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Ce n’est pas très sympa pour le Congo de dire que l’on se plonge au cœur des ténèbres. Pour moins que cela, Tintin au Congo fait l’objet d’un boycott. Trêve de plaisanterie pour dire que le titre n’est pas vraiment adapté. Je veux bien croire que l’enfer de la jungle n’est guère paradisiaque mais tout de même !
Pour le reste, je me suis littéralement ennuyé à cette lecture la faute à un bavardage incessant qui n’arrive pas à nous captiver. Cela reste très philosophique, mi-poétique et pseudo-intellectuel dans le genre littéraire.
Bref, une expédition qui aurait dû être passionnante se révèle être fort décevante. Je ne vais pas faire semblant au niveau de ma notation. Cela traduit mon ressenti et il n’est franchement pas bon pour les raisons évoquées. Inutile alors de tourner autour du pot. Bref, passez votre chemin à moins d’être attiré par le côté sombre de la jungle.
Je n'ai pas trop accroché à ce roman graphique dédié au rugby. Il est vrai que je n'aime pas trop ce sport un peu violent. Les techniques de jeu avec son langage et ses rituels ne sont pas mon apanage. Cela plaira sans doute aux amateurs de ce sport car il est vrai qu'il faut de la complémentarité dans l'équipe et un peu de stratégie pour emporter le match.
C'est également un carnet de voyage à travers le monde puisque cette équipe se déplace sur tous les continents. Les personnages sont authentiques. Il y a un côté assez sympa. Cependant, ce n'est pas assez pour séduire car il manque un véritable fil conducteur ou une intrigue pour tenir en haleine.
Sur la forme, le dessin me parait trop imprécis avec des erreurs de proportions et des visages angulaires. Et comme dit, les récits de match n'ont guère mon attention. J'ai trouvé le tout un brin ennuyeux.
Le pitch uchronique avait tout pour plaire. Nous sommes en 2045 alors que l'Islam est devenue la religion dominante en Europe. Le CERN a découvert que les voyages dans le temps sont possibles. Le pape ordonne une espèce de croisade à des voyageurs temporels qu'il envoie en 312 après JC au temps du règne du premier empereur chrétien Constantin. Il s'agit de changer le passé pour sauver le futur. Bref, l'ennemi c'est l'Islam.
Inutile de dire que je n'adhère pas du tout à cette guerre des religions ou plutôt ce fantasme répandu chez les auteurs de provoquer la peur panique d'une islamisation totale de notre société. C'est à la mode actuellement chez les littéraires (mais pas que) et cela fait monter les extrêmes.
Sur la forme, c'est véritablement hideux. Les dessins ne ressemblent à rien que des formes géométriques sans aucune saveur. Les dialogues sont véritablement assommants dans un genre porté sur le bavardage incessant. On dirait un ouvrage composé sur un ordinateur. Oui, le rendu visuel est franchement hideux. Il n'y a pas d'autres mots pour décrire cela. Le problème est que le lecteur ne rentre pas dans l'histoire fort complexe car il est bloqué par cette confusion graphique.
Certes, l'auteur a ses fans avec les fameux Avengers. Cependant, je n'aime pas cette licence et encore moins le film à succès et à effets spéciaux. Pax Romana est un ratage complet. C'était prometteur mais c'est bâclé.
L’épée de justice est un comics situé dans l’univers de Diablo entre l’extension Lord of Destruction de Diablo 2 et le troisième opus de la licence: bref, cela fait le lien entre les deux.
Il présente les aventures de Jacob qui a décidé de fuir sa ville natale de Staalbreak construite au pied du mont Arreat (où était caché la Pierre Monde avant sa destruction par Tyraël) après avoir tué son père qui était devenu fou. Ses voyages vont le mettre sur la route d’une épée magique et il sera un des premiers Nephalem, ces hommes plus puissants que les anges et démons.
J'avoue avoir été déçu par cet opus où l'on ne retrouve aucun des personnages marquants de la saga. J'étais un joueur dans le temps et ce jeu vidéo était l'un de mes préférés. La nostalgie m'a poussé vers ce titre et c'est bien une déception. Les dessins sont brouillons et le récit n'est pas très clair. Il faudra s'accrocher pour pouvoir suivre et apprécier. A noter que de toute façon, la série a été abandonnée.
Je n'aime pas les histoires de stupéfiants de manière générale. On part vite dans des délires psychanalytiques qui ont été maintes fois vus. Cela sera encore le cas en l'espèce avec en prime un dessin assez grossier et mal détaillé. Bref, le fond et la forme qui font défaut.
Pour le reste, on pourra souligner une bonne idée de départ mais assez mal exploitée au final. Le mode djeun's m'a horripilé au plus haut point. On passera son chemin et on ne touchera pas à la drogue même la plus douce qui soit. Après, chacun fait comme il veut dans le cadre de la loi.
Voilà une bd typique pour le bobo parisien plein de tunes qui s'ennuie à mourir dans sa complaisance et qui flirte avec des sentiments pour le moins bizarres. Oui, c'est à vomir sur toute la ligne notamment au niveau de la moralité. Il est vrai que c'est une question de partage de certaines valeurs et j'en suis aux antipodes. Mais bon, admettons et allons plus loin !
Je veux bien des rapports à la limite de l'incestueux entre frères et soeurs (c'est à la mode avec Game of thrones). Cependant, que dire de l'adoption d'une mère alors qu'on en possède déjà une qui s'est saignée aux quatre veines pour vous ? Bon, on me dira que ces jeunes qui sortent de l'adolescence se cherchent encore. Bref, ces satellites ne tournent pas rond.
Sur la forme, aucune finesse du dessin avec une colorisation des plus ternes ! Sur le fond, un scénario aussi ennuyeux que stérile. Un album taillé pour les petits bourgeois et qui ont sans doute d'autres préoccupations que les vôtres et qu'il faut tout de même respecter.
Je n’ai pas aimé Flag. Cette lecture qui tourne autour de l’univers d’un policier luttant contre la délinquance ne m’a rien apporté de neuf. Je ne suis pas entré dans cette histoire. Est-ce lié à l’austérité d’un dessin en noir et blanc ? Est-ce lié à ces multiples flash-back où l’on recule par échelon dans le récit pour assister à une descente aux enfers ?
J’ai été perdu littéralement en cours de route. Je sais qu’il y a sans doute un effort du scénariste afin de construire un récit qui se veut original. Cependant, il savait le risque qu’il prenait en agissant sur cette voie.
Quand je lis une bd, je peux savoir dès les premières pages, si cela me convient, si j’accroche ou pas. Il y a comme une alchimie qui peut se produire ou pas. Ce titre fait partie de ces lectures stériles que je ne chéris point. Il y a sans doute des qualités mais je ne fais même plus l’effort de les trouver devant une telle surproduction des œuvres. Celle-ci manque incontestablement d’envergure. Pas grave car on sait que l’auteur a fait mieux depuis.
Ce comics a été réalisé par des fans du célèbre détective privé, en témoignent les nombreuses recherches ainsi que la chronologie des faits marquants sa vie. On se situe dans la période la plus trouble de Sherlock à savoir les trois ans qui ont suivi sa disparition présumée dans les chutes de Reichenbach en Suisse lors de son affrontement avec le professeur Moriarty.
Il se trouve qu'il fut envoyé par les services secrets à Barcelone pour contrer un attentat anarchiste ayant réellement eu lieu dans un théâtre à Barcelone en 1893. Ce fut d'ailleurs les premiers attentats terroristes sur fond de lutte sociale des classes.
Bref, le contexte était intéressant mais le récit qui nous est proposé manque singulièrement de vigueur. Des longs monologues ainsi qu'une narration pesante viennent totalement casser le rythme. Il reste néanmoins une certaine atmosphère de ce récit mais cela ne me comble pas.
Le pitch avait l'air emballant d'un premier abord. L'humanité s'est éteinte il y a plusieurs siècles. Un homme en hibernation artificielle refait surface sur cette planète avec pour mission de ressusciter l'empire humain. On ne saura pas grand chose sur ce qui s'est passé. Il croise des créatures plus étranges les unes que les autres.
L'univers s'inspire de celui de Moebius avec son côté contemplatif. L'homme est seul et la narration est ultra pesante. On a droit à des commentaires sur chacune des actions à la manière des BD d'autrefois. Bref, je me suis ennuyé à mourir. On comprend que l'humanité n'y ait pas survécu.
Visiblement, c'est le retour d'une licence qui avait périclité dans les années 90. Je ne suis pas sûr que sortir des cartons poussiéreux soit en soi une bonne chose. Les dessinateurs vont se succéder au fil de ce premier tome en donnant chacun une version graphique différente pour assurer la continuité de l'histoire. Bref, il faudra du courage.
Alan Moore figure en gros sur la couverture: les fans seront ravis de sa nouvelle oeuvre. Il n'y a même pas le nom du dessinateur. Et pourtant, quand j'ai lu cette bd, c'est seulement ce dessinateur qui trouve grâce à mes yeux grâce à un dessin qui est au-dessus de la moyenne. Quant au scénario, cette version de La belle et la bête (très à la mode en ce moment grâce à la sortie d'un film français) ne vaut pas un clou. On dirait un travail de commande.
Alan Moore est l'un de ces artistes qui vivent sur leur succès d'antan et qui essayent de multiplier des scénarios originaux pour surprendre le public. J'ai eu l'impression de rentrer dans un monde à la Andy Warhol. Non, Christian Dior fait mauvais ménage avec cette société futuriste qui connait un hiver nucléaire et qui a d'ailleurs un accent assez punk. Le mélange est franchement indigeste. Rien ne donne envie. La belle peut aller se coucher.
Un monstre amateur de chair fraîche terrorise la région. Un chevalier venu de nulle part vient bousculer la tradition. C'est une véritable dénonciation de la dictature, un appel à la libération. Cet ouvrage est préfacé par Bella Ostromoukhova, enseignante de langues, littérature et civilisations russes à l'université de Bourgogne.
Dans cette histoire, Le Dragon est, à son commencement, une pièce de théâtre du dramaturge russe Evgueni Schwartz ( 1896-1958 ), écrite à Moscou en 1943, dans une Russie (ex-URSS), sous l'emprise du stalinisme depuis plus de dix ans et encore en guerre mobilisée contre l'Allemagne nazie. Cette pièce fut interdite pendant près de vingt ans juste parce qu'elle contient une réflexion à la fois profonde et transparente sur le fonctionnement d'une dictature quelle qu'elle soit.
Le trait de Bettina Egger est en noir et blanc ce qui accentue le caractère assez austère de l'ensemble. La lecture m'est apparue ennuyeuse. je n'ai pas accroché malgré une intention louable de l'auteur et un thème qui me tient à cœur. Je pense que la transposition d'une pièce de théâtre passe assez mal sur le format BD. Je reconnais également que c'est un exercice plutôt difficile.
