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Un ouvrage prétentieux et suffisant, de presque 500 pages, de délires littéraires soporifiques et de citations d'auteurs (il se cite aussi lui-même en indiquant le nom et la date d'édition du livre !). L'auteur use et abuse d' extraits d'interviews de Dominique Petitfaux tirées de ses deux ouvrages "Le désir d'être inutile" et "De l'autre Coté de Corto".
En résumé, un livre principalement sur Jean Claude Guilbert dans toute sa splendeur, et accessoirement sur Hugo Pratt...
Les dessins de Bilal ne sont pas beaux je mets cette note qui je crois est justifié pour ma part il y a tant de bons dessinateurs lui reste dans la moyenne même après 40 de service et je ne veux pas blessant.
== Avis pour les trois tomes ==
La série commence à manquer d'idées. Je me suis profondément ennuyé en lisant ce cycle. Beaucoup de bla-bla sur le rapprochement humain-extraterrestre, avec une dose d'eau de rose trop importante. C'est beaucoup trop mélodramatique avec tout le monde qui s'aime et qui se lance des fleurs en continu.
Sinon, la nouvelle planète découverte grâce à la porte quantique offre très peu d'intérêt. On apprend quelque chose d'important pour la série, mais c'est à peu près tout ce que ce cycle a à offrir.
== Avis pour les trois tomes ==
Une histoire étrange, où il ne se passe pas grand-chose. Un homme touche à une pierre magique et devient pratiquement un demi-dieu qui peut tout détruire sur son passage. Il détruit donc toutes les armées ennemies à lui tout seul et a une soif insatiable de pouvoir.
C'est un homme arrogant, hautain, irrespectueux, moqueur, méchant... une vraie raclure, quoi. Ça rend la lecture du récit assez désagréable, puisque toute l'histoire tourne autour de lui. Il y a aussi une sorte de "sorcière" qui ne sert pas à grand-chose, et d'autres personnages qui lui gravitent autour mais qui n'ont que peu d'intérêt.
Même les ennemis, qui ressemblent assez à des orcs ou des démons, sont pratiquement inutilisés dans le récit puisqu'ils se font décimer brutalement par notre "héros" sans offrir de résistance aucune. Les textes ne sont pas particulièrement bons, avec des conversations convenues et souvent truffées de clichés. C'est sans compter le dénouement express d'une histoire qui n'avait pas grand-chose à dire et qui finalement nous donne l'impression de nous avoir fait perdre notre temps.
Je cherche une étoile à mettre... le dessin de Créty aurait pu être pire, j'imagine. Mais je ne suis pas fan.
C'est un pur régal. La parution en deux albums apporte une dimension supplémentaires permettant de creuser les personnages, de complexifier le scénario et de diversifier les décors. Cette série est, pour moi, ce qui se fait de mieux en ce moment dans l'univers de la BD ligne claire.
Le scénario est hyper linéaire, quel ennui ! J'ai eu l'impression de tourner les pages d'un livre d'Histoire les unes après les autres. Une histoire avec des flashbacks sur la jeunesse du Premier Dumas aurait été plus dynamique dans sa narration. Le dessin et la mise en couleur sont par contre très bien.
Les dessins et la mise en couleur sont magnifiques, par contre pour ce qui est du scénario, je n'accroche pas vraiment.
Au départ, j'ai trouvé original de mettre des personnalités de la renaissance dans un contexte fantastique, mais ces êtres primordiaux (monstres) qui existeraient depuis la nuit des temps…bof, bof ....et avec en trame de fond le méchant cardinal. Moyen.
Les dessins sont spéciaux, trop enfantins. Le scénario est accrocheur sur le premier tome, mais l'essai n'est pas transformé sur le deuxième. L'histoire du troisième album est quant à elle plus que décevante.
Un tome, ou les planches sont toujours aussi riches en couleurs et aussi bien travaillées.
Le scénario est bon, l'histoire bien ficelée.
Cette fois-ci, on découvre la ville de Paris version Ekho, ce monde est vraiment magnifique et original, avec toutes ces créatures, ces inventions de véhicules, de structures, etc...
Le seul petit point négatif ; ce tome a moins d'humour.
C'est une bande dessinée à découvrir, vivement que je lise le tome 3, pour en découvrir plus sur l'histoire.
Nous allons faire connaissance d'une femme qui considère que les être humains sont tous toxiques ainsi que des prédateurs. Elle décide de se mettre en marge de la société pour échapper à un monde en pleine déconfiture.
Il y a une dimension à la survivaliste digne du film culte « Into the wild ». Petit à petit, à l'aide de flash-back, on va comprendre ce qui l'a amené à cette décision radicale de couper les ponts.
Le graphisme sera sur un trait charbonneux en noir et blanc pour donner du relief à ce récit aux accents écologistes.
Heureusement qu'il y aura cette rencontre qui va changer le cours de sa vie dans une quête assez intéressante. Elle ne va pas terminer sa quête de rejoindre une communauté d'individus qui a tenté d'échapper à la catastrophe planétaire durant ses prémices.
L'incursion de l'homme mauvais et de sa technologie à savoir les drones dans cette nature assez hostile fait plutôt peur car c'est à chaque fois assez conflictuel.
C'est un titre qui est passé totalement inaperçu mais qui mérite que l'on s'y attarde le temps d'une lecture tant les thèmes sont d'actualité. J'ai beaucoup aimé alors que ce n’était pas forcément gagné d'avance. Le traitement m'a convaincu.
Golden West est une lecture exigeante, autant au point de vue de l’histoire que des dessins. Exigeante, mais passionnante. Les dessins sont sublimes, lumineux, complexes. L’histoire est mélancolique en plus du reste … on passe par beaucoup de sentiments, comme les principaux héros d’ailleurs.
Il y a beaucoup à en dire mais pour faire court, on sent que l’auteur a tout donné, que c’est quasiment l’album d’une vie, ce qu’il peut considérer comme son chef d’œuvre. Et c’en est un.
L'imitation est presque parfaite, que ce soit au niveau du dessin, des gags ou des dialogues. Le seul bémol : des références au monde actuel.
Pour ce qui est du débat sur le fait que quelqu'un reprenne Gaston, je rappelle que Franquin a fait ses débuts en reprenant Spirou et Fantasio.
Agata, jeune immigré polonaise en fuite, trouve un point de chute chez un oncle à Chicago en pleine période de Prohibition. Tandis que l'alcool et les dollars coulent à flot pour la pègre et les gangsters, au son des notes de jazz et du bruit des mitraillettes Thompson, Agata tombera, malgré elle, sur un certain Lucky Luciano, parrain de la branche italienne à New York.
Voici une histoire en trois tomes bien agréable à suivre. Le trait classique et le souci du détail pour les décors nous plongent instantanément dans cette période agitée des années "folles" pour un rendu immersif. Les personnages sont bien identifiables pour la majorité, à l'exception d'Albert et Andy (seule la couleur de la costume permet la différenciation) et c'est un plaisir d'avoir un dessin d'aussi bonne qualité.
La figure de Lucky Luciano a été romancée de façon à avoir un homme un peu plus romantique et "attentionné" envers Agata, ce qui correspondait peut-être moins à la réalité. Cet aspect est contrebalancé par le personnage Dutch Schultz, le sinistre hollandais violent au comportement colérique et au langage fleuri, qui était effectivement comme dépeint dans ce récit. D'ailleurs, malgré le côté fictif d'Agata, certains évènements relatés se sont réellement produits, par exemple la lutte contre les gangsters menée par le procureur Dewey ou encore l'exécution d'un des personnages dans les toilettes.
Le contexte et évènements sont bien posés et se suivent avec plaisir pour une histoire ni trop longue ni trop courte, contenant quelques pointes de tendresse et de romantisme entre deux fusillades.
Bravo à l'auteur pour ce triptyque de qualité.
L’histoire est connue, mais cet album réussit la gageure de bien restituer l’ambiance du roman en 52 planches. Les amoureux de montagnes apprécieront le rendu des belles courses dans le magnifique massif du Mont-Blanc.
Je suis tombé par hasard sur ce petit album sorti en 2017, et c’est une bonne surprise. La jeune autrice française, Chloé Wary, nous conte l’histoire de Nour, une jeune femme saoudienne qui rentre au pays après avoir vécu cinq années d’adolescence à Londres avec ses parents : les obligations professionnelles du père permirent ce long séjour. Mais la désormais jeune femme a goûté à la liberté occidentale, à l’émancipation. Son père compte bien la recadrer et la brider à leur retour. En Arabie Saoudite les femmes ne disposent pratiquement d’aucun droit et vivent en permanence sous la tutelle d’un homme -que ce soit un membre de la famille ou le mari. La tension est palpable dès le départ du récit. Nour étouffe sous cette chape de plomb patriarcale jusqu’à ce qu’elle intègre un groupe de femmes féministes se réunissant clandestinement. Ensemble, elles décident d’une action spectaculaire : une sortie en voitures qu’elles conduisent et qu’elles occupent exclusivement, alors que leur société les y interdit. Elles seront durement réprimées.
