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Voilà le principe des deux auteurs: on imagine des récits en s'inspirant des images. Ils se composent de quelques lignes ou prennent parfois la forme d’une courte nouvelle, voir d'une poésie ou d'une chanson. Cela donne une rencontre entre images littéraires et images graphiques. Il faut aimer ce style si particulier...
Les textes qui accompagnent les cases sont d'une grande lourdeur car accentuée par une narration monocorde. On parcourt l'album difficilement.
Graphiquement, le style de dessin, propre à Loustal, peut rebuter car il s'agit d'un mélange de crayonnés différemment contrastés, durs et disgracieux.
Cet album marque une étape très importante dans l'irrésistible progression du graphisme de Loustal, qui s'initie à la couleur en abandonnant peu à peu son dessin au trait et à l'encre. II tente les pastels pour finalement s'adonner pleinement à l'aquarelle.
Nous avons un album très bien dessiné mais dont les cadrages font penser à des illustrations publicitaires. C'est de la photographie ou de la peinture mais pas de la bd.
Les histoires courtes sont d'un ennui mortel d'autant qu'il n'y a pas de dialogues mais une plate narration commentant laconiquement fait et geste des différents protagonistes.
Cet album m'a été directement recommandé par ma libraire spécialisée en BD. Comme je suis assez souvent ses conseils, je l'ai directement acheté. C'est toujours un risque car on ne sait pas certain sur quoi on va tomber au juste et si cela va nous plaire.
Il faut dire que le récit commence assez bizarrement sur les angoisses d'un citadin solitaire en mal de vivre. Il est vrai qu'il y a plus réjouissant comme lecture surtout en ce moment où nos pires angoisses se sont bien réalisés à travers le monde. Triste époque.
L'action se situe en 2016 juste avant l'élection de Trump qui est évoqué et qui semble presque irréalisable tant l'avance de Clinton dans les sondages était un fait donné. Cependant, on découvrira que l'impensable peut parfois de réaliser avec les conséquences désastreuses que nous connaissons aujourd'hui. Bref, c'est basé sur les possibilités qu'une catastrophe puisse survenir dans nos vies à l'instar de cette grosse branche d'arbre qui s'abat juste à côté de notre principal protagoniste.
Il est question de la rencontre avec une jeune femme décalée qui fait une forme d'art social et militante à la manière d'un Banski pour faire bouger les lignes hors de la zone de confort ce qui va ébranler un peu les habitudes de notre héros. C'est tout le récit de ce parcours initiatique pour mettre fin à ses angoisses qui le hantent assez régulièrement. Évidemment, cela sera bénéfique au final.
C'est par moment assez loufoque et burlesque ce qui n'est jamais pour me plaire car je suis un peu à la recherche d'une cohérence dans l'esprit. On arrive mal à relier les actions les unes des autres parfois. Cependant, on comprend tout de même la ligne et la direction générale à savoir un éveil dans la vie parfois si dure. Bref, on pourra tomber sous le charme de cette histoire.
La question qui fâche et qu'il faudrait éviter de poser pour ne pas lancer un pavé dans la marre : est-ce le tome de trop dans cette excellente collection ? Il est vrai que nous avons fait un peu le tour des aventures de nos trois vieux compères.
Là, on va imaginer une improbable aventure en Amazonie avec comme prétexte de parler de la pollution et de la déforestation. Il est vrai que l'intention est fort louable car on ne pense pas que quand on offre un bijou en or à sa compagne pour les fêtes de fin d’année, cela puisse avoir un réel impact sur la planète. Bientôt, on culpabilisera même de vivre.
La lecture demeure toujours aussi agréable même si les ficelles ont déjà été tiré plusieurs fois. On connaît la pièce de théâtre sur Nauru. On connaît les incessantes jérémiades de Pierrot. Certes, on va découvrir un peu de leur jeunesse et leur occasion loupée à force de défendre une cause idéologique.
Même si le charme des premiers albums n'y est plus à force de produire pour la consommation, cela reste une valeur sûre pour investir dans une lecture sympathique.
Delcourt exploite avec vigueur le filon des séries thématiques. Après Biribi, voici le labyrinthe pour un concept basé sur l'évasion. Je crois qu'il y a unanimité pour dire que c'était une belle idée mais assez mal exploitée.
Une prison peut être également un labyrinthe mental dont il faut s'échapper. Ce n'est pas tant la complexité qui m'a rendu perplexe mais le traitement très chaotique. On ressort de cette lecture absolument pas convaincu du tout.
J'avoue avoir décroché vers la moitié de ma lecture même si je me suis forcé jusqu'à la fin pour croire à un miracle. Il est clair que Mathieu Gabella nous avait habitué à beaucoup mieux.
Le scénario est signé par Corbeyran qui s’érige ici en maître de l’épouvante façon Stephen King dans le genre la tempête du siècle. L’histoire est assez sordide car il s’agit de traiter le cas d’un meurtrier d’enfant qui les découpe. En tant que parent, on est particulièrement attentif à ce genre de sujet. Il reprend pourtant une célébrité locale en Vendée à savoir barbe Bleue, le premier serial-killer d’enfant de l’histoire répertorié. Je n’ai pas du tout apprécié la fin de ce one-shot. A quoi bon lire une œuvre pour ne pas voir se satisfaire un sentiment de justice. Où l’auteur voulait-il nous emmener ?
Le graphisme est vraiment épouvantable. C’est un dessin qui est franchement limite. Je ne l’apprécie pas. Je n’aurais sans doute pas dû enchainer avec la lecture du dernier Blacksad. C’est clair qu’il y a tout un monde et aucune comparaison possible ! Voyez-vous, j’ai pas envie de faire dans la complaisance et faire bonne figure. C’est laid, inexpressif et figé.
Cela se laisse lire avec un enchainement parfait et cela nous tient bien en haleine jusqu’à la fin. Ce n’est pas ce qui cloche. J’aurais pu mettre un 3 étoiles si seulement il y avait eu un peu d’espoir. Beaucoup trop noir pour me plaire...
De beaux costumes d'époque pour revivre une bataille napoléonienne sanglante qui n'a fait ni vainqueur, ni vaincu mais des milliers de morts: plus de 40.000 en 30 heures de combat. Pour la reconstitution historique avec ces détails minutieux, c'est un pari gagné. Les historiens seront d'ailleurs comblés de joie.
Pour le reste en mode bd, ce n'est guère palpitant. Il faut aimer les batailles. Les deux tomes pour l'instant édités de cette trilogie ne m'ont guère convaincu. C'était tout de même l'adaptation d'un roman qui a reçu le prix Goncourt. On remarquera des couvertures fort prometteuses.
Cependant, après lecture, il ne reste pas grand chose malgré un travail de qualité. Les dessins sont beaux mais ils manquent de fluidité entre les scènes. On n'arrive pas à s'attacher aux différents protagonistes. Même Napoléon manque de charisme. La vision qu'on nous offre de l'Empereur n'est guère flatteuse.
Les amateurs apprécieront. Les autres pourront passer leur chemin...
J'avais entendu parler pour la première fois de Pierre Goldman dans la bd que j'avais avisé récemment à savoir Le Petit Livre de la Cinquième République. J'y apprenais que le demi-frère ainé du chanteur à succès Jean-Jacques Goldman avait été un malfrat engagé dans l'extrême gauche et qui avait plutôt mal tourné. Il fut accusé de l'assassinat de deux pharmaciennes. Il clama son innocence. Il y eut un procès retentissant où il fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité puis en appel, il fut acquitté. A la suite de cela, il fut à son tour assassiné. Je ne révèle rien car la bd commence justement sur le fait qu'il a été abattu en représailles.
Cette bd avait de la matière pour plaire mais le traitement m'a coupé toute envie. On ne comprend pas vraiment la démarche de l'auteur de nous dresser le portrait d'un homme froid et complexe aux multiples facettes (victime ou coupable ?). Par ailleurs, les nombreuses longueurs n'arrangent rien à l'affaire. La narration oscille entre le je et le il si bien que l'on si perd. Bref, je suis passé à côté.
Juste pour la petite histoire, notre célèbre chanteur n'a jamais fais référence à son demi-frère dans toute sa carrière. Pourtant, celui-ci était vu comme un symbole par beaucoup de militants d'extrême-gauche. On connait la pudeur de Jean-Jacques mais tout de même. La bd ne fera qu'une tout petite référence entre les deux hommes au destin si différent.
C’est vrai que la couverture a de quoi attirer le regard lorsque l’on voit un monde où la tour Eiffel serait totalement engloutie. Pour le reste, il faudra repasser mais on évitera tout de même le déluge.
D’emblée, le récit n’est pas crédible car il y a un manque manifeste d’explications qui auraient donné un aspect passionnant à cette aventure dépaysante. Des créatures marines dignes de l’héroïc fantasy font leur apparition dans un monde à la Waterworld (le fameux flop qui a mis fin à la carrière exceptionnelle de Kevin Costner). Bref, on semble être dans une autre dimension. Pour autant, l’accent est bien mis sur la science-fiction d’anticipation.
On voit des êtres qui ne sont plus humains et on ne comprend rien sur les enjeux de cette histoire. Bref, la mise en scène ne sera pas des plus réussies. Un tandem se forme mais on devine qu’il y a anguille sous roche. Les dialogues seront par moments assez navrant.
En conclusion, une petite déception sans prétention.
La civilisation chinoise me fascine actuellement. Non pas ce régime communiste autoritaire qui vire dans un capitalisme sauvage mais l'histoire de ce grand pays. Shanghai se déroule en 1908 où la Chine vit sous la tutelle occidentale depuis un demi-siècle sous la dynastie agonisante des Qin.
Il est dommage que cette histoire qui se déroule dans un contexte historique plutôt passionnant n'a pas réussi à me captiver davantage. Il y a d'abord le graphisme dont le trait épais ne m'a pas du tout séduit. Le destin croisé de deux femmes m'a laissé dans l'indifférence entre des scènes de combat plutôt violente.
Là encore, je n'ai pas senti d'émotion ou de psychologie propre à des personnages auxquels on pourrait s'attacher. Trop froid avec un manque de luminosité évidente. Au final, une déception.
Cette incursion dans le monde des DRH des entreprises auraient pu m'intéresser. Il y avait une bonne idée de départ avec ces bac+5 qui travaillent comme de simples employés dans une entreprise dont ils ignorent ce qu'ils font au juste. Des thèmes comme le déclassement professionnel, le manque de motivation devant des tâches répétitives...
Et puis, cette rébellion en faisant exprès de faire des fautes pour bouleverser l'ordre. Par la suite, cela va partir dans du grand n'importe quoi.
Bref, un ratage complet du scénario alors que cette satyre du monde de l'entreprise affichait de belles promesses.
J'ai bien aimé le début de cette fable urbaine ainsi que la conclusion très moraliste. Pour le reste, cela m'est apparu beaucoup trop loufoque avec une idée simple: mieux vaut se consacrer à sa famille que connaître le succès professionnel. Chacun appréciera selon ses propres affinités et ses choix de vie.
En l'occurrence, il s'agit d'un écrivain du soir qui travaille toute la journée dans une vulgaire compagnie d'assurance. La trouvaille du monde parallèle suite à une beuverie n'est pas nouvelle mais fonctionne à merveille. Par ailleurs, on devine une critique assez acerbe du monde de l'édition et de ses pratiques.
L'exercice de style est vraiment soigné mais le plaisir de lecture n'y est pas en ce qui me concerne. La faute à un univers trop absurde et trop déjanté pour me captiver. C'est dommage.
Je n'ai pas adhéré à ce scénario un peu strange qui voit débarquer dans la vie d'une lycéenne un garçon qui se prétend son fils du futur et qui est en manque d'affection. L'idée pourrait paraître séduisante s'il n'y avait pas toutes les japonaiseries expressives du genre qui s'y greffaient. Après un début bâclé, les incohérences vont se multiplier rendant l'oeuvre totalement incrédule.
