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Malgré le trait toujours aussi précis de Achdé, très Morris-like, le scénario pêche une nouvelle fois. Tout va trop vite, les gags sont trop légers (même ceux de Gerra étaient plus réussis), ça sent trop le déjà vu. Bref, un tome qui n'est guère passionnant.
Hilarant... et crétin !
Je me "trondheimifie" de plus en plus. Voilà que j'achète un livre dont je ne sais rien si ce n'est le nom de l'auteur, au format bizarre, plein de pages - près de 400-, et plutôt (très) cher. Oui, mais voilà : la lecture des premières pages m'a fait éclater de rire. En tant qu'être faible qui s'assume, cela a juste suffi pour que je craque.
Bludzee est un petit chat noir aux mimiques craquantes, qui se retrouve seul suite à la désertion par son maître de l'appartement où il vit. Il va alors apprendre à se débrouiller seul, en communiquant sur le net avec des inconnus, et en essayant de fuir certains vils personnages à la recherche de son maître et au langage incompréhensible.
Vous avez deviné que les aventures de ce chaton sont parfaitement loufoques : chaque page est une micro-histoire complète dont l'enchaînement sur plusieurs centaines de pages forment un tout homogène totalement crétin.
C'est rigolo, plutôt pour les grands à cause du vocabulaire et des situations quelquefois grossières (le dessin tout mignon et sans beaucoup de texte laisse plutôt penser le contraire de prime abord).
Noir, beau et triste.
Cela faisait des années qu'on m'avait prêté les deux premiers tomes de la série. J'avais de bons souvenirs de cette série très glauque. Je me suis donc lâché à l'occasion de la sortie du troisième tome, et notamment du très joli coffret intégrale.
Mes souvenirs ne me faisaient pas défaut : la "glauquitude" de cette histoire est vraiment hors norme. Une histoire à ne conseiller qu'aux adultes pour les thèmes abordés (snuff movies, tortures...) et la dureté de certaines scènes. Le dessin de Cécil est de toute beauté, son scénario parfaitement maîtrisé, et la colorisation "à l'ancienne" absolument magnifique.
Les deux personnages centraux sont très bien travaillés, notamment lors de scènes intelligemment placées tout au long du récit. Le reste des protagonistes, bien que plus manichéen, n'est pas en reste, et les très très méchants sont plutôt réussis eux aussi.
En bref, une série dont on comprend pourquoi elle a tant marqué les esprits depuis la sortie du premier tome en 1999. Un must... mais exclusivement réservé à un public averti (il est d'ailleurs étonnant que rien ne soit stipulé sur les albums à ce sujet).
Ah... Tounga. Dans ma jeunesse, je connaissais déjà bien Rahan grâce à Pif Gadget et n'avais qu'un seul tome de Tounga - Au delà des terres froides. Ce tome fait partie des BD que j'ai le plus relues : une aventure extraordinaire, une sorte de Rahan plus humain et dont les aventures s'étalent sur plus de pages (en fin, les aventures de ce dernier ne constituent que rarement plus d'une quinzaine ou d'un vingtaine de pages).
C'est la semaine dernière que j'ai découvert qu'il existait des intégrales de cette série. Après l'achat de 3 tomes (pour l'instant) sur les 6 existants, je dois dire que cette série un peu (et injustement AMHA) oubliée est particulièrement réussie, et que j'avais particulièrement bon goût quand j'étais petit ^_^
J'ai juste été surpris du design des premiers tomes de la série, qui est particulièrement naïf : le seul tome que je connaissais jusqu'à lors a en fait été dessiné bien plus tard (malgré le "tome 5" cris sur la couverture de l'édition cartonnée qui ne respecte pas l'ordre de parution, il s'agit d'un tome bien plus récent) . Reste des scénarios en bétons et particulièrement prenant, malgré leur âge (les tous premiers ont près de 50 ans !!!).
En bref, une excellente série sur la préhistoire, que je (re)découvre avec délectation plus de 25 ans après sa découverte. Je regrette juste qu'elle ait été éclipsé par le succès de Rahan (que j'aime beaucoup aussi).
Un dessin moyen (encrage trop gras, décor trop grossiers), une colorisation informatique très scolaire à l'américaine (et pas vraiment dans le ton), pour une histoire somme toute plutôt banale.
On retiendra les transpositions d'évènements marquants de notre époque dans cet univers steampunk, mais cela ne reste au final ni folichon, ni vraiment intéressant.
Rien à redire concernant l'édition, qui est de très grande qualité, avec un feuillet de notes et de croquis conséquent en fin de volume. Le prix est justifié.
C'est avec l'intégrale parue en fin d'année 2010 que j'ai finalement découvert cette série dont j'ai toujours entendu du bien. L'intrigue est simple, mais étonnante : des enfants se réveillent dans leur monde où tous les adultes ont disparus. Ils vont alors apprendre à survivre dans ce monde devenu hostile, seuls.
Au dessin, on retrouve le maestro de Soda, et au scénario l'un des jeunes scénaristes les plus en vogue à l'heure actuelle auprès des éditeurs.
L'histoire est destinée à un public adolescent et/ou adulte (je dirais 10-12 ans minimum) : malgré le fait que les héros soient des enfants de 6-12 ans, c'est parfois violent, très dur, et même quelquefois émouvant. Je ne m'attendais pas à une telle noirceur sur certains passages.
Cette note n'est valable que pour le premier cycle, la suite étant moins bonne à mes yeux.
Mouahahahaha !!
Un dessin très "Lucky Luke" et des jeux de mots à longueur de pages font de cette parodie de Zorro une bien belle réussite.
Une série haletante comme rarement j'en ai lue.
