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Un récit bourré d’action et de violence, plus que dans un Tex habituel. Il se lit d’une traite tant c’est rythmé et visuellement accrocheur !
Ce 22 mai, le site ligneclaire.info publie une critique enthousiaste sur l'album, une critique écrite par Jean-Laurent Truc, ancien rédacteur en chef du Midi-Libre. " Le massacre d’Oradour-sur-Glane restera dans la mémoire collective comme le pire de tous ceux commis par les troupes allemandes en France occupée. Le 10 juin prochain on commémorera les 80 ans du massacre. Pour l’occasion sort aux éditions Anspach un ouvrage remarquable, Oradour l’innocence assassinée de Jean-François Miniac au scénario, Bruno Marivain au dessin très travaillé et Cerise aux couleurs. Ils ont été guidés par le dernier survivant du massacre Robert Hébras. (...) Le récit est parfaitement construit, monte en puissance. On comprend que le hasard n’est pour rien dans cette tragédie programmée. Ratissage des alentours, femmes, enfants, vieillards, qui mourront dans l’église en flammes d’Oradour. On est avec les habitants à la fois pétrifié et terrorisé devant une telle horreur inhumaine. 247 enfants sont tués. Deux survivants et une haine barbare aura submergé le village martyr comme plus tard Vassieux-en-Vercors. Un ouvrage indispensable pour le devoir de mémoire." On ne pourrait mieux dire, je trouve.
"Raoul Fulgurex" rejoint l'humour farfelu de Tronchet ; touchant au burlesque et à la caricature, aussi bien dans le dessin que la représentation des codes de notre société. Car il est question ici de revisiter des classiques de la BD ou du cinéma (Tintin, King Kong, Titanic, etc). Et si le dessin signé Gelli est frais, dynamique, stylisé et coloré, l'humour de Tronchet tire rapidement sur les clichés de l'époque avec un scénario astucieux qui trouve tout son potentiel dans le premier tome. Ensuite pour le T2 et T3, c'est en quelque sorte une redite du premier, avec parfois quelques moments qui manquent d'intensité. Heureusement la série en 3 tomes sait s'arrêter au bon moment, sans trop s’éterniser sur le concept. Une série plaisante, avec un dessin réussi et des personnages haut en couleur, notre chère Raoul peut se satisfaire d'un avis correct à son propos.
Au travers d'un trait graphique envoutant et maitrisé, "Marie Jade" nous emporte dans ses fantasmes, sa féminité et sa sensualité, de manière gentille et délicate. Marie Jade est une femme bien restée dans son époque, la Marie-Jade du 21ème siècle ne se reconnaitrait plus dans ses propos un peu désuet : passer son temps à faire du shopping, vivre au dépens de son mari, aller quelque fois au salon de thé en se montrant sous son meilleur jour, d'une plastique et une beauté angélique. Le scénario est plaisant, mais trop bref. En revanche, les planches sont d'une grande beauté, très graphique et l’œuvre est un plaisir à parcourir, malgré la légèreté du propos.
D'un réalisme prenant, "Ceux qui me touchent" est à la bande dessinée ce que sont les films de Ken Loach, un scénario dur, très ancré dans la réalité, une réalité qui fait parfois mal, mais aussi avec ces moments de complicité, de magie, de rêves, de projets et d'envie.
Cette œuvre de Marie Damien retranscris de manière humble les envie de Fabien, employé dans un abattoir qui se pose la question du non-sens et l'atrocité de son métier. Par une multitude de coïncidences, il est amené à changer ces projets vers quelque chose qui lui correspond le mieux, le monde artistique dans lequel il a fait ses études à l'époque.
Il ne faut pas s'attendre à un chemin tout tracé, cet oeuvre est très honnête, plutôt noir même si source d'espoir. Le dessin est lui très graphique, j'apprécie beaucoup les traits parfois un peu flou. Le choix d'une couleur par ambiance et lieux d'actions permet également facilement de situer l'action et ou elle se déroule. "Ceux qui me touchent" est une aventure humaine, sensible et humble, j'ai beaucoup aimé.
Bien qu'il démontre une triste réalité sur le terrain et qu'il peut montrer au grand public la difficulté du travail en usine (pour motiver la jeunesse à pousser un peu plus leur cursus scolaire au delà du bac ?). Je le trouve un peu léger malgré la gravité du propos et surtout qu'il est toujours vrai dans son fonctionnement en 2024, malgré les avancés sociales et technologiques existantes. Un dessin en noir et blanc réussi de Efix, mais qui manque un peu de caractère pour un scénario aussi costaud. Cela ne fait que confirmer ce que je connais déjà du travail à l'usine, je suis content de l'avoir lu, mais on en reste là.
"Le Cahier Bleu" se divise en deux tomes distincts ("Le Cahier Bleu"/"Après la pluie") sans vraiment de rapport entre l'un et l'autre car il s'agit pour le tome 2 d'une histoire annexe n’impliquant pas les mêmes personnages. Et si j'ai trouvé le T1 très bien sur le plan scénaristique avec des personnages complexes et intéressants (Louise, Armand et Victor), je ne suis pas du même avis pour le T2 bien trop farfelu, difficile à lire et peu intéressant. En revanche, au niveau du dessin, c'est très qualitatif pour les deux tomes (même si certains personnages se ressemblent étrangement), les décors et paysages sont parfois minimalistes mais les personnages, les courbes, couleurs, mouvements et traits de André Juillard sont vraiment beaux et réussis.
Peu d'originalité dans ce "One shot" de Milo Manara. Les dessins en N&B sont toujours impeccables et d'une grande finesse, mais le scénario malgré la surprise finale, ne m'enchante guère. J'ai connu plus recherché de la part de l'auteur.
Un très bon scénario avec de nouveaux des personnages très attachants.
Une histoire émouvante entre raison du cœurs et raisons politiques.
Comment une jeune lycéenne norvégienne se reconstruit après les attentats qui ont fait 69 jeunes victimes sur une île en juillet 2011..
Osez lire cet ouvrage à la conclusion sublime, et cela malgré un dessin peu attirant. Vous ne le regretterez pas.
Un huis clos sympathique pour un Tex qui se retrouve tout seul à défendre un ami, dont les histoires et la vie sont interessants et racontent un pan d’histoire assez méconnu.
Magnifique premier album tant sur la thématique très actuelle que sur les dessins. Un jeune artiste MAX MPOTO, très prometteur. Nous attendons avec impatience le suivant
Malheureusement son distributeur nous a fait attendre plusieurs jours en province alors qu'il était disponible à PARIS....un petit effort pour ne pas oublier la province et toutes les belles librairies de BD À LA ROCHELLE
C'est une BD documentaire qui est sortie en 2022 mais qui m'a semblé passé inaperçue. J'en ai entendu parler seulement le mois dernier alors que j'étais de passage à Paris où l'on voyait la couverture en grand sur les affiches publicitaires de certaines stations de métro. Il annonçait un phénomène au déjà 20000 lecteurs.
C'est vrai que cela a suscité ma curiosité. Je ne souhaite jamais passer à côté d'un phénomène en jouant les offusqués du cédage à la mode. Il est toujours bon de savoir pourquoi une œuvre est lue par le plus grand nombre. Visiblement, dans le cas présent, c'est le bouche à oreille qui explique les bonnes ventes.
A noter également qu'il s'agit de l'une de ces œuvres qu'on ne peut lire d'une seule traite sous peine de bourrage de crâne et de mal de tête. Il faut lire un chapitre à la fois et espacé dans le temps tant la somme d'informations historiques est importante car les auteurs vont remonter assez loin dans le passé de cette mythique cité antique. Oui, 4000 ans d'histoire nous contemplent !
Pour rappel, Jérusalem est une ville du Proche-Orient qui tient une place centrale dans les religions chrétiennes, juives et arabes. C'est également la capitale de l'état hébreux d'Israël. Il y a peu de temps, cette ville est revenue au cœur de l'actualité avec près de 300 drones et missiles iraniens qui ont failli l'anéantir s'il n'y avait pas eu l'efficace dôme de fer.
Cette ville cosmopolite cristallise véritablement toutes les passions du monde depuis des siècles. C'est à se demander pourquoi. L'histoire racontée dans cette BD (par un olivier) pourra nous fournir toutes les informations utiles et indispensables à notre connaissance. Pour ma part, j'ai mieux compris certaines choses et certains enjeux qui m'avaient totalement échappé.
On se rend compte également que c'est une très riche histoire car la ville a souvent été envahi par des empires étrangers. Il en reste toujours quelque chose malgré les multiples destructions et reconstructions. Gageons que cela soit encore le cas dans le futur malgré les menaces qui planent toujours.
Dessin 5/5
Scénario 3/5
Suspense 3/5
Total 11/15
Commentaire:
Scénario correct. Belles images de Berlin, mais un peu du n’importe quoi sur les lieux de l’intrigue: pourquoi montre-t-on le Berliner Dom à la page 32? L’hôtel Excelsior en face de l’Anhalter Bahnhof ne ressemble pas à l’original et ne se trouve pas au Nollendorfplatz (page 29). Et surtout: pourquoi l’agente allemande réside-t-elle au Schloss Charlottenburg ???
Beau dessin quand même dont le style me plaît.
Je dois dire que je n’ai pas trouvé cette BD géniale...
