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Attention, c'est juste un mélange d'enquête (une de plus !) et de récit de vengeance (un de plus !). Pour moi, les auteurs sont complètement passés à côté de leur sujet.
Quand la folie d'Allister fait rougir, par le feu et par le sang, les collines enneigées du Wyoming...
Dès sa couverture, cette BD a su me happer.
Mémorable, l'album est divisé en deux temps forts : la première partie où l'armée d'Allister traque puis exécute les civils cheyennes, sans ménagement, suivi du retour de flamme, avec la riposte des Cheyennes, alliés aux Sioux et aux Arapahoes.
Le scénario est au moins aussi convaincant que les précédents. En plus des ingrédients habituels (répartie des personnages, embûches...), Charlier nous sert son récit avec une dimension tactique (carte pl. 30), basée sur sa connaissance de l'art de la guerre.
Ici, les tuniques bleues peuvent s'appuyer notamment sur leur force de feu (artillerie), tandis que les « Indiens » les harcèlent par des attaques rapides et répétées. Au cours de l'aventure, chaque camp doit s'adapter à sa situation numérique, favorable ou non.
Malgré les événements graves qui sont relatés ici, Blueberry et ses amis ne manquent pas d'humour, une façon pour eux de survivre dans cette guerre absurde. Mc Clure et Red Neck, complètement saouls au début de l'album, forment un duo sympathique et quasi clownesque. Ce sont de vrais éléments perturbateurs, dans tous les sens du terme.
Blueberry donne également le change, contestant régulièrement les décisions excessives de son supérieur. Face au général « tête jaune », il s'affranchit des règles élémentaires de la discipline militaire. Car Blueberry est un héros rebelle, dont les valeurs humanistes entrent en conflit avec celles de l'armée.
Les graphismes sont toujours aussi efficaces (avec de plus en plus de hachures pour les visages), représentant les différents événements de la guerre avec expressivité. Les nombreuses scènes de bataille dessinées, en font ressentir toute la tension. C'est sûrement l'un des albums les plus crus, depuis le début de la série. La violence y est d'ailleurs de moins en moins suggérée, avec plusieurs scènes de charnier et des tueries en direct.
Dans ce volume tout en contraste, les auteurs confrontent les peaux-rouges aux tuniques bleues, le froid au chaud, la solitude à la multitude, le burlesque au tragique... mais aussi ce qui est juste avec ce qui est inacceptable.
Intense.
Un tome un peu plus nerveux avec une intrigue un peu plus prenante. Malgré une invraisemblance scénaristique assez grossière, on a un peu de mieux dans ce récit retraçant l'histoire de Tristan de Halsbourg, le chevalier errant.
Une lecture un peu décevante dans l'ensemble.
Le dessin n'est pas en cause, ni le découpage ou le rythme de l'histoire.
C'est juste que l'on tombe bien dans le travers de ce type de manga ou une fois passé le twist de départ l'auteur n'arrive pas à se renouveler vraiment.
Dans ce tome on enchaine juste les combats avec des monstres et l'exploration de donjon, peu d'humour, pas d'exploitation des pseudo pokemons trouvés dans le tome précèdent. L'idée des développeurs du jeu qui essayent de mettre des bâtons dans les roues de mapple et du duo était bonne mais au final ça tombe à plat.
A voir si la série va finalement se transformer en un bête pièce/montres/ trésors version virtuel. ça serait dommage ça partait pas mal...
l'originalité du premier tome est moins présente mais le fait de continuer l'histoire en duo avec son amie est plutôt bien trouvé pour garder l'intérêt du lecteur. Mapple et donc Sally doivent trouver un moyen d'etre complémentaire pour avancer dans l'aventure.
Le dessin reste du même niveau. et c'est agréable à lire.
Une nouvelle série dans le genre isekai qui semble à la mode mais auquel je ne me suis pas encore trop confronté.
Le dessin est plutôt correct avec des détails niveau décors, un design fantasy et des personnages différenciés mais plutôt classique et sans trop d'originalités.
Niveau scenario l'approche est intéressante car elle permet au lecteur novice de se plonger dans l'univers des mmorpg par l'intermédiaire de l'héroïne totalement candide. Son approche est alors totalement à contre courant de celle d'un joueur expérimenté et cela donne beaucoup de fraicheur et d'humour à l'ensemble.
A voir si la suite ne tourne pas trop en rond comme la plupart des mangas du genre (le héros devient de plus en plus puissant et va se confronter à des monstres tjrs plus puisant également, enchainer les donjons etc)
Ce tome deux est toujours agréable à lire même si elle fait moins la part belle aux jeux vidéos et se penche un peu plus sur la vie amoureuse de pixel.
Le dessin est toujours sympa, il y a des références partout à l'époque club dorothée et à la pop culture. L'ajout de séquences didactique sur des termes particulier des jeux vidéos est intéressant pour les néophytes.
Un peu moins de plaisir de lecture que pour le premier mais c'est toujours fun à lire.
Ca commence mal avec une couverture ratée avec la tête d'Alix disproportionnée par rapport à son corps.
Ca continue avec des visages en gros plan réussis mais complètement hideux autrement, et ça gache tout.
Et que dire des décors...
Jacques Martin n'aurait jamais osé laisser paraitre un album avec des décors aussi imprécis, baclés. Les batiments, c'est une horreur, visiblement pas la spécialité de Jailloux.
un album à oublier.
Le manga en couleurs "Cobra-The Space Pirate vol.1" (Taifu comics- 1995) par le mangaka Buichi Terasawa , nous conte comment, Cobra, pirate de l’espace qui s’est fait refaire le visage pour échapper à la Guilde des Pirates, reste un voleur ou « amateur d’art » que la Guilde veut attraper.
Ici, dans cette aventure, il aide une très jolie scientifique, Utopia More, à percer un mystère de l’univers sur Mars, en tombe amoureux tout en retrouvant son pire ennemi, Crystal Boy.
Qui est Terasawa ? Né en 1955 et décédé en 2023, il créa, en mangaka indépendant, le personnage de Cobra, en 1977 et y reviendra en couleurs dans les années 90.
Partout où il y a Cobra, il y a de très jolies femmes à défendre et de l’aventure. En effet, le nouveau visage de Cobra est inspiré de feu Jean-Paul Belmondo. On retrouve sa superbe, son goût des femmes et de l’aventure. Et même des références à l’univers pop avec sa réflexion : « ces bottes ne sont pas faites pour marcher ».
Cobra doit-il son nom à l’animal au venin avec son psycho-gun qui se trouve dans sa main gauche ?
En tout cas, les scenarii sont pleins de rebondissements et les dessins des femmes, superbes.
A lire pour le plaisir.
On reste sur la lancée du tome précédent. Pas grand chose d'original ou d'excitant à part le dessin de Swolfs qui donnent toute la personnalité de la bd.
STREAMLINER est l'histoire d'une course de bolides en plein désert de l'Arizona au début des années 60. Cette course sauvage rassemble tous ce que la société américaine compte de marginaux et de rebus et tous les coups y sont permis. Le premier tome présente les principaux participants à cette course et le second est centré sur le déroulement de celle-ci.
Alors oui, la plupart des personnages sont caricaturaux (le bad boy ténébreux au grand cœur, l'ingénue et inexpérimentée héroïne qui défie les pilotes chevronnés, le caïd impulsif et ultra-violent, l'amazone féministe, la chanteuse de rock'n roll ...). Mais franchement, quel plaisir de lecture ! Ca sent la gomme, le cambouis, l'herbe et le bourbon, et les tympans sont autant bercés par le bruit des moteurs que par le rock américain des années 60. Tous les personnages ont leur part de mystère et l'intrigue est moins linéaire que la ligne droite du "Lisa Dora".
Côté graphisme, le dessin bien pêchu de Fane est parfaitement en accord avec le dynamisme du scénario. Bref, l'aspect visuel m'a totalement convaincu.
Violence, vitesse, rock'n roll, suspense, action survitaminée et sensualité : un cocktail explosif des plus jouissifs. Accrochez bien vos ceintures !
Personnages amusants et attachants, humour léger et bon enfant, dessins classiques mais efficaces et agréables : MELUSINE est une série humoristique bien sympathoche; la BD idéale pour les enfants et pré-adolescents.
Ce tout premier tome plante le décor : MELUSINE est une "jeune" (119 ans tout de même !) et espiègle sorcière inscrite à l'école de sorcellerie qui doit néanmoins effectuer diverses taches ménagères pour se payer le gîte et le couvert au sein d'un vieux manoir hanté par le comte Gonzague Hernyvanz (un vampire) et la duchesse Aymée Döperzonn (une fantôme). Sa vieille tante la sorcière Adrazelle (une mémé adapte des soupes de crapauds et autres choses infectes) et son amie Cancrelune (une jeune sorcière très maladroite) viennent parfois lui rendre visite. Une situation propice à toute une série de gags gentillets qui devraient amuser les jeunes lecteurs.
De la drôlerie, pas de personnages méchants, des valeurs véhiculées appréciables (amitié, tolérance, goût d'apprendre ...) : une série bien chouette qu'on peut mettre entre les mains des enfants les yeux fermés.
Une mise en place plutôt classique pour une histoire qui semble l'être tout autant. On sent que l'auteur prend son temps pour mettre en place son histoire.
Les graphismes plutôt intéressant rajoutent de l'intérêt à cette œuvre.
La couverture n'évoque rien de précis...
on y voit simplement Blueberry, habillé d'une veste en cuir à franges et brandissant un fusil, une forêt en arrière plan...
La piste des sioux est un album de transition, entre Steelfingers et Général tête jaune, du même cycle. Encore une fois, Blueberry cherche à mettre une fin aux guerres indiennes, alors que les colons le soupçonnent d'avoir volé l'argent de l'Union Pacific.
Ce volume est pauvre en scènes d'action et ce sont essentiellement les discussions entre les personnages qui sont mises en scène. Mais le scénario reste attrayant et l'intrigue assez complexe, presque sociologique, avec quelques coups de théâtre...
Hormis Steelfingers puis Allister, archétype du général ambitieux et cynique, la moralité des personnages est contrastée. D'ailleurs, même les civils peuvent nourrir de sombres desseins... Au contraire, Sitting Bull a un rôle salvateur dans ce tome.
Les diverses ramifications et la profondeur de l'intrigue, donnent du souffle à l'histoire.
La vigueur des dessins et l'audace du cadrage (les plongées/contre-plongées remplaçant peu à peu les plans fixes pour les scènes de dialogues) accentuent également ce dynamisme.
Au final, si La piste des sioux n'est pas particulièrement marquant, il reste intéressant pour sa narration, progressiste, et indispensable pour comprendre l'ensemble du cycle.
Un point tournant dans les scénarios de Blueberry.
Après l'inégal 'complexe du chimpanzé', le duo Marazano/Ponzio revient avec une nouvelle série concept futuriste inspirée de l'expérience de Stanford. Pour résumer le début: nous assistons à une réunion des Bilderberg, c'est-à-dire à une minorité de privilégiés nantis appartenant à des sectes lobbyistes, qui décident de la pluie et du beau temps pour le reste du monde. Ces derniers ordonnent l'incarcération d'individus dans le cadre d'une expérience scientifique à caractère inédit, englobant de la psychologie, des neurosciences et de la physique quantique.
Encore une fois, le lancement de la série est géré de main de maître et nous sommes rapidement happés par cette histoire où le suspense et la tension psychologique seront les maîtres mot. Et encore une fois, le dessin de Ponzio est dans le style rotoscopique et paraît toujours figé par moment. Les tons de couleur sont gris et sombres participant à une atmosphère froide et anxiogène à l'image de l'histoire.
Autant le premier album est bien mené en terme de tempo narratif, autant les deux suivants vont prendre leur temps via un rythme ralenti, le temps d'explorer les différents niveaux de sadisme et de torture employés sur les "unités", tout cela sous couvert de science. Cela en est un peu répétitif sur certains aspects.
