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Bien que ce soit du Tillieux, c’est vraiment affligeant de nullité. Humour pas drôle, scenarii incongrus et inintéressants… je me suis forcé à finir
Si elle s'appelle Violette, son histoire est noire, incommensurablement noire. La lecture des dernières pages est d'ailleurs quasi insoutenable.
C'est néanmoins réussi et beau !
Je n'ai malheureusement pas le premier opus de la série et en conséquence, j'ai embarqué avec ce tome 2 et je dois dire que j'ai été agréablement surpris par ce bon Western aux dessins épatants et à l'air réel qui s'en dégage pendant la lecture. Même le froids, on le sent.
L'implantation d'un chemin de fer reste le sujet principal de, disons le, la majorité des Western à commencer par "Il était une fois dans l'Ouest". Ce sujet était tellement réel. On rachète les terres quel que soit le prix à payer, quitte à mentir, à se parjurer, à tuer. Parmi les personnages, outre les indiens et les, comment dire, les porteurs de colts, il y a aussi des trappeurs, des soldats, des bandits et des gangsters, c'est toute une kyrielle d'acteurs qui viennent orner ce bel album et l'enrichir.
Par contre, je n'aime pas toujours qu'on fasse passer les indiens pour plus cruels qu'ils ne l'étaient parce que les colons américains se sont comportés de façon bien plus cruelle. Nous oublions souvent que les indiens étaient alors un peuple sauvage et disons le "endémique" avant l'arrivée des colons qui les ont chassés de leurs territoires. Toute la différence est entre "être réellement sauvage" et se "comporter comme tel" a tout son sens et tout ça pour dire : qu'est devenue notre société moderne aujourd'hui ? Je ne porte pas le peuple américain dans mon cœur (vous me direz : les français n'étaient pas mieux, niveau colonisation et esclavage, je le confirme) La grandeur de l'Amérique a été bâtie sur l'esclavage, le meurtre, la mafia de Chicago sans parler du Napalm et de l'Agent Orange ou MK Ultra. Encore aujourd'hui en Alabama avec cette barbarie d'exécution à l'azote. Qu'ils gardent donc leurs leçons et pourtant nous les français on continue à leurs manger dans la main et on adopte tout ce qui vient de chez eux, les gens partent en voyage à New York pour se la péter grave (j'y étais et ce n'est pas mon cas) : c'est "aware" comment le disait JCV
Tout est tragique, triste et noir dans ce tome. On a l'impression d'y être, de partager tout ce qui arrive à notre héros et aux autres oppressés. Je dois absolument me trouver le tome 1. A lire sans l'ombre d'une hésitation.
Je décerne un point à Christophe1 pour avoir mentionné le charismatique acteur Klaus Kinsky (dont moi je me souviens aussi mais surtout dans le fameux AGUIRRE, LA COLERE DE DIEU de 1972)
Fan de cinéma sans pour autant connaître l’histoire du tournage de Star Wars, je me suis attelé à cette lecture suite aux belles critiques dont ce livre fait l’objet. Je l’ai dévoré et j’y ai pris un plaisir énorme. L’histoire est passionnante et jouissive. La narration est dynamique et sans temps mort. Et le dessin est un régal. Pas trop détaillé mais efficace et on reconnaît bien tous les protagonistes. Bravo !
Les auteurs revisitent le mythe de Merlin, d'Excalibure et d'Artur de manière intéressante.
Cependant, c'est un peu fouillis, un peu compliqué avec la multiplication des "Clans", des "Terres".
Le dessin est soigné, mais parfois approximatif, notamment dans les tatouages tribaux que se répètent mal selon les scènes.
N'étant, au départ, pas un inconditionnel de ce type de genre, j'ai passé un moment agréable de lecture. Il faudrait jusque qu'il n'y ait pas multiplication des tomes pour en faire une saga qui s'éternise.
Me fiant à une très bonne critique populaire et d'une idée de départ intrigante, j'ai jeté mon dévolu sur cette série en commandant d'un seul coup tous les tomes. Quelle déception ! Le développement des personnages (surtout le principal) et scénaristique est plat. J'ai tout revendu dans la foulée et me suis par la suite montré plus méfiant de la vox populi. Lisez le premier tome si vous voulez mais n'y allez pas à l'aveugle et si Y ne vous plaît pas, portez plainte contre X !
Cet album ne se lit pas, il se devore.
Les dessins sont impeccables, le scénario et le sequencage digne des meilleurs thriller sont très accrocheurs.
On est tellement pris dans l'intrigue, que les dernières pages se lisent avec une vitesse crescendo tellement la tension monte et tant on attend la conclusion. Conclusion qui, évidemment, nous laisse en pleine frustration et nous donne envie d'une seule chose : avoir accès à la suite le plus vite possible !
Bref, on ne lâche pas la bd avant la dernière page.
Encore une réussite totale.
Il y a un avant et un après avoir lu cette œuvre d'Alan Moore. Tout ce qu'on a lu avant ne semblera jamais avoir joué dans la même cour. On cherchera après, souvent en vain (ou alors chez Moore !), un ouvrage qui pourra approcher la même qualité. J'exagère à peine mais il n'y a malheureusement pas beaucoup de bds qui sont du même tonneau...
Je ne cours pas les dédicaces, et surtout, je ne supporte pas d'attendre des heures pour en obtenir une. A Angoulême, je passe beaucoup de temps au pavillon du nouveau monde, celui des ''petits'' éditeurs. C'est souvent plus simple. Au pavillon du monde des bulles, celui des ''gros'' éditeurs, on se croirait à la gare du Nord un jour de grève.
Mais je discute avec un pote qui me dit : fais le tour des gros éditeurs et va voir les bouquins des dessinateurs qui ont peu de monde en dédicace. Si les éditeurs les mettent en avant, il doit bien y avoir une raison.
Aussitôt dit,aussitôt fait. Et en passant devant le stand des éditions Ankama, sur les quelques dessinateurs présents, tous blindés de monde, il y a Michael Crosa, tout seul, sans personne en dédicace. Voila l'occasion de tester ma nouvelle méthode. Il faut d'abord que le mix scénario/ graphisme ne soit pas repoussant. C'est le cas. L'histoire et le dessin semblent sympas. Et Michael est adorable, souriant et disponible. Il me fait une très jolie dédicace à l'aquarelle.
Rentré à la maison, je lis le bouquin. Bonne pioche !!! Voila une bd qui fait du bien. Ce n'est pourtant pas très gai, un vieux bonhomme qui se jette par la fenêtre du dix septième étage. Mais ce n'est que le point de départ qui nous fera vivre la vie de la communauté solidaire d'un immeuble de quartier. Et c'est rafraichissant, touchant et paisible. Le dessin très précis , tant sur les décors que sur les personnages, en aquarelle aux teintes pastels pas fades, est idéal sur cette belle histoire de Pierre-Roland Saint-Dizier. Un excellent moment de lecture.
J'ai oublié : je suis repassé devant le stand Ankama un peu plus tard. Il y avait cinq personnes qui attendaient une dédicace de Michael Crosa. Il y a quand même une justice.
Début d'une nouvelle série avec ce premier tome.
Le trait artistique de Didier Tarquin est bien reconnaissable, il excelle dans la mise en valeur de notre héroïne et dans l'art du dessin. Son dessin est d'une grande beauté, avec des couleurs éclatantes.
Les planches magnifiques nous transportent dans cet univers intergalactique.
Les admirateurs de Lanfeust ne seront pas déçus.
En ce qui concerne l'histoire, il est compliqué de donner un avis, car il s'agit d'un tome d'introduction. Dans ce premier volume, on installe progressivement les personnages et l'intrigue.
Le début de ce premier tome est un peu lent et il y a encore beaucoup de questions sans réponse.
Ces interrogations vont nous permettre de continuer l'aventure avec l'espoir qu'elle sera grandiose.
Dans la série première Thorgal, le cycle du pays Qâ était pour moi le sommet absolue de cette fantastique série qui m'a fait aimer la bande dessinée. Aussi, c'est avec un grand plaisir que je retrouve des années après, un tome qui se situe à la suite des aventures amérindiennes de Thorgal.
Sur le chemin du route en allant vers le Nord, un maléfice pousse Thorgal et sa famille vers le continent nord-américain non loin de la colonie viking sur l'île de Terre-Neuve. Notre héros sera pris malgré lui au milieu d'une guerre opposant deux peuplades. Il devra choisir de se battre afin de sauver une Alicia enceinte et blessée.
On retrouve pour ce tome le scénariste Fred Duval qui a officié sur des séries comme Travis par exemple. C'est assez loin de son univers habituel. Pour rappel, le principe est de choisir une équipe de différents auteurs sur chacun des tomes composant cette série dérivée. Cela donne le loisir à chaque auteur de composer son Thorgal en y apportant sa vision du personnage. Il est vrai que dès le premier tome, Robin Recht avait frappé très fort rendant évidemment la suite plus difficile pour les autres.
Un mot sur le dessin de Corentin Rouge pour dire qu'il faut dans la qualité dans un style réaliste qui lui va bien. Une mention spéciale sur la couverture pour dire qu'elle est l'une des meilleures de Thorgal que j'ai pu voir.
On va se rendre compte que parfois les guerres reposent sur pas grand chose pour séparer les peuples alors qu'il y aurait plus à gagner en faisant la paix. C'était sans compter sur la volonté des Dieux qui s'affrontent comme autant de religions à travers le monde. Comme le dira si justement la brave Aalicia : nos dieux n'ont rien à apporter de bon à ce nouveau monde.
Au final, j'ai adoré le scénario très bien construit ainsi que le graphisme qui magnifie les planches en rendant la lecture particulièrement agréable. On sent qu'on est quand même un cran au-dessus de la série-mère qui commence à patiner. C'est le meilleur de ce qu'un Thorgal peut nous offrir !
Salva est un sicario, ou plutôt était un sicario au service de cartels de narcotrafiquants. A l'issue d'un passage en prison, il a trouvé la foi et a décidé de devenir pasteur. Une fois libéré, il retrouve sa famille mais également Victor, un ami avec qui il a fait les quatre cents coups et qui voit d'un mauvais œil cette reconversion, puisqu'en effet Salva a la volonté d'évangéliser les habitants de son quartier défavorisé mettant un frein à la circulation/consommation de drogues.
Voilà une œuvre très solide que cela soit dans sa construction d'enjeux, son découpage et dans sa progression où la notion de sacrifice sera au rendez-vous.
Outre le visuel très immersif et poisseux dans ce monde de violence, les couleurs de Hiroyuki Oshima sont excellentes de par leur variation mais également de par leur contraste suivant la situation que cela soit une scène de nuit, un échange dans un bar, un règlement de compte, une fusillade…
Salva est un homme en quête de rédemption et le voir se battre animé par sa foi dans un univers aussi sordide est un beau message d'espoir pour tout ces pays sud-américains où la drogue, les meurtres et la corruption sont monnaie-courantes. Le récit est entrecoupé d'éléments de la vie passée de Salva et Victor permettant d'en apprendre plus sur eux et leur parcours respectif jusqu'à ce final inévitablement tragique.
Un superbe 'one-shot' que je ne peux que recommander.
Style impeccable, narration imparable, drôlissime !
Style impeccable, narration imparable, drôlissime !
(Je radote pas , d'abord)
Retour sur les terres familiales en Ecosse pour la belle et intrigante Kathy Austin. Le domaine familial appartenant à la tante a brûlé laissant place à des ruines mais également la découverte d'un passage souterrain.
Notre héroïne va se rendre compte que cet incident est à mettre en relation avec des faits étranges qui se produisent dans la région et qui seraient sans doute d'origine extra-terrestres. Certes, la présence d'espions russes rend les choses un peu plus difficiles dans l'enquête que doit mener Kathy.
On va avoir droit à une dimension un peu plus personnelle concernant notre héroïne qui a vécu également sur ses terres dans le passé. On en découvre un peu plus sur son passé.
