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Renaud se porte au secours de son paternel, prisonniers d'êtres étranges au plus profond de la Terre.
Comme d'habitude avec cette série, le scénario est très très très très très ... très ... capillotracté. Un peu trop à mon goût pour cet album, qui ne fait pas partie de mes favoris. Entre Hommes de Verre invisibles, murs malléables pouvant être traversés physiquement, Hommes des Cavernes ayant survécu à la Préhistoire, tour de verre plongeant dans les abysses des océans, mondes engloutis remplis de lave en fusion ... Séron s'est tapé un bon bon gros délire.
Si le scénario vraiment très saugrenu est parfois assez difficile à avaler, reste encore une fois le très bon dessin de Séron pour se régaler, et notamment ses décors fantastiques d'un autre monde, tellement étranges que l'on en perd parfois ses repères à la lecture !
Un DONJON estampillé "Potron-Minet" mais qui lorgne beaucoup plus du côté de "Zénith" en montrant comment la demeure ancestrale des Cavallère est devenue le Donjon tel qu'on le connaît en tant "qu'entreprise de la mort de l'aventurier" à l'époque "Donjon Zénith". L'album se lit bien, avec nombre de scènes cocasses agrémentées de répliques décalées assez drôles, de bagarres toujours aussi sanglantes et spectaculaires et de personnages bien barrés qu'on est content de voir évoluer.
Seul bémol à mes yeux : le dessin de Stéphane Oiry, qui n'est guère transcendant. Sans être totalement déplaisant, le trait paraît souvent trop simpliste et manque totalement de panache : un comble pour la série "Donjon Potron-Minet" !
En passant devant une animalerie, Astrid craque pour un petit lapin trop choupinou qui se morfond en vitrine. Après d'âpres négociations avec ses parents elle parvient à l'acquérir. Mais ... et si ce rongeur n'était pas si innocent que ça et faisait partie d'un plan machiavélique pour dérober la collection de pierres précieuses de son paternel ?
Encore une histoire burlesque pleine de rebondissements extravagants, de dialogues bien pimentés comme il faut et de personnages comiques à souhait, servie par un dessin toujours aussi raffiné. C'est frais, c'est drôle, c'est joliment dessiné ... bref cette série est un vrai bonheur.
Très belle BD remplie de poésie et d'onirisme, avec des personnages touchants et un graphisme d'une grande beauté. Il y a de la féérie, de la mélancolie, de la cruauté aussi. Ca fait penser aux univers décadents d'un Tim Burton.
Le scénario pourrait paraître quelque peu simpliste ou naïf mais il faut se remettre dans le contexte de l'époque : quand cette série paraît courant des années 90, elle ne ressemble à rien de connu. A la relire aujourd'hui elle pourrait paraître datée mais pour ma part j'ai toujours autant de plaisir à m'y plonger dedans.
Une aventure distrayante de Spirou même s'il n'y a rien de transcendant. Les codes de la série sont respectés : bon équilibre entre l'action et l'humour, présence de gadgets fantaisistes en tout genre (les semelles PZO), petit délire science-fiction (la navette spatiale, la ceinture du grand froid), des méchants plus ridicules qu'effrayants ... Ca se lit bien. Seuls les dessins me chagrinent un peu. Il n'y a rien de catastrophique mais je ne suis pas trop fan du style (je préférais encore Fournier).
Premier tome du second cycle des 5 TERRES, et parfaite entrée en matière ! Nous voilà pour ce second cycle chez les Primates, au royaume de Lys, société matriarcale prospérant dans un univers inspiré de contrées extrême-orientales. Les décors évoquant la Chine traditionnelle, entre les bâtiments de la capitale Alyssandra ou la jungle luxuriante entourant celle-ci, sont magnifiques et très dépaysants, et changent de l'univers gréco-romain d'Angléon (capitale du royaume des Félins) du précédent cycle.
Le scénario est pour l'instant un peu nébuleux car énormément de personnages sont présentés, avec plusieurs arc narratifs entre-croisés. C'est toujours un peu le défaut des albums d'introduction qui se doivent de présenter d'abord l'univers avant de se centrer davantage sur l'action. Mais même si l'action de ce premier tome est un peu lente et que la lecture n'est pas toujours aisée, on devine un scénario en béton qui nous réservera sûrement plus tard de sacrées surprises (du moins l'espère-t-on !), à l'image du premier cycle en tous points réussi.
La fin de cet épisode va d'ailleurs dans ce sens, avec un très bon cliffhanger comme la série nous en a donné l'habitude. Vivement la suite !
Fin du premier cycle de la série. Un album à la hauteur de ses prédécesseurs, bénéficiant comme eux d'un excellent dessin et d'un scénario solide nous réservant toujours des surprises. La tension née des épisodes précédents monte crescendo pour un final en apothéose qui tient toutes ses promesses. Assurément l'une des meilleures séries "fantasy" du moment.
Un bon B&M, articulé autour d'une histoire de pur espionnage, comme L'AFFAIRE FRANCIS BLAKE ou LE BATON DE PLUTARQUE (qui figurent parmi les meilleurs albums post-Jacobs à mon sens). Le dessin est bon et l'intrigue est prenante, beaucoup moins capillotractée que celles de certains albums de reprise. La lecture est par conséquent fort plaisante.
Un récit de piraterie d'un très grand classicisme. Le dessin réaliste est très bien exécuté et convient parfaitement à ce genre d'aventure. N'ayant jamais lu un seul album de la série originelle, je me garderai bien de comparer cet opus avec les "anciens" albums de la série d'origine. Pris en tant que tel, cet album est agréable à lire, malgré les longs récitatifs et descriptions nombreuses qui émaillent du scénario et qui rappellent un genre de BD d'un autre temps.
Comme d'habitude, tout est parfait. La splendeur des dessins n'a d'égal que la richesse du scénario. La lecture de cette série est un vrai bonheur. A la fin de ce cinquième tome, bien malin qui pourrait prédire comment ce premier cycle des 5 TERRES va se terminer au prochain volume ...
Toujours aussi bien. L'intrigue suit son cours, toujours plus complexe. Les personnages prennent toujours plus d'épaisseur. Les scènes d'action sont superbement mises en scène et se lisent avec autant de plaisir que les passages plus "bavards", qui bénéficient eux de dialogues particulièrement bien écrits. Et le dessin est magnifique. Un vrai régal !
Toujours aussi bon, entre un dessin magnifique, une intrigue d'une belle complexité et de nombreux personnages tous très intéressants et bien imaginés. Cette sorte "Game of Thrones animalier" est une série en tous points remarquable et s'impose comme une belle référence en matière de fantasy.
Moro a réussi à fusionner avec la planète Terre, ce qui signifie que le tuer reviendrait à détruire la Terre ! Et comme Moro est sur le point de se faire sauter, la situation paraît plus désespérée que jamais ... San Goku parviendra-t-il a trouver une idée pour sauver la Terre ?
Fin du cycle Moro, qui dure quand même depuis le tome 9 (soit sept volumes), ce qui en fait jusqu'à présent le plus long cycle de cette reprise de DRAGON BALL. Une fin très originale, même si voir Moro fusionner avec la Terre rend ce personnage assez grotesque d'aspect.
Après quoi nos héros ne restent pas en paix longtemps car un quatrième cycle démarre en fin d'album, cycle qui apparemment ramènerait sur le devant de la scène le personnage de Freezer. A suivre ...
San Goku et Végéta se battent contre Moro, mais ce dernier est finalement bien plus fort que prévu. Alors que tout semble perdu, voilà que l'intervention de Mérus pourrait bien changer la donne ...
