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Quel est le propos de ce livre, au juste? Que Lucky Luke est sénile?
Ce que je trouve particulièrement étrange, c'est que ET cet album ET le deuxième album de Matthieu Bonhomme font une référence extrêmement similaire. Dans "Wanted Lucky Luke", il y avait une ligne que j'ai trouvé particulièrement farfelue. Quand Luke rencontre le fils de Phil Defer, ce dernier lui dit : "Quand on tire plus vite que son ombre, ce n'est pas de la légitime défense. C'est une exécution!"
Et tiens donc, dans l'album de Bouzard, Luke rencontre Phil Defer (!)... et Luke lui dit : "Est-ce que toi, tu tires plus vite que ton ombre? Vas-y, dis?" Bon, soit la coïncidence est incroyable, soit dans l'album de Phil Defer dans la BD originale il y avait vraiment une référence à Luke qui tire plus vite que son ombre... (je ne sais pas, si je l'ai lue, ça fait trop longtemps). Mais quand même!
Bon, sinon, dans l'ensemble, c'est une parodie des albums de Lucky Luke. On aime ou on n'aime pas, le dessin y compris, très caricaturé. Pas mal, mais bof.
Une claque incroyable après avoir lu Arcadium, une bande dessinée qui m'a totalement captivé dès le début.
Un univers très profond, extrêmement sombre, âmes sensibles s'abstenir... Un grand nombre de scènes gore fantasmagoriques.
On ne peut pas s'empêcher de lire cette bande dessinée d'un bout à l'autre, tant le scénario est bien ficelé. C'est une vraie réussite, avec une intrigue et une narration qui suscitent un suspense incroyable.
Nous souhaitons obtenir davantage d'informations sur les questions que nous pouvons nous poser dès les premières pages. Comment a-t-il eu cette énorme cicatrice ? Pourquoi se rend-il ? Pourquoi a-t-il tué sa famille ? L’a-t-il vraiment fait ? Est-il fou ?
Cette bande dessinée regorge de clins d'œil aux années 80, que ce soit à travers les affiches, les cassettes, les groupes de musique, la borne d'arcade ou encore la représentation de certains personnages.
En ce qui concerne le dessin, il s'agit d'un style propre aux comics, mais les couleurs et les teintes flashy reflètent réellement l'atmosphère de ces années. En plus, l'environnement musical via le code QR nous plonge encore plus dans cet univers.
L'intrigue est vraiment superbement bien construite.
Pour ceux qui ont vécu les années 70-80, je vous recommande vivement de lire ce récit fantasmagorique.
Après avoir réalisé un album de transition où Moly met au monde une petite fille, ce cinquième opus marque le début d'un nouveau cycle, cinq ans plus tard.
Mony et Lune se trouvent coincées sur Tishala, en compagnie de leurs amis.
Dans le but de pouvoir réparer son vaisseau et de soigner sa fille, Mony accepte d'être engagé comme sniper par des mercenaires, sous rémunération.
Nous sommes impatients de comprendre le but de la quête de ce nouveau personnage, le chef de ces mercenaires, qui se fait appeler le 'SANS PEUR'.
Notre héroïne va être confrontée à de nombreuses surprises, ce qui nous pousse à en apprendre davantage sur cette aventure. Le rythme de celle-ci est bien dosé.
Les illustrations sont toujours aussi agréables. Cette couleur jaune des paysages reflète l'ambiance dévastée de cette planète corrosive. Les éléments endommagés par l'acidité de cet environnement sont parfaitement illustrés.
Un premier tome prometteur pour débuter un nouveau cycle.
En 2012 l’économiste proche du Parti Socialiste Thomas Piketty acquiert une renommée internationale après la sortie de sa somme Le Capital au XXI° siècle, ambitionnant de mettre à jour l’indépassable Das Kapital de Karl Marx, dont les 160 ans au compteur nécessitaient une adaptation à notre époque. Conscient du prisme occidental de son ouvrage, Piketty choisit une mise à jour en 2019 pour analyser l’histoire des idéologies qui installent et font perdurer les inégalités.
Pour adapter ce pavé de plus de mille pages, les auteurs Claire Alet et Benjamin Adam choisissent d’illustrer le propos de l’économiste au travers d’une dynastie française, des ancêtres propriétaires esclavagistes aux descendants enseignants et militants écolo. Ce dispositif permet de raconter une histoire, d’apporter des personnages et de marquer visuellement les époques en faisant vivre à ces ancêtres les soubresauts de l’Histoire. Graphiquement on a un visuel typique des reportages de la Revue Dessinée, simple et tranché par des aplats de couleur et qui alterne les séquences BD et diagrammes explicatifs des mécanismes économiques et de répartition des richesses.
Le prisme idéologique de Piketty est bien entendu marxiste et ses principales critiques viennent du camp libéral. Une fois dit cela, le déroulé est limpide et permet à tout un chacun de comprendre comment les inégalités de répartition des richesses issues de l’Ancien Régime se transforment mais se maintiennent sous les évolutions politiques et civilisationnelles. Ainsi on rappelle que la pauvreté chronique d’Haïti vient directement de la rançon payée par les esclaves qui y avaient proclamé leur indépendance aux anciens propriétaires, jusques mi-temps du XX° siècle, de quoi nous rappeler les violentes joutes entre la Grèce exsangue et l’Allemagne ordolibérale lors de la crise des dettes souveraines en 2012 où le gouvernement d’Athènes rappelait que les vols de richesses nazi n’avaient jamais été rendus à la Grèce après la Libération en raison de l’établissement de la Guerre Froide…
Plus proche de nous on nous explique que les différents mécanismes d’imposition profiteront toujours aux propriétaires, jusqu’à nos jours, avec cette courbe de l’Elephant qui démonte le concept de ruissellement en montrant que l’essentiel de la croissance reviens mécaniquement aux plus riches (les fameux 1%). Les deux grandes évolutions seront issues des deux guerres mondiales, la première car la masse d’argent nécessaire à l’effort de guerre impliquait de ponctionner les riches, la seconde car la pression socialiste et le besoin de rebâtir un pays établirent un équilibre inédit dans la juste répartition des richesses. Assez rapidement, avec le choc libéral de Reagan et Thatcher, la « norme » revint au galop et la chute du Mure de Berlin permit trente ans d’enrichissement débridé qui allaient provoquer la polycrise du capitalisme que nous vivons actuellement.
Très didactique l’album réussit comme documentaire plus que comme BD (l’introuvable alchimie de ce type d’ouvrage). Le dessin n’est pas en cause, sa simplicité restant lisible et efficace. En revanche l’artifice des histoires familiales nous perd un peu malgré l’arbre généalogique et le récit qui s’adresse directement à nous pour nous rappeler le fil du récit. Avançant rapidement pour ne pas nous lasser, ne restant pas trop sur les personnages pour pouvoir expliquer le propos de Piketty, les auteurs nous noient quelque peu entre les membres de cette famille avec des sauts vertigineux de plusieurs décennies. Si ce choix nous permet de personnaliser des situations (surtout sur les dernières strates de la dynastie), je reste cependant dubitatif sur le gain final, les séquences ainsi utilisées manquant peut-être pour entrer plus en détail dans l’explication des idéologies.
On ressort néanmoins de la lecture bien renforcé dans notre connaissance de l’histoire des inégalités de notre pays. L’album se termine par des propositions concrètes (un peu utopiques je dois dire) de Thomas Piketty présentées comme une ébauche de programme économique (il a été conseiller économique sur la campagne présidentielle de Benoit Hamon avant de soutenir le programme économique de la NUPES récemment). Sans être le docu-BD de l’année, Capital et Idéologie permet en 160 pages de connaître l’analyse et les propositions d’un des économistes les plus importants de notre époque et c’est déjà pas mal!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/27/capital-ideologie/
La jeune artiste Australo-malaisienne Reimena Yee a fait une entrée fracassante dans l’univers de la BD en 2020 avec son diptyque Le marchand de tapis de Constantinople, (traduit chez nous chez Kinaye en 2023) conte arabe où sa liberté et créativité visuelle enchantait critique et lecteurs. Surfant sur la popularité de la dessinatrice, l’éditeur sort très rapidement sa nouvelle création (parue en octobre dernier en VO) dans un écrin magnifique agrémenté d’un cahier final de making of.
N’ayant pas lu ses précédentes créations je découvre un vrai talent de designer et de composition qui agence sur un style simplifié typique de l’Animation (de Walt Disney diront certains) des effets de céramiques grecques ou d’enluminures arabes pour nous immerger dans un orient antique où le grand Alexandre s’ennuie fermement sur son trône… Annonçant vouloir adapter librement le Roman d’Alexandre, Yee choisit un voyage initiatique du héros en compagnie de son serviteur, à la recherche de la Fontaine de Jouvence. C’est l’occasion d’aventures de différentes tailles, du domptage du cheval Bucéphale par le jeune Alexandre à la rencontre des Griffons fantastiques.
En suivant l’agencement de récits sans lien chronologique (typique des gestes médiévales), l’autrice affaiblit quelque peu la lecture en brisant l’enchaînement. Cela participe à la volonté d’œcuménisme graphique, la grande force de l’album, qui enjoue en nous proposant une véritable odyssée dans l’histoire de l’art médiéval et antique, croquant certaines parties dans un style d’enluminures chevaleresque ou arabe. Le texte joue également de cette mise en abyme en brouillant dès les premières pages la légende d’Alexandre, racontée à ce dernier par celui-là même qui la fait avec le héros… Reimena Yee nous relate ainsi une légende fabriquée en direct par un servant qui emmène le grand conquérant sur le chemin de ses propres futurs/anciens exploits.
Lors des scènes plus classiques, malgré une mise en scène très travaillée de l’autrice le trait simpliste peut paraître un peu faible en regard d’autres séquences. Je tiens à préciser que, Kinaye oblige, ce récit est bien un album jeunesse et il ne faudra pas vous attendre à une grande complexité relationnelle ou narrative dans les pages de cet album, ce qui correspond du reste à l’ambiance de la source adaptée. Pourtant on peine un peu à profiter pleinement d’une histoire trop hachée pour vraiment convaincre, malgré une technique et un personnage éminemment sympathiques.
On termine ce premier tome heureux de la découverte mais un peu frustré d’avoir raté de la grande aventure classique, sans doute par soucis trop appuyé d’adapter un texte qui s’y prête peu. Il restera trois tomes pour vraiment convaincre.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/30/alexandre-le-verdoyant-lelixir-de-vie/
Triste album qui nous vient en ce début janvier. Il y a presque dix ans sortait un miracle, Le chevalier à la licorne, du même duo, qui faisait exploser le talent brut de l’espagnol Guillermo Gonzalez Escalada dans un sublime et tragique poème graphique médiéval. Malheureusement l’annonce de ce second album s’accompagna rapidement de celle du décès de l’artiste en 2021. Seules quelques pages manquaient sur le scénario de Stephane Piatzszek, que deux dessinateur complétèrent dans le respect du style original.
Les histoires païennes sont légion. Le titre pouvait être trompeur et si l’album se centre bien sur l’itinéraire de la princesse Libussa, figure légendaire du peuple tchèque que l’on rattache à une armée de résistantes amazones, c’est plutôt l’histoire d’amour de cette héritière farouche avec une de ses guerrières alors que le danger qui menace son peuple est immense, qui intéresse le scénariste. Malheureusement le récit est incertain, comme si l’auteur n’avais su où mettre la focale et surtout par abus de suggestion. Il y a peu de textes et l’enchaînement des séquences n’est guère expliqué, ce qui rend la lecture par moment confuse.
Le dessin de son comparse est toujours aussi brillant mais l’aspect fruste de ses visages médiévaux n’aide pas à la compréhension en rendant parfois peu lisible la distinction entre ces personnages. Le style de Guillermo Gonzalez Escalada, si fort dans l’action et les visions oniriques, ne compense pas le manque de précision du scénario. De même, les quelques surgissements fantastiques, graphiquement puissants, ne semblent pas servir
l’histoire où la sœur mystique de l’héroïne est totalement muette et trop peu en interaction pour que l’on puisse s’y intéresser vraiment.