Alors oui, son sujet est touchant, racontant l’histoire de l’adoption de l’autrice, Sophie Darcq, partie de la Corée pour la France à 4 ans... Où plutôt, je rembobine, celle-ci narre le voyage mémoriel qu’elle a entrepris, vers sa famille biologique, à la fois spatial et temporel, pour retrouver ses origines, et des bribes de souvenirs.
Mais, contrairement à ce que laisse entendre Fabrice Neaud en préface, je ne trouve pas que le sujet de l’adoption soit un thème sous-exploité en BD. Il y a pléthore de fictions où le héros est adopté (Superman et d’autres super-héros, les héros de Van Hamme comme XIII et surtout Largo Winch, Pinoko dans Blackjack, Monster d’Urasawa...) et plusieurs BD en ont déjà fait leur « sujet » par le passé : la série L’adoption par exemple, ou Yuan : journal d’une adoption de Marie Jaffredo, et surtout Couleur de peau : miel (publié à partir de 2007) de Jung (lui aussi originaire de Corée) ainsi que d’autres de ses livres...
Néanmoins, il est vrai que cette néo-autrice amène un regard différent sur l’adoption, en l’associant notamment avec la notion de sororité. Car, elles sont en effet 5 sœurs : c’est-à-dire elle, Sophie, ses trois sœurs d’origine coréenne et l’aînée d’origine française, adoptées également (on les voit sur la couverture, toutes avec leurs hanboks, vêtements traditionnels coréens). J’aurais d’ailleurs aimé que Sophie Darcq développe encore plus cet aspect, qui m'intéressait tout particulièrement et mériterait d’être approfondi en BD, d’être exploité autrement que ne l’ont fait Cazenove ou Vivès par exemple... Une idée pour un autre album.
D’ailleurs, j’aime beaucoup ces personnages sans visages, que l’on retrouve sur la couverture et dont l’identité se précise, au fur et à mesure du récit.
Pourtant, je n’ai pas été emporté immédiatement par les dessins noirs et blancs de Sophie Darcq.
L’esthétisme de cette œuvre évolue dans un doux et mélancolique chaos : entre le style rapide et lâché des carnets de voyage, le manga caricatural (intermèdes qui, je dois l’avouer, m’ont parfois gâché le plaisir de lecture), ou encore la précision de certains croquis, inspirés de photographies retrouvées au compte-goutte
Ce style, composite, allie des éléments que j’avais déjà vus chez d’autres auteurs, dont ceux qui l’ont aidés dans son travail : je pense immédiatement à Fabrice Neaud (dont la précision du dessin est connue) et aux auteurs d’Ego comme X (le nom est suffisamment éloquent...), à l’éditeur Jean-Christophe Menu de l’Association (autodidacte et anticonformiste), ou même au compagnon de l’autrice, Matthias Lehmann (au style parfois très cartoon), qui a lui même sorti un ouvrage à teneur autobiographique en 2023... tous deux sélectionnés au Festival de BD d’Angoulême. Il y a comme un écho...
Malgré la sensibilité narrative et artistique de cette œuvre, je dois donc admettre qu'elle ne me marquera probablement pas durablement.
Mais, je suis tout de même tombé des nues, parce que pour un premier roman graphique, il y a quelque chose d'extraordinairement attachant.
D'abord il y a les dessins toujours aussi superbes avec un peu de Dali par ci et beaucoup de Roosevelt par là. Il y a toujours ces grands espaces, ces planches d'un silence poétique, ce symbolise outrancier qui harmonise tant cette déambulation, cette rêverie qui chemine, ce temps suspendu. La lecture est lyrique, symbolique autant dans le dessin que dans l'histoire qui, comme toujours, prend son temps, se permet de longs dialogues contemplatifs, lorgnant même à la philosophie, celle de la vie et de l'introspection. dessins et narrations en harmonie et même dans l'apaisement.
Sauf que...
Il y a des éclairs, un orage qui se prépare que le maître de l'univers ne comprend pas et ne maitrise pas. Et tout flotte jusqu'au final.
Il y a aussi un meurtre violent qui a eut lieu....
Et puis patatras l'orage éclate. C'est le final de l'opus, tout de blancheur écarlate qui efface tout. Les rituels initiatiques se clôturent pour toutes et tous avec brièveté et incandescence.
C'est sur ce tome 5 que Roosevelt prédit 8 tomes pour son histoire, comme ça, ça y est, il sait ou il va. Comme çi, avant, tout n'était que rite et symbole, balade et ballade, tranquillité et déambulation lyrique ( parfois trop péremptoire dans les tomes précédents) et que désormais tout était fini...pour déclencher le drame qui effleurait à peine l'histoire jusqu'à maintenant.
Hâte de la suite
Oh que je comprends la déception de Praios et fedaykin, même si je les trouve un poil sévères !
Oh que je plussoie à ce qu'écrit philjimmy !
C'est exactement ça : on a droit à un album complet juste pour faire un reboot de Rabah et du Stromboli.
Personnellement je n'aime pas trop le dessin, mais ça c'est affaire de goût ; cela dit, Nao a certes toujours été bien bâti, mais là il devient franchement monstrueux : est-il est encore capable de se toucher les genoux tant ses abdominaux sont hypertrophiés ? À côté Tibo in shape ressemble à un asticot anorexique.
Mais c'est côté scénario que ça pêche : c'est plutôt "léger", et surtout, Nao est devenu un parfait abruti, et quand je dis abruti, c'est un doux euphémisme : cédant une île à un allié des plus douteux, collant des beignes à son fils, envoyant paître Mi-Nuee... Pour faire bonne mesure, il aurait pu lui aligner une tarte à elle-aussi, le tableau aurait été complet :-(
On peu espérer que Nao aura droit à prise de conscience puis une rédemption dans le cycle à venir, mais on prie pour que ce soit amené avec un peu plus de finesse, parce que là, le faire se conduire à l'encontre de tout ce qu'il a fait et été jusqu'à présent, ce n'est pas seulement décevant, c'est aussi incohérent.
Bref, un album à oublier, mais le monde est bien fait : ça devrait se faire rapidement et sans difficulté.
Contrairement à Fedaykyn, je pense qu'Aquablue pourrait encore avoir de beaux albums à venir : j'ai personnellement pris grand plaisir à suivre le cycle précédent, mais je me demande, au vu de ce médiocre album, si la série va survivre à la mort de son scénariste..
Ce 8ème tome est centré sur Sriza, un personnage déjà aperçu dans Elfes tome 17. Nous le retrouvons au cœur d’une enquête visant à lutter contre l’obscure. C’est également l’occasion de découvrir le passé de cet exorciste de l’ordre du Temple.
J’aime énormément les dessins de Paolo Deplano, notamment sa façon de dessiner les cités et édifices nains. J’ai apprécié le scénario et les liens qu’il peut avoir avec d’autres épisodes de la saga.
Ce tome possède énormément de textes ce qui le rend très dense et copieux. Cela pourra en indisposer certains, mais pour ma part, j’ai beaucoup apprécié ma lecture.
Sfar revient avec un nouveau récit d'héroïc-fantasy qui, comme d'habitude chez lui, mêle humour, second degré, hommage aux jeux de rôle et réflexions humanistes. La lecture est plutôt sympa, même si le scénario est très tiré par les cheveux.
Avec son style graphique reconnaissable entre mille (trait bafouillant et bordélique, cases aux contours ramollis, couleurs éclatantes), Sfar nous embarque dans une histoire aussi violente et gore qu'absurde. L'ensemble est distrayant mais n'est pas aussi abouti que certaines autres de ses séries héroïc-fantasy (L'ANCIEN TEMPS était plus enchanteur, sans même parler de DONJON qui pour moi constitue la référence en la matière).
Sympa le clin d'œil a Hergé à la page 17 !
Sympa le clin d'œil a Hergé à la page 17 !
Sympa le clin d'œil a Hergé à la page 17 !
Sympa le clin d'œil a Hergé à la page 17 !
Sympa le clin d'œil a Hergé à la page 17 !
J'ai été légèrement déçu par cette BD bien que ma lecture avait plutôt été agréable. L'ambition de l'auteur était de remettre au goût du jour l'une des histoires arthuriennes tombées dans l’oubli et dont il aurait fait des recherches pendant plus d'une décennie pour la réhabiliter auprès du grand public. C'est un objectif tout à fait louable.
Cependant, dans le fond, la trame va demeurer assez classique et va même emprunter certaines scènes à des œuvres que nous connaissons déjà. On ne parlera pas d'Indiana Jones à la recherche du Graal mais plutôt du premier Harry Potter avec ses trois épreuves et notamment sa partie d'échec géante.
Certes, on sait bien qu'il y a des similitudes entre différents récits et je ne cherche même pas à savoir qui a copié qui. Non, tout cela m'ennuie profondément car il n'y a plus de réelles surprises. Tout est vraiment prévisible avec une construction du récit les plus classiques.
Par ailleurs, alors que la tonalité de départ était plutôt dramatique, voilà qu'on va jouer dans un registre humoristique au registre Lanfeust de Troy. Il ne manquait plus que cela ! On notera également le manque d'épaisseur des différents personnages ainsi qu'un certain manichéisme relevant des productions du siècle dernier.