Wary s’est servie d’un fait divers authentique s’étant déroulé en 1990 en Arabie Saoudite et de ses connaissances sur les sociétés islamiques pour bâtir son récit. À la base, sa bande dessinée « Conduite interdite » est un travail de fin d’études artistiques. Cela valait le coup de le publier. L’album m’a fait penser à « Persépolis », le chef-d’œuvre de Marjane Satrapi -toute proportion gardée car le récit de Wary est assez sommaire et utilise la fiction. Mais le propos percutant sur la condition des femmes est bien-là. Pour l’anecdote, le droit de conduire pour les femmes saoudiennes ne sera obtenu qu’en 2018 après un long et âpre combat.
Côté dessin, c’est du noir et blanc. Chloé Wary s’en sort très bien même si de toute évidence nous n’avons pas affaire à une professionnelle ou à une autrice expérimentée. Le trait est maladroit mais l’équilibre des pages est assuré par les parties sombres que Wary a décidé d’hachurer plutôt que d’effectuer des aplats noirs. De tout façon l’émotion passe et c’est ce qui compte dans sa démarche.
Un album qui a le mérite d’exister pour son sujet et le traitement délicat qui en est fait.
Ce midi, petite pause avec Bob Morane. Je poursuis ma relecture des albums dessinés par Coria . En fait je trouve le dessin vraiment à la hauteur, très bon même. Mais je ne sais pas pourquoi je ne retrouve pas la magie des albums de l’époque de William Vance. Est-ce que c’est la nostalgie, ou le fait de voir album après album, les mêmes ficelles scénaristiques ? Je ne sais pas. Mais bon je ne boude pas mon plaisir. Cela reste quand même très sympa à lire.  De plus cette histoire est assez originale dans l’univers de Bob Morane.
Un album que j’ai moyennement apprécié. Non à cause des dessins qui restent top, mais je n’ai pas aimé l’histoire avec cette fin trop facile.
De plus, dans ce récit, il y a un brin de surnaturel, non expliqué, et qui n’apporte rien.
J'ai beaucoup apprécié ma lecture, ce fut agréable de suivre l’aventure d’Aldobrando à la découverte du monde. L'histoire est très bien développée, de l’enfance de notre héros, à sa découverte de la vie adulte.
C’est une BD qui se rapproche davantage à un conte. Les mises en couleur sont magnifiques, elles s'harmonisent très bien avec la gentillesse, innocence et la pureté qui caractérisent Aldo.
Même si l’histoire est assez classique, ce fut un bon one-shot avec une belle réalisation.
Assez décousu … dommage, la matière se prêtait à quelque chose de plus solide … des personnages apparaissent comme des champignons sans explication, il y a un manque flagrant de liant entre les scènes, et aussi de clarté, par moments on est obligé de revenir en arrière, signe négatif de manière générale.
Tu fais quoi toi ? Oh ben je vais aux USA … surréaliste !
Le traitement du personnage du roi est cependant le meilleur de la BD.
Bon, je connaissais l’histoire, du coup je me suis ennuyé et j’ai expédié la fin … avis perso bien entendu …
Cette série de spin-off d'Asterix ne présente qu'un intérêt très limité. La verve et les trouvailles linguistiques de la série Astérix sont ici réduits au plus strict minimum (probablement par ce qu'elle s'adresse à un public plus jeune, supposé ignare culturellement). Reste une succession d'aventures assez peu passionnantes. Gentillet, comme l'écrit un autre lecteur. On pourrait dire banal. Ça passerait s'il n'y avait pas de concurrence, mais il existe des séries bien plus passionnante pour les enfants.
Un premier album, tellement intriguant mais aussi tellement dérangeant. Une belle intrigue avec des personnages au lourd passé. Les deux premiers albums sont vraiment bien écrits, par contre grande déception pour le troisième tome qui n'est que l'ombre des deux premiers. Vraiment dommage.
L’ambiance et les dessins sont remarquables. J'ai bien aimé le Bordeaux début 20e
J’ai beaucoup aimé l’univers du Régulateur : Steampunk. Les dessins des premiers albums sont vraiment superbes, malheureusement à partir du cinquième tome certains personnages sont très mal dessinés, dont le Régulateur lui même. Un comble.
L’histoire est très bien imaginée et on se laisse entraîner jusqu'au dernier album avec plaisir.
Je n'ai pas beaucoup aimé. Les dessins pas très précis, les personnages vraiment moches, on dirait des gribouillages d'un enfant de primaire. Les postures « fausses » Quant à l'histoire, une sorte de remake du nom de la rose, mais en beaucoup moins bien. On sent bien l'envie de mettre en avant « les bâtisseurs des édifices religieux de l'époque », mais c'est raté.
Superbes dessins… par contre l'histoire, quel ennui…
Cela rappelle beaucoup le film Prédator ou la BD Sanctuaire, mais avec beaucoup moins d'intrigue et de suspens.
Le sujet général de cette série "SECRETS" m'avait plutôt intrigué. Des secrets de famille enfouis au plus profond et qui ressurgissent sur les descendants.
Au fil des lectures, j’ai trouvé que les mêmes sujets revenaient avec des histoires très similaires. La corde et l'écharde traitent de la même chose. La guerre de 39/45 la déportation, des enfants abandonnés… Enfin bref, si la première lecture est une découverte intéressante, en deuxième lecture, je me suis ennuyé !
De plus, il faut accrocher avec le style graphique de Duvivier. Je n’aime pas du tout. Tous les individus ce ressemble d’une BD à l’autre
Quel ennui cette BD…un scénario sans grande surprise avec des dessins pour lesquels je n'accroche pas du tout
J'ai bien aimé les 3 premiers, malgré une histoire qui n'est pas sans rappeler Aquablue, et de même pour le style graphique des tomes 1 à 3.
Après une attente de plusieurs années et de la parution du tome 4, le style à changé avec un côté plus enfantin, manga et une volonté de poursuivre sur plusieurs cycles. J'ai beaucoup moins aimé cette suite et l'approche qui en est faite.
Album dédicacé par les auteurs lors d'un salon. L'histoire reste assez classique avec une reprise de la trame du « nom de la rose ».
Côté dessins, je ne les trouve vraiment pas très beaux, peu précis, avec des personnages difformes et des décors peu détaillés.
Plutôt originale pour cette détective, descendante de Jeanne d'Arc qui entend des voix. Parfait pour confondre les coupables. J'ai bien aimé les dessins, un peu moins la mise en couleur. L'intrigue est assez simple sans trop de surprises.
Big Under constitue pour moi une grosse déception à la lecture. Le concept d'un écroulement généralisé de Paris sous les catacombes paraissait une bonne idée.
Cependant, l'exploitation de ce récit a été catastrophique. Certes, on a droit à une introduction historique qui donne envie mais on se retrouve de nos jours dans les gesticulations sans fin d'une bande de lycée dont l'un recherche une camarade de classe disparue.
Je passe sur les dialogues insipides à souhait qui sont censés faire djeun. Il ne se passera pas grand-chose dans ce premier tome qui pourtant va se terminer sur un temps fort qui vient un peu tard.
A noter également qu'on va basculer dans le fantastique sans crier gare. Le lecteur va vite se perdre avec une multitude de sous-intrigue qui nous fait perdre l'intérêt.
Par ailleurs, j’ai eu du mal à m’y faire car le style graphique m’a heurté tant les yeux que l’esprit. La colorisation ne jouera pas dans la finesse. C’est toujours un manque de rythme entre le dessin et le textuel qui rend le tout lassant. Et je n’en ai retiré aucune satisfaction.
L’ensemble est comme une sauce aux nombreux ingrédients. Cependant, elle n’a pas pris.
C'est comme si on mangeait comme un hot-dog sans moutarde. L'addition s'il vous plaît ! Ah ouais, quand même 17,90€. On y réfléchira à deux fois avant de s'embarquer pour ce qui sera une longue série.
Superbes dessins, une histoire qui se déroule avant « le troisième testament » que je n'ai pas lu.
Le scénario est bien conçu, mais il faut aimer le genre de péplum-biblique.
Adapté d'un vieux roman, je n'ai pas été emballé par la version en bande dessinée. Il aurait peut-être été plus intéressant de développer la dernière partie de l'histoire !
Une histoire qui aurait pu être intéressante, par contre un style graphique très approximatif, avec des personnages qui ont de drôles de proportions.
Belle découverte, une BD où nous n’avons pas vraiment le temps de nous ennuyer. On suit deux héros dans un monde parallèle. L’aventure est menée à 100 à l’heure, avec de l’humour, des jeux de mots, du suspense.
Un bon ouvrage d’introduction, avec un scénario original et intéressant, de jolis dessins, de belles couleurs.
Je vais me jeter sur la suite.
L’album "Miss Octobre-L’intégrale" (Le Lombard-2022) du scénariste Stephen Desberg et du dessinateur Alain Queireix, nous conte, au début des années 60, à Los Angeles où « il pleuvait. Et la pluie était chaude », le récit de Viktor Scott, une magnifique jeune femme blonde qui a perdu la mémoire suite à un accident de voiture. En même temps, des jeunes femmes sont tuées et leur corps photographié comme des pin-up mensuelles de Playboy. Les deux histoires se rejoindront. Et Viktor sera-t-elle la Miss Octobre (d’où le titre) ?