La bagarre finale entre Moro et nos héros débute enfin et elle tient toute ses promesses, même si le déroulement du combat a bien sûr des airs de déjà-vu, avec des revirements incessants. L'apparition de Mérus au beau milieu du combat est une belle idée et permet de mettre enfin sur le devant de la scène cet intrigant personnage et de voir enfin toute l'étendue de ses pouvoirs. Un bon volume au final, bien que tout demeure très classique.
Sur un coup de tête, deux copains décident de tout plaquer pour s'engager dans un cirque ambulant. Fascinés par ses couleurs et ses personnages, ils rêvent de découvrir cet univers merveilleux. Mais tout n'est pas si simple, entre les difficultés financières de la troupe, les tensions internes et un meurtre inexpliqué ...
RING CIRCUS, c'est tout un petit monde fascinant où le drame se mêle à la drôlerie et le rêve à la réalité. L'histoire est un mélange des genres : romance, fantastique, thriller, aventure, humour ... il y en a pour tous les goûts.
Si la fin peut s'avérer un poil décevante (en ce sens que plusieurs mystères demeurent irrésolus), il faut en fait voir RING CIRCUS comme une série sur l'aventure, les péripéties engendrées par le voyage, le hasard : les personnages du RING CIRCUS partent au tome 1 pour un voyage dans un lointain pays afin d'y donner une représentation; ils atteignent leur destination au tome 4 avant de faire demi-tour et de repartir. Entre-temps, ils auront connu moult péripéties au cours de leur voyage et des liens forts se seront faits et défaits entre certains d'entre eux ...
L'aspect graphique est assurément le gros point fort de cette série : le dessin baroque et bancal de Pedrosa traduit avec justesse l'atmosphère irréelle du cirque, en équilibre entre le rêve et la vie; ses excentricités. Les couleurs vives s'accordent parfaitement au thème du cirque et apportent une vraie poésie.
Série totalement atypique et sortant largement des sentiers battus, RING CIRCUS surprend et peut, je le conçois, décevoir les lecteurs qui cherchent une réponse à chaque question. Ce n'est pas mon cas et j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette série.
Un album qui fait habilement le lien avec plein d'autres tomes de plusieurs sous-séries DONJON et qui par conséquent relance complètement l'intérêt de la branche "Donjon Antipodes +". Certains mystères antérieurs sont expliqués, tandis que certaines pistes sont lancées pour de futurs albums.
A côté de ça l'histoire est fun et bien rythmée, dans une ambiance "à la Indiana Jones" amusante. On s'attache de plus en plus aux personnages de Rubeus Khan et de Mimi (bien que celle-ci soit assez peu présente dans cet épisode), les nouveaux personnages présentés dans ce volume sont chouettes (surtout la mystérieuse Atlas !), les méchants jouent bien leurs rôles (quelle pourriture cet oncle Stanislas !) et on se marre plutôt bien à la lecture.
Le dessin de Vince est sympa et sert bien le scénario, avec un trait efficace et joliment dynamique, même s'il ne fait pas partie des meilleurs de la série.
LES QUATRE DE BAKER STREET enquêtent pour savoir qui a agressé Polly Perkins, une chanteuse de cabaret avec qui ils sont amis depuis peu. Une enquête dangereuse au coeur de l'East End, l'un des quartiers les plus mal famés de Londres.
Comme d'hab', le dessin joliment dynamique et le scénario très prenant (avec quelques scènes d'une violence assez crue) font passer un très bon moment de lecture. Cette série est excellente depuis le premier tome et n'a jamais faibli au fur et à mesure de la parution des albums. C'est assez rare pour le souligner.
Toujours trop chou ! Les personnages sont mignons tout plein, les gags amusants, il y a une vraie tendresse et beaucoup de bons sentiments qui se dégagent de cet album (comme de tous les autres de la série) ... et franchement ça fait du bien !
Comme d'hab', chaque nouveau tome paru ne se contente pas d'exploiter une recette qui marche mais enrichit l'ensemble, voire renouvelle certains codes de la série. Ici nous avons donc droit à Panda qui souhaite quitter le cocon familial pour poursuivre ses études dans de meilleurs conditions, à Ondine qui s'affiche avec Efix sous les yeux d'un DAD très (trop) protecteur, à Bébérénice qui continue de grandir et à Roxane ... qui adopte un chien en cachette !
Bref, une lecture toujours aussi agréable, d'autant que dessin et couleurs conviennent parfaitement au ton de cette série.
Cette histoire de success-story d'une business-woman dans le New York des années 40 ne m'a pas vraiment emballé, voire m'a même profondément ennuyé par moments. Seul le dessin très typé d'Antonio Lapone, avec son trait anguleux aux accents rétro si caractéristique qui personnellement me plaît beaucoup, m'a vraiment plu.
Après B&M en mode Agatha Christie ("Le serment des cinq lords"), voici B&M en mode "Da Vinci Code". "Correct, sans plus" est vraiment l'expression qui convient le mieux pour caractériser cet album. L'histoire se laisse lire agréablement mais quasiment rien de ce qui fait le charme de B&M n'est présent (l'aspect science-fiction, l'action à outrance, la forte présence d'Olrik qui se met toujours en travers du chemin de nos héros, etc.). Le dessin, par contre, est très bon.
Album comportant plusieurs petites histoires de TIF ET TONDU, sans qu'aucune ne soit vraiment transcendante. On est dans une ambiance polar assez réaliste et plutôt noire avec tentative de meurtre sur enfant, poursuites en voiture, etc. Ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Le dessin est plutôt correct mais il n'y a rien de fou.
Suite directe de l'album précédent, "Les phalanges de Jeanne d'Arc", cet album voit TIF ET TONDU poursuivre leur lutte contre un groupuscule d'extrême-droite de la Côte d'Azur aux desseins très discutables. Un épisode sans grande saveur dont le principal intérêt réside dans le fait de voir Tif passer du côté des méchants et se retrouver confronté à son ancien compère Tondu.
TIF ET TONDU, en proie à de graves problèmes financiers, se retrouvent rapidement sur la touche et sont obligés de chercher du travail pour subsister. Dans le même temps, un groupuscule d'extrême-droite sur la Côte d'Azur cherche à réhabiliter le roi de France sur le trône, ce que nos héros vont tenter tant bien que mal d'empêcher.
La teneur très politique de cet épisode, inhabituelle pour une aventure de TIF ET TONDU, est assez étrange et fait écho à la percée spectaculaire du Front National dans le paysage politique français à l'époque où est paru cet album (1988). L'ensemble se laisse lire mais il n'y a rien de vraiment transcendant, si ce n'est la fin très surprenante. A noter que cet album n'est que la première partie d'une aventure qui trouvera sa conclusion dans l'album suivant, "La tentation du bien".
TIF ET TONDU enquêtent sur le vol de différentes parties de Magdalena, considérée par les collectionneurs et antiquaires comme l'automate le plus célèbre du monde. Une enquête qui va littéralement plonger nos héros dans un nouvel univers, au sens propre du terme.
Le début de l'histoire est sympa, avec une bonne petite ambiance polar et quelques fausses pistes bienvenues, mais à mi-album le délire science-fiction devient vraiment trop lourd voire carrément risible. Le dessin, correct mais sans surprise, ne rattrape pas l'ensemble.