Oubliant de nous proposer de belles batailles épiques grand public, tiraillé entre sa Légende, un amour féminin impossible, le devoir dynastique et l’oppression chrétienne sur les anciennes traditions Stephane Piatzszek se contente d’admirer les sublimes compositions du dessinateur espagnol et échoue à nous emporter dans ce drame amoureux mal défini. L’album regorge pourtant de très belles scènes de banquet, de poursuites ou de complots, mais le tout reste mal monté par un récit trop suggestif.
Le duo n’aura donc pas réussi à rééditer le coup de maître de leur premier album. Il restera à admirer l’art si organique du défunt pour regretter, plus que l’album lui-même, la perte d’un très grand artiste.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/02/01/la-guerre-des-amazones/
La préface signée par Médiapart nous rappelle une évidence : Macron n'auront jamais été élu président de la république en 2017 s'il n'y avait pas eu l'affaire Fillon. Dès lors, cet homme que personne ne connaissait vraiment 3 ans auparavant est venu au pouvoir avec l'idée de renouveler la classe politique en la dotant d'une certaine éthique.
Beaucoup y ont cru à cette République irréprochable puisqu'il a été élu. Certes, le président Hollande s'était désisté et Marine Le Pen est parvenue au second tour de l'élection présidentielle. Dès lors, les dés étaient jetés.
Alors, la question est de savoir si les dirigeants responsables ont bien été irréprochables comme il l'affirmait dans son projet politique de la campagne. Il a indiqué que ces dirigeants devaient rendre des comptes et que la justice ferait alors son travail.
Or, les exemples d'hommes dans l'entourage du président ont tous été blanchi par la justice qui a indiqué qu'il n'y avait rien à voir. La Justice a parlé et il convient de ne pas la remettre en cause. Certes, mais on a quand même l'impression qu'il y a deux sortes de justice : implacable avec le citoyen lambda et laxiste avec les hommes politiques qui sont au pouvoir.
Les exemples qui seront cités dans les différents chapitres vont concerner tout d'abord François de Ruby qui a été le Président de l'assemblée nationale sous l'étiquette MODEM après avoir été chez les verts puis la gauche. Il a eu la main plutôt lourde sur les dépenses en menant une véritable vie de château dans l'exercice de ses fonctions. Bref, pas aussi irréprochable que cela même s'il a déclaré qu'il n'aimait pas le homard. On te croît !
Il n'empêche que malgré ces affaires qui l'ont éclaboussé, les français l'ont voté comme député en lot de consolation. A croire qu'on aime bien ce genre de personnage qui se servent dans les caisses de l'Etat avec l'argent de nos impôts. Après tout, on a les hommes politiques que l'on mérite !
On va faire également la connaissance du secrétaire général de l'Elysée, le brave Alexis Koehler, qui visiblement était dirigeant d'une société de croisière ce qui ne l'a pas empêché de favoriser les intérêts de cette compagnie lorsqu'il était en exercice du pouvoir dans l'ombre du Ministre de l'économie de l'époque à savoir Emmanuel Macron, ce qui constitue quand même un conflit d'intérêt. L'enquête a été classé sans suite mais une instruction est en cours pour une nouvelle plainte. Bref, ce n'est pas fini et on se dit qu'il n'y a pas de fumée sans feu.
On passera sur le cas d'Alexandre Benalla qui était dans la garde rapproché du président Macron et qui jouait les faux policiers lors de manifestation en tapant sur un couple. Lui, il a été condamné à 3 ans de prison dont 2 avec sursis mais c'est presque une série à rebondissement. Son affaire est la plus connue du grand public et je ne vais pas m'étaler.
Le cas du Ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, qui règle ses comptes avec les magistrats est intéressant à suivre car on se rend compte que ce n'est pas vraiment très éthique surtout pour un homme dans cette fonction. Il a quand même été mis en examen pour prise illégale d'intérêt. Encore une situation de conflits d'intérêts !
Enfin, on terminera par le ministre le plus en vue du gouvernement à savoir Gérard Darmanin qui a fait l'objet de deux plaintes pour viol et harcèlement sexuels émanant de femmes dans le besoin. Le Ministre de l'intérieur devait promouvoir le combat de Macron contre la violence faite aux femmes. Bref, cela ne fait pas bonne figure dans ce contexte. Bien entendu, les deux femmes ont été poursuivi pour diffamation alors que les preuves d'enregistrement de SMS étaient assez manifestes et explicites. Quand on contrôle l'appareil d'Etat, c'est plutôt facile...
Alors, oui, c'est plutôt une enquête à charge mais qui repose sur des faits et des hommes politiques qui n'ont pas été irréprochables, loin s'en faut ! J'observe que le Président Macron est épargné dans tout cela comme s'il avait mal choisi son entourage. Après tout, d'autres présidents de la république ont bien été condamné par la Justice pour des faits pénalement répréhensibles. La justice et les médias sont alors accusés de partialité pour détruire l'honorable carrière politique d'un homme qui se donne pour le pays.
Après une telle lecture, on peut être que dégoutté du monde politique qui ne tient jamais ses promesses une fois parvenu au pouvoir. Cela continuera encore et encore. Il n'y aura jamais un responsable plus blanc qu'un autre. Même l'irréprochable président Hollande s'était entouré d'un Jérôme Cahuzac qui souhaitait lutter contre la corruption et le blanchiment d'argent. On s'en souvient encore.
Alors tous pourri ? Dire cela revient à être comparé à un pilier de comptoir dans un bar miteux. On va alors dire que ce sont de mauvais DRH qui ne prenne pas forcément les bons candidats. Et puis, comme dit, les français suivent et pardonnent vite les écarts...
Il y avait trop de hyper autour de cet album, et j’ai longtemps procrastiné (entendez par là « lu autre chose ») avant de m’y mettre, pas peur d’être déçu. Le pitch ne me parlait absolument pas d’ailleurs.
Force est de constater que c’est un bon, un très bon album.
Le rythme est excellent, l’héroïne bien campée (on aime ou on aime pas, mais elle est réussie), le climax est intéressant. Le scénario est bon mais je n’ai eu aucune surprise finale, c’était assez attendu en ce qui me concernait.
Il n’empêche que j’ai pris bien du plaisir à suivre les déambulations barcelonaises de l’enquêtrice en herbe !
Suite du 1....Normal me diriez vous? Pas forcement. Artima s'en battait les steaks à l'époque de la chronologie de l'histoire. Alors on lisait sans comprendre les enjeux. Mais là non alors on profite.
Mike Grell dessine toujours aussi bien. Bon on sent qu'il produit beaucoup et vite donc il privilégie les visages et les corps et assez peu les paysages. Mais le taf est fait et on en demandait pas d'avantage en 80. On savait que ces publications étaient comme des Fumettis à l'italienne.
Et après il y a l'histoire et ça va vite et trop vite comme toujours. Mike doit tout rentrer en 20 pages et c'est pas facile. Et puis rentrer quoi? Mike n'est pas un créateur mais copie allégrement du côté de la planète des singes avec Charlton. Il copie pas à l'aveugle. Il transforme et le fait à sa sauce mais tout est pareil jusqu'à même la fin ou Charlton crie " Ils l'ont fait sauter leur bombe!!!" Et ben Morgan, notre Conan blanc, est dans la même posture.
Alors pourquoi j'aime autant? Pour tout ça justement. J'ai les même références. Je suis un vieux con de 50 ans et on est pas si nombreux que ça à avoir les mêmes références. Warlord c'est comme une machine à remonter le temps.
Pour rester dans lignée de la série, c'est un bon numéro mais pour moi peut-être le moins bon. J'ai passé un bon moment d'évasion, avec une bonne lecture, un dessin qui se synchronise dès la deuxième pas (la première, ici en preview est un peu à côté de mes attentes)
Les cases sont riches de textes, même trop de texte pour un scénario un peu faiblard. L'album était un peu lourd, un peu pénible. L'une des transitions entre la découverte de la planque et des arrestations était bien trop rapide, là j'aurai souhaité une planche supplémentaire et aucun ripou n'a été arrêté, contrairement à ce que dévoilait l'enquête, c'est un peu ce que j'attendais de cette fin d'album. Dommage pour cet album mais il est largement excusé par l'excellence des précédents et n'oublions pas que le travail y est. Je continue l'aventure. Il faut que je trouve le tome 11 et je crains le pire.
Au temps des guerres napoléoniennes, le lieutenant de vaisseau français, Josse Beauregard, est fait prisonnier par les Anglais (Tome 1), réussit à s'évader, puis est de nouveau fait prisonnier par les Espagnols à Cadix (Tome 2) avant à nouveau de s'évader. Je viens de résumer en quelques lignes l'un des gros problèmes de ce diptyque: l'histoire est archi-classique, manquant cruellement d'originalité et de surprise.
Les couvertures sont trompeuses, puisqu'en effet Beauregard sera le plus clair de son temps sur la terre ferme dans une geôle à chercher à s'évader et/ou à se faire arrêter plus d'une fois, plutôt qu'à arpenter les océans. Il n'y aucun élément haletant qui donnerait une plus-value à cette histoire de prisonnier épris de liberté.
Le dessin n'est pas désagréable (loin de là) mais il souffre d'un classicisme sans relief. Les personnages vont se révéler à l'image du récit, plats et parfaitement oubliables. Je n'ai absolument pas eu un quelconque attachement ou ressenti quelque chose envers ces derniers.
Au final, une lecture sympathique, pas désagréable mais absolument pas marquante pour un iota. Aussi vite lu, aussi vite oublié.
Pas besoin de vous droguer, Dope rider le fait à votre place !
Une anthologie des shots du squelette toxico, mais aussi d'autres récits de Paul Kirchner (l'auteur, qui apparemment serait clean...), comme les travailleurs aveugles de la Ruche, en passant par la sexualité des poupées à minuit.
On ne sort pas indifférent de cette lecture...
Certes, les histoires ne sont pas toujours intelligibles, mais c'est bien parce que les décors simulent un trip dantesque, au goût des années 70.
Le tout est harmonieusement surréaliste, les graphismes faisant forte impression, avec des décors particulièrement soignés. Mais, pour apprécier cette œuvre, il faut faire appel à son inconscient : Cartésiens, fuyez !
De plus, des explications viennent étayer la fin du bouquin.
Kirchner y explique, sans fard, son parcours, ses rencontres, ses méthodes de travail, ses galères, ses chances...
Clairement, c'est pas un gugus. Paul Kirchner maîtrise son art.
J'aurais aimé que Kirchner ait au moins 1% de la notoriété de Daniel Clowes en France (d'ailleurs si BDthèque pouvait arrêter de me bombarder de pubs de Monica ça serait cool...), j'aurais aussi souhaité que les auteurs de Dali s'en inspirent... Je suis un grand rêveur.
A découvrir sans tarder.
Que se passerait-il si on se remettait à penser à son premier vrai amour plus de 17 ans après, une fois qu'on a refait sa vie et qu'on a une magnifique épouse avec 2 enfants ?
C'est le pitch de départ pour nous indiquer que la passion amoureuse est plus forte que tout. Le désir peut conduire à l'anéantissement de tout ce qu'on avait construit patiemment. Oui, le risque est bien de tout perdre. La question qui se pose alors : est-ce que cela en vaut le coup ?
C'est vrai que la plus belle phrase d'amour est dite dans le silence d'un regard. C'est beau mais cela consume à l'intérieur. On ne peut plus refaire le passé car il est ce qu'il est. Un homme, notre héros du jour Antoine, va essayer d'aller contre vent et marée pour retrouver sa dulcinée Domi et vice-versa car nous aurions droit aux deux points de vue dans cette BD fort bien construite.
Evidemment, le thème me parle et cette lecture a trouvé une raisonnante encore plus forte au point que je lui attribue aisément les 5 étoiles. Cela m'a touché en plein cœur. Inutile d'indiquer qu'on n'est pas dans une histoire à l'eau de rose. Il y a une véritable consistance des sentiments et des questionnements parfaitement légitimes.