Certes, le schéma narratif semble se répéter sur cette nouvelle série des auteurs scénaristes Léo et Rodolphe mais c'est toujours d'une efficacité assez remarquable. Le récit flirte évidemment entre le fantastique et la science-fiction en brouillant parfois certaines pistes. Cependant, le clifhanger final ne laisse plus de place au doute.
Un mot sur le dessin de Bertrand Marchal qui met toujours en avant des décors bien choisis. Il n'oublie pas de mettre de l'expressivité dans ses personnages. C'est rondement bien mené car le rendu est une lecture agréable et aérée.
Cependant, on sent bien que c'est un tome de transition où l'enquête avance minutieusement et où il ne se passera pas grand chose. Certains dialogues m'ont un peu désarçonné par leur côté assez puéril. Et puis, il y a ce personnage qui réclame de la vodka en lieu et place d'un bon whisky écossais : un véritable sacrilège ! Mais bon, le divertissement reste tout de même de mise. A suivre par conséquent !
Allez, on arrête avec les superlatifs qui planent dans le stratosphérique. Va falloir redevenir sérieux. Mustang, second du nom, n'est pas LE magasine de super héros ( Allez plutôt du côté STRANGE pour ça) mais la madeleine de Proust ultime d'un bonhomme de cinquante ans comme bibi.
Ici nos sup' héros microscopiques (qui ne le sont plus et qui ont pleins d'autres pouvoirs qu'on comprend pas tout) les perdent....Et nous voila dans une histoire digne des pulps sur la guerre froide avec tous les poncifs d'usage et rigolo.
Cosmo, lui, tombe dans une planète sauvage ou il y a des plantes carnivores mais de pas d'animaux donc de viandes, donc de barbaques...Bon ça tient pas non plus mais c'est fendard quand même. Parce que c'est plein d'actions, de rebondissements (bon foutraques les rebondissements).
Toujours du n'importe quoi mais moi j'aime.
Et puis il y a Photonik plus sérieux, plus sincère et tout aussi plus en actions. Les dessins de Tota, trop bien, sont moins bon que ceux de Mitton, géniaux? Tout ça est affaire de goût….
Mustang reste une immense madeleine boursouflée de bon chocolat et de chantilly onctueuse.
C'est gourmand dans les twists, l'action et l'histoire qui file trop vite? Trop peut être? C'est sur! Mais quand on aime on grossit et pis tant pis.
Ce format d'album convient décidément bien à Thorgal et cette nouvelle série fait du bien à l'heure ou la série principale a parfois tendance à s'essouffler. Que dire sur Wendigo si ce n'est mon accord parfait avec l'avis de Dunyre album indispensable ne fût-ce que pour la qualité de son dessin et ses grandes cases de paysage, le scénario n'est pas en reste mais ça reste du Thorgal basique (a contrecœur il est obligé de prendre part à une guerre qui ne le concerne pas pour sauver les siens). Pour moi cet album est encore un cran au-dessus du précédent. Vivement le troisième opus.
Nous retrouvons notre héroïne Navis dans une mission au-delà du champ de juridiction de Sillage. Malheureusement, cela vite tourner court pour elle. Pas le choix que de s'associer à une passagère à la triste réputation. Cependant, il ne faut jamais juger les gens à l'apparence mais à ce qu'ils font. Encore une fois, le thème récurrent de la tolérance revient.
J'ai toujours aimé cette série que j'achète régulièrement car elle est composée de cet univers qui fait la bonne science-fiction. On y rencontrera des robots et humanoïdes ainsi que des races extraterrestres totalement différentes et surtout une aventure cosmique à un rythme assez effréné.
Le dessin de Philippe Buchet est toujours aussi agréable pour suivre les récits de Sillage. Le trait net et précis concourt à la fluidité du scénario. On voit également qu'il y a un effort particulier pour les vaisseaux toujours plus beaux. Et surtout les expressions des visages ne sont jamais oubliées.
Certes, les tomes de cette série sont assez inégaux mais force est de constater qu'ils se révèlent meilleures depuis quelques tomes. Les adversaires de Sillage et de Navis sont les redoutables terroristes métamorphes guidés par les supra-humains qui ne craignent pas le sacrifice ultime pour arriver à leurs fins de destruction. Cela renvoie nécessairement à quelque chose que nous connaissons dans notre monde actuel.
Mais bon, encore une fois, il y aura une pirouette au dernier instant qui retournera la situation à l'avantage des gentils. Ce n'est pas la première fois que les auteurs utilisent ce procédé qui commence à faire dans la répétition.
Au final, on passe toujours un agréable moment de lecture car cette série propose du dépaysement et des aventures rythmées sur fond de réflexions politiques et sociétales.
Encore un Philémon moyen pour moi. D'un point de vue scénaristique, ce n'est pas très intéressant. Par contre, le visuel est beaucoup plus accrocheur qu'il ne l'était dans l'album précédent. On a même droit à un chanteur qui est pris dans son tube... C'est monnaie courante, pour Fred, de rendre littéralement de manière visuelle une expression métaphorique. Parfois, ça donne de bonnes idées, parfois, on se dit que c'est du déjà vu. Un album pas complètement dénué d'intérêt, surtout grâce aux yeux de la chatte et d'une révélation inattendue sur les soleils, mais le final avec les queues du chat ne m'a pas convaincu.
De loin l'un des albums que j'ai le moins aimés! On passe vraiment d'une scène à une autre sans véritable cohésion, avec quelques allusions au monde réel, par exemple les grévistes qui se butent aux "plantes répressives", qui ressemblent aux forces de l'ordre...
L'amnésie de Philémon était une bonne idée, mais ça ne mène nulle part. L'ivrogne qui retrouve et reperd la mémoire au fil des bouteilles, bof. Le marchand de souvenirs et son bla-bla métaphysique, bof. Sinon, j'ai bien aimé la neige qui remonte et l'arrivée dans les nuages, mais ensuite l'histoire des anges-clowns, encore bof!
Soit je me lasse de ces histoires qui finissent par toutes se ressembler, soit Fred commence à manquer d'idées.
Des histoires inégales mais tout de même de grande qualité. Ça me donne envie de lire plus de Junji Ito !
Exceptionnel !
Mais attention, je parle en fan de Star Wars. Je ne sais pas comment serait perçu cet album par quelqu’un qui ne connaitrait pas la saga, notamment le tout premier volet, dont l’improbable genèse nous est contée ici par Renaud Roche et Laurent Hopman. Deux auteurs plus ou moins inconnus jusque-là. Eh bien on peut dire qu’ils ont frappé fort ! La Force est avec eux et je pense qu’on n’a pas fini d’en entendre parler…
Première surprise : c’est écrit de façon très simple. Ce qui aurait pu être un défaut s’avère être une qualité majeure. Car c’est du coup extrêmement facile à lire et d’autant plus efficace. Un véritable page turner, percutant, drôle, passionnant, rythmé et même émouvant sur la fin. Le travail de documentation est époustouflant et particulièrement rigoureux. Comme le rappellent les auteurs, la plupart des dialogues sont inventés, forcément, mais ils n’ont aucune difficulté à nous convaincre de leur authenticité, tant ils sentent le vécu.
En tout cas on ne peut que s’extasier devant les montagnes de difficultés que le réalisateur a dû franchir des années durant, sans jamais quitter son but ni dévier de sa trajectoire. Faut-il croire en ses rêves ! On ne peut que ressentir de l’empathie pour George Lucas, dont la détermination, l’abnégation et la persévérance nous administrent, bien malgré lui, une sacrée leçon de vie.
Deuxième surprise : au premier regard, le dessin assez stylisé et plutôt froid ne correspond pas à mes critères ; je n’aurais donc pas dû l’aimer. Sauf qu’au deuxième regard, il n’est ni froid ni stylisé. Renaud Roche est vraiment très fort, et c’est un euphémisme. Son trait est en fait précis, expressif et ultra dynamique. Il sait se concentrer sur l’essentiel sans rien bâcler. C’est un exercice difficile et il le réussit à la perfection. Bien aidé par ses touches de couleurs qui parsèment chaque planche et donnent une profondeur immédiate et chaleureuse aux nuances de gris.
Cette histoire incroyable – et avec elle un pan entier de la culture contemporaine – méritait sa BD. Une BD à relire et à rerelire. Indispensable, en tout cas à MA bibliothèque !
Le dessin très spécial et surtout la colorisation psychédélique ne facilitent pas la lecture et provoquent même à plusieurs moments un agaçant sentiment de confusion (au point que parfois je ne comprisse pas grand chose à ce qu'il se passât). L'intrigue, de son côté, mêle fantasy et quête initiatique d'une jeune héroïne dans un univers de type médiéval.
Je reconnais l'originalité de cette BD (notamment au niveau graphique), mais je n'ai pas été totalement conquis. J'ai néanmoins envie de savoir ce qu'il va se passer au tome 2.
Une super bd , à lire absolument, comme toutes les bd de Benjamin Flao (que j'ai lues) .
Outre le dessin très beau et les personnages truculents , l'histoire est bonne et le futur proposé est crédible, enfin si on veut rester optimiste..
Lue il y a quelque temps déjà, j'espère, j'attends la suite avec délectation..
mais prenez votre temps !
Comme toujours, un album réussi, haut en couleur, un dessin parfait, toujours ce petit côté "quelques cases sexy" et du "je déboîte grave!". Un scénario toujours bien construit et bien ficelé, bien que cet album ci me paraît quelque peu inachevé, j'ai rencontré quelques difficultés à la fin. Je le relirai. Il y a de l'humour, certes, mais pas toujours très drôle. La colorisation est tout bonnement géniale.
Autre petite remarque positive : le passage de Rubine au service des personnes disparues, drôle de coïncidence dans l'enquête, mais parfois il en faut bien pour faire avancer l'histoire et la faire rentrer efficacement dans 46 planches. Certes un peu tiré par les cheveux et trop flagrant, mais d'une efficacité redoutable dans le déroulement du scénario. J'oubliai : au même titre qu'au cours des albums précédents, je souhaite relever ces transitions réussies et sublimes dans le scénario qui s'effectuent d'une simple case à l'autre. C'est un travail remarquable et intelligent que je classerais dans l'art naïf et simpliste. Réussir ces tours de passe-passe, c'est ça la vraie réussite et la vraie définition du talent. Ne sont-ce pas 5 toutes petites notes de musique qui ont fait le succès d'une compagnie téléphonique et d'un chanteur français très connu ? mais ça c'est une autre histoire : Weidmannsheil.
Un très bon album, encore une fois, avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture, d'évasion et de plaisir. Je vais me procurer tous les albums, c'est sûr et certain. J'aime les véritables perles de la BD et pour moi, la collection de Rubine en est une. J'adore. ça ne vaut pas moins que d'autres très grands classiques dont tout le monde connaît les noms. Rubine n'a pas eu cette chance. A ne pas rater. Une adaptation cinématographique serait bienvenue ou un album plus long. Bien que le tome 16 sort en février 2024 (j'espère qu'il sera bon) j'espère que cette série, le cas échéant continuera.
J'ai repris la lecture des 3 albums précédents avant de lire celui-ci qui est indispensable comme tous les précédents. Il est vrai, comme l'écrit "yannzeman" que le début est peut-être un peu obscur mais on s'y retrouve assez rapidement. J'ai vite compris le pot-aux-roses. L'album bien que doté d'un bon scénario, réglé comme une horloge, est un peu en dessous des album précédents. Mais les albums me semblent de véritables pépites : classiques, thriller, avec une policière de choc comme héroine, drôles, complètes, sexy et le tout génialement ficelé : de petits bijoux de la bande dessinée selon moi.
Cependant cet album manque foncièrement d'humour. On a droit à un peu de "Rubine sexy" dans les premières pages lors de son "Date" avec l'ami de son frère (très jolies cases de Rubine en mini-jupe et cheveux remontés, hills). Autre point : la comparaison de l'identification des cadavres "sosies" par la scientifique avec leur double vivant est un point un peu moyen au niveau véracité du scénario : un côté minimaliste mais ça passe bien, ça se lit comme on boit du p'tit lait.
