Les avis de - Marion N

Un petit mieux peut-être par rapport aux 2 premiers volumes. Les lycéens propulsés au XVIIème siècle se retrouvent peu à peu. Miyamoto commence à retrouver la mémoire (c’était pourtant plus drôle de le voir agir en amnésique), Yatsuka se « réveille » et semble vouloir tourner casaque. L’Histoire est sur le point d’être modifiée par petites touches. S’il est très intéressant de découvrir à travers ce manga l’histoire des chrétiens du Japon et de leurs persécutions, on reste dans le shojo et les problèmes de cœur sont toujours là, sans compter le téléphone portable.

Je suis une nouvelle fois ressortie sceptique et insatisfaite de ma lecture. Il y a beaucoup de matière dans l’idée mais le développement ne m’inspire pas. Autant le premier opus me paraissait prometteur, autant les 2 tomes suivants me paraissent fades. On part tout à coup dans une quête (à la fois identitaire et vengeresse) qui aboutit tout à coup, trop brusquement. Les explications ne sont pas convaincantes, je les trouve « trop faciles ». J’ai trop l’impression de « coupes », de sauts voulus ou non. Ceci dit l’idée est bonne mais, pour moi, ce n’est pas une grande série inoubliable. Je n’ai pas trouvé l’accroche !

Enfin ! C’est le mot que je choisirai pour résumer mon opinion. Nous terminons enfin l’aventure dans le Mugenjo et ce n’est pas trop tôt. Je m’en lassais. Par ailleurs je n’ai pas trouvé qu cela apportait beaucoup à l’histoire générale. Bien sûr on en apprend long sur Ginji l’empereur de la foudre, mais à la fin quelle impression de vent brassé ! Enfin cet épisode est achevé et nous allons (je l’espère) suivre Mido et Ginji dans d’autres aventures de récupération.

un recueil de nouvelles qui m’a laissé une douce impression. Chaque chapitre s’arrête à une histoire particulière dans laquelle on retrouve la grâce fragile et la force des personnages d’Okazaki. Incontestablement une grande mangaka !

Incontestablement, c’est le manga qui m’a le moins plu. J’ai eu bien des difficultés à comprendre les deux derniers chapitres dont les histoires semblent différentes de celle des précédents. Bref, déçue pour celui-ci.

Déclic amoureux est une jolie petite perle parlant tant de photographie que d’amour, d’instants volés, d’images capturées, de cœurs en floraison et d’amours en suspension. Tout est traité avec brio et sensibilité. Les états d’âmes des trois filles sont transmis avec délicatesse et franchise. Un petit bijou.

BX m’a encore plus conquise. Quelle belle histoire, quelle narration prenante ! on se laisse emporter par ce morceau de vie où la boxe tient une palace importante, où la sensualité brute d’une peau nue tendue dans l’effort émeut profondément. Les sentiments et les désirs de l’héroïne touchent, on les sent à fleur de peau. C’est magnifique tout simplement et les pages finales ont quelque chose d’incroyablement romantique.

Rien à faire, cette courte série ne m’accroche définitivement pas. L’histoire m’a paru sans nul intérêt. Peut-être aimé-je trop la mythologie pour accepter que les protagonistes ne fassent qu’évoquer légèrement les créatures qu’ils rencontrent. Peut-être n’ai-je pas lu de la bonne façon, avec la bonne approche (ou la meilleure des approches). Bien sûr les points essentiels y sont mais tout m’a paru trop facile, sans surprise, sans piment. Seules la représentation des Gorgones m’a plu. Car niveau graphisme aucun enthousiasme criant n’est venu agrémenter ma lecture. Très très moyen comme série.

La saga continue et c'est toujours aussi agréable de suivre le scénario d'Istin et d'apprécier les dessins de Lambert.
Merlin, poussé par Ahés, s'apprête à envahir Avalon et à détruire les troupes de Constantin. Mais les paroles de Nuada, le dieu lunaire, et les enseignements de son ancien maître, Blaise, le font douter.
Préparatifs de guerre de chaque côté donc, tourments de Merlin et une Ahés toujours aussi sinueuse et habile. Une solution et une fin qui nous laisse en suspent et emplis du désir de connaître la suite.
Encore un excellent volet.

Maître Taniguchi nous offre une nouvelle page philosophique à savourer et méditer. Avec ce manga, les amis des animaux devraient être ravis. L'histoire que nous propose Taniguchi est celle d'animaux. Certes, ce sont des animaux de compagnie appartenant à un jeune couple, mais toute l'histoire tourne autour du vieux chien Tam et de la chatte persanne Boro. L'histoire de la mort d'un chien et celle de la naissance de petits chatons. La mort et la vie d'animaux, reflet de la condition éphémère que les hommes partagent avec les bêtes. C'est touchant et même poignant -du moins pour ceux qui ont eu ou ont des animaux domestiques. Les mots sont justes, les émotions présentent et on sent bien que le premier chapitre s'inspire de vécu (j'ai cru comprendre que celui-ci était autobiographique).
Le dernier chapitre nous transporte ailleurs, vers une belle histoire encore mais un peu différente.
Un très bon moment de lecture.

L'histoire se passe complètement à Fantasma. On se rappelle que le printemps est soudainement revenu à la fin du vol. 2. Dans cet opus, les choses s'accélèrent soudainement pour Yuna. Une foule d'inconnus arrivent au château où elle demeurait avec Rieno et l'embarquent pour le palais où elle va enfin être intronisée et recevoir des chevaliers à son service. Rieno n'est plus là pour l'aider ni la conseiller. Sa jeunesse, son inexpérience en font une cible pour toutes les intrigues.
Ambiance médiévale toujours avec de beaux vêtements (bonnes recherches ). Je déplore que les visages aient des nez très bizarres.
Ce volume, apportant quelques personnages supplémentaires et de nouveaux éléments, ajoute de l'intérêt à l'histoire.
Un peu mieux que les 2 vol. précédents.

Je n'aime pas beaucoup descendre des BD, mais celle-là m'a fait pleurer de désespoir tellement je l'ai trouvée fade et sans intérêts, voire grotesque.
Mêler des étudiants états-uniens à la myhtologie gréco-romaine ne donne pas forcément un bon résultat.
Les dessins sont plutôt bien, mais pas géniaux.
Même la couvé ne m'a pas inspirée.
Bref, très moyen.

Un petit bijou de shônen (même si je ne m'y connais guère) servi par un humour décapant et de beaux moment d'action. On ne s'ennuie pas en lisant ce manga tant les quatre héros ont chacun un sacré caractère.
Le dessin est net et franc, sans fioritures ; les perso en particulier sont comme taillés à la serpe. Beaucoup de "yeux de cockers", ce qui leur donne une drôle (mais pas vilaine) tête.
Bref : ravie, j'attends la suite avec impatience

Un sunjung divertissant et agréable, savoureux sans être inoubliable. On se prend assez vite à l'histoire, au charme enfantin de Rainef et à celui plus sombre de Yclipt. Kiris et Eris, le prêtre de Laseth et la guerrière, amènent bien des situations comiques par leur présence et lur sempiternelles querelles.
Les 3 premiers volumes nous présentent le groupe : Rainef, Yclipt, Kiris et Eris. Le ton y reste un peu badin, les situations comiques sont nombreuses. La stupidité (l'innocence) de Rainef est à mourir de rire. Le vol. 4 annonce un tournant et s'achève sur un changement bien étrange qui fait naître une irrépréssible envie de connaître la suite.

Ce manga est excellent. Sa trame est bien menée, le dessin est accrocheur. Le côté psychologique est passionnant : les sentiments des personnages sont étudiés à fond, examinés (en général par l'intermédiaire de Mine ou Akiba). dans ce vol., c'est la mère de Yuri qui est sous les feux de l'analyse : passionnant.
Par ailleurs, on se rend compte que même un E.S peut avoir des sentiments : il suffit de voir Akiba avec Mine.

Toujours aussi bon !! Par contre j'aurais bien aimé que l'aventure dans le Mugenjo se termine enfin ... J'éspère que le vol. 10 verra la fin de cet épisode.
Quelques renseignements sur certains personnages, des allusions à Babylon City et le début des combats de Ban et Ginji (avec le réveil de l’empereur de le foudre). Ce qui paraissait au début mauvais semble maintenant plus compliqué, moins sûr. Le traître annoncé apparaît. J’ai hâte de connaître le dénouement de cette affaire.

