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Visiblement, les héros de la galaxie sont publiés depuis 1982 au Japon par les éditions Tokuma. C'est une série de science-fiction qui est depuis 40 ans leur best-seller et dont la popularité ne cesse de croître aujourd'hui encore. Ce n'est pas un hasard si cette œuvre a su traverser les générations.
On est tout de suite planté dans le décors avec deux systèmes qui se combattent à travers la galaxie : un empire galactique gouverné par une monarchie absolue avec son Kaiser d’inspiration allemande et une démocratie constituée de l'alliance des planètes libres. On va intéresser à deux héros chacun dans leur camp : le génie de la victoire à savoir Reinhard von Mussel et le magicien invaincu Yang Wen-Li.
L'inspiration des bâtiments fait assez européenne et XVIIIème siècle ce qui tranche avec la technologie très avancée et les vaisseaux spatiaux. J'ai bien aimé ce côté assez kitch car les personnages évoluent avec une grande habileté. On ne se pose pas plus de question.
Un mot sur le trait graphique que j'ai tout de suite adopté. C'est précis et convaincant. A noter également de superbes couvertures qui donnent envie. Bref, l'efficacité sera de mise avec un beau travail de l'éditeur.
Je dois dire que les premiers tomes m'ont franchement convaincu de la qualité de l’œuvre même s'il s'agit d'un vieux manga. On suivra avec grand plaisir les aventures de ces héros de la galaxie dans cette réédition très sympathique.
C'est un thriller assez convaincant qui met en scène une jeune adulte universitaire et puceau Eiji qui développe une double personnalité liée au terrible passé de son père, un célèbre sérial killer de la pire espèce. Fort heureusement, ce dernier s'est suicidé mais son ombre plane toujours.
Eiji est un garçon timide et maladroit mais cela peut être aussi tout le contraire un jour sur deux. Il y a toute une approche psychologique assez intéressant notamment pour un psychiatre. Ce côté malsain peut toutefois rebuter certains lecteurs. Ce n'est pas à mettre entre toutes les mains.
The killer inside va se révéler petit à petit. Il y aura bien une multiplication de fausses pistes. Je n'ai pas trop aimé le basculement chez les yakuzas à la fin de ce premier tome mais c'est sans doute pour donner plus de consistance à ce récit qui va se décliner sur plusieurs tomes.
Au final, un bon début pour un récit assez haletant au scénario fort oppressant. Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est tout à fait réussi car à la fois perfectible et expressif. La vérité sera effrayante et troublante.
Je n'ai pas accroché à cette histoire d'ancien psychopathe qui se reconvertit pour aider la police de Bedlam face aux nouvelles menaces. C'est un peu comme si le pire terroriste sanguinaire de l'histoire de la criminologie ayant massacré beaucoup de gens dans un lieu de spectacle devenait une sorte de héros indicateur. Bref, c'est cette idée qui m'insupporte réellement. Certes, la rédemption est toujours possible mais encore faut-il qu'elle soit crédible et mesurée.
Je pourrais également dire que je n'aime pas particulièrement les univers totalement glauques. Cela commence d'ailleurs par le massacre d'enfants innocents qui assistaient à une représentation théâtrale dans le cadre d'une sortie scolaire. Je n'ai pas aimé également l'imprécision du trait et ces visages un peu brouillons. Je laisse 2 étoiles en raison de dialogues plus soutenus que la moyenne.
Les fans de morbide apprécieront. Les autres pourront aisément s'abstenir.
Qu'est-ce que j'ai pu jouer à ce jeu durant ma jeunesse puis enchaîner plus tard sur la version cinéma avec la belle Angelina Jolie à la plastique parfaite. C'est par nostalgie que j'ai voulu me plonger dans cette série. Et encore une fois au bout du chemin, c'est la déception qui m'a attendu. Moralité : la nostalgie est mauvaise conseillère.
La construction de ces histoires qui s'enchaînent m'a paru assez aléatoire. C'est souvent trop court ou trop vide. Il manque en effet la substance et le charme, ce petit quelque chose qui faisait l'âme de cette aventurière hors du commun.
On sent la vile commande commerciale avec ce qu'il faut comme ingrédients de cet univers. Pourtant, cela ne prend pas. Le dessin avec ses belles couleurs est tout à fait correct mais il ne sauve pas le récit du naufrage. Je suis pourtant un inconditionnel de cette héroïne. Néanmoins, en l'occurrence, c'est beaucoup trop naïf avec un cerveau en mode pause.
J’ai été particulièrement déçu par ce titre qui reste très linéaire. Il faut dire qu’après avoir lu l’excellent J'ai tué Abel, on ne peut que déplorer le manque d’imagination dans la mise en scène. Il faut dire également que ce meurtre a été très bien détaillé dans deux œuvres concurrentes parues ces deux dernières années (notamment Gavrilo Princip et François-Ferdinand). J’ai eu l’impression de lire la même chose. Seul le graphisme paraît le petit plus car c’est bien dessiné.
Cependant, les scènes décrites ne me paraissent pas réalistes de l’époque car trop propres. Sur un plan historique, je suppose que c’est un sans faute mais j’attendais autre chose, une autre interprétation. Bref, ce titre n’apporte rien dans ce contexte particulier. Comme dit, c’est la troisième bd exactement sur le même sujet.
Voilà, il faut bien un raté dans les séries concepts.
C'est une série très inégale que voilà avec pourtant un sujet aussi passionnant que la recherche de l'Atlantide, cette mystérieuse île civilisation qui a disparu sous les flots. C'est un mythe qui continue de fasciner les générations.
On évitera pas les japanaiseries. Certains personnages sont hautement stéréotypées comme cet enfant à la tête de bébé mais qui réagit comme un adulte.
Il va falloir avaler des couleuvres et bien digérer après. Certes, cela ne sera pas évident car même le dessin paraît fade. Cependant, si on s'accroche, on va entrer progressivement das un processus aventureux qui va se révéler intéressant. Le premier tome est clairement assez creux.
Pour se faire une idée, il faut poursuivre. Une belle aventure mais une fin pas très réussie car trop ouverte.
Je n'ai guère été convaincu par cette série qui oscille entre la science-fiction et le fantastique sur fond d'angoisse meurtrière.
Le premier tome jette les bases du récit et n'ont pas réussi à me captiver suffisamment malgré le flot de questions que le lecteurs pourraient se poser pour résoudre les énigmes. A vrai dire, la série va se jeter dans les griffes du mysticisme dès le second tome. Par la suite, cela sera l'égarement le plus total et c'était à craindre. Il fallait déjà tenir jusque là !
Le graphisme est plutôt morne avec des personnages beaucoup trop expressifs (voir la mère par exemple). Bref, on est loin de la finesse qui pourtant peuvent caractériser certains titres en manga. Le trait est plutôt épais et noirci. Il faut aimer.
Le sentiment est plutôt celui de la déception bien que tout ne soit pas à jeter.
Ce récit ne sera pas destiné à un public jeune. Il contient des scènes d'une certaine violence mais également à forte connotation sexuelle. On est dans un milieu un peu grunge. On s'aperçoit que le monde des rock-stars peut être pire que celui des hommes politiques s'ils accédaient au pouvoir.
On est dans l'univers des super-héros mais c'est traité d'une manière totalement différente de ce qu'on a pu voir auparavant. J'ai aimé une certaine audace des auteurs à aller très loin. Cela pourrait être pris comme de la provocation mais la morale sera sauve à la fin. La parodie et l'irrévérencieux ne sont pas loin. C'est à la mode actuellement.
Juste un conseil final destiné aux membres éminents de la famille royale d'Angleterre: ne lisez pas cette bd pour votre bien car vous seriez profondément chocking.
Cette œuvre est à l’antipode de ce que j’aime dans le monde de la bande dessinée. C’est curieux comme on peut être attiré comme un aimant par des choses hautement intellectualisantes baignées dans une pseudo littérature de pacotille. Il est vrai que l’absurde dans sa truculence peut faire office de faire-valoir.
A côté de cela, nous avons le choix sur pléthores de bd beaucoup plus intéressantes comme par exemple HSE - Human Stock Exchange. Je me suis ennuyé à en mourir à cette lecture de cette poésie célinienne. A vrai dire, je me suis endormi, ce qui est une chose assez rare pour que je le souligne. Cette cavale m’a fait l’effet d’une grosse déception à l'exception du dessin en noir et blanc, je le reconnais.
Il est vrai que la vie de cet antisémite et collaborationniste égocentrique ne m’a guère passionné même s’il est présenté comme le plus grand écrivain français comme quoi ! Le burlesque des situations lui donne un côté assez sympathique mais tout ceci n'est qu'interprétation faussée. C’est comme cela et il faut bien l’accepter. Oui, cela a la saveur d’un citron défraîchi. Acide et terne.
On entre assez rapidement dans l’univers de la Mosca. On suit un petit groupe débarqué sur une île isolée mais pas tout à fait déserte. Dans ce groupe, il se détache trois personnalités différentes qui vont devoir composer pour survivre dans cette nature hostile.
Il est vrai que le premier volume est principalement basé sur l’attaque d’un monstre qui va décimer une bonne partie du groupe. De toute façon, il n’y aura aucune compassion car le lecteur n’a pas eu l’occasion de faire connaissance. Oui, pas de prise de tête ! Les bons sont bons et les méchants sont méchants.
La construction de ce manga est quand même assez déroutante. On passe d’un univers à l’autre sans crier gare. Par contre, le dynamisme des scènes d’action est assuré. C’est malheureusement au détriment de l’intelligence du propos.
A noter qu’on nous balance que le café et le chocolat sont devenus une sorte de drogue pour les êtres humains sans expliquer ce qui a conduit à ce constat. Par la suite, cela sera vite occulté par des scènes plus bestiales. Cependant, la majeure partie des interrogations trouveront leurs réponses au fur et à mesure.
Nous aurons droit également à des scènes de cannibalisme qui seront présentés de manière tout à fait naturelle voire nonchalante. Or, cette idée même me révulse au plus haut point.
C’est un survival un peu bourrin qui ne me marquera pas car cela manque de consistance et de cohérence.
Heureux les pauvres d’esprit car le royaume des cieux est à eux. C’est Jésus qui le dit lors d’un sermon sur la montagne. Bref, le jack-pot pour les imbéciles heureux.
Moi, je n’aurais pas cette complaisance. Ces histoires sur la société japonaise sont totalement amorales pour la plupart. Cela provoque du dégoût et de la répulsion ce qui est également un sentiment légitime sur une base action-réaction.
Cela se veut une caricature du genre humain avec ces tranches de vie sordide. Certes mais que dire ? Cet humour caustique accouplé à des scènes parfois gores n’est pas ce que j’apprécie le plus.
Tout finit par arriver. Une série policière teinté de fantastique débutée en 2000 puis arrêtée au second tome en 2002. En 2015, nouvelle édition et la promesse de terminer la série prévue en 3 tomes. Pourtant, personne n'a réclamé son retour, même pas une pétition en faveur. Il faut dire que les avis étaient même plutôt assez négatifs dans l'ensemble.
J'ai lu la nouvelle édition et mon ressenti au sortir de cette lecture est la suivant: il y a des séries qui ont été abandonnée et qui auraient dû le rester. L'auteur n'est pas très connu dans le monde de la bd puisqu'il s'agit de sa seule série. Visiblement, il tenait à y ajouter le chapitre final en mûrissant son projet.