Le dessin en couleur m'a paru fort agréable. C'est assez rare pour le souligner dans un manga. Par ailleurs, ce manhua se lit avec souplesse et facilité ce qui nous permet de suivre l'évolution de la psychologie de l'héroïne. Il est dommage que la subtilité semble faire défaut. La fin sera également un peu à contre-courant. Il y a des idées mais mal exploitées.
Bref, un travail remarquable graphiquement mais un scénario raté. Le potentiel pour en faire un récit aboutit existait pourtant...
Il est dommage que les bds qui mettent en valeur un élément du patrimoine national soit réalisé sur un mode si naïf et finalement si désuet. Carnac ne va pas échapper à la règle. J'en ai pourtant lu des bds qui retrace à travers un récit romanesque un monument historique ou un lieu chargé d'histoire. La plupart du temps, on sent bien que le scénario n'est utilisé que pour mettre en valeur le monument en question. Cela manque singulièrement d'originalité.
En l'occurrence, on va avoir droit à une histoire très mièvre à l'occasion de la visite par un jeune couple de la maison des mégalithes basé à Carnac, célèbre ville bretonne pour ses menhirs alignés. L'effet à la fin sera si grotesque qu'on ne pourra pas être indulgent. Et pourtant, je dois bien avouer que le dessin n'est pas mauvais. Pour la psychologie des différents personnages, il faudra repasser car rien n'est crédible. Et puis, sur le mystère de l'alignement, rien ne sera véritablement révélée.
J'aime bien ce concept d'édinautes qui font confiance à de jeunes talents pour produire de la bd. Des titres comme Il Pennello ou encore récemment Joseph Carey Merrick m'ont bien tapé à l'oeil.
Spyware Otaku met en garde contre les dangers des nouvelles technologies notamment lié à l'internet. Il est clair qu'un pirate informatique pourra contrôler entièrement votre vie dans ses moindres détails ce qui est effrayant. L'espionnage est d'ailleurs un thème actuellement à la mode. C'est la mésaventure qui arrive à un écrivain lors de la sortie d'un roman qu'il n'a pas réalisé et qui est pourtant signé de sa main.
La faiblesse provient du dessin qui ne sera pas top mais sans être totalement hideux. Par exemple, on va comprendre que plus tard que notre héros a des origines cambodgiennes. On sent qu'il y a encore des progrès à réaliser de ce côté là. Pour le reste, cela se laisse lire agréablement mais cela manque de consistance. Au final, l'intérêt décroît.
Il est des lectures que je commence et dont je sais tout de suite que ce n'est pas mon style en raison par exemple d'une narration pesante et confuse. Mais bon, on essaye de s'accrocher pour lire jusqu'à la fin en espérant qu'un déclic aura lieu en cours de lecture. Ce ne fut pas le cas en l'espèce transformant mon parcours en véritable chemin de croix. C'est parfois une affaire de goût.
J'ai été attiré par le 11 septembre qui fait la couverture. Cependant, c'est une intrigue plutôt complexe qui va amener à cet événement tragique. Un récit plutôt sombre mais pas captivant en ce qui me concerne. On encouragera néanmoins ce jeune auteur autodidacte qui possède un trait assez caractéristique à continuer. C'est en effet une première oeuvre. Je n'ai pas aimé mais d'autres aimeront certainement ce récit dont le thème central est la déshumanisation du monde.
Je connaissais la mano négra mais pas la mano. C'était un mouvement révolutionnaire communiste italien qui n'hésitait pas à bousculer la société en commettant des attentats. On va suivre les activités d'un groupe de jeunes qui sont presque élevé au rang de héros de la cause.
D'une grande agitation, mal canalisée par les syndicats, naissent une multitude de groupuscules gauchistes qui, en rupture avec le PCI, prônent une lutte armée insurrectionnelle. Bref, le portrait d'une jeunesse qui se radicalise pour exister.
On en apprend beaucoup sur les années de plomb qui ont secoué l'Italie de la fin des années 60 aux années 80. La violence de l'activisme politique est quelque chose que je ne soutiens pas. Je le comprendrais dans le cadre d'une dictature mais pas d'une démocratie occidentale. J'ai apprécié le dossier historique en fin d'album.
Pour le reste, les amours et amitiés de ce groupuscule terroriste ne m'ont guère passionné. Je suis sans doute devenu trop conservateur.
C’est une histoire bien étrange qui raconte les souffrances psychologiques d’une victime d’attentat. Pour une raison qu’on ignore, il se voit avec une tête de loup. Il est vrai que l’homme est un loup pour l’homme. C’est le pire ennemi de son semblable. Il sera question d’un dédoublement de personnalité à la manière du film Fight Club. Bref, un procédé qui n’est pas nouveau.
Il y aura forcément de l’agressivité mais tout ceci ne dépassera pas le cadre psychologique. Il ne s’agit pas d’une enquête visant à savoir qui est l’auteur de l’attentat en question. On dirait que ceci n’était qu’un prétexte pour explorer le plus profond de l’âme humaine.
On se perdra facilement dans les méandres de cette pensée. Les situations semblent irréelles et à la fin, on ne sait pas vraiment ce qui se passe, si cette scène était le fruit de l’imagination ou pas. C’est plutôt bien dessiné. Pour le reste, je n’ai pas été convaincu par cette démonstration qui triture les méninges.
La guerre des magiciens est une curieuse série. Elle commence de manière assez sérieuse dans une capitale allemande en proie au nazisme. Il est d'ailleurs curieux que deux voyageurs anglais qui sont juifs aient pu obtenir des passeports en 1936 pour visiter Berlin. Cela ne parait pas crédible.
La suite ne le sera guère plus avec une fille qui tente de faire assassiner sa mère par la Gestapo ainsi que cette guerre des magiciens qui peut décider du sort de la guerre qui se prépare. Espionnage et ésotérisme seront au menu de cette nouvelle série qui rappelle par certains côtés L'Histoire Secrète de Pecau.
Au-delà de toutes ces maladresses, on appréciera le trait d'un dessin très réaliste. Les rues de Berlin fourmillent de détails. Cependant, la mise en scène se révèle assez laborieuse. L'ensemble demeure à peine passable. Pas assez de souffle.
Décidément, je ne suis guère convaincu par l'univers de Block 109. C'est une uchronie qui partait pourtant d'une bonne idée mais qui a été assez mal exploitée à mon humble avis. L'événement divergeant est l'assassinat d'Hitler en début de conflit ce qui va allonger considérablement le cours de la guerre par des hommes plus dangereux encore. Les alliés vont être vaincus grâce à l'arme atomique mais les Russes résistent encore. On sait toutefois que l'histoire va s'arrêter en 1953 avec la destruction totale de la planète.
Je n'ai pas trouvé du plaisir à la lecture de cet opus. Je n'arrive pas à adhérer à ce concept d'un monde en guerre. Ce titre insiste sur les luttes de pouvoirs au sein même du parti nazi. La propagande nazie se retourne contre elle à la fin du conflit. L'intrigue se situe exclusivement à Berlin. On ne ressent pas les effets de la guerre qui secoue la planète. Non, on reste dans un cadre purement intimiste qui dénote avec l'ensemble de la série. A la fin, on va découvrir qui tire toutes les ficelles mais cela laisse de marbre. Bref, je n'ai pas été intéressé par cette intrigue.
On peut être amoureux fou d'une fille qui nous rejette, avoir un boulot de technicien de surface pas très passionnant. Il n'est pas étonnant dans ces conditions de subir une grave dépression, voire pire : sombrer dans une psychose comme, par exemple, dans le cas qui nous occupe communiquer avec une prise électrique.
Le sujet ne sera pas très gai, je vous l'accorde ! Il a le mérite de mettre le doigt sur une expérience vécue par le frère de l'auteur. Oui, on va vivre le trouble psychique de l'intérieur d'un personnage bien malheureux.
Comme dit, j'ai de la compréhension voire de la compassion mais je n'ai pas été attiré ni par le graphisme très mormon, ni par la manière de traiter le sujet. Il y a un côté accent poétique que je n'ai guère ressenti car trop déroutant et étrange. Bref, je n'ai guère été passionné par cette histoire d'une psychose.
Je n’aime pas beaucoup les récits initiatiques où il est question de consommation de drogues et autres bonbons acidulés. C’est un constat que je fais après avoir abondamment lu sur le sujet. J’avoue avoir tenu jusqu’au bout mais ne pas avoir la volonté de continuer le voyage.
Je n’ai pas trouvé ce qui me correspondait en termes de construction du récit. Je n’arrive tout simplement pas à me passionner pour cet homme qui s’envoie en l’air avec la première inconnue du coin en se shootant. Désolé, ce n’est pas ma tasse de thé ou peut-être simplement mes valeurs.
Je veux bien voir quelques thèmes concernant cette génération de mai 1968 qui s’amuse et qui profite allègrement de la vie moi qui suis un enfant de la crise née de leur héritage. Je n’ai pas pris de plaisir à cette lecture. C’est une manière de vie que je respecte dans un esprit de tolérance (restons zen !) mais que je ne partage pas. Maintenant, tous les lecteurs n’auront peut-être pas cette patience. Issu d'un roman en vogue dans le milieu psychonautique. Il faut dire que pour l'instant, on ne le voit pas le vibrant hommage à la contre-culture hippie post-68...
Je n’ai pas été convaincu par cette lecture qui nous présente un groupe de rock en quête de reconnaissance auprès des producteurs. Le charisme de la poitrine de la chanteuse doit y être pour quelque chose.
Cependant, en même temps, on vante ses vocalises. Quand on est belle à croquer, c’est difficile de se faire un nom et de n’être reconnue que par ses talents. C’est la morale de cette bd qui nous dépeint un monde musical pas très clean. Je n’ai pas adhéré à cette interprétation à deux balles d’autant que les protagonistes ne feront pas dans la dentelle non plus.
Le dessin semble assez cartoonesque et peu adapté à ce genre d’histoire sérieuse. Il y a comme une erreur de registre. Bref, le chant sonne faux.
Je n'ai pas aimé cette oeuvre inspirée par le roman Moby Dick et la fameuse chasse à la baleine. Nous avons un capitaine qui est vraiment la caricature du parfait méchant homme. C'est trop poussif pour être crédible. Il faut croire que tous les capitaines de navire sont givrés ces derniers temps. L'équipage se laisse faire. Seul un abbé semble faire un contre-poids mais c'est faible dans l'intensité.
Je n'ai pas aimé le graphisme ainsi que le dessin que j'ai trouvé trop brouillon et imparfait. La couverture donne d'ailleurs un aperçu. La saturation des cases m'a rebuté.
Bref, je ne suis pas parvenu à entrer dans l'histoire. Le désintérêt pointe vite le bout de son nez. On oubliera et on se plongera dans d'autres séries sur le même thème plus réussies comme Esteban (Le Voyage d'Esteban) ou encore Achab.
C’est le récit d’un gamin qui se fait renverser en scooter dans les rues d’une ville sicilienne sous influence de la mafia. Un vibrant hommage est rendu en fin d’album à toutes les victimes indirectes de la mafia. Il est vrai que je n’ai pas fait le lien avec un banal accident de la circulation même si le conducteur de la camionnette devait remplir une mission un peu illégale car il ne pouvait dire « non ». Quand votre patron vous demande quelque chose, vous le faites même si cela ne vous plaît pas. Oubliée la théorie des baïonnettes intelligentes!
Le récit présente l’originalité de se décomposer en 4 parties qui refléteront des points de vue différents par rapport au même fait même si l’action diffère selon la vie de ces personnes. Le dessin ne m’a pas emballé. J’avoue également avoir eu des problèmes de compréhension avec la fin de ce drame. Bref, pas assez d’éléments pour me convaincre même si je compatis à la douleur des familles concernées.
Cet opus est l’un des derniers de la collection Aire Libre mais publié sur un format plus petit que d’habitude. J’avoue allègrement que ce titre ne fait pas honneur à cette prestigieuse collection.