Un seul mot : Superbe!!!
J'ai beaucoup aimé et j'aimerais connaître la suite, même si çà paraît assez compromis (si j'ai tout saisi, la série est arrêtée au Japon ).
Tout d'abord, très belle et originale présentation par les éditions Panini : le papier calque, la doubel couverture, le dessin couleur du début, vraiment le luxe, ce qui est malheureusement peu fréquent dans les mangas.
Ensuite, le dessin : il dégage une puissance et une atmosphère particulière. Il peut paraître chargé, mais au final donne toute sa particularité et son charme à ce manga. Luxe de détails (les yeux, les vêtements...), délicatesse du trait, des proportions plutôt "réalistes" (attention, je dis bien "plutôt") pour les personnages, le tout matiné d'une sorte d'aura féérique et poétique . Ah, si ! les personnages masculins ont quand même des traits assez féminins (Enju par exemple); des éphèbes que n'aurait pas renié le Caravage, himself .
Enfin, l'histoire est splendide et prenante : les alichinos ressemblent à des vampires sans en être. Ils sont intriguants et on souhaite vraiment en savoir plus sur eux, un peu comme Tusgiri qui les hait sans finalement les connaître vraiment. Excellent personnage que Ryoko, autour duquel tourne quasiment tout le tome 3 : à la fois terrible et si fragile . Un petit faible pour lui et pour le mystérieux Enju (on se demande bien ce qu'il peut savoir sur les alichinos celui-là!)
En somme, aucun regret de m'être laissée tenter , cette série vaut vraiment le détour .

Qu’en dire ? 6 lycéens d'une école catholique qui se connaissent depuis l’enfance vont bientôt entrer à l’université. Natsuki et Miyamoto s’aiment, mais leur meilleur ami Yatsuka lorgne sur la jeune fille. Une tempête a lieu. Et à son réveil, Natsuki se retrouve sur une plage. Peu après elle découvre qu’elle a remonté le temps. Elle est en 1637, en pleine lutte contre les chrétiens et les villageois la prennent pour un ange ou pour saint François. Yatsuka est là depuis quelques années et a tué un dénommé Shiro qui ressemble trait pour trait à Natsuki tandis que Miyamoto a perdu la mémoire. Bref, ils ont pris le rôle de personnages historiques, mais reste à savoir comment l’histoire va évoluer désormais (ils viennent du XXème siècle quand même !). Un seul est perdu ailleurs et Natsuki/Shiro ne peut communiquer avec lui par téléphone portable (détail essentiel !!) que lorsque le ciel est rouge.

Au fond, c’est plutôt classique et çà manque de sel. Rien de bien passionnant. Le plus grand intérêt de ce manga réside dans l’approche du christianisme et des évènements liés à l’implantation de cette religion au Japon. A ce propos, il est amusant de voir que certains termes sont directement écrits en portugais (comme « paraiso »). Seul détail amusant : l’utilité et l’importance de la lampe de poche et du téléphone portable (génial pour les miracles !). Pour le reste, je n’ai pas été emballée.

C’est un shônen excellent. Le go vit et fait palpiter le lecteur. Les parties des personnages tiennent en haleine. Hikaru progresse de plus en plus et on voit s’inverser la relation que le garçon a avec Sai (kawaï celui-là). En effet, ce n’est plus Sai qui joue à travers Hikaru, mais bien Hikaru qui s’alimente du savoir de Sai pour gagner et se faire un nom dans le monde du go. On en vient à désirer ardemment une partie avec Akira. Par ailleurs, le temps s’accélère pour Sai et il n’en a plus guère pour découvrir le coup divin ; j’ai aussi adoré sa partie avec Toya Meïjin sur internet. A propos de Toya Meïjin, la dessinatrice a merveilleusement su montrer son état de fatigue, son usure. Le dessin est très soigné et précis au point qu’on s’y croit vraiment. Quelques plans magnifiques aussi.

Une superbe couverture qui attire l'oeil et suscite la cuiriosité : lumière lunaire et presque fantastique, composition intéressante (les personnages étagés sur le rocher), un vol d'oies sauvages, et surtout deux yeux lumineux, presque luminescents qui paraissent observer l'éventuel lecteur et lui adresse un appel muet... là, je parlais bien sêr du titre qui se détache tellement du décor.
L'histoire pose les personnages (bien trempés et plein de mystères à éludicer), mais fait également entrer de plein pied dans l'action. Le fantastique, la magie sont présents également. Le lecteur est transporté ailleurs, loin très loin. Et, émergeant de sa lecture, une foule de questions se posent ! Bref, un scénario bien mené qui fait baver d'envie d'avoir la suite.
Le dessin maintenant : d'un crépuscule orangé à un crépuscule orangé, Hub nous offre quelque chose de merveilleux, plein de caractère et de force. Il s'en dégage une ambiance, une atmosphère à chaque séquence, à chaque fond (j'entendais presque les bruits et les rires provenant du "Grand lotus rouge" baignant dans sa lumière sanguine).
En résumé : très beau début de série et je suis impatiente de connaître la suite.

6 contes pleins de sagesse. 6 contes qui font rêver. Une très jolie adaptation de Minh-Than, très réussie. En 6 courts récits on est transporté en Asie et on approche une antique sagesse.
Un album destiné à la jeunesse mais qui peut être lu par tous.
Les dessins sont simples et précis sont très agréables et vifs. Jolies couleurs de Siel également.
La couv' est une invitation la lecture : trop mignons le tigre et les pandas ;).
Je souhaite succès et belle carrière dans la BD au sympathique mr. Minh-Than.

Un magnifique manga, une superbe histoire que nous livre l'immense Miyazaki ! On retrouve tellement des thèmes chers à cet auteur et toujours cette invitation à la réflexion et à la méditation.
Excellent.

J'ai été un rien déçue. Le premier tome me paraissait amusant, plein de fraîcheur, à la lecture de celui-ci je me suis sentie un peu perdue, comme si les multiples rebondissements et quêtes du jeune Grégoire rendaient le récit un rien décousu. Beaucoup trop de choses en un seul album, peut-être. Ceci dit, la lecture n'est pas déplaisante !!

Prise dans son ensemble, cette série est épatante.
Fruit de l'union d'une nonne et du cadavre du libertin chevalier de la Barre, Denis, d'abord confiné dans un couvent, découvre le monde, est utilisé comme phénomène de foire, obtient la protection du jeune Talleyrand. Emprisonné à la Bastille sur ordre du roi, il vieillit mais garde son corps d'enfant et décide de se venger de ceux qui l'ont instumentaliser.
Si Denis paraît aimable et espiègle dans le tome 1, il nous montre un tout autre visage dans le t. 2. Pour lui, avec la Révolution, l'heure de sa vengeance a sonné. Une veangeance qui est aussi celle de son père, le libertin décapité. Le tout sous les regards d'un Talleyrand désillusionné et d'un Guillotin qui ne comprend qu'à la fin.

J'ai beaucoup apprécié cet album.
J'ai trouvé que le scénario posait très bien le ton et l'ambiance. On est plongé dans cette atmosphère très particulière. J'ai lu l'album jusqu'à la fin et il a été difficile d'en sortir.
Le dessin est splendide aussi et la rousseur flamboyante de Gloriande éclaire et tourne la tête.

Ce deuxième tome m'a ravi. Scénario bien mené et une bonne évolution de l'histoire. J'ai été scotchée à la BD.
Dessin très beau aussi et une couv' superbe.
Bravo, ma première impression se confirme.

Le scénario est intéressant, prenant même, on se retrouve dans la peau de Kayako et on suit sa fascination pour Endo Masami, ses interrogations, la montée de son désir et de sa jalousie, bref les affres dans lesquels son coeur est plongé. C'est à la tendre tendre et triste, doux et douloureux.
Le dessin est très épuré et cela donne une touche particulière à cette nouvelle série. Il ressemble un peu (enfin à mon avis) à la fragilité de Kayako, à ses désirs et à ses aspirations. Il donne une impression de fragilité.
Un très beau manga.

Trois courtes histoires, trois créatures, trois amours dramatiques, reliées par Pamela, la voyante du Tarot Café, elle même assez secrète. Narration agréable et mystère(s) sont au rendez-vous dans ce joli manhwa. Le dessin, fin, est très soigné et on admire en particulier le travail des expressions pour les visages et des vêtements. A d'autres moments, il est assez sobre. Une bonne note d'ensemble pour ce 1er volume, à confirmer avec les

Un très joli manga style yuri narrant une histoire d'amour et d'amitié pleine de sensibilité et de douceur.
Le dessin est plaisant.
Bref, un bon moment de lecture.

