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Suite et fin (ouverte) du cycle entamée dans le volume précédent.
Même recette et même efficacité. On se plaisait à espérer une suite car le monde (univers et personnages) de Salomé était bien planté. Las il semblerait que la pythonisse ne fasse plus partie de la famille des Humanos et c'est bien dommage.
Un dernier petit mot pour louer la créativité et la qualité globale de cette collection Dédales que je regretterai. Scénarios, le plus souvent, fort corrects voire franchement très bien. Des dessinateurs, italiens dans 7 cas sur 10, d'un bon voire excellent niveau.
A ce titre le choix des Humanos de puiser dans le vivier de la Botte démontre bien que l'école des dessinateurs de fumetti est toujours d'un excellent niveau.
La collection Dédales nous plonge cette fois dans la Rome de Claude qui vient de succéder au fameux Caligula. Dans cette Rome interlope se pratique toutes les religions et se regroupent toutes les sectes.
Or voilà que Salomé, esclave de son état et sybille à ses heures, se met à avoir des visions concernant Ranactès. Il se pourrait bien d'ailleurs qu'une sociéte secrète soit indirectement mêlée au drame qui fait que son maître (et amant) Marcus Paulinus est pourchassé par les troupes romaines.
Très plaisant petit album dont le dessin fait parfois penser (pour certains personnages) à ceux Barry Windsor-Smith.
Suite et fin du cycle entamé dans le volume précédent.
L'ensemble se laisse lire sans déplaisir et laissait augurer d'une série qu'il convenait de suivre puisque le héros cherchait aussi à connaître le nom du ou des meurtriers de sa femme.
Sans être grandissime, le scénario se tenait. Quant au dessin, il faisait penser par moment à celui de Marcello dans le Cavalier Inconnu. Il faut dire que Novikov emprunte beaucoup de ses traits.
Mais nous n'en saurons sans doute pas plus car la série semble être passée aux oubliettes. Dommage !
Nous sommes en 1780 et l'empire de Catherine II la Grande brille de ses mille feux. Sauf qu'un prince vient de passer de vie à trépas dans une minuscule église des alentours de St Petersbourg.
Novikov, jeune veuf et vrai séducteur, est chargé de l'enquête mais il va bien vite se heurter au mutisme des nobles de la Cour.
Historien de formation, Weber nous offre un dépaysant whodunit avec sociétés secrètes et meurtres mystérieux. Une affaire à suivre.
Deuxième et a priori dernière aventure d'Antoine Sèvres et c'est bien dommage.
C'est fois ci notre frère mendiant se perd dans les Causses et tombe accidentellement sur un cadavre. C'est celui d'une soeur d'un couvent voisin.
Frère Antoine, toujours aussi astucieux va mener son enquête dans le charmant village de St Marcellin et s'apercevoir que les bonnes soeurs cultivent l'herbe qui rend nigaud et dont le brave curé use et abuse (je parle de l'herbe bien sûr) ....
Très gentille enquête policière en un seul tome de surcroît et sans qu'il y ait ellipse dans la narration, preuve que Laurent Rullier, le scénariste est vraiment à son affaire.
Excellente petite série, la meilleure sans doute de la collection Dédales.
Pas prétentieuse, mais bien troussée.
Nous sommes en 1525 après le désastre de Pavie, la France profonde sort doucement du Moyen-Age et le frère Antoine rejoint son pays après 5 ans de captivité "chez les Barbaresques".
Or voici qu'un soir il est victime d'une agression ....
On ne peut que penser au héros du "Nom de la Rose" mais dans une atmosphère rurale et non pas monastique.
Enfer et damnation !
Couillonade et foutage de gueule !
Alors que l'histoire devait se dérouler en deux albums, voilà qu'on s'aperçoit qu'il en faudra 3 ! Passe encore mais le plus déplorable est que ce troisième album ne viendra sans doute jamais, Les Humanos ayant laissé tomber la collection Dédales.
Bon d'accord cette série Galata n'était pas la meilleure de la collection (encore que l'idée de se balader dans les Météores soit excellente) mais quand même nous lâcher comme cela aux 2/3 de l'histoire n'est pas très fair play !
Alors qu'il se rend vers Constantinople en tant que nouveau prévôt de l'enclave chrétienne (la ville est alors aux mains des Turcs), Ogier échappe de peu à un assassinat.
Du moins le croit-il car c'est en échangeant sa chambre avec celle d'un poète que ledit poète a été tué.
Début d'une aventure qui aurait pu être originale ... mais qui ne l'est pas vraiment. Dans cette collection policière qu'est Dédale, Ogier fait quelque peu tache, tant il utilise davantage ses muscles que sa tête.
L'album suivant qui devrait voir la conclusion de l'aventure nous en dira plus.
La 4ème de couv' fait penser à une variation de la cultissime série TV "Le prisonnier", puis à la lecture de cette BD d'espionnage on se dit qu'on est plus proche du roman d'Edward Topol "La substitution".
En fait, pas vraiment. Ce roman en 1 tome (initiative qu'il faut saluer tant les scénaristes ont tendance à tirer sur la corde en ces temps) est très original.
Le dessin est fort agréable et le tout se lit avec grand plaisir.
Une histoire qui, si elle ne révolutionne pas le genre, laisse imaginer, en tout cas, une fort prometteuse série.
Le premier album proposait un mystère en chambre close et la résolvait de façon fort rigoureuse et adroite. On se demandait donc se que ce second album nous réservait.
Changement de style et rupture de ton puisque l'on passe du whodunit au roman d'aventures, vaguement espionnage. Du coup cela occasionne une petite déception tant le premier volume était lancé sur le rythme trépidant des grands mystères.
Quoiqu'il en soit on retrouve avec plaisir le talent de Michel Rouge, fils spirituel de Jean Giraud.
Il y a trop peu de collections policières en BD pour qu'on ne se réjouisse pas de l'arrivée d'une nouvelle (et de pleurer aussi car elle semble tombée en sommeil depuis quelques mois).
Dans les précédentes on avait bien en tête BDétectives de Lefranc qui proposait essentiellement des adaptations de grands classiques. On pense aussi à Bulles Noires de Glénat à l'éclectisme à tout crin et qui ne proposait que des oeuvres originales.
Ici, chez Dédales (qui reprend le concept de la collection Labyrinthes) on ne trouve véritablement que des whodunit et en nouveauté qui plus est.
Le Berre nous offre une superbe histoire bien mystérieuse à souhait qui ne trouvera son dénouement que dans l'album suivant.
La magie (relative) qui opérait (un peu) dans le premier album disparaît complétement ici. Ne restent que les inconvénients de ce type d'adaptation : une histoire mutilée avec une action qui défile à la vitesse grand V sans raison véritable.
Du coup on s'attarde sur différentes choses, le dessin par exemple.
Celui de Laverdure est assez sympa mais ne semble pas vraiment adaptée à une bande réaliste, qui se veut gore de surcroît (souvenons nous de la fin de l'épisode précédent).
Bref, nous avons là une fausse bonne idée.
Qui relèvera le gant de l'adpatation fidèle -et donc forcément terrifiante- de Fantômas ?
Fantômas ! l'enfant chéri des surréalistes, le criminel qui terrorisait les foules qui se rendaient au Gaumont Palace ou celui qui les faisait rire dans la version avec De Funès.