Garder cette qualité sur plus de 50 tomes (à l'heure actuelle en France), c'est déjà énorme, mais savoir qu'il y en a encore plus de 50 qui nous attendent (enfin, si la licence continue chez l'éditeur français), c'est limite insoutenable.
Ma meilleure découverte "Shônen" de ces 10 dernières années.
Une BD sans texte, ni onomatopée.
Juste des images, et uniquement avec des animaux.
C'eut été sur la vie des vers de terre, ce n'eut été guère passionnant.
Mais là, c'est sur le Tigre... l'animal le plus majestueux qui soit.
Et en plus, je suis Tigre (en astrologie bridée).
CQFD : un Tigre, c'est forcément très beau et ça fait envie (mangez-en !!).
Bref, le livre est tout simplement ma-gni-fi-que. Chaque planche, que dis-je, chaque case est de toute beauté. La mise en page est dynamique à souhait, et l'histoire pas gnangnan pour un "documentaire animalier".
Le livre n'est pas donné (15 €), mais l'édition parfaite d'Ankama justifie amplement ce prix.
Une œuvre de jeunesse, de celles que je préfère chez Taniguchi (le contemplatif, c'est mignon, mais à force, ça me saoule un peu). Ici, on a droit à un dessin énergique et brutal, pour un thème qui ne l'est pas moins : la recherche du combat ultime et la quête de ce qui peut en résulter (sans savoir réellement ce que c'est).
Le trait de Taniguchi est toujours superbe (enfin "était" puisqu'il a presque 30 ans), et la narration, certes un peu décousue, est fluide (et est sans doute dérivée du roman dont est tirée l'histoire).
Mon bilan est au final plutôt mitigé : il n'y a pas de réel message derrière ce livre, ou du moins, on s'attend sans grande surprise à la chute de l'histoire. J'aime l'énergie qui se dégage du livre, mais il manque quand même un peu de sensibilité dans ce monde de brutes.
Snif, snif... Ça sent pas bon ici.
Malheureusement, si on connaît l'auteur, c'est principalement par l'adaptation d'une de BD en série animée : Goldorak. Pour ce qui est de ses mangas, c'est juste moisi. Et si on gratte un peu la croûte colorée, c'est juste très moche et très peu intéressant. Au final, Devilman, Goldorak, et les quelques autres livres de l'auteur traduits chez nous, sont purement et simplement à éviter.
Un tome 2 dans la droite lignée du premier opus : vraiment excellent. La meilleure BD de zombies... à peu près du même niveau qye Walking Dead, c'est dire !
Depuis mes premières lectures de Rainbow il y a plus de 6 ans, je suis un énorme fan du dessinateur Kakizaki. Il arrive à formidablement retranscrire physiquement la noirceur de l'âme... c'est juste grandiose.
Ce one shot raconte comment et pourquoi un homme en est arrivé à vouloir se débarrasser de sa femme.
Une histoire juste horrible, ignoble, qui glace le sang, et magnifiquement dessinée. La beauté au service de la noirceur.
Bref, j'ai lu un truc du genre "Âmes sensibles... s'abstenir".
L'un des plus mauvais tomes de la série.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas été autant déçu par une BD : j'ai eu besoin de 4 séances de lecture espacées pour venir à bout de ces malheureuses 46 planches :
. le scénario est trop tordu, trop décousu, au rythme très inégal.
. les dessins sont quant à eux tout juste honnêtes.
Décidément, d'année en année, j'ai de plus en plus l'impression que rien ne vaudra jamais plus l'époque bénie du Spirou de Tome & Janry.
Bref, j'ai lu un Spirou et Fantasio très très mauvais. Du travail juste bâclé. Vivement que le duo change une fois encore... (J'ai toujours dit que Morvan faisait du bon boulot... surtout comparé à "ça" !)
À ne pas mettre entre toutes les mains !
Par le scénariste qui_va_pas_bien_dans_sa_tête de "Preacher". Crossed est ultra violent, ultra gore, ultra dévié, ultra beaucoup_d'autres_choses_encore. Et malgré tout, c'est pas mal. Bref, j'ai lu un truc super curieux et complètement barré. Mais je ne lirai pas les tomes suivants.
C'est par cet album que j'ai connu l'auteur.
Ces tranches de vie quotidienne dans un pays qui n'est pas le vôtre sont absolument tordantes. On y découvre certes un pays vu par les yeux d'une personne qui n'en est pas fan, mais la désinvolture du conteur et ses nombreuses anecdotes croustillantes font de ce gros pavé un réel bonheur à chaque relecture.
Shenzhen est à mes yeux, avec Pyongyang, la meilleure création de Guy Delisle. Très loin en tout cas de ses autres titres beaucoup moins intimistes parus chez d'autres éditeurs (exception faites des récentes chroniques de Birmanie et de Jérusalem qui, sans être aussi savoureuses restent très au dessus du lot).
Ça ne vaut pas les deux premiers essais de l'auteur sur le même moule que sont Pyong Yang et Shenzhen, c'est même un poil en dessous de ses Chroniques birmanes, mais ça reste franchement très sympathique cette vision humoristique d'un occidental en voyage (parfois forcé) dans ces pays de tarés.
Autant la version animée m'a enthousiasmée (notamment grâce au character design et à la surprenante musique), autant le dessin et la narration de la BD m'ont profondément ennuyé.
bof, bof, bof et bof !!
C'est plutôt beau, mais la narration est vraiment très très mauvaise. Une histoire qui aurait mérité d'être racontée en détail sur plusieurs tomes, et non pas d'être bâclée en 50 pages. Au final, c'est d'un classicisme ennuyeux et vraiment inintéressant en l'état. Bref, ce que Clamp a parfaitement réussi avec son fabuleux RG Veda, les auteurs l'ont ici tout simplement raté.
