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Personnage quelque peu oublié en BD, ou pas tant que ça, puisqu'en 2018 Soleil Productions a tenté de relancer les aventures de Joseph Rouletabille en publiant une réécriture des trois premières enquêtes du célèbre journaliste.
Je veux bien être indulgent pour les histoires plus vieilles, mais je trouve cette version du fantôme de l'Opéra trop farfelue. Ça me rappelait un peu les bons vieux Bob et Bobette, avec une touche fantaisiste en moins. Je ne sais pas à quel point le scénario suit l'histoire originale, mais j'ai eu l'impression que Duchâteau avait manqué de souffle pour remplir toutes les pages. J'ai beaucoup aimé le dessin clair de Swysen, par contre, surtout ses décors.
Ça se laisse lire, mais sans plus.
L'histoire avance de nouveau ! Gros bémol cependant sur la qualité de l'édition : papier trop fin et couleurs trop vives nuisent à la lecture par moment. Reprenez les volumes Dupuis et comparez vous-même. Très regrettable mais merci à Rue de Sèvre de poursuivre l'aventure tout de même.
Une vraie pépite en ce début 2024 : le Tome 1 était prometteur, celui-ci est juste incroyable ! Suspense, rythme, dessins magnifiques, ambiance et rebondissements : on se croirait dans un film ... Et que dire du caractère bien trempé de Lady Stillborn. Vivement le Tome 3 !
Une BD épaisse, au titre ironique...
Sans grand intérêt, elle m'a irrité par plusieurs de ses aspects.
Les arguments technicistes que l'on y trouve sont les mêmes que ceux assénés par Jancovici, dans de très nombreuses tribunes médiatiques : selon ses chiffres, les efforts écolo sont un peu inutiles (à part le vélo et le végétarisme), de toute façon c'est trop tard, la décroissance finira par se faire de manière contrainte et le nucléaire sauvera les meubles...
J'ai cependant appris 2-3 choses... contre les énergies vertes, façon pour Jancovici et son dessinateur de défendre vaille que vaille le nucléaire.
A titre de comparaison, l'interview de 2023 sur Médiapart était plus édifiante, avec des questions profondes, des contre-arguments. Ces aspects sont trop absents de cette BD, au ton vulgarisateur, mais à la dialectique sans saveur.
Je préférai quand Blain dessinait des aigrefins : pirates, cow boys, hommes politiques... Mais a-t-il vraiment changé ?
Cette BD aurait aussi pu s'appeler " EDF - Devenons l'énergie qui change tout, sans transformer votre quotidien ".
Les auteurs David Sanchez et Damian Bradfield imaginent le monde de demain qui ne sera pas vraiment très beau. Il y a en tout 5 mini-récits qui a la manière d'une série comme « Black Mirror » nous interroge sur notre futur au vu du développement des nouvelles technologies.
Il y a tout d'abord cette multinationale qui est partout à savoir Amazin grâce aux données personnelles qui sont collectées afin de tout savoir sur le consommateur. Dans ce monde, il n'est pas possible d'obtenir une assurance obligatoire sans se soumettre à divers tests qui vont regarder au peigne fin votre vie privée avec une traçabilité des données hors norme. On a l'impression qu'on vit presque dans ce monde assez intrusif. Il n'y a qu'un pas à franchir !
J'ai bien aimé le passage sur celui qui collectionne encore des disques dans un monde où tout est numérique. J'avoue que je suis également abonné au CD musicaux et que je n'aime pas trop les autres modes de support.
Certains récits font effet quand le tout dernier retombe un peu à plat. Par ailleurs, le graphisme n'est pas vraiment enchanteur avec une colorisation assez froide voire informatique.
Ce titre est passé totalement inaperçu lors de sa sortie. Il fait partie de ces raretés qui méritent le détour pour le thème abordé à savoir le contrôle de la vie humaine par les multinationales.
Dans la série "7", il y a un préquel (C'est celui-ci d'ailleurs) pour un autre univers : "Wollodrin". Les auteurs ont trouvé l'inspiration d'un univers au travers de cette aventure en one-shot et d'ailleurs on retrouvera deux des "7" voleurs sur la série en 10 tomes clôturée depuis quelques années.
Alors la curiosité est piquante: découvrir la petite histoire qui a inspiré la grande et sincèrement c'est pas mal du tout.
D'abord parce que le duo se connaît bien. Il y eut avant la série "Arthur" (excellentissime!!!) puis ce "7" puis enfin "Wollodrin"...
D'abord j'aime le dessin de Lereculey. Et dans cet opus il fait parfaitement le taf. Décors superbes, mouvements parfaitement menés, personnages charismatiques avec costumes précis.
Du côté du scénario, Chauvel fait le taf tout pareil. L'histoire est certes classique, plutôt conventionnelle mais il y a du tonus, de l'espièglerie et de la surprise quand même.
Alors il y a des déceptions. Le 1er des 7 qui passe l'arme à gauche était celui qui me plaisait le plus à découvrir. Dommage. Les démarches pour trouver l'équipe est très très conventionnel. Mais la résolution et le final ont du chien voire même un peu de déconne. Parce que l'album est parfois drôle. Chauvel touche à tous les coups.
Bref, c'est un chouette album. Classique mais chouette. Et puis c'est un préambule à du lourd. Alors ça vaut le coup de la curiosité.
un album dans la suite des 3 autres
découvrir les planches pages après page est toujours un plaisir.
le scénario tient bien la route avec suffisamment de suspense pour ne pas avoir envie de quitter le train en route.
je suppose que le Bass dans l'histoire est celui qui deviendra le fameux Marshall
seul regret pour la tailles des polices qui ne sont pas vraiment adaptés aux yeux des presbytes...
c'est vraiment un bon album à défaut d'être transcendant.
vivement le prochain
Un tome un peu plus nerveux et rythmé, de part sa construction et par notre intérêt, qui a mis quelques épisodes à se mettre en place, pour les protagonistes . Yves Swolfs nous réserve quelques belles surprises dans cet épisode, d'un point de vue scénaristique essentiellement. Ainsi que quelques non-surprises, ces révélations mal amenés qu'on avait deviné depuis le tout début de l'histoire.
Graphiquement, on est devant un travail sérieux et de bonne facture.
Pour la première fois depuis le début de cette histoire, on a envie d'avoir la suite.
Une série qui mélange savamment plusieurs types d’horreurs, pour notre plus bonheur ! (Tueur en série, viols, monstres, mystère en villes reculée, schizophrénie, maison des horreurs, etc.).
C’est très réussi, très accrocheur et prenant, ça se lit d’une traite !
Jean Pierre Dionnet m'a fait l'honneur de préfacer La Jungle maudite. Cofondateur du magazine Métal hurlant et de la société d'édition Les Humanoïdes associés en 1974, il découvre ou introduit en France de nombreux auteurs de bande dessinée et joue un rôle décisif dans la bande dessinée contemporaine.
Encore un grand merci à lui pour sa gentillesse et sa disponibilité, et d'avoir accepté de préfacer ce bébé fou…
Voici un concentré de la préface. A retrouver sur Bouillet.art à la page de ce tome 1 :
“Stéphane Bouillet est un fou prométhéen qui commence par faire son garage hermétique au tout début de sa carrière, ce qui est gonflé.
Pour les amoureux de Stephen King et de Miyazaki, du film « Freaks » et de « Sorcerer », salaire de la peur version Friedkin...
Cette année le seul exemple de bd nouvelle, sauvage, vénéneuse ou comestible : il faut goûter et attendre de digérer.”
Voici un titre de Patrick Prugne qui m'avait totalement échappée, je ne sais pourquoi. J'étais persuadé de l'avoir lu mais non. Il faut dire que les dernières productions de l'auteur Patrick Prugne se ressemblent avec pour point commun les peuples primitifs et autochtones.
Il faut savoir que le titre Vanikoro fait référence à un groupe d'îles du sud de l'archipel des îles Santa Cruz, la partie la plus orientale des îles Salomon, en mer de Corail non loin de l'Australie. C'est un lieu assez connu à cause du naufrage célèbre de l'expédition Laperouse où les deux frégates se sont échoués sur le récif corallien entourant l'île en 1788.
Il faut dire qu'on ne savait pas ce qu'était devenu ces deux frégates de la marine royale française ayant fait un tour du monde en expédition. Leur dernière escale connue était à Sydney en Australie. Elles vont visiblement échouées suite à une tempête sur cet îlot de Vanikoro qui est situé à 1000 Km au nord de la Nouvelle-Calédonie.
Après avoir affronté un naufrage, les requins et les crocodiles, voilà que les rescapés ont fort à faire avec les autochtones natifs de l'île qui aiment bien collectionner des têtes et des crânes humains. Oui, ils ne sont pas très pacifiques ! Bref, c'est de survie dont il s'agit.
Encore une fois, le dessin à l'aquarelle de Patrick Prugne est absolument magnifique avec des couleurs sublimes. On admire véritablement chaque planche dans une contemplation minutieuse des différents décors de l'île entre finesse et précision du trait.
L'auteur nous fournit des explications sur ce fameux naufrage assez mystérieux grâce aux récentes découvertes archéologiques avec par exemple la découverte des deux épaves dans les fonds marins de Vanikuro. Cela reste tout à fait crédible.
C'est bien le dessin qui retient l'attention pour cet album au parfum assez exotique. A découvrir !
Impossible à noter comme œuvre.
D’ailleurs, je n’étais pas prêt à la lire : c’est de loin ce que j’ai pu lire ou voir de plus glauque et malsain de ma vie, et ça m’a fracassé le moral.
Génie ? Folie ? Nullité abyssale ?
Aucune idée. J’y réfléchirais à 2 fois la prochaine fois que je veux lire un album de Josh Simmons sur l’horreur.
Un hors série sympathique, qui montre le travail colossal du dessinateur, ici Philippe Luguy. Je suis très fan de ses dessins sur la série Percevan,
gros point fort.
Nous avons ici en plus un court récit préparatoire au prochain album et j’aurais été déçu de ne pas le lire avant.
Néanmoins je vais nuancer ma note, car ce n’est en rien indispensable, fort court et cher pour ce que c’est, et que c’est à réserver aux vrais fans de Percevan.
Superbe intégrale comme je les aime : jamais je ne me lancerais dans une série aussi longue alors que je n’ai plus de place dans ma bibliothèque (comme nous tous !), s’il n’y avait pas ces intégrales ultra compactes ^^
Un bon lutrin et hop ! C’est parti mon kiki.
Et j’aurais loupé une belle série d’ailleurs.
L’héroïne est attachante, ses histoires variées et dépaysantes. Bref, c’est du tout bon!
La fin de la série est assez marquante d’ailleurs.
Je ne peux que recommander cet achat et cette lecture.
Pour avoir eu les 2 albums sous les yeux (découpage graphique et version classique), y’a pas photo, je préfère toujours le trait de Taymans, même non finalisé. Sa Caroline est toujours soignée n’empêche.