Le dessin notamment des corps est tout juste magnifique avec un côté très sensuel que l'on ressent aisément. La colorisation rend la lecture encore plus agréable. Il y a un vrai souci du détail dans les décors. Bref, graphiquement, on voit la patte d'un certain Enrico Marini qui a influencé la dessinatrice Sarah Con Hache qui la remercie pour ses précieux conseils dans la préface.
En conclusion, un roman graphique à découvrir ce qui ne sera pas simple car en rupture de stock un peu partout. Je l'ai acquis par import en provenance de l'étranger. Voilà pour la petite histoire. Laissez-vous emporter par l'intensité de cette belle histoire d'amour !
Oui, l'histoire est un peu mièvre et il ne s'y passe pas grand chose d'exceptionnel, d'autant que l'on devine assez vite le dessous des cartes. Mais le dessin très élégant rend cependant la lecture agréable. Sympa, au final.
Avis sur la série :
Fans de dessins Fantasy des années 80, bienvenue chez Cargal !
C’est détaillé/fouilli, classe, clinquant, baroque, dans l’excès et la démesure, assez démentiel à voir.
Les couleurs sont parfois à vomir, parfois magiques.
L’histoire est parfois difficile à suivre, mais au fond, tout se déroule plutôt vite et sans temps mort.
Les albums sont tous différents les uns des autres :
- 1 : dessins époustouflants mais trop chargés, couleurs à ch***, scénario qui part dans tous les sens, héros principal de la série (Cargal) invisible
- 2 : dessins tout pareils, meilleures couleurs, et scénario plus maîtrisé (avec un héros plus visible)
- 3 : dessins épurés, agréables en étant toujours beaux, couleurs moins bonnes, scénario qui s’éloigne un peu de la quête principale du héros. Mon album préféré, j’ai aimé la narration, son cheminement et sa fin
4 : dessins un poil en deçà de d’habitude, moins exubérants et flamboyants, couleurs un peu meilleures, mais scénario bien ficelé pour finir le cycle. Quelques facilités pour y arriver et aussi grâce à une pagination plus importante. Ça sentait la fin de la série pour se le permettre ?
Un cinquième tome était annoncé, mais jamais paru. Le principal est que la fin du tome 4 soit assez satisfaisante et finisse une sorte de cycle.
Avec tout ça, j’ai bien apprécié cette série, qui quelque part pouvait être un peu précurseur de la hype Fantasy qui allait sévir une petite décennie plus tard.
Série hyper prenante pour la partie ancienne et plaisante aussi pour la récente, même si ça part un peu en sucette sur la fin.
Les dessins sont assez formidables et, bien que ce soit assez redondant niveau affrontement Wampus/Sten, ça a toujours été un plaisir de voir leur nouveau lieu de joute.
Une relecture d'Alice au pays des merveilles incroyablement sombre et brillamment illustrée. Vaguement dérangeant mais éminemment puissant.
Semblable au premier dans le style.
Bonhomme emploie un peu les mêmes véhicules que dans son premier album. Par exemple, les trois sœurs qui cherchent à embrasser Lucky Luke mais qui n'y parviennent pas, c'est un peu comme Luke qui essaie de fumer dans l'autre album. On revient même sur cette envie de fumer, et cette fois on s'en moque carrément, avec les personnages qui disent à Luke qu'il tient une fleur dans sa bouche au lieu d'un brin de paille. On fait beaucoup plus de références à d'autres personnages de la série mère également.
J'ai aimé le rôle des sœurs dans l'album, et que tout le monde veuille s’approprier Luke pour différentes raisons. Finalement, on a encore droit à un album plutôt divertissant, sans toutefois être à tout casser.
Confession : je n'ai jamais été un grand fan de Lucky Luke. Dans ma jeunesse, entre les Schtroumpfs, les Tintin, les Astérix et les Spirou, Lucky Luke était de loin la BD que je trouvais la plus ennuyante. Il faudrait que je les relise aujourd'hui, mais je n'arrive jamais à trouver la motivation pour le faire. Par contre, j'aime quand des auteurs peuvent créer leur propre version d'un personnage emblématique, alors je me lance dans la lecture des Lucky Luke vu par...
J'ai trouvé cette histoire de Matthieu Bonhomme divertissante, il y a avait de bonnes idées. Par exemple, cette envie de fumer de Luke qui n'y parvient jamais, un joli clin d’œil à l'évolution de la BD. Sinon, j'ai trouvé le scénario beaucoup trop prévisible. C'est du vu et revu, ce genre d'histoire, et ça m'a même un peu fait penser au premier Tyler Cross.
Bon moment de lecture, mais ça ne casse pas ma baraque, quand même.
Pas de note car la série est vraiment bien, même si le scénario de la vengeance a été usé jusqu'à la corde. Mais comment peut-on confier le dessin a quelqu'un d'aussi nul (pour pas être méchant). Les traits sont grossiers et les expressions font passer dans certaines cases Sangre pour un démon difforme. Un saccage impardonnable pour une série équivalente voire supérieure à Lanfeust
Quelle magnifique série ! Un vrai bon western avec des scénarios très originaux et des personnages très atypiques, à commencer bien sûr par notre Undertaker et son ami Jed le vautour. En plus de l'histoire principale en deux albums, nous avons une sorte de fil rouge sur le passé de certains. Captivant.
Le dessin est extraordinaire. De très beaux gros plans sur les personnages, parfois juste sur des yeux à la Sergio Leone. Les chevaux, les individus, les décors sont tellement maitrisés que j'ai l'impression de feuilleter un film. La mise en couleur est superbe.
Bravo aux auteurs.
Ah Thomas Pesquet, notre super héros national ! On suit ses débuts d'astronaute, ses examens d'entrée, ses entraînements, sa hargne, on ne peut qu'admirer cet homme qui parle 6 langues et sait aussi bien faire des réparations dans l'espace que faire de la survie en pleine Sibérie. La BD est une bonne idée pour vulgariser toute la partie scientifique, elle rend le personnage extrêmement sympathique : doué tout en restant simple, maîtrisant parfaitement bien son image publique. Ce pavé de 200 pages est parfois un peu lourd, répétitif, et j'avoue que l'humour omniprésent n'est pas toujours nécessaire et peut paraître être "too much", mais l'ensemble reste pleinement réussi. Ce livre devrait être diffusé dans toutes les écoles pour créer des vocations.
C'est le genre de BD de pur divertissement que j'apprécie : un univers original (mix entre le Paris de la Belle-Epoque version steampunk et monde féerique avec plein de créatures issus de la fantasy traditionnelle : elfes, dragons, gnomes ...), un scénario prenant qui mêle polar, mystères et action bien pêchue, des personnages bien campés, un dessin très séduisant et des couleurs à l'avenant.
Rien de révolutionnaire, mais la lecture est fort plaisante. La fin de ce tome donne envie de connaître la suite.
C'est la première fois que j'aime vraiment une œuvre de Georges Sand et c'est sans doute grâce à cette lecture de BD qui reprend à merveille l'adaptation du célèbre roman.
On commence avec une scène introductive qui nous montre l'auteure qui a été obligé de se travestir en homme afin de pouvoir publier plus facilement dans une société résolument machiste. Le point de vue est hautement féministe dans une étude de mœurs résolument intéressante.
On va en effet suivre le parcours une jeune métisse ayant épousé un richissime bourgeois de la haute société. Elle n'aime pas vraiment son mari. Elle a un cousin assez bienveillant qui prend soin d'elle. Mais il y a surtout une rencontre avec un jeune coq également bourgeois qui va lui faire chavirer son pauvre cœur.
Bref, elle va apprendre de la vie et de ces illusions en amour. La question qu'on se pose depuis le début était de savoir si c'était comme une retranscription de la vie de la célèbre Georges Sand.
J'ai bien aimé la conclusion où on revoit l'autrice mais en plus âgée en compagnie de l'homme de sa vie.
Cette Indiana n'a rien d'une Jones mais elle vous surprendra quand même !
Le résumé officiel est très juste : « 1633. Dans la France de Louis XIII et de Richelieu, magie noire et alchimie ». Ça se bat à l’épée aussi. C’est assez sombre côté scénario avec de l’action. Super travail de Stéphane Crèty au dessin. Très belle mise en page aussi. Vivement la suite !
Perdus de l’Empire
Scénario : Franz - Dessin : Éric ; Le Lombard, coll. « Histoires et Légendes », 1990
Chaque terrain de guerre est un théâtre de dérive pour l'être humain. Que ce soit dans ses actions, dans son instinct de survie, dans son éthique, dans ses faiblesses, dans ses peurs, dans son inconscience, dans son rapport aux autres, l'humain démontre que, sans règles et sans respect, la vie prend pour lui, un chemin aléatoire et instinctif. Chaque soldat devient la victime de ses espoirs, de ses croyances et de ses actes.
Dans la tourmente et dans l'enfer de la guerre, le quotidien de tout un chacun devient un cauchemar. Face au désespoir, quand l'être humain sent ses forces naturelles l'abandonner, il fait appel à des forces surnaturelles qui le dépassent et l'apaisent.
Sur fond de guerres napoléoniennes, Éric et Franz nous entraînent dans un monde où se mêlent la folie et la peur, dans un univers où le fantastique vient tronquer ou sublimer nos repères.
Cet album est composé de six histoires mettant en lumière un personnage perdu de l’Empire : Les aigles - Un village dans la neige - Ragot - Mamie Léonie - La colère d'Amédée - Temps de chien
Un artiste peintre voit sa vue décliner. Sur fond de IIIe Reich naissant, l'éthique devient secondaire et tout est permis en matière d'innovation scientifique. Ainsi, une greffe pourrait être envisagée malgré la méthode peu orthodoxe pour obtenir les greffons. La limite entre le bien et le mal devient aussi floue que celle qui existe entre le courage et la résignation, entre l'inconscience et la folie.
Le duo Dupa & Éric fonctionne bien dans cette collection d'histoires fantastiques.
Toujours les mêmes imbécilités avec des loups qui terrorisent de pauvres humains. On se bat tous les jours pour que cette société comprenne les bienfaits de la présence du loup à lire Réintroduction du loup les bénéfices inattendus à Yellowstone. C'est dans la BD et dans les films que l'on peut sensibiliser les gens. Malheureusement je vois tellement de BD où le Loup est considéré comme un suppôt du diable et dangereux pour l'humain, qu'elle tristesse
Les énormes albums, comme celui-ci, ne sont pas trop mon truc parce que j'ai horreur de reprendre la lecture d'une BD entamée mais c'est surtout lié à ma personne et à plusieurs mauvaises expériences d'albums que j'ai abandonnés tellement ils devenaient lourds, indigestes, linéaires et ennuyeux. Ici c'est passé tout juste et j'étais quand même impatient d'achever cette lecture, ça devenait rasant. Et c'est vraiment dommage.