Comme dit, cela partait de quelque chose d'assez ambitieux pour terminer dans la banalité d'un récit d'aventure humoristique qui finit bien. Bref, autant vous dire que pour moi, il m'en faut plus, surtout au niveau de l'héroïc fantasy, un genre que j'apprécie tout naturellement.
Déjà, un album des Breccia, je passe rarement sur coté. Alors un Tex … grands dessins, avec des planches chatoyantes, au service d’un scénario simple mais efficace.
J’avais d’ailleurs lu peu de Tex côté Navajo, c’était donc très intéressant à lire.
Et la fameuse Lilyth est d’ailleurs apparue …
J'adore le détail du dessin, et les traits de notre protagoniste, Valeria, victime d'un jeu malsain entre hommes politiques. Et si en politique, beaucoup sont des truands, cette bande dessinée ne nous truande pas, elle est d'une qualité remarquable concernant son intrique, tout comme son dessin. Un "One Shot" que j'apprécie bien.
On retrouve dans le cycle de Cyann ce que je n'aime pas dans la scénarisation chez Lacroix, mais aussi Bourgeon, il complexifie trop les éléments dès le départ, sans aider le lecteur. Ainsi, le T1 devient rapidement terne tellement il y a d'informations sur chaque planche et que l'enjeu n'est pas identifiable rapidement. Le dessin n'est pas non plus des plus réussi à mon goût. Heureusement, les tomes suivant permettent de développer et rendre l'intrigue plus attrayante, hormis le T3 qui était pour moi un supplice de lecture avec un language loufoques et une éternité sur le monde d'Aldaal. Les T4/T5/T6 s'enchainent ensuite assez bien. Le final est astucieux et boucle bien la série. L'univers de Cyann est riche, mais manque de qualité, surtout dans le dessin qui me parle peu ; j'ai largement préféré les mondes d'Aldébaran (Aldébaran, Betelgeuse, Antares) plus coloré et fourni dans les personnages et le bestiaire.
D'un style affirmé mais surtout d'une imagination et de couleurs débordantes, "Kanopé" est un voyage dans le futur qui ne se regrette pas ou presque au vu ce qu'est devenu notre chère planète terre.Si le T1 pose les bases très habilement d'un monde ou il ne reste plus qu'une grande et unique forêt (l'Amazonie), il s'articule sur des découvertes au fils des 134 pages. Et le tome se clôture avec un message plein d'espoir pour la suite et donc le T2. Malheureusement, le T2 reste plus standard et dans l'ère d'une aventure presque trop classique, même s'il reste agréable à lire avec quelques surprises et éléments bien pensés. "Kanopé" est vraiment une belle bande dessinée qui mérite qu'on s'y attarde, car l'effort, signé Louise Joor est bien là. Dommage pour le format de la BD papier, trop petite, un format plus grand m'aurait mieux convenu.
Quelle étrangeté qu'est "Allaïve", j'ai clairement détesté les 2 premiers tomes que j'ai lu dans leur entièreté (mais je ne lirais pas le T3). Tout d'abord parce que c'est peu fluide dans le propos, sujet à multiples interprétations et métaphores tout au long de la série ; mais qui n'apporte aucune réponse concrète sur le postulat. Le coté macabre de la série peut déranger, mais cela fait partie de l'intrigue donc nécessaire de le conserver (public averti tout de même). Le dessin est quand a lui peu ragoutant, j'ai vraiment du mal avec les traits grossiers de Taffin (les visages féminins ne sont pas beaux), parfois trop simplifiés, en plus de personnages peu attachants. Au niveau esthétique, il faut s'accrocher et les couleurs sont plutôt fades. Mise à part les 1ères de couverture astucieusement présentées sur le T1 et le T2, ce n'est clairement pas le type d’œuvre que j'apprécie de lire et regarder (je me pose encore la question de pourquoi j'ai voulu m'arrêter sur cette série).
Ce 5ème tome nous présente le dernier ordre nain : celui du bouclier. Ce dernier est majoritairement composé de guerriers comme l’illustre leur devise « Tenir ou périr ». Nous découvrons Tiss, une jeune naine rêvant de s’engager dans la compagnie de sa forteresse. Elle devra affronter le regard de son père et de son ordre pour prouver qu’elle mérite tout autant qu’un poilu de tenir un tranchoir.
J’ai adoré cette histoire que j’ai trouvée particulièrement touchante. Une héroïne exceptionnelle dans un monde de violence ou les moments de tendresse sont rares et précieux. Les dessins de Nicolas Demare sont excellents et donnent une atmosphère propre à cet ordre du bouclier.
Ce quatrième tome présente l’ordre des errants. Un ordre qui n’en est pas réellement un car il n’est pas reconnu par les quatre grands ordres dominants. Nous faisons la connaissance d’Oösram, un ancien combattant de l’ordre du Bouclier ayant été bannis, condamnant dans le même temps sa famille à rejoindre la pauvreté. Mais acceptera-t-il les humiliations et le mépris ou choisira-t-il de mener les siens à la révolte ?
L’écriture de cette histoire est extrêmement prenante avec une montée en tension tout au long du récit qui nous offre un final aussi épique qu’émouvant. Excellente lecture une nouvelle fois.
C'est rare que je poste un avis...mais quand on maltraite une des séries phares de ma jeunesse !! Désolé pour les auteurs qui ont réalisé une commande... Aquablue avait un sens ! Là j'ai lu un équivalent comics écrit et dessiné en une semaine... Vraiment désolé mais où est Nao ? Ou est le sens ? Il faut arrêter cette série.
Dessin 5/5
Scénario 3/5
Suspense 5/5
Total 13/15
Commentaire:
Scénario correct même si je n’aime pas trop les intrigues Sackville hors première guerre mondiale. Ce tome fait plutôt Sherlock Holmes. Mais il est bien construit. Sauf la fin qui est est un peu abrupte : pourquoi Tadjeff s’envole-t-il et pourquoi ses « pions » échecs changent-ils de camp aussi vite…..Le tome garde une belle ambiance de mystère tout de même.
Beau dessin dont le style me plaît.
Ce troisième tome nous présente l’ordre du Temple et plus particulièrement le personnage nommé Aral. Ce dernier va se retrouver embarqué dans une mission au cœur d’une mine renfermant les obscurs secrets d’un lointain passé.
J’ai adoré l’histoire qui est extrêmement prenante dans une ambiance à la Tolkien. Les dessins de Paolo Deplano sont très immersifs tout comme le « jargon nain » utilisé.
Encore une très belle lecture dans ce formidable univers.
Un album très intéressant sur les arcanes du pouvoir au cœur de l'Ordre des Chevaliers Dragons.
Après 11 tomes, cette série me passionne toujours autant, c'est marrant que je sois passé à côté de cet univers au moment de sa création...
« Captain america, l’hiver meurtrier » recycle encore une fois les bonnes vieilles recettes en redonnant vie à Crane rouge, Arnim Zola et en réutilisant les biens pratiques organisations criminelles, les fanatiques de l’Hydra ou les plus scientifiques de l’A.I.M.
On rajoute un pseudo homme d’affaires/de paille pour moderniser, modernise un peu Bucky en lui donnant un look plus rebelle et un bras robotique et l’affaire semble emballée par le roublard Ed Brubaker, qui comble du comble appel même en soutien les légendes british Spitfire et Union Jack avant d’aller titiller les éternels Envahisseurs.
Rien de bien nouveau au final dans la simple transposition contemporaine à des histoires datant des années 40 et à vrai dire ce n’est pas le style sombre, froid et déshumanisé d’Epting qui viendra enlever le gout du réchauffé à cette plate aventure…
A réserver aux éternels nostalgiques donc des vieilles histoires de super héros remises au gout du jour pour former des ersatz fadasses.
Mais on peut se demander aujourd'hui ou sont les Stan Lee, Jim Starlin et Chris Claremont des années 2000 ?
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/05/captain-america-lhiver-meurtrier-ed.html
« Batman : secrets » a comme un gout de déjà vu en surfant sur les rapports étroits et presque fusionnels entre le héros et son ennemi, le fascinant Joker aux personnalités multiples, passé maitre dans l’art du chantage et de la manipulation.
Si l’originalité n’est donc pas la qualité première du récit de Keith, on appréciera en revanche la critique acerbe des médias centrés sur l’information en temps réel et par le gout du sensationnel, sans travail critique ou analyse suffisante vis-à-vis du sujet traité.
Autre qualité non négligeable de l’œuvre, le graphisme à la fois sombre et créatif avec une succession de motifs visant à souligner les délires schizophréniques d’un des criminels les plus fascinant de DC comics.
Appréciable sans doute à défaut d’être génialement novateur.
Plus d'informations sur ce lien :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/05/batman-secrets-sam-kieth.html
Je découvre cette série par le tome 2. Je vais lire toute la série!
En effet cette histoire qui doit se passer au XVIIIème siècle dans la campagne auvergnate est bien réussie. Elle mélange superstition et enquête policière du marquis d'Anaon qui lui est un être rationnel et cherche à être logique.
Le lecteur est happé par le récit qui s'engloutit d'un trait. Le dessin précis et expressif de Mathieu Bonhomme convient totalement.
Bon scénario, bon dessin donc bon album.
Je me suis posé la question de mettre un 4/5. Ma seule raison pour rester à 3/5 est que malgré la qualité du scénario, il y a beaucoup d'histoires qui se passent au XVIIIème dans les campagnes françaises. Cela confère trop facilement un caractère exotique.
