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Dans la même veine que le premier, toujours aussi virtuose au niveau dessin et une grande sensibilité dans le récit de ce vieil homme qui s'enfuie avec son étalon pour le sauver de l'euthanasie, avec au passage des informations sur les mœurs de la mafia locale qui font froid dans le dos. Mais peut-être un peu moins d'émotion, la sauvegarde d'un cheval de l'abattoir me touche moins que la découverte du chien d'aveugle par une petite fille.
Très beaux dessins, biographie un peu plate mais l'émotion passe vu ce destin et ce caractère exceptionnel.
Les premières histoires de Rabaté, mais son style est déjà la, avec des trognes très expressives et des moments de la France profonde plus vrais que nature. Le premier,récit sur la débâcle de 1940 est excellent, le reste se laisse lire sans déplaisir.
Je n'ai pas été convaincu par cette histoire d'espionnage compliquée auquel je n'ai pas compris grand chose. Certes l'humour du héros et de son acolyte est sympa mais pour le reste pas d'émotion. Le dessin est correct mais je n'ai pas vraiment accroché.
A réserver aux fanatiques de l'histoire du Japon, car pour ma part je n'ai pas compris grand chose entre tous ces clans qui défendent on ne sait quoi. Tout le livre est une alternance de scènes de combats avec figures techniques et de discussion sur les complots en cours. Pas de sentiments, peu d'émotion, on est à l'opposé des scénarios contemporains qui ont fait connaître et apprécier Taniguchi en Europe.
Pour spécialiste du Japon, donc. J'ai trop de lacunes dans ce domaine pour pouvoir apprécier malgré les qualités graphiques indéniables.
Du grand Taniguchi, où l'intrigue policière n'est que prétexte à des rencontres humaines qui secrètent beaucoup d'émotion. Dessin parfait pour un manga noir et blanc, car très expressif et très lisible.
Une très bonne lecture.
Des petits riens toujours aussi jouissif, et sans prétention, mais surtout des dessins croqués sur le vif très expressifs.
Addictif !
Y a pas à dire, Ferrandez est un bon faiseur. Ses dessins rendent magnifiquement l'éblouissement de l'Algérie. Et l'histoire est tout à fait raccord avec mon souvenir de lecture.
Mais c'est la que le bat blesse pour moi. Le roman se suffit à lui-même et cette bd ne m'apporte rien de plus. Si elle permet à certains de découvrir Camus, tant mieux. Mais lisez l'original !
Cela se laisse lire car les dessins sont à la hauteur, mais le scénario est moyen et un peu confus. On aurait aimé un peu plus de relation ambigüe entre Batman et Catwoman.
Ne sort pas du lot, même s'il utilise le débat sur la réglementation des armes à feu.
D'abord les dessins sont magnifiques, avec des vues panoramiques splendides, des cases à la fois d'une grande douceur et très expressives grâce à ces nuances de gris maîtrisées.
Le récit est intriguant, à l'image des ce que vivent les personnages, et en même temps les sentiments et l'environnement sont très réalistes en référence à l'évolution de notre société.
Certes il faut se laisser porter car on ne comprend pas tout, surtout la fin, mais on sort de cette lecture apaisée, comme nos héros.
Déçu par ce deuxième opus qui ne reflète aucune émotion en se contentant d'une enquête assez plate à la recherche d'un traitre ayant conduit à la capture de Jeanne d'Arc.
Le seul intérêt pour moi est de réviser l'histoire de France puisque tous les protagonistes ont existé et j'aime bien les romans qui brodent à partir de la vérité connue. Mais la on n'y croit pas du tout.
Et comme les dessins sont bien sombres malgré quelques grands formats bien venus, on peut passer son chemin.
Un très bon scénario autour de la fin de Staline et la peur et l'ambition qui l'accompagne. Je ne suis pas un grand fan du dessin mais il rend très bien l'atmosphère lugubre de l'époque.
A suivre.
Une tranche de vie bien saignante dans la France profonde, dieu que ça ne donne pas envie de vieillir. Dessin un peu simpliste mais expressif, et déçu par la fin qui ne résout rien.
Reste la description de la vie quotidienne toujours très bien rendue.
A lire donc.
Je n'ai jamais été un grand fan de Philémon, mais je le lisais toujours avec plaisir dans Pilote pour sa poésie et son non sens. Ce dernier opus tant attendu rappelle tous les heros de la série pour une fin en pirouette un peu facile mais qui a l'intérêt de boucler la boucle.
Et la dernière invention annoncé depuis longtemps est à la hauteur puisqu'elle marche à l'imaginaire.
A lire pour donner envie de retourner à la suite du commencement.
Un livre vraiment original par bien des aspects, d'abord un dessin très expressif qui profite pleinement du format italien pour exprimer l'étendue de l'océan, des couleurs qui soulignent parfaitement les différentes atmosphères, et une histoire qui sait virer insidieusement du prosaïque de la vie de marin à la liberté fantasmée des îles pacifiques.
Certes le basculement des personnages de l'asservissement abruti â la délivrance par la lecture est un peu trop beau et rapide, mais c'est beau d'y croire. Laissez-vous convertir !
De la pure aventure sur fond historique un peu fantaisiste, pas très vraisemblable mais distrayant grâce à des suites de péripéties qui s'enchaînent sans faiblir mise en image de façon très agréable, c'est donc de la bonne bd de loisir à suivre.