Dans ce 2ème vol., l'héroïne part en Allemagne rejoindre sa mère et disparaît soudain lors d'une tempête. Elle se retrouve à son réveil dans la chambre d'un château, surveillée par Rieno. Elle est à Fantasma. Son apprentissage de reine commence, avec, en toile de fond, la mystérieuse présence de créatures de l'ombre. On comprend assez vite que l'humeur de la reine influe sur le temps...
Ce deuxième opus ne m'a pas plus convaincue que le premier.
L'humour est toujours présent (joli combat de boules de neige ), et la miss en fait baver au mystérieux chevalier Rieno aux manières quelque peu... cavalière. La fraîcheur trouvé dans le 1er vol. surtout en rapport aux relations de l'héroïne avec ses 3 frères ne réapparaît que fugitivement vers la fin de ce tome-ci.
Le dessin reste agréable et j'ai bien aimé l'ambiance médiévale, même s'ils ne sont que 2 dans le château.
Je m'interroge toujours sur l'évolution de ce manwha qui comporte actuellement une quinzaine de volumes en Corée et n'est pas encore terminé .
Donc : mi-figue mi-raisin

J'ai eu un peu de mal avec le dessin ; je ne sais pas pourquoi, il me semblait moins abouti, moins net que dans les 2 albums précédents.

L'évolution de l'histoire ne m'étonne pas. Elle est logique.
Joan reste le même chat sauvage qu'au tout début, et c'est bien ce qui gêne son entourage qui essaie d'en faire son objet. Mais on ne dompte pas si facilement une bête sauvage... et ceux qui ont voulu l'utiliser l'apprenent à leurs dépens.
Logiquement, je m'attends à une chute dans le prochain opus .

Ca reste une bonne série .

Ce conte d'Andersen est merveilleusement adapté en Bd et rendu vivant par Madsen. On y trouve une grande sensibilité, une puissance énorme qui touche profondément. Une merveille

Tout d'abord, merci à Alice pour ses superbes dessins et à Elsa pour sa belle mise en couleurs, sans oublier m. Corbeyran qui nous offre une très jolie et intéressante suite :D.
La couverture à elle seule est magnifique et marque bien les particularités de ce nouvel opus.
Dans cet album nous découvrons l'histoire du royaume de Nym-Bruyn et des "branches", simplement évoquées dans le tome 1, en particulier sur la "branche morte". Nous retrouvons Morckoor après son combat avec sa soeur Olja et découvrons ce qui s'est passé juste ensuite. Nous suivons bien sûr Weëna et Opéra qui ont fui ainsi que Gwynlinn et Miuréal engagés dans l'armée (jolies scènes sur le bateau puis à terre sous la pluie). Un nouveau peuple aussi, des pêcheurs au dialecte difficile à comprendre sembel-t-il (merci pour la traduction ;) ).
Tout l'album est admirablement construit car les ingrédients sont distillés de telle façon et à dose si homéopathique que le suspence dure. La première planche est étonnante, suprenante et déroutante !! vous voilà prévenus !!
Le dessin est toujours aussi enchanteur. Les dessins narrant l'histoire du royaume de Nym Bruyn à la fois précis et comme flous, montrant bien que cela a été mais n'est plus ; même chose pour les souvenirs de Morckoor. De très beaux intérieurs et des paysages splendides comme le château d'Ot'tengoor ou le Mo'oplig dans les glaces. Il y a aussi une quantité de détails qui ravissent l'oeil comme des plumes de paon dans un vase.
J'allais oublié une fort jolie carte planche 39 pour un petit cours de géographie.
Les couleurs sont très belles également : belle impression de l'ombre des feuilles dans la dernière image de la planche7, mais surtout l'eau glaciale de la planche 22, les brumes crépusculaires des planches 27-28, ainsi que les oranges du feu des planches suivantes, enfin le blanc immaculé et irisé du Mo'oplig...
Bref, ce fut un délice de lire ce troisième volet.

J'ai beaucoup aimé ces 4 premiers tomes. C'est du bon et du beau Franz, plein de sensibilité et avec une histoire intéressante, même s'il s'agit d'une histoire d'amour. A l'orée du XIIème siècle, voici qu'un jeune guerrier des steppes, Timok, s'éprend (et c'est réciproque) d'une jeune chinois, Yu Lien, destinée à devenir une "fleur", lors d'un raid sur la bourgade où elle se trouve. Bien sûr, tout (ou presque) les sépare. Au-delà de la romance, il y a un tableau vivant de la lutte entre l'empire chinois et les tribus nomades qui l'agresse sans cesse, des luttes pour dominer au sein même de la tribu de Timok, ou des rencontres avec d'autres peuples (et leurs coutumes) comme les Scythes .

Ben, çà m'a plu. Même si çà reste assez classique, j'ai bien aimé l'accroche du début - ce cavalier poursuivit par des soldats pour une raison inconnue - qui amène à raconter l'histoire de cet homme mystérieux, son enfance (en l'occurrence). On pourrait dire que le scénario a été vu mille fois : complot inter-familial, méchant qui prend le trône de son frère, bébé sauvé de justesse et qui est élevé sans connaître ses parents, etc, signe de reconnaissance, etc. Mais l'histoire est bien ficelée et on s'y laisse prendre, emporter. D'ailleurs, ce n'est pas si simple. On sent bien que vilain oncle n'est finalement qu'une marionnette entre les mains d'un mage puissant.
Le dessin de Swolfs est très beau, mais c'est presque un pléonasme de le dire. Il rend très bien les ambiances, les personnages, puis j'aime bien ces costumes moyenâgeux.

Commençons par le dessin : Taniguchi nous offre de belles, voire très belles, images. On peut noter une très grande précison dans les costumes ainsi que dans certains petits éléments (le bandeau sur l'oeil de l'accompagnateur de Jubeï au début). Les paysages sont rès réussis. La plupart des scènes de combat sont bien rendues ; les traits d'accélération rendent assez bien le mouvement (Attention, je ne suis pas spécialiste de kenjutsu, donc je ne vois peut-être pas les éventuelles erreurs ou impossibilités).
Côté scénario, c'est plutôt intéressant comme histoire ou comme légende. Et c'est dans ce sens que j'ai lu ce manga: comme une page de narration historique mêlée de légende, celle de Yagyû Jûbei. La narration de Kan Furuyama m'a fait pensé à celle d'un livre d'histoire, pas à celle d'un roman, ce qui donne ce côté un peu touffu au récit. Les noms japonais accentuent la déroute du lecteur, mais en s'appliquant, on s'y retrouve assez facilement.
Je conseille quand même de lire le glossaire, le résumé historique et celui sur l'école Yagû Shinkage à la fin du volume avant de se plonger dans l'histoire.

Le ton de ce shojo est plus léger et optimiste que celui de l'incontournable et prenant [b]Nana[/b], mais si le monde de la mode y paraît très propre, très beau, bref idéal, les problème de l'héroïne, Yukari, qui veut s'arracher du monde scolaire et des examens sont plus réalistes.
Le tout est délicieusement transcrit par le dessin de Aï Yazawa qui nous offre un magnifique travail en particulier sur les vêtements des personnages - les décors restent peu présents.
Bref, un bien joli, prenant et amusant shojo.

Après une petite baisse de régime vers les tomes 9/10, on est reparti vers l'aventure et la quête du début : le corps de Kyo. Intéressante évolution des personnages. On en apprend encore plus sur Kyo dans ce volume, sur ses origines, ses liens avec le Roi Rouge et Kyoshiro. Les combats me semblent un peu plus rapides qu'avant. Peut-être parce que la situation de Yuya l'exige ou bien parce que tout simplement le temps presse ppur Kyo. Ce dernier est toujours plus puissant et sombre mais on sent égalment plus d'humanité.
Bref, toujours aussi divertissant à lire.

Un beau volume, encore plus sombre et plus poignant. Les anges arrivent toujours et s'intéressent maintenant aux cerveaux des humains, à leurs souvenirs, leurs sentiments. Parallèlement, le fifth children fait son apparaition et est à glacer les sangs. Pas sympa celui-là ! L'intrigue s'épaissit et nos héros se posent (comme nous) bien des questions sur la Seele et ses pontes.

En un mot : magnifique.
Beaucoup de sensiblité, un véritable questionnement sur l'humain, l'humanité, la guerre, les émois des premières amours et la sensation d'être vraiment à la place de Shuji. Comme lui, on comprend peu à peu le sens de cette histoire, le pourquoi de ce qui se passe. Et on ne peut y rester insensible.
Cette belle histoire est portée par un beau dessin très expressif, qui semble mettre à nu les émotions des personnages.

Un shojo manga superbe dans lequel la musique tient une grande place, de même que l'amitié et l'amour. Jolie page de vies pour des filles au caractère opposée mais qui finalement ont quelques points en commun. Un aperçu également d'une réalité : comment devenir adulte ? comment gérer ses passions ?
Si on peut repprocher à la mangaka de faire des peronnages très maigres, on peut dire que son dessin est accrocheur et plaisant.
A lire!!

