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J'étais plutôt réticent et inquiet à l'idée d'une reprise d'une série que je considérais comme définitivement terminée. Pour cette raison, j'avais décidé de ne pas acheter l'album mais je l'ai feuilleté en librairie et ai été bluffé par le dessin en tout point similaire à celui du maître. J'ai lu les premières pages et ai été également convaincu car l'esprit est tout à fait conforme à la BD originale. Bref, j'ai passé un agréable moment avec ce Gaston de Delaf qui rejoindra les autres tomes dans ma bibliothèque. Par contre carton rouge à l'éditeur pour cette idée saugrenue de le numéroter 22 !!!
J'ai bien aimé ce récit destiné à la jeunesse qui rappelle un peu les aventures de Tom Sawyer dans l'Amérique de la grande dépression et surtout de la ségrégation raciale avec son Ku-Klux-Klan en toile de fond.
C'est d'ailleurs très joliment mis en image avec une impression de se trouver instantanément dans ce bayou majestueux qu'on parcourt sur une petite embarcation au milieu des alligators et des mocassins d'eau tout aussi dangereux.
Le dessin ne manque pas de charme avec des décors tout en aquarelle qui donne une véritable tonalité à ce récit.
On est plongé en plein cœur de la Louisiane le temps d'un été chaud où il se passera bien des choses. Red, Otis et Shelley, trois enfants, vont apprendre que la vie peut être difficile mais ils continuent à vivre de leur insouciance procurant une joie de vivre et de découvrir.
J'ai apprécié toute la subtilité derrière tous ces actes d'une cruauté sans nom basé sur une différence de couleur. Evidemment, je hais le racisme sous toutes ces formes mais certaines sont encore plus détestables que d'autres. Le Sud des Etats-Unis ne brillait pas pour sa tolérance...
Oui, ce titre fleur bon avec les classiques de la littérature américaine. Cependant, on est véritablement transporté par des images qui resteront longtemps encore gravé. C'est tout simplement magnifique !
Il faut vraiment qu'un auteur soit au sommet de son art pour que j'apprécie l'absurde. Prenez, par exemple, Marc-Antoine Mathieu avec Julius Corentin Acquefacques -- du pur génie.
Dans ces deux premières histoires de Philémon (l'album contient deux récits) -- que je ne connaissais pas vraiment -- je n'ai pas trouvé grand intérêt au scénario. Les dessins sont agréables, et les idées de Fred en tant que telles sont intéressantes, mais on assiste ici à une succession de rebondissements un peu aléatoires, ainsi qu'à un humour souvent simpliste. Pourtant, Philémon est souvent considérée comme série poétique, ce qui tomberait dans mes cordes, mais ce premier tome ne m'a point ému.
À en croire les critiques d'Arkadi sur la série, j'ose espérer que ce tome est peu représentatif de ce qui s'en vient. Parce qu'en regardant les couvertures des prochains tomes, j'ai l'impression que toute la série repose sur ce même concept. À voir...
== Avis pour les deux albums ==
À l'aide! Voilà un auteur dont les mérites sont, selon moi, largement surfaits. Léo peine à écrire des dialogues qui coulent naturellement. Certes, il a parfois de bonnes idées, et j'ai aimé certaines de ses séries, mais ses réflexions me font penser à un jeune qui croit tout connaître et tout savoir.
D'abord, la main de Léo est lourde, lourde, lourdeeeeeeeeeeeee. Regardez comme elles sont belles, mes héroïnes! Comme elles sont jeunes! Comme elles sont douées! Comme elles gèrent bien! Comme elles sont expérimentées! Comme elles sont compétentes! Comme elles sont brillantes! Comme elles sont habiles! Comme elles sont inspirantes! Comme elles sont talentueuses! Comme elles sont.... ON A COMPRIS!!!
Ça n'en finit plus de ne plus finir. C'est ce que vous appelez de la bonne écriture, vous? Léo me semble tellement imbu de ses personnages qu'il ne peut s'empêcher de marteler le crâne de ses lecteurs avec ses petites leçons de morale qui font grimacer. Sans compter qu'il est loin d'être le premier à faire ce qu'il fait, comme il semble le croire.
Tome 2, page 43 : "Mais je suis un peu surpris par le fait que vous soyez deux jeunes femmes... je m'attendais plutôt à des hommes plus... musclés, au moins selon les films que nous avons de votre ancienne guerre. - Adrien fait allusion aux films qu'ils ont captés et enregistrés à l'époque où ils survolaient la Terre..."
Ah, bon? Voyons voir.
Alien (1979), Barbarella (1968), Gravity (2013), The Hunger Games (2012), Arrival (2016), Annihilation (2018), Contact (1997), Tank Girl (1995), Terminator 2 (1991), Æon Flux (2005), Edge of Tomorrow (2014), The Matrix (1999), Cloud Atlas (2012), Resident Evil (2002)... etc, etc...
Et ça c'est juste pour la SF. Vous voulez Lady Snowblood (1973), ou Battle Angel Alita, l'adaptation de Gunnm (1990), ou encore Nausicaä (1984), ou Kill Bill (2003) ou encore............???????
Et si vous vous dites, "ouais mais les films ont été captés pendant la Deuxième Guerre mondiale", dites-vous que Léo pensait déjà ça lorsqu'il écrivait Survivants, comme il le dit à la fin du cinquième tome. Et que les films avec des femmes tenant le rôle principal existaient déjà dans les années 1920!
À un moment donné, il faut remettre les pendules à l'heure. Les femmes fortes existent depuis belle lurette, et elles ont souvent été bien mieux écrites que celles que Léo nous présente! Pas besoin de se bomber le torse juste parce qu'on dessine des femmes fortes, ouh là là.
Les Mondes d'Aldébaran n'ont plus rien à dire. Et si je dois me fier aux critiques du premier tome du prochain cycle, Bellatrix, je crois que je vais allègrement passer mon chemin plutôt que de perdre mon temps.
Indispensable ? Oui.
Jeannette Pointu, c’est du vrai journalisme en BD, pas comme Lefranc, Ric Hochet, Marc Dacier, ou encore pire … Tintin.
Ce sont aussi des scenarii sans aucune concession : des gens biens - même des enfants - meurent, des méchants triomphent, on y voit des maladies, des guerres, des catastrophes naturelles. Jeannette est là pour décrire et dénoncer, sans se ménager, et elle le fait bien.
Elle vit des aventures crédibles, palpables, et elle possède aussi ce petit brin de chance propre à ce type de héros.
On voyage, on découvre, on admire les décors. L’auteur y mêle personnages réels et fictifs, parfois inspirés ou inspirants, toujours forts biens ancrés dans l’histoire et importants.
Les albums sont riches en péripéties, ça va à 1000 à l’heure, et parfois on peut se dire que l’auteur aurait pu faire plusieurs albums d’un seul tellement ça fourmillait d’idées.
Quand j’étais jeune, j’étais abonné à Spirou, et j’avais reçu une année l’album « les fourmis rouges ». Seul Jeannette Pointu lu jusqu’ici, mais j’en gardais un excellent souvenir, celui d’une aventure dépaysante avec des découvertes stupéfiantes et une héroïne attachante. Pour mon imaginaire de gamin, cet album était une belle source d’inspiration et d’évasion.
Quel bonheur de voir que les autres albums sont du même tonneau ! En tout cas, ceux de cette intégrale.
Intégrale qui, au passage, est copieuse avec 5 albums et un dossier très riche en enseignements (et dans lequel ça tire à balles réelles contre certains collaborateurs de Spirou de l’époque). C’est un ouvrage que j’attendais depuis longtemps et pour lequel je ne suis pas déçu, MERCI aux éditions du tiroir pour ce formidable album patrimonial. J’attends la suite avec impatience.
Je suis par contre déçu de voir que cette belle série n’est pas assez reconnue à sa juste valeur aujourd’hui : peu de notes, peu d’avis, peu de votes dans les indispensables BDGest, mais c’est la même chose sur d’autres plateformes dédiées à la BD. Et ce, alors que qualitativement, elle n’a rien à envier à tant d’autres séries d’aventures FB avec des héros journalistes …
Bon je m'étais dit que je ne donnerais pas d'avis négatif, mais là.. disons le : ce n'est pas une bd. C'est un truc fait à l'ordi, qui m'a repoussé au point que je n' ai pas pu le lire. J'aime trop le dessin .. Alors si le scénario est super, ,prenez un vrai dessinateur ou faites un film , mais pas ce truc !
À lire absolument avant ou après "Kivu", les deux ouvrages se complétant extraordinairement, par leurs points de vue et leurs traitements très différents mais complémentaires pour appréhender toute l'étendue des problèmes que causent notre soif de métaux et de terres rares.
Le tome présente une progression lente de l'histoire, nous apprenons un peu plus sur les stryges. Nous progressons lentement dans cette merveilleuse histoire de complots. Je vous recommande vraiment cette intrigue, même si j'espère que la prochaine sera plus animée.
