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Tilllie Walden est une auteure de comics en vue car deux fois lauréate du Eisner Award avec des titres comme « Spinning », « Sur la route de West » ou encore « Dans un rayon de soleil ».
Je ne suis pas le gros fan de son travail même si j'admets qu'il y a de la matière notamment une bonne prise en charge de la psychologie de ses personnages notamment féminin. Robert Kirkman, le créateur de « Walkind Dead », l'a choisi dans un registre où l'on n'attendait pas forcément cette artiste : celui de l'apocalypse zombie. Du coup, cela attire la curiosité pour découvrir le résultat.
Il s'agissait de reprendre le récit de l'héroïne du jeu vidéo adaptée de la série afin de donner corps à une histoire consistance qui va s'étaler dans une trilogie. Le résultat est intéressant car on va gagner le milieu de la montagne et ses stations de ski, rarement vu dans le comics ou dans la série.
On retrouve la dimension psychologique çà travers cette Clémentine, 17 ans, qui évolue malgré son handicap dans un monde gangrené par la mort. On se rend encore une fois compte que les zombies ne sont pas les principaux ennemis. Comme dit, la longue série nous avait déjà épuisé avec ses thèmes récurrents. C'est du réchauffé mais avec un aspect qui fait sans doute plus adolescent pour toucher un autre public.
Un bon western africain, peuplé de crapules sans vergogne, qui s’entretuent du début à la fin. Beaucoup d’action donc et un récit enlevé. Un peu trop cynique à mon goût même s’il est fort probable que ce cynisme soit très réaliste car de ce que j’ai pu lire et entendre, l’Afrique, ça ressemble beaucoup à ça : des territoires d’une richesse inouïe et des vautours pour les piller.
Si vous voulez découvrir les débuts abracadabrants de cette secte, allez-y. Il y a quand même 450 pages à découvrir.
Une belle leçon sur la naïveté effrayante dont l'humanité peut faire preuve... Mais en fait, nous avons perfectionné le système avec les fake news et les théories complotistes. Notre époque n'a rien à envier au XIXe siècle !
Lecture très agréable pour ma part. Aussi bien le scénario que le dessin très classique me vont bien.
J'ai trouvé intéressant de partir de cet événement réel et de le placer dans ce contexte historique espagnol et dans l'histoire familiale de Lefranc.
Cette série reste d'un très bon niveau.
Un très beau récit excellemment bien illustré, en plus il raconte le parcours d'un des plus beau recueil de poésie française: les illuminations
C'est à la fois pédagogique, beau et très bien rythmé.
Une recommandation ceux qui seraient tentés par ce livre sans bien connaitre les poésies, la fin de l'album donne les poésies références.
J'ai acheté ce livre les yeux fermés, pour le dessinateur. En effet j'ai toute confiance en Jean Dytar: la qualité du récit, le choix graphique, l'ambiance qu'il arrive à créer. Là encore ma confiance aveugle a été justifiée.
Ce premier tome est une indéniable baffe dans la tronche.
Le concept est assez simple, Don Lomax qui est journaliste présente en bande dessinée son témoignage sur la guerre du VIETNAM, entièrement inspirée de faits réels . L’ensemble a été publié entre 1987 et 1991.
J’ai lu ce premier tome d’une traite et sans m’arrêter. Même si les thèmes ne sont pas à mon sens très surprenants pour la description d’une guerre (sens du devoir, rapport à la mort, gestion humaine par la hiérarchie), cela m’a néanmoins scotché.
Tout d’abord la qualité du dessin précis et ciselé. C’est en noir et blanc ce qui évite des cases pleines d’hémoglobine rouge sur un fond vert de la jungle du Vietnam – cf. Latah.
Ensuite, le sens narratif prononcé de Lomax qui réussit à prendre aux trippes sans en rajouter. C’est peut être ce qui différencie un reporter de guerre d’un scénariste plus classique qui ne l’a pas vécu.
Je vais me procurer la suite et je le recommande plus que chaudement : une bande dessinée qui sort des sentiers battus, pleine de modernité (…) et qui fait réfléchir, ce n’est pas tous les jours.
Indispensable.
L'entame de cette série thriller est une réussite.
Les dessins de Boucq sont classiques et reconnaissables. Personnellement j'aime beaucoup donc je ne peux que les avoir appréciés une nouvelle fois. Et pour le coup, je trouve les scènes d'action réussies ce qui n'est pas une mince affaire (au regard du nombre d'échecs constatés sur ce thème).
Le scenario n'est pas particulièrement innovant mais il évite au moins un écueil : il n'y a pas d'ésotérisme ou de mysticisme à deux sous. Il est ancré dans le réel, l'Eglise et ses vicissitudes de pouvoirs et d'argent. Bien évidemment, il y a des clans des traitres et des héros mais c'est présenté et amené proprement.
Un bon album de genre.
Marvel Reading Order - VII-25 (https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7) / Amazing Fantasy Vol. 2 #1 à #6 est en intégralité dans ce volume 19 de la revue Spider-Man Hors-Série 19.
Et bien vous pouvez tranquillement passer votre chemin.
Sincèrement illisible pour moi. Le dessin est faiblard et le scénario vraiment famélique autour d’une teenage-hero prise à partie par une secte : Anya Corazon aka Arana. Et même là l’intérêt reste discutable avec ce énième avatar de spider-man à destination d’une cible markéting pour le public US.
Je ne suis certes pas la cible mais même avec le recul nécessaire je pense que c’est mauvais tellement c’est réchauffé et dépassé (série de 2004). A vrai dire, et avec la meilleure volonté du monde, je n’ai pas pu finir.
Je m’en veux de dire du mal d’un album consacré à un sujet aussi grave, aussi essentiel et insuffisamment abordé en bande dessinée. Les exceptions sont rares et les bonnes exceptions encore plus (je pense à "Touchées" de Quentin Zuttion ou "Pourquoi j’ai tué Pierre" d’Alfred et Olivier Ka). Et pourtant, ici, il y avait moyen de faire quelque chose d’original. Certes, on est avec une adulte, qui a été agressée sexuellement quand elle était enfant, mais on est dans le présent. Elle pourrait faire quelque chose. Je dis "pourrait", car les auteurs ont choisi de partir dans des flashbacks au lieu de rendre la protagoniste active dans le présent. Par ailleurs, la symbolique du loup local qui tue des brebis m’a paru bien lourdingue.
L’autre immense problème est un problème récurrent en BD : la clarté. Je ne sais pas qui est qui, tellement les dessins sont approximatifs, tous les visages se ressemblent, et tellement il y a de personnages. Je n’ai même pas compris qui était le violeur. Au début, je croyais que c’était Pascal. A la fin, je ne suis même pas sûr de savoir qui c’est ! Sur ce problème de clarté, tout est en cause : le graphisme mais aussi le scénario et le découpage. Un cas d’école !
Autre souci encore : la "stratégie" éditoriale. Je croyais que c’était l’histoire d’Héloïse Martin. D’ailleurs, un autocollant sur la couverture indique : "Le récit poignant de l’actrice Héloïse Martin sur la reconstruction familiale après l’inceste." Sauf qu’en page de garde, Héloïse Martin elle-même dit : "Il y a quelques années, j’ai été invitée à une fête de famille. Voici ce qui aurait pu s’y passer." "Aurait pu" ??? Il faudrait savoir. C’est l’histoire d’Héloïse Martin, oui ou non ? En bas de page, une autre indication : "Si l’histoire est inspirée du vécu et des souvenirs de la scénariste, les faits et personnages présentés dans cet album sont fictionnels." En d'autres termes, l’autocollant de la couverture fait de la publicité mensongère.
Bref, un ratage sur tous les plans. Le sujet de l’inceste mérite mille fois mieux. 5 étoiles pour le sujet et 0 pour tout le reste (scénario, dessin, édition...) = 1 de moyenne.
Inutile de refaire le pitch.
J’aime les uchronies et celle-ci est fort bien construite à la croisée du Maître du haut château de P.K Dick, de l’épidémie planétaire de Coronavirus, d’un thriller psychologique à la manière de Seven… bref un cocktail shaké habilement qui distille son ivresse tout au long du récit jusqu’à à la chute qui relie tous les ingrédients de cette mixture savoureuse… franchement, c’est bien conduit du début à la fin !
Le dessin très encré est de très bonne facture mais, bien que j’apprécie particulièrement le noir et blanc, il me semble que l’encrage un peu superficiel par endroits justifierait une mise en couleur subtile… la place pour une seconde version colorée que cette très bonne histoire mériterait si le succès commercial est au rdv…
Ce tome regroupe les épisodes #68 à #79 de la série Thor (Vol. 2) / Marvel Reading Order - VII-24 (https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7)
« C'est la preuve que la Terre doit changer. L'homme doit changer. Ceux qui ont causé cela pensent que je suis allé trop loin, alors qu'en réalité - je ne suis pas allé assez loin » - Lord Thor.
Ces épisodes sont la suite directe de la guerre intervenue entre Asgard et le Consortium des nations qui a abouti à la destruction de New York et d’Asgard. Cette continuité a lieu plusieurs années plus tard dans une terre dystopique faisant suite à ces événements (Terre – 3515).
D’habitude, je n’aime pas particulièrement les histoires autour de Thor mais là je dois dire que c’est vraiment fun. L’univers est bien pensé, l’intrigue bien menée et la fin suffisamment intelligente et vivante pour être savourée (quoiqu’un peu longuette parfois mais c’est du Marvel).
En bref, et pour en rester à un simple teasing, la rébellion humaine autour de la sorcière rouge tente de trouver des alliés chez les Asgardiens. Loki, en charge de la sécurité intérieure (et toujours aussi fourbe) les traque sans relâche alors que Thor est un seigneur vieillissant et paranoïaque.
Jurgens clôt ainsi son cycle de Thor d’une admirable façon autour des dessins old-school et superbes de Eaton. Une fin de run hors de toute réalité ou continuité Marvel (bravo à cet égard pour le pass pass de fin aussi ubuesque que fun !) pour une forme d’uchronie de la Terre-616 vraiment sympa à lire.
Ce n’est pas du comics Marvel classique, et c’est à mon sens susceptible de plaire même à un non amateur de Marvel. Et, pour une aventure exhaustive, à coupler avec Thor « La légende asgardienne » (volume 1 Marvel Monster Edition) qui relate les évènements antérieurs.
Un peu déçu par cette BD...
Goiter est une anthologie d'histoires auto-publiées par Josh Pettinger. Un Comics indépendant en somme.
Cependant, je n'ai pas adhéré aux graphismes, froids et figés, ni au découpage, parfois redondant, ou à la composition générale du bouquin.
Les narratifs m'ont tout autant ennuyé... Et on commence à bien connaître les contradictions de la société américaine.
Heureusement, si on s'accroche un peu, les scénarios mêlant les genres, nous réservent tout de même des surprises.
Malgré un aspect un peu ratatiné, il y a donc de bonnes idées dans cette BD.
J'admire la maison d'édition Ici même, qui a eu tout de même du mérite à éditer ce livre, peu commercial...
...Audacieux.
Il est toujours difficile d’adopter des enfants. Ce n’est pas simple surtout en ce qui concerne les modalités notamment quand les enfants proviennent d’orphelinat étranger.
On va s’intéresser à un couple de moins de 35 ans qui a des difficultés pour procréer naturellement. Le couple prend la décision d’adopter car ils avaient de toute façon l’intention de le faire à un moment donné. C’est toujours honorable de vouloir élever un enfant destiné à l’abandon. Cette BD raconte leur témoignage et c’est intéressant de les suivre pour savoir comment cela se passe au juste.
