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Le célèbre dessinateur espagnol Miguelanxo Prado signe ici une sorte de fable sociale voire un réquisitoire sur le système bancaire de son pays. Les abus et les manigances des banques pendant la crise conduiraient les gens au meurtre. Les meurtres des indignés. Bien entendu, j’adhère peu au discours anti-capitaliste même si je reconnais que les inégalités doivent cesser de croitre. Après tout, on peut imaginer qu’un jeune banquier puisse diriger un jour un pays démocratique. J‘ai plutôt la haine contre tout ces vieux épargnants qui nous ont laissé une économie en ruine tout en profitant des trente glorieuses et de la retraite à 60 ans. Voilà, pour le principe, on peut avoir une pensée différente et moins d’égard.
Son héroïne n’est pas du tout sympathique. Elle exploite son collègue dans un jeu de séduction en l’obligeant à l’appeler chef ou de la vouvoyer ou encore de lui payer son repas alors qu’elle doit certainement gagner plus que lui. Bref, une horrible femme qui se la joue moderne.
Le rythme de cette bd est plutôt très lent. On n’assiste pas aux exécutions. Il y a beaucoup de dialogue. On arrive toujours après l’action comme si celle-ci était totalement absente de cette enquête policière qui privilégie la procédure. Par ailleurs, la conclusion ne m’a absolument pas convaincu.
Je sais que l’on crie au génie par rapport aux œuvres de cet auteur. Moi, j’ai un autre regard. Je n’ai rien contre lui ayant aimé la plupart de ses bd. Mais là, ce n’est pas très convaincant car trop classique. Même graphiquement, la sobriété sera de mise avec une absence de décors au profit des têtes de personnage d’une laideur certes convaincante dans une grisaille expressive. Non, je suis déçu car l’ennui prime véritablement.
Mon Dieu ! Je suis atterré qu’on fasse encore des bd dignes des années 50. Toute la bd que je déteste dans son expression est ressuscitée parmi les morts. Je ne croyais pas que je reverrai cela de mon vivant. Les miracles négatifs sont toujours possibles.
Les dialogues sont d’une platitude toute épreuve. On ne peut pas dire que la finesse sera la marque de fabrique. C’est comme tout d’ailleurs.
J’ai bien compris que les voitures et notamment les anciens modèles et autres véhicules aujourd’hui de collection sont les véritables héros. Toutes les scènes sont construites autour d’elles que cela soit une course poursuite ou autre. Du coup, le scénario demeure assez classique et peu emballant.
Par contre, j’ai bien aimé le dessin malgré la ligne claire. Je dois bien avouer que c’est de l’excellente ligne claire. Les détails ne sont pas absents des décors méditerranéens. Le charme essentiel va encore aux magnifiques véhicules bien dessinés. Les collectionneurs seront ravis ainsi que les nostalgiques d’une époque aujourd’hui disparue. Comme dit, il en faut pour tous les goûts et je respecte cela.
Autant j'avais apprécié Ca ne coûte rien du même auteur, autant je n'ai pas trop aimé mes affinités sélectives. Je ne suis pas rentré dans ce récit un peu étrange qui se termine dans un véritable bain de sang au milieu d'une guérilla urbaine dans une ville asiatique.
Il y a tout un jeu psychologique entre les personnages. Il faut rentré dans le trip qui semble se baser sur Quelque chose approchant le film et manga Edge of Tomorrow même si Un jour sans fin est cité comme la référence. Il y avait comme une direction qui n'a pas été prise pour s'enliser dans autre chose de plus commun d'où une certaine déception.
Le graphisme ne m'a pas séduit. Il faut dire que cette oeuvre se place antérieurement à Ca ne coûte rien. Du coup, c'est une oeuvre de jeunesse et on remarquera que l'auteur a bien progressé depuis. J'avais par exemple beaucoup apprécié sa prestation sur Effleurés. Saulne est un pseudo pour Sylvain Limousi pour ceux qui ne le savaient pas. Au passage, l'auteur n'est pas très prolifique car il n'y a plus rien depuis.
C'est vrai que j'aurais du m'en douter au vu de la couverture mais bon. Je tombe encore sur un manga très léger à moins qu'on aime les histoires de lycéenne travestie sans compter sur une panoplie de personnages hautement stéréotypés.
Le scénario de ce shojo demeure assez classique avec le fameux trio amoureux. Il y aura néanmoins quelques ressorts comiques qui feront la joie d'un public ado. Même au niveau du dessin, c'est d'une grande banalité sans aucun état de grâce.
Le happy end sera de rigueur pour terminer dans la joie et la bonne humeur.
J'aime beaucoup l'auteur mais là, je dois bien le dire: c'est une véritable déception. Le récit n'avance pas car il n'y a pas de trame intéressante. Tout juste, on suit le parcours d'un jeune commandant qui va basculer dans le côté obscur en provoquant le chaos, d'une guerre. Le contexte était celui de différentes enclaves menacé de tomber. On ne connait pas vraiment l'ennemi.
Cela se concentre sur une équipe de personnages et les actions sont très lentes. Il y a un manque manifeste de dynamisme car une grosse concentration sur l'ambiance de cet univers futuriste. Du coup, on n'a plus trop envie de voir la suite à la fin de ce premier tome peu prometteur. Il est vrai que l'auteur nous avait habitué à nettement mieux. C'est comme cela: on ne réussit pas à tous les coups.
Quant au dessin, cela ressemble un peu à un roman photo. Bref, on a vu mieux.
C'est un album d'ambiance qui n'est pas mauvais mais une partie de golf entre père et fils n'est pas ma tasse de thé. Certes, cette partie sera l'occasion idéale de faire le point sur la mort du petit frère il y a 20 ans ou encore sur l'ancien emploi du père au centre de recherche. C'est vrai qu'il n'y a rien de mieux qu'une petite partie de golf pour régler tout ces problèmes et non-dits familiaux.
Oui, vous aurez compris que c'est pour ceux que cela intéresse et il y en a toujours. Moi, j'avoue que ce fut d'un ennui presque mortel. Pour autant, je reconnais une jolie mise en forme autour assez feutré de ce terrain de golf. On peut y voir les biches reprendre gout à la vie. On pourra dire que c'est plus qu'une partie de golf: c'est la vie.
Je n’ai pas aimé car ce n’est tout d’abord pas mon genre de lecture de manga. Comme dit, il faut parfois essayer et on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. C’est trop naïf et c’est trop poussif. La situation d’entrée de jeu est totalement artificielle et d’une superficialité qui jette le discrédit sur l’ensemble. Oui, la crédibilité ne sera pas la principale qualité de ce manga qui ne s’en soucie pas.
Le récit se concentre sur la cohabitation entre une jeune orpheline qui vient d’hériter d’un manoir et trois jeunes et beaux garçons. La maison serait une passerelle entre le monde des vivants et l’au-delà. Il est franchement dommage que le scénario soit par la suite aussi brouillon.
A réserver aux midinettes car c’est réellement le public visé. Il en faut pour tous les goûts et ceci n’est pas une critique.
Après la pluie est une guimauve qui peut plaire aux lycéennes en proie à des désirs d'hommes plutôt mûrs et dans la force de l'âge (du genre divorcé de 45 ans). Après tout, il faut respecter les rêves de gamine qui souhaitent se taper un mec plus âgé. Certes, mais ce n'est pas ma tasse de thé et ce manga ne retiendra pas toute mon attention. Il y a des passages qui reflètent encore des japaniaiseries.
Au-delà de ces aspects, je respecte réellement les différences d'âge entre les deux sexes. L'amour ne se mesure pas à l'âge respectif. Nous avons choisi un président dont l'exemple est le plus caractéristique. Pour autant, ce manga ne semble pas tenir la route. L'héroïne est insupportable et on n'a pas franchement envie de suivre ses aventures amoureuses dans le milieu de la restauration. Le patron est plutôt molasson également. Bref, le couple ne sera pas mythique. Rendez-nous par pitié Scarlett O'Hara et Rhett Buttler ou encore Rose et Jack Dawson !
L'auteur est connu pour d'autres séries dans d'autres styles (par exemple L'Habitant de l'infini). Il s'essaye en l'occurrence à un genre plus contemporain. Cela oscille entre divers genre partant du roman graphique à l'humour sur le thème de la radio. Le résultat ne m'a pas du tout séduit malgré un dessin plutôt réussi.
La faute sans doute à une héroïne un peu trop portée sur l'alcool et la vulgarité. Moi qui apprécie la grâce féminine, je n'ai pas été servie ! Loin de là ! Mais bon, c'est la mode des filles aux grandes gueules. Bon, c'est parfois pratique pour jouer l'animatrice radio. Le premier tome est bavard et on s'ennuiera assez vite surtout que les coulisses du monde des radios n'est que légèrement abordée. Il faudra sans doute trouver la bonne onde.
C'est une série assez psychédélique qui peut trouver son public plutôt grunge dans l'univers de la musique britannique. Les mélomanes pourront y trouver leur compte.
Il faut dire qu'après Harry Potter, nous avons droit à un sorcier du son qui devra faire face à une déesse. A noter que notre héros David Kohl a un look qui rappelle vraiment le célèbre Harry Potter.
Pour le reste, il faut aimer. Pour moi, le récit est bien trop confus dans sa construction. C'est so strange.
C'est le mythe de la Genèse qui est revisité par les auteurs à la sauce Conan le Barbare avec une flopée de vulgarité à chaque page. Sur le mode bourrin, il n'y aura pas mieux ! Certes, les fans de la série Scalped pourront s'y délecter mais les autres seront forcément déçus et même horrifiés devant ce désastre apocalyptique où l'enfer est condamné au déluge.
Ainsi Caïn qui a tué son propre frère est condamné à l'immortalité et il rencontre alors le fameux Noé. Ces contes bibliques sont mêlés à différents genres qui oscillent entre la fantasy, parfois le western et également le fantastique. J'avoue ne guère goûter à la brutalité et à la vulgarité des propos. Certes, cette oeuvre volontairement provocatrice (voir le titre un peu offensant) peut plaire et il faut accepter ce triste constat.
