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Une belle surprise découverte dans le bac de la médiathèque. Cette histoire africaine est peinte avec un talent brut et direct. Le récit est violent et profond comme cette terre et les planches sont autant de tableaux puissants et sauvages. les interdits sont faits pour être bravés mais à quel prix ! Cette histoire d'amour impossible entre Ouko et la femme du jeune Kittenberg met en évidence l'arrogance des colons blancs. Dommage que la suite n'ait pas encore été imprimée. j'espère qu'il ne s'agit pas d'un problème de gros sous car à priori cette oeuvre ne figure plus au catalogue de Paquet...
Excellent épisode illustré par des planches de toute beauté. Marygay, William et tous les vétérans de la guerre éternelle se rebellent contre l'hégémonie des clones Taurans et Humains avec un H majuscule. Ces zombies comme les nomment les humains, représentent la conscience universelle. Installés sur Médius, nos vétérans et leur descendance représentent une menace que la communauté de clones se doit d'écarter... Mais rien n'est simple car les enfants qui n'ont rien connu d'autre sont très sensibles aux arguments des clones... Superbe histoire qui nous amène à réfléchier sur l'évolution de notre espèce sans tomber dans le didactique !!!!
Ah les relations entre Dana ex étoile d'Hollywood brutalement décédée et son mari Forester inspecteur de police sont pour le moins originaux et complexes. Ce dernier se trouve amené à enquêter sur une tentative de détournement d'héritage. Il utilise pour ce faire les compétences de Dana comme fantôme auxiliaire ! Si le scénario reste classique, le récit est bien mené et met en scènes des personnages savoureux dans des planches aux dessins classiques mais très agréables. La chute laisse augurer d'un dernier tome qui devrait décoiffer !
Mauvaise manoeuvre avec le clavier : (...) Cela est réussi, le récit s'en trouve même renforcé en quittant les ambiances trop léchées de type Golden City pour servir un scénario toujours aussi complexe que passionnant.Nous retrouvons donc avec un réel plaisir Walter DUNCAN et Miss MOOD parés d'un nouveau visage plus humain et plus expressif. La série s'en trouve rajeunie !
Changement d'équipe pour ce nouvel épisode d'Arcanes puisque, hormis Pécau, tout le monde change. Au départ cala surprend voire déstabilise car les traits des personnages évoluent. Il ne s'agit nullement ici d'un copié collé mais d'une volonté d'apposer une nouvelle griffe. Cela est réussi, le récit s'en trouve même renforcé en quittant les ambiances trop léchées de type Golden City pour servir un scénario est toujours aussi complexe que passionnant. Nous retrouvonS donc avec un réel plaisir Walter DUNCAN ETMiss
Comme je l'avais pressenti dès le départ, cette approche de la BD lorgne très fortement vers le concept de la série télé. La preuve en est la notion de fin de saison qui est évoquée en lieu et place de fin de cycle. La BD 9ème art serait elle en train de perdre son âme au profit d'une pratique télévisuelle qui asservit les énergies ? Je ne le pense pas mais le danger est là ! Les éditeurs ont déjà réussi leur pari puisque outre le fait de vendre, leur feuilleton fait couler beaucoup d'encre, déjà 22 avis sur le site !!! Sur l'épisode en lui-même, lrien de nouveau si ce n'est que le récit s'emballe pour génèrer de l'action et des bons sentiments. Aucune approche de fond mais des combats à coups de flingues qui ne résolvent rien et débouchent sur une menace latente double, il y aura une suite à cette saison et les méchants vont revenir encore plus fort et plus méchants. Dans ce programme de type télé, à quand la pub au milieu ?
Jared approche du but et les évènements s'enclenchent de façon irréversible. Les conotations religieuses sont encore très présentes et les références à Juda dont Jared semble être la réincarnation surprenantes et incongrues. Il n'en reste pas moins vrai que le récit mouvementé remplit bien son rôle, nous maintenir en haleine. La fin du volume laisse augurer une surprise dans le 6ème et dernier tome.
La série poursuit sa course mais plusieurs points alourdissent le récit. L'intégrisme religieux et les références à la bible sont un peu lourds.
Nos héros ont fort à faire pour rester en vie et face aux dangers encourus, les problèmes domestiques de Saskia semblent incongrus voire surréalistes !
Enfin au plus fort de l'action, les réminiscences de Jared quant aux 30 deniers de Juda apparaissent pour le moins surprenantes... Bref un scénario bien construit mais qui agite quelques grosses ficelles !!!
Une fois accepté le prinicipe du feuilleton concrétisé par le réumé de début d'album, l'histoire se lit avec un certain plaisir. Dans cet épisode Jared poursuit sa traque discrète des amis de Scarlett afin de déjouer le complot qu'il pressent. Bon les sentiments sont souvent caricaturés et les traits de charactères des personnages volontairement grossis, mais le récit obéit sans surprises aux lois du genres avec un bon niveau de suspens. Alors cette histoire mérite d'être lue car même si l'objectif est de faire de l'argent, le rapport "qualité prix est correct".
Ce second volume s'inscrit dans la logique du premier, un scénario mené tambour battant et des personnages un peu stéréotypés. La CIA semble impuissante face à la DIA nouvelle agence née du 11 septembre, sorte de monstre n'obéissant qu'à des gens sans scrupules et gênés par la démocratie. Jared et son ami Duane, semblent bien innofenfis face un tel adversaire... Pour l'instant la série tient ses promesses en toute simplicité !
Les séries TV déclinées pour la BD et vous avez Empire USA avec un rythme de parution mensuel à tenir. Au delà du côté purement commercial qui est indéniable tant pour l'éditeur que pour les auteurs, l'exercice nous permet de découvrir un récit sur une courte période au lieu de plusieurs années. Mais cette démarche est périlleuse car les dessinateurs sont différents et la magie de l'attente disparait pour faire place à de la consommation pure et dure. Pour en revenir à l'histoire, le premier volume est de bonne facture compte tenu des auteurs et place le récit sur de bons rails. les différents personnages prennent de la consistance et l'on se surprend à vouloir lire la suite ce qui représente déjà une réussite !
Ces volumes qui s'enchainent amènent inévitablement une certaine lassitude. Le secret de Weltman souffre des effets de cette accumulation. D'autre part, Le scénario décrit un évènement majeur, l'immortalité à travers de petites actions faites par des gros bras. Cette approche enlève de l'impact au récit et le réduit à une simple anecdote. Dommage car la fin de cycle laisse entrevoir une suite qui ne devrait pas sortir de cette mauvaise habitude...