Ri-di-cu-le...
Je suis un fan du dessinateur depuis que j'ai lu "Ken le survivant". Mais là, comment dire... on est en présence de l'une des BD les plus ridicules qu'il m'ait été donné de lire. Décidément, c'est toujours le même scénariste aux commandes, et là il est aux abonnés absents. Qu'est-ce que Hara est-il donc allé faire dans cette galère ????
Oui... mais non.
J'ai vraiment du mal avec l'humour neuneu des japonais, parfois. Autant le dessin animé me faisait rire étant petit, autant la BD fait très vieillot aujourd'hui.
Vive le film !
Très beau dessin, histoire correcte au tout début et qui dégénère passé le 2ème tome. L'adaptation en film de Christophe Gans est autrement plus intéressante.
Trop court, trop rapide, trop...
Moi, les BD qui se "lisent" en moins de 5 mn, ça me gonfle. Donc, Vagabond me gonfle. Reste le formidable trait de l'auteur; toujours aussi fort.
Le meilleur du shonen.
La BD qui m'a réellement fait plonger dans le monde de la BD au début des années 1990. Je ne remercierai jamais assez Mr Toriyama pour ça. Chaque relecture est un formidable plaisir.
Que les Naruto et autres One Piece aillent se rhabiller !!!
Nori caca.
Un bel exemple de niaisitude japonaise Même si certains passages sont très drôles, le dessin moche (mais travaillé) m'a fait abandonné très vite la série.
Vive les petites culottes !
Ça commence bien, et les travers de Mr Katsura reviennent vite au galop... Décevant dès le 3ème tome pour une œuvre qui se voulait très noire et mature.
Vive Dragon Ball !
Ha Ha, oui mais non. 10 premiers tomes à la limite du génial (ultra inventif et prenant) et puis tout s'effondre méchamment.
Bouh... que c'est pas beau !
Le dessin animé, sans atteindre des sommets scénaristiques, avait le mérite d'avoir un design plutôt très agréable à l'œil. Avec la BD, on a le même style de scénarios, avec un dessin ultra moche (sauf les jaquettes qui sont toutes récentes et résolument modernes).
Bref, j'ai lu Goldorak, en très très très très laid...
Bienvenue chez neuneuland !
Le dessin est très agréable, mais l'histoire est vraiment crétine. Quelques tomes, ça passe, mais c'est difficile sur la longueur.
Caca prout !
Moi aussi, j'aimerais me balader dans la rue avec une crotte plantée sur un bâton... Vous aussi, ça vous fait rêver, n'est-ce pas ?
Étonnant, intéressant, mais...
Autant j'ai été emballé par les 7 premiers tomes que j'ai dévorés d'une traite, autant le rythme de parution chaotique (certes dû à des soucis de santé de l'auteur) m'a fait lâcher l'aventure. Dommage, parce que l'histoire était prenante, et l'univers underground de la musique pop japonaise intéressant.
Une des BD qui m'a le plus marqué ces dernières années. Une narration hors pair, une noirceur terrible, un dessin formidable.
Subaru, c'est le "Black Swan" de la BD... en encore mieux.
Préférez plutôt les clips chantés !
Autant les clips animés issus des dessins de cet auteur sont grandioses, autant la BD... heu... bof...
À mes yeux, l'œuvre la plus remarquable de Tezuka. Une fresque historique et futuriste absolument géniale dans sa narration et dans les émotions qu'elle procure..
Encore meilleur que les tomes 1 et 2. Bravo ! La série devient même meilleure que Walking Dead qui commence à tourner en rond depuis quelques tomes !
Thorgal bis.
Un scénario a priori prévu pour Thorgal et refusé par Van Hamme. Et effectivement, l'ambiance s'en ressent.
Le dessin est correct (sans plus), et l'histoire plutôt (très) simple mais bien racontée. Une BD qui ne restera clairement pas dans les annales mais qui reste plaisante à lire. Je suis quand même curieux de connaître la suite et fin de l'histoire dans le prochain tome.
En tout cas, cette BD ne sera pas ce que Dorison a fait de mieux, ça c'est clair !
Un excellent cru Urasawa-ien !
Comme toujours avec Urasawa, je suis décontenancé. Impossible de savoir où il veut m'emmener, mais je reste subjugué par son talent de conteur. Un des rares scénaristes à procurer un réel plaisir dans ses balades torturées. Vivement la suite !
Ça pique les œils !
Dieu que c'est laid. À tel point que je n'ai jamais pu rentrer dans l'histoire. Je ne comprends absolument pas d'où a pu venir à l'époque l'engouement pour cet auteur...
Miss Fornicacion ? No, Miss Sexoualidad !
On est dans le crétinisme le plus absolu, avec pas mal de clins d'yeux à nos politiciens d'aujourd'hui. C'est bien trouvé et vraiment très bon. Très très chaudement conseillé.
Hmmm... comment dire... c'est pas drôle ?
Alors voilà, ma moitié n'a pas arrêté de se fendre la poire à la lecture des 3 premiers tomes.
Mon libraire n'arrêtait pas non plus de me pousser à l'acheter depuis plusieurs mois (chose que je n'ai pas faite, ma moitié s'en étant chargée - cf. phrase juste avant).
J'ai donc lu le premier tome, vu que je l'avais sous la main (cf. ci-avant).
Résultat : j'ai souri deux fois.
Mon libraire n'est d'ailleurs plus libraire depuis peu. Il fait bien.
Bref, même si j'aime beaucoup de mangas et que je suis relativement bon public, je n'aime décidément toujours pas du tout l'humour neuneu pas subtil à la japonaise.
Où est l'inventivité du début ???