Qui sont les auteurs ? Desberg , d’origine belge, est à la fois un repreneur de séries et créateur. On lui doit 421et son arrivée chez Tif et Tondu, chez Dupuis, entre autres, et sa présence chez Le Lombard.
Alain Queireix, dessinateur passionné de BD, au style clair, classique et sensuel. En effet, tous les personnages féminins de cette BD sont superbes. Trop belles.
Tandis qu’en 4 tomes, Desberg mène le lecteur à travers l’enquête de police, ses ambitieux, ses secrets de famille et la vie privée désastreuse de l’inspecteur Clegg, entouré de femmes et sa fille.
Et c’est là que Viktor devient une jeune ravissante femme fatale pour le trop fragile inspecteur Clegg.
A lire pour le dernier tome qui insiste sur le couple maudit et ses conséquences pour la police.
Bon, bah, moi je vais dire que je me suis ennuyé à la lecture de cette BD car je n'ai rien compris au scénario et le dessin, même si superbe la plupart du temps, n'aide pas beaucoup par moments tant il arrive qu'on ait du mal à identifier qui est dessiné!
La fin n'apporte aucun éclairage.
Mais que suis-je venu faire dans cette BD ????
Du Tom King très sympathique, histoire assez simple mais efficace. Des planches qui plairont au plus grand nombre.
je ne suis pas aussi sévère que les précédents commentateurs.
les dessins de cet album ne sont effectivement pas aussi bons que ceux de Adrien Floch mais ils ne sont pas pour autant mauvais.
les couleurs par contre sont beaucoup trop flashy.
le scénario est du pur Arleston sans trop de blagues vaseuses l'on ressent bien que celui-ci doit lutter pour ne pas nous faire de Lanfeust.
j'aimerai savoir pourquoi A Floch n'est plus au dessin
est il devenu trop chère?
ce qui justifierai l'arrivée d'un auteur italien????
(je n'ai rien contre l'Italie bien au contraire mais les salaires y sont moins élevés c'est un fait).
Petit coup de cœur pour ce très bel album, que je pourrais classer facilement dans le même niveau qualitatif et de genre que la série « les chefs d’œuvre de Lovecraft » par Gou Tanabe.
Le dessin, mi-manga mi-comics, est vraiment très beau, dans un magnifique dégradé de N&B. Le découpage est très réussi et certains effets ou certaines planches sont de très haut niveau.
Le scénario est quand à lui assez redoutable, on pense avoir des pistes, et finalement à la fin c’est assez surprenant malgré tout. Il ne va pas révolutionner le genre (SF d’horreur) mais il est très maîtrisé et est effectivement un bel hommage aux plus grands récits cultes.
J’apprécie de plus en plus les pépites sud-américaines que ILatina dénichent pour nous, il faut les féliciter pour cet excellent boulot (quel magnifique exemplaire j’ai lu avec cet album collector exclusif Ulule), et je vais continuer à participer à leurs parutions
La meilleure aventure du second cycle de XIII. Des dessins clairs mais précis à la fois. Détails bien présents, avec légèreté. On retrouve du William Vance des premiers albums (case 1 planche 5, case 4 planche 2, case 3 planche 7, case 8 planche 13). Je félicite Bruno Tatti pour ses couleurs. Son travail embellit les dessins de I. Jigounov. C'est le cas, notamment, pour les planches 2 et 3, avec des teintes vert clair - vert foncé superbes.
Cette aventure est celle des femmes. Tout comme l'avait été "Le Dernier Round", on retrouve cette fois toutes les femmes qui auront marqué ce deuxième cycle (ormis Betty Barnowsky). J'ai beaucoup aimé le traitement de Janet Fitzsimmons. Serait-elle plus humaine qu'on aurait pu le croire ? Yves Sente nous laisse à penser que oui... Mais avait-elle, par exemple, cautionné la mort d'enfants dans un bus d'écoliers, vu dans un tome précédent ? J'avoue que ma mémoire me joue des tours... En tout cas, rares sont les bandes-dessinées où tant de femmes ont des rôles si importants ! Le capitaine Spark est de celles-là ; cette belle blonde est courageuse et redoutable. À sa manière et comme a pu le faire le Lieutenant Jones dans le premier cycle, elle illumine la saga.
J'ajouterai que Yves Sente prolonge le suspense grâce à cette mission intimée à Jason par la Fondation Mayflower, rendant plus indispensable la lecture de la prochaine aventure !
Où s'arrêtera le talent de Tibet ? Des cases, des planches toujours plus belles. Des détails toujours plus précis, sans que les dessins en soient alourdis. Et bien sur des couleurs qui sonnent juste. Peut-être un peu trop claires par moment (page 163 de l'intégrale du Lombard) mais intenses quand il le faut (case 9 page 162). L'encrage est à son meilleur niveau : Tibet donne le meilleur de lui-même (cases 1 page 158, 6 à 9 page 179). Duchateau livre une histoire haletante, passionnante. Que de rebondissements, d'action ! Les 3 premières planches sont dignes des meilleurs romans policiers, avec en plus un côté gothique (château, nuit pluvieuse...) qu'affectionne tant l'auteur. Seul bémol : la preuve apportée par Ric (cases 8 et 9 page 194) : je ne l'ai pas comprise... Et vous ? Visiblement fans de cinéma, les auteurs, comme dans d'autres aventures du célèbre reporter, nous ont encore illustré un personnage telle une vedette cinématographique de l'époque : ici Bernard Blier prête ses traits au commissaire Berger. Superbe aventure !
C'est en tenant un RIC HOCHET dans ses mains qu'on se rend compte de la beauté de la bande-dessinée européenne. Chaque planche, depuis quelques aventures, est sublime. Une profusion de détails qui rend chaque case encore plus proche de la réalité. Et aussi des couleurs qui tendent au romantisme, qui insufflent un côté épique à l'histoire. Tibet est très à l'aise pour décrire les paysages et villages de nos belles provinces françaises. Duchâteau, lui, aime à en souligner l'étroitesse d'esprit et les manigances qu'on y trame. "Epitaphe pour Ric Hochet" est ainsi à rapprocher du "Monstre de Noireville" et des "Spectres de la Nuit". Ric est un vrai héros, qui ne s'avoue jamais vaincu et qui conserve toujours un bon état d'esprit, même dans les moments les plus difficiles ! Cette aventure est excellente, vive RIC HOCHET !
Je trouve la lecture difficile et pas très fluide. Il y a beaucoup de passages ennuyants, pour ne pas dire c****t. Ce mélange de la bande déssinée dans la bande déssinée m'a vraiment déplu. C'est bien, mais vraiment sans plus, je ne le relirais pas. Les graphiques sont extraordinaires, mais cela ne fait pas tout. Le film est presque mieux.
Caroline Baldwin, une détective privée au côté sombre, que j'ai pris plaisir à suivre sur les 7 premiers albums avec des intrigues plutôt intenses et bien écrites. Malheureusement, ce n'est plus le cas à partir du 8ème, où les histoires deviennent plutôt molles et prévisibles. Le 16ème album sera mon dernier.
Très déçu par les dessins et les couleurs, on se rapproche de la Bd pour enfants. Dommage. !! En espérant le retour de Floch pour les prochaines, à défaut j'en resterai là.
Holà! Presque une arnaque... Il s'agit seulement d'un carnet graphique en noir et blanc et c'est tout. Intérêt aussi limité que l'édition. Livré sous emballage plastique scellé donc pas de retour possible quand on a simplement feuilleté l'ouvrage. Personnellement, j'en ai assez des "cahiers graphiques" inclus ou non dans les albums, ça me fait le même effet que les "making-off" de films ou le catalogue des pièces détachées de ma moto. J'aurais apprécié de surcroît un avertissement de BDgest à ce sujet.
J’ai beaucoup aimé la couverture qui ressemble à une affiche d’un film d’aventure type Indiana Jones. Le dessin est sympa et très détaillé pour ce qui est des moyens de transport, par contre le rendu de certain personnages en arrière-plan sans visages m’a un peu dérangé.
Je ne connaissais pas cette histoire d'Or des Belges, j’ai bien accroché avec la narration très romancée. On ne s’ennuie pas bien que l’histoire soit très linéaire dans son approche.
J'ai bien aimé la trame originale autour d'un complot international quelque peu fantastique. Le second cycle conclus de manière correcte la série. J'avais commencé le troisième cycle, mais là au secours, un scénario qui devient un peu n'importe quoi et on sent venir la suite de 50 albums. En plus, un tas de séries parallèles pas sensationnelles, comme le maitre du jeu ou le deuxième cycle d'asphodèle, auront usé cette série jusqu'au bout. C'est dommage de ne pas savoir s'arreter à temps.
Coté dessins, malgré les hésitations des premiers albums, un trait dynamique qui met en valeur les scènes d'action.
