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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 73146 avis postés dans la bedetheque
    minot Le 03/07/2024 à 17:55:59
    Raowl - Tome 2 - Peau d'âne, la princesse qui pue

    Aussi drôle et débile que le premier tome. Le fait de représenter le personnage de Peau d’Âne en garçon manqué féministe ultra-bourrine crée de nombreuses situations forts drôles.
    Le dessin humoristique très expressif de Tebo, aux fortes connotations "cartoon", fonctionne à merveille. Je me suis bien poilé.

    minot Le 03/07/2024 à 17:52:45

    SENSO fait partie de la "trilogie italienne" d'Alfred (avec COME PRIMA et MALTEMPO). C'est incontestablement le meilleur des trois albums. L'histoire dégage beaucoup d'humanité et se montre même à plusieurs reprises émouvante. L'humour y est léger (ce n'est pas ce qui ressort le plus de cette histoire) mais bienvenu et efficace. Le personnage principal, sorte de "Jean-Claude Dusse italien", est éminemment attachant, mais tous les autres sont extrêmement bien pensés.
    C'est beau, tendre, émouvant, envoûtant, et le dessin épuré est une pure merveille.

    minot Le 03/07/2024 à 17:47:49

    Fabcaro tourne le couple en dérision avec son humour féroce et absurde. C'est vraiment hilarant, d'autant que le dessin très pauvre est parfait pour montrer le côté blasant que peut revêtir le quotidien, ce qui renforce encore plus le ton comique des scènes de ménage que nous propose l'auteur.

    kingtoof Le 03/07/2024 à 17:40:26
    Orcs & Gobelins - Tome 26 - Grimoire

    Un album qui nous fait revenir en arrière et nous sort des Guerres d'Arran (et c'est pas si mal).
    J'ai bien aimé l'intrigue, bon moment de lecture, même si les auteurs font références au tome 6 et à des personnages que j'ai rencontré il y a déjà 5 ans...

    minot Le 03/07/2024 à 17:39:32

    Nullissime. Scénario inexistant, textes grossiers et vulgaires, personnages antipathiques, dessin merdique. A fuir, clairement !

    kingtoof Le 03/07/2024 à 17:37:22
    West Fantasy - Tome 2 - Le Croque-mort, l'elfe & le marshal

    Bien refroidi par ce second tome...
    Pas assez de renouvellement avec le monde d'Arran...
    Le fils conducteur de la série semble être les personnages, mais ils ne font pas de vieux os...

    Alexisculture Le 03/07/2024 à 12:07:45

    La Tempête, La Vengeance et Montre-toi montagne: l'évasion BD à 360°, dans toute son immensité, porte le nom de David Wautier : https://branchesculture.com/2024/07/03/david-wautier-bd-livre-illustre-montre-toi-montagne-la-tempete-la-vengeance-western-meteo-survie-neige-saisons-voyages-evasion-famille-enfants-sensibilite/


    Une fois n'est pas coutume, triple-chronique et topic consacré à un seul auteur, belge: David Wautier. Je l'ai rencontré via les pages publiées par les Éditions Anspach, dans un western enneigé et jusqu'à bout de souffle, avant de constater que cet auteur aime aussi se consacrer à faire rêver et cogiter les enfants, le tout public, aux Éditions Le Diplodocus. Trois albums et des choses en commun: la neige, le western, la puissance des éléments sur lesquels l'humain n'a pas de prise. Inspirez, expirez, sacrée découverte que cet artiste soufflant. Commençons par La Vengeance.


    "Un ranch? C'est tentant. On y va Jim?" Au milieu de nulle part, les Hatton ont construit leur ferme du bonheur. Il y a là le patriarche, son épouse Mary, et les enfants, Anna, la plus grande, et Tom. En ce jour d'avril 1876, père et enfants ont décidé de gagner la ville pour faire quelques emplettes. Ils en ont pour un bout de temps et de chemin. Anna va en profiter pour cuisiner. Mais rien ne va se passer comme prévu. Le chariot familial est parti, trois cavaliers font leur apparition, trois mâles en puissance. Ils y vont. Tout devient blanc et la page-titre apparaît, avec un nom sans équivoque: La Vengeance !


    Sept mois plus tard, le décor a changé, la poussière a laissé place à la glace, à la neige. Un linceul sur lequel un père et ses deux enfants marchent sans fin. Eux suivent, lui ne baisse pas les armes, il poursuit cette quête insensée d'arrêter les criminels qui ont tué l'amour de sa vie. Car c'est ce qu'il s'est passé, en toute sobriété, dans l'ellipse. Des faits que le sépia ramènera au fil du récit mais qui continuent de tourner tout le temps dans la tête de M. Hatton. Il n'a pas de prénom, du moins le lecteur ne le connaîtra pas, son visage buriné est passe-partout, ça pourrait être vous ou moi. Il n'est pas tranquille, il se repasse le film maudit, horrifiant, insupportable, tellement injuste. Elle était sa raison d'être, tuer les agresseurs sera sa raison de vivre, avant peut-être de pouvoir passer à autre chose. Et ses enfants qui suivent, qui ne sont pas encore en âge de tout à fait comprendre, mais n'ont plus que lui.


    Sur un pitch qui ressemble au film de série B de Nicolas Cage The Old Way et avec une réalisation bien meilleure, David Wautier a mis plus de huit ans pour livrer ce drame, un road trip intimiste dans des décors aussi fabuleux que dangereux. C'est tendu, d'autant que la carabine du père de famille semble plus portée par l'énergie du désespoir que par une quelconque maîtrise des armes à feu. C'est un novice. Et face à lui, il y a de vrais truands. Reste que notre innocent survit peut-être mieux aux conditions dantesques de la montagne que l'hiver saisit et immobilise. Le match est serré.


    Dans cette longue course-poursuite, chasse à l'homme dans un sens comme dans l'autre une fois que les ennemis ont identifié la présence de la famille qu'ils ont décimée, David Wautier fonctionne à l'économie des mots mais traverse toutes les saisons de l'hiver, les rafales, le blizzard, la poudreuse, l'eau glaciale, les nuages, le ciel bleu. Tout un monde de différence avec les flash-backs terreux qui sont proposés. Il ne faut pas s'attendre à des surprises, un retournement de situation, de rédemption, d'effets spéciaux. C'est à du brut, du cru, de l'humain poussé dans ses retranchements et mis face à la naïveté évanescente des enfants que nous confronte David Wautier dans des panoramas majestueux et vertigineux. Il fait forte impression.

    docteur fil Le 03/07/2024 à 10:48:44

    Excellente adaptation de ce roman culte.
    A noter quand même que ce tome 3 coute 3 euros plus cher que les 2 autres : inflation, inflation !!!

    Zablo Le 03/07/2024 à 09:24:31

    J’aime beaucoup cette BD...

    Gradimir Smudja est un artiste issu de l’ex-Yougoslavie, qui connaît donc les régimes totalitaires. Auteur complet sur cet album, ses couleurs sont influencées par Vincent Van Gogh. L’impressionnisme de cette œuvre souligne le mouvement, la fuite... Vu son histoire personnelle, le sujet de la BD et son époque, on peut comprendre...

    Car, la vie de l’américain James Cleveland Owens dit Jesse (1913-1980) est haute en couleur. Ici, la narration prend la forme d’une fable, avec des animaux et une part de fantastique, exprimant une vérité générale teintée d’humanisme, tout en indiquant les principaux éléments biographiques du sportif. Cela change de ce que l’on peut voir habituellement dans la BD du réel... Un apport poétique qui fait du bien.

    Le mythe rencontre alors l’Histoire : Jesse Owens est devenu le meilleur sportif de son temps, malgré les obstacles qu’il a du franchir, en particulier ceux de la ségrégation raciale (il est petit-fils d’esclave) et de la pauvreté (il est le dernier d’une fratrie de 11 enfants, le père a été paysan et la mère lingère). Heureusement, il a fait aussi quelques belles rencontres (son entraîneur Charles Riley ou le sportif allemand Luz Long), ou pas... Il a ainsi piqué la vedette à Adolphe Hitler (pour rappel, ce dernier avait été désigné chancelier allemand par le président Hindenburg en 1933, les nazis profitant du rapprochement des conservateurs et de l’aide du grand patronat, notamment le banquier Von Schroeder, avant de s’emparer totalement du pouvoir en deux ans), remportant quatre médailles d’or aux JO de 1936 (et pourtant il sera snobé par le président Roosvelt à son retour). En effet, les Jeux Olympiques avaient été attribués à l’Allemagne en 1931, alors que l’extrême-droite n’était pas encore au pouvoir...

    Et, je ne peux m’empêcher de faire le lien avec notre époque... Avec les inégalités de traitement, mais aussi avec l’atmosphère nauséabonde de la France contemporaine et la montée en puissance des idées fascistes, de l’esthétisme totalitaire à l’approche des JO (cérémonie de la flamme...). Pourtant, les performances de Jesse Owens et surtout les événements de la Seconde Guerre mondiale (la France Libre était composée en majorité de soldats des colonies, en particulier des tirailleurs sénégalais), avaient déjà prouvé l’invalidité des thèses racistes... Or, comme aux JO de Berlin en 1936, ceux de Paris 2024 risquent à nouveau d’être récupérés par un chef de l’exécutif fasciste et raciste (je pense évidemment à Jordan Bardella).

    On marche sur la tête, on court au drame...

    Erik67 Le 03/07/2024 à 07:17:33

    C'est vrai qu'avec le COVID, le mot d'ordre de la plupart des parisiens était « tous à la campagne ! ». Certes, mais on ne voudrait pas que les campagnes se transforment en ville avec une telle abondance d'habitants.

    Didier Tronchet reprend ce thème de la redécouverte de la campagne afin de s'y réfugier dans une BD humoristique sur un mode d'un gag par page. Il est vrai que ce sujet est plutôt généralement traité sur le mode sérieux et que cela fait parfois du bien de tourner cela en dérision.

    En effet, on va suivre une sorte de transition écologique assez radicale pour un couple qui organise un déménagement pour vivre à la campagne. Il est clair que c'est un tout autre environnement et qu'il faudra s'adapter loin de l’opulence et du confort de la société de consommation. C'est à ce prix qu'on peut connaître une certaine forme de sérénité dans le calme parfois oppressant.

    J'ai bien aimé cette contradiction dans ce couple de citadin entre la femme voulant retrouver le goût de la nature et rompre avec les valeurs capitalistes détruisant la planète et le bonhomme trop attaché à son luxe parisien et qui fait tout pour retourner dans la capitale.