Je ne suis pas parvenu à entrer dans ce récit malgré de beaux dessins et une époque intéressante à savoir le Japon avant son entrée en guerre. On découvre le Tokyo de 1926 qui s'adonne à tous les plaisirs loin de l'image traditionnelle que l'on pouvait avoir.
En effet, on suit le vagabondage de deux journalistes qui travaillent dans une revue érotique à la limite d'être censurée par le pouvoir conservateur en place. Tout semble un peu surfait et en avance sur son temps. Je n'ai pas été à l'aise avec des dialogues et des détails historiques qui me semblaient trop éloignés de la réalité.
L'érotisme sera apporté par petites touches mais sera bien présent pour ce récit qui prendra une toute autre tournure vers la fin. Bref, l'auteur ne fait qu'alterner entre le grave et la légèreté ce qui fait qu'on peut très vite être un peu déstabilisé à la lecture.
J’aime le côté sombre de Batman mais ici, je n’ai pas perçu les reflets. Quand on enchaîne avec Batman - Noël, on se dit qu’il n’y a pas photo notamment au niveau du graphisme. En l’occurrence, c’est plutôt laid et sans saveur.
Le récit se laisse lire mais sans conviction. Il faut dire que je n’ai pas accepté le postulat de base à savoir le remplacement du costume de Batman par un des amis de Bruce Wayne ou encore le fils psychotique du commissaire Gordon. Il y a une nouvelle galaxie dans ces récits autour du chevalier noir que je n’avais pas appréhendé. Et pourtant, je n’en suis pas à mon premier Batman.
J’avoue que malgré un gros buzz positif autour de cette œuvre, je ne suis pas preneur. C’est plus une histoire de ressenti. C’est sans doute bon mais je n’aime pas en raison d’un scénario et d’un dessin plutôt moyen.
Homeland Directive n’a rien à voir avec la série du même nom. Pourtant, il y a quelques éléments du décor comme la maison Blanche, la CIA, la menace terroriste. Il s’agit surtout de contrer la menace d’un virus qui commence à tuer les habitants des Etats-Unis par transmission sur le billet du dollar. Ils vont tous mourir car ils manipulent le dollar ! Bref, c’est un thriller basé sur une épidémie.
Le graphisme peut changer totalement d’une page à l’autre pour montrer différentes facettes. J’avoue avoir nettement préféré la partie colorisée.
Au niveau du scénario, cela se laisse lire mais je n’ai jamais trépigné. Il manque une certaine saveur, une certaine consistance qui nous fait nous intéresser au sort des différents personnages. Le thème est intéressant comme il s'agit de la sécurité publique dans un contexte post-11 Septembre.
Reste que j’ai bien aimé la citation du président Benjamin Franklin sur le fait que lorsqu’on sacrifie une liberté fondamentale sur l’autel de la sécurité, on ne mérite ni la liberté, ni la sécurité. Une citation qui est toujours d’actualité. A noter que ce personnage célèbre est sur les billets de 100 dollars. Cela tombe bien ! Une lecture qu'on pourra également conseiller le 11 septembre.
Le sujet avait de quoi être intéressant avec ces voyageurs dans le temps. C’est devenu à la mode et assez galvanisé. Là, on reprend l’idée d’un roman à succès à savoir la trilogie des gemmes (rouge rubis, bleu saphir et vert émeraude) avec une société secrète chargée de réguler les anomalies. Bref, ce n’est pas vraiment très original. C’est toujours du réchauffé. Il manque l’idée qui ferait la différence.
On commence surtout avec une confusion de perspective géographique à savoir Urville en 1907 mais dans un décor typiquement américain avec un journaliste travaillant pour un média anglo-saxon puis quelques pages plus loin à la gare Saint-Lazare de Paris avec le même personnage. On n’arrive pas à comprendre car c’est point subtil. J’apprendrais plus tard qu’il s’agissait de la Normandie. Il fallait deviner.
Par ailleurs, je n’ai pas du tout apprécié le dessin. Il m’apparait comme flou et brouillon. Il n’y a aucune perspective. On ne reconnait pas les personnages. Le trait du dessin n’a aucune grâce. Bref, c’est dénué de talent à mon sens. Cette lecture ne m'a pas été agréable.
Bref, la suite sera sans moi. Il y a 4 volumes qui doivent former la série. Bon courage à ceux qui vont découvrir section infini…
C'est une nouvelle série d'une brutalité et d'une violence sans nom. Les amateurs apprécieront sans doute avec une scène d'ouverture qui ne fera pas dans la dentelle. En ce qui me concerne, c'est trop.
Il s'agit encore d'une banale histoire de vengeance sur fond de guerre urbaine entre gangs avec un petit zeste de fantastique. Notre anti-héros revient de la guerre d'Irak où il est hanté par des visions cauchemardesques. Après les horreurs de la guerre, voici les horreurs de la rue. Le cadre sera celui de Los Angeles qui fait plutôt figure de ville de démons.
Je pense que c'est le type de BD qu'on aime ou qu'on aime pas. Trop horrifique et trop outrancier. D'ailleurs, plus de second tome paru depuis 2013: autant dire que la série a été abandonnée.
L'auteur Bastien Vivès signait ici l'une de ses premières oeuvres. Elle n'est pas très aboutie mais on sentait déjà tout le potentiel. En l'état, ce n'est guère publiable. Il y a des esquisses de scène sur le thème de la rupture amoureuse.
On se demande ce que vient faire au milieu de tout cela quelques vignettes traitant de soldat partant au combat et qui donne le titre à ce recueil. Bref, le tout manque de consistance tout en faisant un peu brouillon.
Par contre, sur le plan graphique, malgré un style assez épuré, cela me plaît. Les expressions des personnages sont assez bien retranscrites. Il y a l'ébauche d'un dessin de talent.
Chimichanka s'adresse à un public très jeune. Il est question d'une petite femme à barbe qui apprivoise un monstre poilu (lui aussi) dans le cadre d'un cirque (et non de l'Eurovision). Bref, un phénomène de foire !
C'est résolument naïf sauf le passage sur l'industrie du médicament qui en prend pour son grade dans le genre excès du capitalisme. Il est également question d'amitié et d'acceptation de la différence.
Pour le reste, c'est trop poussif et pas assez inventif malgré un accent cartoonesque et burtonien. Pour la petite histoire, le chimichanga est une spécialité mexicaine. En conclusion, une oeuvre trop caricaturale malgré un humour en toile de fond.
Je n'ai pas aimé We are the night. Pourtant, le début commençait avec une allégorie assez intéressante sur la mort de deux présidents américains à 100 ans d'intervalle. La suite ne sera pas à la hauteur de mes espérances. Il faut dire que le graphisme anguleux est venu tout gâcher.
On suit le croisement de beaucoup trop de personnages (je crois 19!). On se perd dans les méandres de la nuit lyonnaise. Là encore, c'est un puzzle qu'il nous faut reconstituer sans perdre le fil. Bon, j'avoue que je n'aime pas les puzzles. Et puis et surtout, cette impression de manque d'originalité associée à un manque de fluidité.
The lagoon est un essai graphique composé par une jeune auteure. Le graphisme est celui de la carte à gratter. L’histoire se veut à la fois onirique et poétique. C’est un conte mettant en scène une créature des marais qui séduit grâce à son chant qui peut s’avérer mortel pour certains. Bref, c’est la sirène des marécages.
Le récit va se concentrer sur la relation entre un grand-père et sa petite fille puis sur la mère de celle-ci. On ressort de cette lecture avec un sentiment mitigé. Oui, car cela n’apporte rien. Même pas le plaisir de la lecture. A vouloir trop en faire dans un genre mysticisme, on peut perdre des lecteurs…
Lost planet est tiré d’un jeu vidéo dans le genre où il faut tirer frénétiquement sur de méchantes bébêtes. L’action de cette nouvelle série se passe avant les aventures développées par ce jeu qui m’est d’ailleurs totalement inconnu. Bref, il faut être un gamer pour apprécier véritablement le contenu et saisir les enjeux probables.
Il faut dire que la mayonnaise n’a pas pris avec moi. Cela manque singulièrement d’originalité et on va assister impuissant au combat entre un groupe de survivants mercenaires motivés par l’appât du gain et des créatures sur une planète isolée. Les personnages et leur psychologie manquent d’intérêt. C’est insipide à souhait malgré des décors futuristes aux accents effrayants.
J’aurais aimé apprécier car le sujet ainsi que la couverture étaient attirants. Oui, mais cela ne suffit pas. Il faut que le reste suive…
La démarche est intéressante puisqu'il s'agit de remonter à l'origine du conte. En effet, toutes les histoires ont une origine. Celle de Pinocchio remonte dans le Paris des années 1875 et concerne le gardien de l'opéra Garnier qui avait adopté une fille à l'imagination étonnante se prénommant Louise. Elle mentait souvent à son père lorsqu'elle faisait des bêtises. Cependant, ces mensonges étaient trop gros pour être crédibles.
Glénat a inauguré une nouvelle collection se basant sur ce principe avec des titres comme La Barbe Bleue ou encore Blanche-Neige. Je poursuivrais l'exploration même si ce présent titre ne m'a pas convaincu. C'est très beau graphiquement avec une mention spéciale pour les décors de cet opéra magnifiquement restitué.
Cependant, c'est très onirique et on s'y perd un peu car on s'éloigne du personnage de Pinocchio. La magie n'opère pas et c'est bien dommage.
Le beffroi est une bande dessinée qui dispose de réels atouts appréciés par la communauté. Les dessins sont par exemple d’inspiration Moebusienne. L’univers décrit est assez original. On n’aurait pas envie de dire des choses négatives sur cette œuvre.
Est-ce alors que tout va bien ? En ce qui me concerne, cela n’a pas pris. La faute a des dialogues quelque fois assez bizarres. Et puis, le graphisme n’est pas celui que je préfère. Je ne me retrouve pas dans cet univers sur fond de dissension politique et religieuse.
Par la suite, il y a une réelle complexification des intrigues si bien que l’on se perd totalement dans cette lecture.
