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Une série (ou partie de série) que j’aurais dû lire il y a longtemps, tant c’était bien.
L’album inclus « 120, rue de la Gare » qui est, notamment, un chef d’œuvre, tant l’histoire et son adaptation sont complexes, riches, etc.
C’est un bel écrin à ces 4 aventures que je suis ravi d’avoir pu acquérir.
Pas le meilleur Burma par Tardi, mais l’album est tout de même très plaisant à lire, et les atmosphères sont toujours là.
Qu'en est-il de ce deuxième tome?
Eh bien, ce n'est pas énorme... Je pensais avoir saisi une petite chose à la fin du premier tome, mais cela n'est pas réitéré dans celui-ci.
Malheureusement, l'histoire continue d'explorer la quête de la recherche d'un nouveau héros dans un monde de jeu vidéo.
Notre Alice est peu visible, à part le monde loufoque, je ne vois pas vraiment le lien.
Vraiment, je ne devais pas être la cible de cette suite. Le scénario est encore plus mauvais que le tome 1.
Seuls les dessins relèvent ma notation. 2.5/5
Premier album d'une nouvelle série, Lebon officie au scénario, dessins et couleurs pour un résultat de très bonne tenue. Le résultat est, certes classique, léger mais plaisant à lire.
Malgré les cadavres et les coups de feu, le style est davantage orienté 'feel-good' que crépusculaire, et ce grâce aux notes d'humour, aux couleurs vivantes et à l'expressivité des protagonistes.
Je craignais le piège d'un énième western néo-féministe revanchard 3.0 sans aucune nuance ni intérêt, il n'en est heureusement rien du tout et finalement les maladresses de Gentil et l'irascibilité de Molly sont vecteurs d'attachement émotionnel.
Le rythme est assez soutenu, le récit enchaîne les rebondissements et l'action sur les dernières planches jusqu'à cette conclusion appelant à une suite que je ne manquerai pas.
Ici Lou Cale quitte New York pour les contrées sudistes de la ségrégation. Et bien sûr que, dès la première planche, on sait pertinemment ce qui va se passer avec le faux semblant de situation et ou veut nous mener les auteurs. Sauf qu'ils le font avec maestria. Les décors, les personnages, les paysages, les twists...tout est parfait jusqu'au final.
Lou Cale, lui, déambule, déniche et photographie. Il est un personnage qui ne juge pas. Les actions menées par les protagonistes suffisent pour ne pas rajouter de la morale.
Rien de nouveau évidemment mais gérer de main de maitre. C'est d'ailleurs et surtout les personnages qui font le meilleur de cet opus: leurs humanités atroces, leurs lâchetés pisseuses, leurs colères légitimes...puis il y a les grands espaces superbes qui se clôturent sur une quasi planche entière des lumières new yorkaises assez géniale. Puis, en tout dernier, il y a Billie Holiday et quelques mots de narration qui, poétiquement, ramène au réel, au palpable, à l'épiderme qui a tant brûlé...
Un tome à lire absolument
Donjon Monsters remplacerait Donjon Crépuscule ?
En tout cas, cet album fait la liaison avec certaines cordes scénaristiques en suspends...
Cet album nous lance sur une nouvelle épopée... certainement la dernière pour nos vieux héros.
Pas emballé par ce tome 0, qui n'est que du réchauffé pour moi...
J'ai suivi cette série au fur et à mesure des années et je la trouve trop brouillonne pour la mettre sur un piédestal.
Cet album en grand format Comics n'apporte pas grand chose et serait à dissocier de la série : je ne conseillerai pas de lire cet album avant le tome 1...
Je me joins à l'ensemble des autres avis pour louer la qualité de cette série, qui est pour moi, une des meilleures actuellement.
Le scénario est un travail d'orfèvre, et nous voyons poindre les prémices des futurs rebondissements scénaristiques, à la fin de ce tome 12.
Nous allons suivre avec ce titre deux histoires totalement séparées mais complémentaires dans la thématique.
La première concerne un petit garçon Sami vivant dans le Golfe du Bengale qui fait face à la montée des eaux et à des tempêtes de plus en plus violentes et dévastatrices. L’autre concerne une jeune fille Yuki qui vit sur la banquise au nord du Canada qui est en train de fondre ce qui rend l’habitat des ours polaires de plus en plus contraignants.
Oui, le point commun de ces deux récits est le changement climatique qui entraîne de violente conséquences sur certains pays de la planète rendant les conditions de vie plus difficiles. On peut dire que cette BD est réellement d’actualité avec ce qui nous arrive. A noter que si nous n’arrivons pas à inverser la tendance, la planète court droit à la catastrophe avec sans doute des millions de morts à prévoir.
J’ai trouvé ce titre au rayon jeunesse afin de sensibiliser les plus jeunes à ce qui se passe dans le monde avec ce phénomène influençant le climat à cause de température plus élevé liés à l’utilisation de combustible fossile (tel que le gaz, le charbon et le pétrole) qui produisent des gaz à effet de serre.
A noter un dessin semi-réaliste qui colle assez bien au récit aussi bien pour les ambiances polaires que tropicales. Il y a une véritable douceur du trait et des personnages tout en rondeur. A noter également une belle utilisation de la couleur qui permet de jouer sur les contrastes entre les deux univers géographiques.
Je n’ai pas trop aimé la fin où de manière artificielle, les auteurs font se rencontrer via le web nos deux protagonistes. Dans le cas de Sami qui ne possède pas de maison et qui vit dans le dénuement le plus total, on se demande par quelle magie, il va pouvoir avoir accès à un ordinateur qu’il faudra charger en batterie.
Je n’ai pas vraiment compris cette interaction miracle entre l’inuit et la bangladais, victimes du réchauffement climatique mais chacun à leur manière. Il est vrai qu’être poursuivi par un ours polaire ne doit pas être une situation très plaisante.
Au-delà de cet aspect purement scénaristique, on peut que louer cette intention de pouvoir nous alerter sur le fait de changer progressivement nos comportements et surtout pour comprendre le monde qui nous entoure. Bref, on va un peu privilégier la pédagogie sur le reste. Cependant, cette lecture jeunesse gagne en rythme et en intérêt au fil des pages. C’est incontestablement un titre à faire découvrir à nos enfants.
Voila une bien plaisante lecture, a consommer accompagnee d'un whisky et d'un morceau de jazz. Le graphisme est bluffant. Romain Blais a une grande carriere devant lui. L'ouvrage est agreable a regarder, dynamique et aux couleurs chatoyantes. Le scenario, aussi, est bien ficele. Un personnage en apparence infect de malhonnetete affronte un policier un peu trop fier autour d'un diamant a tres grande valeur. Plusieurs autres protagonistes gravitent autour du magot qui se fait attendre et chaque nouvelle rencontre de Mr Crook est interessante et amusante - car notre larron ne manque pas d'humour - jusqu'a un denouement a la hauteur de l'album.
Trois etoiles, ca n'est pas cher paye. Mais cette note reflete aussi et surtout la marge de progression que l'on laisse a la suite, car ce genre d'album suscite un desir de numero 2.
Voila un achat que je ne regrette absolument pas.
Laissons parler l'un de mes auteurs prefere, Tardi, en personne: " De l'architecture teutonne aux interieurs de brasseries bondes, des Panzer aux Mp38, de la Pologne a Berlin sous les bombes, tout est a sa place." On ne pouvait rever un meilleur resume pour cette serie.
Neanmoins ce premier album souffre de deux defauts: le premier, le ton est trop litteraire, pas assez spontane a mon gout, du fait de la personnalite romantique du protagoniste principal certes, mais du coup cela ressemble presque a l'adaptation d'un livre de Fred Uhlman en BD et confere un aspect un peu mievre au tout. Le deuxieme, si le dessin a beaucoup de charme globalement, les visages, eux, se ressemblent trop et il est parfois difficile de savoir qui est qui.
Très belle surprise que ce one shot de Bec. Le dessin fait penser à Sanctuaire, même si ce n'est pas Bec aux commandes. Par contre, le scénario tient plus que correctement la route. Oppressant comme la plupart de ses BD, il a su apporter une fin cohérente à cette histoire.
je cherche depuis longtemps cet album si vous souhaitez le vendre contacté moi c'est pour finir ma collection j'ai les 4 autres album
merci ;)
J'ai beaucoup aimé cette BD. Beaucoup de textes décrivent les pensées de Léna, ce que je trouve intéressant pour comprendre les choses qu'il faut dire et ne pas dire lorsqu'on est un agent secret. J'ai également apprécié le dessin des villes de Paris, mais aussi de Tbilissi. Ça m'a donné envie d'aller visiter cette ville de Géorgie pour ces rues, son architecture et sa gastronomie. Le scénario est très bon également. Bravo aux auteurs.