    Sur le fond, ce n'est pas l’œuvre de l'auteur que je préfère le plus. Il nous avait habitué à beaucoup mieux ces derniers temps que cet humour parfois trop poussif et trop bon enfant en ce qui me concerne. Cependant, l'ensemble demeure tout de même assez sympathique et divertissant.

    Une BD pour les adeptes de la sobriété et du végétarisme sur des thèmes très actuels !

    Zablo Le 02/07/2024 à 23:58:14

    Pour public averti...

    Dans cette histoire, un jeune homme a du mal à s'affirmer et souffre de troubles de l’érection, pour ne pas dire que sa copine ne le fait pas trop bander... Et, dans une société vénitienne toujours assez machiste, ça fait tache. Alors, il navique sur les sites pornographiques, fasciné par le sein maternel et la lactation érotique. Dès lors, son cœur balance, entre Stella et Ludovica, entre la fidélité et la passion aveugle.

    Si l'histoire est d'une grande profondeur, abordant avec plus ou moins de finesse le thème de la sexualité, l'ambiance débridée de cet album en fera blêmir plus d'un, bigot ou pas...

    Les graphismes sont fouillés, mais là aussi un peu bizarres, notamment lorsqu'il s'agit de faire voir la chair, les poils, les veines, la viscosité...

    Or, le découpage et la composition sont particulièrement intelligents et n'ont rien à envier à un Chris Ware ou à un Martin Panchaud. C'est géométrique, maîtrisé et tout simplement moderne. Le fond comme la forme de la BD m'ont convaincu et je lirai dès que possible les autres BD de Miguel Vila.

    Alors, si vous avez le cœur bien accroché et que vous êtes prêt à sortir des canons de la beauté classique, ceux de la publicité par exemple ou encore de Manara...

    Lancez-vous.

    BudGuy Le 02/07/2024 à 21:41:27
    Valhalla Hotel - Tome 3 - Overkill

    A partir d'un postulat assez classique, nous suivons la destinée de plusieurs personnages bras-cassés, dignes d'un film des frères Coen, qui se retrouvent dans un bled paumé des Etats-Unis, au cœur d'une vaste série d'enlèvements perpétrée par des Allemands un peu trop portés sur le cochon.

    De la folie, de la fureur, des références à foison et un côté 'pulp' et décomplexé totalement assumé, c'est le menu qui est prévu à la lecture de cette trilogie.

    Les personnages sont au départ de parfait stéréotypes et ne paient pas de mine jusqu'à ce les révélations et autres retournements pleuvent. Le final est d'ailleurs explosif à souhait et accumule les morceaux de bravoure et autres 'punchlines' dignes des années '80-'90, le tout sublimé par une approche très 'comics' au niveau visuel.

    Malgré quelques défauts, j'ai pris mon pied. C'est une lecture qui se révèle assez jubilatoire pour peu que l'on soit client du genre.

    gregory tarmoul Le 02/07/2024 à 17:49:01

    J'aime beaucoup le scénario, mais le graphisme c'est pas trop mon style. Je le trouve un peu trop simple et pas assez entrainant dans l'action.

    Shaddam4 Le 02/07/2024 à 14:55:42

    Avec une couverture bien peu attrayante et la signature d’un Scott Snyder dont je me méfie beaucoup depuis son chef d’œuvre La Cour des Hiboux il était peu probable que j’en vienne à chroniquer ce western horrifique. Mais Western et Panosian ont suffi à attirer ma curiosité, l’artiste américain étant un des plus intéressants dessinateurs indépendants en exercice, ce que confirme l’originalité de son travail sur Canary. Derrière un dessin de type « sale » mais très élégant, Panosian colle des peintures en gros plan qui créent des arrières plans lumineux évoquant des décors rocheux ou des ciels torturés. L’effet est saisissant et installe une atmosphère vénéneuse très appropriée.

    Snyder commence son histoire comme un polar sur un chasseur de serial-killer enquêtant sur des affaires étranges. Immédiatement nous sommes pris par des dialogues très inspirés qui caractérisent des personnages forts aux interactions crédibles. Après avoir fait la connaissance du barjo Hyrum Tell qui semble très lié à l’histoire personnelle du héros, se forme un trio savoureux composé de Holt, le scientifique noir élégant et l’héritière bad-ass du magnat local qui a disparu voici des années dans l’effondrement d’une mine. Bien vite tout va se concentrer autour de cette mystérieuse mine que certains veulent finir d’enterrer quand d’autres rêvent de la voir réexploiter.


    Si l’histoire pourrait avoir des airs des Mystères de l’Ouest sur le début (avec les engins mécaniques du prof’ et un soupçon d’occultisme), on va migrer progressivement vers ce qui fait la marque de Scott Snyder… et son gros défaut: la création d’une cosmogonie démoniaque démesurée qu’il ne sait malheureusement pas contrôler. Soyons clair, l’idée de faire tomber son héros de western dans un pandemonium païen vaguement référencé d’éléments bibliques est plutôt bonne et donne une vraie ampleur à un genre habituellement peu original. Mais sa propension à abuser de zblub et de zblob dentus et abominables a tendance à nous mener vers le ridicule. C’est là qu’on peut remercier son collègues aux pinceaux qui parvient à garder une homogénéité graphique qui reste plus inquiétante que grand-guignolesque. Le talent de Dan Panosian pour croquer des visages expressifs est évident et il parvient même à proposer quelques monstres graphiquement recherchés au milieu de zombies ridicules. Retrouvant une esthétique vue sur d’autres œuvres de Snyder on peut gager que c’est bien lui qui impulse cette part de mauvais gout.

    Au final, si le travail graphique est exempt de tout reproche et tient même d’un des plus chouettes travaux de l’artiste, Snyder est fidèle à lui-même, avec de l’excellent comme du piteux qu’il n’est jamais capable de filtrer. Le plaisir de lecture général reste bon mais on ne peut que s’agacer de voir un scénariste saboter aussi systématiquement et consciencieusement ses bonnes idées…

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/05/31/canary/

    Shaddam4 Le 02/07/2024 à 14:52:49

    Kali est un film dessiné auquel il ne manque qu’une bande-son. L’album a tout du projet de série B totalement orienté sur l’action, la rage et une violence radicale. Mad Max est immédiatement cité en référence mais je tablerais plutôt sur du western moderne régressif poisseux tel que Desperado ou Sisu, avec un personnage hybride entre John Wick et le fameux Max qui bastonne l’Armée du Ruban Rouge….

    Entrant dans la danse au cœur de l’intrigue, le récit va progressivement nous raconter la ténue chronologie qui a poussé l’héroïne dans sa vengeance rageuse. Et c’est la première agréable surprise de ce one-shot que de ne pas se contenter d’un exercice technique vain mais d’assumer via un découpage très efficace de ne pas chercher au-delà de la course vengeresse tout en forçant sur l’aspect désespéré du projet. Le court vengeur est un genre en soi qui exige une gestion du rythme impériale comme l’est Kali. Je préfère évacuer tout de suite les craintes sur la finesse du scénario puisque ce n’est pas l’objet de ce projet. Dans Kali on sent la douleur, la poussière et le bruit des balles. On laisse juste assez de mystère dans la construction pour garder de la découverte, de la curiosité nécessaire pour ne pas se lasser. En cela le hors-champ important (qui laisse donc la possibilité de suites assez facilement… malgré le processus de production de sept ans pour réaliser cet album!) permet à la course de Kali de ne pas flotter. Chaque engin, soldat spécial, lieu qui nous est balancé dans la tronche sans prévenir, a sa cohérence qui arrive ensuite. Une cohérence de série B mais on est venu pour ça et nos yeux comme notre imaginaire sont ravis au vu de la richesse des designs et de la générosité qui déborde du format.

    Les références cinématographiques de décennies de films d’action (pas forcément les plus subtiles!) explosent autant que les balles et les dialogues sont aussi rêches que le sable du désert. Paradoxalement le travail scénaristique garde (un peu) les pieds sur terre à Kali ; le seul regret est de ne pas voir avoir de loop de violence comme seul un Shaolin Cowboy sait en proposer et que le réalisme se dispense d’une folie totale. Mais sur le cahier des charges on est totalement conquis par la furieuse!

    Lire la chronique complète sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/05/28/kali/

    TDH75 Le 02/07/2024 à 12:46:55
    X-Men (L'intégrale) - Tome 25 - 1989 (II)

    « X-men, l’intégrale 1989, tome 2 » est une copieuse intégrale pouvant se lire à plusieurs niveaux.

    Difficile de prendre au sérieux la Société du serpent, équipe de troisième couteaux, sympathiques pour affronter Captain america ou Daredevil (encore que ?), mais incapables de rivaliser avec des X-men comme Tornade, Malicia, Colossus, Havok ou Psylocke.

    Le style particulièrement pauvre de Vosburg n’arrange il est vrai pas les affaires d’Austin et il faut attendre Chris Claremont pour monter le niveau, avec une excitante histoire de robots sentinelle auto adaptatif du futur sur fond de drame personnel d’un sénateur américain.

    Bien que je ne sois pas fan de Silvestri, son style demeure correct même si la finesse et la beauté de Jim Lee, lui ait pour moi largement supérieure, notamment par le superbe graphisme de la nouvelle Psylocke aux traits asiatiques, véritable bombe sexuelle devenue l’esclave du puissant Mandarin de Hong Kong.

    Dans le registre des valeurs sures, l’aventure en Terre sauvage face à une nouvelle super méchante Zaladane, tient la route par son ampleur et son dépaysement, tandis que la large part laissée aux Reavers m’a parfois agacé notamment avec le style affreux de Leonardi, indigne pour moi de dessiner les X-men.

    Le lecteur est en effet écœuré de l’acharnement de Pierce sur le corps martyrisé de Wolverine et de la brutalité de ses stupides tueurs aveugles s’en prenant à des X-men affaiblis, inexpérimentés, de second ordre ou lorsqu’ils sont de premier ordre comme le Hurleur, Polaris ou le Colosse, mystérieusement vaincus par les pouvoirs de l’étrange Légion.

    Malgré ces choix discutables, une intégrale riche, dense, laissant entrevoir de captivantes histoires personnelles autour de Tornade poursuivie par son passé, Polaris asservie au Mandarin, Havok au tempérament difficilement contrôlable, ou la petite nouvelle Jubilé aide précieuse pour soutenir un Wolverine à bout de souffle.