Mettre une telle épopée en BD était une gageure même si cet album est plutôt assez réussi. Comment réduire des textes originaux de près de 300 pages en 44 planches réglementaires ?
Van Hamme a réglé la question en adaptant un roman en 2 volumes de BD et cela marche. Pas question de cela dans cette collection (défunte): 1 album = 1 roman.
Du cou le scénariste est obligé de sabrer pas mal au point de rendre parfois l'album assez inconsistant. Ce n'est pas tout à fait le cas ici. Ce n'est néanmoins pas la meilleure façon de découvrir ce maître du crime qu'est Fantômas.
Griffo revient aux pinceaux et c'est une bonne nouvelle.
La meilleure sans doute avec néanmoins l'intrusion encore assez mystérieuse de Judas Iscariote et des fameux trente deniers. Cela permet à l'histoire de rebondir dans un album rempli d'action mais avec globalement les mêmes faiblesses.
Agréable sans confiner au génial.
Suite et fin de l'aventure entamée dans l'album précédent.
Il semblerait que Tigre Blanc soit allé trop loin en kidnappant Yong-LI, la femme du riche marchand Feng Teï. A moins que ...
Wang (Oeil de Jade) a de la ressource et saura tirer au clair l'affaire.
Très chouette album avec les mêmes réticences concernant le dessin même si je reconnais un vrai talent à Tenderini, les couvertures sont là pour en témoigner.
Dommage que cette collection Dédales n'ait pas été poursuivie. Il y avait plusieurs séries fort prometteuses.
Les Humanoïdes Associés ont repris l'idée des éditions du Masque qui avaient créé la collection Labyrinthe dédiée aux polars historiques. Dédales en est la copie conforme en version BD.
C'est d'ailleurs l'un des auteurs de la collection Labyrinthe, Patrick Weber historien de formation, qui signe le scénaristion de cette histoire en deux volets. Il est donc très à son affaire.
Nous sommes dans la province chinoise du Shandong à la fin du 13ème siècle et un meurtre mystérieux vient d'être commis. L'intendant Lo, inspecteur des douanes et des impôts vient de passer de vie à trépas à cause d'un mystérieux archer qui récidive quelque temps après avec un marchand tibétain.
Tout accuse le bandit Tigre Blanc, mais Wang le chef de la police ne peut y croire ... car ce fameux Tigre Blanc n'est autre que l'une de ses maîtresses.
Joli point de départ. Malheureusement le dessin oscille entre le très enthousiasmant et le franchement déprimant, notamment cela a déjà été signalé dans les scènes d'action. Il y a aussi certains visages ou attitudes qui sont carrément loupés. Belle mise en couleurs en revanche.
Pas vraiment convaincu.
En partant de l'existence réelle d'une société secrète de Yale (la première du genre dès 1830) Desberg et son frère nous livre un scénario épars dont on a sans doute déjà deviné la clé dès la moitié du premier album. C'est dommage pour un cycle sensé en faire deux !
Difficile de s'émouvoir pour ces deux femmes que tout oppose mais qui partagent le même homme (classique de chez classique !).
Du travail de pro certes, mais pas du travail d'artiste.
Après le tour de force des 3 premiers volumes, il était tentant de faire une "suite". Sauf que cette suite, si elle est un bon coup marketing, n'est pas à la hauteur -pour l'instant- des volets précédents.
Si Vincent Pompetti poursuit le style de Stéphane Perger, il y a quand même un coup de moins bien sur les personnages historiques (Churchill, De Gaulle). Et pour ce qui est du choix des couleurs, c'est parfois assez loupé.Cela étant certaines planches sont purement et simplement magnifiques de majesté (je pense particulièrement à la double page 16/17).
J'ai en revanche trouvé l'histoire un peu plus décousue que dans le premier cycle. Mais méfions nous car Tarek a plus d'un tour dans son sac et c'est sans doute pour mieux rebondir !
Gonflé ! tel pourrait être le commentaire de cet ultime volet.
Tarek nous offre un retournement de situation du meilleur aloi qui remet en creux la lutte entre Benton et Marchand. Cette allégorie du combat entre le bien et le mal qui nous a fait vibrer sur plus de 100 pages doit s'incliner devant la réalité, souvent nauséabonde, de la real politik et des moyens qu'on y emploie.
Parce que réaliste et cynique, cette série est l'une des meilleures BD d'espionnage
Sujet difficile et délicat que celui de la conférence de Wannsee qui décida de ma mise au point de la "solution finale". On pouvait donc redouter le pire mais Tarek sait traiter le sujet sans voyeurisme.
Quant aux dessins de Perger, ils sont simplement de toute beauté. Du grand art !
Et pour ce qui est de sir Benton, à ce stade du roman, nul doute qu'il est le salaud parfait !
Tout commence par un flash back qui nous ramène à la fin des années 20, lorsque les services secrets de Sa Gracieuse Majesté ont l'idée d'un nouveau coup tordu (la 2ème Guerre Mondiale démontrera qu'ils sont les maîtres en matière d'intoxication).
Nous allons suivre l'histoire d'un traitre. Anglais et lord de surcroît, qui n'hésite pas à passer dans le camp nazi alors que les périls montent.
On pense évidemment à Mosley que les Britanniques interneront pendant la durée de la guerre ou encore à "Lord Haw Haw" que les mêmes Britanniques pendront à la fin de la guerre pour haute trahison alors qu'il n'était même pas citoyen de la Couronne.
Bref, nous avons droit à un superbe cours d'histoire et un fabuleux roman d'espionnage.
David Chauvel est "l'Oncle Paul" de l'histoire de la mafia. Sa série précédente, "Ce qui est à nous", était remarquablement documentée et conscieusement annotée avec moult références au point de se demander si c'était une BD ou une étude historique.
Cette nouvelle série qui débute avec le portrait de "Dutch Schultz" et de sa guerre avec Jacl "Legs" Diamond est du même tonneau. C'est bigrement intéressant. On regrettera seulement que le dessin de Le Saec ne permet pas toujours de distinguer du premier coup d'oeil qui est qui.
Suite des aventures du fameux bagnard.
Bertho revient à davantage de linéarité dans son récit, lequel récit reprend les grosses ficelles du roman original.
C'est assez jouissif bien que totalement incroyable, mais telle est la loi du genre. Et cette adaption, très réussie, en respecte tous les canons.
Pour les dessins, encore un coup de chapeau à Boidin
L'un des plus fameux romans feuilleton du début du XXème siècle dû à l'une des plumes les plus fécondes du genre enfin correctement mis en planches !
Un coup de chapeau à Bertho qui respecte l'histoire originale tout en la triturant pour nous la rendre plus au goût du jour (le roman initial a quelque peu vieilli) tout en respectant l'atmosphère de l'époque.
Quant au dessin de Boidin, c'est simplement une pure merveille. C'est une decouverte pour moi, mais une une très belle surprise assurément.
Suite à la suppression de Fantask pour cause de censure (le motif officiel tel que présenté dans le dernier numéro était que "les monstres étaient susceptibles de traumatiser le lectorat"), Lug ne tarde pas à ressortir une nouvelle revue (en fait deux avec "Marvel" qui suivra quelques mois plus tard).
Ce numéro de Strange présentait au public français de nouveaux super héros, les X Men, et continuaient les aventures du Surfer d'Argent (contre le Dr Frankenstein).