Un dessin avec un trait que je trouve timide, pour un scénario technique et surprenant. Je trouve intelligent qu'un auteur/scénariste ai voulu parler de l'authenticité des œuvres d'art, sujet toujours un peu brulant, car les prétendus "expert en art" ne sont jamais vraiment des personnes certifiées par un organisme ou l'état, il n'existe malheureusement pas de certificat (compliqué à mettre en œuvre). De ce fait, "Postello" devient une course à découverte de l'authenticité pour un tableau peut-être signé Edgar Degas. Et notre chère Stéphane K est donc prêt à mettre en jeu sa vie de famille pour découvrir les secrets de ce tableau (ce que je trouve vraiment dommage personnellement...), et s'il a été vraiment peint d'une main de maitre. L'intrigue présente suffisamment de rebondissement pour nous tenir en haleine, le dessin manque un peu de pêche et le scénario est très auto-centré sur un seul arc narratif : pas d'autres sujet de conversation pour nos personnages, on parle d'authenticité et d'art 100% du temps. Un roman graphique intéressant avec une explication en postface qui est la bienvenue.
"La Parole du Muet" derrière cet oxymore se cache une bande dessinée convaincante qu'on prend plaisir à lire et "effeuiller". Le scénario est bien construit sur les deux tomes, avec le plaisant dossier de 8 pages en postface du T1 sur "L'invention du cinématographe" en partenariat avec l'Institut Lumière. Peut-être un peu plus d'enjeu sur l'intrigue aurait permis de rentrer d'autant plus dans l'histoire. Concernant le dessin, il est assez hétérogène avec de belles cases et plans rapprochés, mais aussi des cases très minimalistes qui manquent de détails. Mais cela ne nuit en rien à l'intrigue, c'est plus l'aspect du dessin au global qui va surement peser sur le choix d'avoir ce diptyque dans sa bibliothèque ou non.
Malheureusement, cette suite de "Vortex" ne permet pas d'assurer la pérénité et la constance de la série pour différentes raisons. Dans un premier temps, le changement de coloriste (Walter) marque un tournant dans le style graphique de ce dernier qui est moins plaisant à l’œil. Au niveau du dessin, Tess Wood a bien changé ce qui fait que physiologiquement et physiquement, je ne la reconnais plus dans les traits, c'est fort dommage pour un personnage principal. Troisièmement, le scénario du dernier cycle est beaucoup trop alambiqué et se permet des raccourcis d'une facilité déconcertante. Également, je trouve que les couvertures du T6 au T9 sont ratées (surtout le T6 et T7). Pourtant avec un bon début de T6, la première moitié est convaincante, puis ensuite, cela devient du grand n'importe quoi : régression des objets et des être vivants à l'état primitif comme un retour en arrière, le temps recule au lieu d'avancer en quelque sorte. Un dernier cycle avec plus d'humour (notamment Campbell) mais qui s'éloigne beaucoup de l'esprit des premiers tomes. Une redite également sur la disposition des tomes avec un T6 et un T8 pour le personnage de Tess Wood et un T7 et T9 pour le personnage de Campbell. Il y a une vrai disparité sur la qualité de cette série au fur et à mesure de son avancement. Pour moi, cette suite est une catastrophe sur de trop nombreux points, qui fait qu'on passe un moment de lecture agréable sur les premiers tomes, puis cela s'étiole au fur et à mesure que le récit avance.
La machine à voyager dans le temps est un thème très rapidement dangereux car bon nombre d'auteurs et de scénaristes s'y sont essayés. "Vortex" mise rapidement sur l'originalité du scénario et des personnages pour proposer quelques choses de différent, notamment dans l'introduction avec les 4 premiers tomes de la série (T1/T2 Campbell et T1/T2 Tess Wood). Le T1 Tess Wood est une redite du T1 Campbell d'un autre point de vue, on apprend d'autres informations sur la trame narrative, les plans et le découpage sont différents bien que le scénario soit identique pour les deux T1 ; c'est sur le T2 Campbell et T2 Tess Wood que la combinaison des deux personnages prend un sens plus important et amène le lecteur à une réflexion plus poussée et intéressante. Campbell comme bon nombre des personnages masculins de la série, renvoi l'image des super héros de comics américains, les personnages féminins sont plus ambivalents, toujours avec une certaines fragilité, et un coté scientifique, intelligent et sexy pour le personnage de Tess Wood. Les dessins de Vince et Stan bien que différent se rejoigne dans le caractère du dessin pour laisser place à 4 premiers tomes solides qui laisse présager le meilleur pour la suite. Puis à partir du T3, l'histoire plus alambiqué et se permet des raccourcis sans vraiment d'explications propres, le rythme est le point fort des T3 et T5, peu de temps morts, cela se lit bien. Nos héros s'en sortent toujours au dernier moment (ce qui a tendance à me rebuter) et à partir du T4 la trame narrative du voyage dans le temps devient vite n'importe quoi ; le T5 n'arrange pas vraiment les choses. "Vortex" tente de réécrire l'histoire mais ça ne fonctionne que partiellement malgré les idées de bases bien construites. Le T5 clôture un 1er cycle de Vortex, non sans mal, avec une impression partagée, malgré les dynamismes et les dessins réussis ainsi que la couleur par Florence Breton.
album de transition pour retrouver Rabah en pleine forme! j'ai passé un super moment sans prise de choux, Certe ça va vite, mais après cet album nous partons pour un nouveau cycle de 3 albums, scénarisé par Duval. n'oublions pas que cet album a été "perturbè" par la disparition brutale du créateur et scénariste Cailleteau. Louis Apporte un nouveau style, après ceux de Tota, Siro et Reno! vivement la suite
Catastrophique
J'ai l impression de lire un mauvais roman photo. La ressemblance de Bruce j Hawker avec Sam Heughan l'acteur qui joue Jamie Fraser dans OUTLANDER accentue ce sentiment.
L'idée de remettre en avant cette série était pourtant excellente.
Si l'histoire est plutôt prenante, on pourra quand même regretter les facilités scénaristiques adoptées par Corbeyran. Cela fait déjà plusieurs fois qu'il nous fait le coup dans cette série, où les personnages se retrouvent fortuitement dans des conditions qui laisseront plus d'un lecteur perplexe.
Pour le reste, ça tient la route. Les graphismes sont de bonne facture et l'intrigue nous enlève jusqu'au bout de la bd.
De l'auteur, j'avais beaucoup aimé en son temps son récit autobiographique « Couleur de peau : miel » qui avait donné lieu par la suite à un film cinématographique sous forme de reportage authentique.
Il réitère des années après en restant dans le même thème c'est à dire les traumatismes de l'adoption. Oui, il faut le savoir: quand on adopte un enfant, on le déracine de ses vrais parents et il s'ensuit un mal être parfois fatal. On pense que l'on va le sauver de la misère et d'une vie malheureuse, mais les rapports humains sont bien plus complexes.
Cette fois-ci, Jung se lance dans une trilogie assez intéressante où chaque tome donnera le point de vue de l'un des protagonistes du schéma d'adoption à savoir les adoptants, les adoptés et les parents biologiques obligés d'abandonner leurs enfants pour divers motifs.
On commence par conséquent par le témoignage des adoptants avec trois schémas un peu différents. On entre véritablement dans l'intimité et dans la pensée de ces adoptants qui ont pour point commun une certaine ouverture quand d'autres ferment tout simplement la porte aux racines, ce qu'évoque l'auteur dans sa préface.
Evidemment, ce thème nous prend aux tripes tant il est chargé émotionnellement. Là où l'auteur va plus loin, c'est dans une réflexion pour voir les différents contours. Il a acquis désormais la maturité nécessaire du sujet pour se permettre d'apporter encore d'autres aspects plus méconnus. Et puis, cela se base sur de réels témoignages dont on pourra voir les différentes lettres de témoignage en fin d'album.
Oui, c'est une très belle lecture pour ceux qui veulent en savoir plus sur les conséquences de l'adoption qui est tout sauf un acte anodin.
Un Tex sympathique mais moins abouti que d’autres que j’ai lu récemment. Les dessins notamment pêchent pas mal, pas au niveau du reste des productions.
Tant de potentiel gâché par une fin en queue de poisson! En fait, même si l'on ignore l'aberration qu'est la dernière page de l'histoire, la fin de l'album ne connaît pas de réelle conclusion et le scénario part dans tous les sens. On a l'impression que la série aurait dû être plus longue, ou que Gabrion ne savait juste pas comment terminer son histoire. C'est franchement dommage, parce que jusque-là, c'était plutôt bon!
À noter, pour les fans de Théodore Poussin -- il apparaît dans cet album!
Dessin 5/5
Scénario 4/5
Total 9/10
Commentaire:
Scénario intéressant et beau retournement de situation… C’est la première fois que la série se déroule en Italie.
Beau dessin dont le style me plaît.
Dans "Songes", le dessin est d'une grande réussite, c'est coloré, notre héroïne est remplie d'un charme et d'une sensualité incroyable, le dessinateur Terry Dodson a d'ailleurs plaisir a donner vie à cette pulpeuse Coraline, avec de multiples tenues et fantasmes. Entre rêve et réalité, le voyage est intriguant. Coté scénario, on arrive à tenir en haleine sur une grande partie du diptyque, même si la fin (T2) se termine de manière plutôt abrupte. Je retiendrai le dessin et couleurs de qualité qui en font une œuvre sensuelle et immersive, malgré les défauts existants du scénario.