Par ailleurs, les "unités" sont issues de différents pays (Espagne, France, Royaume-Uni, Chine…), comment peuvent-ils se comprendre ? Tout le monde parle anglais ? Même la gamine et les vieux ?
Pour le quatrième album, j'avais peur que le scénario tombe dans des explications fumeuses afin de conclure: il n'en est rien heureusement. De plus, la fin est implacable et comporte plus de réponses apportées que pour celle du 'complexe du chimpanzé'.
Une série à concept, intéressante scientifiquement et prenante malgré quelques défauts.
Tome 7
Un léger changement pour ce nouveau cycle, nous remarquons un style graphique plus détaillé, ainsi que des couleurs parfaitement en accord avec le thème.
Avec l'arrivée d'un troisième personnage, notre duo Kevin et Deb, du premier cycle, s'agrandit. Nous croisons le chemin de Jill, qui était auparavant un agent. Dès le début de ce nouveau cycle, nous sommes plongés dans une intrigue captivante qui concerne la recherche de Sandorf G. Weltman.
Tome 8
Au cours de ce huitième opus, on découvre de nouvelles informations historiques sur les stryges et l'importance d'un grimoire pour les maîtriser. De nouveaux complots sont en préparation et nous allons faire la rencontre du bras droit de Sandor Weltman, une personne qui va nous offrir un scénario riche en rebondissements et en actions.
On se rapproche de plus en plus du fameux Sandor dans cet album. Un tome avec un rythme soutenu.
Tome 9
Dans ce neuvième tome, l'action est toujours présente, mais avec parcimonie.
La séparation de nos héros donne lieu à deux scénarios différents à suivre. C'est vraiment regrettable que la colorisation ait été encore modifiée, heureusement cette histoire captivante reste toujours aussi passionnante.
Il s'en passe des choses dans la triste ville de Keanway dans le Nebraska. Jonathan Lassiter va perdre sa copine, son boulot et son portefeuille en moins d'une heure. Rien de mieux alors que de boire un verre de whisky dans un bar après une dure journée.
Le jeune homme va faire une rencontre qui va changer sa vie. Et cela n'est pas forcément ce que l'on croit. C'est une rencontre amicale avec un vieux de la vieille, Edward, qui va sympathiser avec lui pour l'entraîner dans une drôle et folle aventure sur fond de vengeance personnelle dans les milieux un peu mafieux de la ville.
Cette escapade va durer 13h17 minutes mais cela va être mémorable pour Jonathan. A vous de le suivre. Une BD assez bien dessinée et réalisée où l'on passe un agréable moment de lecture avec des répartis qui valent la peine. On savoure vraiment ce duo et cette étrange soirée très savoureuse.
J'ai toujours aimé l'élégance du dessin d'Eric Stalner qui arrive à être à l'aise dans tous les domaines de la bande dessinée que cela soit le western la science-fiction ou encore le polar. Il possède non seulement l'expérience mais une grande maîtrise. Avec ce nouveau titre, il vient encore une fois de le prouver.
Une énième série de science-fiction pour Filippi. Si j'aime beaucoup Colonisation du même scénariste, je n'ai pas du tout aimé le premier tome de Prima Spatia. L'histoire est sans intérêt, les personnages sont sans intérêt, les enjeux sont sans intérêt, le dessin des personnages ne me plaît pas outre mesure... je me suis franchement ennuyé.
Je ne lirai pas le tome 2.
N'ayant connu que la vesion "Junior" de cet série, j'avoue avoir été surpris par la façon dont Go Nagai a érigé son intrigue. Certes plus palpitant que la série Junior et surtout, on comprend mieux la relation que vont dévelloper certain personnages, que nous reverront dans Goldorak.
À découvrir.
Superbe voyage auquel nous invitent – une dernière fois ? – les grands Schuiten et Peeters. Un songe intemporel, éthéré, mélancolique et littéraire qui a toute sa place dans la poétique des Cités Obscures.
Les illustrations sont splendides et donnent corps aux textes de Peeters qui entreprend de « ressusciter » le légendaire capitaine Nemo dans un jeu de miroirs avec son créateur, le non moins légendaire Jules Verne. Ce dernier figurant en bonne place, rappelons-le, parmi « Les personnages illustres des Cités Obscures ».
Réalité et fiction se confondent alors, comme souvent dans cet univers. Le personnage se fond dans son démiurge, les deux ne faisant plus qu’un : Jules Verne est Nemo ; Nemo est Jules Verne. Son Nauti-poulpe, mû par quelque esprit secret, visite le Monde Obscur jusqu’à Samarobrive, sa destination finale, en inspirant d’ailleurs au passage à Rimbaud « Le bateau ivre ».
Puis, l’écrivain ayant retrouvé sa place, nous plongeons avec lui dans son « Paris au XXème siècle », qui fut le 1er ouvrage de Jules Verne publié sur le Continent Obscur, contrairement à notre réalité, où il aura fallu attendre l’année 1994 pour en voir imprimer le manuscrit.
Vous l’aurez compris, « le retour du Capitaine Nemo » est une troublante et mystérieuse déambulation dans les méandres de notre mémoire collective, fut-elle fictive.
Le seul reproche que je pourrais lui faire est que l’ouvrage entier, dans son contenu comme dans son intention, sert de chambre d’écho à la sculpture monumentale d’un Nauti-poulpe, que François Schuiten lui-même à conçu pour la ville d’Amiens (« Samarobrive ») et qui devrait être installé en 2025. Difficile de faire abstraction de ce contexte. Un album des « Cités Obscures » peut-il servir de promotion à l’actualité de ses auteurs ? C’est discutable.
indispensable pour qui veulent connaître une réalité existentielle peu traitée en BD :
l'exploitation mortifaire (entre autres) d'enfants.
Pas de pathétique, d'exagération ou de jugement ; du réel et des destins, portés par des dessins, d'une grande beauté.
Ce 10ème tome de la saga Mages pourrait être considéré comme la suite du tome 6 où nous avons pu suivre les aventures du jeune Yoni, accompagné de Disha, héroïne de ce nouveau numéro.
Cette suite se passe pendant les guerres d’Arran et nos deux protagonistes vont rapidement être amenés à œuvrer en faveur des humains. Quels choix feront-ils ? Leur amitié résistera t’elle aux conflits qui font rage ?
J’ai beaucoup aimé ce numéro qui demeure bien plus sombre que le précédent. Nos héros ne seront pas épargnés par la guerre et sont contraints de faire des choix.
Les dessins sont différents, mais très réussis, j’ai également été rapidement plongé dans le scénario de David Courtois qui fait le lien avec d’autres albums de la saga.
Le fan du monde d’Aquilon que je suis n’a pas boudé pas son plaisir en lisant ce très bon numéro et j’ai hâte de découvrir la suite lors du troisième tome des Guerres d’Arran.
Ce 23ème tome de la saga Orcs & Gobelins nous présente Akrith, un Gobelin de la guilde des jongleurs, arpentant les terres d’Arran pour divertir les foules. Les guerres d’Arran faisant rage, son quotidien va vite basculer dans l’horreur et le pousser à redevenir le Gobelin qu’il était autrefois.
J’ai parfois trouvé ce numéro d’une grande violence, ce qui accentue plutôt bien l’immersion dans cette période de guerre qu’est ce crossover. Les dessins et les couleurs servent parfaitement le récit.
Sans être mémorable dans son scénario ni dans son impact à grande échelle, ce numéro fut plaisant à lire.
Après un premier tome que j’ai trouvé excellent, l’attente était énorme avant de lire ce second numéro. On retrouve cette fois les personnages majeurs de l’univers et plus particulièrement le célèbre Redwin (narrateur de ce récit).
Difficile de rentrer dans le détail sans spoiler donc je me contenterai de dire que le récit est dense et passe régulièrement d’un groupe de personnage à un autre pour finir sur une réunion et une bataille explosive. Les dessins de Giovanni Lorusso sont excellents et nous plongent parfaitement dans l’histoire.
En résumé, ce numéro était très bon même si un peu trop haché ce qui peut empêcher de rentrer totalement dans le récit.
J’ai hâte de lire la suite et de voir comment les scénaristes vont parvenir à entretenir ce niveau d’intérêt chez les lecteurs.
Encore un album de grande classe...
Dans L'homme au poing d'acier, Blueberry est chargé de ramener puis d'escorter un train de secours, au camp avancé de l'Union Pacific. Il contient les armes pour se défendre contre les Sioux, ainsi que que les salaires des ouvriers en colère.
Le lieutenant y est confronté à Steelfingers, dans une alliance intéressée avec les Amérindiens de Sitting Bulls. En effet, en bon archétype du brigand de grand chemin, Jethro Diamond nourri le plan de récupérer les 300 000 dollars, convoyés dans le train. Mais rien ne se passera comme prévu...
Encore une fois, le scénario de Charlier tient la route, avec de nombreuses surprises et autres retournements de situation. Il introduit quelques personnages supplémentaires : en particulier la tumultueuse Guffie Palmer.
Les « Indiens » sont mieux mis en avant, notamment lors de leurs tractations avec le crapuleux Steelfingers. Mais ils restent rattachés au camp des méchants.
Dans ce cycle, si ces braves guerriers ne sont pas responsables de la guerre, leur fierté les poussent tout de même à l'entreprendre avec brutalité. Influencés par Jethro, leur côté naïf et primitif contraste avec la crasse modernité des colons blancs. Ainsi, Chalier développe une atmosphère hétéroclite, propre aux western des années 1960.
Les grandes étendues de l'Ouest sont également réalisées avec de plus en plus de finesse. Dans ce cycle, Giraud pousse son art vers l'avant, pour encore plus de réalisme. Ses décors gagnent en profondeur, avec une succession de plans dans la plupart des cases. Les dernières planches sont justes magnifiques et Giraud, en accumulant des cadrages impossibles au cinéma, apporte avec la BD une dimension nouvelle au western.
La narration graphique prend d'ailleurs le pas sur l'écriture. Si les dialogues restent fondamentaux pour l'intrigue et l'ambiance de la série, les vignettes explicatives paraissent parfois désuètes. En effet, le dessin et la mise en page de Giraud sont devenus suffisamment éloquents.
Ainsi, dans la scène finale de l'attaque du train, on passe par tous les états : inquiétude quant au sort des protagonistes, tristesse pour ces hommes tués, surprise, rire et finalement bonheur de voir nos héros s'en sortir.
Une petite pensée pour cette vieille carcasse de Mc Clure, au plongeon désopilant...
Reprendre Gaston…
Pourquoi faire ?
Pourquoi en faire ? Un Astérix qui n’aurait ni le crayon d’Uderzo ni la plume de Goscinny, à quoi bon.
Et voilà que l’on me l’offre à Noël…
Mais les BD je préfère les choisir moi-même. J’ai arrêté la BD d’humour franco/belge avec les (pales) copies du Joe Bar Team. La BD, c’est quelque chose de trop sérieux pour être confiée à des personnes incapables de faire la différence entre un ersatz de Franquin et un exemplaire du maître.
Pfffff… pouviez pas m’amener une boite de chocolat comme tout le monde.
Elle est posée sur la table du bureau depuis une semaine. J’hésite à la mettre dans un coin ou sur le bon coin. Mais plus je regarde la couverture, plus je trouve un je-ne-sais-quoi au dessin. Bon on est le jour de l’an, fatigue, pas grand-chose à faire, je vais la lire…
…
Et là, dès les premières pages, j’ai rajeuni de 30 ans.
Félicitations MONSIEUR Delaf.
De l'émotion en découvrant ces aventures datant de 1958-1961. J'ai dû lire à la fin des années 90 mon dernier album inédit pour moi d'Astérix par Goscinny, et Uderzo ; retrouver le même humour dans le scénario et dans le dessin a été un grand plaisir.