Sinon toujours agréable, un album de Rubine, c'est toujours un excellent moment d'évasion et de détente, comme elle-même et sa collègue en fin d'album sur un hamac aux Iles Vierges. A lire et à relire. Excellente collection pour l'instant. Mon aventure continue.
Un ouvrage à réserver aux seuls fans inconditionnels de Jacobs. En ce qui me concerne, connaissant déjà assez bien la vie et le parcours de Jacobs suite à ma lecture de ses mémoires retranscrites dans "Un opéra de papier - Les mémoires de Blake et Mortimer", je n'ai quasiment rien appris de nouveau en lisant cette BD. Les quelques anecdotes sur sa vie privée ou professionnelle retranscrites dans cet ouvrage n'étant pas non plus passionnantes, j'avoue m'être ennuyé pas mal à la lecture de cette BD.
Reste le dessin élégant qui rend parfaitement hommage à la ligne claire de Jacobs, bien que ce soit pas là non plus mon style graphique favori.
Encore une BD documentaire… me suis-je dis dans un soupir en voyant chez mon libraire « La vie secrète des arbres ». J’observe avec perplexité que ce genre, s’il n’est pas nouveau, bénéficie depuis peu d’un tel engouement, que certains titres comme « Le monde sans fin » en deviennent des phénomènes éditoriaux à l’ampleur inédite. À l’instar des Satouff ou certains Davodeau, ces albums sont très souvent lus par des gens qui ne lisent pas de BD habituellement. C’est pour cela que les chiffres des ventes sont à ce point astronomiques.
Bref, ce n’est pas trop mon truc et cette parution n’aurait pas dû m’interpeller. Mais déjà, quand Benjamin Flao est sur la couverture, je deviens tout de suite beaucoup plus attentif.
Et puis la perspective d’apprendre des choses sur le règne végétal n’est-elle pas suffisante en soi ? J’ai donc fini par l’acheter et j’ai très bien fait.
Même si j’ai mis un peu de temps à rentrer dedans, j’ai vite été happé par cette vie effectivement secrète et insoupçonnée des arbres, riche de réflexion et de poésie.
C’est vraiment étonnant et plutôt abordable, bien que quelques planches plus didactiques que d’autres m’aient donné l’impression d’être des fiches scolaires de SVT. Mais cela n’empêche pas la lecture de rester passionnante de bout en bout.
B. Flao a probablement déjà été meilleur (son « Âge d’eau » est un chef d’œuvre !) mais la vivacité de son trait dynamise avec une belle allégresse un texte essentiellement technique. De même que ses aquarelles, parfois magnifiques.
J’ai eu un peu plus de mal avec le récit à la 1ère personne, puisque l’intérêt de l’album réside dans la vie des arbres, non dans celle de son auteur. Mais c’est le jeu des adaptations. Possédant également le livre de Peter Wohllenben – très bien – je confirme que la version BD est beaucoup plus attrayante, moins austère et tout aussi instructive. Elle est donc pertinente et pleinement justifiée, pour répondre à l’utilisateur précédent.
Je ne sais pas quel sera le destin de ce bel album mais on pourrait parier sans risque sur un nouveau succès. C’est tout ce que je lui souhaite en tout cas.
Vous pouvez l’acheter et/ou l’offrir les yeux fermés.
Une histoire bien menée dans un monde attirant, le cirque, deux soeurs, du trapèze, et puis le destin frappe...
De plus les dessins sont très agréables, poétiques, créent une belle atmosphère.
Solo est l'une de ses rares séries où j'achète encore tous les tomes qui sortent même si c'est une série dérivée tant je suis époustouflé par sa qualité d'écriture et de dessin.
En fait, je ne m'attendais pas à la sortie de ce one-shot qui se situe dans l'univers imaginé par l'auteur Oscar Martin sur ce monde désolant et apocalyptique où des personnages anthropomorphique tentent désespérément de survivre ne serait-ce que pour s'alimenter.
En parlant de l'auteur, celui-ci réalise une magnifique préface en l'honneur de son dessinateur, un nouveau venu dans cet univers. Il fait l'éloge de l'élève qui a dépassé le maître en matière de dessin. J'avais hâte de voir cela. Je confirme qu'il est le digne successeur car son graphisme s'intègre à merveille avec cette saga. On retrouve par exemple le dynamisme des scènes d'action.
Pour le reste, on va suivre Lyra. Je ne m'en rappelais plus mais il s'agit en fait de la compagne de Solo qu'on voit notamment dans le tout premier tome. Son récit avec un jeune frère un peu déficient mentalement est vraiment très touchante. Je ne dévoilerais pas l'intrigue mais elle est bouleversante. De toute façon, un résumé au dos de l'album se terminait par cette phrase lourde de sens : « en sortir victorieux sera presque impossible ».
A noter que cette album est réellement un préquel qui fait admirablement le lien avec le tout premier tome de la série mère. C'est incroyablement bien pensé au niveau des différents liens. Cela s'insère par exemple très bien dans la chronologie des faits. Il y a des références avec l'intrigue de chemins tracés dans la diffusion du savoir qui permettrait de survivre plus facilement.
Pour moi, c'est l'un des meilleurs albums de cette saga qui m'a incroyablement marqué. Les fans vont être ravis. Les autres ont toujours la possibilité de découvrir...
J'ai terminé le dernier volume et cela conclut plusieurs histoires que j'ai suivies avec beaucoup de plaisir, en particulier celle de Yorick et de 355. (snif).
C'est regrettable que l'on nous présente seulement des conjectures pour élucider le mystère de la disparition de tous les êtres humains. Le récit de trente ans plus tard m'a un peu dérouté, est-ce que cela valait la peine de l'inclure ?
Globalement, même si quelques récits étaient un peu longs, l'ensemble des volumes était vraiment captivant.
On m'a récemment parlé d'une éventuelle adaptation en série, en espérant que cette adaptation sera à la hauteur de cette bande dessinée.
Énième BD au style minimaliste avec pseudo-thriller en arrière-plan. Elle crie à tue-tête : "Regardez-moi! Je suis une œuvre d'art!" D'abord, non seulement le dessin est très minimaliste, peu coloré, mais le scénario aussi, malheureusement. Il ne se passe pas grand-chose, pour être honnête. Méditation profonde sur la psyché de ses personnages? C'est ce que l'auteur veut nous faire croire. Mais ce genre de trame où des étrangers se croisent dans un coin reculé de campagne à l'ambiance oppressante est loin d'être originale. La fin est peut-être surprenante, mais c'est trop peu. Moi, j'ai trouvé l’œuvre ténue et vide de sens.
René Pétillon fait dans l'absurde, le non sens. Dans le 1er tome, c'était tout de bon et dans le second, tout raté. Dans le 3, c'est de la boulimie jusqu'à l'indigestion. Il y en a partout, tout le temps avec même des ellipses qui rend incompréhensible toute notion de linéarité.
Parce que l'histoire, elle, n'en est pas une. elle sert juste à poser de l'absurde partout. Et cette colonne vertébrale s'alourdit tellement de cet excès de non-sens que, patatras, tout se pète la figure, avec pétarades et nausée.
L'auteur ne sait pas encore doser son humour qui fera sensation bien plus tard. Mais, là pour l'instant, la recette n'est qu'un gloubi-boulga de machin choses. On rit vraiment pas. Pire, on s'agace.
Pour l'ensemble de la série , supporte bien la comparaison avec Blueberry de Giraud/charlier . Dessins et scénario sont agréables à suivre.
Vaut quand même pas les scénarios de Charlier ...
Sinon le côté moins politiquement correct que Bluebberry change ...
Sinon agréablement surpris par l'ensemble.
Dommage que la série soit arrêtée.
Ravi de cette découverte. Un style efficace, une histoire rondement menée. Un coup de chapeau pour la mise en couleur qui sublime le dessin.
J'espère que Raphaël Pavard nous livrera d'autres histoires bientôt !
Un tome centré sur Alan Smith, l'une des multiples identités de XIII dans la série-mère.
Le scénario de cet opus est beaucoup trop rocambolesque pour être crédible; Alan Smith devant mourir au moins dix fois au cours de cette aventure et s'en sortant toujours de manière miraculeuse. Cet écueil n'a toutefois pas entamé mon plaisir de lecture. Au final l'album est distrayant et le dessin plutôt satisfaisant. On est toutefois loin des meilleurs albums de la série.
Le célèbre film « Gladiator » réalisé en 2000 par Ridley Scott n'en finit pas de faire des adeptes. Voici en version BD « La voie du Glaive » qui va s’intéresser à deux frères gladiateurs qui montent en puissance dans la ville de Ravenne. Ce n'est pas encore Rome mais il n'y a qu'un pas à savoir franchir certaines épreuves pour être dans la sélection en partance pour la gloire.
C'est malheureusement sans compter sur certaines péripéties locales comme affronter le Légionnaire, non pas de la chanson de Serge Gainsbourg mais il s'agit d'un parrain local qui gère les bas-fonds à coup de force et d'intimidation. Nos deux frères vont se retrouver malgré eux dans une embrouille qui mes dépasse et il ne faut pas de témoin. Certes, mais les gladiateurs ne se laissent généralement pas faire !
J'ai aimé l'intelligence dans le discours notamment les deux frères qui sont si différents mais qui se complètent. Il y a comme une alchimie et une fusion rarement atteinte. J'ai aimé le schéma narratif qui va les laisser s'exprimer à tour de rôle. C'est assez audacieux dans la mise en scène pour dévoiler peu à peu une intensité surprenante des personnages procurant un certain souffle enthousiasmant.
Pour le reste, cela reste assez classique dans le déroulé sans trop grande surprise. Reste que le dessin est d'une efficacité remarquable avec ses couleurs lumineuses. Je ne cache pas que je suis un adepte de ce genre graphique qui rend les corps tellement beaux et les décors assez somptueux.
Bref, il nous faudra suivre la voie du glaive pour retrouver le parfum d'un sens épique assez rare de nos jours. Un péplum comme on les aime.
Si le premier opus de la série était sympathique et prometteur, celui-ci est décevant. Intrigue trop complexe au scénario décousu et où l'enchaînement des scènes es déroutant (ce qui est un comble pour une BD automobile !). Mal dessinées, les autos sont difficilement reconnaissables, tout l'album semble bâclé. La Collection Calandre de chez Paquet nous avait habitués à mieux. A quand le retour de Margot ou Betsy ?
Je viens de lire ce nouveau Thorgal Saga… quelle claque !
Graphiquement c’est exceptionnel, chaque planche est un régal et certaines sont vraiment de très très haute volée :
SPOILER
Notamment celle de la première vue aérienne sur l’Amérique du Nord, après la sortie des brumes, ainsi que l’incroyable double-planche de l’arrivée vers l’Arbre de vie ou encore toutes celles dans ce même arbre, jusqu’au saut final de Thorgal dans l’eau.
SPOILER (fin)
Scénaristiquement c’est bien fait, cohérent et structuré. Mais ça reste très simple, comme beaucoup de Thorgal d’ailleurs.
Un récit mêlant deux entités divines, deux clans divisés et soutenant chacun une de ces entités, un arbre de vie, des guerriers courageux mais opposés dans l’épreuve, etc.
Il y a cependant des bonnes trouvailles, comme :
SPOILER
Jormungandr tentant de s’implanter comme Manitou amérindien après avoir été chassé d’Europe, le concept de l’arbre de vie avec l’évolution des paysages dans les branches ou le petit clin d’œil au Vinland avec l’implantation de Vikings localement.
SPOILER (fin)
Au final cette lecture fut un véritable voyage, un petit moment de détente hors du temps. J’ai été happé pendant plus d’une heure à arpenter avec Thorgal ces contrées qui lui étaient inconnues.