Autant le premier cycle (jusqu'à LA révélation) était proche de la perfection, autant la qualité baisse à chaque nouveau tome. Ce scénariste me déçoit de plus en plus depuis 3 ans...
Captivant
Pour l'instant le meilleur tome de la série, avec 7 yakuzas. Ce nouveau dessinateur au trait si particulier est particulièrement prometteur.
Il était temps que ça s'arrête
Une série dont les deux derniers tomes font indéniablement pensé à Akira (mais en moins bien). Il me tardait quand même que la série se finisse avec ce 5ème tome, la qualité baissant quand même pas mal (même si ce n'est pas mauvais).
Ah, si la politique pouvait vraiment changer...
L'une des séries les plus impressionnantes qui soit, pour plusieurs raisons :
. un dessin ultra-réaliste, très sensuel, très beau, en parfaite adéquation avec le thème ;
. enfin une BD rien que pour les grands : le thème est très noir (le milieu des yakuzas), les protagonistes ont tous leurs faiblesses/points forts (sexe, drogue, violence).
. un scénario à rebondissements très bien fichu, et un travail phénoménal fait sur les principaux personnages pour nous faire ressentir la passion qui les anime et ce par quoi ils sont passés pour en arriver là.
On ne peut raisonnablement pas croire à l'histoire en elle-même (c'est trop "gros" pour un pays conservateur comme le Japon), mais on a envie de partager les buts de ces deux héros qui veulent révolutionner ensemble un pays en manipulant politiciens d'une part et la pègre d'autre part. C'est grand, c'est beau.
Une histoire qui finit dans la douleur, avec en particulier les trois dernières pages : on comprend ce que peuvent signifier les mots "motivation", "sacrifices" et "rêves"...
J'ai d'abord vu le film avant de lire la BD. L'ayant beaucoup apprécié, j'ai investi dans l'histoire originale :
. la trame est sensiblement la même : l'adaptation cinématographique est donc une vraie bonne adaptation
. le dessin est particulièrement hideux : encrage trop gras, qui donne un dessin crade "pas fini", personnages esthétiquement moches. Je suis déçu. Et quand je lis que le dessinateur est le meilleur dessinateur de comics à l'heure actuelle, je me gausse...
Bref, heureusement que j'ai vu le film avant, sinon je ne serais pas allé au bout de cette très bonne histoire, tellement le dessin gâche un peu tout.
Plus gore, plus trash, plus con.
La même chose que pour la première "saison", mais en encore plus trash et dévié. Il n'y a pas à dire, les scénaristes américains ont quand même un gros pète au casque par moment. Histoire : 6/10 Dessin : 4/10
Lu en un peu moins d'un quart d'heure, avec plein de bâillements au milieu. J'ai envie de dire que ce sera le dernier album que j'achèterai de cette série, mais je suis parfois un être faible... Dur.
Une série qui va en se bonifiant.
Passionnant, comme la plupart des autres tomes de cette série consacrée aux personnages de la série mère (excepté le tome 3). "Steve Rowland" est peut-être (à l'heure actuelle) le tome le plus prenant, centré sur l'une des nombreuses identités de Jason Bourne, heu... XIII.
Un tome plus mou que le précédent, où au final l'intrigue n'avance pas d'un poil. C'est sans doute en préparation du tome 3 qui s'annonce plus palpitant, mais cela reste très frustrant (et un peu ennuyeux).
Ce tome 2 est le moins bon de toute la série, d'autant plus que le dessinateur a changé (les décors sont fantastiques, mais les personnages sont dessinés plus grossièrement que dans le tome précédent et l'encrage est trop épais : au final, c'est vraiment moins beau).
Bref, un petit passage à vide pour j'espère une suite grandiose.
Présentée comme "l'antésuite" (un joli néologisme) de la première série, on y découvre le pourquoi de ce troisième testament, et de l'implication du fameux Julius (celui dont on parle tant au passé dans l'histoire originelle) dans son apparition et sa protection.
Un premier tome conséquent (+ de 75 pages !), nous décrivant une fresque ésotérique sur fond historique magistralement mise en scène, au dessin assez proche de celui d'Alice dans la première quadrilogie (et presque aussi beau), et qui donne envie de découvrir la suite.
On regrettera toutefois deux belles fôtes d'ortograf, inadmissibles dans une œuvre médiatisée à ce point (et dont on attend que l'édition soit irréprochable).
J'ai découvert il y a peu cette série, et purée... qu'est-ce que c'est bien. J'ai beau être une bille en Histoire (de France, ou d'ailleurs), domaine qui ne m'intéresse absolument pas, ma lecture des 4 premiers tomes a été palpitante.
La narration est fluide et tout en suspense, les dessins de Vallée (Gil St André) sont toujours aussi beaux, et même si tout est un mélange de vérités et d'inventions, c'est drôlement bien fichu.
Une série aux côtés de laquelle j'étais passé, simplement parce que je pensais que le thème allait m'endormir...
Par rapport aux 4 précédents tomes, je trouve qu'on perd un peu en fluidité dans la narration (trop d'ellipses notamment). À part ça, c'est toujours très très bon, que ce soit le dessin ou le scénario.
Beau et subtil.
Un conte illustré vraiment très beau, assez déroutant, subtil, mais assez différent de l'esprit de la formidable BD du même auteur qu'est "Là où vont nos pères".
Après un tome 5 un peu en deçà des autres, ce tome 6 clôt formidablement cette série.