Quelque soit la qualité des histoires, rien ne justifie le prix -ahurissant- atteint par ce numéro.
Sachez que le format n'est pas celui d'origine, il s'agit d'un format de poche ce qui a donc nécessité un remontage des planches d'origine. Ces planches ne sont pas en couleurs mais en bi-chromie, bref tous éléments qui conduisent vers l'achat des intégrales plutôt que vers celui de ces "reliques", aussi sympathiques soient-elles.
Le premier mensuel paru en France et centré sur les héros de la Marvel (Sagédition avait sorti quelques années avant un mensuel Batman/Superman).
Pour ce premier numéro on détaille les origines des différents super héros bien sûr.
Il est important de noter que le format n'est pas celui des comics américains mais que -pour autant que je me souvienne- les bandes n'ont pas été "remontées" mais simplement réduites.
Cela étant vu les prix affichés, mieux vaut se rabattre sur les intégrales diverses qui existent.
Une grande partie de l'album se déroule en Australie à Sydney. Yorick et sa troupe poursuivent leur périple qui va bientôt les emmener au Japon puis en Chine.
En attendant, tout là bas, ce fameux "down under" des anglo-saxons tourne vraiment à l'envers puisque une journaliste va photographier le dernier homme dans le plus simple appareil.
Et le monde de se demander s'il s'agit d'un montage photo ou d'une vérité révelée. Mais pour celles qui sont sur la piste de Yorick, c'est un encouragement à poursuivre...
Bel album dans la lignée des précédents.
Suite des aventures du ferrailleur milliardaire et suite de notre plaisir.
L'arrivée des Allemands à Paris pourrait nuire au pauvre Joseph et à sa famille compte tenu de leur judéité. Mais comme l'homme a travaillé avec les nazis dès avant la guerre, il peut y avoir quelques accomodements avec le port de l'étoile jaune.
Comme le disait Goebbels en voulant séduire Friz Lang pour en faire le héraut du régime :"C'est nous qui décidons qui est juif et qui ne l'est pas !".
En nous restituant cette nauséeuse époque, Nury et Vallée nous offrent une superbe BD, dérangeante, inquiétante, triste même. Mais tellement vraie.
Un tout petit niveau en dessous du premier (l'effet de surprise a disparu), mais un superbe album assurément.
Suite et fin du 1er album.
Le ressort dramatique est cette fois-ci bel et bien tendu (même s'il a été enclanché dans le livre précédent) : Le frère de Sam, Nathan, échappera-t-il à la mort que son devin de frère a vu ?
Le scénar est astucieux et gonflé, la fin culottée et assez bien trouvée, rigolote même par endroits.
Un vrai plaisir de lecture. A recommander donc.
Suite à une blessure à la tête, Sam Lawry perçoit désormais la mort. Il peut voir en avance ceux de ses camarades qui se feront tuer dans le bourbier vietnamien.
Mais un tel pouvoir ne risque-t-il pas de lui valoir plus de soucis qu'autre chose ?
Le sujet est assez original mais le traitement l'est moins d'où ce "pas mal".
Une gentille petite histoire dans le style qu'affectionne Christian Godard.
Célestin Krédul est prospecteur en Amazonie. Alors qu'il a trouvé une mine d'émeraudes, il disparaît brusquement. Son jeune fils décide d'en savoir plus. Du journaliste reporter à Martin Milan lui-même tout le monde sera impliqué dans cette quête.
L'occasion pour Godard de nous trousser quelques portraits hauts en couleurs, avec une jolie morale de surcroît. De la belle ouvrage !
On voit bien que Godard a voulu écrire un jloi "conte philosophique" sur la vie et la mort.
Il a réuni ainsi tous les ingrédients pour réussir son coup : personnages pittoresques, mots d'auteurs, etc.
Le problème c'est qu'il a oublié de mettre la sauce et donc du coup cela ne prend pas, ou bien trop peu. On aimerait appalaudir des deux mains, mais c'est bien trop grippé pour qu'on puisse réellement le faire.
Bienvenue dans le "vrai" monde des services spéciaux !
Le SIS britannique que l'on connaît aussi sous l'acronyme MI6 (l'équivalent de la CIA) est alerté par son ambassade du Caire. On suspecte une branche d'Al Qaïda de préparer un attentat contre les intérêts britanniques.
Les "vigies" se lancent dans une course poursuite contre la montre ...
Ce qui fait l'intérêt de cette série réside dans son réalisme (ou supposé tel). Il ne s'agit d'une suite d'actions d'éclats, mais aussi de filatures, de temps morts, bref de multiples interstices où l'humanité des personnages se fait jour.
Une bien belle série d'espionnage !
Pas convaincu que j'aille au bout des 6 albums !
Je ne suis pas trop client des dessins de Juszezak, même si je leur reconnais un "mieux" au cours de l'album. Ce qui me désole est l'infantilisme du scénario. Ainsi le méchant est vraiment très méchant puisqu'il va faire tuer le petit ami de sa fille. Et vicieux avec ça, alors qu'il représente la majorité morale qui comme chacun le sait n'est ni l'une, ni l'autre.
Bref, c'est en passant par le Texas avec mes gros sabots. Mais une fois qu'on admet ces faiblesses congénitales, c'est pas mal troussé.
Je persiste à penser qu'il s'agit d'un gros gâchis compte tenu du talents des auteurs.
Le point positif de l'album est de retrouver le dessin de Mounier qui se fait bien trop rare à mon goût.
Sinon pour le reste c'est de la grosse cavalerie. Qu'on en juge !
La méchante tueuse qui abat ses cibles sans hésiter est vraiment amoureuse du héros qui lui a sauvé la vie dans l'album précédent. Son petit coeur ne bat que pour lui. C'est pas beau ça !
Bon en fait, elle n'est pas si méchante car elle a bien souffert dans sa jeunesse et puis on la drogue pour qu'elle soit bien méchante et puis ...
Vous avez niais ? Assurément ! Reste que Yann et Desberg font le métier et que cela se laisse lire.
J'attendais beaucoup de cette série, trop sans doute. A l'arrivée je reste sur ma faim. Plusieurs raisons à cela. La première cela sent un peu trop à mon goût l'opération marketing. Ainsi les personnages ont été définis par Marini et Reculé, mais comme sur cet album c'est Griffo qui s'y colle, il est obligé "d'émasculer" son style. Le dessin est toujours bon mais sans la folie qu'on lui connaît habituellement.
Passons à la deuxième raison, le scénario lui même qui devait s'avérer décoiffant et qui fait surtout penser à un pétard mouillé
Ce n'est pas tant que les USA virent facho (on a déjà vu ça dans moult films, séries TV et BD) qui gêne, ce sont les facilités, les "heureuses coïncidences" scénaristiques. Bref, tout un tas de choses auxquels Desberg ne nous avait pas habitué dans son autre série autrement plus convaincante qu'est Black Op.
Le tout forme un ensemble bien calibré, prêt à plaire au plus grand nombre car bien fait. Mais c'est un produit de consommation courante. Il est donc pour le moins difficile de dire qu'on reste "scotché" à la fin de notre lecture.
Une jeune diva talentueuse, riche et jolie demande à Jack et Sammy de la protéger de ses admirateurs le temps qu'elle puisse donner son récital.
Voilà toute l'intrigue prétexte à gags. Mais ... le scénario est quelconque, l'humour est quelconque (le plus souvent), le ressort dramatique quelconque (pour ne pas dire inexistant), tout ceci ne peut donc déboucher que sur un album .... (devinez !)
