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Journal d'un cadet pourrait représenter une énième aventure de cape et d'épée comme la BD en produit régulièrement. Et non, le ton ici est différent le propos est plus intimiste mais sans renier au genre. De l'humour et de l'auto dérision, voilà ce qui tranche. D'Artagnan est courageux certes mais parfois si peu sûr de lui qu'il en devient téméraire et du coup, terriblement humain ! L'oeuvre mêle avec adresse les plans crayonnés représentant les réflexions de notre héros et les pages en couleur représentant la réalité. Nous suivons avec un intérêt renouvelé les aventures de nos 4 mousquetaires vues sous un autre angle, celui du gascon ! Beaucoup de soin dans la construction des planches et des personnages confère au récit une intensité surprenante qui nous laisse orphelin à la 264ème page. Merci et bravo pour cette cure de jouvence !!!
Ce premier cycle traite d'un sujet difficile, la lutte pour le pouvoir et les liaisons dangereuses de certains politiciens avec le milieu. Le sujet est développé de façon passionnante sans être caricaturale. Les méchants ne sont pas forcément si méchants et les bons si bons. On suit avec passion l'enquête du commandant et de Burkinshaw. Il croisera progressivement la route de tous les protagonistes qui vivent leur vie dans cette aventure et notamment celle de Clive Baker, rencontre qui aura un impact indéniable sur le dénouement. Mais comme rien n'est évident, ce dernier découvrira que Sir Parkinson s'est bel et bien suicidé. Les planches sont à l'image du scénario, très soignées. Le tout laisse une place primordiale à l'être humain et aux vrais sentiments et c'est ce qui fait la grande force de cet ouvrage; Bravo !
Aïda est une jeune fille attachante, elle revient à Trieste dans la maison de ses grands-parents maternels pour fuire un quotidien qui la déprime et peut-être aussi un chagrin d'amour... Mais ici l'espace temps semble se rétrécir, elle y croise les fantômes de ses grands parents qui vivent avec elles dans la maison. Elle y rencontre aussi l'amour impossible avec Nino un autre fantôme mort entre les deux guerres. Ici pas d'effets spéciaux ni de gadgets, seulement le parcours d'une jeune femme qui veut se souvenir. Cette balade dans le passée peinte en noir et blanc est touchante et se déroule d'une manière si naturelle qu'elle semble vraie. Finalement, Aîda choisira la vraie vie après avoir hésité à la croisée des chemins.
Ici Jérôme est confronté à tueur qui assassine d'ancienne actrices. On y découvre le passé de Mme ZELDA, très surprenant eu égard à sa profession et à son physique de "mamy gateau". Bien que dès le départ on se doute de l'identité du tueur, on se creuse la tête pour en comprendre les possibles mobiles. La fin bien que sans réelle surprise ne gâche pas le plaisir que nous avons de retrouver Babette et Jérôme dans leurs disputes de jeunes amoureux avec un Jérôme plus distrait que jamais !
Ce deuxième volume prolonge de façon magistrale "Et pourquoi pas l'enfer". Nous sommes très très loin de la "feuilletonite aigue" qui agite parfois le monde la BD, produisant des suites insipides écrites pour faire de l'argent. Ici tout est indispensable et beau ! Les dialogues, dessins et couleurs animent des planches soignées à la dimension narrative puissante. Le scénario est très solide et bien que nous rentrions dans une intrigue policière avec des relents de guerre froide, le propos reste fidèle à l'histoire et lui garde une dimension poétique. Nous suivons donc avec passion les parcours de Sacha, Soledad et Lucie qui semblent liés de façon apparemment inexplicable et prennent leur source dans leur enfance. Le monde de Lucie est une BD à part, une oeuvre d'art qu'il convient de posséder car outre sa qualité d'écriture très rare, elle possède une finition irréprochable du plus bel effet...
Une BD choisie au hasard à la bibliothèque pour les vacances... et voilà, découverte de cette petite perle construite comme un film d'horreur avec dans le rôle principal Betsy Mahorn, une actrice de série B justement ! Un scénario classique mais bien amené : l'héroïne suite à un accident de la circulation se trouve bloquée dans un bled de l'Amérique profonde où certains habitants n'ont pas la conscience tranquille. Et c'est au moment d'Halloween que tout se passe, comme si la venue de Betsy avait déclenché un mécanisme de vengeance qui prend bien sûr ses racines dans le passé. Ce premier tome réussit à nous passionner dès les premières pages !!!
Cet épisode voit l'étau se resserrer autour de Andrea Balgani. La narration a souvent recours à des flash back qui nous permettent de mieux appréhender la quête des différents protagonistes. Les planches sont toujours soignées et les traits de visages des personnages deviennent une sorte de marque de fabrique que l'on finit par apprécier. Où le scénario veut il nous mener et que va t il se passer lorsque l'oeuf hermétique et la table d'émeraude seront réunis ? Sans atteindre le génie, voilà une série qui tient toutes ses promesses
Aucune solution miracle n'est à attendre de ce second tome. L'enfance est pourchassée sans relache, l'ordre établi se doit de trouver à tout un responsable à nos propres angoisses. Djin a perdu le goût du rire et de la parole mais il illumine les planches par sa présence car il est le centre de toutes nos attentions et de tous nos espoirs. Ce deuxième volume allie subtilement présent et passé afin de nous donner un éclairage sur les évènements qui y puisent leurs racines. Si ce volume termine l'histoire, tout se dénoue sans apporter de réponses à nos questions et c'est toute la force de ce dyptique. Dans le cas où un troisième volume devrait suivre le récit pourrait y perdre de son impact... En attendant chapeau bas aux auteurs pour ce second acte !
Ce premier volume ne se laisse pas lire facilement, il convient de passer quelques barrières pour entrer à pas de loup dans cet univers où le sourire d'un clown peut s'avérer dangereux voire subversif. Djin nous emmène avec lui dans son pays où la poésie flirte avec la violence. Le problème des cités y est abordé de façon originale. Que font tous ces gens ? qui est ce diable de prêtre pas très catholique à la mission un peu trouble ? Pour ma part je trouve les planches superbes et le choix des couleurs judicieux car il oppose parfaitement le monde du rêve et de l'enfance à la réalité du monde adulte. A lire en prenant son temps...
L'origine de la chrétienté a toujours passionné les romanciers. La manipulation de l'histoire au profit d'un dogme aussi. Ce triangle secret commence au Vatican de nos jours où un inconnu agresse sauvagement un cardinal influent. Nous plongeons ensuite dans le passé et rejoignons Sire BAUDOIN en 1104 dont la mission en Palestine consiste à retrouver le suaire du frère jumeau de Jésus et éviter ainsi la déstabilisation de la chrétienté. Ce premier volume pose bien les bases de l'intrigue. Les dessins sans être géniaux sont agréables et le scénario bien ficelé. De l'action, du suspens et du mystère, que demander de plus ?
Des paumés, des moins que rien, ça nous donne un RDV grinçant où les rancoeurs accumulées, les complexes et les vies ratées construisent un coktail explosif. L'histoire est bien construite et nous plonge dans le quotidien pourri d'Albert et de Brémont. Un quotidien violent mais décrit sans excès de vulgarité et illustré par des planches superbes de justesse...