    Reste qu’avec des dessinateurs de plus haut niveau, le plaisir aurait sans doute été décuplé !
    Plus d'informations sur ce lien :
    https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2024/06/x-men-lintegrale-1989-tome-2-chris.html

    franp Le 02/07/2024 à 11:46:43

    Très déçu par cette série, sorte de synthèse ratée entre les aventures de Tintin et celles de Corto Maltese. Les dessins de Le Gall sont moches. il n'y a pas une case dans laquelle les proportions du corps humain soient un tantinet respectées : les têtes sont soit trop grosses, soit trop petites. Théodore poussin est aussi charismatique qu'un chrysanthème fané dans un cimetière. Même quand il sourit, il tire la gueule. Aucun des personnages n'est attachant. Les histoires sont verbeuse, interminables (un cycle de 6 tomes pour savoir qui est Novembre ???) ; les quêtes de Théodore m'ont laissé de marbre. Finalement, Théodore abandonne sa plantation de cocotiers avec la même impassibilité que j'ai ressenti à fermer la dernière page de la série.
    Le seul tome réussit est le 7 (la Vallée des Roses).

    Vacom Le 02/07/2024 à 11:42:10
    Mou

    Je ne sais trop que penser de cet album. Le dessin est surprenant, mais très bien. Et ça se lit tout seul. Je pense qu’il manque deux choses : un fil rouge plus tangible (on assiste plus à une succession de scènes qu’à une véritable histoire) et des personnages plus attachants (aucun ne reste vraiment en mémoire).

    J’ai, de (très) loin, préféré Gisèle & Béatrice, plus rythmé.

    Erik67 Le 02/07/2024 à 07:22:47

    Je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'ai directement acheté ce titre sans passer par la case emprunt ce que je fais généralement. Il faut dire que l'autrice Aline Farès est une ancienne banquière qui juge assez mal le système financier et qui nous explique pourquoi il faut en finir. Bref, le sujet m'intéressait au plus haut point étant également concerné.

    Visiblement, elle proposait à sa direction un modèle proche du développement durable en vogue actuellement mais elle s'est prise un vent qui l'a poussé à quitter la prestigieuse institution de la banque pour s'aventurer sur des terrains plus dangereux comme celle d'une nouvelle ONG chargée de fournir un travail pour Bruxelles afin de faire des propositions en faveur de la population contre le lobby bancaire qui ne défend que les actionnaires.

    J'ai compris que l'objectif ultime était d'aboutir à une loi qui scinde totalement les activités bancaires en deux : la banque de commerce d'un côté et la banque financière de l'autre. La finalité est d'éviter que les petits gens qui n'ont rien à voir avec les spéculations boursières perdent leurs économies à cause des financiers qui jouent à la bourse comme on joue au loto. Il faut dire que la crise des subprimes de 2008 a sonné comme un grave avertissement.

    Or, visiblement, on continue de faire les mêmes erreurs avec une probable crise financière dans les années avenirs. Cela fait très peut car les conséquences seront surtout terribles pour les plus démunis. Est-ce à eux de payer cette odieuse facture ?! On verra que le combat politique à Bruxelles ne sera pas efficace malgré des vœux et des bonnes intentions.

    Evidemment, l’autrice nous fait une démonstration à charge avec des arguments que ne renieraient pas la gauche. C'est d'autant plus étonnant qu'elle a longtemps fait partie de ce système mais elle a été assez marquée par les injustices qu'elle a pu constater au fil des années. Je trouve que son constat est plutôt juste si on s'en tient aux chiffres : les riches sont de plus en plus riches et notamment sous l'ère Macron qui a exonéré ces gens-là de l'impôt sur les grandes fortunes sans compter les nombreuses niches fiscales.

    Certes, mais le contre-argument est de dire qu'ils vont fuir à l'étranger dans des états plus cléments à leurs égards. Certes, on pourrait alors leur saisir leurs biens et les poursuivre via Interpol comme de vulgaires criminels. Bref, ces idées sont entrain de prospérer ce qui marque un changement radical de régime car la situation devient vraiment dramatique pour des millions de gens face à une poignée de privilégiées qui font la pluie et le beau temps sur les marchés avec comme objectif de gagner toujours plus.

    L'autrice n'en démordra pas jusqu'à la fin pour aller jusqu'au bout de cette logique qui promet au final un autre monde basé sur la solidarité et le partage des richesses. Je ne sais pas où tout cela va mener mais dans une démocratie, il faut entendre toutes les voix qui proposent un nouveau modèle de société car le constat est qu'on ne peut plus continuer comme ça.

    Au niveau du dessin, c'est assez agréable et donc lisible ce qui n'est pas pour déplaire surtout quand on explique des mécanismes économiques parfois complexes. Il faut dire que l'autrice a fait beaucoup d'effort de vulgarisation afin de faire comprendre au maximum de lecteurs. Je ne peux que louer une telle initiative.

    Au final, ce titre devrait vous intéresser car l'économie, cela nous concerne tous dans notre vie de tous les jours. Il faut savoir de quoi il en retourne afin d'avancer dans la bonne direction avant de se heurter à une épouvantable crise systémique. Après lecture, chacun est libre de se faire sa propre opinion.

    ArvoBlack Le 01/07/2024 à 22:07:36

    Chouette, une œuvre avec Rosinski au dessin, cela va me rappeler l'univers de Thorgal dans lequel le dessinateur excédait. Mais on se rend compte d'une chose : un dessinateur, aussi bon soit-il n'est rien sans un bon scénario. Et là, je ressens une légère déception sur le rythme insufflé par Dufaux dans le cycle 1 de "La Complainte des Landes perdues". Dufaux sait raconter, faire avancer la narration, mais il ne parvient pas à la rendre unique. Les pièces du puzzle s'imbrique parfaitement les une dans les autres mais qu'est ce que c'est linéaire, qu'est ce que ça manque de surprise sur les 3 premiers tomes. Le T4 présente de bons retournements pour clôturer le cycle. En conclusion, même si l'univers est brillamment construit, les personnages manquent de prestance et difficile de s'attacher vraiment a eux. "Le mal est au cœur de l'amour" (et vice-versa) semble vite désuet et plutôt niais. De plus, les planches de Rosinski sont assez inégales en terme de qualité et de traits. Le cycle 1 de la série ne donne pas forcément envie d'aller plus loin. Pour le moment, je m'arrête là.

    ArvoBlack Le 01/07/2024 à 21:46:52
    3''

    "3 secondes", il m'en a fallu un peu plus pour lire l’œuvre de Mathieu Marc-Antoine. Le scénario est dans l'ensemble relativement simple, c'est la forme qui rend le tout original et prouve que la BD est le seul art permettant de jouer avec l'espace et le temps comme nous le faisons dans 3" ; le cinéma ne permet pas ce type d'approche par exemple. Une BD dépourvue de dialogue (en 3", difficile de faire parler les personnages) mais dont les éléments textuels permettre de comprendre l'enjeu. Elle mérite lecture car unique en son genre. En revanche, le scénario manque un peu de consistance à mon gout, même si la relativité du temps qui s'écoule sur 3 secondes est bien présenté et cohérente, il manque un brin de folie pour en faire quelque chose qui me touche. Cependant, merci pour la proposition car c'est toujours agréable de voir que des auteurs sortent des sentiers battus, osent des choses inhabituelles et permettent ainsi aux 9ème art d'exprimer son plein potentiel.

    gregory tarmoul Le 01/07/2024 à 20:35:06

    Très bon album ! Il y a beaucoup de travail sur le graphisme et le narratif est très bien également !

    Pulp_Sirius Le 01/07/2024 à 19:21:01

    Histoire de trafic de drogues et de colonisation dans la Chine de la fin du 19e siècle, ce n'est pas sans rappeler "Les innommables" de Yann et Conrad. J'ai trouvé l'histoire assez bonne dans l'ensemble, très divertissante, mais la fin déboule trop vite sans véritable conclusion, et il n'y a jamais eu de second tome. Par contre, il y a une scène totalement inutile vers la fin de l'album qui barre probablement cet album de toute possibilité de réédition un jour, et c'est dommage.

    Le dessin de Dominique Hé est très moyen en ce qui concerne les personnages, mais pour les paysages, ils sont parfois superbes! Surtout ses paysages de nuit. J'aime beaucoup ses arrière-plans en général, très détaillés. Mais à ceux qui sont allergiques au style ligne claire, abstenez-vous!

    addrr Le 01/07/2024 à 14:25:12
    Tex (Une aventure de) (Black and White) - Tome 1 - La Marque du klan

    Une superbe aventure de Tex, avec 2 acolytes nouveaux (en ce qui me concerne), dans une sombre histoire de Klan et d’esclavage. Les thèmes sont sombres, les dessins chatoyants, la fin lumineuse, excellente lecture. Album difficile à trouver à l’heure actuelle, j’ai eu de la chance.

    Arkadi Le 01/07/2024 à 13:10:00
    Michel Vaillant - Tome 25 - Des filles et des moteurs

    On se moque de Jean Graton dans la presse? Jean Graton réagit par la pantalonnade...Je m'explique: Quelques critiques ont été émis autour de la famille vaillante et de son côté bourgeois avec une invisibilité totale de la lutte des classes (les bons patrons patriarches adorés par leurs ouvriers). Clairement la critique est à prendre en compte car elle est réelle. Perso, j'aime cette dynastie Vaillante par le biais de ce fantasme qui édulcore tout. Je sais aussi que je lis une oeuvre avec un parti-pris (Comme si 68 n'avait jamais existé, comme si les classes sociales n'existaient pas non plus) que j'assume totalement, dans mon plaisir de lecture, cette candeur tout en ayant, par ailleurs, une vrai connaissance des réalités de notre société.
    Et Graton, dès la première case, répond à ces critiques par un parking....remplie de belles voitures luxueuses devant un château. Bref, il n'en a cure et il a raison. C'est son monde. Il fait ce qu'il veut. Après, il y a ce discours des représentant des ouvriers, durant 2 planches, qui, à mon sens, ne colle pas. Graton, enfonce le clou. A mon sens, il ne devrait pas.
    Il n'empêche. Les 10 premières planches (les fiançailles) sont un pied de nez politique que Graton orchestre en tant que majordome avec tous ces personnages principaux et secondaires (dont beaucoup sont, soit des pilotes de courses, soit issues de la classe populaire) Et rappelle que sa série est avant tout humaine et raconte des histoires d'hommes et de femmes (Plus les hommes quand même).
    Puis, Graton sait ce qu'il sait faire de mieux : raconter une histoire. Ou plutôt plusieurs histoires sur un thème qu'il aborde peu: l'amour et la relation de couple. Steve, Yves et Michel avec Ruth, Gabrielle et Françoise. Entre les opposés s'attirant, l'angoisse de la mort de l'être aimé et les interdits sociaux...Graton raconte bien, simplement mais efficacement.
    Ce n'est pas transcendant mais le moment est agréable et la suite sera au prochain épisode.

    tyc Le 01/07/2024 à 11:53:15

    Rob Jabbaz (réalisateur du très remarqué The Sadness dans certains festivals ciné alternatif) revient avec une oeuvre horrifique et éprouvante.
    Canadien d'origine vivant a Taipei, son univers s'inspire à la fois de l'actualité (son oeuvre principale étant post-pandémie) mais aussi de certaines oeuvres cultes comme Crossed de Garth Ennis.
    Clairement pas une lecture à mettre entre toutes les mains.