Le graphisme est plutôt coloré et les dialogues font vielle école. Bref, l'énigme de la disparition du Dr Grahms ne casse pas des briques. Il s'agit simplement de reprendre des clichés de l'univers du roman policier façon Agatha Christie. Certes, il y a des références cachés ici et là mais la compilation ne fait plus recette. J'ai envie d'une histoire qui tienne debout et non décousue et alambiqué.
Le tome 3 se fait toujours attendre même dans la nouvelle édition.
Avec les années, on se rend sans doute mieux compte de ce qui est bien et ce qui est mal. A l’époque, quand Le Triangle Secret est sorti, c’était l’embrasement avec ce thriller ésotérique d’un nouveau genre. Avec du recul, on se rend compte que c’est plutôt moyen. Il faut dire que les séries dérivées n’ont pas été franchement à la hauteur. Or, en l’occurrence, nous avons encore droit à une série parallèle, la quatrième si je m’abuse après I.N.R.I, Les Gardiens du sang et Hertz. C’est beaucoup trop.
On se rend compte que l’esprit n’y est plus. Le Vatican va s’allier à ses anciens ennemis pour combattre un ennemi encore plus puissant qui menace toute la planète (rien que cela). Cela me rappelle le film que je viens de voir à savoir Batman versus Superman. Parmi les ennemis, il y a le dirigeant fou de la Corée du Nord allié avec la Syrie : l’Axe du Mal. C’est tellement gros et abusif qu’on en a marre. Il faut savoir également que les larmes du Christ sont devenues une arme de destruction massive. On en pleurerait de stupeur !
Pour le reste, les grosses ficelles ne prennent plus. Au sortir de la lecture, je me rends compte que celle-ci ne m’a rien apporté. J’ai été attiré sans doute par la nostalgie de ma première lecture du Triangle Secret qui surfait sur la vague du Da Vinci Code. Je me suis un peu lassé de ces intrigues ésotériques qui traînent en longueur, voilà tout.
Il faut savoir que l'auteure est la fille du chanteur Renaud et également l'ex-épouse du chanteur Renan Luce (qui a d'ailleurs produit deux bons albums que je possède).
Elle nous livre ses réactions à chaud lorsqu'elle était enfant et qu'elle attendait la naissance d'un petit frère. Cet événement imprévu va bouleverser sa vie de petite fille un peu gâtée jusqu'à provoquer une crise existentielle avant l'âge requis.
Le dessin est très épuré avec des feuilles quasi-blanches. Cela fait toujours bizarre !
Le scénario est malheureusement assez plat malgré une certaine tendresse et douce drôlerie. On s'ennuiera assez vite car on ne trouvera pas d'intérêt. Cela manque un peu de matière.
Pouvoir faire revenir quelqu'un de l'au-delà, cela n'a pas de prix ! Certes, mais c'est impossible à moins de croire à la résurrection. Au-delà d'un drame familial, on va flirter avec de la science-fiction.
Le dessin ne m'a absolument pas convaincu ce qui est une autre manière de dire qu'il est hideux. Au début, j'ai confondu un femme qui ressemblait à un homme. C'est dire ! On notera également que les pages sont tantôt jaunes, rouges, violettes, vertes. Bref, on aura droit à toutes les couleurs ce qui ne manquera pas de déstabiliser le lecteur.
Le livre n'a pas eu l'effet hypnotique sur moi ce qui était d'ailleurs attendu. Divers médias l'ont couvert d'éloges notamment l'Express qui parle d’une fable lysergique graphiquement époustouflante sur la mort.
Là encore, cette oeuvre au format à l'italienne ne m'a pas touché. Il y a 3 cases par page en horizontale. La couleur sera de rigueur. La forme est presque linéaire et homogène. On notera l'absence de bulle et une narration omniprésente. La construction se fait dans une parfaite logique.
Le dramaturge prend des notes mentales toute la journée qu'il restitue le soir de manière mécanique. Cela va s'étirer sur près de 159 pages. C'est ennuyeux à la longue car nous allons avoir droit à dur "le dramaturge dort toujours sur le dos. Enfant, le dramaturge avait une conscience éveillée".
Oui, on peut finir par s'endormir et passer totalement à côté de ce dramaturge solitaire aux journées totalement mornes.
J'avais été plutôt attiré par le principe qui avait l'air assez séduisant. Je suis plutôt un grand cinéphile.
Pour autant, le choix de certains films cultes est plutôt sujet à caution: Boulevard du crépuscule, Délivrance, Le chien andalou, Le rock du bagne, The breakfast club, Le 7ème sceau ou encore Le garde du corps. Certes, on trouvera Casablanca, Citizen Kane ou encore Autant en emporte le vent. Mais bon, je n'ai pas été franchement convaincu.
Par souci de modernisme, il ajoute des films tel que Forrest Gump ou Alien. Cependant, cela ne trompera personne. C'est vieux jeu.
Au niveau de la forme, nous aurons droit à 4 cases dont le titre du film sur 90 pages. Bref, peu de variation. C'est poussif et répétitif avec un manque sérieux d'originalité.
J'ai sans doute trop mangé de ces mangas culinaires qui pullulent actuellement sur le marché. Oui, je suis en période d'indigestion. En l'occurrence, nous avons droit à une succession de petits plats japonais mitonnée par Hana se définissant elle-même comme une truie heureuse (je n'invente rien).
Arrivé au 17ème plat de manière tout à fait linéaire (un plat par chapitre), on n'aura plus très faim. C'est destiné avant tout à un public japonais aimant cette cuisine vite faite en fouillant les restes des placards. Certes, on pourra s'attacher à Hana au fil des recettes.
Cependant, le quotidien des situations va finir par nous lasser. Hana parle beaucoup toute seule et se jette des fleurs sur la qualité de sa cuisine. Vous saurez à quelle sauce vous allez être mangé et vous allez déguster !
Je n'ai pas été sensible à cet humour assez noir se dégageant des habitants de cette cité de tous les possibles. Il faut dire que les habitants vandalisent les conventions sociales ce qui est parfait pour le lecteur rebelle ne voulant pas entrer dans le moule.
Le premier gag va donne le ton de l'ensemble. Nous avons une maîtresse qui demande aux élèves d'amener son père et de le présenter à la classe. Une élève lui rétorque qu'elle ne peut pas le faire car on papa est mort. Réponse cinglante de la maîtresse qui n'a absolument aucune compassion: tu auras un zéro pointé. Oui, il faut aimer ce genre d'humour. Pour ma part, c'est à ce comics que j'ai envie de décerner un zéro pointé.
Cependant, je ne me laisserais pas aller à la colère. J'ai lu l'ensemble et j'avoue que certains gags m'ont tout de même fait sourire comme cet homme désespéré qui enterre ses pantoufles devant son épouse en faisant des funérailles et en se recueillant sur la tombe. Oui, comme dit, il faut aimer ce genre de gags irrévérencieux!
On commence ce récit par des dialogues en anglais non traduit. Cela a le don de m'énerver un peu. Voilà pour l'entrée en matière. Certes, j'ai repris actuellement des cours d'anglais et j'arrive à comprendre mais ce n'est pas une raison.
Sur le fond, nous avons une vague histoire de brochet, de pêche et de cuisine entre deux causeries sur des réflexions philosophiques. C'est parfois très bucolique.
Sur la forme, nous aurons droit à un graphisme particulier qui tape à l'oeil en raison de couleurs utilisées par un photomontage ou par partie. L'auteur est une artiste plastique et cela se voit dans cette oeuvre.
Bref, c'est trop contemplatif pour moi. J'aurais aimé quelque chose de plus stimulant.
C'est un peu dommage d'associer la notion de guerre à la gastronomie. C'est encore un des seuls domaines préservés de la violence du monde. Bref, cela salit un peu son image.
Les personnages étaient plutôt bien mise en valeur avec un graphisme de haute volée. Mais que dire de ce récit ? Dès les premières pages, on comprend très vite le poussif et l'exagération des situations ce qui tend à une certaine incohérence. On est vraiment tout de suite très exaspéré. C'est clair, cela commence par une cliente exigeante qui goûte un plat dans un restaurant traditionnel japonnais et qui connait un véritable orgasme. La nourriture ne m'a jamais fais cet effet là !
Et comme dit, quand on commence une bd, on ne peut savoir à l'avance qu'on ne va pas aimer. Le manga, c'est la diversité culturelle. Chaque auteur peut nous proposer quelque chose de différent. Et là, ce shonen culinaire ne mérite pas plus de deux étoiles car c'est très lourd à la digestion.
Je n'ai pas trop aimé l'univers futuriste, le récit ainsi que le dessin très sombre. C'est tout cet ensemble qui peut faire qu'on aime ou pas une oeuvre.
Il faut dire que ce n'est guère crédible comme postulat de départ. Une famille riche règne sur un monde de pauvres et n'hésite pas à faire sa loi en se servant d'être doté de pouvoirs exceptionnels comme la régénération du corps. On découvre petit à petit ce qui fait tenir ce monde avec ses codes bien particuliers.
Je n'ai pas réussi véritablement à rentrer dans ce récit bien que le rythme soit présent. C'est très froid et parfois trop impersonnel. On suit une héroïne à laquelle il est difficile de s'attacher. Bref, cela ne prend pas. Par la suite, on devine que les rouages dépassent certaines frontières mais il est trop tard pour bien faire. Le manque d'empathie peut effectivement nuire à l'envie de continuer l'aventure.
Après "Cowboy et envahisseur", voici prohibition et extraterrestres ou Al Capone contre les vampires au choix. Bref, un mélange de genre qui a eu beaucoup de mal à passer en ce qui me concerne. C'est sans compter sur le bavardage un peu inutile sur de petites cases et le tout sur un format lilliputien. Au final, c'est très lourd et indigeste en ralentissant sérieusement le rythme du récit.
L'héroïne est une journaliste avec un look des années folles et en mal de sensations fortes qui mène une enquête assez morbide sur fond de guerre des clans mafieux. Comme dit, ce mélange original a produit l'effet dégoût intégral. Par ailleurs, le dessin manque sérieusement de précision. On peut dire que c'est la totale. Je serai quand même indulgent dans ma notation car il fallait quand même oser mélanger aliens et vampires dans le New-york sombre et violent de la prohibition. Voilà ce qu'entraîne le manque d'alcool !
Ce western fantastique ne m’a pas particulièrement marqué. L’intrigue est assez basique de ce qu’on faisait habituellement dans les années 80 et 90 avec une débauche d’effet spéciaux toujours dans la surenchère. Il n’y a rien de réellement transcendant. On est dans un style Pirates des Caraïbes chez les sudistes.
On est même très vite gavé par une telle lecture. Les situations ainsi que les personnages ne sont pas crédibles et on a très vite envie de passer à autre chose. Pourtant, le dessin était assez avenant avec une belle palette de couleurs chatoyantes. Cela ne me suffit pas. Je n’ai pas envie de continuer l’aventure. Va-t-on me faire un procès pour cela ?