Jack et Sammy doivent intercepter dans un cirque un espion étranger qui doit récupérer la formule d'une maladie fort virulente.
Tout ceci va être le prétexte d'une suite de gags -souvent bienvenus- sur les numéros qui bien évidemment tournent au désastre.
Pas de quoi faire une standing ovation, mais un sourire quasi constant. Ce n'est déjà pas si mal !
Un pastiche holmésien uchronique fort gouleyant.
Holmes est devenu français sous le nom de Duroc, Watson est Alcée Poivron, Mme Hudson Joséphine Balcomb, etc.
Car nous sommes à Paris en 1911 et Napoléon IV règne sur une partie du monde car son glorieux ancêtre a vaincu à Waterloo.
Si l'histoire est pas mal fichue, ce qui amuse surtout est de chercher les référents dans notre vrai monde et dans l'univers classique holmésien. Seul petit regret des couleurs qui à force d'être tristounes finissent pas affadir la puissance des dessins.
Une bête terrorise la région du château en ruines de Gaudeluque. En cette période moyen-ageuse les paysans sont un brin (!) impressionnables. Mais Brunelle et Colin qui sont parvenus dans cette région un peu par hasard (et beaucoup par la volonté du scénariste) vont chercher à savoir s'il s'agit d'une bête ou d'un homme qui se fait passer pour tel.
Le schéma est, on le voit, très classique mais le traitement n'est pas désagréable et les dessins de Convard ont encore une rondeur qu'ils perdront bientôt (il faut dire que cette histoire était plutôt destinée aux enfants).
Seule la mise en couleurs est vraiment pitoyable.
Trois gueux en armes inspectent la region de Sainte-Roye à la recherche d'une grotte mystérieuse. Pour être plus tranquilles, ils n'hésitent pas à prendre des otages. Mais Jhen veille ...
Retour de Gilles de Rais et du Dauphin dans l'aventure que la perspective du trésor des Templiers excite.
Nos deux auteurs vont abandonner la série pour un bon moment. Le coeur n'y est plus vraiment, les histoires patinent un peu. On a le sentiment que Martin veut écrire une oeuvre alors qu'auparavant il se contentait d'écrire des histoires et forcément on y perd au change.
Pleyers va reprendre le flambeau de cette fin du Moyen-Age et de la Renaissance dans sa série Giovani. Mais le succès ne sera pas au rendez-vous.
Il y a çà et là quelques pages intéressantes, d'autres qui sentent le recyclé comme l'épisode de l'aigle que l'on avait vu un peu différemment dans Alix (et que Martin tirait des auteurs latins !) et d'autres qui n'offrent aucun intérêt.
On se réjouissait d'aborder Florence mais elle n'est atteinte qu'après une vingtaine de pages inutiles, quant aux morceaux de bravoure, on les a déjà tant vu. Seul le dessin reste resplendissant.
A mon sens, l'album le plus faible de la série.
Beaucoup de parlote inutile, un ressort dramatique aussi tendu qu'un elastique en miettes et la folie de Gilles de Rais qui ne surpend plus du tout le lecteur mais qui finit vraiment par le lasser.
Pour plus d'explication, le lys c'est évidemment le roi de France et son Dauphin, le futur Louis XI, quant à l'Ogre faut-il vraiment faire un dessin ?
(A propos, ceux de Pleyers sont toujours aussi minutieux. Un vrai régal !)
L'Alsace est la terre natale de Martin, comment s'étonner qu'il y revienne régulièrement dans ses différents albums.
Cette fois Jhen est mandé par l'évêque de Strasbourg pour participer à la construction de la célèbre cathédrale. Or il se trouve qu'à peine arrivé Jhen est victime d'un accident puisqu'une pierre manque de l'écraser.
Accident ou attentat.
Si l'histoire est assez conventionnelle, on reste baba devant la beauté de la reconstitution.
Le Barbe-Bleue dont il est question ici n'est évidemment que le fameux Gilles de Rais. Le héros de la guerre contre l'Anglois commence à virer ferme dans le frappadingue.
Martin joue sur le mysticisme du personnage, mysticisme mâtiné de superstition, et sur ses pulsions meurtrières. On sent bien que Martin s'est attaché au "mareschal de France" et que seul son amour de la véracité historique va l'empêcher de jouer aux Alexandre Dumas de service, en tordant le cou à l'Histoire.
La guerre de 100 ans avaient jeté sur les routes des cohortes de routiers qui mercenaires sans solde se rabattaient sur les villes et les villages qu'ils pillaient sans remord.
L'album narre le siège d'une ville dans ce cas. Jhen fait bien évidemment partie des assiégés.
On le voit le scénario est simple mais l'atmosphère remarquablement rendu.
Un très bon moment.
Retrouvailles entre Gilles de Rais et Xan avec en arrière-plan l'énigme suivante : Jehanne a-t-elle été réellement sauvée du bûcher ?
C'est bien ce que prétend une pucelle et ce que croît Gilles lui-même, àmoins que ...
Martin nous offre un bon album, quant au graphisme de Pleyers c'est véritablement du Alix au Moyen-Age. A lire donc.
Première mouture de Jhen mais qui pour des raisons de droits s'appelle Xan.
Nous sommes en 1431 et Jeanne d'Arc doit être brûlée par les "fourbes Anglois" (planche 5 de l'abum). L'homme qui est derrière la tentative d'évasion de Jeanne n'est autre que Gilles de Rais. Et puisqu'il n'a pas réussi à sauver la future sainte, il tient néa&nmoins à la venger...
On sent que Martin a été fasciné par ce personnage hors norme et qu'il est de fait davantage le héros de cette histoire que Xan lui-même.
Un catcheur américain demande à l'un de ses anciens collègues de retrouver sa petite amie dans le milieu de Chinatown.
Vulgaire, convenu et sans originalité. Même le dessin de Rotundo n'est pas à la hauteur habituelle.
Amateurs du "pêcheur de Brooklyn", "Sera Torbara" et autres "Maîtres du Silence" passez votre chemin.
Curieux album, assez insaisisable en fait.
Nous sommes au néolithique et le village de Bran se fait attaquer par des cavaliers au physique mongoloïde. Bran se montre des plus courageux mais son père Kiruno, le renvoie dans la tente des femmes.
Pour bien montrer qu'il vaut mieux que cela Bran se met à poursuivre les assaillants en fuite. C'est le début de sa rencontre avec le druide et le corbeau, rencontre qui l'amènera à défier le père.
Bizarre, bizarre, puisqu'il est fait plus qu'allusion à la légende de la ville d'Ys alors que nous sommes loin de la Bretagne (peuplades mongoloïdes), parfois récit historique, parfois fable initiatique qui finit dans un pied de nez.
A lire, non pour l'intérêt -relatif- de l'histoire mais parce que réellement inclassable.
J'aurais mieux fait de relire mon texte avant de taper sur "saisir l'avis". Dans le commentaire précédent il faut lire, "Janine, la femme de maître Berger qui se rend chez sa fameuse cousine".
Mais j'étais tellement content de mon jeu de mots vaseux que je n'ai plus fait attention à mon texte.
Mea culpa !
Ultime album d'une série qui promettait tant mais qui n'a jamais vraiment répondu aux attentes, sans véritablement décevoir.