Ce nouveau cycle doit relever un sacré défi, celui de poursuivre la trilogie "la guerre éternelle". Dans le dernier volume de cette trilogie nous avons suivi le parcours de William après sa séparation forcée d'avec Maygay. Ce premier tome nous permet de suivre l'intéressée lors de la fin du conflit avec les Taurans. Il est intéressant de voir comment les deux trajectoires de Mandella et de Potter ont pu se réunir grâce à une lettre vieille de 2 siècle. Bien que cet épisode soit moins puissant que les précédents, le fait de renouer avec l'univers de la guerre éternelle est en soi un plaisir, d'autant que les planches ont gagné encore en beauté !
Ce 3ème volet développe jusqu'à l'absurbe la guerre débutée sur un prétexte et terminée plusieurs siècle plus tard par les clones des premiers belligérents. Pas d'effets spéciaux ni de combats inutiles dans cette série, tout y est à sa place, dans un pardoxe temporel qui permet de décrypter la genèse et la fin d'un conflit intergalactique par les yeux de Mandella. La vie est faite de cycles successifs et ce qui est vrai à un moment donné, ne l'est plus ultérieurement. La démonstration est superbe et le final résonne comme une touche d'espoir dans la grisaille que nous traversons aujourd'hui. Cette trilogie est une oeuvre majeure, issue d'un roman indispensable, elle est construite autour d'un scénario abouti et de planches indémodables. A lire et à posséder !!!
Le talent et l'inventivité cela donne "Confessions". La série ne cesse de s'améliorer au fil des parutions ce qui est contraire à la tendance du marché ! Les couleurs ont évolué, un trait lumineux dessine des personnages vrais, souvent moches, comme dans la vraie vie, et des paysages rupestres reposants et beaux. Le sujet traité est bien sûr d'actualité, comment affronter la différence et la faire accepter par une communauté. L'histoire de Serge et de Marie est de ce fait touchante et en même temps desespérée. Tripp et Loisel la racontent avec l'élégance et le recul qui nous permettent d'en sourire. Du grand art !!!
L'ambiance angoissante du tome 1 s'accentue ici pour nous enfermer dans une sorte de huis clos englobant le sous marin et la crypte. Une entité démoniaque habite les lieux et les protége de l'extérieur. La technologie montre ses limites face à cet adversaire doué de pouvoirs paranormaux. Qui étaient les Ougarits, à quoi sert ce sanctuaire et l'équipage va t il s'en sortir ? autant d'énigmes que le volume trois devra résoudre. mais d'ores et déjà cette série est une réussite grâce à un scénario très brillant et par des dessins somptueux.
Cet épisode relate la fin d'un cycle, la vengeance de White Elk, le père de Bouncer. Tout est intense, les personnages haut en couleur, leur violence, les scènes d'action et de tuerie, les moments d'accalmie. Même l'amour est maltraité avant de renaitre comme un symbole à la fin de l'ouvrage. Les planches superbes illustrent ce mouvement incessant et barbare comme un ballet survolté ou s'entrechoquent les destinées. On ne sort pas indemne d'un tel univers... Bravo !
Un univers à la Kubrick, aussi intense et abouti. Nous suivons, dans cet opus Mandella et Marygay pris au piège du paradoxe temporel où les maintient l'armée, faisant filer les années terriennes pour quelques mois passés dans l'espace. La vision de la terre est tout simplement effarante de lucidité et confère au récit une très grande dimension dramatique et philisophique. Quant à l'armée, toute puissante, elle sacrifie ses soldats, leur vie et surtout l'Amour dans sa stratégie en terme de siècles. Aucun espoir individuel n'est possible dans ce monde où le rentable prime sur tout... Cet épisode se hisse au niveau de Universal War One, un vrai chef d'oeuvre !!!
Des évèments qui s'enchainent à des périodes différentes provoquant al mort, un fil conducteur qui semble prendre sa source dans le passé, une fosse sous marine et des couleurs sombres comme dans un cauchemar. Bec et Dorison nous plongent dès les premières planches dans une enigme qui devient très vite étouffante. On sent que les réponses vont nous déranger alors quelle entité se cache derrière les portes ?
"Le monkey " nous installe un peu plus dans l'univers de Polstar. La dictature est certes caricaturée mais elle sert de contexte et donne de l'épaisseur à l'histoire. Le fil conducteur est vieux comme le monde, la vengeance mais les actions sanglantes s'enchainent de façon pléthorique et donc lassante. Enfin l'apparition de la petite Abigaïl attendrit notre héros et apporte de la fraicheur au récit. Le volume 3 devrait démarrer de façon palpitante !
Le premier tome m'avait laissé une superbe impression et mis la barre très haut au niveau de l'émotion. La féérie du monde parallèle très réussie m'avait jeté un sortilège, un envoûtement. Ce nouveau tome poursuit dans cette magie tout en prenant une direction totalement différente. Nous partons avec Erwan à la recherche de Pauline. L'histoire devient plus dure et décrit Paris en 2011. Les excès du profit, la délocalisation et leurs dommages collatéraux en ont fait une ville sale et abimée. Le sujet est grave mais les auteurs préservent la légèreté et l'humour du récit par une sorte de distanciation. Nous découvrons par les yeux d'Erwan, assez philosophe, notre futur immédiat. Alors où est Pauline et quel est le lien avec le monde du Grand mort ? Vivement la suite et encore bravo pour ce moment de plaisir !!!
Une BD tirée d'un livre de Jacques Attali voilà qui m'a semblé alléchant d'autant que le sujet traite de l'avenir de notre monde. L'avant propos décrit parfaitement le contexte et les dérives de notre système économique dont nous vivons les effets aujourd'hui. Pour adapter cette analyse à "l'écran", nous suivons l'itinéraire de 4 amis d'enfance qui basculent dans l'âge adulte au cours "du flash" équivalent au 11 septembre. Ce tryptique annoncé s'appuie sur un scénario solide et des planches habilement montées aux dessins beaux et esthétiques. Le récit n'est pas linéaire et nous oblige à rester concentrés sur le déroulement de l'action et l'évolution des personnages. Mais le sujet est passionnant et j'attends avec impatience la sortie du tome 2 en 2009 !!!
Enfin tout va pour le mieux puisque Trent épouse enfin Agnès. mais voilà, rien n'est jamais simple avec les femmes, surtout lorsqu'une Miss surgit de son passé et le fait chanter. Où se trouve la frontière entre l'amour et la haine ? Cet épisode est agréable à lire mais le scénario qui met en scène la confrontation du présent avec le mariage et du passé est un peu cousu de fil blanc si j'ose dire. Le dénouement n'étonne que Trent lui même. Les auteurs nous ont habitué à beaucoup mieux...
Cette série est aussi noire que réussie. Bouncer est poursuivi par la fatalité. Le sort lui joue en effet un très mauvais tour en le désignant comme bourreau ce qui aura un effet sur le dénouement de l'épisode. L'intensité du récit est époustouflante et les planches traduisent à la perfection la violence qui anime les protagonistes. Un bémol néammoins, la cascade d'évènements dramatiques volontairement grossie pour les besoins de l'histoire, atténue la force de nos sentiments car légèrement caricaturale... Hormis cela, "la justice des serpents" : c'est mortel !