Dans la continuité du tome précédent, notre héroïne continue de tomber de Charybde en Scylla, et fait des découvertes incroyables sur sa famille. Ses amis arriveront-ils à la sauver ? Toujours haletant, ce récit nous laisse en plein suspens, et on est heureux de savoir que le dénouement devrait arrive au prochain tome.
Des dessins à la hauteur font que cette série est toujours aussi agréable à suivre.
Une nouvelle page de l'histoire du Québec s'écrit devant nous et notre petite famille s'y retrouve encore mêlée malgré elle. Des joies et des peines se succèdent et c'est toujours agréable à suivre tout en s'instruisant. Ce n'est peut-être plus aussi émouvant qu'au début, mais les dessins sont toujours parfait pour la reconstitution historique.
A suivre encore.
Chroniques de vacances, de la colonie aux Canaries en passant par le camping et l'île de Ré, des caricatures bien sentis des beaufs qui sommeillent en nous,croqués avec talent et humour.
Quelques moments hilarants, et cela sent le vécu. A lire.
Lu sans connaître la brigade chimérique. Ce n'est pas gênant, tel quel cela fait un one-shot tout à fait compréhensible. Le scénario est intéressant, mouvementé et se laisse donc lire jusqu'au bout. Il est d'ailleurs pleins de références et de personnages historiques qui permettent d'approfondir ses connaissances et de faire des découvertes. Le dessin est à la hauteur, expressif et précis.Mais il manque un peu d'émotions pour que je sois tout à fait conquis, car je trouve ça un peu froid, alors que le début jusqu'au réveil après l'opération créait de l'empathie avec le héros, mais qui disparaît ensuite.
Une bonne lecture sans plus.
Après l'incendie de Rome, Lucius reprend gout à la vie en aidant ses compatriotes avec l'aide de la belle Claudia tandis que Néron suit les conseils de ses conseillers en détournant la colère du peuple contre les chrétiens. Et les anciens gladiateurs se retrouvent !
Bref le scénario ne faiblit pas avec son lot de passion, d'amour et de drame sur un fonds historique toujours bien documenté.
Et comme les dessins sont toujours aussi somptueux, cette série reste un sommet où la qualité ne baissent pas.
Chapeau !
Entré avec scepticisme dans cette histoire qui tourne en rond, j'en suis finalement sorti content de ne pas m'être perdu et d'avoir apprécié la recherche de non-sens de l'auteur et son humour potache. Les dessins très fins et très précis sont expressifs et la transgression du cadre finalement très cadré. En plus j'ai appris qu'on pouvait faire du sable avec des mots même si je n'ai pas vérifié les calculs.
Bref un exercice virtuose réussi qui réconcilie le cartésien que je suis avec l'absurde bien construit.
Toujours pas concerné par l'histoire personnelle du héros, chaque tome se lit malgré tout comme un one-shot.
Toujours une histoire policière classique avec son lot de rebondissements et d'invraisemblances, cela se laisse lire grâce aussi aux dessins qui rendent bien l'ambiance.
Pas lu l'ensemble de la série, donc pas au courant de l'intrigue principale sur le mystère de l'assassinat de la femme de l'inspecteur héros, j'ai quand même lu avec intérêt cette intrigue policière un peu conventionnelle mais bien racontée, surtout que j'apprécie les dessins bien adaptées qui nous mettent dans l'ambiance des séries télé américaines, avec héroïnes aux gros poumons sans doute gonflées artificiellement et beau policier ténébreux qui sait mettre de côté ses problèmes personnels pour accomplir son devoir, même s'il ne résiste pas totalement à la tentation.
Donc du policier classique mais divertissant.
Un livre militant pour démontrer les stéréotypes antisémites dans la littérature et notamment dans l'Oliver Twist de Dickens. Mais cette démonstration réussie pourrait s'appliquer à bon nombre de méchants, qu'ils soient typés ou non.
Il n'en reste pas moins que c'est une bonne dénonciation du racisme ordinaire et "innocent" qui devrait être enseigné dans les écoles.
En plus l'histoire se tient et le dessin est très expressif.
A lire.
A lire absolument bien entendu car cette histoire est toujours une tuerie graphique qui emporte le lecteur et fait passer la fin un peu rapide et trop belle. Mais ces trois tomes forment un tout cohérent, et signe de qualité donnent déjà envie de les relire.
Un divertissement réussi où on retourne le style d'Arleston dans un monde parallèle pas vraiment original mais attrayant, des personnages un peu stéréotypés mais sympathiques servi par les dessins acidulés de Barbucci. Une lecture agréable donc mais attention pour les accrocs, cela promet d'être parti pour être une série à rallonge !
Un exercice de style réussi sur le roman noir avec un ton à la Chandler, une réflexion sur les mystères de la création et de l'émotion que peut faire naître une œuvre d'art, et une question non résolue sur les bienfaits de l'abus de diverses substances hallucinogènes. Tout cela est bien servi par le dessin. A lire au premier et au troisième degré.
Une très bonne manière de comprendre le monde des sourds ou de ceux qui les côtoient. Notamment si la difficulté des sourds avec les entendants se comprend, on découvre qu'être entendant dans une famille de sourds n'est pas non plus évident.