L'un des rares albums de Bézian qui ne m'a pas plu. Déjà, je n'ai guère accroché à l'histoire, que j'ai trouvée aussi confuse qu'inintéressante. Mais c'est surtout graphiquement que cet album m'a déçu. Le trait de Bézian est beaucoup moins abouti qu'à l'accoutumée: le dessin apparaît rudimentaire, très dépouillé, à peine esquissé parfois. Pourquoi de tels choix graphiques ? Je ne sais pas.
Le dessin m'a bien plu mais cette histoire nauséabonde mêlant orgies, cannibalisme et consanguinité m'a pas mal dérangé. Je n'ai pas accroché.
Encore un album qui décoiffe ! Moi qui ne suis pas fan des western à la base, je me régale avec chaque tome de cette série. Encore une fois le dessin très dynamique, en tous points excellent, sert parfaitement un scénario explosif à souhait (c'est le cas de le dire !). De la très bonne BD, vraiment.
Mmouais bof ... Si graphiquement l'ensemble est très plaisant (avec une jolie ligne claire tout en sobriété et une magnifique colorisation), hélas l'histoire se montre moins convaincante. Le début est très prenant, une bonne atmosphère un peu angoissante s'installe mais la fin en queue de poisson se montre décevante, avec un certain nombre de pistes qui n'aboutissent même pas.
Au final il en ressort un goût d'inachevé et on termine la lecture en se disant : "Tout ça pour ça ?".
Une imposture totale.
Non pas que l'album soit mauvais en soit (on est même plutôt dans le bon divertissement, avec une BD d'aventure honnête, avec un scénario qui tient la route. Encore que je ne supporte pas le "style" graphique de Vivès. Ce dessin approximatif au possible, avec ses personnages aux visages sans yeux, sans bouche, sans nez, etc. me sort par les yeux et le tout m'apparaît comme une vaste supercherie, du gros foutage de gueule. Mais bon après, les goûts et les couleurs, hein ...).
Mais c'est justement parce qu'il est estampillé "CORTO MALTESE" qu'il est mauvais. RIEN de ce qui fait la magie de Corto n'est présent dans cet album. Ni le dessin (doux euphémisme), ni le noir et blanc sublime de Pratt ou de Pellejero, son successeur (remplacé ici par un gris clair / gris foncé très laid), ni la poésie, ni la qualité des dialogues, ni le souffle épique de l'aventure (on se croirait ici dans un vulgaire James Bond), ni la dimension onirique et ésotérique (ici absente), ni tout simplement l'atmosphère envoutante des aventures de Corto (ce qui est hélas grandement dû au fait d'avoir transposé les aventures de CORTO MALTESE au moche XXIème siècle).
On peut critiquer les albums de reprise du duo Canalès / Pellejero, discuter de la qualité des scénarii, des dessins, etc. Mais au moins eux avaient su respecter l'héritage de Pratt et capter l'essence même des aventures de CORTO MALTESE, contrairement aux auteurs de cet OCEAN NOIR.
Plus que la volonté de s'affranchir des codes de la série et de créer une nouvelle série de Corto avec la propre vision du personnage par de nouveaux auteurs, il est évident que cet album (et ceux qui malheureusement vont suivre) est un pur coup commercial dans le but d'engendrer un maximum de profits, en surfant sur la notoriété du personnage pour attirer les lecteurs. Le personnage de CORTO MALTESE, symbole de liberté, de romantisme et d'absence de scrupules, devient une marque à utiliser, à commercialiser et à actualiser selon les goûts et les besoins occasionnels. Pitoyable.
(PS : comble du cynisme et de l'hypocrisie mercantile, le nom d'Hugo Pratt en couverture de l'album, aux côtés de ceux des auteurs. Par respect pour ce grand auteur de BD du XXème siècle et pour ne pas l'associer à cette vaste supercherie, merci messieurs les éditeurs de le retirer des prochaines éditions de cet OCEAN NOIR ainsi que des prochains ouvrages qui ne manqueront hélas surement pas de paraître dans cette nouvelle série).
C'est bien connu : en BD, les méchants sont souvent plus attrayants que les héros ! Ce bouquin propose ainsi une sélection de cinquante méchants parmi les plus emblématiques de la BD franco-belge, des comics et des mangas, répertoriés en plusieurs catégories :
- "Faux méchants et vrais fâcheux" : Séraphin Lampion, Zorglub, Pat Hibulaire ...
- "Petites pestes et femmes fatales" : Kriss de Valnor, Venexiana Stevenson, Miss Tick ...
- "Franches crapules et vilains messieurs" : Joe Dalton, Zantafio ....
- "Sales gosses et filous losers" : Gargamel, les pirates d'Astérix, Billy the Kid, les Rapetou ...
- "Génies du mal et méchants flamboyants" : Rastapopoulos, Olrik (LE méchant ultime pour moi !), Choc, le Grand Khan ...
- "Fous de pouvoir et savants fous" : Iznogoud, Septimus, Miloch, Galactus ...
Chaque méchant est présenté sommairement sur une à deux pages. C'est plutôt bref, mais ça reste plaisant et intéressant. On y apprendra entre autres l'origine de certains méchants et quelles ont été les influences de leurs créateurs (Kriss de Valnor est tirée de Milady, Choc de Fantomas, etc.).
Un ouvrage extrêmement plaisant au final.
Ce second tome se déroule entièrement à Angléon, le royaume des Félins. Intrigues politiques, luttes de pouvoir entre les différents clans, complots, trahisons et assassinats sont de rigueur.
Un tome une nouvelle fois parfait, entre un dessin toujours aussi classe et bien maîtrisé et un scénario toujours aussi haletant.
De la Série B pure et dure, dans la lignée des TRAVIS et autres CARMEN MAC CALLUM. Graphiquement aussi ça suit les codes d'une Série B : dessin réaliste froid (qui n'est pas vraiment ma tasse de thé, soit dit en passant), colorisation sombre pour coller au scénario et aux thèmes abordés, bien noirs également.
Le tout n'est pas très original mais la lecture reste distrayante.
Du Fabcaro pur jus. C'est sans surprise (par rapport à ce que l'auteur fait d'habitude, j'entends). Donc si vous adhérez à l'humour absurde de l'auteur, vous pouvez y aller les yeux fermés. C'est à la fois très con et très drôle. Je me suis bien marré, comme à chaque fois avec Fabcaro.
TIF ET TONDU décident d'en finir une bonne fois pour toute avec M.Choc mais, n'étant pas d'accord sur la façon de procéder, décident d'agir chacun de leur côté. Une certaine rivalité s'installe même entre eux pour savoir qui le premier parviendra au repaire secret de Choc.
Encore un album agréable qui confronte nos héros à Choc, véritable génie du Mal qui tente dans cet opus de se débarrasser des pires sociétés criminelles de la planète pour assoir encore plus la domination de la Main Blanche sur l'univers du crime.
Un album assez détonnant car on assiste pour la première fois dans la série à un vrai clash entre TIF ET TONDU qui se retrouvent dès lors à se tirer la bourre plutôt qu'à s'entre-aider et surtout car l'album se termine par la disparition brutale de Choc.
Reste une question ... Choc est-il vraiment mort ?
Choc a pour projet de déclencher une guerre nucléaire mondiale en fabricant de l'uranium 235 enrichi et en le vendant à prix d'or à diverses organisations terroristes. TIF ET TONDU vont tout faire pour l'en empêcher.