J’ai préféré ce tome à celui de Recht, graphiquement parce que je préfère le travail de Corentin Rouge (très subjectif je vous l’accorde) et que l’ambiance plus colorée et plus chaude m’a plu, ce fut moins triste et sombre.
Et scénaristiquement parce que j’ai trouvé que le récit était moins truffé de références aux autres tomes, donc plus facile à lire et plus original.
En tout cas c’est un vrai petit bijou que ce Wendigo.
Il faut une certaine force mentale pour lire Rork. Une force au moins aussi puissante que la sienne pour le suivre et comprendre le scénario qui l'anime. On peut s'émerveiller du dessin très architectural, des découpages, de l'originalité du personnage. On peut y voir mille interprétations et s'en extasier. Pour ma part je m'y perds et m'y ennuie sur la longueur. C'est froid et obscur. Je retourne à mes Cités perdues qui, elles, me fascinent.
Voici une BD qui remet en cause tout ce qu'on avait appris de nos ancêtres les gaulois à commencer par Astérix qu'elle pointe du doigt pour ses nombreuses fautes qui sont véhiculés.
Ainsi, on apprend dans cette enquête gauloise que les menhirs, ce n'est pas eux car ils appartiennent plutôt à la préhistoire. Par ailleurs, ils ne vivaient pas dans des forêts abondantes qu'ils avaient plutôt massivement défrichées. En ce temps-là, les forêts occupaient moins d'espace que de nos jours, c'est dire ! On ne mangeait pas du sanglier car ils étaient considérés comme des êtres appartenant aux dieux. Bref, les gaulois n'ont pas échappé à la caricature.
Cette ouvrage est très intéressant car il déconstruit tout ce qu'on sait. Il offre une vision de l'histoire plutôt décapante assez loin des tentatives de récupération politique nationale ce qui n'est pas une mauvaise chose.
Jules César n'a pas conquis la Gaule mais il a été aidé par les Gaulois du sud favorable à la civilisation gréco-romaine et au commerce contre ceux du nord plutôt soucieux de leur indépendance. Bref, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît au premier abord.
Par ailleurs, il ne faut pas croire que les gaulois sont nos ancêtres car ils ne sont pas les seuls car les romains et les germains sont également de la partie. Bref, il y a eu différent apport dans l'immigration. Oui, ce qui est intéressant, c'est l'idée de véhiculer une image différente du Gaulois !
J'ai franchement bien aimé car j'ai appris des tas de choses intéressantes que j'ignorais. Et surtout, j'ai désormais une autre idée de ce que fut la Gaule.
Dans ce quatrième tome, l'histoire est tout aussi passionnante que les précédentes, avec des intrigues et des rebondissements qui se multiplient. Les comportements de nos compères peuvent être mieux compris grâce aux retours en arrière sur leur vie.
Cette merveilleuse histoire va certainement nous offrir une belle conclusion pour cette aventure.
Dans ce 3éme volume le scénario se concentre sur la descente des astronautes revenant sur terre, Yorick ne sera peut-être plus le dernier homme sur terre. Pendant ce temps, Yorrick avance dans son aventure en rencontrant les Israéliennes.
Le scénario à un plus d’action et on avance bien dans l’histoire avec ces nouveaux personnages, et nos Héros commencent à se révéler de plus en plus, faisant monter le suspense.
Les dessins sont toujours aussi bien travaillés.
== Avis pour la série ==
Positif : accrocheur. Difficile de ne pas vouloir terminer la série quand on la commence, si ce n'est que pour voir comment cette petite bande de voyous va s'en sortir. Il y a les adultes, avec leurs failles, et les jeunes, avec leurs failles. Sorte d'histoire de zombies mais avec des créatures à fourrure blanche qui ont décimé une grande partie de l'humanité, ce genre de thème est toujours facile à développer et à rendre intéressant -- vous n'avez qu'à regarder le nombre incalculable de jeux vidéo ou de films/séries télé qui font leurs choux gras des histoires de zombies... eh bien ici c'est assez pareil, et ça fonctionne plutôt bien.
Négatif : d'abord, les éditions Paquet. Ils proposent souvent des trucs "de luxe", mais attention à ne pas être abandonnés en cours de route!! (Voir : La Malédiction des sept boules vertes; Bob et Bobette Amphoria) C'est sans compter les nombreuses fautes de frappe et de français que l'on retrouve dans leurs séries, y compris celle-ci.
Autrement, je n'ai pas trouvé tous les dialogues ou réactions des personnages très réalistes. J'aurais aimé voir autre chose que la seule colonie qu'on nous présente et en apprendre plus sur le monde qui entourait la colonie. Le dessin hyperplat fait à l'ordinateur est acceptable mais c'eût été mieux sur papier, bien sûr.
Je suis un peu surpris des critiques dithyrambiques sur cette série... ou pas. C'est du fast-food facile à digérer.
Correction : il y a bel et bien une "suite" (du moins avec les mêmes personnages) en néerlandais! Ça s'appelle "De Kronieken van Amoras" et au moment d'écrire ces lignes, il y a déjà 13 albums qui sont sortis!
Beeeeen, c’est quoi cette petite moyenne ? On a un film de SF de très bon niveau devant nous. Heu, une BD, pardon. Tous les ingrédients sont là!
Je persiste, je signe : décors et scènes époustouflantes, vaisseaux soignés, etc.
Scénario accrocheur et intriguant, un peu pompé sur la compagnie …. Noire (romans de Glenn Cook), mais ça passe bien en version dans l’espace.
Non, vraiment, si tout ce qui chagrine sont les visages, alors c’est pas grand chose.
J’espère des suites, c’est en tout cas ouvert à la fin.
C'est quand même du beau boulot.
Certes pas de feu d'artifice, ni de dimension lyrique , mais un bon scénario dans un univers futuriste ultra cohérent.
Alors oui petit moment de flottement sur les têtes (et les corps) des personnages, sortes de lego de la bd (les différences se font au niveau capillaire essentiellement).
Au final cela fait sens ,montrant qu'on est tous faits de la même pâte, jonglant entre notre vie réelle et notre vie rêvée .
Une bonne lecture, sans images ultra marquantes, mais emplie d'intelligence
Je ne mets un avis qu'après une relecture de l'album, juste pour lui laisser une chance, puisque la première lecture m'avait vraiment déçu. Et à la deuxième lecture, ce n'est pas mieux. Autant le dessin est très correct, et si on voit sur certaines cases qu'il ne s'agit pas du trait de Monsieur Uderzo, Didier Conrad s'en sort très bien et fait carrément le boulot. En revanche, Jean-Yves Ferri est l'élément faiblard du duo. On sent les tentatives de placer un paquet de jeux de mots. Et si, bien que n'étant que rarement du niveau de ceux de Goscinny, les calembours peuvent faire sourire, le scénario global est d'une platitude désespérante. Pour avoir relu l'ensemble de la série dans l'ordre à raison de 1 ou 2 tome(s) par jour, on en vient, à la lecture des albums de Jean-Yves Ferri à regretter l'époque où Albert Uderzo réalisait les albums tout seul, alors qu'on pensait à l'époque que ces réalisations n'était déjà plus à la hauteur de celles du duo initial. Et cet avis est valable pour l'ensemble des albums réalisés par le duo Ferri/Conrad, même si dans ce naufrage, Le Papyrus de César et la Transitalique semblent moins pauvres scénaristiquement (à défaut d'être extraordinaires, ces albums ont au moins le mérite de raconter un semblant d'histoire). Encore une fois, le dessin est tout à fait correct, mais le scénario est à peine existant et n'est même pas sauvé par les nombreux jeux de mots....
Amateur de narration inversée à la Memento et de road trip parisien façon 'Le Bon, la Brute et le Truand', ce 'one-shot' est fait pour vous.
Partant d'un postulat simple, les auteurs nous narrent une traversée de Paris mêlant braquage, western et critique sociétale. Le récit est composé de chapitres inversés, ce qui résulte en une forme de narration que n'aurait renié un certain Christopher Nolan.
Outre cette particularité dans la mise en page, des détails et indices sont disséminés jusqu'au chapitre final accouchant sur une révélation bien amenée.
En parallèle de la série 'RIP', Monier s'est fait plaisir avec cette œuvre et il n'a pas son pareil pour dépeindre des ambiances sales et sordides telles que les couloirs du métro parisien, un Paris insurrectionnel et autre moulin rouge/cimetières.
Un très bon 'one-shot' qui se bonifie au fil des relectures.
Le graphisme de cette série est absolument somptueux. Il y a une précision du trait et une élégance rarement égalé. Les paysages sont magnifiques et les personnages ont de grâce et de la beauté. Rien que pour le dessin de François Miville-Deschênes, cette série mérite le coup d’œil. Bravo à lui !
Le thème est celui de la guerre après une invasion du peuple Hittite sur des terres nomades en Asie centrale. 3 tribus avec leurs spécificités vont se réunir dans une alliance assez improbable afin de former une horde contre ces attaquants et ainsi pouvoir reconquérir leurs territoires. Il faut être uni pour vaincre l'ennemi.
Il y a des animaux tout à fait imaginaires qui sont mêlés à ce qu'on aurait pu considérer comme une BD faussement historique. Tout ce bestiaire sera habilement exploité à chaque bataille avec des images assez impressionnantes.
A noter également 5 sorciers atlantes, uniques rescapés de leur île ayant subi un cataclysme lié à une éruption volcanique. La magie va donner un peu de piment à ce récit guerrier centré essentiellement autour de batailles à mener.
Il est vrai que le récit se concentre surtout sur les Sarmates qui jouent un rôle non négligeable dans cette alliance qui menace de rompre à tout moment face aux difficultés diverses.
J'avais lu le premier tome en son temps mais j'ai vu qu'il y avait cette belle intégrale qui me permettait de lire les 4 tomes formant la série d'un seul coup sans attendre les années qui sépare généralement chaque tome.
J'ai juste un peu regretté la facilité scénaristique de la fin du dernier tome. S'il suffisait juste de tuer les dirigeants qui déclenchent les guerres, cela se saurait ! Poutine est par exemple encore en vie.
Au final, une belle épopée à lire qui concerne les peuples antiques d'Asie centrale qui sont souvent les oubliés de l'Histoire. Il n'y a pas que les égyptiens !
Ça se lit vite ! Blague à part, c’est un pari réussi pour l’auteur : avec peu, on peut transmettre beaucoup. Touchant, mais pas incroyable non plus.
Ce livre de Alberto Montt est un véritable trésor pour tous les amoureux des chats. Avec un humour pétillant et un style décontracté, l'auteur nous emmène dans un univers où le chat, avec ses airs majestueux et son charme irrésistible, règne en maître. 'J’adore mon chat (mais il s’en fout complètement)' n'est pas juste un titre accrocheur, c'est une véritable déclaration d'amour à ces créatures mystérieuses et attachantes. Le livre combine habilement illustrations caricaturales et textes courts pour raconter les aventures et les particularités de nos amis félins. La section sur les 'dix symptômes des chatophiles' est particulièrement hilarante et si identifiable. Cet ouvrage est parfait pour un moment de détente, pour sourire et même pour rire aux éclats. Je le recommande vivement à tous ceux qui ont un faible pour les ronronnements et les cabrioles félines. Une lecture rapide, mais riche en émotions et en humour, à partager sans modération avec les amis des chats !
Je fais parti des fans de la première heure de la série XIII, je me souviens encore de la couverture du journal Spirou de juin 1984 où j'ai découvert ce mystérieux héros à la mèche blanche.
Mon côté complétiste m'a poussé vers l'achat de ce qui touchait XIII; la série mère, sans ses auteurs fétiches mais aussi la série XIII mystery, avec ses albums plus ou moins réussis.
Avec cet album célébrant le 40ème anniversaire signé Van Hamme, excusez du peu, je m'attendais à un feu d'artifice mais je suis tombé sur un pétard mouillé. Car le côté commercial assez minable en l'espèce l'a emporté sur la qualité éditoriale.