Cette énième histoire de fées, d'elfes et consort pourrait nous plonger dans l'ennui. Mais les tribulations de Scrubby et Sheela qui chassés du DARTMOOR avec leur parents vont devoir survivre dans les quartiers populeux de Londres retiennent toute notre attention. En effet, Scubby et sa soeur ne sont pas comme les autres et voient les êtres de l'invisible. Scrubby a quant à lui été initié par un vieux sage vivant dans la forêt interdite. Ce premier volet pose parfaitement les bases du récit servi par des dessins (cf Miss Endicott) et des dialogues truculents. La suite nous dira s'il s'agit d'une grande série où d'un sortilège sans lendemain, une sorte de "mal-venu" !
Retrouver ses origines est souvent douloureux surtout lorsque l'on y est pas préparé. C'est le cas également pour Jérôme qui se trouve confronté au souvenir de sa mère disparue quand il était jeune. Sa mère et son père victimes tous les deux du stupide jeu de trois. Le principe de ce jeu étant de séduire à tout prix la fiancée d'un ami pour s'aasurer que c'est du sérieux ... Et voilà, il se trouve que Jérôme est en fait un riche héritier dont le rival, un neveu sans scrupule souhaite écarter... Un bon suspens, des dialogues parfois émouvants et un JKJ troublé et atteint. Ah l'enfance, elle nous étreint à tout âge !!!
Une histoire d'amitié et d'amour tout en douceur, une sorte de Jules et Jim post vietnam. Ian et Art amis d'enfance aiment la même femme, amie d'enfance Shirley, aussi insaisissable que leurs premiers émois. Nos deux amis vont partir au Vietnam et revenir traumatisés et marqués en profondeur. Il retrouveront dans ce voyage en Italie, Shirley, une partie de leur insouciance et surtout la petite Keo, symbole d'une nouvelle chance qu'il veulent saisir. Et si Ian arrêtera son voyage là, Art va quant à lui trouver l'amour de façon inattendue et Shirley poursuivre sa route vers l'inconnu. Les planches sont splendides et comme souvent avec Cosey, finissent dans un paysage de neige et de montagnes. Cette intégrale nous emmène dans un très beau voyage en nous même.
L'édition originale est bien faite avec sa première partie qui reprend en synthèse les épisodes précédents en présentant les personnages clés. Puis l'histoire en elle même "un fauve en cage" démarre sur les chapeaux de roues en mettant notre héros préféré en butte avec deux affreux assez méchants. Il y rencontre une blonde amnésique, très jolie bien sûr et complètement perdue. Jérôme se transforme en vrai Bogart et prend des coups sans vraiment pouvoir les éviter. les clins d'oeil à la série noire sont savoureux et les interventions de Babette pleines "d'impact" ! Le déroulement de l'intrigue parfaitement mené nous emmène dans les rues de Paris sur les pas de cette silhouette déguingandée où se cachent un peu de nos rêves de gosses ...
Un épisode très réussi qui met aux prises Jérôme éternel adolescent avec des personnages vivant avec un passé très noir. Qui est ce fantôme venu torturer LEGOFF 40 ans après la mort de son "pote" Michel survenu lors de leur évasion d'un stalag en 39-44 ? C'est la question que se pose l'intéressé aidé par notre détective secondé par Babette. L'île de St Mathieu où se déroule le drame est superbement dessinée et la vie du petit port de pêche avec ses non-dits admirablement croqués. "Passé recomposé" est une perle à découvir ou à redécouvrir d'urgence !
Babette veut partir en vacances et Jérôme non, voilà comment débute cet épisode où le hasard d'un accident va précipiter le duo sympathique au coeur de la vie d'un couple détruit par le décès de leur fille suite à un viol. La maman reprochant la mansuétude de la justice qui vient de faire sortir de prison le responsable de cet acte. Le Mt St Michel est en toile de fond de cette enquête où nul ne veut parler et où la mer restera seule juge. Le Gabion nous offre l'occasion de vivre à nouveau en compagnie de nos deux héros dans un scénario malgré tout un peu simpliste.
Il est mystérieux le clochard recueilli par Jérôme. Un lourd secret semble se cacher derrière sa vie et le roman qu'il semble avoir écrit. Sa publication et le Goncourt remporté vont déclencher un ensemble d'évènements dramatiques qui vont bouleverser la vie de Jérôme et Babette et les mettre en danger. Un petit polar très réussi...
Quel passe temps agréable que de relire quelques épisodes des aventures de Jérôme K. Cetres le scénario n'est pas prise de tête mais les méchants sont assez drôles et méchants pour que l'on y croit et le tandem Babette/Jérôme toujours aussi savoureux pour pour nous attendrir. Cette histoire d'enlèvement de bébé par personne interposée et les quiproquos qui en découlent nous enmènent donc avec entrain dans une petite cavale "bon enfant" très divertissante !
Ce 5ème volume termine le cycle d'Acriborea. L'intensité relevée dans le tome précédent se dilue quelque peu au fil des planches par un excès d'effets spéciaux qui brouillent un peu le scénario. L'épisode reste malgré tout d'un très bon niveau et aborde des questions essentielles sur le comportement de prédateur de l'espèce humaine. Avec ce cycle, nous dépassons donc largement le concept SF action mais sans atteindre cependant la puissance narrative de Universal War One.
Beaucoup de clichés dans cet épisode cachent un manque de profondeur des personnages et du scénario. La déception est d'autant plus forte que les volumes précédents avaient placé la barre assez haut. Le thème des extras terrestres comme gardien de notre planète, bien que déjà utilisé, mériterait un peu plus d'application et d'implication de la part des auteurs...pour le plaisir du lecteur !
Une adaptation de roman à la BD est difficile. Actuellement cet exercice de style est particulièrement en vogue. Ici l'oeuvre de Jim Thompson est mise en scène par Matz et en images par Miles Hyman. L'ensemble est très réussi. Les planches décrivent parfaitement l'ambiance glauque de cette Amérique où règne la mafia. Un bémol sur le dénouement où les évènements s'enchaînent de façon un peu précipitée. Mais finalement cette nuit finit comme dans un vrai roman noir : la femme à gueule d'ange est fatale !...
Cette série est constituée d'une sucession de one shots reliés entre eux par un fil conducteur, la fuite de nos héros après la disparition totale des adultes. Dans le clan du requin, cette de "road story" perd de son intensité dramatique et laisse s'installer une ambiance aventure pour ados et jeunes enfants qui se déroule dans un cadre de type Disney Land. Mais les auteurs nous réveillent en fin d'épisode et la dimension dramatique renait finalement avec un dénouement assez brutal et conforme au titre. La dernière planche sonne comme une promesse, et s'il s'agissait d'un complot ?....
La loge des assassins clot le dyptique Les comptes secrets du Vatican. L'intrigue y est toujours intéressante mais perd de sa force au fur et à mesure que les secrets se dévoilent et réduisent le mystère entrevu à quelques intégristes mégalomanes. Bien que le dénouement soit assez prévisible, l'ensemble reste malgé tout agréable à lire.