Ces aventures dans les colonies nord-américaines et même dans le royaume de France dépaysent par rapport à la Gaule de l'antiquité, mais les personnages, les dessins et bien des scènes font penser aux célèbres aventures d'Astérix.
Plutôt que d'acheter les nouveaux albums d'Astérix qui manquent d'originalité par rapport au corpus originel, en incorporant au mieux quelques références plus au goût du jour (trottinettes, féminisme, tweets) : un conseil pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore : lisez plutôt Oumpah-pah !
Idée originale : faire une trilogie dans la même région (Jura neuchâtelois) au XVIIIe, au XXe et au XXIIIe siècle, toujours avec le même Graal : l'Or
L'histoire est sympa et documentée par un historien (époque, outils, bâtiments, etc.).
Le dessin, typé (notamment les visages) ne plaira peut-être pas à tout le monde... mais tant pis !
Quel déception...
Oui le dessin est plus que décevant, la ressemblance des personnages est limite de ce que nous avait fait Floch.
Mais ce qui m'a déranger le plus c'est la colorisation, bon avec l'effet Barbie le rose est a la mode. Un autre monde justifie une autre palette de couleur mais là, cela ne marche pas. Je n'avait pas remarqué lors de l'achat le changement de dessinateur. mais a la lecture, à peine l'album ouvert je l'ai refermer pour voir ce qui ne marchait pas.
Il est a noté aussi en fin d'album dans la nomenclature les 4 volumes sont attribué aux même auteurs donc exit Floch ???
Ce titre se situe dans l'univers du Danthrakon imaginé par Arleston autour de cette fameuse bibliothèque du savoir et de la magie.
A lire seulement si on n'est pas saturé par du Arleston qui a tiré sur la corde son univers de Lanfeust jusqu'à épuisement de toute patience. Je tiens à le préciser. Nous sommes dans de la BD de pur divertissement qui n'a aucune ambition d'élévation vers d'autres sphères.
Le dessin d'Olivier Boiscommun est toujours aussi agréable à regarder et il s'insère à merveille dans cet univers grâce à la colorisation assez vive. Il est pour moi le digne successeur de Didier Tarquin.
En l’occurrence, ce one-shot se concentre sur Lathan qui souhaite devenir écrivain à tout prix. Le thème semble être celui du pacte avec le diable afin de rencontrer subitement le succès sans trop d'effort. Certes, mais il faudra à un moment donné payer la facture et elle s'annonce assez salée surtout avec le danthrakon.
Mais bon, on n'est pas dans le drame mais dans la comédie humoristique et tout se terminera bien. Sitôt lu, sitôt oublié. Certes, cependant, on passe un agréable moment de lecture.
Je viens de terminer le sixième tome, qui clôt le cycle.
Dans ce tome, nous sommes transportés au lieu principal des stryges grâce au décodage d'un message. Nous sommes informés des liens qui unissent ces créatures aux humains, une conclusion laissant ainsi la possibilité ouverte à un nouveau cycle.
Les 6 tomes de cette BD ont été une véritable réussite, avec un scénario bien ficelé, rempli de surprises et qui évite la redondance.
Les personnages principaux sont tous très captivants, et Debrah est un personnage tellement séduisant, qu'elle rend la lecture encore plus plaisante.
Au fil des tomes, les illustrations ont été de plus en plus travaillées.
J'ai vraiment été séduit par ma lecture de ce 1ᵉʳ cycle incroyablement bien ficelé et plein de suspense
Il y a quelques années, j'avais lu les trois opus de cette série et en avais gardé quelques bribes de bons souvenirs (la rencontre entre Hélène et Gagarine notamment). Le temps a passé et je me suis dit qu'il était l'heure de relire le tout via son édition intégrale.
Le postulat est très alléchant et le premier album pose de solides bases et interrogations pour la suite. J'ai bien apprécié le scénario original de part sa relecture de l'histoire de la conquête spatiale. Premier reproche, Sofia, la fille d'Hélène qui a l'air d'avoir 11 ans à tout casser, parle avec un langage assez châtié (?) aux autres adultes. Deuxième reproche: le dessin de Ponzio. C'est très simple, soit on aime l'aspect photo-réaliste, soit on déteste l'aspect figé par moment et le fait de lire une BD en mode roman photo. Néanmoins, les cadrages, les plans rapprochés, la colorisation assez froide concourent à mettre dans une ambiance oppressante à souhait sur la partie spatiale.
Une fois que l'on fait abstraction de ces premières considérations, le deuxième album continue sur sa lancée et nous emmène sur Mars pour plus de mystères et de découvertes. Cet album est sans aucun doute le meilleur des trois de par sa progression et ses avancés/rebondissements dans l'histoire globale.
Malheureusement, cette belle dynamique est réduite à néant avec le dernier album qui accumule les questions sans réponse et autres pirouettes scénaristiques pour s'achever sur une fin vraiment médiocre (tout ça pour ça, sérieux ?). Les auteurs ont voulu se la jouer à la Interstellar qui n'était déjà, soit dit en passant, pas terrible au niveau de sa conclusion.
Il en ressort finalement un sentiment mi-figue mi-raisin me concernant: d'un côté, il y a une première partie et milieu immersive et passionnante en terme de SF et mystérieuse à souhait, d'un autre côté, la résolution est très décevante et donne l'impression d'avoir été expédiée. Dommage.
Un remarquable one shot. Le personnage d’Irina m’a toujours laissé froid quand je lisais XIII, c’est pourquoi j’ai mis autant de temps avant de lire ce spin off centré sur elle.
Mais grand amateur de Berthet j’ai sauté le pas et je ne regrette pas. Le récit est tout à fait cohérent et s’imbrique parfaitement avec la série-mère.
Les dessins sont comme toujours sublimes et l’on finit par s’attacher à Irina (sans oublier le plaisir de retrouver Jessica même de manière fugace), c’est dire !
Du très bon.
Lire Saga est toujours une expérience étrange et assez fascinante… à condition d’accepter le postulat de départ, en mode « No limit ». En effet, rien ne vient jamais entraver l’imaginaire et la créativité débordante de Brian K Vaughan pour élaborer son scenario. L’expression « univers magique » est d’ailleurs employée, pour la première fois je crois, par l’un des protagonistes. C’est le bon qualificatif pour décrire ce background complètement fou où absolument tout peut potentiellement arriver, que ce soit en termes de design (personnages, décors et vaisseaux) ou d’actions.
Mais derrière ce miroir aux merveilles plein de poudre de perlimpinpin se cache une réflexion humaniste souvent profonde, parfois émouvante, et toujours intelligente. Cet épisode, par exemple est centré sur la notion du pardon.
Pour ma part, je continuerai cette série unique - que je suis depuis le 1er tome - tant que les auteurs proposeront une Saga de cette qualité-là.
A lire absolument !
'Du bout des doigts' nous emmène dans le Paris des années 60 où l'on suit le parcours de Paul, jeune peintre à la recherche de l'inspiration, dont la rencontre avec une jolie coiffeuse, va changer le cours de son existence.
Par défaut, je ne suis pas client des bande-dessinées à caractère romantique, néanmoins j'ai fait l'effort de lire ce 'one-shot' grâce à sa couverture qui m'a accroché. Autant le dire, je n'ai pas été déçu par cette histoire certes simple mais pas simpliste.
Il pourrait s'agir de prime abord d'une histoire d'amour archi-classique, cependant l'auteur a disséminé un petit élément dans le récit qui amène à une réflexion intéressante sur l'inspiration artistique. De même, cette œuvre pose des questions sur l'art et la création de façon globale: faut-il suivre une école/un mouvement artistique en particulier ? faut-il oser "se lâcher" quitte à laisser le spectateur sur le carreau ? Toujours les mêmes questions qui reviennent quand il s'agit de l'art mais c'est ici abordé avec simplicité sans être pompeux.
D'autres thèmes sérieux sont abordés (le suicide, l'infidélité) mais cette BD reste dans un état d'esprit proche de ces films que l'on qualifie de 'feel good movies'.
Un dernier mot sur le dessins et le style graphique de Bonin: c'est beau. Les silhouettes féminines possèdent une élégance longiligne et la mise en couleur s’appuie sur une palette chromatique qui s'inscrit bien dans la thématique principale de cette œuvre.
Cette BD met en scène deux personnages qui errent dans la ville avec leur solitude. Le lecteur observe la vie simple de cette femme et de cet homme. Le scénario montre la vraie vie, celle que chacun peut vivre.
J'ai adoré l'ambiance remplie de douceur de cette BD. L'esthétique est vraiment envoûtante et sublime. Les traits sont fins et délicats. Les couleurs pastels sont dans des tons bleutés et seuls certains éléments sont soulignés par des tons de rouge.
La lecture de cette BD est un vrai bonbon. La sensibilité et la douceur de l'histoire et de l'esthétique m'ont transporté.
Crushing est une vraie belle BD qui met en avant les interactions humaines avec poésie.
Un seul mot me vient à l'esprit après une telle lecture : sublime ! On voit que le comics brésilien a encore de beaux jours devant lui. Je me demande comment cette BD a pu à ce point totalement m'échapper l'année dernière. Elle constitue véritablement un indispensable.
Il faut savoir que le cadre de ce récit plus ou moins initiatique est l'Inde moderne avec ses grandes villes tentaculaires aux millions d'habitants mais également ses espaces plus anciens où l'on célèbre encore des rituels funèbres au bord du fleuve ou de la mer.
Il est question de la déesse de la mort qui perd son job car un mortel va créer une potion d'immortalité. Elle va aller sur terre sous la forme d'une humaine qui vient juste de se suicider à savoir Leila Starr pour tenter de tuer cet homme et retrouver ainsi son job.
Cependant, il vient à peine de naître et elle n'aura pas le courage d'aller jusqu'au bout de ses actes. En devenant humaine, elle a perdu quelque chose mais elle a gagné autre chose de plus beau encore.
J'ai beaucoup aimé la transition qu'elle va opérer et qui prendra bien des années même si elle ne semble pas prendre une seule ride. C'est d'une profondeur absolue qui pousse à l'introspection. Rien n'est laissé véritablement au hasard et c'est tant mieux.
A noter que la préface est signée par un certain Fabio Moon qui est le co-auteur du fameux roman graphique multi-récompensé « Daytripper ». C'est vraiment du même acabit dans le traitement du thème exploité.
Par ailleurs, au niveau graphique, c'est une superbe mise en image dans une démonstration de force assez magistrale. J'ai rarement vu un trait aussi abouti. La colorisation est également employée à très bon escient selon les différents univers que l'on soit au paradis, à Bombay ou sur une plage de Goa...
C'est une lecture qui nous interroge sur le vrai sens de la vie et de la mort qu'il nous faut accepter. Il y a ce quelque chose de très profond qui fait que c'est une lecture au-dessus des autres entre conte philosophique et parfois poétique.
Alors, oui, il faut absolument découvrir cet album fascinant si ce n'est déjà fait. Pour moi, un coup de cœur !
Je dois avouer en préambule que ce n’est pas mon type de lecture habituel, je suis plus orienté fantasy ou SF, et l’horreur.
Le thriller ou le policier, j’en suis moins adepte, même si je me laisse parfois tenter.
Et là, bien m’en a pris ! Grâce à la magnifique couverture qui fait un peu horreur, le contexte d’un asile, d’un mystère … bref, n’en jetons plus, un bon point de départ pour moi. C’était bien vendu.
La lecture est agréable, c’est punchy et bien rythmé. Il n’y a vraiment aucun temps mort.
La tension est omniprésente, les mystères se dévoilent petit à petit pour avancer gentiment dans l’enquête, tout en gardant un part d’ombre, qui pousse à toujours continuer pour en savoir plus.
J’ai l’impression qu’il y a pas mal de passages tronqués entre le roman et la BD, et que fatalement on manque d’explications scientifiques sur « le cri ». J’ai un peu de mal à faire des liens entre dessins, cri, etc.