En débutant la lecture de cet album, j'ai été déstabilisé par la forme. Je n'avais pas compris le lien entre les histoires, pensant naïvement , dans un premier temps, que les différents auteurs déroulaient une seule et même intrigue sur l'ensemble de l'album.
En ne séparant pas chaque histoire, l'éditeur s'est vraiment foutu de la gueule du lecteur. C'est vraiment minable et cela vient gâcher la lecture.
En outre, je dois dire que mise à part l'aventure se déroulant à Cuba où j'ai retrouvé avec plaisir El Cascador, j'ai eu du mal à trouver un intérêt à cet album. Philippe Xavier a un certain talent pour dessiner cette histoire, dans le style de Vance, mais j'avoue que Jigounov, Callède et Toussaint apportent leur professionnalisme à des intrigues sans trop d'intérêt.
Et que dire des planches "hommages" à XIII complétement ratées-sauf celle de Marini, peut-être (et que diable vient faire cette adaptation manga dans cette galère) ?
Bref ce quatorzième album de XIII mystery est l'album de trop.
Dommage, car le titre choisi me rappelait le titre d'un hors série que j'avais acheté en janvier 2004, numéroté et signé par William Vance et Jean Van Hamme (tiré à 825 exemplaires), et qui m'avait laissé un bon souvenir.
Je suis désolé de le dire mais ce dernier XIII mystery est à oublier, tant l'éditeur n'a pas respecté le vieux lecteur de XIII que je suis, ou que j'étais.
Un livre remarquable tant par ses graphismes que par sa narration.
Graphiquement le jeu des textures et des couleurs est tout simplement étourdissant. Le dessin qu'on qualifiera d'original et à forte personnalité se marie parfaitement au propos de l'histoire.
Quant à l'histoire, si elle semble assez banale au début, elle arrive à nous surprendre par les nombreux intervenants qui ont chacun un but, un combat à mener. Combats qui ne sont pas forcément compatibles les uns avec les autres.
Sans compter les quelques rebondissements bien sentis.
Une très belle œuvre !
Magnifique album tant sur le dessin que le scénario. Un thriller d'assise qui résonne avec l'actualité sur l'inscription du droit à l'avortement dans la constitution.
Dans ma même veine que "Collaboration horizontale" , autrice identique.
Une belle BD...
bien écrite et bien illustrée, qui conviendra aux petits comme aux grands.
A l'heure où le racisme et autres idées réactionnaires sont banalisés dans les médias, cette BD nous offre un bon bol d'air frais, parlant de la situation migratoire en Côte d'Opale, avec justesse et simplicité de ton. Mais, si la question est épineuse, est-ce que le propos détourne les jeunes de la réalité ?
Sans surprise, Calais sert de lieu de transit aux migrants, désireux de rejoindre l'Angleterre (c'est l'entrée du tunnel sous la Manche). Une partie d'entre eux réside maintenant dans des squats, puisque les camps de migrants, mis en place de manière informelle dans les années 2000, ont été détruits par les autorités, parfois avec le concours de groupes de vigilantisme, proches des milieux d'extrême-droite.
Si une partie des Calaisiens se sent incommodée par cette présence et cherche donc à les éloigner, la vie des migrants est loin d'être de tout repos, harcelés par la police et les autorités locales. Car il s'agit bien de réfugiés, pour une grande partie d'entre eux. Leur nombre a d'ailleurs considérablement augmenté depuis la guerre en Syrie, en 2011. De ce fait, parce qu'ils rêvent d'une vie meilleure, ils sont prêts à prendre des risques insensés, pour passer la Manche clandestinement. La « sécurisation » de la frontière n'a fait qu’accroître le risque de cette traversée. Il y a pourtant des enfants parmi eux...
Ainsi cette BD, qui représente de jeunes migrants fuyant la guerre (« les bonhommes de pluie »), se terrant dans des squats, en attendant de tenter la traversée de la Manche, est tout à fait représentative de la situation réelle.
De plus, elle a le mérite de parler d'un sujet sérieux sans passer par un ton pathétique. Il est normal que ce sujet intéresse aussi les enfants...
...d'ailleurs parfois plus perspicaces que leurs parents, dans l'incapacité d'expliquer correctement les phénomènes de migration et leur concrétisation sur le terrain.
cette nouvelle série de Hermann et Yves H abandonne cette fois ci l'Ouest américain pour la Rome antique.
comme d'habitude tout est noir sans aucunes traces d'humour u de gaité.
il est vrai que le sujet ne s'y prête te pas vraiment.
l'histoire se passe en au confins de l'Empire romain chez le pictes ancêtres des écossais.
nous suivons une centurie romaine qui doit rejoindre un fort situé dans les profondeurs du monde picte.
cette région a de tout temps été peuplée de tribus irréductibles et sauvages.
les romains vont vites s'apercevoir d de cette réalité.
les dessins sont bons et les couleurs parfaitement adaptées à l'ambiance brumeuse des lieux
le scenario tient la route et éveille suffisamment la curiosité pour ne pas avoir envie d'arrêter la lecture.
vivement la suite.
Les erreurs médicales suite à l'inversion de dossier à cause d’homonymie sont choses assez courantes dans la profession. Ainsi, un patient Martin Henry se voit annoncer une maladie du cœur en phase terminale alors qu'il se porte bien.
Ce dernier va en profiter pour faire un dernier voyage au Canada en compagnie de son épouse à qui il épargne la mauvaise nouvelle. Il a envie de voir les baleines qu'on montre aux touristes. Voilà les dés sont jetés pour une question de loi des probabilités.
Evidemment, le périple ne sera pas sans imprévue qui gâche parfois un peu la vie. Pour autant, nos personnages vont essayer d'évoluer dans la joie et la bonne humeur. C'est une BD comédie qui respire le feel-good presque dégoulinant mais avec ce qu'il faut de retenue.
Une loi de probabilité décrit le comportement aléatoire d'un phénomène dépendant du hasard. C'est vrai que le hasard fait parfois bien les choses. On ne peut pas toujours tenir compte de cette loi car les variables sont toujours aléatoires. Il faut aller au-delà des théories mathématiques et se laisser bercer par les aléas de la vie. C'est ce qu'il convient de retenir de cette lecture de BD.
Une BD patrimoniale intéressante.
Un auteur, Kristen Foinon, qui laisse une BD inachevée en 1996. Finalisée récemment par une graphiste et éditée en 2021.
Un personnage historique, Jules Le Gall alias "Gueule d'Or", anarchiste à Brest et mort à Buchenwald pendant la Seconde Guerre mondiale.
Un résultat saisissant. Tout en noir et blanc, dans la tradition des Seiz Breur, les graphismes ont quelque chose d'hypnotique, avec un enchevêtrement des formes.
On y reconnaitra le vieux Brest des cartes postales...
Celui où s'engager voulait parfois dire donner sa vie.
Fan des films d'Audiard et consorts et des années 50 et 60 avec les acteurs marquants de cette époque, je me suis surpris, en lisant cet ouvrage, d'avoir l'impression de voir un film. Dessins et dialogues respectant merveilleusement bien les codes cinématographiques de cette période.
Bonjour, je rejoins l'avis des visiteurs. Si effectivement les scénarii sont prévisibles dans leur déroulement, le graphisme et les couleurs rendent cet album très agréable et très visuel à lire. Félicitations au dessinateur SERPIERI. Phil 404
Merci pour ce cours d'histoire moderne. Effectivement, né en 1964, j'avais entendu parler à l'époque EN 1974 de ce changement dans notre société mais je n'avais jamais eu d'écho de l'affaire de Marie-Claire qui avait précédé (trop jeune en 1972). Le seul bémol que je mets, j'ai par moment l'impression que la dessinatrice changeait de graphisme mais qui ne gâche pas la narration de cet "fait divers" important. Phil 404
Pour l'univers de son Wollodrin, Chauvel puise avec gourmandise et passion dans l'univers Tolkien. Et cela l'inspire bougrement le bougre scénariste talentueux. Mais il choisit de prendre les petits chemins de la terre du milieu plutôt que les grands espaces chevaleresques.
Et Chauvel choisit les Orcs comme trajet et nous racontent superbement une civilisation tribale, tout à la fois violente et patriarcale, reptilienne et curieusement humaniste. Le final d'ailleurs rappelle les génocides amérindiens: les "sauvages" contre les "civilisés". Et ce choix est une véritable réussite.
Mais il n'y a pas que cela: Les enjeux des personnages sont dynamiques, les twists de leurs destins sont détonants et géniaux. Et tous personnages, même les secondaires et même les tertiaires, nous font vibrer par leurs destinées pour la plupart tragiques. Et c'est palpitant jusqu'à la fin qui est absolument énormissime!!
Et puis ce scénario qui dépote sa mère est servi par un dessin qui dépote sa mère tout pareil. Lereculey est d'une inspiration en diable. les mises en scènes, les scénographies sont symphoniques . Et l'illustrateur est d'un talent énorme!
Bref un diptyque qui dès sa parution est devenu aussitôt un classique.
Mais qu'est-ce que c'est que ce livre ?
Je me suis posé la question, dès la couverture... Une simple ligne, traversant les cases, illustre les deux premières pages. Puis, progressivement, apparaissent des personnages, du texte et une narration.
Dans un style très personnel, Lukasz Wojciechowski met ainsi en scène un dessinateur industriel, encore marqué par la Grande guerre...
L'ouvrage est assez incommodant au premier abord, avec des dessins numériques, d'une simplicité quasiment infantile. Il faut s'accrocher.
Passer cette étape, c'est accepter que l'ouvrage nous prenne aux tripes, que les graphismes avivent nos émotions : calme inquiétant, aphasie, bruits abrutissants, DUMDUMBUDUM, monotonie, fureur, mortification, DUMDUMBUDUM, kaleidoscpoe hypnotique, apaisement...
Au final, on entre dans la tête du personnage, on pense, on ressent avec lui.
Mais l'ouvrage a plusieurs niveaux de lecture. Au delà des approches artistique et narrative, l'auteur a aussi une démarche historique : en 1919, l'Europe occidentale s'industrialise à vitesse grand V. Tout est standardisé, mécanisé, rationalisé, au millimètre près. Ingénieurs, chercheurs ou même psychologues, prennent une place nouvelle dans cette organisation scientifique du travail.
Ainsi, Lukasz Wojciechowski réalise une BD déroutante, mais réellement engagée et riche d'enseignement...
C'est une œuvre minimaliste, d'avant-garde et c'est aussi un objet particulièrement fascinant.
Inclassable.
Une œuvre fleuve...
Matthias Lehmann, auteur complet sur cette BD, réalise quelque chose de rare : suivre une famille brésilienne sur le temps long, de 1937 aux années 2000. Autofictionnel, l'auteur a puisé dans ses propres souvenirs de famille pour faire ce livre.
Le challenge est immense ! L'auteur a du accumuler une somme de travail colossale pour arriver à ce résultat. Mais quelle maîtrise de Matthias Lehmann, c'est bluffant, à en être jaloux !
L'histoire est particulièrement dense, profonde. Matthias Lehmann restitue avec réalisme l'ambiance du Brésil contemporain, en en soulignant les enjeux (dictature, patriarcat, partage des richesses, insécurité, sexisme, ségrégation, corruption...), tout en développant les ramifications de son scénario avec brio. Il n'hésite pas à mettre en évidence certaines contradictions : comme celles de Severino Wallace, fils à papa qui passe par le communisme, avant de devenir un richissime auteur de romans...
Le découpage des pages est tout aussi intelligent. Si les compositions de Lehmann sont variées, ses choix sont toujours justifiés. L'ensemble est très dynamique, avec des respirations de temps en temps (doubles ou pleines pages) et le livre ne m'est pas tombé des mains, ce qui est régulièrement le cas quand je me lance dans un roman graphique.
