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Livre très agréable à lire. Le scénario est bien construit. Il résiste aux 250 pages. Un homme et une femme (à l'étoile) se retrouvent au milieu d'un ancien village. Ils sont poursuivis par des shériffs typés ouest américain. Ils se découvrent, ils surmontent leur passé. De grands espaces, des aventures une véritable ambiance western.
Le dessin favorise l'expressif et l'ambiance (cela se passe en hiver dans un univers rude). Il convient particulièrement bien au récit même si la mise en page est très académique. Le choix de la teinte bleutée est une réussite.
Je n'ai pas été séduit par cette succession de nouvelles autour de ces super héros costumés qui après leur dissolution continuent leur service actif au quatre coins de la planète.
La psychologie de base ne m'a pas du tout marqué. C'est toujours la même chose : défendre les plus démunis contre des menaces de plus en plus improbables en faisant dans la surenchère gratuite et sans aucune psychologie de mise.
Certes, il y a une thématique par rapport à leur rôle dans la guerre mais c'est trop léger pour attirer l'attention. La mise en scène est plutôt confuse ce qui n'aide pas à une lecture agréable. Par ailleurs, cela manque singulièrement de charme malgré un potentiel que l'on sent toutefois.
Oui, ma lecture de ces chats sauvages a été plutôt sans saveur avec des couleurs d'ailleurs assez fades et informatisés. Il y avait un rendu plutôt réaliste qui concourt à la dynamique du récit. Mais bon, le scénario n'a pas vraiment suivi et c'est le moins qu'on puisse dire.
On peut aisément passer son chemin d'autant que cette série qui n'a que deux tomes a été interrompu par la disparition de sa maison d'édition Sémic.
Je ne comprends pas trop les critiques ultra-positives.. c'est assez sommaire comme intrigue, non? Pas désagréable, mais je m'attendais à quelque chose d'un peu plus... développé.
Scénario : Dupa - Dessin : Éric ; Dargaud, coll. « Histoires fantastiques », 1987
Croyez vous aux fantômes ?.. Croyez vous aux esprits vengeurs ?
L'un des personnages principaux de cette histoire, l'ingénieur Urbain Duradieu, dont l'esprit est plutôt cartésien n'y croyait pas non plus jusqu'à ce que les faits auxquels il se trouva confronté ne mettent à mal ses convictions.
Le contexte historique du récit, la résignation ou la peur de la population, l'acharnement de certains individus muent par l'aveuglement et l'obsession font de cette histoire fantastique une belle réalisation.
Le trait de crayon de Éric trace les scènes fortes de cet album. Dupa & Éric nous gratifie d'une histoire insolite qui nous interpelle sur la réalité des choses et l'interprétation que l'on en fait.
Les auteurs Salva Rubio (au scénario) et Sagar (au dessin et à la couleur) concluent majestueusement ce triptyque consacré à la vie de Jacques Brel, en abordant les dix dernières années de la vie du poète-chanteur-acteur-cinéaste et, mine de rien comme on le découvre dans ce troisième tome, …aventurier ! Le récit de ce dernier morceau d’existence est l’histoire que j’attendais le plus car il lève le voile sur la partie demeurant jusqu’ici la plus mystérieuse du parcours de l’imprévisible artiste épris d’espaces, de ruptures, de nouveautés, bref de liberté.
Dans l’épisode précédent, Brel quittait la scène et la chanson pour se mettre en quête d’autres voies d’expression. On le retrouve à cette étape. Il commence par adapter, chanter et jouer une comédie musicale américaine sur Don Quichotte, le roman classique de Cervantes. Ensuite, en l’espace d’une demi-douzaine d’années seulement, il bâtit une œuvre cinématographique riche d’une dizaine de films aux rôles variés et remarquables dont certains resteront dans les annales du septième art. Sans compter que son perfectionnisme d’artiste et sa volonté d’absolu le conduisit à en réaliser lui-même deux, dans les plus singuliers de sa filmographie.
Mais l’homme semble être un éternel insatisfait et ne pense qu’à fuir la routine. On découvre un Brel plus téméraire que jamais, littéralement tête brûlée. Il s’élance dans des ambitions audacieuses, comme de décrocher une licence de pilotage d’avion, puis son diplôme de navigation. Il achète un voilier et prend la mer aussitôt. Son itinéraire océanographique, pratiquement improvisé, le mènera aux îles Marquises, où il vivra ses dernières années, après avoir vécu une longue escale en Guadeloupe qui ne lui offrit pas l’anonymat absolu qu’il recherchait à tout prix. Dans le même temps, le cancer commence à ronger son corps, à l’affaiblir. Brel affronte cette situation en étant comme enragé, se mettant perpétuellement en danger dans des expéditions périlleuses, qu’elles soient maritimes ou aériennes.
Il revint à Paris pour se soigner et enregistrer un dernier disque, et finira par mourir dans des circonstances surprenantes et révoltantes que je ne vais pas spoiler ici.
Malgré ses couvertures d’album ratées, la trilogie Brel est l’une des meilleures biographies dessinées qu’on ait faites. Le système narratif, qui veut que Brel se raconte sur les événements qu’il traverse ou provoque, nous connecte à ses états d’âme, tour à tour enjoués ou sombres et tourmentés. Mais on comprend l’homme au travers de ses paradoxes et de sa quête infinie. Les auteurs nous livrent tout cela dans une pudeur et un respect pour cet artiste hors du commun qui transcendent les trois albums. Le dessin est expressif tout en restant dans le semi-réalisme, et sa qualité est constante tout au long de la trilogie. Les couleurs du troisième opus sont particulièrement chaudes comme pour souligner le voyage et l’urgence à vivre lorsqu’on se sait condamné. Bref, on touche ici la quintessence de la catégorie « biographies ».
Oua, bah. C'est un genre d'humour, hein.
Le dessin de Maëster est très bien -- même si ça rappelle la caricature de politicien dans un journal -- ça colle parfaitement au genre parodique et il ne lésine pas sur les détails.
Si vous connaissez la pléthore de films parodiés dans l'album, c'est sûr que c'est encore meilleur. Malgré cela, ce n'est pas mon genre d'humour. Je comprends qu'on puisse aimer, mais pas pour moi!
J'avais croisé Dellac en festival. Il me semblait que c'était une trilogie... Apparemment, la série est toujours en cours. Bref, ce sera sans moi. C'est con, j'ai une dédicace sur le premier tome :-)
J'ai trouvé l'ensemble assez brouillon. Autant dans le scénario que la composition de planches que les couleurs. Ce n'est pas mauvais mais je trouve cette histoire mal menée. Il aurait été plus judicieux de garder l'identité secrète de Robin pour ensuite la découvrir. Garder un mystère. Les personnages manquent un peu de caractère même si le dessin est bon.
En fait, il y a pléthore de bons dessinateurs actuellement et la différence se fait dans l'originalité, la lisibilité ou les couleurs.
Ici, on est sur un très bon niveau graphiquement mais assez conventionnel.
Beaucoup ont été séduits par cette bande dessinée, mais malheureusement cela n'a pas été le cas pour moi, pas de coup de coeur.
Les illustrations et les teintes sont superbes, mais le scénario me laisse insatisfait.
En voyant la 4ème de couverture, j'avais en tête une histoire plus poignante et émouvante avec le petit Nicolas. Sa participation à l'aventure est extrêmement restreinte. Cette histoire n'a pas pris la trajectoire que je m'imaginais.
La série n'a quasiment rien d'historique ; c'est une succession de récits principalement ésotériques (les Templiers, la cabale, le catharisme, le golem, le Temple de Salamon, l'Arche d'Alliance, etc.), situés dans une période historique (le temps des cathédrales et des croisades contre les Albigeois et en Terre Sainte). Le support historique est vraiment très secondaire, quasi anecdotique ; les scénarios sont essentiellement bâtis autour des composantes ésotériques. Pour amateurs du genre uniquement.
Un petit coup de coeur pour cet album sorti tout récemment : La Vallée des Lucioles, de Boris Sabatier.
Une très belle histoire et une belle narration, c'est à la fois léger et dense, chargé en émotions. À lire!
à partir de 9 ans
C'est toujours un plaisir de retrouver le trait de Laurent Bonneau, toujours aussi personnel et efficace. Il est ici au service d'un scénario signé Damien Marie qui vise juste sur une vie difficile à laquelle il est impossible d'échapper. Les injonctions contemporaines à "changer sa vie", "vivre ses rêves", et autres titres d'ouvrages sur le "bien-être" se fracassent sur la réalité du quotidien. La "petite" pique sur le monde l'art-contemporain est savoureuse.
Un album sombre mais qui provoque beaucoup d'émotion, avec une fin plus ouverte qu'il n'y parait... on peut rêver !
Le dessin de Andy Kubert est léger et agréable.
Nous sommes au prélude de l'évenement Onslaught et le plus plaisant à lire est le passage avec Gambit et Malicia.
Cette revue contient: les épisodes 1, 2 et 3 de Bishop: X.S.E à savoir: Rook takes pawn, Rook Vs. Bishop et Final Play avec aux manettes Steve Epting et John Ostrander.
On retrouve dans ces trois épisodes, Bishop et ses coéquipiers dans le futur avant qu'il ne se retrouve coincé à notre époque. ils font face au vilain Rook.
Cette revue contient 3 épisodes de BEAST datant de 1997:
#1 Bad Karma
#2 Body Shopping
#3 Closing Shop
Cela manque cruellement d'accroche, et pour le coup, on se sent un peu trompé par la marchandise.
Il s'agit d'une aventure de Karma à la recherche de ses freres et soeurs Leong et Nga.
Elle devra faire face, avec l'aide du Fauve et Rocket, à Vipère & Spirale..
Cette revue contient 3 épisodes de Wolverine : Days of future past.
cette histoire prend place un peu avant l'arc Days of Future Past.
Ne pas se fier à la couverture.
Bennett a fait le job, le dessin est dynamique et l'histoire s'enchaine à merveille.
On retrouve donc Logan accompagné de Jubilé et Magnéto dans un futur apocalytique dirigé par les sentinelles.
Leur principal adversaire Shinobi Shaw les a piqué au vif. Les deux compères, plutot habitué à s'affonter, vont ici s'unir pour un but commmun: la famille.
Super moment de lecture!
Ce troisième tome se penche sur la race des elfes blancs. Ces elfes, isolés des autres races et surtout des humains, cherchent à préserver tout ce qui est susceptible de disparaître (les écrits, le savoir, dragons, etc...).
Cette bande dessinée nous plonge dans l'histoire de deux elfes en quête du dernier dragon blanc.