Au final, sur l'ensemble des 6 tomes, j'ai juste regretté la narration un peu confuse : on ne se rend compte souvent qu'au bout de quelques cases/pages qu'on a changé d'époque. J'aurais aimé un peu de liant (un petit "quelques temps plus tard", ou "le temps passe et...") pour que l'on ne soit pas obligé régulièrement de revenir en arrière pour bien comprendre les changements d'époques. Plus que de l'originalité, je pense que c'est une petite erreur narrative. Mais bon, c'est juste histoire de chipoter (bien que certains tomes auraient gagné une étoile de plus s'il n'y avait pas eu cette légère "difficulté" de lecture qui a brisé régulièrement ma découverte).
Baaaaiiiiille !
Un classicisme ennuyeux, une narration poussive... c'est bien du Blake et Mortimer, nul doute possible. Le grand méchant est visible comme le nez au milieu de la figure (sans même essayer de comprendre l'histoire tarabiscotée qu'on tente de nous faire avaler). Et 60 planches pour ça, c'est au moins 30 de trop, vu le nombre de cases inutiles qui foisonnent.
Mieux que Thorgal.
Dans la droite lignée du premier opus. Les mondes de Thorgal sont vraiment de très bons spin-offs, sans doute meilleurs que la série mère en ce moment.
Songes est une histoire très simple, simpliste même, voire sans grand intérêt, principalement destinée à montrer de formidables dessins (de mon point de vue). Et de ce côté là, on peut dire qu'on est gâté : personnages féminins dessinés avec grâce et élégance (et puis quelle plastique !), machines aux rouages particulièrement bien dessinés, paysages aux couleurs pastel très bien rendus. On en a plein les mirettes.
La dernière édition en date est même agrémentée d'un sketchbook regroupant divers croquis du talentueux dessinateur (à moins que cela n'ait été qu'une opération promotionnelle du moment).
Alors, j'en conseille l'achat juste parce que c'est très beau, et malgré un scénario prétexte qu'on aura vite fait d'oublier (donc je n'en parle pas, puisqu'il n'y a _vraiment_ rien à en dire).
Beau, mais c'est bien tout.
Aucun intérêt scénaristique, mais vraiment très beau visuellement (malgré quelques personnages baclées sur certaines cases quand même).
Haha, hahaha, mouhahahahahahahaha !!!!
J'avais un souvenir pas très plaisant de mes vieilles lectures des premiers tomes de la série (presque 20 ans), et suite à la parution de la récente collection kiosque Hachette, j'ai tenté une relecture du tout premier tome.
Incroyables sont la naïveté, le ridicule, la xénophobie, l'ennui, le comique (non voulu) qui se dégagent de ce premier album. Quel fouillis que cette narration, que c'est verbeux (dieu que c'est soporifique !!!!!!!!!!!!)... bref, quelle médiocrité.
Une BD qui mériterait d'être étudiée par tous les scénaristes pour toutes les erreurs qu'elle contient. Seul le dessin plutôt classe (surtout à l'époque) tire son épingle du jeu.
Que l'on puisse aimer cette (très) vieille série par nostalgie, je peux le comprendre (il n'y avait pas grand chose à l'époque), mais qu'on élève au rang de culte ce "truc", j'avoue que ça me dépasse totalement. Arrrrggggghhhhhh !
Ce n'est pas parce qu'on fait des dessins en dessous de gigantesques bulles pleines de textes qu'on fait de la BD !!!! Finalement, les derniers tomes de la série ne sont pas si mauvais que ça en regard de la série originelle.
Au final, Blake et Mortimer, c'est un peu le Monopoly du jeu : c'est un devoir que d'avertir le lecteur qu'il existe autre chose de bien meilleur à côté !!!
Après la lecture des premiers tomes de "Niourk" et "Ohms en série", les 2 premières adaptations des romans de Wul en BD, Piège sur Zarkass se révèle un poil encore meilleur : plus d'humour, et une originalité plus importante.
Je ne connaissais de Wul que l'adaptation animée (franchement très moyenne) qu'est "La Planète sauvage", adaptation de "Omhs en série". Cette nouvelle collection chez Ankama/Comix Buro démarre vraiment très très bien et permet de s’immerger totalement dans l'univers très varié et original de cet écrivain. Vivement les prochaines séries et les tomes suivants de celles existantes.
Après trois tomes un peu mous du genou et qui ne m"ont pas vraiment convaincus, voici le premier opus vraiment potable par ce "nouveau" duo d'auteurs. Il était temps.
Par le scénariste de "Il était une fois en France". Oui, sans doute, mais ça ne se ressent pas : c'est moins réaliste, plus fun et un peu moins prenant au final malgré un héros pas piqué des hannetons...
La tension monte bien en fin de tome, je suis quand même bien curieux de connaître le dénouement.
Pas mal du tout au final !
Une œuvre que je connaissais pas. C'était un tort : j'apprécie beaucoup les scénarios de Tome (je maudis son éditeur qu'il ait arrêté Spirou et Fantasio et je prie pour que tome 13 de Soda sorte un jour pour de vrai), et cette BD résolument adulte n'était pas encore tombée entre mes mains. C'est dorénavant chose faite avec cette chouette nouvelle intégrale 2013 en TRÈS grand format (elle se rentre simplement pas sur mes étagères de BD............).
L'histoire est relativement simple, mais j'ai beaucoup apprécié cette narration en trois tomes (un par personnage), chacun racontant la même histoire, mais avec quelques révélations supplémentaires à chaque fois savamment distillées et rendant le tout particulièrement haletant.
Une EXCELLENTE BD.
Du portnawak très drôle.
Tout ça ne peut être que pure invention, assurément. Mais c'est franchement drôle, et j'aime bien quand on dézingue comme ça la politique.
Si l'on s'en tient aux résumés des livres et aux couvertures de chaque tome, Emma peut ressembler à une banale histoire à l'eau de rose, comme il y en a tant dans les Shojo mangas.
En fait... il n'en est rien.