Teintée d'un humour très moderne tirant régulièrement sur le manga, les auteurs revisitent la légende d'Arthur. Ou plutôt l'après Arthur.
Ce conte féministe, par moment dur, nous raconte une histoire intéressante à l'humour efficace.
Si le dessin donne l'impression de s'adresser à un publique jeune, le contenu mérite qu'on accompagne la lecture, et je le déconseillerais à des enfants de moins de 12 ans.
Premier opus et très belle entrée en matière. L'objet est très beau: il ressemble à une brique de métal, le papier est de qualité, Label 619 nous habitue à sortir des ouvrages de qualité. Clovd présente un monde post apocalyptique, ou le héros rencontre monstres et survivant d'une planète au bord de la mort. Références pop culture, univers du jeux de rôle, beaucoup de sympathiques easter egg. Le dessin de Maudoux est soigné, oscillant entre le manga, la franco belge et le comics. Personnellement très envie de lire le prochain opus, qui devrait sortir rapidement. L'auteur, a aussi été lecteur et souhaite qu'on ne patiente pas trop entre les tomes ! Merci
2.5/5
Un moment de lecture sympa,
L'album est bien scénarisé avec une histoire originale,
Cependant, j'ai trouvé le scénario simpliste par moments et certains dialogues "ne volent pas haut".
Bref, un nouvel album de présentation d'un personnage pour les Guerres d'Arran.
'Les miroirs du crime' est un diptyque qui est visiblement passé sous les radars depuis de sa sortie et c'est malheureusement dû à son histoire et sa facture très classique.
Pour le résumé express, nous y suivons des truands du côté de Pigalle se tirant dans les pattes et dans la tête afin de rafler un cabaret, 'La perle noire', objet de beaucoup de convoitises. Au détour d'une tentative d'assassinat, nous aurons le plaisir de suivre les itinéraires d'un clochard récitant du Shakespeare, un médecin plus charcuteur que soigneur, un méchant roux avec plein d'acné… et même Jean-Pierre Melville s'imprégnant de l'atmosphère et des coutumes locales pour ses futurs films.
En dehors de sa galerie de personnages (trop) nombreuse, l'histoire est au demeurant archi-classique. Les règlements de compte, trahisons, fusillades et cadavres se succèdent au rythme des syncopes du jazz et des danses africaines.
Il y a effectivement une tentative d'intégrer les problématiques géopolitiques de l'époque (fin de la guerre d'Indochine et début des troubles en Algérie) mais c'est très rapidement abordé.
Le dessin de Hé est très beau, même si certains personnages se ressemblent beaucoup (l'inspecteur Schneider avec un des hommes de main de Guy notamment). Le rouge ressort bien surtout avec toutes ces effusions de sang au fil des planches.
Ce n'est ni excellent ni mauvais, cela reste une bande-dessinée policière correcte mais pas mémorable.
Plus que parfait... un vrai bonheur, il y a tout sur les Vaillantes et leurs histoires... Indispensable pour les fans de Michel Vaillant!
Dans le sixième tome, Jeremiah et Kurdy ont reçu un poste de gardes du corps pour travailler pour Norman Craig. Leur voyage sera interrompu par la rencontre d'une secte hostile.
Bien que l'idée de confronter Jeremiah et Kurdy à une secte semble prometteuse, Hermann n'explore pas et n'approfondit pas suffisamment ce sujet. C'est très simple.
En revanche, l'utilisation de cette technique de dessin pour reproduire l'ambiance effrayante grâce au brouillard pixelisé, du feu et du flou, la luminosité des vignettes est remarquable.
Malgré le fait que le sujet n'est pas suffisamment approfondi, je recommande quand même cet album.
Il y a tout pour comprendre Michel Vaillant, ses amis, sa famille, ses voitures et les courses... Indispensable pour tous les fans !
Charlotte Perriand est une architecte, designer et photographe française ayant vécu au siècle dernier. Je ne le savais pas avant de lire cette BD qui lui consacre une belle biographie pour lui rendre hommage.
On va surtout intéresser à sa période japonaise entre 1940 et 1942. C'est vrai que le timing de cette voyageuse n'est pas très bien observé sachant que le Japon impérialiste a déclaré la guerre à l'Occident peu après son arrivée pourtant voulu par un officiel du ministère. Elle terminera son séjour sous liberté surveillée alors que le Japon entre en guerre.
Visiblement, elle a été une collaboratrice du célèbre le Corbusier qui lui fait d'ailleurs des reproches dans un cauchemar qu'elle fait en début d'aventure sur le bateau en partance pour le Japon. Il faut savoir que ce n'était pas vraiment une architecte d’immeubles ou des gros ouvrages comme on pourrait le penser mais plutôt une architecte d'intérieure.
Je ressors de cette lecture plutôt déçu car sa personnalité manque véritablement d'empathie. Par ailleurs, cela se concentre sur une période très courte de sa longue vie ce qui ne permet pas de cerner tout l'apport de cette architecte avant-gardiste.
Je retiens néanmoins qu'elle fut une véritable amoureuse de la culture japonaise qu'elle se souciait de préserver face à la déferlante de mauvais goût occidental. A noter qu'il y a également un réel effort au niveau du graphisme pour nous présenter un bel ouvrage. Bref, tout cela compense un peu.
Un bon polar, captivant à lire, qui nous laisse deviner jusqu'au bout.
Le gros problème que j'ai avec ce genre de BD, c'est qu'une fois lu, il n'y a plus vraiment d'intérêt à la relire. Comme on connaît déjà le développement de l'intrigue et surtout son dénouement, ça ne donne pas envie de se replonger dedans.
Quoi qu'il en soit, ça vaut le coup d'au moins une lecture.
Delaf a mis plusieurs années à savoir dessiner comme le maestro. Bon, dessiner comme le King belge, c'est pas possible. Il faut dire que Franquin dessinait surtout avec violence, fébrilité et mal être aussi. Voila pourquoi chacun de coups de crayon était des vrais "coups" de crayons. Delaf, lui, va bien et c'est tant mieux. Car Delaf fait un magnifique faussaire avec un trait rien qu'à lui aussi. Delaf s'est approprié la patte, l'a mâchouillé jusqu'en extraire la substantifique moelle, le même ancrage et onomatopée, les mêmes mouvements et la même énergie. Et puis il y a (un peu) de Delaf aussi. Un peu par ci et peu par là. Ce n'est donc pas un simple faussaire génial mais un artiste incroyable qui a bosser comme un dingue pour être à la hauteur d'une reprise. Et il l'est grave à la hauteur.
Parce que du côté scénario c'est tout pareil. et c'est même par là qu'il a su moderniser le propos. D'abord, non, les histoires ont belles et bien lieu durant les années 80. Le téléphone "portable", et le vélo à batterie le prouvent. Et c'est drôle. Franchement drôle. J'espère juste que la jeune génération comprendront.
Et puis les jeux de mots qui s'allient aux mouvements sont aussi parfaits que ce du maitre, L'humour passant par les onomatopées (encore) sont franchement hilarant.
Mais, là, ou Delaf m'a réjouit se trouve dans la résolution finale qui se clôture en une longue histoire qui reprend un grand nombre de chutes sur les blagues d'une ou deux planches. Le tout peaufiné par le drame psychologique du Burn-out, du harcèlement moral car si on réfléchit bien c'est bien cela qui subit Fantasio et Prunelle. Delaf va au bout du bout de la démarche jusqu'à satiété (la psychologie est une thématique bien moderne) et ça marche bougrement. Les craquages en règle de tous les collègues de travail de Gaston? On rit bien de ce drame qu'est le harcèlement (Gaston ne le fait pas exprès mais il est fautif). Spirou et Fantasio vivant ensemble avec une case qui possède tous les symboles du couple mariés des années 70 (tel chez Boule et Bill)? J'ai hurlé de rire.
Maintenant espérons que la ligne éditoriale ne sera pas de publier un album par an pour éponger le talent de Delaf. Car la reprise est une réussite. Et le prochain sera meilleure encore s'il ose d'avantage.
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D'abord le dessin. Quel maestria! Quels décors! quels détails! Quels précisions! Julliard est l'un de nos maitres du 9ème art et peut être que cette série est l'un de ses chefs d'œuvres. Sur une construction, somme toute classique et des gaufriers plutôt standard, on ressent bien que l'artiste a besoin de casser cette rigueur pour faire exploser son savoir génial sur le mouvement et la symbolique. Les passages de la vieille sont pour cela assez superbe. Cela manque encore un peu de maturité mais ça ne va pas tarder à être incroyable (Viendra bientôt d'ailleurs "Le cahier bleu" son chef d'œuvre).