Déjà qu'il y a une crise climatique assez grave qui met en danger notre planète, voilà venu les prédateurs climatiques. Il faut bien qu'il y ait en cas bas monde, des profiteurs de guerre et de crise, qui s'en mettent plein les poches en surfant sur ces thèmes d'actualité. Ce cher Larry est là pour les démasquer et les arrêter !
Il faut que dire que l'ancien agent du fisc américain est devenu sénateur en évoluant dans les arcanes de la politique. Un ancien vice-Président souhaite accéder à la fonction suprême en Californie tout en surfant sur la vague écologiste dans un choix purement opportuniste.
Dans une Amérique au bord de la guerre civile avec un nouveau risque de sécession, l'intrigue est vraiment passionnante à suivre. Evidemment, on ressent quelques échos avec ce qui se passe actuellement dans cette grande démocratie en péril.
J'aime bien toujours le dessin de Vrancken qui est parfaitement efficace grâce à son dynamisme du trait. La mise en couleur est comme toujours des plus réussies. Sur la forme, il n'y a rien à redire même si certains lecteurs pourront trouver cela assez froid et sans âme.
Sur le fond, on sombre encore dans le spectaculaire et le mélodrame. En effet, Larry va beaucoup perdre mais en sauvant l'essentiel. Il y a du rythme de sorte qu'on ne s'ennuie pas à la lecture.
On a souvent comparé cette série à Largo Winch à tort ou à raison. Pour ma part, je l'aime bien car elle apporte un autre éclairage du monde politico-financier. Le thème des relations finance et écologie est assez intéressant ! Dommage que cela tire des balles dans tous les sens !
Une bande dessinée qui part d'une idée intéressante, avec quelques fois des éléments amusants.
Il s’agit du premier tome d’une trilogie. Le récit est complètement différent de l'histoire de l'Alice que nous connaissons.
Au début, nous sommes vraiment désorientés dans ce monde loufoque. Nous ne comprenons pas grand-chose. Pour avoir une idée de la conception de cet univers, il est indispensable d'attendre la fin du premier volume.
Cependant, c'est dommage que le scénario se détourne parfois trop dans une vulgarité sans intérêt, ce qui ne contribue en rien à l'histoire. Exemple, La visite du chat demandant les seins de la reine pour obtenir du lait, cela apporte t-il quelque chose ?
L'immersion du récit est un peu gâchée par tout cela.
Néanmoins, le dessin est extrêmement détaillé et les cases sont bien découpées. Elles nous transportent vraiment dans ce monde bizarre.
Avoir la suite.....
J'aime bien généralement les vendredis (friday en anglais). Mais bon, il s'agit plutôt du prénom d'une jeune femme qui revient dans sa bourgade natale pour Noël et qui va très vite retrouver son ami pour pouvoir mener une enquête policière.
Le début est un peu confus car on se demande comment une jeune femme peut se substituer aussi facilement au shérif local en roulant dans sa voiture pour l'assister véritablement. Il y a une mise en place assez chaotique qui ne s’embarrasse pas de crédibilité.
Par ailleurs, le récit va vite sombrer dans quelque chose de plus fantastique autour de la fameuse dame blanche qui est une légende dans la région. J'avoue nettement avoir préféré la seconde partie bien que celle-ci soit plus sombre avec un final assez étonnant.
Le style graphique est assez agréable avec des plans de paysage sous la neige assez remarquable. Il faut dire que la neige tombe à gros flocons sur cette ville côtière dans une ambiance assez Noël.
Cela s'adresse clairement à un public adolescent dans la mouvance fantastique à la frontière du réel entre énigme et légende.
Ce dernier opus de Ténébreuse, de Vincent MALLIE et HUBERT est une réussite remarquable.
Le premier tome m'avait déjà charmé, mais ce deuxième confirme mon coup de cœur.
Le premier est incroyablement captivant, alors que le second est incroyablement éblouissant et surprenant!
Même si c'est une aventure fantaisie, on est loin d'un simple scénario banal impliquant une belle princesse et un beau chevalier.
Ce récit aborde divers sujets de notre société : le pouvoir, le féminisme, la différence, la jalousie... Avec une histoire bien structurée du début jusqu'à la fin.
Le final dépasse mes attentes et m'a littéralement captivé. Je n'aurais jamais imaginé cette direction.
Du point de vue du graphisme, les dessins sont vraiment superbes. Il ne faut pas se laisser tromper par la couverture qui est très épurée et simple.
Une véritable bande dessinée coup cœur
Petit village de le Douelle, trois femmes ont été retrouvées mortes dans l'écluse. L'enquête est lancée.
Le scénario bien construit nous plonge dans une intrigue au suspens haletant. Jusqu'aux dernières pages, je ne me suis doutée d'absolument rien. Le dénouement est...surprenant!
La galerie de personnages élaborée par Philippe Pelaez est réaliste et digne d'un vrai polar (ou d'un de ces documentaires sur les serials killers).
Esthétiquement, j'ai totalement adhéré. J'ai apprécié la façon dont les personnages sont croqués entre courbes et lignes droites franches. Les décors sont remplis de détails.
L'ensemble dégage une atmosphère particulière qui m'a saisie. Je me suis prise au piège de L'écluse et c'était délicieux.
Ivan et William sont deux escrocs professionnels. Ils ne vont pas tarder à se faire prendre. Le compagnon de cellule d'Ivan va d'ailleurs l'aider à s'évader et lui proposer un marché.
Le scénario alterne les moments passés et présents. Cela permet de créer un ensemble bien rythmé et un certain suspens. J'ai beaucoup aimé l'histoire en général. En revanche, j'ai été déstabilisée par le personnage d'Ivan qui est très ambivalent et a d'ailleurs réussi à me berner.
Le message que transmet cette lecture est également fort et appelle à la réflexion.
L'esthétique est très colorée. Les corps des personnages sont simples et peu détaillés. J'ai surtout été fascinée par toutes ses couleurs et par l'univers du Grand Rouge cet être légendaire. On découvre alors toute une faune et une flore des plus luxuriantes.
Une lecture agréable.
Voici une BD typiquement féministe qui va nous expliquer toutes les dérives et les perceptions cachées de la société masculine face aux femmes. Les lecteurs un peu macho sont priés de passer leur chemin; ils ne trouveront guère leur compte à moins de leur imposer de force une telle lecture sans doute sous la torture. Par contre, les femmes vont régler leur compte et cela ne fera pas dans la dentelle !
On commence le chapitre par le fait qu'on nous présente sur Netflix des psychopathes dont on peut tomber facilement amoureux car nous avons leur point de vue subjectif. On pense notamment à des séries comme « You » que j'ai d'ailleurs également vu. Je trouve que la réflexion de l'auteure n'est pas dénuée de fondement. Il y a comme quelque chose de vraiment malsain.
C'est vrai que je ne comprends pas ces femmes qui tombent amoureuse de prisonnier tel que le tueur pédocriminel Nordahl Lelandais au point de lui faire un petit bébé. Au moins, j'ai eu une explication assez sensée dans cette BD purement pédagogique mais avec suffisamment d'humour. Il est vrai que le sujet est quand même grave.
Evidemment, on va réfléchir un peu plus sur la condition féminine qui laisse parfois à désirer dans nos démocraties occidentales. Je ne parlerai même pas du reste du monde notamment musulman où les règles religieuses font que c'est plutôt assez strict en matière de liberté. Certes, il y a toujours pires mais il faut regarder le mieux.
Je tiens à préciser qu'en tant qu'homme, j'ai toujours été sensible à la cause féministe mais sans tomber dans les excès qui par nature oppose les sexes et sans être une péninsule d'indifférence. Je suis pour l'amour et la paix dans le monde dans une vision certes idéaliste. Les femmes doivent être mieux traités, c'est ce que je pense sans être ce que l'auteur appelle un chevalier blanc.
Mais bon, la première partie nous démontre que scientifiquement, les femmes ont plus d'empathie que les hommes. Pardon mais moi qui était harcelé au travail par une femme chef inhumaine arriviste et sans pitié, je n'en suis pas vraiment tout à fait convaincu. C'était ma réflexion tout à fait perso.
Cependant, je sais bien qu'en règle générale et statistiquement, la violence émane des hommes et non des femmes même si cela peut arriver dans des cas exceptionnels. Comme dit l'auteure, le trait typique d'un homme violent, c'est de taper sur sa femme puis de se plaindre d'avoir mal à la main. Aucune empathie pour la victime et des pleurs qui ne le concerne que lui dans une dimension purement égocentrique.
J'ai bien aimé également le passage sur la victimisation. On peut être une victime mais être forte. Ce n'est absolument pas un trait de caractère. Or, c'est souvent perçu comme cela ce qui avantage d'autant plus les agresseurs. On se rend compte que le procès en diffamation est une manœuvre bien pratique qui est massivement utilisé par nos célébrités indélicates. Il y aurait bien une réforme à prévoir en matière de Justice...