Allez, la suite du tome 6,« Alors, tout tombe-première partie », Cette fin d’aventure est top, avec beaucoup de rebondissement. (album vraiment meilleur que le précédant, qui mettait l’histoire en place)
La chute de l’histoire est très bien vue.
Vraiment, je vous conseille ces deux tomes.
Dans ce premier tome dytique, on s’aperçoit vraiment qu’il s’agit d’un album posant les bases d’un scénario joliment ficelé, sur le thème de la corruption, la mafia, les syndicats…
(On peut être un peu perdu au début, mais on rattrape le fil de l’histoire rapidement).
Les dessins, la palette des couleurs sont toujours aussi bien réussis.
Je conseille de lire les deux tomes à la suite.
J'appréciais le travail de Trondheim avant cette BD, ce n'est plus le cas après l'avoir lu ! Et pourtant, je l'ai lu deux fois tellement je n'y croyais pas... C'est une vraie bouse et je pèse mes mots... Est-ce qu'il a voulu tendre un guet-apens aux amateurs d'Astérix, ou juste faire du Breizh-bashing sur 48 pages ? Est-ce qu'il a tout simplement fait un gros raté, peinant à finir sa BD ? En tout cas, je me suis senti insulté par son bouquin. Graphiquement, c'est le style de Trondheim, mais en petite forme. Un gamin de 3 ans l'aurait dessiné de manière plus expressive. Pour le découpage, on voit mieux dans les concours jeunes talents des moins de 11 ans.. C'est un fait. Seules les couleurs sont un peu réussies. Et pour l'histoire, vous avez compris ce que j'en pense... Bourrée d'amalgames et de tentatives moralisantes ou conceptuelles maladroites. Pour un (ancien) bobo parisien cela peut être rigôlo de se moquer des prôvinciaux avec ses amis, mais pas pour moi.
J'ai beaucoup aimé cette BD, d'une sincérité et d'une humilité remarquable. Je me retrouve dans les thèmes abordés par l’œuvre : écologie, féminisme, amour etc. Si la démarche du personnage (et aussi de l'autrice en fait) est d'une grande conscience morale, les thématiques sont abordées avec légèreté et une pointe de fantaisie. Les graphismes du livre ont un très beau rendu : de l'aquarelle fait main, ça change à l'ère du numérique. Je suis également convaincu par le découpage, bien rythmé, et surtout le lettrage, qui m'avait un peu déplu dans les précédentes BD de Rouxel. Au final, un bon moment passé avec cet album, je ne l'ai pas lâché du début à la fin.
Jusqu'où peuvent aller les Hommes pour survivre ? C'est la question centrale qui sera explicitée à plusieurs reprises et la clef de voûte de ce 'one-shot'.
Nous suivons un village côtier anglais du XVIIIe siècle soumis à la pauvreté et à la faim. Afin de faire face, certains ont imaginé un stratagème destiné à faciliter le processus de naufrage des navires, pris dans des tempêtes non loin des côtes. Suite à un naufrage impliquant un gentilhomme français, une enquête est lancée et il ne faudrait pas que quelqu'un ou quelque chose puisse amener des suspicions sur ce village.
Voilà une œuvre techniquement très belle et carrée au niveau du découpage et de l'action pour un résultat flattant les rétines. Les différentes teintes nous immergent dans cette histoire où la manichéisme disparaît et la frontière entre bien et mal devient floue. Seuls Jim et Jenny échappent à cette réalité en incarnant l'innocence et la faiblesse propre à leur âge et condition.
Le déroulé du récit est très classique et balisé mais se suit sans déplaisir. Mon principal reproche porte sur le manque de développement et manque de pages pour étoffer certains personnages et l'histoire de façon globale. Autre reproche, aucun personnage adulte n'est mélioratif ou porteur d'espoir, noir c'est noir… Cela reste un bon 'one-shot' au demeurant.
Très bonne suite des aventures de Tramp avec ce diptyque africain. L'intrigue est de qualité, le suspens ménagé jusqu'aux dernières pages, je l'ai dévoré en 1 journée. Vivement les prochains albums !!!
Frais, tendre et sympathique, ce 15ème Pico Bogue reste dans la veine des précédents.
Soyons franc, la série s’essouffle peu à peu. Mais elle sait à chaque fois trouver un nouveau ressort pour revitaliser la narration. Dans « Les heures et les jours », ce sont les colères soudaines et spectaculaires d’Ana Ana qui servent de fil rouge.
On sourit souvent et les yeux sont bercés par les belles aquarelles d’Alexis Dormal. C’est Pico Bogue, quoi !
Une thèse de philosophie mise en BD ?! Après tout, pourquoi pas ?
Le thème de l’hybridation est objectivement intéressant et l’idée, bien qu’ardue, aurait éventuellement pu aboutir… si elle avait été portée par des auteurs professionnels !
Là, on a une docteure en philosophie à l’écriture et un « dessinateur » amateur au dessin. Je mets des guillemets car pour un trait aussi faible, on ne peut décemment pas parler de dessinateur. Je me demande encore qui a laissé croire à ce monsieur Petetin qu’il était capable de réaliser une bande dessinée. Le résultat est hélas désastreux.
C’est doublement dommage : d’une, le texte n’est pas nul et comporte même de beaux passages. S’il avait été scénarisé correctement, il aurait sans doute été passionnant. De deux, il existe des dizaines d’auteurs, des vrais, des talentueux, qui galèrent et n’auront peut-être jamais la chance de faire leurs preuves et légitimer leur travail.
Je suis donc presque en colère de voir que ce monsieur qui, étant – comme sa bio l’indique – DG d’un grand groupe, n’a nul besoin ni d’argent ni de reconnaissance, se fasse publier on ne sait trop comment.
Pour moi comme pour beaucoup de passionnés, la BD est un art majeur que l'on doit respecter. Ce genre de publication tire tout vers le bas. Pourquoi avoir commis cela ?
Bertail et Morvan sont en train de créer un chef d’œuvre du 9ème art en transposant le témoignage ô combien précieux de Madeleine Riffaud dans de superbes planches nimbées de cet indéfinissable bleu-gris. Cette couleur, dont il émane une magnifique lumière, est idéale pour faire vivre le souvenir de la guerre. L’atmosphère est palpable. Elle est intense. On y est.
Cette fructueuse partition graphique culmine avec les cases illustrant les rues de Paris. Elles sont d’une grande beauté. Dominique Bertail n’a pas son pareil pour dépeindre les pavés humides et les murs décrépis. L’immersion est totale.
En revanche, les mots vont me manquer pour décrire l’histoire en elle-même. Le caractère même de l’ouvrage crée une étrange et puissante ambivalence : d’une part on est entrainé par le souffle romanesque de ces personnages incroyables vivant des situations dantesques en ne laissant aucun répit au lecteur ; d’autre part on éprouve une sorte de retenue respectueuse devant la véracité d’un vécu qui effare, questionne et bouleverse. La scène du pont, notamment, ne peut pas laisser indemne…
Je rejoins l’avis de bd91130 : grâce aux talents conjugués de deux auteurs parfaitement en phase et au courage d’une résistante, combattante et survivante, on assiste en direct à l’édification d’un monument de la BD. Indispensable.
Parler en même temps d’avortement, d’intégrisme religieux et d’homosexualité dans le même album, il fallait oser. Si le pari est audacieux, il s’avère payant car « Mister Prairie » est particulièrement marquant.
Visuellement, il est dessiné par un très grand Ralph Meyer au summum de sa technique. Quant à Xavier Dorison, il modernise radicalement le western par son propos. Il a concocté un scenario prenant, aux enjeux encore très actuels (malheureusement). Il est en plus agrémenté d’une nouvelle super-méchante qu’on adore détester !
Un très bon tome dont on attend déjà la conclusion avec impatience.
A lire les critiques, certains ont trop vite méjugé le premier volet. Comme très souvent dans les diptyques, le premier tome présentait les principaux protagonistes et introduisait les enjeux. Et il le faisait très bien.
Rappelons que si le héros créé par le duo espagnol est à ce point iconique, c’est d’abord parce que l’univers zoomorphe dans lequel il évolue est une référence incontestée du genre. Il pourrait presque se suffire à lui-même tant sa richesse visuelle est opulente.
Et sur ce plan-là, « Alors tout tombe » 1 & 2 est un exemple éblouissant !
Pour autant, sa stupéfiante virtuosité graphique ne fait pas oublier sa qualité d’écriture. Le format double a en effet permis de développer un scenario subtil aux multiples imbrications et des personnages complexes. Parmi eux, je décerne une mention spéciale à l’inquiétant Shelby, le goéland, pour sa formidable prestation.
Enfin, la force de cet opus tient aussi et surtout à l’évolution de l’environnement. La ville y devient actrice à part entière. Le pont de Solomon (superstructure aérienne) accentue l’échelle des décors et donne à New York une ampleur quasi gothique. Ce gigantesque ouvrage fait écho au métro (infrastructure souterraine), l’une des toiles de fond de la première partie. Ces deux mondes s’opposent et se confrontent mais sont les deux faces d’une même médaille, symbole d’ambition, d’aveuglement et d’arrangements véreux. Et cette fois-ci, John Blacksad ne pourra rien ou pas grand-chose face à cette réalité désenchantée.