Emma est une oeuvre mature, avec une sensibilité extraordinaire, et une sensualité indéniable (mais disséminée ça et là, de manière vraiment très subtile). Passé le dessin assez particulier des visages, on aperçoit très vite l'étendue des talents de la scénariste/dessinatrice, Kaoru Mori : tout n'est que nuance, non-dits, moues, regards.
Une histoire d'une banalité étonnante, mais qui captive à un point inimaginable grâce au formidable talent de conteuse de son auteur : le ton des discussions, des sentiments (joies, regrets...) est d'une justesse incroyable. De mémoire, je n'ai que très rarement lu des expressions aussi convaincantes dans le monde de la BD.
De plus, l'époque victorienne retranscrite est d'une précision remarquable (dans ses décors et ses castes).
Si je devais résumer, je dirais que ça ressemble à une oeuvre de Mitsuru Adachi, mais presque exclusivement réservée aux grands (notamment à cause de son manque d'humour).
Emma est une oeuvre tout simplement extraordinaire, et son auteur(e) est une conteuse absolument hors pair.
Une Oeuvre d'Urasawa moins sérieuse que Monster, 20th Century Boys ou Billy Bat, mais qui sait tout de même aborder des sujets graves en toile de fond.
Je me demande si je ne préfère pas Happy aux œuvres précitées, d'ailleurs, justement pour ce côté plus frais.
La narration est parfaite, comme d'habitude.
En revanche, il finit toujours un peu trop rapidement ses histoires, même si je préfère une fois encore celle-ci à celles de ses autres séries traduites.
Pour le coup, vivement que je me mette à lire Master Keaton et il me tarde aussi que Yawara débarque (avec le judo pour thème central).
Tordu à souhait, j'adore !!
Après des années de recherche à petit prix, mon rêve a été exhaussé il y a peu. C'est court, mais très dense. Dans le genre scénario sans queue ni tête, avec plein de rebondissements crétins dans tous les sens, Imbroglio reste le top. Le meilleur de Trondheim, avec ses "petits riens" !!
Ça s'essouffle un poil.
Après une montée en puissance au cours des 3 premiers tomes, la tension baisse un peu, et l'intérêt aussi. Vivement la clôture de la série avec le prochain tome.
Une série un poil poussive sur le premier tome (bien qu'on sente le potentiel) et qui prend de l'ampleur à partir du deuxième. Une bonne surprise à l'époque, dont l'intérêt a été relancé par la sortie du 4ème tome (après 3 ans d'attente).
Un premier tome lourdingue et plutôt soporifique, un deuxième juste ennuyeux, et un troisième faussement psychologique où les pseudo-révélations n'en sont pas. J'ai trouvé cette série simpliste, faussement d'actualité, et inutilement alambiqué. On est vraiment très loin d'un Holmes, du même scénariste, et je ne comprends pas le succès (d'estime) qu'a pu avoir cette BD...
C'est une très chouette BD, mais j'ai quand une petite préférence pour les versions animées (la vieille série et le film - pas trop les récentes OAV).
J'aime Bec, j'aime Doyle, mais là, c'est... beurk.
Christophe Bec (que j'aime beaucoup aussi) signe ici une adaptation du "Monde perdu" de Conan Doyle (que j'adore). Tout était réuni pour que j'apprécie cette BD.
Malgré un dessin plutôt joli et maîtrisé (mais sans aucune inventivité, très classique), ce premier tome est d'un ennui mortel : présentation maladroite et ennuyeuse des personnages, aucune tension dans leur périple, battements du cœur constants lors de la "grande" scène. Peut-être la suite sera-t-elle meilleure (je ne le saurai jamais, et il n'y en aura jamais si le premier tome ne marche pas, vu que c'est Soleil l'éditeur), mais il est parfaitement clair qu'on pourra se passer de ce premier opus soporifique pour lire la suite des aventures.
Hop, directement ramené chez mon libraire et on ne m'en parlera plus jamais.
Et ça me fait mal d'écrire tout ça vu comment j'apprécie les deux auteurs, mais l'immense déception est bel et bien là.
Un jour, je suis tombé par hasard sur les histoires du galopin Calvin, vivant moult aventures avec son tigre en peluche Hobbes. J'ai immédiatement craqué. Je n'apprécie d'habitude pas ces bandes dessinées avec un gag par page, voire pire, un gag par ligne. Calvin & Hobbes est clairement l'exception qui confirme ma règle.
De mauvaises idées en têtes ? Hop, une petite page de Calvin & Hobbes pour se requinquer.
Une journée pluvieuse ? Hop, une petite page de Calvin & Hobbes pour voir le soleil.
Une humeur maussade ? Hop, une petite page de Calvin & Hobbes pour avoir le sourire.
Calvin & Hobbes, le remède à de nombreux maux !
L'amitié entre garçons, c'est beau.
Rainbow est une série ultra noire qui se déroule dans le Japon des années 50 et 60. On y suit des jeunes japonais en maison de correction et qui vont tout faire pour s'en sortir (notamment suite aux sévices vécus pendant leur emprisonnement).
La série se déroule en 3 arcs principaux, avec les mêmes personnages au centre de chacune des histoires.
Un dessin admirable pour une histoire très dure mettant en avant l'amitié. À ne pas mettre entre toutes les mains toutefois, certaines scènes étant particulièrement marquantes.
Prenant et beau.
Ce nouveau cycle raconte la jeunesse de Seamus, le chevalier du Pardon découvert dans le premier cycle, et de sa quête des moriganes (êtres maléfiques pour la plupart).
La première chose qui frappe dans ces nouvelles aventures est l'époustouflante beauté du dessin de Delaby : il avait fait très fort avec le premier tome et toute la saga Murena, il arrive à mettre la barre encore un cran au dessus. Et la mise en couleur est absolument magnifique aussi. Un vrai régal pour les yeux.