La réflexion sur la cancel culture est également assez intéressante dans a mesure où le public acclame et vénère de vrais monstres alors que les victimes sont oubliées. Moi aussi, j'ai jeté l'album CD de Noir Désir après le meurtre de Marie Trintignant car je ne souhaite pas soutenir l'agresseur.
J’exècre ce discours qui nous dit de distinguer l'artiste de son art comme Emmanuel Macron l'a fait avec Gérard Depardieu lors d'une interview présidentielle. Encore faut-il en être émotionnellement capable. Et puis, il y a assez de place pour d'autres talents qui ne perpétuent pas la culture du viol.
En résumé, c'est instructif et c'est divertissant tout en cassant les préjugés de manière percutante. J'ai beaucoup aimé cette BD intelligente et drôle à la fois. Ils abusent grave, quand même !
Très agréable lecture … un bon scénario et de beaux dessins pour un bon western.
Si je voulais enc… les mouches je soulignerais la faute d’orthographe page 103 sur le si il plutôt qu’un s’il, et surtout l’affaire de la lettre dont on peut se demander pourquoi elle doit passer par les mains de Pinkerton avant la justice … mais ces deux détails ne dénaturent en rien cette belle histoire …
Un troisième tome bien différent des deux premiers.
D'abord graphiquement. Pour ce tome Beltran a décidé d'abandonner la colorisation numérique. Ça ne donne pas trop mal, mais ça tranche avec les dessins des autres tomes.
Au niveau de l'intrigue également il y a des changements radicaux. Là où on avait quelques touches d'excentricités de Jodorowsky disséminés subtilement dans les premiers épisodes, ici on l'impression qu'il s'est complètement laché.
Certains passages donnent l'impression que l'auteur était sous acides pendant l'écriture.
A partir du moment où on explique le passé de la planète Megalex, on passe d'une histoire cohérente et un peu fantaisiste à un enchaînement totalement chaotique de scènes des plus perchées dignes des plus beaux délires de Jodorowsky.
Je trouve que se revirement gâche cette série qui n'était pas si mal que ça.
Pour conclure, on remarquera que les auteurs s'attendaient à enchaîner un nouveau cycle, car la fin tombant un peu à plat laisse entrevoir une nouvelle intrigue.
Une belle histoire émouvante et tragique, magnifiée par les dessins de Fournier. Voilà ce que ce diptyque propose.
Dans les hauteurs de l’Himalaya, entre Tibet, Népal et Inde, nous suivons une famille de paysans et éleveurs autochtones, avec ses difficultés (fils sourd-muet victime de moqueries dans le village, rivalité entre les deux autres frères au sujet d’une femme) et ses enjeux (quête du père qui a abandonné son fils, quête d’un des fils pour retrouver sa famille puis son père, enjeux géopolitiques de l’époque entre les royaumes rivaux et la présence des britanniques).
Tout est beau et bien fait, le récit est poignant et marquant.
Une vraie belle lecture, dépaysante et enivrante à la fois.
Dans la lignée des 2 premiers albums de Burma par Tardi, tout y est : les ambiances, les décors, les personnages fouillés, l’enquête a l’ancienne … du haut niveau !
Effectivement, comme l'écrit Jonquille, difficile de reconnaître les personnages à la première lecture, car les visages se ressemblent beaucoup. L'héroïne est dessinée les traits tirés, mais avec ce style de dessin, difficile de voir une différence d'âge entre elle et ses oncles.
J'ai malgré ces défauts beaucoup apprécié ma lecture, ça change d'avoir un témoignage direct sur l'après jugement, comment la vie continue des années après.
Cette bd regroupe des souvenirs de plusieurs fêtes de famille, réunies en une seule, pour condenser tous les évènements marquants, on est donc pas sur du 100% vrai, mais tout ce qui y est raconté est, selon Héloïse Martin, vrai.
Personnellement j'ai ressenti le besoin d'approfondir le sujet, en regardant quelques interviews de l'actrice/ scénariste, car je ne comprenais pas par exemple pourquoi son agresseur avait l'air un habitué des des de famille, alors qu'il avait une interdiction d'approcher de la victime dans son jugement. Il est par exemple précisé qu'il n'a jamais respecté cette clause (sic).
Comme souvent, les agresseurs continuent de vivre leur vie avec leur famille, et les victimes sont évincées et re-culpabilisées par leurs personnes les plus proches.
Je mets 5/5 pour le sujet, le ton juste, très humain, l'on ressent les difficultés de chaque personnage tout au long de l'histoire.
Mais 3/5 pour les soucis de narration, difficulté de reconnaître les personnages au cours de la lecture ce qui rend l'ensemble difficilement compréhensible à la première lecture.
Artistiquement c'est superbe . Pas une seule page ni même une bulle n'est ratée . C'est un plaisir pour les yeux à chaque instant . Ce noir et blanc teinté de rouge, bien qu'il soit un style déjà utilisé dans plusieurs oeuvres , est de toute beauté . Marini au crayon, c'est vraiment la grande classe .
Le scénario est basique, les scènes et la mise en page sont classiques et l'écriture peut-être un peu trop simple surtout pour l'époque à laquelle se déroule les évènements . Cependant la beauté du dessin provoque l'envie, le désir de découvrir ce qu'il se trame derrière cette page et ça se lit finalement très bien .
J'attends de lire le tome 2 pour réhausser la note si le scénario évolue .
Que cette période de Valiant est décevante. Les récits semblent ambitieux de prime abord, mais sont trop courts et pas suffisamment maîtrisés pour avoir l’impact des chefs d’œuvre d’il y a 10 ans.
Je mets 3/5 car ce récit en particulier vaut la moyenne, mais généralement les dernières sorties ne valent pas ça.
Cet album était visuellement plaisant et avait au moins le mérite d’avoir un méchant intéressant.
J'accorde la note maximale à cette ouvrage qui nous parle de jeunes filles rebelles à travers 5 exemples récents de parcours dûment bien choisies.
Il s'agira de suivre Malala Yousafzai qui, dans une région du Pakistan dominée par l'idéologie des Talibans, s'est soulevée contre l'idée de fermer des écoles aux jeunes filles. En effet, pour ces gens-là, la femme est inférieure à l'homme et ne doit bénéficier d'aucunes libertés, ni d'aucuns droits et surtout pas celui d'aller à l'école. Ils n'hésitent pas à tuer des enfants qui bravent leurs stupides interdictions au nom d'une religion discriminatrice et extrémiste. Je n'avais pas vraiment entendu parler de l'action de cette jeune fille qui a pourtant été récompensé par un prix Nobel de la Paix en 2014 mais je dois que c'est amplement mérité au vu de son histoire parfois dramatique.
Nous avons également le récit de la fameuse Greta Grunberg ont je dois dire que j'ignorais pas mal d'aspect intervenus durant sa jeunesse. On voit également tout le parcours qu'elle a accompli pour devenir une sorte d’icône contre les puissants qui refusent de voir qu'il est temps de changer les choses par des actes concrets face à la crise climatique. On ne peut qu'admirer autant de détermination même si cela peut faire grincer certaines dents.
Le destin de Yusra Mardini, championne syrienne de natation, qui a dû fuir la guerre civile dans son pays est un autre exemple de courage. Sa traversée de la Méditerranée entre la Turquie et l'île grecque de Lesbos reste un épisode assez marquant du drame que vivent les exilés clandestins qui tentent de fuir la guerre et la famine au prix de leur vie. En même temps, ils peuvent accomplir des exploits.
J'ai été particulièrement sensible au drame d'Emma Gonzalès, rescapée d'une énième tuerie dans un lycée américain, car la vente des armes est tout à fait permise aux jeunes hommes frustrés grâce à l'action de la NRA qui financent la vie politique américaine à coup de millions. Le droit de porter une arme fait même partie de leur Constitution. Grâce à des manifestations, le contrôle des armes est devenu est un vrai sujet avec une certaine prise de conscience notamment dans la jeunesse.
Enfin, on s'intéressera au combat des sœurs Melati et Isabel Wijsen qui ont réussi à faire interdire les sacs en plastique qui détruisait petit à petit l'île de Bali en Indonésie. Là encore, on voit que le combat n'est pas vain car cela abouti parfois favorablement pour aider la planète.
Sur la partie graphique, je dois dire que le choix de 5 dessinateurs différents me faisait un peu peur car il y a toujours un manque d'homogénéité qui peut être assez préjudiciable dans ce type d’œuvre collective. Or en l’occurrence, pour une fois, les 5 dessinateurs sont au top ou du moins ils possèdent le niveau requis : il fallait quand même le faire ! On retrouve un français, une italienne, une suisse, un américain et un canadien, tous jeunes et talentueux !
Sur la thématique générale, j'ai adoré ces jeunes femmes qui prennent leur destin en main pour changer le monde en quelque chose de mieux. C'est louable de suivre leur récit car on se rend compte qu'il faut beaucoup de courage et de détermination avant d'arriver au résultat.