Après côté histoire c’est sympathique, ça ronronne, on voit le fameux grand-père et pas mal de liens avec des albums de Caroline (qui se passeront dans son futur).
Pas indispensable, mais pour les amateurs de la série c’est un bel objet et une belle histoire.
Un modèle de découpage de BD...
C'est ce qui m'a sauté aux yeux en lisant Dernière rose de l'été.
Ici, Lucas Harari nous plonge dans la vie de Léo, adulte d'âge moyen qui rêve de devenir écrivain. Il passe quelques semaines dans une villa idyllique, prêtée par son cousin, lorsqu'une affaire de meurtres en série vient défrayer la chronique...
Les graphismes sont magnifiques ! Il y a du Chaland dans la ligne claire d'Harari, mais aussi du Burns dans ses ombrages au noir. Les architectures des bâtiments, notamment les villas et leurs intérieurs, sont particulièrement bien soignées. La colorisation est admirable, avec un effet moiré maîtrisé. Un plaisir pour les yeux !
Surtout, la narration graphique est exceptionnelle, avec des cadrages dignes d'un as du storyboard (on appréciéra notamment les travelling devant la villa, le zoom/dézoom lorsqu'il se coupe au rasoir...). Ses choix de cases sont pesés au millimètre près, avec de l'audace et une efficacité sans pareil.
Le scénario est prenant, dynamique, avec un versant assez psychologique. Quoique la scène finale avec le « serial killer », un peu déroutante, nous demandera de faire appel à notre sens de la déduction, pour raccomoder nous même toutes les ficelles de l'histoire.
Au final, une oeuvre aussi chaleureuse par ses thématiques et ses couleurs, que refraichissante par sa modernité. Même si la place des femmes y est un peu discutable, avec une sorte de « Lolita », j'ai pris beaucoup de plaisir à la lire.
Un auteur à suivre...
J'en avais entendu parler. On me l'avait conseillé.
J'ai tenu 20 pages...
Pour moi c'est illisible ! Trop vieux sans doute pour lire un texte aussi petit (j'ai pourtant de nouvelles lunettes !). Composition des planches où l'œil ne sait pas où se poser. Couleurs criardes. Impossible de rentrer dans cette histoire où l'on semble parachuté sans préambule... La préface semblait pourtant annoncer du lourd.
Dommage.
Sur les deux tomes parus ..
Cette série est précieuse : outre la grande beauté formelle ( le dessin de Bertail est parfait et restitue admirablement les années 40) , le témoignage qu'il contient mériterait d'être connu du plus grand nombre.
Odes à la liberté, à la poésie, ces aventures de Madeleine peuvent continuer autant qu'il faudra, merveille ! Je vous aime mme Riffaud
Album typique du fond de commerce des Éditions du Signe, qui exploitent le régionalisme et l’histoire locale en BD. De manière générale, j’adore acheter chacun de ces albums que je trouve quand je suis en vadrouille, et ils sont souvent bons. L’éditeur est alsacien, je suis alsacien, on trouve donc beaucoup d’albums autour de chez moi, dans chaque coin un peu touristique, y compris dans les départements alentours.
Bon, cet album n’est pas mauvais, mais pas extraordinaire non plus.
Les graphismes sont passables, le découpage est parfois confusant ; néanmoins les dessins du château et de son évolution sont très bien faits.
Autre point, les personnages font vraiment datés et kitchs.
Le fond est intéressant et la forme est une bonne idée mais assez mal réalisée, celle de ce petit garçon qui voyage dans sa tête à travers les dates clés du château et de la Ville de Saverne. On se perd souvent, comme le garçon, dans ces sauts incessants et confusants.
J’ai néanmoins pris du plaisir à la lecture, et appris de nombreuses choses : n’était-ce pas là l’objectif initial ?
mon avis concerne les 2 albums
après des années à tourner autour je me suis décidé à acheter ces albums encensés par la critique.
effectivement, cette série est sublime.
aussi bien coté scénario que coté dessin et couleurs.
il y a un coté nostalgique à découvrir cette histoire page après page
je n'ai pas connu cette période mais j'en ai beaucoup entendu parler par mes grands parents.
la peur des dénonciations étant le point le plus commun entre cet album et les histoires que j'ai entendues.
Gibrat semble avoir au fil de ces albums une certaine fascination pour la guerre d'Espagne et les phantasmes héroïques qui lui sont liées car elle apparait toujours plus ou moins en filigrane.
quoi qu'il en soit encore des albums de très haut qualité à garder au chaud dans sa bibliothéque.
Quand Ponzio, le spécialiste de la BD roman photo, rencontre Dorison (frère), scénariste, cela donne 'Black Lord'.
L'histoire est assez au départ assez truculente: nous y faisons la connaissance du John McClane version française, minable pilote de bateau d'opérette pour touristes friqués au large des côtes somaliennes. Evidemment, une joyeuse bande de pirates passe dans le coin et cela finit en jus de boudin. Autant dire qu'avec un pitch pareil, j'étais parfaitement intéressé et me suis lancé dans la lecture sans traîner. Sauf qu'au final, j'ai un peu déchanté.
Les réactions de certains personnages ont l'air d'être calqué sur les racailles de cité française, sans parler des dialogues assez vulgaires. Il y a quelques clichés à droite à gauche: le pilote qui se révèle être un ancien commando trop balèze désavoué par sa hiérarchie (Steven Seagal aurait approuvé le rôle), le coup de la panne pile au mauvais moment, Churchill qui n'est pas si méchant que cela, l'ancien chef repenti…
Il y a également une tentative d'expliquer les actes de piraterie somalienne avec comme responsable/coupable les Blancs occidentaux. C'est malheureusement trop facile et pitoyable comme excuse.
Visuellement, c'est le style de Ponzio en mode roman photo, on n'aime ou on n'aime pas.
Points positifs: c'est efficace, cela ne perd pas de temps dans la narration et en deux opus, l'affaire est bouclée.
Telle une grosse série B signée Luc Besson, cela ne vole pas très haut. 'Black Lord' est certes bien mené et involontairement drôle par instant, mais assez peu intéressant dans l'ensemble. Aussi vite lu, aussi vite oublié.
Attention perle rare et précieuse !
Matthieu Bonhomme et Lewis Trondheim nous ont délivré un feuilleton à l'ancienne, en petit format et 18 opus, remarquables par la qualité du dessin et la maîtrise narrative.
Privilégiez cette édition originale sous forme de petits fanzines, la qualité médiocre du papier et l'impression mate sont tout à fait raccord avec le sujet. Cet ensemble restitue le charme suranné des publications populaires vintages, les couleurs saturées et chaudes sont parfaites.
Véritablement, cette entreprise éditoriale originale est un succès que l'on aimerais rencontrer plus souvent, mais elle se heurte désormais à la raréfaction des périodiques BD.
Une perle, je vous dis !
Attention perle rare et précieuse !
Matthieu Bonhomme et Lewis Trondheim nous ont délivré un feuilleton à l'ancienne, en petit format et 18 opus, remarquables par la qualité du dessin et la maîtrise narrative.
Privilégiez cette édition originale sous forme de petits fanzines, la qualité médiocre du papier et l'impression mate sont tout à fait raccord avec le sujet. Cet ensemble restitue le charme suranné des publications populaires vintages, les couleurs saturées et chaudes sont parfaites.
Véritablement, cette entreprise éditoriale originale est un succès que l'on aimerais rencontrer plus souvent, mais elle se heurte désormais à la raréfaction des périodiques BD.
Une perle, je vous dis !
Paul et Gaétan Brizzi, par leur dessin virtuose et habité, ont su tirer la quintessence de l'œuvre magistrale de Cervantes.
Je referme cet ouvrage avec la délicieuse impression d'avoir touché à l'accomplissement de cette forme d'art que nous chérissons.
La bande dessinée atteint ici son acmé tant l'apport du dessin est déterminant dans l'enrichissement de ce récit. La force de l'image et l'approche théâtrale de l'œuvre nous font entrevoir l'obsession de créateurs comme Terry Gilliam ou Jacques Brel pour ce thème universel et philosophique.
Je place ce livre très haut dans le firmament du IXème Art.
une merveille d'intelligence, un pur chef d'oeuvre. Un découpage exceptionnel qui permet une lecture immersive totale, un réel bijou.
Coco raconte son histoire autour de l'attentat de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.
Une BD expressive, belle et émouvante... mais marrante malgré tout.
A lire.
Une BD sur la résistance à l'occupation nazie (1940-1944).
je l'ai lu juste après la série Madeleine, Résistante... et ça fait un choc.
Les graphismes de Camille Lavaud Benito sont hétéroclites, avec un découpage avant-gardiste, très loin des codes habituels de la BD. Parfois je me suis dit, c'est assez moche et d'autres fois, c'est simplement beau !
Si cette proposition artistique est intéressante, très expressive en fait, exacerbant les émotions, elle rend cependant la narration difficile à suivre.
Une œuvre étonnante.
Quand je prends des pneus pour ma voiture, ce sont généralement des Michelin. Quand je vais dans un restaurant, je regarde toujours le guide Michelin afin de savoir si on y mange bien. Bref, cette famille a joué un rôle assez considérable dans notre pays que cela soit pour le maintien du véhicule sur la route ou pour trouver de bonnes adresses gastronomiques.
Avec cette BD qui leur rend hommage, on va revenir sur l'histoire des frères Michelin à savoir André et Edouard qui étaient de véritables visionnaires. André vient de mourir et son frère Edouard lui rend visite sur sa tombe à l'heure où les nazis commencent à occuper le pays et bientôt leur usine à Clermont-Ferrand dans le Massif Central.
En effet, ce récit retrace toute l'histoire des frères Michelin depuis 1886 où les deux frères ont repris l'entreprise familiale Barbier-Daubée, une manufacture spécialisé dans les tuyaux et courroies de freins pour charrettes et qui était au bord de la faillite. En 1889, cette manufacture devient « Michelin et Cie », l'aventure commence !
Ce n'est pas que le succès qui est raconté mais également les crises que cette famille a dû traverser avant de bâtir un véritable empire industriel qui a survécu jusqu'à nos jours. Les anecdotes sont bien sûr réelles. J'ai bien aimé comment leur est venu l'idée de créer des pneus plus solides après une multiple crevaison de roue de vélo de l'un de leur client.
Michelin emploie plus de 112.000 salariés à travers le monde. C'est également une entreprise cotée au CAC 40. Un dossier complet en fin d'album nous raconte l'histoire de 1940 à nos jours avec la relève qui a été assuré par le petit-fils François.
Un mot sur le dessin pour dire qu'il fait dans le réalisme et la simplicité pour une lecture assez agréable dans l'ensemble. Certes, cela manque un peu de finesse dans le trait mais cela demeure convenable.