De l'action, de la boue, des salauds, des victimes, l'effet Papillon, dans le sens bagnard du terme fonctionne à plein régime. Fabien se pose ici en vengeur inflexible et tenace protégé et aimé par la petite indienne Elaë et par la belle et puissante Irina. Cette dernière lui propose une alliance au sein de la mafia en lieu et place de son père qu'elle aurrait elle-même tué pour une question d'honneur. L'épisode se lit facilement mais l'épilogue et l'explication des liens familiaux est trop confus ! Finalement qui est réellement cette Reine morte ?
Trent erre dans le Grand Nord, ce pays sans lumière où soudain un bébé lui tombe dans les bras et lui éclaire la route... Le scénario dévoile petit à petit les fils de l'intrigue, un enlèvement dans le but de forcer Vieille-tempête chef des Crees à acheter de l'alcool. La relation du Sergent avec la petite fille est habilement contée, attendrissante sans tomber dans un patos excessif. Ce nouveau one shot nous plonge dans le monde des Crees confrontée à la duplicité des blancs et leur recherche du profit. Très réussi !!!
Décidément les personnages de Rodolphe et de Léo sortent des sentiers battus. La violence est présente mais comme dans les Westerns à l'ancienne, elle n'est pas une fin en soi et démontre quelque chose. Wild Bill est un tireur rapide sur le retour et il souhaite sortir de cet image sans y laisser la vie. Il va croiser la route de Trent et les choses vont se compliquer. Le récit est très bien construit et nous prend par la main jusqu'au dénouement final, aussi théatral que réussi !
La série se bonifie au fil des épisodes avec un fil conducteur qui lie les histoires entre elles, les relations entre Trent et Agnès. Ce fil conducteur permet aux personnages de prendre de l'épaisseur car ils poursuivent leur vie indépendemment de leur présence dans le récit. Et lorsque Trent part à la recherche d'un disparu, il s'agit de l'époux d'Agnès fraîchement mariée. Cette recherche devient pénible pour le sergent mais lui permet de retrouver Mokashi en rupture de ban avec sa tribu. Quant aux paysages de cette vallée de la peur, ils sont toujours aussi réussis !
Décidemment Trent est un original. Un policier pas comme les autres, qui tombe amoureux et qui souffre. Non seulement nous trouvons toujours de la poésie dans les paysages mais cet épisode est surprenant et nous prend au piège en faisant sombrer notre héros dans l'alcool. Le dénoueement nous promet une belle surprise !
Beaucoup der clichés dans cet épisode et cette série en général. La lutte de Fabien et de ses amis contre la mafia se déroule à Marseille, bien entendu et mêle un peu les genres, les as de la cambriole contre les assassins, les grands sentiments contre le cynisme, le romantisme contre le pragmatisme. Les planches étant agréables, on suit sans "l'ombre" d'une hésitation, ces aventures avec beaucoup de plaisir...
Si le sujet est original et bien traité, un jeune révolté doué avec ses colts et lisant rimbaud le scénario quant à lui est des plus simplistes. En effet Trent est à la poursuite du"Kid" qui sème la mort partout où il passe. Mais le presqu'enfant ne tue pas pour tuer, il le fait au cours de combats où il devient impitoyable. L'approche des personnages est un peu sommaire mais les planches sont encore très réussies et nous entraînent avec Trent et de son chien sur les traces de ce Hors la loi peu banal...
Trent est un sergent de la "Royale". Les premières planches décrivent parfaitement l'univers dans lequel il évolue, le Grand Nord. Les paysages sont réussis et l'action se déroule comme la neige qui tombe, lentement. Ce n'est pas un défaut par contre le scénario se devine peut-être un peu trop facilement. En résumé, Trent nous emmène pour une première aventure dans un univers qui nous a fait rêver étant gosses, alors ne boudons pas notre plaisir !!!
La vengeance de Seth que l'on attend impatiemment doit passer par un long apprentissage dans l'art de tuer. Cette approche un peu décalée par rapport à l'univers du Far-West apporte une touche d'originalité. Par contre, tout semble trop survolé, les personnages sont un peu sacrifiés afin que cette vengeance tiennent en un seul volume. C'est dommage car avec le volume précédent nous avions atteint une belle densité dramatique. Il n'en reste pas moins que l'association Jodorowski / Boucq est des plus passionnante car même moyenne, cette suite capte notre intérêt !
Pour le décor, ce premier volume nous plonge dans un univers de menace. L'action se déroule en 2107. Tout semble possible pour peu que le profit soit au bout. De la politique à connotation religieuse au service du business avec le soutien de l'armée. Ce danger aujourd'hui bien réel est seulement poussé à son paroxysme dans cet épisode.
Pour l'histoire, Helen mercenaire va participer à l'extraction d'un otage dont l'objectif était de fermer un site de production en Chine pour cause de bénéfices freinés par les avantages sociaux des salariés... Le scénario de Runberg tient la route, servi assez bien par les dessins de Henrichon. Pour ma part je préfère ceux de Pellé (Orbital) plus racés et plus proche d'un roman de P K Dick.
Il convient d'attendre le deuxième volume pour se faire une idée sur la qualité de cette réalisation...
Des dessins plein d'humour pour un sujet grave, l'exercice est intéressant. Une dictature reste inquiétante et les auteurs le décrivent assez bien. Le second degré utilisé permet d'absorber la violence des scènes et des actions. Globalement l'objectif de cette BD n'est que partiellement atteint, à trop prendre de la distance avec la réalité, les personnages perdent un peu de leur âme...Dommage !
"L'arnaque du fou" est un peu construit comme le fameux film de George Roy Hill avec Redford et Newman, "l'Arnaque". Il prend au piège le lecteur et les méchants. Si la démarche n'est pas originale, le film date de 1974, elle a au moins le mérite de nous surprendre. Le récit est alerte et l'arrivée de l'oncle de Lucie apporte de la dimension au propos comme si l'apparition d'un adulte evadé du bagne, apportait du crédit à nos deux jeunes héros.
Il est difficile d'écrire un bon western. Bouncer fait sans conteste partie de cette catégorie. Le scénario de Jodorowsky est comme il se doit superbement construit illustré de façon parfaite par les dessins de Boucq. Ici les méchants sont vraiment méchants et ce premier épisode résonne comme un avertissement, la violence n'engendre que la violence et elle détruit tout. Il suffit pour s'en convaincre de voir le parcours de Lola et de ses trois gars. cette BD est un vrai diamant !