Découvrir le passé du personnage principal par le biais d'une rencontre opportune avec un ancien ami est assez conventionnel en écriture. Mais peu importe pourrais je dire si cela fonctionne et ici c'est le cas puisque nos artistes savent écrire...
Les personnages toujours bien brossés, une structure narrative qui a du chien et de la pirouette, de l'action et de l'émotion et un dessin toujours à l'identique mais toujours aussi réussi.... Bref tout y est pour passer un agréable moment avec toujours ce petit truc en plus qui fait la différence au détour des planches....une émotion surprenante par ci à la lecture, un moment de glamour et beauté féminine par là et toujours... toujours, au travers d'une narration conventionnelle, une surprise, un petit twist qui donne de l'entrain. Bref du très bon
Par contre, il faudra m'expliquer comment notre Lou pécho grave autant...Physiquement ce n'est pas un séducteur...Il est drôle certes mais le "mojo" chez lui, je le vois pas. Mais bon....à part ça...c'est du petit lait.
avis portant sur les 2 volumes :
Je rapproche le style d'El Bute de celui de Casotto.
En effet, les premières histoires sont en noir et blanc, et les dernières en couleurs, mais dans le même mauvais ton des histoires mises en couleurs non par par Casotto, mais imposées à Giovanna Casotto. Tout cela pour dire que le noir et blanc sied beaucoup mieux aux histoires d'El Bute que la couleur.
Mais ceci est un sentiment personnel.
Par contre, comme dans les albums de Giovanna Casotto, j'ai beaucoup apprécié l'humour,la chute bien amenée de chaque histoire , presque au second degré. C'est souvent drôle comme dans "la maman et les papas", ou Revanche, choquant dans "le club libertin", voire peut-être autobiographique, avec "La Vie d'artiste" mais aussi mystérieux avec "une voisine surprenante" . Car comme dans les albums de Casotto, l'auteur n'hésite pas à se mettre aussi en scène .
Côté dessin, c'est du porno pur et dur, avec une obsession de l'auteur sur la fellation. Niveau scénario, outre l'humour assez présent, les femmes sont dans la plupart des cas,non pas soumises, mais très -voire trop-faciles à séduire. Les dialogues sont le plus souvent très crus mais collent parfaitement à l'ambiance.
Je découvre cet auteur avec cette intégrale et je dois dire que j'ai été séduit par son style.
Dans les bandes dessinées pour adultes, cet album mérite toute votre attention.
Au fil des années, cette série dérivée frôle l'excellence, dépassant même les qualités de la série mère.
En s'inscrivant dans la période de la guerre froide, qui a donné tant de romans et de films exceptionnels, les auteurs nous offrent , en tout cas pour le vieux lecteur que je suis, un bol de nostalgie.
Etant en outre, grand fan du cinéma américain des années 30 à 50, je suis sous le charme de cette "ombre rouge" où l'on côtoie Ava Garner (dont le nom est à peine dissimulé ici), John Wayne (où j'apprends la tentative assassinat dont il a fait l'objet par les services secrets soviétiques), un ersatz de James Stewart, et un Howard Hugues plus vrai que nature.
Car nos trois héros, Buck Danny, Tumbler et Sonny vont se lancer dans une histoire d'espionnage dans le monde du cinéma. Le scénario est assez réussi, même si on peut regretter le manque de scènes aériennes dans cet album.
Néanmoins, le dessin d'André Le Bras, est de très grande qualité et son côté vintage sied parfaitement à ce spin-off.
Amateurs d'espionnage, cet album vous comblera., en plus ce premier volume de ce diptyque s'achève sur un cliffhanger insoutenable.
Scénario prenant, dessins et couleurs très réussis, bref un album à lire!
On retrouve cette narration inutile qui était apparue dans le tome 9. C'est à croire que Trondheim et Sfar ont oublié qu'ils écrivaient une BD.
L'humour tombe à plat, surtout cette référence à Captain America. Pourtant on sent que certaines idées étaient bonnes, comme l'humour absurde se moquant de la religion, mais l'exécution est mauvaise.
Il y a beaucoup de narration inutile dans ce tome, ce qui est curieux parce que les précédents ne faisaient pas cette erreur.
De prime abord, en tant que fan des séries Elfes, Nains, Mages et tutti quanti, je me suis dit Istin veut encore trouver une autre façon de prendre mon argent...
Western et Fantasy (mes deux styles préférés), le risque pouvait être osé... En voyant la carte des Etats-Unis remodelée à la sauce gobeline et orc, cela partait mal pour moi...
Et bien je me suis bien planté. Ce premier tome est une réussite (3.5 étoiles) avec, comme pour le monde d'Arran, une flopé de personnages plus réussis les uns que les autres.
Bravo pour cette nouvelle série et vive West Fantasy !
Fan de BM depuis la première heure je trouve que l'album ressemble à un livre de coloriage. Dommage car Floc'h aproduit de belles choses. Très déçu.
Une histoire passionnante qui mêle habilement histoire médiévale et fantastique. Au commencement de notre lecture, on peut imaginer que cela va ressembler à un conte classique, à la Walt Disney. Pourtant, après quelques pages, nous sommes immédiatement plongés dans une intrigue assez sombre.
Les personnages sont intéressants. Ici, nous avons un chevalier déchu, une princesse mystérieuse et trois vieilles femmes qui font un peu peur.
La densité du premier tome nous plonge immédiatement dans cette histoire fantastique, avec un dialogue bien structuré. Un scénario impeccable.
Les personnages sont superbement dessinés, avec des traits impeccables. Les couleurs s'accordent parfaitement avec le scénario.
Une bande dessinée réussie.
De Jacobs à Floc'h,
D'un homme de théâtre à un homme théâtral, transformant le quotidien avec une élégance dramatique.
D'histoires d’aventures et policiers regorgeant d'images oniriques qui marquent la rétine, à un regard passionné et ironique sur le travail des maîtres d’antan.
D'un dessin sublime à un dessin sublimé,
Et comme si cela ne suffisait pas, FLOC'H réussit avec son Blake et Mortimer à exploser ce dessin sublimé en une proportion extravagante (55,77 cm), où seule l'essence demeure. En voilà du Floc'h Art.
La planche page 43 en témoigne.
Un trait de maître où Floc'h joue avec ses personnages dans le style d'Hergé dans Les Bijoux de la Castafiore, avec un dialogue plein d'esprit, créant comme une mise en abyme entre l'œuvre de Jacobs et la vision de Floc'h.
Un véritable chef-d'œuvre !
Ce tome et ce cycle ont été une histoire séduisante, et l'intrigue était bien structurée avec cette atmosphère assez sombre.
Bien que j'aie trouvé la colorisation pâle, ce fut une découverte merveilleuse qui m'a incité à acheter le cycle les chevaliers du pardon.
C'est le début d'un nouveau diptyque avec 'Dame gerfaut'.
C'est une histoire intéressante. Notre jeune héroïne va faire face aux tourments de l'amour. De nombreux partis sont intéressés à l'épouser, que ce soit du côté du bien ou du mal.
Nous sommes conscients de qui va l'épouser. Nous voulons continuer notre exploration pour découvrir comment cette mère diabolique va comploter avec son fils pour obtenir la bénédiction de l'union.
Le tome 2 nous plonge directement dans l'histoire avec cette suite. Nous apprenons la résurrection des arbres de vérités et nous rencontrons le mage Bedlam. L'histoire devient vraiment passionnante.
Une suite vraiment superbe, très intéressante.
J'ai davantage accroché aux dessins - impeccables - qu'au scénario un peu trop rocambolesque à mon goût. L'héroïne se sort des pires situations de manière tellement chanceuse que le tout manque de crédibilité. De plus, sa personnalité, mi-naïve, mi-autoritaire, ne m'a guère séduit. Cela reste toutefois une très bonne BD d'aventure, mais j'attends davantage de subtilité au second tome.
Très beaux dessins, bonne ambiance, personnages... Mais les auteurs ont oubié de conclure leur histoire. Un goût de trop peu.
Ce titre se passe dans le Midwest américain où l’on va suivre Manuel qui a vécu un traumatisme en sauvant sa professeur d’art plastique d’un homme armé. Il faut dire qu’aux USA, le port d’arme étant autorisé voire encouragé par certains politiciens, on peut massacrer sans difficulté toute une classe. Ce genre d’événement arrive bien trop souvent ces derniers temps.
Il s’agit de le suivre dans cette période post-traumatique où il doit combattre son anxiété. Certes, il est entouré par l’amour de sa mère et il est suivi par une psychologue mais c’est dans l’amitié qu’il parviendra véritablement à surmonter cette épreuve de la vie.