On se rend compte que ces deux frères ont été pionniers dans de nombreux domaines allant de la chimie à la cartographie. Ils ont laissé derrière eux un héritage qui perdure et qui reste le symbole de l'excellence à la française.
Il existe des BD qui sont totalement imperméables à mon goût. C'est surtout le cas quand cela part dans tous les sens sous prétexte de créativité et d'ouverture d'esprit. Parfois, c'est juste imbuvable, n'ayons pas peur des mots !
Je veux bien que trois punkeuses se mettent à imaginer des histoires de fantômes qui abreuvent leurs imaginations fertiles sans aucune prise de stupéfiants, il faut le souligner !
C'est clair que je n'ai pas aimé davantage l’œuvre de Burns dont il semble y avoir une espèce de clin d’œil. Comme dit, cela fait partie d'une bande dessinée que je n'aime pas vraiment.
Au niveau du graphisme, je l'ai trouvé beaucoup trop simpliste et cela ne m'a pas emballé davantage. Ne cherchez pas les visages car ils resteront comme une case blanche. Oui, il y a bien des effets de style mais qui ne font pas mouche.
Bref, quand c'est le fond et la forme qui ne vont pas, cela donne pas grand-chose. Au moins, je vais vous éviter le cas échéant une perte de temps car il y a encore tant de bonnes BD à découvrir ! Restons positifs !
Un sentiment mêlé...
Comme pour le premier album, c'est ce qui ressort de ma lecture de L'édredon rouge, où la résistante Madeleine gagne en responsabilités.
En effet, si le sujet est aussi poignant que les dessins magnifiques, j'émets quelques réserves sur la couleur, qui personnellement me rebute, ainsi que pour la narration : je trouve le système des vignettes un peu archaïque et le témoignage de Madeleine entre trop souvent en dissonance avec la narration graphique.
Pour ces raisons, je n'ai pris aucun plaisir à lire les 60 premières pages.
Mais, la montée en intensité (narration, graphismes) vaut qu'on s'accroche : il y a matière à réflexion tout comme à l'action... avec un cliffhanger final qui ne peut que susciter l'effroi.
Si je ne suis toujours pas entièrement convaincu par la forme que prend cette série, je reste admiratif de la vie de Madeleine et lirait la suite malgré tout.
Une BD toute bleue et à l'odeur de citron...
qui raconte, évidemment, les premiers pas de Madeleine Riffaud en tant que résistante. Un sujet qui me fascine et qui plaira à beaucoup de Français(es).
Sa vie, impressionnante, semble aussi avoir subjugué la « dream team » réunie autour d'elle : du scénariste Jean-David Morvan, qui s'est spécialisé dans les scénarios historiques ces dernières années (Simone, Magnum génération...), au dessinateur Dominique Bertail, auteur de Mondo Reverso entre autres.
Car Madeleine Riffaud fait figure de modèle : femme forte, courageuse, intelligente et engagée... elle a aussi un physique attrayant, croqué par Picasso.
Jeune, elle brille ici de mille feux, avec son visage d'un blanc pur et éclatant, ses cheveux bouclés... Une image idéale, peut-être trop, qui contraste avec les nazis, placés naturellement dans l'ombre.
Ce traitement graphique et narratif, qui m'évoque de vieux films sur la Seconde Guerre mondiale, ne m'a pas entièrement convaincu. J'aurais aimé plus d'éléments de dialectique, d'autres sources que celles de Riffaud...
Son témoignage reste cependant d'une grande intensité et est largement suffisant pour se rendre compte des enjeux, ceux de l'entrée en résistance. Wikipédia est également très instructif à son sujet.
Alors pourquoi utiliser le support BD ? Est-ce un intérêt économique ? Un effet de mode ? Un moyen de parler aux jeunes ? Est-ce pour la sensibilité, l'expressivité ou même la modernité du neuvième art ? Ou pour donner vie aux images et souvenirs de l'autrice ?
Dans tous les cas, cette BD aura réussi finalement à me marquer...
...du R majuscule.
Un album sans prétention mais bien ficelé, non spectaculaire mais intriguant et plutôt touchant.
Les dessins ne sont pas extraordinaires mais font le travail : le point fort est le scénario, avec cette ambiance « village paumé et ses secrets, ses amours et ses peines » réussie. Belle lecture
Joshua rencontre enfin le grand méchant Zehus pour un final apocalyptique, tandis que Vittorio et les Puiseurs affrontent Sylvio, son grand-père et ses sbires, afin de gagner leur liberté et faire cesser l'oppression. Ultime opus de cette série, il sera surtout question de délivrer les derniers éléments qui restaient en suspens et de conclure l'histoire de façon définitive.
Je le dis et je le répète de nouveau: c'est beau, très beau. Visuellement, il y a eu du travail et beaucoup de soin apporté aux ambiances. Le résultat aura été à la hauteur de mes attentes et constant du début à la fin. J'ai également noté une certaine recherche au niveau du scénario, dans le fait d'intégrer et d'expliquer le transhumanisme et son origine dans le récit. Malheureusement, les explications à caractère mystico-fantastico-bouddhique ne m'ont pas convaincu pour un iota.
De surcroit, le combat final est un peu trop vite expédié, les moines soldats sont introduits trop rapidement pour être sacrifiés. La sensation de trop plein en terme d'infos balancés en quelques planches est également palpable.
Un dernier problème est à souligner: le précédent album proposait avec générosité un époustouflant final à la Mad Max et sonnait déjà comme une conclusion. Dans le cas présent, cet opus conclut l'autre histoire à base d'IA méchantes et autres technologies futuristes, ajoutant une prolongation pas forcément utile.
Au final, il y aura toujours eu ce caractère bicéphale de deux histoires intéressantes mais qui se tirent mutuellement dans les pattes; il y aurait peut-être bien fallu n'en raconter qu'une.
Des dessins et scénarios de Delaf excellents. Quelle rigolade! A lire et relire . Un bel hommage, un futur classique. Mon album de l'année. J'attends avec impatience le prochain.
Un nouvel opus est apparu. Né sans doute dans les profondeurs obscures et insondables de l'imagination de Peeters, il a dû remonter à la surface, s'envoler pour atterrir doucement entre les mains de Schuiten, le magicien du graphisme.
Un ouvrage hybride à tous les niveaux. Un être animal mais aussi mécanique. Une BD ? Oui, mais pas complètement, pas vraiment, mais une BD quand même. Les Cités Obscures ? Oui, mais pas que. De la fiction ? avec une part de réel aussi alors. Un hommage à Jules Verne ? à coup sûr, mais bien enrobé dans autre chose. J'ai trouvé le cheminement parfaitement réussi, des Cités à Amiens, des profondeurs fantastiques à Jules Verne. Et quelle œuvre graphique... Éblouissant, époustouflant travail de Schuiten encore une fois.
Fallait-il relier le monde de Jules Verne à celui des cités obscures ? Jules Verne, auteur bien réel, avec un épisode de sa vie d'écrivain, et sa ville Amiens à la matérialité bien palpable ? On peut en discuter bien sûr, et je me suis posé la question, mais au fond la filiation est tellement évidente entre ces mondes !
Non vraiment je n'ai pas boudé mon plaisir et je me suis laissé entrainer encore une fois dans l'univers des deux compères. La dernière fois ? Enfin, leur univers, mais pas complètement, mais leur univers quand même. Enfin bref...
Voici l'ultime volet du deuxième cycle de ce madmax à la sauce anthropomorphe.
On sentait la tension à son paroxysme à la fin du tome précédent, et cela promettait une suite explosive. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur reste cohérent.
Soutenu par un talent graphique spectaculaire, et par des cases affolantes par ses détails, cet épisode se veut philosophiques. Une fois la partie violente, riche en membres sectionnés et en hémoglobines déversées, achevée l'auteur nous commente l'importance de la mémoire et des écris pour sauvez l'Humanité ou pour du moins la reconstruire.
Une œuvre qui mérite pour plus d'une raison que l'on s'y attarde.
Dans la mythologie grecque, Nausicaa est une princesse phéacienne. Elle apparaît pour la première fois dans l'Odyssée, où elle recueille Ulysse naufragé sur le rivage de la Phéacie et l'emmène jusqu'au palais de ses parents.
Cette belle et étrange jeune fille prend plaisir à l'observation du monde qui l'entoure ; elle est dotée d'une personnalité très sensible mais néanmoins courageuse et va tomber amoureuse d'Ulysse dès le premier regard. Cependant, ce dernier doit renoncer à cet amour s'il veut rentrer à Ithaque.
Cette BD nous propose une autre lecture de ce mythe issu de la mythologie grecque en nous indiquant le parcours de cette femme à la recherche de la vérité intérieure. Il est question de savoir si Ulysse éprouve de l'amour pour elle ou si ce n'est qu'un leurre.
Je retrouve au dessin Andrea Serio dont je n'avais pas très apprécié l’œuvre précédente à savoir « Gauloises » mais pour des raisons tenant au scénario principalement. Son dessin est, comment dire, tout à fait originale dans sa transcription. La colorisation pastel est assez froide pour un visuel tout à fait marquant.
J'ai beaucoup aimé cette BD très belle visuellement mais dont la dernière case nous indique que le voyage de Nausicca n'aura pas été vain. On aura bien toutes les réponses à la question essentielle. C'est franchement remarquable.
Je suis sidéré parfois par le somnambulisme des examinateurs et par le manque de sévérité, deux planches identiques en guise d'exemple et pas de couverture arrière, bravo. Il est fort probable que cela doit-être le dernier de leurs soucis lol.
Merci Herve26. Je viens de céder à la tentation. Vous avez raison. C’est juste remarquable de beauté comme de liberté.
PS : merci Monsieur Brüno.
7 ans d’attente pour la traduction française de cet épisode final d’Amphoria et je suis déçu par cette conclusion sinistre qui laisse un tas de portes ouvertes. Déçu au point d’aller voir chez l’éditeur néerlandais si une suite n’était pas parue. Mais non, c’est bien la fin et elle me laisse sur ma faim. Un petit effort SVP, Marc Legendre!
Un prédateur sexuel en polo rayé...
Tout en contraste, l'histoire de ce polar gravite autour d'une immolation. L'événement a lieu dans un quartier résidentiel américain assez spécial, car y habite des délinquants sexuels...
De mon point de vue, le principal intérêt de cette BD c'est ses sujets forts : pédophilie, cyberharcèlement, justice... mais aussi famille, ghettoïsation, investigation, stéréotypes, religion.
Le scénario, de Carlos Portela, assez bien mené, traite de ces thématiques avec justesse et ingénuité. Néanmoins, c'est un peu lent à se mettre en place et il n'y a pratiquement aucune scène d'action ni de grand coup de théâtre.
Côté graphisme, si les personnages sont représentés dans le style BD le plus pur, les décors eux sont calqués sur des photographies. Tout est en noir et blanc, avec des aplats noirs, mais aussi des hachures, des pointillés et autres textures particulières. C'est assez stupéfiant...