On espérait mieux, trop sans doute !
Cet album se déroule en 1965 dans le milieu du cinéma lors du tournage du film "Marie Sanglante". Un vilain corbeau menace le metteur en scène, Michel Duval, or il se trouve que Lulu (comprendre Lucien Seguin) fait partie de l'équipe du film.
Il n'en faut pas plus pour que maître Berger file en Corrèze. Mais voilà que les choses vont se compliquer avec un premier assassinat ...
Un très sympa chant du cygne.
Décidément cette pauvre Janine, la femme de maître Berger, n'a que des soucis. Apèrs sa cousine qui est passée de vie à trépas dans l'album précédent, voici désormais que son passé semble la rattraper.
Le problème est que la série s'essoufle et qu'on ne peut véritablement la conseiller qu'à ceux qui font du polar leur alpha et omega et/ou qui ont gardé un oeil attendri sur le côté provincial des années 50/60 (1963 dans cet album).
Comme disent les gens de marketing, c'est plutôt segmentant.
Alors que les précédents albums se déroulaient dans les années 1945/1950, celui-ci "saute" jusqu'à 1961. Lucien Séguin a bien grandi et c'est parce qu'il veut voir Janine, la fameuse cousine de maître Berger, qu'il se retrouve dans de sales draps alors que compte tenu de leurs âges respectifs, il les aurait sûrement préféré "beaux".
Changement de style. Nous sommes cette fois dans une sorte de hard-boiled (du pauvre). En cherchant à aborder et illustrer tous les genres du polar. Rivière n'aide guère à installer cette série qui reste néanmoins intéressante.
D'habitude les gamins qui jouent à cache cache découvrent des trésors ou des grottes préhistoriques, pas des cadavres de femme.
C'est donc bien ce corps sans vie qui amène Berger a Mortagne-en-Gironde. Rivière lorgne constamment vers la figure de Maigret, même si hormis la pipe Berger ne lui ressemble en rien.
J'ai néanmoins trouvé ce petit drame campagnard en dessous des prestations précédentes, même au niveau du dessin.
C'est donc une petite déception car on pensait que le duo avait trouvé le bon tempo.
Rivière a sans aucun doute voulu faire son pastiche des "Disparus de St-Agil" mais il nous offre au niveau de l'intérêt qu'une copie des "Anciens de St-Loup".
Bref, nous baignons dans une ambiance à la Pierre Véry, le fantastique poétique en moins. Les dessins de Dumas deviennent de plus en plus intéressants; en un mot comme en cent, la série décolle.
Pour cette deuxième histoire, Rivière revient à ses amours littéraires. L'albume dont le deuxième titre est le "Mystère Cordula" nous parle d'une mystérieuse écrivaine et de son implication dans la disparition d'un nazi que tous les résistants recherchent. Mais ...
Original même si le traitement est moins intéressant que dans l'album précédent. En revanche, les dessins de Dumas bien que toujours figés sont en nets progrès.
A l'époque de la sortie de cet album, François Rivière était encore un garçon plein de promesses. Il avait frappé un grand coup avec "le rendez-vous de Sevenoaks" et tout le monde attendait les futures prestations de ce dandy intellectualisant.
C'est vers le roman policier et plus particulièrement vers le whodunit qu'il s'est tourné dans cette série. Venant d'un grand amateur d'Agatha Christie, ce n'est guère une surprise, mais l'époque (l'immédiate après-guerre) et la région (la façade atlantique et l'arrière-pays charentais donnent un petit goût de terroir bien français.
Cette histoire, pas mal troussée, joue sur des dessins aux tons bistres et passés comme ceux des vieilles cartes postales. Pour autant, Patrick Dumas qui sortait d'une série fantastique un peu foutraque mais intéressante (Patrick Maudick) ne donne pas l'impression de dominer son sujet et c'est dommage.
Le jugement précédent est un peu sévère.
Certes cette histoire n'est qu'un démarquage de la série de "L'inconnu de la Tamise" de Baudoin De Ville et surtout celle de Guy Lebleu du tandem Poïvet/Charlier. Mais c'est plutôt pas mal fait.
Les éléments historiques qui sous-tendent l'action (qui se déroule en 1953) sont véridiques. On aurait donc aimé d'autres albums avec ce mercenaire suisse (au grand coeur) de Vincent Moraz, histoire de se faire une meilleure idée de ce que les auteurs avaient dans le coffre. D'autant que le contexte géopolitique de l'époque offrait de nombreuses possibilités scénaristiques.
Mais ni le scénariste, ni le dessinateur n'ont laissé de traces (au moins sous ces noms) dans la BD et c'est sans doute dommage.
Notons le Swanaland (état fictif) est situé dans cette histoire dans la bande de Caprivi
Cette histoire propose d'explorer le "côté sombre" de Léonard. Nous sommes en 1494 et une série de meurtres étranges commence à Milan. Les victimes ?
Des bourgeois de la ville, plutôt respectés et qui sont retrouvés la peau du visage arrachée.
Intrigant, non ?
Joli début d'énigme policière donc qui attise la curiosité, même si différents éléments épars du récit laissent déjà deviner le qui à défaut du pourquoi.
Bref, Convard nous livre un bien bau scénar.
Un dernier mot sur les dessins. Académiques ? Oh que oui ! On ne s'appelle pas Chaillet et l'on n'a pas travaillé avec Martin pour rien. Est-ce vraiment gênant dans cette histoire ? Oh que non car les reconstitutions sont réellement superbes et les dessins fourmillent de multiples détails.
Ainsi à titre d'exemple, on voit toujours Vinci en gaucher (ce qui est d'ailleurs conforme à sa capacité naturelle d'écriture spéculaire -à l'envers-), de même ses costumes reflètent ses goût originaux en matière de couleurs (pour l'époque bien sûr).
Bref c'est du travail soigné !
Et pourquoi pas un 10 alors ? Parce qu'il manque le frisson propre au chefs d'oeuvre.
Le thème a beau être original, on suit cette histoire de manière assez mollassonne même s'il faut reconnaître au scénariste un gros effort de documentation pour ancrer (j'allais écrire encrer !) son histoire dans la réalité, sinon la vérité historique.
Trop de bavardages sans doute et pas assez d'adrénaline.
Il est préférable d'avoir lu les albums précédents pour aborder celui-ci car il y est fait allusion à différents personnages morts en service. Cela étant, ce n'est pas non plus une nécessité tant la narration est fluide.
Mais fluide ne veut pas dire simple car nous sommes dans le monde des services secrets et donc des coups fourrés.
Ceux qui aiment les actions musclées passeront leur chemin car il est ici plutôt question de politique d'entreprise, d'arrivisme et de jalousie. Mais avec la touche opération spéciale bien sûr.
Bref, nous sommes davantage dans le monde de Harry Palmer que dans celui de James Bond. Mais quel régal, quelle justesse dans l'analyse de ces Rastignac de l'espionnage !
Seul le dessin n'est pas vraiment à la hauteur de l'enjeu.
Le problème quand on lance une énigme un peu forte est d'aboutir à une fin qui ne soit pas trop décevante. C'est encore plus difficile quand on n'a aucune idée pour dénouer intelligemment les fils du mystère.
Du coup Corbeyran invente le mouvement perpétuel où l'on passe d'un mystère à une énigme et de l'énigme au secret et du secret au mystère, etc.