J’aurais sans doute voulu une œuvre plus fluide dans la composition. Certes, il y a cette mise en scène d’une discussion avant l’heure fatidique ce qui nous renvoie au titre de l’album. Il y aura surtout des effets de style qui ne m’ont pas convaincu. On a encore un être à l’égo surdimensionné qui préfère faire carrière au service de l’art plutôt que de l’amour. Cependant, dans les salons, cela fait bien. Bref, une bd taillée pour les bobos en mal d’art.
Sur le même sujet, j’ai quand même préféré le Courbet de la collection des grands peintres. On y voyait quand même un peu plus de tableau dont le fameux « origine du monde ». On dirait qu’il y avait une pudeur presque exagérée dans cette bd puritaine et faussement bohème qui évite soigneusement les sujets qui fâchent. On est conservateur ou on ne l’est pas ! Certes, il y a la couverture mais celle-ci ne reflète pas le contenu de la bd.
Franchement, c'est un peu limite cette roche. Je ne suis pas entré dans le récit malgré toute ma bonne volonté d'y adhérer. On n'explique pas cette alchimie qui se fait ou qui ne se fait pas. Rien ne m'a véritablement captivé dans cet univers un peu cosmique. Pour autant, on se sent plus proche du polar que de la science-fiction.
Il y a des scènes bavardes et parfois assez inutiles. Je n'ai pas aimé également le graphisme qui ne laissent pas voir le réalisme des choses dans le décors. La narration était assez ambitieuse au départ mais le lecteur comme moi ne suit pas faute de ce quelque chose qui manque à l'appel.
Nous avons un enfant surnommé Tanabrèle qui se marginalise car il voulait devenir un super-héros. Manque de chance, il échappe à l'apocalypse et devient le seul être sur Terre qui doit gérer une invasion de sélénites avec la faculté tout de même de parler aux morts ce qui peut servir. J'ai rarement vu une ouverture aussi crétine mais bon, il faut de tout pour détruire un monde.
Je mets tout de même deux étoiles à ce shonen pour la constitution d'une ambiance un peu oppressante. Les incohérences seront le gros point faible de cette série qui ne fait heureusement que deux tomes. Sur le plan graphique, c'est correct mais sans plus. Bref, on a droit à une autre vision de l'apocalypse qui se la joue solo.
C’est un manga qui semble être assez commun quant au thème abordé. Nous avons un lycéen qui peut communiquer avec les morts et qui va s’en servir pour résoudre des mystères liés au surnaturel. Par ailleurs, il forme un tandem assez classique avec une jeune fille de son âge.
Le style graphique semble un peu plus soigné que d’ordinaire avec de belles couvertures. Je n’arrive pas à adhérer à ce récit qui a pour cadre une école privée renfermant de nombreuses histoires d’épouvante. On va avoir droit à tous les clichés du genre.
Notre jeune héros va tomber amoureux du spectre de celle qui l’aide dans ses enquêtes paranormales afin de découvrir son sombre passé. Bref, il y a de la comédie, de l’horreur, de la romance, du mystère qui compose cette série en 10 volumes. Cela peut trouver son public d’adolescents pré pubères.
Wilderness commence par une banque attaquée et des otages tués sur fond de disque optique recherché activement par deux organisations criminelles rivales. L'intrigue va vite brouillée les cartes.
La violence sera omniprésente et elle m'a littéralement fait fuir car gratuite. Rien n'est intelligent dans la construction de ce récit. Même les personnages sont des clichés et caricatures déjà vu. Le dessin a clairement un côté très vieillot.
Cela se veut un western moderne ultra violent au scénario jubilatoire. la référence est clairement le cinéma de Quentin Tarantino mais avec le talent en moins. Pardon pour l'auteur mais c'est ce que je pense.
Je n'ai pas aimé ce conte éthéré et coloré sur un mode assez mystique. La narration en voix-off est omniprésente dans cette succession d'images sans dialogue. Le rythme est plutôt lent et presque hypnotique au point de s'endormir.
On suivra un jeune garçon qui pénètre dans une horloge pour rencontrer le visage de la terre et lui procurer ce qu'il désire tout en évoquant la création.
Il faut ressentir une certaine poésie de l'âme et du temps qui passe. Le thème sera celui de l'apprentissage des responsabilités et du passage à l'âge adulte. C'est trop ésotérique en ce qui me concerne et surtout très barbant.
Qui ne connait pas les aventures du célèbre John Mc Clane qui a porté Bruce Willis au rang de star interplanétaire du polar musclé ? Ce comics est le préquelle de la série lorsque notre héros n'était qu'un jeune bleu en quête d'apprentissage.
Au niveau graphique, cela ne casse pas des briques mais le héros ressemble à un jeune Bruce Willis qui évolue au milieu des années 70 après avoir fait la guerre du Viet-Nam. Quelques anachronismes m'ont un peu choqué comme de commander un kébab à New-York ces années là.
Il fallait y penser à cette adaptation et ils l'ont fait pour satisfaire les fans. Moi, je n'ai pas retrouvé l'atmosphère si particulière des premiers films (le 4 étant un navet).
C'est le véritable chanteur d'un groupe qui s'associe avec un dessinateur de comics pour imaginer un récit dont l'intrigue a lieu dans le Berlin politiquement tourmenté des années 70. On se souvient des attentats anarchistes de la bande à Baader. Il se trouve qu'un groupe de punk-rock commençant à gagner de la notoriété se retrouve mêlé à la traque policière.
Le contexte était assez intéressant mais l'auteur n'arrive pas à trouver un juste équilibre. Le mélange de fiction avec la réalité n'est pas forcément un bon procédé pour faire passer un message qui est biaisé. C'est comme si ce chanteur se rêvait d'être celui qui veut renverser le système. Bien entendu, je n'adhère pas. Graphiquement, c'est très pauvre et pas assez rock.
Prunus Girl m'a fait l'effet de recevoir une prune en pleine poire sans attraper le melon. On entre dans le travestissement et dans l'ambiguïté des sexes de manière non subtile. C'est de la pure comédie scolaire nippone destinée à un public ado. Il est clair que je n'ai guère été fasciné par ces troubles du comportement. Mais chacun fait comme il veut.
Au niveau dessin, c'est pas mal avec une clarté du trait qui entraîne nécessairement une fluidité dans la lecture. Le ton sera à la légèreté avec un enchaînement de situations rocambolesques qui confèrent à un manque d'authenticité manifeste. La loufoquerie à gogo n'a jamais su me satisfaire avec en prime des dialogues insipides. Oui, il faut supporter cette Prunus girl. Après tout, vous n'êtes pas obligé !
L'amour entre une humaine et un être surnaturel: le shojo dans toute sa splendeur ... ou sa décadence car tout est finalement une question de point de vue.
Cela se laisse lire avec un beau dessin tout mignon et un rythme mou du genou. On devine aisément l'intrigue qui s'étiole sur différents tomes assez vides. Néanmoins, un univers de yokaï assez bien développé. On sent que la mangaka a un petit grain de folie (voir ses commentaires qu'elle parsème sur son oeuvre).
Un très grand succès commercial au Japon ce qui explique le nombre de tomes. En France, une entrée assez discrète mais une parution dans son intégralité. Une romance que l'on peut trouver touchante mais tellement convenue.
Mon gros reproche concernant cette série est qu'elle a débuté au tout début des années 2000 et compte à peu près à ce jour 37 tomes et ce n'est pas près de s'arrêter. En effet, le rythme du récit est très lent et c'est presque un euphémisme de le dire !
Un gros point fort est le graphisme qui est véritablement magnifique. Le Japon du XVIIème siècle n'aura plus de secrets pour le lecteur. L'auteur prend son temps et on pourrait presque s'ennuyer mais ce n'est pas vraiment le cas. Il y a toujours quelque chose à dire dans l'observation des situations ou des personnages avant les combats de sabre.
J'avoue ne pas avoir eu une fibre pour les personnages principaux. Dès lors, c'est un peu difficile de les suivre. Bref, le dessin ne suffit pas. Il faut encore une intrigue qui nous tienne en haleine. Objectivement, cela vaudrait 3 étoiles mais c'est le ressenti qui compte...
J’aime beaucoup la bd historique et j’ai toujours plaisir à découvrir des pans oubliés de notre Histoire. Le récit se situe durant l’hiver 1709 qui fut assez rude et terrible pour la population sur fond de guerre entre armées royalistes européenne. La fin de règne de Louis XIV est un peu terni par les événements. On arrive à comprendre pourquoi la population va se soulever 80 ans plus tard.
Le graphisme parvient à restituer une certaine ambiance assez glaciale de l’époque entre famine et cannibalisme tout en soulignant la beauté des paysages hivernaux. Par contre, je n’ai pas été convaincu par l’intrigue avec une espèce de chassé-croisé entre poursuivants. Cela reste assez plat et peu original et même parfois assez confus entre deux ellipses. Cela commence d’ailleurs de manière assez sordide pour terminer sur un vague complot.
Non, pour moi, c’est déception et ennui. Une histoire doit savoir tenir en haleine. Ce n’est pas le cas en l’occurrence. On observera au passage que je ne vais pas forcément dans le sens de la majorité.
Wilson est une bd fort étrange dans la conception. Le style graphique change à chaque page en faisant pourtant évoluer le même protagoniste à savoir Wilson. C’est très intéressant de voir cette palette de variation graphique qui démontre un talent certain de dessinateur.
Au niveau du fond, je serai beaucoup moins dithyrambique. Je n’ai pas aimé cette forme d’humour un peu caustique même si je dois reconnaitre qu’il y a un talent certain dans l’enchainement. A vrai dire, cela ne m’a pas fait rire du tout. Je trouve Wilson complètement imbu de sa personne et ce n’est pas le genre d’ami qu’on aimerait avoir.
C’est trop glauque et amer pour moi. Quand il n’y a pas la légèreté, il y a la noirceur. Il faudrait juste une œuvre qui trouve le juste équilibre pour pouvoir me séduire.
Je sais que la vie est belle malgré tout. C’est le plus beau de tous les cadeaux. Bon, cela dépend pour qui aussi. Je n’aurais pas aimé être un esclave sur des galères à l’époque romaine. Au-delà de ce titre plein d’espoir, il y a la vie d’un auteur fan d’un certain type de comics et d’un certain vieux dessinateur.
Je vais dire la vérité et rien que la vérité : je me suis fermement ennuyé. Je m’intéresse pourtant à la vie des gens mais cela dépend lesquels et ce qu’ils ont à nous raconter. En l’occurrence, j’avoue aisément ne pas avoir été passionné.
Ce comics devait certainement avoir sa côte avant le début des années 2000. Depuis, il y a eu pléthore de comics autobiographique qui ont marqué des points. Bref, il apparaît comme totalement dépassé. Le titre est certes attirant mais pas le reste.
C'est un récit mi-fantastique et mi-sentimental qui partait d'un postulat intéressant mais le traitement ne m'a guère convaincu. Au final, on ressort avec un sentiment de déception avec des promesses non tenues au fil de ce road-trip à travers les USA.
Le dessin assez numérique fait un peu anguleux dans le genre graffiti urbain. Il y a de belles couleurs avec des tons pastels. L'ensemble procure un design assez intéressant mais qui n'a bizarrement pas fonctionné chez moi. Bref, on aime ou on n’aime pas.
Il s'agit d'une histoire de coeur au sens propre comme au sens figuré. Après une difficile séparation, le coeur d'Emma est totalement brisé. Elle passe alors un pacte avec un mystérieux inconnu qui ne sait pas grand-chose sur ce qu'il lui propose. Il lui faudra recoller toutes les pièces de son coeur dans cette quête.