"Pinocchia" régale par le dessin de Gibrat toujours fourni et coloré, avec un brin d'érotisme cette fois-ci. Coté scénario, l'idée est originale, l'humour grivois et les références ne manquent pas, c'est une œuvre à prendre avec un ton léger. Même si cela n'en fait pas non plus une œuvre incontournable, elle a le mérite d'exister et de faire plaisir aussi bien à ses lecteurs, que ses auteurs qui semblent s'être bien amusés sur ce one shot.
Le Cycle 6 marque la fin d'une ère de réussite pour la série Aldébaran. A vrai dire, il y a peu de volonté dans les 2 tomes qui constituent le diptyque "Neptune". Une nouvelle aventure pour Kim et Manon, malheureusement, le manque de contenu et de narration rend l'ensemble bien fade. Ou sont passés les personnages que j'affectionnais tant ? Ou sont passés leurs questionnements sur la vie ? Leur intimité ? Leur condition d'être humain ? Du dessin au scénario, tout est facile et on sent le manque d'investissement dans ce projet, les personnages et les actions sont plus que figés : un défaut récurrent dans le dessin de Léo, mais amplifié dans ce cycle. Au niveau des couleurs et de la structure des cases, je sentais déjà une baisse de qualité des nuances avec "Retour sur Aldébaran". Dans "Neptune", le minimalisme prône sur le reste, mais minimalisme ne voulait pas forcément dire sans saveur. Marc et Alex sont carrément absent, la domination des IA est prévisible, pas d'effet de surprise. Quand au découpage, il est très moyen, la page 23 du tome 2 en est l'exemple : "Pendant ce temps" et "sur la case suivante" Kim se prend une tarte par le personnage de devant, sans transition, ni préparation, ça ne colle pas et ça gâche complétement l'effet attendu. Bref, je ne connais pas les intentions derrière ce 6 ème cycle, mais c'est plus que moyen et cela ne mérite pas de louanges, ni qu'on en parle vraiment.
L’édition en N&B a un peu vieilli, alors que la nouvelle édition en couleur avec le T1 sorti en 2009 donne un souffle nouveau au dessin et à l’œuvre (malgré la censure sur le T1 dans la nouvelle édition). En effet, Manara présente toujours des traits très plaisant à l’œil, la courbure de femmes élancées et pleine d'entrain. Malheureusement, si le concept du T1 est agréable, la répétition du phénomène rend la série de plus en plus lourdingue au fils des tomes pour arriver à un T4 tellement loin de ce que j'attendais d'une série érotique culte. Donc je dis non, pour cette série qui a fait parler d'elle mais n'a rien de vraiment fou à proposer, même pas dans la créativité de la sexualité de Mme Christiani, un désir animal, une parodie du désir même. Et même s'il faut le prendre à la légère, je trouve que l'ensemble tombe vite au ras les pâquerettes.
Dessin 5/5
Scénario 3/5
Total 8/10
Commentaire:
Scénario pas mal mais un peu surréaliste…. J’aime bien les vilains dans le style Tadjeff, mais les liens avec les Allemands ne sont pas bien expliqués. Ce scénario semble assez peu probable vu que le gouvernement allemand qui a signé le traité était plutôt conciliateur et composé de sociaux-democrates, libéraux et centristes catholiques. Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 5/5
Total 10/10
Commentaire: belle trilogie des tomes 10, 11 et 12 sur fond de recherches et introduction des premiers gaz toxiques de la première guerre mondiale. J’aime bien que l’intrigue prenne son temps et c’est pour cela que c’est bien de l’avoir conçue sur trois tomes. C’est un des meilleurs tomes de la série car les relations sont complexes et pas « noir et blanc ». Effet surprise garanti.
Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 5/5
Total 10/10
Commentaire: belle trilogie des tomes 10, 11 et 12 sur fond de recherches et introduction des premiers gaz toxiques de la première guerre mondiale. J’aime bien que l’intrigue prenne son temps et c’est pour cela que c’est bien de l’avoir conçue sur trois tomes. Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 5/5
Total 10/10
Commentaire: belle trilogie des tomes 10, 11 et 12 sur fond de recherches et introduction des premiers gaz toxiques de la première guerre mondiale. J’aime bien que l’intrigue prenne son temps et c’est pour cela que c’est bien de l’avoir conçue sur trois tomes. Une des meilleures intrigues de la série. Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 4/5
Total 8/10
Commentaire: objectivement une bonne intrigue dans le contexte du front oriental pendant la Première Guerre mondiale. Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 4/5
Total 8/10
Commentaire: objectivement une bonne intrigue sur fond de lutte intra-russe entre rouges et blancs sur terrain londonien….. Personnellement, je trouve que Sackville se fait mieux dans le contexte de la Première Guerre mondiale. Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 4/5
Total 8/10
Commentaire: objectivement une bonne intrigue sur fond d’échange d’otages et de lutte pour la cause catalane. Personnellement, je trouve que Sackville se fait mieux dans le contexte de la Première Guerre mondiale. Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 3/5
Total 7/10
Commentaire: intrigue correcte en deux tomes qui raconte les tentatives des résistants tchécoslovaques pour rencontrer un représentant russe pour faire cause commune contre l’envahisseur allemand…. Ultimes images sur la dernière page avec des remarques aux signes précurseurs : la Tchécoslovaquie se verra bien malmenée par l’URSS dans les décennies suivantes….Beau dessin dont le style me plaît.
Dessin 4/5
Scénario 3/5
Total 7/10
Commentaire: intrigue correcte en deux tomes qui raconte les tentatives des résistants tchécoslovaques pour rencontrer un représentant russe pour faire cause commune contre l’envahisseur allemand…. Beau dessin dont le style me plaît. Mais pourquoi les soldats allemands ont-ils toujours la casque style Pickelhaube? Il me semble qu’ils ont été remplacés en 1916 par le Stahlhelm „M1916“.
Dessin 4/5
Scénario 3/5
Total 7/10
Commentaire: intrigue correcte, mais n’est-ce pas un peu fantaisiste de devenir un sosie juste en changeant les couleurs de lentilles (de marron en bleu…). Le vilain Herr Doktor me rappelle Nemo de Jules Verne ou Karl Stromberg de James Bond…:-) Beau dessin dont le style me plaît. Mais erreur dès la première page: d’où sort la femme au chapeau mauve à l’arrière de l’automobile remplacée par l’adolescent à la 3e image??
Dessin 4/5
Scénario 2/5
Total 6/10
Commentaire: intrigue peu captivante par rapport à d’autres tomes Sackville beaucoup plus convaincants. Par ailleurs, pourquoi Sackville va-t-il enquêter à New York sur ce magicien ??? Rien à voir avec de l’espionnage au nom de la Couronne britannique. Beau dessin quand même dont le style me plaît.
Je suis d’accord avec le commentaire de minot, cet album, et le précédent des mêmes auteurs, aurait dû être un "Corto Maltese vu par ...” MAIS, je l’ai cependant bien apprécié !
Bastien Vivès n’a pas cherché à faire du Hugo Pratt, et il a eu raison puisque ce dernier est inimitable ;) Je me suis laissé embarquer par son dessin moderne et efficace ainsi que par le scénario.
En revanche, en tant qu’amateur inconditionnel du marin maltais que je fréquente depuis mon plus jeune âge grâce à Pif Gadget (première apparition de Corto en France), j’ai juste été choqué - attention spoil - par le fait que Martin Quenehen se permette de modifier physiquement un personnage qui ne lui appartient pas, en lui faisant couper l’annulaire juste pour faire un bon mot final sur le mariage/divorce.
J’avoue avoir pensé à la sortie du précédent album de ce duo (album que je n’ai toujours pas acheté à ce jour) qu’il s’agissait uniquement d’un plan marketing, ce n’est apparemment pas le cas.
Les dessins sont sublimes. J'adore cette colorisation qui vous flashe littéralement. Un pro de la ligne claire. Magique. je l'ai relu 3X. Vivement la suite.
Un album intéressant qui fait suite au tome 4... C'est une première dans cette série.
Nous voyons la tournure des évènements politiques suite au changement de la matriarche de l'Ordre.
Scénario très malin, qui montre que rien n'est figé dans les concepts philosophiques de l'ordre.
Cet album hommage "Au cœur des ténèbres" de Joseph Conrad est très décevant... trop brouillon...
Je comprends où l'auteur veut nous amener mais ce n'est pas une réussite...
Un tome très intéressant au niveau de l'intrigue avec plusieurs révélations et explications sur les changements de rôles qui ont été opéré au tome précédent.
Une série d'héroïc-fantasy qui a le mérite d'avoir une ambiance propre et qui tranche avec les autres univers qui ont tendance à tous se ressembler un petit peu.
Je partage globalement l'avis de @Jonquille: Tout est difficile à suivre et à comprendre. D'ailleurs, c'est en lisant a posteriori la critique que j'ai compris l'allégorie du loup.
Cependant je mets 4étoiles pour le fait d'avoir vu l'autrice en interview (et là, tout s'éclaire beaucoup plus!) et surtout par rapport à la thématique.
Et enfin, je me dis que l'aspect "brouillon" est peut-être voulu car tout n'était (surtout à l'époque) pas trop clair dans la tête et le coeur de l'autrice. Un parti pris du scénario afin de restituer ce qu'elle ressentait?...