Différents styles de dessinateurs illustrent les chapitres avec plus ou moins de bonheur, peut-être de façon un peu rapide parfois.
Mais cela reste passionnant et émouvant.
Très bon scénario prenant jusqu'au bout et crédible jusque dans sa chute finale.
Les dessins noirs et blancs sont très expressifs et très clairs, la couleur étant une composante judicieuse de l'histoire.
Bref une très bonne lecture même si cela reste un peu éloigné de la vie réelle.
Prix spécial du jury du festival Utopiales Nantes 2012 :
C'est pour cela que j'ai entrepris de le lire, malgré le peu d'attrait à priori pour les dessins et le format style manga. D'autant que les têtes des personnages sont un peu bizarres avec leurs grands yeux qui mangent tout. Mais à la lecture, c'est très dynamique et expressif, avec une mise en scène bien maîtrisée. Quant au scénario, cela démarre doucement avant que l'on comprenne qui est qui, mais cela devient carrément addictif au fur et à mesure, avec des personnages attachants qui ont de la personnalité, en nous laissant à la fin avec une furieuse envie de connaître la suite !
Bref une réussite à découvrir, incontournable pour les amateurs de SF.
Histoire très forte et malheureusement universelle du racisme ordinaire à travers l'amour tragique de Rachid et Maëlle. L'originalité est que cela se passe au bout de la Bretagne, sur fonds de mouvement indépendantiste avec des réminiscences de guerre d'Algérie et de collaboration.
Les personnages sont un peu manichéens mais malgré tout attachant et procurent beaucoup d'émotion.
Les dessins tout en nuance de gris collent magnifiquement à l'ambiance.
Cela donne un tout très cohérent, à découvrir absolument.
Les dessins sont impeccables, mais l'histoire devient de plus en plus n'importe quoi ! Est -ce que les auteurs savent eux-mêmes où ils vont ?
C'est comme dans la vie, plus on en apprend, plus on decouvre pleins de nouveaux mystères. C'est addictif, mais frustrant. A suivre donc.
Lu les trois premiers tomes de Lincoln en bibliothèque. Western parodique amusant avec Dieu et le diable essayant d'apprendre le bonheur à un orphelin revenu de tout. Cela se lit bien, c'est plus trash que des Lucky Luke, et les dessins sont originaux.
Bref à lire pour passer un on moment.
Qualité maintenue dans ce troisième opus qui nous fait faire un détour en Catalogne avant de nous replonger dans la rivalité créatrice de Montmartre. Ce tome décrit très bien la folie du génie en train de naître avec des retours sur l'enfance à travers le regard effaré de la muse vampirisée. Je ne sais pas ce qui est vrai mais on y croit.
D'autant que j'aime toujours autant le dessin qui est digne des artistes qu'il décrit.
A ne pas manquer.
Lu les deux premiers tomes de OPK sur les conseils de mon dealer. On y retrouve bien le style de Matz comme dans le tueur avec la voix off désabusée qui prend du recul sur l'action. Les dessins sont un peu froid mais très lisibles.
Au total cela se lit avec intérêt car les rebondissements tiennent en haleine, et les personnages ont de la personnalité, mais il ne faut pas chercher plus qu'un bon divertissement, ce qui n'est pas une critique.
Ça fait du bien de temps en temps une petite histoire dévergondée pas prise de tête qui se laisse lire délicieusement grâce à des dessins frais et acidulés avec juste ce qu'il faut d'érotisme pour pimenter le tout.
Les petits rebondissement maintiennent l'attention et la fin est finalement pas si immorale que ça !
Certes ce n'est pas l'album de l'année mais ne boudons pas notre plaisir.
Ambiance très seventies dans cet album et pourtant il raconte des sentiments intemporels, est-ce à cela que l'on reconnaît un classique ?
En tout cas cette histoire pleine de non sense et de dérision se lit agréablement même si elle devait être meilleur en feuilleton comme à l'origine.
Les dessins très particuliers de Tardi créent l'ambiance et comme d’habitude dans ce genre sans queue ni tête, la fin tombe à l'eau.
Un classique, donc à lire, et en plus avec plaisir.
Lu sans avoir fait le lien avec les temps nouveaux, relu ensuite ainsi que l'innocente puisqu'on y reparle de Nina, donc de très bons moments dans l'univers des Warnauts-Raives qui correspond tout à fait à ce que j'aime, des sentiments forts, un fonds historique solide et un dessin et des décors qui nous font plonger dans l'époque.
Mais l'histoire est bien plus compréhensible après avoir relu les temps nouveaux, et il faut surement attendre le deuxième tome pour se faire une opinion définitive.
Mais comme chez les auteurs les histoires n'ont jamais vraiment de fin, comme dans la vie, cela reste telle quelle une lecture intéressante.
Relu l'innocente à l'occasion de la sortie de "Après la guerre" puisqu'on y retrouve Nina. mais on n'apprend rien de plus car c'est à la même époque.
Mais c'est l'occasion de se rendre compte de l'évolution du style des auteurs, qui n'est finalement pas si différent, mais beaucoup plus cru.
L'innocente est un vrai coup de poing sur l'évolution d'une jeune allemande après la débâcle, se construisant en se cognant aux horreurs des hommes et aux difficultés de l'amour.