Pendant cette recherche, nous faisons aussi la découverte des racines d'un des compagnons de cette aventure, le jeune Fall. Son cœur immense le pousse à vouloir aider la race humaine, malgré l'opposition de son père adoptif. Malheureusement, la bêtise humaine va lui rendre le cœur noir à l'égard de l'humain.
Je suis de plus en plus fan de cette série de bandes dessinées. Je suis constamment fasciné par ces scénarios très aboutis et captivants, accompagnés de superbes graphismes.
Il est intéressant de voir que la préface a été signé par Denis Bajram qui fut considéré comme l'un des meilleurs auteurs de BD de science-fiction au début des années 2000 avec une série phare comme « Universal War One ».
Depuis, le genre a prospéré en de multiples sous-catégories. On attend encore celui qui réinventera le genre en poussant encore un peu plus les limites de cet univers assez extensible.
Nos auteurs dévoilent un pitch assez intéressant qui se met en place progressivement à savoir des humains d'une certaine époque (1400-2400) dans un lieu éloigné de la Terre mais comparable à celle-ci. Ainsi un astronaute du XXIème siècle peut faire équipe avec un chevalier du Moyen-Age. C'est d'ailleurs ce qui se passe dans cette expérience humaine assez inédite.
Certes, ce n'est pas nouveau mais c'est suffisamment bien exploité pour donner de la consistance à ce récit qui ne se base pas que sur l'aventure mais également sur une réflexion assez poussée. J'ai bien aimé ce côté qui ne laisse pas la place à trop de facilités scénaristiques dans les péripéties rencontrées. Certes, cela se termine sur un gros cliffhanger mais la sauce a suffisamment pris pour avoir envie de connaître la suite.
Évidemment, les amateurs de la science-fiction dite d'évasion vont se plaire dans cet univers un peu parallèle où tous les ingrédients du plaisir sont présents. Vivement la suite !
Graton fut invité (et choyé) au sein de l'usine Ford aux USA. Et il a désiré le raconter au sein d'une aventure de Michel Vaillant. Et ça c'est sympa. Il narre tous celles et ceux qu'il a rencontré. Des sommités de l'automobile de l'époque. Et ça c'est chouette, ce passage sympa comme une sorte d'immersion dans ces années-là.
Sauf que Jeannot, il croit que ça suffit pas ça pour un album. (Il a tord, le bougre, vu qu'il en a fait des albums superbes sans méchants). Alors, patatras, il débute avec une Bondieuserie à la Roger Moore avec, bien sur, repatatra, le Leader qui est le gros vilain en carton pate par excellence.
Et tout est boiteux, ridicule avec des twists carrément bidons. De toute façon à chaque fois que le Leader apparait, la série périclite aussitôt. Le début reprend les bases de la base secrète du docteur No. Avec, au milieu, une attaque au bazooka dans la dite base secrète que même, qu'ils oublient des médaillons made in Vaillante sur le parquet....et hop ! Tous les USA croit que c'est Michel sans connaitre chez qui ils ont fait la guerre....Incompréhensible non? et la fin est celle du méchant pas gentil qui permet de faire un cliffhanger pour l'album suivant (parce que c'est un diptyque le bousin)
Alors peut être que la suite sera meilleure, espérons...
Je découvre Tex avec cette aventure western/fantastique et … j’adore ! Les personnages sont sympas et dans cet album les dessins sont tout simplement somptueux (format qualitatif aussi).
Jim a un réel talent de dessinateur (quoi qu'on puisse regretter le caractère un peu statique de son trait). Son problème, c'est ses scénarios d'une grande vanité. Suivre les affres d'une jeunesse européenne bourgeoise dans ses découvertes du kama sutra et ses maux de cœurs, bof, bof ...
Je viens de lire l'ensemble des 4 tomes, et je rejoins sur certains points les autres avis : une très belle série, une qualité du dessin parfois inégale entre les différents tomes, mais c'est plaisant à lire.
Comics qui ne passe pas inaperçu grâce à une des autrices Emilia Clarke ainsi que le thème de l'album qui se veut du "super-héroïsme au féminin".
La super-héroïne est une mère de famille qui détient des pouvoirs différents suivant les émotions qu'elle ressent.
A part cela, l'ensemble est moyen, rien d'exceptionnelle qui restera dans les mémoires.
Après deux premiers tomes médiocres mais acceptables, la série va en se dégradant rapidement jusqu'au vomissement. Scénario sans queue ni tête, avec des trous béants, dessin moche, dialogues passables,... Épargnez-vous cette horreur.
Ce deuxième tome nous plonge dans la civilisation des elfes sylvains. Ce volume présente une histoire totalement différente de la première et tout aussi captivante.
En nous plongeant dans cette aventure, nous découvrons les fondements de la race elfe sylvain. À la clôture du récit, nous pouvons constater une alliance possible entre l'humanité et ces elfes de la forêt.
Le scénario est vraiment captivant et nous maintient en haleine. Nous le suivons entourés de superbes dessins aux nuances de vert et d'orange, qui reflètent l'ambiance boisée de ce magnifique tome.
À ce stade, ces deux BD nous offrent de très jolies histoires presque poétiques. J'ai hâte de lire le 3e opus pour en savoir plus sur la prochaine race elfique.
Je ne connaissais pas cette pratique des instituteurs itinérants qui avaient cours au XIXème siècle en France et notamment dans les villages les plus reculées des vallées alpines. On va suivre l'un d'eux dans un parcours tout à fait intéressant.
Je ne m'attendais pas à passer à une seconde histoire se déroulant dans l'Ouest américain avec ce même homme qui se retrouve au sein d'une population indienne. A vrai dire, j'ai été un peu dérouté par cette nouvelle direction du récit.
Il y a un troisième chapitre consacré à une descendante de cet homme qui est une journaliste envoyée en Afghanistan. Elle sera confrontée à un enseignant qui fait la même chose que son ancêtre dans un univers où les femmes essayent de se battre contre une société résolument patriarcale.
Le thème central est l'éducation et l'instruction qui doivent se réaliser afin d'émanciper les populations face à l'obscurantisme. On ne peut s'empêcher de penser à Samuel Paty, cet enseignant investi et aimant son métier, soucieux de leur réussite et apprécié par les élèves qui fut lâchement assassiné et décapité par les tenants de cet obscurantisme. La liberté a été durement acquise grâce aux livres et aux enseignants, il ne faut jamais l'oublier !
On aura droit à une horrible fin qui s'apparente un peu à un fait divers pour le moins marquant. On quitte un pays en guerre. On croit trouver la sécurité dans nos pays occidentaux mais c'est de là où peut survenir des dangers insoupçonnés liés également à une forme de stupidité humaine alimentée par des discours haineux de responsables politiques tel que Donald Trump par exemple pour ne citer que l'exemple dans cette œuvre. Oui, il y a encore beaucoup de travail à accomplir afin de pacifier les esprits.
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Cette BD fait partie de l'histoire, la coopération avec Dubois, LE spécialiste du petit peuple...
Pour ceux qui critiquent le scenario "vu et revu", cette BD est sortie initialement en 1985.
Je me souviens dans la bibliothèque de mon quartier, ou l'on ne trouvait que les classiques BD Belges, être tombé dessus, et quelle claque niveau dessin. J'étais gosse, et passer de Barbe Rouge ou Thorgal à Laiyna ça m'a fait un choc.
Plus Dark que Heroic, mais de la bonne Fantasy.
Je me suis un peu perdu à la lecture de ce premier tome... J'ai l'impression d'être idiot car il m'a fallu arriver au 2ème de couverture pour comprendre que le shérif c'est Robin des Bois et non un gars avec une capuche qui est en fait Marianne qui est en fait... Bref, je vais voir comment cela se poursuit au tome suivant !!!
Graphiquement c'est bien mené par contre.
Un regard dans le rétroviseur...
Dans ce bouquin, au titre un peu martial, Fabrice Neaud revient sur son passé, comme il l'avait fait auparavant avec les quatre tomes du Journal.
Si la couverture mystérieuse m'avait emballée, j'ai un peu déchanté en soupesant la BD dans mes mains. Je ne suis pas fan des gros spécimens... Mais je ne regrette pas de l'avoir achetée.
Déjà, on y apprend beaucoup de choses : sur l'homosexualité bien sûr, mais aussi les rapports sociaux, les tyrannies de la distance, de la géographie urbaine... ou encore sur la BD. Tout cela, Neaud nous l'enseigne de manière plus empirique que théorique, en le plaçant de manière ingénieuse dans le récit, avec force d'exemples.
Ensuite, la qualité graphique, tout de blanc et de noir, impressionne. Certes, les dessins à la plume de Fabrice Neaud n'ont pas cette instantanéité, propre à la « BD de papa ». Or, la précision du trait, sa clarté, mais aussi l'abondance des hachures, dégagent une force émotionnelle particulière. A la longue, j'ai eu comme l'impression que les personnages étaient entièrement dessinés avec des poils...
A cet esthétisme, d'une certaine puissance virile, s'ajoute un découpage rigoureux, jusqu'à réfléchir aux césures des doubles-pages... On sent dans ce détail l'intelligence artistique de l'auteur, qui mène aussi une réflexion sur son propre travail.
Les codes du langage graphique de Neaud intégrés, on peut apprécier la profondeur de son récit, d'une certaine honnêteté, avec des moments de justification, de remise en question et aussi d'auto-dérision. Sa liberté de ton fait plaisir.
Sensible, rarement une BD n'a été aussi intimiste. Sans fard (je pense au moment où meurt sa sœur notamment...) elle est même crue par moments (scènes pornographiques).
Néanmoins, Fabrice Neaud a aussi ses coups de gueule... Ses jugements, ses interprétations, sa rudesse verbale peuvent parfois choquer... j'ai eu alors un sentiment de rejet, j'ai pris du recul. Si je ne prenais que ces moments, pas sûr que j'apprécierais cette personne dans la vie réelle...
D'ailleurs, la BD n'offre pas beaucoup de place à l'interprétation : l'auteur objective ses propos constamment... le texte dicte autoritairement le déroulement du récit, celui du réel, de la vie de Neaud, quitte à pointer du doigt quelques incertitudes de sa mémoire. Les graphismes passent presque comme secondaires.
Et pourtant je m'y replonge, je m'y immerge de nouveau.
Les dessins de Neaud ne sont pas que de simples illustrations, ils transcrivent aussi ses émotions, son énergie, ses sensations, ses fantasmes, ses obsessions... Ils prennent une place centrale dans l'explication des moments les plus intenses, les parenthèses heureuses (Antoine...)... ou non (violences homophobes...).