Et du côté scénario, Cothias raconte la vie de deux enfants naissent le même jour: Louis 13 et Ariane. accouchement de mort glaciale et solitaire avec l'ultime geste d'amour maternel pour l'une et toute une palanquée de nobles à coté de l'âtre avec un papa qui ne cherche qu'à coucher pour l'autre. Cothias narre ensuite la société religieuse et de hiérarchie sur un parti-pris qui fait toutefois consensus chez les historiens. D'ailleurs Cothias ne raconte pas Henri 4 mais le vert galant qu'il était. Et il raconte bien. Il prend le temps. Il pose ses personnages. Tous avec un fond d'ésotérisme qui donne un caractère sacré à des histoires humaines.
Mais l'important est ailleurs. Cothias nous raconte Ariane et Louis 13. Il raconte leurs mentors, leurs recherches de valeur et l'évolution inéluctable de l'un et de l'autre. Un futur roi d'un côté (Henri 4 et Louis 13) et une future Zorro de l'autre ( Le premier puis la seconde).
Certes, l'histoire n'est pas encore posé. Cothias prend le temps. Tant mieux. C'est un bonheur.
Encore une histoire de fous très intéressante dans un monde de dingues, avec des dessins et des couleurs toujours aussi excellents.
Dans ce tome aussi sombre, le mythe de Dracula, la belle et la bête est mélangé. Il y a Raspoutine (la créature) qui se nourrit du sang de sa belle (Émily) afin de retrouver de la vitalité. Est-ce vraiment cette charmante « créature » qui est belle ?
Bien que cet album ne soit pas une véritable enquête, le duo Canardo-Raspoutine excelle dans cet univers. Une expérience très captivante.
Moi je dis MIAM et bien joué à l’auteur ! Belle histoire, beaux dessins, recettes alléchantes. Bon plaisir de lecture.
Parfois, on peut avoir la tête d'un chien battu. Surtout quand on est chevalier en armure et que l'on concourt à des tournois médiévaux...
On est en effet dans l'univers des combats de joute au Moyen-Age. Cela me rappelle un film avec le regretté Heath Ledger dans le rôle d'un écuyer ayant un don inné pour l'équitation. Il s'agissait du film « Chevalier » sorti en 2001 et tombé un peu dans l'oubli.
Le dessin est résolument dynamique et fait dans le mouvement avec un beau découpage et une belle mise en image presque cinématographique. Je l'avais déjà beaucoup aimé sur « la République du crâne ». Visiblement, les auteurs refont leur association sur ce nouveau titre qui ne manque pas de chien quant à la réalisation.
J'ai bien aimé cette BD qui nous sort un peu des sentiers battus avec ces histoires de tournois et de rivalités entre différents clans non pas pour la rançon mais pour la gloire et l'esprit chevaleresque. Il y a un traitement résolument moderne dans ce scénario avec des personnages qui ont une vraie personnalité.
Tournois, heaumes, gentes damoiselles seront au programme pour notre plus grand plaisir !
Je suis un peu decu , j'avais lu d'autres BD de DUVET , la le dessin est moins abouti , brouillon donc moins interessant à lire
Dès la couverture, le premier volume de Spoogue a su attiser ma curiosité.
Mais, tout d'abord, c'est quoi « Spoogue » ? Spoogue c'est le nom du fossoyeur d’un village, dans le royaume de « Kloug ». Lui et l’univers médiéval dans lequel il évolue, complètement déjanté et assez grotesque, ont été imaginés par l’auteur multi-tâches Olivier Milhiet. Une parodie d'heroic-fantasy en somme.
On découvre rapidement le style d'Olivier Milhiet : noms farfelus, bulles stylisées, détails cocasses... Les personnages sont caricaturaux, pleins de vices, mais leurs laideur les rend presque attachants.
A l’instar d’un autre Olivier célèbre de la BD... Milhiet travaille en couleur directe. Il associe l'encre à l'aquarelle, pour les décors en arrière plan notamment, et à la peinture acrylique, du meilleur effet pour la magie.
La planche 35 illustre la virtuosité de ce bédéiste : l'arrogance de Bourak, qui se croît surpuissant avec le marteau qu’il vient d’invoquer ; la lâcheté des diablotins, qui prennent la poudre d’escampette ; et la corruption des inquisiteurs, qui s’interrogent sur l’orthodoxie de leur chef, prêtent à rire. Le décor enneigé, entre la « forêt d’Astoupek » et le « cimetière Balthazar », n'est pas sans faire penser au film L'étrange noël de Mr Jack, dont s'est inspiré Olivier Milhiet. Il joue sur les empreintes, celles des pas dans la neige ou du marteau, qui a cloué au sol le pauvre démon, ainsi que sur les ombres. Fonctionnant à la manière de vases communicants, ces détails alimentent la logique du récit et contribuent à la suspension d'incrédulité.
Le découpage de Milhiet, dans la veine franco-belge, est tout autant efficace, avec une variété d’angles de vues.
Mais, le vrai plaisir dans Spoogue, c’est de chercher tous les petits détails semés par l’auteur dans ses planches... Un peu comme un Où est Charlie pour adultes. En voici un petit florilège : stalactites sous le pont, qui tombent au passage d'une charrette ; trace d'un vautour sur la neige, qui s'est mal réceptionné sur le toit ; enfant en laisse, qui finit par s'échapper ; la main du barbare, qui enfle de case en case, après s'être cogné avec un marteau ; une fresque sur un mur, qui retrace la répression paysanne menée par le roi de Kloug ; une statue d'un saint inquisiteur, à la limite du SM ; un zombi à la main baladeuse ; la collection de têtes de monstres chassées par le roi ; un manteau en fourrure de marsupilami ; les scènes aux fenêtres etc. Ce foisonnement de détails, qui évoluent durant le récit, donne de la profondeur à l’univers de Spoogue, le rend plus vivant.
L'humour de Milhiet n’est peut-être pas pour tout le monde : souvent un peu gore (à la Kroc le Bô ou même Spoon et White dans un autre registre) et parfois puéril, comme l'était aussi le théâtre d'Aristophane. Mais Milhiet exprime son art avec une grande sincérité, sans censure. Il exploite pleinement l'ambiance macabre du cimetière, avec des jeux de mots comme « Sapin pour tout le monde », lors de l'offensive des zombis.
Spoogue, c’est aussi une BD un peu punk, gothique. Par contre, elle N'EST PAS :
• de la branlette intellectuelle
• mainstream
• un exutoire pour taper sur des minorités
• réalisée par un auteur du star système BD
• plein de femmes canons
• de droite
Au final, le premier album d’Olivier Milhiet, réalisé en deux ans (1999-2001), est déjà un petit chef-d’œuvre. Il se démarque de la mode naissante des romans graphiques ou des BD d’inspiration étrangère. Empreinte de la contre-culture bédéesque, elle est divertissante, drôle. Le style est personnel, touchant et on ne se lasse pas de la relire. Les graphismes d'Olivier Milhiet sont inimitables, faisant du beau avec du laid, et son scénario est une critique non voilée du fanatisme religieux et de l’ambition démesurée des hommes. Que peut-on attendre de mieux ?
J'ai adoré cet album pour le dessin, le découpage, les thèmes abordés, le scénario.
Je ne mets cependant que 3sur5 car définitivement il me manque la légèreté des premiers albums. Plus aucune pointe d'humour, que du noir, du très noir, même si totalement maitrisé par les auteurs.
J'ai subi ce livre. Le dessin est à la fois totalement maîtrisé et totalement illisible. Le postulat de départ est intriguant mais je me suis lassée dès les premières pages, avec ce personnage très antipathique au final, qui n'hésite pas à frapper ou insulter ses proches. Rien ne m'a plu, ni le rythme, ni l'histoire, ni l'épilogue. Une purge.
2ᵉ tome avec autant d'action et de suspense. Le PDG d'une importante société d'armement de pointe est assassiné alors qu'il assistait en touriste à une cérémonie rituelle. On suppose que celui-ci a dû voir les stryges. Mais comme tout le monde, dans cette série, chacun à son mystère à cacher. Qui fait quoi, qui est qui ? et qui dirige qui ?
Nous avançons petit à petit dans cette aventure palpitante.
Une BD policière très noire, très glauque, avec une histoire passionnante et captivante. Dans ce premier tome, nous suivons le quotidien de Derrick. Son quotidien ? nettoyer des habitations dans lesquelles se décomposent des cadavres.
Celui-ci nous conte sa version de son aventure. Dans les tomes suivants, nous aurons la narration de ces collègues.
Dans cette BD, on ne reste pas des heures devant une vignette, mais le dessin est quand même excellent, et surtout la colorisation qui colle parfaitement à l’atmosphère.
Dans ce premier tome, un certain nombre d’interrogations reste en suspens, dont le final qui est surprenant. Je pense que les zones d’ombres seront approfondies dans les prochains albums.
Je cours chercher la suite de ces albums à suspens.
Rien à redire, c'est du bon boulot.