Ce troisième tome confirme le génie de la série et nous emmène aux côtés de Carmen dans un univers où l'argent et le pouvoir règnent sans partage. Notre héroïne, habilement dessinée et mise en couleur, est belle à croquer mais sans complaisance. Voyager en sa compagnie devient un réel plaisir. Les planches sont toujours superbes et le scénario sent le très costaud. Carmen va-t-elle se sortir du piège vers lequel elle semble se diriger ? Qui est finalement ce spectre qu'elle cotoie sans le connaitre ? Autant de questions qui font de l'exil un tremplin exaltant qui envoie Carmen et son équipe chercher des réponses dans l'espace et... le prochain épisode !
Quel plaisir de repartir à l'aventure avec un personnage que l'on pensait cerné et catalogué. Dans "le journal d'un ingénu", Emile Bravo nous fait entrer dans la vie de Spirou juste avant l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie. L'auteur s'amuse à faire de son héros, le groom candide et débrouillard que l'on connait, le digne héritier de Tintin. La petite soubrette dont il tombe amoureux sans connaître le prénom va le plonger dans les affres du premier amour et peut-être d'un début de conscience politique. Amour, amitié, enfance sur fond de guerre, tous ces ingrédients sont au rendez-vous dans ce one shot épatant servi par des planches abouties qui sans plagiat, sont parfaitement dans l'esprit Franquin. Un épisode fort réussi dont l'épilogue surprenant appelle une suite !
Ce deuxième volume est à la hauteur du premier voire plus percutant. On suit avec passion la mission de sauvetage à laquelle participe notre journaliste Nestor accompagné du truculent Angus Mc Pherson du SAS. Les personnages sont haut en couleur et les dialogues plein d'humour. Le recours au fantastique est moins présent ce qui confère plus de crédit à l'action. On sent que le danger est là et qu'il est bien mortel ! Quel est donc ce terrible secret que possède les nazis et qui remonte à la nuit des temps ? Les dessins sont très réussis et collent parfaitement au scénario. L'ensemble donne un récit enthousiaste sans se prendre au sérieux et souligné par de superbes couleurs. Vivement la suite avec la belle camarade capitaine Irina Verotna !!!
Le sujet bien que traité maintes fois m'a incité à acheter cette BD. Tous les ingrédients étaient en effet réunis pour faire de cette histoire une réussite : la période très noire de l'allemagne nazie 39/44, ses dirigeants manipulés par des "forces supérieures", la science qui flirte avec le paranormal, des assassinats troubles, une belle ingénue prise au milieu de la tourmente... Mais voilà le dragon ne s'envole pas et son souffle loin de cracher du feu nous endort au fil des pages. Les intentions sont pourtant là, mais les dessins et les dialogues sont trop statiques pour créer la dynamique indispensable à ce genre de récit. J'espère que le prochain volume trouvera la clé ... de mon intérêt !
Le deuxième volume est aussi réussi que le premier, le scénario est assez costaud tout en étant lisible et les personnages ont une réelle consistance. Les planches sont agrémentées de dessins superbes. Enfin les dialogues mettent parfaitement en relief la dynamique de l'histoire et des personnages. Nigel est toujours à cheval entre deux mondes, et la guerre que mène le M 10 pour l'atteindre et tuer le monde du rêve est effrayant d'efficacité ! Alors notre héros est il le djinn et va t il triompher des forces qui veulent tuer nos rêves de gosses ? Je l'espère comme j'espère ne pas avoir à attendre 18 mois pour croiser à nouveau la route de la fée Eireann ou de l'inspectrice Grey...
"La mélodie d'El Raval" est rythmée et nous raconte la jeunesse de Jazz avec un swing décapant. Les actions s'enchainent dans un tempo d'enfer. Peu de silences dans cette partition soutenue servie par des dessins aux couleurs "en demi teinte" éclairées par les solos de Maynard, équilibriste de haut vol. Cette trilogie barcelonaise aborde le polar dans un groove original, servi par un scénario au rythme syncopé qui devrait plaire aux passionnés comme aux néophites.
"Le murmure des âmes" pourrait être l'illustration du poême de Ch BAUDELAIRE tiré des fleurs du mal. En effet le grand navire majesteux qui volait précédemment git blessé comme Emerance son capitaine et ressemble à cet albatros qui devient maladroit lorsqu'il touche le sol car son élégance et sa magie l'ont quitté. Cette fable est bouleversante et nous entraîne dans les pas d'Ombeline, le p'tit moineau qui apprivoise les mouettes pour sauver le cuistot. Un poême à l'ambiance "fellinienne" beau mais sans ostentation. On en redemande !!!
Black Op est une série très réussie. Le scénario et les dessins rendent parfaitement l'insouciance de ces jeunes gars jouant avec de l'argent facile. Mais voilà la série pourrait aussi s'intituler "ne réveillez pas le monstre qui dort" ou encore "l'apprenti sorcier". Enrichir la mafia russe pour éliminer le communisme, c'est utiliser la peste pour tuer le choléra et Floyd s'en rend progressivement compte surtout lorsque le sort de Lovna est en jeu. Les auteurs utilisent encore avec brio les flash back qui nous permettent de suivre avec passion l'évolution des alliances sur fond de trahison qui vont mettre en sérieux danger Floyd Lovna Ray et bouleverser leurs existences. Alors oui Black Op 4 c'est du solide !
Et voilà "Dieu par la racine" termine de façon magistrale ce drôle de western si étrange et déjà indispensable. La belle Cathy qui n'est pas ce qu'elle semble être, lutte aux côtés de James ce shérif fou amoureux d'elle et dépassé par les évènements. Le récit nous entraîne sur deux pistes parallèles, celle oh combien réaliste de la chasse à l'indien, objet de tous les maux car somme de toutes les peurs et celle frisant le fantastique de la recherche d'un livre d'Enoch afin de protéger le langage des anges. Ces deux pistes vont finalement se rejoindre dans un dénouement apocalyptique. Les planches sont toujours aussi superbes et le mot fin à la 64ème page crée un sentiment de frustration qui nous donne envie de revoir très vite ces deux protagonistes dans de nouvelles aventures !
L'histoire s'affirme bien dans cet épisode et positionne les protagonistes. Les divers clins d'oeil à star Wars et Alien aperçus au tome 1 n'ont pas tué l'intrigue qui se déroule de façon passionnante. Le mélange des genres, monstres marins, minautore et autres aliens aurait pu basculer dans le fouillis et l'inutile. Mais non la magie opère et tout s'agence comme dans une grande fresque fantastique servie par des dessins soignés qui rendent bien le mouvement. Nous somme de tout coeur avec Mika et sa bande perdue dans ce dédale mortel...
Dans cet épisode, Theodore commissaire à bord du "Cap Padaran", se trouve aux prises avec un tueur en série, redoutable prédateur surnommé le requin du fait de son comportement impitoyable avec les personnes blessées. L'action se déroule dans un huis clos maritime où nous fonçons de fausses pistes en fausses pistes alimentées par un Novembre toujours équivoque embarqué avec une troupe de théâtre. Le dénouement somme toute assez classique n'enlève rien à l'attrait de cette comédie grinçante même si le lyrisme n'est pas aussi présent que dans les précédents volumes.
Ce deuxième volet des aventures de Théodore en Asie tient toutes ses promesses au niveau du déroulement de l'intrigue. Les personnages ont le côté suranné des vieilles photos de famille prenant vie au fil des pages que nous tournons. Le mode narratif allie toujours avec bonheur les planches dessinées et quelques scripts savoureux comme l'idylle naissante entre Théodore et Chouchou. Au delà de l'intrigue en elle même, ce dyptique décrit parfaitement les prémices du déclin de l'empire colonial français.