Bien sûr, il est signé par un grand nom de la BD que je n’apprécie pas en sa qualité de scénariste. Il est l’antithèse d’un Van Hamme. Il reflète la vieillerie dans toute sa splendeur nostalgique. Ses scénarios sont totalement vides d’inspiration. On s’ennuie ferme. Pour une raison qui m’échappe, on érige souvent un auteur d’une série à succès au rang de master sans que cela ne soit réellement justifié. Ce n’est pas la première fois que je suis déçu. Avec lui, cela se répète continuellement. Bref, je suis un peu allergique à son œuvre. J'ose le dire en toute sincérité. Attention, je n'ai rien contre l'homme. Je n'aime pas ce qu'il réalise : c'est toute la nuance.
En effet, le récit qui devait être palpitant tombe à plat sur une route de la transsaharienne. J’aurais aimé en apprendre davantage sur cet axe routier. Même les personnages sont insipides à souhait. En conclusion, c’est assez stérile. Comme le désert…
On suit une joyeuse bande de vendangeurs entre la fête et le travail dans les vignes. Le vin coule à flot chez ce vigneron du domaine de Mercurey. La drague est permise car la chasse est ouverte. Le point de vue sera celui des filles à travers Caro, Inès et Laetitia.
Je n’ai pas trop aimé cette bd car cela reflète une vision qui n’est certainement pas la France de notre époque mais une vision plutôt fantasmée. Les chroniques sentimentales dans le genre amourette sans sexe seront plutôt fades. Les explications sur le processus de la vendange sont plutôt ennuyeuses. C’est léger et cela le reste.
Un mot pour dire que le dessin reste le point positif car un trait plutôt doux avec une colorisation plutôt vive qui reflète les couleurs du soleil.
Ce breuvage sera assez passable au final.
Dans cette collection de l’homme de l’année, ce titre est le moins réussi. On n’arrive pas à saisir l’exploit accompli par ce tirailleur africain. Il y a trop de flash-back sur une période passée en dressant la biographie du personnage et du coup, la révolution avortée de 1871 apparaît comme dénuée de portée. La collection est inégale ce qui est toujours le risque dans ces séries concepts.
On découvre néanmoins le turco de la Commune ce qui demeure un épisode plutôt méconnu qui avait inspiré Alphonse Daudet. Malgré une lecture un peu saccadée, cela se laisse lire. On découvre également la vie d’un soldat atypique dans un contexte qu’on n’imaginait pas.
Bref, un one-shot moins convaincant qu’à l’accoutumé.
L’aviatrice met en scène une belle jeune femme dans les années 30 qui s’envoie en l’air avec son coucou pour la compagnie Air Zénith. Manque de chance, Nora est accompagnée par un mécanicien un peu vicieux mais bon garçon quand elle ne tombe pas dans les griffes d’une certaine Dominique. Mais bon, cela reste très soft.
Le lecteur sera partagé entre diverses aventures avec des espions nazis ou des combattants dans les steppes d’Asie centrale. Cette accumulation d’aventures est sans doute un peu irréaliste. On a l’impression que les auteurs veulent aller très vite pour tout faire tenir dans un diptyque. Malheureusement, cela restera très classique comme intrigue. Les dessins façon Hergé et vieille France ne révolutionneront pas le genre.
La lecture demeurera assez plaisante malgré un manque d'audace. On appréciera un certain univers des avions dans les années 30 dans un récit assez bien documenté. Cela plaira à un large public mais pas à moi car trop léger comme l'air.
On nous présente cet ouvrage comme la lutte de trois jeunes Chinois contre un système corrompu et autoritaire qui dérive vers le capitalisme. Je n’ai guère ressenti cet aspect politique qui est plutôt un prétexte pour accrocher des lecteurs.
J’ai assisté plutôt à la déchéance physique de ces jeunes qui aiment le rock et la drogue. Je n’ai guère été touché par les péripéties des personnages. Le propos était certainement trop décalé et mi-poétique dans une pseudo-philosophie libertaire de base. Maintenant, je pense qu’on ne gère pas un pays de plus d’un milliard d’habitants comme une pseudo-démocratie à l’occidentale.
Certes, on se rend compte que la jeunesse chinoise peut être déboussolée comme le fut une certaine jeunesse ayant goûte aux joies du consumérisme. Moralité : il vaut mieux être pauvre ? Je ne suis guère de cet avis. Les caprices de la jeunesse passeront.
Question graphique, c’est très beau. Les Chinois savent bien dessiner, on le sait désormais. Il y a une virtuosité technique à donner le tournis. Pour le reste, je ne suis guère convaincu par cette mélodie d’enfer malgré le concert de louanges.
En ce qui me concerne, c'est l'overdose des récits ayant trait à la première Guerre Mondiale. Il y a eu un espèce de foisonnement lié au centenaire de cette grande guerre. Il faut que cela soit original pour susciter un véritable intérêt. Les thématiques tournent indubitablement vers la même chose à savoir le traumatisme. Je suis victime d'un phénomène de lassitude même si je reconnais le devoir de mémoire.
Pour autant, en l'espèce, c'est un aspect méconnu de ce conflit avec l'invasion de la Belgique et ses conséquences. Il y aura également une étude fine du système social belge où les puissants disposaient de tous les droits (même ceux de vie et de mort en se servant des événements). On apprend ainsi qu'ils avaient trois droits de vote et non un seul pour un homme. Les inégalités étaient ancrées même à ce niveau. Par ailleurs, la vision du conflit sera celle des femmes ce qui demeure toujours intéressant. Cela change de la donne traditionnelle.
Pour le reste, ce récit de vengeance ne sera guère passionnant même s'il y aura un retournement de situation qu'on n'a pas vu venir. Bref, un témoignage de plus.
Cette bd a donné lieu à l'adaptation d'un film d'action plutôt musclé. Il s'agit d'agents infiltrés par des agences gouvernementales mais dont la hiérarchie va les lâcher. L'idée n'était pas mauvaise en soi. Cependant, la calligraphie, les dialogues surchargés, le dessin assez approximatif ont eu raison de ma patience. Certes, il y avait de quoi faire un bon polar qui a été d'ailleurs assez exploité habilement par Hollywood.
Cela ne se prend pas au sérieux alors que les situations sont assez périlleuses. Bon, on fermera les yeux sur les invraisemblances du scénario pour entrer dans le jeu. CIA, militaires, DEA, Police, Cartel mexicain, tout y passe dans une poursuite au magot dans une sorte de surenchère. Ce qui pêche, c'est un ensemble qui ferait que la fluidité du récit soit mieux ressenti par le lecteur. Bref, la mayonnaise ne prend pas.
C'est bien la première fois que je suis réellement déçu par un titre de cette collection imaginée à l'origine par le romancier Stefan Wul. L'adaptation a été pourtant réalisée par une auteur que j'apprécie à savoir Valérie Mangin. Cela n'a malheureusement pas suffi.
La thématique était plutôt riche entre colonisation et robotique, cependant le traitement n'a guère été convaincant. Il est vrai que je n'aime pas trop le graphisme d'Emmanuel Civiello. L'aspect est toujours aussi fouillis. L'ensemble fait un peu vintage pour ne pas dire ringard ce qui ne colle pas trop à la science-fiction.
Il est intéressant de voir que les critiques hors site dans l'ensemble sont dithyrambiques ce qui contraste avec le ressenti général des lecteurs d'où l'utilité d'un tel site indépendant...
En conclusion, un loupé de la collection ce qui n'empêche pas de la découvrir.
C'est toujours difficile pour moi de venir après des avis très positifs sur une oeuvre que j'ai moyennement aimée. Cela fait casseur donc un peu mauvais coucheur. Cependant, ma volonté d'honnêteté prime sur le reste. Pourtant, je n'avais aucun mauvais a priori. Donc, je vais assumer comme je sais si bien le faire.
En effet, le récit est très loufoque puisqu'il s'agit de raconter les divagations intersidérales d'un homme un peu dérangé du ciboulot. Soit on marche avec lui dans la combine spatiale, soit on décroche. Le graphisme décalé n'était pas dans mon genre mais j'ai voulu aller jusqu'au bout de la démarche afin de trouver un sens à tout cela. Or et au final, la déception est manifeste.
Par ailleurs, ce récit semble totalement inspiré d'une nouvelle écrite en 1947 par Edmond Hamilton nommée "Les rois des étoiles". Les auteurs n'y feront aucune référence dans la préface pour y rendre hommage ce qui est plutôt malhonnête. Par ailleurs, tous les clichés sont présents : un empire intergalactique, un héros intrépide pour sauver l'univers (rien de moins!), une belle princesse (ça ne vous rappelle rien?), des combats spatiaux, etc...
L'échange d'esprit avec un homme du futur ne m'aura pas convaincu. Certes, c'est un ovni dans la galaxie bd. Et alors ? Cela suffit pour considérer cette oeuvre culte ? Le découpage entre les différentes époques va plonger le lecteur dans la difficulté qui ira en s'accroissant dans cette histoire tordue. Bref, un régal pour les uns et un gros bof pour les autres. Le lectorat des années 50 sera franchement ravi avec ce rétro-futurisme loufoque. De mon point de vue, je considère que la science-fiction nous a offert bien mieux. Ce n'est là que mon humble avis.
L'idée d'une autobiographie autour d'une famille venant des quatre coins du monde était très intéressante comme pour démontrer que nous ne sommes finalement que des citoyens du monde derrière certaines frontières. Le mélange de différence est enrichissant car il accroît la tolérance.
Bref, sur le principe entre culture et identité, rien à redire. Sur la forme, par contre, ce n'est pas très satisfaisant. Je devrais sans doute me limiter à ne jamais critiquer ou indiquer que des coups de cœur. Pour autant, la voie que j'ai emprunté n'est pas celle de la sagesse bien au contraire. L'auteur nous ballade d'un personnage à l'autre et on s'y perd complètement car il y a foule de détails. L'exercice devient répétitif et très mécanique sans avoir une dose de souplesse.
Pour ma part, je passe à autre chose devant la multitude de ce genre de titres et de démarches.
Je ne suis pas un grand fan des pèlerinages religieux à savoir pour quelque chose qui n'existe pas ou bien que dans le coeur des hommes. Au nom de la religion, on commet des horreurs sans nom et la triste journée d'aujourd'hui est là pour nous le rappeler. On pourra dire que la religion catholique est exempte de tout vice et que ce n'est que le fruit d'une autre religion mais nous savons tous que ce n'est pas la réalité. Au fond, chaque religion porte en elle un fond d'obscurantisme et de fanatisme et même de vices.
Cela fait longtemps que je n'avais plus lu du Jason. Je le retrouve mais en grande forme dans un récit autobiographique de randonneur pour changer un peu. C'est un récit sur une succession de réelles banalités qui ne m'ont guère passionné. Les nostalgiques de ce chemin y trouveront peut-être leur compte mais pour les autres, il faudra passer son chemin même s'il mène à Compostelle. Il y a des endroits plus jolies et harmonieux dans le monde.
C'est vraiment sans intérêt car trop limité à du descriptif de premier degré. C'était cela ou la Porsche pour les 50 ans de l'auteur. J'aurais choisi la Porsche. J'ai connu l'auteur mieux inspiré.
C'est un manga un peu spécial qui bénéficie d'une très belle couverture. Il y a seulement deux tomes. Le premier pourrait se suffire à lui-même mais l'auteur a décidé de rallonger la sauce dans le second. Les dessins sont d'ailleurs très beaux. Il faudra sans doute faire attention pour les plus sensibles car c'est très gore par moment.
Je m'attendais sans doute à autre chose sur un thème qui n'est pas très différent de la série américaine Zoo tirée du roman où les animaux ont décidé de se soulever contre le genre humain qui abîme la planète. Pour autant, on va retomber dans une banale histoire de puceau qui ne s'assume pas.
Il y avait beaucoup de potentiel mais l'auteur a pris une tout autre orientation plus lycéenne et sur un mode vengeance à notre grand dam. Cela devient vraiment bourrin. Il y a un esthétisme qui attire mais le produit ressemble à un gros nanar. On ne va pas nécessairement kiffer ce manga.