Je ne peux cependant pas m'empêcher de penser que cet album (et surtout cette thématique) aurait mérité de figurer dans la collection "Secrets" de Frank Giroud. Le témoignage y aurait sans doute pris encore +de force.
A lire + comme on lit un livre de sociologie plutôt qu'un bon roman dont on se délecte.
Dernièrement, une loi a inscrit dans la Constitution de 1958 la liberté garantie des femmes de recourir à l'interruption volontaire de grossesse. En effet, Simone de Beauvoir avait prévenu qu'il suffirait d'une crise politique, économique ou religieuse pour que le droit des femmes soient remis en question.
C'est d'ailleurs ce qui s'est passé aux Etats-Unis sous l'impulsion d'un président Trump totalement rétrograde et ayant peu de considération pour les femmes après d'ailleurs les avoir maltraitées dans sa vie privée. La France est ainsi devenu le premier pays à inscrire l'IVG dans sa Constitution afin d'éviter un jour des servantes écarlates...
Cette BD est le point de départ à ce qui allait conduire à la loi Veil promulguée en 1975 après des débats parlementaires vifs, longs et houleux. Il aura également fallu le procès de Bobigny où une jeune fille violée qui a été dénoncée par le violeur s'est retrouvé avec sa mère devant un tribunal composé d'hommes. Rarement, on n'avait vu une pareille injustice dans notre pays !
Dans les deux biographies de Gisèle Halimi, j'avais entendu parler de ce procès mais ce dernier était à peine survolé. Il était intéressant d'avoir une BD qui relate ce qui s'est passé et surtout cette prise de conscience de l'opinion publique que les choses devaient changer pour le bien des femmes.
En effet, auparavant, les femmes enceintes désirant interrompre leur grossesse, devaient se tourner vers des solutions clandestines ou artisanales. Les plus riches allaient à l'étranger. Les plus pauvres risquaient leur vie et se retrouvaient souvent devant un tribunal pour y être condamnée comme une espèce de double peine.
Fort heureusement, il y avait une femme avocate courageuse et déterminée face à un président de Tribunal intelligent. Nous éviterons de parler de la stupidité extrême du Procureur de la République. Il a fallu ce procès médiatique pour conquérir le droit à l'IVG.
Oui, cette BD est instructive pour ne jamais oublié ce que des millions de femmes ont vécu dans le passé. Qu'importe si Gisèle Halimi a instrumentalisé ce procès pour lui offrir une vibrante tribune au droit à l'avortement ! L'essentiel est le résultat obtenu.
On peut également être fier que notre pays soit désormais véritablement à la pointe de ce combat dans un monde où les femmes disposent de peu de droits. Elle envoie un message de solidarité aux groupes de femmes et à tous les défenseurs du droit à l'avortement dans le monde.
Une histoire de Tex (en couleur) courte, mais dense et intense. La fin est excellente par ailleurs.
Je suis fan de Tex sous toutes ses formes :D
Pourtant un classique signé François Bourgeon, je n'ai pas du tout accroché à cet œuvre en 3 tomes. Couleur assez moyenne et un dessin de Bourgeon qui me parle à moitié. Un scénario peu accrocheur avec un plaisir manquant à la lecture des bulles, tant le langage est soutenu et médiéval. Je n'aime pas.
Si le T1 semble prometteur d'une aventure pleine de rebondissements, le T2 est très appréciable aussi puis j'ai déchanté rapidement à partir du T3, suivi du T4 où les protagonistes tournent rapidement en rond, à coup de flashback qui n'ont pas vraiment d’intérêt pour nourrir le propos. Je ne sais pas pourquoi un scénariste décide d'enfermer ces deux personnages sur une planète sans que rien de palpitant ne se passe. De plus, l’interprétation de certaines cases n'est pas évidente et ne prête pas à ce qu'on s'y intéresse. J'ai relu également le T2, et à aucun moment la relation entre Lupus et Sanaa était réelle et il aurait pu avoir un enfant ensemble ? D'ailleurs, cette relation n'a rien d'un couple, tellement elle est froide, détachée et peu passionnée. Le dessin en style comics est simple, il est bon je ne dirais pas qu'il est excellent non plus. Lupus est pour moi et de manière évidente une œuvre pessimiste et sombre qui ne voit que l'être humain dans ses travers et ses déviations. Il plaira surement à ceux qui aime ce style ou les personnages parlent peu, les dialogues sont plutôt fades malgré la bonne volonté, c'est la forme et les silences qui parlent. L'univers dans lequel évolue Lupus, Tony et Sanaa est de plus assez peu expliqué.
Complétement en dehors de ce que j'apprécie dans la bande dessinée. Un dessin chaotique de Tronchet, dans l'esprit du scénario de Sibran mais qui pour moi ne colle pas et n'est pas apprécié. La narration est d'un pessimisme déroutant qui pourrait nous pousser dans nos retranchement mais la sauce ne prend pas. Au final, on obtient une oeuvre bien médiocre que je me passerai de relire.
"La Part Merveilleuse" intrigue au travers de son univers très coloré et ses créatures atypiques : les "Toutes", venus de quelque part (non expliqué dans l’œuvre) qui peuplent la terre et vivent "en harmonie" avec l'humanité, car ce sont des êtres supposés pacifiques. Ces créatures aux multiples formes et couleurs rappellent d'une certaine manière la Mantrisse des mondes d'Aldébaran, entité mystique, incomprise, remplie d'un savoir et d'une science que l'humanité n'a pas encore apprise à connaitre. Ici, le concept avec les Toutes est une belle surprise, il est possible de rentrer en communion avec eux pour vivre une expérience hors du commun et qui laisse au dessinateur la place pour des illustrations ultra colorées et oniriques. Malheureusement, cette série en 3 tomes déçoit souvent à mesure que le récit avance, avec des dialogues parfois immatures, normal pour des conversations entre adolescents dira t-on, ou des scènes qui soulignent un peu trop de coté épique et qui cassent la singularité des créatures avec lesquels les humains cherchent à rentrer en communication et nouer des liens. Hormis les "Toutes" et leurs couleurs vives, les dessins manquent de caractères dans le style, le rendu est timide pour donner l'impression de puissance et de mysticité des extra-terrestres. Sur le fond, les phénomènes ne sont pas expliqués, il faut plutôt voir l’œuvre comme un voyage dans l'espace-temps avec notre troupe de héros. J'aime l'audace derrière ce voyage, même si parfois les idées semblent quelque peu farfelues, le défi est de taille. C'est une oeuvre à découvrir pour les lecteurs qui aime le genre onirique et fantastique. Le grand format papier du triptyque est de qualité et rend l'oeuvre d'autant plus plaisante à parcourir.
"Shadow Life" est une œuvre japonaise qui nous projette face à nos démons et l'arrivée de la mort. Sous forme d'images et d'animaux sombres, la mort décide lorsqu'elle souhaite frapper chez celui ou celle dont c'est le destin (vision très fataliste de la vie). Malheureusement pour la mort, Kumiko possède un aspirateur qui lui permet d'enfermer l'ombre de la mort pour une durée indéterminée, sauf que la mort est revancharde et n'abandonne pas...Une œuvre sur le temps qui passe, les relations avec la famille. Bien que l’œuvre soit touchante, j'ai trouvé le rythme assez plat dans sa globalité, malgré quelques bons passages. L'aspect onirique a du bon et parfois du moins bon, je ne suis pas non plus forcément fan du dessin de Ann Xu.
Une histoire intéressante qui dévoile les mœurs d'une cité "imprégnée" par le veill.
J'ai surtout apprécié la couverture de cet album que je trouve magnifique !
Malheureusement le dernier album de la série alors que l'intrigue n'est pas terminée et que la dernière case de l'album appel une suite qui ne viendra jamais.
La couverture sombre et glaçante de cet opus, représentant Satô à demi encagoulé vissant le silencieux de son pistolet semi-automatique, contraste avec le dos de la jaquette, où figurent de naïfs dessins de noël. Tout un programme....
Car ce tome est assez marquant, non pas pour ses scènes de violence froide et calculée, mais plutôt pour son évocation de la fête... En effet, après les moments difficiles que l’auteur a fait vivre à ses personnages, Katsuhisa Minami les met en scène déguisés, mangeant des sushi et se soulant entre amis... Une représentation plutôt fidèle du noël japonais en réalité.
Et c’est hilarant. Parce que l’auteur sait jouer une fois de plus de la tension entre la dangerosité d’un tueur de sang-froid, potentiel que Fable cherche à cacher à tout prix, et son incapacité à se comporter normalement en public, que ce soit dans ses gestes, ses expressions ou ses prises de parole. Fable cherche d’ailleurs à s’intégrer à la société en s’investissant dans un boulot normal mais mal payé, comme a pu l’expérimenter l’auteur lui même, ce qui rend son personnage principal d’autant plus touchant. S’ensuivent des dialogues lunaires, des situations burlesques à base de jeux d’alcool (sans modération) et autre concours de bras de fer plein de dérision.
Mytho-logique !
Its an amazing book.The scence and plot of medieval India is well written by Sudeep Menon.Artwork by Laura Zuccheri is rad ,its top of top.Great book to have in the collection.