Parmi les très bons points de cet album, les personnages sont dessinés avec des traits enfantins, simplistes, un côté naïf, avec des petites tailles et ont des dialogues et des comportements d'adultes. C'est très réussi, foisonnant de personnages attachants et intelligents. Très agréable. Les décors, bien que redondants, sont variés, les cases richement fournies avec un dessin complet, les couleurs sont parfaitement réparties tout au long de l'aventure, sans aucune aspérité mais aucune particularité ou fait remarquable non plus. L'album en lui-même est de belle facture, c'est un bel objet du Label 619, c'est généraux comme le mentionne si bien "Bolt" avec 190 planches pour des aventures recherchées sur un fonds de contestation d'un capitalisme froid, mécanique, dangereux, terrible, omniprésent et contrôlant tout, mais également un côté un peu trop "écologie-naïve" et justement concernant le côté écologie, en ce qui me concerne, ce n'est pas que l'écologie ne soit pas bien ou qu'il ne faut rien faire pour proroger la vie sur terre ou éventuellement les ressources (ça c'est le point pourri conduit par l'argent) mais l'écologie qu'on nous vend est bête, irréfléchie et tire l'intégralité de nos progrès et de nos recherches en arrière. Lorsque quelqu'un comprendra enfin que transition énergétique ou écologique signifie en réalité RAZ, mort économique, liquidations d'entreprises, chômage, paupérisation, pauvreté, et tout ça pour l'écologie d'aujourd'hui c'est navrant et surtout très bête mais bientôt nous nous achèterons, avec la redevance incitative, avec moins d'émission de CO2, des panneaux photovoltaïques à oxyde d'aluminium en fin de vie, des batteries de voitures électriques à base de produits extraits par des enfants dans les pays plus pauvres pour ne pas polluer en France, une nouvelle planète (La France sera bientôt le numéro 1 de toute l'écologie et de la transition énergétique parce qu'au dessus de la France le monde est sauvé!!! LOL on ne pollue plus en France ou laisse ça à l'extérieur de nos frontière, bravo) sans parler des taxes de tous les côtés. Oui, grâce à notre pays nous pourrons nous acheter une nouvelle planète. Quel pays de bluff franchement! Je m'éloigne un peu de l'album, désolé!!! En un point important pour moi, les transitions sont sommaires, insuffisantes et mal faites, elles consistent, dans cet ouvrage à des sauts et de grandes absences. Comment dire ça autrement : des coupures trop franches aux transitions qui ont peut-être absorbées des morceaux pertinents qui valaient la peine d'être présents dans ce volume.
Concernant l'histoire, c'est long, trop long, et beaucoup trop linéaire pour un One-Shot de 190 pages. Les personnages, comme les cases, sont trop redondants et de nombreux dialogues vides d'intérêts. Ce volume aurait pu soit, être plus fourni d'événements marquants, comme par exemple des créatures étrangère "extra-terrestre", des animaux ou habitants endémiques, plus de suspens, soit être plus court. C'est encore une fois dommage pour un travail si foisonnant, si riche. Ce n'est que mon avis. Il y a un quelque chose qui ne captive pas réellement le lecteur.
Superbe album!
Ici, Fred se joue des saisons et il y a un véritable vent de poésie qui balaie l'album, tant dans les dessins que dans les couleurs. L'alternance des couleurs dominantes qui changent au fil des pages et des saisons est très réussie. Par contre, certaines pages doubles laissent fortement à désirer (notamment les deux [quatre] premières).
Sinon, cette histoire de feuille qui doit passer l'hiver et de dérèglement temporel avec un Philémon qui se retrouve dans l'histoire même qu'il est en train d'écouter... super! Les soldats du printemps et les rois-soleils et la froidure et le givre et la recherche de l'Hiver... super! Et puis, enfin, on nous raconte un peu l'origine de la connaissance du monde des lettres de l'oncle Félicien.
Tout cela donne l'une des, sinon la plus belle histoire de la série pour moi jusqu'à maintenant!
Si vous (re)tombez sur cet album, prenez votre temps pour en apprécier les dessins et la poésie. Rappelez vous, ce faisant, que cet album a 50 ans. OK, ce n'est pas le scénario qui vous marquera... mais vous passerez un bon moment de BD, dans l'espace, avec des femmes fleurs et des hommes papillons
Pour ma part...
j'ai trouvé cette BD intéressante. C'est la troisième que je lis du Cil Vert et je suis de plus en plus convaincu par son style.
Si on peine à rentrer dans cette BD, notamment à cause de passages peu crédibles : je pense en particulier aux bizutages des gedzarts, si déconcertants avec leurs looks que j'ai cru à une fiction...
Le récit reste clair, sensible... On apprend des choses, sur l’École des Arts et Métiers surtout, mais aussi les ressentis de l'auteur sur son parcours de vie...
La narration témoigne de ses réflexions sur certains sujets, quoiqu'on peut parfois être en désaccord avec lui...
Le bizutage à l'ENSAM est-il si négatif ? Faut-il rentrer dans le moule pour vivre avec dignité ? Est-ce qu'on a le choix ? Comment s'émanciper, quand on est une femme ou un homme ?
Simple, personnel...
...mais riche en enseignement.
Je viens de le relire : cet album mérite au moins 19/20.
D'abord parce que c'est Brüno, un des meilleurs dessinateurs de ces 20 dernières années, au trait reconnaissable entre mille et aux couleurs inimitables.
Ensuite, parce que le scénario est d'une rare originalité, plein de rebondissement inattendus et comme souvent chez Brüno, d'une parfaite immoralité.
Enfin... ben... parce que c'est Brüno et que j'adore à peu près tout ce qu'il fait ! Et je ne parle pas que de Tyler Cross.
Une œuvre qui a fait du bruit...
Martin Panchaud raconte, dans La couleur des choses, l'histoire d'un jeune homme en proie au harcèlement, dont un ticket gagnant, aux courses hippiques, va changer la vie...
D'entrée, on est surpris par la représentation des personnages, en forme de ronds, vus du dessus. J'ai donc dû utiliser mon imagination.
Mais, l'identification aux personnages reste laborieuse et on peine à s'immerger dans l’œuvre. De ce fait, on garde un certain recul...
Un peu monotone (notamment avec des enchaînements de cases équivalentes), j'ai dû faire des pauses en lisant cette BD, avant d'y revenir, animé par une forme de curiosité. Les dialogues, nombreux, font avancer l'histoire, mais sont aussi plein de pathos...
Par contre, ce qui impressionne, dans le sillage de Chris Ware, c'est la complexité graphique de l’œuvre : mise en page millimétrée, découpage composite, plans variés et inserts de pictogrammes ou autres représentations infographiques... donnant une énergie singulière à l’œuvre.
Tout est justifié, rien n'est gratuit et les intrigues finissent par se croiser, dans une conclusion explosive.
A ce titre, le talent de Martin Panchaud est immense. Sorti en 2023, La couleur des choses a d'ailleurs cumulé les prix, parmi les plus prestigieux (ACBD 2023 et FIBD 2024). Mais elle est aussi restée inaudible, pour une partie des lecteurs...
Personnellement, je n'ai pas passé une expérience inoubliable.
Si j'apprécie cet angle de vue inédit, que je préfère aussi juger les personnages par leurs actes et non par leur apparence physique, que la narration est aussi claire qu'innovante graphiquement...
...Je n'ai pas eu « d'effet Waouh ». Comment pourrais-je d'ailleurs être émerveillé, par une BD dont l'intérêt principal est d'utiliser des plaquettes d'information, comme outil de narration ?
Néanmoins, le défi relevé par Martin Panchaud était colossal : en définitif, il est parvenu à créer un ouvrage qui tient la route, en prenant le contre-pied des vieux classiques et en construisant son propre langage BD. On finit d'ailleurs par avoir une forme d'empathie pour ce jeune r... garçon de 14 ans.
Plus qu'une BD, Martin Panchaud a fait de « l'art neuf », comme pourrait dire Benoît Peeters...
Un album sans relief avec un scénario bien faiblard, à vrai dire on se demande quand l'histoire va démarrer! le dessin est lui à la hauteur avec de belles planches sur les philippines, en espérant que la suite soit d'un autre niveau!
Cette nouvelle adaptation du mythe Arthurien dans un univers d'Heroic Fantasy est une réussite. Soutenu par un dessin assez fou, avec un découpage mettant systématiquement en avant le côté dantesque et / ou dangereux des lieux (les paysages inspirés des Highlands) et des ennemis, l'adaptation proposée par le Gris va certainement nous promettre moult rebondissements (on appréciera son sens du rythme).
Un premier tome qui nous offre de nombreuses clés pour comprendre tout ou partie des enjeux et des différents protagonistes.
Pas grand chose à ajouter à l'excellente critique de Erik67.
Leonel CASTELLANI reprend avec brio la succession de Oscar MARTIN. Tout l'attrait de cette série assez atypique repose sur ce dessin virtuose et sur l'imaginaire habité de Oscar.
Un plaisir de lecture sans faiblesses.
Très original et déconcertant de prime abord. Je ne rentrerai pas dans le débat est-ce de la bande dessinée ou autre chose? (pour moi s'en est)
Avant d'évoquer la forme graphique, le scénario. C'est une véritable histoire avec des rebondissements et une fin originale ni "eau de rose" ni gore ou surprenante. Elle est construite dans la logique du récit.. Le ton, très détaché, permet une réelle complicité avec le lecteur ce qui ouvre la voie à un humour pince-sans-rire (exemple de la baleine morte qui continue "à exister" dans l'histoire pour permettre d'ultimes rebondissements, exemple encore les officiers de police).
Mais ce qui interpelle c'est la forme graphique elle est très surprenante. Mais l'auteur réussit à créer un véritable langage visuel que l'on comprend parfaitement, qui est riche et très créatif. Il n'y a pas que les petits ronds qui nous sautent aux yeux des l'ouverture du livre, il y a aussi les cartes, la course de chevaux, la représentation de l'argent, la mère à l'hôpital etc... Tout cela se révèle au fil des pages et entraîne le lecteur dans une découverte et des surprises graphiques permanentes. Cette forme graphique est aussi parfaitement mise en page (ex p40/41, 49, 59...). Cela révèle une grande créativité qui m'a particulièrement séduit.
Ma seule question est comment faire un deuxième album sans donner l'illusion de copier le premier? Cela m'interpelle, mais c'est une autre histoire.
Empruntée à la bibliothèque parce qu’elle était mise en avant, je ne connaissais absolument pas cette série, dont j’étais passé totalement à côté à l’époque.
Le fait est qu’après la lecture des 4 tomes (1h30 pour le tout, c’est déjà un signe…) je comprends pourquoi personne ne l’en avait parlé.
Pourtant j’aime beaucoup Griffo et j’apprécie plutôt ce que Desberg propose mais là, hormis la mise en place intrigante du tome 1 et la première moitié du tome 2, le reste est complètement inégal.
La deuxième portion du tome 2 qui nous fait avancer de 6 ans en quelques pages sans que rien ne change vraiment (pas même un léger vieillissement des personnages), le regroupement du tome 3 sans aucun sens et la fin qui est totalement bâclée et qui nous donne à penser « tout ça pour ça »… car finalement il n’y a pas de fin, aucune chute.
Enfin, dernier point et pas des moindres, il y a beaucoup de répétitions dans le texte, notamment tout le jeu des serments du groupe et l’idée du « il y a un traître ». Cela donne une impression de remplissage inutile et alourdissant la narration.
Vraiment dommage, les ambiances de Griffo sont pourtant très bonnes.
Merci aux éditions soleil d'avoir arrêté vos superbes séries Soleil Celtic pour produire ce genre de BD sans intérêt. Soleil nous éclairait de lumière et nous faisait rêver. C'est fini
Cette série est très originale. Toujours ce même personnage attachant, décalé qui est pris dans des enquêtes qu'il ne cherche pas. Ici nous voilà transportés à la la Nouvelle Orléans. L'ambiance est autre. Ce n'est plus "l'ouest le vrai" mais une autre ambiance parfaitement rendue.
Les auteurs arrivent à faire série, ce qui est difficile, tout en écrivant à chaque fois une histoire par volume, ce qui et encore plus dur.
Page 35, on voit que le héros est d'origine allemande. On s'en doutait, cela devient sur. C'est avec ce genre de détails que tout cela se construit au fil des albums.
Côté scénario rien à dire, c'est propre , même si c'est sans surprise.
Côté dessin, c'est très bien maîtrisé, même si Julien Maffre se consacre à l'essentiel dans chaque case.
Un bon moment de lecture.
Mouais…
Ben j’ai pas été convaincu…
Le méchant romain avec son idée de « corruption bobo » n’a pas beaucoup d’envergure ou de charisme, son idée n’est ni époustouflante ni enthousiasmante…
L’histoire est assez linéaire, on se suit, c’est tout, sans réelle grande idée, retournement de situation…
Peu de gags ou jeu de mots…
Bref, un album assez plat et fade qui ne m’a pas convaincu alors que j’avais bien marché au Griffon précédent…
Oui, bon, c’est rigolo.