La création artistique – ici le théâtre – toujours présente dans l’univers Blacksad, est impuissante à changer la société. L’idéalisme prend fin. Tout tombe. Les artistes doivent mourir ou se muer en héros masqués et vengeurs pour, peut-être, faire tomber à leur tour les puissants de ce monde… C’est magnifique.
« Alors tout tombe » est l’un des meilleurs épisodes de la série.
Que feriez-vous si vous trouviez une quantité importante de drogue dans la mer ? Tout bon citoyen préviendrait la police en leur remettant la marchandise afin de respecter la loi.
Ce n'est pas ce que feront ces marins qui reviennent au port après une pêche aussi miraculeuse. Pourtant, on notera que ce sont des gens ordinaires qui vont travailler et qui regardent la coupe de monde de football.
Evidemment, bien mal acquis ne profite jamais comme dit le proverbe. On assistera à un enchaînement de situations qui conduiront au malheur de la plupart des protagonistes.
J'avoue que j'aurais aimé avoir un développement un peu différent, qui sorte de cet ordinaire et qui produise une fin inattendue. Par ailleurs, je n'ai pas compris non plus si la drogue appartenait réellement aux deux malfrats qui flinguent à tout va. Bref, l'argent ne fait pas le bonheur ; on l'avait compris.
Au niveau du graphisme, j'ai bien aimé ce style réaliste qui restitue à merveille les personnages ainsi que les décors. Le dessin de Gaël Séjourné est plutôt plaisant et efficace avec de jolies planches. On notera également une très belle couverture qui donne envie.
Après la marée noire, on aura droit à une marée blanche un peu particulière et qui peut se révéler tout aussi dangereuse.
RELECTURE : Je monte ma note, l'écriture d'Hanna est trop forte pour que ce soit en bas de trois étoiles. Et honnêtement, le scénario est quand même fichtrement bien mené.
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[Critique originale modifiée.]
Les 5 Terres, sortez de ce corps!
Je suis toujours attiré par les séries aux animaux anthropomorphes. Mais il faut que le scénario suive. Heureusement, les textes sont plutôt bons. Hanna sait écrire. (En excluant l'usage excessif de points de suspension. Je n'ai... jamais vu... autant de points... de suspension... dans une BD... auparavant... Il ne faut pas... exagérer... quand même!...)
La fin de l'album est prévisible, ou plutôt peu surprenante. Et malgré un scénario d'une qualité incontestable, le tout est un peu trop simple pour l'instant. Pourtant, on prend plaisir à suivre ces tractations politiques avec ses personnages intelligents. On espère que le récit atteindra un niveau qui va nous surprendre, ce qu'il réussira surtout à faire à partir du deuxième tome.
Il y a un autocollant sur la couverture de l'album qui dit : "Violent, tragique... un Shakespeare bestial." Violent?? D'accord, il y a quelques scènes violentes, mais c'est somme toute assez léger! On a vu bien pire dans nombre de BD qui ne se targuent pas d'être violentes pour autant. Au contraire, ça manque cruellement de panache. Bestial? Bon, alors, oui, ce sont des animaux. Mais sinon? Où est le cru, le viscéral, l'inconfortable? Surtout quand on considère que le trio qui forme Lewelyn souffle tout sur son passage ces temps-ci et propose des scénarios d'une qualité indéniable, nonobstant leur propagande idéologique.
Je n'aime pas les dessins non plus. C'est du dessin fait à l'ordinateur? C'est tellement léché, lisse, propret, et ça manque de détails. Cet album renferme quatre (!) doubles pages, et aucune ne m'a impressionné! Les couleurs ne sont pas particulièrement belles. Sans compter les erreurs (?). Exemple, un personnage a du sang sur la figure. On tourne la page, oups le sang a disparu. On tourne encore la page, voilà le sang est revenu! Les scènes d'action sont statiques, avec des arrière-plans monochromes, ça manque de mouvement.
Malgré tout, le scénario d'Hanna démarre sur une bonne note, et on ne peut être qu'intrigué par où l'histoire va nous mener. Et la suite n'en sera que meilleure (voir ma critique du deuxième tome).
Une narration très intéressante pour dévoiler au compte goutte un univers qui fait « rêver » et que l’on aimerait voir être approfondi ! Quelques interrogations encore à la fin, justement…
Franchement c’est un bon page-turner, c’est très rythmé, les dessins sont efficaces …
Du tout bon !
Crépuscule clôt la série du Sang des Porphyre, et sang il y aura (à profusion) dans ce dernier opus. Je me suis replongée après de nombreuses années dans la relecture de la saga, et même si je trouve l'histoire toujours romanesque et fougueuse, très bien servie par le dessin, j'ai été lassée par les suites ininterrompues de rebondissements tous plus ou moins convaincants. L'ensemble baigne dans un climat de violence intense, et les interjections nombreuses et répétées m'ont saoulée rapidement. Les personnages sont attachants -et tout particulièrement Soizic- jeune femme libre et déterminée, mais je ne garderai pas mes tomes.
Delcourt ré-édite la bande dessinée de Magnus déjà paru dans les années 80 et qui avait fait un carton. Le succès de l'italien n'est plus à faire. Une fable poétique autant qu'érotique de la culture chinoise.
Le seigneur Hsi-Meng Sen, riche et bon vivant, rêve de satisfaire ses six épouses. Au cours d'une balade Hsi-Meng rencontre un moine ermite, comme bon chinois qu'il est, il sait que les moines ont ce don pour les officines naturelles. C'est ainsi qu'il lui sera remis les 110 pilules mais, le moine le prévient : Jamais plus d'une et une à chaque lune !
C'est mal connaître la virilité déraisonnable que ces petites pilules auront comme effet sur Hsi-Meng, chaque pilule honore plus que de raison ses six épouses ainsi que d'autres femmes. Les jours passent pas un jour où le répit naîtra dans le sillage du feu charnel, jusqu'à en perdre la tête dans un bordel à travesti. Hsi—Meng a vite oublié le précieux conseil du moine dont il aurait dû prendre garde dès le départ. Il tombera malade et souffrira terriblement. Dans la maladie, l'une de ses femmes très jalouse du reste du harem le condamnera au priapisme l'emportant dans la douleur.
La morale de cette histoire : À vouloir satisfaire tout le monde, on se perd en chemin!
Dans cette ré-édition d'autres nouvelles s'offrent à nous, notamment plusieurs épisodes de Femme Envoûtées puis Milady 3000 entres autres. Le style de Magnus se veut ardent dans les scènes sexualisées mais, plus détaillé dans 110 pilules. La colorisation en noir et blanc n'enlève pas le charme des scènes.
Une bande dessinée qui nous envoûte du début jusqu'à la fin.
Voila un album dont le titre n'est pas usurpé .Quel carnage !! On ne va pas spoiler, mais j'ai la mâchoire encore décrochée !!
Excellente idée de sortir cette histoire en one shot.
Scénario sans faille quoiqu' un rien ( trop ? ) touffu.
Toujours la pâte si puissante de François Boucq, malgré une petite baisse de qualité à certains moments.
Tous les avis semblent s'accorder pour dire que ça ressemble fort à la fin de la série, même si la dernière planche peut aussi laisser penser à un nouveau départ.
On retrouve nos deux héros, dans une aventure sur le capitalisme.
Encore une histoire avec un scénario irréprochable. Une aventure toujours aussi réussite, mais trop rapide.
Le style Jeremiah se met vraiment en place, il prend une importance croissante, dans ce 3ᵉ tome, c’est lui le principal acteur.
Le dessin est toujours aussi esthétique, lumineux, coloré.
Wauowh. Quelle claque.
Je ne suis ni fan de SF, ni trop de fantastique. Je connaissais forcément le nom de Lovecraft, récurrent dans la littérature BD. J'avais lu le 'Cauchemar d'Innsmouth' par Gou Tanabe (un de mes rares mangas) avec un certain plaisir, et le mythe du Cthulhu hante beaucoup d'ouvrages. En voyant les planches en preview de cet album sur BDGest, j'ai sauté le pas et l'ai commandé, lu, relu et surtout visionné et re-visionné. Magnifique au niveau des dessins/peintures de Rebelka, auteur quasi inconnu chez nous. Et remarquable au niveau du scénario de Giulivo, qui nous fait voyager oniriquement dans l'hyper-espace et l'hyper-temps, nous faisant croiser tous les protagonistes qui ont influencé l'oeuvre de HPL (sa 'femme', sa mère, le magicien Houdini, E.A. Poe...) ou ceux qu'il a inflencés (A. Moore, N. Gailan, S. King, voire J. Borges).
Mon meilleur album de 2023. Coup de coeur assuré. 'Angoumoible :))
J'ai retrouvé dans cet album les ressorts qui font la réussite de la série: une histoire (même si elle donne une impression de déjà vu sur le comment corrompre ces irréductibles gaulois), un dessin superbe, des gags et des jeux de mots qui tombent à pique. J'ai été moins enthousiasmé par les noms donnés aux protagonistes, on était habitués à +inventifs.