Neaud, personnage (égo)central du récit, paraît alors plus humain. Il n'est ni un modèle ni une figure rassurante, ni même un ami voire un compagnon de voyage. C'est juste quelqu'un qui raconte sa vie, un peu merdique, mais de manière talentueuse et dans ce qu'elle a de plus touchant.
Finalement, Neaud a su retranscrire dans sa BD une forme d'amour. Rarement consommé, il passe par l'intellectualisation, le voyeurisme, l'attente, la frustration, le passage à l'action,...
Et enfin des tergiversations : est-ce un refus...
Ou une invitation ?
Après « La Forêt des renards pendus », c’est la seconde fois que Nicolas Dumontheuil se livre à une adaptation en BD de l’écrivain finlandais Arto Paasilinnna. Et on comprend assez vite, étant donné la teneur des romans de ce dernier, ce qui rapproche ces deux auteurs. Paasilinna, décédé en 2018, avait pour habitude d’injecter du burlesque et de la jovialité dans ses récits, une caractéristique qui se retrouve souvent dans les ouvrages du bédéaste français.
Il en va de même avec « Le Meunier hurlant », une fable réjouissante avec pour protagoniste principal un personnage haut en couleurs, Agnar Huttunen, qui va provoquer un tohu-bohu mémorable dans un bourg forestier paisible de Finlande. Et Agnar, tout sympathique soit-il, on n’aimerait pas l’avoir comme voisin ! Particulièrement doué de ses mains, l’homme a réparé le vieux moulin à la grande satisfaction des habitants qui l’adoptent rapidement. De plus, les enfants l’adorent, fascinés par son exubérance et son talent pour imiter les cris d’animaux. Le problème, c’est que notre meunier a des phases où il semble possédé et se met à hurler très fort comme cent loups, de préférence la nuit. De coqueluche sympathique, il deviendra ainsi paria, obligé de fuir ceux qui veulent le faire enfermer, car c’est certain, on a affaire un fou furieux !
On ne va pas se mentir, il est plutôt perché Agnar, et pas qu’un peu. Mais s’il passe pour fou aux yeux des habitants, il est loin d’être idiot, avec peut-être même un Q.I. au-dessus de la moyenne. Dans son cas, on pourrait imaginer une forme extrême du syndrome de la Tourette, même si personne ne l’a diagnostiqué. Et le jeune homme n’est pas rebutant pour autant. D’ailleurs, une idylle va naître entre lui et la jeune et affriolante conseillère du club rural local, celle-ci n’étant pas insensible à sa fougue et son côté… animal ! Mais bien sûr, comme on s’en doute, cette charmante histoire d’amour sera entravée par nombre d’obstacles, notamment la jalousie de la gent masculine…
Comme indiqué plus haut, le dessin de Dumontheuil est à l’image du propos. Son trait semi-réaliste, extrêmement dynamique et détaillé, respire la vie de tous les côtés. « Gueules » expressives, corps élancés, postures énergiques, refus des lignes droites, tout contribue à faire virevolter nos rétines enivrées par un tel savoir-faire. La représentation des sombres forêts scandinaves et des imposantes habitations en bois ajoutent à l’ambiance envoûtante. Je suis moi-même toujours émerveillé par la façon dont l’auteur dessine les demeures, avec ce je-ne-sais-quoi de cosy qui fait appel peut-être à l’imaginaire enfantin.
Si « Le Meunier hurlant » fournit le prétexte à ses auteurs de brocarder la méchanceté et la mesquinerie du genre humain, cette fable grinçante, qui se termine un peu comme un conte — soyez sans crainte, je ne spoilerai rien —, est aussi une très belle ode de à la nature (il faut préciser ici que Paasilinna a été bucheron et ouvrier agricole). En tous cas, une réussite de plus pour Nicolas Dumontheuil qui inaugure en beauté la première salve de parutions de l’année.
Ça a avait bien commencé avec quelques meurtres, l'intrigue était posée, et puis d'un coup ça part dans un délire de secte !!!
Concernant les dernières planches, si quelqu'un peut m'expliquer la fin...
Dommage pour le label 619, on a connu mieux comme one shot !
Dommage pour le label 619, on a connu mieux !
Déçu par cet album, si ce n'est la couverture ( magnifique ) , j'avoue que je ne comprends pas l'engouement pour cet opus , déception donc aprés les avis "dithyrambiques" sur ce tome , entre autres la disparition des Baalds quand Thorgal( àgé) protége Thorgal ( enfant ) !! autant j'ai adoré les premiers tomes , il est vrai exceptionnels , autant cette fois trés déçu !
Bravo pour ce très très bon Thorgal. Il y avait très longtemps que je n’avais pas lu une bd de cette qualité.
Dessin au top et scénario au top.
19/20
Pour moi c’est pour l’instant la bd de l’année
Marsu est une architecte de talent qui va découvrir le monde de la réalité virtuelle grâce à son ami Thom. Cette découverte va littéralement bouleverser sa vie.
Le scénario nous montre comment la technologie peut envahir nos vies et y prendre une place majeure. Il raconte aussi une magnifique histoire d'amour et de tolérance.
J'ai tout simplement adoré cette histoire qui a su me séduire du début à la fin. J'ai dévoré cette BD d'une traite complètement happée dans ce tourbillon qu'est Le Champ des possibles.
Le personnage de Marsu est d'une véritable force. Son caractère et son histoire portent une grande partie de l'histoire. Ses amours avec Harry et Thom donnent une dimension particulière à la lecture.
Le scénario oscille entre moments dans notre monde et dans le monde virtuel. Les deux univers se cognent et se confrontent.
L'esprit graphique met à l'honneur les deux univers. Le monde réel opte pour une esthétique plutôt classique alors que le monde virtuel regorge de couleurs éclatantes. J'ai vraiment adoré la façon dont les corps étaient croqués et le mouvement qui s'en dégage.
Le Champ des Possibles m'a tout simplement envoûté, c'est un vrai coup de cœur.
Je pensais suivre une aventure, je me retrouve avec un cuisinier manipulé et une seconde, tatouée, manipulatrice mais dont le stratagème est quasi téléguidé ! Bref pas extra pour moi.
Chouette intégrale en mini-format regroupant les trois tomes de cette sympathique série. Avec un dessin minimaliste pas exempt d'imperfections mais somme toute amusant, l'auteur nous transporte dans des aventures à la fois épiques, drôles et oniriques où ses personnages (le Chasseur et son fidèle Sancho) partent dans des rêves traquer des bêtes fabuleuses. Rebondissements cocasses et événements délirants seront de la partie. Une lecture au final fort plaisante, même si le format de cette intégrale aurait pu être un peu moins rikiki pour mieux apprécier la qualité des dessins.
On ne va pas chipoter et tourner autour du pot : Richard Corben est un génie du dessin.
J’ai lu les 2 volumes et non l’intégrale, il me manque donc 3 courts récits récents. Néanmoins je peux affirmer que c’est magnifique à lire.
Le dessin de Corben est à nulle autre pareille. Il est unique ! Ses couleurs aussi. Il est inégalable dans l’aspect des textures, des ambiances, des lumières et des ombres. Ses corps et ses visages sont spéciaux mais attirants aussi, envoûtants.
Il a mis ses talents au service de courts récits inégaux dans l’intérêt du scénario mais toujours plaisants. Certains sont de très très haut niveau !
Excellentes lectures consacrées à un artiste hors norme et dont je continue à découvrir les chefs-d’œuvre.
Hello old fellows ! By jove, me revoilà pour donner mon avis sur le dernier HS de B&M ... Je le dis dès le départ : personnellement j'ai beaucoup aimé cet album ... pourquoi ? tout d'abord, je suis un fan absolu de Floc'h. Il a formé avec son complice Rivière ( ou ex complice devrais-je dire, ils sont fâchés ... ) un duo de Bandes Dessinées remarquable ... un conseil pour ceux qui ne connaissent pas : lisez l'excellente " Trilogie Anglaise ", c'est un vrai bijou ( et accessoirement la " Trilogie du Blitz ... ) Je me suis donc régalé à lire " l'Art de la Guerre ", même si je trouve que le trait de Floc'h s'est épaissi avec le temps, les graphismes sont moins fins ( d'où ma note de 4/5 " seulement " ... ). J'ai trouvé le scénario passionnant, digne d'un film d'Hitchcock ( cf " la Mort aux Trousses " ). On s'attend à croiser Cary Grant ( alias Roger Thornhill / George Kaplan ) à chaque case ... l'atmosphère du New York des années " Guerre Froide " est très bien représentée et ( ce qui est rare ) la gente féminine est plus présente ... surtout, j'ai aimé que cet HS, à l'exemple du " Dernier Pharaon " sorte des sentiers battus ( lire mon post sur " 8 heures à Berlin" ). Même si on retrouve encore le sempiternel Olrick dans le rôle du méchant, j'ai apprécié ce vent de fraicheur, ce scénario inventif et le changement au niveau du graphisme ... Floc'h, contrairement aux successeurs de Jacobs, n'essaie pas d'imiter le maître, de coller à tous prix au style jacobsien ( même si ceux ci sont astreints à un cahier des charges strictes ... ). Floc'h, dans une interview, disait qu'au lieu de suivre les sentiers battus, il a voulu faire " un pas de coté " ... et il a eu mille fois raison ! Au final donc, un album vraiment plaisant à lire et relire et à conserver précieusement dans sa bédéthèque ( en plus c'est un beau livre ... ). Bref, contrairement à Dominique G, je dis : " courez ventre à terre acheter ce livre " ... il est un peu cher ( 23 Euros ) mais la dépense en vaut la peine ... Merci à ceux qui ont eu le courage et le gentillesse de lire mon post jusqu'au bout ! Goodbye ! Have a nice day old fellows, see you soon ...
Thorgal Saga ça marche ! J'ajouterais même que ça me réconcilie avec Thorgal car la façon dont est traité la série mère par le sieur Yann, pour moi, c'est une catastrophe...un vraiu sabotage.
L'histoire ce ce second volet a un fonctionnement à la "Rahan" l'ami de tous les hommes, qui combat des créatures hors normes et réconcilie tout le monde autour de paroles de grande sagesse ...et ça marche.
Suis OK pour cette Saga qui pour moi me permettra de suivre encore un peu Thorgal, avec un certain plaisir, ce qui n'est plus le cas pour les albums purement "alimentaires" que nous pond à présent Yann et que j'ai donc décidé d'abandonner.
Cette "Saga" est pour l'instant une très agréable surprise et une vraie bouffée d'air.