Une lecture originale mais qui ne le fait pas me concernant. Une oeuvre également très girly.
C'est un travail graphique assez coloré. Il est dommage que le dessin fait très enfantin. J'ai beaucoup aimé les couleurs mais beaucoup moins la représentation graphique des personnages.
La toile de fond est la chaîne des Pyrénées avec toutes ses légendes. Il est dommage que le récit soit aussi difficile à comprendre. Il faut dire que les cases sont muettes et il faut deviner ce qu'a pu bien imaginer l'auteur pour ne pas perdre le fil.
C'est plus une bd expérimentale qu'autre chose. Elle est tout de même vendu autour de 18€ ce qui paraît beaucoup par rapport au résultat produit. Je ne conseille par conséquent pas l'achat.
Je suis malheureusement assez réfractaire à ce genre d'oeuvre qui manie l'humour à la dérision. Nous aurons droit à des situations réellement ubuesques qui s'empilent pour nous offrir des clins d'oeil à des oeuvres de fantastique et de science-fiction existantes.
Je ne dis pas que l'intelligence de la mise en scène est absente. Cela serait une insulte au grand Alan Moore. Je dis juste que je n'ai pas trop aimé cette sauce fantaisie qui part dans tous les sens. Cependant, je comprends qu'on puisse trouver cela assez jubilatoire. Pour moi, c'est un peu trop amer.
C'est un récit un peu ambigu sur la relation d'un écrivain avec sa vampirette assez fragile. Il y a un côté qui fait très victorien sur fond de sang et d'amour platonique. Ils sont en effet à la recherche d'un ennemi commun: un vampire qui a tué un proche de leur famille respective.
Au final, c'est un seinen qui se base sur un thriller avec sa dose de fantastique. Ce n'est pas exceptionnel pour autant. La particularité sera sans doute ces scènes assez contemplatives qui donnent une lenteur au récit pour mieux respirer les personnages principaux. J'avoue ne pas avoir apprécié toute cette mélancolie.
Je n'ai pas été séduit par le cheval d'orgueil. Pour autant, j'aime bien cette mentalité qui consiste à ne pas demander d'aide lorsqu'on en a pourtant besoin. C'est un peu le contraire de l'assistanat. Pour autant, ce n'est pas forcément la bonne solution dans certains cas.
Ce conte d'inspiration bretonne nous livre l'évocation d'une famille de paysan pauvre qui avait des codes de conduite assez strictes. L'action se passe principalement après la première Guerre Mondiale qui sera également évoqué par la figure du père parti en guerre. On découvre également la culture régionale ce qui paraît intéressant.
Cependant, je ne suis pas tombé sous le charme malgré une idée inspirante. Visiblement, c'est tiré d'un best-seller qui s'est bien vendu (2 millions d'exemplaires ce qui n'est pas rien comparé au tirage de la bd). Ce n'était sans doute pas pour moi malgré des qualités indéniables.
Le concept était intéressant avec ces thématiques diversifiées mais la mise en pratique ne m'a absolument pas convaincu. Je pensais trouver sans doute plus de sérieux à l'évocation de ces sujets.
Je me suis malheureusement fortement ennuyé au point d'être sérieusement agacé par cette lecture. Quand le divertissement tourne au calvaire, il faut fuir. D'un tome à l'autre, à cause d'un collectif, cela diffère totalement.
Mais bon, il n'y a pas vraiment de titres qui sont sortis du lot à part peut-être celui consacré à l'univers où l'astrophysicien Hubert Reeves se trouve au coeur même de l'album. L'intelligence artificielle par contre est un gros loupé.
Maintenant et je le redis, l'idée est même excellente que de se servir du support de la bd pour créer une espèce d'encyclopédie et transmettre ainsi le savoir par l'image.
Franchement, ce thé pour Yumiko ne casse pas des briques. Les thèmes exploités sont archi-connus: le retour à ses racines pour connaître son véritable moi ainsi la perte d'un père resté au Japon. Son décès sera l'occasion de revenir de cet exil et de faire le point pour Yumiko autour d'une tasse de thé.
Il est vrai que le dessin arrive à nous transmettre une certaine mélancolie. Mais cela reste assez froid et presque impersonnel comme une absence de sentiment profond. On dira qu'il y a une certaine retenue.
Ce n'est pas une bd qui prend aux tripes malgré un scénario classique. Au final, il ne se passe pas grand chose.
Je n'arrive pas à entrer dans cette uchronie qui part d'un postulat qui était assez intéressant mais finalement peu crédible. Les USA au dessus de tout comme pour parodier la devise des nazis. Il est vrai que c'est la Première Puissance Mondiale depuis plus de 100 ans et qu'ils ont souvent imposé leur point de vue. Cependant, ils ne veulent pas non plus asservir le monde mais le rendre plus sûr. J'imagine très mal une alliance avec les allemands en pleine guerre pour se retourner contre Staline tout en occupant la France.
L'intrigue se base sur des ressorts qui ont maintes fois été appliqué. Par ailleurs, il y a des personnages qui se ressemblent tellement qu'on se mélange les pinceaux dans la compréhension du récit. C'est quand même un gros défaut de la part du dessinateur qui n'a pas su différencier les visages de ses personnages. Plus grave, on n'arrive pas à s'intéresser à eux malgré quelques exploits dans les airs. Il y a un sérieux manque de charisme. Bref, ce n'est pas faute d'avoir essayé.
Je n'arrive pas à aimer malgré le fait que je suis plutôt coutumier des séries proposées par Pecau. Certes, les idées de Jacques Attali sont reprises mais pas exposées de façon à ce qu'on trouve le récit intéressant. Bref, le concept me plaisait mais la réalisation n'est pas de mon goût. J'ai franchement eu de mal à accrocher.
Il y avait pourtant des éléments qui permettaient de donner une certaine crédibilité. Cependant, cela ne tient pas la route. Je n'y crois pas une seule seconde. Par ailleurs, cela pêche réellement par le manque de fluidité malgré les scènes d'action qui s'enchaînent. C'est presque déséquilibré.
En conclusion, je ne serai guère marqué par cette brève histoire de l'avenir.
Décidément, je les collectionne les titres de mangas niais. Après les filles qui se cherchent des garçons, nous avons le point de vue masculin dans un shojo. On peut dire que c'est le pendant de ce genre de lecture romance à l'eau de rose.
Les défauts sont toujours les mêmes : l'exagération et le manque de profondeur des personnages. C'est certes léger mais de trop. Les auteurs pensent toujours qu'en faisant cela, ils apportent une fraîcheur et un humour à leur oeuvre mais ils se trompent. Cela peut fonctionner sur un public moins exigeant. Mais bon, je m'aperçois au fil de mes lectures de mangas que c'est toujours le même schéma qui manque d'ailleurs d'originalité dans l'approche.
Certes, les auteurs ont voulu privilégier le côté bande de copains sympas où chaque personnage a son trait de caractère bien particulier et qui doit faire face à la gente féminine et ses pièges. On aura ainsi droit au doux rêveur, au romantisme assumé, au play-boy adepte d'une drague compulsive, au beau sadique séducteur et à l'otaku timide et gaffeur. Bref, toute la panoplie de la caricature. Oui, il faut aimer le genre.
Encore un manga de plus sur les vampires dans un genre que ne reniera pas la saga Twillight. Il n'arrive pas à me procurer un plaisir de lecture tant le thème a été galvaudé. Certes, il y a un angle de vue un peu différent mais cela ne fait pas la différence.
Les couvertures sont superbes. Cependant, le contenu ne le sera pas forcément. Il est vrai que le graphisme est correct. Néanmoins, un bon bdphile remarquera les erreurs de proportions au niveau du visage ou du corps.
Un récit qui manque de souffle dans ce mélange de romance et d'action. On ne sera pas vraiment attiré par ce titre qu'on oubliera assez vite.
J’aurais pu mettre 3 étoiles de manière tout à fait objective pour ce travail mais je n’ai guère senti le moindre intérêt à ma lecture. Ces petites histoires n’ont pas de fil conducteur visible. Tout serait concentré sur de petits détails qu’il nous faut repérer ou sur les obsessions récurrentes des auteurs.
Pour autant, je n’ai pas trouvé cela très évident. Bon après, il faudra trouver intéressant ces petits riens comme l’attente trop longue devant les toilettes d’un night-club. En bonus, on aura droit à deux fois la même histoire avec une variation légèrement différente.
Nous aurons même droit à une aventure arrivée aux auteurs lorsqu’ils étaient plus jeunes à la fin des années 90 dans le métro parisien où ils semblent avoir été agressés par une bande de loubards sous le regard désintéressé des usagers. Cela donne une image totalement déplorable de Paris et visiblement, nous n’aurions rien à envier au Brésil. Non, je n’adhère décidément pas.
Pour la petite histoire, suite au succès rencontré par les auteurs en France avec Daytripper (au jour le jour) ou plus récemment Deux Frères, l’éditeur Urban Comics ressort des placards des petits récits pour en faire une compilation. Oui, le type de démarche que je n’aime pas trop. On pourra toujours y déceler les prémices de leur futur succès. Au niveau du dessin, rien à redire car c’est impeccable.
L'idée de la capsule temporelle était assez séduisante pour me donner envie de lire ce récit. Cela se concentre sur cinq amis dont l'un d'eux semble êtres responsable de la fin du monde par la propagation d'un virus via des OMG.
J'avoue que c'était très difficile à comprendre car c'est en voulant mettre des messages sous terre dans une capsule qu'ils découvrent des messages du futur écrit de leur main. Visiblement, il s'agit alors de changer le cours des choses pour éviter l'apocalypse. Cependant, les auteurs nous démontrent que défier le futur n'est pas plus simple qu'échapper au passé. Il y aura beaucoup de saut dans le temps si bien qu'on ne saura plus vraiment où on en est.
Le graphisme est assez graveleux ce qui n'est pas très agréable pour les yeux. C'est une série qui commence fort mal en ce qui me concerne. Cela se réclame de la série TV Lost dont une saison entière a tourné autour d'un bunker. Oui, il s'agit bien de ce feuilleton qui avait commencé sur les chapeaux de roues pour terminer dans l'oubli et surtout le n'importe quoi.
Le début paraissait assez passionnant à suivre avec l'ancienne époque où comment des hommes ordinaires ont réussi à trouver une île extraterrestre et acquérir de précieux pouvoir afin de sauver les Etats-Unis de la Grande Dépression économique puis de la Seconde Guerre Mondiale.
Par la suite, cela va se gâter un peu avec la progéniture de ces super-héros qui ont vaincu tous les ennemis de l'Amérique triomphante. Il est clair que la jeunesse s'ennuie et nous avec.
Il faut bien avouer que le schéma reste toujours le même comme par exemple l'oncle félon qui corrompt le neveu de tuer le père soit une autre variation du roi Lion. Le style graphique reste assez personnel et je ne l'ai pas trop aimé avec son effet très épuré. Bref, du déjà lu et en mieux.
C'est un manga à la française réalisé par un jeune talent qui essaye un style graphique entre Katsuhiro Otomo et Akira Toriyama. Je n'ai rien contre le french manga bien au contraire !