Un bon moment de détente qui ne m'a pas déçu.
A noter que compte tenu des nombreuses répliques particulières de "pensée positive", j'en fait +un album adulte qu'un album jeunesse. Pas sûr que les très jeunes comprennent.
Qui veut la chute de Jay Sherman, le "self-made man" milliardaire ? Voici le point de départ d'une histoire que cette édition intégrale va nous permettre de suivre des prémices jusqu'à la fin.
Desberg s'associe avec Griffo et accouche d'une saga riche aux multiples rebondissements et touchant à pas mal de thématiques: la lutte des classes, la connivence d'entreprises envers d'autres entreprises affiliées aux Nazis, la corruption, l'arrivisme, l'infidélité, la vengeance, la loyauté envers son pays… Ces multiples thématiques sont au service d'un récit jouant habilement sur les temporalités afin de maintenir quelques surprises au niveau du scénario.
Mis en image par Griffo, le dessin est expressif et efficace même si par de rares instants il y a un visage vide dans une case. Les couleurs sont assez ternes dans l'ensemble et manquent parfois de punch, même si le travail est bien effectué. Je déplore également l'usage un peu trop répétitif de cases réexpliquant les enjeux de base sur certains albums.
Il faut quand même saluer les auteurs d'avoir accouchés d'un belle fresque lorgnant du côté de 'Il était une fois en Amérique' de Sergio Leone et des films d'espionnage.
Avec Blacksad, ma plus belle découverte de ces 20 dernières années. Merci aux auteurs d'avoir réalisé ce bijou. Au paradis de la BD, Frankin doit être aux anges
bof, bof, bof. Encensé par la critique, du Monde à Télérama, j'ai finalement acheté cet album, d'autant que Conrad est de la partie. Finalement, sans intérêt aucun cet opuscule, pâle imitation des albums originaux . je vais vite sortir cet album qui n'a pas sa place au milieu des 4000 ouvrages de ma collection en l'offrant comme menu cadeau du nouvel an à un participant qui m'est indifférent
Le premier tome d’une peut être future série policière qui plante d’abord le décor : BALTO, un flic à la retraite, qui n’a pas raccroché et qui continue le métier en « free lance » pour le plaisir, à l’ancienne surtout (pas de portable, pas d’Internet mais un bistrot qui devient son bureau), il vit seul avec un chat … sa femme est en prison (à cause ou grâce à lui). De la nostalgie souvent et une première enquête assez convenue dans le milieu des camgirls. Il en faudra sans doute un peu plus pour convaincre les afficionados du genre. C’est néanmoins sympa et agréable à lire.
A suivre ?
Si je ne connaissais pas cette BD, j'aurai aimé que quelqu'un me la fasse découvrir, en me disant de courir l'acheter !!!
Je mets 3 étoiles pour le point final de cette série qui aura toujours une place particulière dans ma bédéthèque.
Cet ultime tome est un pavé.
Je suis en accord avec les avis précédents, dans une partie du récit (surtout en ouverture) les dialogues ne servent qu'à narrer ce qui s'est passé avant et donner un cours d'histoire sur la commune.
J'ai apprécié le passage sur la Nouvelle-Calédonie.
"Nous rêvions d'une République pour nous libérer de l'Empire, on nous offre une république affairée à bâtir un empire colonial" Lukaz
Une bien belle histoire qui s'intéresse à un chasseur d'arc-en-ciel dans l'Angleterre du XVIème siècle qui s'éveille à la science. On va y rencontrer le fameux Isaac Newton dont la théorie sur la gravitation est devenue une loi universelle expliquant l'attraction universelle.
Il s'agit au début d'opposer les croyances archaïques d'un jeune Lord anglais baigné dans le folklore local avec les dures lois de la science qui ne laisse pas de place à la poésie de l'âme.
Il sera envoyé dans le Béarn en qualité d'espion de la couronne afin de succéder à son père. Il en profitera pour mener encore plus de recherches sur les arcs en ciel jusqu'à sa rencontre avec la fille de la pluie.
Sur le plan graphique, j'ai adoré que les différents chapitres reprennent les couleurs de l'arc-en-ciel pour une véritable audace au niveau de la tonalité. Graphiquement, c'est soigné et recherché.
J'ai adoré la révélation finale sur le secret de l'arc-en-ciel car c'est un véritable message d'amour contre la cupidité et la stupidité humaine.
Au final, un très beau conte à faire découvrir aux enfants. Les parents aimeront aussi, c'est le gros avantage !
Magnifique édition, un peu lourde avec ces 980 pages, mais c’est vraiment une belle intégrale.
Les dessins sont très agréables, une œuvre riche, dense, parfaitement rythmé. Ce lit rapidement, on est tellement pris dans l’histoire, l’action.
Je vous recommande, ce magnifique ouvrage.
Les soeurs Grémillet sont de retour en pleine période de Noël. Et comme d'habitude avec ces soeurs, la part de mystères et d'enquête est bel et bien présente. Le scénario embarque le lecteur sur les traces d'un Père Noël ayant offert aux jeunes filles trois allumettes, leur permettant de faire trois vœux.
Comme à chaque fois, le scénario fait mouche et c'est avec plaisir que j'ai découvert cette nouvelle aventure.
Quant à l'esthétique, j'adhère toujours autant aux magnifiques illustrations. J'aime particulièrement les grands yeux des personnages. Dans ce tome, l'ambiance de Noël est vraiment bien présente. Les décors sont superbes et les couleurs sublimes. J'ai vraiment été transportée dans l'atmosphère de cette BD.
C'est donc un vrai coup de cœur et pourquoi pas, une belle lecture à mettre sous le pied du sapin.
Marie et Louise sont deux jeunes filles, deux amies inséparables. La BD s'ouvre sur leur adolescence florissante et se poursuit avec le reste de leurs vies. Ce premier tome se focalise sur le fin de la vie de Marie et plus précisément, sur le moment où elle apprend qu'elle a un cancer.
Ce scénario nous donne une vraie leçon d'humilité. Marie nous montre la dignité humaine. A travers son récit de vie, le lecteur découvre aussi l'humanité et le respect dont font preuve les médecins face à des personnes qui doivent vivre des choses difficiles.
J'ai été touchée par cette histoire, par le personnage de Marie et par sa force.
Esthétiquement, l'ensemble est très sobre. Les planches sont en noir et blanc avec quelques touches de couleurs. Il y a peu de détails mais ce choix de sobriété permet de vraiment mettre en avant le propos.
J'ai tout simplement adoré cette BD dont je vous conseille vivement la lecture.
Cette BD est une adaptation du roman éponyme écrit par Baptiste Beaulieu. Dans ce récit, Baptiste va se lancer sur les traces de son passé. Le scénario alterne moment présent et moment passé. Ces deux temporalités sont distinguables de part leur traitement. Les moments présents sont traités comme une BD "ordinaire" et les moments du passé sont plus de l'ordre du journal intime. J'ai adoré cette histoire émouvante de secret de famille. J'ai également aimé le fait que le passé prend racine dans une période de l'Histoire qui fait écho en moi.
Le récit touchant est accompagné de magnifiques illustrations. Les illustrations du type BD sont colorées. Elles ont un partie pris un peu classique sans être vieillotte. Quant aux parties carnets, ce sont définitivement mes préférées. J'ai adoré la façon de présenter l'ensemble, les couleurs peu présentes et dans des tons pastels. De plus, le style d'écriture choisi colle parfaitement avec l'idée de journal intime.
Échaudé par certaines reprises et notamment Astérix dont les différents albums parus depuis le retrait (et le décès) d'Uderzo sont malheureusement d'un niveau très inégal, j'ai agréablement été surpris par cette reprise de Gaston. Dessins et gags sont du niveau du Gaston original, mêmes si toutes les histoires ne sont pas hilarantes (mais même chez Franquin, il y a des hauts et des bas!). Cependant l'esprit est là et on a plaisir à retrouver notre bon vieux Gaston toujours aussi décalé.
Pas d'accord avec Minot qui regrette que les dernières volontés de Franquin n'est pas été respectées. Que seraient devenus les Pieds Nickelés sans la reprise des personnages par Pellos ? Sans doute oubliés aujourd'hui! Et que dire de Blake et Mortimer dont les derniers albums par Jacobs sont loin de faire l'unanimité, même si là encore, les repreneurs ne sont pas tous au même niveau. Si l'on raisonne ainsi, alors il faut arrêter de jouer du Molière ou du Racine au théâtre, interdire les concerts de Mozart ou de Bach !!! Sans public, sans acheteurs, les personnages de BD ou de romans ne sont rien et s'ils finissent par leur "appartenir", c''est la loi de la notoriété. Même Hergé finira par être repris lorsque Tintin tombera dans le domaine public. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi : Respect de l'esprit, du graphisme et de l'univers des personnages sont les bases d'une reprise réussie.