Cela permet à peu de frais de faire un album supplémentaire en y mettant l'action que l'on croît nécessaire pour maintenir l'intérêt du lecteur.
Le gros avantage est qu'au 478ème volume on n'aura toujours pas eu besoin de trouver une solution digne de ce nom et dans le pire des cas les lecteurs seront partis avant !
Produit de consommation courante qui sous prétexte d'une imagination en apparence débridée nous sert un brouet des plus conventionnels.
Pour mieux tenir au corps (?), Corbeyran nous sert trois bonnes louches d'emphase.
Exemple : l'un des protagonistes dit en parlant d'êtres humains (ce détail a une relative importance) d'une "mort certaine, irrémédiable et définitive".
Très franchement sur ce que l'on sait de la condition humaine, la mort est-elle incertaine, non irrémédiable et simplement momentanée ?
Une série qui lorgne à la fois vers la série d'espionnage et le fantastique. Un mélange de "24 heures" et "X Files" (en moins bien !).
Le président des Etats-Unis vient d'échapper de justesse à la mort dans un attentat situé dans une base secrète.
Kevin Nivek (admirons le palyndrome !), chargé de la sécurité présidentielle, est viré. Mais comme cela lui reste en travers de la gorge, il mène sa contre-enquête et découvre qu'un mystérieux cadavre de 3 mètres de long et brûlé au 6ème degré (sic) est l'objet de bien des convoitises ...
Plaisant mais en rien révolutionnaire !
Corbeyran a sa recette au point. Le moteur ronronne comme il faut. Dans cet album, c'est le secretaire d'état à la défense qui se fait dessouder par un vilain ange (comprendre un strygoï).
Nos héros ont beau se balader au Pérou et y risquer le vie, la torpeur envahit doucement cette série qui progresse à la vitesse d'escargot malgré des avatars annexes complètement inutile.
Même quand il est fatigué, Carpenter fait mieux. L'ensemble reste honorable mais sans plus.
Deuxième tome dans la lignée du premier.
Si le thème initial est original, le traitement l'est moins. On a déjà vu/lu cela dans de multiples films fantastiques; aussi n'est-il pas usurpé de parler de poncifs.
Les références ciné sont telles que certains tueurs du livre correspondent à ceux de Pulp Fiction (Travolta notamment).
Quant aux dessins, ils sont très classiques mais n'on pas la perfection du réel classicisme, ni la grâce de la folie.
Le tout reste estimable.
Blanche est une pauv' fille qu'a pas d'chance !
Elle qui voulait quitter le métier, la voilà fouetteuse au Pompadour.
Et v'là aussi qu'un brave puceau d'la haute, Antoine, est en pince pour elle !
Tout ça ne fait qu'aviver des jalousies; Et not' Blanche qui court de bien gros risques !
La suite au prochain numéro...
Poursuivre cette série ne s'imposait pas vraiment car cet album, sans être désagréable, n'apporte rien à la mythologie "péripatéticienne". On croirait même lire l'un de ces romans feuilletons du XIXème à ceci près que l'action se situe dans l'entre deux guerres. Poncifs de rigueur !
Deux histoires s'enchassent, l'une suit strictement un ordre chronologique, l'autre n'est constituée que de flash backs qui remontent le temps (ce qui au départ est quand même un poil déroutant).
Si les deux thèmes sont contemporains, l'un est d'ordre strictement criminel avec un brin de romantisme, l'autre est strictement romantique avec un brin de criminalité. Et tous deux dérapent à certains moments pour faire revivre leurs personnages sous d'autres apparences à Théra avant l'explosion du volcan, c'est à dire il y a un peu plus de 3500 ans.
On le voit, la trame est complexe, riche et foisonnante. C'est intrigant, mieux envoûtant et on a hâte de connaître la suite. L'excellence des classiques dessins de Stefano Biglia, tout comme la qualité des couleurs de Delphine Rieu, y sont sûrement aussi pour quelque chose. Pas d'originalité dans ces derniers domaines mais au contraire une rigueur chirurgicale qui fait un juste contraste avec le caractère assez novateur du scénario.
Elena est une jeune et jolie journaliste qui a pour petit ami, Sergueï, le fils d'un colonel des services secrets russes. Or il se passe de drôles de choses dans des bases ultra-secrètes : des intrus y pénètrent sans être préalablement détectés et finissent par se consummer littérallement devant les troupes envoyées pour les récupérer.
Telle est la trame de cet opus qui vire donc franchement vers le fantastique. Sauf que l'exemple de la série KGB nous fait craindre le pire car on a l'impression que le scénariste ne domine pas vraiment son sujet et que le côté "fantastique" va lui permettre les pirouettes les plus improbables.
Mais ne faisons pas de procès d'intention car pour l'instant ce n'est pas (tout à fait) le cas.
Applaudissons en revanche les dessins, couleurs et mise en page d'une jeune et prometteuse dessinatrice.
Si le dénouement policier était cousu de fil depuis déjà l'album précédent (ainsi d'ailleurs que les raisons de la vraie trahison), c'est surtout les relations Kate Jonathan qui une fois encore font le sel de l'album.
La fin, forcément en suspens, laisse entrevoir d'autres suites possibles, histoire de rassurer les lecteurs même si l'on a l'impression que les chemins sont bien partis pour s'écarter définitivement.
De la belle ouvrage !
Kate, la jolie Kate que nous avions découvert dans l'album du même nom (#7), va se marier. C'est la raison pour laquelle ses parents envoient un billet d'avion en première classe à Jonathan, histoire de la persuader de ne pas se marier.
Dans le même temps, l'oncle de Kate, le fameux Howard, sort de 15 ans de prison. Accusé d'espionnage, il tient à prouver son innocence et se paie les services d'un enquêteur, par ailleurs ancien copain de guerre.
Mais il semblerait que des gens ne souhaitent pas que l'on s'intéresse de trop près au passé...
Superbe album d'espionnage qui trouve sa conclusion dans le volume suivant
Un opus qui est un ton au dessous des précédents.
Les choses semblent même se compliquer dans le jeu de qui trahit qui. C'est certes encore très lisible mais si à chaque nouvel album, la qualité du scénario baisse autant, il est sûr que l'on ira pas jusqu'en Californie.
Nombre de scènes sont très inspirées de films américains, on pense notamment à "Pluie d'enfer". Outre cela Stalner ne fait rien pour nous cacher ses grosses ficelles.
Il vaut mieux que cela et nous doit une revanche, même si -encore une fois- l'album est plutôt agréable à lire.
Tout à la fois déjantée mais logique, sérieuse mais sans être prétentieuse, voici une série réellement épatante. Ce n'est pas tant l'originalité de la trame, puisée aux meilleures sources des romans et films de capes et d'épées que l'inventivité du scénariste.
Le monde virtuel qui nous est offert est fichtrement cohérent. Certes, il tord un peu le bras aux acteurs et inventions historiques mais avec simplement un léger décalage temporel.
Dans le genre des "what if" qu'affectionnent tant les anglo-saxons, voici un élément majeur tout à la gloire de l'école francophone.
Torton avait fait ses premières armes de dessinateur dans de courts récits historiques du journal Tintin. Il avait ainsi entre autre dessiné la fameuse rencontre de Bucéphale et du futur conquérant.
Il était donc intéressant de voir sa vision des choses 40 ans plus tard.