Je vais vous avouer que c'est une lecture qui forcément nous met mal à l'aise. En effet, le postulat de base de cette œuvre pose une question à savoir « à qui profite l'exil ? Eh ben, la réponse, c'est nous qui sommes responsable car on pille les côtés de l'Afrique et qu'on devrait ouvrir sans broncher grand les portes de nos frontières pour accueillir toute la misère du monde que l'on pourrait d'ailleurs qualifier idéologiquement de « chances » pour notre pays.
Soit on est d'accord avec cette vision des choses et alors, on est du bon côté de l'humanité, soit on ne l'est pas et on peut très vite être taxé de tous les maux possibles. Pour moi, le constat est pourtant clair et simple que la population européenne ne veut plus, dans son immense majorité, entendre parler d'immigration et que si cela continue, on pourrait même aller droit vers une guerre civile avec des gouvernements extrémistes au pouvoir.
Maintenant, c'est vrai que l'auteure Taina Tervonen qui a été récompensé par un prix journalistique européen a mené une enquête assez intéressante pour mettre en lumière ces profiteurs que sont tout d'abord les passeurs, mais également les industriels de la défense chargé de protéger nos frontières ainsi que les patrons et autres industriels qui emploient au noir dans nos commerces et nos bâtiments des clandestins.
L'auteure joue tout d'abord sur l'émotion avec ces drames en mer Méditerranée de gens qui meurent noyer pour avoir simplement voulu gagner un pied en Europe afin d'y travailler et d'envoyer de l'argent dans leur famille restée au pays. Je ne suis plus vraiment certain que les européens soient touchés dans leurs âmes par ces drames qui se multiplient. Je crois savoir qu'ils sont un peu plus sensibles quand il y a des drames de violence qui touchent nos enfants dans des fêtes de village.
Un exil, pour moi, c'est un habitant qui quitte son pays soit parce qu'il y a la guerre, les pénuries et la famine. Quand il va dans un pays riche, cela lui profite tout d'abord car il est alors sorti d'affaire. Non, l'auteur ne voit pas cela ainsi mais nous désigne comme responsable car nous aimons la consommation.
Oui, l'exil serait une manne financière dont nous profitons par ricochet à travers les services et les biens de consommation. Quand on achète notre baguette, c'est peut-être un malien payé au noir qui la fabrique durant la nuit. C'est bien nous qui consommons la baguette grâce à ce malien. C'est, en tous les cas, la démonstration de l'auteure.
Je sais que l'immigration entraîne des débats passionnés et je n'ai guère envie d'engager le moindre débat sur ce sujet brûlant. J'ai lu cette BD. Elle dicte des vérités et un constat assez alarmant. Cependant, il y a des réflexions qui m'interrogent réellement. Les solutions ne sont pas aussi simples que cela.
C’est vraiment très rare qu’un BD me surprenne autant à la fin. Personne ne peut s’attendre à ça ! Chapeau, pourquoi pas au fond ? Récit maîtrisé, visuellement et au scénario.
Si vous ne voulez pas être trop spoilé, ne lisez pas trop la fin de l’avis précédent ! Erik, Voyons ! ^^
Avant tout, je me dois de préciser que j'ai lu cet album dans la version limitée et grand format avec une couverture que je trouve très en deçà de la couverture de l'édition classique, une des plus belles couvertures qui m'ait été donné de voir sur cette série, sublime couverture heureusement reprise dans le cahier graphique de l'édition limitée.
Je connaissais Fred Duval notamment avec sa série "Mac Callum" mais aussi sa série assez méconnue et sous estimée "Nico". Quant à Corentin Rouge, je l'avais découvert très récemment avec "Sangoma" que j'avais lu aussi en grand format et noir et blanc, ce qui mettait en lumière son formidable dessin.
Avec cette nouvelle aventure,qui se situe tout de même , au niveau scénaristique, bien au delà de la série mère telle qu'elle est reprise actuellement, les auteurs signent un très bon album .Mais avec "Adieu Aaricia", Robin Recht avait placé la barre très haute avec cet album d'une qualité graphique et scénaristique incroyable. Je dois dire que "Wendigo" se situe tout de même un peu en deçà de "Adieu Aaricia", qui avec le temps va s'affirmer comme un summum de la série Thorgal.
Le dessin de Corentin Rouge ne souffre presque d'aucun reproche, sauf peut-être d'un manque de détails dans les arrières plans des cases (souvent vides) et le scénario repose sur les canons thorgaliens que nous connaissons depuis des années (une épreuve que Thorgal doit subir pour sauver un de ses proches, avec l'intervention de dieux ou déesse ), bref sur une intrigue un peu plus classique que celle développée par Robin Recht.
Au final, un album très réussi, qui se démarque de la reprise de la série mère, mais que j'ai trouvé plus faible que la version présentée par Robin Recht.
Très bon diptyque sur Dali et "la guerre d'Espagne".
Un bon imbroglio entre les services secrets russes, franquistes, fascistes, anarchistes, trotskistes.... en lien avec la politique interventionniste française du gouvernement Blum...
Avec au milieu le génial Dali totalement "surréaliste" !
Depuis plusieurs années, je ne pense pas avoir raté un seul album signé Jim, même lorsqu'il ne réalise que le scénario comme "l'étreinte", fort réussi au passage.
Bien sûr, en débutant cette nouvelle aventure, on ne peut que songer à l'inoubliable "Une nuit à Rome", mais avec le personnage de Simon, qui, prend une place prépondérante, Jim réussi à nous entrainer dans son nouveau récit.
Le ton de l'album est surtout humoristique, en particulier la scène du repas de famille de Simon qui est certes exagérée mais désopilante. Une galerie de personnages aussi folkloriques les uns que les autres vient évidement agrémenter la lecture.
Même si l'on retrouve des thèmes chers à Jim : l'amitié, les retrouvailles et le temps qui passe, j'ai beaucoup aimé ce premier volume qui s'achève sur une révélation que j'avais tout de même vu venir.
J'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Zoé Carrington, personnage aussi déjantée qu'inquiétante.
Avis très mitigé sur cette série.
Le dessin de Jacamon est superbe. Ce dessinateur maîtrise tout : personnages, paysages naturels et urbains, cadrages ...
Le scénario de Matz, en revanche laisse à désirer : passé le premier tome, c'est la répétition ad nauseam, les commentaires pseudo-philosophiques à deux balles (sans mauvais jeu de mot ...), verbeux, le registre cynique monolithique (ça va, on a compris, le tueur n'a ni foi ni loi), les flash-back prévisibles, ...
Pippin le bon à rien est l'oeuvre de deux auteurs suisses, Chrigel Farner le dessinateur et Tim Krohn le scénariste. Le récit à toutes les apparences du conte traditionnel à a façon des frères Grimm. Mais l'ironie permanente lui donne une saveur particulière pleine de drôlerie. Le héros n'en est pas un et à aucun moment ne saisit la chance de le devenir. Lui ce qu'il aime c'est paresser dans l'herbe entouré de moineaux pour seule compagnie. Pourtant, le sort va s'acharner à le tirer de là et à lui faire endurer mille aventures...
Si tout les codes du conte se trouvent ici réunis, les auteurs s'amusent à en pervertir certains aspects dès qu'ils le peuvent. C'est donc à la fois respectueux du genre et un peu plus que cela.
Le dessin de Chrigel Farner est formidable, on croirait voir des images issues de vieux livres d'illustrations ou encore sorti d'un dessin animé des années 50 ou 60. C'est un graphisme réellement brillant produisant des images très fortes.
J'ai vraiment beaucoup aimé; c'est évidemment un livre à découvrir et à ne pas laisser disparaitre sous la pile des nouveautés qu'on ne lui a bien souvent même pas permis d'atteindre. Alors courez chez votre libraire pour lui réclamer Pippin le bon à rien !
En accord avec l'avis d'Eotran qui analyse de façon très juste cet album.
La lecture de ce tome est agréable, j'apprécie l'ensemble des personnages, mais le scénario a un côté un peu "bâclé" : les auteurs passant rapidement d'un événements à l'autre.
Quel rapport entre la plantureuse Jane Hamilton répondant a un nom de minitel rose, Lady X et le vertueux Buck Danny répondant au nom de Buck Danny ? Apparemment aucun, si ce n’est un complot, un ignoble complot ourdi par la première à l’encontre du second.
C’est qu’on n’est pas là pour rigoler sur le dos des bidasses galonnés. Les oranges bleues, euh les Anges bleus, pardon nous en promettent et pas qu’un peu : un délinquant juvénile (Sonny), le colonel Danny qui fait : ?!?!.. Sonny bon sang !..., un odieux raciste (Slim), le colonel Danny qui fait : Quoi ?!, un sexiste (Buck) qui fait : !!! Oh ! Mais v… vous êtes u…Une femme ?!... et là le colonel Danny il fait : … euh, rien puisque c’est lui qui. Ajoutez à ça un, euh une…Enfin je ne vous en dit pas plus… Juste ciel !
Les oranges bleus, euh les Anges bleus décidément, ou l’album du passage à trois bandes (dessinées) au lieu de quatre. Résultat des courses ? Une histoire plus aérée (fin en soi pour un aviateur) et plus vite terminée - pratique quand on a autre chose à foutre - mais avec double dose de comique troupier (la page 39…), on ne peut pas tout ne pas avoir.
Les…Anges bleus… yes ! À ne pas mettre entre les mains du premier bobo venu. Mangeurs de Skyr et de quinoa bio, laissez tomber, c’est l’heure de Quotidien.
Le titre laissait penser avec son avion de guerre survolant le Nil qu'il s'agissait d'un récit d'aviateur de guerre. Il n'en n'est rien puisqu'il s'agit plutôt de celui d'un archéologue mais pas du tout à la façon d'un Indiana Jones.
Il est vrai qu'on retrouve les mêmes ingrédients du film à savoir une division nazie un peu ésotérique à savoir l'ahnenerbe dont les recherches devaient prouver la supériorité de la race aryenne et justifier le massacre de millions de juifs.
Il est justement question de rechercher le tombeau d'un personnage historique juif tombé en disgrâce après son ralliement aux romains. Or, cette connaissance peut bousculer les connaissances de l'Antiquité soi-disant. On verra que c'est plutôt un gros pétard mouillé avec des ficelles assez nébuleuses.
Cela se laisse lire mais je n'ai pas eu d'accroche particulière tant le récit paraît un peu alambiqué au niveau du scénario avec ce nid d'espion en plein cœur de la Seconde Guerre Mondiale que cela soit en Egypte ou bien à Jérusalem.