Cet épisode est à mon sens le meilleur des 4. Le scénario n'est pas forcément très abouti, mais le récit est bien construit, agréable et servi par des planches assez réussies. La référence aux américains qui se veulent les gendarmes du monde et qui pour le prouver provoquent une série de catastrophes n'est pas sans rappeler certains évènements récents. Suzie se trouve coincée malgré elle dans un univers peuplé d'espions qu'elle souhaite à tout prix éviter... peine perdue sinon nous ne lirions pas ses aventures !
Voilà un feuilleton façon XIXème siècle qui démarre sur les chapeaux de roue. Bas fonds, innocence de la jeunesse, cynisme des adultes et des classes dominantes tout y est. On se prend à suivre Fabien, Lucie et P'tit Louis qui évoluent en terrain miné au péril de leur vie. Les quartiers de Paris sont bien rendus et les personnages réussis. Un bon moment de lecture !
Le voilà enfin ce bretteur terrible, ce héros au coeur gascond et au nez de Cyrano, ce maître d'armes tout de blanc vêtu et vivant au pays des chimères, tout un symbole. Ayroles nous régale d'une culture littéraire foisonnante et utilisée de façon si naturelle qu'elle en semble normale. Nos amis s'allient ce héros de notre enfance pour défendre le royaume contre les visées du Prince Jean aidé par le fourbe Mendoza. Le combat est inégal et semble perdu d'avance comme si un monde d'harmonie ne pouvait survivre à la venue de l'homme !!! Les planches évoquent avec brio les différentes étapes de cet épisode jusqu'au combat homérique final.
Je ne partage pas l'avis mitigé sur ce volume. Pour ma part les auteurs frisent le sublime et maîtrisent leur art ... Nos héros poursuivent leur quête du maître d'arme et traversent des paysages d'une très grande originalité. Parallèlement à leur périple où ils affrontent de nombreux dangers, un grand péril menace leurs bien-aimées. Les dialogues parsemés de duels oraux savoureux sont renversants et les planches d'une beauté tellement ... évidente. La conclusion ahurissante de ce volume, sorte de chimère poétique, nous hisse les pieds dans la neige et la tête dans les nuages. A dévorer de toute urgence !!!
Autant le tome 1 m'avait semblé peu intéressant, autant le tome 2 a éveillé en moi un intérêt lié sans aucun doute à un bon développement de l'histoire. On comprend que derrière les meutres dont les mobiles semblaient abscons se cache une réalité plus mercantile et inquiétante pouvant impliquer des personnages hauts placés au gouvernement. Ainsi la jeune Marianne et Claude qu'elle rencontre en captivité, semblent être les victimes d'amphétamines qu'ils ont testées et qui les ont transformés en tueurs. Hors ces produits doivent être commercialisés à grande échelle...
Ce tome est à mon avis, le meilleur des 3 premiers volumes. Certes nous sommes loin d'une série de grande classe, mais le scénario est agréable et les planches vivantes. Les scènes d'action sont réussies dans des décors nordiques très crédibles. Et si Suzan semble en permanence subir les évènements, au final tout s'arrange... pour les bons bien entendu !
Hugault et Yann nous plonge dans l'enfer du front de l'est en 39-44 où la lutte qui oppose la Luftwaffe à l'aviation soviétique est disproportionnée. C'est dans ce contexte que nous entrons de plein pied dans l'univers de Wulf oberleutnant antinazi et celui de la camarade Litvasky pilote de chasse russe. Tous deux sont pilotes dans le camp opposé. Les planches sont magnifiques, les avions plus vrais que natures et les dialogues édifiants. l'association des 2 auteurs devraient nous donner une trilogie palpitante, car après ce premier tome, le décollage a eu lieu !!!
Ce dyptique a été mené tambour battant et nous a permis de faire la connaissance de Suzan alias Shania appelée à la fin de cet épisode Lady S.. Certes le scénario ne brille pas par son originalité, certes les dessins et les planches en général sont d'un classicisme désolant, il n'en reste pas moins vrai que cette histoire sur fond d'espionnage se lit facilement et sans faire mal au crâne. C'est déjà pas mal !
La conclusion de l'aventure commencée dans le tome précédent est un peu précipitée, comme si les auteurs avaient accéléré pour éviter de développer des détails auxquels... ils n'auraient pas pensé. Du coup l'intrigue se dénoue de façon superficielle sans que de vraies explications aient été données. Largo perd définitivement le marché de la Chine, bon a-t-il l'air de se dire, et bien basta et attendons mes prochaines aventures pour gagner de l'argent ! Un peu léger non ?
"l'ombre et l'ange" est toujours animé d'un certain souffle épique. Les intrigues qui se nouent entre les puissantes familles romaines retracent assez bien les luttes impitoyables pour le pouvoir. On suit toujours avec beaucoup d'intérêt la lutte qui oppose Tribaldi au Scorpion. Cet épisode me semble malgré tout un peu moins percutant que les précédents, un peu plus convenu... Le piège dans lequel les protagonistes veulent enfermer notre héros, la jalousie de Madjé, la colère du Pape manquent un peu de spontanéité. Dans l'ensemble cet épisode est malgré tout très agréable à lire, alors ne boudons pas notre plaisir et ne lâchons pas la proie pour l'ange !
Nous replongeons dans une frénésie brüselloise digne de Brüsel. La métropole semble à nouveau gagnée par la folie suite aux évènements incompréhensibles démarrés dans le tome 1. Constant et Mary ont fort à faire pour dénouer les fils d'autant que les politiques, comme à l'accoutumée, mettent la pression sans pour autant vouloir s'attaquer aux causes. On retrouve presque sans surprise l'univers décalé des auteurs où la place est laissée aux vrais sentiments humains tels que l'amour ou l'amitié. Les dernières planches avec la lettre d'Elisa de Bruxelles, le sable blanc et les cendres noires sont puissantes ... Schuiten et Peeters ont à nouveau réalisé une oeuvre très personnelle qui s'inscrit parfaitement dans le cycle des cités obscures.
Ce volume pourrait s'appeler la complainte du progrès. Tiré d'évènements réels il brosse de façon impitoyable les effets dévastateurs de la cupidité qui s'habille ici du vocable de la modernité. Rebatir une cité entièrement nouvelle en faisant table rase du passé. Tout est bon pour gagner de l'argent mais lorsqu'un qu'un grain de sable vient se glisser dans les rouages de la belle mécanique, tout se dérègle de façon systémique et s'écroule comme un château de cartes dans un chaos apocalyptique. Les personnages et les décors sont superbement dessinés et l'histoire d'amour entre Tina et Constant apporte la fraicheur et la touche d'espoir qui guérit de tous les maux.