La particularité est que l’enfant adopté vient de Chine, ce pays totalitaire qui rêve de devenir la première puissance économique mondiale. La politique de l’enfant unique a eu pour conséquence néfaste un taux d’abandon plus élevé chez les filles notamment quand elles présentent un problème de santé. La Chine accepte de les exporter, passez-moi l’expression, à l’étranger et notamment dans nos pays occidentaux où ils pourront s’épanouir correctement.
A noter que cette BD se situe principalement dans la Chine du milieu des années 90 où les futurs parents se rendent pour aller chercher leur fille adoptive âgée de 6 mois. On se rend compte de la grande difficulté administrative d’un état corrompu car ils doivent remettre des enveloppes de billets à plusieurs reprises alors qu’il s’agit en fait de les soulager.
On découvre l’éveil de ce céleste pays au milliard d’habitants dont la plupart vivent dans des conditions de pauvreté absolue. On se rend compte que ce bébé va échapper à une vie de privation assez marquante. On assistera tout de même à une série de tracasserie administrative digne d’un univers à la Kafka.
Ce témoignage nous fait découvrir cette culture chinoise mais qui n’est pas dénué de critiques plus ou moins objectives, du ressenti de l’auteure qui raconte une part autobiographique de sa vie. On sait que depuis, la Chine a réduit drastiquement les possibilités d’adoption. A noter un excellent dossier en fin d’album afin d’apporter un complément d’informations parfois utiles.
On apprendra que cette fille adoptée a réussi une belle scolarité et a pu retourner vers l’âge de 18 ans pour visiter son pays d’origine avec son frère et sa sœur (car depuis le couple a réussi à avoir des enfants). D’autres parents ont dû rendre l’enfant à l’association s’occupant des adoptions car cela n’a pas pris comme il faudrait. Bref, ce n’est pas toujours rose.
Au final, on découvre les méandres de l’adoption d’une petite chinoise qui deviendra française par assimilation. Le choc des cultures n’aura pas lieu pour autant qu’on donne beaucoup d’amour à ces petits êtres qui ont été abandonné par leur parents biologiques souvent pour des raisons de précarité extrême. Un album que je recommande.
Encore un bon album de Derf Backderf! L'auteur nous decrit les tragiques evenements du campus de l'universite de Kent State durant la guerre du Vietnam. Les personnages sont attachants, l'histoire est interessante et racontee dans le souci de la chronologie et du detail, et, surtout, sans jamais juger, loin de tout manicheisme. Quelle bonne lecture!
BD absolument edifiante. Certes Derf Backderf a eu de la matiere. Il a grandi dans le meme college que le futur notoire tueur en serie Jeffrey Dahmer. Il entreprend de raconter l'histoire d'une partie de leur adolescence commune, nous parle de ce garcon deja si differend qui grandissait en grande souffrance dans l'indifference generale. Les dessins sont totalement appropries a ce genre d'histoire, ou plutot de drame. Must read.
Très bonne BD qui se lit très intuitivement malgré les thèmes lourds qu'elle aborde.
Excellent duo puisque le scénario tient autant en haleine que les dessins font avancer l'intrigue.
Hâte de lire le tome 2 !
Engaging post! The thoughtful insights and well-presented information make this a valuable read. I appreciate the effort that went into crafting such an informative piece.
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un dessin ciselé, un scénario captivant, que du bonheur a lire absolument ! une histoire de l'ouest,
un dessin ciselé, un scénario impeccable, voila une BD comme on les aime, on se plonge dans cet univers avec volupté et on ne lâche rien jusqu'à la fin !
Cette lecture a été un de mes plus gros coups de cœur sur la saga ! Nous retrouvons Arundill, une mage alchimique que nous avions pu découvrir dans le tome 4. Il s’agit d’une suite directe donc je recommande vivement de relire ce dernier avant de vous lancer sur la lecture de cette BD.
L’écriture de Nicolas Jarry est absolument excellente, tout comme les dessins de Vukic qui réalise un de ses plus beaux albums. La connexion avec le crossover des Guerres d’Arran est parfaitement réussie et vient ajouter des enjeux majeurs à la progression du récit. Revoir certains personnages fut, une nouvelle fois, un réel plaisir.
En résumé, ce 11ème tome réunit tout ce que j’aime dans cet univers. Il fait d’Arundill un des personnages majeurs de l’univers et vient se classer dans le top de mes meilleures lectures dans le monde d’Aquilon.
Après avoir été conquis par les excellents « Un long Haloween » et « Amère victoire » de l’épellent duo Jeph Loeb / Tim Sale, je me suis naturellement tourné vers ce récit. « Catwoman à Rome » est une sorte de spin-off se déroulant parallèlement à « Amère victoire ». Sélina cherche à découvrir la vérité sur ses origines et forme un duo étonnant avec l’énigmatique Edward Nygma.
Sans être aussi mémorable que les deux récits précédemment cités, j’ai passé un bon moment de lecture. Plus qu’un récit marquant, c’est davantage une ambiance que parvient à recréer ce duo d’artistes.
Avec ce titre, nous avons droit à une histoire triste à la Charles Dickens mais dont la particularité est de se situer au XIXème siècle dans la ville de Hoboten près d’Anvers en Belgique.
On va suivre Nello qui est un orphelin vivant avec son grand-père et qui recueille un chien abandonné Patrasche. On se rend compte des inégalités sociales qui sont assez marquantes. Cependant, on sera choqué par l’attitude des bourgeois qui n’ont aucun égard pour la pauvreté qui les entoure.
Que dire également de l’homme d’église qui préfère mettre les rats en dehors de la maison de Dieu, les rats étant les pauvres sachant que les riches lui fournissent assez d’argent pour vivre confortablement. Bref, c’est un clivage extrêmement violent qui se dessine. On pourra justement regretter un peu ce côté assez caricatural car cela ne fait pas dans la nuance. Cependant, cela traduit sans doute la dureté d’une telle époque où les pauvres pouvaient mourir de faim et de froid.
Du point de vue graphique, la finesse habituelle du trait de Griffo est transcendée par l’implication qu’il a dans l’histoire. C’est que du bonheur ! Un vrai régal pour les yeux !
En conclusion, voilà une lecture qui crée incontestablement beaucoup d’émotion et de l’empathie pour son personnage principal Nello. Certes, c’est le genre de lecture qui ne laisse pas insensible. Un final assez grandiose où la mort et la tristesse sont dépassées.
A noter que si vous avez l’occasion de visiter la ville d’Anvers, vous pouvez tomber sur la statue de Nello et Patrasche en hommage à ce conte retraçant l’histoire d’un petit garçon orphelin et de son chien qui venaient chaque jour en ville chercher leur pitance avant de mourir de faim. Il n’y a rien de plus triste et cela rappelle que cela existe encore de nos jours malgré l’opulence qui règne dans notre monde.
Pour ma part, je trouve que cela s'essouffle un peu.
Les deux premiers étaient bourrés d'inventivité et ce troisième tome tente également de nouvelles pertinences visuelles, de nouveaux jeux avec les codes du 9ème art. Et sincèrement c'est inventif toujours autant.
Mais est-ce drôle? Perso, j'ai souris certes mais la rigolade n'était pas franche. Peut être y a t-il trop de pistes ouvertes, de nouveaux personnages avec de nouveaux pouvoirs, liés toujours aux codes du 9ème art. les anciens, eux, ont disparu. Qu'est devenu la jeune fille française aux pouvoirs des couleurs, par exemple? Un comics américains réutilise tous ces personnages secondaires certes ad nauséum dans la plupart des cas.
Jousselin, avec sa pertinence narrative, ses constructions judicieuses, pourraient les refaire venir et développer un univers superbe. Mais il fait un autre choix...de nouveaux personnages encore et toujours qui, hélas, sont moins ciselés psychologiquement. Comme des prétextes à de bons gags visuels.
Par exemple, cette factrice, génie de la mécanique, qui vit donc dans la petite ville d'Imbattable devrait souvent croiser le chemin de notre super héros pépère. Et ben non. Elle disparait aussi sec.
si toutes les histoires sont toutes sympas à lire, l'une d'entre elles est superbe: celle du fantôme de la femme du gendarme. Alors, là, chapeau. L'auteur touche au cœur dans une nostalgie surannée magnifique et avec toujours les codes du 9ème art réutilisées brillamment dans la narration.
La machine à voyager dans le temps a été inventée mais cela implique de nombreuse perturbations à travers les époques.
On suit donc les différentes perturbations à chacun des chapitres, pour comprendre peu à peu la déliquescence qui frappe le monde. Mais les protagonistes n'ont que peu d'explication par rapport à ces perturbations et en sont souvent les 1eres victimes...
Le scénario a un côté K. Dick (notamment Ubik), où le lecteur est embarqué in vivo dans un monde qui a ses propres règles sans explication particulière. Les multiples hypothèses créatives qui se restreignent au fil des pages et des dialogues donnent à la lecture ce sentiment absolument génial où tout est possible. L'auteur nous offre un terrain de jeu particulièrement fertile où notre imagination peut s'essayer à divers exercices de pensée.
Les dessins sont d'une richesse rare, Florian Huet multiplie les styles ce qui sied particulièrement au scénario (noir & blanc, hachures, minimalisme bi-colore, abstrait géométrique... ). Les pages sont sublimes et elles accompagnent avec pertinence l'avancé du récit. L'auteur nous gratifie de pleines plages voire de doubles pages à couper le souffle, dont on aimerait systématiquement avoir une sérigraphie pour l'exposer.
Bref, j'ai rarement eu une lecture aussi jouissive : par son scénario imaginatif et sa prouesse esthétique Florian Huet a réussi l'exploit de me faire ressentir des concepts qui n'existent pas...
Depuis un peu plus de dix ans, chaque nouvel album de Jeremiah participe, par étape, à une entreprise de démolition de ce qui faisait la substantifique moëlle de cette série à l'origine.
Personnages qui n'évoluent plus, personnages secondaires interchangeables et sacrifiables, fumée cache-misère pour masquer les arrière plans, action décousue et confuse, dessins qui se délitent, scénario inintéressant, dialogues minables… la liste des problèmes se poursuit d'album en album.
J'y vois au final une forme de fascination ou de masochisme de la part d'Hermann à vouloir établir de nouveaux critères en terme de médiocrité, voire de suicide artistique. Ces nouveaux standards définissent tout ce qu'il faut faire pour accoucher d'une bande-dessinée qui ne se respecte pas et qui ne respecte pas plus les lecteurs.
En parallèle de la série Carthago qui n'en finit pas, le très prolifique Christophe Bec nous dévoile un 'one-shot' avec des mégalodons au temps de la préhistoire.
C'est beau, très beau et très impressionnant visuellement. Malheureusement, c'est à peu près tout ce qu'il y a à se mettre sous la dent, puisqu'en effet le scénario se résume à un jeune mégalodon qui cherche à survivre face à diverses menaces et autres joyeusetés issues des abysses, à coup de dents et autres tentacules lacérés.
Cela ressemble davantage à un documentaire animalier plus qu'à une histoire mais je n'ai pas boudé mon plaisir devant tout ce déchaînement de sauvagerie aquatique, bien mis en image par Antiga et en couleur par Meloni. Il y a de somptueuses double-pages qui s'apparentent presque à des tableaux d'artiste-peintres.
Le cycle des Sudenne, toujours aussi mauvais.
D'abord, si j'étais Aylissa, j'utiliserais le Fitchell pour régner sur le monde! Fini! Ah, mais non, Dufaux ne s'en sert que pour faire avancer son histoire quand bon lui semble, sans logique aucune. Même remarque pour Seamus, qu'on continue de ballotter de gauche à droite sans aucune crédibilité.
Et les dialogues sont toujours aussi hyperboliques, sans nuance, sans subtilité, sans naturel, sans finesse, sans doigté... Le scénario toujours aussi simpliste. Le personnage du Cryblood (!?), quel manque de développement intéressant. Quel ajout inutile...