Sur le plan graphique, on notera une grande élégance avec un souci des décors qui procure le respect envers l’auteure Niki Smith qui après avoir vécu une grande partie de sa vie au Kansas et au Texas a décidé de vivre en Allemagne ce qui n’est pas plus mal.
J’ai bien aimé le traitement graphique qui change totalement quand notre jeune garçon est en proie à ses crises d’angoisse qui lui refont vivre l’agression dont a été victime sa professeure en arrêt de travail. Il y a une véritable audace dans la mise en scène et cela fonctionne à merveille pour faire retranscrire les sentiments.
A noter également des paysages très plat à savoir de grandes fermes très isolées qui occupent un espace assez important. C’est dans l’isolement de ces lieux qu’il pourra véritablement se reposer et notamment chez son nouveau copain Sébastian. On est plongé dans un cadre typiquement rural mais à l’américaine.
Il y a beaucoup de bienveillance et de tendresse dans ce joli album qui se lit d’une traite malgré son nombre élevé de pages. Une lecture qui m’a fait vibrer l’espace d’un instant.
Une des séries les plus cohérentes et les moins excentriques de l'univers fantastico-dystopique de Jodorowsky.
Un scénario fluide, compréhensible(ce qui n'a pas toujours été le cas dans ses œuvres précédentes) rend la lecture agréable.
Les graphismes, dans la continuité du tome précédent, restent de bonne facture. Même si le style numérique divise et que je ne suis spécialement fan, il faut bien avouer que c'est très réussi.
Je n'ai guère été convaincu par cet album, pourtant que j'attendais avec impatience.
Au vu des auteurs, Pelaez qui a signé de très bon albums depuis quelques temps et Labiano, dessinateur emblématique de la série "Black OP" je m'attendais à un festival. J'ai même commandé la version n&b de l'album pour mieux en apprécier l'atmosphère de polar noir.
Mais j'avoue ne pas avoir accroché à l'intrigue, Je ne sais si cela est dû à la voix off des premières pages qui alourdit le récit ou encore à un scénario assez bancal, qui en voulant trop rendre hommage au film noir américain, finit par se perdre voire perdre le lecteur, en tout cas j'ai eu du mal à finir cet album. Par contre le dessin de Labiano, dans la version grand format noir et blanc, ne souffre d'aucun défaut, au contraire, l'édition n&b vient renforcer la noirceur du récit.
Bref, un avis assez réservé sur ce titre.
Dommage.
Très belle découverte avec cet auteur que je ne connaissais pas du tout.
Avec cette histoire d'échangisme, Andrew Tarusov nous offre un scénario solide basé sur un superbe dessin. En effet, les dessins de Tarusov sont tout simplement lumineux, à l'image de la couverture.
Certes, l'auteur nous présente des scènes de sexe explicites sur un temps très court, celui d'une rencontre à la plage.
J'ai littéralement été séduit par le style de Tarusov, qui illustre des corps parfaits de pin-up, des visages souriants, respirant la joie de vivre, bref l'auteur met en scène une partie de jambe en l'air joyeuse entre 4 adultes consentants. Un véritable hymne à l'amour libre sous le soleil.
Une bande dessinée pour adulte rafraichissante qui mérite de s'y attarder.
Une suite serait bienvenue, bien que l'histoire pourrait se conclure ici, mais le "à suivre" laisse présager de bonnes nouvelles.
Un auteur à suivre, un dessin de très bonne qualité...bref, je recommande ce bouquin des éditions "dynamite".
Dans le premier tome du cycle 1, nous assistons à l'aventure de Sioban à travers les lamentations des landes perdues. Celle-ci est la dernière descendante d'une famille noble, vivant dans un univers perdu, désespéré, où le mal règne en maître.
Au début, j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire à cause de la colorisation que je trouve pâle. Pourtant, ces couleurs froides nous montrent parfaitement l'ambiance héroïque-fantasy.
Je vais lire la suite pour comprendre comment Sioban parviendra à redonner de l'espoir.
Bon et copieux album, qui m’a permis de découvrir la vie d’une femme hors norme et par trop méconnue.
Le tome 12 marque la fin du 'premier cycle' de Prométhée.
J'ai vraiment apprécié cette première partie du cycle, même si je suis convaincu que quelques albums en moins n'auraient rien altéré à l'histoire.
Dans Providence, nous sommes témoins du destin de quelques personnages que nous avons suivis depuis le début. Mais à présent, que va-t-il se produire? Quelles actions vont-ils entreprendre? Est-ce que le monde va connaître un changement?
J'envisage de me lancer dans le second cycle.
Le treizième jour…
Nous y sommes... Serait-ce celui de l’apocalypse pour toute l’humanité ?
Ce 11ème tome, est vraiment excellent, il est une vraie bd page-turner, on veut voir tout ce qui arrive, c'est effrayant... les dessins retranscrivent parfaitement l'ambiance.
Dans cet album, on se pose des questions sur ce qui va vraiment se passer pour nos différents héros, sur ce qui les attend par la suite!
Nous sommes au 12ème jour. Le dénouement est imminent. On ressent clairement la tension montée d'un cran à l'aube du 13ème jour. Quel sera le devenir de la population? Qui va vivre à présent? Quel sera le destin de nos divers héros?
Aller aller la suite....
Le récit des quatre hommes égarés dans le monde dévasté est repris dans ce volume, et ils doivent franchir le Necromanteion pour réussir et être transportés dans leur univers. Mais où vont-ils se rendre et à quelle période?
J'apprécie suivre cette partie de l'aventure en comparaison avec d'autres.
Nous sommes impatients de connaître le véritable déroulement du 13ème jour. Les événements qui s'enchaînent jour après jour nous mettent de plus en plus sous pression.
Quant à moi, je me projette dans le prochain album.
Nous atteignons le 11ème jour dans ce 8ème tome. Si tout se passe comme on nous le dit, il ne resterait que 2 jours avant que des catastrophes ne se produisent. Ou peut-être une invasion de créatures extraterrestres? ou quelque chose de complètement différent?
Comme dans chaque tome, de nouveaux mystères nous sont révélés.
Le suspense est vraiment le point le plus remarquable de cette série.
Le mystère reste encore entier dans ce 7e tome, même si nous disposons de quelques réponses et de la catastrophe que cela va entraîner dans le monde entier. (La théorie du 100ème singe, j'ai moins accroché).
Pour le moment, cette série est une véritable réussite.
Un vrai plaisir ! L'histoire, pourtant destinée à la jeunesse, peut aussi s'apprécier en tant qu'adulte. Derrière la douceur du trait des Kerascoët, les mots volent comme un papillon, piquent comme l'abeille et cognent comme les poings de Mohammed Ali ;-) ! Les aventures de la jeune Sérine ne manquent ni de mordant, ni d'humour, ni de suspense et on suit ses nombreuses péripéties avec un large sourire aux lèvres.
Personnellement, j'aime énormément le trait espiègle et fantaisiste des Kerascoët, qui s'accorde parfaitement au ton de cette histoire et à la personnalité de la jeune héroïne. Ajoutez-y des couleurs pastels très douces bien en accord elles aussi avec le caractère de la jeune Sérine et vous obtenez un album en tous points réussis !
La légende de Beowulf revisitée par Boulet. C'est plutôt drôle et bien dessiné. Attention, l'ouvrage se destine avant tout à la jeunesse; pas sûr donc que les adultes y trouvent leur compte. Perso j'ai plutôt bien aimé (l'idée de faire des ados des sortes de zombies était bien vue et franchement drôle et le personnage de Grindle est génial, notamment dans sa représentation graphique).
Aalehx est un artiste que j'apprecie beaucoup.
Cette BD est plutôt atypique, poétique et musicale.
Plongé dans un univers plus qu'une aventure, à vous d'imaginer l'histoire dans cet univers mystérieux et silencieux.
Une sorte de one-shot que les auteurs positionnent entre le tome 1 et 2 des Guerres d'Arran : cela donne un contexte et un background.
Globalement le scénario tient la route et comme toujours nous fait découvrir de nouveaux personnages très intéressants.
Un bon moment en immersion dans le Monde d'Aquilon.
Nous voilà plongés dans le monde du futur où une infection parasitaire a détruit l'ensemble des végétaux de la planète non sans avoir fait des millions de morts en 2034 en empoisonnant les fruits et les légumes. Tous les végétaux ont disparu de la planète ou presque...
Il se trouve qu'il y a une brigade des forces de l'ordre est chargé de pourchasser tous ceux qui essayent de se reconnecter à la nature pour que les puissantes multinationales puissent offrir à la population une nourriture de synthèse. Elle n'est pas belle la vie ?
Je n'ai pas aimé le graphisme que je trouve assez grossier avec des traits qui ne respirent pas l’élégance. Quant au choix des couleurs, je dirai que cela ne le fait pas du tout. Mais bon, la lisibilité est tout de même assuré même si ce n'est pas dans ce que je préfère.