Les passages d'une époque à une autre sont bien réalisés, on ne s'y perd pas.
Les dessins sont toujours excellents, et chaque personnage est bien travaillé.
C'est un bon album, mais je m'arrête à un 3/5.
Une histoire de complot, machination qui ramène aux événements du 11 septembre 2001. Qui tire les ficelles ? Dans un futur proche et plus évolué technologiquement, les protagonistes essaient de démêler ce sac de nœud.
J'ai bien aimé le dessin et la vision de ce futur « proche ». Le scénario est bien mené jusqu'à la fin. Agréable à lire, pas forcément à relire.
On va suivre le destin d'une fille du peuple qui va devenir une reine influente de l'Empire byzantin. Pour rappel, Byzance était au départ une cité grecque qui fut reconstruite par l'Empereur Constantin en 330 après JC. Son successeur Théodose 1er a eu la bonne idée de scinder en deux l'Empire romain en 395 à sa mort entre ses deux fils. Rome présiderait à l'Empire romain d'Occident quand Byzance deviendrait la nouvelle Rome mais de l'Empire romain d'Orient.
On sait qu'en 476, cela en est fin de l'Empire Romain d'Occident avec la Chute de Rome ce qui marque d'ailleurs la fin de l'Antiquité et le début du Moyen-Age. Par contre, l'Empire byzantin va encore durer près de 1000 ans jusqu'en 1453 où la ville tombera aux mains des turcs ottomans qui occupent aujourd'hui encore ce territoire conquis.
La ville chrétienne puis orthodoxe de Constantinople deviendra Istanbul et sera totalement islamisé, elle qui était un joyau de l'Empire romain d'Orient. Ainsi la magnifique basilique Sainte-Sophie est devenue une mosquée. Même les restes de l'impératrice ont été profané par le sultan Mehmet II qui a tout fait détruire dans un acte de profanation honteux.
Théodora, fille d'un dresseur d'ours, va régner conjointement avec son époux Justinien 1er de 527 à 548. Justinien est parfois considéré comme le dernier empereur romain, avant que l'Empire romain d'Orient ne commence à se différencier de l'Empire romain dont il est le continuateur direct. Il est le dernier empereur à chercher à rétablir l'unité et l'universalité de l'Empire romain ce qui l'amène à mener des guerres expansionnistes. C'est une période de transformation majeure pour l'Empire byzantin.
Théodora semble ainsi avoir eu une influence importante sur les réformes législatives de Justinien, notamment vis-à-vis des droits des femmes. Bref, elle a fait avancer la condition féminine. Elle reste encore aujourd'hui considérée avec son mari Justinien comme des dirigeants de grande qualité, contribuant à faire rayonner l'héritage de la Rome antique.
Dans la première partie de ce diptyque, on va s’intéresser surtout à son enfance assez malheureuse mais surtout à sa vie de jeune femme en tant que danseuse et courtisane. Il s'agit de suivre le cheminement de ce qui l'a conduit dans les bras du futur empereur Justinien qui s'est éprise d'elle. On se rend compte des multiples sacrifices qu'elle a dû faire pour y parvenir. C'est loin d'être aussi rose que la légende...
Pour le second cycle :
Il tient en deux albums, comparativement au premier qui va du tome 1 @ 4.
C'est toujours un bon p'tit régal au niveau des dessins, on reste dans le haut niveau.
Et l'histoire, dont l'ésotérisme se mêle à la grande Histoire britannique de l'ère victorienne, est dans la continuité du premier cycle, vraiment très intéressante.
Ca promet pour la suite de l'histoire.
2.5/5
Même avis que mes critiques précédentes : c'est un one-shot ok, réalisé de façon correcte avec la mise en place d'un nouveau background sur les Terres d'Ogon , mais je ne vois pas l'intérêt par rapport au reste des différentes séries.
Adaptation d'un polar de Frank Thilliez, 'Puzzle' est également scénarisé par ce dernier et épaulé par Mig pour les dessins.
Le moins que l'on pourra dire est que ce 'one-shot' est carré et efficace. En effet, la tension est amenée au fur et à mesure et renforcée par les fonds noirs entre les cases. Le jeu de couleurs basé sur le bleu et blanc donne une saveur tout particulière au récit et on tourne les pages souhaitant connaître le fin mot de cette histoire.
Les lieux communs seront de sortie (l'asile de fou, la morgue…). Sans être original à ce niveau-là, c'est très bien exploité et au service du récit. Simplement dommage que je me sois un peu douté de la fin; il n'en demeure pas moins que cela reste un bon polar.
Ce Tome 7 est effectivement un album indispensable. Scénario classique du Polar noir américain, mené de main de maître au dessin par Guarnido. Une grande richesse picturale avec des audaces inattendues, bien au delà de ce qu'on est habitué à voir. Certainement le meilleur album de la série et un des meilleurs albums parus. Giarnido un futur grand de la B.D. ? Non déjà un maître !!!
Des sujets malheureusement toujours d'actualité sont abordés : rejet de l'homosexualité, droit à l'avortement...
Les dessins sont très bons.
Jonas Crow est l'anti-héros par excellence !
Et surtout "Sister Oz" est un personnage qu'on adore détester qui est totalement barrée !
Un état des lieux, bien dessiné et bien construit. Plutôt clair dans son discours cet album n'est qu'un livre de sensibilisation sans proposition pour faire évoluer nos pratiques sauf a s'en remettre à la bonne volonté des gens déjà sensibilisé
Je trouve le dessin et les couleurs très laids, mais ils desservent pourtant très bien cette chronique sociale sur le quotidien d'une aide soignante vivant dans une favela brésilienne. L'ultra violence est partout, notamment dans les scènes avec la très antipathique Jacqueline, la fille de Marcia. Les rares moments de douceur viennent de la tendre relation entre Marcia et Aluisio. On se remet difficilement de cette histoire dure et sans concession, et on apprécie d'autant plus nos relatifs sécurité et confort de classe moyenne vivant en Europe.
Cette BD est une drogue dure... que l'on ne peut lâcher, avant de l'avoir lue jusqu'au bout.
Heureusement, elle ne m'a laissée que peu de séquelles, si ce n'est un goût de reviens-y et sans compter la fatigue, dû à une longue nuit de lecture.
Je n'ai qu'une hâte, lire le deuxième tome ! Je NE PEUX ATTENDRE la suite du récit de Jean-Michel, je VEUX me délecter du trait sublime de Mezzo...
Finalement, je commence à ressentir quelques effets secondez f fpe zefnM........................................................
Quelle merveilleuse BD. Le dessin de Franck Pé permet une immersion totale dès les premières planches, avec ces couleurs, ces dessins magnifiques.
On est tout de suite baigné dans l'atmosphère de cette aventure. Certaines vignettes, même sans bulle, nous transmettent beaucoup d'informations, d'émotions, de ressenti sur l'histoire. On sourit, on rigole, on est triste...
C'est vraiment un magnifique album. Le scénario magnifique, qui nous bouleverse parfois, nous montrant la cruauté que nous pouvons avoir envers les autres. Mais heureusement, il y a aussi de l'amour entre un fils et sa mère, de l'amitié avec François et ses animaux.
Un très très bon 1ᵉʳ tome.
Je viens de lire le tome 1 de The Fable, un assassin contraint de se mettre au vert.
La mise en scène est bien fichue, quoique un récit sur un tueur... cela n'a rien d'inédit et peut donner un peu la nausée... L'humour est un peu débile, mais on rigole tout de même. Il n'y a qu'à voir la couverture...
Rien à redire sur les graphismes, assez classiques, qui servent bien le propos de ce seinen humoristique et plein d'énergie.
En tout cas, j'ai lu ce volume 1 d'une traite et l'auteur a su me captiver. Mais, je me suis plus franchement marré avec un Slam Dunk par exemple. La thématique du tueur m'a un peu refroidie également...
Le tome 3 d'Evol nous emporte dans un univers dystopique, où de jeunes mutants sont pris à partie par des super-héros fascisants.
L'histoire est prenante et le manga se lit d'une traite. Je n'avais pourtant pas lu les deux tomes précédents. Sans être inédit, le scénario est suffisamment complexe et profond pour nous tenir en haleine. Il interroge notamment les notions de bien et de mal, les catégories de super-héros/super-vilains etc. Tout ça dans un univers un peu punk, underground.
Surtout, le trait précis et épuré de Kaneko, plus proche d'un Comics de Burns que d'un seinen classique, contribue au réalisme du récit et donc à notre immersion. Les scènes d'action sont magnifiques et pleines d'énergie.
En définitif, sans être un coup de cœur, Evol 3 a su me divertir de bout en bout et a pu m'ébahir. Je ne peux que conseiller sa lecture.
Un premier album d’une série d’intrigues, qui plante le décor et les héros principaux.