J'aime bien le cycle des Sorcières, finalement. C'est pas mal. Mais si vous aimez les Sudenne, mieux vaut relire le cycle premier...
Fripounet et Marisette se retrouvent dans un pays africain fictif où un coup d'État a éclaté et un dictateur a pris le contrôle... Comme toile de fond pour une BD pour enfants, il fallait le faire...
L'idée est intéressante, mais comme d'habitude, l'exécution laisse à désirer. L'identité du sorcier, par exemple, est prévisible dès son apparition. Les adultes continuent à se laisser berner trop facilement, etc.
Enfin, je ne sais pas si c'est le cas avec toutes les copies de ce tome 5, mais certaines pages sont mal imprimées. Le dessin derrière les phylactères est flou et brouillé. Bizarre.
Je ne pensais pas écrire de critique sur cet album, mais en lisant l'avis de Fradagast, j'ai changé d'idée.
J'avais plutôt un bon a priori sur l'histoire comme les deux autres avis plus bas, mais en lisant celui de Fradagast, j'ai dû me rendre à l'évidence qu'en effet, le scénario ne tenait pas la route.
Mais bon, c'est Istin qui est aux commandes... J'ai quand même trouvé l'album divertissant (contrairement à Elfes tome 34, par exemple), alors je mets deux étoiles, mais pour ce qui est de la cohérence du scénario dans l'univers d'Aquilon, on repassera...
Un pitch de départ accrocheur et admirablement transformé en une lecture excellente ! Après lecture, on se pose fatalement la question : « est moi, qu’aurais-je demandé ? »
J’hésite entre 4 et 5/5, mais bon, c’est du quasi-parfait …
L’album le plus Punk de la décennie et même depuis le dernier Ramones en 1995 et même depuis leur dernier album digne de ce nom en 78 ! Les quatre Ramones, aussi frères que je le suis avec le juge Roy Bean (je dis ça parce qu’on parle de Lucky Luke, sinon j’aurais dit Bébert le Cancrelat ou le Schtroumpfissime). Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait penser aux quatre Dalton, qui s’ils étaient frères, n’étaient que les cousins de leurs frères et non les frères de leurs cousins et n’étaient donc pas les fils de leur mère, mais les fils du frère de leur mère. Ou de leur sœur. A leur mère, ou quelque chose comme ça. Quant à Lucky luke de l’album le plus Punk de la décennie et même depuis celui des Ramones en 78, c’est un pauvre cowboy solitaire, mais ça vous le saviez déjà. En tous cas, pas un livre à lire si vous avez rendez-vous à la CAF pour une alloc parent isolé.
Je viens de finir la lecture de ce dernier album de Lefranc. Il est très bien écrit et très intéressant. Il parle de la guerre civile espagnole qui a fait beaucoup de ravages à la fin des années 30. Les personnages sont très intéressants. Dommage que l'album ne soit pas plus long.
Excellent. Vraiment.
L'histoire tient la route et se déroule en Russie Tsariste.
Superbe dessins et mise en couleur.
J'ai adoré tant le tome 1 que le 2.
A quand un troisième pour connaître la raison de l'assassinat de sa Dame ???
Excellent. Vraiment.
L'histoire tient la route et se déroule en Russie Tsariste.
Superbe dessins et mise en couleur.
J'ai adoré tant le tome 1 que le 2.
A quand un troisième pour connaître la raison de l'assassinat de sa Dame ???
Six histoires.
Forcément, plus ou moins marquantes selon qui on est, ce qu’on a vécu ou ce qui nous intéresse…
Les dessins sont simples, une couleur dominante par histoire, l’ensemble est donc très lisible et on se laisse rapidement emporter par chaque histoire…
J’ai beaucoup aimé la première. On ne sait pas où on va, on se laisse happer, comme la femme, la fille, pour découvrir où on a fini par tomber. Juste, sincère, elle permet de découvrir ce chemin qui, même si on le connaît, prend un sens plus fin ici…
J’ai trouvé bien mignonne la seconde. Plus anecdotique que la première (et les autres), avec un sujet plus léger, plus rapidement traité, ça n’en reste pas moins quelque chose de très choupi.
La troisième est assez prenante mais quelque chose m’a manqué pour être totalement pris. Tout est raconté d’assez loin et c’est compréhensible et même expliqué dans la première case. Mais si le début est mis en place avec soin, les conséquences sont un peu survolées. On ne sait pas pourquoi la famille ou l’entourage n’a pas été un soutien, s’ils savaient. La pudeur dites dans la première case pose son voile sur la seconde partie de l’histoire, comme si on n’osait pas pleinement la raconter et je n’ai pas réussi, osé trop entrer dedans puisqu’on ne me donnait que des esquisses…
Le quatrième récit est fort mais n’est pas un de mes préférés. Pour les autres, j’ai eu l’impression d’être avec ces gens, de vivre ce qu’ils vivaient. Là, si c’est intéressant, prenant, ça reste un peu distant et j’ai eu l’impression d’un côté pédagogique, malgré les confidences de cet homme.
La cinquième est plus classique que les autres ; quelque chose que tout le monde pourrait avoir vécu, même si l’histoire est forte. Elle a cependant l’inconvénient d’être un peu répétitive avec des choses éludées : j’allais pas bien et on s’est revu, j’allais pas bien et on s’est pas revu, j’allais pas bien… Les scènes se ressemblent un peu sans être totalement creusées…
Enfin, la dernière est assez dure et forte. Elle est raconté de façon assez froide mais sans nier les faits, ce qui la rend plutôt prenante, intéressante et agréable à suivre
Voici une découverte que j'ai faite 10 ans après sa sortie, lors des portes ouvertes des domaines viticoles dans le Médoc. En temps normal, je n'aurais pas acheté cet album, mais comme Denis Lurton, propriétaire du château Desmirail à Margaux, m'a proposé une dédicace, je n'ai pas pu résister :-)
L'histoire nous permet de découvrir quelques châteaux du Médoc, c'est plutôt sympa. Par contre pour le scénario, l'auteur Eric Corbeyran n'est pas allé chercher très loin, car cette Violette est probablement la cousine d'Asphodèle, une autre de ses héroines. Bon voilà, c'est gentillet.
Les graphismes sont sympas sans être exceptionnels pour les personnages. J'ai eu l'impression que le dessinateur était resté sur des croquis.
Ce livre était en 2014 « interactif », mais 10 ans après, l'application n'est plus disponible, donc il faut s'en passer, cependant, cela ne nuit pas à l'histoire.
J’ai bien aimé.
Pourtant, le truc part avec plusieurs inconvénients à mon goût…
Déjà le dessin. Je veux bien que ce soit un style contemporain, ce côté enfantin, avec des traits approximatifs et des coloriages tape-à-l’œil, mais j’ai du mal quand même. Ça ne me donne pas envie d’entrer dans le livre…
Et le côté systématique dans l’excès : chaque petite histoire de quelques planches tend à montrer qu’Ernestine est monstrueuse pour son âge (ou désabusé, cash, comme on veut, mais dans son naturel fataliste, elle aime bien faire du mal aux autres…). Et on est dans l’exhaustif et la surenchère.
Pourtant, à la fin d’une petite histoire, on se dit, allez, encore une…
Et au final, l’ensemble du bouquin y passe rapidement parce que sous ses dehors noirs, elle est attachante et vraie, cette Ernestine…
Après l’Arabe du futur, voici la souris du futur ! Mais bon, on ne peut pas dire que les deux titres sont similaires. Il s’agit juste de montrer à travers 4 petites histoires le monde de Mickey et Donald dans un futur assez lointain.
C’est un titre de commande à l’occasion du 100ème anniversaire de Disney où divers auteurs revisitent le mythe de Mickey à partir de 4 productions du passé : Lonesome ghosts (1937), Trailer Horn (1950), Mr Mouse takes a trip (1940) et Mickey’s fire brigade (1935).
C’est dans les vieux pots qu’on fait généralement la meilleure confiture. Certes, il y aura quelques changements et adaptations pour moderniser ces petits récits. Je n’ai pas vraiment trouvé mon bonheur sauf peut-être pour le premier titre qui prévoit un petit rebondissement à la fin.
En effet, le graphisme diffère totalement selon les dessinateurs qui se succèdent ne conférant pas du tout à une homogénéité de l’ensemble. Du coup, on est loin du Mickey parade de Don Rosa. Je n’ai pas trop apprécié quelques difformités avec les personnages classiques.
Par ailleurs, au niveau du récit, cela reste extrêmement naïf là où l’on attendait une petite modernisation. Cela ne le fait pas avec cette vision soi-disant futuriste. Je trouve que ce titre a un peu raté son objectif. Cela demeure néanmoins assez sympathique mais sans plus. C’est, en tous les cas, parfaitement adapté à un lectorat plus jeune.
Pris par la main avant même d'ouvrir le livre...
j’ai été marqué par le rouge de cette couverture. Cette teinte, propre à énerver les taureaux... est relevée cependant par des drapeaux verts, couleur de l’Islam. Proche du centre, de sa maman, le petit Riad se tient sur les épaules de son père. Il ressort par sa couleur, un blanc immaculé, angélique. Ils rient, se gaussent de l’air grave et pompeux de Kadhafi, insouciants. Mais on sent déjà le poids de la crise, d'épaisses couches de noir atténuant la clarté de la scène. Si la famille est unie dans l'ombre, c’est bien l’enfant qui fait le pont entre la mère et le père, entre deux cultures diamétralement opposées... Une couverture d’une grande puissance, émouvante tout en s’imprimant dans le réel, avec une touche d'humour et une typographie digne d’un livre d’Histoire sur le Proche-Orient.
Dans cette BD tragi-comique, Riad Sattouf recolle les morceaux de sa mémoire, de sa famille, pour nous y transporter. Il évoque évidemment son enfance, assez atypique, puisqu'il est né d’une mère française et d’un père syrien.
Il y aurait tant à dire sur cette BD : une édition réussie et salvatrice (je parle à titre personnel), clé de lecture pour la guerre civile syrienne, commencée quelques années plus tôt, mais aussi pour ceux qui ont connu une séparation, un exil ; un récit accessible, extraordinairement lisible, mais sans verser complètement dans la vulgarisation ou les stéréotypes ; des souvenirs reconstitués, liés aux vécus des protagonistes, à leurs traumatismes, d'où une profondeur psychologique intense ; des aplats de couleurs monochromes, nous transportant d’un bout à l’autre de la Méditerranée, évoquant les émotions que traversent les personnages ; le character design simple, mais non dénué d’expressivité ou d’humour, avec des détails marquants et une vision aigüe des particularités, des tics des individus ; le trait unique de Riad Sattouf et sa formidable capacité à nous transporter dans son égo-histoire.
Un chef d’œuvre dument récompensé, je l'ai lu au moins 8-9 fois...
Brian Azzarello, c'est l'auteur emblématique du fameux « Joker ». Pour ma part, j'ai également retenu « Before Watchmen – Le Comédien » ou encore « Before Watchmen - Rorschach » que j'avais bien aimé. Pour autant, malgré cette a priori positif qui m'avait conduit jusqu'à cette œuvre, je n'ai pas trop apprécié son scénario que je trouve assez confus (par l'utilisation de flash-back incompréhensibles) et même un peu bourrin (dans l'excès de violence).
C'est comme s'il ne maîtrisait pas totalement les codes du western tout en voulant donner sa vision. D'ailleurs, la série a été abandonné par la suite et pour cause. Quant au graphisme, il ne m'a pas entièrement convaincu même si les décors sont parfaitement retranscrits même s'ils paraissent un peu dépouillés. Les traits sont assez minimalistes si on y regarde bien. La colorisation me semble inégale de page en page: bref cela dépend.
C'est un western musclé qui ne fera pas dans la dentelle. On est loin du héros à la John Wayne. Il y aura des accès de violence pour servir la bonne cause et le sens de l'honneur avec un homme à la recherche de la paix mais qui sème la violence. Moi, j'avoue avoir décroché.