The Arms Peddler est une série manga assez sympathique à la lecture mais très bourrin dans le fond. Elle exploite des situations maintes fois vues au cinéma. Elle joue sur les gros sentiments mais pas avec finesse. On voit les choses un peu grosses comme une maison.
Il y a des éléments qui rappellent le western alors qu’on se situe dans un monde post-apocalyptique sombre et quelque peu violent. La scène d’ouverture avec la caravane qui se fait attaquer en plein désert est un exemple assez caractéristique pour illustrer mon propos. C’est une ambiance assez intéressante avec tout de même une touche de dark fantasy. Zombie et nécromancien seront également au programme !
Le graphisme semble également tenir la route. Bref, c’est une série qui a son quota minimum pour plaire surtout à un public peu exigeant et jeune. On croisera beaucoup de monstres assez ridicules comme dans des mangas classiques de combat. Le manque de densité psychologique des personnages ne sera pas le fort non plus. Bref, il faut aimer cette série pour ce qu’elle est. A noter également une parution qui semble interminable pour de nombreux fans.
Très souvent, lorsque sort une bd, les avis des différents sites sont faussement dithyrambiques afin de susciter l'envie d'acheter chez une éventuel lecteur. Pour 10 bd, 9 avis positifs et un négatif pour donner le change. Ce n'est malheureusement pas la réalité car dans ce monde idéalisé par les maisons d'édition, toutes les bd seraient excellentes ce qui est loin d'être le cas.
La question de l'établissement d'une expédition terrienne sur la planète rouge nous hante depuis des années mais toujours rien à l'horizon. Certes, le cinéma s'empare régulièrement du sujet en témoigne le scénario du film américain Seul sur Mars avec Matt Damon.
Le sujet de cette bd était très intéressant mais c'est son exploitation qui m'a fortement déplu au point de m'ennuyer au fil de la lecture. Par ailleurs, le graphisme n'est pas du tout élaboré mais reste très simpliste avec un réel manque d'audace.
L'idée d'une pluie de corps comme celle de grenouilles était assez intéressante quoiqu'un peu morbide. Pour autant, son exploitation s'est révélée un peu laborieuse. C'est un récit qui tend vers le fantastique onirique.
En effet, ce récit devient de plus en plus complexe dans un rapport de sentiment amoureux assez destructeur. On n'a pas le temps de se laisser happer par un univers villageois hostile. Tout se situe dans la relation qu'entretient Anne et son mari Paul qui est malade et qui voit sa santé décliné de jour en jour. C'est à la fois assez baroque et assez bizarre.
Il est vrai que je suis également un adepte de la bd au scénario clair et qui nous donne toutes les explications pour ne pas avoir à imaginer des choses qui n'ont pas lieu d'être. Après tout, on est bien payeur.
C'est une adaptation d'un roman dont l'action se situe à l'ère médiévale à une époque où l'Eglise avait droit de vie ou de mort sur tous les sujets. Les enfants n'étaient pas épargnés par la folie des hommes d'église.
A noter une préface qui nous indique que tout lecteur mâle normalement constitué doit devenir passionnément amoureux de Séréta qui est l'héroïne de cette histoire. J'ai été assez intrigué par cette préface et je ne demandais qu'à voir. Par la suite, je me suis aperçu que je n'étais nullement amoureux alors que je suis un mâle normalement constitué. Où le bat blesse ? Séréta n'est qu'une gamine de 12 ans si ce n'est moins !!! Là encore, à la place des éditeurs, j'essayerais sans aucun doute (en être censé) de ne pas pousser le lectorat à la pédophilie, mais ce n'est qu'une légitime remarque.
Ceci dit, la narration est très pesante. L'action n'est constituée qu'une d'une fuite de trois enfants dans la campagne pour échapper aux sbires de l'évêque qui cherche à protéger un secret lié à une vieille relique découverte par les enfants. A noter également un chat télépathe qui verse dans l'allégorie.
Je n'ai pas trop été emballé par cette première partie de ce qui doit constituer un diptyque. Il n'en demeure pas moins un dessin de très grande qualité.
J'étais passé complètement à côté de ce titre à l'époque en passant l'avoir lu. Il faut dire qu'il y a eu beaucoup de bd sur les sirènes et que ce titre rappelle celui d'autres séries comme Le Sang des Porphyre, Le Sang de la vigne, Le Sang des automates, Le Sang du Dragon etc (car cela ne manque pas)... Bref, il y a comme un effet de déjà vu!
Pour autant, la couverture fait très moderne avec un effet petite sirène de Copenhague. Par contre, l'intérieur de l'album est plutôt vieille France avec ce dessin et surtout cette écriture qui casse les yeux et les oreilles. C'est lourd et pompeux à la fois. Certes, c'est tiré d'une vieille adaptation de l'oeuvre d'Anatole Le Braz. Cela a été un peu désagréable à suivre avec tout ce folklore breton qui fait dans le cliché.
Les mangas se suivent et parfois se ressemblent malgré une petite originalité de départ. Celle-ci était constituée par un courrier des miracles qui nous serait remis par un coursier et qui annoncerait une bonne nouvelle. Pratique quand on a des difficultés dans la vie que d’attendre que la chance nous sourie soudainement et au dernier moment.
C’est présenté comme un conte philosophique mais au fond, je n’aime pas vraiment cette mentalité d’assisté et d’absence de responsabilisation. Il ne faut pas attendre le salut du ciel d’autant que notre jeune coursier est envoyé par Dieu lui-même. Après les japanaïseries, les bondieuseries !
J’attendais beaucoup de ce titre et j’ai été forcément déçu. Toutes les grosses ficelles ont été tirées à commencer par une histoire tragique concernant notre jeune héros lycéen. Par la suite, cela se présente comme séquence avec des personnages divers. Même leur petite histoire apparaît assez fade pour un premier tome qui était censé envoyer toute sa sauce. Cela ne prend pas. Il faudrait presque un miracle.
Il y a des mangas qu’il ne faudrait jamais lire. Celui-ci en ferait manifestement partie. Cependant, on ne peut savoir à l’avance dans quoi on s’embarque d’où l’utilité d’un site comme celui-ci pour avertir le lecteur. Certes, on peut aimer ou pas. Mais quelque fois, cela dépasse strictement ce cadre de goût personnel pour toucher la véritable valeur d’une œuvre. C’est mauvais ou pas.
Une organisation privée a réussi à mettre au point des bombes à azotes dissimulées dans des fosses sous l’océan. Elle réussit à anéantir totalement les Etats-Unis d’Amérique à savoir la première Puissance économique et militaire mondiale. Je sais que cela constitue le rêve de certains gnomes mais tout de même. Par la suite, c’est totale la flotte impériale russe qui est anéanti par un hacker. Fort heureusement, nous avons un lycée japonais qui résiste héroïquement et qui va sauver le monde. On loue les grâces du Japon qui se révèle plus intelligent et malin que les autres nations.
Après les naiseries, on va avoir droit à des crétineries sans pareils d’autant que les ennemis des nations sont coiffés d’ossements ressemblant à des lapins comme ils se définissent. Je n’ai malheureusement rien inventé. Les lapins crétins menacent le monde. Il n’y a pas une once d’humour car tout cela est fait sur un mode sérieux d’apocalypse. C’est franchement désolant mais bon, il faut de tout pour faire un monde. Une lecture à déconseiller de toute urgence malgré une thématique qui aurait pu être intéressante.
Il y a des bds qui sont certainement bonne sur un plan objectif mais dont c’est moi seul qui n’adhère pas. Là, je me suis royalement ennuyé malgré un pitch de départ assez intéressant sur l’évolution du monde face aux intelligences artificielles. Là, on ne les verra pas.
En effet, on évolue dans le cadre d’une aventure dans un dirigeable puis dans une jungle africaine. Le graphisme a été pour moi épouvantable ce qui n’a pas rendu accessible cette lecture. Le récit se perd véritablement dans des méandres aux contours assez floues. Certaines scènes comme celle du dirigeable où notre héros perd pied est totalement affligeante.
L'originalité se situe dans le fait qu'on s'attendait à sans doute autre chose d'un récit post-apocalyptique. C'est une vision tout autre qui surprendra ou pas. Ce n'est pas facile à suivre. Le lecteur est par conséquent averti.
On va plonger dans un univers bien glauque à travers le métier d'une femme dénommée Ginger, mère de famille à ses heures perdues et qui s'adonne à une double vie. Elle fait des tournées pour récupérer de l'argent qu'un usurier a prêté à de pauvres gens qui seront malmenés. On éprouve aucune sympathie pour cette héroïne qui ne regrette pas du tout ce qu'elle fait de mal. Il est vrai que le sujet ne m'a guère inspiré.
Objectivement, la mission est remplie mais subjectivement, j'ai du mal à capter mon attention. Le format sera à l'italienne avec une véritable audace dans certaines cases malgré les 9 vignettes de rigueur dans chacune des 185 pages. Comme dit, il faut aimer le sujet. On va regretter amèrement les huissiers de justice.
Voilà un titre dont la couverture m’attirait mais dont le fond ne m’a absolument pas convaincu. C’est vrai que c’est très mécanique aussi bien dans la forme que sur le scénario parfois très bavard. On est dans le monde des héros secondaire qui tourne autour des fameux Avengers, ces gardiens de la planète juste avant ceux de la galaxie. Il est vrai qu’on peut s’y perdre totalement.
Le thème aurait pu être intéressant avec ce robot qui teste son humanité pour tenter de vivre une expérience familiale dans une banlieue américaine ordinaire avec sa petite famille. Cependant, les robots ne seront jamais des humains et il ne faut pas nous laisser gagner par l’idée qu’ils pourraient nous remplacer ou gare à l’avenir.
Je n’ai pas adhéré à cette idée qu’il faut absolument accepter le grille-pain de luxe afin de s’humaniser. Et surtout cette critique lancinante de l’american way of life totalement insupportable. Il est vrai qu’en Corée du Nord, c’est mieux.
Je ne suis pas entré dans cet univers futuriste qui dépend totalement des nouvelles technologies. L'idée était intéressante de nous montrer une société oisive qui ne travaille plus pour mieux la dénoncer. Il est clair que la fainéantise est un gros défaut. En même temps, je ne pense pas qu'être accro à la technologie soit un grand mal. C'est une grande différence de conception.
J'ai été très vite assommé par les dialogues et des multiplications de petites cases sans intérêts. Cela bastonne très vite dans un déluge de sang et de violence extrême. Bref, il faut aimer cet univers un peu hybride ce qui ne sera pas mon cas. Le graphisme très nerveux n'a pas été également à mon goût.
C'est vrai que ce n'est pas ce qu'a fait Taniguchi de plus subtil. Il y a eu également des loupés dans sa carrière ce qui est relativement normal. On pourra reprocher une bestialité un peu trop grande malgré une approche différente des arts martiaux. Toujours rien à redire sur le dessin mais cela ne fait pas tout.
Les combats sont certes dynamiques mais il manque un peu de grâce et de psychologie plus poussé dans les personnages. Le héros n'a pas pu digérer sa défaite et se met dans une quête absolu de revanche. Il n'a toujours pas compris qu'il faut savoir se coucher surtout quand on n'est pas un professionnel face au meilleur du monde dans sa catégorie. On pourrait lui expliquer gentiment qu'il ne comprendrait toujours pas. Du coup, question crédibilité, il faudra repasser.
C'est un peu dommage que cette série concept autour du chiffre sept se termine avec cette histoire de macchabées hallucinante et très peu convaincante. Cela part par la volonté par les anglais de conquérir le pôle sud avant l'Allemagne du Keiser Guillaume II. Il n'y a rien de mieux qu'envoyer des Frankenstein par sept de préférence.
J'aime bien la critique un peu unanime ici et là pour dire que c'est un chef d'oeuvre irréprochable. Un pur produit marketing oui ! Cela ne trompera pas le lecteur un peu exigeant. Rien à redire par contre sur le dessin qui assure véritablement mais qui n'est pas au service d'une bonne histoire.