Le premier tome est une course poursuite qui révèle progressivement une intrigue avec à la base des artefacts puissants. Si ces derniers tombent dans de mauvaises mains comme celle du machiavélique Duc, cela pourrait dans l'absolu avoir des conséquences désastreuses. Un scénario déjà vu et revu.
Le graphisme ressemble un peu à celui de Dragon Ball Z. Il faut aimer. Il y a des cadrages assez imprécis. Cependant, globalement, c'est déjà bien. Il manque certainement une certaine finesse du trait.
Maintenant, malgré cela, je ne suis pas rentré dans ce récit. Peut-être que pour un autre lecteur, cela irait. Je pense surtout aux plus jeunes qui aiment également le style manga à la french touch.
Cette chronique sociale n'a pas eu l'effet escompté. Je m'attendais à quelque chose de meilleur lorsque j'ai commencé ma lecture. C'est très confus dans le déroulement de ce récit. On ne s'attache pas aux différents personnages. Cela reste très artificiel dans la construction.
Il n'y aura point d'originalité. On flirte un peu avec l'univers d'Agatha Christie quant à l'identité du malfaisant. C'est une romance mâtinée d'intrigue familiale plus ou moins brumeuse.
Cela se veut créer une atmosphère d'un Paris nocturne fantasmée. Ce fuit pour moi une ballade fort ennuyeuse. Néanmoins, je reconnais un graphisme tout à fait correct.
A noter que ma Médiathèque l'a classé dans les bd jeunesse. Je serai moins prompt à accepter cette catégorisation tout comme une critique élogieuse accompagnant la sortie de cette œuvre tirée d'un roman de Malika Ferdjoukh.
C'est une oeuvre qui est manifestement difficile d'accès. J'ai bien aimé le dessin de David Mazzuchelli qui a l'avantage d'être clair et précis dans un style épuré. Par contre, le scénario est très alambiqué et je me suis perdu d'emblée. Alors, je vais dire que ce n'est pas mon genre de lecture trip.
ll s'agit en fait de l'adaptation en bande dessinée du roman Cité de verre (1985) de Paul Auster que je ne connaissais pas. Les amateurs apprécieront sans aucun doute cette mise en image d'autant qu'elle semble parfaitement fonctionner.
Il parait clair qu'il faut suivre les différents fils narratifs de l'intrigue policière ainsi que les réflexions philosophiques et existentielles de notre héros. Bref, les concepts métaphysiques au coeur de la narration ont fini par m'achever. Oui, les délires mystico-linguistiques ne sont pas ma tasse de thé.
Un comics qui commence comme un polar et qui se termine dans l'horreur et le fantastique avec des monstres tout à fait improbables. Cela fait véritablement dans la surenchère gore comme pour marquer le coup. Par ailleurs, le scénario est fort mal construit. Que dire du dessin qui est très loin d'être exceptionnel !
Les références de départ sont Mulder et Scully dans la fameuse série X-Files. C'est un chanteur de rock italien qui a écrit cette nouvelle qui a été par la suite adaptée. Bref, un mélange de genres et d'influences qui n'a pas été bien orchestré. Le résultat est forcément décevant.
Bon, pour dire un peu de bien sur cette oeuvre, signalons que Highway to Hell a tout de même reçu deux prix aux Ghastly Awards (qui récompensent les meilleurs comics d'horreur) aux USA : meilleure Graphic Novel et meilleur Coloriste. Est-ce que cela veut dire quelque chose ? Oui, que cela peut plaire.
Je n'ai pas trop aimé l'univers sombre de Suiciders qui sont des gladiateurs qui offrent le spectacle dans un Los Angeles en ruine après le fameux big one. Il y a un mélange entre Mad Max et Gladiator qui ne m'a pas franchement convaincu.
Pourtant, j'aime le trait si réaliste de Lee Bermajo qui rend ses dessins tout à fait sublimes. Ses personnages sont de pures beautés au niveau visuel. Mais bon, le scénario ne m'a pas emballé d'autant que je me suis totalement perdu dans les flashback imprévisibles. A noter qu'en l'occurrence, celui qui n'était qu'un dessinateur devient un auteur complet. On attendait beaucoup de lui et ses fans ne seront pas déçus.
La Los Angeles du futur à savoir la Cité des Anges va être un véritable réceptacle de noirceur d'âmes. Un récit plein de bruit et de fureur. On nage en pleine dystopie sous couvert de thriller. Il reste néanmoins une intéressante critique du sport de combat qui permet l'asservissement des masses.
On vit dans un monde génial actuellement où la plupart des utilisateurs de téléphone portable jouent à Pokemon Go dans la rue afin de les attraper. Ils en capturent même dans les bureaux des grandes sociétés. C’est super réaliste car ils sont juste-là devant vu au milieu du croisement d’une rue passante par exemple ou même dans un entrepôt désaffecté. Bienvenue dans la réalité virtuelle.
Sword Art Online part du même principe mais avec une petite avancée technologique qui n’est plus très loin. Les joueurs sont projetés dans un monde virtuel. Il suffit qu’un concepteur de jeux un peu terroriste sur les bords ne les enferme dans cette réalité virtuelle afin qu’ils puissent jouer leur vie pour de bon. Les corps déconnectés sont privés d’oxygène etc… Bref, jouer à un jeu vidéo peut tuer. On ne distingue plus très bien la fiction de la réalité. Le sujet est intensément d’actualité.
Pour le reste, c’est un traitement plutôt classique avec les mêmes ingrédients qui se retrouvent. Outre une idée déjà maintes fois reprise, il n’y a pas de grande innovation ou originalité. Il y a tout de même des explications plausibles qui sont données à des situations totalement invraisemblables. L’auteur a quand même réalisé un petit effort. C'est un manga court sur deux volumes ce qui est un avantage en soi. Le dessin n'est pas également très brillant. A noter également des personnages d'une très grande superficialité. Les fans de jeux vidéos seront sans doute intéressé par ce titre.
Orchid est présenté comme une saga digne du Seigneur des Anneaux et de Star Wars que l’auteur trouvait ma foi incomplète dans sa dimension sociale et il nous propose de faire mieux. Il pousse l’ambition à nous présenter un écervelé à lunettes un peu idéaliste ayant un discours assez marxisant et une jeune prostituée qui fait vivre sa famille dans la misère d’un bidonville futuriste.
Il faut savoir que cela se passe sur notre planète après des déluges ayant entraîné la montée des eaux ainsi que la disparition de la civilisation moderne. On vivrait à nouveau sous une égide féodale mais se servant des technologies du passé comme la robotique. Il y aurait également des monstres à la place des animaux qui auraient disparu. Du coup, le besoin en esclaves a considérablement augmenté.
Les personnages ne sont pas agréables ni au dessin, ni dans la vie. On ne s’attache pas à eux. Il y a également un récit dans le récit comme pour compliquer artificiellement les choses et donner une certaine densité qui fait cruellement défaut. Bref, je n’ai pas vraiment adhéré au monde d’Orchid. C'est vite oubliable et ce n'est pas beau graphiquement parlant.
J’ai un peu de mal avec les récits sans dialogue. Il faut deviner le sens de chaque case et on peut se perdre dans l’interprétation. Il faut dire que ce genre de lecture ne me réussit pas. Pourtant, j’avais classé culte une BD comme Pinocchio (Winshluss). Pour moi, cela reste la référence de ce genre de BD muette.
Au niveau du dessin, c’est presque la perfection. J’ai réellement adoré cette façon de dessiner, de mettre en relief les images pourtant statique et répétitive. Il y a des nuances de couleur dans cette espèce de carte à gratter. C’est étrange et très original. Je n’avais jamais vu cela. Le dessin mérite les 4,5 étoiles car c’est d’une beauté sidérale. On est assez proche d’un style vu dans Là où vont nos pères.
Oui, c’est réellement dommage. A quoi bon, briller dans le graphisme si le reste ne suit pas. La compréhension de cette œuvre m’a fait totalement défaut. A noter également que nous sommes dans une oeuvre qui ne ressemble pas du tout à un manga et c’est pourtant réalisé par une chinoise.
C’est une fable un peu écologiste dont le thème semble être la protection de la nature face à l’industrialisation de nos sociétés. Une feuille d’arbre assez lumineuse en est le point central. J’ai quand même réussi à comprendre certaines choses. L’honneur est sauf.
Jeux d’enfants est encore un manga qui joue sur l’élimination d’une classe de lycéen de manière totalement horrifique par rapport à un jeu mortel. C’est le genre de série qui s’inspire allégrement des autres (à savoir notamment King's Game) pour n’apporter aucune part d’originalité que d’aller dans une surenchère gore.
Oui, c’est particulièrement efficace et le lecteur peut être pris au piège de ce jeu. Cela va vite et on n’a pas le temps de réfléchir. Idéal pour ceux qui n’ont pas beaucoup de neurones. Bref, on ne s’ennuie pas.
Mais au-delà de cela, on notera qu’il n’y a aucune part de génie et c’est le moins que je puisse dire. Même le graphisme est un peu en-dessous. On pourra vite oublier ce survival game d'autant que la fin n'apportera aucune réponse et que de la frustration en attendant une saison 2 ou un RE.
Il est vrai que j'ai plutôt été impressionné par ce travail titanesque de la part de l'auteur qui réussit à nous raconter l'histoire de l'une des plus importantes religion au monde. Il est vrai que nos sociétés européennes vivent selon ce modèle judéo-chrétien.
Par contre, c'est très bavard et presque encyclopédique. Il faut en effet s'intéresser par exemple à la crise ignatienne de 847 à 858 qui peut chambouler nos existences. On retiendra surtout le match entre l'église romaine d'Occident représenté par Rome et l'église d'Orient orthodoxe représenté par Byzance.
J'avoue avoir retenu quand même certaines idées dans ce fatras qui pourra servir de références à beaucoup de théologiens que l'on soit d'ailleurs croyant ou pas. Mais bon, cela ne sera pas mon livre de chevet.
Le récit se déroule dans un Paris romantique et plus précisément au quartier de Montmartre. Il y a comme un parfum d'Amélie Poulain qui est d'ailleurs revendiqué par l'auteure, une chinoise qui partage sa vie entre Beijing et Paris.
Il ne se passera pas grand chose dans ce récit malgré le triangle amoureux. C'est plutôt axé sur la psychologie d'une jeune étudiante chinoise qui a fantasmé sans doute un peu trop notre beau pays. L'auteure s'est d'ailleurs servie de sa propre expérience ce qui peut être utile.
Au-delà du choc des culture, c'est un véritable cri d'amour à notre pays. Je ne peux qu'approuver d'autant que c'est assez beau graphiquement parlant. Pour autant, c'est un manhua assez vide et mièvre par moment d'un point de vue scénaristique.
Certes, Robert Kirkman est considéré actuellement un génie puisqu’il a crée le fameux Walking Dead. Plus récemment, son Outcast promet d’être également une série assez ambitieuse. Cependant, je ne peux pas en cire autant de son Brit qui était une œuvre antérieure à son succès mais réédité depuis.
Je m’aperçois également que toutes ses productions antérieures sont nettement surévaluées. Il a en effet bénéficié d’une prime au succès. Avec mon regard si particulier, cela ne passera pas ce cap.