Voilà une BD assez surprenante mais difficile à lire. De la recherche dans les personnages, le graphisme, les couleurs accrochent le lecteur. Mais le résultat est assez décevant car finalement l'esthétisme recherché nuit au déroulement de l'intrigue qui de ce fait perd en clarté. On se surprend alors à refermer l'ouvrage en cours de lecture et à le reprendre en plusieurs fois. Dommage, j'espère que le tome 2 se sera affranchi de ces chaines inutiles !!!
La lune qui fait rêver les hommes est le "théâtre" de ce nouveau volet de Cape et de crocs. Notre intérêt a de nouveau pris son envol avec cet épisode très abouti et surprenant. Le tandem AYROLES & MASBOU est fécond sans sacrifier à la qualité. L'univers lunaire s'inspire de ce que l'on connait et d'une touche poétique savoureuse. L'humour y est toujours désopilant et dans ce cadre surprenant, nos héros poursuivent leurs aventures avec une dynamique relancée par des décors des plus réussis. Mais l'ombre de Mendoza, prédateur né, vient troubler cette poésie et pimenter des aventures qui ne cessent de rebondir au fil des tomes !!!
"Zone mortelle" nous entraine sur les traces d'un sérial killer, pour l'instant rien d'original. Ce sérial killer fait référence à la mythologie pour illustrer ses crimes, rien de nouveau et cite des auteurs classiques, déjà vu. Vous l'aurez constaté, le scénario ne brille pas par son originalité, je dirai même que les explications apportées par les enquêteurs cassent le rythme déjà lymphatique du récit. Les dessins sont assez bons dans l'ensemble mais ne peuvent à eux seuls relever le niveau très moyen de ce premier tome.
En fait rien n'est jamais fini, l'homme prédateur bien connu se prélasse dans la violence. Après une guerre meurtirère qui vient de s'achever commence la guerre de l'ombre dite "guerre froide" où deux idéologies se combattent pour mettre la main sur le monde. Nous retrouvons les protagonistes du premier cycle croqués ici par Vincent POMPETTI. Les dessins sont de ce fait moins tranchés, les personnages ont des contours flous un peu à l'image des points de repères qui disparaissent dans ce nouveau conflit où l'on n'hésite pas à faire appel à d'anciens SS pour lutter contre les communises alors que ces derniers réouvrent des camps de concentration afin de "dénazifier"... Sombre, très sombre !
Lady S. commence comme une série standard, pas d'ambition d'auteur mais un produit de consommation correct. Le personnage de Suzan est attachant sans être surprenant et le scénario ressemble à bon nombre de scénarios du genre. Bon si cette histoire n'est pas celle du siècle, elle n'en reste pas moins agréable à lire même si venant de Van Hamme, on aurait aimé plus de panache...
Ce premier tome est lent et confus et l'opposition militaires-ingénieurs caricaturale. Le personnage principal Nando suivi par un psy pour une hallucination qu'il pense vraie manque de profondeur. En résumé, dessins et scénario esquissent une histoire qui ne réussit pas à nous captiver. J'hésite à lire le volume 2 !
De la culture, de la dérision et de l'imagination cet épisode n'en manque pas. Nos héros se retrouvent enfin réunis pour déceler le mystère des iles Tangérines. Ils y percent le secret de l'endroit en découvrant l'existence des sélénites, habitants de la lune et arrogants comme savent l'être les courtisans de la cour de Versailles. Dans une effervescence théatrale ébouriffante, l'histoire bondit pour prendre un envol surprenant et inattendu. L'arrivée du Capitan Mendoza que l'on avait presque oublié vient créer une diversion dramatique à l'histoire en lui enlevant le côté trop féérique pour apporter le danger des vrais méchants... Frais et divertissant !
Jonas est quelqu'un de nerveux, normal avec le magot dont il vient de s'emparer ! Le voilà en amérique latine à la recherche de ses origines et fuyant avec un drôle d'ange gardien à ses côtés, Dog. Thierry PLUS nous emmène dans un superbe voyage où nous croisons des flics ripoux, un futur dictateur, une belle aventurière... le tout dans de superbes planches aux couleurs très travaillées. Cette course en avant menée comme un thriller haletant nous dépose à la fin, disloqués par la surprise. Sacré Dog, superbe histoire !
Amours fragiles situe l'action pendant la montée du nazisme en allemagne. Le quotidien des allemands qui se dégrade est parfaitement décrit. Hitler pose ses pions de façon méthodique, efficace et inodore. La haine du juif sert d'exutoire et entraine progressivement une grande majorité d'allemands "contraints" de se montrer civiques sous peine de représailles. C'est dans ce contexte délétère que Martin promène ses 20 ans et ses amours contrariés. Après un démarrage que j'ai trouvé poussif, le scénario donne libre court à un récit qui s'anime et finit par nous captiver. Le deuxième volume devra capitaliser sur cette dynamique...
Le deuxième cycle commence tambour battant à un moment ou Alix semble être la cible de tout le monde interlope de l'espionnage, ennemis comme anciens alliés. La magie des personnages opère toujours mais l'effet de surprise étant passé, ces derniers s'installe dans une sorte de petite routine d'action, comme s'ils jouaient un rôle connu d'avance. Alix accompagnée de ses deux gardes du corps semble indestructible et détachée de ce qui lui arrive... Il n'en reste pas moins vrai que l'humour et la truculence des dialogues sont savoureux !!!
J-P GIBRAT est un grand conteur, il nous entraîne ici dans la fureur de la guerre 14-18. Il réussit encore une fois à nous passionner avec un récit tout en nuances illustré par des planches magnifiques. Mattéo y est attachant de naïveté, amoureux de la belle Juliette qui rêve d'autre chose de plus... matériel. Il est vrai que l'association Mattéo et Juliette ne sonne pas comme une promesse de grand amour. Une première époque dense et passionnante qui nous promet une suite espagnole mouventée !
Berthet a un coup de crayon reconnaissable. Ses personnages sont toujours superbes. Ce thriller noir, suit un scénario complexe voire peut-être un peu confus notamment au moment du dénouement. Le dédoublement de la personnalité, thème central sert de fil conducteur dans ce one shot agréable à lire. Alors Nathan est il coupable ? La question reste entière !!!
Les guerres ont au moins une chose en commun, elles sont absurdes et on ne se rappelle jamais vraiment pourquoi elles ont commencé. Cette trilogie tirée du roman de Haldeman nous plonge d'entrée de jeu dans cette absurdité. Ici, pas de causes mais des conséquences immédiates, une violence gratuite qui se retourne aussi vers ceux qui la provoque. Cette ambiance noire est parfaitement rendue par les dessins et la mise en page. Les planches nous entrainent dans ce mouvement perpétuel qui agite l'homme depuis qu'il existe : la guerre...