Cependant, je ne sais pas si c'est le flou des images ou à cause d'un effet moiré, mais j'ai eu une migraine au bout de 10 minutes de lecture. Cela étant dit, le thème n'est pas des plus léger non plus....
Au final, que ce soit le scénario ou bien les graphismes, cette BD est assez peu divertissante. Par contre, elle a su me bousculer un peu, m'apprendre deux ou trois choses, me faire réfléchir.
Au fond, comme pour l'effet de chiasme de la couverture, sa lecture est assez...
Incommodante.
Une des 2 premières séries (avec Dan Cooper) qui ont commencé ma bédéthèque. J'ai d'abord connu Bernard Prince dans l'hebo Tintin car mes parents avait eu la bonne idée de m'y abonner.
Le dessin d'Hermann m'a tout de suite accroché, puis le scénario et les textes de Greg ont fait le reste...
Pour l'ado que j'étais, Bernard Prince étais au top de ce que pouvait représenter la BD pour moi, du moins à cette époque. Puis la série Comanche a bien sur enfoncé le clou : j'étais fan de ce binôme d'auteurs.
Pour revenir à B.Prince, je me souviens avoir cassée ma tirelire pour acheter d'un coup les 7 ou 8 premiers tomes déjà parus, qui ont ainsi commencé ma collection de BD.
Puis au tome 14, Hermann a laissé la place à Dany au dessin. Dany que j'appréciai pourtant avec sa série Olivier Rameau (Dont le style n'a rien à voir avec B.Prince, bien sûr) ne m'a pas convaincu. J'avais pourtant continué à acheter les tomes au fur et à mesure de leur sortie, mais après avoir lu et relu une 2ème fois « le piège aux 100 000 dards », j'ai finalement donné l'album à mon frangin lui aussi fan de BD.
Et les choses auraient pu ou du en rester là.
Mais M.Hermann a en a décidé autrement en 2010 puisqu'il a repris le dessin de B.Prince pour un (dernier?) tome, que je me suis dépêché d'acheter bien sûr !
Quel plaisir de retrouver la patte d'Hermann, son dessin avait évolué certes, mais toujours sublime. Par contre, Greg n'était plus au scénario, la force du binôme des débuts n'était plus là...
Là encore ma bédéthèque aurait du en rester là. C'est sans compter sur ma bête âme de collectionneur qui déteste avoir un « trou » dans ses séries : j'ai donc longtemps hésité, mais finalement j'ai recherché et acheté lorsque le prix me paraissait «raisonnable» les tomes qui me manquaient.
J'ai d'abord acheté « La dynamitera » pour voir le dessin d'Aidans, dont je ne connaissais que Tounga. Son dessin m'a plu, il passait mieux que celui de Dany.
Puis j'ai racheté « le piège aux 100000 dards » suivi de Orage sur le Cormoran, et toujours pas conquit par les dessins de Dany. De plus ce dernier titre est un recueil de 3 histoires courtes : ce n'est pas ce que je préfère : les histoires courtes ont toujours (souvent) un scénario étriqué.
Restait à trouver le dernier album qui me manquait: « Le poison vert ». Là, le soucis, c'est sa côte (Voir Bdgest), élevée (trop) à cause de sa rareté je pense ?...
Finalement, j'ai craqué pour une vente « raisonnable » aux environs de 80€ l'album (Sic).
Album en très bon état heureusement, et à sa lecture, bonne surprise, le dessin d'Aidans est encore mieux que l'album précédent, il ressemble au dessin d'Hermann, quand au scénario de Greg, son dernier pour cette série, est digne de ceux du début de la série.
Le rapport qualité/prix de cette album serait presque bon (Humour)
Si je peux conseiller un bédéphile qui voudrait commencer cette série : limitez-vous aux 13 premiers tomes, ils en valent le coup... Pour les autres, il faut être un peu dérangé comme moi.
Amber Blake ou le mélange improbable entre James Bond, Jason Bourne, Nikita ou n'importe quelle production Luc Besson, tout un programme.
L'histoire est basique à souhait: une orpheline qui devient une tueuse qui sait tout faire pour une organisation secrète tout en cherchant à se venger. Pour l'originalité, il faudra chercher ailleurs, d'autant plus que c'est rempli de clichés en tout genre (le traitre, les faux morts, l'enfance difficile, les méchants unidimensionnels…).
A défaut d'avoir une histoire qui sorte des clichés et autres passages obligés usés du genre espionnage/action, je pensais me rabattre sur l'aspect graphique ou le découpage des scènes d'action. Malheureusement en dehors des couvertures, le résultat à l'intérieur n'est pas à la hauteur puisque inégal d'une case à l'autre et dans l'ensemble, assez convenu et pas très captivant.
Le seul élément que je sauve réside au niveau des méchants faisant partie d'une organisation intouchable de traite d'enfants à caractère pédophile. C'est un sujet sensible qui est rarement abordé dans le milieu culturel en raison de sa dureté et des nombreuses ramifications politiques que cela implique.
Je me suis infligé les deux premiers albums et j'estime que cela suffit amplement. Vous l'aurez compris: économisez votre temps et votre argent, il y a de toute évidence mieux à lire ailleurs.
Un autre bouquin sensible et intéressant du Cil Vert, dans la veine des BD autobiographiques.
L'auteur y aborde la vie de famille, l'amour... la mort aussi, ainsi que son rapport à la BD.
Beaucoup de choses intéressantes, quoique j'ai préféré un " faux boulot " du même auteur, plus touchant je trouve.
Dans tous les cas, cet album apporte sa pierre à l'édifice... celui du Cil Vert et de la BD de non fiction.
Mon bibliothécaire a des goûts atypiques...
C'est la première chose que je me suis dit, en découvrant une rangée de BD du Cil vert, sur l'étagère "nouveautés" de la médiathèque.
J'ai été intrigué : une BD simple, expressive, immédiate... avec un sujet intéressant : l'accompagnement de personnes handicapées. Et je n'ai pas été déçu.
La narration donne à ce bouquin l'inclination du témoignage. Car, plus que le handicap, ce sont les accompagnateurs eux mêmes qui sont scrutés dans cet ouvrage. Loin de l'héroïsme des BD classiques, ceux-ci ont leurs difficultés, leurs états d'âme... C'est même un « faux boulot » dit sa mère...
Au final, je n'ai pas été déçu par cette découverte. Les graphismes ont le mérite de mettre en valeur une histoire sensible, presque sociologique, qui procure de profondes émotions.
Une BD qui vaut le détour...
Ce 12ème tome vient terminer un cycle commencé au tome 8. Jodorowsky revient sur ce tome pour nous offrir un scénario conjoint avec Boucq encore plus sombre qu'à l'accoutumé. Il faut dire qu'il n'a jamais vraiment ménagé son héros manchot qui vit toujours des situations très difficiles où l'on se demande s'il va vraiment s'en sortir mais surtout à quel prix.
Il pleut beaucoup et l'ambiance est vraiment boueuse pour nous donner un western âpre et violent comme l'auteur Boucq sait le faire avec une sacrée expérience derrière lui. Le trait graphique est toujours impeccable. Il y a moins de décors que dans les précédents tomes mais c'est pour les besoins de l'histoire qui se déroule un peu à huit clos dans une atmosphère vraiment humide où il va falloir faire un mettoyage par le vide.
C'est un album plutôt dense pour une fois avec 140 pages. Il est vrai qu'il y a parfois quelques longueurs mais qui sont facilement pardonnables au vu de la qualité de l'ensemble. C'est une série qui demeure un incontournable dans la catégorie western. Je l'ai toujours préféré à Lucky Luke ou encore Bluberry car il y a une dimension en plus mâture qui me ravit. Certes, il faudra s'habituer à cette violence sans limite qui caractérise l'Ouest américain.
Bouncer va beaucoup perdre dans cet album. Il faut dire que cet or qu'il a trouvé est vraiment maudit. On ne le verra pas pendant un certain moment le temps qu'il se remette de ses émotions. Il est question d'un étrange prestigitateur qui fait des siennes dans la ville de Barro-City en proie à la menace d'une bande de voleurs et d'assassins.
Comme dit, le scénario est parfaitement maîtrisé pour nous offrir un des meilleurs albums. On sent bien que c'est la fin d'un cycle et que plus rien ne sera comme avant.
Tout à fait remarquable, dans pour le dessin que pour l adaptation littéraire
Le livre est aujourd hui difficile à lire pour un lecteur contemporain, les frères Brizzi le rendent accessible, sans pour autant le simplifier à outrance, même s’ils ont du considérablement élaguer les nombreuses aventures du héros.
Leur vision est fidèle à l’esprit de Cervantes, merci pour cette adaptation si plaisante à lire.
Beaucoup moins bon que les précédents. D'abord, le début avec Hector qui croit que Félicien est fou devient lourd. À chaque fois c'est la même chose, sauf que là, il semble avoir oublié que Philémon et Barthélémy pensent comme lui!? Ensuite, il y a ce moment étrange où l'on apprend que le père de Philémon ne peut pas voir les créatures de l'Océan Atlantique parce qu'il est incrédule... alors que précédemment il s'est lui-même retrouvé sur l'une des lettres et qu'il pouvait voir tout le monde! Manque de cohérence, ici.
Sinon, il y a quand même quelques bonnes idées, comme le brouillard de chiffres que j'ai bien aimé ou la caverne à l'envers dans laquelle les gens se cachent pour pouvoir rire. Mais ultimement, un album médiocre.
Des séries post-apo, il y en a des tonnes. Mais en général, elles ne sont pas aussi « modernes » que Gung-Ho. L’âge d’or du genre, c’est les années 80/90 (Jeremiah, Neige, Beatifica Blues/Samba Bugatti, le Transperceneige, Gipsy, Akira, Eaux de Mortelune, etc.). Attention, il y en a aussi eu des récentes, et de qualité ! Mais je n’avais pas encore lu de relecture aussi moderne et rafraîchissante depuis lors.
Ce parti pris de mettre en avant des héros adolescents est pour beaucoup dans le côté original, et la grande force, c’est qu’on peut leur faire faire des choses qu’un héros adulte ne ferait pas (ex : de grosses conneries ^_^).
Ce qui est bien aussi, c’est que c’est assez sanglant et dur. On sent d’ailleurs d’avance que ça finira mal…
L’univers dépeint est très, très intriguant, et bien mis en scène. Les dessins sont somptueux, les couleurs aussi. Vraiment, c’est informatique à mort, mais très bien fait.
Il faut aussi préciser que c’est très prenant comme rythme, impeccable de A à Z.
Les antagonistes sont dangereux et inspirent bien la peur pour les héros. Un point que je trouve dommage est que nous avons des pistes pour expliquer comment l’univers en est arrivé là, mais sans plus. J’aurais aimé avoir plus d’explications.
Excellente série qui aurait mérité des spin off ou des suites.