Cette première BD me fait penser à la série X-File, enquête mystérieuse, fantastique, complot de personnes influentes, d'entités, l’homme à la cigarette, etc…
Ce premier tome est très bien ficelé au niveau de l’intrigue, du scénario. Le coup de crayon est agréable.
Vivement la lecture du 2ᵉ tome.
que dire de plus que ce qui a déjà été écrit par les autres visiteurs ce diptyque est parfait tant sur le plan du scénario que sur le plan des dessin, certainement une des meilleure bd actuelle
totalement d'accord avec les précèdent commentateur les dessins sont vraiment mauvais par rapport au premiers albums on a du mal a reconnaitres certain personnages ca gache la lecture et l'intéret de cette série qui étais pourtant très bonne jusqu'a présent. domage
e troisième tome m'a beaucoup plu.
Celui-ci est vraiment dans l'ambiance glauque d’un Canardo.
C’est un album triste, avec beaucoup de scènes splash-gore, ça flingue, ça saigne, ça picole, un vrai Canardo.
Le thème abordé est sur le désespoir, la tristesse. Un tome assez dur, très sombre. Heureusement que les personnages sont représentés par des animaux, pour nous faire oublier la lâcheté de l’être humain.
Quelle lecture réjouissante !
A l'heure où une grande majorité des publications BD se vautrent dans le bien-pensant et les bons sentiments, les gaspards font souffler un vent, voire une tornade, de provocations jubilatoires propres à décoiffer les esprits endormis.
Cette BD agit comme un antidote et va vous décoincer les zygomatiques.
A consommer sans modération.
Cet album est d'une beauté graphique renversante, dommage que la maîtrise narrative ne soit pas au rendez-vous. Un découpage très déroutant avec des sauts dans le temps mal préparés, l'unité d'action, de temps et de lieux fait cruellement défaut à ce récit qui aurait pu déboucher sur un chef-d'œuvre avec un scénario bien ficelé.
Reste tout de même le plaisir de laisser son regard glisser de planche en planche, toutes plus belles les unes que les autres.
On va suivre le parcours d'un homme de la France d'en bas qui travaille dans un abattoir de cochons après avoir raté le coche d'une carrière d'artiste. Son épouse travaille également assez durement dans un hôpital comme personnel soignant.
Ils ont eu du mal à avoir un enfant mais le miracle a fini par arriver. Leur fille constitue le point d'orgue de leur vie accaparé par les contraintes professionnelles. Un soir, il invente une histoire à sa fille et le lendemain, par coïncidence, certains éléments du récit fictif arrivent dans sa vie. Il commence alors à se poser sérieusement des questions quand cela se reproduit les jours suivants. Est-ce un message pour signifier qu'il est temps de porter un autre regard sur ce qui nous entoure ?
La résonance sonne comme un conte qui nous dit qu'il faut changer sa vie et faire ce que l'on aime pour trouver le bonheur. Cependant, il va vite être rattrapé par la dure réalité dans un contexte économique difficile pour la France d'en-bas qui galère chaque jour.
La fin de cette BD est tout simplement horrible car il y a une double conclusion : une heureuse et la réalité. Comme dit, la vie n'est pas un conte de fée. Oui, mais si on lit des BD, c'est justement pour s'évader parfois et avoir un message positif et non d'un pessimisme sans nom.
Les auteurs ont choisi une voie qui est à contre-courant. Je n'ai pas aimé mais je salue ce choix assez audacieux. Bref, cela risque de ne pas plaire à tous les lecteurs.
Légèrement plus complexe que les deux premiers tomes, et tout aussi bon. À noter que même si chaque histoire est indépendante, chacune fait quand même suite à la précédente.
Je n'ai pas parlé de l'écriture dans mes deux premiers avis, mais j'aime beaucoup. Je dirais même que c'est poétique, parfois.
"Le maquillage n'effacera pas la peur sur son visage. Fermer les yeux n'éloignera pas les monstres qui rôdent autour d'elle."
C'est beau, non?
Vivement le retour Tyler Cross dans une nouvelle trilogie, un jour.
Je viens de terminer un marathon Watchmen:
- les before watchmen
- watchmen le comics
- watchmen le film
- watchmen la série
- doomsday clock
- rorschach le comics de king
Je ne vais pas mettre ici un classement mais plutot donner un avis pour ceux qui voudrait lire ou voir les complements au comics des annees 80.
Before watchmen: il n y a pas un grand intérêt à les lire avant le comics principale car de nombreux détails pourraient vous échapper.
Le problème de cette série est que les histoires ont loin d avoir toutes la même qualité. L histoire sur le minutemen est très intéressante. Elle apporte un nouvel oeil sur l histoire principale même si elle vient en contradiction avec la série. Certains tomes comme celui sur le spectre soyeux ou sur Manhattan n apportent pas grand chose. Et d autres comme celui sur le comédien paraît même en contradiction avec l histoire principale.
Les dessins n ont pas tous la même qualité: j ai aimé les tomes sur rorschach et veidt
La série est peut être la meilleure suite au comics. C est véritablement la suite du livre et non du film. Elle bénéficie d une qualité haute sur le scénario mais aussi sur la forme. L histoire est complexe mais comme le comics. On y voit des personnages bien connus avec des histoires bien développées mais aussi de nouveaux protagonistes avec une nouvelle ère de héros masqué. Les histoires s entremêlent et se réunissent pour un climax à l image de l oeuvre de Moore. Je ne peux que vous conseiller.
Le comics sur rorschach est très plaisant à lire. Il se situe dans le même univers que la série car on y voit des clins d'oeil. Le ton est celui du polar. . Les héros masqués ne sont pas développés mais à la place on suit une enquête policière sur une tentative d'assassinat. Le dessin m a beaucoup plu. Il faut lire ce livre sans vous attendre à avoir des compléments directs à l oeuvre originale.
Le doomsday clock ne m a pas vraiment emballé. Le crossover dc apparaît un peu comme de l opportunisme économique. La fin laisse même entrevoir des suites avec des nouveaux personnages mentionnés en dernière page. L histoire est un peu trop complexe si on ne maîtrise pas la série dc antérieure à doomsday clock. On se pose beaucoup de questions pour arriver à trouver une cohérence. On sent des le debut que l issue sera une baston entre superman et Manhattan et qu il faut bricoler une histoire pour y parvenir. Cependant j ai bien aimé l identité du 2nd rorschach.
Pour le deuxième cycle au complet :
Bon, question scénar, c'était bien, on passe du bon temps, et surtout, je voulais savoir comment ca allait se terminer, ce qui, avec du recul est quand même bon signe.
A noter que le va-et-vient entre le passé et le présent de l'histoire est quelques fois mêlant, mais rien d'insurmontable. Donc c'est à lire, surtout si Desberg ne laisse pas indifférent, ce qui est mon cas.
Question dessins, encore une fois, les changements de dessinateurs sont corrects, mais ce n'est pas quelque chose qui me plait vraiment (très personnel comme point de vue)
En fait, je trouve ces changements moins efficaces lorsqu'il s'agit ici d'une histoire linéaire. Par exemple, je trouvais les changements de dessinateurs pertinents et efficaces dans le Décalogue... l'époque change d'un album à l'autre, les protagonistes aussi, donc les dessinateurs peuvent changer aussi., ca passe super bien. Mais pour Empire USA, l'histoire se suit, ce sont les mêmes personnages, et je pense qu'il doit y avoir une cohérence entre les styles des dessinateurs d'un album à l'autre. Donc, ça s'est relativement bien passé, sauf... sauf... et c'est très dommage, pour le dernier album du second cycle. C'est trop, ça ne marche pas : le style de Koller est à côté de la série, ça ne correspond pas. Il y a tout un temps d'adaptation pour retrouver les personnages. Le style est trop différent des autres albums, ça perturbe la lecture. Ca a donc gâché la fin de la série... encore une fois, mon goût à moi.
Ceci étant dit, quand même, le second cycle est bien. Meilleur que le premier je trouve
Dès la première page, je me suis fait prendre et surprendre complètement par les dessins de Stalner... ce ton sépia teinté de rouge... Ils sont vraiment chouettes, du très grand art ! Pages après pages, on en a plein les yeux, c'est un vrai délice, Stalner au sommet de son art... même s'il y était déjà.
L'histoire est palpitante, intrigante, drôle, très rafraîchissante. On s'attache vite aux deux protagonistes. Une histoire de fiction d'une centaine de superbes pages qui, en fin de compte, se termine trop vite.
Cet album est une de ces bédés dont on aurait aimé que l'histoire ne s'arrête pas, qu'elle continue a émerveiller encore plus. Attention ! : l'histoire n'est pas bâclée du tout, bien au contraire, j'aurais juste aimé qu'elle continue tellement elle est délicieuse à lire... Je m'attendais à une suite, comme Grand Angle aime bien les faire, avec un bel écrin pour couronner un diptyque, mais non, c'est l'histoire complète.