Ça n’est pas réellement gênant, mais ça incite quand même à lire le roman ou en tout cas essayer d’en savoir plus.
Autre point, notre héroïne inspectrice est trop peu développée au début, on a du mal à la cerner. L’inconvénient de développer un personnage en BD vis à vis du roman. Elle est décrite mais sans aucun background, elle est antipathique pour ensuite devenir attachante, et à peine a-t-on quelques pistes sur elle vers la fin.
Pour finir, passons aux dessins : je pense qu’ils sont parfaits pour ce type de récits. S’ils avaient été trop classiques, l’histoire aurait pris une tournure moins « horreur » et nettement accrocheuse.
C’est étonnant car justement j’avais déjà lu pas mal d’albums de Laval NG et j’ai été très surpris par ces planches, radicalement différents de d’habitude.
Les couleurs sont aussi merveilleusement bien choisies pour décrire des sentiments ou des actions, poser des ambiances. J’ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans ces ambiances un peu glauques ou froides. On dirait parfois des tableaux d’artiste !
Je ne mettrais qu’un petit bémol concernant les scènes d’action et de combat, qui sont trop peu lisibles avec ces dessins esquissés et ces couleurs directes.
En bref, belle réussite en ce qui me concerne, les fans du genre ne seront pas déçus et les curieux comme moi non plus !
AVEC UNE PERTINENCE EXCEPTIONNELLE, L'AUTEUR DENONCE LES TRAVERS DE NOTRE SOCIETE;
COMME LE SUGGERE LE SOUS-TITRE, IL EST TELLEMENT PLUS FACILE DE SE LAISSER CONTRAINDRE QUE D'USER DE SON LIBRE-ARBITRE.
UN HUMOUR FABULEUX QUI NOUS FAIT REGULIEREMENT ECLATER DE RIRE. A UNE SEULE CONDITION : ACCEPTER DE SE REGARDER DANS LE MIROIR... ET CE N'EST GUERE FLATTEUR !
Bof bof. Tout est cliché et attendu, des profils des protagonistes aux dialogues, c'est très dans l'air du temps et très esprit "lectrice quadra de Elle". 0n y aborde tous les sujets à la mode en vrac et sans grande finesse, les lesbiennes, le yoga, le burnout, le veganisme. Aucune prise de risque dans l'histoire, peu de maturité, et cette petite entreprise réalisée grâce au financement d'une tante riche, moi ça me laisse de marbre.
Livre passionnant pour ceux qui aiment David Bowie. Haddon Hall est la maison qu'il loua à ses débuts quand il cherchait son style musical et aussi son personnage. Il y croise divers autres musiciens de l'époque (ex Syd Barret). L'auteur prend clairement l'angle de la maison qui raconte la naissance de l'artiste.
On appréhende bien le cheminement artistique y compris avec ses drames familiaux. Le dessin de Nejib toujours minimaliste mais très expressif sonne juste. Cependant ce livre est plus aisé pour ceux qui connaissent au moins de nom les personnages de l'époque.
Excellent pour les fans des sixties et seventies! et peut être pour les autres.
Gros pavé qui raconte l'histoire dans un futur proche d'une société urbanisée et technologique qui conserve et sanctuarise une seule réserve de biodiversité. Une jeune étudiante y est envoyée en stage et découvre à travers cinq rencontres avec des scientifiques femmes (les bonnes fées) à contrecourant que l'humanité est totalement partie prenante du vivant qu'il soit animal ou végétal.
Cette histoire est pleine de bonnes intentions, mais rien ne marche. Le scénario est très décousu, j'ai eu du mal à enchaîner les différents épisodes, surtout le dernier, mais pas que... Cela ne fait pas histoire.
Les personnages sont mal décrits et amenés (cf. la jeune femme rivale ou le jeune patron). Le texte est mal écrit au début, parfois vulgaire, et souvent abscons concernant les théories scientifiques qui sont sommairement exposées.
Le dessin ne m'a pas du tout inspiré, je l'ai trouvé non achevé voire souvent bâclé avec de nombreuses pages qui font du remplissage.
Tout cela est très décevant.
Avec Le Cheval de fer, la série ne déraille pas...
...Blueberry reprend son train-train quotidien : deux compagnies de chemin de fer, l'Union Pacific et la Central Pacific, sont en concurrence pour le monopole de la ligne entre l'Atlantique et le Pacifique. Blueberry est appelé par l'Union Pacific, pour les aider face aux Cheyennes et aux perfides transfuges de la Central.
Première impression, on nous ressert la dichotomie classique du mythe américain : les pionniers blancs sont attaqués par les Amérindiens, qui sont en réalité les dindons de la farce. Encore une fois, Blueberry aura bien du mal à faire renverser la vapeur...
Ce constat fait, les dessins et le cadrage restent exceptionnels. Giraud parvient à nous faire ressentir toute la crasse, le tohu-bohu, l'excès de la conquête de l'Ouest.
Les nouveaux personnages introduits par le scénario de Charlier vont dans ce sens : Red Neck, qui guide le lieutenant dans les plaines du Colorado, ou encore Steelfingers, au nom évocateur...
Ainsi, malgré un thème traité de manière un peu archaïque (la vision des colons plutôt que celles des Indiens, pourtant spoliés de leurs terres) et des répétitions par rapport au cycle précédent, le récit reste percutant et les dialogues amusants.
Lu sur le tard...
...cet album reste très sympathique.
Suite au visionnage de 'The Killer' de David Fincher, je me suis dit qu'il était temps de me plonger dans la lecture de l'œuvre dont le film tire son inspiration. Cela tombe bien Casterman vient de sortir une nouvelle réédition du premier cycle, comprenant les cinq premiers albums.
Le postulat est classique mais cette BD tire son épingle du jeu via son personnage principal 'Le Tueur' (comme dans le film) dont les pensées sont explicitées au fur et à mesure des cibles à éliminer. Beaucoup d'éléments sont abordés sur notre monde, ses contradictions, la nature humaine, la pollution, les injustices, la corruption, les cartels de drogue… le tout avec un ton tantôt cynique, tantôt détaché voire très moralement douteux. Il y a une très grande rigueur dans l'écriture permettant de ne pas s'ennuyer malgré des phases d'observation/tranche de vie avant les exécutions.
Heureusement, David Fincher n'a pas repris en copier-coller le scénario et les mêmes personnages principaux comme secondaires (sauf la fille sud-américaine). C'est donc avec beaucoup de joie que j'ai pu apprécier l'histoire qui prend un chemin très différent.
Les dessins de Jacamon sont très bons mais c'est surtout son sens du découpage très clair et posé et les différentes teintes de couleur qui m'ont le plus marqué. Il se permet à plusieurs moments de créer des décalages/flous sur des scènes de violence afin de faire ressortir le désordre de la situation, tranchant avec l'aspect froid, organisé et clinique du tueur.
Un début de série très prometteur, dotée d'une morale discutable mais aux nombreuses qualités indéniables.
On est toujours tenu en haleine par ce cinquième opus, mais il manque un peu d'énergie. Quelques informations supplémentaires sont dévoilées sur ces créatures. Nous sommes maintenant informés de l'existence d'une écriture qui leur est propre. Qu'elles possèdent un pouvoir de régénération fulgurant, elles produisent un acide qui stimule la sécrétion de leucocytes et de lymphocytes.
Le message retrouvé par nos héros va-t-il leur être précieux ? Est-ce qu'ils saisiront le sens de ce qu'il signifie ?
Pour conclure ce cycle, je vais me diriger vers le dernier tome.
Intrigué par la couverture et le titre je me suis laissé tenté par la lecture de cette bd. Je m'attendais à un ouvrage plein d'humour avec des touches historique sur Napoléon. Que nenni on apprend strictement rien sur ce personnage historique, ni sur le contexte. Tourner en ridicule Napoléon et son pseudo génie stratégique ça me dérange pas mais la en faire un débile profond qui s'amuse à chevaucher des canons pour en faire un prolongement de son sexe...
Donc l'humour est vraiment bas de plafond, tout tombe à plat et ce n'est absolument pas didactique.
Le dessin est correct dans l'ensemble (même si Duparcmeur ne semble pas savoir ou vouloir dessiner les yeux) c'est ce qui sauve la lecture du zéro pointé...
Je ferais l'impasse sur salade césar et sur troie zéro.
J’ai beaucoup aimé cette BD sans doute parce qu’elle se présente un peu comme un film de romance dramatique. En effet, une jeune femme vient de perdre son mari qui se baladait en promenade avec son chien dans la lande écossaise.
On apprendra plus tard que c’était un jeune vétéran de la Première Guerre Mondiale. C’est vrai que c’est un peu bête de mourir aussi subitement d’un arrêt cardiaque alors qu’on a survécu à l’enfer du champ de bataille dans les tranchées.
La jeune et belle veuve peut compter sur le soutien de ses deux sœurs qui forment à eux trois les trois fameux chardons qui sont des plantes assez piquantes mais également un emblème de ce magnifique pays qu’est l’Ecosse. Elle va faire la rencontre d’un berger qui se révélera assez bourru ce qui cachent en réalité des blessures assez intimes.
Tout le monde sait que les opposés s’attirent. Il faut pour cela affronter le deuil et pouvoir tourner la page afin de s’autoriser à connaître à nouveau le bonheur au bras de quelqu’un d’autre. C’est un thème qui me touche particulièrement, c’est pourquoi je pense avoir beaucoup aimé ce récit.
Il faut dire que le dessin est assez avenant avec une mention spéciale sur la représentation des personnages facilement reconnaissables et des décors à couper le souffle notamment les fameuses falaises bordant cette région venteuse où la mer joue un rôle primordial.
On peut facilement se laisser tenter par ce titre car la maîtrise du scénario se combine avec celle du graphisme pour un rendu impeccable. Cela demeure un excellent divertissement assez prenant jusqu’à la dernière case.
Le quatrième tome continue l'enquête de manière subtile, mais en utilisant une méthode légèrement différente, une séance de spiritisme avec l'âme de Grosvenor décédé. Cela pourrait nous donner des informations supplémentaires sur ces stryges.
Au fur et à mesure que la série avance, ces créatures deviennent de plus en plus présentes.
Chaque tome apporte de nouvelles informations, mais malheureusement, cela ne nous satisfait pas suffisamment. Le scénario bien réalisé stimule notre curiosité et nous donne envie d'en apprendre plus rapidement.
Bien que je ne puisse pas affirmer si c'est une impression, je trouve que les illustrations de Guérineau sont plus sûres, car elles ont des traits plus fins et des détails plus précis.
Je ne peux pas m'arrêter de lire cette série dont le suspense est très bien construit.
J'ai été attiré par cette bande dessinée grâce aux critiques élogieuses et prometteuses qu'elle a suscitées, et je dois avouer que la couverture magnifique de cette tranche toilée a fini de me convaincre.
J'ai été très enthousiasmé par cette BD qui mélange le western et le fantastique, mais malheureusement le scénario ne m'a pas totalement convaincu. Quel dommage, car l'idée était prometteuse.
Il semble que Monsieur Hérenguel ait eu une grande variété d'idées, mais n'a pas su les exploiter en raison d'une trop grande diversité de sujets.
En ce qui concerne le dessin, il y a des moments où il est magnifique et la vignette suivante, on constate un changement de style, de trait.
Je n'ai pas été convaincu par cette bande dessinée, avec une disparité trop importante dans le scénario et une histoire qui ne m'a pas accroché avec tous ces thèmes.
J'ai pris le temps de relire les trois premiers tomes pour être sûr de bien me remettre les enjeux de cette série en tête. Et je dois bien avouer, que le scénario général est remarquablement écrit et armé d'une cohérence qui force le respect.
Avec le recul, je trouve aussi que les graphismes ne sont pas si qualitativement réguliers, mais ça ne gâche rien à la serie.