Une Carmen Cru sauce anglaise...
...Solitaire, teigneuse et rude en affaires. La vie terne de Cassandra DARKe est finalement bousculée par plusieurs événements, dont l'arrivée de sa belle-fille à ses côtés...
Un thriller rondement mené, avec du suspens, de l'action, des histoires d'amour... ou pas.
Posy Simmonds ne sait pas qu'écrire... elle a aussi un bon coup de crayon.
Ancienne dessinatrice de presse, ses personnages sont expressifs, quoiqu'on puisse parfois les confondre (je pense à Deano et Billy surtout). Elle sait aussi varier son style, avec des tailles de cases, des couleurs, des rendus différents, selon les émotions qu'elle veut nous faire traverser.
Tel un roman illustré, le texte prend beaucoup de place. L'autrice avait illustré des livres pour enfants pendant un temps. Sauf qu'ici le propos est adulte, qu'il y a une succession de cases, des bulles...
En résulte une BD à la forme particulière (c'est vrai aussi pour Gemma Bovary et Tamara Drew), pas facile aux premiers abords, mais qui se révèle terriblement efficace, d'une beauté vraie.
Et cette Cassandra Darke, est-elle si pourrie que ça finalement ?
Critique de la BD “du feu sur la glace”
Je sais pas trop quoi penser de cette BD. Je suis un très grand fan de Cauvin et des tuniques bleues, et j'avais été extrêmement déçu par les précédents tomes. “Les tuniques bleues” s’essouffle. L'histoire est sans intérêt et la fin bâclé. Les dessins franchement moyens. De plus Kris à voulu rajouter un soupçon de magie indienne qui dénote avec l'esprit des précédents opus.
Affreux, si il fallait définir cela c'est comme voir une version zombie de ce que Franquin a crée, il n'y a aucune âme dans ces gags c'est juste du copier coller qui produit uniquement des histoires sans aucune saveur, triste à pleurer d'avoir permit la sortie de cet album!!
Fabuleux.
Débile.
Indispensable.
Acheté l'album sans savoir à quoi m'attendre, en me disant, moui..., et commandé aussitôt le tome 2 (que je n'ai pas encore lu), ainsi que Convoi, du même dessinateur.
Si vous aimez les bandes dessinées bien balisées, je pense que vous ne vous sentirez pas à l'aise, en revanche si vous aimez les dérapages (plus ou moins) contrôlés, sortez les pantoufles et décapsulez une bière.
Le dessin est magnifique. A ne lire que pour ça!!!!
Côté scénario c'est +compliqué. On en sait peu sur les personnages, leurs histoires. C'est une succession de tranches de vie, sans avant, sans après. Dommage.
Un bon album que j'ai eu plaisir à lire, mais pas un incontournable.
Un très grand récit, très fluide avec un dessin magistral.
On découvre des anecdotes sur le fonctionnement de la Résistance, puis les événements s'enchainent avec des actions de plus en plus dures.
Tout est parfait dans la narration.
Juste une crainte : que ce ne soit plus aussi fort pour la suite. La série était prévue sur 3 tomes. Dans 2 articles du Monde et de Ouest France, les auteurs viennent d'annoncer qu'ils prévoyaient dorénavant 7 tomes en prolongeant l'histoire au-delà de la 2de guerre mondiale.
Un autre coup de génie de Jason Shiga...
Dans ce huit clos, le personnage principal se retrouve coincé dans une cabine téléphonique, ensevelie. Il va devoir faire preuve d'intelligence et de créativité pour s'en sortir.
Le scénario de Jason Shiga est efficace, assez mathématique au départ puis ça s'accélère sur la fin, avec des bouleversements et une fin émouvante.
On retrouve son trait caractéristique, simple mais expressif.
A lire.
BD érotique et autobiographique, qui met en scène les amours des auteurs, Mimi et Toto, blogueurs.
Tout comme les historiettes, les graphismes sont hétéroclites, puisque c'est un ouvrage réalisé à quatre mains. Mais ça rend bien et c'est assez excitant.
Le sujet n'est pas très profond (quoique...), mais c'est divertissant et on rigole un peu.
Une expérience intéressante.
Fante Bukowski est un personnage haut en couleur...
Poète assez lose et à la vie misérable, Fante passe par toutes les émotions. Mais il ne se laisse pas abattre pour autant et on finit par faire appel à lui pour écrire la vie d'une starlette américaine...
L'ambiance un peu crade de cette BD, est bien rendue par le trait gras et relâché de Noah Van Sciver.
Ainsi, Fante Bukowski ne laisse pas indifférent. On se marre, on est triste aussi parfois et puis on cogite, sur ce qui lui arrive, sur la bohème.
A la fois une plongée dans l'Amérique profonde, l'insuccès dans l'art et l'absurdité de la vie.
A lire.
Surpris d'entrée...
par la couverture psychédélique, qui attire l’œil comme un flash, mais aussi par le format à l'italienne, ses cartes et dépliants, son titre intriguant, son lettrage peu commun, son découpage en gaufrier alternatif, son sens de lecture, ses thématiques (drogues, rapport à l'autre), son univers dystopique, ses couleurs chaudes et vives... En résulte un OBDNI (Objet BD Non Identifié), propre aux Comcis Indé.
La stupéfaction passée, le récit de Shaw n'en reste pas moins assez clair et facile à lire : un botaniste excentrique cherche de nouvelles plantes à fumer... L'une d'entre elles a des effets vraiment spéciaux et permet de transcender sa personnalité avec celles des autres.
L'histoire est dynamique, avec des surprises et plusieurs sous-intrigues, impliquant trois autres personnages, qui se rejoignent dans un final un peu déroutant.
Il y a beaucoup de scènes de discussion, mais aussi de l'action, de l'humour... On rentre en PROFONDEUR dans le village de Boney Borough, découvrant les fantasmes des habitants, leurs états d'esprit... et on ne s'ennuie pas. Si les fantaisies de l'auteur sont justifiées par l'intrigue, ça reste souvent assez absurde.
Le scénario a plusieurs sens de lecture : on pourrait penser à une forme d'apologie de la fumette, avec son effet calumet de la paix, mais la nouvelle drogue a aussi des effets secondaires...
Les graphismes, expressifs, variés et tout en maîtrise, tournent souvent autour de la perception des sens (vue, toucher, goût, odorat, ouïe), déformés. Ces détails sensoriels participent à la suspension d'incrédulité, un peu comme dans un rêve éveillé, un trip...
Pour moi, c'est un chef-d’œuvre, plus savoureux encore que Bottomless Belly Button. Au delà de me surprendre, Dash Shaw (drôle de nom...) a su m'immerger dans un monde décalé, où personne ne nous est étranger, puisque l'on ressent ses émotions, ce qu'il pense...
Époustouflant !
Album qui se veut moralisateur , ça coute pas cher et ça fait du bien à la conscience ... Ayant travaillé dans le monde agricole , je n'ai nullement envie que des "bobos " me donne une leçon de morale qui tourne carrément à la leçon politique ! Mettant mes actes et mes paroles en cohérence les vieux fourneaux s'arrêtent donc définitivement à ce tome 7 !
Visiblement, il s'agit du deuxième volet d'une série consacrée à l'Algérie. Après « Algérienne 1954-1962 » qui étaient consacré aux femmes, ce tome est destiné à voir le parcours des hommes qui se sont engagés dans la guerre.
Autant le dire tout de suite, cet ouvrage a un parti-pris qu'il assume entièrement à savoir que la France est entièrement coupable de toutes les exactions qu'elle a commis en Algérie depuis son invasion en 1830. Cela a le mérite d'être clair. Il est vrai que l'argument des pays colonisateurs est souvent de dire qu'il y a des actes terroristes qui ne sont en fait que des actes de résistance face à l'oppression d'un état.
Le Général de Gaulle a dû finalement accordé l'indépendance à ce pays qui la réclamait à juste titre alors que la guerre était gagnée sur le plan militaire mais pas sur le plan politique. Il faut dure que ce dernier était revenu au pouvoir en 1958 pour soi-disant régler le problème. Il a insufflé le chaud (le fameux « je vous ai compris ») et le froid. L'ouvrage attribue cette guerre non pas aux pauvres soldats français qui ont combattu mais à des politiques non soucieuses de l'état de transformation du monde à cette époque de décolonisation.
Le travail réalisé par l'auteur est remarquable en tout point car tous les détails y figureront notamment pour la connaissance des jeunes générations. Cela explique en grande partie la haine tenace que nous voue ce peuple de l'autre côté de la Méditerranée sans encore une fois se voiler la face. Ce ne sont pas nos amis après ce que notre pays a fait, il faut le savoir. Cependant, le message délivré serait celui de la réconciliation des deux peuples dans un élan de fraternité. Concrètement, c'est loin d'être gagné.
La Constitution algérienne définit « l'islam, l’arabité et l’amazighité » comme « composantes fondamentales » de l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb, méditerranéen et africain ». Actuellement, son président fait tout pour gommer toute référence à la France comme la langue apprise à l'école par exemple. On ne peut que respecter ce choix souverain qui ne concourt pas à l'amitié entre nos deux peuples.
L'auteur parvient à convaincre le lectorat par des arguments qu'on a très peu entendus. Il est vrai que beaucoup regrette la présence française car cela a laissé place à la guerre civile et surtout à un gouvernement assez corrompu qui ne respecte pas trop la démocratie. Or, pour se libérer du joug de la royauté malgré la Révolution Française, notre pays a mis un siècle avant d'être stabilisé par la République. Il faut sans doute laisser le temps à l'Algérie.
Cette BD ne fera pas consensus mais elle a le mérite d'exister et de nous donner un autre point de vue qui est parfois nécessaire pour bien comprendre la situation actuelle. Il n'y a jamais de fumée sans feu.
Surpris d'entrée...
par la couverture psychédélique, qui attire l’œil comme un flash, mais aussi par le format à l'italienne, ses cartes et dépliants, son titre intriguant, son lettrage peu commun, son découpage en gaufrier alternatif, son sens de lecture, ses thématiques (drogues, rapport à l'autre), son univers dystopique, ses couleurs chaudes et vives... En résulte un OBDNI (Objet BD Non Identifié), propre aux Comcis Indé.
La stupéfaction passée, le récit de Shaw n'en reste pas moins assez clair et facile à lire : un botaniste excentrique cherche de nouvelles plantes à fumer... L'une d'entre elles a des effets vraiment spéciaux et permet de transcender sa personnalité avec celles des autres.
L'histoire est dynamique, avec des surprises et plusieurs sous-intrigues, impliquant trois autres personnages, qui se rejoignent dans un final un peu déroutant.
Il y a beaucoup de scènes de discussion, mais aussi de l'action, de l'humour... On rentre en PROFONDEUR dans le village de Boney Borough, découvrant les fantasmes des habitants, leurs états d'esprit... et on ne s'ennuie pas. Si les fantaisies de l'auteur sont justifiées par l'intrigue, ça reste souvent assez absurde.