Beaucoup de maîtrise...
Je lis très régulièrement des BD, pour lesquelles je n'ai pas toujours l'envie ni le temps d'écrire un avis. Mais je crois que cette série mérite que l'on s'y attarde.
Pourtant, elle ne m'a pas happé instantanément. Elle n'est pas particulièrement innovante. La moralité de certains personnages choque, même si leur psychologie est très fouillée...
Au début de la série, j'ai même un peu peiné à entrer dans cette représentation stéréotypée des années 70, esquissée par Uli Oesterle.
Pourtant, l'esthétisme du livre est attrayant. Les yeux familiers reconnaitront le trait expressif du papa d'Hector Umbra, quoique devenu plus discret, ombragé, géométrique, à l'image des graphismes d'Alexandre Clérisse.
Les couleurs sont tout aussi réussies, établissant une codification selon les temporalités, les émotions, les points de vue... comme Riad Sattouf le faisait déjà, pour distinguer les différents lieux de son récit dans l'AduF ou les personnages dans Jeune acteur.
De plus, le scénario se révèle être palpitant, avec un récit double, jonglant entre un père décadent et son fils devenu adulte. Il y a des thèmes forts : relations humaines, inégalités de genre, addiction à l'alcool, au sexe... D'une grande intensité.
L'histoire est traitée avec élégance, Uli Oesterle ayant assimilé tous les codes de la BD, moderne ou ancienne.
On y retrouve la profonde noirceur d'un Larcenet, avec ses clochards et autres pousseurs de caddies...
Comme savait le faire Charlier auparavant, le rythme est frénétique, haletant... à la différence qu'il y a aussi une part de réel, très "nouvelle vague", et un investissement particulier de l'auteur pour son œuvre...
Surtout, le tome 2 surpasse le 1... Je n'aurai pas vu le temps passer en lisant les deux albums, tellement je fus absorbé. Hâte de voir la suite...
Ainsi Le lait paternel, titre qui pourrait faire ricaner, est en réalité « une biographie fictive de Peter Oesterle », père d'Uli. Tel que l'indique la postface du tome 1, elle s'appuie sur des « anecdotes librement inventées – mais dont chaque mot est empreint de vérité ».
...Pour raconter la vie débridée et délictueuse, pour ne pas dire criminelle, d'un père absent.
Une BD de toute beauté...
Où Thorgal fait un passage en Amérique.
Si je n'ai pas accroché aux dialogues, j'ai aimé le trait de Corentin Rouge, la composition, le découpage... D'une grande maîtrise graphique.
Les scènes dans l'Arbre de Vie laissent rêveur, évoquant pour moi l'univers de Star Wars, en particulier l'habitat des ewok ou le jeu Jedi : Fallen Order.
C'est donc une BD moderne, qui innove aussi, réinventant par exemple l'iconographie amérindienne et viking, ou encore celle de la chute...
Enfin, on apprécie les pleines pages et autres ingéniosités, permises par le grand format franco-belge.
Un plaisir pour les yeux.
Une bonne BD...
...Que ce soit au niveau du scénario ou des dessins et des couleurs.
Le trait de Gaultier est gras, à la Peeters, mais avec des couleurs plus froides, Antarctique oblige...
En effet, le principal protagoniste décide de se payer un voyage dans les TAAF (Terres Antarctiques et Australes Françaises)...
Ce récit fait immédiatement penser à celui de la BD reportage de Lepage, mais avec un ton désabusé et un humour quasi acerbe, cynique. Or le scénario d'Appollo prend une toute autre direction, allant de surprise en surprise dès la partie 4.
Suffisamment documenté pour être crédible, ce mélange des genres, entre thriller et reportage, fiction et réel, vise aussi à brouiller les pistes...
Par contre, le discours anti-écolo, déjà présent dans la BD Biotope du même scénariste, me branche beaucoup moins...
Sans mauvais jeu de mot.
La surprise dissipée, la maitrise demeure. Tordre les codes du 9ème art, s'en amuser avec délectation...Jousselin s'amuse, nous amuse et se trifouille les neurones pour nous amuser encore plus! Car il cherche le loustic à nous surprendre visuellement ET narrativement ! Ensemble ! Et ce détricotage SONT les super-pouvoirs des gentils et des méchants!
Et puis il y a cette histoire, les franchouilles Avengers qui sauvent les states avec leurs manières de faire: tranquilles et pépères....hilarant!
Question dessin ça fonctionne. Cette série est faite avant tout pour notre jeune génération et l'auteur est en parfaite harmonie avec cela. Certes les adultes qui aiment et connaissent les codes de la bd se régalent.
bref, une superbe surprise encore et toujours malgré tout
Il aurait été facile de louper ce conte bien plus complexe qu'il n'y parait. Le réussir est un coup de maitre!
Le dessin de Marini flatte la rétine . Le paysage méditerranéen, les corps sensuels, la bravoure et la souffrance, la trahison et le charnel, tout est clairement retranscrit, sans détour .
Le scénario se basant sur des faits historiques est un atout appréciable, mais est trop rapidement expédié . J'aurais aimé un développement plus détaillé sur la psychologie des personnages et des moeurs de l'époque .
L'anachronisme de l'écriture peut surprendre et désservir l'immersion du lecteur .
Il reste un bon album, et j'ai tout de même hâte de découvrir la suite des aventures de nos jeunes héros .
Un duo d'artiste extraordinaire au service du chevalier noir .
On y retrouve tous les vilains, suspectés l'un après l'autre dans cette affaire de kidnapping, avec une courte présentation de chacun d'entre eux pour le nouveau lectorat .
Loeb fait également référence à de nombreuses oeuvres cultes de Batman pour donner encore plus de volume à son scénario .
Lee, est je pense, au sommet de son art . Le dessin est époustouflant, il faut bien évidemment adhérer à son coup de crayon spectaculaire voire provocateur .
Du tout bon, pour les amateurs comme pour les néophytes .
En observant la couverture, je m'attendais à un sujet intéressant, avec des dessins éloquents et colorés...
Puis, j'ouvre le livre, et tous les dessins sont en noir et blanc, dans un style devenu assez commun pour un roman graphique, proche du trait de Pénélope Bagieu.
Malgré un look peu accrocheur, les graphismes de Tiphaine Rivière restent expressifs, servant le propos vulgarisateur du livre.
On y obtient ainsi quelques précieuses clés de lecture pour comprendre l’œuvre complexe du sociologue Pierre Bourdieu, tout en suivant le récit fictionnel d'un jeune professeur de Sciences Économiques et Sociales.
Une très bonne introduction à Pierre Bourdieu en résumé, mais avec un plaisir bédéesque limité et qui ne saurait remplacer la lecture des livres, ni l'écoute des conférences de Bourdieu.
Malgré de très beaux dessins et de très beaux noms sur la couverture (Umberto Eco, décédé il y a huit ans, et Milo Manara)... je n'ai pas accroché à cette adaptation, sans grand intérêt et trop commerciale à mon sens.
Le prologue, qui instaure le cadre, le contexte de l’œuvre, n'est pas assez didactique à mon goût. Les dialogues sont d'un ennui...
Certes, le trait de Manara est sans égal et on sent un certain travail de documentation (notamment dans les reliefs, du Jugement Dernier...). Mais, à l'image de sa BD sur les Borgia, la mise en scène demeure trop grandiloquente pour l’œuvre d'Eco, assez éloignée de l'idéal de pauvreté et de la vie des moines bénédictins.
Surtout, on ne peut s'empêcher de penser au film en observant les planches de Manara, tant l'iconographie, les personnages, leurs postures, les décors... lui sont semblables.
Sans surprise, le principal intérêt de cette adaptation se situe dans sa représentation de la femme, canonique et fantasmée, qui donne une saveur toute particulière à cette BD, se déroulant dans une abbaye.
Autrement, je vous conseille plutôt de vous diriger vers le roman d'Umberto Eco, un classique pour tout amateur d'Histoire, ou alors son adaptation cinématographique, véritable chef d’œuvre également.
Les intrigues des deux séries Captain America (Sentinel of Liberty et Symbol of Truth) se rejoignent quand James Barnes AKA La Révolution et White Wolf s'allient en capturant Nomad (Ian Rogers) et utilisent les forces de la dimension Z contre le Cercle Exterieur.
Les deux Captains, Sharon et Misty se lancent dan la bataille alors que la Dryad (Peggy Carter) et Black Widow ne sont pas loin.
On sait que les scénaristes ont appris à ce moment là que JMS arrivait pour reprendre la sérié Captain America. On sent que parfois tous s'accélère d'un coup. Une page où Steve se refait les points principaux de la saga semble être là par manque de place. D'un autre coté, certains aspects semblent plus faire du surplace. Cependant la saga se lit bien. On est juste un peu moins bien que sur la série Sentinel et plus dans ce qu'on ressentait à la lecture de symbol.
Ce cross est découpé en 6 numéros. Un prologue et un final dessiné par un Carlo Magno solide mais avec un dessin plus "gras" qu'à l'accoutumé, il me semble. Deux épisodes de symbol par RB Silva, qui propose de superbes planches mais ne semble pas tenir un épisode sur le même niveau. Enfin deux numéros de sentinel par Alina Erofeeva, une dessinatrice ukrainienne qui a un bon sens du découpage mais qui a un trait et un dynamisme qui demande à s'étoffer.
Kelly/Lanzing et Onyebuchi collaborant sur les spéciaux et signent leurs séries respectives avec une certaine efficacité mais peut être un peu trop verbeux avec des catchphrases un peu faciles.
Il en reste une saga sympathique mais qui aurait pu attendre un peu pour arriver plus tard. Il faut laisser la place à JMS et tout se résout n peu vite (même s'il reste un tome pour conclure la saga du cercle extérieur) pour des menaces qui se voulaient au-dessus du lot. Un peu comme la cour des hiboux ou un scenario des scénaristes stars actuels ou récents (Bendis, Hickman, Millar, Ram V ..), on promet beaucoup pour arriver à des fins qui restent faciles et rapides.
Ceci dit, on est toujours sur une bonne série sympathique et qui pour les fans du personnage arrive aussi à revenir sur des points laissés de coté depuis un moment comme Ian Rogers.
Ce tome s'ouvre avec un épisode spécial qui explique l'origine du cercle extérieur et du "game of the century"sans oublier de repositionner Barnes dans son nouveau rôle de Révolution. Ce dernier s'allie à Peggy Carter.
Il est toujours compliqué de créer dans un univers partagé une menace très ancienne et très puissante. On pense au Trust de 100 Bullets mais aussi à la cour des hiboux. Si la puissance peut jouer sur un arc, le retour de tels méchants finira par réduire leur puissance. C'est ce qui se passe avec la cour dont on se demande comment elle a pu tenir deux arcs de Batman tant elle est devenu une menace de seconde zone depuis.
L'intérêt du Cercle Extérieur est qu'il est peut-être plus métaphorique directement avec le nom de ses membres (Pouvoir, Argent, Révolution, Amour et Machine) et que les membres peuvent être remplacés. On verra avec le temps. Cela donne un petit "20ème Siècle pour les nuls"un peu simpliste mais sympa.
On repart avec la série principale et le retour de Sharon qui sort Steve de la torpeur dans laquelle la confrontation avec Barnes l'a plongé.
Ils appellent des renforts en la personne de Nick Fury Jr., Peggy Carter, Black Widow, le Radié, Hawkeye et le Destructeur. Ils pensent que l'A.I.M. va passer à l'action. Là, chacun se réveille 5 jours plus tard à des endroits différends pendant que l'organisation terroriste a coupé Manhattan du reste du monde.
Emma Frost va aider nos amis à découvrir que M.O.D.O.C. dans une nouvelle version est derrière tout ca. Il est la cinquième branche armé du cercle extérieur après le Winter Soldier, la Dryade, le Destructeur et le Radié.