J’ai beaucoup de mal avec certaines bd. C’est simple : je lis et je n’arrive pas à entrer dans l’histoire. Tout me rebute à commencer par le dessin où on ne verra jamais le visage du protagoniste principal. C'est une vraie lecture prise de tête sans un quelconque intérêt.
L’histoire pourrait apparaître comme absurde mais cela ne sera pas le cas puisqu’on découvrira le sens à savoir le méchant patron qui licencie sans prévenir ses salariés et qui semble fuir ses responsabilités. Cela ne sera pas forcément une bonne vision très enchanteresse du patronat.
Il est également clair qu’on ne fabrique plus les boîtes de sardines comme avant grâce à de nouveaux procédés d’ouverture assez révolutionnaire. Beaucoup d'entreprises d'antan ont dû fermer car elles ne se sont pas adaptées aux nouvelles technologies et ont été dépassées par d'autres.
Bref, les amateurs apprécieront à l’image d’une couverture assez inventive où se dessine la tête de mort. En vérité, c'est une allégorie sur la mort sociale dont le message ne sera pas forcément simple et compréhensible pour le lectorat.
Sans être vraiment chauvin, cela serait quand même bien d'avoir des titres en français sur notre sol. Je n'aime pas trop cette mode qui consiste à importer des titres anglo-saxons à tout va. On peut être americanophile et avoir certaines limites pour respecter les produits locaux. C'est certain que cela demandera un peu d'adaptation mais c'est le travail des éditeurs et ils doivent le faire sans être de gros fainéants.
Ceci dit, je ne suis pas parvenu à entrer dans ce manga malgré un pitch intéressant et assez larmoyant. On peut avoir un coeur d'artichaut sans pleurer à chaude larme à chaque fois qu'on est en présence d'un héros orphelin qui a perdu ses parents brutalement et qui reprends le goût de la vie au contact des joyeuses sisters nippones.
On notera des découpages assez atypiques qui cassent le rythme pour autant qu'on considère qu'il y en a. En plus, on aura droit à certaines scènes répétitives qui auront juste pour effet de nous lasser toujours et encore. Des dessins très mignons qui atteindront probablement le coeur des jeunes filles mais pas le mien. C'est un gros succès en anime au Japon sur une oeuvre qui joue sur la variation mélancolie et moment de joie.
Je suis pourtant friand de ce genre de huis clos qui se passe dans un phare sur un îlot isolé au beau milieu d'un océan déchaîné. Cependant, le récit n'est pas très linéaire avec de nombreux flash-back qui remonte progressivement le temps. Cela pourrait fonctionner pour un film au cinéma mais c'est plus difficilement transposable sur le support bande dessinée. Je me suis un peu perdu dans le fil de ce scénario avec autant de personnages.
Reste l'atmosphère un peu oppressante des lieux et un magnifique dessin. Les jeunes gens en détresse semble faire un pèlerinage salvateur. Cela va les conduire dans un piège qui va se refermer sur eux. Je n'ai pas frissonné à la lecture de ce thriller qui se veut haletant mais qui manque singulièrement de surprises et d'originalité. Il y a beaucoup mieux sur le marché. Il ne faut pas être attiré par la couverture mais voir plus loin.
Il y a encore une certaine époque, dire qu’on n’aimait pas les œuvres de Bilal était considéré comme une hérésie tant il était le modèle de la bande dessinée de science-fiction en Europe. Désormais, c’est une chose un peu plus facile car le marché s’est démocratisé et s’est ouvert à une quantité d’auteurs qui sont venus avec des univers fantastiques plus cohérents.
Là, cela apparait dans toute sa splendeur : de beaux dessins mais toujours les mêmes tronches si bien qu’on a l’impression d’avoir toujours les mêmes et on recommence. Quant au dialogue, ils sont abscons et totalement vide de profondeur. Le pire, c’est le bug informatique qui dévisse toute la planète mais qui épargne la gestion des mails et certains vieux ordinateurs comme pour arranger au niveau de l’histoire. C’est pathétique sur toute la ligne.
Je veux bien croire qu’il y avait au début une certaine forme d’imagination dans cette bd d’anticipation à l’image de Nikopol, mais ici, tout manque réellement.
Après le syndrome de Stockholm, voilà le syndrome du tournesol qui est assez peu connu par le grand public. En fait, le syndrome du tournesol est une maladie neurologique qui se manifeste par une amnésie post-traumatique suite à un grave accident. Cette perte de mémoire est durable mais s'amenuise avec le temps.
Le fils adoptif de 17 ans d'un frère est confié à un autre qui va s'en occuper d'une drôle de façon. J'avoue ne pas aimer ce côté pervers et incestueux. Il sera également question d'une affaire d'espionnage assez tordu impliquant la CIA. Je n'ai pas vraiment marché dans la combine malgré un dessin très esthétique et parfois réussi dans un style épuré.
J'ai trouvé que pour un premier manga, l'auteur ne se débrouillait pas aussi mal que cela. Elle a même gagné un prix (premier tremplin manga Ki-oon). On sait presque tous que les prix ne veulent rien dire au final et qu'il faut se faire sa première impression en lisant l'oeuvre.
Pour autant, il y a beaucoup de potentialité au niveau des idées mais la mise en oeuvre peine un peu. Certes, l'héroïne n'est pas très originale. On peut en dire autant de l'univers qui semble puiser ses sources dans divers mangas pour constituer une sorte de nébuleuse à savoir un monde post-apocalyptique où les robots occupent une place importante. Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est plutôt soigné.
A noter que n'échappera pas non plus aux niaiseries et autres grimaces loufoques qui polluent malheureusement le genre en le tirant vers le bas. A noter que le manga est une série de codes narratifs et graphiques et que cela ne concerne pas un pays en particulier. Idem pour le comics ce qui fait que le débat sur le comics français est plutôt stérile.
J'avoue aisément n'avoir pas apprécié l'aspect graphique de ce seinen. Du coup, j'ai beaucoup eu plus de mal avec le reste. Il aurait fallu que cela soit exceptionnel pour maintenir la barre plus haute. Ce ne fut malheureusement pas le cas.
Certes, ces petites histoires bercent entre mélancolie et douceur autour d'une tasse de café. Pourtant, dieu sait que j'aime le café sous toutes ces formes. Un nespresso me rend heureux mais pas ce manga bien trop fade. Sans doute la douce odeur d'un café bien amer.
En réalité, le café n'est qu'un prétexte à des histoires bien humaines mais qui ne me parlent pas. What else ?
Destins parallèles est originale dans la mesure où nous avons la version de l’histoire de son point de vue puis dans un autre tome celle de sa future fiancée. Lui et elle pour une histoire d’amour. C’est typiquement de la romance lycéenne sur fond de gaminerie.
J’avoue avoir vite été lassé bien que j’apprécie les histoires d’amour à l’eau de rose. Là, il n’y a pas de charme qui a opéré. C’est du convenu avec des personnages stéréotypés à l’extrême. Si on ajoute la pointe d’exagération nipponne, cela donne ce résultat mitigé. L’écrin se veut sérieux mais c’est loufoque dans le fond.
Une note objective aurait été trois étoiles mais là, je ne suis disposé qu’à mettre les deux étoiles propres à mon sentiment personnel. Objectivement, cela vaudrait sans doute mieux et d'autres lecteurs apprécieront sans nul doute.
J’ai voulu faire connaissance avec ce personnage aux allures de Samuel Jackson avec cette bd. Je dois bien avouer que je n’ai guère été conquis. Nick Fury, c'est un personnage réccurent dans l'univers des super-héros Marvel qui fait une apparition ici et là.
On retrouve un agent du Shield qui combat l’organisation Hydra déjà omniprésente dans Captain America. Du coup, j’ai été un peu abasourdi par cette intrigue qui ne prend pas.
Par ailleurs, au niveau du graphisme, j’ai remarqué que si le héros est black, il faut que l’ambiance soit un peu Black Panther période hippie. C’est trop colorié et flashy et la mise en forme part dans toutes les audaces de case à outrance. C’est trop chargé.
J’espère pouvoir me réconcilier un jour avec cet agent d’élite.
J'attendais beaucoup de ce conte au vu des critiques assez élogieuses dans la presse. Je suis fort déçu car je n'ai pas ressenti quelque chose de fort. Certes, c'est assez bien dessiné et colorisé dans un format de qualité.
Cependant, ces petites histoires assez cyniques ne me parlent pas. Elles sont trop bizarres et loufoques. J'en perçois à peine le sens pour certaines d'entre-elles. Il est vrai que l'humour noir n'est pas ce que je préfère.
Pour autant, je conçois tout à fait que cela pourra plaire à un public plus avisé et sensible à ce genre.
Personnellement, je préfère ne rien voir au ciel et rester sur terre le plus longtemps possible. Il faut sans doute avoir la foi pour y aller. Au temps des sacrifices humains, je pense que cela faisait sans doute recette.
Je n’ai pas aimé cette œuvre dramatique car le graphisme est très anguleux au niveau des personnages si on veut prendre un exemple. Par ailleurs, cette descente dans les bas-fonds avec ce langage plus qu’argotique n’est pas ma tasse de thé.
Quant à la pseudo-poésie et les passages en langue étrangère non traduit, cela m’a très vite gavé. Ce n’est plus comme cela qu’il faut faire de la bd. C’est totalement un concept dépassé qui n’attire plus l’attention. Mais bon, chacun fait comme il veut. Il ne faudra pas s’étonner après du résultat sur les ventes.
Yukihiro Kajimoto vient du monde du jeu vidéo et signe là son premier manga. Cet univers est plutôt proche de la dark fantasy. Je n'ai pas accroché à cet univers sombre car il faut probablement avoir 14 ans pour s'y intéresser d'autant qu'il y a des monstres à combattre comme dans les cartes Pokemon.
Il est vrai que je suis à la recherche de plus de psychologie et surtout une mise en scène impeccable et crédible. Là, c'est à peine croyable dans les réactions des uns et des autres. Je donne un autre exemple: en surface de la terre, la nuit semble éternelle alors que sous terre, il y a une lumière éclatante. Toutes ces incohérences ont eu raison de ma patience.
Filmo Graphique est un ouvrage complet consacré au cinéma. Il est destiné à des intellectuels intéressés par une certaine conceptualisation à travers l’analyse de certains films marquants ou pas du cinéma mondial. On commence par le début du cinéma avec l’arrivée de l’entrée en gare d’un train dans la gare de La Ciotat pour terminer sur Matrix ou le Seigneur des Anneaux.
On pourrait penser que l’on va s’amuser en lisant cette œuvre mais ce n’est pas du tout le cas. Il va falloir se creuser les méninges et très sérieusement. C’est parfois intéressant pour peu qu’on s’accroche mais parfois, c’est un peu ennuyeux dans le propos. Il est clair que c’est presque un sujet d’étude pour des étudiants en option cinéma.
On pourrait presque dire que c'est une bd assez réactionnaire autour d'une famille normale composée d'un père, d'une mère et de deux garnements. On vît une époque où montrer cela peut heurter des susceptibilités tout comme par exemple se servir des articles de journaux consacrés à Marine Le Pen comme papier toilette même si on ne partage pas les idées.
Après, il y a un côté assez trash que je n'ai pas franchement aimé avec un humour pipi caca et beaucoup de crottes de nez. Pour le reste et pour dire une bonne chose, on sent tout l'amour maternelle de l'auteure et c'est très beau. Il est vrai que je suis dans une période où je préfère sans doute m'éloigner des petits monstres espiègles.
J'aurais pu mettre une seule étoile mais bon, je ne suis pas comme cela. Il y a la nature, les bons sentiments, la France rural chère au journal télévisé de la première chaîne à 13 heures avec ses artisans et ses informations locales au détriment de ce qui se passe réellement dans le monde.
Pourquoi une telle haine ? Pour une fois, je vais l'expliquer clairement. On s'ennuie ferme à la campagne. Tout d'abord, il m'a été pénible de lire des dizaines de petites bulles ne comprenant qu'un ou deux mots avec une juxtaposition pénible et nombreuses au sein de chaque case. Multiplié par un certain nombre de pages et vous voyez le résultat.