Une histoire sympa de T&T qui se laisse lire malgré de grosses incohérences dans le scénario (notamment au niveau de la manipulation de futs d'uranium ou de la destruction de minerais radioactifs sans aucune conséquence pour les personnages ou l'environnement !). Retrouver nos héros aux prises avec ce scélérat de M.Choc est toujours un plaisir et voir Tif jouer les lover auprès de la jolie Félicita et se prendre râteaux sur râteaux est particulièrement rigolo.
Album qui marque le retour de Choc dans la série, après dix-neuf albums et seize années d'absence, et qui prolonge la série vers le domaine du fantastique.
Un retour réussi, avec un méchant toujours aussi machiavélique, mis en scène dans une bonne petite histoire, à condition bien sûr d'adhérer au délire science-fiction.
Sur la route des vacances, nos amis belges ont quelques soucis mécaniques et sont immobilisés plusieurs jours en pleine cambrousse dans le centre de la France, en attendant que leur voiture soit réparée. Ils sont accueillis dans une ferme exploitée par deux femmes. Débute alors pour nos amis des vacances d'un nouveau genre ...
Honnêtement, c'est l'un des meilleurs de la série. L'ambiance "vacances à la ferme" est sympa (même si les mioches qui s'extasient de tout ce n'est pas très crédible) et les thèmes véhiculés, n'en déplaisent à certains, ne sont pas anachroniques. Le dessin est égal à lui-même, c'est-à-dire très bon.
L'imagination fertile et les talents de conteurs de David B. mis en image par le dessin impressionniste de Christophe Blain, à la fois onirique et unique en son genre. Un album bien noir mais non dénué d'humour (noir, forcément), où nos héros sont confrontés à des individus d'une sauvagerie et d'une bestialité extrême, dans des décors romanesques à souhait. "A lire absolument" si on aime les deux auteurs.
Un B&M 100% science-fiction pas si nul que ça. Je me suis surpris à tourner les pages avec envie pour savoir ce qui allait se passer, preuve que la lecture passe plutôt bien. Après, c'est sûr que c'est vraiment capillotracté et il faut adhérer au délire. Mes réserves viennent plutôt du dessin (l'un des moins bons si ce n'est le moins bons de l'ère post-Jacobs) et de la fin, décevante et trop "facile".
Je n'ai pas ri autant qu'avec le premier album, mais ça reste quand même d'un bon niveau, globalement rigolo. Mes passages préférés : les trois historiettes qui mettent chacune en avant un des gamins qui est confronté à une "amoureuse" : des passages bien drôles pour le coup !
Le dessin remarquable de Bonhomme est le seul intérêt de cet album pour moi. Car la lecture de ce second tome m'a profondément ennuyé (pour rester poli). Je n'ai pas été passionné par toutes ces intrigues politiques, et encore moins par les histoires de fesses de tout ce beau (?) monde. Rien de ce que j'ai lu ne m'a donné envie de poursuivre la lecture de cette série.
Je n'ai pas spécialement accroché à cette BD (il faut dire aussi que le western n'est pas un genre que j'affectionne particulièrement). Un scénario trop improbable, des personnages trop caricaturaux, un dessin trop daté, une colorisation trop artificielle ... Rien ne m'a vraiment emballé.
Encore mieux que le premier. La fin de l'album m'a littéralement scotché - ce qui justifie au passage pleinement le titre de cet épisode. En lisant cette aventure, on sourit, on doute, on espère, on tremble, on souffre, on rit avec SPIROU. Du très grand art. Vivement la suite.
A la fois touchant et magnifique. C'est empreint d'humanisme, de compassion, de bienveillance, d'humour même (sacré Fantasio !), de personnages terriblement attachants. Le dessin tout en sobriété (lorgnant très fortement sur la ligne claire tintinesque !) colle parfaitement à la morosité ambiante de l'époque et le travail de documentation sur le sujet de cette période sombre de l'Histoire est remarquable.
Je n'ai pas particulièrement accroché. Trop froid, trop cynique, trop glaçant, jusque dans le dessin, totalement dénué d'émotions, avec une répétition de copiés/collés qui accentue cette impression. Bien sûr tout cela est voulu par les auteurs et bien sûr le travail documentaire est remarquable. Mais j'ai partagé ma lecture entre ennui et dégoût.
Je qualifierais volontiers cette BD de "hors norme" (autant pour le fond que pour la forme), mais ce n'est pas pour ça que l'on accroche forcément. A vous de voir.
Les dessins sont toujours aussi incroyables et justifient à eux seuls la lecture de cet album. Concernant le scénario, il ne s'agit que de la première partie d'une histoire en deux volumes, difficile donc de se prononcer. Ce premier épisode est bien mené, l'ambiance est bonne, mais attendons de voir le second volet pour pouvoir juger complètement cette histoire. En tous cas tout cela est très prometteur et j'attends la suite avec impatience !
Le dessin est bâclé mais l'histoire est assez drôle, originale et bien trouvée. Faire d'Averell et de Rantanplan des êtres supra-intelligents engendre de nombreuses situations comiques. Divertissant.
Il y a quelque chose qui cloche dans cette BD. L'ambiance se veut poisseuse, glauque, mais le dessin élégant et raffiné de Berthet est à des années-lumières de ce genre d'ambiance et véhicule tout le contraire ! Du coup on ne rentre jamais pleinement dans cette histoire. D'autant que le scénario n'a absolument rien d'original et que cette histoire se termine en plus par un deus ex machina particulièrement maladroit. Un polar très décevant en ce qui me concerne.
Eh bien moi, j'ai beaucoup aimé ! Oui, c'est parfois quelque peu caricatural, mais peu importe, je n'ai pas lâché cette histoire d'amour de la première à la dernière page, preuve que le récit est parfaitement écrit et tient bien en haleine. Quant au dessin, le trait et la colorisation très sobres sont parfaits pour illustrer une histoire de ce type.
Aussi bien que les deux premiers ! le dessin nerveux et ciselé n'est pas toujours très précis mais a une vraie personnalité et est très plaisant. Et les historiettes criminelles sont cyniques et grinçantes à souhait, pleine d'un humour noir tout à fait délectable.
Une série qui ne paye pas de mine mais qui me semble incontournable pour tout amateur du genre policier ... ou tout simplement de bonne BD en général !
Je n'ai été absolument pas convaincu par cette ré-interprétation des célèbres TIF ET TONDU. Si le dessin très vivant de Blutch est intéressant pour donner une nouvelle vision de ces personnages et de leur univers (les décors urbains et les ambiances nocturnes et pluvieuses sont magistralement retranscrites par Blutch), en revanche au niveau de l'intrigue c'est du grand n'importe quoi, entre des éléments "fantastiques" particulièrement ridicules (le robot tueur, la cape d'invisibilité) et des personnages grotesques (notamment les méchants).
Un album qui ne tient que par la qualité de ses dessins et de ses dialogues, pimentés à souhait.
NESTOR BURMA est engagé simultanément par deux clients différents résidant tous deux dans le 14ème arrondissement de la capitale. Une histoire de cambriolage pour l'un, une affaire de chantage pour l'autre. Deux affaires qui n'ont à priori rien à voir mais qui vont s'avérer liées comme va vite s'en apercevoir notre détective, complexifiant ainsi sa tache.
Si le dessin demeure correct (bien en accord avec les codes graphiques de la série), le scénario se montre moins inspiré, avec beaucoup de passages confus. Un "Burma" peu convaincant, loin des meilleurs tomes de la série.