Le scénario a plusieurs sens de lecture : on pourrait penser à une forme d'apologie de la fumette, avec son effet calumet de la paix, mais la nouvelle drogue a aussi des effets secondaires...
Les graphismes, expressifs, variés et tout en maîtrise, tournent souvent autour de la perception des sens (vue, toucher, goût, odorat, ouïe), déformés. Ces détails sensoriels participent à la suspension d'incrédulité, un peu comme dans un rêve éveillé, un trip... Pour moi, c'est un chef-d’œuvre, plus savoureux encore que Bottomless Belly Button.
Au delà de me surprendre, Dash Shaw (drôle de nom...) a su m'immerger dans un monde autre, où l'étranger n'a plus lieu d'être puisque l'on ressent ses émotions, ce qu'il pense...
Époustouflant !
Les + :
- le plaisir de découvrir cette intégrale complète en deux volumes.
- Dont 2 albums inédits paru initialement dans le journal allemand "Zack".
- Reliures de qualité.
- 2 ex libris numérotés.
- tirage de 300 exemplaires pour chaque pack proposé.
Les - :
- Prix excessif (99,90 € sans bonus additionnels payants).
- Format légèrement plus petit que le format "classique".
- Les pages sont lisses d'aspect brillant (aucun imprimeur de renseigné).
- Chronologie des deux inédits non respectée.
- Zéro communication avec l'éditeur.
Conclusion :
Même si cette démarche demeure une excellente initiative éditoriale, comparativement par exemple avec les intégrales Dupuis, au vu du coût, ce n'est vraiment pas un Must.
Avant Gala...
Premier tome d'une trilogie sur Dali, avec Julie Birmant (scénariste de Pablo...) et Clément Oubrerie (dessinateur de Pablo également, mais aussi d'Aya de Yopougon...).
Une conversation entre Picasso et Paul Eluard, au sujet des ambitions du jeune artiste espagnol, sert d'introduction à l'album. C'est une transition parfaite, entre la série précédente des auteurs, Pablo, et celle-ci sur Dali.
Sans surprise, la lumière est mise sur la jeunesse de Salvador Dali, entre la Catalogne, Madrid puis Paris. On y représente sa relation avec ses amis et camarades des Beaux Arts (Luis Bunuel, Frederico Lorca...), surréalistes également. La sexualité de Dali, ou encore ses bizarreries, sont abordées.
Le trait sensible et tout en décontraction du dessinateur, s'accorde plutôt bien avec ce récit de bohème. Clément Oubrerie a d'ailleurs su adapter son découpage, un peu plus excentrique que d'habitude.
En résulte une BD divertissante, accessible... mais qui ne m'a pas pleinement satisfait.
Indubitablement, les auteurs sont documentés (j'aurais aimé avoir des notes bibliographiques d'ailleurs) et leur récit est immersif, donnant vie au milieu artistique de l'entre-deux-guerres avec force de détails.
Il n'en demeure pas moins que j'ai le sentiment d'être resté un peu en surface. Il manque quelque chose. Peut-être est-ce une faiblesse du genre biographique en BD, qui verse naturellement vers une interprétation fermée et empathique du personnage, trop complexe à comprendre autrement ?
La difficulté était ici de donner du sens à cette première partie sur la jeunesse de Dali, sans en donner une vision anecdotique ou même téléologique. Car il s'agit d'un artiste controversé, dont la vision artistique, tout comme sa vie et ses positions politiques, sont sujets à débats. On serait tenté de voir dans sa jeunesse les causes de son exubérance future.
Or, je n'ai pas totalement compris les raisons de la loufoquerie de Dali, pas assez explicites (peut-être que la mort de son frère sera évoquée dans les prochains tomes ?), ni été convaincu par les évocations de son rapport à l'argent, ou des liens avec son père, sujets traités trop rapidement.
Au final, ce n'était peut-être pas l'intention des auteurs, mais j'ai trouvé ce portrait de Dali un peu trop candide, gentillet. A voir comment la série évolue par la suite...
Ne serait-ce pas une naïveté de façade, qui cache en réalité un appétit insatiable de Dali pour la grandeur, quitte à bousculer le Paris de Notre-Dame ?
Lecture très laborieuse et pénible.
Cette autrice ne maîtrise aucun des fondamentaux de la bande dessinée. Il est vraiment navrant de constater aujourd'hui le manque de discernement de certains éditeurs quant au choix de leurs publications.
Cet album (puisqu'il faut l'appeler ainsi) utilise la notoriété justifiée de Walking Dead pour nous servir, par un très mauvais dessin, une histoire et des dialogues de pré-adolescents.
Affligeant.
Bonjour à tous! Fan de la série, le scénario est toujours prenant. Le dessins en contre-plongée sont saisissants. J'ai un problème avec mon album. Je ne le retrouve pas dans les ré éditions?
Dépôt légal 3e trimestre 1974 N°841-1 Editeur N°525 4e plat l'homme qui valait 500 000$.
Quelqu'un peut il me renseigner!
La qualité graphique de cette série est indéniable. Les couleurs sont splendides et les effets visuels soignés. Par contre, j'ai été tantôt absorbé par l'intrigue au premier tome et tantôt détaché au fil des suivants.
Il manque une certaine simplicité. Je ne sais pas si c'est le découpage mais ce n'était pas assez fluide pour moi. Je pense qu'il aurait été intéressant de n'avoir que le conflit entre clans humains et éventuellement notre personnage principal qui se révèle un androïde.
Ou alors le conflit Humains vs Intelligence Artificielle avec un final explosif.
Mon enthousiasme est plutôt pour l'excellent travail graphique de l'auteur que pour le scénario qui me laisse quelque peu dubitatif...
Voici le portrait un peu iconoclaste d'un peintre français hors-la-loi qui fuit la Terreur qui s'est emparée de la France révolutionnaire. En effet, celle-ci vient d’exécuter sur la place publique son bon roi Louis XVI alors que le pays s'enfonce dans la crise. Moi, je dis qu'il y a parfois des circonstances atténuantes vis à vis de la loi. Bref, cela dépend du régime.
On fait la connaissance de Lazare Bruandet, un fin bretteur bagarreur et jaloux, qui va s'intéresser à une jeune fille d'aubergiste. Il a du mal à s'extirper du monde de la violence et de l'alcool facile dans une époque assez troublée, je l'accorde. Il va peindre comme il respire sans fioriture, ni académisme. Cela va donner soi-disant des œuvres assez intéressantes qui font avant-gardistes.
Cependant, on ne verra pas du tout la moindre toile qu'il produit car on s'attarde plutôt sur la personnalité assez bourrue et parfois fantasque de ce personnage traumatisé par des soldats durant son enfance.
A noter qu'il n'était pas tendre avec les femmes puisqu'il a défenestre sa concubine qu'il accusait d'infidélité alors qu'il fréquentait lui-même des cabarets. Il a été condamné à mort et pourchassé par les autorités. Il a réussi à vivre caché dans la forêt de Fontainebleau à l'aide de la complicité d'un ami peintre également.
Il maniait mieux l'épée que le pinceau diront ses détracteurs. A vous d'en jugez ! On peut le trouver assez intéressant mais moi, je n'en garde pas un bon souvenir. Il est peu connu comme peintre mais l'auteur Frantz Duchazeau nous le fait découvrir du fait de sa vie très tumultueuse entre violence et folie. Comme dit, très peu pour moi même si objectivement, cela se défend quand même.
Quelle superbe couverture, avec ce titre incrusté en relief et cette tranche toilée en violet qui se marie parfaitement aux teintes de cette magnifique femme descendant l’escalier.
La contemplation de cette illustration a provoqué un éblouissement à mes yeux.
Les œuvres de Calderon sont d'une splendeur exceptionnelle, elles sont réalistes, le trait est très précis, la colorisation est parfaitement adaptée à l'atmosphère.
Mais voilà, tout s’arrête là pour moi.
Les illustrations sont impeccables, mais le scénario ne m'a pas du tout captivé, il est trop rapide et complètement confus, quelle est l'utilité de cet écrivain dans cette histoire. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entrer dans ce récit.
Je vais rapidement oublier cette BD, à l'exception des graphismes.
Cet avis porte sur les deux albums..
Le premier, :super, je suis embarqué, comprend pas tout mais c'est intéressant , bon un peu loin de moi..
Le second, tout d'un coup je n'adhère plus, j' y vois des galipettes de scénariste, le vide m'envahit, c'est le Netflix de la bd : une machine bien huilée qui court désespérément après un coeur
Bonjour. Une excellente œuvre picturale, illustrative et de bande dessinée. J’ai acheté cette bande dessinée dans une exposition de bande dessinée, et sur le stand ils m’ont donné une lithographie merveilleuse, et le tome était signé par l’auteur. Je m’étonne que cet excellent Artiste n’ait pas continué la série. Je vais demander à la maison d’édition.
merci
L’album de BD "XIII- Tome 28 : Cuba, où tout a commencé" (2023-Dargaud) du scénariste, Yves Sente, et du dessinateur, Youri Jigounov, est un album de transition.
En effet, il nous conte comment l’extrême-droite manipule XIII, après avoir de nouveau « rechargé » sa mémoire pour qu’il soit élu vice-président des Etats-Unis. Mais, lors d’un voyage d’agents secrets à Cuba, on va lui redonner sa première mémoire, l’éclaircir sur son entraînement dans une base militaire dans le passé (d’où le titre de l’album), direction : Moscou.
Le scénario est toujours basé sur les récits d’espionnages internationaux et les pots de vin à chaque niveau des administrations (américaine, cubaine, russe) au milieu desquelles XIII recherche toujours sa mémoire effacée.
Et les dessins commencent à s’éloigner un peu des canons de Van Hamme.
A lire.
Avis pour les deux tomes de la série.
Une histoire à lire d'une traite. Je l'ai commencée et n'en suis pas sorti jusqu'à la dernière case.
La vie, la mort d'un homme qui nait avec le cinéma, devient producteur, et meurt lors de repérages à Prague en 1989. En plus il est totalement immergé dans les évènements du siècle.
Le ressort du scénario qui raconte une histoire dans l'histoire (en effet le réalisateur du film en repérage lit la biographie du producteur et nous la fait découvrir) est très habile et donne du rythme à ce récit.
Le dessin est parfait, la mise en page classique en gaufrier est très dynamique avec des cases de tailles variables.
La couleur pastel, avec du noir et blanc pour la rétrospective cinématographique est bien adaptée pour décrire cette ambiance de fin du monde et de tournant historique. (Prague 89 c'est la fin du monde soviétique).
Je recommande.
UNE PURE MERVEILLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Fabuleux. L'époque Victorienne dans toute sa splendeur.
Les décors ... magiques. Les arrière plans en demie-teinte. Extraordinaire.