Ses dessins, au stylo, sont également très plaisants. Un peu comme dans La vengeance de Croc-en-jambe (du même auteur), les protagonistes du livre ont l'allure de pieds-nickelés, littéralement. Longtemps auteur de fanzines, la composition graphique de Matthias Lehmann grouille de traits, de hachures et autres canevas. De cette manière, il souligne la couleur de peau, la crasse ambiante ou encore l'âge de ses personnages, qui vieillissent inexorablement.
Ces graphismes, qui évoluent à chaque chapitre, influencent notre discernement. Tout est en noir et blanc. De cette façon, Lehmann voulait « éviter de faire du tropicalisme ». Ainsi, on peut parfois être attristé par une scène dramatique, souvent soulignée par une case plus grande, une mise en page spécifique. Inversement, les personnages, aux looks un peu caricaturaux, prêtent souvent à sourire. Car, finalement, la vie de ces personnages n'est pas totalement tracée, elle est aussi assez absurde, avec de nombreuses situations imprévues. Cela tempère pas mal nos émotions : on n'en vient jamais aux larmes, mais on ne rit pas non plus à gorge déployée...
De ce fait, je n'ai rarement eu d'émotion forte en lisant ce livre, qui alterne entre le chaud et le froid. Mais, j'ai apprécié plonger dans une certaine ambiance, dans un ailleurs, un autre temps... et découvrir les vies de ces personnages, tout en relief.
Une certaine perception des années de plomb brésiliennes (Chumbo)...
à lire et à relire.
Quelle belle surprise ! L’aspect 3D est vraiment très, très réussi.
L’histoire est assez convenue, le fond n’est clairement pas l’atout numéro 1. Mais la forme est géniale
Buck Danny et ses deux comparses de toujours sont envoyés en mission afin de tester un nouveau prototype d'avion piloté par une IA. Evidemment, de méchants espions vont se dresser sur leur chemin afin de pirater ce système et créer le chaos aux Etats-Unis.
Voici une nouvelle histoire qui débute avec un gros sujet d'actualité: l'Intelligence Artificielle et ses futurs problématiques. Le récit est simple mais efficace et réserve son lot de frissons et scènes de bravoure propres à la série. Il y a même le retour d'un ancien méchant autre que Lady X, ce qui change de l'ordinaire (on échappe au syndrome Olrik de Blake et Mortimer).
Encore une fois, les auteurs rendent une très bonne copie visuellement parlant.
Mon seul reproche réside dans la représentation de l'Amérindienne Navajo qui a davantage l'air d'une top-model sortant d'une publicité pour parfum Dior que "d'une chasseuse de météorites".
A voir si la suite sera à la hauteur.
Ce deuxième tome de Slava reste globalement dans la même dynamique que le premier...
Il a les mêmes atouts : des décors remarquables (architecture...), avec des couleurs intenses (contrastes de bleu et de rouge) se mariant parfaitement avec l'encrage noir ; un univers fouillé, qui permet de toucher du doigt l'histoire de la nouvelle Russie ; un découpage moderne, qui n'est pas sans rappeler le travail de Rémi Farnos ou de Blain, pour ne citer qu'eux, avec une variation maîtrisée des cases (en particulier pl. 39) ; et enfin des moments forts dans la narration.
Mais Slava 2 souffre des mêmes défauts que son grand frère : le mélange des genres entraîne quelques lourdeurs ; c'est d'ailleurs très verbeux, avec une narration parfois pesante, qui perturbe la suspension d'incrédulité ; certaines expressions de visages se répètent et manquent de réussite (visages de Nina qui parle la bouche à peine ouverte pl. 64).
Pour moi, la grande nouveauté de ce deuxième album, c'est la place prépondérante prise par un personnage un peu second, mais plein de relief. A tel point qu'on peut se demander qui est le héros de cette histoire ? S'il y en a un...
Je dois avouer que l'histoire d'amour de Slava et de sa copine m'a semblé un peu terne, comparée à la passion capitaliste dévorante qui en anime d'autres. D'ailleurs, Nina est souvent cantonnée à un rôle de concubine et ses prises d'initiative sont un peu téléguidées. Pas facile de trouver sa place dans ce monde de brutes.
Mais, si Slava est l'un des protagonistes de cette histoire, qu'il fait figure de narrateur dans un jeu complexe de mise en abîme, son nom lui permet aussi d'incarner la nation russe. Car, ce sont bien les Russes qui sont au cœur du propos, qu'ils soient héros ou contre-héros.
Ainsi, quoique je me sois un chouia ennuyé, les particularités de cette série me donnent envie de voir la suite...
Mais j'ai peur que ça finisse en une Lavrine...
Très bonne aventure de science-fiction dans le style cyberpunk.
Une intrigue mêlant plusieurs sujets que sont la politique, la religion, l'indépendance, saupoudrée de complots en tous genres. Je crois cependant avoir perdu un peu le fil sur le dernier album.
J'ai bien aimé le style graphique et les tons très lissés, il colle bien à l'univers.
Globalement, une bonne série.
C'est un western assez spécial qui semble mélanger deux genres bien distincts pour lui donner une couleur plutôt originale.
Il s'agit de suivre un bataillon de soldats nordistes de couleur pendant la guerre de Sécession en plein milieu d'un territoire peuplé d'indiens alliés au sudistes. On verra les tristes conditions de ces soldats qui se battent pour un idéal de liberté mais qui sont plutôt mal traités par le système malgré de beaux faits d'armes. On sait que la ségrégation raciale aux USA a été et reste encore un gros problème.
Alors que c'est déjà difficile pour eux d'évoluer dans un tel milieu hostile, voilà qu'on leur donne pour mission d'épauler un groupe de scientifiques de type archéologues qui souhaitent démontrer l'existence d'une trace de géants. On navigue alors dans le fantastique car de telles créatures n'ont jamais existé que dans les histoires qu'on raconte aux enfants pour leur faire peur.
Je dois décerner une mention spéciale pour le dessin qui est magnifiquement réalisé. On le voit déjà sur une très belle couverture assez évocative. Cela se confirme à l'intérieur avec de très beaux paysages et une précision du trait absolument parfaite. J'ai adoré car cela en met plein la vue.
C'est plutôt au niveau du récit qu'il y a des lacunes. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages car aucun ne semble être le héros. C'est assez difficile d'avoir de l'empathie.
On sent que c'est juste un tome d'introduction car c'est à la fin que cela commence à être plus intéressant.
Je me suis également posé la question de savoir ce qu'était un néphélim. Visiblement, d'après la Bible, il s’agit d’une race de géants qui ont commis des actes d’une grande méchanceté. Leur grande taille et leur puissance venaient probablement du mélange d’ADN démoniaque à leurs gènes humains. On les voit comme des anges déchus.
Bon, c'est une série à suivre car elle s'annonce assez surprenante avec une qualité graphique au rendez-vous.
Dieu, que c’est beau. Cette période de Jeronaton compte parmi les plus beaux dessins de l’histoire de la BD (si si si, oui Monsieur). Côté histoire, c’est perché, et là aussi c’est du Jeronaton pur jus (sauf la première des 3 récits, qui est plus classique).
Attention, chef d’œuvre. J’ai rarement lu une BD de SF aussi foisonnante de bonnes idées et en même temps aussi propice à l’introspection.
Autant le premier était un concentré de MAD le magasine. Chaque case de chaque planche était remplie de blagues potaches et foutraques. Alors, dans la masse incroyable de non sens drolatiques au cm2, il y a forcément de quoi rigoler. C'était généreux et gourmand.
Mais, ici, plus rien. Wahlou.
Pétillon se cherche, essaye de trouver sa patte en se sortant de ses références trop marquées tel que MAD.
Mais dans cet opus, il ne se trouve pas. Pire il se fourvoie.
Son humour est en gros sabots et dans la gadoue. Le non sens et le contrepied systématique dans le 1er opus a disparu par du simili non sens sans finesse. Ce n'est pas drôle et, pire que tout, on baille de consternation. Les seuls éléments qui peuvent faire sourire sont ceux déjà utilisés dans le 1er opus.
Pétillon était un grand du 9ème art? Sans aucun doute. Jack Palmer est personnage emblématique de la bande dessinée française? Oooooh que oui.
Mais il faudra attendre encore un peu. Paris ne s'est pas fait en un jour....tout comme Jack et René.
C’est vraiment moyen moyen tout ça. Roku a du potentiel comme personnage mais aurait mérité un bien meilleur traitement que ça
Magique ! Une série qui est devenue culte dès le premier album. Blacksad, c'est comme les albums de Tintin, je ne m'en lasse pas, et je pourrais les relire des centaines de fois. Autant le scénario que les dessins sont exceptionnels, enfin, les dessins sont plus qu'exceptionnels, ils sont sublimes.
L'animal choisi en fonction du caractère du personnage, de son travail est tellement bien pensé. Les expressions des individus sont incroyables.
Pour le scénario, l'ambiance du vieux polar américain des années 60 est bien vue. Personnellement, je préfère les histoires en un album, c'est plus intense et on les relit avec encore plus de plaisir. Je ne suis pas sûr que « Alors tout tombe » méritait deux albums, enfin, c'est bien quand même.
Cette série, c'est du 10/10. J'espère qu'il y aura encore beaucoup d'albums...de qualité !
Pour moi, cette biographie n'est pas comme une autre. Cela concerne le créateur de Star Wars, le premier film que j'ai vu au cinéma avec mon père en étant enfant. J'ai grandi avec les différentes trilogies de cette saga intergalactique en étant devenu un grand fan. C'est sans aucun doute avec les deux trilogies du « Seigneur des Anneaux », mon univers cinématographique préféré.
Il n'y avait jamais eu, à mon humble connaissance, de biographie en BD de Georges Lucas. Voilà qui est chose faite sans son assentiment ce qui constitue une bonne chose pour rester tout à fait impartial. En plus, je vais y croiser d'emblée mon réalisateur préféré à savoir Steven Spielberg dès les premières pages qui va sympathiser avec ce génie qu'est Georges Lucas dès son plus jeune âge où il marquera les écoles de cinéma. Bref, après l'avoir emprunté pour voir ce que cela donnait, je l'ai directement commandé.
En effet, cette biographie est très bien construite et nous apprend des choses tout à fait incroyables sur les dessous de la création de Star Wars. On ne peut pas dire que ce fut une véritable partie de plaisir. Le jeune Georges Lucas (33 ans) a dû véritablement se battre pour s'imposer face aux studios qui le produisait.
Oui, je retiendrais que c'était une véritable guerre qu'il a fallu mener sur plusieurs fronts afin que puisse se réaliser l'un des plus grands succès de tous les temps qui fait encore couler beaucoup d'encre de nos jours. Star Wars est élevé au rang des films cultes et iconiques de toute une génération. Sa contribution au cinéma est immense.
Je n'avais guère de sympathie pour Georges Lucas que je trouvais un peu vénal mais je révise tout à fait mon jugement de valeur au vu des faits et de la version apportée qui explique beaucoup de choses sur son comportement par la suite. Sans doute, on aurait fait la même chose à sa place dans une sorte de revanche.
Je mets la note maximale car j'ai adoré surtout les différentes anecdotes de tournage dont certaines m'ont vraiment fait sourire. C'est vraiment du très bon boulot ! C'est une BD qui a satisfait pleinement mon attente car une incontestable réussite dans son genre de par sa crédibilité. Bravo à l'auteur !
A l'exception du 1er tome (forcement), cet opus est peut être le plus réussis de tous. Et pas qu'un peu.
Que Miller maitrise à la perfection les codes du romans noirs, c'est un fait. Les opus précédents et celui-ci le prouvent. L'histoire est toujours aussi noire, poisseuse et les personnages tout aussi noirs et poisseux.
Sauf que dans ce tome il y a des gentils, des vrais, des purs...Hartigan et Nancy, la strip teaseuse préférée de Marv. Certes les personnages flirtent en eaux troubles. Il y a du "Lemon Incest" entre eux. Le père et la fille de cœur, Le vieux et la jouvencelle, les amants maudits et chastes. Car le flic sait que cela est interdit et tout est dans le dit et l'interdit. Une passion platonique qui permet de vivre et d'espoir dans un univers de mort et de désespoir.