Malgré ça, définitivement, j'en ai eu pour mon argent.
Plus que très chaudement recommandée.
BD coquine faites par des femmes , c'est pas vulgaire , coquin , les dessins par contre sont sont pas au top , se lit avec un grand plaisir
Superbe dessin en noir et blanc avec à la fin des pages d'esquisses , cette histoire se lit avec plaisir car pas trop hard , sympa
J'ai beaucoup aimé cette BD... ou plutôt, j'ai été marqué par une partie de la BD.
La première partie sur la vie d'enfant soldat en RDC est bouleversante, portée par des graphismes spectaculaires : personnages longiformes, qui s'affranchissent parfois des frontières classiques des cases. La couverture est d'ailleurs un petit bijou de BD : le héros a des étoiles plein la tête alors que la savane lui tatoue le corps.
Cependant, je trouve que le récit s’essouffle à partir du milieu de la BD. Des éléments fantastiques m'ont sorti du réalisme initial de la BD. Je ne suis pas non plus convaincu par la profusion de thématiques dans un même album (j'en dis pas plus, je ne veux pas vous spolier). De plus, certaines thématiques sont abordées de manière superficielle, ce qui peut être un peu frustrant voir ennuyeux.
L'ensemble reste cependant intéressant et je ne peux que conseiller la lecture de cet album.
je précise avant toutes choses que j'ai participé au financement de cet album.
ce qui m'avait motivé était que le scénario soit écrit par Eric Corbeyran et les planches dessinées par Leno Carvalho.
cet attelage étant pour moi un signe de qualité.
j'ai donc lu et regardé avec attention ce premier opus.
tout d'abord la couverture est assez belle ce qui est important pour attirer le chaland.
une édition collector a été imprimée pour les contributeurs avec une couverture différente.
il existe également une version plus grande en Noir et blanc style TT vraiment belle avec une couverture superbe et très agréable au toucher comme du velour
les planches sont de qualités avec des couleurs plutôt sombres adaptées à la noirceur de l'histoire.
ma toute première pensée à la vue des chevaliers ténèbres à été de les comparer aux Nazgûl du seigneur des anneaux.
mais autant l'origine des Nazgû est connue autant celle des chevaliers Ténèbres ne l'est pas du moins pour l'instant.
le but de leur "quête" semble la destruction de démons.
pourtant à la lumière de leurs actes ils semblent en être également????
la gaité est aussi rare dans le pays maudis parcouru par les chevaliers Ténèbres que l'eau dans le Sahara
il y a beaucoup de questions sans réponses mais n'est ce pas le but d'un premier album?
franchement j'ai suffisamment accroché pour avoir envie de connaitre la suite.
si une nouvelle contribution est demandée pour le tome 2 je pense que j'y participerai pour avoir quelques réponses.
La couverture m'avait donné envie de le lire. Mais j'ai assez vite décroché. C'est un roman graphique bien épais, un peu exigeant.
L'histoire, qui raconte la vie quotidienne d'un réalisateur plutôt paumé, ne m'a pas intéressée. Les personnages principaux m'ont plus rebuté qu'autre chose. De même pour les graphismes, un trait simple et un peu gras, en noir et blanc la plupart du temps. Si les dessins sont assez expressifs, avec un esthétisme un peu underground et assez fouillé, ils ne m'ont pas accrochés pour autant.
J'ai délaissé ce comics "indé", qui semblait pourtant avoir des qualités, pour aller lire un épisode de Sillage, bien plus agréable à lire.
Nine Antico raconte trois histoires de femmes, dans la société bigote d'Italie méridionale.
Après une première lecture, c'est la dernière histoire, celle de Rosalia, qui témoigne contre la mafia, qui m'a le plus touchée. Une deuxième lecture est nécessaire pour comprendre les autres nouvelles.
Le trait contrasté de l'autrice, gras pour les décors, mais délicat pour les visages des héroïnes, contribue à nous transporter dans cet univers, machiste et sombre.
Cependant, je n'ai pas été immergé complètement dans ces récits, assez complexes. La narration et le découpage ne m'ont pas permis de me faire une idée précise du déroulement des faits, ni d'en comprendre véritablement les structures. La variation entre des parties réalistes et d'autres plus fantastiques, comportant des zones d'ombre, m'ont surpris sans me convaincre.
Dans un autre registre, j'ai été plus profondément marqué par le reportage filmé sur le maxi procès de Palerme, auquel fait référence l'ouvrage, ou encore par la BD d'Ulli Lust, qui m'a réellement bouleversée.
Néanmoins, c'est un bouquin intéressant et Nine Antico sait transmette des émotions au travers de son style graphique, qui se différencie nettement d'autres autrices, comme Catel ou Bagieu par exemple.
Un très bon tome. Une histoire qui projette nos deux héros dans une histoire un peu fantastique.
Cet album nous parle du mythe de la jeunesse éternelle. Un médecin très spécial où échoue Kurdy fait office de Dracula. Il ponctionne un liquide sur notre héros, pour fabriquer un sérum de jeunesse qu'il revend.
Le scénario est top, avec un gout de crayon toujours aussi magnifique.
Toujours aussi excellent, dans ce tome, l'enquête avance et paradoxalement, comme dans tout bon polar, le mystère s'épaissit. Les motivations de certains des personnages s'étoffent et la fin laisse présager d'une suite exaltante. La réalisation dans son ensemble est toujours aussi impeccable.
Unn ou deux petits couacs, mais bon à ce niveau on est dans le chipotage.
Bref en dehors de ces détails que du très très très bon, hâte de lire la suite.
Léon, journaliste pour un magazine people, se retrouve à devoir rédiger la biographie d'un dirigeant de casino, Kwan Tao. En parallèle, nous découvrons les dessous d'un univers où argent, fils à papa, luxure, excès, triade, prostitution et meurtres sauvages se mélangent.
Ce qui m'a frappé avec cette œuvre, c'est la façon dont les auteurs nous introduisent, comme le personnage principal, dans le milieu de jeu avec cette dimension de grandeur et ce côté clinquant qui en met plein la vue. Le scénariste maitrise son sujet de part les détails et les nombreuses us et coutumes des casinos. L'aspect culturel asiatique est bien retranscrit et nous prenons du plaisir à suivre plusieurs personnages et histoires qui se recoupent (l'écriture de la biographie, l'enquête…).
Autant les couleurs sont correctes et ne varient pas, autant je suis un peu plus circonspect vis à vis du dessin qui d'une planche à l'autre est inégal: un coup c'est bon voire très bon (la planche avec le cauchemar), un autre coup, c'est moyen voire pas terrible. Autre chose, si le scénario mêle habilement les mélanges de narration, il pêche sur certains aspects, : notamment avec une précipitation sur la fin du deuxième volet et finalement la révélation sur Léon qui est un peu téléphoné, pour peu que l'on soit attentif dès le début.
Je pense que trois albums auraient été plus judicieux pour plus d'aération sur l'histoire et afin de construire davantage le climax. Malgré ses défauts, cela reste un bon diptyque où les jeux sont faits et rien ne va plus.
Le sujet de cette BD porte sur la pêche électrique pratiquée en toute illégalité par les Pays-bas en mer du Nord. Évidemment, c'est un thème écologique mais cela porte plutôt sur une problématique local et sectoriel. Il est vrai que l'idée même d'utilisation de l'électricité pour récolter une bonne pêche est mal tolérée par le grand public.
Cela ne sera pas un nouveau traité sur l'environnement mais sur le combat que mène une association Bloom face aux puissants lobbyistes des industriels de la pêche électrique. Ces derniers bénéficient de moyens financiers très importants et surtout de l'appui des États et même de la Commission Européenne ce qui est totalement inexcusable.
Je suis généralement pro-européen mais je suis véritablement dégoutté au sortir de cette lecture car les arguments avancés sont imparables et très convaincants de manière objective. On se rendra compte de la mauvaise foi évidente des industriels pour ne pas respecter la loi au niveau du nombre de chalut électrique.
Comme dit, ils ont même le soutien de leur ministre d’État mais également de la Commission Européenne qui traîne les pieds pour faire appliquer la loi européenne dont ils sont pourtant les garants. A noter que les autres États ne réagissent pas vraiment à cette violation manifeste du droit européen ce qui concourt à la poursuite de la fraude.
Je pense que cela risque d'interroger beaucoup de lecteurs sur le véritable fonctionnement de nos institutions européennes gangrenées par une certaine forme de corruption liés à ces lobbys qui agissent dans l'ombre pour faire fructifier leurs propres intérêts.
C'est un sujet que je ne connaissais pas et qui mérite une attention particulière tant les faits évoqués sont graves pour l'environnement même si on demeure peu sensible à ces thèmes. C'est très bien écrit, bien documenté et avec des dessins simples et maîtrises en illustration.