Une saga que j'apprécie toujours autant, un de piliers de l'Heroic Fantasy "classique".
Un des piliers de l'Heroic Fantasy française.
La Complainte des Landes perdues est une série que j'ai connue lors de mes études, il y a plus de 10 ans.
Ce premier cycle se divise en deux parties, de deux tomes chacune. La première simplement formidable : ça ressemble un peu à Thorgal sans le côté "futuriste", mais en mieux (cette dernière série commençait à s'essouffler à l'époque). Les personnages sont travaillés, les méchants bien méchants, et les gentils pas toujours gentils. Le dessin de Rosinski est toujours au top. La seconde partie est un chouia moins passionnante, mais toujours très bien racontée.
Une saga que j'apprécie toujours autant, un de piliers de l'Heroic Fantasy "classique".
Pire que l'anime.
Autant la série animée a marqué les esprits il y a 13 ans (et encore, maintenant avec le recul, je trouve ça vraiment très surfait), autant l'adaptation en manga est très très décevante, c'est dire. Si le dessin est relativement bon (il est réalisé par le designer de la série télé), sans être exceptionnel, l'histoire reprend la trame générale du manga, avec quelques variations ci et là, puis évolue à partir du 6ème tome.
J'ai abandonné la série à ce fameux 6ème tome qui, bien qu'introduisant de nouveaux personnages, ne relevait pas le piètre niveau de l'intrigue.
Les (toujours) fondus de la série Evangelion, apprécieront peut-être, moi j'ai relégué cette œuvre à la poubelle depuis fort longtemps.
Une suite prometteuse...
Ce premier tome augure d'une suite digne de la première série : c'est toujours aussi beau, aussi recherché, aussi intrigant. Il est fort ce Bajram.
Il y a clairement du mieux par rapport aux quelques derniers tomes, mais la narration reste laborieuse et les quelques très bons jeux de mots ne rattrapent une histoire laborieuse et un peu longue. Goscinny restera irremplaçable encore de très longues années.
Le dessin à la Uderzo est bon, mais le trait rondouillard d'Uderzo me manque quand même.
Au final, déception mais avec quand même une toute petite lueur d'espoir pour les tomes avenir.
Le meilleur du duo Van Hamme/Rosinsky.
Une histoire sombre, dure, dans un farwest un peu sale. Un western comme je les aime. Pas de couleurs criardes, pas de bons sentiments (ou si peu), pas de happy end. Juste la dure loi du farwest, celle qui m'a fait aimer le genre.
Les dessins sont de toute beauté, et le nombre de pages inhabituellement élevé permet de vraiment s'attarder sur les persos et construire une histoire riches sur plusieurs époques.
L'une des meilleures BD de Van Hamme, et la meilleure avec son compère Rosinsky (avec Le grand pouvoir du Chninkel, bien sûr).
Je ne connais aucun des romans de Stefan Wul, mais j'avoue que cette collection d'Ankama est une pure merveille, et la mise en image des histoires de l'auteur me fait découvrir un panel de la SF que je ne connaissais pas.
Niourk est l'histoire d'un jeune garçon solitaire qui découvre un monde hostile, désolé et peuplé de bestioles en tout genre. L'histoire, de facture plutôt classique, est rudement bien mise en images par Vatine. Tout va toutefois peut-être un peu trop vite et certains passages auraient mérité d'être un peu plus fouillés (c'est ce qui lui fait perdre la 5ème étoile).
J'aime bien ce que fait Christophe Bec. Enfin, la plupart de ses oeuvres. Et notamment ses courtes séries de série B.
Sarah en est une, qui tire sur l'horrifique et le gore. Le très gore, même. Il s'agit d'une série noire, très noire, et oppressante, très oppressante. Un peu comme son Pandemonium (mais les deux histoires n'ont rien à voir).
La montée en puissance de Sarah se fait sur les trois tomes jusqu'à la toute fin particulièrement marquante et qui va à l'encontre de tout ce qu'on peut lire en matière de BD. Pas d'optimise, pas de pessimisme, juste cette fin "incroyable". Etonnant et réellement marquant. Bravo.
Olivier Peru est décidément un très bon scénariste. Après ses excellents "Assassin" et "Zombies", j'ai enfin pu découvrir le diptyque "Mjöllnir". Ici, l'histoire des dieux nordiques est revisitée de manière très originale (Thor et Loki sont réincarnés en nain et humain et partent à la reconquête d'Asgard pour se venger de leur père Odin).
Une histoire, sombre, très violente (graphiquement, mais pas que), poignante. Une épopée vraiment très bien racontée et mise en scène, portée par de fantastiques dessins.
Et n'oublions pas le petit plus génial : un peu à la manière du Bilbo de Peter Jackson, rarement un nain aura été aussi classe.
C'est à mes yeux, la meilleure BD traitant de ces dieux nordiques, même si c'est aussi l'une de celles qui s'écartent le plus du mythe originel, si tant est qu'il y en a un seul.
Encore une réussite dans la série des adaptations dessinées des œuvres de Stefan Wul. Cette quatrième adaptation est celle que je trouve la moins réussie graphiquement : les décors sont plutôt joli, mais les personnages sont curieusement traités. Ce n'est pas moche, mais pas très beau non plus. Curieux serait le mot juste.
L'histoire quant à elle est haletante : l'eau se met soudainement à geler uniquement en dessous de zéro, ce qui provoque la fonte ultra rapide des glaciers et des tsunamis en cascade. Une partie du globe se retrouve englouti et de mystères créatures semble sortir d'on ne sait où.
Le rythme est soutenu et on va de découvertes en découvertes. Vivement la suite !