Beaucoup de soin dans la réalisation de cet épisode. Rien n'est simple, l'univers décrit est complexe, drôle et plein de références littéraires. Les héros séparés par les évènements convergent tous vers le même endroit, cette ile étrange dont le mystère est fascinant... Le choix des couleurs et la précision des dessins ajoutent au réél plaisir que l'on prend à lire cette fable pour petits et... grands !!!
Ce deuxième volet est toujours aussi bien documenté et nous éclaire sur les moeurs de l'époque. Les deux éditions hors album classiques, sont construites comme un feuilleton à la Balzac où à la Dumas. L'action y est immédiatemment présente et les références au premier cycle, on y croise notamment Agnès, confère de l'épaisseur au récit. Très réussi...
Supplément de grande qualité où non seulement l'éditeur nous offre avec la complicité de l'auteur, une série de croquis et de notes mais également une histoire à part entière. La grande surprise réside également dans la beauté des planches et la qualité du scénario.Que de détails à la cour et aux abords du château. L'audience du roi est un exemple frappant, on s'y croirait !!!
Beaucoup de choses ont été écrite sur le Nicaragua, des bonnes et des moins bonnes. Lepage prend le parti de nous faire découvrir la vie d'un petit village dont l'animateur est le curé Ruben. Ce dernier va accueillir le jeune séminariste Gabriel de la Serna qui va s'éveiller petit à petit et dessiner avec talent la vie de tous les jours. Mais voilà, au Nicaragua, la dictature est bien là et malgré l'immunité liée à son rang dont il dispose, notre jeune muchacho va l'apprendre à ses dépens... Très beau.
Tout est second degré et références permanentes dans cette série. Ici nos héros, alliance improbable entre un turc, un renard, un loup et un lapin vont devoir affronter les pires dangers. Si le Hollandais volant les rattrape lors d'une terrible tempête, les deux compères rescapés, j'ai nommé le loup et le renard, vont devoir affronter les airs afin de délivrer Dona Hermine. Les planches sont savoureuses et se lisent et relisent tant les messages et les clins d'oeil sont nombreux !
Cet épisode clot de façon très réussie le premier cycle des aventures de Yann de Kermeur. Les scènes en Guyanne sont passionnantes et illustrées par des planches documentées et toujours aussi soignées. Le souffle épique reste donc présent et la fin de ce périple éreintant pour notre héros voit naitre un amour apparemment impossible avec la jolie et courageuse comtesse blonde... Mais ceci marque peut-être déjà le début d'une autre histoire ???
"Captives à bord" nous offre une double intrigue. Alors que l'Epervier est à la poursuite de la Méduse et doit faire face à des obstacles liés à l'objectif qu'il s'est fixé, le passé le rattrape de façon inattendue et injuste. Toute la force de cet épisode réside dans la présence sur le bateau et à Cayenne de deux dangers bien distincts mais qui menacent la survie du Pomone et de ses marins. Ce huit clos qui décrit la vie à bord pendant la traversée est donc agrémenté de scènes d'actions qui nous tiennent également captifs à bord !
"Tempête sur Brest" représente un point d'orgue et un tournant. Yann est encore malmené mais reprend l'initiative malgré les obstacles qui se dressent sur sa route. Il ne peut empêcher les deux complices Villeneuve et la Motte de lui voler son bateau pour se rendre en Guyane à la recherche d'un trésor mais il part sur leur trace. Le scénario est toujours aussi habile et les dessins précis et documentés. Cet épisode est enivrant et se déguste d'un trait, comme un grand verre de rhum... Tonnerre de Brest !
Le deuxième volume de cette série continue sur le même rythme que le tome 1. De la Motte ayant jeté toutes ses forces pour arrêter le chevalier oblige ce dernier à entrer en résistance pour survivre et prouver son innocence. Les personnages sont très bien croqués et la perversité de l'assasin convaincante. L'étau se ressere autour de Yann et l'on se demande par quel moyen il va pouvoir se sortir du guêpier... Passionnant !
Une série d'aventure maritime digne de ce nom qui commence sur les chapeaux de roues ! Le chevalier de Kermeur est accusé pour un meutre qu'il n'a pas commis. Il se trouve poursuivi par de la Motte de Kerdu qui semble y mettre une hargne et une pugnacité équivoque. Tout se déchaine contre notre jeune chevalier y compris les apparences. Ce premier volume est une vraie réussite tant au niveau de l'action que des planches soignées dont la mise en page n'est pas sans rappeler les plans... cinématographiques !
Un tome 1 assez surprenant dans le genre SF. Les planches sont très réussies avec des paysages et des couleurs superbes. Certes, le propos reste assez classique et proche d'un western ou d'un polar d'anticipation, mais le scénario est bien ficelé et le héros, salaud à gueule d'ange nous change des héros bien pensant à gueules d'anges !
Un premier cycle inodore et prévisible. Le scénario n'est pas vraiment crédible avec son dénouement pour le moins caricatural. Les dessins sont au diapason, assez statiques croquant des personnages aux allures stéréotypées et des actions quasi... immobiles. Vous l'aurez compris, "dans le meilleur des mondes" est loin de représenter le meilleur du genre !!!
Le tome 2 est à la hauteur du précédent. De terrible secrets se cachent à Waverly Hills et progressivement le voile se lève. L'ambiance est angoissante et l'étau semble se resserrer sur Doris et sa fille. A priori, la santé des malades ne semble pas être la préoccupation des médecins du sanatorium. Ce constat assez effroyable est le fruit d'un scénario très solide adapté d'un fait réel. Il nous donne un récit haletant servi par des planches superbes mais brutales et sans concessions.
Tout se dénoue pour Herbert Stone dans le quatrième et dernier volume de cette saga. Il y revoit Tatiana et Algernon et doit enfin affronter tous ses fantômes. Les planches sont toujours très réussies et l'action soutenue. John y retrouvera son identité mais y perdra définitivement les liens avec sa jeunesse et nous, nous découvrons enfin qui est l'homme de Java ... Superbe série comme on aimerait en lire plus souvent !!!
L'action ne faiblit pas au fil des épisodes. Ici le jeune Livingstone qui se fait appeler capitaine Stone est accompagné de Malim à qui il a sauvé la vie dans l'épisode précédent. Stone y croise la route d'un couple belge faisant des fouilles et partageant les idées de Darwin sur l'évolution de l'espèce qui valurent à Hébert de fuire l'Angleterre. Les planches sont toujours aussi belles et les dessins ont gagné encore en force. Le capitaine Stone poursuit son parcours initiatique grâce à la pratique du poker, véritable révélateur de l'âme. L'auteur donne toujours une dimension romantique à ses personnages tout en conservant le recul qui donne de la profondeur au récit. La petite touche d'humour qui nous fait sourire et qui fait dire au compagnon de Stone, juste après la bataille, Malim a compris poker et tout prévu, Malim malin, renforce après coup l'intensité des scènes qui ont opposé nos héros aux pirates .... Bravo !!!