Je n'avais pas lu une BD documentaire aussi bien depuis « Algues vertes - l'histoire interdite ». C'est une enquête sur un scandale qui doit véritablement cesser en prônant une interdiction totale de ce type de pêche sans mesurer l'impact environnementale préalablement dans des enquêtes scientifiques sérieuses et totalement indépendantes pour garantir l'objectivité. Cela nous interroge également sur la véritable volonté des politiques de changer de cap derrière des effets d'annonce sur le futur de notre planète.
J'aime bien , c'est un peu lourd au niveau humour mais moi çà me fait rire , les dessins des pin up sont sublimes et les histoires sont croustillantes , donc on passe un bon moment coquin et fun
Cette période m’intéresse énormément.
Ce premier tome reconstitue parfaitement l’atmosphère.
Reste que ça déroule tranquillement sans trop surprendre.
Je ne sais pas encore si je vais acheter la suite … pour l’époque je dirais oui, pour l’histoire en elle-même, je dirais non !
Comme le site nous y invite, c’est correct sans plus …
Encore une super bd d'Alex W Inker , sombre histoire de meurtres vue sous l'angle d'une bande de kids . Un petit portrait de l' Amérique invisible aussi.
Comme un vrai bon polar on est accrochés jusqu'au bout, et peut-être un peu moins c.ns ?
Croke Park, stade irlandais qui en 1920 a connu des exactions de l'armée britannique sur des supporters irlandais venu assister à un mach de gala de football gaélique. Astucieusement l'auteur fait un parallèle avec le match de rugby Irlande Angleterre de 2007.
Les deux contextes des deux époques sont très bien décrits et mis en miroir, même si celui de 1920 a (normalement) une place centrale. Le dossier de fin d'album ajoute à la compréhension des évènements. Il est d'ailleurs très bien fait.
Le récit est bien mené et le dessin somptueux. Du bel ouvrage.
Une infirmière dans un EHPAD confrontée à la misère du grand âge provoquée par la maladie, la solitude, la proximité de la mort. L'auteur veut nous toucher en nous mettant à la place de cette soignante que la sensibilité fragilise moralement et psychiquement.
Ce n'est que peine et désespoir. Mais l'auteur abuse des situations tristes et des symboles. Par ailleurs, cette infirmière qui volent des objets souvenirs qui se fait passer pour la petite fille, et qui est glorifiée alors qu'elle quitte son rôle.
Heureusement les maisons de retraite ne sont pas que cela. Même si tous nous souhaitons y aller le plus tard possible voire les éviter.
La narration se veut empreinte de douceur et tristesse, je l'ai trouvée pleurnicheuse. Le graphisme ne m'a pas non plus emballé. J'ai trouvé ce roman très long et insipide.
Blutch réussit l'exploit de produire un album qui ressemble autant à du Morris / Goscinny qu'à du Blutch ! Graphiquement, le dessin très souple et très expressif de l'auteur est assez particulier et ne plaira certainement pas à tout le monde, mais personnellement j'ai adhéré. Agrémenté d'une colorisation parfaitement fidèle à celle des albums de l'âge d'or de la série-mère, l'ensemble forme un tout très appréciable.
Le scénario quant à lui mêle aventure, humour, absurde, suspense, personnages truculents (mention spéciale à la petite peste Rose !) et surtout très bon rythme narratif et se situe à son tour dans la lignée des meilleurs épisodes de la série.
Incontestablement le meilleur "LL vu par ..." depuis M.Bonhomme, et de très loin !
Lamentable... entre les jeux de mots pourris, l’héroïne stupide et les extraterrestres improbables... je n'ai pas été au bout de la série.
A classer dans "humour" (peut-être...), mais certainement pas dans SF.
Une histoire dans un Paris post-apocalyptique, plutôt original. J'ai apprécié le dessin et le développement du scénario malgré un air de déjà vu. Les 3 albums restent agréables à lire au moins une fois.
Mystisisme et ésotérisme dans un Paris du debut XXe. L'histoire est intéressante, mais difficile de savoir où va l'auteur. Une ambiance assez sombre et un scénario un peu confus par moment. J'ai bien aimé le style graphique.
C'est dans l'Amérique de la fin de la Seconde Guerre Mondiale que se déroule ce récit contant la courte vie d'une certaine Elisabeth Short venue tenter sa chance dans la cité des anges. Elle va terminer malheureusement massacrée par le diable.
Celle qui était surnommée le Dahlia Noir était d'une beauté tout à fait extraordinaire avec de très beau cheveux et un visage frisant la perfection. C'était surtout un sacré nid à emmerdes pour la plupart des hommes rencontrés. La plupart d'entre-eux étaient des militaires.
On va la suivre dans ces derniers moments de vie dans ce décor idyllique. J'ai reconnu notamment le Figurea Hôtel de Los Angelès où j'ai moi-même séjourné pendant 6 jours sans savoir qu'elle y menait ses petites affaires. Par la suite, il y aura d'autres lieux de villégiature pour une femme qui cherchait visiblement à fuir.
Le dessin est absolument somptueux sans compter un ouvrage qui sur la forme regorge de mille détails pour notre plus grand plaisir. J'ai rarement vu un aussi bel écrin. A noter également un précieux dossier en fin d'album avec la liste de tous les suspects.
La fin m'a laissé sur une note assez glaçante. J'aurais aimé en savoir un peu plus mais j'ai l'impression que ce n'était pas forcément le but recherché par l'auteur. Du coup, on reste toujours sur un parfum de mystère autour de ce dahlia noire.
Scénario original sur fond de révolution bolchévique. Et d'un empereur un peu spécial ! Fantasy, fantastique, ésotérisme… Je ne sais pas d'où vient l'inspiration des auteurs, mais leur imagination est sans limite. Les dessins sont sympas.
J’ai repris avec plaisir, la suite de Fourmille Gratule et Yuri. L’humour et l’intrigue de ce troisième tome sont largement au-dessus du précédent. Le scénario de Hollywood avec tous ces clins d’œil de stars était trop drôle.
Le rôle de Fourmille, dans la peau de Marilyn, lui correspondait trop bien ; (courbes féminines). Les scènes de rapprochement avec Yuri sont trop délirantes.
Les planches, ainsi que les couleurs sont toujours aussi jolies.
Vivement le tome suivant pour se détendre, en espérant avoir autant d’humour, et pour en apprendre plus sur les Preshauns.
Dessins un peu hésitants sur le premier tome, mais en amélioration à partir du deuxième album.
J’ai beaucoup aimé l’histoire en Ecosse avec le retour du gardien de la momie au tome 5, par contre les tomes 6 et 7 sont très mauvais. On s'écarte de l'aventurier explorateur avec le côté fantastique des premiers albums, pour une histoire sur fond de communisme aux USA complètement alambiquée à la fin des années 50. Nul. Cette dernière aventure gâche à mon sens tout le reste de la série.
Les vacances de juillet 2020 dans le Périgord et notre passage au célèbre marché de Sarlat sont la seule raison pour laquelle cette BD est dans ma collection. L'auteur tenait un stand devant la Librairie. La BD reprend le roman de Jacquou le croquant, avec entrecoupés dans l'album 2 et 3, plusieurs pages de texte qui cassent complètement la dynamique de la BD. Je n'ai pas vraiement apprécié cette adaptation.
Je viens de dévorer ce cycle, excellent encore une fois. L'intrigue est prenante avec des rebondissements inattendus qui maintiennent le lecteur en haleine de bout en bout. C'est vraiment de la bonne BD d'aventure avec un fond historique parfaitement documenté, bref tout ce que je recherche à titre personnel !
Cette suite se lit agréablement, le passage "historique" avec la lecture des fresques nous donne beaucoup d’explications, la fin de l’histoire nous laisse quand même un peu dans le flou, (surement voulu).
Le point négatif de ces deux tomes, vignettes trop sombres, cela m’a perturbé dans l’immersion de l’histoire.
Ah, les histoires de prison. Succès assuré!
Est-ce que le tome 2 est meilleur que le premier? Possible... Mais j'aurais aimé qu'on passe moins de temps sur l'histoire de certains personnages secondaires, parce que justement le plus intéressant de l'album se passe avec Tyler en prison. Pas grand-chose à dire qui n'ait déjà été dit -- un autre album réussi pour notre duo d'auteurs!
Quand nous avons cet ouvrage dans les mains, nous savons tout de suite que l'on va rentrer dans une expérience particulière bédéistiquement parlant.
Le scénario est complet et complexe, avec en toile de fond les écrits de Dante : relation père-fils, erreurs de jeunesse, la cécité, la prison, l'amour, la philosophie, l'art...
Une œuvre originale !
Une série précieuse : 23 ans sont passés depuis la sortie du phénoménal premier album, et il n'y a que 7 tomes qui sont parus depuis.
Les planches sont magnifiques, le scénario bien huilé.
Tous les personnages sont bien travaillés, on plonge directement dans l'atmosphère Blacksad.