Je ne suis pas parvenu à entrer dans cette histoire horrifique à cause d'une entrée en matière plutôt assommante. Il faut dire qu'on est tout de suite noyé par une narration pesante, des effets SMS, blog et autres. Certes, la mise en bulle est plutôt assez originale mais il y a une multiplication de ces effets. Il est vrai que par la suite, on laissera plutôt la place à l'action mais il est déjà trop tard pour bien faire.
Graphiquement, c'est plutôt réussi mais avec une étrange impression de flouté dans les couleurs. La netteté ne sera pas l'apanage de ce titre. On souhaite attirer le lecteur vers une atmosphère lugubre et fantôme. Le trait est plutôt sombre.
Objectivement, c'est sans doute une réussite sur une trame assez classique. Personnellement, cela ne l'a pas fait.
Je n’arrive pas à comprendre tout ce phénomène autour de la secte des assassins qui est presque sanctuarisé face au redoutable ordre des templiers. De nos jours, les assassins sont un peu glorifiés car ils ont des motifs valables de faire ce qu’ils ont à faire. Je ne partage pas vraiment ce point de vue mais bon.
Il est vrai que c’est encore un pendant à l’histoire originale. On lui donne un aspect plus moderne avec un combat qui se prolonge de nos jours entre différentes agences. Je n’ai pas du tout aimé l’enchainement des situations. On est tout de suite plongé au cœur de l’action sans trop comprendre les tenants et les aboutissants. C’est un peu burin.
Maintenant, les fans de la saga qui ont joué au jeu vidéo apprécieront sans nul doute. Quoique, il m’est permit d’en douter un peu.
Le synopsis avait l'air intéressant avec cette rivalité amoureuse entre frère et soeur. Cependant, la lecture s'est révélée plutôt décevante.
Une jeune lycéenne revoit son grand frère après bien des années. Ce dernier a fait un long séjour aux Etats-Unis. Il est bisexuel car il jouit d'un grand charisme et d'une beauté naturelle faisant craquer fille et garçon. Le hic, c'est que ce grand frère va devenir assez envahissant dans la vie de sa jeune soeur car il tourne auprès de son petit ami.
Malheureusement, cette romance n'échappera pas aux clichés du genre et autres niaiseries. Cela sera assez cul cul la praline. Pour autant, j'admets que les trois personnages principaux sont plutôt attachants mais le portrait psychologique dressé est plutôt bas de gamme. Il n'y a aucune scène vraiment choquante. Cela reste très bon enfant. Un pur shôjo.
J'avoue avoir été particulièrement choqué par la fin. Voilà un jeune homme d'un quartier qui se lie d'amitié avec un unijambiste en fauteuil roulant qui lui crachera dessus toute sa haine. Cela ne donne pas vraiment envie d'être gentil avec les handicapés ou d'avoir un peu de compassion en les emmenant à la mer pour se changer les idées. J'avoue ne pas comprendre cette crise existentialiste.
Par ailleurs, dans le cas présent, la personne concernée l'a vraiment un peu cherché à force de jouer avec la mort dans des jeux débiles pour prouver sa virilité. Voilà où cela peut mener sans être particulièrement moralisateur. Mais bon, on ne peut pas se taire devant tant de cynisme. Une bd presque malsaine.
A vrai dire, je me suis littéralement ennuyé à cette lecture mêlant des artistes pourtant très célèbres durant l'entre-deux-guerre. Jugez-en par vous même: il y a tout de même Cocteau, Dali ou Buenel durant leur jeunesse.
Surréalisme et subversion seront au rendez-vous. Mais comme dit, je n'apprécie pas trop ce monde d'égocentrisme et d'abstrait dans un pseudo-intellectualisme de base sous un voile de décadence.
Pour autant, je dois bien avouer que le graphisme et le dessin est plutôt assez réussi. Mais cela ne fait malheureusement pas tout. C'est un écrin assez soigné. La société des années folles est bien décrite. Certains lecteurs peuvent néanmoins y trouver leur compte.
C'est une oeuvre beaucoup trop longue qui se perd dans des métaphores ésotériques. Le thème est celui de la crise de la trentaine et du retour vers l'enfance suite au décès du grand-père.
Il y a des effets de style pourtant réussi ainsi qu'un graphisme tout à fait convenable. C'est la première publication de cet auteur brésilien en France. Il a connu un important succès dans son pays en remportant de nombreux prix.
Une oeuvre mi-poétique, mi-onirique qui souffre d'une certaine longueur et construction dans le scénario. Reste que tout n'est pas à jeter mais cela ne m'a pas convaincu au final.
Le second album de l'auteur de Kobane Calling. Un album beaucoup plus personnel car il retrace un peu l'histoire de sa famille avec comme point de départ le décès de la grand-mère.
Il y a certes une portée beaucoup plus émotionnel mais je n'ai pas vraiment adhéré à ce puzzle savamment construit. C'est très sympathique mais cela ne l'a pas vraiment fait en ce qui me concerne. J'avoue avoir déjà lu beaucoup mieux.
Là, il me manque un peu d'intérêt. Et en plus, c'est long et parfois assez déjanté. Il reste le trait graphique que j'apprécie beaucoup. Je me dis que cela sera pour une autre fois sans doute.
Les amateurs de Bibi phoque ou les chasseurs de Bambi n'ont qu'à bien se tenir. Sarah et Jeannette sont deux lesbiennes qui adorent les animaux et qui font la peau aux chasseurs car c'est chacun son tour. Sauf que l'on peut tomber quelque fois sur plus fort que soi dans le genre d'un Donald Trump en furie. Alors, la situation devient critique.
Il y aura beaucoup de violence digne de scènes de tortures macabres. Par ailleurs, la colorisation est très sombre. Il faudra allumer la lumière pour bien lire les cases. A noter que de nombreux flashback ralentissent singulièrement le rythme de l'action principale. Cela fait également très séries B. La cause animale ne justifie pas tout.
Je dois dire que le synopsis paraissait très intéressant au premier abord avec ce grand lycéen qui entendait autrefois des voix provenant des objets ou des animaux qui lui parlaient. Il faut dire que cela fait un peu bizarre de penser qu'une balle de base-ball ne veut pas qu'on la pince trop fort.
Après cette réflexion, cela m'a coupé toute envie car la crédibilité avait totalement disparu. Certes, il faut accepter la part de fantastique mais encore faut-il qu'elle soit bien enrobée dans quelque chose de solide. Cela ne sera malheureusement pas le cas avec cette oeuvre beaucoup trop légère. C'est très mignon mais bon.
La mangaka avait indiqué dans sa préface qu’elle abordait pour la première fois une série avec des héroïnes jeunes adultes et non plus lycéennes. J’avais mis beaucoup d’espoir mais je n’ai effectivement pas vu la différence au niveau de la maturité d’esprit.
Le monde de la mode est très superficiel entre shooting et plateau TV. On aura du mal à suivre les aventures amoureuses et amicales de cette jeune mannequin qui fait dans le genre lolita. J’avoue m’être ennuyé assez rapidement malgré une intrigue liée à une rivalité professionnelle qui se mue finalement en amitié. On aura droit également aux efforts que doivent réaliser les débutantes dans le métier à savoir marcher sous la pluie avec des talons hauts. Là encore, j’admets avoir du mal à être admiratif.
Néanmoins, ce shojo dans la plus pure tradition pourra trouver ses jeunes lectrices en quête de rêve de gloire sur fond de beauté extérieure.
J'avoue que c'est plutôt bien dessiné mais je n'ai guère souscrit à ce récit qui m'a paru assez ennuyeux à la lecture. Certes, c'est plutôt audacieux avec ce sujet sur les otakus version féminine.
L'audace provient du fait qu'une lycéenne éprouve des fantasmes sur les garçons gay. Pourquoi pas, après tout ? Mais bon, il y a sans doute mieux. C'est un pitch de départ pour donner lieu à des quiproquos amusants.
Cependant, c'est trop déjanté pour me plaire. Cela part dans tous les sens. On peut rire de tout mais encore faut-il que cela soit bien réalisé c'est à dire avec subtilité. Plaisanterie et parodie seront au rendez-vous. Une lecture un peu lourde au niveau des dialogues.
Moi, je passe mon tour sur ce titre et c'est sans regret.
Sur le coup, je me dis que c'est vraiment dommage car le scénario avec du potentiel avec cet homme qui se souvient de tout dans les moindres détails même des années après. Moi qui oublie assez rapidement, cela force mon intérêt sur ce type d'histoire d'hypermnésie.
On aura droit à un récit d'enlèvement assez rocambolesque qui constituera le principal de l'action de ce récit. C'est dommage pour le reste car quand la fin arrive, on se dit « tout cela pour cela » non sans amertume.
C'est bien dessiné, rien à redire. Sur la forme, cela rend la lecture plutôt agréable ce qui est toujours un assez bon point. Cependant, pour le reste à savoir le scénario, c'est un ratage à mon sens faute de consistance plus épaisse. On ressort véritablement déçu par cette lecture.
On veut nous faire croire qu'un jeune héritier ultra-riche veut exercer le métier de professeur dans un lycée et qu'il tombe amoureux de l'une de ses élèves qui sera la proie d'un démon. Bref, tous les poncifs et les exagérations propres aux genres seront de la partie pour notre plus grand déplaisir.
Je ne ferai pas dans la dentelle pour dire que cette œuvre m'est apparue comme réellement décevante. La fin de cette histoire reste même ouverte ce qui m’horripile encore plus. Oui, j'ai en effet tenu jusqu'au bout car cela se laisse lire même s'il faudra avaler de grosses couleuvres.
Il y a de la romance, du fantastique, du gore dans une ambiance un peu décalé. Ce melting-pot pot m'a paru quand même assez indigeste. Ce fruit de l'éternité a du mal à passer même pour un dessert.
Quant à la forme, c'est classique sans le petit plus pour faire la différence. Le découpage m'a paru quelque fois assez maladroit pour la compréhension des scènes.
Ceci dit, quand même 2 étoiles et sans applaudissement.