Sur le fond, on retrouve une certaine psychologie du héros qu’on aime bien retrouver. Cela le rend particulièrement sympathique dans son rôle de vieux briscard superhéros. Mais qu’est-ce que c’est bourrin au final. Franchement, ce n’est plus mon genre de lecture. Brit est très loin d’être une œuvre élaborée.
Du comics baston sur un mode Papy fait de la résistance.
Au début, je me suis demandé si les japonais étaient capables de ce style d’humour potache à l’européenne. Je trouvais les trouvailles particulièrement bien intégrées au monde occidental comme par exemple ce journal télévisé façon antiquité grecque. Oui mais. Après recherche, je me suis aperçu que l’auteure Elsa Brants est bien de chez nous et qu’elle a réalisé un manga pour les éditions Kana. Je comprends un peu mieux…
Cette série est très divertissante surtout pour un public adolescent avec son héroïne plutôt pétillante. C’est sympa mais franchement poussif et d’un humour que je ne trouve pas très raffiné. La mythologie est complètement détournée au profit de quelque chose d’assez loufoque. L’intrigue n’est guère prenante dans ce monde voué à l’exagération. Il reste la bonne humeur ce qui est déjà pas mal.
Bref, on ne pourra pas affirmer avec certitude que cette production made in France à la sauce nippone soit une totale réussite. Le divertissement est certes assuré avec sa touche comique mais trop ciblé sur un public pré pubère. Pour autant, il en faut pour tous les goûts. L'approche si elle est surprenante n'en demeure pas moins intéressante.
On peut toujours tombé que sur pire que ce manga dont le thème est l’enfer avec un concentré d'humour démoniaque. La médiocrité, cela existe et c’est par conséquent un fait. De nombreux auteurs sont malheureusement dénués de talents et sont plutôt des suiveurs d’une mode consistant à engranger le plus de bénéfices possibles. Oui, je sais. Ce sont des choses qu’on ne dit pas forcément dans un avis. Cependant, c’est ce que je ressens réellement en lisant BB. Hell. Il conviendra de faire plus de subtilité à l’avenir.
Tout ce qui ne faut pas faire y est. Il y a pêle-mêle le manque d’originalité dans le genre lycée qui sauvent le monde de la surpopulation carcérale infernale (je n'invente rien car c'est le scénario), les japaniaiseries dans toutes leurs splendeur ou plutôt leur décadence, les dialogues insipides qu’on oubliera vite, les scènes qui se prennent au sérieux alors que l’intrigue est risible, un trait tellement commun et enfin l’héroïne binocleuse à la poitrine généreuse mais qui fait l’air intelligente. J’en passe car je préfère m’arrêter là. Je n’aime pas dire du mal sous mes airs angéliques. Mais bon, cela plaira à un public adolescent ne sachant pas forcément faire la distinction entre les bons et les méchants ou entre la qualité et le mauvais. Pour le reste, bienvenue en enfer...
Mikage Kirio est une jeune ninja reconvertie en garde du corps. Elle assure la protection d'un riche philanthrope et au fil du temps une relation père-fille se noue entre eux. À la mort de son ''père adoptif'', Mikage lui fait la promesse de retourner au Japon pour vivre une vie normale. Mais cela va s'avérer plus compliqué que prévu…
Le pitch avait l'air intéressant mais c'est en réalité un récit d'une très grande naïveté. Il n'y a pas réellement de référence historique. Les costumes ont l'air sorti du XXème siècle. Il est vrai que la lycéenne ninja va protéger de riche d'homme d'affaire qui veulent sauver la faim dans le monde grâce à des graines miraculeuses. Plus crétin et stéréotypé, tu meurs.
Par contre, malgré toute cette platitude au niveau du scénario, je reconnais un graphisme d'une extrême finesse. Cependant, les bons sentiments ne suffisent parfois pas.
Il est vrai que le magazine Rolling Stone a soutenu publiquement ce titre. C’est indiqué sur la jaquette, je n’invente rien. Maintenant, il s’agit de savoir si c’est un soutien qui compte. Je n’ai jamais versé dans le monde du punk, du rock agressif et transgressif de l’ordre de la société. C’est ainsi. Ce genre de musique n’est guère mon apanage. Je préfère nettement Mickael Jackson que j’ai eu la chance de voir en concert dans sa belle époque.
Ce manga commence par nous montrer deux collégiens qui essayent de sympathiser autour de la musique. Puis, on va suivre le plus antipathique des deux qui fuient les autres mais qui souhaite tout de même s’intégrer dans un groupe de hard-rock avec un chanteur qui nous fait sa prestation tout entièrement dénudé car cela fait rock n’roll comme attitude. Oui, je veux bien…
Fool on the rock se lit tout de même assez agréablement. Cela procure un minimum de divertissement dans ce monde un peu glauque. Certes, on nous balance quelques références musicales comme si un morceau de Deep Purple valait mieux que celui de Francis Cabrel. J’ai toujours détesté ce genre de références à une musique que je n’apprécie pas mais qui s’est auto-proclamé meilleur que la musique soi-disant commerciale. Avec les bd, on assistera d’ailleurs au même phénomène d’un élitisme de façade.
Cependant, je vais surtout retenir la progression des personnages dans leur art musical (gratter de la guitare par exemple) et surtout leur opposition (la musique, un travail ou une passion). Les situations sont intéressantes et parfois inspiré du réel comme ces parents poussant leur enfant à tenter tous les concours du conservatoire. C’est en effet une autre manière de percevoir la musique.
En conclusion, un titre trop léger qui n'est pas dans mon univers.
Les trois icônes de la série Star Wars sont réunies dans cette collection initiée par Disney. C'est censé nous faire découvrir des petites facettes de chaque personnage emblématique de la saga des étoiles à savoir Han Solo, la princesse Léia Organa et Luke Skywalker. Il est vrai que cela n'apporte pas grand chose au final.
Les couvertures sont assez attrayantes mais on se rend compte que la même qualité graphique n'y est pas vraiment. Les dessins ne sont pas au niveau de manière générale malgré la multitude de dessinateurs.
Pour autant, cela reste assez divertissant pour tout fan qui se respecte. Cependant, je n'aime pas trop ce merchandising qui est poussé à outrance. On ne peut échapper à Star Wars et à ses dérivés même au supermarché du coin.
Les histoires se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a du bon et du moins bon. Bref, il faut être vraiment fan pour trouver un peu d'attrait. Les enjeux sont assez minimes et c'est valable quelque soit le personnage considéré parmi notre trio.
La danse des morts est une bd assez original située dans un univers médiéval apocalyptique. Tout d'abord, graphiquement, c'est un peu hors norme avec une imagerie qui fait très moyenâgeuse.
En effet, la police de caractère et le type des dialogues dans les bulles sont très étranges. On a parfois du mal à lire certains mots car dans différentes couleurs et différents caractères. Il faudra faire un gros effort tout au long de cette lecture à cause de ce lettrage inédit.
Par ailleurs, le vocabulaire est typiquement celui de la bonne cité avec des mots comme "vas-y, mégabranlée ou meuf" pour en citer juste quelques uns. Les morts n'hésitent pas non plus à fumer des joints de cannabis à tout va. Oui, des valeurs qui sont aux antipodes des miennes et que j'accepte dans un esprit d'ouverture mais j'ai franchement pas envie d'adhérer.
Après, c'est assez marrant et loufoque. Un univers finalement trop éloigné du mien avec des codes qui lui sont propres. Une désorientation qui n'avait rien d'agréable en ce qui me concerne.
Le moins qu'on puisse dire est que ce seinen ne casse pas des briques au niveau du scénario. Cela se veut un hommage au film genre polar noir à la sauce japonaise.
Il est vrai que la première nouvelle m'avait déjà interloqué dans la mesure où un homme qui était entrain de se tirer une balle dans la tête devient la cible d'un tueur à gage ce qui l'empêche de mener à bien son objectif. Plus crétin, tu meurs. Il s'agissait juste d'attendre un peu.
C'est un peu dans la lignée du manga Trouble is my business que j'avais avisé sur ce site. On ressort de vielles nouvelles écrites dans les années 80 afin de surfer sur la notoriété de Jirô Taniguchi. On peut également dire que ces récits étaient assez innovateurs dans les années 80 et qu'il s'agit de se replacer dans le contexte de cette époque. On sait que Taniguchi avait par la suite abandonné ce genre pour se plonger dans le roman graphique avec le succès cette fois-ci au rendez-vous.
Par contre, je n'ai toujours rien à redire de son style graphique que j'affectionne. On notera qu'il y a des scènes un peu plus osées et qu'il dessine très bien les femmes. En prime, nous avons droit à une édition impeccable. Mais bon, cela ne me suffit pas pour me combler surtout au niveau du scénario.
Quelquefois, il arrive que le scénario est assez élaboré donc intéressant mais que le graphisme ne suit pas. Le dessin est presque sous forme d'esquisses avec un côté assez brouillon. C'est vrai que cela gâche le plaisir de la lecture.
Pour autant et comme dit, ce récit de science-fiction est assez intelligent avec cette attaque de mystérieux robots géants et ses références aux auteurs Philip K. Dick et Isaac Asimov.
Cependant, les fondamentaux pour la bande dessinée ne sont absolument pas maîtrisés et le nier serait un gros mensonge. Un jour, cela fera peut-être l'objet d'un film et le support sera alors de meilleure qualité.
Les récits qui se passent en Finlande sont plutôt rares donc c'est plutôt dépaysant. C'est toujours une curiosité de découvrir une oeuvre finnoise. Pour autant, cet exil nordique m'a paru trop longue et trop fantaisiste.
Certes, il s'agit d'un petit malfrat qui cache son or dans une forêt où il tend des pièges pour éviter tout être approchant. C'est sans compter tout un comité partant d'un major à la vieille femme en passant par deux pin-up. Non, il n'y aura pas moyen d'être un peu tranquille au milieu de la toundra.
C'est plutôt bien dessinée en bichromie mais comme dit, trop longuet et finalement un brin ennuyeux et absurde.
Le rapport qu’on peut avoir en lisant une œuvre est unique. Elle peut nous plaire ou nous déplaire. En l’occurrence, celle-ci se rangera plutôt dans la deuxième catégorie. Le dessin est beaucoup trop succinct et pas assez précis. Là encore, il y a une couverture alléchante qui ne reflète pas la qualité graphique des albums.
Certes, il y a comme une impression de surréalisme qui est sans doute voulue à cause de l’époque à savoir la fin du XIXème siècle. C’est le Paris des années folles. Mais en même temps, on se situe dans une espèce d’uchronie bizarre où l’affaire Dreyfus a déjà eu lieu et où le gouvernement Clémenceau est au pouvoir une dizaines d’années avant.
Je n’ai pas trouvé de crédibilité satisfaisante à ce feuilleton digne des séries B. Je n’ai pas pris de plaisir à cette lecture totalement décousue. C’est ainsi. Pas de quartier pour ma note.
Il y a encore dix ans, j’aurais trouvé sans doute marrant qu’une mère de famille classique et une épouse modèle puisse se transformer en tueuse à gage la nuit venue. Aujourd’hui, je suis sans doute terrifié à l’idée qu’une gentille femme puisse se transformer en monstre sanguinaire pratiquant la torture. On vit dans une ère terroriste.