Si cela se voulait intéressant dans les paroles mais non. On ne sait plus quoi lire et c'est pas vraiment passionnant. Tout cela concourt à un ennui mortel. Bref, une réalisation qui pêche en lisibilité.
Après, il ne faut pas s'étonner que la mayonnaise ne prenne pas.
Cintrée est un terme peu élogieux pour dire qu’une personne est un peu exubérante. Ce trait de caractère cache en réalité bien d’autres soucis d’ordre psychologique. Il est vrai que le monde regorge de personnes pas très équilibrées et il y a sans doute de quoi avoir peur. Cependant, si on possède un gramme d’empathie, pourquoi ne pas commencer une relation avec une cintrée ? C’est ce qui arrive à notre héros dont on suit le cheminement.
Derrière tout cet humanisme de bon aloi dans le dégoulinement de bons sentiments, je me suis un peu perdu dans ce récit un peu interminable et je n’ai pas trouvé de plaisir. Le fond est bon et sincère mais la forme pas convaincante dans la manière de raconter une histoire. Ce récit m’est apparu assez ennuyeux sur la longueur. Bref, ce n’est pas pour moi-même si objectivement, cela peut le faire pour d’autres plus en phase.
L'auteur s'attaque au mythe de l'agent secret britannique James Bond pour mieux le démonter et s'amuser jusqu'à l'absurde. Il est vrai que je l'aime pas trop ce type de bd parodique.
Pour autant, je reconnais que celle-ci possède un beau dessin et de belles couleurs. La mise en page est parfaite pour la compréhension du récit qui va partir dans tous les sens. C'est assez cinématographique dans la conception. Bref, la forme est très satisfaisante.
Certes, il y aura quelques points de repère par rapport à l'original mais c'est pour mieux se moquer. Au final, les fans de Garth Ennis devraient trouver leur compte mais pas tout le monde.
C'est un album qui nous indique qu'une jeune et belle architecte peut très bien plaquer son homme après une infidélité et rejoindre un club de strip-tease pour se sentir revivre et faire resurgir sa part de féminité. Je n'ai rien contre cette idée mais je pense qu'il y a sans doute d'autres moyens suite à une déception amoureuse. On n'y croit pas vraiment.
Maintenant, l'auteure a exactement fait le chemin inverse en finançant ses études en faisant du strip-tease dans un club de lap dance. Cela, je le veux bien pour un cheminement vers un emploi plus conforme à une vie de famille.
Je n'ai pas trop aimé les histoires de ce club qui finissent par lasser alors que le début était plutôt intéressant. Le thème était de faire découvrir le strip-tease sous un angle plus féminin et moins dégradant. J'avais adoré le film Showgirls par Paul Verhoeven. Autant dire que je ne suis pas mal à l'aise mais c'est ce traitement qui ne m'a pas convaincu.
Jiro Taniguchi est mort depuis un an et on nous ressort ses vieilles oeuvres des années 80 lorsqu'il n'était encore qu'un jeune dessinateur. Sur la couverture ne figure même pas le nom du scénariste, c'est dire ! L'exploitation commerciale bat son plein. Comme nous sommes toujours dans une démocratie sauf erreur de ma part, je pense qu'on peut encore dire ce que l'on pense sans tourner autour du pot.
J'aime toujours autant le dessin de Taniguchi qui fait des merveilles pour une histoire entre Rocky et Raging Bull de Martin Scorsese. C'est le récit d'un challenger de boxe pas comme les autres dans le genre grand et fort taiseux. Il s'appelle Reggae en hommage à un certain Bob Marley qui aura une forme de présence dans cet album si ce n'est pas ses chansons fredonnées.
C'est surtout la relation avec un promoteur qui voit en lui un champion alors qu'il collectionne également les défaites du fait de son alcoolisme notoire. Il y aura toute une pléiades de personnages secondaires sans grand intérêt ainsi que des sous-intrigues plutôt mièvres. Reste les scènes de combat qui sont magnifiques entre rage et coup de poings. Une bd sur la boxe qui reprend tous les codes du genre.
Quand on réalise un sombre méfait en groupe, il y a toujours un moment où l'on va payer l'addition même s'il s'agit d'assassiner pour la bonne cause.
Il faut également dire que ce groupe d'amis est tellement stupide qu'ils déterrent le cadavre chaque année depuis 5 ans comme une espèce de rituel morbide. On ne peut pas faire pire au niveau de la crédibilité ou de la débilité sans vouloir être trop méchant.
Comme ce sont des lycées prépubères, on peut supposer qu'ils ont commis leur crime pendant leur enfance. Les incohérences ne manqueront pas dans ce teen manga. On pourra passer son chemin à moins de vouloir à tout prix une lecture jusqu'à ce que nos os pourrissent.
La forme n'est pas très folichonne avec son graphisme assez imprécis et plutôt brouillon. Il mélange quelque fois des photographies pour donner un peu de style.
C'est vrai que c'est une bd d'ambiance mais on n'entre pas dans ces petits récits autour de deux jeunes hommes Momo et Alex qui vivent une vie un peu décousu entre un géant et une actrice de film porno.
Le thème est celui de la quête de l'amour et du sens de la vie. Cependant, on s'y perd et on s'ennuie ferme.
A vrai dire, je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. J'avoue avoir eu du mal à faire la correspondance avec l'univers de Stefan Wul mais pourquoi pas. La terre est contaminée par les pluies radio-active et la population s'est réfugiée sur la planète Mars.
J'ai bien aimé la première partie mais un peu moins la seconde où pourtant les événements se précipitent. Il faut dire que cela devient confus à partir du moment où la jeune fille reprend vie. La conclusion sera également assez bâclée et pas assez amenée dans cette dimension plus cosmique.
Il y aura également des choix contestables comme ce magnifique château digne de celui de Louis II en Bavière mais transposé dans les Pyrénées. Le thème principal sera celui du clonage humain qui peut alors donner lieu à des résultats pour le moins contestable. Rien de vraiment nouveau. Bref, le tout paraît presque insipide s'il n'y avait quelques bons éléments pour sauver cette oeuvre.
Je crois fondamentalement que les reprises de la vieille science-fiction ne font plus recettes et qu'il faut plutôt faire preuve d'imagination et de nouvelle création.
Cette bd qu'on pouvait espérer provocatrice finit par un regard finalement assez puritain pour désigner les fantasmes d'une bande de bourgeois friqués. Même l'esthétisme est d'une grisaille alarmante voire déprimante.
Certes, on avait connu Vehlmann dans des oeuvres plus grand public alors que Gwen de Bonneval dessinait des bds pour la jeunesse. C'est clair qu'on misait sur un grand écart mais ce n'est pas malheureusement un essai très réussi au final.
Certes, il y a un soupçon d'audace comme l'introduction de la science-fiction mais le lecteur sera vite perdu en cours de route. En effet, il y a comme une sorte de pseudo-intellectualisation de l'érotisme via l'art et la littérature. Cependant, cela ne le fait pas car il y a un vrai classicisme ajouté à une esthétique sombre assez pauvre. Bref, c'est fade.
Il n'y aura de supplice hélas que pour le lecteur...
Voici un manga qui évite soigneusement de se comparer à Walking Dead pour se réclamer d'un George Romero (La nuit des morts-vivants) pour être soi-disant un véritable hymne au genre zombie.
Le monde a été contaminé le 13 avril 2010 par une maladie mortelle d'origine inconnue, qui apparaît le même jour dans les principales villes, transformant les humains en zombies et entraînant le déclin de la civilisation. Bref, on aura droit à une apocalypse zombie sur toute la planète. On se concentrera malgré tout sur un groupe de lycéens japonais dans une espèce de survival games.
Le frisson et l'effroi ne seront pas au rendez-vous à cause d'une surenchère dans les effets. A vrai dire, ce manga a massacré le mythe d'une façon laborieuse. Violence, érotisme et mort dans le milieu des adolescents : voilà pour les contours.
A noter également une grande faiblesse au niveau du scénario qui ne nous fait pas vibrer. On ajoute des personnages plats et stéréotypés : on n'est pas aidé. Il manque également une atmosphère angoissante propre au genre. Absence de réalisme, absence de trame solide : on accumule beaucoup de défauts.
Pour se consoler, on peut toujours regarder Highschool musical dans un autre genre moins gore.
Comment peut-on faire aussi niais et tomber aussi bas ? C'est la question légitime que je me pose parfois dans ces lectures de mangas. Il y a toujours du bon et du mauvais.
Au niveau du récit, une jolie fille est amie avec une autre qui a moins d'atouts physiquement. Cette belle jeune ado est la cible de tous les garçons du lycée. Elle n'accepte de sortir avec eux que s'ils acceptent d'aimer pleinement sa copine tout en lui offrant le plus d'attention possible. C'est la condition, ce qui fait fuir certains garçons. Cependant, l'un d'eux va s'accrocher. Le pauvre !
J'avoue ne pas du tout avoir aimé ce genre de caprices de jeune fille. Il est vrai que les dialogues sont désespérants. C'est rempli de clichés. A noter qu'on aura droit à une histoire bonus dans ce one-shot n'ayant aucun lien avec l'histoire principale.
Le thème était pourtant intéressant. Faut-il oublier son amitié lorsqu'on rencontre l'amour ? Il est vrai que dans la vie, on rencontre souvent ce genre de situation où l'on est délaissé par un ami lorsque celui-ci rencontre sa moitié. C'est comme si l'amitié n'avait plus aucune valeur. Ce manga nous offre la possibilité de nous interroger. Il est dommage que le traitement n'ait pas été en ce qui me concerne très convaincant.
Un shojo sur le thème de l'amitié qui peut tout de même rencontrer son public.
Je n'ai malheureusement pas vibré avec les aventures de ces Gadffies qui étaient les criminelles les plus recherchées de la galaxie avant de se convertir en chasseur de prime pour d'obscures raisons non crédibles. La méthode est de rejoindre les malfrats et de les dépouiller en douce pour donner aux plus démunis.
On aura droit souvent à des scènes d'action et de baston dans une ambiance assez futuriste. Cela va rester très poussif sur l'ensemble du parcours. La psychologie ne sera pas de mise avec que de la légèreté. Du divertissement pur mais qui ne prend pas chez moi pour ces différentes raisons.
J’avoue ne pas du tout avoir aimé ces couleurs flashy qui dénaturent totalement l'ensemble. Graphiquement, c'est destiné à plaire essentiellement à la jeunesse comme un dessin animé survitaminé.
Chicanas, une tueuse à gages aussi belle que dangereuse, rentre au bercail dans une petite bourgade de l’Ouest américain sur fond de foire au bétail. Un complot contre le pays se prépare : rien que cela. Notre mystérieuse héroïne fera tout pour le déjouer. On a vu mieux comme scénario.
Par ailleurs, on se pose beaucoup de questions sur les motivations des uns et des autres mais on n’aura que très peu de réponses. Il est vrai que cela attire l’attention tout comme d’ailleurs la forte poitrine de notre jolie Chicanas.
Fort heureusement, c’est une aventure en seulement deux tomes. La lecture s’est révélée quand même agréable grâce à un dessin réaliste très avenant et soigné ainsi qu’un cadrage assez dynamique. Cependant, cela ne me suffit pas.
Au final, beaucoup de retournements de situation peu crédibles afin sans doute de créer une surenchère. Cela abuse de tous les effets du genre sans apporter un peu d’originalité. Ce n’est pas le western qui révolutionnera le genre faute d’angle innovant, c’est certain. C’est dommage.
Encore une œuvre dans la ligne de mire de Buffy contre les vampires et autres Twilight. Je ne vais pas cracher dans la soupe car j’ai beaucoup aimé l’univers de Twilight issu des romans paranormaux et sentimentaux de Stephanie Meyer.