Cependant, j'ai été entraîné par un récit assez intéressant qui pose un regard plutôt inquiétant sur l'avenir de l'humanité tel qu'il pourrait se dessiner. On va suivre un grand chef cuisinier au XXème siècle qui a été obligé de s'adapter à ce XXIème siècle où on va manger très différemment puisque l'agriculture a disparu totalement.
J'avoue cependant que la fin a été un peu décevante et assez abrupte malgré le gros retournement de situation. Il n'en reste pas moins une BD de science-fiction à découvrir pour son originalité.
A noter qu'il s'agit d'une BD d'un auteur Paul Rey qui a surpris son monde avec l'excellent syndrome de l'iceberg l'an dernier. Jardin d'hiver est d'ailleurs sa toute première œuvre parue en 2019 soit 5 ans auparavant. C'est incontestablement un auteur à suivre.
Une fable historico médiévale au langage fleuri et terrien. Une lecture exigeante mais incroyable. Une folle lecture.
La beauté et la poésie du dessin de Jean Baptiste Andréae suffisent déjà à justifier le fait de s’attarder sur cet album. Si vous avez aimé, la série « Azimut » vous ravira.
Coté scénario, c’est un conte doux et cruel. Jamais mièvre. Touchant, émouvant, mēme.
Le résultat est un petit bijou de BD. Ce sont des albums comme celui ci qui me font aimer la BD
Édifiant. Je ne pensais pas que cette lecture allait autant me captiver. C’est beau, rythmé, le côté dramatique est parfaitement dosé
Graphiquement très aboutit, le travail de Fred Beltran est très "chaleureux" si on compare à la série les Technopères. Les puristes reprocheront l'usage des colorisations numériques, mais le résultat reste quand même solide.
La vision dystopique Jodorowsky n'est plus une surprise. Mais dans ce premier tome, elle est des plus compréhensibles. La critique sur notre société est limpide. A moins que ce soit moi qui suis de plus en plus imprégné de la vision du scénariste.
Reste le style Jodorowsky dans le story telling. Avec des enchaînements improbables, et des retournements de situation farfelus … quoi que … pas tant que ça.
Le résultat est vraiment intéressant.
Ça déroule sans grand mystère ni grande surprise … certes l’atmosphère est là, en grande partie par le dessin et la couleur, un peu par la description de l’époque quand même, mais perso, je ne suis pas arrivé à accrocher.
Au final, j’ai trouvé ça assez léger alors que le thème était susceptible de donner quelque chose de plus profond.
Une uchronie sur fond de Seconde Guerre Mondiale extrêmement noire et passionnante à suivre ! Malgré un dessin imparfait, j'ai été happé par cette histoire qui mêle les codes des récits de guerre, du polar / espionnage (avec toute une série de complots, d'alliances et de trahison entre les divers protagonistes) et de la série Z (les attaques de zombies), et j'ai lu la BD d'une traite.
Pour en revenir au dessin, ce dernier a le charme de ses imperfections : le style crayonné sort de l'ordinaire, le trait se montrant vif et dynamique (d'où des séquences d'action très accrocheuses et parfaitement mises en scène), mais l'absence d'encrage amène à certains moments pas mal de confusion, certains personnages étant difficilement identifiables. On peut néanmoins passer outre ce défaut assez aisément et la lecture devient alors un véritable plaisir.
Je suis toujours aussi passionné par cette série. Nous sommes maintenant au sixième tome et l'intrigue est toujours aussi captivante, avec un suspense constant.
Il y a parfois des moments où le récit est un peu long, en particulier avec certaines explications. De temps en temps, il y a trop de blabla.
Néanmoins, Christophe Bec parvient à éveiller ma curiosité. Je suis toujours curieux d'en apprendre davantage à la fin de chaque tome.
Allez, la suite.
Désolé pour les auteurs, mais il faut arrêter avec les séries à rallonge qui n'apportent plus rien. Tout comme les chroniques de la Lune Noire (et bien d'autres séries), je vais désormais arrêter d'acheter les nouveaux albums d'Aquablue. Parce que à part me faire dépenser 15 euros, ce dernier tome ne m'a rien apporté. Lu en 15 minutes et aussitôt oublié, la faute à un scénario puérile ultra basique et déjà vu et lu, et à des dessins pas au niveau d'une série comme Aquablue (Corail Noir !!!!).
Si graphiquement c'est toujours aussi original, l'histoire de ce tome 2 est en revanche plus convenue : se passant plusieurs années après le premier tome, l'intrigue de cet opus est basée sur le siège d'un château-fort par l'héroïne et ses troupes. Le scénario fait donc la part belle aux grandes séquences de batailles médiévales (avec de nombreuses doubles pages très impressionnantes pour souligner l'aspect spectaculaire de ces batailles); l'action foisonnante fait que l'on ne s'ennuie pas à la lecture mais l'ensemble n'a rien de très original.
Lecture tout de même sympa, mais pour moi cette série n'est pas le chef d'oeuvre que beaucoup déclarent.
L'ouvrage de Stevenson revisité par Mattotti et Kramsky. Les auteurs réussissent à créer un véritable univers oppressant. Le dessin est somptueux la référence à l'expressionnisme est très présent.
Le choix des textes et des illustrations rythment totalement ce récit.
C'est horrible, beau et somptueux.
Hugo Pratt a beaucoup écrit sur a guerre. Les Scorpions du désert en est l'exemple phare. Ici il s'agit d'un officier naval anglais qui fait campagne en mer Adriatique. Une dizaine d'histoires sont racontées. Toutes indépendantes les unes des autres et pourtant liées entres elles par les personnages secondaires que l'on recroisent ici ou là. Ces personnages sont attachants et donne de la profondeur aux récits.
Comme souvent chez Pratt l'histoire n'est qu'un fil conducteur, tout n'y est pas dit. Mais peu importe ce qui est essentiel c'est l'atmosphère et elle est là!
Pourquoi 3/5? Parce que le dessin et la mise en page y sont trop sages, il manque aussi ces envolées lyriques propres à l'auteur.
Mais j'ai ressenti un réel plaisir de lecture.
Nous retrouvons un scénario de Philippe Pelaez qui est actuellement l'un des scénaristes les plus prolifiques des années 2020 (Hiver à l'opéra, Automne en baie de Somme, Air, Ceux qui n'existaient plus, Dans l'ombre...).
Il est vrai que la science-fiction n'est pas sa spécialité. Je trouve qu'il fait du réchauffé dans ce que nous avons pu déjà voir dans des œuvres où l'on voit d'horribles monstres sur des planètes s'en prendre à des humains au-delà d'un horizon noir où peut se cacher de véritables richesses notamment en matière énergétique ce qui intéresse grandement l'armée.
Le scénario prend des prisonniers au lourd passé pour accomplir une mission suicide sur cette planète nommée Kepler-452b. Rien que le pitch fait penser à « Pitch Black » puis sa suite des « chroniques de Riddick » avec un certain Vin Diesel dans le rôle principal.
La mise en scène est beaucoup trop classique et sans véritable surprise. C'est une exécution un peu sans âme de différentes scènes pour créer un climat de tension sur une planète résolument hostile. La psychologie des personnages ne sera qu'effleurée ce qui fait qu'on s'intéresse peu à leur sort parfois tragique.
Un mot quand même sur le dessin au trait réaliste de Blasco-Martinez pour dire qu'il fournit de très belles planches notamment vers la fin avec la découverte de cette cité perdue. A noter également une magnifique couverture qui donne envie de découvrir ce récit.
C'est le début d'une trilogie mais ma lecture m'a laissé un peu pantois. Il m'en faut plus pour connaître une véritable qualité dans l'écriture. C'est de la science-fiction au rabais comme les séries Z qu'on regardait autrefois. Désolé de l'exprimer ainsi mais c'est ce que je ressens.
Bon dieu il y a de l' "idées noires" à la Franquin dans ce 1er opus! Le dessin de Sokal est noir, sublime, d'une précision folle. Le crayon de Sokal est violent, acéré. Chaque coup, chaque ligne est d'une violence extrême, d'une nervosité rare et tout prend corps. Oui j'ose le dire, Franquin aurait adoré le trait primitif de Sokal qui s'inspire du maître et se dévergonde dans l'humour potache, ironique, désabusé des multiples histoires qui se succèdent.
Car l'histoire du père de Canardo , jusqu'au bout de sa vie, est empreint d'une violence désabusé, incroyable. Sous un côté rigolard, il y a tout la profonde horreur de l'être humain. Il suffit alors de potache, d'iconoclaste pour faire passer crème. Sauf que non, la violence est là, toujours...la violence humaine.
Puis vient le fils du père. Notre Canardo. Le dessin, la trame, tout revient. Et c'est moins bien.
Bon dieu que j'aime les œuvres de jeunesse de mes auteurs de BD préférés. Il y a le pire comme le meilleur. Et là c'est le meilleur.