Je viens de lire cette BD après avoir vu (complètement par hasard) la veille le film "Rescue Dawn" de Werner Herzog. Ce n'est pas son meilleur film (adapté d'une histoire vraie) MAIS la ressemblance avec le scénario central de l'opus 12 "Alan Smith" (quand il est prisonnier dans un camp au Vietnam) est particulièrement frappante pour ne pas dire incroyable. Tout y est : décors (la palissade du camp), les détails sur l'ouverture des menottes, conditions de détentions la nuit, j'en passe...
Le film date de 2006 (tourné en 2005 ?) et l'album de juin 2018, cherchez l'erreur... Faites l'expérience à l'occasion, c'est très étonnant. Ceci dit, l'impression globale de cette BD est honorable, mais ne vaut pas, par exemple, le "Martha" de la même sous-série.
Nul doute que quelques écrivains doivent de retourner dans leurs tombes (ou leurs lits s'ils sont tjrs de ce monde !) à la vision de certaines adaptations de leurs écrits (BD, cinéma, ou autres). Ce ne sera certes pas le cas pour Cervantes ici, au vu du travail des "Brizzi Bros" : une adaptation généreuse, pleine de dialogues savoureux, un découpage qui nous oblige à tourner page après page sans s'arrêter & des dessins !!!! Avec en plus quelques "pleine page", tout est parfait. J'ai vraiment apprécié la mise en image de l'allégorie des moulins et autres "ennemis" de Don Quichotte.
Bref, à lire et relire au plus vite ! (en plus, y font de super dédicaces !!).
Une histoire d'aventure pleine de bons sentiments, où l'héroïne bénéficie de nombreux heureux hasards pour accomplir sa quête. L'intrigue apparaît donc souvent assez "fake", mais n'en reste pas moins émouvante à plusieurs reprises. Mention spéciale pour le dessin, très classe, parfaitement dans l'esprit d'un SPIROU ET FANTASIO, dont cette série est quelque peu affiliée.
C'est un peu un OVNI cette BD. Drôle de mélange de genres entre du Tardi et du Blake et Mortimer à certains égards. J'ai trouvé le premier album surprenant et j'étais dans l'attente du deuxième et là grosse déception : un tome 2 absolument sans queue ni tête… Une histoire complètement décousue, incompréhensible, du grand n'importe quoi. Dommage, car les dessins sont supers.
J'ai commencé cette version de Spirou et Fantasio dans l'espoir de lire des histoires un plus adulte, malheureusement les albums sont extrêmement inégaux dû à la multitude d'auteurs. Ceux d'Émile Bravo sont dans le très haut du panier et ceux de Toldac/Trondheim/Feroumont…franchement, on se demande comment Dupuis a pu accepter de telles histoires aussi mauvaises. Au final, l'ensemble de la série est plus que passable. Il aurait mieux valu créer un Spirou et Fantasio uniquement vu par Émile Bravo !
Une belle et bonne BD didactique qui prend le parti des pirates, et qui permet de mieux connaître le milieu -notamment avec les textes d'introduction et de conclusion- mais qui "pêche" étonnamment par des détails assez grossiers : le beau gosse Sylla, trop beau pour être vrai, la reine Maryam un peu trop lisse qui apprend à naviguer et à parler une nouvelle langue en quelques semaines. Dommage car on se laisse emporter dans cette histoire étrange très bien illustrée de somptueuses scènes de combats, et dont on imagine le dénouement malheureux. Dans ma médiathèque, cette bd est classée dans la catégorie ados, je trouve qu'elle y est bien à sa place.
Nous continuons à suivre les personnages principaux du premier tome, et on se laisse guider de situation en situation sans vraiment lâcher l'intrigue. On y verra quelques influences du style du film "tigre et dragon" dans le côté aérien de l'action.
L'histoire est sympathique, sans plus.
Les graphismes sont pas mal, sans plus.
Une histoire avec un ou plusieurs élus se battant contre un pouvoir autoritaire qui limite le droit de penser par soi-même.
Le style graphique m'a beaucoup plus et l'adaptation du scénario sous forme BD plutôt bien réussit. Malheureusement, initialement prévue en 3 cycles, cette série s'est arrêtée au bout du premier. Le dernier album se finit d'ailleurs de manière précipitée.
C'est pas mal, mais je n'accroche pas du tout à l'univers de Rodolphe. Cela donne l'impression de lire une pale copie d'Aldebaran, mais sur Terre. Le scénario est moins fouillé, les personnages superficiels… La lecture de Kenya m'a ennuyé pour être franc.
J'ai commencé cette série en 2010 quand les histoires de zombies revenaient à la mode… Je l'ai relue en 2021 au moment du Covid et finalement Bof bof… allez savoir pourquoi :-). Les dessins sont globalement réussis quelque soit les albums.
Les dessins sont plutôt bien, mais je n'ai du tout pas accroché avec l'histoire. C'est lent. La trame scénaristique est un peu tirée par les cheveux, surtout avec le personnage de la petite copine dans le troisième tome: Cela sort de nulle part et ce n'est même pas une révélation tellement c'est incongru.
Je n'accroche pas du tout au style graphique. Je le trouve brouillon. Côté scénario, une quête de plus… Ce qui n'est pas sans rappeler le grand pouvoir du Chninkel ou le seigneur des anneaux à certains égards. Je n'ai pas particulièrement pris plaisir à lire cette BD.
Le concept de retourner dans le passé pour acquérir des œuvres de grands peintres est séduisant, mais comme dirait Doc, « attention de ne pas changer le continuum espace-temps ». C'est sympa, mais sans plus.
Scénario original qui n'est pas suffisamment exploité à mon sens. Le livre qui s'écrit au fur et à mesure était une très bonne idée cependant. J'ai beaucoup de mal à m'habituer au style graphique
Une belle adaptation de l’œuvre de Lovecraft, illustrée dans un format original avec une couverture imitation cuir, exceptionnelle.
Les Montagnes hallucinées de Gou Tanabe, sont pour moi presque une réussite.
Le suspense, l’angoisse montent progressivement au fil des pages. Par contre, les planches au début posent problème, le trait du dessin de Gou Tanabe trop détaillé, trop sombre rend les vignettes un peu confuses. Heureusement, dès l’arrivée des Anciens, cela s’améliore un peu.
Un bon premier tome dans l’ensemble, je me lance sur la suite.
Décidément, Nury et Brüno sont faits pour s'entendre!
Une bonne trame de série B avec un tueur au charisme indéniable. Je ne m'étendrai pas sur l'histoire, il y a quand même... au-dessus de 30 avis sous le mien pour ce tome (!), mais c'est divertissant du début à la fin.
Il est certain que ça demeure classique -- on a déjà vu ce genre d'histoire ailleurs, rien de nouveau sous le soleil ici. Mais ça reste diablement efficace. Sinon, j'ai des réserves quant à la tournure de la relation que prend celle de Tyler et de Stella dans le troisième acte, mais sinon, difficile de se plaindre!
Album atypique que celui-ci
D'abord le dessin d'une grande virtuosité d'ocres et de couleurs avec le choix physique de l'œuvre d'art, la contemplation de la case silencieuse, une ambiance comme une mélopée figée, de cases fixes, de grands angles et d'espace sublime. Loustal maitrise tant ses couleurs, ses cadrages que ce sont des tableaux figuratifs, patinés de chaleur palpable, d'érotismes désuets, d'un flot d'émotions lasses, de vies ennuyeuses et inutiles, d'une bourgeoisie qui s'ennuie dans ses perversions.
Et puis il y a les textes qui racontent les couleurs, les odeurs, les sueurs d'un monde bourgeois en déliquescence, d'ennuie toujours, d'amour qui n'ait que de la possession égoïste . Ces textes là sont beaux. Ils ne décrivent pas l'image, ils offrent d'autres émotions, en plus et autrement.
Et puis il y a les actions, barbares, violentes, dépravées et la mort qui rode, la chute inévitable.
Et malgré ses actions impitoyables, rustres, sadiques, la lecture est lasse, délibérément ennuyeuse. Les destins sont mortifères et on s'en fout. Tout est fait (dessin et texte) pour que le lecteur ressente les émotions désabusées, harassées des personnages.
Une lecture atypique est donc forcément rare.
J'ai beaucoup aimé.
Un ouvrage passionnant et essentiel pour les amateurs de Hugo Pratt et de son œuvre, par les propos de différentes personnes qui ont travaillé ou vécu aux côtés du créateur de Corto Maltese. Il en ressort une vision réaliste, sans fard et très touchante de l'artiste. Reste qu'il est fort dommage que les exécuteurs testamentaires de l'œuvre d'Hugo Pratt, telle Patricia Zanotti, n'aient pu s'exprimer. En parallèle de nombreuses photos inédites d'Hugo Pratt avec ses collègues, amis ou famille.