Tebo s’amuse du langage des schtroumpfs avec une idée amusante que ce schtroumpf amnésique.
Sorti de là, on a une épopée qui se contente pour beaucoup d’une aventure linéaire où on traverse une forêt, un sous-terrain, un champs, etc.
C’est amusant, il y a un esprit d’entraide, c’est léger…
L’explication est rigolote mais y’a pas de critique marquante de quoi que ce soit ou de truc épatant qui fait éclater de rire ou reste en mémoire.
Y’a bien des scènes drôles, des idées originales, mais une fois fermé le livre, je suis facilement passé à autre chose.
J’ai bien aimé ce retour…
L’histoire est ultra prenante mais comme la base est aussi ultra poussée, l’attente de la résolution est immense…
Si je ne suis pas déçu par l’ensemble, très beau dessin, narration parfaite, jolie tension, la résolution est un poil tirée par les cheveux bien que satisfaisante.
C’est un tome qui met la barre très haut, l’atteint plutôt bien pour tout le côté « vie quotidienne » et mystère du meurtre.
Qui s’en sort bien sur la résolution mais donne un goût abracadabrantesque qui m’a laissé une légère déception…
En fait, je lis les opus dans Spirou.
Une page par semaine, de temps en temps, à feuilleter comme ça en passant, ça marche, c’est drôle.
A s’enquiller d’un coup, ça doit être long…
L’imagination est certes là, des fois pas intéressantes, des fois bien trouvée.
Mais depuis le temps, on a largement dépassé le moment de la surprise et on regarde ça comme une carte postale qu’on reçoit d’une connaissance partie en vacances : c’est sympa sur le coup et après, ben on met de côté et on oublie…
Pas désagréable mais je serais bien en peine de raconter ne serait-ce qu’un seul gag…
Qu’est-ce qu’on peut dire de neuf au vingt et unième tome de Game Over qu’on n’a pas déjà dit avant ?
Et pourquoi s’embêter à chercher quoi dire d’original quand les auteurs se bornent à tourner ad libitum une idée basique (un héros ne réussit pas à sauver la princesses) ?
On sait à chaque fois que la tentative échouera, elle échoue, tada.
Reste à savoir comment ou pourquoi.
Des fois, c’est drôle, des fois, c’est idiot…
Distrayant sans plus.
Ok, il y a un côté intéressant à ce décalage dans des personnages au trait rigide mais dynamique, des couleurs pastels pour un ton cynique et saignant…
Après, c’est une succession de gag en trois cases sur le même principe de la discussion enfantine banale qui finit par une chute cruelle. Donc une fois qu’on a compris le système, il n’y a plus beaucoup de surprises…
Mais ça reste agréablement distrayant à suivre et ça apporte un peu de fraîcheur dans la présentation d’une BD avec des gamins…
Si j’avais un peu peiné à accrocher au premier, je lui trouvé une idée sympa de matérialiser l’angoisse et décrire ce qui peut faire peur au collège.
Dans ce second tome, je trouve qu’on passe à côté de tout à mon goût.
L’angoisse symbolisée devient anecdotique, voire accessoire, alors que c’était l’idée intéressante.
La youtubeuse célèbre qui arrive au collège peut être sympa pour montrer le côté factice de cette vie, mais c’est tellement improbable comme situation, qu’on ne s’identifie plus à Elliott, comme dans le premier tome, ça devient factice…
Enfin, si la relation amoureuse est sympa, elle est noyée dans le tout et après la nouveauté du collège, traité le premier amour de la même façon aurait pu être sympa, mais non, c’est en très fond, comme le harceleur…
Pas franchement rentré dedans…
A quand le tome 2 ?
Ce n'est pas la première qu'un éditeur de bande dessinée laisse tomber ses clients lecteurs en ne treminant pas un récit annoncé en 2 tomes.
J’imagine que ça peut plaire à un collégien qui s’y retrouvera.
En tant qu’adulte, j’ai eu un peu de mal avec le dessin un peu rigide, les couleurs automnes…
Et si ces histoires d’anxiété sont bien trouvées, représentant bien la vie d’un collégien, c’est un peu loin pour moi…
J’ai donc trouvé le tout un peu plat, pas super drôle, légèrement répétitif…
On me répondra que c’est pas l’idée d’être hilarant mais parler de l’angoisse du collège. Ok, pourquoi pas, mais ça donne un petit goût pédagogique qui, encore une fois, pourra être utile à un collégien, mais qui ne m’a pas branché outre mesure…
Il y a des cris qui sont parfois insupportables. En l'occurence, il s'agit du hurlement d'un patient malade dans un hôpital psychiatrique. Il faut dire que le patient qui est mort de terreur était un cobaye pour d'étranges expériences survenus bien des années plus tôt.
Une inspectrice de police norvégienne va mener l'enquête dans ce milieu un peu sordide. Elle va faire la rencontre d'un journaliste veuf pour démêler les ficelles de cette ténébreuse affaire où les meurtres commencent sérieusement à s'accumuler pour faire taire la vérité.
Je n'aime généralement pas quand cela devient alambiqué mais en l'espèce, j'ai vraiment été emporté par le tourbillon de cette affaire aux multiples ressorts car c'est assez bien construit dans le scénario. On est dans le genre du polar scandinave qui ne nous est pas inconnu depuis le succès de Millénium. Ils sont quand même passés expert en la matière.
C'est sans doute une étrange coïncidence mais le Cri est également une œuvre expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch. Cela symbolise l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle. La comparaison s'arrêtera là.
Bref, les amateurs du genre vont beaucoup aimés. Certes, cela demeure assez classique dans le concept mais c'est quand même suffisamment bien construit pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. C'est ce qui compte, non ?
Il y a un moment où ça n’est plus possible de donner un avis sur Kid Paddle…
Comment dire 19 fois la même chose sans se répéter ?
Bon, les auteurs ne se gênent pas, eux, pour garder le même principe, Kid joue, Kid va au ciné, Kid invente une explication tordue à un truc, Kid massacre la poupée de sa sœur…
Les trames n’évoluent absolument pas, Kid reste figé dans la même journée ou presque…
Mais ça reste frais à mon goût et j’ai beau savoir comment ça va se passer, la vivacité du trait et du texte m’amuse toujours autant…
Manque d’aventures ou de surprises, cela dit…
J’ai préféré ce tome à l’autre.
Si j’ai lu les deux à la suite et que les auteurs disent qu’il y a des parallèles, des situations d’un tome qui s’expliquent dans l’autre, ça m’est un peu passé au-dessus…
Je me suis contenté de suivre l’histoire de Ziad que j’ai trouvé plus sympa, drôle, mouvementée que celle de sa sœur.
J’ai trouvé plus de vivacité, d’idées incongrues (comme la pilule d’invisibilité), d’humour, d’émotions…
Bref, plus sympa.
Ben j’ai beaucoup moins accroché à ce tome-là…
Le premier était une histoire d’amitié, d’amour…
Là, on a un personnage solitaire qui est moins intéressant à suivre que le duo de la première aventure, un robot méchant qui poursuit des robots gentils avec un côté répétitif et assez plat…
Je n’ai pas retrouvé l’avancée de la première épopée, mais quelque chose de plus classique qui se déroule jusqu’à ce que ça soit assez pour se terminer…
J’adore toujours le dessin mais j’ai moins accroché à l’histoire, d’autant que je m’attendais à une suite…
Belle série d’une très grande originalité, tant par le dessin que par le scénario …
Structuré et solide, personnages marquants, palette des sentiments montrant l’étendue de l’âme humaine, mélange de philosophie, de réalisme, et de fantastique.
Bref, c’est épatant !
Vraiment une tuerie cette série, du tome initial au dénouement final. Je confirme, à Saint-Elme, c’est spécial. Et moi, j’ADORE !
1981...
Du côté d'Artemi et d'Aredit, les héros classiques beaux comme des princes, baraqués comme des camions SAVIEM. Des gars tout comme CONAN mais sans sa barbarie et son taiseux . Des CONANS édulcorés, tout blancs, tout lisses et tout pétries des dernières références cinémas du moment de l'époque et, hop, ça se lit avec la plaisir de l'ado.
Et j'aime bien WARLORD. Tellement que j'ai tout les albums de l'époque dans ma bibliothèque.
Ici est raconté l'arrivée de l'américain pilote de chasse dans le monde de Skartaris au centre de la terre. Et tout y est. Les films de dinosaure de l'époque, les films de guerre froide et d'aviation mais aussi il y a du Spartacus la dedans (et pas qu'un peu) et puis de la sorcellerie. Tout ça est mélangé à la v'là que je t'pousse. Les situations vont si vite qu'on ne ressent rien du tout. Même que le gros méchant, on le voit que sur deux ou trois cases.
Mike Grell fait de belles planches. Les filles sont jolies (princesses en péril bien sur et un peu guerrières parfois et dénudées tout le temps).
Ici on raconte la genèse du pourquoi du comment. Bon rien de neuf au soleil mais c'est agréable.
Parce que c'est plus tard que ça prend de la dimension. Enfin peut être...je ne sais plus. Je vais relire tout ça et je reviens.
Encore une histoire de zombies? J'ai préféré les personnages ici à ceux des deux albums précédents, moins enclins à se confondre en insultes juvéniles à tout bout de champ. L'histoire est classique, mais l'ensemble se tient bien. Le dessin de Benoît est correct, mais le dessin de la page couverture ne semble pas être de lui tant le niveau est différent (même si c'est de lui aussi, semble-t-il).
Une BD avec matière à penser...
qui en surprendra plus d'un.
C'est le présent qui nous y est raconté, mais à la manière d'une histoire de saint médiévale : il y a des passages absurdes et on ne comprend pas tout. Cependant, ce néo-Saint-Nicolas, à l'allure d'un playmobil, finit par faire des miracles.
Évidemment, les lecteurs d'extrême-droite ou les béni-oui-oui n'y trouveront pas leur compte...
...Parce que ce bouquin est une façon de dénoncer l'hyper-sécurisation, les politiques anti-migrants, le rapprochement de Macron et de Le Pen (planche 71), les problèmes écologiques et autres catastrophes climatiques... en bref, les difficultés qui s'annoncent pour nos enfants...
...Mais les autres pourront profiter de cette bouffée d'oxygène, cette liberté de ton, ces graphismes puissants, ce découpage personnel (de deux cases par page, l'auteur complexifie ensuite son découpage comme pour la planche 46).
Une lecture sensible et résolument engagée...
Qui laisse une lueur d'espoir.
Une série western qui ne révolutionne pas le genre...
...quoiqu'elle est parmi les meilleurs du moment.
Le trait, de Ralph Meyer, rappelle celui d'autres dessinateurs célèbres : hachures à la Jean Giraud (not. Blue... Undertaker) ou dessins pulpeux de Boucq (Lin ou le manchot des tomes 3-4)...
L'esprit des réalisateurs Sergio Léone et surtout Quentin Tarantino transpire aussi dans le scénario, de Xavier Dorisson : je pense à la caravane de Jonas Crow et son haut de forme à la docteur king Schultz.
On reprend donc des recettes qui marchent, de façon plutôt efficace : personnages badass, scènes d'action époustouflantes, des bandits (pas toujours ceux qu'on croit), des redresseurs de tort (pas forcément si gentils), des femmes, du love et un peu d'humour aussi, et enfin des décors frappants...
Si ce n'est pas hyper novateur, que les dialogues peuvent être un peu simplistes aussi et que j'ai commencé à décrocher à partir du tome 3...
...cela reste une façon plaisante de prolonger l'expérience Blueberry.