C'est une sorte de fable contemporaine sur le thème de la violence envers les animaux. Ceux-ci sont plein de vie et d'entrain dans une ferme mais ils savent pour certains d'entre eux qu'ils termineront un jour à l'abattoir. On comprend vite que les maîtres sont des partisans de la cause animaliste dans une ZAD. Ils vont être délogés par les forces de l'ordre. Bref, cela brasse des sujets actuels que l'on ne connait que trop bien.
On aura droit à une sorte de road-movie animalier. La représentation du perfide chat est assez bien réalisée. Fort heureusement, un chien fait respecter l'ordre. Le dessin est plutôt agréable mais c'est assez bavard dans l'ensemble ce qui ne rend pas la lecture aisée.
Je ne suis pas très à l'aise avec le sujet car j'aime bien la bonne viande. Il faut dire que c'est une bd assez culpabilisante qui est un véritable plaidoyer contre la consommation de viande animale. Je respecte néanmoins la critique et l'engagement pris.
Lapa la nuit nous entraîne dans un quartier assez mal famé de Rio de Janeiro au Brésil. Je ne goûte guère à ces ambiances de drogue, de prostitution et de dépravation morale. C'est presque à la limite de l'obscène pour certaines scènes. Mais bon, cela existe et on ne peut en faire abstraction.
C'est comme un récit chorale avec divers personnages qui s'entrecroisent surtout la nuit dans ce quartier bohème. Il y a surtout cette touriste allemande qui semble être attirée par ce quartier pour d'obscures raisons. On s'attachera surtout à Fabio, le jeune garçon timide.
J'ai beaucoup aimé le dessin réaliste aux couleurs chaudes qui met en valeur une certaine ambiance propre à ces lieux. Pour autant, au niveau du scénario, je me suis ennuyé à cette lecture qui multiplie les sous-intrigues.
On peut découvrir à travers cet album une autre facette de Rio, loin de son carnaval et de ses belles plages, c'est à dire loin des clichés et de la carte postale.
Je n'ai guère aimé les aventures de ce jeune Benjamin Blackstone, jeune héritier qui passe de résidence secondaire d'Australie à l'Angleterre.
On va avoir droit à un mélange plutôt indigeste entre la jungle de l'Inde façon Kipling et les légendes nordiques. Par ailleurs, notre jeune héros est accompagné par le fantôme de l'un de ses ancêtres. On aura même droit à une espèce de tripode digne de la guerre des mondes. Bref, cela ne le fait pas car c'est trop fouillis. Par ailleurs, les dialogues ne m'ont pas du tout convaincu.
Pour autant, rien à redire sur le dessin qui est assez lisible et sympathique. Cela rend la lecture plutôt sympathique surtout pour les plus jeunes.
Après une introduction plutôt réussie dans un style très flou avec des silhouettes, c'est un véritable massacre car cela part dans tous les sens. On assiste avec impuissance à un déploiement d'effets qui tombent véritablement à plat. C'est parfois d'un ennui mortel avec un côté soi-disant pseudo-poétique. C'est souvent ridicule avec ces histoires de macarons et autres sucreries dans une demeure gouvernée par une petite princesse dénommée Charon.
J'ai été surpris au début par une certaine noirceur et étrangeté du récit mais on retombe dans de l'enfantin bas de gamme. Morbide et mignon à la fois : cela ne le fait pas. Le conte sera au final macabre avec un surprenant troisième et dernier tome.
C'est sombre et excentrique dans un style qui rappelle les oeuvres d'un certain Tim Burton. Il est clair que la mangaka s'en est inspiré.
Rien à redire sur l'édition qui est toujours de qualité avec Komikku.
C’est une bd qui nous fait découvrir un autre Mont-Saint-Michel dans une vision assez intéressante et presque fantasmagorique.
Il est dommage que le scénario soit si confus. On se perd également dans les dialogues. On ne comprend pas grand-chose. Pourtant, le scénariste Froideval nous avait habitué à des œuvres plus abouties comme Chroniques de la lune noire ou encore le très décrié 666. En l’occurrence, de bonnes idées mais pas correctement finalisées.
Le graphisme oscille entre de très bons dessins et d’autres qui présentent certaines faiblesses d’où une irrégularité de la ligne.
Le résultat est malheureusement assez décevant. Là encore, abandon de l’éditeur. C’est clair qu’il n’y avait pas photo.
Cette histoire en trois tomes quelque peu ésotérique ne gagne ni en clarté, ni en profondeur. C'est véritablement un fouilli mystique sur fond de complot royal et autre révolution parisienne.
Le trait n'a pas évolué depuis le premier tome, il reste hésitant, voire parfois grossier et la mise en couleur ne parvient pas à masquer ces déficiences. Certes, les trois tomes conservent de fait une certaine unité graphique, mais c'est pour le moins minimaliste.
La trame « satanisante » déjà archi-exploitée est sans grand intérêt! Ce scénario tape en effet dans le grandguignolesque et les aspects ésotériques les plus nébuleux. Les dialogues sombrent dans un charabia pseudo-mystique et on tourne les pages très difficilement. Que dire également d'une conclusion un peu abrupte?
On ressent déjà les mêmes codes que l'auteur Pecau utilisera plus tard pour ces séries liées à Arcanes avec un petit peu plus de succès lié à une meilleure maîtrise. Ici, on ne ressent aucune émotion, on ne perçoit aucun mouvement…
Un scénario ne doit pas s'alourdir inutilement au risque de noyer le lecteur et de lui jeter à la face sa propre inculture. Amis lecteurs, un bon conseil, passez votre chemin !
Il m’arrive également d’être déçu par une lecture dont on attendait beaucoup car c’est quand même le dessinateur de Locke & Key qui m’avait beaucoup plu.
Rien à redire sur le graphisme qui est toujours parfaitement maîtrisé même si des axes d’amélioration demeurent toujours possibles. C’est en sa qualité d’auteur complet à savoir de scénariste que cela pêche véritablement. Là, on ne peut pas parler de maîtrise mais d’incohérences et surtout de manque de dynamisme.
Bien entendu, c’est trop bavard laissant peu de place à l’action. Il faut savoir doser les cases dans une mise en scène et cela n’est pas maîtrisé car c’est confus. Bien sûr, loin de moi l’idée d’attaquer directement un auteur. Je dis simplement que le métier de scénariste est difficile loin de toute improvisation. Il y a tout de même de bonnes idées mais assez mal mises en œuvre.
La suite se fera sans moi.
Le début de ce récit est plutôt sympathique d'un premier abord. Un vieil écrivain arrive dans un village breton à la demande du curé afin d'y éclaircir un mystère lié à des déplacements de tombeau. On se dit qu'on va lire une grande aventure intéressante mais hélas il n'en est rien...
Très vite, les cases sont remplies de bulles extrêmement bavardes pour pas grand chose. Nous avons droit également après le maïs transgénique, à des chats génétiquement modifiés qui parlent et qui savent même téléphoner. Bref, on sombre dans la pire de mes horreurs : l'absurde !!! Je ne le fais pas exprès de tomber dessus, c'est un hasard. Rien ne prédisposait à cela quand on commence cette lecture.
Bon, on a droit également à la star du porno italien la Cicciolina qui s'amourache de notre vieil homme. Et cette histoire qui n'en termine plus... Je ne donnerai pas la note minimale car les dialogues bien qu'assommants restent de qualité avec un rendu assez sympathique. Je comprends que cela puisse plaire.
J'ai jamais lu un contenu aussi creux ou suis-je passé à côté de quelque chose ? Mais qu'est ce que c'est plat : la platitude parfaite ! C'est à l'image de la mystification de la vie de ce vieil homme pour épater ses enfants.
Je crois que cette BD aux intentions bien louables est à réserver aux fans de l'auteur. On va dire que c'est un style que je n'affectionne pas du tout et que donc mon avis est très subjectif.
Je reconnais que le dessin est tout à fait à la hauteur et qu'il restitue bien les paysages traversés lors de ce road-movie familial.
Ce thriller ne restera pas dans les annales de la bande dessinée, c'est le moins que l'on puisse dire! Cela manque singulièrement de rythme. Nous avons une bonne part de mystère dans le premier tome qui évoque la carrière de sportifs américain de haut niveau dans le football américain.
On est baladé dans les deux suivants puis on nous assène la vérité dans un final aussi abruptement que possible. Cela m'a gâché un peu le plaisir.
Il y a beaucoup de personnages et de plans statiques. Le tout donne un effet accentué d'immobilisme à ce récit policier.
Et puis, cette sensation que cette histoire sonne faux tant les invraisemblances s'accumulent. On peut passer son chemin bien que cela ne soit pas intrinsèquement mauvais. Mais il manque beaucoup de subtilité et de psychologie à cette bd.
C'est un voyage à travers la peinture que nous réalisons à travers cette lecture. Véritable hommage à un artiste de génie qui fut pourtant méconnu par son époque. Les cases sont de toute beauté reproduisant des oeuvres de l'artiste. On y croise par exemple Monet, le chantre de l'impressionnisme, le cubiste Picasso et pourquoi pas Brigitte Bardot en jolie chatte.
Je n'ai malheureusement pas été séduit par cette histoire loufoque de chat peignant les tableaux de l'usurpateur. C'est trop farfelu. Je pense qu'un hommage différent était possible et que c'est vraiment dommage d'avoir sabordé une telle bonne idée. C'est la vision de l'auteur et je la respecte. Celle-ci n'est pas en adéquation avec mes goûts. Peut-être avec les vôtres pour peu qu'on aime un tant soi peu la peinture.
Le projet était tout à fait louable dans son intention: faire revivre une bd inachevée par un auteur malheureusement décédé. De Will, j'avais pu apprécié La 27ème lettre dans la collection Aire libre. Ses copains dessinateurs ont tous apporté leur contribution pour réaliser à chaque fois deux-trois pages. L'ensemble n'est pas du tout homogène tant le style de dessin est différent d'un auteur à l'autre.
Personnellement, j'aime bien le dessin de Dany. Celui de Herman souffre du même défaut caractéristique concernant les têtes des personnages. Bref, cette association rend peut-être hommage à Will mais l'oeuvre en elle-même reste beaucoup trop naïve. Le scénario est le grand perdant de cette aventure.