Fin de série avec ce dixième volume. Un album sans grande saveur pour terminer un cycle ... sans grande saveur. Humour balourd insupportable, personnage ayant largement perdu en intérêt au fil du temps, action sans suspense ... rien de bien folichon. Seul point positif à mes yeux : le dessin, bien mis en valeur par une colorisation bien étudiée. De l'héroïc-fantasy fast-food : appétissant vu de loin, vite lu, vite digéré, vite oublié.
ASTERIX, Obélix et Panoramix s'en vont aider les Sarmates (peuplade nomade de l'Est de l'Europe) à lutter contre l'invasion des Romains, venus capturer le mythique Griffon, qui selon la légende vivrait au coeur des steppes enneigées de ce pays.
Un cadre d'action très original, une aventure amusante, des dessins splendides, de l'humour très bien dosé ... un très chouette album au final, l'un des meilleurs de la période post-Uderzo, qui exploite de manière décalée (comme dans tout bon ASTERIX qui se respecte) quelques sujets d'actualité, fake news, théories du complots et mouvements féministes en prenant gentiment pour leur grade.
En parallèle de sa triste histoire familiale, Sattouf raconte ses années collège au début des années 90. Qu'est-ce que ça m'a fait rire ! Pour avoir eu le même âge que Sattouf à la même époque, je me suis totalement retrouvé dans la description de cette période. Michael Jordan, les Bulls, Nirvana, NTM, les doudounes Chevignon, les petites histoires sentimentales du collège, les premières boum ... il ne manquait que l'OM de Papin et Waddle et tout y était ! Mention spéciale aux différentes catégories d'élèves du collège (les "très beaux", les "moyennement beaux" et les "moches") qui faisait qu'on était un "dominant" ou un "dominé". Ha ha ha ! Mais c'était tellement ça !
Un tome rafraîchissant avec une héroïne nouvelle-venue dans la série et une intrigue très éloignée de la trame narrative de la série principale, mais passionnante à suivre, pleine d'inattendus, de péripéties et de personnages attachants (le duo féminin Bonnie / Angy par exemple). Un album qui ne nous apprend pratiquement rien par rapport à l'intrigue principale de la série "Donjon Zénith" mais qui sert de prétexte à étendre l'univers de Terra Amata en présentant de nouveaux lieux et personnages ou en revisitant certains lieux connus de la saga sous un nouvel angle (Poissonville et Zautamauxime notamment).
Le dessin est assez chouette, très "donjonesque" (peut-être un peu trop) et sert bien le scénario. Pas le meilleur "Donjon Monsters" de la série, certes, mais un album agréable à lire et à relire.
Etonnant second tome, avec une intrigue qui part dans une situation totalement inattendue ! La lecture est toutefois fort plaisante (j'ai adoré découvrir cet univers minier et toute cette faune qui peuplait ce monde souterrain), avec un scénario riche en mystère et surtout un dessin très "DONJON compatible" très coloré et particulièrement agréable. Hâte de connaître la fin de cette improbable histoire !
Suite et fin de l'enquête démarrée dans le volume précédent. Encore une fois c'est un sans faute.
Déjà l'enquête est très bien racontée, avec un mystère qui s'éclaircit vraiment au fur et à mesure, au fil des indices récoltés par notre détective et de ses réflexions et déductions. Mais c'est surtout sur la forme que cette BD est enthousiasmante. Comme pour le premier opus, le dessin est extrêmement recherché, avec un trait anguleux, un découpage d'une originalité folle et tout plein de trouvailles graphiques variées. La lecture est réellement ludique et c'est au final un vrai régal visuel.
De la BD inventive et innovante comme je l'apprécie, et comme on aimerait en voir plus souvent.
Dernier acte de la lutte impitoyable entre le détective Ferdinand Straub et le machiavélique DOCTEUR RADAR.
Si le scénario plait par son extravagance et son ambiance "julesvernesque" (sic) autant que "jamesbondienne" (re-sic), ainsi que par l'ironie de ses dialogues, c'est surtout graphiquement que cet album frôle le génie. Bézian est un p*** de virtuose, aussi préparez-vous à recevoir une immense claque graphique à la lecture de cet album !
DOCTEUR RADAR est une série d'aventures assez convenues (c'est bien évidemment voulu) graphiquement hors-norme. Merci aux auteurs pour ces très bons moments de lecture.
Juste avant la grande première d'une adaptation controversée de "Carmen" à l'opéra de Marseille, la cantatrice incarnant Carmen est victime d'un accident sur scène au cours d'une répétition, un élément du décor s'étant effondré sur celle-ci. Simple accident, sabotage pour empêcher l'opéra d'être joué ou tentative de meurtre ? C'est ce que devra déterminer LEO LODEN, dans une enquête compliquée qui mêlera notre détective au monde très particulier de la Culture, et le verra arpenter plusieurs lieux de Marseille, de l'opéra en centre-ville à l'hôtel Intercontinental, en passant par les anciens abattoirs de Saint-Louis.
Une bonne enquête avec toute une galerie de suspects qui ont tous une bonne raison de voir la pièce sabotée, ce qui fait qu'on ne devine pas le coupable trop vite. Comme les dessins sont toujours aussi bons et que l'humour suit bien, la lecture est fort plaisante. Petit plus : dorénavant Léo est papa et aux contraintes du métier de détective privé viennent se mêler les contraintes familiales, ce qui engendre encore plus de situations humoristiques.
Plaisant à lire même si ce n'est pas le meilleur roman graphique de Zerocalcare. La raison ? Il s'agit en fait du second album de Calca', paru il y a près de dix ans en Italie, et qui vient donc seulement d'être traduit en français maintenant. C'est donc moins profond que AU-DELA DES DECOMBRES ou OUBLIE MON NOM, et bien évidemment que KOBANE CALLING, tous parus après UN POULPE A LA GORGE.
On retrouve néanmoins avec plaisir l'univers autobiographique de l'auteur, sa capacité à nous faire sourire et nous attendrir et son dessin à la fois simple et rond, très lisible. Mais comme dans toutes les BD de Zerocalcare, je crois que ce que je préfère ce sont ses délires de geek et ses souvenirs d'enfant des années 80 et d'ado des années 90 qui personnellement me parlent beaucoup.
J'ai donc dans l'ensemble bien aimé, mais ça fait longtemps que je ne suis plus objectif quand il s'agit de critiquer une BD de Zerocalacre ...
Camille, en couple avec LAPINOT, est amoureuse de ce dernier mais ne supporte pas son ami Richard. Notre héros va-t-il réussir à la fois à sauver son couple et préserver son amitié avec son vieux complice ? Amour et amitié ne sont pas toujours faciles à concilier, et c'est ce que va apprendre ce bon vieux LAPINOT.
Encore un LAPINOT "contemporain", qui a première vue n'apporte rien de plus à la série mais dont la lecture s'avère au final succulente. Narration fluide, dialogues croustillants, intrigue à tiroir qui fonctionne bien, personnages attachants, dessin minimaliste toujours aussi agréable, réflexions pas si bêtes sur certains travers de notre société ... C'est toujours aussi bien vu et décalé; bref, toujours aussi bien. Vivement le prochain !
Je découvre à peine la série avec cet excellent premier volume. Le dessin est splendide, l'univers attrayant, les personnages nombreux et intéressants ... et l'intrigue - très politique pour l'instant - est très prenante.
Un premier tome en tous points réussis pour une série d'héroïc-fantasy animalière qui semble très prometteuse. La fin de ce premier volume est en tout cas tout à fait inattendue et donne encore plus envie de découvrir la suite !
ASPIRINE en mode confinement lutte contre la COVID-19 et cherche à percer les origines de la pandémie en plus de trouver une solution pour éradiquer celle-ci.