Cette série est trop prévisible. Cette histoire d'infiltration de la mafia perd de son intensité car les personnages sont simplistes et la lutte entre le "jeune fils Tosca" et le maitre d'arme un peu cousu de fil blanc. L'histoire d'amour naissante avec Angelina va-t-elle avoir un effet sur la vengeance de John Tosca ? Peu importe finalement et cet épisode reste malgré tout agréable à lire même si la série n'atteint pas, loin s'en faut, les sommets des grandes séries du genre.
Cette série est vraiment très attachante avec un tome deux qui résonne comme le parcours initiatique du jeune Livingstone auprès des Boongs traduisez les aborigènes. Le petit Whitefella va retrouver la paix intérieure auprès d'eux alors que le passé semble vouloir le rattraper. Il y a du Hugo Pratt chez Pierre-Yves Gabrion et c'est un compliment. Les planches sont superbes et l'australien nous emmène en voyage !!!
Voilà un petit bijou découvert dans un festival de BD. Le jeune Livingstone est un noble rebelle qui attache de l'importance à la science et à la raison au détriment des préjugés. Ses convictions vont liguer la bonne société qui va en faire un homme blessé et un paria. La fureur qui l'habite va l'aider à survire à toutes les avanies qu'il va subir. Ce premier tome est parfait et démontre la difficulté que peut rencontrer un jeune homme romantique lorsqu'il n'est plus protégé par sa caste sociale.
La lecture de ce second tome confirme trois choses :
1) les dessins et les couleurs sont somptueux comme des tableaux, jouant sur l'ombre et la lumière et nous restituant des paysages rupestres ou citadins sous la neige de toute beauté.
2) le récit est bâti comme un roman de Balzac, l'action se construit lentement et la part belle est laissée aux personnages.
3) l'ouvrage est comme le premier tome d'une qualité de réalisation exemplaire.
Il est clair que la guerre des Sambre sort des sentiers habituels et mérite toute notre attention. J'espère simplement que le génie créatif des auteurs nous tiendra en haleine jusqu'au dénouement !
Suite et fin de l'épisode précédent avec cet excellent tome. Jérôme aidé de Babette doit se battre pour prouver son innocence dans la tentative d'assasinat de la comtesse toujours dans le coma. Et bien-sûr la police semble se satisfaire des apparences sans se proccuper outre mesure des mobiles pourtant évidents du petit-fils... et de sa secte. Heureusement Babette veille au grain et Jérôme peut compter aussi sur la concierge de son immeuble. DODIER signe encore un polar très sympa et qui nous tient en haleine sans pourtant se prendre au sérieux et ça, c'est fort !
Hissons le pavillon noir et partons à l'aventure comme dans nos rêves de gosse, c'est la pari réussi de AYROLES et de MASBOU. Le premier tome était une mise en route celui ci déborde de vigueur et d'inventivité. Ah les personnages de Don Lope de Villa Lobos y Sangin Hidalgo le loup au grand coeur, de Armand Raynal de Maupertuis le renard lettré tous deux fines lames et de leurs amis de fortune le lapin Eusèbe et Raïs Kader le turc ! Ils sont haut en couleur et vont croiser la route de 2 belles femmes et de très méchants pirates et aventuriers. L'action ne faiblit pas, servie par des dessins soignés et des dialogues enrichis de citations bien subtiles. Un vrai régal !
Le monde flottant marque le retour (je l'espère !) de cette série dans "le sillage" des SF de qualité. Le scénario est intéressant, le monde flottant pittoresque et sans nous rappeler un certain... Japon. Navïs y poursuit sa remise en question auprès d'un vieux maître en art martiaux très réussi. Les relations entre les deux protagonistes confèrent beaucoup de saveur à cet épisode. A lire comme une bonne surprise que l'on attendait mais que l'on souhaite voire confirmée au prochain volume.
L'impression du tome 1 se confirme, cette série n'est pas une énième chasse au trésor maritime de série B avec les bons et les méchants comme la littérature, le cinéma où la BD nous en sortent depuis des décennies. Elle fait partie d'un petit lot de privilégiées dont les auteurs ont opté pour le vrai roman. Les personnages sont très complexes, lady Vivian et Long John Silver en tête. Ce huit clos sur le Neptune qui vogue vers l'amazonie est dense et étouffant. La beauté des planches et la qualité du scénario nous incite à anticiper sur les forces en présence et leurs chances de survie et de réussite une fois le Neptune accosté ? Donc avis aux auteurs : vivement la suite !
Voilà une série que je voulais lire depuis longtemps. Le premier tome me laisse une impression mitigée, je sens du talent mais je ne suis pas encore complètement emballé par l'histoire. Certes l'humour est là sans être caricatural et les relations humains animaux intéressantes. Les prochains épisodes devraient me conquérir définitivement compte tenu de la qualité des planches.
TRUSQUIN est bien le salaud qu'il semblait être, presqu'un peu trop et le fantôme de Benjamin entre en guerre contre lui pour tenter de contrer ses magouilles électorales sordides. Mais allez donc influencer le cours des choses lorsque vous n'êtes qu'un fantôme ! Dans ce combat perdu apparemment d'avance, Benjamin va s'ouvrir sur une nouvelle vie grâce à ce foutu ascenseur qui va vers le haut et grâce à l'amour. La chute de ce tryptique est surprenante aussi je ne la dévoilerai pas... Alors lisez le au plus vite !!!
Attention, notre héros sympathique semble tombé dans un traquenard. Que fait il un pistolet à la main, à côté d'une vieille femme effondrée avec une blessure à la tête au moment où la police frappe à la porte ? Ces premières planches marquent le départ d'un dyptique très bien fait où Jérôme va engager une course poursuite contre la montre pour prouver son innocence. Ce premier tome est construit autour de l'enquête qu'il mène à l'aide de son solex légendaire pour remonter la filière d'un tableau qui semble être à la base de tout. Savoureux !
Homer un vétéran du viêt-nam se souvient. Le sujet du scénario de Cosey aurait de quoi faire peur tellement il a été traité, mais il est abordé de façon subtile et presque accidentelle. Ainsi le 31décembre, le personnage principal va suivre une émission télévisée sur les retour des GI à Saïgon en compagnie d'une enfant, Félicity, qui va lui téléphoner par hasard et pour passer le temps. Le dialogue à distance riche et émouvant accompagne les scènes du reportage et ces scènes deviennent peu à peu la propre histoire de Homer. Félicity ne semble pas avoir son âge et elle accompagne le périple d'Homer comme si elle était l'écho de sa propre conscience. Aucun verbiage, des pages de silence, de l'émotion à l'état brut et toujours chez Cosey ces beaux paysages sous la neige... je partage l'avis de Félicity qui laisse un petit mot à notre ex soldat à la fin de l'ouvrage, "Homer it was a great book".