Un album jeunesse bien fait, qui se lit facilement. On commence par la présentation du conte par maître Spazi, le troubadour, devant une toile peinte représentant les lieux de l'action qui va suivre. Le conte qui suit est frais et amusant (même si le foue est triste). On ne s'ennuie pas, même si l'histoire est somme toute assez classique.
Pour le dessin, il est très bien fait, simple et soigné, et il regorge d'une foule de petits détails amusants (lit d'édredons du roi, rubans de toutes les couleurs pour appeler les serviteurs, etc.).
Bref, un bon album

Un album dans la continuité du tome 2. On retrouve donc Tama Kha et son jumeau Mano. Une excellente et cruelle leçon sur la haine qui engendre la guerre. A faire hérisser les cheveux sur la tête... et en même temps extrèmement poignant. Une fin ... terrible.
Bon scénario et beaux dessins.

Un ton légèrement différent des deux tomes précédents et un côté plus classique pour l'enigme. Cependant, l'histoire est prenante.
Toujours de beaux dessins.

Une belle suite, vingt ans après. On découvre ce qui lie les personnages et d'où viennent leurs rêves étranges. On reste avec un pincement au coeur tout comme les garçons (devenus grands) face à une Lisa follement amoureuse d'un certain Thomas.
De belles couleurs et des dessins magnifiques. On se croirait dans un rêve. Eveillé...

Le dessin m'a complètement perturbée Ce n'est pas qu'il n'est pas bien, mais j'étais un peu perdue!! Je ne reconnaissais plus certains personnages... Le dessin fait un peu comics et me rappelle certains Star Wars mis en BD.
Côté scénario, c'est plutôt bien, même si le "rebondissement" de la fin ne m'a pas tellement surprise. Dans ce tome, beaucoup d'action et encore de l'action, résumerai-je.
Bilan : un rien chiffonée par le dessin (ben Crisse c'était autre chose) et plutôt satisfaite du scénario.

En Aden, règne le terrible Anti-roi qui a épousé la belle Gadria veuve du très admiré duc Defil dont elle a eu un fils, le prince Déforauge. Pour protéger ce fils, la reine l'envoie en exil auprès d'un frère d'arme de son père. Cependant l'Anti-roi cherche toujours à détruire ce rival potentiel avec l'aide d'une sorcière. Déforauge doit trouver refuge auprès du mage ami de son père Defil et commencer son apprentissage de guerrier en vue de reconquérir son royaume.
Dans le vol. 2, Déforauge prend le chemin du retour vers son pays où beaucoup de choses ont changé en six ans. Le jeune prince doit reconquérir sa terre et le coeur de ses sujets. Sa quête initiatique commence sous le regard de son chevalier-gardien, l'elfe Jillian.

Ce que j'en pense? pas beaucoup d'originalité pour ce qui est du scénario, mais la façon de distiller les éléments donne envie de connaître la suite. Par ailleurs, le long tome 1 de présentation permet de bien comprendre ce qui s'est passé alors que Déforauge était encore enfant, de discerner les forces en présence. Ce manwha est en fait un roman de chevalerie, si j'ose dire, puisqu'il semble s'orienter vers la quête initiatique du prince exilé qui vient récupérer ce qui lui appartient par la naissance et durant laquelle il découvre l'amour, l'amitié, etc.
Le dessin est très inégal , des très belles claires et épurées alternent avec d'autres plus "fouillis" dans lesquelles ont peine à distinguer des personnages. C'est parfois très gênant pour lire.

C'est un manga sublime et sensible qui laisse une touche d'amertume et de regret lorsqu'on le ferme. L'histoire est poignante, traitée avec vérité et beaucoup de sensibilité, sans oublier le talent; elle nous est livrée simplement, de façon dépouillée, sans à priori. J'en avais la gorge nouée...
Un magnifique moment et une belle leçon d'histoire et de vie.

Un bien joli manhwa, sentimental certes et un brin fantastique. L'histoire ? Chaeyeon, jeune lycéenne de séoul, perd brusquement son père et part vivre avec son grand-mère sur une île. Elle y rencontre un jeune garçon sorti de la mer... Celui-ci s'appelle Shaoud et se trouve pour la première fois parmi des humains; il se montre très curieux (très amusant de le voir découvrir les choses qui l'entoure ) et très intelligent. A la fin du tome 2, le monde aquatique semble le rattrapper et dans le t. 2 on découvre qu'il possède d'étranges pouvoirs....
Ca ressemble à une adaptation peu classique de la fameuse histoire d'Andersen, "Le petite Sirène". Il y a des passages gais, d'autres très comiques et certains plus tristes. On sent également une forte tension dans le royaume marin. Il y a également un petit côté écologiste qui n'est pas sans déplaire. Le dessin est agréable et plutôt simple (sans trop de fioritures), avec quelques très jolies scènes aquatiques.

Un très joli Shojo, très frais et plutôt gai. Il a aussi l'immense avantage de se présenter en seulement 5 volumes.
L'histoire se déroule sur fond de vie lycénne : la jeune Tampopo Yamazaki arrive d'Hokkaido dans un lycée très chic et... froid. Grâce à sa persévérance, sa joie de vivre, son sourire, elle se lie d'amitié avec plusieurs camarades dont Koki Kougyio, le bel héritier de la fortune Kougyio... Les rebondissements sont bien sûr au rendez-vous, mais tout se termine pour le mieux et chacun trouve finalement sa place.
Une histoire romantique certes, mais très jolie et qui offre un très agréable moment de lecture.

Ben, je n'aurai jamais pensé accroché aussi bien et autant apprécié cette série. Les histoires avec des machines, des monstruosités technologiques, etc, çà ne m'inspirent guère et pourtant j'ai bien aimé ce manga.
Pourquoi ?? je crois que ce sont les personnages qui portent l'intrigue et la rende intéressante. C'est sur eux que j'ai focalisé ma lecture et mon attention, sur leur évolution, leur caractère. Il faut dire qu'il y à des personnages bien tourmentés voire complètement dépressifs là-dedans.
L'histoire avance régulièrement, sans trop se presser mais sans traîner non plus et les volumes 7 et 8 ont été riches en rebondissements -pas gais d'ailleurs. Côté dessin, rien à redire, si ce n'est que je ne suis pas fan de robots ni de trucs technologiques.
En bref, un bon manga.

C'est tout d'abord un véritable plaisir de retrouver le monde d'Ogier et son magnifique et si particulier dessin.
La jolie Maëlle a grandi et se fait courtiser, Heloise va être à nouveau mère, dame Gorge est fidèle à son poste (j'ai un faible pour ce personage). Au cours de ce tome, on découvre enfin les origines d'Héloise : la scène dans la forêt est spledndide et transpire la féérie (il suffit de regarder les atours des elfes, la lumière qui baigne la clairière). toutefois le danger guette... Et la fin nous laisse en suspend avec la crainte et le désir de connaître la suite, de savoir quels sont au juste les pouvoirs de Maëlle et si le temps des Yeux Rouges est ou non revenu.
Une vrai joie à la lecture.

Après 2-3 volumes un peu sombres, voici à nouveau de la fraîcheur et de la gaité. Les vacances d'été sont là pour Torhu, Kyo, Yuki et les autres et ils les passent tranquillement dans une résidence des Soma. Pas de nouveaux personnages cette fois. Au milieu de ce volume, on s'intéresse plus à la prof. de Yuki, Kyo et Torhu, ex petite amie de Shiguré : on apprend en fait comment elle est devenue la copine de celui-ci et on découvre ses sentiments pour Hatori. Parallèlement, Shiguré pousse Akito a partager les vacances des jeunes et de Torhu. une touche plus sombre sur la fin avec l'arrivée d'Akito et sa confrontation avec Yuki.
En résumé, un bon moment de lecture même si l'histoire n'avance qu'à tout petits pas.

J'ai été enchantée, carrément emportée vers la lune, à l'instar de nos amis. Si le tome 5 était une sorte de transition, nous voici maintenant au coeur même de l'astre lunaire prêts à poursuivre l'aventure et à connaître de nouveaux horizons. La poésie et l'humour sont toujours aussi présents, à travers maints clins d'oeil et de magnifiques dessins (ah! les somptueux clairs de terre, les pluies d'étoiles, etc). Le texte est également savoureux et empli de petites références qu'on prend toujours autant de plaisir à trouver. Les couleurs sont splendides que l'on passe des gris de la surface lunaire à l'arrivée de nos amis, à l'opulence des jardins du palais royal.
Les auteurs, sans vraiment répondre à certaines questions, donnent des éléments de réponse ou des pistes.
Un savoureux et délicieux moment de lecture.