Parlons un peu de ce tome ultime de cette série qui mérite sa place dans toutes bédéthèques qui se respectent.
S'il reste encore quelques zones d'ombres sur ce monde post-apocalyptique au début de cet épisode, les auteurs nous réservent quelques revirement de situations et une fin qui est somme toute très satisfaisante.
On regrettera de devoir abandonner ce monde passionnant qui avait encore tellement à nous raconter sur la nature humaine.
Deuxième tome un peu plus resserré dans l'intrigue, mais tellement pationnant. Captivé par de belles trouvailles pour rythmer les flash-back de ces personnages si charismatiques, on prend beaucoup de plaisir à parcourir ce thriller Aztèque.
L'auteur nous tiens en haleine tout le long de ces 108 pages, et on est bien embêter de devoir arrêter jusqu'au tome suivant.
Il n'y a rien à rajouter, c'est un travail remarquable !
J'avais adoré Come Prima et Senso, j'ai aimé cette bd toujours merveilleusement illustrée par Alfred. L'ambiance est toujours aussi authentique, douce et dure à la fois, les personnages (et notamment les personnes secondaires) bien écrits. La fin m'a toutefois moins plu, trop grand guignolesque à mon goût. Un bel hommage au cinéma italien et à ce pays hors du temps.
Quand on arrive à l'hôtel du dernier quai, ce n'est pas vraiment bon signe. On se situe dans un voyage entre la vie et la mort. Il s'agit de régler ce qu'on n'a pas pu de notre vivant. Bref, il faut être prêt pour l'ultime voyage ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Il y a bien un tenancier de cet hôtel qui paraît un homme au-dessus de tout soupçon. Cependant, il s'avère que cet homme, Emile, est confronté à ce que ses clients doivent accomplir pour pouvoir partir sereinement vers l'au-delà. Parfois, on peut être rattrapé par les démons intérieurs qui nous consument. C'est assez explicite dans cette oeuvre qui dévoile l'âme humaine dans toute sa profondeur et sa complexité.
Bref, c'est un véritable voyage ésotérique que propose cette BD joliment mise en image avec des couleurs assez éclatantes et circonstanciée. Le purgatoire est un joli lieu sur une île entourée de marécages dangereux.
Le dernier quai réserve bien des surprises pour échapper à la routine quotidienne. C'est un voyage psychologique au fond de l'âme et de notre culpabilité où l'on doit faire face à ce qu'on a voulu oublier dans un profond déni de réalité. Cela paraît très intéressant comme lecture pour établir une sorte d'introspection !
La Piste des Navajos conclut le premier cycle de Blueberry.
Notre héros cherche à arrêter par tous les moyens un convoi d'armes, destiné aux Apaches, afin de mettre un terme à la guerre.
On retrouve ici les dessins riches et sublimes de Giraud, qui ne font que s'améliorer, gagnent en assurance et en précision : les visages sont réalisés avec constance, les décors encore plus vivants...
La narration reste claire, avec une colorisation adaptée : les décors de jour sont chaleureux et les scènes de nuit, en bleu, rendent très bien.
Plusieurs scènes ont marqué ma jeunesse : le départ de Crowe poursuivi par Aigle Solitaire, l'escalade de la falaise, la mine, le combat final au tomahawk...
Ainsi, Giraud parvient à transcrire avec brio le scénario de Charlier, bourré d'humour et d'énergie.
Un album d'anthologie.
Première fois que je lis cet album...
...où Blueberry va à la recherche de Graig puis continue sa quête pour faire cesser la guerre.
Mais ce volume accumule les lacunes je trouve.
Il est moins beau que le tome précédent, avec une partie dessinée par Jijé, Giraud étant reparti en Amérique pendant un temps.
Il n'y a pas de grande surprise non plus dans le scénario. Les scènes sont assez classiques : poteaux de torture, pendaison à cheval, Rio Grande, Mexique, sudistes... De plus, mais c'est vrai pour l'ensemble de ce cycle, les Apaches font un peu trop l'effet de sauvages.
C'est assez verbeux. Si c'est une caractéristique des Blueberry et des albums de cette époque, certains dialogues ne sont pas nécessaires : je pense notamment à la planche 11 où l'on nous indique toutes les réflexions de Blueberry... ça casse l'action.
Le point positif, c'est l'arrivée de nouveaux personnages, en particulier Mc Clure, prospecteur et alcoolique notoire (encore un...), impayable sur toute la série. Miss Dickson est aussi la première femme à avoir un peu d'impact dans Blueberry... mais on reste entre hommes globalement.
En résumé, j'ai trouvé plus de défauts, d'archaïsmes, à cette BD que de qualités. Quoiqu'elle reste moderne pour l'époque, il y a des répétitions, un faux rythme et elle est moins crédible que les tomes précédents.
Enfant, j'avais apprécié le cycle sans la lire.
Pas indispensable.
Ce quatrième volet, L’ombre d’Hippocrate, vient clore la seconde aventure d’Undertaker.
Cette suite est une vrai chasse à l’homme entre Jeronimus et notre croque mort, chacun veut éliminer l’autre. Cette aventure est palpitante jusqu’au dernier instant.
De plus en plus de détails sont révélés sur la relation entre Jonas et Jeronimus, ainsi que sur leur passé commun et les hésitations de Jonas.
Pendant toute la durée de ce récit, on peut se demander si nous pouvons laisser quelqu'un torturer ou tuer des individus afin d'en sauver d'autres. Quel est le plus répréhensible, Jeronimus ou Jonas? Ce scénario est vraiment bien élaboré.
L'ombre d'Hippocrate est un album remarquablement bien conçu qui nous transporte dans une histoire palpitante et pleine de surprises. Ce tome est sans aucun doute à la hauteur voir supérieur aux précédents.
Les dessins sont toujours aussi sublimes, les plans sont même mieux exécutés, les zooms des vignettes retranscrivent parfaitement la fureur, la folie et les émotions des différents protagonistes. Observez les images des visages de notre Docteur et de Jonas à la fin.
Cette histoire est vraiment géniale et la conclusion de cette BD est plutôt inattendue, je ne m'attendais pas à cela. J'ai hâte de découvrir une nouvelle aventure, mais serons-nous en mesure d'obtenir un album à la hauteur de ce volume.
J'ai adoré le dernier opus et j'attendais le nouveau. Il est très contemporain de notre société ou l'emotion devient la morale à suivre. On y trouve donc un sujet politique et philosophique qu'il faut savoir décortiquer pour eviter les pieges de la morale. Le propos devient presque trop serieux mis en perspective avec la morale de l'Undertaker. La deuxième partie scellera le sort de cet opus.
Une jeune génération qui peine a percer. Long travail graphique >300 pages n'apportant pas grand chose ni de planches majestueuses. On deambule avec la jeune rosalie aux gres de ses émotions. Un peu comme des storys instagram quotidienne. Un peu décevant pour ces 300pages de coups de crayons.
Il n'y a pas à dire... les scénaristes de cette série savent nous surprendre... Comme tout au long du premier cycle, on attaque la lecture de ce tome 12 en ce doutant qu'il va s'achever sur des rebondissements inattendus... Et on est servi! Certaines intrigues secondaires restent un peu non résolues (la quête des "archéologues"), certains relations n'ont pas de réel dénouement (Entre Alissa et Seema, par exemple... j'attendais mieux)... mais je gage qu'elles auront des développements dans les cycles à venir... Bravo aux auteurs : Quelle claque dans la face des ribambelles de BD au scénario convenu qui sortent à un rythme effréné... Ne changez rien, on en redemande
Cet album est très réussi, dans la lignée de l'Affaire Francis Blake et la Machination Voronov.
Le scenario est plutôt solide, sans être révolutionnaire, et malgré quelques étapes passées un peu facilement. Un peu de fantastique, et surtout de l'espionnage, avec de l'urgence et du danger. Le caractère des héros est bien retranscrit, et le troisième homme de cet album est un personnage intéressant.
La simplicité de l'intrigue, bien déroulée, permet de retrouver l'ambiance qui me plaisait le plus dans la série originale et qui manquait dans les derniers albums qui se perdaient aux 4 coins du monde (c'est vrai, c'est assez subjectif ... pour référence : je note largement plus haut SOS Météore que l'horrible Piège diabolique). Les reprises des albums précédents (points de scenario ou personnages) sont abilement gérées.
Le dessin est excellent. Il est surtout plus plaisant que celui de nombre des nouveaux albums (la comparaison aux albums précédents est inévitable ... j'ai fait le même pour le scenario, mais sur le côté dessin je pense qu'il est un peu plus objectif).
Le style de Jacobs est plutôt respecté et un peu modernisé. Les visages sont marquants et variés (l'éditeur en chef, le médecin allemand, le général américain viennent en tête) et on reconnait bien les personnages inspirés de la réalité ainsi que les seconds rôles habituels. Surtout, la qualité est constante (visages en arrière plan jamais déformés, des beaux décors). Par ailleurs, le cadrage rend la lecture prenante et limpide, et les attitudes des personnages lors des dialogues sont dynamiques et naturelles. En un mot, le tout est très cinématographique.
Il faut aussi noter le travail du coloriste, qui semble particulièrement soigné. Il contribue à retranscrire l'ambiance de film d'espionnage dans la guerre froide. Les couleurs sont moins saturées et contrastées que sur les tomes précédents. Alors ça fait moins à l'ancienne, mais c'est nettement plus joli.
Au final, ça reste un Blake et Mortimer, avec ses pavés de textes et ces héros qui alternent entre hyper-compétence et amateurisme. Personnellement, j'ai beaucoup aimé (il y a la nostalgie qui joue), mais il faut reconnaître que la note de 4* est peut-être un peu gentille (sans être fan de ces BD à l'ancienne, je mettrais plutôt 3*).
Ce 3ème chapitre est encore meilleur que les précédents !
Le lecteur, à présent familiarisé avec l’environnement, l’intrigue et les personnages, profite pleinement d’un récit aussi riche que prenant. Je l’ai lu d’une traite, complètement absorbé par l'atmosphère qui s'en dégage. C’est addictif et particulièrement bien réalisé.
Il manquerait peut-être juste une pointe d’ironie, de décalage, comme le bonze Noshin dans « Okko », qui contrebalançait merveilleusement l’austérité des autres protagonistes.
Avec « Le serpent et la Lance » Hub est incontestablement en train de réaliser une série de premier plan. Bravo !
Quand je lis l’avis de celui qui prétendait deviner la fin du cycle, tant l’histoire était soi-disant prévisible, je rigole !
C’est justement ce qu’il y a de formidable avec ce scénario : il est impossible d’en voir les ressorts. Pourtant, aucune fausse piste n’est mise en place pour mystifier le lecteur et lui faire croire à une pseudo complexité comme on le voit souvent ailleurs. Tous les personnages sans exception ont un rôle à jouer. Parfois anecdotique, parfois déterminant, mais tous suivent leurs voies. Et ce faisant, apportent leur pierre à l’édifice.
Et quel édifice ! La série entière est appelée à devenir culte si cette qualité se maintient, ce dont je ne doute pas. Car le récit a beau être dense et les arcs narratifs multiples, il sait rester fluide. Fatalement, certains passages peuvent ne pas se comprendre sur le coup, mais l’on n’est jamais perdu. Mieux, on a l’impression de vivre les évènements en direct sans que les situations ne paraissent prédéterminées. C’est le cas de cette conclusion dantesque, même si elle se projette directement dans le monde des Ours sans clore pour autant le chapitre des Primates.
Et s’il est vrai qu’on y parle beaucoup de politique, point de prise de tête. Ces longs dialogues souvent très bien écrits et chargés de tactiques en tous genres permettent de comprendre les mentalités des différents protagonistes mais également les spécificités des peuples des 5 Terres. Si l’on rajoute les petites annexes en fin d’albums qui étendent l’univers, l’ensemble est parfaitement cohérent, immersif, intelligent et redoutablement efficace.