Cap, Sharon, le Radié, le Destructeur, Nick et Dryade (Peggy) deviennent les nouveaux Envahisseurs pour régler le problème. Le tome se finira sur une tragédie et le retour d'un personnage important pour Steve. On oubliera pas l'attention au cast secondaire toujours bien là et qui fait figure presque d'exception aujourd'hui dans les séries mainstream du big two.
Les scénaristes construisent une histoire assez touffue mais toujours lisible. Ils utilisent parfaitement l'univers Marvel (le clin d'œil au premier Hellfire Gala avec Emma qui rappelle à Steve sa propre mère) ou à la continuité (le cauchemar de Sharon prenant place dans le #1 de Sentinel of Liberty de Waid et Garney). Le bémol viendra peut-être d'une manie de beaucoup dialoguer pour faire passer messages et caractérisations qui auraient pu être plus court et d'une certaine naïveté envers l'être humain mais qui sied bien à la série. A déconseiller, par contre, aux réactionnaires.
Carmen Carneiro continue à produire de beaux découpages qui font penser à Javier Rodriguez ou Héléna Casagrande sur ses nombreuses double-pages. Elle peut encore s'améliorer sur le dessin propre mais c'est vraiment pour chipoter et surtout montrer qu'on sent chez elle une belle marge de progression alors que le boulot est déjà très bon.
On a donc une bonne série qui peut encore progresser et donc n'est pas sans défauts mais une série intéressante à suivre pour l'évolution des auteurs et artistes.
Cette intégrale couvre 7 numéros de la série régulière du Punisher de 1987 par Mike Baron, un épisode de Daredevil en crossover avec elle, le premier annual de cette série puis un Graphic Novel Assasin's Guild.
Mike Baron commence avec une histoire de secte commandée par un athée qui pourrait avoir certains pouvoirs.
Cela couvre pas mal de points comme les suicides collectifs, l'emprise aussi bien psychologique que financière. Frank Castle est troublé par ce gourou dont il ressent le pouvoir. Il est aussi moralement un peu impacté par le fait de coucher avec la femme qu'il devait retrouver pour son mari.
Baron nous présente Microchip pour la première fois ainsi que son fils Junior.
Ce sont les derniers numéros par Klaus Janson. Il avait pris la série car il pouvait s'encrer et faire la couleur mais la série passe vite mensuelle et il ne peut tenir la cadence. Dave Ross le remplace sur l'arc suivant encré par Nowlan (très joli) puis par Beatty (où certaines cases ressemblent à du Mike Zeck). Là il est question d'association entre le terrorisme islamique et la pègre. Castle fait équipe avec un agent du Mossad pour démanteler un projet d'attentat et on découvre que notre héros a un cœur.
Whilce Portacio devient le nouveau dessinateur attitré du titre. Il s'améliore d'épisode en épisode avec cette façon de malmener corps et visages mais avec une narration et une mise en page efficace.
On commence par un arc sur Wall Street et les magouilles financières alors qu'un serial killer s'en prend aux sans abris.
Il en coutera cher aux alliés de Castle pour arriver à coincer les criminels.
Ensuite vient le crossover avec le Darevil de Nocenti et Romita Jr. Un crossover comme on les aime puisqu'on est pas obligé d'acheter les deux numéros car ils racontent la même histoire mais sous des angles différends. Pas forcément deux angles politiques alors que Nocenti et Baron sont deux scénaristes qui n'ont pas du tout les mêmes convictions. Au contraire on assène des points de vue que même le criminel de l'histoire a du mal à départager. Cet ancien employé d'une entreprise pharmaceutique viré par l'informatisation empoisonne au hasard les produits de son ancien employeur.
L'annual est aussi par Baron avec un Mark Texieira qui est un peu malmené par l'encrage de Scott Williams. On est en pleine Guerre de l'évolution. La toile de fond de ce crossover entre les annual Marvel qui voit l'intervention du Maître de l'évolution est là mais Baron y place ensuite un baron de la drogue colombien. Il en sort une histoire classique du Punisher avec des éléments de science fiction bizarre. Le scénariste ne sait pas encore vraiment jongler avec tout ca. Une courte histoire sympathique mettant en scène Microchip clôt cet annual.
Mike Baron a beau se revendiquer républicain, ses histoires sont quand même souvent assez sociales. On parle souvent de gens brisés par la société d'une façon ou d'un autre et de prédateurs qui eux ont souvent le pouvoir financier, politique ...
Punisher peut encore épargner certains et vise plutôt la tête sauf lors de la rencontre avec Daredevil.
Je gardait le Graphic Novel Assassin's guild pour la fin car je le trouve intéressant. Il me semble que cet album aurait pu être publié en France à l'époque car il était un peu plus européen. Dommage que Comics USA n'ait pas tenté le coup.
L'intrigue allié Castle à la guilde des assassins ce qui semble bizarre mais face à une organisation qui permet à ceux qui en ont les moyens d'échapper à la justice. La guilde a d'ailleurs un fonctionnement propre qui la rend assez proche du personnage principal.
Là aussi, le discours est plus social qu'autre chose.
Ce qui attire l'attention c'est le dessin de Jorge Zaffino qui est capable de faire des planches très réalistes et belles puis pour les scènes d'action ou mettant en scène le Punisher (comme si Castle et Punisher étaient différends) des planches où les visages vont être plus simplifiés pour entrevoir colère ou haine avec des teintes plus sombres.
Mary-Jo Duffy avait déjà scénarisé le Personnage lors de la fin de la mini de Grant et Zeck qu'elle termina avec Vosburg. Elle livre une autre vision du personnage plus nuancé encore mais qui rappelle aussi celle de Conway ou Goodwyn dans la première intégrale avec les histoires issues des magazine noir et blanc.
Une bonne intégrale qui comme la précédente pose les bases du personnage "classique".
C'est évident : une BD de bibliothèque! Un scénario prévisible puisque connu déjà par le roman et le film tous deux excellentissimes. Larcenet a réussi ce tour de force d'y ajouter sa patte et on dévore cette BD avec juste le minimum de dialogues nécessaires pour qu'on sache, qu'on comprenne, qu'on s'angoisse pour ces deux errants à la recherche d'un avenir collé à la grisaille, au froid, à la faim, à la peur, qui avancent sans cesse vers la couleur de la vie qui n'est plus où ils sont ... quel dessin, quel crayonné dans la palette du gris au noir sur le blanc ... il faudra y revenir souvent pour le plaisir du regard. Bravo!
Un dessin que je qualifierais de stylisé-précis. Graphisme accrocheur. Couleurs aux palettes fouillées. Cases parfaitement adaptées aux différentes scènes. Scénario bien ficelé et haletant. Apreté de l'histoire violente qui est finalement une parabole miroir de la vie des sociétés humaines qui vivent, écrasent , survivent et disparaissent. La vengeance poussée à l'extrême est celle de l'individu qui n'a plus rien à espérer ni perdre. On n'oublie plus cette BD une fois qu'elle a été avalée. Bravo aux deux auteurs.
Comme les autres avis, je suis déçu de ce tome. Scénario trop tarabiscoté sans trop d'action et de souffle comme ont les précédents. Le dessin aussi, je ne reconnais quasiment plus les personnages, ils ont perdu en finesse, Yoko s'est "empâtée", Pol et Vic inexistants... bref, Monsieur Leloup, prenez une retraite méritée, et passez le flambeau ... ou pas !
Baron continue de trimbaler le Punisher dans diverses aventures : Tout d'abord nous avons une histoire de passeurs mexicains. Castle rencontre alors un indien shaman avec un discours qui manque de faire vaciller les convictions du justicier. C'est la première histoire où les les noms de la femme et des enfants de Castle sont donnés.
Castle court ensuite après plusieurs serial Killers dont C. Manson ici renommé. On sent un peu plus les convictions de Baron assez républicaine dans cette histoire en deux parties sur la peine de mort. D'ailleurs je trouve que sur le coup traduire libéral par libéral enduit un contresens en français.. j'aurais plus vu gauchiste.. Ce gauchiste de Daredevil, quoi. Il est alors aidé par un coupe qui partage ses conviction.
Il part ensuite devenir professeur remplaçant dans une école où les gangs sévissent contrôlés par le caïd.
Il décide alors de s'en prendre directement à ce dernier au cours de 4 épisodes où le hacking, les fonds criminels vont jouer un grand rôle. Punisher sera accompagné de partenaires qui paieront le prix fort.
Tout ceci dessiné par Whilce Portacio qui parfois a du mal avec l'anatomie en nous proposant des jambes bien trop longues ou autres mais qui réussit assez bien sur les armes et surtout quelques séquences clés où le Punisher a des émotions. Elles sont peu nombreuses car Baron nous propose un justicier plus dur que sur les premiers numéros (il demande à un acolyte de tuer un mineur), complètement dévoué à sa cause, renforcée par sa rencontre avec Ortiz et Conchita, qui l'accompagnent sur quelques aventures.
Il faut noter aussi que sur ces épisodes, les criminels sont eux aussi particulièrement cruels et "insensibles". Les moments d'émotions sont donc peu nombreux et bien gérés par le dessinateur.
Le deuxième annual associe le justicier à un personnage qui venait de retrouver un mensuel et s'orientait vers du le fait d'être un justicier plus dur: Moon Knight. Ils tombent sur un repaire de Viper qui est lié au crossover Atlantis Attack, même si on n'a pas besoin de connaitre ce qui se passe dans ce crossover. C'est presque plus lié à un arc récent de Captain America où Viper tente de transformer les habitants de Washintgton (Reagan compris) en homme serpent.
On note le dessin de Bill Reinhold qui deviendra bientôt le dessinateur de la série. Il a un style propre, sans fioriture mais très efficace et élégant et surtout il tient le rythme mensuel. Je ne cesse de me demander ce qu'il est devenu et pourquoi il n'a pas eu une meilleure carrière.
On a ensuite deux courts récits avec Microchip qui défend les propriétaires de son restaurant préféré contre des mafieux et un cours de défense proposé par Frank Castle, illustré par Jim Lee, déjà en place sur la seconde série du justicier, Punisher War Journal.
Un annual assez intéressant donc et qui note l'évolution aussi de Moon Knight.
On a ensuite deux stand alone dessiné par Stroman et Shea Pensa, assez peu intéressant graphiquement et qui sont notables surtout pour une certaines forme d'échec du Puinisher sur ses deux affaires. Avec le Caid, il devait renoncer à le tuer mais là s'il tue bien les criminels, il n'empêche pas la mort d'innocents alors qu'il est déjà impliqué.
Par rapport aux autres épisodes depuis le lancement du mensuel, il est aussi moins directement en danger lui-même mais échoue. On n'a pas cette sorte de tentative de suicide permanente omniprésente jusque là car il se fait quasi toujours capturer et torturer.
Erik Larsen arrive ensuite pour un court run (5 numéros dont 3 sont présents ici). Ce sera court mais vraiment intéressant car il a un style qui va bien au personnage.
L'histoire commence dans le cadre de match triqué de boxe pour poursuivre Iris Green qui sera un leitmotiv jusqu'au 25. On croisera ensuite une fausse école de ninja qui commence à dessiner un groupe criminel touchant à tout. On peut noter les débuts de Saracen, ici un allié, ce qui ne durera pas.
On revient à un Punisher se jetant dans la gueule du loup comme voulant toujours tenter d'en finir.
Les histoires de Bron comme dans les précédents tomes semblent toujours bien documentées sur les réseaux criminels, les armements tout en en rajoutant (j'espère bien que le système éducatif n'en était pas là, surfant plus sur la mode de certains film de séries Z). La partie avec le caîd ou Viper en rajoutant évidemment dans le cadre d'histoire plus directement liées au reste de l'univers Marvel.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
L'intégrale semble aller dans le sens de mes prévisions de Mapping en promettant Big nothing dans le prochain tome (avec surement Intruder aussi): Punisher (1987) 24-32 , Punisher : Return To Big Nothing OGN, Punisher - The intruder OGN, Classic Punisher 1 est ma prévision.