Premier constat et première déception, le livre s'appuie sur le film d'Oliver Stone au point qu'Alexandre a les traits de Colin Farrell.
Deuxième constat on ne raconte pas la vie d'Alexandre dans un album de 46 pages (ni d'ailleurs un film de 2 heures !). Résultat des courses l'ensemble est aussi boîteux que Philippe de Macédoine, le père du héros.
Certes les reocnstitutions de Torton sont soignées mais c'est le projet lui même qui est fautif car on ne trouvera pas son compte dans cette épopée forcément mutilée, sabordée, raccourcie.
C'est grand dommage !
Je conçois que ce genre d'histoire puisse gêner certains lecteurs. L'aspect quelque peu foutraque donne en effet l'impression de partir dans tous les sens. Pourtant, il y a une vraie finesse et pas d'humour rentré dans les anecdotes qui sont déversées dans l'album.
Sûrement pas un chef d'oeuvre mais assurément un moment plaisant.
Les frères Mirliflore terrorisent toute la région. Bagarreurs, voleurs, on doit attendre le retour de Chloro et Minimum pourqu'ils prennent un début de leçon.
Furieux, ils décident de se venger en allant libérer un furet et en lui promettant monts et merveilles consommables.
Mais peut-on vraiment jouer avec le diable ?
Cette vieille histoire (1962) de Tintin aurait mérité un pieux oubli tant elle est niaise et bien loin des productions habituelles de l'auteur.
Pour jeunes enfants uniquement.
Ramses se languit de Néphérouré et nous nous languissons de lire ce pensum. Encore une fois Convard nous offre quelques bonnes idées. Ainsi c'est parce qu'il est à la recherche de sa belle esclave enceinte et recueillie par les Hébreux que Pharaon lance ses troupes. D'où le fameux passage de la Mer Rouge ! (sic).
Mais dieu que c'est lent, dieu que c'est inutilement bavard, dieu que les couleurs sont laides.
Et ce n'est pas le cliffhanger de la fin de l'histoire qui va changer grand chose à cette impression générale. C'est vraiment dommage car Convard vaut beaucoup mieux que cela.
Alors qu'il doit revenir vers Pharaon, Nethi tombe d'insolation dans le désert. Il est receuilli par des lépreux, en devient un tandis que sa soeur tombe enceinte des oeuvres de Ramsès.
Pendant ce temps les prêtres qui tenaient à assassiner Moïse dans le précédent épisode se rabattent sur les fidèles de Pharaon.
Pas très excitant, médiocre même. Franchement on attend mieux d'un auteur confirmé comme Convard. Cet album ne bénéficie même pas de l'indulgence que l'on accorde au premier opus d'une nouvelle série.
Touya, la mère de Pharaon, aimerait revoir Moïse, son fils adoptif, avant de mourir. Mais depuis il est désormais l'ennemi de Ramsès et le prohète de son peuple.
Ramsèe demande alors à Nethi d'entrer en contact avec Moïse, le faire revenir à la cour pour assister aux derniers moments de Touya. Il demande aussi de ramener une relique sacrée : le doigt d'Osiris.
Mais pour réussir dans cette entreprise Néthi doit d'abord se faire passer pour un esclave dans les carrières de pierre et faicliter l'évasion d'autres Hébreux.
Le thème est, on le voit, intéressant. La rélaisation n'est cependant pas à la hauteur. Manque de ryhtme même si on est à 100 coudées au dessus du premier volume.
Reprise de 2 aventures de 30 planches. La première, La revanche d'Anthracite, donne son titre à l'album. La seconde, Chlorophylle joue et gagne, est la suite directe de la première.
Coquefredouille se dote d'une arme quasi-atomique, mais Anthracite en profite pour à la fois s'évader, s'en emparer et se faire réhabiliter par le roi Mitron. Un coup d'état est bien sûr à craindre.
Un très bon Chlorophylle, pas l'un des meilleurs, c'est sûr, mais un dyptique d'une excellente tenue.
Très jolie adaptation du roman de Robert Louis Stevenson avec de très agréables dessins de Simon.
Le tout se lit sans ennui (et bien sûr sans surprise). On attend néanmoins -sans trop d'impatience toutefois- le deuxième tome de l'aventure.
Pas un chef d'oeuvre de la BD, c'est sûr mais un ouvrage très honnête plutôt réservé, il est vrai, à ceux qui ne connaîtrait pas cette légendaire histoire.
En quittant Tintin, Macherot avait conservé les droits sur le personnage d'Anthracite, ce qui explique que le grand méchant avait disparu. Hors l'île empoisonnée du tandem Guilmard/Hubuc, nous n'avions plus de "méchant" à la hauteur. Ceci explique en partie l'affadissement de la série même si quelques heureuses surprises se sont fait jour ici et là (Le grand exode par exemple).
Reprendre les droits sur Anthracite était donc une bonne idée.
Par le biais de maître Mustellas, Anthracite fait parvenir à Chloro ses dernières volontés. Il se meurt en prison d'un klaxus du staphylet. Chloro et Minimum arrivent trop tard et le méchant meurt quasiment dans leurs bras. Son voeu le plus cher : être enterré au petit bois.
Qu'en est-il du fantôme qui désormais hante le petit bois ?
Cette aventure dont l'idée de base n'est pas plus bête qu'une autre montre à l'évidence le génie de Macherot. Nous avons droit ici à du lisse, peu passionnant et enfantin. Le créateur de la série savait s'adresser à différents lectorats en établissant plusieurs niveaux de lecture. Ce n'est pas le cas ici.
Il savait être cruel, ici ce n'est que cucuterie.
Bravo pour cet hommage en creux à raymond Macherot !
Une uchronie pure steam punk. Les référents sont assez astucieux et dénotent de vraies connaissances du scénariste.
Malheureusement dans ce genre d'affaire, l'aspect guerrier se doit d'être passionnant; ce qui n'est pas tout à fait le cas. Si les dessins étaient à la hauteur de la couverture, cela serait fabuleux ce n'est pas tout à fait le cas non plus mais n'est pas aussi catastrophique qu'annoncé.
Au global un album à lire, au moins pour son originalité !
Une fois n'est pas coutume, petite erreur de BD Gest puisque Les Croquillards et Zizanion le Terrible sont bien deux albums différents édités chez Glénat et non l'un la réédition de l'autre.
Nous sommes en 1977 et Jacques Glénat, jeune homme assez culotté, rachète les droits pour éditer deux aventures mythiques qui sont à l'époque INEDITES en albums. L'édition est certes en noir et blanc, le collage n'est pas terrible, mais c'est grâce à cette édition que ces deux aventures finiront par être réédités en couleurs cette fois.
Il fit la même chose avec Allô DMA mais cette fois là personne ne prit la relève.
Après quelques pages de présentations sur Macherot (qui n'apprendront néanmoins rien à ses admirateurs) 5 des 6 premières aventures de Chlorophylle s'enchaînent de manière chronologique.
Nous avons donc :
Chlorophylle contre les rats noirs -32 planches (1955)
Chlorophylle et les conspirateurs -48 planches (1956)
Pas de salami pour Célimène -39 planches (1957)
Les croquillards -46 planches (1957)
Zizanion le Terrible -46 planches (1958)
Ma,que donc à l'appel le Bosquet Hanté (1957) qui sera repris en complément dans la collection verte.