Par contre, sur la forme, c'est de toute beauté non seulement au niveau du graphisme à couper le souffle que dans la qualité de l'édition sur un grand format afin de mieux admirer ses pages. On voit que les moyens ont été donné pour la réalisation pour le duo Desberg-Vrancken.
Je resterai cependant moins dithyrambique que la plupart des avis sur cette BD tout en reconnaissant certaines de ses qualités. Le sujet sur la partition de la Palestine alors sous mandature anglaise pouvait apparaître comme intéressant car on voit bien que cela porte les germes des guerres avenir. Mais bon, pour ma part, cette lecture a presque été à la limite de l'ennui, c'est dire !
Sympa la BD qui parle de théâtre avec du roman à la Poirot dedans, pis avec du MI-6 aussi et pis surtout de la seconde guerre mondiale le tout orchestré dans un flegme so British.
Petite explication, durant le "Blitz", la guerre éclair et les bombardements nazis, les londoniens vivaient à l'heure des théâtres. Il vivait malgré tout....comme un goût de résistance.
Le dessin à la parfaite ligne claire est en adéquation idéale pour cette BD qui se déroule dans une même pièce avec des personnages qui sortent côté jardin ou côté cours. Une BD qui s'amuse dans la scénographie, les dialogues, les décors et même les postures des comédien qui font du théâtre. Le final d'ailleurs est savoureux comme une poupée russe dans une autre poupée russe.
Bref la Bd est réjouissante. Sympa comme tout
Un bouquin plus personnel mais qui renvoie à chacun. Plus de psychologie, mais une bonne dose de connerie intelligente. Si vous aimez le prof moustache, venez voir ses dessous mais aussi en apprendre plus encore sur ce monde qui interroge tant l'autrice.
Georges Simenon considérait que ce roman « dur » (il caractérisait ainsi les romans qui lui donnaient plus de fil à retordre que les Maigret) était l’un de ses meilleurs. André Gide, avec qui il correspondait régulièrement, l’avait aussi encouragé. Certains commentateurs l’ont comparé à l’étranger d’Albert Camus, paru 6 ans avant : même distanciation de l’anti-héros par rapport au monde qui l’entoure, qu’il a l’air de parcourir en « étranger », même crime gratuit en début de roman et même descente aux enfers. Ni Meursault, ni Frank Friedmaier n’attirent la sympathie. Une différence toutefois : Frank cherche une espèce de rédemption dans l’amour que lui porte une pauvre fille, qui vient le voir dans sa « prison-école », malgré une tentative de dépucelage particulièrement abjecte. C’est noir, très noir et la fin vient comme une délivrance.
J’ai tenu à lire le roman (qui fait partie de la sélection retenue dans le diptyque que la Pléiade a consacré à l’auteur) avant la bande dessinée. Rarement une adaptation m’a paru aussi fidèle et intelligente : le couple Fromental / Yslaire a su trouver le rythme et le ton justes. On retrouve tous les moments forts du roman, mais surtout cette atmosphère poisseuse de ville sous l’occupation. Est-ce une façon pour Simenon de se racheter de ses années « perfectibles » pendant la seconde guerre mondiale, ce roman ayant été écrit pendant son exil forcé aux États-Unis en 1948 ? Le parti-pris narratif fonctionne à merveille, instaurant justement cette distance, tant du lecteur par rapport à cet anti-héros que de celui-ci par rapport à ses proches. Comme toujours chez Bernard Islaire, la touche de couleur souligne aussi magnifiquement le récit.
En résumé, une très grande adaptation d’un roman majeur d’un auteur à mes yeux pas assez connu ni reconnu (lire aussi par exemple le coup de lune, autre roman dur, africain cette fois-ci, tout aussi noir, mais sur fond de colonialisme).
Désespéré par une attente aussi longue, je découvre presque par hasard que l'édition française est enfin sortie. Au comble du bonheur, je la dévore et je découvre une fin qui me laisse sur ma faim... Une série qui démarre en trombe et qui finit si tel est le cas en ?
Captivante série se terminant de cette manière! Oh! Tristesse et désespoir...
Un polar médiéval sans grand intérêt du point de vue de l’enquête. Son seul avantage reste le dessin des décors, vêtements, objets, et autres armoiries des Hohenzollern. Ça reste quand même insuffisant.
Un album quasi-ésotérique. Aucun intérêt historique mais les décors de Cappadoce et les costumes sont magnifiquement dessinés. Une scène de bataille médiévale réussie au programme également !
Cet album trimballe le lecteur dans des intrigues politiques entre Gênes et Venise autour de Constantinople. Moins réussi et juste que les deux premiers, il reste plaisant à lire (et à relire).
Les deux premiers tomes de Vasco sont une vrai réussite aussi bien scénaristique qu’historique. Tout amateur de saga historique devrait les avoir lus. Le dessin de Chaillet est précis et à plutôt bien vieilli. Un véritable plaisir de le relire.
Pour le coup un bon cru et une bonne surprise. On va être claire, l’uchronie n’est ici qu’un prétexte pour un scénario policier. Mais il est réussi avec une vraie atmosphère et une intrigue de qualité.
Les dessins de Denys sont réussis et en adéquation avec l’atmosphère.
Pour qui aime Jour J et les bds policières, c’est à lire absolument. Un bon album pour les autres.
Pour le coup une vraie uchronie , des personnages parfaitement recontextualises, un scénario au niveau. A recommander.
« Spawn : tome 1 : résurrection » ne déçoit pas en posant les premières briques d’un univers qui par la suite prendra une dimension supérieure en gagnant en complexité, en ramifications et en suspense.
Place donc ici au choc initial et à la découverte.
Les personnages se mettent peu à peu en place, Fitzgerald, le duo Burke/Twitch et même Wynn jouant des rôles pour l’instant assez secondaires.
Les stars du premier volume sont donc le Violator, clown obscène capable de se muer en démon gigantesque moissonneur de vie humaines, Overtkill pour son incroyable puissance de feu technologique et Kingcaid, représentatif des recoins les plus sombres de l’humanité.
A noter que ce dernier personnage est plus réussi dans la série d’animation ou son coté débonnaire, presque doux et rassurant augmente le sentiment de malaise qu’il véhicule.
Personnage torturé, choqué, à cheval entre vie et mort, à la fois fort et vulnérable,
tiraillé entre ses nouvelles responsabilités vis-à-vis du Mal et ses aspirations humaines encore vivaces, Spawn ne peut que séduire par sa dimension tragique.
Un mot sur le style remarquable de Mc Farlane, coloré, puissant et flamboyant.
A sa sortie, comme le dit Miller en guise d'épilogue, « Spawn » fut une révolution dans le monde du comic book.
Mc Farlane n’appartenait ni à Marvel ni à DC Comics, il créa donc un style nouveau, puissant et une nouvelle maison d’édition Image Comics.
Honneur lui soit donc rendu pour cette remarquable innovation.
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/01/spawn-tome-1-resurrection-todd-mc.html
Quelle superbe série. Cela fait très longtemps que je n'avais pas autant aimé une BD. Le scénario, est très intéressant. Pour connaître l'histoire de l'Etat Indépendant du Congo, du Congo belge et de la RDC,je peux affirmer qu'il n' y a pas une seule erreur dans le script. Tous les détails historiques sont justes. Le dessin et les couleurs sont parfaits. Lorsque j'ai lu la série, j'ai été transporté le pays. Tout "transpire" le Congo : les paysages, les femmes, la violence, les politiciens pourris, etc.
A lire.
C'est enlevé et vif. Ca rappelle les comédies classiques du cinéma américain aussi bien que le cinéma français des années 60 d'Audiard, Simonin et Grangier avec Le gentleman d'Epsom.
L'action de cet album se situe à New York en 1928, à la veille de la grande dépression. On suit un escroc jamais à cours d'idées pour abuser des biens de son prochain ni de répliques pleines d'esprit et d'à propos pour se sortir de toutes les situations. Le récit de cette escroquerie de grande envergure se suit avec délectation. Il y a beaucoup de dialogues amusants et bien ciselés.
Le dessin est une réussite avec sa mise en couleur qui donne beaucoup de relief aux personnages et aux décors par ses jeux de modelé et de lumière. Les personnages sont tout sauf statiques, ils sont très dynamiques graphiquement. Les expressions des personnages sont travaillées et bien rendues.
Bref, je ne regrette pas du tout mon achat car ce fut une lecture très plaisante. J'espère que les auteurs donneront une suite à ce Mr. Crook!
Même si la morale de fin est un peu cucul la praline (tout ça pour ça ?), j'ai plutôt bien apprécié ce T2. On en sait davantage sur certains personnages composant ce groupe hétéroclite de morts-vivants (notamment la belle archère et le cheval) et le récit très aventureux n'est pas dénué d'humour, bien au contraire. Le tout est porté par un graphisme inventif et original, avec un trait baroque vivement coloré, qui pour ma part m'a bien plu.
Bref, que ce soit au niveau graphique ou scénaristique, il y a une vraie originalité dans cette BD, qui n'est certes pas la série du siècle, mais qui pour le coup m'a fait passer un bon moment de lecture.
Un dessin magistral et un scénario très enfantin (on est clairement sur un album "Jeunesse") difficile à apprécier en tant qu'adulte. Je ne sais pas si les jeunes lecteurs adhéreront à l'histoire, mais la partie graphique ne pourra que les enchanter : personnages attendrissants parfaitement croqués, mimiques et autres expressions parfaitement rendues, décors enchanteurs, découpage et mise en scène impeccables ... on en prend plein les mirettes. Nul doute que le tome 2 devrait être aussi beau.
Ténébreuse est dans la lignée directe des bandes dessinées des années 80/90, Quête de l'oiseau du temps ou Complainte des landes perdues. On peut le prendre comme un hommage ou un essai "modernisé" (le végétarisme et l'anti spécisme de Islen) et l'ensemble fonctionne bien. Il ne faut pas en attendre autre chose, car il reste finalement très classique (et quand même moins poétique que Loisel). Lecture sympathique mais qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.
Une très belle série que je découvre tardivement grâce à l’intégrale. Le récit est de grande qualité, proposant un polar aussi efficace que rythmé.
L’histoire est prenante, on la lit d’une traite, et les graphismes sont impeccables. Réalistes et cohérents, les décors et les personnages sont tous reconnaissables meme avec le changement de dessinateur au milieu du cycle.
Une très bonne pioche !
En voulant faire une œuvre de contre-culture...
Eric Judor, accompagné de Fabcaro, a réalisé une BD ou roman-photo.
Théoriquement, cela aurait pu être sympathique : Eric est un acteur qui fonctionne bien, idem pour Fabcaro dans la BD.