Quel plaisir de retrouver le dessin de monsieur Smudja.
A travers le 1er tome de cette série, nous suivons les pas de Henri deToulouse-Lautrec à travers les rues de Montmartre où il rencontre ses amis et confrères artistes : Van Gogh, Degas, Gauguin, Rodin, Renoir, Monet, Seurat et jusqu'à Gustave Eiffel et sa tour en cartes. Sans oublier les filles du Moulin Rouge, les danseuse de French cancan et les modèles (ah, Suzanne Valadon!)
Smudja retrace avec précision et humour la vie du peintre du Moulin Rouge. Des passages savoureux, de l'humour et un dessin qui rend un hommage toujours plus éclatant aux grands maîtres impressionnistes.
Un magnifique album.

Le passage nordique de l'histoire s'achève avec la sortie de Sarasa et de ses compagnons de captivité de la prison. On enchaîne presque immédiatement sur un retour à Suo, au sud, avec une tentative de l'héroïne de mettre des batons dans les roues du gouverneur Momoï qui a remplacé Shuri, chassé par ses hommes. Parallèlement, Shuri veut profiter des préparatifs de guerre contre Tatara dudit Momoï pour reprendre son trône. On rencontre le fils de Momoï, un jeune peintre non-violent qui met Sarasa face au problème de la violence guerrière et lui fait appraître la possibilité d'un autre moyen de lutter.
Un tome intéressant ne serait-ce que par l'évolution des personnages (le plus de la série dont les dessins restent assez brouillons).

Rien ne va plus dans ce 3ème album. Paul qui aide 2 femmes candélabres et apprend que seule la source lui permet de conserver un semblant de vie perd ce qui lui sont chers. Les sentiments (amoureux, amicaux ?) sont plus présents dans ce volume, leur implication dans l'histoire est plus intense.
Un dessin somptueux, régal pour les yeux par sa simplicité et sa fluidité.
Un grand moment de bonheur et de rêve, ce qui fait tout le charme de cette série.

Encore un album magnifique. Algésiras ne cesse de nous surprendre et de nous éblouir par son talent de narratrice et de dessinatrice. Paul découvre qu'il existe 9 candélabres et en rencontre quelques uns. Le mystère de l'identité de l'amnésique - en qui Paul reconnaît un certain Liam - s'épaissit. L'histoire aussi devient plus terrible puisqu'on apprend que les candélabres sont divisés en plusieurs groupes s'opposant les uns aux autres, mais Julien semble être le plus puissant.
Le dessin est toujours aussi splendide, avec de belles touches de sensualité.

Une histoire qui commence sous la pluie et qui intrigue toujours plus au fil des pages. En fait un système de mise en abîme : l'un des personnages principaux raconte son histoire à un amnésique retrové nu dans un parc sous la pluie.
L'auteur nous offre de magnifique plan, cachant avec brio le visage de l'amnésique jusqu'à la dernière case. Le dessin est magnifique, fluide, simple et pur un peu comme le feu, élément omniprésent dans l'histoire.

Gravement blessée aux yeux, Sarasa part pour l'île indépendante d'Okinawa pour être soignée par le maître de Nagui. Elle charge ses alliés de s'occuper des affaires dans chaque région déjà parcourue. De son côté, Shuri se retrouve seul après la mort du Shogun Kazan et Asho son conseiller, poussé par les hommes d'Asagi, fommentent un coup d'Etat. Renversé, Shuri arrive à s'échapper et se retrouve également à Okinawa.
Un bel et intéressant volume qui fait évoluer les personnages (en particulier Shuri dépossédé de son trône). On fait également connaissance avec de nouveaux personnages et on découvre le système politique démocratique d'Okinawa, indépendante du Japon mais que le souverain veut récupérer.
Bref, une belle page qui s'ouvre dans cette série.

Tatara-Sarasa part avec un petit groupe délivrer sa mère à Kumano où doivent avoir lieu les funérailles du faux Roi Bleu en présence de la famille royale. Elle rencontre en chemin les fils des dignitaires et prêtres de la ville et s'allie à eux. Parallèlement, Shuri décide d'éliminer le Shogun Kazan qui l'a trahi en ne lui livrant pas la mère de Tatara (il en est tombé amoureux).
Bref, un beau volume avec des combats et un aperçu intéressant de la personnalité de Shuri. La mise en avant des amitiés nouées par Tatara avec Chacha et Zaki. Un beau volume, même si on regrette le côté brouillon des dessins qui rendent presque illisibles les scènes de combat.

Le Roi Bleu disparaît tragiquement lors de la révolte de son peuple, aidé en celà par le mystérieux Asagi son capitaine de la Milice qui s'avère être en fait ledit Roi Bleu (l'autre n'était qu'une doublure). Ce-dernier monte une scène et se fait sauver par Tatara-Sarasa. De son côté, Shuri repart à Suo reprendre son royaume en main. Alors qu'elle s'apprête à partir vers le nord à la rencontre des détenteurs du sabre de Genbu, Tatara-Sarasa apprend par Asagi (qui a découvert son petit secret) que sa mère est prisonnière du Shogun Kazan, bras droit du Roi Rouge.
Quelques confrontations, la mise en place du plan d'Asagi, mais au final peu d'action. Une sorte de transition entre 2 combats et la mise à nu des états d'âmes de l'héroïne qui refuse toute aide et les réactions de ses compagnons.
Le plus vient de la nouvelle intrigue qui se trame dans l'ombre.

Tout d'abord, c'est un manga très visuel qui passe bien avec de belles scène de combat. Pour l'histoire : c'est celle d'un paharmacien (franchement idiot) dans lequel semble vivre un terrible guerrier, Kyo aux yeux de démon, reconnaisable à son grand katana et à ses yeux rouges, qui est capturé par une chasseuse de primes, Yuya, qui compte à tout prix recevoir la récompense promise à la personne qui ramènera ledit Kyo.
Bref, des situations marrantes pleines d'humour et des moments plus sérieux. Alléchant début ; affaire à suivre.

A peine arrivés dans le Kanto, Sarasa et Shuri tombent dans un piège et sont capturés par les hommes du Roi Bleu qui les obligent à participer à une grande course piégée : la "chasse à l'homme" au bout de laquelle Sarasa est emprisonnée pour être sacrifiée à un prétendu monstre. Mais le peuple gronde à Seiran et se rebelle finalement en suivant le Comte -ancien homme d'un Roi qui n'est qu'un fantôche. Par la même occasion, Tatara-Sarasa trouve le sabre de Seiryu.
Un bel épisode avec la confrontation des points de vue de Shuri et Sarasa pendant la course, une très théâtrale fin pour le supposé Roi Bleu. De très beaux dessins bien travaillés dans certaines scènes et du flou brouillon dans d'autres, ce qui est un peu dommage. On prend toujours du plaisir à lire ce manga et à mieux connaître les personnages.

Un duel entre Shido et Tatara-Sarasa sur fond d'éruption volcanique du Sakurajima, le tout dans une ambiance très shojo (pensées de Shido pour son épouse Senju et pour Shuri, réflexions de Papillon de nuit et sa relation avec Shido). Au final, le sabre de Suzaku, héritage de Hayato, réapparaît pendant que celui de Byakko tombe entre les mains d'une nouvelle force : celle du Roi Bleu, frère et ennemi du Roi Rouge Shuri. Le premier combat contre le Roi Rouge est terminé et Sarasa -vêtue en fille- prend la route du Kanto, royaume du Roi Bleu, accompagnée par Shuri qui, de son côté, veut éliminer ceux qui entrave sa marche au pouvoir : sa famille.
Une réflexion sur la mort du guerrier et le devenir de sa famille à travers les personnages de Shid et Senju.
Des longueurs et une atmosphère shojo très présente (la mort de Shido prend la moitié du tome), mais la 2ème partie annonce de nouvelles et intéressantes aventures.