Un album un peu mollasson... et quelque peu confus, pour ceux qui, comme moi, on un peu laissé tomber Carmen Mc Callum depuis quelques temps ( la faute à un dessin qui a vraiment trop changé au cours de la série)... On retrouve quand même avec plaisir Nirki, Travis et leurs chéries, mais ça sent un peu la fin de série... il faudrait pas rater la sortie, ce serait dommage pour cette série sympathique et qui a souvent été assez bien inspirée
Contrairement à d'autres, j'ai particulièrement apprécié le changement de dessinateur, L'image est sans doute un peu plus figée mais le rendu reste aussi sombre et bien adapté au roman, les visages gagnent en profondeur (en particulier ceux d'Elric et du sorcier de Pan Tang)... bref, cet album continue de rendre un bel hommage à ce classique de la littérature fantasy de ma jeunesse !
Beaucoup trop bavard et introspectif, dommage, car l’histoire en elle-même est assez sympa.
Comme souvent avec Valiant, les graphismes sont soignés et attractifs, les artistes choisis sont plutôt bons. Ici c’est le cas, même si je préférais les anciens dessinateurs et scénaristes, partis depuis ailleurs (notamment chez Bad Idea).
La méduse est un animal marin capable de paralyser ses proies au moyen d'une substance urticante et vénéneuse. Là, nous avons une jeune femme qui est convaincu d'avoir une méduse dans l’œil et qui se multiplie. Allô Docteur, je crois que nous avons un problème.
Certes, il faut avoir un double sens de lecture comme une métaphore d'une maladie qui se gangrène. Visiblement, il s'agit d'une maladie de l’œil pouvant faire perdre la vue. Or, les méduses lui gâchent la vue avec leur fameuse substance noire. Le combat commence car il s'agit d'apprivoiser ces bestioles.
A noter que l'auteure Boum fait son autobiographie au travers de ce récit qui a pour cadre le Québec. On retrouvera des expressions qu'on aura un peu de mal à comprendre en français car ce n'est pas forcément traduit dans notre langage.
On évite le pathos pour une réflexion sur les terribles événements de vie pouvant nous affecter. On éprouve assez vite de l'empathie pour le personnage principal d'Odette qui ressemble à un garçon. Bon, j'avouerai quand même que la scène de danser avec son drink dans une boîte de nuit est vraiment une très mauvaise idée et que cela fait tête à claque. Mais bon, passons !
On retiendra qu'il y a véritablement beaucoup de tendresse dans cet album à la ligne graphique assez épuré. J'ai beaucoup aimé la fin de l'album où on observe une véritable audace de case dans cette mise en scène progressive de l'obscurité.
Malgré le noir, cela se termine par non pas une note d'espoir mais par l'acceptation de vivre autrement. Une réussite sur un thème plutôt difficile.
1300ème avis sur le site.
Une série qui gagne "en épaisseur" avec 11 tomes au compteur...
Cet album offre un nouvel espoir aux anciennes races, une dissidence est en train de voir le jour à l'intérieur de l'ordre des Ombres.
Arundill, l'héroïne de cette épisode, sera le nouveau fer de lance de la rébellion des mages contre le contrôle des rois.
Pour commencer il me faut avouer ma totale partialite. Cette serie a berce mon adolescence car j'etais abonne au magazine VECU des editions Glénat. Neanmoins les qualites de ces 7 opus sont intrinseques. Des les premieres pages le lecteur est transporte dans le recit. Monsieur Juillard est un dessinateur hors-pair et le scenariste Cothias, passionne d'Histoire, au faite de sa forme dans cette serie. La petite histoire s'imbrique dans la grande, et les deux sont absolument passionnantes. Les personnages, bons ou mechants, puissants ou miserables, presque tous charismatiques. La fin est culte.
Ni la suite, ni les nombreux derives de cette serie-mere n'arrivent a mon humble avis a sa cheville. Cette serie me semble incontournable.
Cette serie est globalement une reussite, principalement grace aux dessins et couleurs de qualite largement au-dessus de la moyenne. Le scenario n'est pas en reste et monsieur Lamontagne sait construire des scenarii policiers bien ficeles, meme s'ils reprennent un peu parfois les poncifs du genre. Les personnages, meme s'ils ont l'air un peu vieillots sous certains aspects, sont interessants, car complementaires et attachants. Cette serie gagnerait encore a mon humble avis en notoriete si un scenario particulierement audacieux et original voyait le jour. Peut-etre a suivre...
Correct, sans plus.
Personnellement je n'y ai pas trouve mon compte. Le synopsis pourtant m'emballait, avec ces amis qui se retrouvent des annees plus tard pour incinerer un ancien membre de leur bande. Malheureusement sans mauvais jeu de mots le tout reste un peu au bord de la route dans ce road-moovie car on n'apprend trop peu sur leur amitie passee, et on en vient parfois meme a se demander comment ils ont pu etre amis car leur relation n'est pas vraiment au beau fixe. L'auteur veut sans doute montrer que les gens evoluent avec le temps mais ca part trop en vrille avec des scenes d'ultra violence et un genre d'onirisme avec le singe dont on se demande bien ce qu'ils apportent au recit.Le personnage de l'ami decede apparait poetiquement sous forme de fantome, on sent qu'il a ete tres apprecie mais la encore aucune explication sur ses traits de personnalite qui l'ont fait devenir si populaire. Les vingt dernieres pages toutefois sont tres reussies, avec la revelation finale puis un twist dans l'epilogue qui sont tres bien amenes.
Comme le scenario m'a laisse sur ma faim, et qu'en plus le dessin est minimaliste, difficile de mettre la moyenne...
Autant je trouve les comics Doctor Mirage attirants sur le papier, autant je les trouve laborieux à lire. Côté narration, rythme ou scénario, c’est pas génial.
En 1990, Beecher Moore, un homme d'affaire, vendit une grande part de sa collection de littérature érotique à un bibliophile collectionneur d'objets rares. Cette collection comprenait de nombreux dessins érotiques éminemment explicites, datant de 1948 à 1963, et réalisés par un artiste presque oublié Thomas Leyceser Poulton, né en 1897 et mort en 1963.
Son œuvre érotique est remarquable.et ses carnets de croquis présents dans cet ouvrage méritent toute votre attention.
Les dessins au fusain de Poulton, dans un contexte de l'affaire Profumo, ont certes pu choquer l'Angleterre de ces années, marquées pourtant par une liberté sexuelle, mais ces esquisses sont tout à fait remarquables et ont toutes un point commun: elles illustrent une sexualité joyeuse,débridée et sans tabou.
Cet ouvrage, à ne pas mettre en toutes les mains, est un des plus beaux livres que je connaisse sur l'érotisme , et qui mérite d'être feuilleté voire regardé comme un livre d'art.
Un must dans le genre.
Retenez le nom de Tom Poulton, si vous tombez sur un de ses ouvrages, ou une compilation de ses dessins, n'hésitez pas, jetez-y un coup d’œil, cela vaut le coup.
Par et pour des amoureux des livres, et tout ce qu’ils peuvent offrir. Un bijou
J'ai apprécié cette adaptation lors de ce tome, surtout :
La magnifique et envoutante Stormbringer
Le compagnon d'infortune : Tristelune
La gestion des plans du Chaos et d'Arioch
De nouveau une excellente intrigue autour d'une tentative de coup d'état contre l'empereur Néron.
Putsch avorté qui va permettre aux profiteurs (au premier chef Tigelin) d'éliminer tous leurs rivaux : notamment Sénèque et notre cher Murena...
Jean Van Hamme qui fut jadis mon auteur préféré, celui qui m'a fait véritablement venir à la bande dessinée grâce notamment au fameux « Le grand pouvoir du Chninkel » a désormais 85 ans. Il est surtout connu pour avoir créé et scénarisé les aventures de trois personnages de la bande dessinée belge à savoir Thorgal, XIII et Largo Winch. Non des moindres !
Son grand âge ne l'empêche pas de produire encore quelques BD notamment ce recueil de nouvelles confiées à différents auteurs de la génération actuelle : Bazin, Bertail, De Jongh, Djief, Durieux, Efa et enfin Munuera.
Sur les 6 nouvelles, la première sort incontestablement du lot pour nous proposer quelque chose de vraiment original. Les dents de l'amour m'ont un peu horrifié par rapport à la chute finale même si le scénario était plutôt basique. J'ai également aimé comment avoir sa statue sur la place Joachim XIII par son côté assez espiègle de l'arroseur arrosé.
Comme d'habitude dans ce genre d'exercice avec une multitude d'auteurs différents, il y a des hauts et des bas ce qui donne la moyenne.
== Avis pour les trois tomes ==
J'ai A.DO.RÉ!!