Ce roman-photo aurait pu être subversif, drôle, décalé, rendant un bel hommage à la pop culture.
La réalité est différente... Cette BD ressemble plus à un film, à la Eric et Ramzy, sans queue ni tête, dont on aurait sélectionné quelques photos et ajouté des bulles... Mais sans les voix, la synergie du duo, le comique de situation, le mouvement, le sérieux de la réalisation... fade.
Alors c'est régressif, ça c'est certain... c'est même grossier, puéril et attendu. Je n'ai pas eu de plaisir à lire cette BD. Je me suis clairement ennuyé.
Les figurants que l'on y retrouve ont fini de m'achever (Alison Wheeler, Elisabeth Quinn... non merci). Or, j'imagine que ce sont les « fan-base » de ces « comédiens » et influenceurs qui ont dû attirer les lecteurs.
Au final, on frôle l'indigestion, à cause de la lourdeur des blagues, mais aussi de la présence d'acteurs de la télé ou de youtube...
Ainsi, à faire de la transmédialité...
...On en vient parfois à produire un peu de la merde.
J'ai trouvé ce récit assez décousu où l'on va suivre trois parcours, celui de Tomoya stressé par les études, Aoi la fille harcelée à l'école et Ryo ancien athlète atteint d'une maladie incurable, trois lycéens qui ont décidé de provoquer une rencontre avec un fantôme féminin.
Pour cela, il suffit d'aller sur une piste d'aéroport et de tirer un feu d'artifice en plein été et voilà l'apparition. Comme dirait mon épouse, c'est assez cul cul la praline.
Le pire, c'est que cela se prend au sérieux même si parfois, les japaniaiseries, comme je les appelle, reviennent au galop pour donner un peu d'humour à un propos qui se prend des allures de profondeur alors que c'est d'une platitude à faire frémir les morts. Certes, ils peuvent revenir sous forme de fantôme quand il se passe quelque chose comme un meurtre ayant mis fin à leur existence.
Il est vrai que nos protagonistes ont toujours cru à un suicide et on aura droit à leurs états d'âmes sur leur rapport respectif avec la mort. C'est très joyeux pour passer des vacances d'été. Bon, on en retirera surtout le fait qu'il faut apprendre à vivre et qu'il y a un réel intérêt à rester vivant. Merci Summer Ghost pour ton apport considérable à cette vision philosophique.
Pour le reste, on pourra y voir des côtés assez poétiques sur un thème qui évoque la mort et le sens de la vie. Bref, certains lecteurs pourront se laisser tenter par un manga un peu différent avec des thèmes pas faciles mais traités quand même avec une certaine finesse.
Le dernier Philémon avant le dernier!
En effet, je ne sais pas si Fred planifiait encore écrire Philémon après cet album, mais il aura fallu plus de 25 ans avant qu'un dernier album ne voie le jour, juste avant sa mort.
D'ailleurs, la toute première phrase de l'album est la suivante : "...Et voilà, oncle Félicien, voilà toute l'histoire..." Au-delà du sens premier qui relate en fait que cet album fait directement suite au précédent, Fred envoyait-il un sous-entendu? Voilà, Philémon est arrivé au bout de son histoire. C'est fini.
Quoi qu'il en soit, j'hésite entre un trois et un quatre étoiles pour ce "dernier" tome. D'abord, c'est probablement le Philémon le plus complexe que la série a connu jusqu'à maintenant. C'est également le plus verbeux. L'histoire débute de manière assez traditionnelle pour un Philémon, mais lorsqu'entre en jeu le démon, ça vire à gauche. Toute l'idée de l'histoire tourne autour de ce peintre qui peut emprisonner ceux qu'il peint dans une toile, ce qui mène à des situations intéressantes.
D'ailleurs, le démon lui-même a sa propre histoire à conter, celle de sa rencontre avec ledit peintre. C'est étonnamment long, comme récit, et assez unique pour l'univers de Philémon. Ensuite, le monde de la toile avec ses couleurs est superbe. Et quand on arrive au peintre qui s'est peint lui-même en bleu et tout le tralala, on se rend compte que Fred n'a pas hésité à appliquer de nombreuses couches de couleurs à son scénario.
Les jeux de mots ici nombreux ne sont pas toujours les plus originaux, mais comme conclusion pour Philémon, cet album est réussi.
Avis pour l’ensemble de la série :
C’est à tous points de vue excellent ! C’est aussi plaisant à lire, et à y revenir, car ce sont des dizaines d’histoires courtes que l’on peut intercaler entre d’autres lectures (pour éviter l’effet de désintérêt et de répétition).
La claque graphique est réelle, du début à la fin. Ce monde dépeint est criant de réalisme, on se croit vraiment avec notre héros dans l’Amérique du Sud juste conquise par les espagnols. C’est beau et sale à la fois, plein de mystères, on sent la jungle et les montagnes terrifiantes et magnifiques à la fois. Les visages sont limite caricaturaux, tout en étant soignés et affolants de réalisme. Du Breccia quoi !
L’ensemble des 3 albums montre le changement d’orientation scénaristique : au début nous sommes plutôt dans le concret et l’aventure, Alvar Mayor servant de guide à des aventuriers et explorateurs en quête de richesses ou merveilles. Les histoires ont des constructions assez semblables de manière générale, et se finissent soit mal soit de manière inattendue. Il y a beaucoup d’ironie ou de philosophie dans ces histoires, on se moque énormément de l’être humain en général.
Plus on avance dans les albums et plus l’aspect onirique et philosophique prend le pas, avec l’ironie qui se fait plus mordante.
Les histoires parlent d’avantage des rêves, de choses absurdes ou fantasmées, et c’est à ce moment là pour moi que ça devient un poil moins intéressant. Le titre du 3e album est du coup parfaitement choisi (la réalité des songes).
Les trois titres sont parfaits pour montrer cette évolution de ton :
- les cités légendaires (1) : on est plus dans la quête de ces cités censées être en or, avec trésor ou fontaines de jouvence, etc.
- l’origine des mythes (2) : on est toujours dans les recherches précédentes mais on bascule lentement dans l’onirisme
Et pour finir avec le 3e album on est clairement dans le songe, la rêverie.
En bref : excellentes lectures, dessins N&B méticuleux et soignés, ambiances incroyables, personnages bien décrits (qu’ils soient attachants ou répugnants, ils sont toujours bien campés), planches époustouflantes au niveau des découvertes d’Alvar Mayor, et quelques belles réflexion sur la bêtise et la noirceur humaine (ou parfois, la beauté). Pas mal de dénonciation aussi de ces conquêtes et brutalités espagnoles envers les autochtones.
Je ne peux que vivement conseiller cette lecture :)
Sokal ne sait pas dessiner mais il est le fait bien. Oui, les mouvements, les perspectives ce n'est pas son truc mais l'ambiance, ça, carrément ça l'est! Car "Le chien debout" est malaisant au possible, poisseux de graisse, d'une brume gluante de boue et les esprits sont au diapason, visqueux et malsains. Sokal a un crayon d'huile et dessine avec du rouge qui tache. Et c'est si personnel et unique que c'est superbe de laideur crasse.
Canardo est un Sam Spade de BD perfecto; Il en a tous les aspects. Alcoolique mais secondaire dans le récit, il demeure celui qui construit l'histoire jusqu'au final qui twiste sévère (un régal!) dans un détachement profond au drame qui se joue et un vague à l'âme de ses drames à lui que ce sont joués.
Tout est noir. L'humour, les personnages, le dessin, les destinées et rien ne sortira de bon. Et c'est génial.
A noter tout de même que dans ce 1er tome, Sokal fait le choix d'une civilisation animale qui est secondaire et esclave à la civilisation humaine. Le principe est excellent et cela construit un univers Humain/Animaux qui choisit la vision orwellienne de "la ferme des animaux" et qui rappelle aussi le Maitre/Esclave, Propriétaire/Laquais, Possédant/Valet. Dommage que Sokal ne réutilise pas cet univers là dans les prochains opus, cela donnait une couche supplémentaire à la visquosité sociale (en plus de l'histoire). Ce 1er tome ne va pas loin sur ce point mais il y a avait matière.
Nous allons suivre l'auteur Singeon qui va prendre des risques dans sa vie en acceptant de suivre une équipe de scientifique à Madagascar à la recherche de poissons rares dans un contexte d préservation des espèces sur fond de changement climatique affectant la nature. Voilà pour le pitch de départ.
L'auteur fait un clin d’œil dans le titre car le poisson hors de l'eau c'est à dire son milieu naturel, c'est lui à Madagascar. C'est tout d'abord la découverte d'une île aussi grande que la France dans sa culture et qui tente désespérément de survivre.
Il faut savoir que la faible croissance économique combinée à une croissance démographique rapide a fait de Madagascar l'un des pays où le taux de pauvreté est parmi les plus élevés au monde, atteignant 75 % en 2022 si l'on se réfère au seuil de pauvreté national. Cela m'a fait penser à une discussion que j'ai eu hier soir où des amis fustigeaient l'écart qui existe aux USA entre les riches et les pauvres alors que c'est la première puissance économique mondial. J'aurais envie de répondre qu'il faut quand même relativiser par rapport à d'autres pays..
J'ai relevé aussi une critique à peine voilée de la part de l'auteur qui indique que les grandes et belles infrastructures datent des années 50 soit avant l'indépendance et que depuis, c'est le délabrement des routes par exemple au gré des coups d'états qui se succèdent dans cette île comme d'ailleurs sur tout le continent africain. On ne peut lui donner tort car c'est la triste réalité.
C'est une BD qui s elaisse lire plutôt agréablement mais il manque une véritable consistance pour donner un peu d'épaisseur. Certes, il n'y aura point d'intrigue ou quelque chose qui fait que l'on s'accroche vraiment. Je rejoins en cela les autres avis qui ont fait part de leur petite déception à cette lecture.
C'est un road movie de plus qui s'inscrit par exemple dans des productions actuelles comme « Les sauvages ». J'aurais aimé quelque chose qui fasse la différence mais on sent une commande décidée par Mathieu Sapin à l'origine à l'égard de notre auteur ravi de relever le challenge.
Je ne fais pas dans la complaisance, vous l'aurez remarquée. Néanmoins, ce titre ne manque pas d'attrait et c'est utile de voir qu'il existe des gens qui se battent pour préserver des poissons dans un monde en péril.
Dans cette aventure, Jérémiah se retrouve seul avec sa nouvelle amie Léna, sans la présence de Kurdy. Je trouve que ce couple marche à merveille.