Il est vrai qu'à la sortie du film au cinéma, j'avais trouvé plutôt kitsch de mêler les cow-boys à des envahisseurs venus de l'espace, ce qui m'avait dissuadé d'y aller. Cependant, quand le film est passé à la TV, je l'ai trouvé assez divertissant. Or, voici la bd qui aurait inspiré le film mais avec l'affiche du film en couverture. Une lecture attentive nous montrera que c'est assez trompeur en fait.
Les dialogues sont d'un mauvais goût du genre "si tu es un homme, viens te battre". Oui mais en fait, c'est un alien ! Bref, j'ai rarement vu aussi médiocre. Pourtant, l'introduction parvenait à nous maintenir en haleine. La suite sera un gros ratage. Fort heureusement, le film prendra une autre dimension tout en reprenant certaines idées.
La morale se voulait que l'homme blanc a conquis l'Amérique aux indiens qu'il qualifiait de sauvages. Or, un éventuel extra-terrestre ayant des intentions de conquête pourrait également nous prendre pour des sauvages car nous ne disposons pas du même niveau technologique. Tout est affaire de perception.
Cela se passe à Détroit en 2021 avec une nouvelle guerre de sécession. C'est surtout pas crédible pour un sou. Les enfants mutants sont utilisés par des militaires peu scrupuleux comme arme de guerre.
On n'arrive pas à entrer dans ce scénario assez décousu. C'est de la science-fiction mal réalisée dans une ambiance apocalyptique. A la fin du premier tome, on ignore encore les enjeux. Le reste sera sans moi malgré un dessin réaliste qui était accrocheur.
Je suis bien un amateur d'une science fiction d'anticipation mais cette série n'a absolument pas répondu à mes attentes de lecteur.
Les Aphrodites n'ont pas exercé sur moi le charme qu'on était pourtant en droit d'attendre s'agissant d'une bd un peu libertine et sensuelle. Il faut dire que le dessin certes élégant ressemble à des esquisses et que le scénario semble se baser sur un vieux roman digne du marquis de Sade.
On aura droit à un verbiage façon XVII ème siècle ce qui rend la lecture d'une pénibilité remarquable. On aura tout de même appris que la franc-Maçonnerie avait également ses sociétés secrètes façon version érotique.
Une bd dans l'ensemble trop bavarde qui ne laisse aucune place à l'action. Du coup, ce manque de fluidité aura raison de notre patience.
Courage fuyons était la devise favorite de mon ancienne chef. Elle l'avait reprise cette expression d'un général qui trouvait du courage dans la fuite de ses armées en déroute. D'autres l'attribuent au roi Louis XVI s'enfuyant à Varennes. Bref, c'est pour fuir un problème ou des responsabilités.
En l'occurrence, il s'agit de la fuite de la ville pour un retour à la nature pur jeunes bobos écolos en mal de vivre. Cette oeuvre reste assez contemplative. Les dialogues m'ont paru totalement vides de sens. Je n'ai pas adhéré à ce récit qui se veut poétique. Reste la thématique du couple qui fuit et se retrouve...
J'ai rarement vu une bd aussi mal dessinée avec des personnages dont les visages sont par moment totalement ramassés ou allongés. J'ai crû que c'était fait exprès mais ce n'est malheureusement pas le cas. Visiblement, il faut laisser la chance à des apprentis dessinateurs. Cependant, il devrait y avoir un passage obligé avant d'entreprendre une série chez un célèbre éditeur. Je pense à tous ceux qui ont du talent mais qui n'ont pas cette chance. Visiblement, c'est parfois le monde à l'envers ou quelquefois, il faudrait être aveugle...
Au niveau de l'histoire, ce n'est pas très originale car l'idée principale est pompée sur V pour Vendetta. Cela se passe également à Londres donc ce n'est guère une coïncidence. C'est un peu bavard au début et enfin l'action décolle pour retomber aussitôt.
Au final, une oeuvre plutôt décevante. Comme dit, au royaume des aveugles, le manchot est roi !
Cet épisode de la grande évasion est franchement un loupé de la collection. Il n'y a aucune surprise dans ce délire spatial dans le genre "dans l'espace, personne ne vous entend crier". Certes mais qu'est-ce qu'on s'en fout en l'occurrence !
En effet, la construction de ce récit ne recèle aucune originalité. Le suspense est quasi inexistant. Le dessin est franchement quelconque. Le bain de sang ne vous procurera que du dégoût. Nous aurons droit à de la violence gratuite sans aucune once d'intelligence.
Je veux bien me laisser happer par le vide. Mais ici, c'est intersidérant !
Cette histoire de tournage de film pendant le siège de Stalingrad ne m’a pas particulièrement passionné. Pourtant, j’avais aimé le film Stalingrad et je sais que le sort de la Seconde Guerre Mondiale s’est joué en partie dans cette ville. L’idée était intéressante mais on s’ennuie très vite à la lecture. Les personnages enchaînent des dialogues et se disputent sous le fracas des balles ennemies etc…
On a très vite envie de sortir de cette bd stérile qui n’apporte pas grand-chose. On ne se sent pas impliqué et l’intérêt diminue très vite. Bref, il y a des œuvres qui sont passionnantes et d’autres qui ne le sont pas. Ce ne sont pas les lecteurs qui ont un problème mais la façon d’amener le récit. Bref, la réalisation serait en cause. Un comble pour une histoire de tournage…
L'univers de Devil May Cry ressemble à celui d'un mauvais jeu vidéo. Par la suite, j'ai appris que "le diable peut pleurer" est effectivement un hit de jeu vidéo vendu à près de 12 millions d'exemplaire à travers le monde. J'avoue ne jamais en avoir entendu parler. Il est vrai que je n'achète pas spécialement ce genre de jeu à mes enfants. Cette bd est censée être un préquelle au jeu vidéo afin de le compléter.
Pourtant, le graphisme est plutôt réussi. Les monstres sont terrifiants de réalisme. L'intrigue sera malheureusement sans surprise. On va se perdre par rapport à la chronologie temporelle. La psychologie des personnages est plutôt sommaire. Tout est axé sur l'action avec une absence de temps mort. Il manque véritablement une âme. C'est froid et artificiel.
Bref, les chroniques de Vergil sont plutôt réserver aux amateurs de ce jeu vidéo.
Le minimalisme dans tout ce que je déteste le plus éperdument du monde. Encore une bd qui ne sert à rien. De la gesticulation inutile dans un pseudo-intellectualisme élevé au rang de l'art. On va vite se perdre dans ce labyrinthe qui n'a aucun sens.
Une histoire pétillante ? Oui, d'ennui le plus mortel dans le genre le quotidien tue. Bref, c'est une lecture dont on peut aisément se dispenser à moins d'y être obligé, contraint ou forcé. Est-ce votre cas ?
Après la Star Academy, émission phare d'une décennie déclinante, voilà la Morning Glory Academy: le pensionnat le plus prestigieux du pays. On pourra difficilement faire pire. Il n'y aura pas de caméra de télévision mais la mise en place d'une histoire où le manque de crédibilité sera flagrant. Il faudra vraiment avoir envie pour se farcir la suite qui sera d'ailleurs sans moi.
En effet, le scénario est navrant. La mise en place des personnages (6 nouveaux étudiants) manque totalement d'originalité. Les fautes d'orthographes se multiplient quand ce n'est pas un mot qui manque à l'appel. Le style fait pré-ado tout en étant pas certain qu'ils puissent aimer malgré une référence culturelle en clin d'oeil à Twilight. Même le dessin manque d'éclat.
Toutes ces maladresses n'empêchent pas une lecture plutôt fluide et amusée. On notera des réactions étranges qui indiquent un but bien précis. Cependant, le massacre des parents d'une élève pour la rendre meilleure ne passe pas. Bref, un comics à éviter !
C'est le genre de manga qui manque cruellement d'originalité malgré la création d'un univers peuplé de royaumes, de dieux et de magie. Je n'arrive plus à accrocher à ce type d'histoire tant la trame me semble classique.
Il manque beaucoup de souffle pour faire voler cette série au-dessus du lot. Sans doute ai-je trop lu et je raisonne par comparaison. Il y a des lectures où cela passe et d'autres où je m'ennuie mortellement. Bref, la magie n'opérera pas dans ce monde pourtant fantastique.
Cela m'a fait l'effet d'une mixture indigeste.
Cela n'a rien de personnel mais je n'ai pas aimé cette œuvre tirée d'Alfred de Musset. Il faut dire que je n'apprécie pas le style littéraire incarné par ce célèbre dramaturge. Objectivement, certains trouveront que l'adaptation est talentueuse sur le fond et la forme.
J'avoue fort bien ne pas être entré dans l'histoire romancée de ce jeune tyran à la cour de Florence sous le règne de l'empereur Charles Quint qui le protégeait. Pour autant, les costumes font penser à ceux d'avant la Première Guerre Mondiale. Bref, un anachronisme qui m'a fort titillé même si cela peut s'expliquer par le désir d'intemporalité de l'auteur afin de sublimer l’œuvre.
Pour le reste, c'est du verbiage façon théâtrale avec les masques de carnaval en prime. Graphiquement, rien à redire avec une ville de Florence architecturalement belle et décadente. Cependant, qu'est-ce que le style est indigeste ! Je n'ai pas supporté. Cela me rappelait les cours de français où l'on nous obligeait à lire des œuvres littéraires assommantes.
Je n'ai pas apprécié le dessin qui me semble trop imprécis et un peu ciselé. La colorisation n'a pas réussi à me faire avaler la pilule. Quant au scénario morbide à souhait, il m'a paru tellement prévisible qu'il n'arrive pas à compenser les lacunes observées.
Je souffre certainement d'un blocage lié en partie à mes trop nombreuses lectures. Il me faut de l'originalité pour me convaincre. Avec le temps, je suis devenu beaucoup plus exigeant...
Sans compromis est dans la même veine que 3D Matérial de la même auteure. C'est toujours des témoignages de jeunes filles sur leur vie sentimentale et sexuelle. Nous n'apprendrons pas grand chose. Toujours cette quête du bonheur, de désir de liberté et de besoin d'amour le tout sans aucune moralité ou de sens des responsabilités. C'est trop léger pour séduire d'autant que ces histoires restent ancrées dans le quotidien.
Au niveau du dessin, le trait est léger et c'est plutôt agréable à regarder. Cependant, les personnages se ressemblent d'une nouvelle à l'autre et d'ailleurs également d'une œuvre à l'autre. On a l'impression d'avoir toujours la même chose. Bref, la monotonie nous guette assez rapidement. Les dialogues restent toujours aussi insipides. Je pense avoir fait le tour des œuvres de cette auteure, nouvelle égérie auto proclamée du manga pour femmes.
Quelque fois, je me comporte comme un enfant qui est attiré plus par la forme que par le fond. Cela me rappelle les pochettes surprises dans les supermarchés que nos parents payaient les yeux de la tête pour au final une vulgaire marchandise made in China.
En l'occurrence, j'ai été attiré par la forme de cette bd en forme de tombeau. C'est vrai que c'est un peu morbide comme attirance mais bon. Je trouvais que l'idée était originale.
Pour autant, sur le fond, les strips ne m'ont fait aucun effet. C'est mortellement plat. Pas de quoi fouetter un mort. Un comble tout de même !