Là, je n’ai pas vraiment aimé cet univers où les vampires ont une véritable existence légale qui leur interdit de tuer. Ce n’est pas très marrant. C’est sans compter sur la diligence de notre fameuse Anita Blake qui travaille en collaboration avec la police de Saint-Louis tout en ayant un regard cynique sur tout ce qui l’entoure. Petit à petit, elle va éprouver de la sympathie voire des sentiments plus profonds pour certains des monstres qu’elle croisera sur son chemin.
Je n’ai pas aimé le graphisme qui souffre de pas mal de faiblesses. Je n’ai pas aimé certains personnages qui sont tout bonnement ridicules ou trop fades. Je n’ai pas aimé le déroulé de ce récit dont le niveau d’écriture est finalement assez faible.
Le style de narration est vraiment simplet. Il n’y a ni style, ni personnalité. Je dois reconnaître que même Twilight fait mieux dans le même genre. Quant à l'histoire, il n’y a aucune ambiance qui n'en ressort. Au final, c’est assez brouillon. Pas étonnant que la série en bd ait fait un flop au point que l’éditeur a arrêté les frais.
Pour autant, les fans des 20 romans éponymes apprécieront très vraisemblablement.
Arthur est un garçon moderne comme les autres qui joue sur sa console de jeux vidéo. Pour autant, il va vite s’apercevoir qu’il possède certains dons. Son destin va vite être différent des garçons de son âge.
Je retiens une lecture jeunesse plutôt agréable mais finalement assez fade pour un adulte. Cet album est en revanche résolument dénué d'originalité même si l’idée d’un Arthur nouvelle génération peut apparaître comme révolutionnaire.
Certes, il y a un graphisme assez avenant avec des personnages globalement bien dessinés et plein de détails au niveau des décors. Cependant, le scénario s’est révélé assez mièvre et assez linéaire.
En effet, c’est presque un concentré de récit qui aurait pu s’étaler sur plusieurs tomes et être un peu plus développé. L’ensemble reste quand même très naïf.
Je pense que cela plaira aux plus jeunes des lecteurs qui pourront y trouver leur compte.
Un lycéen revient dans sa ville natale après 6 ans d’absence avec ses parents. Il faut dire qu’ils sont partis après un terrible drame familial à savoir la perte d’un enfant suite à un accident. Ainsi, notre jeune héros va croiser la route du fantôme de son frère qui a gardé le même âge qu’au moment de sa mort. Comme il y avait 6 ans de différence, cela tombe bien.
Je ne veux pas être méchant mais c’est du déjà vu ainsi que de l’exploitation d’un événement dramatique dans un cadre plutôt léger. Cela ne le fait pas car les personnages n’ont aucune profondeur.
Certes, on pourra sans doute se familiariser avec les deux personnages principaux Q and A mais cela ne produit pas l’effet escompté avec toute la bonne volonté du monde. On n’échappera pas à toutes les niaiseries du genre comme si c’était une marque de fabrique.
J’ai trouvé également que le graphisme n’était pas assez détaillé avec un trait lourd qui rend l’ensemble un peu vieilli. On recroise d’ailleurs les mêmes têtes pour la plupart des personnages d’où une certaine confusion possible. Si on ajoute une édition de papier de mauvaise qualité, on obtient un piètre résultat au niveau de la forme.
Il faut savoir pour la petite histoire qu’on a essayé d’introduire absolument ce mangaka en France mais il n’a pas eu de succès. Du coup, on a insisté avec ce titre. Pour moi, il faut arrêter les frais.
Pour la petite histoire, je me suis littéralement endormi en lisant cette œuvre en plein milieu d'une après-midi ce qui ne m'était jamais encore arrivé. Je pense que cette bd peut vaincre vos pires insomnies. Elle a donc une parfaite utilité. Cependant, je doute que cela soit sa fonction première.
Il est vrai que la lecture nous entraîne dans le suivi de deux carrières professionnelles distinctes entre deux jeunes colocataires. On suivra particulièrement Frances qui travaille comme une folle en sa qualité d'assistante juridique dans un grand cabinet d'avocats. L'autre est une jeune comédienne qui a du mal à percer mais qui va finir par y arriver.
C'est vrai que toutes ces histoires de boulot m'ont paru ennuyeuses c'est à dire loin du divertissement. C'est très très bavard. Pourtant, cette œuvre recèle de véritables qualités à commencer par un graphisme fort réussi. Bref, je n'ai pas été emballé mais cela peut certainement toucher d'autres lecteurs plus réceptifs à cette histoire d'amitié entre les deux femmes.
Voici une version intergalactique du conte le prince et le pauvre. Cela aurait pu être intéressant mais on tombe vite dans les travers de l'exagération des situations qui rend l'ensemble peu crédible. Que dire également de ces personnages hautement stéréotypés ? On ne s'attache pas vraiment à eux.
Il est vrai que je n'étais déjà pas fan de My Hero Academia du même auteur. Les véritables fans seront ravis mais pas les autres. Après le succès de cette dernière série, l'éditeur a gratté les fonds de tiroir pour sortir une aventure qui la précédait afin de surfer sur la même vague de succès.
Ces deux tomes ne m'ont pas convaincu. Heureusement que c'était court. Un récit qui était beaucoup trop classique malgré un mélange de genres plutôt indigeste.
Je voulais tant me replonger dans un manga traitant de l’Egypte ancienne. Il faut dire que j'avais beaucoup aimé Reine d'Egypte chez le même éditeur. Mais force est de constater qu'on est très loin de l'excellent niveau de ce dernier titre.
Là, tout est poussif et peu croyable. On n'arrive pas à se projeter, ni même à être captivé. Peut-être qu'un public plus jeune pourra sans doute y parvenir sans trop d'efforts. L'humour est d'ailleurs omniprésent pour donner de la gaieté au milieu de combats épiques et de pouvoirs extraordinaires. Le mangaka va piocher d'ailleurs allègrement dans la mythologie égyptienne.
Perso, je m'éloigne de cette série aux lourds clichés et concepts peu originaux avec cette hiérarchie de démons.
J’ai remédié avec cette lecture à une carence : celle de n’avoir pas encore avisé cette série pourtant emblématique d’une nouvelle vague de bd science-fiction à atmosphère pesante.
Je n’avais absolument pas d’a priori négatif en commençant cette découverte. Je me suis dit que j’allais m’accrocher car la lecture s’avérait plutôt difficile. Je ne suis pas du genre à abandonner facilement même si le début n’était pas vraiment ce que j’attendais. Non, je suis plutôt du genre à m’infliger les pires tortures de lecture jusqu’au bout pour pouvoir délivrer un avis en toute connaissance de cause et loin du reproche légitime de n’avoir pas terminé ce que j’ai commencé. Je crois que l’œuvre doit être jugée que si on la lit dans son intégralité pour pouvoir donner un avis valable, exception faite des séries à rallonge. C’est la règle : il faut la respecter.
On se voit bombardé dans cette lecture d’une multitude de personnages qu’on va suivre au cours d’une mission périlleuse sur une planète où il fait visiblement très froid. Quelque chose de mystérieux attaque les membres de cet équipage les uns après les autres. Le rythme ainsi que la progression de l’histoire seront très lents. On se dit que les auteurs ont voulu conférer une dimension plutôt psychologique à cette œuvre. Cependant, les dialogues ne sont franchement pas intéressants. Et finalement, il n’y a véritablement aucun personnage attachant. Ils sont froids et inexpressifs à l’image de cette planète glacière désertique. Même les scènes d’actions sont plutôt statiques. Je n’ai rien ressenti de terrifiant. Ce n’est franchement pas ce qu’on pouvait attendre !
Par ailleurs, l’une des trouvailles des auteurs était d’insérer des images venant de la littérature et du cinéma terrien de notre époque. Franchement, c’est comme un cheveu sur la soupe : réellement inopportun car vide de sens… Cela me rappelle ces bandes dessinées vaguement pseudo-intellectuelles. Honnêtement, je ne comprends pas tout le battage qu’il y avait autour de cette série qui ne me marquera pas.
Je trouve que le postulat de départ était très intéressant. On arrive vraiment à entrer dans l'histoire de ce fugitif qui vient se perdre sur une île mystérieuse.
Par la suite, on se dit que l'invention de Morel est vraiment une projection étrange. Nous aurons des réponses à nos questions mais rien ne se passera réellement comme on le souhaitait. Il y a comme une direction à la fois mi-poétique, mi-onirique qui s'empare de ce récit. On s'éloigne de la science-fiction qui était pourtant le postulat de base.
Dès lors, le lecteur deviendra le contemplateur d'une imagerie répétitive sans âme. On n'y croira pas une seule seconde malgré tout l'énergie déployée par l'auteur pour nous faire ressentir une atmosphère atypique.
Sans doute l'adaptation de cette oeuvre littéraire était difficile. A défaut d'être inaccessible, on ne parvient pas à ressentir des émotions à l'image de cet homme isolé qui tombe amoureux d'une image. Pas mauvais mais sans âme ...
Post-Mortem m'a également peu convaincu quant à son utilité. Qu'est ce que les auteurs ont voulu démontrer ? Une simple mission de routine pour des tueurs qui se transforme en cadeau post empoisonné pour le commanditaire ? La fin est franchement d'un pathétique...
Le dessin en noir et blanc est beaucoup trop géométrique, presque industriel dans son aspect... Or, le dessinateur a fait ses études dans ce domaine précis avant de s'essayer à la bande dessinée plus classique. Or, on ressent les influences et même les carences. C'est quelques fois difficile de passer d'un bord à l'autre. Il faut avoir prioritairement du talent.
Post-Mortem représente un vide absolu. Un dessin dénué et une carence du scénario. Décevant ! Mais, on aura vu pire.
Le monde de la gastronomie est souvent mis à l'honneur ces dernières années. Il y a eu l'excellent dessin animée de Walt Disney à savoir Ratatouille mais plus récemment des émissions télévisées avec des chefs ou des amateurs cuisiniers (genre un dîner presque parfait).
Visiblement, la bd traite également du monde des gourmets. Taniguchi s'est essayé dans l'un de ses mangas. Ici, en l'occurrence, on aura droit à l'histoire un peu étrange d'un goûteur qui est critique culinaire. L'auteur est allemand et a dédié cette oeuvre à un de ses meilleurs amis trop tôt disparu.
Il y a une très belle phrase qui est employée pour définir un peu cet univers gastronomique : "manger commence là où s'arrête la faim..." Je n'ai pas beaucoup aimé ce graphisme au trait volontairement gras. Les visages sont trop carrés. Les humains ressemblent presque à des robots.
Cela se veut également humoristique mais cela en devient très vite sarcastique. On ne s'étonnera guère qu'un maître cuisinier lance un couteau écrabouillant la main d'un commis qui aura mis un peu trop d'épices sur un plat préparé. Et puis, où a-t-on déjà vu un chihuahua dans un restaurant haut de gamme ?
La fin de ce récit va finir dans le glauque sur une idée absolument grotesque. On voit que l'auteur a dû voir Hannibal Lecter au cinéma. On en ressort avec l'envie de vomir. Oui, tout cela ne donne plus très faim ! Bon appétit quand même s'il vous vient l'idée d'ingurgiter cette bd.
Cette histoire est la conclusion d'un voyage effectué par l'auteur à Sumatra en Indonésie en 2002. Le récit prend place à l'extrémité septentrionale du pays sur l'île de Weh. Il y a certes un parfum du film La Plage de Dany Boyle sur l'exploration d'une île en dehors des circuits touristiques traditionnels.
Le cœur du récit sera la rencontre avec une femme. Une histoire douce-amère pour mieux mettre en abîme ces mêmes sentiments inhérents au voyage.
Le dessin ne sera pas transcendant de même que l'action. On assiste plutôt à une tranche de vie ordinaire ayant effectivement pour cadre une nature extraordinaire. Il y a un esprit très globe-trotters assez sympa. J'aime bien également la couverture. Pour le reste, cela ne tient malheureusement aucune promesse.
Ce coeur solitaire ne casse pas vraiment des briques. Il s'agit de l'histoire d'un gentil fils à maman envahissante, au physique plutôt ingrat, qui cherche à être un grand garçon et de connaître enfin l'âme soeur.