    Laurent57 Le 01/07/2024 à 10:09:39

    C'était cool, je ne me souvient pas avoir déjà lu des lanfeust ou les trolls.
    Il était inutile de connaître pour lire ce double album.
    C'était amusant et ça m'a donné envie de connaître un peu plus ces univers.
    Je vous que la série Lanfeust tient dans 7 ou 8 albums, c'est une série qu'il sera facile à trouver complete d'occasion.
    Le dessin de celui-ci est très réussi, le format et le papier sont vraiment beaux, pas facile à caser dans une bibliothèque par contre.
    Je vois bien à travers ce tome que le dessinateur a une préférence pour les personnages plus que les paysages.
    Le noir et blanc, c'est bien pour un album mais la couleur est quand même manquante, on se rend vite compte que c'est un élément nécessaire au dessins de Mourier.

    Laurent57 Le 01/07/2024 à 10:02:01
    Les centaures (Desberg/Seron) - Tome 2 - Le loup à 2 têtes

    Je viens de terminer le second album (je n'ai que les deux premiers) et encore une fois une lecture bien agréable.
    Le scénario tient debout et c'est une belle petite aventure dans une époque médiévale (avec un petit mélange de renaissance mais qu'importe), une pointe d'humour.
    C'est une BD jeunesse mais accessible à tout publique, d'ailleurs je vois que les couvertures des rééditions ne sont vraiment pas jolies et attirantes.
    Si j'en trouve d'autres en occasion, je n'hésiterai pas.

    Erik67 Le 01/07/2024 à 07:19:13

    Je ne connaissais pas du tout John Muir qui est considéré comme le premier des écologistes et naturaliste moderne. Il est né en 1838 en Ecosse puis ses parents ont émigré aux Etats-Unis plus précisément dans une ferme du Wisconsin durant la fameuse conquête versl’Ouest.

    Il a eu une enfance assez difficile marqué par le travail à la ferme puis dans une menuiserie où il a un grave accident de travail entraînant une cécité qui sera fort heureusement guérie après de longs soins dans un hospice spécialisé. C’est d’ailleurs pendant cette période de convalescence que débute cette BD.

    Il prend alors une décision assez radicale à savoir parcourir son pays afin de rejoindre l’Amérique du Sud à pied. On le suivra dans son périple partant d’Indianapolis jusqu’en Floride où il prend un bateau pour Cuba. Atteint de paludisme, il doit renoncer à l’Amérique du sud pour aller jusqu’en Californie et la fameuse vallée du Yosomite qu’il rêvait de voir.

    Il pratique ce qu’on pourrait appeler l’université sauvage à savoir un voyage initiatique de découverte de la nature. Il s’intéresse d’ailleurs à la botanique tout particulièrement. Il commence à se forger une idée précise sur la destruction de la nature engendrée par la quête du profit de l’homme. Il mènera par la suite un combat pour la préservation de la nature.

    Avant d’en arriver là, cette œuvre se concentre sur ce périple en particulier qui va forger progressivement son esprit au gré des rencontres qu’il fait. J’ai encore une fois beaucoup aimé grâce à une qualité d’écriture hors norme et des dessins à couper le souffle.

    Je retiens que l’auteur n’est autre que Lomig dont j’avais pu admirer déjà « le cas Fodyl » sorti en 2017 dont le thème était une société totalitaire et « Magic Dream Box » sorti en 2013 sur la condition humaine entre folie et solitude. On peut affirmer que c’est un autodidacte qui ne sort pas beaucoup d’œuvres mais celles qui sortent sont de réelles qualités. On voit qu’il y a un véritable travail de recherche et que ce n’est pas une conception à la va-vite !

    Je mets presque la note maximale car sur la forme, j’aurais sans doute aimé avoir une œuvre plus colorée quand le choix de l’auteur se porte sur le noir et blanc. Cependant, rien à redire sur son style graphique semi-réaliste qui met en valeur les magnifiques paysages américains.

    Bref, nous avons là une magnifique portrait d’un homme qui fut un pionnier de l’écologie et dont les résonances sonnent encore de nos jours car l’histoire de la destruction de la nature n’est malheureusement pas finie.

    Plus encore, ce qui est véritablement magistral, c’est de nous avoir fait ressentir ce lien invisible entre l’homme et la nature dans une sorte de méditation contemplative. C’est une lecture qui m’a éveillé et qu’il s’agit pour vous de découvrir, si ce n’est déjà fait.

    Touriste-amateur Le 01/07/2024 à 01:07:50

    Ce qui est très surprenant c'est que ce personnage de bande dessinée aux multiples facettes ne soit pas la création d'un scénariste éclairé mais ... un personnage réel!!!

    Le scénario est intéressant, mais un peu gâché par la multitude de personnages. Quant au dessin, il m'a parfois surpris avec des proportionnalités quelque peu déroutantes.
    Et puis, mais ça les auteurs n'y sont pour rien, pour autant qu'on peut être admiratif de l'esprit aventurier et entrepreneurial de Julio Popper, il reste quand même une personne aux valeurs assez discutables.
    Un bon moment de lecture cependant.

    Touriste-amateur Le 01/07/2024 à 00:56:15

    Je ne vous refais pas le pitch, il est très bien présenté dans les autres avis!

    J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire avec les allers-retours entre l'Egypte de la découverte de la tombe de Toutankhamon et le Berlin contemporain à la veille de l'expo sur le pharaon, sans compter la relation amoureuse entre l’héroïne insomniaque et un jeune dandy profiteur, squatteur et blasé.
    Et puis la mayonnaise prend petit à petit et je me suis régalé car il y a beaucoup de finesse dans le scénario et dans les dialogues.

    Une belle découverte!

    Touriste-amateur Le 01/07/2024 à 00:45:21

    La finesse du dessin, le choix des couleurs, le scénario, les 2personnages principaux si attachants chacun à sa manière et pour finir des personnages secondaires bien mis en valeur, tout est simplement par-fait!!!!

    Seule critique : On est tellement pris par l'histoire qu'on ne voit pas le temps passer et j'ai lu l'album d'une traite jusque 2h du mat. Les yeux piquaient au réveil le matin!!!

    Touriste-amateur Le 01/07/2024 à 00:38:06
    Six - Tome 2 - Une montagne d'or

    L'aventure continue pour nos six compères que rien ne prédestinait à être réuni.e.s.
    Le dessin et le découpage sont millimétrés, le scénario haletant. C'est vivant, vibrant, sans concession.
    Une belle réussite dans la lignée du 1er tome.

    Flemeth Le 30/06/2024 à 20:53:10

    Cette petite fable japonisante et emplie de poésie se déroule doucement sous nos yeux, et narre l'histoire d'une rainette qui découvre le monde et fait des rencontres. Si l'histoire est douce et joliment illustrée, le fond ne m'a pas transportée, manquant probablement d'un message fort ou d'une fin qui laisse songeur. Il manque peut être un côté épique qui dénoterait dans cette douceur à la limite du mièvre. Jolie bd mais un peu trop creuse à mon goût.

    alexh1 Le 30/06/2024 à 18:03:07

    La prémice est prometteuse: un tueur à gage meurt, puis revient à la vie. Pour sauver son âme, il décide de sauver une vie pour chacune qu'il a prise (l'auteur est probablement un fan de Constantine? Qui sait)

    Le personnage est froid et sociopathe. Il est guidé purement par des motifs égoïstes: il ne veut pas aller en enfer. Il ne s'en cache pas non plus. Ça reste intéressant de voir comment il va réussir à sauver différentes personnes sans jamais tuer.

    C'est en fait un groupement d'histoires relativement indépendantes et l'auteur a précisé que c'était la formule qu'il préférait. Donc pas d'arc narratif global fort. Ça fait en sorte que l'ouvrage tombe plus dans la court du divertissement pur et dur qu'autre chose et des fois, après une journée au boulot, c'est exactement ce dont on a besoin!

    Je n'ai pas lu le deuxième tome encore, mais si je le vois passer et qu'il est pas trop cher, je vais me l'acheter.

    alexh1 Le 30/06/2024 à 17:54:12
    Reckless (2020) - Tome 1 - Reckless

    On est purement dans du Brubaker/Phillips. Je ne dirais pas que c'est leur meilleur ouvrage (de ce que j'ai pu lire), mais c'est certainement l'un des plus rafiné. On s'attache graduellement aux personnages au fil des tomes, même si les tomes peuvent être lus plus ou moins dans n'importe quel ordre, certains étant meilleurs que d'autre (Les tomes 4 et 5 restent mes favoris).

    Niveau dessin, je passe rapidement parce que c'est du Sean Phillips tout craché avec ses qualités (très dynamique, personnages et action clairement identifiables) et ses défauts (visages qui manquent de finition un peu des fois).

    La série en fait est très inégale. Autant les tome 1 et 2 ont des fins decevantes que les tomes 4 et 5 sont excellents. Le 3ème lui tombe quelque part au milieu.