En lisant cette bd, je n'avais aucun a priori négatif. J'aime plutôt bien le dessin de Franz. Mais le courant n'est pas passé pour différentes raisons qui tiennent notamment à un scénario qui utilise tous les poncifs du genre concernant la piraterie.
Les filles sont toujours dévêtues, même la bonne petite anglaise au doux nom de Priscillia. Ce n'est pas pour me déplaire mais là, c'est trop car cela n'apporte rien à l'histoire proprement dite. Des personnages sont développés puis disparaissent sans laisser de trace (exemple: le jeune Francis Drake). Et il y a ceux qui reviennent toujours, même truffés de plomb (le pirate "Pas de quartier" et son oiseau Archimède).
Le héros Andrew, (un comptable) est un jeune blanc bec énervant. Bref, aucune profondeur dans les personnages. Le ton du récit oscille résolument entre le grave et le trop léger. C'est cette alternance subite qui passe mal.
On est très loin de Long John Silver par comparaison !
Beaucoup d'invraisemblances qui nuisent à la véracité des récits... Un dessin résolument moderne mais froid et distant et parfois tellement incorrect tant il manque de la finesse dans les détails (exemple: page 22 du tome 10 où le corps de notre héroïne gonfle et dégonfle d'une case à l'autre sans autre raison apparente qu'une mauvaise qualité que même un lecteur facile pourrait déceler)... Une bd d'aventure avec des personnages figés, sans réelle consistance et stéréotypés.
L'emboîtement des couvertures de chaque diptyque crée un petit tableau sympathique mais c'est pas innovant. De la vraie bd pop-corn avec un zeste de mystère au début pour appâter le lecteur. Il ne se passe finalement pas grand chose à y regarder de près. On a l'impression que l'histoire tourne à vide. Bref, pas de réelles nouveautés entre des explications scientifiques et des phrases bien balancées. J'ai pas réussi à accrocher.
Je demeure perplexe devant un rythme de parution qui semble effréné. Cette série marche-t'elle si bien commercialement ? Voilà, une vraie énigme !
J'aurais envie de dire: tout ça pour ça... Mais où est donc passé le scénario ? Le début est des plus prometteurs et ensuite cela devient n'importe quoi. Le final est à hurler... non de peur mais de bêtise niaise !
C'est réellement dommage car j'avais bien aimé la mise en scène même si les personnages paraissaient insipides. Le dessin était correct. On sentait une véritable montée en puissance par rapport à l'apparition des esprits. J'ai bien aimé ces dialogues noirs d'outre-tombe s'affranchissant des cases.
Certes, la lecture a été distrayante mais elle ne m'a rien apporté de plus.
Je viens de refermer la dernière page de cette BD et un sentiment m'assaille: suis-je devenu à ce point un imbécile pour ne rien comprendre à la conclusion de cette histoire ? Je vérifie que des pages n'ont pas été arrachées à tout hasard : ce n'est pas le cas...
Pourtant, tout avait bien commencé à la lecture de cette BD au dessin toujours aussi caractéristique de Hermann. Un vieux monsieur bien sympathique retourne en Afrique. On sent dans les sous-entendus le malaise politique et diplomatique de ce continent. On y voit également des merveilles de la nature malheureusement exploitées par l'homme. On y voit la culture détruite... Bref, une dénonciation de tous les maux dont souffre l'Afrique noire.
Alors, je veux bien comprendre qu'il s'agit peut-être d'un parcours initiatique rempli de fausses pistes et qu'il y a certainement une explication à la fin de cette histoire laissée dans des indices éparpillés ici ou là. Mais quel gâchis ! C'est vraiment pitoyable.
Je n'aime pas ce genre de bd qui ne m'apporte pas grand chose à part de la déception. C'est de la bd muette. Il faudrait pour cela une bonne maîtrise pour tenir le lecteur en haleine et surtout dans la compréhension sans jamais dévoiler le moindre dialogue. Un art que tout le monde ne peut pas maîtriser.
Encore faut-il que le dessin soit suffisamment exploitable. Cela ne sera guère le cas avec ce minimalisme du trait qui multiplie pour autant des effets de style autour de cette île mystérieuse avec son monolithe pouvant nous expédier dans une autre dimension. Une influence Lost sans doute...
J'aime bien généralement les biographies surtout sur des personnalités que je ne connais ni d'Adam, ni d'Eve. En l'occurrence, il s'agit de celle d'un journaliste assez iconoclaste à savoir Hunter S. Thompson qui a été également un romancier de renom (Las Vegas Parano).
Mais bon, il y a des bio qui sont remarquables et d'autres qui sont comment dire décevantes. J'avoue avoir eu du mal au niveau de la lisibilité car cela semble partir dans tous les sens. On ne se rend pas compte de l'intensité de tous ses combats politiques.
A noter également une narration subjective totalement assommante qui va parcourir l'ensemble de l'oeuvre. Au niveau graphique, cela ne sera pas une merveille du genre.
Bref, quand le fond et la forme font manifestement défaut, c'est qu'une seule petite étoile. C'est déjà ça.
Je n'ai guère été enchanté par ce récit truffé de fautes d'orthographe (exemple : cette enfant) et d'une lourdeur assez incroyable dans la mise en scène où l'on oscille sur une variation du film d'horreur Carrie tout en restant dans une certaine réalité psychologique.
Au niveau du dessin, la fillette a l'air d'avoir dans la trentaine. La perspective n'est guère réussie au niveau de certaines planches.
Que dire de plus ? C'est une bd râtée comme il en existe malheureusement des centaines. On pourra aisément passer notre chemin...
Franchement, c'est une bd vieillot comme on n'en fait plus depuis 20 ans. Je n'ai jamais aimé ce genre de bd qui aurait pu me faire détester à tout jamais ce 9ème art. Fort heureusement, le monde a changé. Je ne serai jamais à l'image de cette oeuvre même avec toute la meilleure volonté du monde. D'ailleurs, je ne désire plus faire d'effort tant nous avons le choix actuellement.
Bref, c'est mauvais aussi bien dans le graphisme que dans le scénario avec un héros aux allures d'un punk. On s'ennuie ferme malgré de l'action mais à la sauce des années 70. Et dire que c'est une bd d'émancipation censée se dérouler à Rome en 2072 !
Ne jetez pas votre argent par les fenêtres en acquérant cette oeuvre pour la somme modique de 20€. Elle ne les vaut largement pas.
On en a vraiment marre de ce type de manga qui fleurisse un peu partout et qui sont tellement niais. Cela commence par une phrase du style: "ma mère a toujours eu un faible pour les hommes, et un soir de fête traditionnelle; elle est tombée amoureuse de mon père qui avait plus de 450 ans".
On a tout de suite l'envie irrésistible d'arrêter de lire mais non, on se force jusqu'au bout et cela devient un véritable calvaire tant les inepties s'enchaînent inlassablement entre une tranche de vie adolescente et le folklore japonais en milieu provincial.
C’est une reprise dans l’univers des super-héros avec une superbe détective de l’agence Alias. Rien à voir avec la série qui a fait les beaux jours au début des années 2000 avec un réalisateur J.J. Abrams qui allait véritablement se révéler comme l’un des meilleurs de sa génération.
En l’espèce, je n’ai pas du tout aimé ni le dessin qui est très fade, ni le scénario qui semble inexistant à force de multiplier les clins d’œil aux autres super-héros de la galaxie (Dr Strange, la Justice League…). Je ne savais pas que Spiderwoman existait. Me voilà rassuré.
Ce titre n’apportera rien de neuf. Nous avons droit à une héroïne qui ne sert à rien dans des aventures qui sont pas cohérentes, ni crédibles. Je suis d’ailleurs assez surpris par la campagne promotionnelle qui entoure ce titre en le louant comme un indispensable de la culture comics d’une héroïne pas comme les autres. Il faut dire que ce comics a inspiré une nouvelle série sur Netflix.
Ni le récit, ni le graphisme ne m'ont guère convaincu. La lecture s'est tout de suite révélé assez pénible et fastidieuse. Le dessin m'a paru assez fade, naïf et parfois les traits disproportionnés. Tout cela est très figé comme gravé dans du marbre.
Il s'agissait de faire le portrait d'une féministe avant l'heure à savoir l'une des plus grande artiste peintre italienne du XVIIème siècle. Le sujet aurait pu être intéressant avec une autre mise en scène.
Dans le même genre et sur le même sujet mais avec une plus incontestable réussite, il y a le manga Arte que j'adore. Oui, c'est un manga mais mieux vaut quelque chose de bon que de mauvais et quelque soit le support.
Je ne suis malheureusement guère un adepte de la bd finlandaise. Le trait graphique est plutôt enfantin pour nous conter une variation psychologique sur la vanité de l'existence. Il faut dire que cette vie de mormon est plutôt morne sur fond de décors bucolique.
M. Espoir retrouvera vite sa dulcinée qui n'était pas bien loin. Tout une histoire pour rien. Les névrosés compulsifs apprécieront sans doute mais pas moi.
A noter un vrai format à l'italienne pour une bd indépendante au concept bizarre.
Autant j'aime bien Le Chat du Rabbin, autant je n'aime pas cette nouvelle oeuvre. D'ailleurs, c'est une tendance que je dois bien avouer dans un élan de sincérité: je n'aime plus trop ce qu'il fait actuellement. C'est un peu comme ces relations passées qui étaient très belles et qui désormais apparaissent comme assez fades.
C'est justement un propos désordonné et brouillon sur tout et rien avec un regard pseudo philosophique. Pour autant, cela doit bien fonctionner pour un public assez intello et avec un esprit bohème. C'est certes une ode à l'amour mais j'ai vu des choses beaucoup mieux construites sur le même thème. Je ne suis pas fan de ce style. Cela va un temps mais après, il faut passer à autre chose.