Je comprends qu’on puisse ne pas aimer, mais tout un chacun ne peut qu’admettre que c’est objectivement bien ficelé et éminemment bien dessiné. Un pur plaisir de lecture !
Un tome meilleur que le précédent. Il clôt la trilogie de manière satisfaisante. Vu l'idée de départ de la série sur l'entrelacement de contes du Moyen-Orient il y avait peut être moyen de faire mieux.
J'ai apprécié le dessin mais pas le scénario, c'est du réchauffé! Pâle copie d'anciens albums comme le devin, la zizanie et le bouclier arverne, il n'apporte rien à la série.
Le dessin lui est bon par contre.
Histoire touchante toute en délicatesse, sur la fin de l'enfance, l'empathie, l'image de soi. Le sujet est traité avec nuances et gentillesse, sans tomber dans le mièvre. Le dessin est plein de fraîcheur, il est printanier à l'image des jolis moments passés dans le potager. Une chouette lecture pleine de douceur.
Tiens tiens, un nouvel album des Tuniques Bleues avec de nouveau Kris au scénario et Lambil aux dessins, après le sympatoche 'Irish Melody'. Est-ce que le présent volet est d'aussi bonne facture voire mieux que le précédent ?
Cet album a malheureusement le cul entre trois chaises (oui c'est possible) avec d'un côté le stress post-traumatique du sergent, les tribus indiennes opprimées par les méchants blancs sudistes et la présence du cartographe anarchiste. Il y a l'envie de traiter de plusieurs sujets sur un album, chose appréciable mais atteindre l'équilibre est délicat. Dans l'ensemble, j'ai eu plus l'impression d'avoir assisté à une greffe qui marche par à-coups.
Le pire se révèle être l'insertion de problématiques progressistes actuelles au forceps, dans un contexte géopolitique et socio-historique qui était beaucoup plus complexe que ce l'on peut supposer. Ce volet insiste là-dessus via le personnage d'Amélie qui veut soigner tout le monde et l'anarchiste qui récite ses belles leçons de vivre-ensemble sans frontière. A mourir de rire.
L'armée de l'Union a aussi massacré son lot de tribus indiennes, et ce encore plus après la guerre de Sécession. Pour une série qui réussissait à ne pas tomber dans un camp ou l'autre (par exemple Black Face ou les cousins d'en face) et à ne jamais être trop pontifiante, c'est vraiment dommage.
Autant le premier tome était agréable à lire autant celui-ci m'a semblé long à parcourir. Malgré que j'ai enchainé les albums je me suis perdu dans l'histoire qui m'a semblé confuse.
Cyberwar est un triptyque dont le postulat est plus qu'intéressant et probable: que se passerait-il si les Etats-Unis d'Amérique étaient victime d'une cyber-attaque qui paralyserait ses moyens de communication, de défense et ses infrastructures publiques (centrales, hôpitaux, stations service…) ?
L'histoire est introduite et axée sur plusieurs personnages aux profils différents: un dénommé Jack cherchant vengeance, une astronaute noire Nora Parks revenue sur Terre, Lancaster un agent de la CIA et le Président des Etats-Unis. Les auteurs ont décidé de construire un thriller catastrophe nerveux en suivant ces personnages face à cette crise et d'introduire l'enquête destinée à appréhender les responsables de ce chaos.
L'effondrement du pays est effectivement bien installé rappelant les œuvres post-apocalyptiques à la Walking Dead avec quelques clichés (les "Rednecks", les membres du KKK, les prisonniers évadés), il ne manquait que les survivalistes et autres prédicateurs extrémistes pour un combo gagnant. La partie traque/enquête est plaisante à suivre avec les méthodes tortueuses de la CIA pour parvenir à ses fins, jusqu'au dénouement solide et sympa du troisième volet.
La géopolitique est malheureusement délaissée au profit de l'enquête et de la dénonciation des maux de l'Amérique (le racisme, les armes à feu…), ce qui est vraiment dommage. Même le créneau économique est délaissé puisque la crise n'a pas d'impact sur les autres pays du monde (?).
Graphiquement, Denys rend une copie honorable via une mise en page au carré et lisible dans son action. C'est efficace et clair dans le trait pour une lecture qui se suit sans accroc. Mention spéciale aux couvertures qui sont superbes.
Au final, une histoire divertissante qui se lit comme on regarderait un film ou toute autre série américaine interchangeable/oubliable sur Netfric.
Je ne médis point la finesse d'esprit de Phillipe Geluck. Il est pique sans rire, ses traits spirituel ne sont peut être pas hilarant mais ils nourrissent l'intellectuel, sincèrement et sans régime calorique. Geluck est un gourmet du zygomatique et non un gourmand. Chez Ruquier, il était un orfèvre. Chez Siné Mensuel, il est toujours juste…
Oui mais chez le chat....après 40 ans…
Au début c'était sincère et parfois inspiré. Mais maintenant, le concept s'essouffle, même les traits d'esprits sont de grosses ficelles, les réflexions sont pas mieux que chez Jen Marie Gourio.
Je ne riais jamais certes avant. Mais j'étais nourris d'autres choses. Là rien, nada, que dalle. Pas un seul sourire ni même la moindre nourriture spirituelle. ça tourne à plat et en rond.
Je sais parfaitement que "Le chat" est déjà en soit une escroquerie. Geluck ne sait pas et ne sauras jamais dessiné. Pire, ses "croquis" sont multipliés à souhait à l'identique parfois sur des planches entières. Seuls les mots dans les bulles changent.
Ce n'est pas de la BD, c'est du remplissage. Geluck arrive à faire 46 pages avec une dizaine d'idées de comptoir entre collègues accoudés au zinc. 23 tomes de la sorte. ça commence à se voir que le belge (génial ailleurs) est un escroc ici.
Il faut vraiment que mon cousin cesse de m'offrir un album du chat tous les ans à Noël. Ou sinon, c'est un message de sa part: Il me déteste.
une Bd qui mélanges tout un ensemble de contes du Moyen-Orient (Aladin, Shéhérazade, Sinbad le marin...). Il s'ensuit une histoire intéressante à lire même si cela semble par moment confus. Les dessins sont agréables sans être exceptionnels. A voir ce que donnera la suite.
Avec L'Aigle solitaire, l'art de Giraud gagne en maturité.
Des cavaliers remontent la piste du lieutenant et du jeune Stanton. Le garçon sauvé, Blueberry est chargé de mener un convoi à camp-Bowie. La mission est dangereuse, ils vont devoir traverser une zone contrôlée par les Apaches...
Pour la première fois de la série, Blueberry prend les commandes d'un détachement. Il doit faire face aux difficultés d'être à la barre et d'avoir des subordonnés inconstants. Ce nouveau rôle lui donne une nouvelle ampleur, d'autant plus qu'il fait face à un adversaire de grande qualité...
En effet, les personnages secondaires ont beaucoup de profondeur et enrichissent l’œuvre de Giraud et de Charlier. Dans ce volume, on découvre O' Reilly, dans le stéréotype du soiffard irlandais, ou encore le mystérieux Quanah-n'à-qu'un-oeil.
Pour le scénario, on se rapproche de la dichotomie classique : les méchants sont les guerriers Apaches et les gentils les tuniques bleues. Cependant, les choses sont plus complexes. Si les albums précédents nous ont appris que l'armée US est à l'origine de la guerre, Blueberry doit faire son boulot de soldat malgré tout.
Dans la même veine que les tomes précédents, Charlier nous offre un récit plein d'action et de rebondissements, non dénué d'humour. Le milieu de l'album prend l'allure d'une enquête, où Blueberry cherche à comprendre qui sabote ses plans...
Par contre, les graphismes de Giraud sont beaucoup plus aboutis que les deux premiers tomes. Les traits des visages sont plus réguliers, les chapeaux dessinés avec plus de précision... et les décors représentant l'Arizona sont splendides.
Blueberry a pris sa forme définitive : un grand costaud à l'allure désinvolte, souvent mal rasé et coiffé d'une tignasse brune. Il a un nez un peu cassé, une mâchoire carrée et des lèvres plutôt charnues. Le visage d'un gars "qui en a pris plein la gueule" (Moebius).
Surtout, L'Aigle solitaire nous offre des scènes d'anthologie, avec des batailles incroyables. Celles dans le canyon...
Épique.
La couverture signée Gir est pleine de promesses.
Après le coup fourré du major Bascom (authentique), Cochise continue de rassembler les Apaches, pour encercler Fort Navajo et récupérer les autres chefs amérindiens, faits prisonniers.
Cet album donne aussi plus d'ampleur au personnage de Crowe, un sang-mêlé qui finit par changer de bord, après avoir été humilié par Bascom.
Dans ce tome 2, on retrouve l'influence des western classiques, Blueberry devant se battre à plusieurs reprises contre les Amérindiens.
Les graphismes de Jean Giraud, épaulé par Jijé sur ce tome, sont dans la continuité du premier volume et manquent toujours de régularité. Par exemple, le visage de Blueberry prend des formes multiples : parfois hideux (dernière case de la pl. 8) ou copie conforme de Belmondo (milieu pl. 15), il devient même un peu distordu ou longiforme sous le pinceau de Jijé.
Enfant, si j'avais eu du mal à distinguer Blueberry de Crowe (pl. 9) et que j'avais remarqué certaines bizarreries. J’avais tout de même pris du plaisir à lire l'album. Je ne m'étais pas rendu compte non plus que le passage dans la ville fantôme avait été réalisé par un autre dessinateur (Giraud étant parti au Mexique à ce moment là), ce qui témoigne de la proximité de style avec Jijé à cette époque.
Car, le récit reste toujours aussi prenant, avec des moments de suspens, des surprises et plus d'action encore que dans le premier tome. Néanmoins, le récit prend une tournure plus grave, il y a moins d'humour. On peut parfois questionner l'héroïsme de Blueberry, dont le rôle m'a moins marqué dans cet album que celui de Crowe, qui doit faire face à des choix difficiles.
Cependant, Blueberry reste l'homme fort de la série, usant de stratagèmes pour affronter seul, ou avec l'aide d'un grand-père, les Amérindiens. La scène à Tucson est particulièrement marquante (celle de la couverture) et illustre parfaitement l'adage « le calme avant la tempête ».
Ainsi, malgré ses défauts, Tonnerre à l'ouest reste un album marquant de la série.
Voici un pur récit de science-fiction qui exploite les thèmes suivants : voyage dans le temps, intelligence artificielle et robotique. Le temps est une expérience...
On va suivre Lexi Néel qui voyage dans une navette depuis plusieurs années à travers la galaxie, dans le système d'Alpha-Centaur, à une distance de 4,2 années-lumière de la Terre. Elle est réveillé de son sommeil cryogénique suite à une procédure d'urgence lié à un appel de détresse d'une des colonies de la Terre.
Cependant, cette mission de sauvetage va se transformer pour elle en une expérience dangereuse à travers les mécanismes de l'espace-temps. L'auteur Ludovic Rio nous propose quelque chose d'original tout en se servant des grands classiques ayant marqué la science-fiction au cinéma. Je pense par exemple à « Aliens » ou encore « 2001, l'Odyssée de l'espace » et « I, Robot ».
Le dessin est assez précis dans sa sobriété avec des cases contemplatives et beaucoup d'aération ce qui facilite la lecture. La colorisation assez froide se font à merveille avec ce type de récit inquiétant.
En matière de paradoxe temporel ou de boucle temporel sans fin, on peut très vite perdre pied. Cependant, l'auteur s'en tire plutôt bien malgré quelques incohérences. On se pose également la question de savoir quel sera le nouveau projet de l'IA qui visiblement dispose de tout son temps. Oui, le temps semble être une notion assez abstraite...