Nos amoureux doivent faire face à la neige dans cette nouvelle aventure où l'hiver est arrivé.
Nos compères, qui étaient en train de mourir de froid, ont trouvé refuge sur un vieux cargo de croisière. Sur ce bateau de croisière, un groupe de nains clowns difformes est présent.
Malheureusement, Jérémiah va rapidement réaliser que ces curieux petits individus invitent du monde à bord de leur navire, pour dépouiller leurs hôtes et vivre du dénuement de leurs victimes.
Dans cette histoire, Hermann inverses les rôles, les nains habillés de manière clownesque ne sont pas là pour faire rire leurs invités. Leur objectif principal est de renverser le spectacle en se plaçant en tant que spectateurs plutôt qu'en tant qu'acteurs. Ils font en sorte que nos deux amoureux soient obligés d'avoir froid, afin de pouvoir les observer se contorsionner, marcher sur des filins, tomber, se faire mal et avoir froid pour grelotter.
Tout cela dans le but de s'amuser d'eux et de rire.
Nous sommes vraiment plongés dans une atmosphère pesante avec un scénario bien conçu et qui se lit facilement.
Le dessin est superbe, même si un peu répétitif dans le style qui pourrait être plus varié.
J'ai apprécié cette lecture, mais là où c'est très (trop?) léger, c'est sur le scénario. Ca manque de profondeur, j'aurai aimé que ces "gens du Lao Tseu" (les clients, le personnel) soient plus détaillés, qu'on entre dans leurs intimités, dans leurs histoires.
De même, la résolution de l'énigme (c'est quand même un polar, au départ!) se règle rapidement en 2 ou 3 pages à la fin. Léger...
Sans conteste, une histoire agréable à lire! Mais survolée par l'auteur. Je ne suis pas un fan des séries à rallonge, mais cette histoire aurait mérité d'être plus détaillée ; soit avec un second tome, soit avec une oeuvre plus "fleuve" que ces 45 planches.
Nous avons un roman graphique qui se situe entre « Le Nom de la Rose » pour son côté religieux dans une quête de recherche de vérité et « Les rivières pourpres » pour son côté polar sur l'enquête de meurtres d'enfants atrocement mutilés.
C'est la jeune Brunehilde, meneuse de loups, qui se charge de trouver le coupable pour le bien de la communauté et surtout pour disculper ses amis les loups. On se situe à la fin du Moyen-Age (vers l'an mille) dans une France reculée et superstitieuse. On croit encore au démon et au loup-garou tout en se méfiant des sorcières qu'on condamne au bûcher.
Evidemment, le tueur est un illuminé ayant foi en Dieu dans une époque où le christianisme s'impose à coup de force et de massacre. Les thèmes sont toujours les mêmes : la folie des hommes qui s'exerce contre les plus faibles à savoir les enfants ce qui est totalement inadmissible toutes époques confondus.
C'est un album assez étrange dont certaines planches font écho à ses délires mystiques en lui donnant un caractère assez original et parfois effrayant. L'action avance lentement dans un unique tome qui sera assez dense pour donner une consistance et une certaine atmosphère assez pesante.
La lecture demeure fluide et particulièrement agréable grâce à un dessin qui met en valeur les décors ruraux et forestiers. Certes, la narration parfois s'englue légèrement dans des séquences peu importantes.
Il n'y aura pas de grande surprise dans le scénario qui demeure assez classique mais on peut dire que la mise en scène est plutôt réussie. C'est une BD qui sort du lot même si elle reste avec une ambition tout à fait mesurée.
Cela pourra plaire aux amateurs de cette période charnière de la fin du Moyen-Age.
Riad Sattouf avant le Riad Sattouf de l'Arabe du futur et des Cahiers d'Esther. Le ton et le dessin à la fois décontracté, drôle et profond n'a pas encore été trouvé. Ici l'auteur dépeint de manière beaucoup plus dure (que dans l'Arabe) et réaliste (?) l'avant de sa circoncision, avec un père antipathique, une société arriérée, une mère absente. Le jeune Riad a les traits de Tintin, on souffre pour lui, mais on ne retiendra pas cet album qui est plus un souvenir dessiné qu'une vraie oeuvre aboutie.
Depuis plusieurs années que l’on me parlait de cette série, j’attendais un récit digne du Troisième testament (autre histoire à laquelle celle-ci m’était souvent associé en référence : « tu verras, c’est un peu comme… »)
Sauf que non, ce n’est quand même pas du tout le même niveau.
L’histoire est lourde et pesante, avec beaucoup trop de textes et du blabla inutile, qui nuisent au rythme du propos. Le récit proposé une relecture historique à faire grincer des dents le moindre passionné d’histoire (certains disent qu’on ne doit pas jouer avec la nourriture, pour ma part je dirais qu’on ne doit pas jouer avec certains faits historiques)
Les ambiances sont bonnes dans le T4 avec le remarquable travail de Dellac, mais les 3 tomes précédents nous avons droit à des personnages qui se parlent, des intérieurs ou des ruelles, des vues du désert et seulement quelques rares panoramas sympathiques.
Très déçu de ma lecture, un mélange de genres qui ne convient pas et, contrairement à ce qu’Erik67 dit, les personnages encapuchonnés n’ont rien à voir avec le Seigneur des anneaux, mais sont bien une référence directe à Assassin’s Creed (jeu vidéo que j’abhorre personnellement, mais qui est très populaire chez les jeunes).
Ne vous ruinez pas dans l’acquisition de cette série en tout cas.
quel dommage de ne pas avoir arrêter la série quand il était encore temps, le scénario part dans tous les sens, on part des syndromes touchant les soldats puis on dérive dans une ballade avec un anarchiste qui tutoie mais qui mène nulle part pour arriver sur un territoire ou les gentils indiens sont pris à parti par les sudistes, mais protégé par un chaman ! à coté d'un fort où l'on retrouve l'amour du sergent! et à la fin on a l'impression qu'aucunes des histoires ont aboutis! par ailleurs le dessins lui aussi semble manqué de précisions au fil des pages! un album à oublier!
Re-re-chef d'œuvre. Il est ici question de coeur, au propre comme au figuré. Et le cœur triomphe. Les histoires s'enchevêtrent, on est happés, on voudrait pas que ça s'arrête.. C'est beau.
J'espère qu'il y en aura d'autres, lecteurs chanceux que nous sommes.
Dans "L’essence de la comédie", Francis Veber parle de cette BD. Il dit du tome 1 que c’est un page-turner et du tome 2 qu’il est inventif, construit et émouvant. C’est exactement ce que j’ai ressenti à la lecture de ces deux tomes. Les grands esprits se rencontrent !
On se demandait bien comment Ayrolles allait réussir à faire revenir sa grenouille Garulfo, alors que la conclusion du tome précédent semblait bien définitive.
Hé bien , c'est par pirouette bien pensée que ce tour de force a eu lieu. Même si on sent que ce n'était pas le plan initial de l'auteur.
Le trait de plus en plus sûr de Maiorana met magnifiquement en scène ce troisième tome. La serie n'a rien perdu de son humour, et l'histoire tient bien la route.
Les auteurs mettent en place les nouveaux personnages, sans abandonner les précédents. Les plus avertis verront quelques ficelles scénaristiques dépassées.
Mais ne boudons pas notre plaisir, cela reste un moment de lecture agréable !
si j'avais su que cet album était dans le même genre que les anges aux ailes de lumière j'aurais fait l'économie de son achat
en effet, autant le graphisme est à mon gout autant le scénario et particulièrement les dialogues ne le sont pas
ceux-ci sont d'un creux abyssal destiné à des ados attardés. J’ai pas mal lu de SF à une époque de ma vie mais jamais Julia Verlanger.
il est rare qu'une BD ou un film retranscrive bien un livre.
dans ce cas précis l’inspiration a dû être vraiment superficielle
je ne garderai pas cet album dans ma bibliothéque
Excellent de chez Excellent.
Un graphisme hors normes, clair et magnifique. Tant l'immensité de l'espace que la surface de la Lune sont merveilleusement rendus.
C'est une histoire d'êtres humains face à une technologie embryonaire et à des impératifs politiques. Superbe scénario.
On y apprend énormément au passa
ge. PPar exemple, les airbags latéraux permettant à cosmonaute tombé sur le dos de pouvoir rouler sur le côté et de se redresser malgré la masse de son sac dorsal.
Perso, j'ai ADORE !!!!!!!!!!!!!!!!!
L'adaptation du roman de Stephen Crane est libre, mais respecte assez l'idée. Le dessin n'est pas toujours à la hauteur, parfois des planches très fortes et parfois un dessin un peu bâclé. Le parti pris du bicolore n'est pas trop judicieux, noir sur fond vert, jaune, bleu, n'apporte pas grand chose. Est-ce un procédé de gain de temps ? J'attends la version noir et blanc pour comparer. Un bon album certes, mais j'attendais beaucoup mieux, il y avait mieux à faire. D'autre part, certaines scènes sont un peu répétitives.
Nouveau chef d'œuvre. Ici il est question d'amour, de justice et plein d'autres choses qu'un grand livre peut contenir.. La lecture est haletante, émouvante, riche ! Et l'histoire de la bête à la fin est belle à pleurer. Merci
A la fermeture de l'album, je me suis senti apaisé.
Malgré la noirceur du thème, la violence du scénario, il en ressort plein de bons sentiments: amitié, entraide, transmission inter générations
La vie peut être belle si on y met du sien.
Scénarii: nuls
Dessins: quelques belles trouvailles.
Les reprises de planches de la fin de l'album ressemblent à des essais de dessinateurs plus qu'à un hommage :-(
Maquette: zéro pointé, on passe d'un chapitre à l'autre sans rien comprendre.
Alors que la série parallèle « Carmen Mc Callum » vient de se terminer en apothéose, on s'achemine également vers la fin pour Travis, ce vieux routier de l'espace. Il faut dire que ces séries cyberpunks ont commencé au siècle dernier. Il serait temps de conclure.
On va d'ailleurs retrouver Carmen en bien mauvaise posture avec un Travis tentant de la protéger malgré de mauvais souvenirs les liant. Leur relation a quelque chose d'assez intéressant mais avec un destin à la séparation en raison d'objectif et d'allégeance différentes.
Action et anticipation sont toujours au rendez-vous avec ses multinationales qui s'approprient l'acheminement de l'eau sur la planète dans un contexte de réchauffement climatique. On se rend quand même compte que cette série a vu juste depuis sa création il y a plus de 25 ans. On a bien des technologies toujours plus avancées mais qui n'ont pas su résoudre les problèmes des citoyens. Les menaces sur notre monde et notre civilisation sont malheureusement toujours d'actualité.