C'est passionnant mais on reste sur sa faim, on aimerait une suite.
Indispensable en tout cas.
Lu ce tome 1 sur le conseil de mon dealer.
Et bien je ne regrette pas : certes c'est encore un histoire de première guerre mondiale et on a pas fini d'en bouffer, certes tous les concepts sur les colonies et les horreurs de la guerre sont là, mais c'est fichtrement bien dessiné et raconté, les personnages sont attachants et la fin surprenante.
Une bonne manière de réviser son histoire et ce n'est jamais inutile de rappeler les horreurs de la guerre et de la colonisation.
A ne pas rater.
Un dessin qui rend fidèlement les ambiances et les paysages, ainsi que les bateaux et les trognes de marin, cela fait un bel objet. L'histoire n'a plus l'originalité du premier tome et c'est maintenant un récit classique d'aventures et de vengeance pas mal mené mais sans surprise.
Pas désagréable mais pas indispensable.
Deuxième tome dans la veine du premier. On revient sur le passé des protagonistes, ce qui fait que l'histoire n'avance pas beaucoup, mais l'humour et le décalage sont toujours là et cela reste jubilatoire. Margot surtout fascine et ensorcelle.
Vivement la suite.
J'hésite toujours beaucoup à noter, car c'est un exercice un peu vain quand on est soi-même incapable de création, et je mets rarement la note maximale car le mieux est toujours possible. Mais là quelle meilleure occasion : des dessins magnifiques souvent en aquarelle, des nuances de gris et de la couleur, des portraits et des paysages, du grandiose et de l'intimiste. Et l'histoire est plus qu'un reportage sur une rotation de ravitaillement des îles du grand sud. Outre le parfum d'aventure, l'évocation du mythe des grandes découvertes et des tragédies subséquentes, il y a une réflexion sur l'homme et la nature, la vie en communauté, le déracinement, les héros ordinaires, et des fragments d'humanité. Et tout ça dans un décor grandiose qui donne l'impression d'y participer.
A lire, à relire, à feuilleter, à contempler... On ne s'en lasse pas, preuve du chef d'œuvre.
Je ne suis pas biker, je suppose qu'ils s'y retrouvent, mais tel quel c'est amusant à lire d'autant que les dessins de Margerin sont impeccables.
Léger mais savoureux.
Les dessins ne m'emballent pas (simplistes limite naïfs), les personnages ne sont pas très intéressants (taxi désabusé et jeune fille riche désœuvrée) et leur histoire pas très crédible avec une fin ambigüe.
Pourtant c'est une lecture intéressante par la description de la société israélienne qui survit sur fonds d'attentat et qui ne voient pratiquement pas d'arabes (hors quelques domestiques).
A lire donc.
Un témoignage indispensable sur le vécu peu connu des soldats vaincus de quarante qui ont été prié de fermer leur gueule au retour de captivité pour ne pas contrarier l’hagiographie officielle de la France résistante et victorieuse.
Et c'est raconté sans fioriture et sans l'humour franchouillard qui sert à camoufler d'habitude la honte des survivants de cette période. Personnellement j'apprécie le dialogue entre le père et le fils qui révèle que les conséquences franchissent les générations. Par contre je trouve le récit bien noir sur la nature humaine car il y a très peu de cette fraternité qui souvent se crée dans les difficultés au sein des communautés humaines. Mais la faim obsessionnelle rendait sans doute difficile d'autres sentiments.
Et les dessins sont particulièrement adaptés à ce genre.
Dessins parfaits, scénario léger mais amusant, cette BD est agréable a lire.
Il ne faut pas chercher trop de profondeur, et cela se lit un peu vite, mais c'est bien fait et pas prise de tête.
Ça a du plaire puisque apparemment le héros a été ressuscité pour une suite.
Chronique de la vie dans une banlieue des années soixante-dix, avec ses codes et ses petites misères, et pourtant on en a des souvenirs heureux. Et si le drame arrive, c'est de façon fortuite et sans préméditation.
C'est très réaliste et le dessin n'enjolive pas mais est très expressif et donne l'ambiance.
Un témoignage réussi mais il faut le prendre comme une vision, pas comme toute la réalité.
L'histoire est sans prétention mais distrayante, les dessins précis et expressifs, aussi bien les personnages que les décors. Une seule ombre au tableau, comme c'est souvent le cas dans ce genre de BD, on ne comprend pas grand chose aux combats.
Mais comme les héroïnes sont craquantes et l'humour omniprésent, on passe un agréable moment en leur compagnie.
Dommage parce que les dessins ne sont pas trop mal, précis et expressif. Mais alors l'histoire, on en sort littéralement dégouté. L'idée de la recherche des âmes des défunts dans un autre monde, pourquoi pas, mais la manière d'y arriver est horrible, et il n'y a pas vraiment de fin ni de conclusion ?
A éviter.
Que serait votre nécrologie si vous mourriez à différents ages de votre vie ? Que laisseriez-vous derrière vous ? Sur cette trame à priori morbide les auteurs réussissent à raconter des tranches de vie pleines d'émotions qui sont autant d'appel à profiter de l'instant présent. Les dessins sont doux et expressifs, les personnages très attachants, et on arrive à se reconnaître malgré la différence de culture et de métier. Bref cette BD est un vrai bonheur qu'il faut savourer comme un morceau de cette vie dont nous sommes invité à ne pas gâcher un instant.