Par contre, je suis de l'avis d'Hervé26 : Pourquoi avoir numéroté cet album 22. Il eut été plus judicieux de lui attribuer le numéro 16, suite logique de la série Gaston. Marketing oblige sans doute!
Pourquoi l'avoir dessiner ainsi ? je n’ai rien contre le scenario (attention contre Floc'h non plus, je ne me le permettrais pas) mais ce dessin (Grosse cases, traits gras, personnages statiques) affligeant, consternant donc, de ce fait, j’ai été rechercher le HS du dernier Pharaon qui était déjà particulier en lui-même et le classique 8h à Berlin et là, ça ne souffre d’aucune comparaison d'où ma note de 5 pour le scenario et 1 pour l’encre et papier parce qu'il en a fallu du papier en pleine période de crise et le prix 23€
Triste destin que celui de l'artiste allemande Charlotte Salomon qui est née d'origine juive à une triste époque. Sa tante puis sa mère s'est suicidée alors qu'elle n'avait que 9 ans. Par la suite, elle a dû affronter également celui de sa grand-mère comme une sorte de malédiction familiale.
Bref, elle a dû affronter bien des épreuves avant de se retrouver prise face à la Seconde Guerre Mondiale et à la folie destructrice des nazis. Je ne comprendrais jamais pourquoi un peuple a voulu en décimer un autre par des moyens les plus abjects du seul fait des origines. Bien des juifs avaient pourtant combattu dans leurs armées au cours de la Première Guerre Mondiale.
En lisant cette biographie, on se rend compte que cette jeune femme avait encore toute sa vie devant elle et qu'elle serait sans doute devenue une grande artiste plasticienne peintre à la renommée mondiale au lieu de tomber dans l'oubli sous le joug d'une guerre d'extermination.
Elle a fui l'Allemagne des persécutions juives pour se réfugier dans la banlieue de Nice mais elle a été dénoncé par le pharmacien. Dans cette dernière période de vie, elle réussit à terminer son œuvre auto-biographique face à la mer qui prendra une place majeure dans sa peinture.
La fin m'a paru d'une tristesse sans nom mais avec une belle envolée poétique pour le passage dans l'autre monde. Il est curieux de revoir le premier amour (qui était le professeur de chant de sa belle-mère) comme un ange alors qu'elle a été déporté avec son mari. Il croyait en elle, c'était d'ailleurs les dernières paroles qu'il lui avait dites avant de se quitter à tout jamais.
Elle est morte à Auschwitz à 26 ans alors qu'elle était enceinte, victime de l'antisémistisme qui sévit encore malheureusement. Tragique destin que le sien. Elle mérite sans aucun doute d'être connue du grand public grâce à cette BD pour son courage et pour son œuvre.
Gaston Lagaffe fait son grand retour après 27 ans d'absence sous la plume de Delaf. Un pari osé qui a nécessité plusieurs années de travail au dessinateur et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il a réussi son coup. Difficile de ne pas être admiratif devant la qualité des dessins qui n'ont rien à envier à ceux du maître.
Les gags sont également d'un très haut niveau et particulièrement hilarants avec une multitude de petits détails irrésistibles.
En conclusion, un album qui respecte avec brio l'esprit de la série et qui est vraiment la très bonne surprise de cette fin d'année.
Bonne histoire, belle genèse de l’œuvre également.
C’est un récit qui aurait mérité d’être plus développé, soit en plusieurs albums, soit en 1 plus gros, car tout va à 1000 à l’heure, et nous assistons à beaucoup d’ellipses ou d’explications rapides.
Il aurait aussi peut-être du être dessiné de manière plus « classique » (plus médiévale, moins fantasy chatoyante), même si les dessins sont beaux.
En effet, je trouve que ce choix de dessins et de couleurs dessert complètement la « crédibilité » historique du récit, et le fait passer dans une catégorie à laquelle il n’appartient pas.
Le découvreur du récit de Ségurant, ne voulant probablement pas d’un album trop classique, a probablement voulu en faire de la fantasy et non du conte traditionnel, pour que ce soit plus vendeur ou que ça parle plus à la jeunesse.
Il faut bien dire que l’histoire, si elle était totalement novatrice et extraordinaire a l’époque où elle circulait en Europe (ça a commencé au XIIIe s), n’est à l’heure actuelle pas tellement originale et tout y est assez éculé.
J’aurais quand même trouvé plus intéressant de la traiter plus classiquement.
Graphiquement, je n'ai pas été charmé.
Mais la mise en place de cet album a ce parfum d'exotisme et énigmatique qui vous pousse à continuer à lire. Ensuite, les enchaînements bien rythmé vous mèneront jusqu'au bout de ce premier tome de bonne facture.
Un tome très intéressant, à confirmer !
Qu'est-ce qu'on s'ennuie ! 90 % des planches n'ont aucun humour. Et peut-on parler de portraits sociologiques en huit cases ?
Bon, je n'avais jamais lu cet album jusqu'à aujourd'hui et je comprends mieux pourquoi j'étais passé à côté lors de sa sortie. Le dessin est plutôt réussi, excepté certains visages dont celui de Lefranc à peine reconnaissable par moment mais alors que dire du scénario ? Si le début de l'histoire est correct et surtout sauvé par les magnifiques paysages du Cambodge, la seconde partie est tellement alambiquée avec un enchaînement d'événements improbables qu'elle en devient à la limite du compréhensible ! Bref, un album aussi vite lu qu'oublié...
Cette collection BD-Cul est l'occasion pour des auteurs souvent tout-public de faire un pas de coté dans le genre érotico-pornographique.
Vivès nous livre un 3ieme opus tout d'abord intrigant (on se demande si le héro hallucine) mais qui ramollit dans son développement. Au final peu de moments émoustillants, plutôt pipi-caca et l'impression que Vivès n'a pas digéré sa prise à partie par tous les réactionnaires de France.
Quitte à caricaturer les politiques, j'y serais allé plein pot.
La grande bibliothèque d'Alexandrie concentrait tout le savoir de l'Antiquité où certains savants étaient très en avance sur leur temps. Hérophile avait par exemple plus de 1000 ans d'avance, c'est dire !
Il est dommage que tout ce savoir soir parti en flamme lors de l'incendie de la bibliothèque d'Alexandrie. Tout vouloir concentrer en un seul lieu n'était sans doute pas la bonne chose à faire.
Le roi Ptolémée 1er voulait réunir les meilleurs scientifiques de son époque afin d'obtenir les traités les plus avant-gardiste, toute discipline confondue. Le médecin grec Hérophile fut l'un des savants conviés à Alexandrie. Il a fait sensation mais a surtout provoqué la jalousie de ses pères pour mettre en cause le dogme établi par la pensée d'Hippocrate qui était centrée uniquement sur les maladies.
En effet, Hérophile va intéresser au corps humain afin de l’étudier. Le problème est qu’il faut des cadavres, des êtres humains qui viennent à peine de décéder. Il n'y a qu'un pas pour les tuer afin de servir les expériences de la science et progresser dans le domaine de la médecine...
J'ai bien aimé la lecture de ce récit pour ce qu'il nous apprend même si la fin demeure un peu confuse. On nous annonce un prochain tome concentré sur le roi d’Égypte Ptolémée.
A noter que l'auteure Chiara Raimondi est devenue une véritable spécialiste de l’Égypte sous l'ère de Ptolémée. C'est d'autant plus précieux qu'elle nous livre une partition sans doute proche de la réalité historique.
On commence à voir ce que sera la série, avec une histoire plus intéressante, globale, contrairement aux premiers tomes qui avaient une trame mais semblaient enchaîner des petites saynettes.
Là, c’est mieux intégré dans l’ensemble, il y a plus de liant.
L’humour est toujours là mais l’histoire est encore assez alambiquée, pas totalement fluide.
Mais les persos se dessinent mieux, l’humour est là comme la vivacité, le trait s’affine…
Pas encore le meilleur de la série mais sympa quand même.
Lu le livre parce que j’avais vu l’adaptation en film Voleuses de Mélanie Laurent.
J’étais curieux de voir d’où ça partait…
Ben j’ai été déçu…
Le film m’a semblé bien plus intéressant dans la relation des deux héroïnes qui là s’aime bien mais sans plus, sans connivence.
Le film est plus cohérent sur l’intégration de Sam qui n’a plus rien à perdre quand là, elle semble arriver de n’importe où n’importe comment…
Les scènes d’action étaient tout much, avec des explosions en veux-tu en voilà, des mecs qui tirent dans le Louvre sans se poser de questions, pas de subtilité dans les scènes, des trucs énormes avec la fille qui se sort de tout et résiste à tout…
Les dessins ne m’ont pas emballé…
Bref, j’ai pas franchement palpité…
cela faisait pas mal d'années que je connaissais cette série mais je n'avais jamais sauté le pas mais ce que j'ai fini par faire en achetant l'intégral.
l'avantage se situe au niveau de la place dans la bibliothéque et de la possibilité de lire tous les albums d'un coup.
ce qui m'a décidé c'est avant tout l'envie de découvrir les débuts de Grün un dessinateur que j'apprécie particulièrement.
j'ai donc retrouvé avec plaisir ses dessins.
ceux des 2 premiers tomes pas aussi bons que les suivants ce qui est logique.
dans le dernier l'on retrouve bien les dessins très réalistes du Grün actuel
j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais c'est souvent le cas dans les séries qui mélangent l'histoire avec un grand H et ce que l'on peux qualifier d'héroïque fantaisie.
mais bon, dans l'ensemble j'ai bien aimé en mettant de coté les incohérences.