La tragédie de Shakespeare est adaptée en BD par l'auteur Marcelé. On connait à peu près tous l'histoire de Lady Macbeth qui dans l'Ecosse médiévale pousse son mari à commettre un régicide afin de s'emparer du pouvoir suprême. C'est un drame de Shakespeare dans la plus pure tradition.
Je dois dire que je n'ai pas du tout été convaincu par cette version d'autant que le dessin m'a paru très brouillon. C'est une technique qui utilise le crayonné mais sans appuyer sur la couleur. Cela reste presque à l'état d'esquisse. Ce n'est pas pour moi du plus bel effet.
Pour le reste, l'adaptation reste trop fidèle à l'oeuvre en n'apportant aucune touche de modernité. Bref, trop classique et par conséquent assez ennuyeux dans le concept. Bien entendu, les puristes apprécieront sans doute.
Qu’est-ce que j’ai pu en lire en moins de deux ans des mangas totalement insipides ! Parfois, je me demande si ce n’est pas parce que c’est destiné à un public assez particulier en l’occurrence de jeunes filles en mal d’un Prince charmant. Pourtant, j’ai adoré le dernier Cendrillon ou encore 50 nuances plus sombres. Sic. Je me dis que j’aurais pu aimer mais que ce n’est pas conforme à ce qu’un public plus élargi peut en attendre. Je suis plutôt bon lecteur et même pour des romances lycéennes s’il le faut.
On retrouve une intrigue assez brouillonne avec des personnages papillonnant au gré de situations pour le moins assez banales mais toutefois plongés dans un bavardage de bas étage assez incessant. Certes, le dessin est plutôt soigné mais il manque l’essentiel à savoir une intrigue qui nous tient en haleine. Bref, je n’ai absolument pas été convaincu et on ne sait pas où l’auteur souhaite véritablement en venir.
Je n'ai pas aimé et je n'ai pas accroché du tout. Il faut dire que ces 7 histoires sont reliées par une narration plombante qui raconte des choses sans intérêt en ce qui me concerne. Le procédé de cette pensée intérieure se décline au fil de ces petits chapitres. Il y a une certaine noirceur qui alourdit un peu plus le propos.
On croise des personnages assez sordides qui végètent un peu dans leur marre sans vouloir porter un quelconque jugement hâtif. Les lecteurs les plus assidus seront récompensés au final car ces séries se rejoignent comme pour une chorale administrant une dernière partition. Pour moi, cela a été trop déstabilisant avec un graphisme qui ne m'a guère séduit.
Pathétique et déjanté sont les deux seuls mots qui me viennent à l'esprit pour qualifier Dan l'invulnérable, le super-héros à moustache.
La violence sera également la signature de cette oeuvre loufoque. Il est vrai que le scénario n'est guère convaincant. Il y a certes un côté un peu provocateur mais c'est assez mal dirigé dans la mise en scène. Tout est surjoué comme dans un mauvais film.
Le graphisme et le dessin ont également leurs faiblesses car le trait n'est pas constant. Bref, on peut passer notre chemin. Nul n'est invulnérable.
Ce manga est en réalité construit comme un strip de 2-3 pages. Le principe est celui d'un jeune couple qui la seconde d'après se font les pires coup de catch possible. Il y a une extrême violence alors que rien ne le prévoyait. C'est répétitif à souhait avec certes des figures de style différentes.
L'auteure a sans doute voulu montrer qu'une relation sentimentale pouvait basculer à tout moment dans un combat impitoyable qui brise les corps et pas seulement les coeurs. Elle invite cependant son jeune public à ne pas imiter ces scènes assez désagréables. Ouf, l'honneur est sauf !
Il fallait le faire et ils l’ont fait. Un homme avec une vraie tête de révolver. Bref, vous remplacer sa tête d’humain par un pistolet semi-automatique. Oui, cela peut procurer l’avantage de tirer rapidement son coup mais quand même ! Mieux vaut ne pas jouer à la roulette russe avec lui !
C’est un manga qui se prend très au sérieux en partant sur un constat de base assez loufoque que je n’ai pas accepté. Du coup, le reste n’a pas suivi d’autant que l’impression n’est pas de la meilleure qualité.
Certes, il y a tout ce côté cybernétique avec un côté sombre et pessimiste qui pourrait crédibiliser l’ensemble mais je reste sur le blocage. Je pense néanmoins que cela peut devenir le manga de chevet de membres de la NRA (National Rifle Association).
Bon, en même temps, les femmes sont très attirées par ce gun dans un monde possédant ses propres codes. Moi, je dis qu’il vaut mieux éviter de se faire trouer la peau.
Quand je n’aime pas, il y a rien à faire, je n’aime pas. C’est quand même désolant pour un amoureux de la bd. Dans le cas présent, les 5 premières pages m’ont paru totalement ennuyeuses à mourir.
Par ailleurs, ce style d’écriture ne me convient pas. Je ne rajoute rien sur la ligne claire façon Hergé alors que nous sommes au XXIème siècle. Un peu d’évolution ne ferait pas de mal.
M’sieur Maurice est une bd en hommage et à la gloire d’un auteur de bd belge à savoir Maurice Tillieux (1921-1978 ) connu pour les scénarios de Tif et Tondu ou encore Natacha.
J’ai conscience que cela devait certainement être un grand Monsieur qui a beaucoup apporté à la bd mais en attendant, c’était mortel sans vouloir faire un mauvais jeu de mots sur le fait que les accidents de voiture ont caractérisé son œuvre.
Je ne peux plus supporter ce genre de lecture. Après tout, on a le choix de nos jours. Il est vrai qu’on peut parfois se laisser attirer par un grand nom de la bd et se retrouver avec une espèce d’esquisse de récits mis bout à bout pour former une anthologie à la gloire d’un borgne gauchet, gascon de surcroît.
Il est également vrai que ce verbiage m’a totalement achevé dès le départ. Le dessin aux contours indéfinis a eu raison de moi. Je n’aspire plus à lire de tel montage qui part dans tous les sens. C’est beaucoup trop brouillon et je ne m’y retrouve pas. Est-ce pour autant si mauvais ? Je laisserai la postérité en décider.
Je tiens à préciser que je suis plutôt fan de l’auteur mais pas du borgne gauchet. C’est ainsi.
J'ai dû une fois jouer dans ma vie au jeu serpents et échelles bien qu'il ne soit pas très répandu dans notre pays. Alan Moore fait un essai aussi bien temporelle que psychologique dans une exploration psychogéographiques. Il y a un peu de magie et des rituels mais surtout des métaphores et des tournures poétiques.
Mais c'est surtout une narration très bavarde qui nous assomme littéralement. Il ne faudra pas perdre le fil sous peine d'une marche en arrière ce qui est le principe de ce jeu. Bref, une adaptation qui rester très difficile d'accès pour les lecteurs que nous sommes. Cette fois-ci, je ne parle pas que pour moi mais pour l'ensemble. Il n'y a rien de subjectif dans ma remarque. Bref, une oeuvre beaucoup trop incompréhensible.
Là encore, je dirai que ce n'est pas ma tasse de thé. Le graphisme passe encore mais c'est le sens de ce récit qui part dans tous les sens et qui n'est surtout pas très sain d'esprit. C'est peuplé d'êtres bizarres et difformes qui dégoulinent comme des masses gluantes. C'est assez chaotique. Il n'y aura par exemple pas de scénario. Il faut le savoir.
Pour résumer: nous avons une belle bande d'obsédés sexuels. Il faut être un peu passionné par le sujet. Mais attention: on ne fera pas dans la grâce ou la beauté même du geste. Cela dégouline jusqu'à l'excès. Moi personnellement, je ne serai pas le lecteur qui rentre dans cette folie. Tout le monde peut faire des choix et les assumer.
Une oeuvre que je qualifierai de très visqueuse et dans tous les sens du terme.
Ces contes fantastiques seraient plutôt des contes horrifiques. Je n'ai pas du tout apprécié ni le récit, ni le graphisme un peu trop vieillot. C'est noir, sombre et cruel. Je n'en retire rien de vraiment positif.
Il est vrai que du même auteur, je n'avais déjà pas apprécié les "Contes du Japon d'autrefois" que je retrouve au hasard de mes lectures. La qualité n'est pas au rendez-vous. On sent que l'éditeur a sorti de ses tiroirs des vieilles nouvelles datant de 1979.
Le graphisme manque de dynamisme ainsi que les récits qui restent très fades. Tout cela est très médiocre.
Alors, Happy ? Je dois plutôt dire que I’m not very happy de cette lecture. Pourtant, le graphisme est plutôt avenant et bien maîtrisé. Ce n’est pas ce qui pose problème.
C’est surtout le langage ordurier et les insultes qui fusent. J'ai rarement lu une bd aussi vulgaire. Toutes les cases sont remplies de gros mots à outrance. Les personnages ne peuvent pas s’exprimer de manière convenable car cela dépasse leurs capacités intellectuelles. Je suis désolé mais cela, je ne l’accepte pas. Je ne lis pas des comics orduriers. Je ne suis pas obligé de subir cela. C’est quand même très désagréable à la lecture. Après, on dira que c’est pour se situer dans le milieu des mafieux, des bas-fonds, du polar noir. Ce n’est pas une raison. Je ne demande pas non plus un langage châtié mais que cela reste convenable. A bon entendeur, salut !
Pour le reste, le fait d’introduire un personnage fantaisiste tout droit issu d’un cartoon, cela ne le fait pas. C’est certainement l’originalité de ce comics mais c’est si inconvenant, si maladroit. Bref, cela n’a pas pris avec moi.
C'est certainement le plus mauvais plan cul que j'ai pu lire. Une histoire abracadabrante qui part dans tous les sens dans un genre totalement absurde. Il ne manquait plus que les extraterrestres mais ils l'ont réellement fait !
Après, j'ai compris qu'il s'agissait de détourner de leur contexte les dialogues et les clichés des films pornos dans une espèce de parodie cartoonesque avec des dessins enfantins.
Il faut sans doute faire une lecture au second degré. Certes, mais je ne suis pas un adepte. On aime ou on déteste, c'est comme cela. Au moins, on a quand même réussi à éviter la vulgarité. Ce n'est pas rien.