Quoi de mieux que de planter son monde au dernier moment quand on a prit un sérieux engagement et de s'aventurer pour une croisière s'amuse digne du 3ème âge ! Nous voilà embarqué dans l'aventure avec un grain de légèreté.
Il y a certes un côté sympathique et humoristique mais cela m'a un peu lassé. En réalité, on ne ressent pas grand chose, c'est bien là tout le problème ...
Vous aurez compris que c'est le thème de la solitude qui est abordé par l'auteur sans hypocrisie. Le dessin est plutôt très agréable. Mais à force de tirer sur le côté humoristique de ses personnages, l'émotion sans doute voulu ne passe pas. Pour moi, c'est un essai raté.
J'avais connu un Thierry Robin plus inspiré notamment dans les séries Koblenz ou encore Rouge de Chine. C'est vrai qu'on ne reconnait plus la beauté de son graphisme dans ce genre de comics prolongé et en noir et blanc. Le minimalisme est roi. Cela ne m'attire guère.
Le récit est d'ailleurs fort simple : une teigne en veut particulièrement à son voisin qui ressemble d'ailleurs à un morceau de doigt genre le pouce. C'est une succession de gags dont la chute est pratiquement toujours la même tel un effet boomerang. La fin est bien gentille.
C'est l'un des rares titres humoristiques de cette collection Tohu Bohu. Je trouve également que le petit format n'est pas forcément le mieux adapté. Bref, on pourra passer son chemin sur cette teigne qui ne viendra pas hanter vos nuits.
Les années 80 ont été pour la plupart de gens de notre génération les meilleures car il régnait alors une atmosphère si particulière. J'avais envie d'une bd qui réussirait à les comprendre, à les transcrire et pourquoi pas les transcender... Le rêve n'est pas devenu réalité avec cette évocation réalisée par un collectif d'auteurs peu inspirés. Bref, ils sont passés à côté ...
Il y avait certes les séries (Dallas, Dynastie, Mac Gyver, Deux flics à Miami...) mais également la musique new-have ou pop et l'apparition des vidéos clips. Que dire également du cinéma avec des phénomènes comme Le grand bleu ou Top Gun, ou encore Indiana Jones. La liste de toute les productions serait très exhaustive tant la créativité côtoyait le côté kitch.
Il y avait également la vague du libéralisme marqué par le président Reagan aux USA ou encore la dame de fer Thatcher en Grande Bretagne. Il y a bien une évocation de tout cela mais cela reste tellement vague et anecdotique. Il n'y a pas quelque chose de vraiment original qui mettrait en valeur cette décennie totalement décalée et libérée. Par ailleurs, les auteurs semblent dire que ce sont des années qui ont mal vieilli au contraire des autres décennies. Bien entendu, je ne suis pas d'accord avec ce point de vue.
Au final, on pourra oublier ce one-shot. C'est dommage quand même.
C'est bien de découvrir une bd de création typiquement chinoise afin d'élargir ses horizons. Oui mais l'histoire de ce voyage en compagnie d'un cochon volant ne casse pas vraiment des briques. Cela se lit top chrono en main en moins de 5 minutes. On ressort de cette lecture comme si on n'avait rien lu.
Il est en effet question de partir à la recherche d'un fabuleux trésor à portée de main pourvu qu'on puisse bien garder ce qui est en abondance. Il y a une moralité dans ce conte mais le message sera un peu niais à défaut d'être onirique et bon enfant. Cette simplicité plaira sans doute à un tout jeune public.
Le dessin vaut cependant le coup d'oeil. J'ai bien apprécié l'enchainement de passer de la couleur de la richesse au noir et blanc triste de la pauvreté. Mise à part cet effet d'optique, il n'y a rien qui puisse véritablement nous faire rêver. Dream : rêve ou cauchemar ? Ni l'un, ni l'autre !
J'ai rarement lu un récit aussi niais et qui se prend au sérieux. Une voyante prédit à Anna un grand danger et le grand amour avec un homme dont le prénom commence avec un A. Deux pages plus loin, elle rencontre Alan et des mafieux le poursuivent. Là voilà embarquée dans la grande aventure. Plus bateau, on meurt !
Ce récit a été traduit du Tchèque. C'est une immersion dans la culture et un peu d'histoire de ce pays qui a beaucoup souffert du joug communiste. C'est vrai que l'histoire se suit agréablement à condition de fermer les yeux. Cependant, les ficelles sont vraiment très grosses avec un point d'orgue avec la rencontre surprise du président Vaclav Havel.
Dommage car le graphisme me paraissait très agréable également.
Je n'ai pas aimé le début où il y a deux histoires totalement distinctes. Petit à petit, ces histoires vont se combiner dans une énigme commune. A cela, va s'ajouter un découpage temporel comme pour compliquer l'ensemble. Les destins croisés des différents protagonistes vont se rejoindre dans un final révélateur.
Le trait de Pellejero est toujours aussi agréable à contempler. Et c'est la première fois que je le vois sur un support en noir et blanc avec quelquefois une touche de gris qui donne un aspect brumeux aux décors. Cela lui confère une véritable qualité esthétique indéniable.
Le scénario est malheureusement d'une regrettable banalité. L'explication de cette énigme policière est d'une rare fainéantise intellectuelle. On explique le crime par un serment avec le diable... oui, tout ça pour ça. Je n'ai pas ressenti pleinement la force de l'oeuvre alliant une ambiance sombre à la manière des polars noirs et de la part de surnaturel liée à l'existence d'esprits maléfiques. Après le chapeau, le coup de la cravate. Tabou ne me marquera point.
Ma note qui va à l'encontre des avis majoritaires est tout à fait personnelle. Elle ne traduit que le ressenti de la lecture de ces 5 tomes. Je n'ai pas été emballé par l'histoire, ni par le dessin aux traits beaucoup trop imprécis à mon goût. Une colorisation assez terne m'a achevé dans mon jugement de l'oeuvre.
Tout d'abord et pour expliquer ma sévère notation, j'ai trouvé la mise en place de ce récit un peu confuse. Les aboutissants ne deviennent que difficilement perceptibles. La conclusion de ce long périple ne m'a pas apporté quiétude et satisfaction. Le scénario n'est pas bien élaboré à mon sens. On sent que l'auteur a pris une direction opposée à celle qu'elle avait au départ. Ce n'est pas du tout réfléchi. Ces hésitations ont eu pour effet d'affaiblir un petit peu plus la cohésion de l'album.
On a du mal à s'attacher aux personnages mise à part celui d'Elwood. Cette querelle entre furets et transparents au milieu d'un monde d'homme m'a laissé perplexe. Il n'y a pas d'explication rationnelle. Au fait, qu'est devenu ce curé dont certaines scènes étaient accolées de manière artificielle au reste du récit ? Ai-je loupé un chapitre ?
Quant à la poésie qui devait se dégager soi-disant de ce récit, je ne l'ai absolument pas ressenti. C'est assez rare pour le souligner. Pourtant, je ne suis pas réfractaire au genre. Irritation et frustration m'envahissent à la fermeture du dernier tome. Mais encore une fois, ceci est mon avis personnel. Rien ne vous empêche de vous laisser tenter et de vous faire votre propre opinion.
La lecture du piège malais m'a laissé sur un sentiment très mitigé. C'est dommage car j'ai senti beaucoup de potentialité.
J'ai beaucoup aimé les traits du dessin, la physionomie des personnages et même la colorisation. Mention spéciale également pour les couvertures très belles !
Cependant, le scénario part dans tous les sens avec cette histoire d'Amok. Il n'y a pas de direction précise. J'ai senti une très grande faiblesse de celui-ci. On regrettera quelques ruptures dans le rythme de la narration. La trame imaginée par l'auteur n'est pas réellement captivante.
En toute franchise, je suis un peu mal à l'aise avec cette bd car je dois dire que je n'ai pas beaucoup apprécié la conclusion morbide de ce diptyque.
C’est l’histoire de 3 petits morveux qui se mettent au service d’un caïd pour faire son sale boulot dans une ville d’un Etat en guerre sans plus de précision sur l'époque ou le lieu. Ce caïd en question est milicien, d’où il est trop occupé et délègue son boulot.
On suit donc le parcours de ces 3 jeunes gens dont le milieu social est différent mais qui sont embarqués dans la même galère. Ceci a pour but de nous faire comprendre que les sales guerres recrutent leurs miliciens dans la misère et le petit banditisme. Ces fameuses guerres ne sont que le prolongement de leurs petites affaires misérables de racket et de drogue. La guerre comme terrain propice...
Le graphisme m’a littéralement repoussé. Or, il est de bon ton de penser qu’il ne faut pas noter une œuvre à son seul graphisme même s’il est vraiment laid et repoussant. Soit. Mais que dire alors du scénario ? Il ne procure aucun plaisir au lecteur que je suis. A la rigueur, le parcours initiatique de ces 3 crétins m’a laissé totalement indifférent car on ne peut guère s’identifier à des personnages antipathiques. Quant à l’effet de style de la dernière case, c’est d’un regrettable dégénéré kitsch ou d'un carnavalesque rétro (au choix). Dure réalité...
L'auteur nous livre ici un condensé de tous les problèmes que peuvent rencontrer la jeunesse actuelle : alcool, drogue, prise de risque, racisme, racket, violences etc... le panorama est vaste et toutes les questions d'actualité y sont évoquées.
Nous avons ici un adolescent plus passionné de roller que d'école. Et c'est un moniteur de snow-board qui va lui apprendre le respect de lui-même et des autres.
J'ai jamais lu une bd aussi "moralisatrice" et aussi "naïve" dans son traitement. Le constat de départ est plutôt sombre et à la fin, on se croirait au pays de Blanche-Neige dans le meilleur des mondes. Comme si les choses étaient si faciles...!
C'est tout à fait le genre de bd qui pourrait être montré aux jeunes en proie à la violence dans les classes d'école pour un travail de réflexion sur la promotion de l'éducation par l'affection et l'encadrement dans un esprit de respect et de compassion...
Par contre, mention spéciale pour un dessin assez coloré et au trait précis. Une bd agréable mais sans plus.
Le graphisme ainsi que le dessin sont très imprécis, jouant sur des teintes de couleurs au gré des humeurs du climat de cette planète inhospitalière. On se croirait presque dans un tableau impressionniste.
Il y a quelque chose qui ressemble à La Guerre Eternelle dans ce récit comme la dénonciation de l'horreur des conflits qui dépasse toujours le simple combattant.
L'histoire est volontairement sombre et pessimiste. Des soldats explorent une planète en tentant de trouver quelque chose pour les scientifiques qui pourrait sauver l'humanité engluée dans un conflit avec des extra-terrestres invisibles, un conflit qui est perdu d'avance. En effet, cette planète abriterait une source d'énergie extraordinaire.
Le postulat de départ était intéressant mais cette histoire va dériver dans une espèce d'abstraction où l'un des soldats perdus dans le conflit va entrer en communication avec une créature habitant ce monde étrange. Sa perspective va s'en trouver modifiée.
Le lecteur a-t'il envie de se plonger dans un tel univers glauque et sombre ? Les auteurs n'ont jamais pu réaliser la suite bien que cet album se suffit à lui-même dans sa conclusion.
Que le scénario est vraiment comique : c'est digne d'un nanar des années 50. De la vraie série Z pur sucre !!! On surfe ici sur la vague du Jurassik Park.
Dialogues pathétiques entre les personnages, scénario plus qu'invraisemblable, la totale quoi...
Alors pourquoi quand même "2 étoiles" ? Cela pourrait paraître comme cher payé. Je dois dire que c'est de la pure BD de divertissement comme on pourrait lire par exemple un "Harlequin" sous le titre "Passion sous l'ère des dinosaures". Vite lu et vite consommé tout en passant un agréable moment sans réfléchir, sans prise de tête. Le dessin de Corben est correct sans plus.
Je crois qu'il ne faut pas prendre cette BD au premier degré car si les auteurs ne l'ont pas fait exprès, c'est que c'est vraiment mauvais.