La Renaissance est une période riche où s'affrontent l'Art, la Science et la Religion. C'est dans ce contexte sulfureux que se déroule La Licorne. Le scénario tourne autour de la complexité du corps humain et oppose Ambroise Paré, Maitre Nostredame et leurs compagnons dans une course qui les oppose à l'Eglise pour trouver qui a le pouvoir de transformer l'anatomie humaine. Les planches sont d'une rare beauté et rendent parfaitement l'ambiance que l'on se fait de l'univers où évoluait Léonard de Vinci. Ambiance que vient renforcer le magnifique bestiaire imaginé et dessiné par Anthony Jean et qui rajoute une dimension fantastique. Ce deuxième volume confirme la qualité entraperçue dans le premier.
Voilà une histoire qui avait tous les atouts pour plaire, des personnages simples, des paysages de montagne, une idée de scénario et un zeste d'irrationnel. Mais très vite, le sujet est épuisé, les protagonistes semblent s'ennuyer comme dans un mauvais film et même les motivations du petit vieux et de ses robots ne sont pas convaincantes. Winter freaks, une BD assez inutile...
Dans ce conte pour les grands, les premières pages nous invitent à une noce, le mariage hypothétique entre un prince Loup et une princesse humaine... Mais voilà, cette union semble contre nature et seulement dictée par la recherche du Pouvoir. Ce plaidoyer contre le rejet de la différence est illustré par une aventure à la dimension épique indéniable. L'histoire se passe dans un pays improbable à une époque où l'héroisme se mesure l'épée à la main. Les scènes de combats entre les loups et les hommes sont brutales, les animaux parfaitement croqués et les couleurs... comme dans les contes... enchanteresses !!! J'espère que la suite sortira bientôt et sera de la même veine !
Le tome 2 tient toutes ses promesses. l'ambiance féérique est très bien rendue et la cohabitation entre le réel et l'irréel crédible. Stephen se situe entre ces deux mondes, celui des elfes et celui des humains. Bien-sûr, il refuse de l'admettre et se trouve être l'enjeu de deux forces "elfiques" qui s'opposent, l'une représentée par Thomas et l'autre par Downfall. La lutte du bien contre le mal comme dans tous les contes. Ici pourtant rien n'est caricatural, l'intrigue est complexe et illustrée par un graphisme élégant dont les couleurs collent parfaitement au scénario et à l'action. Cet héritage est à dévorer sans retenue.
La saison de la couloeuvre est une oeuvre à part, une BD de SF sans gadgets. Ici la technologie n'est pas une fin en soi, elle ne prime pas sur l'histoire elle la sert. Le graphisme est d'une grande élégance et le jeu des couleurs fait partie de la narration. Voilà pour la forme. l'univers qui se dévoile sous nos yeux est complexe et demande de la concentration mais le résultat est à la hauteur. Nous suivons avec passion les débuts de Finn Dérec, sa rencontre avec Rhéa et Diane Bendix la sentinelle. Quels rôles vont jouer Shézi et Jarmil dans cet univers à l'équilibre si précaire ? Un début réussi qui préfigure peut-être une série culte...
Une fin de cycle réussie. Tout se dénoue comme dans un roman noir, personne ne gagne vraiment même si la plupart des méchants se détruisent mutuellement. L'ambiance est bien rendue par des planches aux dessins précis et aux couleurs adaptées. L'affrontement entre le shérif et Bronco en est la belle démonstration. Scott est un joueur dans l'âme, mais associé à Cody le looser, sa main gagnante va le lâcher et lui faire rater sa dernière mise, l'argent et l'amour, un comble pour un cow-boy ! Le panneau "You are leaving Hope" en est comme le symbole.
Cet épisode se déroule en Asie et fait se rencontrer Théodore et Choucou la fille de Philippe, le Résident général auprès du Prince le Navab Abdul Amsad. le mode narratif utilisé par Franck Le Gall est très intéressant car il utilise quelques pages de textes, faites de dialogues de théâtre ou de cinéma insérées comme autant d'indices. Qu'est ce qui se cache derrière le drôle de palais ? Un complot se noue-t-il dans cet univers étrange avec comme point d'orgue une chasse à tigre où le Prince semble endormi et la tigresse chassée parfaitement éveillée et redoutable ? Une grande complicité est en train de naître entre Théodore et Chouchou aventuriers au grand coeur et prêts à tout pour découvrir la vérité. Vivement le dénouement de cette intrigue !!!
Le récit reste passionant, tournant autour de l'amour avec 39/44 en toile de fond. Qu'est ce qui peut unir ces 4 hommes, Archie l'anglais, Joe l'américain, Erwin l'allemand ou Julien le Français qui se croisent un 14 juillet de nos jours en France ? Y a t il un lien qui les unit directement ou indirectement et qui puise ses racines dans la seconde guerre mondiale ? Autant de questions intrigantes qui prennent leur source dans un ballet savamment dosé entre passé et présent servi par des planches toujours aussi soignées.
Ce nouvel épisode garde toute sa saveur et son rythme. Le duo formé par Alix et Rousseau y est surprenant et attendrissant. Ici les Tigresses blanches sont en grand danger face à la détermination de l'empire britannique qui souhaite garder l'hégémonie de son empire. Les dessins sont superbes et foisonnent de détails, les voitures notamment sont particulièrement réussies. L'intrigue nous révèle quelques secrets et fait mourir des personnages importants. Vous l'aurez compris, Conrad et Wlbur s'amusent beaucoup pour notre plus grand plaisir. Ces tigresses, c'est du brûlant !
Cette nouvelle parenthèse dans les aventures de Théodore Poussin ressemble à un clin d'oeil sur l'improbable frontière qui existe entre l'aventure et le rêve. Dans cet épisode, les personnages qui gravitent autour de notre héros ont la vie éphémère du rêve et ils disparaissent au réveil. Certes les dialogues et les planches sont soignés, mais contrairement au N° 7, l'utilité de ce tome me semble discutable dans la chronologie de la vie de Poussin bien qu'il soit agréable à lire.
Cette nouvelle série est une très bonne surprise ! Je m'attendais à une énième aventure de super héros "made for castagne". Mais non, l'association HENRIET/CALLEDE a donné naissance à des personnages attachants et déjà complexes évoluant dans l'univers de la Jet Set. Ely et ses compagnons Walter, Sean et Radji le petit nouveau ont fort à faire pour protéger Saïd, le fils de El Ahmad qui a largement participé au développement de l'agence. Une mission apparemment foireuse, dixit Ely où leurs adversaires, l'armée de sherwood s'inspirant de leur illustre prédécesseur "Robin Wood", ne vise rien moins que de voler les riches pour donner aux pauvres. L'intrigue est bien menée et servie par des planches et des dialogues très réussis. Espérons que cet épisode ne soit pas un feu de paille et que la suite soit à la hauteur de nos attentes !!!