Le scénario et les dessins sont particulièrement délirants; l'ensemble est très décalé et le tout se lit avec plaisir ... à condition d'adhérer à l'imagination débridée de l'auteur et à ses choix graphiques. Perso j'ai bien aimé toute cette fantaisie.
PS : Mention spéciale pour le jeu en fin d'album, bel hommage aux "Livres dont VOUS êtes le héros" de jadis !
Pas le plus drôle de la série mais toujours aussi farfelu. Les situations sont cocasses au possibles, les dialogues amusants, les dessins simples mais plaisants ... Une lecture distrayante.
Encore un bon épisode, bien que je l'ai trouvé un poil moins drôle que les autres titres de la série.
Cette lutte entre LES SPECTACULAIRES et cet ersatz de Joker commandant une joyeuse bande de droogies tout droit sortis de "Orange mécanique" (en moins violents et plus rigolos tout de même) est bien amusante. Le dessin humoristique reste de bonne facture, le scénario bien mené (bons dialogues, personnages comiques, scènes d'action farfelue ...); bref, la lecture est très plaisante. A suivre - et avec enthousiasme !
Un scénario globalement correct (mis à part pour le coup de la stagiaire de 3ème qui n'est pas très crédible) mais sans grande originalité (ambiance mafia, hommes d'affaire véreux, dealers de drogue et racaille nord-africaine entre le Stade Vélodrome et les quartiers nord de Marseille), qui se laisse tout de même lire. Par contre, je n'ai pas du tout accroché aux dessins que j'ai trouvé d'une grande pauvreté.
Un polar qui ne sort malheureusement pas de la masse, en ce qui me concerne.
Quatre histoires ridicules servies par un dessin médiocre. Un album qui fait clairement office de "remplissage" et qui n'apporte rien à la série. A éviter.
Le Donjon n'est plus, mais les aventures de Marvin Rouge, du Roi-Poussière and cie. continuent quand même !
Dans une ambiance à mi-chemin entre le manga et l'aventure post-apocalyptique, ce tome prend une nouvelle direction par rapport aux précédents DONJON CREPUSCULE en centrant l'intrigue autour de l'invasion de la planète Terra Amata par des démons. Il en résulte une aventure fort rythmée, à la fois bien drôle et très punchy, pleine de bagarres, de courses-poursuites et d'événements cataclysmiques. Ajoutez-y des révélations en tout genre et des liens avec plein d'autres albums tout à fait succulents, des personnages attachants que l'on prend plaisir à retrouver et un dessin très plaisant, et vous obtenez une fois de plus un excellent DONJON. Un de plus, devrais-je dire ...
Une parodie de LUCKY LUKE originale à défaut d'être vraiment drôle. Le problème vient surtout du fait qu'à aucun moment je n'ai réussi à imaginer que le personnage dont je suivais les aventures dans cet opus était LUCKY LUKE (histoire et ambiance trop décalées par rapport à la série originelle). Dans le genre "scénario parodique servi par un dessin taillé à la serpe", j'ai cent fois préféré le "Lucky Luke vu par Bouzard", qui était vraiment drôle.
Les amis de San Goku tentent de protéger la Terre de l'invasion des sbires de Moro. De nombreux combats éclatent ainsi aux quatre coins de la planète. Tandis que Moro observe ses hommes combattre les guerriers terriens, San Goku tente de rallier la Terre du plus vite qu'il peut pour prêter main forte à ses amis.
Un tome divertissant bien qu'archi-classique. Comme le titre de cet opus l'indique, on assiste à divers combats plus ou moins intéressants et relativement brefs entre les bons et les méchants. Un album axé uniquement sur des personnages secondaires donc, histoire de nous faire patienter en vue de l'affrontement final entre Moro et San Goku, qui démarre en fin d'album. Rien d'inoubliable, mais ça reste bien mis en scène.
PS : mention spéciale à la manière très drôle dont Chaozu triomphe du Métalman !
Plongé dans un hiver extrêmement rude, le Bosquet Joyeux est sous la menace de furets dévoreurs de petits herbivores. Mais la venue d'un échassier muni d'un curieux violon pourrait les sauver.
Scénario risible et très creux. On s'ennuie de la première à la dernière page, et la fin est qui plus est torchée en deux-deux. Heureusement il reste le dessin pour se consoler, et encore celui-ci n'est pas à son meilleur niveau (cf. tomes 2 à 7)
Tout juste libéré de prison, le rat Elixir cherche à se venger de SIBYLLINE (responsable de son emprisonnement un an plus tôt). Par chance pour lui, il croise la route d'un esprit maléfique qui a aussi un compte à régler avec notre héroïne. Les deux scélérats scellent un pacte et préparent leur vengeance.
Un épisode peu inspiré, avec une histoire de vengeance à la fois très classique et sacrément tirée par les cheveux, avec l'introduction du surnaturel qui a du mal à fonctionner en ce qui me concerne.
La seconde histoire, "Flouzemaker et Patakès", met en scène, comme le titre l'indique, le personnage de Flouzemaker dans une aventure teintée de mystère bien imaginée, mais hélas un peu trop courte. Notre corbeau se rend à la "maison du marais", un lieu de sinistre réputation où de nombreux oiseaux ont disparu ces derniers temps, afin d'éclaircir ce mystère. Suspense et humour sont au rendez-vous mais l'histoire est malheureusement beaucoup trop courte.
L'album regroupe trois histoires courtes, malheureusement toutes aussi fades les unes que les autres et qui plus est bien mal dessinées (la dégradation du trait par rapport aux tomes précédents saute aux yeux).
L'histoire "Sibylline et Burokratz le vampire" est la plus longue des trois et donne son titre à l'album. Dans cet épisode, le Bosquet Joyeux est menacé par l'arrivée d'un vampire. Le virage pris par Macherot vers une histoire teintée de fantastique n'est franchement pas une réussite; le scénario est niais et en plus SIBYLLINE se retrouve reléguée au second plan au profit de Flouzemaker, qui est le principal protagoniste de cette aventure.
"Sibylline et la puce fatale" voit notre héroïne contaminée par une puce malveillante qui cherche à lui nuire. Un scénario déjà pas super passionnant à la base, qui devient en plus complètement ridicule quand l'identité de la dite puce est dévoilée à la fin de l'histoire.
"Sibylline et le buffet hanté" voit de nouveau Flouzemaker damer le pion à notre héroïne pour être le personnage central de cette histoire, là aussi complètement ridicule. Notre corbeau beau parleur fait l'acquisition d'un meuble qui se révèle être hanté et possédé par un esprit maléfique. A la fin de cette aventure l'esprit en question survit et se jure d'empoisonner l'existence de nos amis, ce qui fait qu'on le verra à nouveau sous d'autres formes les albums suivants.
SIBYLLINE rend visite à sa tante Hortense qui habite dans les bois de Saint-Mathieu, sans se douter qu'elle va se retrouver au centre d'une terrible machination. Heureusement son courage et son astuce seront ses meilleures armes pour se sortir de ce mauvais pas.
Dernier bon album "réaliste" (on se comprend) de Macherot, avant qu'il ne bascule définitivement dans son délire science-fiction auquel j'accroche moins. Les dessins sont très chouettes et l'intrigue est bien ficelée, avec de bons rebondissements, et une résolution de l'intrigue bien trouvée que je n'avais pas vu venir à ma première lecture.
SIBYLLINE et ses amis sont menacés par le gang de "cravates noires", une association d'animaux carnivores malveillants dont le but est de boulotter les souris et autres petits animaux herbivores.