Je ne sais si c’est une vengeance dans une démarche purement féministe ou un fantasme évacuatif. En tout cas, ce n’est pas la première fois que l’on a vu ce genre de scénario. Il me semble que c’est sur ce genre de film que se sont rencontrés Brad Pitt et Angelina Joli. On sait ce qu’il en est advenu. Les Mister et Madame Smith ne font pas long feu.
Ben, avec ce comics, c’est un peu la même chose. Une fois la surprise passée, il ne reste plus que la souffrance. On voit ces pauvres hommes se faire exploser la tête à coup de balle calibrée ou être pendu au plafond tout nu avec une orange dans la bouche. Certes, il y avait quelques mafieux dans le lot mais faut-il réellement se faire justice soi-même ?
Pour ce qui est du graphisme, il me plait bien. Cependant, ce qu’on nous montre, ce n’est pas joli joli. Oui, aucune partie de l’anatomie masculine ne sera épargnée par cette héroïne qu’on aurait pu appeler une garce. Il y avait la gentille Jennifer. Il y a désormais Jennifer Blood. Et du sang, c’est comme l’argent, il n’y en a jamais assez.
Je n'ai pas été convaincu par cette guérilla urbaine menée contre les forces gouvernementale par une jeune issue du ghetto qui souhaite lutter contre toute forme de corruption pour créer une société nouvelle. Sur le fond, le projet était assez ambitieux car on nous promettait un grand stratège dans le genre Hannibal ou Genghis Khan, rien que cela ! Le résultat n'est certes pas à la hauteur de nos espérances...
Le graphisme est beaucoup trop irrégulier et dilué dans des couleurs masquant le décor. La mise en page m'a causé quelque souci de cohérence dans l'action à cause d'un découpage peu judicieux par moment. Ma lecture a été particulièrement pénible.
Après, sur le fond, je n'ai pas accroché alors que cela aurait pu être intéressant. C'était un comics qui était plutôt moderne dans son approche mais décevant sur le résultat.
C'est à l'occasion de la sortie du film Captain America que l'éditeur Panini Comics a eu la bonne idée mercantile de retrouver le personnage du même nom et qui reprend certains des épisodes passées.
On va retrouver Captain America au Japon de l'après-guerre qui fait face à une américanisation qui ne plait pas forcément aux traditionalistes nostalgiques. Dans le second épisode, il va combattre à nouveau l'organisation Hydra qui n'a décidément pas dit son dernier mot. Enfin, il y aura toute une partie consacrée à la Seconde Guerre Mondiale où l'on retrouvera son partenaire Bucky.
Que dire ? Cela fait du bien de trouver un héros patriote qui défend les idéaux de son pays. Il n'est absolument pas certain que tout le monde accepte ce héros au costume étoilé. Le film a d'ailleurs été débaptisé The First Avenger dans certains pays pour mieux passer.
Au-delà de toute polémique, malgré un bon dessin assez classique, j'ai trouvé cette succession de récits assez mièvre dans l'ensemble. C'est sans surprise. Tout comme le film, cela peut faire des millions d'entrées au box office. Mais bon, moi il m'en faut un peu plus au niveau qualitatif.
Il est vrai que l’auteur Craig Thompson change totalement de registre. J’avais beaucoup apprécié Blankets - Manteau de neige et Habibi. Le fait de changer de style n’est pas en soi mauvais car on attend des auteurs qu’il fasse preuve de créativité. Cependant, en l’occurrence, je dois bien avouer que cela ne lui réussit pas la science-fiction dans un genre space-opéra très enfantin. Après ce qu’il a fait, cela apparait comme hors de propos. Cela ne lui va pas bien. C’est même une grosse boulette.
Après, sur la forme, c’est très coloré comme pour coller à un très jeune public. Il y a pas mal de clin d’œil et des vannes qui sont expliqués à la fin, voir décortiqué. Excusez-moi mais j’avais parfaitement compris la référence à Battlestar Galactica. Certes, pour le bucheron, il fallait sans doute connaître le folklore local.
Je n’ai pas trouvé d’intérêts à cette intrigue. C’est long pour pas grand-chose. A la fin, cela devient ennuyeux alors que l’action démarre. Mais bon, cet univers fantaisiste ne m’a pas marqué.
J'ai été assez intrigué par le début de cette bd qui nous entraîne dans une évocation de Mai 1968 vécue par une jeune ouvrière travaillant chez les piles Wonder. Pour autant, le développement de ce récit ne m'a pas du tout inspiré. On vogue dans une espèce de libération des moeurs par un groupe de bobos glandeurs exaltés qui croient refaire le monde en fumant un pétard.
Lorsqu'on sait ce qu'est devenue cette génération et le monde qu'ils nous ont laissés, on ne serait absolument pas tentés de leur dit merci. Comme cette jeunesse désabusée, je le suis également à cette lecture. Par contre, c'est joliment dessiné. Cependant, il manque véritablement un souffle révolutionnaire à cette bd ce qui est un comble au vu du sujet traité. Il y a forcément mieux sur cette période de l'Histoire récente de France.
On aurait pu penser que Warcraft se déclinait assez bien en comics mais voilà un support manga qui regroupe la trilogie le "Puits solaire". Pour les connaisseurs, l'époque de l'histoire se situe après la défaite de la légion ardente face à l'armée des mortels dirigés par Thrall, Jaina et Tyrande.
A noter que j'ai lu la perfect édition qui est effectivement assez bien soigné. J'ai bien aimé le graphisme qui est non seulement magnifique mais également très précis. Les dragons sont de toute beauté. On regrettera juste les trop grandes facilités du scénario et des personnages trop stéréotypés.
Pour découvrir le monde de Warcraft, ce manga n'est pas à conseiller. Il vaut mieux se rabattre sur World of Warcraft - Dark Riders. Cependant, le niveau est moins bon que dans ce manga. Il faut dire que cette série est difficile à adapter sur le support bd de manière générale. Les incursions se sont souvent soldés par un échec.
J'ai bien aimé le début de ce récit mais peu à peu, mon intérêt s'est totalement désintégré. Le récit devenait sans doute trop métaphysique en ce qui me concerne. Bref, une bonne idée mais mal exploitée par la suite. Le dessin est très correct : il n'y a rien à redire là-dessus. Idem pour une couverture assez bien réalisée.
On sent une série très ambitieuse. La narration est omniprésente et essaye de nous faire décoller dans l'espace. Cependant, et comme dit, cela n'a pas prit avec moi. Vous pouvez toutefois essayé cette lecture surtout si vous êtes des habitués de l'univers comics de Valiant. Vous y croiserez d'ailleurs certaines figures marquantes comme Ninjak ou X-O Manowar.
Pourquoi seulement deux étoiles à ce Dead body road ? C'est sans doute un polar trop violent et cela souffre d'un sérieux manque d'originalité dans la composition du récit. La vengeance donne lieu généralement à des bd baston digne des films de Charles Bronson ou encore de l'inspecteur Harry. Bref, deux neurones mais la gâchette très facile. Très peu pour moi.
On aurait un alors miser sur un scénario plus entreprenant. Mais non. Certes, c'est simple et rythmé avec des cadavres au bord de la route. La psychologie ne sera guère de mise. On a compris et on préfère changer de registre tant c'est creux. Passez, il n'y a rien à voir sur cette route.
Le sujet avait l’air très intéressant à savoir les conséquences de l’explosion nucléaire de Tchernobyl sur les animaux et notamment les chiens. Je ne savais pas qu’on les avait chassés et exterminés peu après la catastrophe. Il y aura des passages franchement cruels. Les amis des animaux pourront être réellement choqués.
Sur l’explosion en elle-même, le passage est certainement trop rapide ce qui est dommage. Il est vrai que cela se concentre sur une équipe de chasseurs dont certains personnages auront un caractère bien trempé dans la vodka. Il est question d’un Saint-Christophe à la tête de chien comme l’incarnation d’un fantôme. Le contexte de cette ville radioactive est assez angoissant. Cependant, l’intrigue tarde véritablement à décoller. Il ne se passe pas grand-chose. Cela pose quand même un problème.
Il y aura un second tome qui viendra clore ce récit assez étrange dont on ne voit pas encore les contours. C’est encore plein de mystères. Il reste un beau travail au niveau des planches, du dessin assez réaliste, des décors assez soignés et des couleurs. Une lecture qui reste cependant très agréable dans un milieu inquiétant.
Voilà me genre de lecture prise de tête. Parfaite lecture après une dispute avec sa compagne. On ne s'évade pas. On subit le quotidien et les petits problèmes existentialistes des autres après une séance de cinéma. Il est question du mal-être social d'un jeune asiatique vivant en Californie. Visiblement, le soleil et la mer ne règlent pas tous les soucis psychologiques.
A noter que cela a été écrit avant l'ère de Donald Trump où ces jeunes déracinés ne se retrouvait pas dans ce pays multiracial. Je pense que les choses ne vont pas s'arranger dans le bon sens pour eux. L'intégration demande un peu d'effort.
C'est vrai qu'il n'y a rien à faire et que je n'apprécie pas le style de récit d'Adrian Tomine car je m'ennuie fermement. Pour le dessin, cela passe encore. Mais bon, c'est loin d'être parfait !
Après un cri dans la nuit, pourquoi pas un rire dans la nuit ? Cela reste tout aussi effrayant car cela dépend qui s'amuse surtout si c'est un tueur en série.
Je n'ai pas aimé le graphisme trop touffu et même assez anguleux dans un esthétisme hachuré en noir et blanc qui rappelle les films des années 20 dans le genre Nosferatus ou encore Frankenstein.
Là encore, le lecteur peut se perdre dans les méandres de ce récit qui pourtant paraissait simple au départ. J'ai eu beaucoup de difficultés de compréhension qui ne s'est malheureusement pas dissipé en cours de lecture. J'ai constaté un sérieux manque de cohérence entre les scènes. Je ne peux décemment pas mettre une note moyenne.
Le pitch était intéressant à savoir deux agents spéciaux qui enquêtent sur une mystérieuse maladie qui sévit dans la population de manière assez horrible. Le début de cette histoire était plutôt prenant. La suite sera mitigée.
En effet, nous sommes en présence d'un scénario qui malheureusement n'a pas tenu ses promesses. Il y a des BD qui sont ratées et celle-ci en fait partie. La lecture va être de plus en plus pénible à force d'accumuler tous les poncifs du genre horrifique. Nous aurons même droit à une fin un peu expéditive après nous avoir fait tant languir.
Bref, une oeuvre qui reflète un peu la vacuité de son titre.
C'est typiquement le genre de manga avec un héros qui se la joue. Il faut accepter un certain postulat de départ comme un jeune vampire plus attirer à jouer aux jeux vidéos sur sa console et à collectionner des mangas que de goutter le sang des humains. Il ne faut pas faire fuir le lectorat jeune qui a besoin de s'identifier à son héros surtout lorsque celui-ci va tomber sous le charme d'une jeune lycéenne entre deux combats dans le monde des créatures de la nuit.
Le thème des vampires a été véritablement surexploitées au point qu'on en fait n'importe quoi à l'image de ce manga. Certes, on nous avait pas fait le coup du vampire geek. Mais bon, il faut bien l'accepter.
Pour le reste, je reconnais une certaine efficacité dans l'avancement de ce récit fantastique. Les scènes de combat sont plutôt assez dynamiques. A noter que le second tome se révèle plutôt décevant. Un récit qui manque singulièrement d'originalité.