Que je suis réellement déçu alors que je me faisais une joie de découvrir la nouvelle oeuvre du peu prolifique Fabrice Néaud. Il faut dire que son oeuvre phare Le Journal m'avait captivé dans un genre totalement différent. On passe de l'introspectif à un récit de science-fiction se passant dans un contexte géopolitique plus qu'improbable (comme si le Yellowstone pouvait d'un coup rayer les USA de la carte).
Je n'ai pas aimé la coordination de cette histoire d'anticipation. Je n'ai pas aimé les dialogues qui m'ont paru soporifiques à souhait. J'ai cherché un peu de subtilité et j'ai eu beau chercher, je n'ai trouvé que violence et cruauté. Où est passé ce que j'avais tant aimé chez cet auteur ? Je ne ferai pas dans la demi-mesure de bon aloi. Ma note reflète ma déception de lecture.
C'est le genre de roman graphique que je n'aime pas vraiment. En effet, on va suivre la nuit chaotique de deux jeunes branleurs au gré de leurs humeurs comme une espèce de road-movie urbain et nocturne. Bref, c'est du sans intérêt en ce qui me concerne. Je ne suis pas du tout arrivé à m'intéresser à ces personnages qui sont encore à l'âge bête et qui se cherchent un but ou une raison de vivre un rêve pour passer à l'âge adulte.
C'est surtout les scènes scatologiques qui me font fuir. L'insouciance de la jeunesse est l'un des thèmes traités. La superficialité ne m'attire pas du tout. Est-ce une critique à peine voilée d'une certaine jeunesse ? On peut se poser la question. En tout cas, je n'ai pas l'impression que le récit décolle à un moment ou l'autre. Même le personnage principal qui doit vivre sa dernière nuit avant un départ pour la capitale me semble d'une fadeur sans nom. Cela manque de dynamisme et d'énergie. Un comble pour une histoire de jeunes !
J'aime beaucoup ce que fait actuellement Futuropolis. Cependant, ce titre semble être un raté de cette collection car le fond et la forme ne m'ont guère attiré.
Futuropolis est pourtant l'un de mes éditeurs préférés. Cela ne veut pourtant rien dire car chaque oeuvre est unique et toutes ne se valent pas. Là encore, il y avait de quoi faire d'autant que le sujet concernant l'assassinat de Trotsky au Mexique par les assassins à la solde de Staline était intéressant.
En fait, c'est la mise en image qui pêche. Une calligraphie non adaptée associée à un dessin approximatif et des couleurs trop chatoyantes ne m'auront guère captivé. Sylvia ne sera finalement que le faire-valoir pour faire entrer le loup dans la bergerie. J'aurais sans doute aimé voir sa réaction par la suite et j'en suis privé tant le récit s'achève de façon radicale. Staline a encore gagné...
Batman Arkham City est un récit lié à l'univers du jeu vidéo éponyme. J'ai l'impression qu'il suit une histoire préétablie pour se terminer en queue de poisson ou comme pour inciter le lecteur à découvrir la suite dans le jeu vidéo.
En effet, on ne connaîtra pas la fin du combat de Batman contre ce mystérieux ennemi qui tire les ficelles du jeu pour le contrôle de Gotham à moins d'être un accro de la manette. Un peu facile ...
Il est dommage que le scénario ne serve que de prétexte à présenter chaque personnage de la galaxie Batman. Bref, le fil conducteur va être dilué dans des combats assez stériles.
Il reste néanmoins un beau dessin qui donne visuellement un style cartoonesque à l'ensemble. Graphiquement beau mais scénaristiquement décevant: voilà pour résumer !
La couverture ainsi que le titre semblaient attirants mais la lecture s’est révélée très plate. On a droit à un polar moderne assez geek et girly à la fois.
Les références sont assez pompeuses et même assez répétitives au point d’accentuer la lourdeur du propos. La construction de l’ensemble du récit me semble très classique. Il manque de l’originalité et de la créativité même si celle-ci semble présente. C’est comme quand on gratte et qu’il n’y a rien en-dessous. Bref, c’est sans saveur !
Je n’insisterais pas sur les dialogues de cette bande de jeunes qui doivent certainement refléter la société actuelle et dont je me garderais d’émettre tout jugement. Pour autant, je n’ai pas trop apprécié.
Ce Batman commence très bien pour finir en n'importe quoi car cela part en vrille. Du coup, la déception est immense surtout lorsqu'on avait mis ses espoirs dans cette nouvelle aube. En effet, l'idée de départ était alléchante.
Cependant, l'apparition des démons a fait perdre toute crédibilité à cette oeuvre. Je n'ai absolument pas été convaincu par le côté fantastique cette histoire.
Par contre, le graphisme est de toute beauté. Cela ne suffit malheureusement pas. Est-ce pour autant la fin du monde ? Sans doute pas.
Encore une fois, je ne vais pas y aller par 4 chemins. On pourra certes indiquer que l'auteur dénude les sentiments humains avec sensibilité et sensualité au cours de ces cinq histoires différentes dans une vision poétique et décalée du quotidien. Je dirai qu'avec un titre aussi pompeux et bizarre, je ne pouvais m'attendre qu'à une bd sans relief, mièvre et des sentiments à l'eau de rose. Pari gagné !
Ce recueil de 5 nouvelles parle en effet de filles, d'espoirs, de questions, d'amours et surtout de tendresse :
- Après l'amour, la sueur des garçons a l'odeur de miel : son étrange cousine lycéenne s'installe chez Elle et Elle se pose des questions.
- A propos de Kusako : Kusako est une fille sortie de terre que Moeko rencontre en promenant son chien.
- Grande soeur : Grande soeur est somnambule, trentenaire et célibataire. Mais que peut-elle bien trouver à la vie ?
- Le pays où il pleut : Kaya ne va plus à l'école, ne sort plus de sa chambre. Kumi vient la voir parce que c'est son amie mais aussi parce qu'elle craque pour son frère.
- Ice tea : C'est l'été et trois collégiens se balladent en pensant à l'une de leurs profs.
La réalisation par l'auteur n'a absolument pas été convaincante avec des personnages à la limite de l'insipide. On flirte même avec le yuri avec toujours le même thème à savoir le désir. Tout ceci m'est apparu si hermétique tout en dégageant une douceur apaisante, je le concède. Un manga qui semble être spécialement fait pour les femmes et par une femme ce qui expliquera sans doute mon désintérêt.
C'est l'histoire de deux personnes qui font tout sauter sur leur passage pour assouvir une vengeance contre la société. Ils étaient pourtant issus de l'armée, garant des institutions contre les menaces extérieures. Là où on pourrait y voir une sorte d'appel à la liberté contre un dégoût de l'idéologie dominante, je n'y vois que du terrorisme hautement condamnable.
On greffe une petite histoire d'amour et une rivalité avec un commissaire blasé pour jouer au jeu du chat et de la souris. Franchement pathétique cette succession d'explosion de nos plus beaux monuments nationaux ! Pour ceux qui rêvent du grand soir ! Une oeuvre anti-patriotique assurément ! On peut avoir la haine du système mais la manifester de différentes manières. La destruction, ce n'est pas mon truc. Je ne cautionne pas cette oeuvre, voilà tout !
J'ai rarement lu une oeuvre aussi mauvaise dans tous les sens du terme. Il paraît que cette oeuvre serait "déjà culte" comme l'annonce fièrement un cèlèbre magazine de comics américain. Je soupçonne une farouche volonté de nuire ou une mauvaise foi évidente à moins que cela ne soit une totale erreur de goût.
En effet, j'ai lu tout bonnement une oeuvre anti-française qui est écrite avec tellement de haine que cela en devient presque génant. Il n'y a aucune subtilité et on fait dans la violence gratuite avec une telle surrenchère des situations meurtrières.
Pourtant, au départ, on pouvait s'attendrir sur le sort de ce gamin qui allait devenir le Baron Samedi, une sorte d'être malfaisant qui n'hésite pas à tuer des enfants ou à se servir d'eux. C'est navrant et pathétique à la fois d'utiliser de tels procédés.
J'ai détesté de tout mon être. C'est à vomir ! On ne peut pas être plus clair ! La provocation n'est jamais un bon moyen de parvenir. Le trash non plus. On prendra le soin d'éviter la bêtise gratuite.
Il y a des bds que j'ai envie d'aimer en lisant simplement les remerciements et autres hommages que rendent les auteurs avant le commencement de leur histoire. Cependant, cela ne suffit pas. Mon regard se veut objectif. Je n'ai ressenti aucune émotion car les personnages composant cette escadrille sont plutôt indifférents. On n'arrive pas à les reconnaître dans cet enchevêtrement d'actions aériennes.
Certes, il y a cette uchronie qui allèche tout de suite le lecteur comme pour l'apater : Hitler serait mort en 1941 dans un attentat et la seconde guerre mondiale aurait pris une autre tournure avec la possession et l'utilisation de l'arme atomique par l'armée nazie. Les auteurs vont d'ailleurs vite abandonner leur réalité historique modifiée pour se concentrer sur un pure récit d'aviation qui manque d'originalité.
Bref, franchement décevant ...
Je n'ai ni marre de Bridget Jones, ni de Desperate Housewife qui est l'un des rares feuilletons que je regarde encore et que j'apprécie nettement. Cela ne sera pas le cas de cette bd avec cette quadra fâchée qui a le don de m'énerver avec ces allures purement bourgeoise parisienne.
Cette femme qui se sent vieillir voudrait revenir en arrière pour fréquenter les boîtes de nuit où elle se déhanchait sur le son de Billy Idol qu'elle adorait. Rien qu'à ce stade, je n'aurais aucune compassion ! Le pire, c'est qu'elle critique la jeunesse actuelle. Alors là, cela en est trop !
Ce titre viendra remplir les trop nombreuses bd du genre où l'originalité n'a aucune place tant le genre a été galvaudé. C'est d'une platitude absolue.
Cette histoire de sex crime est tout bonnement banale et sans aucune originalité. Une jeune et belle femme qui fut jadis violée par des pontes se venge obstinément aux abords de la canebière et du vieux port de Marseille.
Le dessin pastel dans un style crayonné fait très carte postale par moment et c'est plutôt réussi car élégant. Pour le reste, c'est le vide sidéral que rien n'arrête malgré un titre racoleur. La fin sera d'ailleurs d'un grand guignolesque qu'on n'a pas vu venir !
Voilà ce que j'appelle une de ces lectures prises de tête que l'on rencontre de temps en temps. Vous lisez les trois premières pages et ça y est : vous avez tout de suite une migraine épouvantable. Vous êtes tout de suite dans le bain avec cet éléphant mécanique à hélice qui s'écrase sur une île ! Je n'aime pas ce récit totalement désordonné qui donne dans une espèce d'allégorie sans nom. Il n'y a aucune grâce à mes yeux.
Le dessin semble s'adresser à une tranche d'âge en dessous de 8 ans mais les dialogues donnent plus vers un public plus âgé. Alors, non, ce décalage, ne me convient pas du tout !