Et puis il y a le méchant, le jaune pourri, l'infect qui sent mauvais...l'archétype même du pourri...qui a la tête de Franck Miller himself. Etonnant que l'auteur dans son oeuvre le plus personnel graphiquement se grime en pur salop, dans une nudité absolue tout dégueu et purulent. Etonnant quand on sait la personnalité de l'auteur.
Et puis il y a le graphisme. Incroyable. Miller innove, expérimente et continue à détonner dans une narration visuelle innovante et un noir et blanc inversé qui claque. Si les tomes précédents, l'auteur était dans le confort habituel graphique, ici il est superbement inspiré.
Peut être est ce à cause de l'histoire d'amour "borderline" entre deux opposés de la morale qui s'attire. Peut être est ce à cause du méchant qui ressemble tant à Miller. Peut être est-ce Nancy, superbe icone sexuée, princesse à sauver, gamine pure dans un monde de brute et qui se protège grâce à son corps de rêves...
Saga est une œuvre à part pour moi.
Dès qu'un nouvel opus sort, je ne mets pas longtemps pour m'attaquer à sa lecture.
Après 11 albums, le souffle épique n'est jamais retombé, cette série galactique est un must !
Un album de Faith qui a de bonnes idées mais est trop court pour bien les developper, dommage. Dessins agréables
Je ne comprends pas cette série. De l'humour ? Mais où ?
Je ne trouve absolument rien de drôle dans les trois premiers volumes...
La période fin des années 80 - début des années 90 a été une période calamiteuse pour la Bande dessinée en général.
Le Petit Spirou en est un magistral exemple
Pas du tout convaincu par cette série mal définie : à la fois trop enfantine et trop adulte, de sorte que personne n'y trouve son compte. Si vous n'aimez pas Ricochet, vous aimerez encore moins Aldo Rémy, qui en concentre les défauts sans en conserver les qualités.
Premier tome de la série Fante Bukowski (mais le deuxième que je lis).
Je suis de plus en plus en convaincu par l'art de Noah Van Sciver : son graphisme assez crade illustre magnifiquement la vie miséreuse de Fante Bukowski.
C'est très marrant, puisque Fante Bukowski tente à peu près tout pour percer en tant qu'auteur, sans grande réussite...
Mais en même temps c'est assez profond, puisque Fante Bukowski est sacrément têtu, arrogant parfois même, et ne se laisse jamais abattre.
Une forme de philosophie de l'abandon, où le chemin compte plus que le but.
Notre jeune héros René perd ses 7 frères et sœurs alors qu'il n'a que 7 ans. Il va vouloir prendre une revanche sur l'existence en menant 7 vies à vivre malgré les drames qui le touchent. Perdre des êtres chers de sa famille est incontestablement une épreuve très difficile qui laisse des traces psychologiques.
Il y aura le service militaire à accomplir au Maroc qui ne se passera pas aussi bien qu'espéré, puis le retour à la ferme familiale dans une existence assez pauvre dans une triste réalité.
Bref, on ne va pas s'ennuyer avec ce singulier personnage qui n'arrête pas d'aider les autres sans être toutefois un héros. Ce type ordinaire pourrait très bien être quelqu'un de notre entourage, le français moyen avec ses qualités entre attachement et sincérité et ses défauts entre faiblesse et fragilité.
Pour ma part, je ne connaissais pas le massif des Bauges en Savoie où se déroule ce récit principalement. C'est dans le contrefort des Alpes dans une région montagneuse difficile d'accès qui a rarement été conquises aux contraires des vallées environnantes. Ainsi, les allemands prendrons finalement possession que vers mi-1944 c'est à dire à la fin de la guerre.
On va suivre surtout sa relation particulière avec son amour de jeunesse qui n'a pas pu se concrétiser suite à des destins séparés. Parfois, il vaut mieux écouter son cœur. Mais bon, tout n'est pas perdu. René arrive à se relever à chaque fois malgré les épreuves.
L'auteur a choisi un découpage autour de ses 7 vies. En réalité, il n'y en a qu'une seule mais qui se décline en phase selon les âges et les épreuves traversées. La plus terrible sera sans doute celle de la guerre avec l'occupation allemande qui pourchassait les résistants dans ces endroits montagneux où se cachaient également des familles juives voulant échapper aux rafles menés par le gouvernement de Pétain.
C'est vrai que je n'ai pas tout de site compris cette histoire de croix en bois qui sont piétinés dans le cimeterre. Je ne pensais pas forcément à une malveillance humaine mais on aura droit au fin mot de l'histoire. Visiblement, la Seconde Guerre Mondiale a laissé des cicatrices douloureuses pour les familles de ces patelins.
J'ai également eu une confusion avec école qui est en fait le nom du village où s'est produite la terrible fusillade de représailles. On verra à la fin que beaucoup de choses sont reliés entre elles comme un puzzle mais qui ne s'assemble qu'à la toute fin. Je peux évidemment parler d'une véritable maîtrise dans le scénario.
A noter qu'il y aura également une réflexion assez intéressante sur le colonialisme, l'occupation, l'impérialisme mais également sur notre rapport avec les étrangers. C'est le genre de BD à lire mais tout en prenant le temps de la comprendre.
J'avais découvert l'auteur Charles Masson il y a bien longtemps en 2003 lors de la sortie de « Soupe froide » qui m'avait beaucoup plu dans un ton sobre et juste. Je dois également reconnaître que l'auteur a énormément progressé au niveau d'un graphisme devenu bien plus avenant.
Sept vies à vivre est incontestablement une bonne leçon de vie à nous donner !
@fandebd54 Non, cette BD est différente de l’Alibi : https://www.bedetheque.com/serie-86029-BD-Alibi.html
J’ai passé un bon moment de lecture avec Miséricorde, un recueil de nouvelles de Jean Van Hamme adaptées en BD par sept illustrateurs. Il a l’avantage d’être court, dynamique et humoristique et de nous faire découvrir de nombreux illustrateurs. Et malgré quelques nouvelles qui m’ont bien plu, je regrette un peu que cette BD soit plus drôle que sanglante (moi qui m’attendais à lire du thriller) et que les scenarii de ces histoires ne soient souvent pas très originaux. Sympa, mais loin d’être exceptionnel.
Je n'avais pas prévu de lire cet ouvrage...
J'étais rebuté par son côté « BD de youtubeur » ou Hugo Clément®... mais ma copine le voulait (enfin la BD...) et j'ai finis par le lire aussi.
Force est de constater que c'est une BD accessible, très claire et bien fichue : Vincent Ravalec, le co-scénariste, a sûrement beaucoup contribué à la lisibilité de la narration. Les dessins aquarellés, de Dominique Mermoux, offrent aux personnages une plastique agréable, sans fioriture.
Les thèmes abordés dans ce livre (autour de la maltraitance animale et de notre rapport avec ces êtres vivants) m'ont intéressés. Sans être totalement scotché, j'ai tout de même appris des choses.
Car c'est une œuvre à visée morale, engagée. D'autres acteurs de la protection animale sont d'ailleurs mis en scène, aux côtés d'Hugo Clément : Sea Shepherd, L214...
Mais cette BD n'est pas vraiment marquante : elle n'a pas la force d'opinion d'un Rob Stewart (avec son film Sharkwater), ni la puissance alarmante des photographies de L214, ou encore l'humour caustique de la chaîne youtube L'ami des lobbies. Par exemple, la BD Les algues vertes était beaucoup plus profonde, avec un travail d'enquête et des documents en appui.
Concernant Hugo Clément, j'avais été marqué par le reportage qu'il avait fait sur le charbon en Australie. Alors quel est donc l'intérêt d'utiliser le support BD ici ?
Car, si cet ouvrage peut plaire aux jeunes générations, je ne pense pas que sa dialectique, parfois un peu simpliste, convaincra tout le monde... D'ailleurs, il ne fait pas bon d'être gros dans ce bouquin...
L'objectif est donc pédagogique (eh oui, manger de la viande c'est pas très bien)...
mais avec Hugo Clément pour argument marketing.
j'ai vraiment bin aimé cet album de SF
cette histoire d'une humanité touchée par un virus qui ferait presque passer la mouche tsé-tsé pour un insecte inoffensif.
les robots ont passés un cap en devenant une nouvelle espèce dotée de conscience.
dommage que ce soit un one shot car beaucoup de questions n'ont pas dé réponses.
la fin donne clairement l'idée qu'une suite est clairement possible pour ne pas dire souhaitable.
bref, un bon album que je relirai avec plaisir.
Des années qu’on attendait une BD sur le ping et la voilà enfin. On n’a pas été déçus! On a pris un plaisir fou à lire les planches : de 7 à 77 ans elle a fait l’unanimité. De nombreuses situations ont semblé très familières aux pongistes de la famille et les non pongistes ont aussi trouvé leur compte. Bravo aux auteurs, on attend impatiemment la suite!
Un récit poignant avec un fond historique très travaillé, l'histoire est dense, les explications techniques concernant le charbonnage sont bien amenés.
La grande histoire rejoint la petite avec un drame qui fend le coeur, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière case ...
J'ai apprécié le parti pris des auteurs de nous livrer plusieurs souvenirs de notre journaliste préféré ( ... et engagé ).
Du grand Lefranc et un bel hommage a ces travailleurs au dur labeur.
Un album purement commercial, assez inégal, qui n'apporte rien à la série sinon le plaisir de découvrir quelques belles planches dans le style de W. Vance, en particulier celles de Philippe Xavier.
Je mets 3/5 à cet album parce que cette série est une des meilleures des 30 dernières années.
Je viens de relire ce tome 12. J’hésite entre « les dessins sont bâclés » et « c’est juste moche » côté couleur. . Dommage parce que le scénario est vraiment d’enfer.
« Mauvaise réputation » c’est d’abord une atmosphère faite d’un style réaliste au trait léger et délicat ; de tons automnaux, crépusculaires, parsemés de vibrants éclats de lumière ; sans oublier ces espaces un peu vaporeux dans lesquels les personnages semblent parfois flotter. Hervé Bazin a réalisé un travail d’une immense élégance.
L’impeccable couverture démontre encore une fois sa maitrise de la composition et son goût affirmé pour le silence et la contemplation.
Antoine Ozanam livre de son côté un récit précis, parfaitement adapté à l’univers graphique de son dessinateur : 1908, puis 1922. Emmett Dalton, seul survivant du légendaire gang d’outlaws pilleurs de trains et braqueurs de banques, puise dans ses souvenirs pour collaborer avec un producteur de cinéma. Leur but ? Tourner un film qui réhabilitera la véritable histoire des Dalton, loin des clichés sensationnalistes et racoleurs vendus par les feuilles de chou de l’époque. À l’origine, des marshals épris de justice, contraints de sombrer dans l’illégalité à la suite du non-paiement de leurs salaires.
Les auteurs alternent présent et passé avec virtuosité. A noter d’ailleurs que le découpage est heureusement beaucoup plus fluide dans ce 2ème tome.
Les réminiscences d’Emmett, synonymes d’un Far West désormais révolu, se teintent de nostalgie alors qu’un Hollywood à peine naissant commence à transformer les collines californiennes jusqu’alors désertes.
Les unes de journaux insérées en tête de chapitres, magnifiquement illustrées par H. Bazin, renforcent le dialogue – qui s’avèrera fécond – entre fait divers, paillettes et fiction.
Un diptyque absolument splendide.
PS : si le papier mat accorde une incontestable valeur ajoutée au dessin, il reste très perturbant pour moi d’avoir le tome 1 en brillant et le tome 2 en mat !