Pourtant, la guerre n'est pas un sujet qui habituellement m'enthousiasme outre mesure. Mais Brüno et Appollo signent ici une trilogie remarquablement bien écrite, à la fois drôle, sérieuse, dramatique, et remplie de tension.
Si les auteurs avaient un peu manqué leur coup avec la deuxième partie du diptyque Biotope, ici le niveau se maintient jusqu'à la fin, même si, contrairement aux autres (si je me fie à la note moyenne), j'ai *légèrement* moins aimé le dernier tome.
Ultimement, j'ai vraiment beaucoup ri et je me suis attaché à ce duo d'agents secrets. Super!
Tome 1: 5/5
Tome 2: 5/5
Tome 3: 4/5
J'ai dévoré "Mr Crook" d'un traite, puis j'ai relu l'album par gourmandise tranquillement vignette après vignette. Ce jeune dessinateur/coloriste ne manque pas de talent ! Une première aventure prometteuse, vivement la suite !
J'attendais peut-être beaucoup (trop ?) de cet album... son temps d’attente est inversement proportionnel à son temps de lecture.
Content de retrouver tous ces personnages que l’on suit depuis (trop ?) longtemps, mais déçu d’entr’apercevoir Mi-nuée et son fils sur un peu moins de 3 pages !
Même si le dessin est assez bien maîtrisé, on est loin de celui de Vatine dans le premier cycle ou de celui de Reno dans le dernier.
Bon, on va commencer par ce qui m'a le moins plu. Je ne suis pas convaincu que ce genre de dessin convienne a cet album (le mouvement est bon, c'est dynamique, mais les personnages et animaux trop " longs ", absence de decors, difficultees a reconnaitre et a sexualiser les protagonistes parfois...) Le dessinateur a indubitablement du talent, mais la, surtout avec les corps denudes, je n'y ai personnellement pas trouve mon compte. Et les couleurs, c'est pire! Trop fades, trop sombres, surtout ne pas lire cette BD a la lampe de chevet!
Le scenario, j'ai prefere, Mr Vehlmann a les qualites qu'on lui connait. Faux-semblants et retournements de situations sont son apanage, et l'idee de donner les points de vue de differents protagonistes est tres bonne. Il y a un discours interessant sur les cycles civilisationnels et la servitude. La fin est bien reussie aussi: l'histoire est un eternel recommencement.
Bref malgre mes reserves sur la partie graphique je ne regrette pas mon achat car le scenario est vraiment bon.
Un nouveau Grenson – C’est toujours attendu… Grosse grosse pagination, pour je l’ai lu d’une traite.
Absolument sublime, d’une beauté incroyable aussi bien visuelle que narratif.
Ce contraste entre l’ambiance grise et sombre du Blitz de Londres et les contes colorés, un vrai régal.
Deux être perdus que tout oppose à première vue mais qui vous traversé cette période trouble de l’histoire accroché l’un à l’autre.
Une œuvre prenante et généreuse.
Excellent conseil de lecture, sans hésitation.
C'est vraiment une tres bonne BD, dessins comme scenario. L'auteur, Nicolas Juncker (Fouche, Malet, Un general des generaux...) maitrise son sujet, et developpe plusieurs arcs narratifs. Entre les nouvelles puissances qui convoitent les restes ( au sens propre comme au sens figure ) d'Hitler et du defunt troisieme Reich, et les individus cherchant simplement a survivre dans une periode encore plus apre que les autres, nous suivons plus particulierement le destin de deux femmes qui revelent peu a peu leur capacite a survivre dans cette jungle jusqu'a un twist final interessant.
J'ai avalé les deux premiers tomes de cette histoire prévue en 3.
L'histoire raconte la fin de l'URSS et la naissance d'une autre société à travers le périple de petits escrocs et la vente d'une mine (d'état bien sur) à des investisseurs véreux, mafieux.
Le ton du récit qui alterne savamment légèreté, désinvolture et gravité des faits est très bien construit. Le dessin de P. H. Gomont est très expressif et varie entre simplicité, caricature et réalisme (paysage de la mine par exemple et certains portraits de l'héroïne Volodia).
Le rythme narratif est très soutenu (les deux premiers tomes représentent plus de 200 pages de récit!) le lecteur est captivé.
A lire absolument.
Une BD construite sous forme d'une historiette sur deux pages qui narre une petite angoisse quotidienne que chacun ressent plus ou moins.
Chaque histoire se veut décalée et marrante. C'est très inégal et rarement très bon, l'auteur n'allant pas au-delà de l'angoisse . Dommage que l'auteur reste à ce premier niveau et ne pousse pas le comique dans d'autres univers quitte à virer un peu plus vers l'absurde ou enrichir son comique d'autres formes, par exemple répétition.
Assez décevant.
One shot sous la forme d'un recueil en l'honneur du premier amour de Spidey : Gwen Stacy . J'ai aimé la mise en scène, le dessin reconnaissable de Tim Sale (avec notament ce défaut majeur des visages semblables, masculin comme féminin) ,la présentation rapide de chacun des vilains historiques jusqu'à l'antagoniste suprême de l'homme araignée .
Bien évidemment, malgré le thème bouleversant de ce "Spider-Man Bleu", il en reste pas moins une lecture facile avec l'humour habituel destiné aux "teenagers", pouvant être perçu comme ringard de nos jours ou référence de cette époque (début 2000).
Il peut se lire indépendamment des autres comics Spider-Man, mais n'est pas la meilleure entrée en matière car survole de nombreuses précédentes aventures amenant au drame Gwen Stacy .
Voici le tout premier hors-série qui constitue également le spin-off d'un des personnages emblématiques des 5 terres. Il sort juste avant la parution du troisième cycle qui commencera bientôt et qu'on attend avec impatience.
Bon, à vrai dire, c'est la jaquette qui nous présente les choses ainsi. Pour le peu que je me rappelle, Demeus Lors alias Thys était le courageux petit garde royal du premier cycle. Il a eu son rôle à jouer mais ce n'était sans doute pas le personnage le plus emblématique.
Il s'agit sans doute pour les auteurs de donner plus de consistance à la saga originelle. Ils cèdent ainsi à la mode des spin-off qui pullulent actuellement sur le marché de la BD et qui concerne seulement les séries à succès. C'est vrai qu'au départ, je voulais faire l'impasse mais je suis un grand fan de cette série hors-norme. Oui, j'ai succombé, est-ce si grave ?
J'ai adoré ce récit qui s'inscrit comme un one-shot sur fond de guerre entre les ours d'Arnor et les félins d'Angléon la capitale des 5 terres. L'action se situe sur une île vassale d'Angléon qui est envahit par les ours. Les habitants vont devoir cohabiter avec l'ennemi ou mourir.
Encore une fois avec cette série on se rend compte que les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent être. J'aime bien ce parti pris de ne pas sombrer dans le manichéisme qui est le lot de beaucoup trop de séries. Et puis, il y a tout ces rebondissements de situation qui font le sel de cette saga qui réserve bien des surprises. On a des personnages qui ont vraiment de l'épaisseur grâce à leurs faiblesses, doutes et questionnements. J'adore réellement !
Le thème principal est celui de la résistance : mourir debout plutôt que vivre à genoux. Que se passe t'il quand un pays est envahit ? La France a connu le même sort en 1940. Bref, c'est une problématique qui raisonne encore. En l'espèce, le dénouement final est absolument remarquable. Une mention spéciale pour le personnage de Lycius.
J'avais quelques craintes sur la qualité graphique sans Lereculey dans l'équipe mais elle est assurée car c'est vraiment dans la continuité de ce qu'on connaît déjà. Et comme dit, je suis l'un des premiers conquis par ce dessin résolument moderne qui me convient parfaitement. Les planches sont de toute beauté !
Une très belle lecture où le fond et la forme sont d'une rare qualité. Je n'ai d'ailleurs aucun souci pour ma notation. Probablement la série que je préfère pour le moment...
Grand merci à A. Perroud pour cet article.
Je voulais juste préciser que :
- je n'ai pas trop l'impression, avec mes quelques 500 followers sur Instagram, dont la plupart sont des amis et ma famille, de battre la mesure de l'air du temps et de compter parmi les influenceurs de notre époque :-)
- qu'aucun éditeur ne m'a JAMAIS repéré et contacté suite à mes publications sur les réseaux sociaux, et que si j'ai eu la chance d'être publié 3x, c'est suite à mes envois, parfois insistants, auprès d'eux.
Bonne lecture à ceux qui liront mon album ;-)
Voilà un comics qui tient en haleine jusqu'au bout, avec une intrigue des plus captivante !
Un scénario qui tient la route et des dessins, irréguliers à certains moments, mais détaillés dont on s'attarde sur certaines cases !
Bref, une bonne histoire de loup-garou avec une petite dose de sexe !
Un peu comme « Un jour sans fin », version BD, tout aussi touchant et juste. Un régal, une réussite brillante et addictive