Tatara-Sarasa et Hayato sont capturés par des pirates qui veulent les revendre comme esclaves à des étrnagers, mais notre héroïne décide de combattre la chef des pirates, Chacha, et d'obtenir son alliance contre les traitres Shoujou (qui ont détruit le village de Suzaku où se trouvait l'un des sabres) et contre les troupes d'élites du Roi Rouge commandées par son ami Shido : Fuujin et Raijin. A Suo, rien ne va plus suite à un attentat contre un navire marchand européen coulé par un inconnu ; Shuri, pour éviter la guerre, préfère couler son propre navire ultra-moderne afin d'amener les Européens à négocier.
Une suite trépidante donc qui nous laisse percevoir un peu plus la personnalité de Shuri, amène une rélexion sur la guerre et donne à Tatara-Sarasa une nouvelle dimension de rassembleur et de stratège.
un bon moment de lecture

L'aventure de Basara se poursuit dans ce 2e volume. Désespérée d'avoir échouer à sauver les villageois de Byakko des prisons du Roi Rouge et d'avoir vu mourir son grand-père, Tatara-Sarasa reprend ses habits de fille et se dirige seule vers le village de Sakurajima à Kyushu où se trouve un 2ème sabre. Passant par Suo, capitale du Roi rouge, elle est sauvée par Papillon de Nuit et rencontre Shido, cousin et ami du Roi Rouge Shuri. A Kyushu, elle trouve un allié en Hayato, descendant des détenteurs du sabre de Sakurajima.
Un 2ème volet bien mené qui nous amène à mieux connaître Shuri et nous fait découvrir le Japon avec Sarasa. Une dimension plus internationale de l'histoire se dessine avec la mention d'une flotte européenne prête à envahir le pays.

Au 24ème siècle, le Japon est retourné à l'âge féodal et est gouverné depuis 300 ans par une famille royale qui pressure le peuple. A Byakko, dans la contrée dirigée par le Roi Rouge, l'un des fils du souverain, un garçon du nom de Tatara est désigné comme "l'élu" qui apportera le changement par un prophète. Très vite assassiné par les troupes du Roi Rouge, Tatara et l'espoir qu'il portait sont désormais incarnés par sa souer jumelle : Sarasa, qui décide de mener la lutte. La jeune fille rencontre alors un certain Shuri qui n'est autre que le Roi Rouge. Attirés l'un vers l'autre, les deux jeunes gens ne savent rien de leur identité respective.
Ce shojo est une belle surprise. S'il garde les traits caractéristiques de son genre (dessins assez éthérés, situations romantiques, larmes et larmoiements), il s'annonce comme une série plutôt épique où les combats sont bien présents et où la mort des personnages (secondaires) est bien visible.
C'est un premier tome qui laisse deviner une série prometteuse.

La bonne impression laissée par le 1er album se confirme dans celui-ci.
L'histoire est bien ficelée. On apprend plusieurs choses sur l'enfance du mercenaire Kriz et sur les terribles et spéciaux guerriers Lhins. Par ailleurs, le prince Fus est plus que jamais déterminer à mettre la main sur l'enfant de Kriz et de Tall l'Istra, que les Draïms ont recueilli bien des années auparavant.
Côté dessin, je l'apprécie de plus en plus ; il a beaucoup de caractère. Les couleurs sont quelquefois trè belles.
Bref, un bon album.

Encore une belle couverture :ok:.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé Meresankh (très affectée par la disparition d'Imeni) et le prince Khâ quatre moisaprès les évènements du t. 2. A nouveau, le mystère et le meurtre touche la famille de pharaon à travers la mort de femmes de son harem. Un chien noir apparaît aux victimes, mais est-ce un signe d'Anubis seul ou quelqu'un mène-t-il sa vengeance et qui ? Voici pour l'intrigue, prenante et bien menée.
Le dessin est toujours aussi splendide : un vrai régal pour les yeux. Des touches de vert et de blanc qui donnent l'impression de rafraîchir les personnages et le lecteur dans ce pays tellement chaud. Très intéressante mise en scène du harem, des femmes qui le peuplent, des amitiés nouées, des rivalités, des peurs de chacune.

Ce volume est intéressant encore une fois. Nous découvrons un nouveau personnage : Ritsu, maudit par le signe du singe, dont nous avons déjà rencontré la mère dans un vol. précédent. Ritsu comme sa mère souffre d'un grave problème psychiatrique : il se sent coupable de tout, pense tout faire de travers, a peur de tout ... Bref son caractère permet des scènes à la fois amusantes et qui amènent à réfléhir (sur la dépression, la névrose, notre place dans la société, etc..). Par ailleurs, Hatsuharu fait face à une difficulté qui le rend 'black' : il vient d'être plaqué par sa petite amie (une Soma également) dont on ne sait pas grand chose. Enfin, la question des études universitaires est posée pour chacun de nos jeunes héros et celà entraîne inévitablement quelques problèmes pour les Soma possédés ; sur ce thème, intéressante rencontre entre Yuki et son frère Ayamé et quelques indices laissant comprendre que les parents de ces deux-là n'aiment pas vraiment leur enfants.
Encore des scènes amusantes qui permettent de relativiser certaines des difficultés rencontrées par nos héros.
Bref, un bon moment de lecture.

Une grande BD, sans nulle doute. Chapeau bas à Deslile qui a su nous donner un aperçu si réaliste, terrible (voire terrifiant), presque fantastique de la Corée du Nord, tout en gardant un ton plein d'humour (froid).
Je n'ai pas pu m'empêcher de rire ... jaune... tout le long de l'album, et je me suis empressée de le mettre entre les mains des membres de ma famille et de le conseiller autour de moi. C'est un véritable monument, un album à ne pas manquer. C'était à n'en plus croire ses yeux tout en sachant que tout cela est malheureusement vrai.
Il y a des passages très savoureux, qui font rire quand on voudrait pleurer : les séances dans les musées sont dantesques (en particulier dans le musée anti-nucléaire du Cher Leader Kim Il Sung) !!
On trouve également des passages ou des répliques très incisives et cette question que chacun ne peut s'empêcher de se poser : "mais est-ce qu'ils y croient vraiment ??"...
Le petit jeu qui apparaît dans l'album : éliminer les espions nord-coréens pro-capitalistes, tièdes, etc, est une bonne leçon... Je n'ai trouvé que la 1ere réponse (par simple observation), mais je me suis fait avoir sur les 2 autres...
En conclusion, la Corée du Nord, c'est vraiment pas reggae comme pays...
Pour le comprendre, lisez cet excellent album.

Un bon album, dans la droite ligne des précédents, avec cette atmosphère des vieilles légendes et des anciens contes arthuriens. On rencontre un nouveau compagnon du roi légendaire, ainsi que sa dulcinée et les aventures auxquels tous deux sont confrontés. Le dessin de Lereculey est majestueux. Bref une nouvelle et belle page de cette encyclopédie en Bd de la légende arthurienne.

Une bonne histoire. Istin nous donne encore le plaisir de suivre la légende arthurienne. On se croirait plongés dans Lawhead. Ce 1er volume met en place les éléments qui vont amener l'histoire d'Arthur : l'usurpation du trône par Votigern, la lutte contre celui-ci des fils de son prédécesseur, le combat entre les dames d'Avalon alliées à Merlin et les dames d'Ys prêtresses de la terrible Ahès, le problème du christiannisme et des croyances celtiques.
Le dessin de Chani, certes un peu particulier, rend bien l'ambiance fantastique du récit. Les couleurs sont également bien faites et bien adaptées à l'histoire. Petite remarque, les traits des visages, presque estompés, donnent un côté intemporel que j'ai apprécié.

Une bonne série, pleine d'humour. Les Chats - sur 2 pattes, parlant un langage humain un rien abâtardi - sont les êtres les plus évolués, tandis que les humains, malheureux animaux à 4 pattes ne s'exprimant que par cris ont perdu le pouvoir depuis plusieurs siècles et que les loups ne sont encore qu'à moitié civilisés. La civilisation des chats est empreinte de paix et d'amour, loin des tendances guerrières des humains de leur préhistoire... Mais voici qu'un vieux projet humain se déclenche : celui du réveil d'Adam, et le changement commence à se faire sentir... Les chats vireront-ils comme les terribles et mauvais "politichiens" humains ??
"Par saint Chirac", je ne vous dirai rien de plus . Beaucoup de succulentes expressions : "par la sainte Verge et Jésus Gris", "par saint Chirac", "Not'Dam", etc ...
A connaître.

Une très bonne fin pour cette série. Les 3 immortels, le roi banni, J'on avec son peuple et chacun des peuples se trouvent rassemblés. Les Schninkel se sont soulevés partout et les Immortels s'unissent enfin. La fin approche et c'est celle de la mort, du sacrifice de J'on, bouc émissaire, sorte de Jésus-Christ incompris jugé par les siens. Guerre finale entre chaque groupe devant le cadavre de J'on et finalement son monde est détruit. Beaucoup d'allusions à la Bible et à d'autres choses dans cette série plutôt complexe. Bref à lire et à relire pour bien tout comprendre et apprécier.