Suite directe de "Sibylline s'envole", cet album est l'un des meilleurs de la série. Une ambiance polar relativement sombre très plaisante, une bonne intrigue, du danger, un brin de mystère, des personnages bien trouvés, de l'humour ... bref, on ne s'ennuie pas du tout à la lecture, d'autant que les dessins sont très chouettes.
En outre, bien qu'étant destiné à la jeunesse, le scénario a le mérite de ne rien édulcorer (mort de certains personnages, volonté des méchants de dévorer les gentils ...). Pas sûr qu'aujourd'hui les auteurs "jeunesse" oseraient décrire de telles situations (malheureusement)
Scénario trèèèèès classique : trois pétroleuses cambrioleuses, sorte de "Cat's Eyes" de la Belle-Epoque, réalisent un casse et se retrouvent avec toute la flicaille de la région à leurs (jolies) fesses, ainsi que des agents d'une puissance étrangère, qui convoitent un mystérieux artefact qu'elles ont dérobé. Bref, rien de très original.
Mais comme le dessin est très charmeur, que les répliques sont bien tournées et que l'humour et l'action sont bien dosés, la lecture passe plutôt bien.
Malgré un dessin plaisant tout en légèreté et en subtilité, agrémenté de couleurs pastels qui créent une ambiance propice au mystère, je me suis profondément ennuyé à la lecture de cet album. Si la première partie de l'intrigue est prenante (avec la découverte de ce diabolique Club du Suicide), le seconde est passablement confuse (où trop de personnages aux identités multiples compliquent la compréhension du scénario, à tel point qu'on ne sait plus qui est qui et dans quel camp se situent les personnages).
Lecture décevante au final.
TIF ET TONDU sont embarqués contre leur gré dans une rocambolesque histoire d'espionnage. Ils se retrouvent en effet un peu par hasard en possession d'une drôle de poupée que plusieurs puissances convoitent. Le début des ennuis pour nos deux détectives ...
Après cinq ou six albums résolument tournés vers le mystère et le suspense, ce titre revient en quelque sorte à l'insouciance naïve des premiers épisodes. Un album où s'enchaînent sur un rythme effréné des péripéties beaucoup trop rocambolesques pour être crédibles et où les méchants sont tous plus ridicules les uns que les autres. Un épisode clairement dispensable à mon sens.
Un chimiste et un ingénieur français de renommée internationale sont mystérieusement enlevés. TIF ET TONDU mènent l'enquête.
Un épisode qui fleure bon les romans d'espionnage et la guerre froide. Les enquêtes angoissantes de nuit sous un terrible orage, le lugubre laboratoire délabré, la base secrète souterraine, des héros ensevelis vivants (!) , l'énigme de la trajectoire de ces fameuses flèches ... tout concourt à créer une ambiance pesante, pleine de mystère.
En outre le mystérieux méchant de cet épisode permet d'éviter les apparitions trop récurrentes de M.Choc dans la série et donc de lasser les lecteurs ... même si la toute dernière case de cette histoire s'avèrera bien surprenante !
Le diabolique Monsieur Choc envisage de dérober plusieurs chefs d'oeuvres au Louvre. TIF ET TONDU vont tenter de l'en empêcher.
Une aventure pas très passionnante, malgré la présence de Choc. C'est d'ailleurs l'un des albums de la série où le génie maléfique de ce personnage est le plus évident : tous ses stratagèmes sont plus ingénieux et machiavéliques que jamais, au point que nos héros sont constamment bernés et totalement largués du début à la fin de l'album.
TIF ET TONDU sont invités sur la Côte d'Azur par un éditeur parisien qui souhaite les rencontrer pour publier leurs aventures. Mais en arrivant à sa villa, ils trouvent celle-ci déserte. Bientôt tout un tas de phénomènes étranges apparaissent. Que signifient tous ces mystères ?
Album agréable à lire, qui bénéficie d'une bonne ambiance, un peu inquiétante, et d'un scénario très prenant. La première partie de l'album, pleine de mystères, est meilleure que la seconde, un peu plus convenue. Mention spéciale aussi pour les décors méditerranéens de Will extrêmement réussis, qui créent un cadre d'aventures très agréable.
Encore un bon petit album, bien drôle et joliment dessiné (avec quelques trouvailles graphiques astucieuses tout à fait réjouissantes, comme dans la manière d'agencer les cases par exemple). Le scénario est amusant et bien tourné, même si Astrid est quelque peu mise au second plan dans cet opus au profit du Yéti, qui est le véritable héros de cet épisode (et dont la personnalité est tout à fait savoureuse !).
La lecture de cet album ne m'a pas franchement emballé, pour deux raisons :
- l'absurdité totale de scénario, auquel je n'ai pas accroché, bien que la pirouette scénaristique en fin d'album explique le pourquoi de toute cette absurdité (et pour le coup c'est plutôt bien vu et amusant, même si le procédé apparaît très facile).
- le dessin de Panaccione dont je n'ai jamais été un grand fan. Comme à son habitude, le dessinateur livre une partition peu soignée et manquant de rigueur, où les contours des personnages ne sont pas fermés, les décors d'arrière-plan à peine esquissés et limite "flous" ... Bref, je n'accroche pas à ce style minimaliste particulier. Seule la très classe colorisation trouve grâce à mes yeux.
Au final, malgré un ou deux passages amusants, c'est vite lu et vite oublié.
LES PETITS HOMMES affrontent un vaisseau fantôme qui semble sorti du fond des âges et qui est responsable de multiples actes de piraterie au cours des dernières semaines.
L'une des meilleurs aventures des Petits Hommes ! L'ambiance fantastique est parfaite, avec une atmosphère assez lourde et beaucoup de mystère. On va de surprises en surprises, tout plein d'énigmes se juxtaposent (les squelettes, l'amnésie des victimes, les apparitions fantomatiques du vaisseau en pleine mer et ses brutales disparitions, etc.) et le dessin de Seron est magistral (ses illustrations de navires, anciens ou modernes, sont très réussies).
Des bandits ont inventé une technologie qui projette des décors virtuels plus vrais que nature et s'en servent pour dérouter les policiers et couvrir leur fuite après chacun de leurs braquages. Renaud et LES PETITS HOMMES vont tenter de les mettre hors d'état de nuire.
Un scénario un peu trop tiré par les cheveux (en même temps, c'est un peu la marque de fabrique avec cette série ...) auquel je n'ai pas plus accroché que ça. La lecture n'est pas déplaisante (d'autant que les dessins sont comme d'habitude excellents) mais on est assez loin des meilleurs albums de la série.
L'album (paru en 1984) regroupe quatre histoires courtes des PETITS HOMMES parues dix ans plus tôt dans "Le journal de Spirou". Chaque histoire est trop courte et pas assez développée pour rendre ce tome vraiment intéressant, seulement sauvé par le très bon dessin de Seron, comme toujours.
L'histoire "Mosquito 417" voit Renaud partir explorer les fjords de Borvège (!) pour découvrir ce qu'il est réellement advenu d'un aviateur disparu là-bas trente ans plus tôt. L'occasion pour Seron de dessiner de beaux paysages enneigés et des séquences d'aviation palpitantes.
"Le manoir de la dent verte" est une histoire banale d'enlèvement et de demande de rançon. L'intérêt premier - outre les dessins - réside dans la bêtise des deux bandits.