Reposer en paix est ce qui nous attend tous à un moment donné. On va espérer le plus tard possible. C'est également le titre de cette BD qui met en scène un petit groupe d'examinateur mortuaire qui interviennent pour s'occuper des cadavres sur des lieux de crime.
Là où cela devient intéressant est qu'on aura droit à chaque tome à un personnage différent d'une intrigue général qui se dévoile tout doucement à demi-mot. J'ai déjà vu un tel procédé il y a une vingtaine d'année sur une série intitulée « Quintett » et qui est aujourd'hui assez méconnue. Et pourtant, c'est elle qui a inventé le concept qui suscite l'engouement sur cette série macabre. Il est vrai que j'arrive un peu avec du retard sur ce phénomène. Cependant, j'arrive à percevoir ce qui a provoqué cette vague d'admiration.
Oui, cette série est bien construite et ce premier tome assez prometteur sur le destin croisé de 5 personnages clés avec des tomes qui apporteront progressivement des éclaircissements sur certains mystères. La force narrative est présente ainsi que le suspense lié à chaque récit. Et puis, certains personnages sont assez charismatiques pour susciter tout l'intérêt.
J'ai hâte de découvrir la suite avant de reposer en paix. En conclusion, une série à lire et à relire dans son intégralité.
Je fais écho à l'avis précédent. Complètement nul. L'humour, si on peut appeler ça comme ça, est d'une simplicité sans nom et totalement dénué d'intérêt.
Un « autre Tex » comme ils disent en Italie, c’est à dire un Tex qui flirte vers le fantastique, l’horreur, parfois la SF. Et ici, quel récit prenant, un super cross-over avec le mythe du Dr Frankenstein. Savoureux
Tres bon western! Vraiment epatant, ce dessinateur, G.Mezzomo est selon moi l'un des seuls a pouvoir rivaliser dans ce genre de BD avec des noms comme Giraud ou Swolfs. La tonalite globale est asphyxiante concomitamment a l'originalite du scenario et je n'ai evidemment pu poser cet album avant de l'avoir acheve. Tres violent, personne n'est a l'abri ni des hommes ni des animaux avec massacres, viols, meurtres en legitime defense ou non, attaques de pumas, mais cette violence n'est pas primaire et repetitive, elle est la resultante de la personnalite des protagonistes et du contexte. Prions pour qu'il s'agisse d'un one shot, car la fin est parfaitement dans le ton de cette BD avec la suggestion de morts a grande echelle qui n'aurait pas grand interet a etre montre par le dessin a mon humble avis.
Deux defauts neanmoins: vers la fin de l'histoire, des captifs se liberent d'une maniere totalement abracadabrantesque, et surtout le suspense sur l'identite du coupable aurait du etre preserve plus longtemps.
Au final apres lecture on se rend sur internet et on essaie d'en savoir plus sur les auteurs pour decouvrir d'autres ouvrages si bien menes.
Ce diptyque n’était vraisemblablement pas fait pour moi...
Car, si la proposition graphique de l’autrice est tout aussi lisible qu’accessible, je dois bien avouer que je ne suis pas très sensible à son trait : les visages de ses personnages ressemblent trop à des patates, avec des visages sans nez prenant parfois la forme de becs (en particulier la maman)... D’ailleurs, malgré une composition des planches élégante et des couleurs chatoyantes, les décors ne sont pas très élaborés non plus. Dur de m’y immerger...
Le propos du livre, qui évoque les affres de la gémellité vue de l’intérieur, est intéressant. Le storytelling graphique de cette œuvre est d’ailleurs beaucoup plus complexe que ne l’est le dessin en lui même. Indubitablement, c'est dans ce sens que Florence Dupré La Tour a su saisir mon attention, éclairer ma lanterne, faute de me séduire. Mais je dois aussi avouer que je me lasse de ces BD auto-centrées...
J’aurais lu finalement les deux tomes, plutôt destinés à des gens proches de sa situation à mon avis, qui y seront ainsi plus sensibles.
Une série qui se lit très bien, constituée pour chaque album, d'histoires en one-shot qui nous font découvrir ce monde fantastique ainsi que l'Ordre des Chevaliers Dragons.
Ce 6ème tome est tout simplement bluffant pour un final rare !
Un titre lourd de sens...
...adouci par les nuages de la typographie et une couverture colorée, où figurent trois enfants, s’amusant à taquiner un poivrot, dans un champ de pâquerettes. Dès lors, on sent bien que l’autrice Aroha Travé n’ira pas par quatre chemins pour narrer les péripéties de ces gosses, dans leur village fictif...
Cette BD, empreinte de culture fanzine et underground, est moins accessible qu’il n’y paraît au premier abord. Pour ma part, je dois avouer que j’ai été dérouté par la (trop) grande finesse du trait d’Aroha Travé, pas très lisible dans ce petit format, ainsi que par une composition très simple (gaufrier en 3x2 cases), qui contraste avec la richesse du découpage et le fourmillement des détails. J’ai également été marqué par les propos outranciers des personnages, par la dureté de leurs vies, ainsi que par les décors décadents qui les entourent. Par empathie, même s'ils peuvent parfois être grotesques voir dangereux, je n'ai eu aucune envie de me moquer de ces personnages, trop emblématiques du petit peuple et comme broyés dans un système.
D'ailleurs, ils ont tous beaucoup de relief, ne se laissent pas complètement démonter, et on finit par s’attacher, mais plus aux enfants qu'aux parents, plus aux doux qu'aux violents... Après tout, il n’y a pas que la Syrie qui est touchée par la pauvreté, c’est aussi le cas dans nos pays développés, où les inégalités ne cessent de se creuser, notamment à l'école.
Ainsi, j’ai fini par m’immerger dans cet univers précaire, mais aussi par adhérer au propos de cette BD, au ton tragi-comique. Parce qu’il y a des problématiques de société, révoltantes et parfois criantes de vérité... Parce qu’il y a de l’humour, assez absurde et avec des situations abracadabrantesques, tout en conservant un lien avec le réel... Mais aussi parce que l’autrice sait prendre le contre-pied de ce misérabilisme, à l’image des enfants qui trouvent toujours un moyen de jouer, pour nous faire esquisser un sourire...
Pour moi, c’est une sorte de Tom et Nana, mais en beaucoup plus cru, punk et trash.
Parfois j'ai grincé des dents, d'autres fois je me suis retenu de verser une larme.
La philosophie vous plait, vous interpelle ou tout simplement vous vous demandez ce que cela peut être et quels sont les philosophes connus? Encore plus trivialement vous souhaitez briller au cours d'un repas sans avoir lu des ouvrages rébarbatifs. Alors n'hésitez pas lisez ce livre ou si vous avez la flemme piochez dedans au hasard comme cela vous inspire.
Pour ma part j'ai passé un excellent moment lors la première lecture, alors je l'ai reparcouru, j'ai encore ri et souri. Tout cela est léger dans le ton. Le dessin de Catherine Meurisse est en totale correspondance avec le propos.
C'est à la fois intelligent et désinvolte.
(à conseiller aussi à ceux qui révisent pour le bac de philo!)
bonjour, vous devriez faire état que le strange n°1 se trouve dans le très rare album Rodeo SPECIAL N°3.
Pour faire bref, à l'image de la BD "Le portrait de Dorian Gray" , nous avons droit ici à une nouvelle adaptation qui vaut le détour . Ces récits imagés permettent de faire découvrir et d'appréhender des oeuvres littéraires plus facilement, tout en conservant la richesse des idées mais aussi , dans une moindre mesure la sémantique et la syntaxe . Et puis, si on peut ajouter l'appréciation de l'art du dessin, c'est tout bénéf .
Dans d'autre cas, il s'agira d'une piqûre de rappel afin de raviver la flamme d'une lecture passionnante mais lointaine .
Je ne suis pas sûr de savoir que penser de ce livre – j’ai trop d’avis partagés, voire contradictoires, selon ce que je regarde…
Bon, globalement, le dessin, j’ai bien aimé – je ne sais pas s’il y a un style espagnol mais le peu de dessinateur que je connaisse de ce pays (Gimenez et Munuera) ont tous ce style vif, élancé, des traits nerveux sur des personnages fins tout en énergie dynamique. Et j’aime bien.
Pour les couleurs, j’ai trouvé ça à la fois cohérent, selon les lieux, les situations, la nuit, le présent, le rêve ; à la fois basique, on prend un ton, on met deux nuances et c’est souvent fini (même s’il y a de joli jeux de lumière et d’ombre ici et là).
Le personnage central est sympa à suivre, son côté décalé et cynique, sûre d’elle et s’en fout la vie… Mais comme elle est toujours assez mono-expressive avec, en plus, un côté j’m’en-foutisme, qu’il n’y a pas d’évolution, ça m’a un peu lassé…
Un peu pareil avec ses visions : intéressantes, décalés, sympathiques, mais redondantes…
Et elles sont comme les autres personnages, personne n’évolue vraiment, personne n’a réellement de sentiments variés, le psy est toujours neutre ou en colère, la victime est toujours neutre ou un sourire en coin…
D’ailleurs, j’ai toujours eu du mal avec les histoires de famille ou les histoires avec trop de personnages. Alors là, les frères, les sœurs, cousins, tante, nièce, je me suis parfois paumé. C’est pas que ça soit super compliqué mais quand on parle du même personnage en disant une fois l’oncle, le frère ou le second fils, moi, ça me largue…
C’est comme l’histoire en soi : à la fin, nickel, ça se tient bien. Mais pour y arriver, on discute d’un tas de trucs que j’ai mis de côté, en me disant, bon, ok, on verra…
Et finalement, tout se recoupe et j’ai tout compris et c’est cool.