Indispensable.
Un Davodeau que je ne connaissais pas mais où on retrouve sa petite musique sur les gens ordinaires dans la campagne d'Anjou qu'il affectionne avec son dessin particulier mais réaliste qui rend bien les ambiances et les caractères.
L'histoire est un peu tiré par les cheveux et n'a pas vraiment de fin, mais c'est une tranche de vie mélange de pessimisme et de petits bonheurs.
Pas le meilleur Davodeau, mais à lire.
Hommage à la science-fiction des années soixante et à Franquin, cette BD originale se savoure sans modération. L'histoire faussement compliquée ouvre pleins de portes et incite à découvrir les auteurs de cette époque, et les dessins très design reflètent parfaitement l'ambiance des années soixante.
Le bonheur de la lecture peut être prolongé grâce à internet en recherchant les inspirations des auteurs pour continuer à explorer ce monde parallèle.
Une vraie réussite.
Avis pour les trois tomes : les dessins se tiennent, l'histoire se laisse lire, mais au final, tout ça a très peu d'intérêt. Les motivations de l'héroïne sont incompréhensibles, les péripéties paraissent artificielles, la fin n'en est pas une, cette histoire est donc tout à fait évitable.
L'idée de départ est séduisante : un jeune diabétique en crise d'hypoglycémie en proie au délire doit traverser sa maison a la recherche d'un soda, et cela se transforme en voyage fantastique où maison et jouets se transforment en monde fantastique type wow et combattants épiques.
Les dessins sont virtuoses, avec correspondance entre monde réel et imaginaire, dans un genre comics de super-héros. Par contre la quête hallucinatoire est confuse, ce qui peut sembler normal, mais du coup on a du mal à y prendre intérêt. Du coup c'est paradoxalement les épisodes dans le réel qui sont les plus intéressant, et la fin même un peu trop belle pour être vrai me plaît beaucoup.
Un exercice de style réussi.
Un sujet fort, une mise en image expressive et lumineuse, qui contraste avec la noirceur du propos, pourtant après lecture cela laisse une impression d'inabouti à cause des invraisemblances du récit et des questions sans réponse (qui paye la fête ? meurtre sans suite ?)
Reste le problème de la violence conjugale qui est bien posée.
Certes le scénario n'est pas d'une folle originalité, cela aurait pu faire un bon tome d'Aria, mais grâce notamment aux dessins, c'est très agréable à lire.
Ne boudons donc pas notre plaisir, et savoir que cela va se conclure en 4 tomes rassure car cela évite les séries à rallonge.
A suivre donc.
Découverte du 1er cycle en médiathèque, regardé sans conviction car les dessins ne m'attiraient pas plus que ça, et au final j'ai lu les trois premiers tomes d'une traite.
Le scénario est réellement prenant avec une fin originale, pas de temps mort, bref un divertissement de qualité.
Au départ, on peut être un peu dérouté par les dessins un peu lisses et simplistes, au rebours des comics traditionnels, Superman notamment étant très enfantin, mais cela rend finalement l'histoire très compréhensible, et Lois très séduisante.
Le scénario est une vraie réussite, trouvant un nouvel angle pour nous raconter les affres du héros, et sait nous tenir en haleine jusqu'au bout.
Rentré dans la lecture un peu à reculons, j'en suis ressorti enchanté.
Album de clôture en apothéose avec une fin à la fois ouverte et coup de poing qui donne beaucoup d'émotions. Au total ce triptyque est une vraie réussite avec des paysages d'Amérique et d'Afrique somptueux, des personnages attachants et des ambiances sociétales très bien rendues. C'est presque trop court et on aimerait connaître la suite de la vie d'Anna.
Une série à ne pas manquer pour tous ceux qui aiment les grandes aventures sentimentales.
Les Tomes se suivent et se ressemblent :
Jeremiah et Kurdy subissent la violence en essayant de ne pas prendre partie et de s'en sortir sans trop de casse, profitent des occasions fille ou bouteille et passent leur chemin. Ça reste fichtrement bien dessiné.
Toujours pareil mais toujours plaisant.
Un vrai pavé que cette sirène de l'Hudson, près de 400 pages qui savent retenir le lecteur grâce notamment à un dessin très expressif où les personnages sont bien campés et les décors tout en nuances de gris reflètent bien l'ambiance humide et sensuelle du récit.
L'intrigue tient la route malgré quelques longueurs et une fin un peu énigmatique.
Peut-être plus adapté à une lecture en feuilleton que d'une seule traite.
Une œuvre originale à découvrir, un auteur à suivre.
Difficile de s'y retrouver dans les multiples rééditions de l'œuvre de Pratt. Mais cette histoire de Corto est un one-shot où notre aventurier cherche à travers les arcanes et sociétés secrètes de Venise une émeraude mythique. Et c'est du grand Corto où on retrouve tous les thèmes chers à Pratt, avec suspens et fin qui laisse notre héros avec sa seule compagne fidèle, l'aventure.
Pour aficionados.
Pas lu la saison 1 mais agréablement surpris par ce tome 2. Début de lecture un peu réticent et je me suis surpris à franchement rire. Perturbé par les dessins au début, finalement on se fait aux bouilles pas possible des protagonistes.