Ben, çà m'a plu. Même si çà reste assez classique, j'ai bien aimé l'accroche du début - ce cavalier poursuivit par des soldats pour une raison inconnue - qui amène à raconter l'histoire de cet homme mystérieux, son enfance (en l'occurrence). On pourrait dire que le scénario a été vu mille fois : complot inter-familial, méchant qui prend le trône de son frère, bébé sauvé de justesse et qui est élevé sans connaître ses parents, etc, signe de reconnaissance, etc. Mais l'histoire est bien ficelée et on s'y laisse prendre, emporter. D'ailleurs, ce n'est pas si simple. On sent bien que vilain oncle n'est finalement qu'une marionnette entre les mains d'un mage puissant.
Le dessin de Swolfs est très beau, mais c'est presque un pléonasme de le dire. Il rend très bien les ambiances, les personnages, puis j'aime bien ces costumes moyenâgeux.
Bref, un bon et agréable moment de lecture.

Un album plutôt agréable à lire pour une nouvelle série. Les personnages sont présentés dans une ambiance d'action assez rapide et on accroche vite à l'histoire, qui ressemble un peu au début à un "Roméo et Juliette" revu et corrigé, par la rivalité entre 2 corporations et l'amour impossible qui naît entre les 2 héros. Le dessin n'est pas trop mal, sans être transcendant; par contre, j'ai bien aimé les couleurs qui ont un côté lumineux (des bleus pleins de lumière ce qui les rend presque féériques).

Un nouveau tome plutôt pas mal. L'histoire n'avance pas beaucoup ce qui est parfois rageant, mais on en apprend plus sur le personnage de Kyo et sur les conséquence de la malédiction des animaux du zodiaque sur les membres de la famille Soma qui en sont affligés. De la tristesse dans cet album, où l'auteur aborde le problème de la différence et de la laideur (je dirai même de l'horreur !), les difficultés à le surmonter, le pouvoir du regard des autres, etc. Ca reste frais et gentil.
J'attends la suite (prévue pour la mi-septembre), en souhaitant vraiment que les choses avancent à plus grands pas.

Voici encore un album très réussi.
Le scénario est très bon et, jusqu'à la fin, on ne sait pas trop comment les choses vont tourner. Si le thème abordé est classique, le racisme anti-noir dans les année 50 aux Etats-Unis, l'histoire l'aborde de façon épatante et sans laisser d'arrière-goût de "déjà-vu". On porte un regard neuf sur le sujet. Et la critique nese tourne pas seulement vers les blancs du KKK (superbement mis en scène), mais aussi des groupes de la réaction noire style "Black Panthers" incarnés par un taureau, un cheval et un mâtin particulièrement bien croqués.
Le dessin est vraiment très bon. Rien à redire donc.

Ce troisième album clôt en beauté une série qui m'a beaucoup plu.
L'histoire avance vers son dénouement très naturellement. Aucune déception sur cette fin, bien au contraire. Ici, les sentiments jouent un grand rôle et les kwaidans eux-mêmes n'en sont pas exempts. C'est le combat entre l'égoïsme et l'altruisme, entre l'amour de soi-même et l'amour des autres qui se joue. Setsuko est magnifique de courage, de noblesse et de fragilité mêlés. Jung nous propose ici un combat, une guerre qui ne se fait pas seulement avec des armes et c'est très bien rendu.
Pour le dessin, il est toujours aussi magnifique et porte l'histoire, la transcende. De très belles couleurs aussi. Bravo à Jung et à son épouse et merci à eux pour cette magnifique histoire.

J'avoue avoir été un peu déçue, çà n'a pas le souffle de la série-mère...
Côté scénario, j'ai trouvé çà un peu plat, surtout pour nous raconter la jeunesse de notre sniper préféré. Ca manque un peu de piment, mais bon c'est quand même agréable à lire. Cela dit on apprend quelques éléments sur lui et non négligeables.
Côté dessin, par contre, c'est toujours très bien. Bravo à Mitric pour sa reprise ; il se montre à la hauteur du maître Crisse.
Attendons la suite pour voir. Peut-être que ma déception vient seulement de ce que je m'attendais à quelque chose de moins "banal" pour l'enfance de Dragan Preko...

En un seul mot : magnifique !!
C'est à la fois triste et tendre. Il n'y a pas de bulles, pas de paroles, mais beaucoup d'émotions qui vous saissisent à la gorge et au coeur. Un beau dessin à l'image de cette histoire. Pour moi, une lueur d'espoir à la fin.

Encore un très bon album, mais - est-ce possible ?- plus cruel et violent encore que le 1er. On apprend plusieurs éléments de la vie de Mouche et surtout pourquoi il est manchot. La contre-offensive du baron est terrible, d'autant plus qu'elle est menée par le glacial commissaire surnommé "Monocle". Tout se passe sur un rythme trépidant qui laisse à peine le temps de souffler. Dessin toujours intégré à l'ambiance et quelques belles vues des toits de Paris. Encore une réussite et un bon moment de lecture.

On ne voit d'abord qu'elle : la couverture. Quelle merveille !! : toute la beauté, toute la pureté, toute la magie de la fée automate sont rendues, de même que cet aspect glacé qui la rend distante, irréelle (contrairement à Jam).
L'histoire continue à travers les souvenirs de Jam et le temps qu'il vit au présent, alors qu'il vient de retrouver la trace de "sa" fée. Et le monde qui l'entoure est à nouveau au bord de l'abîme...
Le dessin de B. Tillier est toujours aussi beau et intense. Cette fois-ci, chaque fois que la fée paraît, elle est nimbée d'une lumière bleutée quia ccorche le regard et donne l'impression qu'en sa présence le temps est suspendu.
Vraiment magnifique.

Ce 1er album est magnifique et tellement cruel en même temps. On plonge dans l'histoire via les souvenirs de l'automate romantique Jam. Et cette histoire est terrible. Alors qu'un homme cherche à animer des automates, à leur donner l'étincelle de vie, de joie, de pureté des fées, des hommes s'entretuent pour un peu de nourriture.
Et c'est Jam, le "raté", qui découvre la poupée rare, la fée ange de pureté, prometteuse de rêve. Las, tout tourne mal alors que la fée n'a pas encore été animée par le maître des poupées et là, le drame atteind son intensité maximum : le maître doit couper le fil de vie de ses "enfants" qui perçoivent dans leur coeur artificiel le mal répandu par les hommes et subi par leurs malheureux semblables. Ces planches sont terribles et intenses.
Béatrice Tillier nous offre un dessin magnifique qui porte et transcende cette merveilleuse histoire. Dessins et découpages sont grandioses : on croit vivre les scènes.

Vraiment superbe et à plus d'un titre.
Un véritable régal !!
C'est formidable de voir comment l'auteur a su utiliser les plus célèbres (voire même d'autres moins connues) toiles de Van Gogh pour les intégrer dans l'histoire, les décors, etc.
Et puis, cette double histoire avec l'existence d'un chat roux artiste peintre croisant et partageant la vie de van Gogh, c'est super et bien imaginé. C'est Vincent le chat qui prend tous les travers du célèbre peintre.
Une bonne idée de l'auteur : la légende à la fin récapitulant et donnant l'explication de quelques références, comme celle du "Lapin Agile"...
Je conseille fortement cette lecture.

En un mot, c'est superbe : un véritable chef-d'oeuvre du grand Taniguchi
Je plébiscite à 100 % .
Ce 2ème album est très émouvant, très fort, très poussé dans la réflexion.
Il est bien meilleur que le 1er tome (déjà très bon). Le dessin est toujours aussi fin et pur.
Quelque chose qui m'a particulièrement plu : les 3 ou 4 pages qui parlent de la guerre 39-45, côté japonais, la campagne d'Inde. Magnifique récit, très poignant.

Découverte d'un nouveau personnage : une mignonne fillette possédée par le signe du Tigre, renfermée sur elle-même, qui ne parle pas et donne du souci aux autres. Heureusement, la gentille Thoru est là qui lui redonne confiance en parlant de sa propre expérience. Une réflexion sur "comment s'accepter et s'aimer soi-même" et donc par extension sur les relations avec les autres lorsqu'on est différent d'eux. Bien sûr, c'est du shôjo, et le traitement de ce problème crucial peut paraître un peu mièvre et sirupeux, mais dans une lecture au 2ème degré, çà passe très bien.
Finalement, ce manga aborde des questions importantes dans la construction de l'être : refus de soi et de sa différence, rapport aux parents. On parle aussi d'amitié et de rivalité (Kyo et Yuki, etc), des rapports entre frères et soeurs (Yuki et son frère Ayamé), des rivalités à l'école avec toutes les mesquineries qu'elles peuvent entraîner (le groupe des filles fans de Yuki : à mourir de rire, leur représentation de Yuki en prince romantique!), les problèmes scolaires (eh oui, ils passent des examens et ce n'est pas facile pour tous !).
Bref, encore un bon volume, frais et léger.