Que dire qui n'ait été déjà écrit : un armateur véreux , Floss , une "ordure" que l'on n'aimerait surtout pas rencontrer dans une rue mal éclairée la nuit ....et Tramp , bourlingueur et héros malgré lui , enfin bref tout ce qu'il faut pour un bel opus , j'ai adoré ...méme si c'est quand méme trés noir
Malgré le léger sursaut que l’épisode précédent avait amorcé, ce dernier tome raté confirme sans surprise ce que j’en pensais depuis le début (voir mes autres avis) : ce scenario abscons n’a jamais décollé. Il avait pourtant du potentiel mais Tristan Roulot n’a pas su mettre en place des enjeux clairs, ou ne serait-ce qu’une intrigue fluide. Encore moins des acteurs forts auxquels s’identifier et pour lesquels on ressent de l’empathie, tout simplement.
En bande dessinée, les personnages ont toujours été la clé d’un bon récit me semble-t-il. Or ici, tout est cryptique, poussif, inintéressant, sans consistance. Rien ne m’a jamais semblé crédible. Comment le serait-ce avec des ressorts narratifs aussi distendus et des protagonistes à ce point antipathiques, déshumanisés, désincarnés ?
Comment s’attacher à ces mutants tous plus malsains les uns que les autres ? On ne sait jamais d’où ils sortent, ils ne servent pas à grand-chose voire à rien du tout et, in fine, leur sort ne nous importe pas le moins du monde.
C’est d’autant plus dommage que Dimitri Armand aura rendu une excellente copie. Son dessin aurait presque pu sauver la série à lui tout seul. L’espace de quelques cases magnifiques, il nous aura laissé entrevoir tout ce qui ne s’est pas passé dans l’histoire. A savoir de la maitrise, de la cohérence, du souffle, de l’intensité. Mais c’est malheureusement loin d’être suffisant.
Tant mieux si d’autres lecteurs plus indulgents que moi ont apprécié cette série. J’ai vraiment essayé d’y croire mais « Le convoyeur » aura été à ce jour l’une de mes plus grosses déceptions. J’avais pris ce tome 4 dans le seul but de posséder la série complète.
En vain. Ces albums feront partie des très rares que je ne garderai pas.
Le final tant attendu, à la fois inévitable et imprévisible, se déchaine enfin sur la montagne, prêt à engloutir Saint-Elme sous un déluge de feu.
Serge Lehman et Frederik Peeters emboitent avec précision les dernières pièces de leur sanglant puzzle. La conclusion hallucinée d’un récit génial aux personnages inoubliables. Les auteurs auront réussi à créer un univers parfaitement cohérent, dont les bords laissés volontairement flous, le nimbent de mystères insondables.
Qui voudrait aller à Saint-Elme a été prévenu dès le début : ici, c’est spécial !
Que sont réellement ces Thorgal Saga ? Pas vraiment des hors-séries, pas une série à part entière non plus… Un truc entre les deux, probablement. Peu importe, j’adore ce concept : partir d’un héros culte et confier aux soins d’auteurs différents, mais talentueux et respectueux, la création d’histoires uniques qui étendent l’univers de la série-mère et l’enrichissent, c’est très bien vu.
Le mot SAGA est d’ailleurs particulièrement bien adapté à Thorgal. Selon Wikipédia : « On appelle saga un récit […] rapportant la vie et les faits et gestes d'un personnage, digne de mémoire pour diverses raisons, depuis sa naissance jusqu'à sa mort, en n'omettant ni ses ancêtres ni ses descendants s'ils ont quelque importance ». Si l’on rajoute que c’est un mot viking, on ne peut pas faire plus raccord.
Pour ce qui est de « Wendigo », le scenario est sans doute trop simple pour créer la surprise mais il est néanmoins solide et bien mené.
La partie graphique, elle, est irréprochable. Le superbe dessin de Corentin Rouge en fait une lecture immersive qui prête au rêve. Avec ce sentiment familier d’être bel et bien dans un Thorgal mais un Thorgal upgradé, classieux, magnifié par le grand format, la pagination généreuse, l’édition soignée.
D’autres éditeurs devraient s’en inspirer pour d’autres personnages (même si oui, les spin-off ne datent pas d'aujourd'hui). Car Le Lombard peut se féliciter d’avoir lancé avec Thorgal Saga une nouvelle référence qui a déjà trouvé son public et pourrait bien en conquérir un nouveau, beaucoup plus large.
Pour ma part, ce 2ème opus m’ôte tout doute ; j’en serai.
Superbe polar, très réussi, comme tous les album précédents. On lit Rubine comme on boit du p'tit lait. D'la balle!!! Excellent scénario, d'une grande originalité. Heureusement que Rubine n'est pas la justice que nous connaissons, sinon la pauvre victime/meurtrière serait passée à la peine capitale. Les humains ne sont pas humains. Rubine l'est. Voilà! C'est pour dire que le problème de nos jours, c'est que le monde est laid, les gens sont devenus mécaniques et non réfléchis, malheureusement, de nombreux justiciers vivent dans un monde différent, une bulle, aucun sens de l'anticipation ou d'une vision en cascade des effets économiques... Je vais m'arrêter là, parce que sinon je n'ai pas fini d'écrire.
Petits bémols pour cet album, à défaut de me tromper ou d'avoir mal compris, ce sont les inversions de rôles de deux personnes. Sur une scène la police retrouve partout présence d'empruntes de l'une d'elle mais qui, et nous l'apprenons en fin d'album, est depuis des années en chaise roulante, là je dois avouer que je suis encore perdu et ça me taraude. Si quelqu'un pouvait m'éclairer ce serait sympa. Quelque chose m'a échappé, je la relirai. Tous les autres événements qui peuvent paraître incohérents dans les albums trouvent facilement justification et explication. Mais le point des empruntes me turlupine. J'ai passé encore une fois un super moment.
J'aimer partager ma passion pour les bandes dessinées et donner goût à la lecture à tout le monde. Je me dois ici, d'étaler un peu plus sur cette série que j'adore pour rattraper un peu les commentaires précédents. Oui, dans l'un des albums je crois "America" il y avait bien la présence de Natasha Hôtesse de l'Air. J'avais complètement oublié de l'écrire.
Encore une fois le scénario est toujours aussi classe et pour une fois le titre de l'album est en corrélation avec l'aventure qui s'y déroule. On aurait pu appeler le tome 6, "Une veuve noire particulière" ou encore le tome 7, "Les Jurés". Les titres parfois me surprennent et je ne comprends pas le choix de ces derniers ni le pourquoi du comment.
Ce "Cité Modèle", tout comme le "Devoirs de Vacances", m'ont carrément surpris. Sur la couverture je me suis demandé, bien sûr avant la lecture, si c'était bien Rubine, alors je me suis dis : mais non ce n'est pas elle, ensuite, elle s'est coupé les cheveux, ce serait dommage, elle est tellement sexy avec sa crinière rousse. Mais avec les cheveux courts ou remontés, elle est tout aussi belle. .J'ai été agréablement bluffé et surpris, surtout que les premières pages ne dévoilent rien. Le top!!! Je me suis pris deux claques sévères sur ces couvertures, j'appelle cela des pointes d'excellence. Je me devais de le mentionner. Par contre, il manque sur les derniers albums, un je ne sais quoi d'érotique et ça manque également un peu d'humour qui était très présent au début de la série. Mais bon, ce n'est pas l'essentiel. Ce n'est qu'une invitation a rectifier le tir.
Ici, même si le sujet est du "revu" ou je devrais dire du "relu", c'est complètement réussi. Ce volet estompe un peu, à raison, le caractère individuelle de notre héroïne pour un travail d'équipe. Les rétrospectives inversées sont également l'une des clés de réussite de ces albums. La police de caractère est à nouveau au goût du jour rendant la lecture plus agréable. Concernant le dessin, j'ai ressenti un petit choc au début de l'album du fait d'un coup de crayon qui me paraissait différent, particulier, un peu déplaisant, je dirais même "hirsute" mais, au cours de la lecture, les graphismes des cases, se sont tout simplement synchronisés avec celles des albums précédents. C'est encore une fois un excellent album. Une série indispensable surtout pour les amateurs de thriller ou de polars. Vraiment super.
La recette initiale de Drakoo étant plutôt efficace, l’éditeur continue à faire appel à des romanciers fantasy pour apporter leur science de la construction d’univers et de personnages. Pour son deuxième album après une adaptation de son roman, Aurélie Wellenstein se lance cette-fois en compagnie de l’italien Emanuele Contarini sur une nouvelle création dans une atmosphère de la Venise classique du XVI° siècle.
Démarrant son histoire sans perdre de temps, on se retrouve embarqué avec ces cinq « louves », ce pianiste virtuose qui a perdu sa main dans une attaque et ses quatre comparses et amantes, chacune dotée de capacité tout à fait intéressantes. Car c’est la grande force du concept de la scénariste (plus que l’univers de cape et d’épée vénitien, finalement assez absent) que ces bombes « surréalistes » dont le seul nom suffit à titiller notre curiosité. Il s’agit en fait d’explosions qui modifient la réalité avec des effets permanents redoutables: l’un a vu sa main littéralement oblitérée, deux autres partagent le même esprit, comme deux super-jumelles, une autre voit sa conscience coincée entre le présent et le futur immédiat, quand la dernière cache un terrible secret… Si l’adversité manque cruellement à force de mystère sur l’origine des attaques, cet album nous intéressera jusqu’au bout et sa conclusion lovecraftienne intellectuellement très enthousiasmante.
Le problème c’est que ce qui aurait sans difficulté nécessité trois albums afin de pouvoir mettre en place les personnages, une résolution progressive et l’utilisation d’un riche univers… doit se présenter en un format classique de 48 pages! C’est absolument incompréhensible et totalement suicidaire narrativement parlant, d’autant que les planches du dessinateur sont vraiment agréables et dégagent une énergie organique qui rappelle le travail récent de Créty sur Gueule de Cuir, chez le même éditeur.
Ainsi il est compliqué de chroniquer un album qui ne peut avoir aucune structure correcte dans un tel format. Les auteurs n’ont rien à se reprocher, les dialogues sont percutants, les interactions et pouvoirs des personnages très agréables et novateurs dans une sorte d’esprit X-men de la Renaissance et même la résolution en tant que telle est plutôt réussie. Mais l’album semble juxtaposer des séquences qui ne tiennent pas dans le format et laissent l’impression d’avoir lu une très grosse plaquette de promotion d’un album à venir. Autant on pouvait reprocher à Pierre Pevel d’avoir du mal à gérer le hors champ de son univers d’Ambremer dans un format BD limité, autant ici c’est bien le format BD qui pose problème. Très agaçant car on serait volontiers parti sur une série qui disposait d’un sérieux potentiel. Les mystères éditoriaux sont décidément bien impénétrables…
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/02/03/la-venise-des-louves/
Cet avis porte sur les 2premiers tomes que j'ai lus "dans la foulée".
J'ai globalement bien aimé ces albums mais j'ai quand même eu quelques difficultés avec le scénario qui parfois est hésitant (on a du mal à comprendre l'histoire) et le dessin où je me suis un peu lassé du découpage, de certains cadrages serrés et surtout des dessins fouillis lorsque les "forces occultes" apparaissent.
Ca reste une BD agréable à lire, j'attends avec plaisir le 3ème et dernier opus promis pour l'année prochaine!
Le postulat de ce comics est assez intéressant puisqu'il part sur le concept suivant : que se passerait-il, si d'un coup, 8 milliards d'êtres humains qui peuplent la Terre avaient la possibilité d'émettre un seul vœu ? Est-ce que se serait une bonne chose pour la planète ? On va très vite avoir la réponse !
A-t-on affaire à une BD un peu loufoque ? N'empêche qu'Amazon Studio a acquis les droits pour transposer le synopsis de cette BD sur sa plateforme en ligne afin de lancer une nouvelle franchise.
Chaque individu a droit à son génie, et chaque génie exauce un souhait unique. On ne peut s'empêcher de se mettre à la place d'un de ses habitants de la Terre pour voir ce qu'on aurait fait à leur place. Faire revenir un proche disparu ou un célèbre artiste, faire tomber amoureux, acquérir de la puissance et de l'argent, vaincre le cancer et vivre éternellement ? C'est vrai que ce comics nous interroge réellement sur nos désirs les plus profonds pour trouver le bonheur.