Une bonne surprise.
L'héroïne est bien jolie et l'idée d'une histoire d'amour est alléchante. Pourtant comme dans le premier tome, la mayonnaise ne prend pas. Les personnages ne sont pas attachants, tout cela paraît artificiel. Dommage, car l'auteur a du talent. Mais il n'a pas réussi à toucher mon esprit sans doute trop cartésien.
Évocation libre et déjantée de la vie de Toulouse-Lautrec et des impressionnistes, je ne suis pas rentré dans le délire de l'auteur. Malgré des dessins intéressants, je ne retrouve pas l'ambiance bohème du Montmartre de l'époque. C'est foutraque et finalement assez ennuyeux.
Cela sent le vécu l'évocation du dernier amour de cette jeune femme d'origine coréenne juste avant le grand saut après un dérapage incontrôlée sur un lapin fugueur. C'est anecdotique mais plein d'émotion, d'humour et de fraîcheur notamment grâce aux plaisants dessins façon comics animés.
Un très joli moment de lecture.
Agréable lecture rigolote qui permet aux mecs de mieux comprendre les histoires de filles, avec un dessin acidulé sympa.
Une lecture agréable sans prétention.
Une histoire historique comme je les aime, qui nous apprend des choses sur un fonds romanesque bien mené. Je reste un peu réservé sur la conclusion qui laisse un goût d'inachevé, mais le reste est parfait. Les dessins décrivent les lieux dans leur époque d'une manière qui semble vrai et nous mettent donc bien dans l'ambiance, les décors sont soignés, les personnages expressifs. Le récit tient en haleine sans faiblir.
Bref une très bonne lecture qui reste d'actualité.
A découvrir.
Lu les trois tomes du "complexe".
De la science-fiction pure et dure qui s'apparente beaucoup à ww3.
Du paradoxe temporel, un scénario compliqué à souhait et une fin en queue de poisson, tous les ingrédients sont là, dessins qui sentent l'ordinateur en prime.
Vous aurez compris que je ne suis pas trop client mais je comprends que cela puisse plaire aux amateurs du genre, et la fin ne me choque pas, il est dans le ton de laisser pleins de chose inexpliquées.
Je ne regrette donc pas ma lecture grâce à la médiathèque mais je ne suis pas acheteur.
Je préfère nettement les mondes d''Aldebaran.
Un exercice de style réussi que ce policier parodique qui refait vivre sous une autre identité les mythes du roman policier. L'intrigue est astucieuse, les personnages bien typés et l'humour présent. Il faut se faire au dessin particulier mais il sert finalement bien l'histoire.
Un pur divertissement qui ne procure pas d'émotions particulières et remplit sa fonction de faire passer un bon moment.
Un objet bd original que cet album d'un auteur australien qui raconte un épisode romancé de sa vie d'ado fugueur fan de surf mais surtout glandeur. L'atmosphère délétère de cette ville industrielle sur le point d'être repeuplée par des étranges étrangers est très bien rendue et n'est pas sans rappeler certaines de nos banlieues de la même époque. Le dessin type caricature y participe.
Intéressant par les multiples thèmes abordés, et laisse dans le même êtat de malaise que les protagonistes.
Le meilleur est presque le petit texte sur le copyright démentie juste à côté par l'éditeur français .
Avec en prime une histoire de l'influence du comics US sur l'australien totalement abscons pour un amateur de franco-belge comme moi !
Bref un vrai OVNI à découvrir.
Deuxième épisode de la vie de Pascin où on croise aussi des tranches de la vie de Soutine, tous les deux à la recherche de l'inspiration au hasard des rencontres.
Où on confirme que création artistique et sexe vont de paire, le tout sauvé par l'humour.
Un peu anecdotique mais plaisant.
Une découverte ces petits formats de Sfar racontant la vie de Pascin, peintre maudit du début du XXème siècle, et ses questions sur sa capacité de peindre, qui renvoie peut-être aux questions que Sfar se pose sur lui-même.
Les dessins sont minimalistes et vite torchés et pourtant très expressifs.
En fait c'est très agréable à lire car on retrouve la causticité qui fait tout le charme de l'œuvre de l'auteur.
A lire.
Le dessin attire avec des personnages très typés une fois qu'on a intégré cette curiosité qu'ils n'ont pas de nez, et la mise en scène dynamise le récit. Les apartés de chaque protagoniste qui cache quelque chose sont bien vus et apporte un peu de surprise. Les dialogues sont quelquefois savoureux. Pourtant à l'arrivée je suis un peu déçu, l'impression de ne pas être allé au bout, et d'une fin en queue de poisson.
Une sensation de promesses non tenues.
Une grosse claque cette histoire d'animaux transformés en machines à tuer et qui se rebiffent au moment d'être éliminés. Les images sont violentes et expressives, et pourtant on finit par prendre fait et cause pour eux, et l'humanité n'en sort pas grandie. Une histoire choc, des images chocs, donc une lecture prenante qui laisse un peu nauséeux.
C'est réellement fichtrement bien dessiné. Et pour une fois l'histoire est à peu près compréhensible. J'ai donc pu lire jusqu'au bout sans ennui.