On sent que cette BD est tirée d'un roman, de par sa construction narrative, qui n'est pas très adaptée à ce format. En effet, on va suivre tout d'abord une famille de pauvres bougres en chemin pour trouver du travail puis ensuite, on va surtout s'intéresser au parcours d'un moine qui va prendre du galon au sein de l'ordre ecclésiastique. J'avoue ne pas avoir aimé cette transition assez abrupte même s'il existe bien un lien de rencontre à un moment donné du voyage.
L'auteur du roman Ken Follett se confie dans la préface qu'il a mis des années à pouvoir vendre son projet de bâtisseurs de cathédrales qui n'intéressait guère les éditeurs dans les années 80. Quand il a fini par y arriver, cela a été le plus grand succès de sa carrière dont il se vante. Oui, parfois les idées originales pour l'époque finissent par payer.
Sinon, de manière générale, j'ai bien aimé même si on va se perdre dans des détails dans la seconde partie sur l'enjeu du pouvoir au sein de l’église anglicane qui commençait à se fracturer à cette époque assez trouble de l'histoire du royaume. Le contexte historique est assez bien développé de manière tout à fait crédible. Didier Alcante est de toute manière un très bon scénariste qui arrive à insuffler une dynamique à un ensemble parfois touffu.
Un mot sur le dessin de Steven Dupré pour dire qu'il est magnifique surtout dans la précision de ses décors. On a hâte de voir ce que cela donnera plus tard lorsque la construction de la cathédrale démarrera. On ne peut s'empêcher de penser à Notre-Dame qui a nécessité tant de labeurs pour un résultat hors norme. La beauté peut naître de la souffrance des hommes de basses conditions.
A noter également un bon travail au niveau de la colorisation réalisée par Jean-Paul Fernandez notamment dans la variation de ses couleurs contrastées. On sent toute la rigueur de l'hiver ainsi que la pauvreté qui campagne qui s'oppose au style de vie et de richesse des seigneurs fortunés à l'abri dans leurs châteaux.
Nous avons des personnages assez intéressants à suivre qui sont en phase avec cette époque du Moyen-Age. Nous allons suivre une épopée vers le pouvoir autour de la construction de ces cathédrales.
Bref, il va falloir attendre la suite car cela ne fait que de commencer sur une œuvre qui s'étale sur plusieurs tomes très riches. Certes, le côté interminable peut faire peur mais il y aura suffisamment de péripéties pour tenir le lecteur en haleine entre construction et destruction perpétuelle.
Cette grande saga se termine enfin avec de tome 26 pour le grand duel devant les officiers de l'ordre des gouttes de Dieu entre l'expérimenté Tomine et l'outsider Shizuku.
Lequel des deux frères ennemis va l'emporter ? Shizuku a choisi un bordeaux et Tomine un bourgogne. Le suspens est véritablement à son comble dans ce dernier tome.
On nous promets que ce long voyage en manga à travers le monde du vin s'achève sur des coups de théâtre. C'est effectivement le cas mais pas ce dont on aurait pu s'attendre. Jamais, je n'aurais pensé à une telle issue qui élève un peu plus ce manga sous ses allures bon enfant. C'est une curieuse voie qu'ont emprunté les auteurs. Evidemment, on ressent déjà beaucoup de nostalgie.
Les auteurs Tadashi Agi et Shu Okimoto ont quand même réalisé un travail de fond assez réaliste et crédible pour une véritable quête gourmande dans le monde de l’œnologie sur une période de 16 années tout de même. Ils ont rencontré beaucoup de grands crus. Derrière chaque bouteille, il y avait toujours le rêve d'un producteur ainsi que l'histoire d'une terre ancestrale.
A ce jour, cela constituera ma plus grande collection de mangas. Certes, j'aurais sans doute souhaité moins de tomes. Je ne m'aventurerais plus à l'avenir dans une série aussi longue que je ne serais pas certain de terminer de mon vivant sur Terre...
Au final, on retiendra que cette série vendu à plus d’1 million d’exemplaires a contribué sans aucun doute à l’ouverture sans pareille du vin européen sur le marché asiatique.
Cela m'a permis à titre personnel de connaître tout le potentiel sur les vins de façon assez ludique. Je peux affirmer que grâce à cette série, je ne néglige plus mes choix en matière de vins pour l'accorder à un bon repas.
Pas subtil pour 2 balles, l'album est bon dans le message coup-de-poing qu'il entend transmettre : la duplicité gouvernementale et l'hypocrisie du business écolo. Le concentré de clichés sur le domaine empêche tout de même un certain recul avec le sujet, qui est traîté à la tronçonneuse là où de légers coups de scalpels eûrent mieux convenu !
Un indispensable. Tout le monde pense connaître l'histoire de Marie-Claire Chevalier, tout savoir de Gisèle Halimi. Et même quand on connaît les bons mots du procès, les témoignages, on se rend compte qu'on ne connait rien à la lecture de ce livre. Les choix narratifs (scénario, cadrage, dessins) retracent l'histoire et l'Histoire de cette affaire, permettent de s'imprégner de cette affaire, de comprendre. On lit comme un thriller, on passe par toutes les émotions. Et à la fin, on peut relâcher la tension.
Je me suis sentie libérée en lisant ce livre, et j'ai pris conscience qu'en tant que femme, je suis un maillon de cette histoire, alors que je suis née 10 ans après.
Un grand travail de MBV au scénario, et une immense réussite de Carole Maurel au dessin et à la couleur. Une collaboration que j'ai beaucoup aimé.
Matthias Lehmann, auteur franco brésilien, réussit avec « Chumbo » un roman graphique fleuve couvrant 70 ans de la vie politique et sociale du Brésil. Un projet très ambitieux sous forme d’autofiction. Au travers d’une famille fictive – inspirée de la sienne – il met en scène tout un pan d’histoire, de l’ascension du père, riche industriel dans les années 30, jusqu’à la postérité de ses enfants à l’aube des années 2000.
Les trajectoires des différents protagonistes suivront les fluctuations tumultueuses de la société, soumises aux luttes de pouvoirs qui scinderont la population entre partisans de l’ordre, prônant une dictature militaire, et les tenants d’un virage communiste, prêts à s’engager dans la lutte armée. Les différents régimes qui se succéderont au cours de ces 7 décennies agiront à chaque fois dans leur propre intérêt aux dépends des classes populaires et se compromettront tous plus ou moins dans la corruption, la censure, ou pire, la torture.
Avec ce résumé on pourrait imaginer un tableau sombre et peu attractif. Mais ce serait oublier le talent de Matthias Lehmann pour conter les à-côtés, les mille petites facéties de l’existence. Son goût pour la gaudriole, son esprit cinglant, son regard à la fois tendre et distant, sa liberté de ton, sont autant de prises auxquelles le lecteur s’accroche. Le portrait qu’il nous brosse de son pays est écrit avec une passion communicative. Il parvient continuellement à transmettre au lecteur son amour pour sa culture.
La lecture est dense, voire exigeante. Quelques longueurs ralentissent parfois le rythme et les multiples personnages, particulièrement leurs noms, sont difficiles à retenir pour les non lusophones. Cependant l’ensemble reste toujours intéressant, grâce à un dessin plutôt simple et économe, mais capable de véhiculer de nombreuses émotions.
Une œuvre forte et chaleureuse que tout amateur de roman graphique appréciera à sa juste valeur.
Graphiquement toujours excellent, ce tome me laisse un peu pantois.
Dès le début, on évacue une partie de l'intrigue qui était le Cliffhanger de l'épisode précédent pour le remplacer en trois cases (et c'est à peine caricatural) par une nouvelle menace.
Deuxièmement, dans le dernier tiers de l'ouvrage, il y a des ellipses qui rendent la narration très difficile à suivre et qui donnent une accélération un peu folle à l'histoire.
Troisièmement, l'évolution psychologique du personnage principal, que l'ont suit depuis 11 tomes maintenant, est totalement chaotique. On sait bien qu'il a l'âme solitaire. Mais sur un tome, il change d'avis comme on change d'armure ou de destrier.
La grande scène de combat final est très mal storybordée, on ne comprend que très mal ce qu'il se passe.
Ajoutons à cela, la conclusion expéditive de tous ces personnages pour lesquels il a fallu plusieurs tomes pour en dessiner les contours, et vous obtenez un tome raté, en dessous de tous ce qui a été proposé jusqu'ici.
Tout ça me donne le sentiment d'un travail bâclé. Comme si l'intrigue était prévue en plusieurs tomes, et qu'il a fallu (pour d'obscures raisons) raccourcir au maximum.
Un tome qui pourrait fâcher certains fans de la série.
On peut parler ici, d'un début de troisième cycle. On retrouve Tristan de Halsbourg, avec son fils spirituel Abel , embarqué dans une bien sordide histoire. A l'autre bout du vieux continent, on découvre la vie du frère Aeldred et ses états d'âmes vis à vis de l'Eglise et du manque de justice sociale.
Après les deux cycles précédents aux enjeux conséquents, ce nouvel épisode a du mal à démarrer. Si la narration est bien ficelé, l'histoire prend difficilement de la hauteur probablement du à la lente mise en place des nouveaux personnages.
Malgré le dessin très réussi, un album peu emballant mais qui pose les bases d'un cycle avec du potentiel.
Un nouveau tome sans baisse de régime ni dans le dessin, ni dans l'évolution du récit.
Cela reste un histoire plaisante qui a le mérite d'être cohérent et bien rythmée même si les thèmes ne sont pas étourdissant d'originalité.
Alors là mes bons amis, le magasine est à son sommet!
ça dépote, ça envoie, ça actionne, ça part en sucette, ça virevolte dans le n'importe quoi, c'est la classe à Dallas.
Parce qu'avant, dans Mustang, il y avait du bon gros nanard, du dessin à 3 sous (Mustang) et deux autres séries qui pouvait envoyer du blé mais sans s'assumer vraiment, en ayant toujours les yeux sur les grands frères américains. Je rappelle que Mustang, c'est français, ma bonne dame.
Mieux encore, Mustang c'est Mitton et Tota. Et ça y est ils assument ce qu'ils veulent faire.
Mitton part dans le Whats(euh)fuck le plus total et ça lui va bien au bougre! Ici aussitôt nos sup 'héros ont une base secrète ( l'empire state building qui est aussi un vaisseau spatial) que le président des états unis (himself) les contacte par une ligne secrète (Alors que Mikros a eu les clés y a pas minutes) parce qu'il y a l'apocalypse autour de la maison secondaire de Jean-Yves Mitton (Sissi) !!!! C'est du grand n'importe quoi réjouissant servi par un petit dessin aux petits oignons!
Du côté de Cosmo, tout pareil puisque c'est toujours Mitton aux commandes. Scénario à rebondissements abracadabrantesque et jouissive! Mitton est dans les étoiles!
Enfin Photonik. Tota passe en 4ème ! Actions et rebondissements avec de vrais surprises et un dessin vraiment bien qui allie l'"action et le mouvement parfaitement ainsi que les silhouettes superbes.
Voila de l'excellent comics des années 80 ! Et c'est français bon sang de bois!
On ne peut pas faire du très bon tout le temps et la construction intuitive d'une œuvre possède ses limites.
Dans cet album, les histoires se succèdent sans véritablement de liens les uns aux autres. L'errance de Philémon est totale. Le hasard guide l'aventure et le propos. Il y a des fulgurances certes comme le Don Quichotte de l'atlantique mais il y a aussi des histoires sans saveurs ni truculence. L'enfer des épouvantails par exemple ne raconte rien de particulier, le non-sens ne raconte rien et même le non-sens doit raconter quelque chose.
L'histoire est toutefois agréable à lire. C'est drôle, relevée parfois et parfois tristounette de tranquillité. Il y a parfois de belles planches qui ravissent les yeux et les sens et puis d'autres qui ne font que raconter l'histoire joliment. Jusqu'au final qui réjouira les aficionados de Philémon tel que je le suis.
Bref, le moment de lecture est agréable. La série Philémon ne peut pas être une continuité de chef d'œuvre. Il y a des hauts et des bas comme dans le monde de l'océan atlantique.