Très très décevant quel dommage!!! j'avais adoré les 3 premiers tomes cette série était bien meilleure que Lanfeust selon moi mais là le dessin est vraiment très mauvais (changement de dessinateur) idem pour la colorisation trop vive de plus Arleston semble un peu moins inspiré côté scénario (le monde à découvrir cette fois-ci est un peu moins créatif et original). Je reconnais que le dessin m'a complètement fait décrocher
J’avais entendu Keramidas en parler à la radio et franchement, ça donnait envie de lire l’ouvrage. Décortiquons l’histoire. L’histoire nous plonge dans le quotidien d’un chasseur d’invaders et plus particulièrement dans celui de Keramidas. Si on perçoit assez vite la passion qui anime l’auteur, on a un peu de mal à décoller totalement parce que ça reste une passion peu à la portée de tout le monde. On aurait aimé également que l’auteur nous raconte un peu plus tel ou tel voyage. Ça reste une succession de chasses. Le dessin est en mode croquis, on ne sait pas si ça a été fait sur le moment, sur photo, de mémoire. Le dessin ne casse rien et quand on sait de quoi est capable l’auteur, ça déroute. J’y ai quand même pris du plaisir mais je ne sais pas si ça valait la peine de faire autant de pages, la moitié ou le tiers aurait suffit ! Ou alors, il se l’est joué comme un chasse improvisée
Une histoire plaisante et bien construite qui nous fait poursuivre la vengeance de notre héroïne, le changement de dessinateur m'a moins dérangé que prévu mais le faite de ne pas toujours retrouver les traits de visages des personnages récurrents reste mon plus gros point négatif..
== Avis pour la série ==
Attention : chef-d’œuvre absolu!
J'appréhende toujours la lecture d'une série aussi prisée. Il m'arrive d'être déçu (exemple : le premier cycle des 5 Terres; exemple : Blacksad).
Mais là, Ayroles signe un chef-d’œuvre indéniable. J'ai un faible pour le français soutenu, alors quand en plus on parle en poèmes, quand on parle en rimant, quand on a des joutes d'alexandrins, quand un personnage demande la signification d'un mot et que personne ne lui donne la réponse... J'ai aussi un faible pour les animaux anthropomorphes, le côté Renaissance, les histoires de cape et d'épée, les pirates, et toute la grande Fantaisie où se cachent monstres et créatures.
Alors que le scénario présente des dialogues aussi fignolés, aussi peaufinés, aussi raffinés... quand on présente des dessins aussi grandioses (sauf pour le tome 9, qui semblait avoir été fait un peu à la va-vite), quand le scénariste ne prend pas ses lecteurs pour des idiots... on frise la perfection, ici.
Normalement, c'est le genre de série pour laquelle j'écrirais un avis pour chaque tome, ou du moins pour chaque cycle, mais tout a déjà été dit, alors je me contente d'un avis général. La série comporte trois cycles. Cycle I (tomes 1 à 5), l'île au trésor; cycle II (tomes 6 à 10), la lune; et le cycle III (tomes 11 & 12), Eusèbe. Je crois que les cycles I et III sont mes préférés, mais le deuxième cycle est presque aussi bon, juste un tantinet moins abouti selon moi.
N'en demeure, De Cape et de Crocs se hisse facilement dans le top 5 des meilleures BD que j'ai lues dans ma vie, et elle prend une place définitive dans ma collection permanente. À n'en point douter, une plume de génie.
Hub nous livre encore un ouvrage de très belle facture ! Un dessin précis, une coloration superbe, en particulier en ce qui concerne les scènes urbaines. La complexité de l'intrigue nécessite une relecture des deux premiers volumes mais le jeu en vaut la chandelle. Vivement la suite ! Il faudra sans doute être patient mais c'est le prix à payer pour avoir une BD de qualité (et non une série banale qui feuilletonne sans originalité)
Les histoires parallèles continuent de progresser. L'intrigue s'accélère (enfin) et promet un embrasement qui devrait égaler, je l'espère, celui du premier cycle. Cela mériterait peut-être 4 étoiles mais j'ai un peu l'impression que ce cycle progresse volontairement lentement pour coller au format voulu (6 albums /race).
Cela reste dans la lignée du premier album du cycle. C'est beau, c'est bien colorié... mais on a du mal à s'enthousiasmer. L'intrigue se met en place mais elle progresse lentement
Un très beau style graphique, j'ai beaucoup aimé le trait des personnages, les cadrages et la mise en couleur. Par contre, le scénario manque un peu de substance; il aurait été sympa de développer un peu plus les personnages, leur caractère, leur passé. L'héroine est une teigne, mais on ne le sent pas vraiment. L'histoire se déroule un peu trop vite, et l'on se doute un petit peu de la suite.
Le classique de la BD Western...
...par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, dans le sillage de Joseph Gillain (Jerry Spring), qui signe d'ailleurs la couverture de ce premier album.
On y découvre la personnalité de Blueberry. C'est un soldat courageux, as de la gâchette et charmeur... mais terriblement tricheur et indiscipliné. Redresseur de torts, c'est un héros plein de relief, qu'on rêvait d'être gamin. Il contraste avec son homologue, le lieutenant Graig, brave mais un peu naïf et snob.
On retrouve les thèmes de la mythologie de l'Ouest : poker, saloon, Apaches, tuniques bleues etc. Mais Charlier sort de la dichotomie des western classiques : les bons et les méchants ne sont pas toujours faciles à identifier. Ici les Apaches, qui auraient attaqué une ferme, semblent être accusés un peu vite. Surtout, les tuniques bleues peuvent faire preuve de plus de cruauté encore, lorsque Bascom ordonne d'attaquer un convoi de femmes et d'enfants par exemple.
L'ensemble est bien rythmé, alternant entre action et humour. Les dialogues sont crédibles. Le scénario est captivant, jouant sur les situations d'injustice ou la tension de Fort Navajo, encerclé par les Apaches.
Consensuel, le découpage n'en est pas moins maîtrisé : succession de plans rapprochés pour les dialogues, cadrage panoramique pour les cavalcades de Blueberry, utilisation des contre-plongées pour rendre plus sensibles les scènes d'action...
Enfin, le trait de Gir est plein de vie. Formé par Jijé, il dessine de manière assez détaillée personnages et décors, sans nuire à la lisibilité des scènes. Les couleurs de Poppé, chaleureuses et tout en contraste, permettent d'ailleurs de faciliter la compréhension de l'action.
Il subsiste cependant des imperfections, notamment dans la régularité des visages. Mais on ressent tout de même les spécificités du trait de Moebius, fourni, anguleux et avec beaucoup d'aplats de couleur noire pour cette série. Les personnages sont particulièrement expressifs, on pense notamment au lieutenant Graig ou à Blueberry, lorsqu'ils font une moue gênée.
En contexte, Fort Navajo était une BD moderne et haletante, rompant avec les classiques hollywoodiens. Retro, elle reste agréable à lire et nous replonge en enfance.
Une œuvre fondatrice, qui en a inspiré plus d'un.
L’auteur complet Bernard Cattoor s’empare d’un fait divers qui survint en 1914, alors que la première guerre mondiale venait de se déclencher, pour développer une trame intense entre une poignée de personnages peuplant un authentique village du fond des Ardennes belges et frontalier à la France.
Je n’irai pas par quatre chemins (forestiers en l’occurrence !) : cet album est une très bonne surprise. Bernard Cattoor s’appuie sur une documentation solide -historique, géographique et régionale- pour nous servir un récit où se mêle la tension de l’avènement de la guerre, la psychologie des personnages défendant leur vie ou leurs intérêts, la solidarité tout comme la lâcheté inhérentes au basculement dans le drame de la guerre, la sensualité naissante du personnage féminin principal encore adolescente, et un goût évident pour la forêt et le monde rural.
L’effroi éprouvé par les habitants du village à l’arrivée des troupes allemandes au seuil de leurs maisons est une scène particulièrement réussie. Cattoor nous la joue tout en finesse et émotions pour aboutir sur le drame qui clôt cette histoire (un premier tome si l’on en croit la numérotation), avec une abondance de non-dits entre les personnages, de dialogues rudes comme pouvait être l’époque, et de regards désemparés devant les événements.
Au dessin le trait est fin, le style et l’atmosphère entrent dans la lignée des auteurs traitant de l’Histoire ou des contes et légendes, comme JC Servais ou Marc Renier. Le bémol sur cet opus réside sans doute dans les couleurs un peu fades et les visages parfois figés… Mais on oublie très vite ces défauts dès qu’on entre dans le récit, d’autant que le style est appelé à évoluer et que la narration est remarquablement fluide tout en étant riche.
Bernard Cattoor est en tout cas un auteur à suivre. Il est à noter qu’un cahier historique complète le récit et nous en apprend un peu plus sur les événements ayant inspirés cette histoire.
Tibet et Duchâteau nous entraînent ici dans une enquête réaliste et articulée autour de la mort, apparemment accidentelle, d’une vedette de la chanson populaire. Les énigmes ne manquent pas, les personnages secondaires interviennent à foison comme autant de suspects, le dénouement est tout autant surprenant que plausible. Il est plus que probable que Duchâteau se soit inspiré de la mort de Claude François survenue quelques mois plus tôt, avant la réalisation de l’album.
Les auteurs nous livrent un Ric Hochet irréprochable tant sur le plan du scénario qui avance à bon rythme que du dessin, élégant et efficace, ne souffrant d’aucune faiblesse. Didier Desmit, au décor, excelle une fois de plus avec ses perspectives urbaines -notamment dans la scène sur les toits de Paris- excessivement bien soignées. Il est de surcroît le maître d’œuvre de la couverture très réussie de l’album.
Un Ric Hochet de très bonne facture, qui sans faire partie des titres phares de la série, nous offre un récit prenant et impeccablement mené.
Olivier Varese est journaliste. Comme tout bon journaliste qui se respecte, il n'a pas son pareil pour tomber sur des affaires peu reluisantes. Que cela concerne une affaire d'espionnage en ex-URSS ou une affaire d'héritage japonais, la vie de journaliste suisse n'est pas forcément de tout repos.
Avec cette série, Enrico Marini faisait ses débuts dans le milieu avec un style plus proche du manga que celui que l'on lui connait aujourd'hui. Déjà à l'époque, il démontrait un certain talent avec un cadrage et des dessins bien dynamiques à souhait.
Le scénario est, quant à lui, en dent de scie, le premier album est très sympa avec cette histoire d'avion qui doit se poser sur la Place Rouge de Moscou et son héros, gaffeur et tombeur de ces dames.
A partir du deuxième, le récit va partir un peu à droite à gauche mélangeant les morts de la place Tianmen en Chine, esthétique et robots à la Gundam, parc d'attraction japonais… avec pas mal de rebondissements. J'ai beaucoup moins accroché devant toute cette débauche d'énergie et de frénésie pour un intérêt plus limité, malgré des dessins toujours aussi exemplaires.
Au demeurant une bonne série bien sympathique mais pas indispensable pour ma part.
Le dessin est tellement puissant, le contexte tellement fort que l'histoire est anecdotique, limite décalée. C'est vrai que "se contenter" (mais avec quel brio) de montrer le quotidien de ces pêcheurs de morue se serait apparenté à faire un documentaire, on peut donc comprendre que l'auteur ait ajouté une touche de suspense et de vengeance. Comme toujours, on ressort de ces lectures complètement chahuté et enchanté.
Fabien Toulmé, en bon humaniste, aime bien raconter les histoires que vivent des gens ordinaires. Cela a déjà donné lieu à de magnifiques romans graphiques comme par exemple « L'odyssée d'Hakim » ou plus récemment « En lutte ».
Le concept de ce nouvel album est de raconter les moments inoubliables de 6 personnages dont il a recueilli les témoignages au cours d'une enquête approfondie.