Si je devais décerner un prix à Colibri, cela serait celui de la stupéfaction. En effet, je ne comprends pas comment une telle oeuvre a pu susciter tant l'éloge notamment le prix bd 2008 des lecteurs du journal de gauche Libération. Je n'invente rien car un sticker l'annonçant était collé fièrement à la couverture.
Une telle lecture dans un genre de déambulation onirique ne m'a rien apporté que de l'ennui. Cela part dans tous les sens au point de ne ressentir que de la stérilité voire de l'austérité. Certes, il y a cette critique du capitalisme et de la société de consommation mais dans laquelle je ne me reconnais pas. Graphiquement, ce n'est pas mon style. Tout est dit.
L'auteur espagnol tente de nous faire différentes approches humoristiques du sexe. Le style est résolument rétro, gras et appuyé et forcément trop coloré. Je n'ai pas aimé d'emblée. Après, il faut se forcer et cela devient très pénible et presque indigeste.
Ce n'est pas mon style, ce n'est pas mon humour car c'est trop gras. Il n'y a point de grâce ou d'intérêt quelconque. Pour résumer en deux mots : c'est grivois et c'est crade. Maintenant, cela peut plaire car il faut de tout en ce monde.
Je préfère tout de même le préciser: je ne suis pas du tout réfractaire sur ce sujet. Je suis d'ailleurs un grand fan de 50 nuances de Grey et même plus sombres.
Toutes les valeurs que je n'apprécie pas sont véhiculés par cette oeuvre babacool et très hippie sur les bords avec une pointe de nudité et un climat altermondialiste.
Le graphisme ne serait pas trop mal sans les trognes épouvantables des différents personnages. Même les animaux sont dessinées bizarrement.
Pour le reste, cette ballade estivale ne m'a rien apporté sinon des dialogues un peu insipides. L'auteur qu'on surnomme le Woody Allen de la bande dessinée allemande ne m'a absolument pas convaincu. Du même auteur, je n'avais déjà pas été inspiré par On peut toujours rester amis.
Le thème de cette oeuvre semble être la relation entre l’individu et la société. Il est question de relation homme-femme, d'alcool, d'art contemplatif.
Le graphisme est véritablement horrible alternant le noir et blanc et parfois la couleur. On alterne également entre une case et le strip de 3 cases.
L'auteur islandais a essayé d'adapter en bd son roman 101 Reykjavik. Ce conte est à éviter pour les enfants à cause de son héros à la tête d'un affreux morse.
Je ne retiens que la vacuité des dialogues et des situations. Ce n'est pas drôle alors que c'est voulu. C'est un conte qui se transforme en cauchemar à cette lecture stérile sans queue ni tête.
Revisiter un conte bien connu n'est pas une mauvaise chose en soi. Winschluss l'a fait avec le célèbre Pinocchio et c'est désormais dans les annales. Je ne pourrais malheureusement pas affirmer avec certitude que c'est bien le cas en l'espèce avec ce reloaded totalement déjanté.
C'est trash et vulgaire à la fois, ce qui a tout pour me déplaire. Par ailleurs, les gags sont assez répétitifs dans la chute. Les deux premières cases vont se répéter 7 fois à l'identique comme pour démarrer le conte de la même façon mais avec à chaque fois des directions prises différentes. Bien entendu, on retrouve les principaux éléments du conte original.
Bref, tout n'est pas forcément bon dans le cochon !
Cette fois-ci, je serai le seul à donner une étoile ce que j'assumerais sans aucun complexe. Nous avons là un classique de la littérature helvétique qui est adaptée sur le support de la bd.
Je n'ai pas trop saisi le sens de ce conte philosophique dont les artifices ont eu raison de ma patience comme par exemple la métaphore du violon. J'ai l'impression d'avoir tourné en boucle avec ces incessants retour en arrière.
Par ailleurs, le graphisme dans son expression assez naïf ne m'a pas du tout convaincu. La lecture a été tout sauf prenante. Fastidieux.
C'est typiquement le genre de bd que je n'aime pas car elle utilise de l'expérimental. C'est beaucoup trop court, trop abstrait, plutôt mal dessinée.
Certes, l'originalité venait du fait de transformer les personnages de Disney en version trash mais cela ne le fait pas. Je reste bien entendu certainement très attaché à la magie Disney qui a bercé toute mon enfance et qui continue à me procurer de la joie en tant que parent. Pourquoi nous l'enlever au profit de ce qui est vraiment malpropre et dégoûtant ? Pour un effet de style ? Pour m'arracher un sourire ? Même pas.
Non merci pour le trash chic bobo ! Le fait que cela soit Winshluss ne m'impressionne guère.
Un dessin qui fait très vieilli dans un style ligne claire ainsi qu'un manque manifeste d'idées font de cette oeuvre un monument de débilité profonde. S'il y a un public pour ce type de bd contre-culture, je n'en fais clairement pas partie. C'est clair que le tout est assaisonné à la sauce punk.
Même le personnage est repoussant : le pauvre Walt Disney et J. M. Barrie se retourneraient dans leur tombe: paix à leur âme ! Décidément , je n'ai pas de chance dans mon exploration d'une certaine forme de bd.
La série a été abandonnée au bout de 2 tomes publiés en France sur les 11 existants en Corée du Sud. L'auteur nous aura prévenus dans la préface que sans projet précis, il a imaginé cette histoire qu'il a commencé à dessiner pour l'offrir au public. On s'apercevra vite que le projet n'est pas du tout abouti et réfléchi. Merci de nous avoir prévenus !
Jack Frost est tiré des légendes anglo-saxonnes comme une allégorie de l'hiver. Le dessin d'animation Les 5 légendes le met d'ailleurs à l'honneur. Ici, il s'agit d'un détournement pour le faire apparaître comme un personnage maléfique.
C'est franchement mauvais et pathétique du début à la fin car cela fait dans la surenchère gratuite. On ne regrettera pas Jack Frost. C'est poussif et sans intérêt. L'héroïne va se retrouver décapitée en moins de deux pages. Nous, on sera dépités.
On va continuer à explorer les bas fonds du manga. Nous savons qu'il y a du bon et du très mauvais. Ce titre ne m'a pas intéressé mais pire, il m'a rebuté dans son extrême violence et immoralité.
Je suis pourtant attiré par le côté obscur mais pas cela. Combattre le mal par le mal est à l'opposé de mes valeurs. Tuer un pauvre groom dont on est presque tomber amoureux m'a paru insupportable même si on ne verra pas la scène. Le thème des enfants soldats est abordé bien évidemment. Ce ne sont d'ailleurs plus des enfants mais des machines à tuer. Cela fait peur.
Sur la forme, on notera de petites cases et des dialogues écrit en minuscule ce qui ne facilite pas l'agrément de la lecture.
Bon, en résumé, Gunslinger Girl ne retiendra pas mes faveurs. Très loin de là !
Un manhwa tout à fait insupportable dès les premières pages de lecture. Pourtant, la couverture laissait présager de beaux dessins et un peu de douceur. C'est l'excessivité et la vulgarité qui vont pourtant primer.
Le thème est celui de la réincarnation mais il est traité de manière trop loufoque. L'humour décalé est omniprésent pour assurer le divertissement entre deux scènes de combat. Il y a un sérieux manque de crédibilité et dès le départ. Le héros se fait même voler la vedette par ses camarades.
Bref, ce titre ne m'a absolument pas convaincu. Mais cela, je suppose que vous l'avez compris.
Bon, je ne vais pas faire semblant car en effet, je n'ai pas aimé. Je me suis littéralement ennuyé à la lecture de ce récit mettant en scène une mère de famille sociale-démocrate qui fait la connaissance d'un activiste politique dans la Suède des années 70. C'est un peu comme l'eau qui coule au plafond dans une pièce vide et qui se remplit progressivement.
Sans doute, cette bd n'était pas pour moi. J'aime pourtant la politique et les histoires à la Roméo et Juliette ou autres couples improbables séparés par leur idéologie respective. Je n'ai pas non plus trouvé un attrait pour le dessin. La dialectique socialiste m'a laissé de marbre. Non, Erik ne voit pas rouge !
C'est beau et gothique concernant le dessin. Pour le scénario, il faudra repasser. Il est vrai que le heavy metal n'est pas ma tasse de thé. Là, on se sert d'une guitare électrique pour invoquer des démons qui affronte un ange déchu.
La fantasy rock gothique inonde chaque page. Un vrai bonheur pour les fans de cette musique qui pourra s'envoyer en enfer à moindre coût. Comme dit, je ne suis certainement pas le lecteur visé.
A noter que cela a emporté un franc succès outre atlantique car de vrais groupes comme God Forbid, Firewind, Atreyu ou encore Static-Xont participé dans ce comics. En France, je crois que c'est passé un peu inaperçu. Depuis, les démons dans les concerts rock ne sont pas ceux que l'on imagine.
Je suis comme Brice de Nice : j’adore casser du sucre et ne mettre qu'une seule étoile ? Non, ce n'est pas vrai. Cela représente un petit pourcentage de ce que je lis. En même temps, cela sert l’utilité d’un tel site. On ne peut pas glorifier toutes les œuvres car cela ne serait pas crédible. Il faut séparer le grain de l’ivraie.
Bon, j’avoue que sur ce titre, je ne prends pas un risque énorme au vu des réactions et des notations sans concession des autres aviseurs. Comme dans une partie de poker, je suis. Il faut dire que ce titre le mérite. Non, Capitaine parfait ne l’est pas du tout.
En effet, ce pastiche de super héros ne m’a absolument pas convaincu avec son humour particulier. On regrettera également un sérieux manque de cohérence et donc de lisibilité. C’est un concentré de ratés à commencer par un dessin très anguleux. Au final, c’est l’ennui qui prime. Le public ne s’est pas trompé.
Depuis qu’on est petit, on nous explique qu’il y a deux catégories de personnes : les winners et les losers. C’est encore plus marqué de nos jours avec la téléréalité qui insiste sur la compétition. En gros, les winners ont gagné le droit d’avoir de l’argent, les plus belles filles, les professions le plus intéressantes. Les losers n’ont pas véritablement droit au chapitre dans la société. On continue de tourner comme cela avec les conséquences néfastes que cela peut produire.