J'ai bien compris qu'il s'agit d'une réécriture du fameux roman de Jules Verne en y introduisant des références modernes. Chaque auteur a droit d'adapter à sa sauce un classique du genre d'aventure. Cependant, cela prend ou pas vis à vis du public... Cela n'a pas été mon cas, vous l'aurez compris. Pour autant, je pense avoir acquis un minimum de culture.
J'ai eu conscience de lire un ouvrage qui attire par son espèce de patchwork qui détonne mais qui part véritablement dans tous les sens à l'image d'un graphisme anguleux. A réserver à un public sans doute plus ouvert qui accepterait un amalgame entre la série Lost et le classique de Jules Verne.
Je n'ai pas envie de casser une bd qui objectivement peut plaire à un certain nombre de lecteurs qui ne se laisseront pas abattre par la difficulté de lecture. Ce n'est pas mon but en ne donnant qu'une seule étoile. Je n'ai pas aimé tout simplement car ce n'est pas mon genre d'histoire, ni le genre d'approche que j'affectionne.
J'ai d'ailleurs très vite décroché par rapport aux lamentations de ce jeune étudiant qui traîne son spleen suite à une rupture sentimentale. Ce récit va évoluer de la chronique d'un adolescent mal dans sa peau à un mélange totalement psychédélique. On va assister à une une remontée vers le passé de John avec une histoire de traumatisme non résolue que la récente rencontre avec Noémie vient de réveiller.
Il y aura surtout beaucoup de dialogues avec une narration également bavarde et des situations cauchemardesques qui entraînent une véritable confusion mentale. Bref, il y a comme une sorte de malaise qui se dégage de cette oeuvre bien singulière. D'ailleurs, le mystère continuera de plâner. L'auteur ne dévoilera rien de plus. A nous de déviner en fonction des indices !
Franchement: non ! A partir de la 24ème page, j'en avais vraiment marre de lire cette bd totalement déjantée. J'ai tenu bon jusqu'à la fin avec le sentiment d'avoir accompli mon devoir de soldat lecteur.
Le dessin passe encore malgré une colorisation à outrance assez calamiteuse mais le scénario, qui se voulait original sur le thème des oeuvres dont on est le héros, est franchement raté et décousu. Je ne dirai même pas que c'est une déception car je ne m'attendais pas à grand chose dès les premières lignes. Cela part dans tous les sens dans une espèce d'incompréhension globale. Il n'y a véritablement aucune perspective : c'est trop étrange et peu lisible !
Au final, une lecture oubliable et dispensable !
Deadmouse alias David Nytra est un auteur canadien anglophone de 28 ans. Ballad est son premier roman graphique.
Cette histoire paraît très onirique sur la renaissance d'un squelette qui devient humain petit à petit. Pendant la première cinquantaine de pages, il n'y a pas un seul dialogue : on se croirait dans une bd muette en noir et blanc. Puis, il y a les premières bulles de dialogue avec la rencontre entre notre pantin et une sadique jeune fille aux cheveux noirs qui parle à son chat et qui vit dans une mystérieuse demeure.
Les évènements qui s'enchaînent sont plus gores que jamais dans le genre expérience et découpage à la hâche. Une lecture à déconseiller aux enfants bien que la couverture un peu trompeuse pouvait les attirer vers ce genre de lecture psychédélique. Cela rappelle les années 70 avec ces délires un peu psychosomatiques avec des substances interdites. Il se passe quand même de drôle de chose dans la tête de cet auteur !
S'il y avait le moindre souci d'explication ou de cohérence dans l'avancée de ce scénario, on aurait pu monter la note car le dessin est intéressant par bien des aspects. La conclusion de ce récit fantastique d'une autre dimension se termine en queue de poisson sans doute pour laisser place à une éventuelle suite. Cela sera sans moi !
Je n'avais pas vu le film du même nom. Lorsque j'ai vu l'affiche de ce thriller d'anticipation en couverture de cette bd avec un Bruce Willis qui en jette, je me suis dis que cela serait peut-être un moyen de me rattraper. Le film de Jonathan Mostow à qui ont doit également le fade Terminator 3: le soulèvement des machines ne cassait pas des briques d'après mon entourage assez cinéphile. Il est vrai que la lecture de cette adaptation ne m'a pas réellement enchanté malgré un sujet intéressant sur le thème de l'interdépendance de l'homme et de la machine dans notre société du futur.
Le dessin hachuré à souhait est franchement hideux ce qui m'a pas permis de rentrer sereinement dans l'histoire. Le graphisme est plutôt entre le graffiti et le crayonné avec des couleurs bien glauques. Certes, il s'agit pourtant de cybernétique donc de modernité. Mais bon, cela ne le fait pas. On en regretterait presque la bonne ligne claire. Non, je rigole: il ne faut quand même pas exagérer !
Il paraît que cette adaptation serait complémentaire au film dans la mesure où il montre certains aspects de l'histoire plus en détails et qu'il prendrait même certaines libertés. Bref, il sera le complément idéal à tout fan de ce film. La BD est intelligemment entrecoupée de faux reportages sur l‘actualité, de publicités pour le clonage et de petites annonces, ce qui lui donne un côté très réaliste à l'ensemble. C'est une bonne trouvaille mais qui ne suffit pas à sauver l'ensemble.
J'ai franchement été déçu par ces historiettes un peu coquines dont certaines n'ont ni queue, ni tête sans vouloir faire de méchants jeux de mots. Le charme et l'élégance se perdent très vite dans le plaisir de l'acte. Il n'y a aucune poésie d'âme...
Le pire, c'est certainement le ridicule des situations sexuelles comme par exemple l'histoire de ce botaniste qui fait l'amour sans le savoir avec des fleurs carnivores. Personnellement, je n'aimerais pas essayer !
Bref, le style de l'auteur va vers le grotesque tout en essayant de suivre un visuel réaliste ce qui crée un énorme décalage. Il n'y a guère de sensualité dans ces histoires. C'est plutôt fatal pour le genre libertin.
Encore une de ces lectures prise de tête ! La première scène dure d'interminables pages qui n'en finissent pas. Il s'agit d'un long dialogue pénible entre deux officiers de l'armée autour d'une mauvaise tasse de café. Cela situe le cadre de cette histoire sombre qu'on a un peu du mal à croire si ce n'était malheureusement la réalité. Bien sûr, on ne pourra que compâtir à la bêtise humaine au cœur même de l'un des plus grands carnage de l'histoire.
Les narrations multiples furent si pesantes qu'elles m'ont littéralement achevé sur place. Finalement, j'ai perdu le fil de ce récit dramatique que j'aurais bien voulu aimer. Le désintérêt fut presque total à la fin.
Frank Bourgeron est pourtant un auteur de talent que j'avais remarqué à la sortie de son œuvre historique «Extrême Orient». Je dois reconnaître que celle-ci ne m'a pas fais d'effet malgré son atmosphère pesante. L'absence de fluidité peut nuire à une lecture qui se transformera en sacerdoce plutôt qu'en divertissement. Mon jugement purement subjectif pourra paraître sans appel... A vous également de vous faire votre idée !
C'est typiquement le genre de bd que je déteste avec deux petits morveux qui résolvent une dangereuse affaire policière. Ces deux détectives en herbe (le cousin et la cousine en bicyclette s'il vous plaît) sont si intelligents qu'ils parlent comme des adultes et ont une solution à tout. La morale sera toujours sauve dans ce genre d'histoire où même l'alibi de l'enquête sera trouvé par rapport à leur parent. Plus niais que cela, tu meurs !
C'est pourtant un genre qui avait disparu depuis les années 80. A croire que l'auteur nous a ressorti un vieux récit du fond d'un placard ! Il ne laisse place à aucune originalité tant le tout est très convenu.
Le dessin est en noir et blanc et d'un graphisme qui ne s'adresse pas forcément aux enfants. Du coup, on peut se tromper de cible et viser un public plus large. Bref, c'est une vraie tromperie que cette bd.
Ma note reflète simplement le plaisir que j'ai ressenti à la lecture sans être aveugle fort heureusement.
Ce n'est pas que je n'aime pas la banlieue, ses blocs monolithes et son langage si peu châtié. Ces zones ne devraient pas exister car chacun devrait vivre dans une habitation à visage humain dans un cadre harmonieux où la violence serait proscrite. Voilà pour la théorie super-idéaliste ...
Je n'ai pas vraiment aimé cette histoire qui tourne au drame pour une peccadille. C'est ultra-réaliste car on se croirait vraiment dans la cité avec ses propres acteurs. Moi, je n'en tire rien de positif sur ce format de la bd. Il faut réellement supporter la rudesse du vocabulaire employé tout le long ! Cela ne sera pas chose aisée pour tout le monde.
Par ailleurs, le décors est inexistant, les dialogues sont lourds, le découpage pas convaincant et surtout un scénario tellement mince ! Bien entendu, le bloc doit refléter très vraisemblablement la banlieue sans tomber dans les éternelles clichés.
C'est certainement un travail honnête d'un point de vue objectif mais le courant n'est pas passé sur le plan des émotions. Or, cela compte pour moi. J'ai l'impression d'être resté à l'extérieur du bloc !
Tout ce qui vient de Christophe Bec n'est pas forcément de l'or. Je suis plutôt déçu par ce thriller psychologique se déroulant dans le milieu des artistes et des galeries d'art. Tout d'abord par le dessin dont l'encrage noir envahit presque toutes les cases au point qu'on discerne à peine les silhouettes des différents protagonistes autour du chef de bande : un artiste imbu de sa personne, dominateur et plutôt désagréable avec la gente féminine.
Le gros point noir serait le cheminement de cette histoire dont je n'ai guère compris toutes les subtilités : c'est dommage. La narration me semblait pourtant fluide mais quelque chose passe véritablement mal. Une oeuvre totalement hermétique.
Je suis plutôt très déçu par ce Batman que je viens de lire. Effectivement, le scénario est très confus et le dessin est très imprécis à cause d'un encrage beaucoup trop appuyé certainement pour créer une certaine ambiance.
L'idée de départ de l'auteur était de faire basculer Batman dans le monde de l'horreur avec les zombies. Bonne idée mais assez mal exploitée. Dans le même registre, j'avais préféré nettement le combat que menait le chevalier noir contre Dracula par exemple.
L'univers de Batman est assez vaste pour contenir du bon et du moins bon. Ce titre fait partie d'une mauvaise pioche car pas du tout convaincant. On pourra se consoler en tant que fan en se rabattant sur les nombreux autres titres de la saga de l'homme chauve-souris.
Les classiques de la série Z (Frankenstein, Van Helsing, les momies et autres loup garous) ont été revisités par l'auteur. Voilà pour le principe !
Le lecteur pourra sans doute être happé par le vide profond de cette oeuvre au dessin minimaliste le plus absolu. Les arrière-plans sont inexistants tout comme l'histoire ce qui est plus gênant. L'humour m'est passé totalement au-dessus de la tête. Rien ne prête à rire, ni à sourire.