Ce troisième volume a perdu il me semble de sa magie. L'histoire est entrée dans une sorte de routine narrative. Plus de surprise comme pour les volumes précédents, nos héroïnes sont moins convaincues et donc moins convaincantes malgré une bonne qualité des dessins et des dialogues. Dommage pour cette série qui avaient démarré en fanfare. Espérons que l'arrivée de Ubiquitous Zoé va relancer notre intérêt pour les aventures des W.O.W.
Comme tous les lecteurs, j'attendais avec une certaine impatience cette chute et la réponse à nos questions. Ce dernier mouvement est mené comme une enquête policière avec beaucoup de suspens et de rebondissements. L'écriture y est habile et sert une intrigue plus longue qui tient en 80 pages. Le fait de retrouver, 15 ans plus tard les protagonistes des épisodes précédents abîmés par la vie pour certains, est passionnant. Nous suivons avec intérêt Alban Méric et Dora Mars dont la quête est servie par des dessins agréables aux couleurs réussies surtout dans les plans nocturnes. Le dénouement est un peu décevant car trop simple par rapport à l'effort déployé. l'ensemble donne cependant une série assez originale que l'on prend plaisir à lire.
Une rencontre au sommet entre Brüno et Pothier et nous rentrons de plein pied dans une histoire de vengeance toute en subtilité. Les dessins, les dialogues et les couleurs servent magnifiquement ce premier épisode qui voit les retrouvailles des membres d'une ancienne bande pour la recherche d'un hypothétique trésor. Les plans s'enchaînement magnifiquement et les différents personnages sont hauts en couleur. Beaucoup d'humour, de retenue et d'intensité. La recherche de ce faux trésor va intéresser une autre bande d'affreux, des vrais méchants qui veulent faire main basse sur l'or. Même si Hank, Jill et les old guys sont mal partis, vivement la suite ...
Superbe histoire d'amour où la passion débouche vers le drame, au sens littéraire du terme. Cet épisode est le plus abouti des 4, la musique y retrouve sa place au côtés des sentiments exacerbés. Nafsika la jeune aubergiste y est irrésistible dans son combat pour sauver puis venger Stélios. Un mouvement aux rebondissements passionnants...
L'intrigue nous mène en laisse dans un labyrinthe mortel où les forces en présence ne reculent devant rien pour prendre le pouvoir absolu. Dans cet épisode nous suivons toujours Victor, Pierre et Myriam à la recherche d'Andréa. Mais si l'histoire semble marquer le pas l'épisode se lit malgré tout avec plaisir.
Une belle histoire d'enfance avec ses joies ses peines ne peut laisser indifférent surtout lorsqu'elle est racontée par Frank Le Gall. Les planches sont soignées et représentent une succession de tableaux plus foisonnants les uns que les autres. Il suffit de s'arrêter sur le cirque et la foire d'hiver pour s'en convaincre et retrouver avec Camille, Théodore et Pépère nos émotions d'enfants. Mais voilà tous les rêves ont une fin car l'homme se plait à tout détruire...
Le cycle d'Ostruce gagne indéniablement en profondeur et en intensité dans cet épisode. PONA & DUBOIS ont su créer un univers qui allie fantastique et romantisme avec des personnages, des dialogues et des paysages dignes de l'univers de Prévert. Ici, pas de vulgarité mais de la poésie et de l'action. On retrouve avec plaisir Ajjer la DRACK rebelle, prisonnière sur un drôle de navire qui doit la conduire à St ATANOV pour y être jugée. Elle sera rejointe par son amie venue pour la suivre et la sauver au péril de sa vie. Les relations complices entre le Capitaine Lyan et Héria la déesse en bois, son vaisseau-sorcière vont servir de toile de fond à cet épisode où l'amour triomphe finalement de la peur et de la mort. Superbe !
Contrairement à la plupart des autres avis, j'ai beaucoup apprécié cet épisode. Le cycle se termine sur un épisode très réussi. OKKO san et ses amis y affrontent enfin les moines corbeaux. Contrairement au tome 3, le récit est fluide et allie parfaitement dialogues et action. Tous les ingrédients sont là pour donner un souffle épique, amitié, vie en groupe mouvementée avec des personnages hauts en couleur comme Fauche le Vent, ou Setzuka la samouraï manchotte, l'incroyable Noburo ou encore Nezumi le rat énigmatique. Les dessins sont superbes et les plans s'enchainent en une suite de mouvements qui terminent le récit en apothéose, dans une bataille rangée, sorte de Fort Alamo à la japonaise où les forces du bien remportent enfin la victoire contrairement à l'original !
Les dessins et les dialogues sont réussis et servent l'enquête que mène Forester Hill sur le kidnapping de la jeune Sherwood. Les motivations des coupables en revanche, sont un peu légères et gâchent la qualité de l'intrigue, faisant de ce volume le moins percutant de la série. Par contre, la fin de l'épisode laisse entrevoir un rebondissement dans le prochain tome. Ce rebondissement aurait il un lien avec le meurtre de Dana ? Suspens !!!
Autant comme le tome 1 m'avait laissé un sentiment mitigé, autant comme Point zéro donne de la dimension eu récit. Il crée une rupture narrative salutaire en changeant le lieu et en attirant notre attention sur des évènements qui nous sont plus proche. "L'image de soldat dans le désert" sert de catalyseur à ce rebond et permet de remettre en perspective la lutte de pouvoir mettant en jeu des forces surnaturelles sans que cela viennent gêner le lecteur. Aleksi STASSIK devient notre point de repère et les dernières planches qui le voient avec Anika BORODINE, laissent augurer d'un troisième volume passionant s'il se révèle de la même veine.
Je continue de parcourir avec plaisir cet entrecroisement de destinées. Ici comme dans le tome précédent, la musique est un peu mise au second plan. L'histoire d'amour entre Elias le mécano talentueux et Aleka la jolie bergère martyrisée par son oncle bien que classique et prévisible est agréable à lire. Le dessin est vivant et servi par des couleurs agréables. On se demande qui sont ces personnages dont on aperçoit les mains au début et à la fin de chaque tome. Cet épisode donne envie de connaître la suite et c'est bien...
Cette histoire, malgré le sujet qui traite de l'amour entre deux hommes, le lieutenant Alban Méric et son ordonnance le jeune grec Manolis a baissé d'intensité par rapport au précédent. Le principe narratif m'a plu, retrouver chaque membre du Quintett dans leur vie et revoir des scènes vécues en commun abordées sous un autre angle, mais comme Voltaire, je n'ai pas accroché aux dessins... L'intrigue est bien écrite tout en restant classique, amour, chantage, meurtre, le tout dans un contexte de guerre qui rend les limites entre la vie et de la mort plus aisées à franchir...
Cet épisode est beaucoup moins puissant que les précédents. Certes les planches sont toujours bien construites, les couleurs toujours aussi agréables et les personnages attachants. La magie n'opère pas car le scénario a baissé d'un cran. l'histoire mêle toujours habilement le fantastique et le réel mais n'a pas de réelle raison d'être, un peu comme si les auteurs avaient réalisé un simple exercice de style pour conserver la forme. Dommage pour le lecteur !
A l'occasion de la sortie du tome 5, j'ai relu avec un grand plaisir je l'avoue J.F.K. Le scénario est bien construit et décrit un évènement majeur de l'histoire des USA vue sous un autre angle. Pandora et Chance y sont attachants. Les planches ne sont pas prises de têtes et sont illustrés par des dessins aux couleurs simples et souvent lumineuses. Un polar qui puise ses racines dans le fantastique sans pour autant tomber dans les excès de la série Arcanes.