Une période toujours intéressante qui montre l'évolution du personnage mais aussi de la criminalité avec les débuts du hacking par exemple.
Punisher va devoir infiltrer une famille mafieuse sans le soutien de Microchip suite à un conflit entre eux. Au départ cela va l'aider mais il va aller trop loin et Shotgun et le gouvernement US sont là.
Une histoire nerveuse, pleines d'actions et de rebondissements qui verra aussi le lancement de deux adversaires récurrents :
-Rosalie Carbone dont il utilise l'attirance qu'elle a pour lui pour détruire le cartel (A l'époque Castle a de nombreuses histoires ou en tout cas relations sexuelles).
-Thorn dont on ne sait pas si ses retours à la vie sont surnaturels ou pas.
-Michael Fondozzi: Au départ homme de main du cartel mais qui va servir à Frank pour son infiltration.
Dixon livre un récit qui va à 100 l'heure, ne cesse de rebondir et tient le lecteur en haleine.
Romita Jr livre un de ses plus beaux boulots avec un encrage de Klaus Janson qui lui va à ravir. Double page, double page inversée : trait précis: tout est bon dans cet arc.
Alors on reste purement sur du divertissement au premier degré mais ca fonctionne bien.
Le tout est accompagné de rédactionnel qui permettent au lecteur mieux se situer dans la période mais aussi de voir ce que Dixon a prévu et le destin des personnages récurrents.
un bon album.
Un final qui va trop vite.
La partie Sam Wilson nous explique d'où vient le bouclier (je m'étais même pas posé la question) et nous donne une sorte d'épilogue à sa série, pas inintéressant mais anecdotique.
La partie Steve Rogers, elle, va trop vite et nous conclue la saga du cercle extérieur de façon explosive mais précipitée.
Carneiro livre toujours des planches intéressantes avec des compositions intéressantes. Ze carlo est plus classique mais efficace, RB Silva a un trait accrocheur mais aura été trop absent.
Suivent quelques courts récits dont je retiens surtout celui de Dematteis et Pichelli sur Arnie Roth qui a servi un peu de moule pour le Bucky du MCU et un bel épisode de Acuna.
Un album trés sympathique mais qui donne beaucoup de regrets (surtout quand o na lu le premier arc de du relaunch par JMS).
Si Symbol manquait d'inventivité, Sentinel était intéressante malgré quelques défauts et Thunderbolts reste bien dans cette veine.
Conway dit lui même dans l'edito qu'il n'aime pas la première histoire. C est vrai qu'elle est un peu confuse.
Celle avec Loki est par contre assez intéressante. Thor à la tête de commandos militaires ou avec l'armée contre les armée d'Asgard c est singulier. Tout n est pas parfait.. les USA étant "la terre" .. mais bon je n ai jamais été un fan de Conway. Il se bonifie même avec l'âge car je préfère ses spectacular spiderman des 90's ou son carnage des 00's.
L'intrigue avec Jane Foster est intéressante aussi car permet de donner un Thor moins noble (à l'époque) même si son revirement amoureux est soudain.
J'aime beaucoup l'arc avec les dieux egyptiens car il fut un de mes premiers (oui un car j ai acheté en même temps Thor (poche) 19 avec du Lee/Buscema et le Fils d'Odin 16 avec donc cet arc.. oui aredit publiait deux époques très différentes en même temps. Je fais d ailleurs toujours Thor quand il est publié en VF depuis cette date (1982 c est loin)).
Au graphisme Buckler fait du Kirby, Buscema livre souvent de superbes planches (on voit qu'il est plus à l aise avec Thor qu avec pas mal d'autres héros à part Conan), Sal est superbement encré par par Janson!! Chic Stone lui rend brouillon Buckler et Buscema quand il les encre.
On finit par une aventure inédite en VF de Hercules qui préfigure les champions e fait le lien avec son passage sur le titre.
Une bonne intégrale surtout pour les fans.
On reste un peu sur un constat identique que le précédent epic pour ce qui est de la série régulière. Des intrigues efficaces même si là on passe d'ine menace à une autre.
Le casting secondaire est riche mais en fait pas si développé.. ils aiment tous Stark à la folie de Rhodey à Mme Arbogast en passant par Rae Lacoste et les autres. Stark est pourtant pas mal égocentrique, obsédé par ce que les autres pensent de lui... il vire son avocat à la seconde..
Bref il est un clip de campagne de l'UMP.
Les intrigues ne dont plus axées sur une storyline comme avec la guerre des armures et on passe d un méchant à l'autre avec en toile de fond les suites de cette "guerre". Le lien est surtout le subplot avec Kayhy Dare qui culminera à la fin du tome.. renvoyant Stark à un peu plus d'humilité.
Mais c'est là qu'est la force du duo Michelinie/Layton: avec tout ce que j'ai dit la série fonctionne toujours.
Jackson Guice amène son trait sur les personnages féminin à un moment oû l'intrigue tourné autour des relations de Stark avec les femmes (sans rien questionner.. K. Dare étant clairement dérangée et Rae acceptant le comportement de Tony).
Pour le reste Crash est une bonne surprise pour un des premiers comics réalisés par ordinateur. L'intrigue reste actuelle (le traducteur aide t'il?) et si on a peu de scènes d'action pour plus de palabres..et si on a droit à des répétitions de cases.. ca me semble moins problématique que mes souvenirs de Batman Digital Justice. En plys ça plaira aux in onditionnels de Bendis et Hickmann (humour).
Les 3 Fanfare de Steacy sont plus académique mais son style graphique personnel est interessant sur un pareil personnage.
Un bon epic en somme!
Cette deuxième Intégrale est une sympathique lecture.
Les Marvel Fanfare sont très biens même si Perez n est pas à son top.
J avais un meilleur souvenir du marvel preview mais le graphisme photographique de Gulacy est à son apogée.
Le court avengers solo est anecdotique mais par un bon Jacson Guice.
Coldest war est un bon récit d espionnage avec un graphisme particulier.
Spinning's doomsday à des qualités mais est aussi un produit des 90's avec un Stroman et un Chichester qui ont leurs marottes habituelles.
On a quelques pin up de Milgrom ou Nowlan en bonus
Cela reste très Sympa
C'est le second titre sur cette femme d'exception que je lis après sa jeunesse tunisienne. On peut dire que c'est une sacrée coïncidence que deux titres sortent presque en même temps après des années où il n'y avait pas la moindre biographie en bande dessinée sur cette femme qui a mené un combat toute sa vie pour faire progresser la cause des femmes.
Beaucoup de femmes sont malheureusement maltraités dans le monde et réduit à un rôle mineur qui les privent de libertés par rapport aux hommes notamment dans les pays d’obédience musulmane mais pas que. C'est la triste réalité des faits sans vouloir porter de jugement hâtif.
Cependant, ce que j'admire le plus chez cette femme, c'est qu'elle a su dire « non » à cette condition et à s'opposer à la religion, à ses parents, aux autorités représentant l'Etat. En faisant cela, elle s'est démarquée en ayant le courage de ses opinions pour résister. Si seulement, tous les peuples de la terre pouvaient en faire autant pour se libérer des dominations de la religion et des états totalitaires.
Comme dit, la liberté commence où l'ignorance finit. Encore faut-il ne pas croire à la propagande de l'Etat qui peut anesthésier tout un peuple. Gisèle a découvert que la liberté a toujours un prix.
J'ai bien aimé également la sincérité de cette biographie qui ne cache rien comme par exemple la vraie nature du combat de Simone de Beauvoir avec cette cassure dans le combat de Gisèle notamment quand le verdict de l'affaire Marie-Claire est tombé. Celle-ci a été violé et a avorté en toute illégalité.
La victime sur le banc des accusés mais le violeur coupable libre. Elle a fini par être acquittée mais la grande et célèbre Simone de Beauvoir voulait en faire une martyre pour servir la cause. On se rend compte que dans le combat féministe, il y a également des extrêmes.
L'héritage que laisse Gisèle Halimi décédée en 2020 est qu'il faut toujours se battre pour un monde plus juste et que les droits ne sont jamais acquis car des remises en cause sont toujours possibles. C'est à nous d'intégrer ce message en refusant les inégalités et surtout en ne se résignant pas. Il est vrai que je suis assez sensible à cet espoir d'un monde nouveau.
Une lecture très intéressante qui complète d'ailleurs mon autre lecture en étant plus complète et plus aboutie d'un point de vue intellectuel.
Bon, forcement, au terme de ce second cycle vient l'heure des bilans.
Premier bilan: celui de ce numero 12, pour moi le meilleur de la serie. Foisonnement de conversations diplomatiques et geopolitiques, nouvelles alliances et trahisons, fluidite de la plume, precision du pinceau, surprises (dont le destin d'Alyssa que personne n'a prevu dans les commentaires precedents) et meme une scene de guerre navale.
Axe d'amelioration eventuel: la bataille. Certes les auteurs ont deja precise que les 5 terres n'est pas une serie d'action a proprement parle. Neanmoins pourquoi se priver d'epique alors que la scene de bataille navale a ete decidee? Pourquoi l'expedier en une page et demie? Pourquoi ne pas faire durer la resistance de Goromio et d'un dernier carre a la Cambronne " la garde meurt mais ne se rend pas! " D'autant plus que la" surprise" astrelia n'en aurait ete que plus grande...
Bilan de la serie: nous, les lecteurs -acheteurs aimont pinailler. Et au vu du prix des BD d'aujourdhui nous en avons le plus strict droit. Neanmoins force est de constater que cette serie est pour l'instant une grande reussite, d'autant plus evaluee a la rapidite du rythme
des parutions. Je serais, au moins, du troisieme cycle. Bravo aux (nombreux) auteurs!
Terriblement déçu ! Les magnifiques graphismes des 5 premiers tomes sont devenus dans ce 6ème tome qqchose d'indigent, d'approximatif, sans détails, bref un travail d'amateur.
Cà sent le foutage de gueule à plein nez quand on a vu les cinq premiers opus. Le temps a passé depuis le dernier tome, et a fait des ravages !
Quant au scénario, rien de transcendant pour l'instant : bref, il aurait été mieux de s'abstenir que de sortir çà !
Magnifique série qui n'annonce que du bon si celà continue comme çà ! Les graphismes sont tout simplement magnifiques et sont pour beaucoup au succès de cette série. Le scénario tient la route, bref, tout celà n'annonce que du bon !
Très bel album plein de qualité on est fasciné et ébloui. Cette période est intéressante et dans cette BD on est aspiré et on ressort avec l'envie de connaitre la suite. Maintenant en espérant que les éditions ROBINSON donneront une suite. Je les ai contacté plusieurs fois sur leur site et aucune réponse de leur part, c'est sympa.
Ça sent la ligne claire à plein nez, l’aventure et l’absurde, l’humour, et les références/hommages ne sont pas toujours faciles à trouver.
Atypique et décalé ! (Jusque dans la forme avec ce trou en première de couverture)
A l’initiative de Frédéric Hojlo, passionné de BD et rédac chef adjoint du site ActuaBD.com, cet ouvrage prend le pouls de la bande dessinée alternative en « Francophonie » en cette décennie 2020, tout en remontant aux origines du mouvement. Il nous propose une série d’entretiens des fondateurs de quelques maisons d’édition indépendantes autour du métier d’éditeur, de leur parcours, leurs motivations et leur vision du neuvième art.