Oui, tout cela m'a laissé une mauvaise impression. Fort heureusement, cela se lit en 5 minutes car il n'y a rien que des pattes de mouche plutôt grotesques.
Le jeu des dames représente ce que je déteste dans la bd : un pseudo-intellectualisme de base mâtinée de situations burlesques et absurdes avec en plus une ligne claire pour couronner le tout !!!
L'auteur tente de nous faire une démonstration qui d'emblée me laisse totalement indifférent. L'enjeu n'est pas de taille. La suite sera une lecture pénible dont je ne garderais pas grand chose au final.
La vérité, c'est que j'ai été attiré par le nom d'Ayroles sur la couverture. J'ai cru naïvement que c'était le génie que je connaissais à travers mes autres lectures (De Cape et de Crocs,D, Garulfo). Mais non, ce n'est pas le même ! La déception a été affreuse et cruelle...
Bon, je m'en remettrais en passant à une autre lecture plus agréable. Il n'y a pas mort d'homme.
Allez je me lâche : je n'ai pas aimé ! C'est vrai que l'idée paraissait séduisante de se retrouver dans une ville ressemblant à un New-York futuriste qui se remet difficilement d'une terrible guerre. Il n'y a plus guère de religion mis à part le jeu du hasard qui s'apparente à une espèce de Risk grandeur nature. Par ailleurs, le dessin n'est point répugnant. Et puis, j'aime bien les espèces d'uchronies. Il y a avait matière à faire quelque chose de bien.
Cependant, c'est quasiment une lecture intenable avec ce flot dithyrambique et mi-philosophique. Cette BD donne l'impression de vouloir tendre vers une certaine atmosphère réaliste sans s'en donner les moyens. Il est impossible de s'attacher aux personnages trop fades et de comprendre leurs motivations. Le scénario semble partir dans tous les sens. On se perd vraiment. Il y a véritablement une sensation de vide ennuyeux.
Attention, je ne dis pas que vous ne puissiez pas rencontrer une sorte de révélation en lisant cette BD. On ne sait jamais.
Que faire quand on déteste une bd dès les premières pages ? Eh bien, il faut se forcer à la lire même si elle comporte 110 pages ! C'est vrai que commence alors un long calvaire digne d'une violence inouie faite à soi-même. Mon côté masochiste a quand même ses limites.
Autant, je peux aimer dès les premières pages une oeuvre, autant je peux la mépriser lorsqu'elle ne m'apporte pas tous les bienfaits que j'attends d'une bd.
En gros, je ne suis pas entré dans l'histoire que j'ai trouvée assez saugrenue avec un graphisme repoussant ce qui était la cerise sur le gâteau. L'épuration des traits a également ses limites...
Maintenant, je ne vais pas faire mon méchant. Je n'ai pas aimé : c'est tout. Il n'y a plus rien à ajouter. Ceci dit, je ne repousse pas le message écologique sur le devenir de notre planète : loin de là. Simplement, cette histoire a eu du mal à me donner des émotions.
J'ai rarement lu un scénario aussi mauvais et tarabiscoté. Un jeune enseignant doux comme un agneau est en réalité un tueur de la pire espèce. Il ne s'acharne que contre des prostitués masculins en souvenir de sa défunte mère. Il se trouve que l'un d'eux fréquente son école. Il va se nouer une curieuse relation faite de fascination pour le morbide du genre "tue moi à en mourir".
A force d'appeler cela de ses voeux, cela va finir par arriver. On le découvre dès la première page de ce récit puis après c'est un long flash-back en arrière pour comprendre ce qui a pu amener à ce geste d'amour fou...
La deuxième moitié de l’album rassemble deux courtes nouvelles écrites et dessinées par Kaori Yuki à ses débuts. La première concerne une histoire d'un jeune lycéen qui se découvre vampire. La seconde est une histoire de chantage.
Ces récits sont ultra mauvais dans la construction du scénario. On se demande quelquefois s'il ne manque pas des cases. Bref, il y a une mauvaise coordination de l'ensemble.
Cependant, il faudra excuser l'auteur qui n'en n'était qu'à ses débuts. Pour moi, c'est du mauvais manga et je le dis tout haut : passez votre chemin !
Elles sont collégiennes la journée et filles de joie la nuit. Elles ont à peine 15 ans et sont plutôt d'un milieu bourgeois. Elles sont inséparables. Elles partagent tout ensemble et jouent à être des femmes avant l'heure pour éviter l'ennui d'une vie où elles possèdent déjà tout via leurs parents.
Au début, on a droit à une page qui affiche les prix de ce qu'elles portent comme vêtements. J'ai fais le calcul : la bagatelle de 2895 euros. Bon, on a droit également à une scène où elles n'hésitent pas à voler dans les grands magasins. Ben oui, les pauvres petites filles riches en ont jamais assez. Je ne vais pas multiplier les exemples mais vous aurez tout compris ...
Cerise sur le gâteau : on a même droit à leurs pensées les plus intimes en bas de chaque case. Pour autant, celles-ci sont dénuées de tout intérêt à moins de s'intéresser aux futilités.
On aurait pu croire à des scènes osées avec ces adorables putains mais il n'en sera fort heureusement rien. Je pense que cela tomberait sous le coup de la loi pour la protection des mineurs. D'ailleurs, l'auteur se joue de cela. L'audace graphique est de mise mais cela ne suffit pas.
Pour moi, cela manque de crédibilité et plus encore, je n'arrive pas à m'intéresser à ces filles qui veulent jouer à être des femmes en se servant du vice où le sexe n'est qu'un jeu. Pour justifier de leurs actes entre manipulation et luxe, on nous balance des excuses atténuantes : mensonge et désespoir, parents absents, etc...
Est-ce que pour autant cela doit les rendre adorables entre perdition et auto-destruction ? Autant vous dire que je n'ai décidément pas accroché. Il y a d'autres drames en ce monde qui me touchent beaucoup plus.
Le tombeau semble être un remake d'une mauvaise série Z de cinéma d'épouvante à deux balles. La lecture n'a pas du tout été éprouvante puisque sans surprise. Le principe est d'une banalité sans pareille : un groupe de scientifiques se rend dans une maison hantée et les uns après les autres disparaissent. Ce fut une expérience négative à tout point de vue ...
J'ai eu en effet l'impression que le scénario n'était pas suffisamment maîtrisé. Les personnages ne sont pas du tout crédibles à commencer par l'héroïne dans le genre d'une Lara Croft de service. Ils n'ont d'ailleurs pas de véritables personnalités. Juste des clichés toujours et encore ...
Je n'ai pas trop apprécié également le dessin bien qu'il soit correct mais quelquefois imprécis. Une narration pénible et une histoire brouillonne m'ont totalement achevé. Ma question qui me vient à l'esprit aussi subitement : est-ce que cela se vend ?
Il y a des albums qui sont vraiment d'une absolue prise de tête. Quand en plus, c'est dans le genre "humour", cela ne pardonne pas ! La note est ainsi assez sévère.
Alors, oui, l'idée de départ était plutôt intéressante de revisiter certains mythes. Cependant mélanger le prophète Moïse et le roi Arthur ou encore le seigneur Jésus et le séducteur Roméo n'est pas forcément du meilleur goût. Je me rappelle de ce professeur de droit qui jadis parlait de l'affaire Jésus Christ comme on pouvait évoquer une affaire en correctionnelle de petits malfrats. Il avait un tel dédain pour les questions religieuses et cela se faisait au détriment de ceux qui avaient la foi. Je ne souhaite toutefois pas ouvrir un débat du style "peut-on rire de tout ?". Je sais très bien qu'il n'y a pas d'once de méchanceté de la part des auteurs. C'est juste maladroit.
Pour en revenir à la bd, c'est vrai qu'il y a de bonnes idées avec un gag par case. Cependant, quand vous avez 300 fois "Au début, Moïse" sur le même mode "faire s'ouvrir la Mer Rouge", cela en devient très vite lassant. Idem pour les autres personnages choisis (ex: Arthur doit décrocher son épée). On ne retiendra finalement pas grand chose de cet exercice de redondance absolue.
J'ai sans doute trop lu de quêtes impliquant une épée magique dans un monde à mi-chemin entre Merlin et le Seigneur des anneaux. Il est question d'énergie suprême à libérer car le peuple du destion des Highland est entre les mains de notre héros guerrier. Une épée noire pour un chevalier noir ! Rien de vraiment exceptionnel et surtout qui pourrait apparaître comme original. Au final, je dirai même que c'est franchement pitoyable!
Le dessin est volontairement très sombre. On a du mal à distinguer certains détails. Bref, le graphisme ne sauve même pas la mise.
Ce qui nous achève vraiment, c'est la narration qui n'est absolument pas maîtrisée. Trop brouillon, trop primaire, trop surjoué ... Bref, c'est la bd navet à l'état pur que voilà.
Baudelaire est de loin mon poète préféré. Qui n'a jamais lu les Fleurs du mal ? C'est donc avec beaucoup de curiosité que j'ai voulu le voir dans une curieuse histoire imaginée par des auteurs inspirés.
Le dessin en noir et blanc avec des nuances de touches grisâtre semble donner le ton pour restituer une certaine atmosphère : celle de l'époque de la restauration peu avant la nouvelle révolution du peuple qui se préparait. On est loin du poète maudit que l'on peut s'imaginer. On a plutôt droit à un dandy qui joue les agents secrets au service de son ami éditeur Poulet-Malassis ! Il va se retrouver dans une Londres brumeuse et mystérieuse.
Il y a bien un soupçon de crédibilité avec un cadre historique bien restitué mais cela ne le fait pas. Pour autant, comme la narration est très fluide sans être pompeuse ce que l'on aurait pu craindre, la lecture s'avère agréable.
Je n'ai pas vraiment ressenti l'hommage au spleen et à la poésie, ni même la main d'Edgar Allan Poe qui se livre à un jeu machiavélique en se servant de Baudelaire. C'est vrai qu'au final, on peut légitimement se demander où est l'hommage en question si ce n'est l'évocation d'un voyage fantasmé sous bien des aspects.
Cette pastille a quand même du mal à passer en travers de ma gorge. C'est même resté coincé. Il me faudrait une bonne tape dans le dos.
Franchement, je m'attendais à beaucoup mieux d'autant que le graphisme me semblait léger et un peu cartoonesque. L'auteur a-t-elle voulu refaire à sa sauce un Alice aux pays des merveilles ?. On se lassera vite. L'indifférence va vite nous gagner tant cette histoire s'éparpille.
Un conseil : contre l'indigestion, ne prenez pas de pastille !
Pitié !!! Quelle lecture ! Cela frise le cliché et presque le ridicule. Fred, 24 ans, guitariste et informaticien, a tout pour être heureux mais il se complique la vie. C'est d'une banalité à vous ennuyer pour toute une soirée à l'image du titre : Fred et Sophie, l'impossible histoire d'amour !