    En général, je trouve que le personnage principal est trop lisse pour le récit qu'on tente de me nourrir. On veut me faire croire que c'est un gars dur, pas en contact avec ses sentiments, mysanthrope, etc. Pourtant, tout ce qu'il touche réussi. Il baise, il manque jamais de pognon, il se relève de n'importe quelle blessure, etc. Ses "faiblesses" sont épidermique plutôt que viscérales. Au final, même s'il peut être un connard à quelques reprises, il fini toujours par prendre la décision juste qui l'absou de tout écart moral (pour le peu qui nous est servi). J'espère vraiment qu'on pourra voir un Ethan moins charismatique qui se rapproche plus de l'anti-héro que du héro et qu'on pourra vivre une relation aimour/haine avec le personnage principal durant les prochains tomes. En tout cas, pour moi, ce serait la direction logique où prendre la série considérant comment on essaie de présenter le personnage principal.

    Ça reste donc ce que je qualifierais d'un récit Brubaker avec toutes ses qualités et ses défauts. Une lecture divertissante, très bien réalisée et ambitieuse, mais qui ne marquera pas nécéssairement les esprits une fois reposé dans la bibliothèque.

    addrr Le 30/06/2024 à 16:10:02
    Tex (Une aventure de) (Black and White) - Tome 7 - La Bataille de Little Bighorn

    Une histoire où Tex et Carson ne sont pas vraiment les héros, mais où le souffle narratif autour de cette tragédie bien réelle est mélangé à merveille avec de la fiction.

    tyc Le 30/06/2024 à 12:16:12

    Je découvre Crossed d'une manière particulière. Si je connais très bien Garth Ennis pour ses œuvres comme The Boys, Hellblazer et Preacher, je suis arrivé à Crossed par le biais du film The Sadness de Rob Jabbaz.

    On me l'a en effet conseillé comme une source d'inspiration majeure pour Jabbaz, et je comprends parfaitement le lien.

    Depuis sa sortie, de nombreux résumés de l'histoire ont déjà été publiés, je ne vais donc pas m'y attarder.

    Ce qui est fascinant dans cet ouvrage (tout comme dans le film de Jabbaz), c'est sa manière de rendre réaliste la situation la plus horrifique qui soit. En effet, le vice, la torture et le viol sont, à juste titre, des sujets tabous et, pour les deux derniers, des pratiques heureusement interdites dans toute société civilisée. C'est là qu'Ennis nous frappe. Il choisit de toucher aux pires tabous et craintes, et surtout aux limites qui font basculer dans l'inhumanité.

    De fait, ses infectés (qui ne sont nullement des zombies) n'ont pour seul moteur que la perversion sous ses pires formes. Ils savent également exploiter au mieux leurs facultés passées tout en développant de nouvelles compétences (la traque, le piégeage...), ce qui renforce encore plus le danger qu'ils représentent.

    Alors oui, certains, avec Glenn et Negan, ont eu leur point de non-retour, et je peux comprendre que l'on rejette une œuvre qui tend vers l'insoutenable. Mais là où The Walking Dead aurait certainement dû s'arrêter après l'arc Negan (sachant que dans le comics, on avait également eu le personnage du Gouverneur), Ennis sait parfaitement teinter son histoire en nous posant la question : jusqu'où serez-vous capables de vous rapprocher des pratiques de vos ennemis pour vous en sortir et protéger les vôtres ?

    NERVIENS7530 Le 30/06/2024 à 12:04:41
    Yoko Tsuno - Tome 31 - L'Aigle des Highlands

    Je n'ai rien à ajouter aux précédents commentaires.
    Je suis la série depuis sa création et je suis fortement déçu par cet album,j'en regrette presque mon achat

    Sweethy Le 30/06/2024 à 10:11:40
    Elfes - Tome 8 - La Dernière Ombre

    Dans ce volume 8, nous assistons aux péripéties de Fall, l'elfe blanc qui a provoqué une grande catastrophe pour son peuple.
    Ce scénario implique qu'il n'est plus le chasseur, mais la proie.

    J'ai beaucoup aimé cette histoire qui comporte beaucoup de rebondissements et d'actions.

    Encore une superbe continuation, avec de nouvelles créatures, les gobelins.

    Sweethy Le 30/06/2024 à 09:51:25
    Elfes - Tome 7 - Le Crystal des Elfes sylvains

    Cette série est vraiment géniale.

    Ce tome est dans la continuité de cette série. Les récits sont vraiment passionnants.
    Le scénario de ce tome 7 est incroyablement prenant et reprend la trame du tome 2.
    Dans cette histoire, l'intrigue oscille entre les deux histoires qui finissent par s'entremêler : la guerre pour le territoire et la quête du cristal.
    Les dessins demeurent toujours aussi splendides. L'univers est plein de détails.
    Je suis pense être accro à cette série.

    Bedelisse Le 30/06/2024 à 09:24:26
    Boule et Bill - Tome 1 - 60 gags de Boule et Bill n°1

    Boule et Bill est l’une de mes toutes premières BD… C’est frais, c’est gentil, c’est bon enfant et cela se lit sans fin… ☺ 

    Alors même si des mots ou des expressions sont un peu dépassés, Boule et Bill est l’une des rares BD où l’on parle d’écologie, de respect des autres, d’amitiés, de tendresse et où l’on ne prononce pas un gros mot à chaque coin de page… 

    Mon album préféré ou du moins celui qui m’a le plus marqué est le 19, Boule et Bill Globe-Trotters. Comme les Tintin, cet album fait partie de ceux qui m’ont donné l’envie de voyager !

    Erik67 Le 30/06/2024 à 08:45:27
    Jusqu'ici tout va bien (Pitz) - Tome 1 - Jusqu'ici tout va bien

    Voici l'adaptation d'un roman américain de Gary D. Schmitt. Il est vrai que ce titre beaucoup trop commun est également le titre d'un film français dans le genre comédie qui n'a rien à voir avec la présente BD ou même d'une série Netflix sans compter sur les paroles d'une chanson de Mylène Farmer dont l'air me trotte dans la tête. Oui, on peut s'y tromper !

    En gros, il s'agit de suivre un adolescent de 14 ans à savoir Doug qui vit dans une famille à problème en 1968 dans une petite bourgade paumée des Etats-Unis. Il est tout de suite catalogué par l'entourage social comme les professeurs qui ne lui font pas de cadeaux tout comme d'ailleurs ses camarades de classe.

    Il s'agit de montrer qu'on peut échapper à sa condition pour peu que l'on soit passionné par quelque chose d'un peu artistique. C'est le cas de Doug qui s’intéresse aux œuvres du naturaliste Audubon et notamment les différentes peintures d'oiseaux d'Amérique. Bref, on entre dans le monde des ornithologues !

    Plus encore, il s'agit de suivre le parcours d'un jeune gars qui va alors se découvrir une autre facette de lui-même afin de révéler sa meilleure part d'humanité. On va assister au cours de la lecture à une véritable évolution du personnage ce qui rend cette œuvre assez intéressante. Oui, malgré le glauque du contexte de départ, il y a de l'espoir de s'en sortir.

    On peut également se dire combien de Doug parmi la masse qui ne décollera jamais de tous ces problèmes ? Certes, mais il s'agit de positiver dans la résilience afin de fuir la toxicité de certaines relations. Pour moi, c'est un beau message qui est véhiculé dans cette BD adaptation que j'ai bien aimé.

    Je n'aurais jamais lu le livre et du coup, le format BD m'a permis de découvrir une œuvre belle et touchante porté par l'espoir d'une vie meilleure en ce bas monde.

    alexh1 Le 30/06/2024 à 06:58:08

    Cosey est réputé pour faire des histoires courtes avec des intrigues simples et des personnages attachants. Je ne connaissais pas son oeuvre avant de lire Orchidea. J'ai quand même aimé ça. Le scénario manque clairement de paufinement et est léger à plusieurs endroits. L'histoire prend des racourcis pour arriver à certains points vitaux du récit. Habituellement, ce genre de faiblesse scénaristique m'horripile. Ici? Pas tant.

    Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il ne faut pas lire du Cosey pour l'histoire, mais pour l'univers et le moment dans le temps dans lequel il nous fait voyager. On a ici un petit roadtrip en famille (légèrement dysfonctionnelle) qui nous transporte de la côte Ouest jusqu'en Arizona. Les racourcis qui sont prit le sont pour nous amener plus rapidement aux moments clés de l'expérience de nos personnages. Ce n'est pas tellement une histoire comme une humeur. L'humeur en question est vraiment solidement soutenue par les dessins de l'auteur qui sont comme je les aime: trait assumés, couleurs simples, perspective complètement maîtrisée.

    Bon j'en parle comme si c'était la découverte du siècle, non c'est vraiment pas le cas. Mais ça a assez éveillé ma curiosité pour se mériter une place dans ma bibliothèque et pour me garder à l'affût du travail de Cosey à ma prochaine visite chez mon librairie préférée.

    alexh1 Le 30/06/2024 à 06:54:14

    Habituellement je suis pas un gros fan de romans graphiques. L'expérience est pas mal toujours la même pour moi: prémices très prometteuses, scénarios compétent et dessins décevant. C'est comme la nouvelle formule à la mode.

    Titan est une exception ici. La prémice elle-même a rien de méga prometteuse. Le scénario lui est un slow burner qui livre la marchandise, mais reste un peu trop sécuritaire à mon goût vers la fin. Les dessins balancent bien le côté indie des romans graphiques tout en gardant un traitement visuel de qualité.

    Les dessins sont cartonnish, mais très bien réalisés. Les environnements ont beaucoup de détails et les personnages sont facilement différenciables. La palette de couleur est simple: blanc, noir et une couleur qui varie de chapitre en chapitre. Ça aide à clarifier les dessins et garder l'action compréhensible.

    Le scénario place le débat social et le syndicalisme en arrière-plan plus on avance dans le roman pour focusser sur nos deux personnages principaux. C'est dommage, j'aurais bien aimé voir un peu plus le côté politique qui est légèrement abordé tout au long du livre.

    Bonne lecture, ça me réconcilie un peu avec les romans graphiques.

    alexh1 Le 30/06/2024 à 06:50:24

    Ed Brubaker est un auteur tellement frustrant. Il est tellement près d'être géniallissime, mais à chaque fois il lui manque quelques enjambées pour y arriver.

    Je pense que je peux résumer l'oeuvre de Brubaker en disant que c'est quelqu'un qui livre du 75% de façon constante (et régulière). Concrètement ce que ça veut dire, c'est que ses oeuvres sont toujours excellentes, mais manquent de profondeur. C'est de la bonne lecture divertissante qui fait du bien après une grosse journée au travail, mais qui ne me comble pas toujours quand j'ai besoin de quelque chose de plus profond, qui reste avec moi après ma lecture. Parmis les oeuvres que je vais lire juste une fois dans ma vie, Brubaker trône comme étant le meilleur du lot. Je pense qu'une partie de mon appréciation vient du fait qu'il y a tellement de médiocrité qui se fait en comics américain qu'avoir quelqu'un qui sort du lot est une bénédiction que je savoure autant que possible.