Si le paysage de la bande dessinée est aujourd’hui caractérisé par une belle diversité, il n’en a pas toujours été ainsi. C’est ce que s’efforce de nous rappeler Frédéric Hojlo avec ce petit ouvrage de plus de 200 pages qui dresse pour nous l’inventaire de la BD alternative, principalement francophone, avec son histoire et ses principaux acteurs, d’hier et d’aujourd’hui, et comment elle-même a influencé l’édition en la libérant les contraintes imposées par le format traditionnel « album ». Publié par FLBLB, éditeur indé lui-même, le livre aborde aussi les aspects économiques, notamment la question de son indépendance face aux « gros » éditeurs, plaçant ses acteurs dans une situation souvent fragile, plus ou moins assumée puisque c’est aussi le prix d’une certaine liberté artistique. Parfois, c’est tout simplement leur survie qui est en jeu. Pour Frédéric Hojlo, c’est « le problème de diffusion, de conquête de temps et d’espace [qui] doit être pris à bras le corps par les éditeurs de bande dessinée alternative », une des pistes étant la réaffirmation de leur identité.
A cet état des lieux introductif succède une présentation de plusieurs éditeurs indépendants (parmi lesquels Atrabile, L’employé du moi, FLBLB (logique !), ça et là, Editions 2024, Super Loto Editions…), accompagnée d’entretiens de leurs fondateurs évoquant leur parcours, leurs spécificités et influences, leur façon de travailler avec les auteurs, mais également leur modèle de fonctionnement, les obstacles qu’ils ont pu rencontrer et leurs perspectives d’avenir. A la suite de chaque interview, un ou plusieurs ouvrages de l’éditeur est mis en avant.
Pour quiconque souhaite enrichir sa connaissance du secteur de la BD indé, « Second souffle » apparaît comme un ouvrage indispensable, et ceux-ci ne sont pas si fréquents… On y apprend pas mal de choses sur ses « arcanes », ce qui pourra assurément être très utile voire motivant pour toutes celles et ceux qui ont des projets plein la tête, que ce soit en tant qu’éditeur ou auteur… Ce n’est pas encore la « bible » dont on aurait pu rêver, car les éditeurs présentés ici ne constituent qu’une poignée parmi le vaste vivier qu’est devenue la production indépendante. Les interviews auraient peut-être pu plus ramassées pour laisser plus d’espace à d’autres, ou alors il aurait fallu doubler la pagination, et encore… A moins que FLBLB ait prévu un second volume…
Quoiqu’il en soit, « Second Souffle » est, au-delà de son côté instructif, une excellente initiative pour accroître la visibilité de l’édition indépendante, qui demeure toujours le fer de lance permettant à la bande dessinée plus traditionnelle de se renouveler. Car malgré les risques et les menaces liés aux contraintes économiques, la première dispose d’un champ de créativité et de la liberté dont aucun éditeur « installé » ne pourra jamais disposer totalement.
Il y a dans ma région une bibliothèque qui porte le nom de Gisèle Halimi. Je vous avoue que je ne connaissais pas du tout cette personnalité. Après renseignement pris, il s'agit d'une avocate tunisienne qui a été une militante féministe pour le droit des femmes.
Elle est célèbre pour avoir été l'une des premières à signer pour le manifeste d'un droit à l'avortement en France en 1971. Elle a obtenu des acquittements dans des affaires d'avortement illégaux. Elle a mené un combat pour un avortement libre et contre le racisme.
Une de ses caractéristiques est qu'elle pensait que cette lutte émancipatrice pour le droit des femmes ne peut se passer des hommes ce qui est sans doute mieux dans l'approche. Elle est décédée en 2020 à l'âge de 93 ans.
Les femmes jouent un rôle essentiel pour surmonter les plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Elles doivent être entendues, valorisées et appréciées dans l'ensemble de la société afin que s'y reflètent leurs perspectives et leurs choix pour leur avenir et celui de leur avancement. Gisèle Halimi y a contribué par un combat de toute une vie pour aller vers une société plus égalitaire.
Sa jeunesse est retracée dans cette BD afin de mieux comprendre et appréhender cette figure de la vie sociétale. C'est un parcours qui manifestement force à l'admiration car elle a dû se battre dans un monde fait pour les hommes. Il s'agissait d'abord d'aller au-delà des carcans familiaux, culturels et religieux pour pouvoir par la suite s'émanciper et s'accomplir.
En effet, on ne peut qu'être sensible à ces inégalités de traitement qui se jouent dès le plus jeune âge où le petit frère, qui d'ailleurs n'en fout pas une, est servi le premier à table par une maman en admiration et surtout qu'il soit dispensé des tâches ménagères que doivent subir les petites sœurs.
J'ai bien aimé le dessin qui met en valeur le décor des rues de Tunis, une ville que j'ai eu d'ailleurs l'occasion de visiter dans le passé. C'est un trait précis et qui rend la lecture agréable grâce à une colorisation chaude bien dosée. Il en ressort beaucoup de douceur.
Cette BD bien réalisée m'a permis de combler une sérieuse lacune que je reconnais. Ce média permet une diffusion de la culture, de l'histoire politique et sociétale. C'est une bonne chose pour ne pas oublier le destin de ceux qui ont fait incontestablement bouger les choses dans une société profondément inégalitaire.
Floc'h et Riviere, notre duo de choc, s'attaque a un moment tragique de l'histoire de l'humanite. Il s'agit du naufrage du Titanic, drame souvent propice a la creation artistique. Francis recoupe grace a ses souvenirs et a des extraits de memoires sa propre histoire familiale particulierement imbriquee avec celle de " l'insubmersible. " L'histoire n'est pas totalement credible, pourtant elle se lit avec plaisir, la mayonnaise prend. Et les dessins de Floc'h bien plus aboutis que dans " le rendez-vous de Sevenoaks. "
Le scenario est vraiment epatant avec un twist final comme je les aime. ( Cela m'a fait penser a " Machine qui reve " n46 de Spirou et Fantasio. ) On suit les inquietudes et peregrinations de notre heros "so british" avec empathie. Ce n'est pas tous les jours qu'un auteur parvient a nous transporter a l'interieur de son oeuvre dans le neuvieme art. Le seul moyen de deviner l'issue de ce drame haletant est de se focaliser sur les propos et surtout le comportement d'Olivia, qui elle sait tout, mais meme ainsi il faut etre particulierement sagace. Le dessin de Floc'h est approprie a ce genre d'histoire, s'il n'est pas encore arrive a maturite. Ca viendra.
Larcenet officie à tout les postes et livre une adaptation où la noirceur, le désespoir et la mort transpirent de chaque planche. C'est un long chemin de croix éprouvant, sombre et désespéré pour ce père et son fils à travers un pays en ruine et détruit de part et d'autre.
Les teintes sont désaturées et 'sales', les jeux de clair/obscur renforcent davantage l'atmosphère anxiogène et dangereuse dans lequel évolue les personnages. La pluie, la crasse, la boue et les cendres sont presque palpables.
Le récit suit la trame principale et les moments clés présents dans le roman et la très bonne adaptation en film avec Viggo Mortensen. L'auteur a su capter et retranscrire des séquences très malaisantes de l'œuvre d'origine.
Une réussite et surtout, l'un des meilleurs albums de l'année 2024.
Le passage d’un dessinateur à l’autre dans les autres tomes était passé inaperçu, ce n’est plus du tout le cas ici. Je trouvais la couverture un peu moins réussie, l’intérieur est encore pire. Ce n’est pas que c’est mal fait mais ça me rappelle les BD d’une autre époque où le réalisme allait de paire avec le statique et la rigidité du trait. Je n’accroche pas du tout. Le scénario reste bien même si la peur de tourner en rond pointe le bout de son nez.
Une nouvelle Terre pour une nouvelle vie ». Ce slogan de la société Eden Corp qui organise des vols vers une nouvelle planète paradisiaque est tellement attirant que Gave Oximenko, sa femme et sa fille, qui survivent dans une terre en sursis, vont tenter le tout pour le tout : prendre la place de leurs voisins qui ont gagné un des si rares billets proposés au tirage au sort. Et tout fonctionne à merveille. Seulement dans le vaisseau le paradis va vite devenir l’enfer… Une histoire au scenario prenant et haletant parfaitement mis en image. Un excellent moment de lecture.
Déjà capté par la couverture en ligne, j’ai pu le feuilleter aujourd’hui en magasin. À peine avais-je tourné les pages que je savais que je reviendrais avec. Le dessin est somptueux, on ressent parfaitement le mouvement, on se croirait dans un film. La mise en couleur est parfaite conjuguant une palette de quelques couleurs seulement par séquence, cela ajoute certainement au graphisme. Le scénario est juste, passant d’un narrateur à l’autre, d’un point de vue à un autre. On lit le tout d’une traite. Bref, j’ai beaucoup aimé, cela faisait longtemps que je n’avais pas fait une belle découverte comme celle-ci.
Blast, c’est de la BD comique, en comparaison ! Grosse mandale dans ma gu***, grosse lecture, exigeante et qui reste en tête (certains dialogues/images marquent).
C’est rare qu’autant d’attente pour un album soit à ce point justifiée, on ne peut pas sortir déçu (ni indemne) de la lecture.
Bon, j’ai cédé au vent du moment et j’ai acheté La Route.
Le superbe dessin mérite 5 étoiles, mais le récit post apocalyptique se lit vite et me laisse dubitatif parce qu’on peut imaginer qu’il se termine en cours de route ! Sans ou avec jeu de mots !
Je n’ai pas lu le livre, j’ai vu le film qui m’avait emballé.
Rupture de stock en vue !
Vingt-six ans. Vingt-six ans qu'il aura fallu pour que Fred termine cette histoire. Et ensuite, deux mois plus tard à peine, comme s'il était enfin soulagé de ce dernier fardeau qui lui pesait, Fred nous quitte...
Parce qu'en fin de compte, combien de pages auront été dessinées, au crépuscule de sa vie? Fred avait déjà dessiné une vingtaine de planches avant d'abandonner le récit toutes ces années, et les sept dernières planches de l'album sont extraites du « Naufragé du A »... Ça n'en laisse plus beaucoup.
Mais l'album est sorti. Il fallait qu'il sorte. Carburer à l'imagination, ce n'est pas toujours facile. Philémon passe très peu de temps dans le monde des lettres de l'océan, contrairement aux autres albums. Il cherche à y retourner, comme il l'a souvent fait, mais pour cette dernière fois, ça prend du temps. Le tunnel est sombre, la lumière s'éloigne...
Qu'importent vos préférences en BD, qui pourrait dire que Fred n'a pas réinventé le 9e art? Qui pourrait dire que Fred ne marche pas aux côtés des géants? Qui pourrait dire que Fred n'a pas inspiré une génération de lecteurs?
En préface, on apprend que Fred aurait dit ceci : « Je suis passé direct d’un hôpital à l’autre. Hop! J’avais l’impression d’être une balle de tennis noire, en deuil, qui passait d’un raquette à l’autre. Dans l’ambulance, j’étais furieux parce que je voulais absolument finir cette fameuse histoire, ‘Le train où vont les choses...’ »
Elle est finie, Fred. Elle est finie.
Merci.
Bof, bof, bof. Plus ça avance, plus c'est pareil?
La meilleure blague de l'album selon moi : "Salut, Georges..."
Une œuvre bouleversante, portée par des dessins et une mise en page exceptionnels. Chapeau bas M. Larcenet.
Spirou et Fantasio, que de souvenirs d'enfance. Même si pour moi, les meilleurs albums commencent à partir de l'introduction de Zorglub. Le personnage m'a fait beaucoup rire et je trouve que les scénarios sont beaucoup plus construits et matures à partir du tome 15. Le dessin s'embellit aussi au cours des albums avec des cases beaucoup plus détaillées.
Spirou et Fantasio, c'est intemporel, et grâce à la créativité de ses auteurs, dont Franquin qui a créé les principaux personnages, je peux relire ces BD plusieurs fois sans vraiment m'en lasser.