Les personnages ... Avoir remplacé le vieil usurier Ebezener Scroodge par un Dame ... Et quelle Dame ...
Fabuleux. De quoi balayer le féminisme WOkiste d'un revers de main.
J'adore Dickens et cette époque, mais là .... Chapeau
Cette album rejoint le Panthéon (Top 10?) d'une collection de 5,000 BDs
Joyeux Noel à tou(te)s ... ou plutôt Merry Xmas
Le prolifique Matz s'associe au dessinateur Simon pour un 'one-shot' (?) qui sent bon la France des années 60 à coup d'argot et d'expressions dignes des 'Tontons Flingueurs'.
L'enquête introduite n'est qu'un prétexte pour enchaîner les scènes/dialogues ciselés à la Audiard et jouer avec les codes des films noirs à la Melville, pour un résultat très savoureux même si la fin m'a paru un peu abrupt.
C'est le genre de BD réservé à un public qui a vécu cette époque ou qui en est fan (Panhard, DS, Facel Vega…). 'Le Grizzly' est un très bel hommage à cette France d'un autre temps.
Que faire quand on découvre que son mari est un imposteur ? Il faut fuir avant que l'ensemble des problèmes nous tombent sur la tête alors que nous avions totalement confiance dans le partenaire.
On va suivre le témoignage d'une femme qui se retrouve seul avec sa fille. Bien entendu, on se pose des questions sur le fait que cette brave mère de famille n'avait rien décelé auparavant, comment est-ce possible de s'être fait berné de la sorte ? Le pire, c'est que cela arrive tous les jours à de nombreuses femmes et vice-versa, j'aurais envie d'ajouter.
Évidemment, on ne peut qu'avoir une certaine compassion envers l'auteure qui se livre dans cette autobiographie à des fins thérapeutiques. Elle se retrouve démunie et sans ressources face à la trahison de son conjoint.
J'aurais envie de dire que dans la même situation, j'aurais sans doute assurer mes arrières pour ne pas dépendre financièrement d'un compagnon et garder toute mon indépendance. A l'heure où les gens ne remboursent plus leurs prêts dans les banques, on s'étonne de ce genre de situation et des conséquences (les banques ne prêtent plus).
Par ailleurs, mettre en doute le nouveau propriétaire qui a été également berné et qui a acheté légalement l'appartement ne m'a pas paru judicieux pour provoquer l'empathie. Pour ce qui est de la gendarmerie nationale, leur réaction n'est pas étonnante car ils sont égaux à eux-mêmes. Il faut dire qu'ils doivent en voir des vertes et des pas mûres chaque jour.
Heureusement, l'auteure arrive à mettre des touches d'humour qui font du bien dans son récit qui demeure assez passionnant. Le dessin fait dans la simplicité mais qu'importe car on parvient à être totalement embarqué dans son histoire grâce au style narratif.
Personnellement, je souhaite beaucoup de courage à l'auteure pour la suite sachant qu'elle a bénéficié d'un entourage assez bienveillant. Puisse cet ouvrage vous prévenir, Mesdames, que les hommes ne sont pas tous fiables. Mais je suppose que vous le saviez déjà !
On frise la perfection, et je pèse mes mots. C’est ultra mérité que cette série soit considérée comme une des toutes meilleures de 2023, que le premier albums soit multi récompensé, que ce soit un carton de vente …
Vous voulez du mystère ? Il y en a. Et pas qu’un peu. Dès qu’un mystère se résout, un autre arrive, plus nébuleux encore.
Vous voulez de la tragédie humaine ? Il y en a.
Un soupçon d’horreur ? Il y en a.
Un soupçon de SF ? Il y en a.
Des personnages solides et bien développés ? Ils le sont.
Un scénario mûrement réfléchi doté d’une narration accrocheuse ? C’est le cas.
Des dessins atypiques et captivants ? C’est aussi le cas.
L’album 2 finit sur un sacré cliffhanger, j’ai hâte que ça sorte.
Incroyable ! Habituellement je ne suis pas fan des bandes dessinées réalisées après la mort d'un auteur, mais là je dit "Oui" ! Les gags sont hilarants, les dessins ressemblants et surtout l'humour de Franquin est vraiment là ! Tout simplement génial !
L'Iris Blanc se distingue nettement parmi les nouvelles éditions d'Astérix, souvent décevantes depuis le départ d'Uderzo. Cependant, il reste encore loin du génie de Goscinny.
Ceci étant dit, cette bande dessinée offre une narration captivante, évitant l'ennui, et provoque de bons moments de rire. L'histoire se lit de manière fluide, offrant une expérience de lecture divertissante.
J'ai du mal à me décider si ce nouveau tuniques bleues est mauvais ou simplement nul. Rien ne va ! L'histoire n'est vraiment pas terrible, les personnages inintéressants au possible et le message maladroit. Y a juste les dessins qui sortent un peu du lot. Cependant ils n'ont rien à voir avec le style habituel de ces bandes dessinées. Ils viennent juste rajouter un peu de confusion chez les lecteurs habitués au style de Lambil.
Un échec total, je ne recommande vivement pas !
Après la très belle exposition "Picasso : Dessiner à l’infini" (2023-Beaubourg) à l’occasion des cinquantenaires de la mort de Picasso, il convient de lire le dernier tome de la série "Pablo-tome 4 : Picasso" (2014-Dargaud), de la scénariste Julie Birmant et du dessinateur Clément Oubrerie, qui nous raconte comment Picasso ,en 1907, visionnaire avec le cubisme et les "Demoiselles de d’ Avignon" inspirées de l’ Art Africain, rentre dans l’ Histoire de l’ Art(mais personne n’y comprend rien), et dit donc adieu à tous ses amis poètes et peintres du Bateau-Lavoir (Apollinaire, Braque, G. Stein …) tout en rendant hommage au vieux Douanier Rousseau, Peintre de la Modernité.
Qui sont les auteurs ? Julie B., née en 1974, journaliste et scénariste de BD sur l’Histoire de l’Art. Et Clément O. qui a entamé des études d’art puis a partagé sa vie entre BD, musique et voyage.
Le texte illustre cette vie d’amitiés, de recherches et de révoltes des artistes du Bateau-Lavoir. Picasso, génie associable (il ne supporte pas ses admirateurs et ne va pas à l’enterrement de son disciple) à Matisse, et son amour qui sera oubliée. Et le défilé des grands noms de la Poésie et de la Peinture à leurs débuts.
Et les dessins sont crayonnés, intimistes et indépendants.
A lire.
Excellent. De bout en bout.
Ce n'est pas Tarzan, loin de là ...
Scenario très bien ficelé et dessin sublime.
Une athmosphère trèèèès victorienne.
J'ai adoré les 2 tomes.
Après un premier opus de très grande qualité et rafraichissant via son sport et ses règles débridées, nous repartons vers Pan avec nos héros suite à leur victoire sur Fortuna. Ces derniers se perdent en chemin et finissent à la Source, sorte de sanctuaire du savoir d'avant l'effondrement. Exit donc le sport ballon prisonnier en mode pastiche, place à un récit se déroulant dans un lien clos où il sera question de terroristes, de politique, d'histoires de famille, d'armes futuristes rappelant le jeu "Splatoon" et d'une disquette MacGuffin.
Visuellement, Merwan s'amuse de nouveau comme un petit fou avec ses aquarelles. L'encrage et les textures sont généreuses pour un rendu cartoonesque dans la continuité du précédent volume.
Scénaristiquement parlant, c'est un peu plus délicat dans le sens où le récit est beaucoup plus court et part dans tout les sens. De plus, certains éléments scénaristiques auraient pu être évités (le 'père' d'Aster) ou au contraire davantage développés (la géopolitique et les différentes factions).
C'est sympathique dans l'ensemble mais c'est surtout un sentiment foutraque qui prédomine. J'ose espérer que cet opus un peu maladroit n'est qu'une erreur de parcours et que le prochain album saura relever le niveau avec panache, et tutoyer de nouveau les sommets du premier volume.
On ne s'en souvient pas trop mais la ville de San Francisco a connu un terrible tremblement de terre assez dévastateur en 1906. 7,9 sur l’échelle de Richter et 3000 morts environ. Les incendies qui ont suivi détruisirent encore plus de structures.
La petite Jenny vient de perdre sa mère. Son beau-père ne trouve rien de mieux que de l'envoyer comme un colis postal à Chicago. Heureusement que le postier, d'origine amérindienne, va montrer un peu plus d'humanité envers cette pauvre enfant.
Oui, c'est un road-movie que l'on va suivre à travers les États-Unis jusqu'en Illinois. Le pire, c'est que ce genre de chose est malheureusement déjà arrivé aux USA où l'on peut transformer des êtres humains en marchandises. On ne peut qu'être sidéré par le manque de considération de certains humains. Cela pose la question du lien de filiation.
Heureusement que la BD va nous redonner espoir car tous les humains ne sont pas comme cela. La solidarité existe également en ce bas monde. Elle peut provenir des plus démunis comme cet indien victime de racisme dans son pays dominé par les blancs.
J'ai beaucoup aimé ce dessin assez particulier qui me rappelle certain manga. Roger Vidal a incontestablement assuré. En même temps, les auteurs sont connus pour avoir réalisé ensemble « Fukushima, chronique d'un accident sans fin » qui avait marqué les esprits suite à cette catastrophe écologique.
Par contre, je n'ai pas du tout aimé la conclusion de ce récit qui sombre totalement dans la noirceur sans crier gare. C'était trop abrupte. Parfois, une fin peut tout gâcher.
Critique sociale de la guerre? Les brigadiers sont des marionnettes qui ne peuvent parler que lorsque contrôlées par une 'main'.
Quoi qu'il en soit, le dessin est pas mal plus brouillon par endroits dans ce tome. Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que Fred a manqué de temps sur certaines cases. C'est peut-être aussi ce qui explique que c'est le premier album qui ne contient pas de deuxième ou troisième petite histoire?
Le début de l'histoire avec l'arrivée sur l'île des brigadiers et les bibelots est splendide. Je trouve que l'histoire se perd un peu avec les manu-manus sauvages, à qui on accorde trop de temps, même si le concept demeure intéressant. N'empêche, quand on arrive au décor qui défile, on se dit que Fred a encore de superbes idées en tête.
Ultimement moins bon que le dernier album pour moi, mais qui renferme peut-être ma citation préférée jusqu'à présent : " Bien sûr! Si on attend d'avoir une corde pour partir, on ne part jamais... "
Un roman graphique vraiment impressionnant par son poids, sa qualité visuelle, mais... Je n'ai jamais réussi à rentrer dedans. Peut être parce que l'histoire est très centrée sur le Chicago des années 60, ses anecdotes de quartier, ses références historiques, et que je ne me suis jamais sentie concernée ou invitée dans la narration. Peut être que ce n'est juste pas ma culture et que je ne m'y retrouve pas. Et puis c'est très (trop) verbeux, lourd, étouffant. Cette oeuvre éléphantesque mérite clairement le respect, surtout quand on connaît l'histoire de l'auteure. Mais ce n'est pas pour moi.