Pourtant ce n'est pas ce qui va me faire devenir un grand fan d'Andreas. Car si la virtuosité de la mise en page est évidente, si les décors sont magnifiques, je ne trouve pas pour autant les personnages attachants. Et ce qui leur arrive n'est pas vraiment intéressant, et ne suscite donc pas l'empathie. Pourtant le début était intrigant, avec cette visite de la maison qui donnait envie d'en savoir plus sur ses habitants. Mais non, nous en resteront à des fantômes.
Mais je pense que les amateurs seront eux comblés.
Une bonne surprise cette bd prise sans conviction à la médiathèque en pensant trouver une énième chronique humoristique surfant sur l'air du temps. Et bien c'est ça mais c'est réussi. Les personnages se tiennent et ont des personnalités attachantes, les petites histoires sont racontées avec humours mais posent mine de rien des questions fortes sur les rapports humains et le sens de la vie, et les dessins acidulés sont très expressifs et clairs.
A lire.
Le dessin est très particulier et colle bien à l'histoire. Celle-ci est très prenante et une fois parti on ne peut pas s'arrêter. Pourtant la fin m'a déçu. Ça traîne un peu et surtout e n'est pas crédible et artificiel.
Du très bon donc qui perd un peu de sa saveur sur la longueur.
Une histoire très touchante que celle de ce machiniste qui essaye de sauver sa locomotive de la ferraille. Plein d'allégorie sur la course au progrès et la folie des hommes, mais un hymne à la beauté et à la fidélité.
Et surtout les dessins sublimes de Schuitten, qui sait rendre le noir et blanc terriblement expressif et vivant, et montrer la beauté des hommes, des machines et de la nature.
Un très bel objet et une histoire poétique à ne pas manquer.
Une découverte cette histoire d'un petit garçon en pèlerinage à Jerusalem avec son père qui se retrouvent séparés suite à une rixe avec les marchands du temple.
Un dessin très simple et expressifs, un récit à la fois émouvant, tendre et humoristique, une manière moderne de raconter les rapports entre les gens et la religion, on accroche et on s'attache aux personnages que l'on souhaite vite retrouver pour connaître leur destin.
Merci la médiathèque.
Lu les trois premiers tomes du "minuscule" grâce à la bibliothèque.
Ces trois opus ressemblent à l’œuvre de l'auteur, pléthorique, foutraque, partant dans tous les sens, inégale (calembour foireux et réflexions philosophiques), aussi vite lu qu'ils ont du être vite écrit, main on passe un agréable moment.
En fait de monde minuscule, ce n'est qu'un prétexte pour explorer des mondes parallèles où l'auteur peut se laisser à loisir délirer et mettre son héros dans des situations improbables où la seule constance est la recherche de l'amour sous toutes ses formes (sauf l'homosexuelle malgré la tentation sur une île déserte).
A lire si vous en avez l'occasion.
Réédition de "Vincent, mon frère mort-vivant" paru en 2005.
Première partie touchante de ce petit garçon qui dialogue avec son frère venu du Pays des morts en butte aux railleries de ses copains mais complice avec son père, la deuxième partie plus aventure au pays des morts un peu loufoque. Le tout avec un dessin réaliste très précis qui sait rendre réel ce monde imaginaire et rend très bien l'ambiance du Père Lachaise.
Une bonne lecture.
Première partie touchante de ce petit garçon qui dialogue avec son frère venu du Pays des morts en butte aux railleries de ses copains mais complice avec son père, la deuxième partie plus aventure au pays des morts un peu loufoque. Le tout avec un dessin réaliste très précis qui sait rendre réel ce monde imaginaire et rend très bien l'ambiance du Père Lachaise.
Une bonne lecture.
Cela se laisse lire : c'est bien dessiné, cela permet de réviser sa mythologie et l'histoire est prenante jusqu'au bout, même si la fin laisse sur sa faim et donne envie d'une suite. Par contre, à part le personnage de Cécile, on n'arrive pas à s'attacher aux protagonistes qu'on a d'ailleurs un peu de mal à reconnaître.
Un exercice de style plutôt réussi donc même s'il manque un peu d'âme.
Une histoire très forte que celle de ce dessinateur iranien dont un dessin provoque des troubles et lui vaut la prison et l'exil. Très bien raconté au niveau de l'homme sans explication ou alibi politique, cela donne toute sa force à l'aspect kafkaïen de ce récit. Le dessin centré sur les personnes traduit très bien leurs sentiments ou leur caractère.
Au total une lecture très prenante et assez terrifiante, mais indispensable pour comprendre les affres des réfugiés et le désespoir des personnes qui ne sont que des pions dans un système totalitaire.
Mais est-on si exemplaire que ça chez nous? Une histoire écrite par des sans-papiers en France ne serait pas très différente.
Très bonne surprise que cette légende du singe pendu comme espion français dans un petit village anglais, histoire caustique tragi-comique qui en dit beaucoup sur la bêtise humaine, même si c'est raconté avec beaucoup d'humour.
Les dessins sont raccords avec le fonds avec des trognes très expressives et des paysages qui reflètent bien l'ambiance.
Lupano est décidément un auteur à suivre et Jérémie Moreau une bonne découverte.
Scénario très malin où on se perd entre les jumeaux qui nous entrainent dans des péripéties romanesques qui arrivent à faire oublier le tragique de la guerre. D'autant que la précision et la beauté des dessins sont un régal.