Heureusement que j'ai la possibilité d'enchaîner sur des lectures bien plus exaltantes. A qui cela peut plaire ? Peut-être à des jeunes qui se retrouvent dans ce personnage commun qui ne sait pas ce qui veut tellement qu'il a tout à commencer par un travail. Les dialogues sont véritablement rasoirs - extrait : trop cool ! merde ! putain ! désolé vieux !... C'est moi qui suis désolé car je n'y arrive pas ! La suite ? Il faudrait me payer pour que je la lise et encore, je ne garantie rien !
Daniel Maghen est un galeriste parisien qui livre ici son 4ème album. Il avait fait parler de lui l'année dernière par Canoë Bay du même auteur Tiburce Oger. Il s'adjoint au dessin un ancien de chez Humano au début des années 80 époque Métal Hurlant.
Eberoni nous livre un graphisme proche de la toile de peinture à la fois feutré et crayonné. Le cahier graphique à la fin de ce roman graphique est d'une époustouflante beauté visuelle. On peut dire qu'il n'a pas perdu la main malgré toutes ces années de parenthèse.
Le récit proprement dit est d'anticipation. Le fils d'un magnat du pétrole cache derrière ses beaux costumes et sa voiture de sport une vie de criminel tuant froidement les puissants de ce monde. Sa vie va changer en croisant celle d'une belle et sensuelle pianiste. Dans un contexte de jeux de pouvoir et d'argent, amour et haine vont se livrer un combat sans merci. Rien de vraiment sensationnel malgré une touche futuriste.
Les phylactères ne semblent pas appropriés pour de telles planches : c'est le moins qu'on puisse dire ! Encore une fois, nous avons un scénario qui ne s'adapte pas vraiment au graphisme.
Au final, on a l'impression d'avoir un roman photo entre les mains. On ressort forcément un peu déçu d'une telle lecture.
Avec cette bd, je crois avoir atteint un vide intersidéral totalement stérile. Comment peut-on légitimement tomber aussi bas ? Des croisés du futur mènent une interminable guerre au nom de l'Empereur. On nous assène des repères temporels un peu bizarre du style : "Kilhaven - treize années avant la libération sanguine" sans compter un dialogue de termes barbares sans aucun intérêt. Il n'y a aucune construction d'un scénario crédible qui pourrait retenir l'attention d'un lecteur à la recherche d'intelligence et de subtilité.
C'est guerrier dans un style néo-gothique de façade. A la rigueur, un pré-adolescent appréciera peut-être les carrures de ces croisés d'un autre univers qui glose toutes les deux pages: "au nom de l'empereur" comme pour justifier leur infernale boucherie. Vraiment pathétique ! Si encore, on pouvait admirer le graphisme d'un dessin digne de ce nom mais c'est trop demander. Du Warhammer où je fais un malheur !
Les pompiers produit par les Editions Bambou est une série humoristique catégorielle. Cette fois-ci, c’est l’activité des pompiers qui est passé au peigne fin. 11 volumes tout de même ! Toujours volontaire pour circonscrire les foyers de pessimisme et nous sauver de la morosité ambiante : tout un programme !
J’avoue ne pas avoir souri une seule fois même quand nos pompiers sympas se servent de la lance à incendie pour des massages thalasso à usage personnel. Je suis un lecteur difficile peu réceptif à un genre d’humour bien particulier qui reste au bas des pâquerettes.
Le dessin ne recèle rien de particulier. J’ai même pu relever des fautes d’incohérence de case. En effet, un gag tourne autour d’un refus de priorité à droite alors que la voiture accidenté vient de gauche au carrefour. Est-ce grave ? Non. Ce n’est pas très sérieux tout cela quand même.
Bref, les blagues ne sont pas vaseuses mais fumantes...
Ce n’est pas que j’aime pas les histoires de la Mafia avec leur lot de parrains et de règlements de compte entre tueurs. On comprend pas grand chose à ces histoires tordues de magouilles mafieuses ou plutôt devrais-je dire que je n’ai jamais réussi à entrer véritablement dans l’histoire malgré l’action omniprésente entre deux dialogues stériles et vaseux. Il s’agit d’une course-poursuite après un mystérieux Slender Fungus que tous veulent tuer et qui sème une belle pagaille.
Les dessins sont sombres et d’un graphisme particulier avec une colorisation plutôt terne. Le traitement est plutôt caricatural. Je n'ai pas trop apprécié tout ces choix opérés par les auteurs. Je trouve également que le scénario manque singulièrement de consistance et on s’ennuie assez rapidement.
Lecture réservée à ceux qui aiment bien les histoires de gangsters.
Nous avons là l'histoire d'un ingénieur américain qui doit dessiner les plans d'une aile volante sur fond de tensions est-ouest en pleine guerre froide.
La cinquantaine de pages se lit très vite d'autant qu'il y a assez peu de dialogues. L'intrigue est plus que basique. J'ai rarement lu aussi sommaire. C'est vrai qu'on s'attend à un dénouement qui sort un peu de l'ordinaire. Le lecteur déchantera très vite. Tout ça pour ça dira la femme de notre ingénieur en aéronautique. Je partage son avis. On est loin de l'implacable thriller d'espionnage auquel on pouvait s'attendre d'après l'Editeur.
Je n'aime absolument pas le dessin dans la plus pure tradition de la ligne claire. C'est bizarre car je n'ai rien contre la ligne claire. Je la trouve parfois très réussie dans d'autres bd. Ici, c'est un graphisme purement statique.
Le dossier historique bien documenté à la fin de l'ouvrage est réellement pompant à moins d'être passionné par les sigles et les chiffres.
Cette bd m’a également très vite lassé. Non pas que les histoires de vie quotidienne ne m’intéressent pas. C’est plutôt la personnalité même de Max qui ne m’attire pas. Il a des pensées totalement primaires qui sont à l’opposé de ce que je suis ou ce que je ressens. Par exemple, quand je rencontre une femme dans la rue, mon désir n’est pas de la mettre dans le lit et je ne siffle pas à son passage en matant ses fesses. Bref, j’éprouve le plus grand respect pour la gente féminine.
Je ne vais pas multiplier les exemples à l’infini, je crois que vous aurez compris. Bien sûr, il y aura toujours un public pour admirer ces tribulations dans le genre baba cool. Je n’ai rien contre. Simplement, ce n’est pas pour moi cette série.
Par ailleurs, ce dessin et cette mise en page m’ont plus que rebuté. C’est extrêmement surchargé en bulle. Ce graphisme animalier faussement comique dessinée façon Hergé qui explore la vie de couple a fini par m’achever. Je ne donnerai aucune note de complaisance.
Je viens alourdir encore plus la note de cette série qui ne restera pas dans les annales de la bande dessinée. Cela représente tout ce qu'il y a de plus mauvais : personnages stéréotypées, humour lourdingue, manque de rythme... Même l'autodérision caustique de cette série est indigeste. C'est dire!
S'il y a un négociant que rien ne rebute, c'est bien le maltais ! Vénalité dans toute sa splendeur qui jette l'opprobre sur le peuple de ce pays méditerranéen. Le stéréotype du commerçant maltais qui installe une diaspora à travers le monde et qui négocie à tout va sans aucune moralité. La caricature n'est pas maîtrisée à mon sens. On pourra faire l'impasse sans scrupules !
Je suis un grand lecteur de bd mais un piètre lecteur d'oeuvres littéraires. Les romans de Marcel Proust ne sont guère ma tasse de thé. Je ne m'éclate pas en lisant du Proust. N'empêche qu'on pourrait passer pour un intello dans des soirées en citant Proust.
Quand je pense encore à ces années d'école où le système éducatif nous obligeait sous la contrainte d'ingurgiter des oeuvres insipides décrétées "grand classique" que le jeune âge ne nous permettait pas réellement de comprendre. C'est moi qui étais l'un des meilleurs élèves (sans vouloir me vanter) qui dit cela avec tout le recul nécessaire... C'est quand même grave.
Les auteurs ont voulu adapter au format de la bd l'oeuvre de Proust en espérant peut-être capter un lectorat nouveau peu habitué à se jeter sur des livres. L'idée en soi était bonne. Cependant, l'adaptation se révèle aussi pompeuse que possible. C'était sans doute mission impossible. Proust n'est pas adaptable. Le dessin n'est qu'illustratif.
On suit les us et coutumes d'une famille bourgeoise à travers le regard d'un petit garçon. Cela ne donne pas véritablement envie... A lire si vous voulez épater la galerie ou pour faire vos devoirs ! Trop peu pour moi !
Une sorte de Largo Winch du « pauvre » qui sous des airs sociologiques se donne un genre. Une déception au niveau du dessin (raide et figé) et du scénario (banal et alambiqué). Rien de transcendant car on oublie très vite! Les traits des différents personnages sont réellement insignifiants… Une grosse déception !
C’est la première fois que je ne termine pas une série que j’avais commencé à acquérir sur des conseils peu avisés (avant que je ne connaisse bien entendu ce site). En effet, je ne possèdais que les 6 premiers tomes. Je viens de commettre un acte presque sacrilège pour un collectionneur de bd : j'ai revendu toute ma collection à 2 euros pièces! Cela prenait inutilement de la place sur mon étagère. Que je suis soulagé de m'en être débarrassé !
Il existe des bd franchement insignifiantes que caractérise un grand vide. Celle-ci en fait incontestablement partie. J'ai rarement vu un scénario aussi plat mêlé à un graphisme totalement désuet.
L'invraisemblance de ce récit finira par achever totalement la conviction du lecteur. Par ailleurs, il n'y a rien à admirer du côté du dessin figé et sobre.
Qui est Avel ? Un tueur ? Un espion ?... On s'en tape complètement. Il ne suffit par de créer un personnage énigmatique avec une intrigue alambiqué naviguant en eaux troubles. Il faut également qu'il y ait du charme, une consistance qui donne l'envie d'aimer.
Nous avons là une vraie daube pourtant signée par un grand scénariste à savoir Jean Dufaux qui en était qu'à ses débuts.
Les couvertures sont superbes. L'histoire est creuse. Que faut-il privilégier ?...
En effet, les personnages ne sont pas assez travaillés au niveau de leur personnalité. Tout semble centré sur l'action pure.
La narration est souvent bavarde. Les auteurs veulent donner un effet sur le dessin d'où l'audace de certaines cases. Il y a de bonnes trouvailles. Néanmoins, elles ne me semblent pas créer une espèce d'harmonie autour de l'histoire plutôt conventionnelle d'ailleurs.
On a dit que cette série avait donné un nouveau souffle à l'héroïc fantasy. Tant mieux s'il y a des gens pour le croire. Personnellement, je ne vois pas comment. Je pense que Le Grand Pouvoir du Chninkel ou encore Légendes des Contrées Oubliées sans oublier La Quête de l'Oiseau du Temps ont beaucoup mieux contribué à son développement.
Bien sûr, l'auteur Qwak a fini par émerger avec notamment Lola Cordova et plus récemment son film d'animation Chasseurs de dragons.
Après un bon début, cette série originale se perd dans les méandres d'un scénario improbable et un peu décousu. Trop de personnages secondaires, trop d'événements dont on ne mesure pas la portée, trop de dialogues inutiles...