On retrouve dans cette nouvelle série un peu de l'esprit IRS. Un beau gosse, l'argent sale et la mafia. Bien que le sujet, infiltrer la mafia soit archi utilisé, les auteurs rendent ce premier épisode assez passionnant à lire. Par contre, les caractères des personnage et notamment celui du héros restent malgré tout survolés assez caricaturaux.
Autant comme le volume 1 était noir autant comme celui ci change de registre. La vision du purgatoire est très originale et le propos pragmatique et poétique. Le cadre suréaliste ne fait aucune allusion à la religion et l'approche décalée de la mort prête malgré tout à sourire. Cette ambiance est servie par des dialogues et des planches superbement travaillés. Benjamin se doit de remettre une âme dans le droit chemin avant de prendre l'asenceur qui mène en haut... Seulement voilà, drôle de boulot car une seule âme lui est destinée et il doit la trouver parmi des milliers de gens. Il semblerait finalement que cette âme à sauver soit celle d'une personne que déteste particulièrement Benjamin. Alors, mission impossible ?!
Ce premier volume de purgatoire est très noir. Les évènements s'enchainent de façon inéluctable pour Benjamin TARTOUCHE dont le nom est déjà la promesse d'un destin difficile. On sent que sa maison est trop belle pour lui et que TRUSQUIN ment comme il respire. La naïveté de Benjamin est touchante et lorsque tout se déchaine soudain, c'est la descente aux enfers avant .... le purgatoire. Benjamin y perd tout ! les planches sont belles et désespérées comme notre héros, bravo à CHABOUTE.
Le thème de l'utopie a souvent été employé par les philosophes et les romanciers afin de démontrer le danger de son application stricto sensu. Ici les auteurs se reposent sur les évènements du 11 septembre pour imaginer un univers post ultra libéral, remplacé par un système éradiquant en apparence la violence et les déviances humaines. Même références religieuses, le crime éradiqué avant sa conception etc, clin d'oeil évident à à Minority report. Un univers presque parfait où les libertés individuelles en prennent à priori un sérieux coup. les planches sont très réussies et nous nous attachons très vite aux trois personnages principaux. Le sujet est ambitieux, le tome 1 prometteur car passionnant et la conclusion en forme d'uchronie assez surprenante. Reste à savoir si les épisodes suivants pourront justifier ce recours narratif sans tomber dans la SF d'aventure de série B !
Ce long voyage de Léna nous emmène dans un long périple qui part de Berlin Est pour traverser des pays à l'équilibre instable. Ce voyage semble se dérouler de façon presque détendu lorsque Léna distribue ses cadeaux à d'ex dignitaires du KGB ou à des terroristes encore en activité. Pour qui travaille-t-elle ? quel but poursuit elle ? Quel est l'objectif de ces cadeaux ? Ces différentes questions qui nous viennent à l'esprit trouverons réponse aux 2/3 du récit. La lenteur de la narration et l'aspect paisible des planches sont à l'image de la vie de Léna, trompeurs et précaires. Enfin les motivations de l'héroïne apportent un éclairage attachant au récit et la conclusion du périple avec le petit garçon et son papa pleine d'à propos.
Ce tome 4 est le meilleur de la série et clot parfaitement le cycle commencé avec le triangle secret. Le scénario bien ficelé, souffre toujours d'un dessin un peu simpliste. L'univers du moyen âge y est toujours âpre, mais contrairement aux précédents tomes d'I.N.R.I. qui débutaient de nos jours pour se développer dans le passé, les auteurs ont pris le contrepied et commencé dans le passé pour terminer dans le présent. Cette construction narrative semble logique et offre aussi l'énorme avantage de nous montrer que l'histoire se construit aussi de nos jours. la chute bien que précipitée nous entraîne dans un dénouement aussi surprenant que réussi.
Le suspens ne faiblit pas dans ce volume et la plongée au moyen âge éclaire de façon brutale certaines interrogations issues du premier tome. L'Eglise et les frères de sang sont prêts à tout pour cacher la vérité sur la mort du Christ. Leur bras séculier en la personne d'un moine illuminé et psychopathe est aussi efficace qu'impitoyable. Le récit est passionant et servi par des dessins simples qui décrivent parfaitement la violence des personnages et de leur époque.
Cet épisode marque une étape importante dans le parcours de Néro. Nous avions définitivement quitté avec le tome 2 les sentiers battus du polar pour entrer dans une autre dimension avec l'apparition de Jason. Ici Néro semble manipulé par ce dernier. Quelle est cette agence pour laquelle il doit travailler ? Quels sont ses objectifs réels ? Néro est il passé de l'autre côté du miroir, celui de la violence ? Plusieurs questions semblent se poser au lecteur. Le scénario du "disciple" est bien ficelé même si l'on a des difficultés à bien saisir où veulent en venir les auteurs. les planches sont très soignées avec un graphisme élégant et une mise en couleur adaptée à l'humeur de Néro. Surprenant !!!
Le tome 1 m'avait fait une bonne impression, le plaisir d'une découverte inattendue... en quelque sorte. A la fin de cette trilogie, l'impression est mitigée. Certes le scénario est bien mené mais le dénouement est trop conventionnel. Bien sûr, plusieurs pistes se rejoignent notamment en ce qui concerne la ressemblance entre Betsy et Mary et l'enfant de cette dernière mystérieusement disparu. Toutes les ficelles du genre y sont utilisées assez habilement. Mais c'est justement cette application qui enlève à l'ouvrage le côté original et inventif. En fait Comptine d'Halloween est une histoire plaisante à lire en BD comme une très bonne série B peut être plaisante à voir à la TV.
Le premier volume avait fortement attiré mon attention par l'intensité du scénario. ici l'auteur a mûri et ses personnages ont pris de l'épaisseur. Les presque deux années passées avant la sortie de ce tome, ont affirmé le coup de crayon et la palette des couleurs. Les planches sont magnifiquement agencées et les "prises de vues " des navires très recherchées. L'intrigue ne faiblit pas et nous donne envie de poursuivre l'aventure en prenant le large pour aller à la rencontre de Moplai, du secret entourant l'autopsie du roi et de la mère de Benoit. Le Grand siècle, c'est du grand art bravo ! Ah, une requête, merci à DELCOURT et à Simon ANDRIVEAU de ne pas attendre 2 ans pour éditer la suite !!!
ce tome trois est... comment dire, cousu de fil blanc ! Bien que l'album reste agréable à lire, le suspens s'est dilué au fil des trois étapes. Dans cet épisode, une partie des réponses nous arrive sans pour autant nous surprendre et nous suivons le déroulement des évènement comme une réminiscence du type mais où ai je déjà lu ça ! A ce rythme là, je vais descendre de l'histoire avant le terminus !