Un scénario foutraque, indigeste et sans grand intérêt, des dessins bien moins aboutis que dans les 4 premiers albums (même la couverture est presque bâclée) avec en prime quelques erreurs de proportion qui font vraiment tâche. C'est simple, à part le héros et les quelques personnages féminin, c'est un ratage. C'est peut-être le nouveau style de l'auteur, mais moi j'appellerai plutôt ça un beau ratage.
Bref, énorme déception et un amer "toute cette attente pour ça !?!?" à la fin...
Poussif.
Autant j'avais été enchanté par la reprise de la série par un autre scénariste il y a quelques années, autant cela commence à devenir vraiment poussif : trop verbeux, il ne s'y passe finalement pas grand chose. Et puis cette histoire de séries parallèles qui doivent se rejoindre dans 4 ans au bout de 7 ou 8 numéros chacune commence à m'agacer sérieusement : j'ai l'impression qu'on fait traîner les scénarios pour vraiment pas grand chose...
Mieux, mais ce n'est pas encore ça.
La rencontre Bajram/Mangin mise en abyme. Il y a un peu plus de surprises que dans les 2 tomes précédents, mais le côté trop mégalo du récit gâche un peu le tout. au final, une série parfaitement dispensable.
Un poil meilleur que le premier opus, mais il y a toujours un manque cruel de suspense (on se doute de la chute très rapidement tellement les indices disséminés le sont assez grossièrement).
Beau mais bien trop classique.
Une histoire cousue de fils blancs. Dommage, il y avait vraiment matière à la rendre très intéressante. Rien à redire sur le dessin qui est superbe.
Mou et laborieux.
Scènes d'actions plutôt mal fichues, intrigue peu intéresante, scénario ou et chiant. Non, ça ne va pas du tout. Décidément, il n'y a que les versions animées de Ghost in the Shell qui me passionnent, toutes les BD m'insupportent (y compris celle de Shirow).
Une série de 10 tomes s'intercalant entre les tomes 6 et 7 de la première époque des "7 vies de l'épervier". Ayant découvert cette série dans Pif Gadget il y a très très longtemps, je pensais qu'elle était plus enfantine qu'elle ne l'est réellement (en fait les premiers tomes sont très accessibles, malgré un vocabulaire assez costaud quand même, mais la série rejoint petit à petit la noirceur des "7 vies de l'épervier") .
Plus axée sur l'action que la série d'origine sur les 6 premiers tomes, et moins ancrée dans le contexte historique fort et omniprésent de la première série, elle est pourtant très adulte dans certaines scènes.
Les 4 derniers tomes quant à eux reviennent en arrière dans le temps et expliquent clairement comment le Masquerouge de la série est "né", et introduit la deuxième époque des 7 vies de l'épervier (Plume au vents). Cette partie est très orientée sur l'Histoire et très peu sur l'action, et est parfaitement au niveau des "7 vies de l'épervier".
J'aime au final beaucoup cette série, alors que certains la jugent indigne de la série mère (totalement à tort à mon avis).
Glauque, violent, superbe.
Un polar très noir au dessin minimaliste et carré qui colle rudement bien à l'ambiance. Même si le scénario est plutôt classique, la mise en scène et le découpage sont vraiment superbes. J'aime décidément beaucoup ce que fait ce scénariste.
Une très bonne série
Une toute fin de série un tout petit peu moins bonne que les quelques avant derniers tomes. Je ne connaissais pas le décalogue et je conseille grandement cette série originale, qui remonte le temps au fil des tomes.
Une série en dents de scie.
Clairement moins historique que le premier cycle des "7 vies de l'épervier", ce 2ème cycle est aussi un peu moins passionnant car plus décousu. Il n'en reste pas moins que j'ai éprouvé un grand plaisir à retrouver Ariane et à suivre ses aventures en France et au Québec. Attaquons maintenant le 3ème cycle !
La suite tant attendue.
On abandonne l'intermède en dent de scie au Québec pour revenir aux sources. Une suite vraiment très sombre et intéressante.
Du sous Calvin & Hobbes (l'influence est on ne peut plus évidente)... mais c'est mignon et pas mal du tout quand même. et tout comme C&H, les enfants de moins de 12 ans passeront à côté de la plupart des gags.
Passionnant de bout en bout.
Je ne connais pas le livre dont est tiré ce roman/fiction dessiné, plutôt moyennement apprécié semble-t-il.
Ma lecture de la BD sur passionnante, de bout en bout. Très bien dessinée, magnifiquement mise en scène, on suit les péripéties de ce roi maudit, qui a enchaîné erreur sur erreur durant toute sa courte vie. Les routes de l'enfer sont pavées de bonnes intentions, comme on dit...
De l'humour (pas mal), de la noirceur (beaucoup) et un livre au final qu'on a envie de relire aussitôt fermé. Vraiment superbe.
Différent mais mieux.
Je n'aime pas ce changement de format mais il faut reconnaître que ces sketches plus longs permettent des histoires plus rigolotes.
Un western décalé mais dont j'attendais quand même un peu mieux au vu des louanges que l'on peut lire partout. Il y a quelques pointes d'humour, une histoire de fond plutôt originale, mais les scénarios de chaque tome ne sont pas vraiment folichons. Cela reste très sympathiques, le niveau monte plus la série avance, mais sans jamais réussir à vraiment atteindre des sommets.
C'est pas mal donc, mais il manque quand même quelque chose pour en faire un incontournable. Peut-être que ma deuxième lecture en sera meilleure ?
J'avais envie d'aimer, mais non.
Trop vulgaire, trop futile, j'ai sauté pas mal de pages. Reste un dessin tout en grâce, mais en décalage avec le propos je trouve.