Evidemment, la solution la plus intelligente est tenue par un tenancier de bar qui va protéger les lieux et ses occupants de ces vœux qui peuvent s'avérer assez destructeur dans leur individualisme. Cela devient le dernier refuge à une folie toute collective. Cependant, au cours de la lecture, on s'apercevra qu'il existe d'autres oasis mais ce n'est pas pour autant des havres de paix.
Il est vrai que l'intrigue est si prenante qu'on va vite être happé dans une lecture assez conséquente qui regroupe les différents récits du destin des uns et des autres. J'ai rarement vu depuis bien longtemps un comics aussi ambitieux, aussi profond sous des allures pourtant légères.
Je relève quelques incohérences au niveau du récit. Les « rémanents » sont censés disparaître dès que la personne qui les a appelé à revenir en vie lors d'un vœu meurt. Or, Ernest Hemingway et Dorothy Parker ont été appelé en même temps par la même personne mais ils vont disparaître non de façon commune et simultanée mais différenciée dans le temps ce qui n'est pas très logique. De même, on verra un chanteur mort ressuscité alors que l'appelant est tout de suite décédé d'une crise cardiaque en le voyant.
Mais bon, ceci dit, on ne peut que souligner un scénario fort intéressant qui déploie tout son potentiel. A noter également que la dernière production Disney intitulé « Wish » sur un même thème de vœux collectifs n'a pas eu le succès escompté. Ce comics parvient à nous entraîner grâce à une certaine originalité et mise en scène en suivant plusieurs parcours de vie.
Un mot quand même sur le desin pour dire que certaines illustrations sont vraiment superbes pour décrire un monde apocalyptique et déchanté. Une bonne colorisation sans excès vient compléter l'ensemble pour rendre la lecture assez agréable.
Quand je n'aime pas, je le dis haut et fort (voir mes deux derniers avis). Mais quand j'aime, c'est également le cas et c'est sincère. Mon objectif n'est pas de faire plaisir mais de faire découvrir quand cela en vaut la peine. Nul doute que ce titre représente une véritable petite révolution dans le comics.
Après une première expérience mitigée avec les aventures de l'U.C.C. Dolorès, je me lance dans ce nouveau récit.
Notre héroïne se retrouve rapidement en difficulté lors du crash de son vaisseau, en plein accouchement compliqué.
Enfin un récit qui se révèle plaisant à lire avec un scénario qui démarre de manière très prometteuse.
L'aventure est bien présente, elle est logique et ne s'emballe pas comme dans le premier cycle, l'action est bien dosée.
Les illustrations sont à la hauteur des premiers albums, le décor est un peu moins soigné, vide, mais la colorisation apporte une luminosité plaisante à ce monde aride recouvert de neige.
Une première partie de second cycle prometteuse, en espérant que la suite nous offrira une intrigue captivante.
[Mini-avis]
Le dessin de Sierra est bon, mais c'est tout. Humour puéril persistant mais la farce n'est pas drôle, scénario falot et personnages peu intéressants sortis tout droit de "Conquêtes", c'est-à-dire le même genre de copies carbone que Jarry nous ressort tout le temps. Zéro.
MiYaZaKi !
Un beau livre, sorti des cartons poussiéreux du maître japonais. On retrouve ici son trait, rehaussé par des couleurs pastel... Rafraichi.
C'est visiblement aussi une matrice, celle des films d'animation Ghibli. En ce sens, le bouquin est assez intéressant...
...et, du même coup, assez redondant aussi. L'impression de déjà vu est constante.
L'histoire est courte, avec beaucoup d’ellipses. Plutôt réalisé à la façon d'un livre illustré, La narration externe n'arrange pas les choses...
..petit à petit on pique du nez. Ce n'est pas une grande expérience de BD.
Si on lui préférera le plaisir de lecture du manga Nausicaa, beaucoup plus long et approfondi...
...ça reste une curiosité, qui laisse rêveur.
Encore une fois un nouveau scénario qui déboîte. Un texte qui reprend un peu de largeur. Rubine est une série extraordinaire à ne manquer sous aucun prétexte. C'est fluide, on s'enlise, on participe à l'histoire, on s'évade... tel un roman mais en plus rapide. Que dire de plus. Ici un procès avec des jurés très spéciaux... Pour la série, tout est dit. Aucune déception possible. Très bon album.
Rubine est une série extraordinaire, avec des scénarios qu'on ne retrouvent plus aujourd'hui. Le dessin toujours aussi cool, des couleurs chatoyantes un coup de crayon efficace et réussi. Je trouve que cette série devrait trouver sa place au Panthéon des grands classiques car elle dépasse de loin la qualité graphique de beaucoup de séries célèbres tant pour le dessin que pour les couleurs ou encore le scénario. Outre certains lecteurs, qui trouvent ce tome au dessus des autres, j'indiquerai pour ma part, qu'il est largement au même niveau. Pour l'instant et me concernant tous les tomes déjà lus jusqu'à celui-ci se valent. A lire sans l'ombre d'une hésitation.
Seul bémol pour moi, c'est qu'après avoir comparé le tome 1 avec les suivants, je me suis rendu compte que la police de caractère est devenue très petite dans ce tome 6, donc il y plus de texte, ce qui n'est pas mal en soi, et en conséquence plus de détail ou de texte inutile ou superflu. Ce que j'essaye de dire, c'est qu'il a fallu remplir beaucoup de cases avec de longs textes pour arriver à un résultat égal (le tome 1) Ce qui me conduit à dire qu'il y a eu plus de travail et c'est honorable mais j'utiliserais un seul mot critique pour ce tome : moins efficient.
Ici la répétition des manœuvres d'une veuve noire mâle était certainement nécessaire et c'est très réussi. Le gars du crématoire est mal dessiné et laid (un petit dérapage dans la conception des personnages ?). Les textes, comme déjà dit, trop petits. Sinon très bel album, comme chacun des précédents. Je vais me constituer toute la série et j'en suis très content.
Pris individuellement, les tomes "Criminal" vont de bons à excellents . Cependant, difficile de trouver un fil rouge cohérent et c'est là le gros point noir de la série . Il lui manquait ce petit plus qui l'aurait propulsé au rang de série "inoubliable" .
Pris individuellement, les tomes "Criminal" vont de bons à excellents . Cependant, difficile de trouver un fil rouge cohérent et c'est là le gros point noir de la série . Il lui manquait ce petit plus qui l'aurait propulsé au rang de série "inoubliable" .
La série perd de sa puissance et en intérêt depuis le tome 5 (fin du premier cycle) . Je peine à la terminer, j'y vais même à contre-coeur sur le dernier tome, et c'est bien pour faire honneur à ses débuts excellents et au travail d'Albuquerque que je me donne ce mal .
A l'instar de son "Frankenstein", Georges Bess excelle une nouvelle fois dans l'adaptation d'un classique de la littérature .
Nul !
C'est en effet un vrai traquenard cet album.
Aucun intérêt si ce n'est de ne pas dépareiller une collection commencée il y a 40 ans
Pour un album anniversaire, Dargaud ne s'est pas foulé
C'est franchement minable
Cristal rouge est le troisième tome et clôture ce cycle.
La qualité de la lecture des deux premiers tomes était plaisante sans être révolutionnaire, mais ce tome m'a vraiment déçu.
La conclusion de l'histoire est bien trop rapide, le scénario est devenu trop chaotique, trop brutal, ce qui m'a empêché d'adhérer à cet album.
Ce volume clôt un cycle que j'ai trouvé réellement moyen.
J'espère que le second cycle sera plus approfondi.
N'hésitez pas, Monsieur Tarquin, à prendre votre temps pour nous proposer un scénario bien conçu, plus lent, à la hauteur du dessin.
Parfois, la lecture d'une BD peut être un véritable supplice pour moi qui suit habitué à tous les genres puisque rien ne m'arrête. Là, je dois avouer que c'est comme une supplication faisant suite à une longue agonie. Pour moi, cette lecture peut être apparenté à un vrai calvaire. C'est ainsi.
Pour résumé, les dialogues sont totalement inintéressants. C'est assez confus puisque cela part dans tous les sens sous prétexte de psychologie recherché et subtil. Les différents personnages n’ont aucun charisme et aucune personnalité. On ne ressent rien pour eux. Un mot me vient à l'esprit : rébarbatif.
Par ailleurs, le rendu graphique dans cette œuvre assez dense est pour le moins insipide. C'est sans doute la faute à un manque de couleur varié et au trait un peu délavé. Le minimalisme sera de rigueur sur 270 pages !
Je ressors rarement d’une lecture avec une telle impression d’avoir perdu mon temps. Ne gâchez surtout pas votre argent à l'acquérir. Mieux vaut y jeter un coup d’œil avant. Je suis également votre serviteur et votre hôte pour vous déconseiller des lectures qui ne vous méritent pas.
Allez, à la rigueur, je peux le recommander aux amateurs d’essais graphiques psychédéliques et d’histoires oniriques complètement barges. D'ailleurs, ce titre figure dans la sélection d'Angoulême 2024 sans doute afin de promouvoir une BD plus élitiste et incompréhensible au grand public. Ma note traduit mon plaisir lecture.
Une bonne BD dans l'ensemble.
Je n'ai pas accroché tout de suite, notamment à cause du format roman graphique qui me décourage parfois : c'est long, les parties en gaufrier ne m'attirent pas trop et le lettrage est un peu mou.
Cependant, l'histoire est attrayante et j'ai fini par passer un bon moment, le temps de rentrer dedans.
Pour conclure, les graphismes sont intéressants et amènent une forme de douceur froide, loin du ton pathétique (un peu comme dans le Sommet de Dieu) ou hormonal (à la Blain) d'usage classique dans ce genre. Un flegmatisme qui sied bien à cette histoire d'aventure, pourtant un peu folle.
Néanmoins, elle s'inscrit dans les tendances de l'époque, à la recherche d'un réalisme parfois sans émoi. En ce sens, je n'ai pas été très surpris.
Dans ce second volet, l'histoire progresse rapidement mais sans donner beaucoup d'informations sur la vie des personnages.
Les révélations de Kash et les événements qui se déroulent pour Tork m'ont déçu, cela manque de détails. La personnalité de Mony se transforme rapidement, passant de celle d'une sainte héroïne à celle d'une experte en tir.
Nous disposons de petites explications, mais celles-ci sont insuffisamment développées.
Le déroulement du scénario est beaucoup trop rapide.
Heureusement, Le dessin demeure inchangé par rapport au premier volume.
Jacques est un gamin vivant avec sa sœur et ses parents, dans un village du côté de Castres, où le maire et boucher Charron 'la charogne' s'est secrètement spécialisé dans le pâté de chats. A la suite de cette sordide découverte, Jacques va se lancer dans un jeu (du chat et de la souris) avec Charron.
Peleaz nous relate le parcours chaotique d'un gamin qui de fil en aiguille va devenir une petite frappe puis un criminel. Le récit est noir, teinté d'une ironie grinçante et mélange les genres du polar, de l'horreur, des truands et de la critique sociale.
Au niveau des dessins, Porcel sublime, via une esthétique brute de décoffrage, la grandeur et déchéance d'une partie de cette jeunesse qui s'est brûlée les ailes sur les cahoteux chemins de la perdition, durant les années 70.
Un 'one-shot' bien sombre et prenant à souhait.
C’est du grand art, intriguant, attirant, mystérieux, sans temps mort. il reste qq points encore flous à la fin, mais j’aime beaucoup cette histoire étonnante.
J'ai été très surpris par le scénario bâclé de 4e tome absolument inintéressant et qui du coup met le doute sur les 3 premiers.
Et hop direction Rakuten sans hésiter !
Une petite pépite de l'école belge.
Bédu a tout le savoir-faire des ses célèbres pairs, un admirable dessin au service de belles trouvailles scénaristiques. Les dialogues sont savoureux et dépourvus de la mièvrerie inhérente aux publications pour la jeunesse.