    Fatale pour moi avait toutes les forces habituelles de Brubaker/Philips: prémice intriguante, scènes d'action claires, univers nostalgique bien représenté. Fatale avait également toutes leurs faiblesses: personnages qui manquent de profondeur (même si on essaie de me convaincre autrement), méchants unidimensionnels, intrigue probablement trop longue pour son propre bien.

    Je sonne dur. Ce n'est pas un mauvais ouvrage, loin de là. Par contre, ce n'est pas aussi bon que ça mériterait d'être. C'est du 75%.

    alexh1 Le 30/06/2024 à 06:44:19

    J'ai ramassé Le Cid dans une librairie où j'avais du crédit d'accumulé et où le choix de BD était modeste. Je l'ai pris parce que la campagne du Cid dans Age of Empires 2 était ma préférée. Aucune attente sérieuse. Important de noter que l'édition que je me suis procurée est en fait une intégrale des deux récits sur le Cid que l'auteur a fait (le troisième et la conclusion n'est jamais paru malheureusement).

    C'est de la grosse bande dessinée vintage avec ses bons et ses moins bons côtés. Commençons par les bons.

    L'histoire du Cid remplirait une série de 20 BDs à elle toute seule, donc on a beaucoup de matière. La deuxième récit réussi adroitement à mélanger intrigues politiques historiques et aventures chevaleresques. Les dessins sont très détaillés et historiquement plutôt précis au niveau par exemple des vêtements. Les couleurs sont très très saturées. Ça vient avec l'époque de parution. On aime ou on aime pas, perso ça ne m'a pas dérangé, mais je pourrais comprendre que ça puisse refroidir quelqu'un habitué à lire du moderne à la Blacksad.

    Les côtés un peu moins forts sont surtout regroupés dans le premier récit. Beaucoup plus d'action (cool) au détriment du scénario (moins cool). Le scénario est purement fictif (pourquoi relier ça au personnage historique du Cid alors?). Des fois, les couleurs rendent l'action difficile à comprendre clairement.

    C'est vraiment un produit de son époque. Les faiblesses qu'on pourrait lui trouver sont majoritairement dû au fait que "c'était comme ça qu'on faisait des BDs dans le temps". Par exemple: scènes d'action, mais personne ne meurt jamais (seulement assomé); narration omniprésente, encombrante des fois; personnages très stéréotypés, etc.

    J'ai grandi en lisant les BD de mon père qui datent également des années 70-80. Je n'ai pas été trop dépaysé, j'ai bien aimé le retour en arrière nostalgique.

    Par pour tout le monde par contre, j'en conviens.

    alexh1 Le 30/06/2024 à 06:40:27

    Pyongyang est avant tout le récit du séjour de l'auteur via la perspective de ce dernier. Ça fait en sorte qu'on a un récit très subjectif avec ses propres opinions et son goût bien particulier. Ça fonctionne pour et contre le récit, dépendamment des passages.

    Certaines planches ou annecdote sont très drôles. La Corée du Nord semble vraiment sortir d'une mauvaise caricature montée par un enfant qui s'imagine de quoi aurait l'air le pays parfait. Ça crée beaucoup de situations cocaces.

    En contrepartie, j'ai trouvé que le récit manquait souvent de compassion et d'humanité. Certains personnages sont traité un peu comme des clowns tristes. C'est un peu ça le point, ce ne sont pas des personnages, mais des humains réels qui vivent le quotidien Nord-Coréen. Leur situation m'a inspiré beaucoup plus de pitié que de d'humour. Ce n'est pas un sentiment que j'ai eu l'impression de partager avec l'auteur. J'ai ressenti plutôt une certaine condescendance.

    C'est là où je dois mettre de l'eau dans mon vin. Un témoignage, est-ce que ça se critique vraiment sous l'angle émotionnel de son personnage principal/auteur? Ce serait un peu injuste, non?

    Niveau dessin, bien que je ne sois pas fan de ce style plus simpliste, je dois admettre que j'ai beaucoup aimé les environnements qui sont très bien représenté. J'ai reconnu quelques symboles emblématiques de Pyongyang. La couverture donne un bon aperçu du niveau de qualité auquel on doit s'attendre dans l'ouvrage.

    Malgré tout, c'est une bonne lecture que je recommande.

    Pulp_Sirius Le 30/06/2024 à 03:09:43
    Servitude - Tome 1 - Livre I - Le Chant d'Anorœr

    == Avis pour la série ==

    Il y avait longtemps que je n'avais pas dévoré une série aussi rapidement.

    D'abord, les intrigues à la Game of Thrones, c'est mon dada. J'adore et je trouve ça trop rare en bandes dessinées. Les 4 premiers tomes ont été parfaits pour moi à ce niveau. Malheureusement, les tomes 5 et 6 se perdent plus en grosses batailles et certaines conclusions sont amenées beaucoup trop rapidement.

    Quand même. Quelle série incroyable. Waouh! Un univers incroyablement complexe et dense et jouissif lorsqu'on réussit à s'en imprégner (où sont passés les glossaires dans les tomes 5 & 6, justement!?). Un dessin absolument magnifique (moi qui préfère habituellement le style "cartoony" au style réaliste!). Et toute une ribambelle de personnages aussi développés les uns que les autres, avec quelques bémols, bien sûr.

    J'aurais aimé passer plus de temps avec la politique des fils de la terre. J'aurais aimé découvrir la société drekkare sur plus de tomes. La société iccrine également! Apprendre à connaître tous les piliers. Et les fées? Les sirènes? Et Kiromédon? Et les hommes, ont-ils rejoint Xenthès? Qu'arrive-t-il ensuite?

    Plus, plus, j'en veux plus! Mais bon, quand le niveau de qualité est aussi élevé, quand une série est aussi captivante, aussi bien écrite, aussi intelligente... difficile de ne pas en demander plus!

    J'espère que Fabrice et David reviendront nous offrir d'autres histoires tirées de cet univers, parce qu'il a tant à offrir!

    barek133712 Le 30/06/2024 à 00:41:19
    Zombie Tales - Tome 2 - Tome 2

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    franp Le 29/06/2024 à 11:43:25
    Ivor - Tome 5 - Les mercenaires vont au paradis

    Cette série est assez bizarre. Il y a une certaine qualité graphique dans les scènes de bataille, là où les personnages fourmillent. Les décors d'intérieur ou d'extérieurs (villes villages, châteaux ...) sont correctement travaillés, ainsi que les personnages, bien individualisés.
    Mais les scénarios sont assez mauvais, les histoires peu palpitantes, les individus sans charisme et sans intérêt (à vrai dire, on n'a cure d'aucun d'entre eux).
    Accessoirement, la BD oscille maladroitement entre une violence et des thèmes réservés aux adultes et une approche burlesque destinée aux enfants.

    Lakazdelonclepol Le 29/06/2024 à 10:33:14

    Cet album réussit la prouesse d'aborder des sujets d'une profonde gravité d'un ton léger, humoristique et distancé.
    La poésie qui se dégage de ce récit d'une destinée hors normes, soutenue par le dessin virtuose de Gladimir Smudja, nous laisse, à la fermeture de l'ouvrage, dans une félicité béate.
    Pour moi un des grands titres de l'année 2024, à ranger en bonne place parmi vos must-to-have BD.

    Arkadi Le 29/06/2024 à 10:12:34
    Michel Vaillant - Tome 24 - Cauchemar

    On va mettre de côté tout de suite le déplaisant de côté: J'avoue ne pas comprendre pourquoi on teste une machine lunaire....sur terre. Ce n'est tout de même pas la même gravité pour les suspensions du carrosse et je ne comprends pas non plus pourquoi tant de distance entre Michel et les scientifiques. Ce n'est pas tout de même pour la communication ? Ils sont à quelques kilomètres alors que la lune est tout de même un peu plus loin... Alors oui à cause de ce début j'ai eu un peu mal à entrer en immersion.

    Ok Jeannot doit trouver des idées et c'est pas facile de se renouveler....alors Michel sur la lune ! ça fait grandiose comme pub pour le journal Tintin!

    Sauf que dès la disparition de notre champion apparaît le grand art ouvre les portes du génial. Jean Graton est un grand narrateur et le prouve une nouvelle fois! L'histoire, qui reprend les codes de " Le retour de Steve Warson" est tout simplement rebondissante, angoissante et superbement orchestrée! Mais comme "Le retour de Steve Warson" ou le final de "Route de nuit", Jean Graton construit une véritable ambiance visuelle qui sert et souligne la narration. Une ambiance de nuit et de fureur mais aussi d'aurore légère. Il travaille aussi sur les lieux et en fait des zones intenses. Comme le moment du bac qui est, en soit, une scène d'action et de d'angoisse sur le fil de l'eau grandiose (avec ce petit plus qui offre aux lecteurs une plus grande résonnance affective avec la présence de Boule.

    Jean Graton transforme les reliefs de la Camargue pour en faire un acteur principal dans cette narration. Tour à tour lune et angoisse, levé de soleil du possible et course poursuite dans la pierre.

    Du grand art

    Erik67 Le 29/06/2024 à 08:06:20

    C'est une BD un peu bizarre que voilà et qui pourtant se situait dans la liste des BD en lice pour le grand prix d'Angoulême de cette année ! On se situe dans un milieu typiquement montagnard et forestier avec un village qui élève des moutons qu'il convient de protéger contre les loups.

    Il est question de célébrer une divinité à savoir Emkla afin de s'assurer de sa protection. Il convient alors pour les jeunes filles de ne surtout pas aller seule dans la forêt au risque de très mauvaises rencontres. Or, notre héroïne est plutôt du genre rebelle...

    Le thème abordé est sans doute celui des superstitions qui se développe dans certains milieux isolés où l'on croit que si on accomplit une action interdite, le malheur va s'abattre sur toute la communauté. L'action défendue est en l’occurrence de ne pas pénétrer dans la forêt ce qui pourrait permettre de découvrir le monde. Réflexion toute personnelle : marre de ces religions qui interdisent !