Une bonne suite . Peut-être pas géniale mais du moins correcte. On découvre les pouvoirs de la Mash-Arim, Naüja, et un peu de sa personnalité . On en apprend aussi un peu plus sur Gorb. Les différents personnages sont séparés les uns des autres et réagissent différemment dans l'adversité. J'ai bien aimé le passage avec Hautgéant et ses filles, il explique certaines choses et est aussi un peu humouristique (les filles qui s'agitent autour de Raspa). Début d'une relation privilégiée entre Gorb et Nhiba, peut-être importante pour la suite ?
Le dessin est toujours beau , même si les couleurs ne sont pas toujours géniales.

Cet album n'est pas mauvais. Il présente les personnages et esquisse la trame de l'histoire. Toutefois, à la vue du titre de ce 1er tome ("le commandement d'Enarsölt"), je m'attendais à autre chose ou plutôt à un peu plus d'explications ; je suis peut-être aveugle, mais je n'ai pas vu où il était question de ce fameux commandement en dehors d'une plaque de roche avec des signes mystérieux, rien n'est dit ni expliqué (bon, je sais ce n'est que le 1er album, mais bon, je pensais qu'il y aurait plus de lien entre le titre de l'album et son contenu...).
Voilà pour le côté pinailleur. Pour le reste, l'histoire se tient mais il faut en voir l'évolution. Classique mais intéressante question des rapport entre n père absent et ses enfants qui ont grandi sans lui (il ne connaît même pas son fils...). Quelques personnages amusants comme le binapien (son langage est bien rendu dans les bulles ).
Côté dessin : pas beaucoup d'originalité, mais ce n'est pas mauvais.

Histoire intéressante : "gentils cambrioleurs" contre "policiers vendus et méchants gros riches pervers", une sorte de vieux polar aux rôles un peu inversés.
L'atmosphère est glauque à souhait et cruelle. On ne peut rester indifférent et la malaise surgit vite. A cause de l'horreur inspirée par les pratiques des méchants. Malheureusement, nos gentils cambrioleurs semblent ne connaître que des malheurs. A cet égard, la fin de ce 1er album fait froid dans le dos.
Côté dessin, il est en accord avec l'histoire : un rien glauque avec pas mal de marron et de gris. Côté graphisme, j'ai bien aimé, car les visages des personnages correspondent bien à leur rôle (et c'est vrai qu'ils ne sont pas franchement beaux) et le côté Art Déco m'a emballée.
Une bonne note donc.

Très bon polar et belles trouvailles des auteurs.
Merveilleuse idée que de donner à chaque personnage la figure d'un animal correspondant bien à son caractère.
On passe par tout : du berger allemand inspecteur de police (en l'occurence Smirnov) au pustuleux "Chef" Ivo Statoc à tronche de crapaud (c'est pas pour rien qu'il collectionne les coléoptères), en passant par le gorille boxeur, les crocos du bar louche et autres reptiles, au sale rat cafteur-espion-tueur, et à la gentille et naîve souris dame de ménage. C'est vraiment génial de se retrouver plongé dans cette jungle animalière... urbaine et sociale!! peut-on encore y être honnête et se payer le luxe d'avoir une conscience ?
Très bon scénario, on ne s'ennuie jamais. Et servi par un dessin superbe, avec des couleurs tout à fait adaptées à l'ambiance générale.

Quelle magnifique leçon d'histoire! ! Quel plaisir pour moi de découvrir l'histoire d'un Vietnam fini-médiéval envahit et soumis par la puissante Chine des Ming !
L'auteur, song, nous emmène à la découverte de la culture du Pays du Fleuve Rouge, de ses traditions de ses aspirations, de sa fierté. Tout est dit : la force comme la faiblesse des personnages. On voit les Vietnamiens qui collaborent avec les Chinois mais aussi ceux qui résistent et nul n'est épargné par le destin d'un pays conquis qui refuse de se soumettre. On sent la réalité du problème à travers les choix du prévot et de ses 2 fils dont l'un refuse de collaborer, et le résultat final de ces choix. Les Chinois sont eux-mêmes diviser sur la politique à adopter : le gouverneur veut négocier et assimiler les grandes figures du Dai-Viet (le lettré Trai) tandis que son frère est le général chargé de soumettre la population. La résistance même est divisée et cherche un chef qui ferait l'unanimité, un dragon capable de tenir tête aux Ming.
Le dessin de Song est superbe: paysages, personnges, couleurs, ambiances créent une atmosphère authentique, réelle, splendide et c'est pure merveille de les contempler.

Je ne pensais franchement pas accroché autant à cette BD. Le scénario est bon ; l'auteur plante d'emblée le décor et l'ambiance. On tombe rapidement dedans et on en redemande (j'ai hâte de lire la suite). Il y a de l'action et on ne s'ennuie absolument pas.
Un dessin très expressif qui m'a beaucoup plu (et pourtant je ne suis pas une grande amatrice de Crisse) .
Au passage, j'ai bien aimé l'allusion à Vatine et à Blanchard sur l'une des planches.

C'est super.
11 fables mises en BD par 11 auteurs dont Robin, Dethan, Ogier et Plessix.
Du bon travail, plein d'humour qui donne vraiment envie de se replonger dans les fables de monseir de La Fontaine. Quelques clins d'oeil dans certaines planches, comme le triangle de "Vache qui rit" que le corbeau de la fable tient en son bec ou le plan de métro dans "Le chat et le renard" ou encore le clin d'oeil à la fable du "corbeau et du renard " dans "Le renard et la cigogne".
J'ai même trouvé 2 fables que je ne connaisais pas : "La chauve-souris et les deux belettes" et "Les deux mulets".
A découvir donc.

L'histoire de cette brave Thoru Honda (quand même très naïve, y'a pas à dire) et de ses copains de la famille Soma, qui ont le chic de se transformer en l'un des animaux du zodiaque chinois quand une fille les prend à bras le corps se poursuit. Encore quelques nouveaux personnages : Ayamé le serpent, frère aîné de yuki, qu'on dirait tout droit sorti d'un manga yahoï avec ses longs cheveux argentés et ses robes (très élégantes et parfois bien détaillées) ainsi qu'une rencontre avec le mystérieux et sombre Akito le chef de la famille Soma (par contre on ne sait pas s'il est possédé par l'un des signes du zodiaque chinois). Des moments tristes aussi comme celui où on apprend que Momiji a été "renié" par sa mère.
L'auteur semble vouloir présenter un nouveau Soma possédé par album... pourquoi pas ? J'éspère quand même que l'histoire avancera parallèlement à ses présentations. Pour l'instant peu de nouveaux éléments.

Excellent album. On plonge en plein dans l'enfer du goulag et c'est très bien rendu. En lisant, j'ai souvent repensé aux écrits de Soljénistine ;) . Une nouvelle et intéressante aventure de notre pilote allemand préféré, avec des personnages aux caractères bien trempés et intéressants : de l'aparatchik commandant le goulag, à la jeune femme indigène qui veut retrouver à ses racines culturelles, en passant par le soldat délateur, les prisonniers contestataires et ceux qui se laissent aller leur triste sort. A noter l'accent mis sur le problème de l'intégration des minorités etniques dans l'Union soviétique et la répression appliquée à ceux qui ne se soumettaient pas au régime. A lire donc.

Quel plaisir de retrouver l'univers et le dessin d'Ogier à travers cet album et quel plaisir (non moins grand) de suivre les aventures de la jeune damoiselle Gorge, future grande guerrière. J'avais peur que ce soit juste une séire commerciale, mais pas du tout ! Marrant de voir damoiselle Gorge essayer d'être acceptée par le groupe des garçons et de finalement partir seule faire ses preuves, laissant, au matin, un village en émoi. Magnifique rencontre avec les elfes des bois, qui m'en rappelle une autre, dans la série Gorge.
Pour le dessin, de jolies planches, en particulier le village de Damoiselle Gorge si animé et fourmillant de petits détails amusants (le fil à linge attaché à la queue d'un malheureux chat) et la danse des elfes (on a l'impression que le temps est suspendu).
Bref, un bon moment de détente et j'attends de lire la suite.

En un mot, c'est bien. Ce 3ème t. fait avancer un peu l'histoire et en l'achevant on piaffe d'impatience de connaître la suite.
Voici Merlin passé sous la coupe d'Ahès la terrible, mais toujours tourmenté et on se demande bien comment vont tourner les choses. Difficile de dire si on s'éloigne ou non de la légende de Merlin (celle-ci étant très vaste et très diverse), en tout cas, une chose est sûre : la coexistence entre la religion chrétienne et les croyances celtiques est bien montrée, ainsi que les intérêts qui font choisir l'une pluttôt que les autres.
Côté dessin, rien à redire, c'est beau :ok: et presque magique.