à noter une très belle couverture pour cet intégral
C’est une série d’une intensité rare, un vrai page Turner en BD.
Les dessins sont simples mais impactants, le scénario est redoutablement prenant. C’est un peu (beaucoup) WTF et c’est ça qu’on aime.
J’ai dévoré cet album et j’ai adoré le fait que ça monte crescendo dans le délire et dans l’improbabilité de ce qui se passe.
Point incroyable : ce sont parmi les dessins les plus basiques que j’ai pu voir en BD, et pourtant ce sont parmi les plus intenses courses poursuites ou combats que j’ai lu lire. Tout est d’une justesse extrême, sans fioriture et droit au but.
Âmes sensibles s’abstenir.
Super! Le meilleur album de la série jusqu'à maintenant!
Quand je vois le nom de Nicolas Jarry, je suis toujours optimiste sous réserve. Il a écrit tous les albums Nains qui sont pour moi généralement de meilleure facture que toutes les autres séries de cet univers. Par contre, justement, lorsqu'il prête sa plume à d'autres univers, il est tout aussi capable d'écrire des histoires bien médiocres. Mais j'avais espoir. Et je n'ai pas été déçu!
D'abord, cet d'album d'I.S.S. Snipers tranche de manière assez nette avec les quatre autres tomes de la série. Jarry nous amène à travers une histoire complètement déjantée de métamorphose d'araignée géante en cyborg au corps de femme. Hein? Franchement, l'idée est géniale. Mais notre héroïne n'est pas le seul personnage intéressant. Avec en plus une I.A. rechigneuse, une sorte de "robot" de 70 ans dans le corps d'une petite fille, et un pirate de l'espace qui complète le groupe, le cocktail est servi.
Surtout, c'est bien écrit. Heureusement. Comme avec Peru pour le tome 4, sauf qu'ici c'est encore plus original. Jarry maîtrise sa plume sur cet opus et ça donne un véritable bon moment de lecture. Le dessin de Campanella Avdisha est également très bon.
Seuls bémols pour moi -- quand on blâme les ultra-riches pour tous les problèmes du monde, gros bâillement. Et sinon, justement, le méchant est un peu trop exagéré. "Tu es ma propriété. Chacun de mes mots sera pour toi un commandement divin. Agenouille-toi! Et maintenant ouvre la bouche..." Vous voyez ou ça s'en va? Ce genre de comportement excessif et scénaristiquement facile pour faire en sorte qu'on déteste vraiment le méchant de service est décevant. Mais hormis ce détail, le méchant réussit quand même à remplir son rôle de manière assez convaincante.
Ultimement, un très bon album. Est-ce que je surcote parce que les trois premiers tomes étaient tous trop mauvais à mon goût? Peut-être. Peu importe, ça fait du bien de lire quelque chose qui n'enrage pas, pour une fois.
Quelle splendide contrefaçon ! Delaf fait un magnifique travail de faussaire, en reproduisant à l'identique le trait de Franquin. Et comme les gags sont parfaitement dans l'esprit de la série, on a à faire à une reprise des plus convaincantes. Si les gags ne font pas tous mouche, certains sont vraiment très drôles. A ce sujet, mention spéciale pour la plupart des gags mettant en scène Mam'zelle Jeanne (le gag du camping et celui du départ de Gaston du Journal m'ont fait exploser de rire). Soyons honnêtes : cet album est une vraie réussite; amusant, bien dessiné et parfaitement dans l'esprit de la série d'origine.
Dommage toutefois que les éditions Dupuis n'aient pas eu l'élégance de respecter les dernières volontés de leur auteur historique défunt; Franquin n'ayant jamais voulu que GASTON LAGAFFE lui survive. Un manque de classe seulement motivé par l'appât du gain qui m'empêche d'apprécier cet album, pourtant intrinsèquement très bon.
Un vieil homme sort de sa maison pour se rendre au Père Lachaise, les corbeaux rôdent, la mort aussi. Quelle dernière mission veut-il remplir ? Hommage singulier aux morts de la Commune rendu par Jacques TARDI qui stigmatise l’action d’Adolphe THIERS, grand ordonnateur du massacre des insurgés et dont le mausolée est l’un des plus imposant du cimetière.
25 images, sans parole, comme c’est l’usage dans cette collection des Éditions Martin de Halleux, un style qui colle parfaitement aux dessins de TARDI et à son imaginaire inventif. Du grand art comme toujours avec lui. A lire et à relire … si je puis dire.
C’est en re-feuilletant les ‘1001 BD qu’il faut avoir lues dans sa vie’ de Gravett & Finet (Flammarion, 2012) que j’ai découvert l’existence de cet ouvrage ‘Une semaine de bonté’ du germano-américano-français Max Ernst, auteur que je connaissais pour d’autres œuvres dans le domaine du surréalisme. Je me suis donc mis à la recherche de cet ‘abum’.
L’ ouvrage fut originellement publié en 1934, à environ 800 exemplaires. J’en ai retrouvé un en vente chez Drouot à >4000 €. Non ! Il fut republié par Jean-Jacques Pauvert en 1963, puis en 1978 (voir ID 487703). Aussi introuvable et hors de prix. En 1976, une version en anglais (avec textes originaux en français) fut publiée par la maison américaine Dover Publication, version ré-éditée en 2009 à un prix accessible, vu la qualité de l’ouvrage.
Cet album n’est pas une BD au sens commun du terme, ne possédant ni texte ni trame narrative évidente. Pourtant, chacun des 7 chapitres qui le composent possède une identité propre (un personnage fétiche par exemple), une unité de lieu et d’action, et est soutenu par un dessein (social, politique, artistique) de l’auteur, Max Ernst. Différents thèmes sont abordés, comme le fanatisme, la violence, le machisme ou la ségrégation sociale ; à replacer dans le contexte historique de l’entre-deux-guerres. Mais c’est bien une BD si l’on se réfère e.g. aux critères de Thierry Groensteen.
Graphiquement, l’ouvrage n’est de prime abord pas facile à lire, car constitué de séries (7) de collages. Collages réalisés avec des matériaux issus de grands illustrateurs du XIXe, comme Gustave Doré. Cette technique a pourtant été reprise par des auteurs (récents) comme Alberto Breccia, ou (plus récents encore) comme Johan De Moor, entre autres.
Le scenario de chacune des ‘histoires’ est assez lugubre. Le titre général ‘Une semaine de bonté’ étant une forme d’euphémisme pour masquer toutes les vicissitudes de notre monde. Je rapproche cet ouvrage de ceux d’Eric Dooker, de Thomas Ott, ou de Serge Kliaving, tous aussi noirs et abscons. Mais cette œuvre est absolument à lire par tout amateur de l’évolution multidirectionnelle de la BD au début du XXe siècle.
Un récit d’aventure dans la tourmente de la guerre (et de l’après-guerre), très juste et très touchant.
Ce qui est intéressant à lire, ce n’est pas tant la vie sous occupation que l’après occupation, avec la chasse aux collabos, la découverte des camps, le retour des déportés survivants chez eux, la recherche des disparus.
Mademoiselle J. bénéficie de beaucoup de chance et de heureux hasards dans la recherche de son amie mais bon, la quête est tellement belle qu’on peut passer outre ce petit reproche.
Les dessins sont, comme depuis le début de la série, de très grande qualité. Les ambiances sont superbes, la Sibérie est par exemple de grande beauté.
J’aime bien cette série aussi par son côté « humain » et évocatrice de beaucoup de sentiments. Cette fin d’album m’a beaucoup ému, que ce soit côté Mademoiselle J. ou côté Oncle Paul.
Pour toutes ces raison, je pense qu’on peut comparer la réussite de cette série à celle des albums de Spirou par Émile Bravo. Même points forts, mêmes veines scénaristique, mêmes ambiances au dessin.
Bref, j’aimerais que cette série continue longtemps, je suis ravi de voir au dos du bandeau qu’un tome 4 est prévu (« Le bonheur de dire Maman », 1955). J’en serais et j’espère pouvoir le lire sans attendre des années.
Très bon polar sur un fond de road-movie servi par un superbe dessin.
Je reste cependant dubitatif sur le scénario qui est compliqué car l'histoire traverse plusieurs années et le scénario ne nous guide pas.
Très bonne lecture, mais à réserver aux lecteurs/lectrices qui acceptent de revenir plusieurs fois en arrière pour bien comprendre.
Dessin impeccable, hommages reussis (on y trouve meme Franquin! ca divisera les opinions a coup sur), et pourtant la repetition fatigue et il y a des gags qui ne font meme pas sourire. Le scenariste Delaf a encore beaucoup de travail a faire.