Hannah, Violet, Dee et Betty sont les Rat Queens et elles ne font pas dans la finesse. C'est un girl power dans le monde de l'héroïc fantasy avec une bonne couche de drôlerie. La vulgarité n'est pas très loin non plus.
Cette oeuvre est à mi-chemin entre le Seigneur des anneaux et Donjons et Dragons. On y croise non seulement des gobelins mais également des dragons. C'est dans l'univers du jeu de rôle et de la fantasy.
Je n'ai pas trop aimé le côté grosse baston même si c'est bien illustré au niveau graphique. Le sérieux laisse place à l'humour. Il y a certes beaucoup de rythme. Cela fuse un peu de partout. Pour moi, cela manque singulièrement de crédibilité. En conclusion, un comics assez déjanté qui peut trouver son public.
C'est une aventure un peu à l'ancienne avec des situations peu crédibles dans les péripéties qui se succèdent dans cette France des années 60. L'absence de temps mort confère un certain dynamisme à cet album. Le héros n'est guère sympathique mais on le suit.
A noter que l'image des bonnes soeurs risquent d'être encore mise à rude épreuve car elles ne sont pas très catholiques mais plutôt vénales. Bon, il est vrai qu'on ne pouvait faire pire que le film Conjuring 2.
Pour le reste, on retrouve dans le dessin des nuances à la Van Gogh qui sont les bienvenues car cela compense le trait minimaliste. C'est assez colorée. Au sortir de cette lecture, il ne reste malheureusement plus grand chose.
Encore un titre beaucoup trop délirant signé par Garth Ennis. Cela part dans tous les sens avec quelques scènes vraiment scabreuses du genre porno zoophile. Je n'aime pas du tout le style de cet auteur. Je m'ennuie à chaque fois à la lecture car les bavardages sont longs et incessants.
Les situations sont beaucoup trop cocasses pour être crédibles comme ce brunch chez le KKK. Par ailleurs, nous avons à faire à une oeuvre qui mélange un peu tous les genres entre le polar, la chronique sociale, l'aventure et l'humour. Le dessin fait très cartoonesque. Bref, il faut aimer.
Quand je commence une oeuvre de mon éditeur préféré à savoir Futuropolis, je sais que cela a de bonnes chances de me plaire. Là, cela ne sera pas vraiment le cas. Peut-on alors parler d'un loupé dans cette collection ? Probablement en ce qui me concerne. Je n'ai ni aimé ce graphisme très flou et très sombre, ni ce récit qui se perd dans les méandres de l'ennui, la faute à un rythme très lent.
Il est question d'un quartier grec d'Athènes où règne l'anarchisme. Il faut dire que l'Etat ne joue pas vraiment son rôle. C'est à un habitant du quartier que d'essayer de convaincre des drogués de quitter un immeuble. Il est vrai que depuis la crise grecque, j'ai sans doute un regard moins complaisant avec la Grèce qui demeure malgré tout un très beau pays. L'orange a été effectivement assez amère entre atmosphère et tension d'un quartier.
C'est le genre de manga qui traînait sur l'étagère de mon fils adolescent. J'ai voulu voir ce que c'était. J'ai été plutôt servi ! Il y a dans ce manga tout ce que je n'aime pas. C'est bourrin et c'est stéréotypé plus que de raison. Certes, c'est fun et drôle également pour peu qu'on possède ce type d'humour.
Il est clair que le divertissement semble assuré avec ces combats entre super-héros et super-vilains dans un monde où 80% de la population possède un super-pouvoir. Il est clair que pour les 20% restants, cela peut poser quelques problèmes. Ce speech de base ne m'a pas du tout séduit.
Je n'ai pas eu envie de continuer l'aventure même si la richesse de cet univers se développe par la suite. Il faut que cela me plaise tout de suite et pas avec l'usure.
L'auteur a repris une histoire existante du folklore japonais pour la reprendre avec son univers si particulier. Il y a bien sûr l'influence d'autres auteurs plus actuels comme le maître de l'horreur Stephen King.
Malheureusement, on va retrouver les travers de l'auteur à savoir la multiplication des personnages et des tomes qui se succèdent inlassablement. Tout prend la forme de dossier ce qui m'a paru fort artificiel. Certains personnages notamment ceux venus de la ville apparaissent comme trop extravagants.
Le travail graphique assez anguleux ne m'a pas trop convaincu. Cela reste sombre ce qui est voulu par l'auteur pour donner une ambiance oppressante. L'édition ne s'avère pas tellement d'une grande qualité. Bref, cela fait trop brouillon
Encore une fois, je n'ai pas adhéré à ce récit post-apocalyptique qui nous plonge directement au coeur de l'action mais de façon si stéréotypée que cela en devient lassant. L'intrigue est vraiment très brouillonne au début pour se clarifier au fur et à mesure. Il faudra avoir de la patience ce qui n'est pas mon fort, je le reconnais.
Le graphisme ne m'a pas enthousiasmé dans la mesure où il y a des trames digitales. Bref, nous avons un shonen qui fait très cliché avec ses scènes de combats et qui présente bien des maladresses. En prime, on aura droit à une fin ouverte ce qui laisse un mauvais goût d'inachevé.
Généralement, j’aime bien les bds qui me parlent de l’Algérie comme pour compenser un sérieux manque d’informations objectives que je n’ai pas eu durant ma scolarité pour comprendre ce conflit qu’on qualifiait d’événement. Cependant, je ne suis pas très foot et les joueurs n’exercent curieusement aucune fascination sur moi. Je préfère par exemple un débat politique à un quart de finale par exemple. Néanmoins, pendant la coupe du monde, je fais toujours une exception pour soutenir l’équipe représentant mon pays. Il est vrai que je n’ai jamais compris pourquoi il y avait autant de drapeaux algériens pendant des matchs de l’équipe de France comme si les joueurs tels que Zidane par exemple les représentaient au lieu de nous.
Avec ce récit, je viens de comprendre cet aspect puisqu’il s’agit de la fuite des plus grands joueurs d’origine algérienne vers leur pays d’origine pendant la guerre d’Algérie afin de représenter le FLN. Il est vrai que le contexte se prêtait à la création d’une équipe nationale afin d’unifier la nation. Pour le reste, je n’ai pas été emballé plus que cela par le récit pourtant tout à fait honnête qui parle d’exil et d’identité nationale. Pour autant, cela m’a littéralement ennuyé ce qui n’est pas l’objectif premier d'une bd, il faut bien l’avouer. Sans doute trop de classicisme dans la conception ainsi qu'un graphisme qui ne m’a pas marqué outre mesure.
C’est une œuvre assez engagée qui crée une fiction à partir de faits avérés. L’amour du sport et d’un pays sera à l’honneur. Une belle histoire de fraternité entre les peuples également. Comme dit, l’intention est fort louable.
Le sourire de Mao est une bd assez étrange dans sa conception. Il faut dire que je ne m’étais pas trop renseigné sur le contexte.
En effet, on suit le parcours d’un homme politique belge assez nationaliste dans son identité wallonne. Il est également question de scouts qui font la loi et qui sont autorisés à un port d’arme. Bref, on dirait une bd d’anticipation politique.
Pour autant, c’est traité de manière si naturelle et si crédible qu’on se pose alors toutes ces questions. J’avoue avoir été assez déstabilisé par cette lecture d’autant que les premiers dialogues sont plutôt assommants. Les puzzles vont s’assembler petit à petit pour une meilleure lisibilité. Mais bon, il faut attendre la fin de l'album pour que cela soit satisfaisant...
Animaux est une succession de petites nouvelles dont le thème semble être l'animal. Cela peut-être un chien, un chat, un caribou ou un phoque dans le cadre de la Finlande, ce pays nordique qui fait partie de l'Europe. L'auteur puise également dans le folklore local.
Cela se lit très bien mais le trait est plutôt fort dépouillé. Les récits sont d'une trop grande simplicité car il manque de la consistance. Les chutes sont assez classiques. C'est de la bd comme on en faisait il y a trente ans chez nous. C'est vrai que cela ne m'a rien apporté. C'est comme la stérilité créative sans vouloir être trop méchant.
Bref, une oeuvre un peu brouillonne et trop gentille. Les amateurs de bd finlandaise apprécieront sans doute. A noter également un prix de petite bd assez prohibitif, voir dissuasif.
Encore un manga qui ne vole pas très haut du style c'est grave délirant. Tout d'abord, l'entrée en matière fait plus que clichés avec cette tentative de suicide humoristique et puis ce tigre mangeur d'homme. On croît rêver tant le niveau semble au ras des pâquerettes. Il y a des auteurs qui ne souhaite pas s'embarrasser avec la réalité et donc un peu de crédibilité.
Pour le reste, c'est très peu intéressant au niveau du scénario même si cela se laisse lire. La fluidité des scènes est certes assuré mais cela tourne dans le vide à partir du moment où l'envie n'y est plus. Par ailleurs, le trait est très épuré avec une quasi absence de décors.
C'est un véritable phénomène critique et public aux US et parmi les meilleures ventes de comics indépendants aux States derrière The Walking Dead et Saga: ce n'est pas rien ! Elle a d'ailleurs été élue meilleure série aux British Awards 2014 et a été nommée plusieurs fois aux Eisner Awards 2015. Pour courroner le tout, elle va être prochainement adaptée en série TV.
Créé par Kieron Gillen et Jamie McKelvie, le duo à l’origine du plébiscité Young Avengers, ce comics dopé à la pop-culture est garanti 100% génération « Y » : pour les gens qui aiment autant Bowie que Batman. Malheureusement, je n'aime pas Bowie et son univers ainsi que ce comics trop underground et bizarre sur des Dieux qui se réincarnent dans le corps de jeunes adultes tous les 90 ans en étant charismatiques et brillants. On croisera Baal, Minerve, Amateratsu ou encore Lucifer, entre autres.
Il y a un aspect pop star mêlé à de la mythologie. L'ensemble ne fait pas bon ménage. c'est bien dessinée mais c'est imbuvable en ce qui me concerne. C'est loin d'être captivant, la faute à un rythme particulièrement lent.
Franchement, le procédé m’a lassé jusqu’au plus haut point. On passe d’un personnage à l’autre qui n’ont aucun lien à part celui d’habiter dans le même village de commères pour nous raconter l’histoire d’un jeune homme au lourd passé qui revient. On dit qu’il a été aperçu au café. On dit qu’il est barjot comme sa mère. On dit qu’il revient voir sa tante. On dit beaucoup de choses peu intéressantes.
A un moment donné, on n’arrive plus à suivre le fil de ce qui est raconté d’une case à l’autre par différents habitants (de l’éboueur à la fleuriste en passant par l’aide-soignante et même la clocharde) dans des plans totalement différents à la manière d’une discussion continue. Cependant, à la fin, il semble qu’il y ait une petite action à savoir des hommes dans une voiture afin de l’intercepter. Et puis, le trou noir à savoir quelque chose qui se produit sans avoir aucun lien. La question est de savoir si la rumeur a provoqué la tragédie. On nous montre encore le village sous son mauvais côté avec ses habitants repliés sur eux-mêmes et friands de ragots.
J’avoue m’être royalement ennuyé avec cet exercice de style certes audacieux et maîtrisé. Tout cela pour nous indiquer que la rumeur est nocive. On le savait déjà.