Marianne BELL est une jeune femme sans histoire. Son quotidien tout tracé, sécoule de façon monotone entre son domicile et son travail au jardin des plantes. Mais voilà, un cycle de 5 ans et 7 mois marque sa vie et son entourage de façon récurrente et inexorable. Elle va faire accidentellement la connaissance de Peter messager d'une révélation capitale sur l'intégrité de son père disparu qui va bouleverser sa vie et l'entraîner sur les traces de ce dernier dont elle sent la présence à ses côtés. les planches sont magnifiques et décrivent parfaitement l'univers des années 50. Beaucoup de détails, des dialogues subtils, un zeste de paranormal teinté d'humour servis par des couleurs lumineuses donnent au récit une dimension poétique indéniable. Le suspens nous tient malgré un développement assez lent de l'intrigue... La suite nous confirmera s'il s'agit d'une grande BD !
Cet épisode termine le cycle des aventures de Poussin en Orient. Théodore revient auprès de sa soeur, de sa mère et retrouve ses amis mais il semble torturé. En fait ce long périple qui l'aura conduit à la recherche du Capitaine Steen s'achève au point de départ par l'aboutissement de sa quête. Il y découvrera également les raisons qui ont animé M. Novembre au fil de son périple. Les planches sont superbes et servent magnifiquement le récit emprunt de poésie et de nostalgie. Bravo !
La première planche plante le décor, l'inspecteur Fell croise son premier meurtre par hasard, "un putain d'alcolo de merde" dans un univers où tout le monde s'en fout, y compris la police. Les dessins, les couleurs et les dialogues contribuent a créer parfaitement l'univers glauque de Snowtown. Fell y entame sa quête de justice et y rencontre Myako avec qui il forme un couple étonnant. Cette bd se lit comme un roman noir, avec passion. A découvrir sans tarder !
Ce deuxième volet, aurait pu déraper voire tomber dans la caricature car en fait tous les ingrédients sociaux sont réunis pour faire de cette aventure une sorte de pudding indigeste. Que ce soit les traffics de drogue, l'IRA, les hoolligans, les problèmes de l'emploi etc Thibault et Alex semblent tombés dans une vraie pétaudière ! Et bien la narration servie par des dessins simples et agréables offre au récit une dimension de comédie grinçante mais sympathique. Le propos ne se prend jamais au sérieux et la conclusion est un joyeux clin d'oeil à l'humour britannique. Ces frenchies sont vraiment "trop cools !!!"
Plus j'avance dans la lecture des aventures de Théodore Poussin, et plus la magie opère. L'univers dépeint par Le Gall, prend de plus en plus de dimension, servi par un dessin subtil, des mises en pages et des couleurs très travaillées. Ce volume est un vrai concentré de talent et nous offre un voyage exotique où l'aventure et le romantisme se cotoient avec bonheur. Poussin en observateur, le Capitaine Town en méchant désespéré et Novembre en manipulateur de destins y sont incontournables. Ils croisent pour notre plus grand plaisir des personnages hauts en couleur qui contribuent à la profondeur du récit. Bravo !
Le deuxième volet ne réussit pas à nous convaincre. L'intrigue s'essouffle, Les flics du FBI ne servent pas à grand chose et les différents personnages ne prennent aucune dimension. En fait la narration est plate et presque sans saveur. Et si l'on réussit malgré tout à s'intéresser à l'intrigue, le dénouement complètement incertain nous offre des coupables qui semblent sortir d'un chapeau de magicien ou plutôt d'une cellule d'isolement afin de terminer l'histoire dans les 48 pages imparties. Dommage... pour le lecteur !!!
Ce dyptique nous plonge dans l'univers carcéral et ses lois. Le sujet est toujours intéressant bien que très souvent abordé notamment au cinéma. L'ambiance est bien rendue. cependant Les planches restent très classiques et les personnages un peu survolés; en effet leur personnalité frôle la caricature comme la brute Skinner ou la très belle Eva. L'intrigue en forme de meurtres initiatiques nous "enchaîne" cependant et nous donne envie de lire le tome 2.
Ce deuxième épisode nous emmène tambour battant au centre d'une affaire de délit d'initiés à grande échelle où le Vatican semble impliqué. Vince va devoir puiser dans ses ressources pour venir à bout du complot. Le scénario et les dialogues sont bien ficelés. Si les planches bien que très classiques reste de bonne facture, les traits des personnages sont un peu "rustiques". Hormis cette réserve cette série est agréable à lire.
On ne peut pas sortir indemne de la lecture de cette trilogie et de cet épisode en particulier. Il semble évident que les 13 années écoulées depuis le tome 1 étaient nécessaires à un tel dénouement. Manon, Anna, Buggy et papa Célestin sont pris dans la tourmente destructrice pressentie dans le tome précédent. Les planches sont d'une rare beauté, elles nous atteignent en plein coeur comme autant d'éclats d'obus et bouleversent notre confort de lecteur. Les couleurs, les regards, la quête d'Anna nous entraînent au bord de l'asphixie dans ce no man's land où elle retrouve Célestin et paradoxallement la force de vivre. Oui zoo est une oeuvre majeure, une sorte de drame en image, une allégorie, un hymne à la vie... un vrai trésor.
On retrouve Théodore sur le Marie Vérité, accompagné de Novembre toujours aussi cynique et brutal. POUSSIN donne l'impression de vivre les évènements comme un spectateur, d'être le miroir où se reflètent les émotions de ses contemporains. Il possède la force tranquille des gens qui s'adaptent. Une force finalement bien supérieure à celle de Georges Town le capitaine des pirates, déjà croisé dans "le voleur d'archipels". Cet aventurier sans scrupules homme fort par excellence lui confie ses secrets et lui demande sous forme de pardon implicite la signification de sa vie... Tout cela sous fond de chasse au trésor et de mutinerie. Du grand LE GALL...
Cet épisode nous entraîne dans la quête sans compromis de Dora MARS. Dora est chanteuse au sein d'un Quintett constitué pour remonter le moral des troupes. L'histoire somme toute assez classique témoigne de la ténacité d'une femme. Cette ténacité lui permet de voir triompher son amour qui pourtant lui échappe de façon dramatique et définitive. Le contexte, la guerre de 14/18, le lieu, la Grèce et le corps d'armée, l'aviation donnent à l'intrigue une certaine saveur. On y retrouve le code d'honneur des guerriers où la femme a sa place. Les planches sont très agréables sans être transcendantes. Ce premier mouvement est intéressant et laisse supposer une approche et une vision différentes des évènements en fonction des instrumentistes de l'orchestre pour les mouvements suivants.
Malgré les 5 années passées, le volume reprend la narration comme ci la première partie avait été écrite la veille. Nous retrouvons avec délice cet univers où règne encore l'harmonie, la poésie et la beauté des choses simples et vraies. Les planches sont superbement poétiques et alternent le clair obscur et le lumineux. Les sentiments sont exacerbés car les instants de bonheur vécus au fil des pages semblent devoir être les derniers ! Cet épisode résonne comme un adieu, papa Célestin s'en va à la guerre et l'on sent que plus rien ne sera comme avant....ni pour Marion, ni pour Anna, ni pour Buggy et ni pour les habitants du ZOO... poignant !