La confusion survient réellement à partir du second tome qui multiplie singulièrement les zones d'ombre. C'est réellement dommage car j'ai senti beaucoup de potentiel dans cette série avec une bonne idée de départ.
Le dessin m'est apparu plutôt agréable. Le choix de placer des ours à la place d'êtres humains au centre de l'histoire de cette planète était également très audacieux même si le procédé n'est pas nouveau. La couverture du premier tome pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un album destiné aux enfants. Il n'en est rien...
Je pense qu'il y a un réel manque de réponse au niveau du scénario. Certes, l'auteur va répondre à certaines de nos interrogations dans le 4ème et dernier volet. Cependant, il n'a pas su maintenir la flamme. Beaucoup de lecteurs seront vite découragés. Je les comprends car la lecture d'une bd ne doit pas être une prise de tête mais un plaisir de lecture. Quand on termine avec un mal de crâne, ce n'est pas très réjouissant !
J'ai pas vraiment trop accroché à cette longue histoire au pays des pharaons. Cela s'étire en longueur et l'intérêt du scénario est moindre. Le récit est inutilement bavard et souvent assez décousu. On a une grande impression de remplissage. Que dire également du sérieux manque de rythme ? Les épisodes se succèdent médiocrement. Bref, cette série n'a pas grand chose pour plaire et pourtant je suis un bon lecteur de la collection "Vécu" chez Glénat.
J'ai pas trop apprécié également le trait graphique que je trouve trop épuré. Autant dans Sur les Terres d'Horus de Dethan, cela passait assez bien grâce sans doute à la finesse du détail, autant cela ne passe guère en l'espèce. La colorisation serait également à revoir. J'ai rarement vu pire. Lamentable sur la forme...
Les nanars en bd existent même lorsqu'ils prennent un thème aussi intéressant que l'Egypte antique. Faire autant d'albums pour un tel résultat relève quand même du prodige.
Je vais pas me forcer, je le dis tout net : je n'ai pas vraiment aimé. On est d'emblée assommé par un verbiage répétitif qui m'a laissé de glace. C'est l'anti-Pico Bogue par excellence qui utilise d'ailleurs le même procédé que Calvin et Hobbes (3 cases pour un strip).
J'ai rarement lu des gags aussi plats. Un exemple : "Je vais me marier" - "Avec qui?" - "Avec lui là-bas !" - "Mais tu ne le connais que depuis hier !" - "Justement, si je ne le connaissais mieux, je le marierais pas !". :| Si vous êtes plié de rire, cette bd est alors faite pour vous. Certains n'hésiterons pas à clamer qu'il s'agit là d'un pur chef-d'oeuvre d'innocence et de malice!
Une gamine nommée Cédille qui ressemble d'ailleurs à un petit garçon s'invente un monde à elle. Bref, rien de très original. Le dessin est très doux avec des couleurs pastels très agréables. Un bonbon sucré qu'il faut faire attention de ne pas avaler de travers.
Quelquefois, cela me fait mal de ne donner qu'une seule étoile à des oeuvres presque unanimement appréciées par les lecteurs d'autant que je n'ai rien contre le style particulier de l'auteur.
Mais voilà quand on a plus de 150 pages dans un langage châtié particulier, cela me donne la migraine. Juste un exemple de bulle sans l'aimable autorisation de l'auteur : «Bandicon ! C'est mal-di plaisanter sur les Ziggurats ! Si j'étais marabouté, tu f'rais pas ton golo, mais tu tamtamerais des mollets comme une biche-cochon, une veille de saucisson !». Bref, les personnages se balancent ce genre de phrases empâtées tout le long et pas qu'un peu ! Pris d'allergie, ce n'est pas le quartier qui s'est évanoui...
Alors, tout le monde a beau être sympathique dans ce quartier qui respire bon le melting-pot comme on en rêverait dans notre bonne vieille France, cette bd n'a pas produit sur moi l'effet escompté. Vraiment désolé mais c'est comme cela que je le ressens. On ne peut pas se forcer à aimer une bd qu'on a peiné à lire. Je suis peut-être passé à côté ; cependant je ne regrette rien.
J'ai eu la désagréable impression de lire dans un vieux cahier de brouillon. C'est certainement une expérience graphique d'un type révolutionnaire nouveau mais ce n'est guère ma tasse de thé...
En effet, j'ai rarement vu un dessin aussi gras dans un tourbillon de trait noir. Bref, l'horreur graphique à l'état pur.
Comme j'ai pas accroché au dessin, j'ai voulu me satisfaire du scénario en espérant qu'il sauverait le tout. "Houston: nous avons un problème" car il n'y a pas de scénario ! Tout juste quelques impressions de l'auteur sur des expériences de vie.
On balance un pauvre chien d'une falaise par exemple. Ces esquisses ne m'ont absolument pas convaincu. Rien... rien de rien. Je n'arrive pas à trouver quelque chose de positif à dire sur cette bd même en me forçant. Vraiment désolé !
Comment définir une lecture "prise de tête" ? Vous commencez agréablement la lecture de préférence la bd à la main et pas à l'envers s'il vous plaît. Puis, soudain, au bout de quelques cases, vous vous dites que cela ne va vraiment pas. Vous commencez à avoir des maux de tête et chaque case lue vous paraît un gros effort sur vous-même alors que vous êtes plutôt du genre lecteur facile.
Le dessin renvoie à des postulats d'un temps antérieur à la gloire de la ligne claire. Les couleurs sont totalement mornes. Les dialogues sont plats.
Et surtout, l'histoire vous parait ennuyeuse à un point que vous ne soupçonniez même pas. Mise à part une couverture aguicheuse, vous passez totalement à côté de cette bd qui se voulait sensuelle avec un zeste de mystère.
Avec cette bd, on atteint presque le summum de la kitcherie en matière d'aventures niaises. Autre temps, autre moeurs direz-vous! Tous les clichés du genre sont réunis pour former les aventures d'un très jeune détective en herbe qui n'a effectivement que 16 ans et qui parle le vocabulaire de Sherlock Holmes : on croît rêver !
La crédibilité n'est pas la qualité majeure de cette série. Si encore les auteurs s'en moquaient au second degré. Mais, non... Tout cela est prit le plus sérieusement du monde !
Dans L'Ombre rouge par exemple, notre héros s'invite au 10 Downing Street et est reçu par l'homme le plus puissant d'Angleterre comme si de rien n'était. La crétinerie a quand même ses limites même en matière d'imagination. Et puis, cet air d'autosuffisance de ce mièvre héros qui résolue les affaires en nous apportant sur un plateau des explications les plus fumeuses. Que ceux qui descendent l'excellentissime Death Note lisent cette oeuvre puérile et vous comprendrez nettement la différence !
Que je suis méchant ! Cependant dans le cas présent, c'est amplement mérité car la pilule est trop dure à avaler! Nul, nul et nul !
Je n'ai jamais été un grand fan de Ric Hochet, ce héros un peu ringard à mon goût. Il représente la bande dessinée dans ce que je n'aime manifestement pas. Bref, une série vieillotte où les dessins ne brillent pas de leur éclat et où le scénario est ennuyeux à en mourir.
Décors inexistants, le graphisme semble être totalement bâclé. Les récits sont souvent répétitifs et l'intrigue manque d'intérêt. Peut-être que dans les années 60, cela devait le faire mais ce n'est plus le cas actuellement. Il est rare de voir une série s'éterniser dans l'agonie et la déchéance.
C'est mon avis purement subjectif. Beaucoup de lecteurs que je respecte vénèrent Ric Hochet comme l'une des plus grandes références de la bd franco-belge. Cependant, la bande dessinée à papa ou à grand-papa n'est pas mon trip. Je ne ferai pas plaisir aux vieux nostalgiques pour faire plaisir ! Ne vous sentez surtout pas visé !
J'atteins encore et encore le creux de la vague avec cette bande dessinée d'humour de la collection Tchô. Je pensais sincèrement qu'il y avait nécessairement une bd dans cette illustre collection qui décolle un peu en faisant preuve d'originalité. Que nenni ! C'est désespérément creux !
Les gags franchement très douteux n'intéresseront que des mômes et encore peut-être pas les plus clairvoyants d'entre eux.
C'est du sous-Titeuf ! Déjà que Titeuf n'est pas terrible (mais incontournable). Ici, on peut allègrement passer son chemin.
Je n'ai pas arraché le moindre sourire sur ces gags tournant autour du monde de l'héroïc fantasy que pourtant j'apprécie grandement.
Je ne pensais pas qu'une oeuvre magistrale comme le Seigneur des Anneaux pouvait créer ce genre de produit.
C'est froid et impersonnel dans le dessin. Cette colorisation à outrance a du mal à masquer les nombreuses imperfections comme l'absence de décors par exemple.
Je n'arriverais jamais à adhérer à ce genre de bd si les auteurs ne réalisent pas un minimum d'effort. Après tout, peut-être ne suis-je pas le bon public... Quoiqu'il en soit, j'oublierai vite Goblin's.
Le premier tome avait tout pour plaire car l'idée de départ était très originale : une mystérieuse organisation qui prend en charge le suicide de déprimés de notre société contemporaine.
Cependant, j'ai rarement vu un scénario qui se détruisait aussi facilement au fur et à mesure de l'avancée du récit. Le dernier tome est un tissu d'âneries et d'invraisemblances dignes de rentrer dans les annales de la bande dessinée.
La lecture vous paraîtra très agréable malgré les défauts visibles du dessin. L'héroïne Amandine est l'image parfaite de la femme surfaite n'ayant aucune psychologie propre. Les dialogues creux pourront paraître très indigestes pour un lecteur chevronné qui ne se contente pas d'aussi peu. De la très mauvaise bd dans toute sa splendeur ! Où est la sortie ?
Il est des bd où je n'accroche pas du tout malgré des efforts de concentration. La scène introductive présente un homme totalement dégarni transportant un cheval sur son dos.:| On se demande dans quel récit psychédélique on tombe ! Mais on essaye de se rassurer en disant que la suite va nous apporter des réponses claires. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Le dessin totalement en noir et blanc avec de petites cases sur de grande page m'a laissé totalement perplexe. Non pas que je n'aime pas le noir et blanc. Mais ici, j'ai pas apprécié sans trop savoir le pourquoi. Visuellement, cela ne le fait pas.
Puis vient une narration pesante qui s'alourdit de page en page. Tout ce baratin devient de plus en plus imperceptible à mes oreilles. A un moment donné de l'histoire, on change la donne du genre "voilà ce qui s'est réellement passé". Et là, je me dis que c'est trop.
La fin se termine avec le cauchemar du début comme dans une boucle narrative. Et j'ai toujours pas compris le sens.
Je me suis fais violence en lisant cette série naïve et niaise à la fois : mon premier "shojo" d'ailleurs ! La plupart des pages sont décorées de fleurs, de bulles et de scintillements. Pour l'originalité, il n'y a rien à voir : encore une histoire de carte magique façon Yu-Gi-Oh !.