C'est tellement bon que l'adulte avancé en âge que je suis y a trouvé son miel et vous recommande cette lecture réjouissante et enlevée.
Parfois, on semble être attiré par un titre et une couverture assez alléchante. Mais une fois qu'on goûte, cela agit comme un répulsif. L'habit ne fait pas le moine.
The Gamer est un manga qui présente bien des défauts comme un manque d'épaisseur ou de finesse. On s'introduit dans les pensées assez basique d'un lycéen qui a le don de voir la vie à travers un jeu vidéo où il faudrait combattre des monstres et ne pas se faire éliminer avec une jauge et point et de vie.
L'objectif serait d'améliorer vos statistiques afin d'augmenter vos chances de survie. Elle n'est pas belle la vie dans ce monde de compétition ?
Cela aurait pu être le cas échéant une idée assez intéressante mais exploitée de manière plus subtile. Rien n'est véritablement captivant. L'auteur a sans doute voulu aller trop vite en pensant que les bases étaient acquises à savoir un public de jeunes adolescents habitués aux jeux vidéo et qui n'auraient alors aucun mal avec les codes.
Bref, ce tome risque de vous tomber des mains malgré ce qu'il avait d'attrayant comme par exemple une colorisation de chaque page ce qui est rare pour un manga. Pour approfondir sur ce point, même la colorisation reste tout à fait basique et manque cruellement de charme. Un mot me vient tout de suite à l'esprit : affreux. Je n’ai vraiment rien retenu de positif de cette fastidieuse lecture.
A noter que ce titre est comparé à l’excellent « Solo Leveling ». On croit rêver car ce titre ne lui arrive même pas à la cheville tant c'est mauvais aussi bien scénaristiquement que graphiquement. Je tiens à vous préciser, à toutes fins utiles, que je ne suis pas vraiment mauvaise langue mais parfois un peu réaliste.
Un avis certes dur mais qui reflète malheureusement le calvaire que fut ma lecture. Ce n'est vraiment pas le manga que j'aime. Il y a beaucoup mieux ! Certes, les amateurs du genre apprécieront sans doute cet album à sa juste valeur. Moi, je suis complètement passé à côté. Game over !
[Mini-avis]
Abasourdi par la pauvreté des dialogues et du scénario dans cet album. Très mauvais. Zéro.
Thorgal Saga continue sur sa belle lancée d’avec « Adieu Aaricia ».
Ici, le scénario est assez basique, et plutôt connu : Thorgal est en bateau, Thorgal a des ennuis, et Thorgal, pour sauver un des siens, va en change se battre contre son grès contre de nouveaux ennemis (qui ne sont pas toujours de vrais méchants, au fond). Voilà voilà, sur le papier, du traditionnel, du sûr, et ce n’était pas emballant.
Mais contre toute attente, ça fonctionne.
Pourquoi ?
Parce que les auteurs ont saisi ce qu’était Thorgal (la série), son essence, sa quintessence même.
Là, on a du pur jus, que ce soir au graphisme, dans les interactions de Thorgal avec les autres personnages, ou dans ses choix.
Graphiquement, c’est chouette, très chouette. Le trait de Corent Rouge correspond très bien à cet univers. Couleurs, ambiances, découpage, tout est dans la droite lignée des meilleurs albums de Thorgal. Je ne peux pas faire meilleur compliment que comparer à Rosinski.
Au scénario, on l’a dit, c’est « simple », mais sans bavure. Finalement, cette rencontre de Thorgal avec une énième peuplade exotique fonctionne bien, les personnages secondaires sont tous de très grande qualité, le rythme est intense et sans temps mort, les dialogues sonnent comme du Van Hamme : là aussi je ne pouvais faire plus beau compliment. On a même droit en fait à une utilisation maligne d’une énième légende viking pour parachever le scénario, c’est intelligemment fait.
Bref, si tous les Thorgal Saga ressemblent a ces 2 premiers opus, on va se régaler !
Il ne faut pas oublier aussi un point important, pour mettre en perspective ces réussites : la série mère est moins qualitative, mais leurs auteurs n’ont pas carte blanche pour faire ce qu’ils veulent. Je suis sûr que sans la limitation en nombre de planches, on aurait droit a de meilleurs albums. Dans Thorgal Saga, les auteurs peuvent se permettre le luxe d’avoir une seule case … en double planche. Juste pour exploser nos rétines. Et ça marche …
En Avant !
C’est la traduction littérale du titre en langue Lakota, clin d’œil à la série Blueberry, où les auteurs utilisent abondamment ce cri dans les bulles, pour illustrer les offensives des Sioux et autres Apaches...
Car cette BD s’inscrit dans les nombreuses mutations du western, depuis les années 60. En d’autres termes, elle fait du neuf avec du vieux.
Entièrement scénarisée et dessinée par Neyef (artiste montant de l’écurie Label 619...), l’histoire est résolument progressiste, dans l’ère du temps : les personnages principaux (Little Knife, No Moon... et aussi un enfant, qu’ils et elle prennent sous leurs ailes, quoiqu’on dirait un Mexicain...), sont essentiellement issus des minorités opprimées (Amérindiens, Irlandais...). La nature y est omniprésente et le discours presque écologique (animisme Lakota).
Le découpage est moderne, sans fioriture. Les dessins sont beaux, si ce n'est que j’ai commencé à apprécier les dessins vers le milieu de l’album seulement (magnifique feu de camps sous les étoiles, au détour d’une page...). D’ailleurs, les paysages chaleureux adoucissent l’album... entrecoupé sinon de scènes violentes : âmes sensibles s’abstenir, comme on dit...
Le scénario est intéressant, quoique les dialogues ne m’ont pas emballé (c’est pas Charlier...). Les protagonistes principaux, pour ne pas dire les héros, sont loin d’être lisses : comme on s’y attend un peu, ça tue du pionnier blanc... mais le patriarcat amérindien est lui aussi sévèrement critiqué.
De fait, les personnages chevauchent librement, se perdant parfois, sans autre projet que de survivre, échapper à un chasseur de prime... et se venger. Déracinés, méfiants vis-à-vis de la « civilisation » qui les entoure, ils n’ont plus que des repères triviaux, eux aussi... Comme des adolescents en quête d’identité, d’émancipation, d’un apprentissage différent..
Or, la violence y est souvent gratuite, excessive même, la conception de la justice étant comment dire... particulière. A vivre en dehors des limites, il est naturel d'en arriver à une forme de bestialité.
C’est bien ça qui me choque, ainsi que le regard toujours plus acide sur les colons, dégénérés, et aussi sur les Amérindiens, non plus perçus comme des sauvages, mais comme une civilisation tout aussi cruelle.
Au final, si j’ai apprécié le progressisme de cette œuvre, reflet de notre propre société, ainsi que la qualité du travail de son auteur, je reste dubitatif quand à l’objectivation de cette violence. Je lui préférerais l’intensité suggérée, celle du trait ardent de Giraud...
Mais au moins, j’aurais appris ce que veut dire « Hoka Hey ! ».
Album purement commercial qui n'apporte rien à la série.
Rien de bon dans cet album. Enorme déception et le sentiment d'être un pigeon.
Passez votre tour, vous économiserez quelques euros.
Bien aimé ce tome qui met parfaitement en avant toute la verve de Greg, développée dans ses bulles interminables, pour raconter une situation généralement cocasse et assez originale, avec une bonne chute qui clôt bien le gag ouvert par un titre au jeu de mot amusant mais souvent capillotraté…
Bref, du Achille Talon dans toute sa splendeur même si je trouve que par la suite, on gagne parfois en souplesse dans le texte. Mais ça ne se boude pas.
Bon, ça ne casse pas trois pattes à un canard.
Il manque probablement ce qui fera le génie du duo par la suite, même si on a déjà nos groupes de pirates et nos bandes d’amis.
Mais les personnages sont moins marqués, plus esquissés, pas aussi attachant qu’Obélix ou même Oumpha Pha.
L’histoire est assez simpliste et ressemble presque à une succession de petits sketchs qui, mis bout à bout, raconte une histoire.
Mais tout est simple et facile, il suffit de gesticuler pour échapper au pirate, il suffit de partir pour que ça s’arrête, etc.
Ça se lit gentiment, par curiosité, ça n’est pas déplaisant, mais ça n’est pas mémorable.
Il n’est pas mal, ce tome…
Bon, certes, un peu tordu.
Parce qu’on sait dès le départ, dès le titre, qu’il va y avoir une astuce et que ça ne sera pas des extraterrestres. Et donc, on cherche l’astuce tout du long en s’étonnant tout de même qu’autant de monde marche dans la combine…
Et finalement, si tout se tient au final, c’est quand même parfois un peu tiré par les cheveux, avec cette impression d’avoir vu un Scoubidou où on justifie des trucs improbables comme on peut mais comme ça suit avec les personnages, ça passe…
L’astuce finale est sympa même si là aussi, on sait qu’il y a un truc…
Donc toujours vif, bien dessiné, mais un poil tordu.
Pour répondre (avec beaucoup de retard ) à "Saigneurdeguerre" j'avoue que je ne comprends pas comment on peut "recommander" chaudement cet album !
Pas parce qu'il n'est pas bon, pas parce que son auteure n'a pas fait un formidable travail, mais juste quand on voit comment les lecteurs de ce qui est un peu la série mère, j'ai nommé "Le Trône d'Argile", ont été laissés en plan, ça donne pas envie de s'intéresser à ce que peut encore nous proposer Mme France Richemond : Attention je ne la connais pas et je ne vais pas ici mal parler d'elle, simplement comment peut-on laisser en plan tous ceux qui ont suivi sa série, le Trône d'Argile", après leur avoir proposé 6 tomes (presque 9 ans qu'on attend le tome final ans jamais n'avoir aucune communication sur le sujett!!) et espérer que sa série suivante puisse trouver son public???
Je ne me lancerais pas quant à moi dans une nouvelle série "proposée" par cette auteure (si bonne soit elle) dont je me dis qu'elle ne sera peut être pas conduite jusqu'à sa fin...
Chat échaudé craint l'eau froide.
Je dois être simpliste, voire simplette: J'ai adoré cet album!
Il promeut des valeurs qui me sont chères et actuellement, je ne peux pas dire que ce soit superflu.
Je constate que la moyenne des simples lecteurs lui rend hommage.
Cette BD m'a bouleversé.
La poésie de ses regards, la force de ses dessins, la nostalgie de son histoire se ressentent au de-là de la vision. Dans ses planches, on y ressent tous les bruits, les odeurs, les goûts et même les touchers de ce fleuve.
Une ode à la contemplation !
Il est vrai que ce manga à la française commence de manière assez étrange par un accident qui ne sera guère expliquée dans ce premier tome. Notre héros, un jeune homme qui se retrouve avec une jambe en moins, va faire ses études à Montréal en quittant la France et ses parents.
L'intégration dans l'université de journalisme ne sera pas chose aisée mais il va s'accrocher pour nouer une relation avec le jeune Anoki, descendant du peuple Algonquin.
Le titre veut dire détresse ou angoisse en français ce qui n'augure rien de bon pour la suite. Cependant, on se rend compte que c'est une lecture destinée à la jeunesse avec un côté assez positif dans l'acceptation de la différence et le fait de surmonter tous les obstacles. Il y a un côté assez bienveillant et bon enfant que l'on ressent malgré tout.
J'ai bien aimé ce graphisme qui rend les personnages plutôt attachants. Il y a de la rondeur et du dynamisme. Certes, la colorisation paraît un peu froide sous des airs informatiques.
Au final, j'ai bien aimé ce titre qui fait la part belle à la ville canadienne de Montréal en nous expliquant pas mal de choses dans les intermèdes entre les différents chapitres pour ne pas alourdir inutilement le propos autour de cette mystérieuse enquête autour d'un monstre tueur.
Que plaisir de retrouver ces 3 cavaliers ;-) Vraiment toujours au top ! Avec ma fille, c'est des barres de rire ! (Bon, après je dois lui expliquer qu'on va se calmer un peu sur la mousse au chocolat)