    Le dessin en aquarelle de Peggy Adams est assez naïf avec un côté enfantin alors que le propos est plutôt sombre. Il y a par contre une assez bonne utilisation des couleurs qui ont de l'effet sur le rendu à la fois expressif et dynamique.

    Les dialogues m'ont paru assez monotones au départ avec un manque évident de subtilité. Il est vrai qu'on ne comprend pas grand-chose à ce qui se passe en se demandant si c'est réellement voulu par l'auteur. Par ailleurs, le récit peine à décoller dans sa première partie.

    Plus on poursuit la lecture, plus on se rend compte à quel point, c'est décousu au niveau du scénario. Désolé de le dire ainsi. Le comble reste la fin ouverte et qui peut donner lieu à toutes les interprétations possibles. Bref, j'ai eu l'impression que l'autrice ne savait pas où elle allait ce qui m’apparaît pas comme satisfaisant.

    En conclusion, pour moi une lecture dispensable même si ce titre était présent dans la sélection pour le festival d'Angoulême.

    Romu_ Le 28/06/2024 à 10:30:53

    Plongée dans l'indochine coloniale des années 20. Entre arrogance des colons et chamanisme des locaux, une histoire complexe mais très cohérente, une galerie de personnages attachants pour la plupart, un dessin et des couleurs adaptés au récit, bref une réussite anticolonialiste, écologique et humaniste.

    Nattorres68 Le 28/06/2024 à 10:27:31
    Orcs & Gobelins - Tome 25 - Kalderok

    Ce 25ème tome d’Orcs & Gobelins nous présente le personnage de Kalderok, un traqueur aux allures de chasseur de primes. Ce dernier est vieillissant et cherche à honorer un dernier contrat avant de tirer sa révérence. Le récit se déroule pendant les guerres d’Arran ce qui nous permet d’apercevoir des personnages bien connus de l’univers du Monde d’Aquilon. L’histoire est prenante et agréable à suivre. Les dessins sont très beaux et accompagnent parfaitement le récit.

    Nattorres68 Le 28/06/2024 à 10:23:56

    12ème et dernière intégrale pour la saga Invincible. Autant le dire tout de suite, je suis un immense fan de ce comics que j’ai découvert à travers la sortie de ces intégrales. J’étais partagé entre la hâte de lire cette fin, la tristesse de me dire que c’est terminé et la peur que la conclusion ne soit pas à la hauteur de mes attentes.

    Après avoir lu la dernière page, je peux dire que je suis soulagé. Le soulagement est le sentiment qui prédomine, car nous avons tous en tête une série dont la fin ratée nous en a gâché l’appréciation générale. Robert Kirkman nous offre un final dépassant mes espérances et venant définitivement placer cette série comme étant la meilleur série de super-héros qu’il m’eut été donné de lire. Un immense merci à lui, à Ryan Ottley, Cory Walker et tous ceux qui ont créé ce comics. Un grand bravo à Delcourt pour la qualité d’édition de ces 12 intégrales.

    Nattorres68 Le 28/06/2024 à 10:17:52
    Guerres d'Arran - Tome 4 - La Bataille des Cités-États

    Déjà le 4ème tome pour ce fantastique crossover des Guerres d’Arran. Le conflit opposant les hommes aux anciennes races nous mène cette fois au sein des cités-états et plus particulièrement au cœur des forêts de Duhann et de Daëdenn. C’est également l’occasion de revoir des personnages iconiques tels que Torun, Killrok, Dalyam et bien d’autres. J’avais énormément hâte de lire cette BD et j’ai une nouvelle fois passé un excellent moment. Les dessins sont magnifiques, l’histoire est poignante et nous tient en haleine du début à la fin du récit.

    Cet univers offre une nouvelle fois un merveilleux voyage au cœur de la Fantasy. Il faut dorénavant attendre 5 mois pour avoir la suite (ce qui est peut-être un peu trop long).

    Nattorres68 Le 28/06/2024 à 10:13:00
    Orcs & Gobelins - Tome 26 - Grimoire

    Ce 26ème tome est le premier de l’excellent dessinateur Gianluca Gugliotta au sein du Monde d’Aquilon et quelle première ! Son trait est extrêmement agréable et vient sublimer des personnages que j’ai pris plaisir à revoir. Le récit nous plonge au cœur d’une enquête liée au mystérieux passé de Plume. J’ai été très vite plongé dans l’histoire puis j’ai dévoré la BD. Je regrette seulement qu’elle ne soit pas sortie avant le crossover des Guerres d’Arran.

    John-@-tan Le 28/06/2024 à 08:31:55

    Jean Zeid et Emilie Rouge nous fond vivre la chronologie du Jeux Vidéo eux-mêmes. En traversant les années et en passant d'un jeu à un autre.

    La BD n'est qu'un condensé d'information où les dates, noms, et chose accomplie s'enchainent… Au final on ne retient pas grand chose mise à part certaines anecdotes intéressantes et quelques dates cultes. Le reste est noyés sous des tonnes de données.

    Le dessin et les couleurs sont simples et efficaces. Ils s'adaptent aux époques ou le duo se trouve propulsé, et aux jeux dans lesquels il intervienne. Que ce soit les personnes, les lieux, les machines et les décors de jeux vidéo Emilie Rouge a réalisé un joli travail.

    Je lui mets quand même la note de 3/5 malgré que ce soit lourd à lire et vraiment pas facile. Car concernant la création du jeu vidéo jusqu'à maintenant toutes les choses importantes sont référencées ici. Pour moi se serait plus une Base de Données illustrée sur les événements du Jeux Vidéo.
    "Pour les gameurs (et ceux qui n'y connaissent rien)" pas sur car il faut s'accrocher pour aller jusqu'au bout du voyage...

    Erik67 Le 28/06/2024 à 07:37:58
    B-Side - Tome 1 - Tome 1

    Combien de parents poussent leurs enfants à l'excellence réalisant ainsi une sorte de souhaits par procuration ? A les entendre, leurs enfants sont toujours supérieurs à la moyenne du commun des mortels.

    Ainsi ce jour par exemple, je suis tombé sur une information concernant une gamine de 9 ans qui va passer son bac afin de rejoindre les études supérieures à même pas l'âge où l'on termine le primaire. Bref, cela va parfois trop loin !

    Rui, notre héros, ainsi que son frère Yugo sont ainsi poussés par leur mère à devenir un parfait interprète de musique classique. Bref, Vivaldi et Mozart n'ont qu'à bien se tenir ! Il est surtout question de liberté dans le choix de composer car le grand-père va s'en mêler pour que la fratrie se concentre sur leurs partitions. On s'en fout de ce qu'ils veulent vraiment car cela sera la musique classique avant tout.

    On pourrait penser qu'il y a une rébellion dans l'air mais on ne quitte pas le milieu de la musique classique. C'est juste comme si on restait quand même dans le même moule en feignant juste un peu d'audace sur un mode assez mélodramatique.

    A noter qu'on est dans une espèce d'uchronie où l'un des plus grands compositeurs de tous les temps à savoir Beethoven s'est suicidé avant de composer ses plus belles œuvres. Son fantôme va venir hanter notre héros en l'utilisant afin qu'il puisse également accomplir son œuvre.

    Pauvre garçon ! Cela ne suffisait pas cette famille prête à tout pour le lancer en le retenant comme prisonnier et dans une certaine souffrance, il fallait également le fantôme du plus génial des compositeurs pour se servir de ce virtuose en herbe. On aura le choix entre la toxicité de la famille ou le poids de Beethoven.

    Evidemment, dans ce récit assez triste, il est question de la passion de la musique qui se ressent dans les émotions. Pour cela, ce manga remplit bien son rôle dans sa partition avec une très belle intensité. On suivra ce titre avec plaisir que l’on soit ou pas mélomane.

    BudGuy Le 27/06/2024 à 21:49:11

    Ponzio et Marazano. Le duo prolifique et inspiré pour accoucher d'œuvres atypiques, que cela soit en terme de scénario dont la narration est généralement bien alambiquée, ou encore en terme de visuel rotoscopique qui s'approche du roman-photo hyperréaliste.

    Genetiks™ est une œuvre qui met les pieds dans les dérives de la manipulation du génome humain, empruntant aux polars paranoïaque à la De Palma, aux ambiances étranges à la David Lynch/Cronenberg, à la narration complexe d'un Nolan et à la dénonciation du système à la "Matrix". Les allers/retours et autres ellipses font perdre le "héros" au même titre que le lecteur dans ce dédale où l'intrigue se complexifie pour finalement mieux révéler sa chute cruelle et cynique.

    Avec un peu de recul, certaines péripéties sont assez capillotractées et les personnages sont au départ de véritables clichés sur patte, je pense notamment au méchant dirigeant du labo pharmaceutique qui se prend pour un dieu. Il faut quand même saluer l'effort des auteurs pour l'œuvre dans globalité, même si cela aurait pu être plus allégé (il y a quelques répétitions).

    Une bande-dessinée qui résonne étrangement avec l'actualité au regard des richissimes "lobbies" pharmaceutiques, tel que Pfizer et autres marchands de vaccins mortels, qui n'ont jamais autant prospéré et influencé des décisions majeurs et autres politichiens à coup de millions. Pour finir, comme l'écrivait si bien Rabelais: "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".

    Zablo Le 27/06/2024 à 21:30:50

    Un petit coffret...

    Qui contient 7 carnets dessinés, de 48 pages chacun... Ainsi qu’un plan et une carte, auxquels on peut ajouter une bande-son d'ambiance, en cherchant sur le net.

    Le storytelling est surréaliste et l’expérience quasi unique en son genre. L’atmosphère se fait irréelle, interrogeant les lois de l’art 9, ses limites.

    Et quel plaisir de tenir cette œuvre intimiste entre les mains, au format si particulier, qui rappelle de lointains souvenirs, et plus encore...

    J’avoue, je n’ai pas compris grand chose lors de ma première lecture (beaucoup moins que Number Five par exemple), mais j’aime beaucoup le trait de Doublebob, émouvant...

    J’ai savouré ces " doses " une par une, en prenant le temps. Une parenthèse mystérieuse et poétique, dans ce monde de brutes.

    ...Pour rêver gaiement.

    Pio2001 Le 27/06/2024 à 21:10:36
    Arcana (Blasco) - Tome 3 - Les cauchemars de la Lune

    Un final intense pour cette histoire complète en trois tomes, avec pas mal de réminiscences de Harry Potter, un monde imaginaire riche, des personnages qui ont de la profondeur, et un scénario à rebondissements.