Quoiqu'il en soit ce volume est un must pour tout amoureux de Chlorophylle.
On peut regretter que cette série ait fait l'impasse sur la période Guilmard, Hubuc, qui avait pourtant su reprendre à leur compte le rythme et l'esprit de Macherot.
Reconnaissons toutefois que ces "Faits Divers" sont une superbe fable sur l'argent et les comportements déviants qu'il induit. On pourrait même parler d'album chef d'oeuvre si la seconde histoire, l'Oeuf (16 planches), était à la hauteur.
Ce n'est pas le cas -c'est même gnangnan. Mais la première histoire est vraiment remarquable d'où cette note.
Des castors -canadiens- construisent des barrages. Nos amis n'ont donc plus de rivières pour jouer, se baigner et se laver. Explications, bagarres, collaboration. Toiut est bien qui finit bien (dans une bagarre quand même !).
Affligeant n'est pas le mot. Mais désolant sûrement de voir comment l'une des meilleures séries classiques de l'école franco-belge a tourné.
Il convient de ramener Gustave le serpent au zoo. Un long périple commence semé de nombreuses embûches. Heureusement quand nos amis seront en péril, le serpent saura les tirer... de ce mauvais pas.
Dans la foulée de leurs aventures, ils iront jusqu'à libérer les animaux d'un labo vétérinaire.
Parmi les histoires qui complètent l'album, Maximum d'ennuis pour Minimum, est classique mais charmant tandis que Les dents de la rivière est tout aussi classique mais beaucoup moins charmant.
Au global, c'est seulement pas mal.
Gustave est un dangereux serpent qui s'est évadé d'un zoo. Le petit bois lui semble l'endroit idéal pour assouvir sa soif de grandeur. Visiblement inspiré par Kâa, le serpent du livre de la jungle dont le film était sorti quelque temps plus tôt. C'est sympa mais sans plus.
D'autant que les planches qui complètent pour parvenir aux 44 pages réglementaires ne sont pas exceptionnelles loin de là.
Chlorophylle et Minimum quittent Coquefredouille en ballon et viennent apporter la "civilisation" à leurs amis. Outre renards et buzards qui en voudront à leur peau, nos héros seront aussi la victime de fripouilles bien décidées à les faire travailler... pour des noisettes.
Une deuxième aventure, le Bosquet Hanté, complète cet album. Dans cette deuxième histoire Chloro et Minimum se retrouvent prisonniers des petits animaux d'un bosquet voisin. La raison : ils ont découvert que les "fantômes" du bosquet ne sont que des épouvantails manipulés par les animaux pour éloigner les prédateurs.
Il ne reste plus à nos héros qu'à s'évader.
Si la qualité Macherot est toujours bien là, ces deux histoires ne font certes pas partie de ses chefs d'oeuvres. A lire toutefois.
Zizanion le terrible est un révolutionnaire qui attente à la vie du roi à plusieurs reprises. Il va même jusqu'à libérer Anthracite de sa prison. Voici donc réunis un dangereux tandem de revolutionnaires. Révolutionnaires ou profiteurs ?
Encore une fois Macherot fait mouche pour le plus grand plaisir de toutes les tranches d'âge de lecteurs.
Voulant partir au soleil pour les vacances, Chloro et Minimum se retrouvent -pour la première fois- à Coquefredouille, l'île où les petits animaux vivent débarassés de l'homme et des bêtes carnivores.
Or il se trouve qu'un putois et un furet -Escalope et Fricandeau- sont introduits dans l'île... par Anthracite. Oui, mais personne ne veut croire, pas même le commissaire Bouclard, les propos de Chloro et Minimum.
Macherot n'hésite pas faire cuire des personnages pour le plus grand plaisir des Croquillards et des lecteurs. Il sait être cruel mais pas gratuitement, ce qui fait que le jeune lectorat de l'époque suivait.
Depuis on a affadi de beuacoup la sauce.
Première aventure de Chlorophylle qui doit affronter Anthracite et ses rats noirs, chassés du vieux moulin qui doit être rasé.
On sent que le début de l'histoire a été conçue au début au fil de l'eau puis elle prend forme au fur et à mesure que l'on rencontre les personnages amis de Chloro. Nous aurons ainsi droit à Torpille, la loutre, Serpolet, le lapin, Bitume, le corbeau (préfiguration de Caquet) et Goupillon, le hérisson.
Pas de Minimum donc. Pour l'instant.
A noter qu'une histoire de 6 planches, Chlorophylle et le Gai Séjour (1970), signée Hubuc et Greg complète l'album
Des saucissons disparaissent dans l'épicerie de la petite ville voisine. Chloro et Minimum (qui s'impose désormais comme l'aleter ego du heros) enquêtent.
Charmant et plein de poésie.
Deux courts récits plus récents -l'un de 4 pages et l'autre de 2- accompagnent l'album. Les 2 sont dessinés par Macherot même si Greg signe l'un des scénarios.
Anthracite s'est évadé. Il se retrouve devant Pompon, le rat d'eau, Surmulot, le rat de cave et surtout Agent X8, le rat noir. C'est le même espion qu'il avait fait condamner à mort dans l'épisode précédent. Car c'est bien là où le bât blesse, cette série ne respecte pas l'ordre chronologique.
Oh, certes, ce n'est très compliqué à comprendre mais tout de même c'est se moquer du monde.
Sinon rien à dire sur l'histoire, c'est vraiment charmant. A noter, et la chose se doit d'être soulignée, qu'Anthracite meurt à la fin de l'histoire. Pour l'époque et dans un journal pour enfants, c'était assez gonflé. Mais les méchants meurent-ils vraiment ?
Sherlock s'enquiquine pas le moindre petit grain de mystère. Et puis Lestrade lui apprend que l'on vient de voler un menu dans une garnison.
La solution comme chacun s'en doute est dans un cirque...
Aventure complétée par 4 courtes histoires, aussi férocement drôles (enfin presque).
On ne sait pas s'il faut d'abord applaudir un scénariste talentueux qui avec délicatesse ne fait que suggérer certains gags ou sur la qualité des dessins, dans lesquels chaque détail est travaillé pour renforcer le comique des dialogues ou de la situation.
Nous avons là, un grand tandem. Les futurs Goscinny et Uderzo ?
Suite (complètement déjantée) et fin (absolument désopilante) de l'album précédent. L'aventure nous vaut de nous balader dans l'Inde du Raj façon Marx Brothers ou Helzappopin.
Rarement une série a été aussi fine (dans la connaissance des personnages), aussi drôle et aussi décalée. Une superbe réussite.
Watson et Holmes sont tour à tour enlevés pour goûter deux types de thés. A la demande d’un certain Clipton, ils doivent rejoindre au plus vite Ceylan et ses magnifiques plantations de thé. Mais la compagnie rivale Teawing, spécialiste d’un thé chinois « toujours imitée jamais égalé », fait tout pour empêcher cela. La suite et la fin de l’aventure dans l'album suivant.
D’une drôlerie soutenue. De mieux en mieux !
Autant le premier album était décevant autant celui-ci est une vraie et drôle réussite. Le mythe en prend certes un coup –encore que Sherlock triomphe à la fin – dans une helzapoppinade du meilleur aloi, mélangeant 3 histoires loufoques. Une vraie cocasserie, une pointe de causticité, une vraie tendresse pour les personnages font de cet album une totale réussite.
A recommander absolument !