Nous avons une introduction un peu longue et bavarde où il ne se passe pas grand chose mais la rencontre des deux héros est un moment important pour créer de la tension. Par la suite, cela va se corser un peu suite à une vengeance expéditive mais salutaire de l'un de nos protagonistes.
Il y a également tout un jeu d'alliance à observer pour dénouer la situation et vaincre une IA puissante qui revient au galop pour s'approprier toute l'eau de la planète. Les pluies sèchent donnent un aperçu de ce qui nous attend si on n'y prend pas garde.
J'ai toujours aimé cette série car elle pose dans le fonds les vrais questions sur l'avenir de l'humanité.
En voulant me plonger dans le monde de la Fantasy, j'ai décidé de m'intéresser à celui d'aquilon. Ayant du mal à savoir par où commencer, j'ai décidé de me lancer en testant le premier tome des elfes comme spécifié sur le site du monde-aquilon.
Cette première partie possède tous les éléments d'une bande dessinée réussie. La couverture est superbement réalisée, les dessins sont d'une grande beauté, les traits des illustrations sont d'une finesse remarquable, les paysages sont d'une grande splendeur. Nous sommes complètement immergés dans les différents décors de ce monde fantasy, cela nous offre un dépaysement total. Les illustrations de Duarte sont extrêmement détaillées et d'une qualité magnifique.
Dans ce monde, nous nous retrouvons entre les hommes, les différentes races d'elfes et les orcs (mais pas de nains pour le moment).
On est captivé par le scénario de cette histoire, qui est très bien élaboré. L'intrigue repose sur une recherche autour d'un complot visant un Cristal bleu possédant d'énormes pouvoirs, si celui-ci est utilisé par l'élu. Cette trame principale est entrecoupée par les relations conflictuelles des différentes races de ce monde.
Ce tome d'introduction est bien conçu, je pense que je vais continuer ma découverte de cet univers magnifique. Une série qui doit être très intéressante.
J'ai peut-être souri... deux fois, sur l'ensemble de l'album. L'idée que les bébés raisonnent comme des adultes est intéressante (ça rappelle le chef-d’œuvre qu'est Calvin & Hobbes, en quelque sorte), mais franchement les gags sont très souvent d'une banalité déconcertante.
Pire BD de tous les temps, RIEN ne va. C’est moche, absurde, pas drôle, il y a des erreurs de débutant dans la narration et les phylactères …
MAIS … je suis quand même curieux de lire le tome 2, voir s’il y a une amélioration.
Passionné par la littérature américaine que j’ai étudiée dans mes belles années, j’ai pris beaucoup de plaisir à réviser avec ce manuel en image. Le livre dresse le portrait d'écrivains majeurs du 19e siècle et raconte aussi leurs chefs d’oeuvre. Les illustrations sont plaisantes.
L’´ensemble ne se lit pas d’une traite mais se savoure, auteur par auteur. Certains relèvent du défit tant leur vie et leur œuvre sont pépères. La poétesse Emily Dickinson qui a vécu recluse par exemple. D’autres étaient plus aventureux comme Mark Twain ou Jack London et forcément les chapitres qui leur sont dédiés sont plus intéressants à lire.
Vivement le volume suivant pour un 20e siècle moins austère et puritain.
Un verre, ça va ; trois verres ...
Guy Delisle n'échappe pas à l'écueil qui guette ce genre d'exercice bédégraphique : la répétition et l'insignifiance. On se lasse. Un sourire en passant ici ou là, oui, mais fatiguant sur quatre tomes.
Album magnifique dans lequel la simplicité est magnifiée, poétisée. Exercice si peu simple.
Il y a dans cette BD : de l'introspection bien sûr, mais aussi du savoir journalistique, technique, encyclopédique, de l'humour, des beaux mots et des beauuuuux dessins (ça tombe bien...).
Bref tout sauf de l'ennui.
Les difficultés psychologiques d'une mère au foyer...
Sans surprise, Des maux à dire contient une histoire forte.
La relation fille et mère, dont les rôles en viennent à se renverser, est particulièrement émouvante.
La vie tortueuse de la maman, sa souffrance psychologique, suscite l'indignation voir l'incompréhension : comment en est-elle arrivée là ? L'ouvrage nous donnera finalement quelques éléments de réponse (traumatismes d'enfance, conditions de travail ou de vie difficiles, discriminations...), mais ce n'est pas si simple...
On peut aussi être interpellé par l'emprise des uns et des autres (les sectes sur la maman, la maman sur ses enfants...), ou encore par les réponses insuffisantes du corps médical.
Quand est-ce qu'on va se décider à soigner la maladie mentale avec dignité, à intégrer à notre société ceux qui en souffrent et non à les traiter comme des marginaux, les gavant de médicaments ?
Des progrès ont sûrement été faits depuis le XXème siècle, mais cette BD témoigne autant de la persistance de la misère psychologique, que d'une prise de conscience récente de certains citoyens (voir des médecins eux mêmes) à ce sujet. Il y a encore de nombreux défis à relever !
Enfin, la proposition graphique de Bea Lema est tout aussi ambitieuse qu'enrichissante. Ses planches, réalisées aux crayons feutres... et surtout en broderie, sont assez insolites (à part la tapisserie de Bayeux... je ne connais pas de planches de BD réalisées ainsi). Une belle réussite !
Ainsi, sans être totalement révolutionnaire (il y a pléthore de BD autobiographiques et la conclusion pose encore pas mal de questions...), Des maux à dire est une BD innovante, marquante et résolument engagée. Quoique triste et un peu désespérée, cette BD a quelque chose de profondément beau... elle est sublimée par les liens d'amour qui lient ses deux acteurs principaux, la fille et sa mère...
...dont le destin repose sur l'aide salvatrice et solitaire de sa fille.
J'aime beaucoup Lupano dans ses autres séries, et ici les dessins de Corboz sont sublimes. Mais bizarrement ça ne prend pas. Ça vient déjà du héros, plutôt antipathique, un peu trop jeune et lisse, et que je trouve peu crédible - notamment quand il endosse le rôle d'un jeune bourgeois dont il aurait intégré les codes on ne sait trop comment - ou en manipulateur faisant pression sur un aristocrate, euh.. Ensuite les enchaînements d'un album à l'autre sont chaotiques et peu convaincants. On passe d'un pari à la Liaisons dangereuses à une vengeance personnelle, avec un fond politique et des retournements de situation étranges. J'ai trouvé l'ensemble assez incohérent, avec des coupes (ce qui arrive aux protagonistes à la fin) trop rapides. Par contre j'ai adoré les dessins et l'ambiance de l'Expo universelle, vraiment un régal.
Quelle très belle série avec de l'action, des mystères, du suspense… J'ai beaucoup aimé les pointes d'humours de Gil ainsi que la romance avec la lieutenante Djida. On ne s'ennuie pas un instant. Il y a beaucoup de personnages pour certains récurrants et cela donne de la consistance aux deux premiers cycles. Les histoires collent à une certaine actualité de l'époque et même d'aujourd'hui encore. Bravo à l'auteur, les relectures des deux premiers cycles en sont même très agréables, cela pour dire que les scénarios sont bien ficelés.
Par contre, le cycle 3 est un peu moins intense que les précédent avec une histoire très confuse et des rebondissements completement improbables. On ne retrouve pas les personnages principaux des premiers cycles ce qui est un peu décevant. Un scénario et un graphisme aussi très en dessous des albums précédents .
Il est vrai que les dessins de Vallée jusqu'au tome 8 sont quant à eux d'une précision remarquable, très détaillés et fouillés. Les cadrages sont parfaits et la mise en couleur sublime.
Nous voilà dans les coulisses de la politique avec un homme qui est chargé de sa campagne électorale et qui le suit depuis de nombreuses années, un peu tapis dans l'ombre comme l'indique le titre.
Je ne le savais pas mais l'auteur qui se cache derrière cette BD n'est autre que notre ancien Premier Ministre sous la première mandature Macron à savoir Edouard-Philippe qui se positionne d'ailleurs comme le futur successeur de l'Elysée. J'avais été étonné qu'il laisse un petit mot dans la préface et cela m'a interrogé à aller plus loin. Oui, c'est bien lui l'auteur !!!
On peut décemment dire que c'est écrit par un homme politique qui connaît bien son sujet. En même temps, c'est un roman politique à savoir des faits purement imaginaires. Cependant, il y a toujours une part de vérité et situations vécues dans ce type de récit et on le ressent bien.
En effet, il s'agit d'une élection primaire de parti qui a été truquée et qui désigne un candidat favori pour gagner l'élection suprême. Les enjeux sont importants surtout si la primaire révèle une fraude importante car cela s'est joué à quelques voix près.
J'ai adoré cette BD car elle décrit à merveille le fonctionnement en coulisse du monde politique et de ses rapports avec la presse. On se rend compte également que les véritables ennemis ne se situent pas dans les partis concurrents mais dans son propre camp avec des ambitions tout aussi légitimes. Bref, le vrai panier de crabes !
Je recommanderai la lecture à ceux qui s’intéressent un peu à la vie politique et au fonctionnement d'une primaire à l'élection présidentielle. A noter que le dernier qui a été élu s'est bien passé de ce genre d'exercice...
Chef d' œuvre . Beauté des dessins, profondeur des personnages, superbe histoire.. Et la poésie omniprésente. Tout ça me touche profondément.
Je me devais de le dire. Merci monsieur Gess, votre travail est très précieux.
quatrième album est la succession de trois scénettes n'ayant ni queue, ni tête entre elles. Explication: Dans la 1ère, il y a les acolytes de Warlord ( Maria qui ne sert rien à part être canon tout plein dans sa tenue sexy olé olé et Machiste qui ne sert à rien non plus à part être le renoi de service, dans les années 80 il le fallait mais aussi canon et sexy et qui sert à rien tout pareil) . Il se passe un truc bizarre avec un monstre/elfe puis il y a le seconde scénette ou les 2 comparses disparaissent. Pourquoi ? On sait pas. Mais Warlord, il est triste et il boit de tristesse à cause de ça. Bon il y a encore une histoire avec une fille en détresse presque nue. Et puis il y a la 3ème, qui est d'une sorte de philosophie à la comics book....
Artima, à l'époque c'était comme ça. On publie sans respect de l'oeuvre et de sa continuité et du lecteur, forcément. Et en plus, on ressent la censure, partout, dans les cases et les planches.
Alors, forcément, Warlord c'était juste sympa avant et, dans cet album, c'est totalement insipide. Tristoune...