"Les corsaires du XVIIème siècle" met Renaud aux prises avec des corsaires eux aussi miniaturisés. L'histoire est courte et n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de nous faire admirer les prouesses graphiques de Seron (très habile pour dessiner les galions du XVIIème siècle) et de nous apprendre que la météorite responsable de la miniaturisation des Petits Hommes allonge aussi l'espérance de vie de plusieurs siècles.
Recueil de quatre histoires courtes, dont la première (qui donne son titre à l'album) est particulièrement ridicule, en plus d'être totalement inintéressante. Les autres histoires sont du même acabit. Bref, ça sent le remplissage et le dessin "alimentaire" pour Seron, en plus du coup marketing pour Dupuis (on prend quatre petites histoires des PETITS HOMMES parues dans "Le journal de Spirou" qui n'ont aucun lien entre elles et on les regroupe en un seul album pour faire un peu plus de blé ...).
Seul l'excellent dessin de Seron explique ma note de 1/5.
LES PETITS HOMMES découvrent par hasard une base secrète située au fond d'un lac perdu au milieu des bois. Quels secrets cache-t-elle ?
Malgré un petit côté "Le repaire de la murène" (Franquin), l'histoire est originale et l'album se lit avec plaisir. Tous les ingrédients de la bonne petite aventure à suspense sont là : gangsters, trafic louche, repaire secret, technologie de pointe qui apporte un petit côté fantastique à l'histoire ... Un bon album, d'autant que le dessin "gros nez" de Seron est comme d'habitude impeccable et particulièrement plaisant..
Dernier tome de la série, "Le mystère de la chambre 43" est un très bon album. Un mystère initial des plus énigmatiques, une ambiance oppressante flirtant limite avec le fantastique, des décors de station de ski superbes, des dessins très dynamiques, une enquête assez corsée ... Dommage que la série se soit arrêtée car depuis le tome 42, le duo Lapière/Sikorski faisait vraiment du très bon boulot.
Une bonne aventure de TIF ET TONDU au goût de mélange entre "L'île noire" (Hergé) et "Le repaire de la murène" (Franquin). Pas très original, mais ça se laisse lire avec plaisir. Les séquences de bagarres sous-marines sont accrocheuses, il y a un bon petit suspense, mais la résolution du mystère manque un peu de clarté. Les dessins sont très bons.
Dans un petit village de la campagne belge, trois vieilles peaux que tout le monde déteste, riches comme Crésus, sont retrouvées assassinées. TIF ET TONDU mènent l'enquête.
Un pur polar au scénario très bien tourné, des dessins impeccables et quelques séquences mémorables (dont une course-poursuite en voiture qui s'étale sur sept pages entières !). Un très bon album, pour moi le meilleur de la période Lapière/Sikorski.
L'un des meilleurs du duo Lapière/Sikorski. Les décors et le climat de cet album sont particulièrement plaisants : la Haute-Normandie hors-saison, la météo pourrie, les hautes falaises sur la mer, l'ambiance du port ... TIF ET TONDU enquêtent sur une série de meurtres dans un petit village du bord de mer, qui semblent trouver leur cause dans un fait divers survenu vingt trois ans en arrière.
Les dessins sont bons et l'album se lit avec plaisir.
Banale histoire d'incendie à laquelle sont mêlés nos héros, sans enquête particulière. Ou plutôt, l'enquête que mènent TIF ET TONDU part en fumée dès le début de l'album pour trouver sa conclusion à la toute dernière page de manière extrêmement fortuite. Bref, le scénario n'est pas hyper passionnant mais l'album se laisse quand même lire, notamment parce que les dessins sont bien maîtrisés, dans un style franco-belge pur et dur (plus "ligne claire" que "gros nez") agréable.
Avec le tandem Lapière/Sikorski, finies les enquêtes exotiques à l'autre bout du monde, les aventures teintées de fantastique, la lutte acharnée contre la redoutable organisation de la Main Blanche ... Place désormais à des enquêtes de terrain plus réalistes, où les héros ont des préoccupations plus terre à terre et les méchants sont des criminels ordinaires. Ce recentrage de la série vers une ambiance polar plus réaliste n'est pas pour me déplaire, même si l'humour en pâtit forcément.
Ce premier tome du nouveau duo d'auteurs est toutefois très décevant. Déjà, il s'agit de quatre histoires courtes réunies en seul album, et non d'une grande aventure de TIF ET TONDU. Surtout, l'ambiance est particulièrement glauque : ça parle de prise d'enfants en otage, de maltraitance de nourrisson avec tentative d'assassinat puis abandon dans un sac poubelle sur l'autoroute (!) ... La lecture m'a même dérangé par moments. Quand je lis un TIF ET TONDU, c'est pour me détendre avec une petite histoire policière légère et pas prise de tête, avec de l'action amusante agrémentée d'un peu d'humour. Pas quelque chose qui va me flinguer le moral.
Bref, je n'ai pas du tout accroché à ce premier Lapière/Sikorski, d'autant que le dessin est loin d'être pleinement maîtrisé. Heureusement les albums suivants seront bien meilleurs.
Derrière un titre que je n'ai jamais compris (si quelqu'un a la réponse et veut bien m'expliquer ...) se trouve une aventure plaisante de TIF ET TONDU. Nos héros sont - encore - aux prises avec le diabolique Monsieur Choc, qui leur en fait voir dans cet album de toutes les couleurs (et leur fait voir également du pays !). Les idées de Choc pour décrédibiliser TIF ET TONDU sont ingénieuses, l'ensemble se lit bien mais la résolution de l'intrigue est un peu expéditive.
Meilleur que le précédent, grâce à une atmosphère un peu plus angoissante et surtout un bon scénario qui multiplie les fausses pistes et entretient bien le mystère. Au final, la principale question demeure : qui est Choc ? On croit avoir la réponse à la dernière page, mais l'album suivant montrera que l'on se trompait ...
L'album date des années 50, avec tout ce que cela peut comporter comme limites, donc soyons indulgents.
Le dessin est correct pour l'époque, bien représentatif de ce qui ce faisait à cette période; sans être fou il demeure sympa.
Le scénario a le charme de ses incohérences : les péripéties toutes plus rocambolesques et improbables les unes que les autres s'enchaînent sur un rythme soutenu (TIF ET TONDU font même involontairement un petit tour dans l'espace à bord d'une fusée ... !) mais l'ensemble est vraiment peu réaliste.
Cet album vaut néanmoins le détour car c'est dans cet opus qu'apparaît pour la première fois Monsieur Choc - criminel d'envergure internationale et sorte de "génie du Mal" comme peut l'être un Olrik ou un Rastapopoulos - qui sera l'ennemi numéro 1 de nos héros tout au long de la série. Pris en tant que tel, l'album est par contre assez faible.
Bon dessin réaliste (quoique trop raide et figé parfois, ce qui est préjudiciable aux scènes d'action notamment). Par contre scénario improbable, incohérent et mièvre de surcroît, qui plus est avec un happy end ridicule qui ne colle pas du tout avec l'ambiance générale de la série-mère. La lecture m'a véritablement ennuyé (un comble pour un thriller !). Van Hamme nous avait habitué à beaucoup mieux ...
Hélas l'un des moins bons épisodes de cette série.
C'est toujours avec plaisir que je me plonge dans les albums de MAM, qui sont presque toujours d'une folle originalité. Même si cet opus n'est pas le plus inventif de tous (avec une morale de fin que je trouve un peu vaine), il propose quand même deux ou trois trouvailles narratives originales. Rien à redire en revanche concernant le dessin en noir et blanc, toujours aussi hypnotique et parfaitement maîtrisé.