J'aime bien ce type de démarche car elle correspond à la réalité sans fioriture. Il faut dire que certains d'entre nous ont eu des vies qui ne sont pas très faciles et dont on peut en retirer quelque chose de positif pour nous permettre d'avancer sur la bonne voie.
La première se concentre sur une jeune fille pris dans les griffes de la célèbre section des témoins de Jéhovah. On va la plaindre littéralement car l'embrigadement sera sévère. Il faut dire que c'est sa mère en deuil qui a entraîné ses deux jeunes enfants dans cette folie. On se demande pourquoi une telle secte n'est pas interdite en France au sortir de cette lecture plutôt révoltante.
La seconde sera un peu plus légère avec un homme qui se destine à une carrière de curé mais dont une femme brésilienne est tombée amoureuse. A force d'obstination, elle parviendra à mettre le grappin sur l'homme de sa vie au détriment du bon Dieu. Moi, je dis que l'amour peut toujours triompher d'une vocation.
La troisième est l'évocation d'un viol dont l'affaire a été classé sans suite par le parquet. On suit les pensées d'une jeune femme qui se tourmente encore plus de 12 ans après les faits. Elle établira une lettre de pardon afin de pouvoir tourner sereinement la page.
La quatrième raconte les souvenirs d'un enfant qui a vécu pendant les événements liés au génocide du Rwanda. Lui et sa famille ont été rapatrié d'urgence en France au milieu de ce chaos qui a fait plus de 800.000 morts en 3 mois. Cela ne sera guère un récit réjouissant mais qui invite à un devoir de mémoire au nom de ces victimes innocentes de la folie meurtrière des hommes.
L'avant dernier récit se concentre sur une belle histoire d'amour manqué tout le long d'une vie avant un parfait alignement des planètes pour des retrouvailles favorables. Comme dit, il ne faut jamais désespérer.
Enfin, la dernière nouvelle évoque le parcours et surtout la réhabilitation réussie d'un prisonnier. Il faut croire que l'être humain peut changer à condition de faire les bonnes rencontres.
Au niveau du dessin, c'est toujours un graphisme assez doux qui fait qu'on adhère tout de suite. On reconnaît une simplicité du trait au service de l'efficacité du scénario.
Au final, on ne s'ennuie pas à la lecture captivante de ces récits qui nous interrogent sur notre propre vie et sur notre époque avec des sujets variés. Je ne dirai pas que c'est inoubliable mais c'est, en tous les cas, parfaitement réussi comme pari.
je pense que la version avec Lilith dans le Talmud aurait été plus intéressante .. bonne BD a la base mais pour avoir mis de coté Lilith j'avais presque envie de mettre 1/5
Après un formidable début en deux albums, nous retrouvons notre séduisant Undertaker dans une toute nouvelle histoire, « L'ogre de Sutter Camp ».
Notre trio se rend à la « Warwick Mansion » afin de célébrer les funérailles de la femme d'un ancien colonel qui reconnaît notre croque-mort.
Une terrible nouvelle est annoncée par ce cher colonel : « L'ogre de Sutter Camp » est bel et bien vivant. Il semble que Jonas soit extrêmement familier avec cette personne, il décide de se lancer dans une chasse effrénée contre ce chirurgien ignoble, à la recherche de sang, de douleur et de souffrance pour mener à bien ces expériences de greffes.
Ce tome nous permettra d'en apprendre davantage sur le passé de Jonas, lorsqu'il était un tireur d'élite dans l'armée.
On observera également dans ce tome, un éveil sentimental croissant envers Rose, ce qui lui fera parfois remettre en question ses valeurs.
Le scénario est captivant, nous ne pouvons pas nous détacher de notre lecture tant l'action et les rebondissements sont intenses.
Les illustrations sont d'une grande beauté, offrant des couleurs parfaitement harmonisées aux situations et aux lieux, créant une impression de réalisme saisissante. Néanmoins, il est dommage de réaliser une simple tête vide (semblable à une énorme tache) lorsque le personnage est éloigné du champ de vision. La qualité du flou aurait pu être améliorée.
Toutefois, je dois reconnaître que c'est une véritable BD captivante, je suis impatient de découvrir la suite...
Le dessin est pétillant, l'esprit est féministe, l'histoire amusante. Il ne faut pas prendre cette bd trop au sérieux, il n'y a pas beaucoup de logique (l'écrivain qui se prépare à recevoir une journaliste alors que...) et les personnages sont assez cliché (la jolie hôtesse illettrée, le boyfriend beauf). A lire comme on mange un bonbon, avec plaisir et rapidité.
Les 2 premiers albums sont captivants avec des dessins et des ambiances au top. C'est dommage que la fin de cette trilogie soit expédiée à la va vite. Qui sont les enfants du magma et comment ce sont-ils formés? On ne sait pas. La lutte finale et la victoire face aux enfants du magma, on ne la voit pas. La mort d'un personnage principal, Anne, on l'apprend dans une bulle narrative. Une fin bâclée qui n'est vraiment pas à la hauteur des 2 premiers albums.
J'avoue que je suis particulièrement intéressé par le parcours de cet homme qui est devenu à l'âge de 32 ans l'homme fort de l'Arabie Saoudite qui demeure un pays clé au Proche-Orient ne serait-ce que par la production de pétrole inondant les marchés occidentaux.
Il est clair que cet homme est l'allié des occidentaux au proche-Orient. Cependant, il y a un lourd prix à payer pour obtenir le soutien d'un des dirigeants les plus influents du XXIème siècle.
Voici une BD qui a l'avantage de lever le voile sur cet homme défini comme l'enfant terrible d'Arabie Saoudite. Il faut dire que ce pays n'est pas tendre avec ses femmes qui acceptent toutefois leur sort peu enviable du point de vue occidental. Par ailleurs, il n'y a ni cinéma, ni concert dans ce pays.
Sur MBS, on nous le décrit comme un enfant gâté par le roi Salmane (petit-fils d'Ibn Saoud) qui est devenu un personnage incontournable. Joe Biden ne manque pas de lui rendre visite pour s'assurer de sa collaboration. A noter qu'il est devenu Premier Ministre de son pays en 2022.
Il faut dire que sa richesse lui procure une arrogance sans pareil à travers le monde. La première scène où il se propose d'être un émissaire de la paix entre Poutine et Zelenski illustre bien cet état de fait.
Il n'hésite pas à faire assassiner de la manière la plus cruelle possible un journaliste opposant en Turquie. Il ouvre alors son chéquier afin d'obtenir une amnésie collective. C'est un homme avec des valeurs peu compatibles qui croit que l'argent peut tout acheter que cela soit un dirigeant, une chanteuse ou même Bruce Willis !
Bref, c'est un dirigeant autoritaire et répressif qui n'hésite pas à faire taire toute opposition même dans son propre camp. On se souvient de l'arrestation d'une dizaine de princes de sa propre famille ou de la disparition assez inquiétante de son oncle qui fut l'héritier légitime un temps. Il est véritablement question de s'assurer le contrôle des principaux leviers du pouvoir.
Il est vrai qu'il y a toujours une crainte que les religieux prennent le pouvoir dans ce pays. Il tente tant bien que mal à vouloir réformer ce pays notamment en accordant plus de droits aux femmes. Il est vrai qu'il est également connu pour sa passion pour le jeu vidéo ce qui tranche singulièrement avec ses prédécesseurs. Il garde pour lui une image de modernité.
On voit également que les différents Princes vont s'amuser en Europe ou dans le monde occidental en bravant tous les interdits de leur pays ce qui constitue une vaste hypocrisie sans pareil.
J'ai été également choqué du jeu mené par les Etats-Unis qui savait pertinemment que c'était ce pays qui était à l’origine du 11 Septembre alors qu'ils se sont attaqués assez violemment à l'Irak pour dégommer son dictateur. J'avoue mon incrédulité politique en la matière. L'Arabie Saoudite a véritablement joué un trouble jeu.
Bref, c'est un portrait pas très glorieux d'un homme qui a entraîné son pays dans une guerre sanglante avec le Yémen. Ce n'est pas fini pour l'avenir et il nous réserve encore bien des surprises à l'image de sa ville futuriste aux milliards de dollars en plein désert.
Cette BD constitue une bonne mine d’informations parfaitement bien traitées par un journaliste qui a bien fait son enquête car c'est assez passionnant. Au moins, on ne s’ennuie pas !
Gentil caricature d'un monde rural protégé du mercantilisme, ce magasin sexuel est une ode à la liberté d'expression et au crétinisme ordinaire (racisme, machisme et autres bas du plafonds...). L'ensemble est un peu paresseux mais le plaisir de lecture est bien réel et ça, c'est déjà pas mal !
Après un premier tome extrêmement captivant et d'une grande beauté, cette suite connaît une accélération nette du rythme de l'intrigue. De plus en plus d'informations nous sont révélées sur notre merveilleux trio, Jonas, Rose, et Lin. Tout au long de l'histoire, on constate le changement de caractère de chaque personnage, qui se développe et acquiert plus de caractère.
Le scénario de cette suite est toujours aussi bien élaboré et logique, l'intrigue s'intensifie progressivement, on a hâte de découvrir le dénouement de l'histoire.
Les illustrations sont un régal pour les yeux, les vastes canyons, le désert, l'aridité, la chaleur, tout est exécuté avec une minutie remarquable, nous nous évadons véritablement. Les scènes de nuit sont tout simplement magnifiques, nous avons des étoiles plein les yeux.
Ce tome finalise magnifiquement l'histoire d'une première aventure.
Peut être le plus whats(euh)fuck des 22 publications de Mustang.
Jugez plutôt:
Dans Mikros les auteurs se mettent en scène. Mieux ils sont pétés de pognon, star du comics et possèdent voitures hors de prix et maisons secondaires de multimilliardaires. La mise en abime fantasmagorique est total et c'est franchement fendard. Même que le gros méchant (qu'ils ont inventé dans la série) est partout autour d'eux. Même que une explosion atomique fait qu'ils sont que tous les deux vivants dans le monde....Et même que le State building (qui est un vaisseau spatial, je le rappelle) est de retour de la lune avec nos sup 'héros. ….bref, ça part en cacahouète grave et c'est ça que c'est bon.
Après il y a Photonik qui raconte Tom Pouce. Retour en arrière salutaire. Sympa avec un final qui le fait.
Et puis, il y a la nouvelle série qui remplace le nanardesque "Mustang". Et c'est un space convenu et convenable qui fait plein feu sur l'action et qui est dessiné par un bon ( un très bon même ) du nom de Jean Yves Mitton...Celui même qui est un des deux survivants d'une explosion atomique.
Et là, je vous ai perdu....c'est sur...
Soleil décidément a une ligne éditoriale bien décevante... Changer de dessinateur, on peut comprendre mais changer autant le graphisme d'une série, c'est trahir le lecteur.
Recherche en noir et blanc pas du tout convaincante. Histoire d'un banal à pleurer avec des poncifs en veux tu en voilà. J'ai du mal à trouver un intérêt quelconque à ce travail, la dictature Argentine est un mauvais prétexte.
Aucun texte,pas de narration, pas de couleurs.
UNE VRAIE TROMPERIE, UNE ARNAQUE SCANDALEUX. Je partage l'avis de ceux qui me précèdent; ne nécessite pas 100 caractères pour exprimer mon dépit et ma colère ...
A un tel niveau de nullité il vaut mieux arrêter la série.
Aucune originalité, pale recopie des précédents. c'est indécent, ça dégouline de consumérisme dévoyé.
Dommage Que Ferry ait lâché l'affaire, il avait un certain talent pour Asterix
je ne suis pas fan en général des BD "animalières" mais celle ci est tellement fouillée au niveau scénaristique et les décors et persos sont tellement magnifiques et travaillés que je suis tombé sous le charmes. J'ai dévoré les 12 premiers tomes au rythme ahurissant des parutions et j'attends avec impatience la suite. Cette œuvre restera ds l'histoire de la BD française. Bravo aux auteurs et éditeur.