Mais j’ai à la fois suivi ça d’un peu loin, sans trop m’attacher, et en me disant ok, nickel au final.
Un balancement pour lequel je n’arrive pas totalement à tomber d’un côté ou de l’autre, c’était trop bien ou bon ça va ; le moment était fort agréable et long ; beaucoup de tension et de suspense mais une linéarité qui affadit le truc…
Mais globalement cool quand même.
Un magnifique roman illustré, dans la lignée d'un "Maus" d'Art Spiegelman ou comparable à "Palestine" de Joe Sacco ou encore à "Persepolis" de Marjane Satrapi (oui, je pèse mes comparaisons), Munnu est à la fois un portrait autobiographique touchant, drôle, intimiste et très humain ainsi qu'un témoignage crucial sur un conflit méconnu dont les répercussions touchent encore aujourd'hui la vie quotidienne des habitants du Kashmir.
Proclamer la fin de l'esclavage est une chose mais que deviennent les citoyens libres de couleur noir dans un pays dominé totalement par des citoyens de couleur blanche ? Après la guerre de Sécession, il y a eu une partition du pays à la manière d'un apartheid à savoir deux peuples et un pays. Or, les noirs voulaient vivre comme les blancs et disposer des mêmes droits ce qui paraît légitime.
Ainsi, une loi assez stupide voulait qu'on cède ses places à des blancs dans les bus bondés. Rosa Parks, une couturière professionnelle de 42 ans, à la peau noire, a dit « non » le 1er décembre 1955 ce qui a entraîné un émoi dans tout le pays. Cela pourrait paraître ridicule de nos jours mais elle s'est retrouvée en prison car elle n'a pas voulu appliquer la loi en estimant, à juste titre, que celle-ci devait être remplacée par quelque chose de plus juste. Son combat a fini par payer au niveau de la Cour Suprême avec la fin de la ségrégation dans les transports publics.
On mesure ainsi tout le parcours qu'a traversé la population noire aux États-Unis jusqu'à nos jours. L'élection d'Obama à la tête du pays a prouvé que tout était possible. Il faut juste avoir le courage de dire « non » à un moment donné et ne pas agir par lâcheté. C'est tout le sens de ce récit qui nous est raconté par un chauffeur de taxi à un jeune homme de couleur également mais assez arrogant qui a oublié certaines valeurs essentielles.
J'ai beaucoup aimé cette BD sur des événements historiques certains car ils racontent également les coulisses et la stratégie adoptée par le révérend Martin Luther King pur que le changement puisse s'opérer pacifiquement et avec le maximum d'adhésion. Les auteurs italiens ont réalisé un superbe travail pour une BD hautement pédagogique qui pourra servir pour des combats futurs à travers le monde, tant il reste des choses à améliorer.
Que j’aime Tex, quelle découverte encore que ce magnifique album très bien dessiné et à l’histoire qui prend bien son temps pour se développer harmonieusement.
Avec un dessin aux couleurs acides et saturées, "Les Trompettes de la Mort" est une escapade...en foret. Je dirais que le dessin est très bien maitrisé, dans un style carré, des traits de contour gras et des planches aux couleurs vives. La perspective est un point sur lequel s'est amusé son auteur, Bournel Bosson, pour proposer des plans originaux et dynamiques. En revanche, le scénario manque clairement de consistance pour le rendre captivant, les protagonistes parlent peu, tout est dans la contemplation. Le grand-père est un aigri de la vie, pourquoi ? J'ai l'impression que ça n'a pas d'importance, au final ce que veut cet œuvre, c'est qu'on apprécie l'instant présent, la vie et la nature, le récit ne cherche pas à changer ses personnages. Ainsi dans l'ensemble, ça sonne bien creux à mes yeux, dommage.
C'est fou tout ce qu'on peut dire sans parler, comme quoi le non-verbal est aussi une riche source d'informations. "Un Océan d'Amour" est un voyage sur une autre planète, une parenthèse sur l'immensité de l'océan, un humour fort apprécié et une destination inconnue. Et si le dessin est rapidement plaisant, il sait mettre en avant une grande variété d'expressions qui nous permettent de comprendre le récit. En soi, rien de compliqué pour comprendre l'ensemble si on prend de temps d'analyser les cases et les situations, mais c'est brillamment amené. C'est évident, on ne peut pas complexifier une histoire sans la parole, mais je trouve ça audacieux, tant les dessins et les expressions sont réussis.
Bien que le propos soit simple et dans une optique de prévention contre le SIDA (édito de Jack Lang, ministre de la culture en début de livre), cette bande dessinée signé DERIB est de qualité, tout d'abord dans le dessin et la couleur, mais aussi dans le propos. De la prévention certes, mais en jouant sur les cordes sensibles de la fragilité de la vie. Et si la chute est prévisible, il n'en reste pas moins une belle oeuvre. Une belle sensibilisation artistique pour la lutte contre le SIDA ou toutes les MST quelles qu'elle soient.
Steve Cuzor revient avec une adaptation d'un des premiers grands romans modernes des Etats-Unis d'Amérique, se situant durant la Guerre de Sécession.
Le combat d'Henry Fleming, c'est avant tout le portrait d'un jeune paysan souhaitant devenir un homme et connaître le baptême du feu. En l'espace de quelques heures, celui-ci découvrira la futilité de la guerre, l'injustice, la bêtise humaine, le courage et la peur.
Placé à l'échelle d'un homme, le récit nous livre les pensées et réflexions d'un jeune bleu avide d'en découdre mais finalement tenaillé par la peur de mourir dans des batailles qui s'apparentent davantage à des boucheries, destinées à satisfaire les plans et egos de supérieurs planqués à l'abri des balles.
J'étais très sceptique au départ avec ces planches monochromes. Elle prennent néanmoins sens à partir de l'instant où l'on assiste aux batailles, il n'y a plus de soldats bleus ou gris, simplement des êtres humains participant à une sauvagerie collective absurde. Les planches dépeignant les scènes de combat sont magnifiques et illustrent bien le chaos ambiant.
Un très bon 'one-shot' qui propose une réflexion intéressante et intelligente sur la guerre de façon générale.
Peut être est-ce à cause de ce comics que j'ai ce plaisir coupable à lire (et parfois relire) cette série nanardesque en diable avec, malgré tout, de beaux dessins à la Sal Buscema (en moins sympa), à la pépète sexy et aux barbares en carton pâte mais tout huileux et des muscles tout partout.
Parce que celui-là il est (presque) différent des autres.
Alors, bon, il y a des méchants qui sont méchants parceqeueueue !!!! ( sans la moindre once de psychologie CQFD). La première histoire ( avec le fameux géants des neiges) est tout pétée mais, bon, on se marre du bousin entre les mains...
Et puis il y a la suite...plus tourmentée, plus introspective dans une ellipse d'une vie qui va, comme toujours, trop vite mais qui surprend et qui plaît. Shakespearien ? La blague ! Non, bien sûr....mais ça y lorgne quand même pas mal.
Car, oui, les aventures précédentes racontent tout de même le dilemme d'une vie. Celle de Warlord qui a tout vécu, des tourments de l'amour, du déracinement, et même jusqu'au filicide. Et, ça, c'est pas rien.
Alors on se prend à rêver...cela aurait pu être trop bien Warlord si Mike Grell (un dessinateur très talentueux) s'était fait aider au scénario par un scénariste. Car les thèmes choisis ont de la pertinence, le parcours du héros est initiatique dans tous les thèmes d'une existence...mais hélas c'est mal et trop vite raconté à chaque fois.
Sauf ici. Ici l'introspection est agréable, plutôt pas mal narrée. Et surtout l'histoire prend son temps . Ce n'est toujours pas une vrai réussite mais ce n'est pas, dans cet opus, un nanard hilarant.
Je m'attaque à cette série "fleuve" avec 25 ans de retard...
J'ai tout de suite apprécié le background avec le concept original du Veill qui corrompt les corps et les âmes dans les environs d'un dragon.
Les Chevaliers Dragons étant une caste de vierges combattantes, spécialisées dans la traque des dragons, leur virginité les protégeant du mal
Cette série m'a motivé d'écrire mon premier avis sur bedethèque. Je suis franchement très surpris de la note reçu para la majorité des lecteurs. J'ai vraiment adoré Aldebaran, Betelgeuse et Antares (les personages et le scénario sont incroyable), mais ces deux derniers cycles (Survivants et Retour sur Aldebaran) m'ont deçus. Quelques bons idées de base, mais aucun type de tension qui montent pendant que l'histoire avance, trop de défis qui se resoudent tous seuls (et quelques fois de manière trop simpliste, genre "les extraterrestres arrivent et apportent la solution", même Kim Keller n'arrivait plus à m'inspirer par sa humanité tellement extraordinaire dans les série précédentes. Si j'avais su, j'aurais arrêté avec Antares...
Un épisode bien équilibré avec des changements de situation inattendus. Les cartes sont quelque peu redistribuées.
Les graphismes matures d'Alice Picard sont à l'image de l'intrigue. Soignés et efficaces.