Le personnage principal qui va devenir Trias le Janitor est intéressant car sortant de l'ordinaire. Le scénario est bien construit et nous tient en haleine. La mise en page des planches bien que classique sert de façon efficace des dessins agréables sans être transcendants. Le tout nous donne un premier épisode de très bonne facture, une agréable surprise et une incitation à poursuivre l'aventure.
Ce deuxième tome est écrit comme un poême à la fois désespéré et en même temps plein d'espoir. En effet l'enfance, l'amour et l'amitié triomphent de la cruauté des hommes. Les planches sont construites de façon sobre afin de servir au mieux l'innocence de Simon et de Ada qui va sombrer petit à petit sans disparaitre totalement. A lire absolument pour ne jamais oublier !
Avec la sortie du tome n°3, il me fallait relire les deux premiers pour me remettre dans l'ambiance de l'histoire, ce que j'appréhendais un peu je l'avoue. Et bien cette BD n'a pas vieilli, bien au contraire et j'ai perçu des émotions nouvelles à cette nouvelle lecture. Quelle beauté et quelle poésie dans l'écriture et le dessin ! Tout s'enchaine comme dans un conte, les personnages vivent avec leur personnalité, complexe et si présente à la fois. Une sorte d'harmonie règne entre les hommes et les animaux basée sur un respect mutuel. On sent malheureusement la folie des hommes arriver une nouvelle fois pour détruire un équilibre. La guerre, on le sait, va bouleverser ce microcosme si bien agencé. Magistral !
Voilà, c'est la magie de Noël, je possède enfin le TT de cette BD que j'adore ! L'ouvrage est présenté dans un très beau coffrage et a été réalisé avec beaucoup de soin et d'originalité. Les hommages sont superbes et accompagnés de 8 ex-libris. Les 36 pages couleurs de croquis sont intéressantes et apportent un éclairage complémentaire sur certaines planches. Quant à l'histoire, également en couleur, je l'ai dévorée à nouveau d'une seule traite avec l'impression de la redécouvrir ! Par rapport à mon premier avis je rajouterai qu'Angéla représente une belle plaidoirie contre la violence.
Ce deuxième volume développe l'intrigue commencée dans le tome 1. La recherche d'un trésor gardé par des forces maléfiques, si le scénario reste assez classique et couramment utilisé notamment au cinéma, la magie reste présente et les personnages prennent de la consistance. La fin de l'épisode nous donne envie de lire la suite et de poursuivre la route au sein de cette Bretagne mystérieuse, ce qui est déjà très bien !
9 ans séparent "l'ami Javin" du "Grimoire des dieux" et le plaisir est là, intact ! On en redemande même tellement cet épisode est superbe. Le scénario reste très bien construit, les personnages de Mara et de Bragon admirablement servis par des seconds rôles superbes, les dialogues subtils et les planches magnifiques. Le tandem Loisel/Le Tendre prolifique en chefs d'oeuvres a su s'entourer d'un dessinateur et d'un coloriste de grand talent. J'espère une suite avant 2016 !!!
Pour pouvoir profiter pleinement du Grimoire des dieux, il me fallait impérativement relire l'ami Javin. Quelle claque ! j'avais oublié la classe de cette série. La genèse de la Quête de l'oiseau du temps, la jeunesse de Bragon, sa rencontre avec Mara, la lutte à mort aidé de Morange contre le Borak, origine du fameux fouet ardent ! Que d'émotions dans le final de cet épisode... Merci à Le Tendre et Loisel pour ce bijou incontournable !
Mike déguste dur en ce moment, dans cet ouvrage qui raconte la genèse de la série et auprès de certains lecteurs qui ne l'apprécient plus ou pas. Certes c'est le lot des héros célèbres, ils ne laissent pas indifférents. Bien évidemment, ce HC reprend des passages de la série Mister Blueberry, mais cela est annoncé clairement par l'auteur et la préface de Max Armanet. L'objectif annoncé est la remise en perspective du contexte historique et de la rencontre de Mike avec Géronimo et non la création d'un nouvel épisode original. Je comprends parfaitement le désappointement et la réaction normale du lecteur dans ce cas. Alors la parution de "Apaches" est elle une affaire purement commerciale ? Pour ma part je ne le pense pas eu égard au plaisir que j'ai eu de relire cet épisode de l'orphelinat sous un angle légèrement différent...
Un nouvel épisode de Carmen est toujours un évènement. Le tome 7 avait placé la barre très haut. Ce nouvel épisode y prend ses racines. Nous y retouvons des personnages comme Sunside, Russel, Kapoor, Young et Sonoda. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues et a pour thème les EMG, pensez Êtres génétiquement modifiés, un développement vraisemblable et une allusion à ce que nous connaissons actuellement sous le sigle OGM ! Le shéma est simple, les transcontinentales anciennes multinationales ont créé des êtres corvéables et sacrifiables à merci. Mais voilà, ces derniers pensent et la révolte gronde. Alors ceux qui ont le pouvoir manipulent les extrémistes pour brouiller les cartes. Toujours de l'action, beaucoup d'émotion et de superbes planches. Je mets 9/10 pour la qualité constante de cette série devenue emblématique...
Les personnages mis en scène sont hauts en couleur. D'un côté Marcus et sa demi soeur, sales gosses de riche capricieux et racistes et de l'autre côté Ermanamer fils de prince captif au tempéremment ombrageux. Les dessins sont toujours aussi beaux, avec de la clarté et du mouvement. Par contre, l'utilisation de mots orduriers peut paraître excessive car n'apportant pas de réel plus à l'intrigue. Ce bémol mis à part, l'histoire se lit avec un réel plaisir...
Voilà une histoire racontée par COSEY qui pourrait être banale, la rencontre de deux femmes que tout oppose. L'une est célibataire, très jolie et capricieuse, l'autre plus ronde, mal fagottée, mère de famille et écrivain. La rencontre se déroule dans des paysages de montagne très beaux où les personnages apparemment secondaires comme le viel indien jouent un rôle important. Tout se déroule lentement, au rythme de l'hiver et des paysages enneigés pour se terminer de façon surprenante et optimiste.
10 années se sont écoulées depuis le survol de l'océan à la fin du tome 2. On y retrouve Alim sans sa petite fille et esclave d'un sorcier noir depuis la chute du radeau volant. Son destin va se trouver mêlé à celui de ses pires ennemis, le redoutable Torq JIHID et surtout Khelob grand timonier épaulé par sa soeur Siara. Il va devoir les côtoyer afin d'essayer de retrouver les traces de sa fille Bul. Les planches sont toujours aussi soignées, peut-être un peu moins graves car l'humour des dialogues et de certaines scènes remplace dans cet épisode les scénes de massacre du vent de l'exil. Mais le danger de l'intolérance est toujours présent et met en scène un enjeu commun à toute les époques : la liberté de penser et donc le libre arbitre.
Jane cherche un homme qui l'écoute, mais elle vit avec un méchant biker qui veut tuer son cousin dont elle s'est entichée. Les dessins sont assez sympas mais le scénario tellement prévisible... Une mauvaise raod story.