L’expérience ultime de la BD dont on est le héros en BD.
Je suis fan et j’aime me refaire l’album de temps à autres.
Minimaliste et impactant, difficile de faire mieux dans le genre. On se prend au jeu avec le personnage principal
Voilà un manga des années 60 à ne pas conseiller à tout le monde puisque la lecture ne laissera personne indifférent de par sa teneur et son atmosphère.
Tatsuhiko Yamagami est un auteur mangaka devenu romancier qui s'était lancé dans le milieu comme artiste sérieux avec la publication de la présente œuvre. A partir d'un trait simple et tutoyant le style d'un certain Tezuka, Yamagami livre un brûlot antimilitariste et une charge bien violente envers la société japonaise.
En s'inspirant d'un fait divers sordide (la maladie de Moïke), l'auteur dresse un état des lieux tant au niveau sociétal que politique du Japon de l'époque. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a su capter les relents nationalistes, l'ingérence américaine, la manipulation des masses et le désenchantement/aliénation d'une jeunesse qui souhaite vivre en paix.
'Le vent de la colère', c'est un mélange comprenant de l'investigation policière, du drame familial, du carcéral, du militaire… L'autre force de ce manga réside dans la multitude de thèmes abordés avec justesse et sans concession. Le manga a certes vieilli sur pas mal d'aspects, en revanche les thèmes abordés sont universels (lutte contre la guerre/militarisation/censure, lutte pour la vérité/liberté).
Visuellement, Yamagami a sûrement donné le meilleur de lui-même via un découpage au cordeau, des clairs/obscurs maîtrisés, des scènes de violence où les coups et blessures sont exhibés et de très belles planches remplies d'images fortes.
Pour un manga de type 'shonen', il est impressionnant de constater que les adolescents de l'époque lisaient des œuvres beaucoup plus teintées de noirceur et plus politiquement engagées, là où aujourd'hui le manga 'shonen' correspond davantage à du 'One Pisse' et autres 'Naruto Boruto' inoffensifs.
Waow ! Quelle force dans la narration !
L'histoire de cette femme est incroyable (et ce n'est que le début), tandis que le scénario et le dessin sont tout à fait à la hauteur.
J'avais un peu de réticences pourtant à la lecture de cette œuvre (un peu, car la bonne presse et le prix Goscinny indiquent déjà qu'il s'agit d'un album de qualité). J'ai lu bien des livres ou vu des films sur la 2de guerre mondiale quand j'étais adolescent. Cela reste une période très marquante de l'histoire et j'ai l'impression d'en avoir fait un peu le tour, d'autant qu'il y a bien d'autres périodes ou conflits malheureusement qui méritent aussi que l'on s'y intéresse.
Mais là, on est devant quelque chose d'autre qu'une simple description de la France occupée ou du fonctionnement de la Résistance. Certaines scènes me hantent depuis ma lecture il y a 2 jours. Et dire... que ce n'est pas encore le plat de résistance, il faudra attendre les tomes 2 et 3 pour ça. C'est frustrant de devoir lire les autres albums pour connaitre la suite, mais je suis content que les auteurs aient décidé de prendre le temps d'expliquer ici le cheminement pour que Madeleine décide d'être résistante.
J'ai choisi l'intégrale et le noir et blanc rend superbement bien. C'est un plaisir des yeux.
Après si le scénario de cette histoire est très bien mais un peu prévisible, c'est malgré tout très agréable à lire. L'ensemble se dévore facilement. Le dessin des navires est magnifique. L'auteur maîtrise très bien ce domaine et a du s'appuyer sur une documentation précise. Il excelle aussi dans le dessin des personnages. Le rythme aussi du scénario est bien dosé.
Mes seules remarques sont: l'auteur abuse un peu des précisions techniques qui n'apportent rien au récit (c'est trop exact!) et il faut aimer la marine à voile (ce qui est mon cas) pour aimer cette BD.
Excellent album dans le domaine supernaturel.
Le mythe des Dames Blanches que vous embarquez pour un voyage sans retour ...
Superbes dessins, excellent scénario.
J'ai adoré. Vraiment.
"A lira absolument" pour tous les passionnés de vins et de dégustations à l'aveugle, mais probablement "sans intérêt" pour les autres (d'autant que le dessin très schématique de Michel Tolmer n'a pas grand intérêt). Me situant dans la première catégorie, j'avoue avoir pris un énorme plaisir à lire cet album (ainsi que les deux précédents), rempli d'anecdotes qui sentent le vécu.
La raison de mon enthousiasme ? MIMI, FIFI & GLOUGLOU, ce sont mes collègues et moi, tout simplement !
Tome 10
Ce dixième tome est d'une importance capitale pour la compréhension globale de la série et Ainsi que dans l’ensemble de l’univers des stryges.
Heureusement que le scénario est toujours aussi captivant, nous avions rencontré un changement de colorisation avant, mais là, même les dessins de loin ne sont pas soignés.
Tome 11
À mesure que nous avançons dans ce scénario magnifique, l'intensité du suspense ne cesse de croître.
Nous sommes désormais informés de l'identité de Sandor G.Weltmann, même si nous pouvions légèrement nous en douter avec le message que Deb avait reçu.
Nous allons découvrir la raison pour laquelle ce manuscrit est si précieux pour Sandor.
Je suis impressionné par la cohérence de l'intrigue qui reste très logique depuis le début de cette série.
Le nouveau coloriste a encore modifié les teintes, mais malheureusement, je constate qu'il y a toujours quelque chose qui ne va pas, pour moi cela n'est pas en raccord avec les vignettes.
Je m'empresse de continuer, je me demande comment cela peut se terminer.
Tome 12
Ce volume met un point final au second cycle et révèle les réponses concernant la nature des Stryges, la raison pour laquelle Weltman souhaitait vraiment se confier à Deb.
Une conclusion magnifique, d'une grande cohérence qui nous maintient en haleine jusqu'à la dernière page, tout comme Corbeyran sait si bien le faire.
Je compte me procurer le 3ᵉ cycle dès que possible.
Un opus qui prend la forme d'un thriller...
Le lieutenant Blueberry, accompagné de Jimmy Mac Clure et du tueur rescapé, se laisse finalement entraîner à la poursuite de Luckner et de son hypothétique mine. Dans un environnement hostile, les protagonistes doivent aussi faire face à un adversaire invisible : le spectre aux balles d'or.
Jean Giraud a achevé sa mue graphique : il y a dorénavant des hachures partout, soulignant l'intensité des visages mais aussi des décors. Au pinceau, son trait n'en demeure pas moins précis, fouillé, sinueux.
Le découpage est également plus osé : utilisation des cases en « L » de façons variées, incrustation d'un visage ou d'une case par-dessus une autre case, succession de gros plans pour montrer une action précise, fusil qui passe à travers une onomatopée...
Beaucoup plus sombre que le volume précédent, Giraud multiplie également les aplats de noir, pour les ambiances nocturnes ou les ombres. Cela renforce la sensation d'isolement, d'insécurité, de froid... et d'opacité. En contraste avec la nuit, les couleurs chaudes du désert ou de la sierra le jour, parfois à saturation, sont quasi aveuglantes.
Le récit de Charlier est une réussite, encore une fois. La particularité de cet album étant qu'il parvient à nous faire peur : dangers (manque d'eau, Apaches, éboulements, espèces venimeuses...), personnages imprévisibles, adversaire invisible (au départ on voit uniquement ses actions)... et d'aspect physique hors norme, ricanements...
Effrayant.
La chaleur suffocante du désert de Chihuahua...
Ainsi commence ce diptyque. Le lieutenant a été muté à la frontière mexicaine et, en tant que shérif, il doit gérer les troubles causés par un certain Luckner, dans son petit village.
Pour sauver ses miches, Luckner, un « géologue » à l'accent allemand, fait miroiter à Mac Clure le partage d'une mine d'or.
Cette histoire de bonimenteurs est un peu lente à se mettre en place, mais s'accélère au milieu de l'album et reste finalement très plaisante à lire.
Giraud entame également une mue graphique, représentant à merveille le désert et ses désagréments, dans un style plus relâché parfois (planches 30 et 31 notamment).
C'est avec envie qu'on lira la suite...
Mais qu'est ce que c'est que cette imposture ?
On ne retrouve strictement rien de ce qui faisait l'intérêt des précédents albums. Non seulement le scénario est insipide, mais les dessins sont totalement statiques.
Quel dommage de n'avoir pas su s'arrêter après "Neptune". Il n'y avait rien à rajouter. Tout était dit.
Il faut savoir que le titre est tiré d'un poème de Victor Hugo, l'un des plus importants écrivains de langue française. On se situe au début du XXème siècle en pleine transformation de société.
Quelqu'un élimine un à un les notables de la ville en laissant toujours un Louis d'or pour règlement de compte. Cela ne suffit pas à la police qui le pourchasse afin de découvrir son identité. Nous sommes en effet embarqués dans une affaire policière assez haletante. De nombreux flash-back viendront amener quelques indices à ce mystère.
Derrière cette affaire, il y a le ressentiment du bas peuple parisien qui vit dans des abris de fortune pendant que la capitale se développe au gré de l'industrialisation profitant au petit bourgeois.
Il est question de l'esprit de la Commune qui a été vaincu à coup de mitraille par le bon Monsieur Thiers et ses versaillais. Ceux qui ont participé à ce massacre sans nom doivent payer de leur vie près de 30 ans après. On accuse les Apaches mais c'est quelqu'un d'autre qui est à l’origine de cette vendetta.
Inutile de préciser que j'adore le dessin de Tiburce Oger qui fait des merveilles dans ce Paris un peu apache. Le découpage est absolument dans une maîtrise quasi-parfaite pour notre plus grand plaisir de lecture.
J'ai beaucoup aimé ce diptyque qui est basé sur un contexte historique réel comme le prouve les articles de journaux en fin d'album pour étayer les propos des auteurs. C'est un excellent travail qui a été mené pour nous faire découvrir une autre facette du Paris de 1900.
J'ai bien aimé la première histoire principale, avec le charmeur de mirages et Simbabad -- une poésie certaine s'en dégage -- mais l'histoire ne me semblait pas si différente de celles de ses prédécesseures.
Là où j'ai vraiment aimé, c'est la deuxième petite histoire en fin de tome, avec la sorcière qui fait sortir Philémon des cases. Ça m'a vraiment rappelé Julius Corentin Acquefacques, et ça, c'est toujours positif. Certes, ça reste léger et féerique, mais j'ai trouvé l'imagination splendide!
Le meilleur Philémon pour moi jusqu'à présent!
Attention, c'est juste un mélange d'enquête (une de plus !) et de récit de vengeance (un de plus !). Pour moi, les auteurs sont complètement passés à côté de leur sujet.