Au total une lecture très divertissante et Yann laisse les deux frères dans une situation impossible qui sait nous donner très envie de découvrir le dernier tome.
Si Svoboda décrit des événements tragiques, c'est beaucoup plus romanesque avec des rebondissements positifs qui changent de l'absolu noirceur de "Notre mère la guerre".
Un très bon moment de lecture donc grâce également aux dessins et aux couleurs dont les tons changent en fonction des épisodes. Les carnet de Pepa sont également intéressant.
Et c'est l'occasion de parfaire sa culture historique, quoique la je ne m'y retrouve pas toujours, et j'ai du mal à comprendre de quel côté sont les légions tchèques, et l'infirmière Nora. Mais je suppose que les gens de l'époque devait aussi être pas mal paumé dans ce bordel de la révolution russe.
Une excellente série donc qui progresse dans mon top.
Bonne idée de reprendre un héros mythique et de le faire vieillir pour de nouvelles aventures. Cela permet d'entretenir la flamme en renouvelant, de reprendre des éléments tout en se donnant beaucoup de libertés.
Et c'est plutôt réussi, la mise en image n'essaye pas de plagier l'original mais on reconnaît les personnages et l'ambiance rendue est très bonne.
L'histoire mi-policière mi-politique est un peu convenue mais se laisse lire et s'intègre dans un fonds historique respecté.
Au total une bonne série même si elle est un ton en dessous des deux séries phares sur la même période, les Aigles de Rome et Murena.
Curieux cet opus qui s'il voit comme d'habitude Aria lutter contre un méchant finit par son assassinat et son élimination radicale sans l'once d'un remord. Cela dénote un peu, Michel Weyland nous ayant plutôt habitué aux bons sentiments et à l'esprit chevaleresque.
Pas de surprise pour le reste, on est dans le classique, côté histoire et dessins, plus de 30 ans d'expérience !
Un récit un peu sans queue ni tête de l'initiation d'un enfant sorcier dans la Taïga sauvage qui permet de magnifiques images en couleur directe spécialité de Michel Faure. Cela fait un bel objet agréable à lire.
Découverte de cette série grâce à un cadeau de Noël, c'est pas mal et cette histoire se comprend bien même si on ne connait pas, donc on peut la découvrir à partir de ce nouveau cycle.
Mais je ne suis pas totalement convaincu, notamment par les dessins que je trouve un peu froid et les personnages pas très charismatiques même si les paysages sont beaux. Le récit est bien posé, de bonne facture.
De la qualité donc, mais je ne sais pas pourquoi je ne suis pas vraiment séduit.
Une très bonne reconstitution de la libération de St Malo avec tous les détails géographiques et historiques, et une partie romanesque classique mais pleines de péripéties et bien racontée. Un bon moment de lecture prolongé par la redécouverte de St Malo, ses paysages et ses fortifications. S'instruire en se distrayant, tout ce que j'aime.
Toujours agréable de relire un Astérix de fin de la période Goscinny. Le dessin d'Udezo est au top et la galerie de personnage est complète avec des romains issus de l'actualité politique. La satire de l'affairisme et de l'énarchie est bien venue même si un peu convenue, mais cela donne des scènes savoureuses. Un bon cru même s'il y a eu de meilleures années, et incomparable avec les dernières.
Album de transition où Mézoké s'échappe du tribunal et s'empare de Caleb pour se réfugier chez ses parents. Tout reste à faire donc.
C'est vrai qu'on retrouve du 5eme élément et du Valérian dans cette série, mais la qualité est tellement bonne que c'est plutôt un plus.
Au total je me dis encore que c'est la dernière fois et finalement j'attends la suite !
Faible je suis mais forts sont les auteurs.
Plutôt agréablement impressionné par le bon niveau après avoir lu des critiques. Certes le délai d'attente fait qu'il faut se replonger dans les premiers tomes pour tout comprendre vu qu'on revient à la source et qu'on retrouve avec plaisir le monde du premier tome. N'étant pas un spécialiste, j'ai du mal à voir la différence de qualité du dessin. Et comme je ne suis pas un grand amateur de SF, ce n'est pas ce que je préfère chez Bourgeon.
Donc une très bonne série pour moi et un bon tome que celui-ci sans que ce soit dans mon top 100 vu le sujet.
Nouvelle saison pour Artémis qui part pour l’Égypte toujours pourchassée par ses ennemis anglais et prussien. On se demande toujours pourquoi cet acharnement et on regrette nos pirates restés en Louisiane. Mais cet album est clairement une transition et il faut attendre la suite. En attendant les intrigues bien qu'un peu artificielles restent agréables à suivre notamment grâce aux dessins.
A suivre donc.
Rencontrée l'intégrale de Naja à l'occasion d'une dédicace. J'ai eu un peu de mal à y entrer, car cette tueuse à gage sans douleur et sans sentiment a du mal à attirer la sympathie au début, mais petit à petit elle accroche au fur et à mesure que le mystère s'épaissit. Il faut dire que le scénario est diablement compliqué, juste assez pour qu'on s'y perde sans décrocher, au contraire la fin est haletante.
Et comme les dessins acidulés sont très dynamiques, malgré leur simplisme au premier abord, au total cette histoire est une bonne découverte.