Bienvenue chez les losers aurait pu être très intéressant s’il y avait eu une autre approche plus réaliste. On a droit à de faux losers. La binoclarde ou le faux homo est classé chez les losers. Et tout ce petit monde discute de choses sans intérêt pour attirer l’attention et obtenir leur part d’amitié et d’amour. Au bout de trois pages de ce shojo, on est déjà largement gavé par les dialogues et on ressent tout de suite le peu d’intérêt. Certes, j’ai passé l’âge…
Bref, c’est un immonde produit de consommation pour nous faire accepter l’idée qu’être un losers, c’est bien. Personnellement, je n’en suis pas très convaincu. Mais bon, chacun son avis. En tout cas, je ne me reconnais pas contrairement à ce qu’annonce le synopsis sur la jaquette. Oui, on n'a pas tous envie d'intégrer ce club très fermé.
Ce shojo joue sur un pitch assez simpliste et racoleur: comment une fille flippante et impopulaire tombe sur le garçon le plus sympathique de l'école qui essaye de l'ouvrir aux autres.
Un film en a même été tiré en 2010 et deux jeux ont été produits au Japon sur la Nintendo DS pour ceux que cela intéresse. Le thème est celui de lutter contre les préjugés. C'est beau dans le principe mais naïf dans l'interprétation. On va très vite tourner en rond passé le premier tome.
Je ne vais pas avoir d'indulgence dans ma note malgré le fait que c'est un shojo qui se laisse assez vite lire. Je suis simplement un peu lassé de ces mangas qui n'apportent strictement rien. Je tiens à préciser qu'ils apportent sans doute des choses à des adolescentes qui croient encore au prince charmant avec plein de sentiments affectueux. Elles rêvent toutes d'épouser le prince William et de devenir belles, riches et célèbres. Barbara Cartland en avait fait son fond de commerce. Un shojo, c'est cela avant tout. Les mêmes histoires qui se répètent inlassablement.
A noter tout de même qu'en 2008, ce manga est nominé pour le premier prix Manga Taishō et a gagné le prix du meilleur shōjo lors du 32e Prix du manga Kōdansha. La série compte déjà 23 tomes au Japon. Bref, elle a son public et je n'en fais pas partie.
Enfin une histoire de cougar-girl dans un manga. Cependant, on va vite déchanté car graphiquement , on dirait que c'est la jeune femme qui est moins âgé que le lycéen. Dès lors, le lecteur aura du mal à entrer dans la peau des personnages afin de percevoir les problèmes que peuvent poser une différence d'âge dans les relations amoureuses.
Tamako est engagée dans une agence de nettoyage. Elle risque d'être renvoyé si elle fricote avec des clients. Alors, le mieux, c'est encore de se taper le fils de la patronne. Il faut dire que c'est plutôt lui qui est véritablement collant.
L'action est quasi-inexistante ce qui confère une platitude à l'ensemble où l'ennui guette très vite. Tout se concentre sur les sentiments des deux personnages principaux. J'ai rarement lu pire niaiserie. Certes, quelques scènes furtives de sexe mais encore. Au final, un shojo beaucoup trop superficiel.
C'est un shojo faussement coquin. Tout part d'une jeune fille que l'on surnomme "la glaciale" et qui se trouve être un auteur de roman sur portable. Or, ses lecteurs attendent impatiemment des scènes d'amour. Cependant, elle ne connait rien à l'amour. Elle va essayer de découvrir ce qui se cache derrière ce terme en forçant les choses avec le garçon le plus populaire du lycée.
Rien ne sera épargné au lecteur au niveau des grimaces et des singeries. C'est un manga avec ce qui il y a de plus négatif. La psychologie sera purement de façade. Les couvertures sont également assez trompeuses. Cela reste très soft. Alors déçu ? Oui mais surtout par une histoire très stéréotypée. Même au niveau du dessin, on aura droit aux grands yeux et visages anguleux avec en prime des décors absents !
Trop naïf pour moi cette comédie de romance. Un public de jeunes adolescentes peut toutefois se laisser séduire.
Comme son nom l'indique one-shot est un one-shot. Fort heureusement d'ailleurs car on nous épargne une série qui aurait été de bien mauvaise qualité. Les dessins sont véritablement hideux: ils ont pourtant bénéficié d'un effet informatique. Le scénario est bien piètre et difficilement compréhensible. Même la couverture est laide avec ce personnage ressemblant étrangement à Teal'c à la recherche de naquadah ou poursuivi par les Goa'uld.
Il y a tout juste une réflexion assez intéressante à un moment donné fait par la narration sur le fait qu'on pourrait laisser le pouvoir à un seul homme plutôt que de le donner au peuple car ce dernier est bien trop idiot. Un homme seul ne pourrait pas faire grand mal mais s'il est suivi par tout un peuple, nul ne peut prédire jusqu'où la bêtise peut aller. Certes, mais cette réflexion sans doute intelligente se perd dans une histoire beaucoup trop confuse.
Il n'y aura pas de dialogues dans cette bd totalement muette. L'impression sera en quadrichromie. Les images sont simples et il faudra deviner les actions loufoques de ces trois compères.
L'humour est censé côtoyer le tragique mais l'effet est plutôt désopilant. On sent bien une ode contre les industries qui polluent notre monde. C'est plutôt un court essai comme une expérimentation.
C'est le Conseil des arts du Canada qui a financé cette publication étrange car inclassable. L'auteur qui avait passé une licence d'art plastique à Strasbourg est publié pour la première fois. Il vit désormais à Paris et illustre des livres pour enfants.
Pour autant, je n'ai pas aimé car je n'ai pas eu ce qu'on pourrait appeler un bon moment de lecture. Cela ne m'a rien apporté. Les rois du pétrole ne vont pas marquer le destin du monde pour une fois.
Le graphisme est tacheté pour produire un effet optique ou d'encrage un peu sali. C'est franchement horrible à la vue.
On suit le portrait de deux égarés de la société italienne qui décrépit sous nos yeux. C'est un récit guère réjouissant sur l'avenir d'une jeunesse paumée. A vrai dire, on se perd très vite tant le scénario nous apparaît comme hermétique. Les silences lourds de sens auront fini par nous achever.
Du même auteur, je n'avais pas apprécié Bouillon de néant qui était déjà un magma difforme d'images. Je constate avec regret qu'il n'y a pas eu d'amélioration 7 ans après. Désolé de le dire aussi abruptement: je ne fais pas dans la délicatesse et cette oeuvre non plus.
Le Comité Six charge Roland de retrouver Marcel, qui viole les lois de leur univers fractal en interférant à travers le multivers pour l'améliorer. Il part à sa recherche et tente de corriger les interférences qu'il a perpétrées dans chaque univers, mais les passages de Roland dans les différents mondes provoquent eux-mêmes une série de synchronicités qu'il ne peut éviter.
C’est un jeu à la George Orwell où l’espace-temps semble primordial. J’ai bien aimé l’introduction qui augure d’une œuvre assez ambitieuse. Passé le premier chapitre, on est plongé au cœur du Moyen-Age et l’on n’y comprend déjà plus rien. J’ai par la suite eu beaucoup de mal à raccrocher les wagons dans cet univers ésotérique.
Fondamentalement, cette œuvre doit être intéressante. Personnellement, je n’ai pas accroché du tout car c’est très psychédélique. La synchronicité n’aura plus de secret pour vous.
Traduit de l’Anglais par Madeleine Nasalik, cette bd est une série de strip de 3 cases mettant en scène des super-héros face à des gens ordinaires qui les avaient sans doute un peu trop idéalisés. Bref, les icônes du comics vont prendre un sacré coup !
Le style de vie américain est mis à bas par des gens de l'intérieur. Les anti-américains devraient beaucoup aimé. Ce n'est pas mon cas.
La bd est d'un humour assez particulier et très désopilant. J'avoue sous un sérum de vérité ne pas avoir adhéré à cette forme d'humour grinçante. Le cynisme et l'humour noir ne sont pas ma kryptonite. Toute la misère sexuelle ainsi que les dépressifs nous est présenté. Ce n'est pas drôle du tout.
Si j'étais une mauvaise langue, je dirais que cette BD est complètement nulle. Cependant, je suis bien élevé (enfin, je crois). Je dirais alors que ce n'est pas ma tasse de thé. Néanmoins, je mentirais en disant cela car le western est réellement un genre que j'apprécie.
Je pourrais alors dire que c'est un western absurde et déjanté pour ne pas trop cracher dans le pot à la sortie d'un saloon. Ou encore du grand n'importe quoi mais avec beaucoup de panache !
Certes mais encore ? Un délire régressif qui s'empare des codes du western. L'audace ne paie pas toujours. Bref, c'est un désastre à éviter.
Il y a des bds que je n'ai vraiment pas aimé. Celle-ci en fait partie et je l'assume totalement. C'est ennuyeux à mourir dans un verbiage de riches bobos parisiens sans vouloir être offensant. Le fantasme à la demande en se droguant ne me passionne guère.
Certes, le récit se voulait assez ambitieux avec une bonne idée de départ mais la construction du récit est beaucoup trop chaotique. Les lecteurs sont perdus en chemin et n'ont pas vraiment envie d'aller jusqu'au bout de ce qui ressemble à un calvaire. Un mélo râté à mon sens.
Nous avons droit à une autre image de Venise qui détruit totalement le mythe de la carte postale. Ce n'est pas tant la démystification qui ne m'a pas charmé mais plutôt la vulgarité du propos. C'est glauque à souhait et cela n'a aucun sens en ce qui me concerne.
Par ailleurs, les clins d'oeil et les références ne sauvent en rien cette oeuvre immorale. Associer les personnages de Disney à cette débauche est plus qu'une faute de goût.
Bon, j'avoue que j'ai rarement lu une bd aussi mauvaise ou plutôt rebutante. Ma note sera donc sans appel. Ce titre pourrait aisément figurer dans ma liste des razzies awards.