La BD a des qualités mais le scénario est très délayé. Tout ça aurait pu tenir dans une superbe BD bien serrée de 54 pages.
Je déteste profondément la violence faite à des gens vulnérables surtout des enfants handicapés par la vie. Le pire, c'est quand cette violence provient du système de santé française qui se veut à la pointe de l'humanisme.
On a droit au témoignage plutôt effarant de Céline Boussié qui a été condamné par la justice pour médisance après avoir dénoncé des faits plutôt gênants. On voit malheureusement de quel côté penche parfois la justice. On risque gros à vouloir communiquer la réalité sur des pratiques pour le moins scandaleuses pratiqués par des instituts soi-disant médico-éducatif.
La Boite à bulles est un éditeur sérieux qui donne la parole à des auteurs qui souhaitent nous ouvrir les yeux sur la fraude fiscale ou la condition des femmes en Egypte (doigts d'honneur). Bref, des sujets qui fâchent assez rapidement. Pour moi, la dénonciation de ces délits doit être permanente et la BD est un bon moyen pour y parvenir.
François Sanz, l'illustrateur, dessine sa première BD et c'est plutôt un pari réussi. Le graphisme est clair et lisible ce qui concourt à une lecture fluide et par conséquent agréable.
On ne peut que soutenir le combat de cette femme courageuse qui n'aura de cesse de se battre pour mettre fin à une maltraitance institutionnelle et surtout obtenir justice et réhabilitation de son statut de lanceur d'alerte. Malheureusement, le chemin est semé d'embûches et il y a encore beaucoup de travail à réaliser.
En conclusion, une lecture utile qui nous permet d'ouvrir les yeux sur ce qui se passe. Il reste à agir pour que cela cesse. Et ceci est à un autre niveau. Aux politiques et à la Justice de prendre leurs responsabilités !
Un album au dialogue rébarbatif
Le bras de fer entre un détenu et le directeur de la prison est ennuyeux : il aurait fallu peut-être approfondir le scénario
Reste les dessins de Benoît springer, toujours aussi bons, au trait épais
Bref, pas indispensable
Cette bd m'a profondément ennuyée. Verbeuse, pas drôle, truffée d'anecdotes sans grand intérêt. Liv Stromquist est une actrice que j'apprécie même si je trouve la profondeur de ses œuvres très inégale.
En tant que propriétaire de restaurant, la digitalisation me paraissait hors de portée jusqu'à ce que je découvre l'article de Merehead https://merehead.com/fr/blog/comment-creer-une-application-pour-restaurant/ . Ils ont détaillé chaque étape du développement d'une application, soulignant l'importance de l'expérience utilisateur. Grâce à eux, mon restaurant offre maintenant une application intuitive qui renforce la fidélité de mes clients.
'Bomb X' débute avec un postulat alléchant, à base de terre parallèle où des personnes de différentes époques et lieux se retrouvent par hasard et doivent s'unir pour survivre. dans un environnement hostile.
Visuellement, le résultat titille les rétines et en met plein la vue à base de séquences d'action vitaminées et grâce à une large palette chromatique.
Le scénario se suit sans déplaisir et dissémine des axes de réflexion sur l'Homme et ses travers habituels. Je suis plus circonspect vis à vis des personnages qui sont caractérisés d'une drôle de façon pour certains/certaines, par exemple le héros est plus proche du naïf maladroit et largué que d'un astronaute à la Thomas Pesquet, ou encore le chevalier normand qui manque de ferveur chrétienne et qui se croit être dans Mad Max Fury Road.
Cet album se termine sur un "cliffhanger" qui ne peut que me donner envie de lire la suite, malgré ses défauts.
Un conseil, passez votre chemin !
Un 8ème tome vraiment inintéressant, sans intérêt !
Lincoln qui fait le pitre dans les tranchées, entre allemands et français, en pleine 1ère guerre mondiale, c'est du n'importe quoi !!!
La mayonnaise ne prend plus malheureusement
Album qui n'était vraiment pas nécessaire !
Beaux dessins et histoire fidèle pour l'instant. Cette histoire de bête monstrueuse qui malheureusement à conforté l'imbécilité humaine à faire un véritable génocides des LOUPS. Le clergé et les chiasseurs sont s'en donnés à cœur joie. Il fallait absolument trouver le coupable sinon toute la pyramide s'écroulée.
La monarchie et la noblesse ont eu très chaud. Une affaire très politique. Si la noblesse le clergé et le roy sont impuissants alors où va le royaume. Peut on avoir confiance en ces personnes ? Triste période pour les loups qui ont été complètement exterminée de cette région. Bien sûr ce magnifique animal est la bête du diable, comme le hiboux ou la chouette que l'on crucifix sur une porte et la sombre forêt où le diable et toutes sortes de monstres y vivent Malheureusement l'imbécilité continue de nos jours. En tout cas merci pour ces agréable BD on attend la suite avec impatience.
L'ensemble de ces épisodes sont en français dans la revue Astonishing X-men #12 à #16 sortis en 2006.
Il s'agit de la série Madrox #1 à #5 (2004) / Marvel Reading Order - VII-23 (https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7)
Un double du détective privé Jamie Madrox a été poignardé lors de son retour d’un séjour à Chicago… l’équipe décide d’enquêter sur les circonstances de ce drame.
Et bien je dois dire que ce thriller autour de l’Homme multiple (Jamie Madrox) et Rahne Sinclair (avec Guido Carosella / Strong Guy en second rôle) est une réussite.
Un vrai bon polar d’enquête avec ses rebondissements réussis et ses bonnes idées autour de l’Homme multiple qui reste un personnage attachant de l'univers.
À noter qu’il s’agit là d’un préquel au relaunch de la série X-Factor - vol. 3 (2006).
À lire pour la petite et la grande histoire.
Toujours un bon moment de retrouver le dessin d'Andreae. Cependant, je préfère quand il est encré et plus contrasté comme dans ses albums précédents. L'histoire est un conte distrayant, drôle et cruel.
J'ai acheté cette BD pour Emmanuel Lepage. Je suis donc ravi de retrouver la beauté de ses dessins. Les propos et les pensées distillés le long de l'album sont intéressants. Je découvre Baudoin dont j'ai déjà aperçu les oeuvres. Je trouve que son dessin s'apparente plus à la peinture et doit bien fonctionner en grand format plutôt qu'en format BD. Je bute donc sur son graphisme régulièrement dans l'alternance des auteurs. Il en reste un bon moment de lecture.
Qu'est-ce que j'aime bien cette collection sur la mythologie grecque qui nous présente les Dieux et les Déesses dont les sentiments sont vraiment typiquement humain. Il faut dire que ces Dieux de l'Olympe font tout pour ne pas s'ennuyer à mourir.
On va donc faire la charmante connaissance d'Athéna, l'une de ces déesses mythiques. Pour rappel, Athéna est la déesse grecque de la guerre et de la sagesse, mais aussi la déesse protectrice des arts de la science et des activités artisanales des artisans et de la ville d'Athènes. C'est la fille de Zeus, rien que cela !
On pourra reprocher à cette ouvrage d'enchaîner sur des récits indépendants sans véritable fil conducteur qui pourrait constituer une intrigue solide. On a l'impression d'un tome de commande dans cette immense collection qu'est la sagesse des mythes. On sait que tous les tomes ne se valent pas. Certains n'ont pas trouvé l'inspiration.
Le dessin n'est absolument pas désagréable à la lecture bien au contraire. L'esthétisme des corps est carrément divin, c'est bien le cas de le dire. C'est fluide ce qui rend la lecture assez facile.
Au final, un album qui ne sera pas mémorable mais qui se laisse lire agréablement pour parfaire nos connaissances en matière de déesse grecque.
Pour une entree en matiere c'est une entree en matiere! Cette nouvelle serie anthropomorphique, c'est la mode, se propose d'etre un melange entre Games of throne et Blacksad, et ca marche! Cinq royaumes s'affrontent pour obtenir le controle du monde entre guerres et paix, alliances et trahisons. Le scenario m'a plu: il est fluide et profond a la fois. Le dessin est moins flamboyant que celui de Mr Guarnido mais tres precis et les 5 races d'animaux sont bien dessinees, surtout les lezards. Esperons maintenant que cette serie garde cette qualite jusqu'a terme, cad 30 tomes, six episodes par " terre", une gageure! Du suspens, il va y en avoir, a priori. Le cliffhanger de fin montre bien qu' il peut arriver n'importe quoi a n'importe qui.
Je n'ai pas aimé.
D'abord, ce n'est pas complexe du tout, mais pas du tout. C'est tout simplement l'histoire d'un vol de documents qui doit mener à un attentat contre un train. D'un côté, il y a le gouvernement, et de l'autre, les rebelles.
C'est tout! On ne sait pas les rebelles se battent pour quoi. On ne sait pas s'ils sont vraiment les gentils dans cette histoire, ou si ce sont les membres du gouvernement qui prétendent s'être battus pour la paix. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il y a deux côtés qui se battent pour une cause qu'ils croient juste.
Je n'ai jamais été fan de ces histoires qui laissent le lecteur dans l'ombre. De plus, j'ai trouvé que ça manquait cruellement de panache. Certes, il y a quelques retournements de situation, mais le récit ne sort jamais du carcan de son atmosphère oppressante qui ne présente que quelques personnages dont les buts demeurent obscurs jusqu'à la fin.
Et que dire de la traduction de Chopan, qui contient un nombre effarant de fautes de français?
Le livre (l'objet) est très beau.
La partie historique est interessante, c'est sur...Les rois se succedent alors que grandit notre enfant sauve de la mort puis confie a des religieux anonymes ( ca fait penser a Hugues de Crozenc, mais en femme ). L' histoire dans l'Histoire n'est pas mauvaise, mais le tout manque de souffle, d'epique, de dramatique. Ca reste tres superficiel, trop humoristique pour atteindre le haut du panier de la collection Vecu des editions Glénat. A suivre...peut- etre.
Plus roman graphique que bande dessinée, ce bel ouvrage a le mérite de nous faire découvrir cette fameuse villa posée comme un ovni au milieu d'une nature éblouissante. Et de nous parler de la grande architecte et designeuse Eileen Gray. Le parti pris d'être à mi chemin entre un documentaire et une histoire inventée est audacieux. Pour ma part je n'ai pas été convaincue par le fond, mais après fermeture du livre, je garde en mémoire des senteurs et des éclats de lumière, c'est quand même bon signe.
Ouch, que c’est fouillé, que c’est travaillé tout ça ! Gros gros travail des scénaristes sur cette trilogie, vraiment. Excellente uchronie !
Je suis toujours intéressé quand sort un nouvel album de Tango, et pourtant celui-ci m'a refroidi à bien des égards.
L'histoire est, en effet, d'une platitude assez déconcertante surtout après avoir lu les opus précédents. Il manque de la passion et de vrais enjeux pour un récit qui ne décollera jamais.
Heureusement, le dessin de Xavier reste exemplaire et tire l'ensemble vers le haut. Le rendu global fait la part belle aux Philippines et à cette partie du Pacifique.
Cela reste néanmoins bien peu au regard de ce que l'on pouvait exiger avec cette saga depuis ses débuts. Ici, c'est une lecture sans saveur ni réel intérêt qui attend les personnes qui voudront se lancer. Cette saga aurait sans doute dû s'arrêter avec le tome précédent.
Le premier faux pas (de Tango) et peut-être la dernière danse pour moi…
Une histoire drôle et très rythmée avec un Lucky Luke qui protège la construction d’un pont d’un excellent duo de méchants, les redoutables frères Cayman, deux crapules de bas étage qui ne se ressemblent pas du tout. Il y a le chef, petit et rusé, façon Louis de Funès dans le Bandit manchot, et l’armoire à glace, toute en biscotos, et con comme un balai.