J'ai découvert cette BD par hasard en me baladant dans la médiathèque. L'histoire est d'entrée de jeu très sympa. Les personnages sont attachants et très bien dessinés et nous offrent des dialogues plein d'humour. Franck, Kim et Bernadette donnent envie de poursuivre un bout de chemin avec eux...
Ce volume 3 est nettement moins bon que les deux précédents. Le scénario est confus et enlève de l'intensité au récit.
L'Afrique face aux convoitises, à la folie destructrice des bipèdes, le sujet n'est pas nouveau mais il est bien traité par HERMANN à travers le parcours initiatique de Charlotte venue pour faire un reportage sur le braconnage. Dario FERRER et elle vont se trouver embarqués dans une course poursuite afin de sauver leur vie face à des prédateurs autrement plus cruels que les félins africains. A lire pour la beauté des planches et la qualité des dialogues.
Le retour des hommes va créer forcément une réaction au sein de la petite communauté. Une jalousie instinctive contre ce qui est étranger et surtout plait aux femmes va germer et devenir une colère absurde comme elles le sont toutes. Cet épisode décrit l'affrontement épique entre les femmes et les hommes de la Paroisse de Notre-Dame-des-lacs. Finalement une naissance va ramener le calme et nous laisser entrevoir des relations entre Serge et Marie différentes de ce qu'elles pourraient être...Rafraîchissant.
Ce deuxième volume baisse un peu d'intensité même si certaines révélations et la visite des catacombes contribuent à maintenir le suspens. Les héros le sont un peu moins hormis Théo et Salem et la lutte contre l'industriel véreux confère un côté trop concret au récit. Cet épisode ressemble à une transition, un passage entre deux porte en quelque sorte. Espérons que les belles endormies vont se réveiller pour nous tenir compagnie...
Cette trilogie en forme de testament ouvre une porte surprenante sur l'univers de WILL. Elle révèle de façon indéniable l'étendue de son talent à travers son amour des femmes. L'ouvrage contient 3 récits. Il est conçu avec beaucoup de soins et parsemé de planches, véritables portraits de femmes aux formes et couleurs chatoyantes.
Le Jardin des désirs est une quête désespérée de l'amour idéal. Le récit est plein d'humour et la chute désopilante.
la 27ème lettre est une ode à l'amour et à la différence. L'histoire se déroule en Allemagne pendant la guerre 39-44. Nous y suivons la vie de deux enfants évoluant dans des univers aux antipodes des théories ayriennes, ue maison close et un camp gitan. La chute est tout simplement... terrible.
L'appel de l'enfer est une sorte de comédie en 3 nouvelles où l'amour tient encore le rôle principal. Ici toujours de l'humour, de la magie, des drames mais aussi et surtout un amour perdu redécouvert et le bonheur inespéré qui en découle.
L'association avec DESBERG donne naissance à des récit passionnants à la narration efficace illustrée par des planches qui se regardent comme des tableaux. A lire et à relire encore !!!
Argent, pouvoir, destruction ces trois mots s'imbriquent dans cet épisode où l'espoir est absent de l'histoire. Notre héros, Youri, accusé à tort du meurtre d'un pope, fuit devant les sbires du major décidé à l'éliminer coûte que coûte. Vous l'aurez deviné, nous ne donnons pas cher de sa peau d'autant qu'il n'a rien en commun avec les prédateurs qui le traquent et qu'il est accompagné de Doejka,une femme qu'il a du prendre en otage pour couvrir sa fuite... Le final est brutal et contribue à renforcer l'aspect inhumain de la lutte engagée. A lire !
La première planche annonce la couleur, ce deuxième volume va être splendide et va nous faire grimper très haut, là où tout est bleu ... et c'est réussi, Le scénario et les dessins nous font rêver en observant le ballet effarant de ces pilotes aux prises avec la mort. C'est dans ce contexte que Pierre et Allan vont se retrouver dans le ciel de France, alliés malgré eux contre les allemands. Pierre qui finalement pardonnera à Allan en lui sauvant la vie et en se privant définitvement du bonheur d'aller "s'assurer que le soleil brille... au delà des nuages".
Un premier tome construit efficacement et qui laisse entrevoir une intrigue aux rouages complexes. L'ambiance délétère qui règne en Russie avec la présence Tchéchène est bien rendue et laisse peu de place au romantisme. On sent que l'inspecteur Youri Vladimir va avoir fort à faire pour rester en vie avec ces nouveaux tsars qui aiment le pouvoir, l'argent... et la chasse !!!
Une suite à Golden City, je me disais pourquoi pas, avec un sentiment de crainte, celui d'être déçu. Et pourtant dès les premières pages ce sentiment s'évanouit. Les planches sont au service d'un scénario qui nous prend d'entrée par la main. Nous y apprenons l'histoire de MIFA, APPLE SOLO et KUMIKO, pendant qu'un nouveau complot se trame contre Goden City et BANKS. Un complot inquiétant où l'infâme Professeur SEED se trouve impliquée malgré elle. Les dessins et les couleurs sont sompteux, les scènes du train en sont la parfaite illustration. Cette série renait pour nous plonger dans les abysses de l'océan... superbe !
Alors là, bravo ! Cette BD est tout bonnement sublime. Les personnages d'abord, Pauline et Erwan sont attachants et délicieusement différents. Les prêtresses et leurs animaux superbement croqués. Tout ce petit monde évolue dans des paysages savoureux et soignés. Les couleurs habilles à la perfection une mise en page irréprochable. Il suffit de s'attarder sur la traversée du champ rouge effectuée par Pauline avec Georges sur les épaules pour s'en convaincre ! Enfin le scénario est à la hauteur de l'ensemble et nous emmène avec les héros dans une quête immédiatement prenante soulignée par des dialogues subtils et teintés d'humour... Alors Larmes d'abeilles, un chef d'oeuvre ? Sûrement, mais aussi et surtout, un beau cadeau et du miel plein les yeux !!!
Ce volume est meilleur que le précédent. Les dessins et les couleurs retrouvent une certaine vie. Bien que prévisible, le scénario nous emmène avec un certain humour dans une aventure où les militaires s'affrontent pour le bien de quelques uns... mais ce n'est pas nouveau. Bref une vision de l'épopée napoléonienne pour le moins personnelle et qui mérite d'être lue !
Ce dernier épisode est un de mes préférés. Il ne se prend pas au sérieux mais nous entraine sur les traces de Adam le clone du président nourrisson au tome N°1 aui est pisté par un journaliste peu scrupuleux. Les auteurs nous plongent dans une aventure construite comme les bons films catastrophes. Les dessins et les couleurs décrivent parfaitement le déchainement des éléments. Ce tome 8 nous dévoile le rôle joué par la vieille femme aperçue dans chaque épisode de cette série. La victoire finale d'Adam, qui affronte son destin de clone "humain" et donc sa différence, représente finalement l'epérance.
Cet épisode traite du probléme de la vache folle et de la gangrène apportée par l'argent. Ce dieu tout puissant qui pervertit les hommes et leurs bonnes intentions. Les analogies entre le bétail et l'être humain sont intéressantes et ont le mérite de provoquer notre intérêt. Le scénario est bien ficelé sans être original meis les dessins restent assez moyens (à mon goût). Un BD à lire pour le message qu'elle véhicule...