L'histoire de cette jeune fille chasseuse de cartes n'est guère passionnante entre vie à l'école et premier émoi amoureux. Les garçons trouveront difficilement de l’intérêt à ces aventures puériles, rose-bonbon et parfois pokémonesques. Les petites filles romantiques se régaleront !
Côté forme : c'est lamentable ! Un papier de très basse qualité servi par un dessin médiocre. En effet, le graphisme manque singulièrement de finesse et surtout dans les détails. La mise en page serait à revoir. Les combats sont très mal rendus au contraire d'une série comme Neon Genesis Evangelion. Bref, du travail bâclé d'une grande pauvreté !
C'est du grand n'importe quoi !!! Il n'y a rien de plus malsain que de représenter une enfant cannibale entourée de corbeaux se délectant de chair humaine. Je crois avoir atteint le pire de l'ignominie dans cette bd sous prétexte de créer un univers légèrement décalé.
Pourtant, j'aime les ambiances un peu sombre. Mais où va t'on ? Je déconseille très vivement ! Je comprends parfaitement que cette série soit abandonnée. Si cette histoire glauque est bien un conte, qu'est ce que le cauchemar ??? En tout cas, je ne resterai pas sur ma faim !
C'est vraiment au-dessus de mes forces ! Je ne peux pas aimer ce genre de bd ! L'explication est toute simple : la vulgarité et le côté scatto me font fuir éperdument.:?)
Franchement, j'ai pas ri une seule fois à ces blagues potaches. Il y a des bd d'humour qui arrivent à provoquer en moi ne serait ce qu'un sourire donc j'en déduis que cela ne vient pas du bonhomme. C'est tout simplement le genre ! Il est vrai que je ne suis pas un adepte de la collection Tchô !
Juste encore un détail pour finir : nous avons un chien qui se met à parler à la fin du premier tome comme si de rien n'était alors que les planches le faisait muet au départ. J'ai pas très bien compris.
Bon Dieu, que je n'aime pas ce genre d'humour ! Rire jaune et tutti quinti dans cette croisière infernale pour les vieux. En effet, il s'agit ici de géronticide sur fond de situations les plus cocasses.
En effet, l'auteur nous embarque dans un voyage où de vénérables papys fortunés vont subir une hécatombe. La paranoïa va gagner le navire. Il y aura ensuite une attaque pirate de cadres venus pour se venger car le financement des fonds de pension a contraint leur entreprise à les licencier. Et le final par un tsunami. Bref, la croisière s'amuse...
Je sais que c'est un humour à prendre à plusieurs degrés différents car il s'agit d'une critique acerbe de nos sociétés mais je n'accroche pas personnellement.
Dieu que c'est mauvais ! Bon, on va le dire autrement en prenant plus de pincettes : c'est si british, si délicat, si hilarant... Mais non, rien à faire : cette guimauverie est vraiment pathétique !
En plus, c'est inspiré du célèbre Harry Potter mais je vous rassure: cela n'a rien à voir. Cela surfe sur la vague du succès jusqu'en empruntant le prénom Harry.
Des dessins monstrueux de laideur et pas une dose d'humour dans cette série destinée à la jeunesse. Et pourtant, je pense qu'il y a avait de quoi faire. Je n'ai trouvé aucun intérêt à cette pâle pastiche de notre sorcier favori. Ma pire bd de l'année. Bon, je vais m'en remettre !
On touche réellement le fond avec ce one shot qui surfe sur l'éternelle vague "entre chute et rédemption"... Non seulement les dessins sont froids et statiques mais le scénario décrit une histoire sans grand intérêt. Honnêtement, il ne faut pas attendre cette lecture pour avoir une vision sans concession de la mafia new-yorkaise.
Ce qui m'a le plus rebuté, ce sont les dialogues totalement désuets. Certaines situations relèvent du plus grand effet comique mais sans le vouloir, du genre lorsque le chef de la mafia locale retrouve Sonya et lui dit : "Sonya, tu sors de prison et tu ne viens pas me voir. Ce n'est pas bien... Tu as assassiné trois de mes hommes". On croit rêver !
Le pire, c'est que ce récit est jalonné de ces dialogues totalement indigestes. Et si ce n'est pas cela, Loustal nous ressert ces fameux silences pesants qui sont sa marque si caractéristique. J'ai rarement lu aussi décevant.
Il y a encore dix ans, on aurait sans doute appelé cela une bd totalement loupée. Aujourd'hui, une vraie fraîcheur semble émaner de ce primitivisme. Sombre époque !
Il est difficile de croire un seul instant à ces tribulations de nanas où l'on patauge dans les gags les plus bêtes. Et je ne vous parle pas de la vulgarité en prime !
Cependant, ce qui nous achève réellement dans cette bd, ce sont les dessins d'une laideur à faire pâlir un mort. Vous me direz que c'est déjà ça !
Vraiment désolé, mais je peux pas donner plus. Je croyais avoir tout vu avec le minimalisme mais là, cela dépasse l'entendement !
Ce n'est certes pas mon genre de lecture mais généralement je suis ouvert. Franchement, cette lecture ne m'a rien apporté. Je ne vois pas l'intérêt même en terme de divertissement. :(
Là où je suis complètement sidéré, c'est que l'oeuvre de l'auteur a reçu l'Alph'art du coup de coeur à Angoulème en 96 ainsi que le totem de la Bd au Salon de Montreuil. C'est vraiment pas croyable. Il faut le lire pour le croire !
Le concept de départ avait de quoi intriguer : une usine d'industrie génétique où les enfants subissent de terribles expériences. Cette usine est contrôlée par un Etat totalitaire avec à sa tête un président qui souhaite rallonger sa vie. Nous avons là un monde ultra glauque où une jeune rebelle, Luz, va mettre le doigt sur un secret ultra bien gardé, relatif à l'immortalité.
Cependant, je ne sais pas ce qui s'est passé. En effet, aussi bien les dessins que la direction prise par le scénario ne m'ont absolument pas convaincu. J'ai trouvé ce diptyque très vite bien ennuyeux alors qu'il y avait de quoi faire. Rien n'est crédible. Rien n'est subtil. Bref, on se lasse très vite. Une déception...
Les aventures de Colin Tranchant ne m'ont pas laissé un excellent souvenir. Cela commence plutôt bien mais cela se perd dans des méandres scénaristiques confus. Le lecteur est perdu en route. A la fin, la lecture devient plutôt d'un ennui mortel.
On sent un réel manque de maîtrise dans la réalisation du scénario et même pour le dessin plutôt inégal.
Sans moi pour la suite.
Rares sont les bd où je pousse un "ouf" de soulagement quand arrive la dernière page. Je vois que je ne suis pas le seul au vu des autres avis sur ce récit.
La narration plombe d'emblée l'ambiance. Il s'agit d'une guerre entre les triades à Hong Kong peu avant la rétrocession de cette colonie britannique à la Chine. Pas un seul instant, on arrive à entrer véritablement dans cet objet incongru.
Le dessin en crayonné tout au long des pages est le seul attrait que je vois à cet ouvrage.
Douglas Dunkerk est une BD d'une affligeante laideur, ce qui doit expliquer qu'elle n'a jamais été postée par aucun lecteur. Sa date de parution est de 1992 et s'inscrit dans un mouvement post année 80 à la mode.
Le statisme des personnages, des décors bariolés et des dialogues d'une rare médiocrité dans cette bonne cité de Sharkville... Je ne me souviens pas d'avoir lu quelque chose de pire. Non, vraiment pas.
A oublier illico !
Le problème de cette bd est véritablement la narration. D'emblée, elle est très pesante voir atrocement assomante. J'ai eu du mal à tourner les pages car cela s'amplifie dans un style romanesque pompeux. Du coup, on décroche vite de l'histoire de ce musicien névrosé.
L'absence de bulle et des dessins tout juste corrects achèvent complètement l'ensemble qui en pâtit. On peut passer allègrement à côté. C'est un piètre hommage au jazzman. On espérait mieux, beaucoup mieux...
Quand on emprunte une bd, on ne sais jamais sur quoi on peut tomber...
La couverture montre une jolie photographe, blonde de surcroît avec au fond 3 hommes aux contours très sombres. Ce sont en réalité des prêtres bulgares de renom qui ont été arrêtés en 1952 par le régime communiste. A la suite d'un procès spectacle où ils seront accusés d'avoir fomenté une conspiration pour renverser le pouvoir en place, ils ont été condamnés à mort et exécutés dans la prison de Sofia. Depuis, on célèbre leur mort avec ferveur et le Pape Jean-Paul II est venu en Bulgarie en novembre 2002 afin de les béatifier. Le problème est que ce récit fort bien documenté n'a aucune consistance réelle.
Même les dialogues sonnent faux comme si l'auteur alsacien Francis Keller (artiste-peintre et illustrateur) déblatérait des faits sortis d'une encyclopédie historique. Il y a bien un malheur qui s'abat sur cette petite communauté assomptionniste : la disparition d'une icône. Mais je vous rassure : c'est la femme de ménage qui l'avait déplacé ailleurs pour protéger cet objet exceptionnel. On a droit à du "je suis consterné par cette fâcheuse disparition", des pleurs et des cris de lamentation : l'extase quoi !
Alors, l'intention de cette bd était peut-être louable pour faire comprendre que le peuple bulgare avait souffert de la disparition de ses prêtres pendant le communisme... mais bon, il ne faut quand même pas exagérer. Tout ça pour dire que le communisme est l'ennemi de la religion. Le peuple bulgare a certainement souffert mais pour d'autres raisons que la disparition de trois prêtres, sans vouloir offenser leur mémoire et leur action au service de la foi universelle.
Au dos de la bd, on a droit à une allocution qu'avait fait le Pape lors de sa venue à Sofia : "On ne dissipe pas les ténèbres avec les armes ; on éloigne les ténèbres en allumant des sources de lumières. La haine ne peut être vaincue par l'amour". Vous aurez tout compris ! Pour les amateurs inspirés...
Sans doute, cette série ne méritait pas une telle note, j'en ai conscience. J'ai pourtant déjà lu pire. Mais ces histoires de vengeance qui riment toujours avec l'Ouest sauvage me laissent perplexe.
Pourquoi pas 4 drôles de dames dans l'Ouest accompagnées par un chasseur de prime style Mac Queen et l'indien de service, américain s'il vous plaît ? Et il fallait un shérif véreux. La mayonnaise ne prend pas, désolé !
En l'espèce, je reproche surtout la construction du scénario. On perd vite le fil conducteur de ce récit. Et puis, dans le même genre, il n'y a pas de comparaison possible avec l'excellent Western de Rosinski et Van Hamme.
C'est une espèce de bd en voie de disparition ; voyez le scénario : une jeune adolescente a priori normale qui tire sur tout ce qui bouge.
Est-ce la crise de l'adolescence ou la boule de Noël qu'il ne faut pas regarder au risque d'être hypnotisé ? Le pompon : on fait porter le chapeau à un Albinos ! Puis, ils se marièrent et eurent une adorable petite fille jusqu'au jour où...
J'ai cru être le seul à trouver cette histoire "un peu" déstructurée quant à la cohérence. Les autres avis me rassurent quant à la portée du mien.