    Eotran Le 27/06/2024 à 18:54:41

    Une œuvre intense !
    Le roman remarquable dont il s'inspire donne une base de travail prodigieuse que Larcenet sublime de son talent graphique. Les dessins sont à couper le souffle. Le travail sur les textures est d'une finesse vertigineuse au regard de la dureté de ce qu'il exprime et met en scène.
    Ce récit prenant nous fais traverser une belle palette d'émotions avec très peu de dialogues, du grand Art.

    Dunyre Le 27/06/2024 à 18:30:52

    Un spin off très intéressant en terme d’apports à la série-mère (cette trilogie raconte ce que Cixi a vécu entre les tomes 5 et 6 de Lanfeust de Troy).

    On en apprend davantage sur les réflexions de Cixi et ses difficultés (ses rêves se brisent et elle devient l’Ombre Ténébreuse pour contrer ce qu’elle voit de Thanos), ainsi qu’une belle présentation de la tyrannie de Thanos et du mal qu’il cause à Eckmül (enlèvement de tous les Sages du continent, répression dans la ville, appauvrissement et inégalités, etc.).

    Cependant, l’histoire est parfois anecdotique sur plusieurs aspects (Lotus de sel et ses femmes-pirates notamment) et, surtout, les graphismes sont très en dessous de ceux de la série-mère.

    J’ai eu énormément de mal, en (re)lisant tout à la suite. Le passage du tome 5 de Lanfeust au premier de cette trilogie sur Cixi montre un énorme décalage dans les détails des décors et la précision des visages des personnages.

    Cela s’améliore ensuite à chaque tome je trouve (même scénaristiquement), mais les débuts sont compliqués et je pense que nombre de personnes pourraient s’arrêter au tome 1, car il est un gros cran en deça du reste.

    Cependant, avec cette nouvelle intégrale grand format parue en 2024, ce fut une belle découverte. Une lecture agréable à faire d’une traite, avec, pour cette intégrale justement, une joli cahier graphique à la fin qui montre de belles illustrations !

    addrr Le 27/06/2024 à 18:23:33
    Tex (Maxi) (Clair de Lune) - Tome 5 - Dans les territoires du nord-ouest

    Des décors somptueux, ni plus, ni moins, au service d’une belle histoire longuement développée. Ces paysages canadiens sont des bijoux délivrés par Font …

    Vacom Le 27/06/2024 à 17:48:00

    Le type même de l’album « sympa », dans tout ce que ça peut impliquer de positif et de négatif. Une légèreté bienvenue au départ, mais qui donne finalement un album qui manque de caractère. C’est un peu paradoxal. Un peu comme si l’originalité et le décalage étaient de surface.

    Même ressenti pour le dessin et les couleurs. Il y a du style, mais devant le manque de variation, j’ai fini par me lasser. Ça m’a un peu fait le même effet que « The time before » de Cyril Bonin : une patte singulière qui intrigue, mais une uniformité qui lasse.

    Peut-être que l’album est tout simplement trop long, en fait. J’aurais bien vu un truc plus resserré, dont on aurait retranché tout ce qui a tendance à faire traîner les choses en longueur.

    Ça reste globalement plaisant à lire, mais j’étais content aussi d’arriver au bout.

    Vacom Le 27/06/2024 à 17:21:05
    Thorgal Saga - Tome 2 - Wendigo

    Assez déçu par cet album, pour ma part. Histoire certes bien racontée, mais sans réelle surprise dans le déroulement. Et surtout, un lien ténu avec Thorgal. J’entends par là que ça aurait très bien pu être une aventure de Tartempion, ça aurait été pareil.

    En gros, vite lu,vite oublié. Reste de très beaux dessins.

    addrr Le 27/06/2024 à 16:53:15
    Tex (Spécial) (Clair de Lune) - Tome 3 - Le signe du serpent

    Je suis - et c’est peut être un crime de lèse majesté - moins fan des dessins de Galep (pour Tex et ses acolytes) que de ceux d’autres dessinateurs. Néanmoins l’histoire est vraiment sympa et bien rythmée, comme toujours

    Cellophane Le 27/06/2024 à 15:57:41
    Ric Hochet - Tome 23 - La ligne de mort

    Je l’ai trouvé dans la continuité du précédent, à savoir : on essaye de nous faire croire à un truc surnaturel (avant, des extraterrestres, là, une ligne de mort) qu’on justifie ensuite de façon réaliste.
    Ça marche un peu mieux que le précédent mais pas complètement.
    D’abord, parce que ça s’étire beaucoup, plusieurs scènes de fausses pistes moyennement utiles, ou redondantes.
    Ensuite, parce qu’on n’y croit pas vraiment à cette ligne de mort et qu’autant de gens y croient, au point de débourser des millions, ça marche pas.
    Enfin, parce que la fin ne me satisfait pas complètement ; vite expédiée pour le coupable, Ric devient à nouveau un meurtrier sans réel scrupule…
    L’idée est sympa mais c’est pas mon préféré du tout.

    franp Le 27/06/2024 à 11:12:08
    Victor Billetdoux - Tome 3 - La nuit de l'Horus rouge

    Le dessin de Wininger, trait, couleurs, plans, est agréable et le scénario de ce qui constitue une sorte de mini-série réussit une synthèse à la fois ésotérique et légèrement steam punk surprenante mais satisfaisante dans son originalité. En revanche, le découpage n'est pas satisfaisant, avec des coupures et des sauts brutaux. Au final reste une impression de fantaisie mal ficelée.

    Erik67 Le 27/06/2024 à 07:20:13

    Voici le récit d'un périple constitué de milles dangers pour un enfant du Congo en Afrique voulant fuir sa misérable condition humaine. On va suivre le parcours du jeune Nivek d'une Afrique sombre et mystérieuse à une Europe constituée de désillusions.

    Je dirai que c'est encore un véritable drame humain qui constitue un témoignage de plus dans la longue liste des BD sur le thème de l'immigration. On ne peut que comprendre les motivations parfaitement légitimes qui pousse un être humain à quitter son pays afin d'échapper à l'enfer.

    Il est ici question du travail dans des mines ou être enrôlé de force dans des commandos d'enfants soldats. Bref, que du sordide avec cette traitement des êtres humains ! Il ne rencontrera que la violence avec une telle domination que la mort semble toute proche.

    L'auteur dénonce à la fois l'emprise de la Chine en Afrique mais également celle des occidentaux qui ont exploités abondamment ce continent. Par ailleurs, il n'épargnera pas non plus le racisme ambiant qui règne dans nos riches pays face à la montée de l'immigration.

    La première scène donne le ton avec cet esclavagiste africain qui fait travailler les siens dans des conditions inhumaines, qui plus est des enfants. Oui, parfois les pires ne sont pas ceux auxquels on croit. Visiblement, sous ses latitudes, la vie ne vaut pas grand- chose. Comme dit, c'est réellement consternant. Je ne parlerai même pas de la suite...

    L'auteur ne nous a absolument pas ménagé pour nous montrer une violence brute et cruelle que subissent tous ceux qui veulent fuir leur pays pratiquant une barbarie sans nom. La question que je me pose est de savoir si cela va suffire à convaincre le lectorat de tout bord.

    Il y a un parti pris assez original dans le graphisme que l'on peut ou pas aimer. Force est de constater que c'est quand même assez original dans l'approche. Oui, il y a un esthétisme assez particulier que je vous laisserais découvrir.

    C'est une BD à découvrir même si le sujet a déjà été exploité par d'autres auteurs. La réalisation me semble parfaite pour décrire une odyssée âpre et difficile mais assez touchante. Pour moi, c'est un chef d'œuvre du genre tant sur le fond que sur la forme. C'est bien le meilleur de ce que la BD peut offrir ! Cependant, quelle triste fin...

    Pulp_Sirius Le 27/06/2024 à 03:03:13
    Sin City - Tome 5 - Valeurs familiales

    De loin le moins bon tome de la série jusqu'à maintenant. Et aussi le plus court.

    L'histoire se résume au carnage perpétuel pour arriver jusqu'au "big boss" et assouvir sa soif de vengeance. C'est tout. Ça m'a un peu rappelé les "Polar" de Victor Santos. Beau style, aucune histoire. Même Miho fait tache blanche dans ce noir poisseux, comme un brouillon mal dessiné.

    Ça commence à sentir le manque d'inspiration.

    Pulp_Sirius Le 27/06/2024 à 02:59:17
    Sin City - Tome 4 - Cet enfant de salaud

    C'est étrange. Frank Miller met en scène un vrai gentil pour la première fois, et on dirait presque qu'il révolutionne le genre. Pour la première fois, il utilise aussi la couleur pour représenter un certain personnage. Ça détonne.

    Ce "prequel" met en scène le policier Hartigan qui cherche à sauver Nancy, cette même Nancy qu'on connaît déjà, alors qu'elle était enfant, âgée de 11 ans seulement. Et puis un peu plus tard, on la retrouve à 19 ans.

    Le style graphique est toujours aussi sublime. L'histoire est particulièrement malsaine. La tension est à son zénith. Ce qui est un peu étrange pour moi, c'est que Hartigan est carrément surhumain. Certes, tous les personnages de Sin City le sont toujours un peu, mais notre vieil homme qui souffre d'angine de poitrine survit à tous les coups, toutes les balles, et même une pendaison! Il semble encore plus puissant que Marv ne l'était dans le tome 1, pourtant Miller essaie de nous le présenter comme un vieillard sur le point de mourir. Ça ne colle pas.

    Quoi qu'il en soit, l'album est extrêmement divertissant, et peut-être le meilleur de la série. Mais âmes sensibles, s'abstenir.

    Steed7784 Le 26/06/2024 à 18:40:50
    XIII Trilogy - Jones - Tome 2 - Rouge Alcatraz

    Ce second album maintient le suspense, même si les choses avaient déjà été bien posées dès le premier tome.
    J'attends avec impatience Septembre pour la conclusion de cet épisode.
    Je profite de ce poste pour remercier Jean Van Hamme et William Vance de nous avoir offert cette histoire, ou plutôt ces histoires - devrais-je dire.

    Zablo Le 26/06/2024 à 16:46:31

    Je trouve cette BD jeunesse très bien.

    Les dessins, certes assez simples, sont d'une grande expressivité, qui n'est pas sans rappeler le trait de Lisa Mandel. La composition est maîtrisée...

    Tout comme l'histoire, qui raconte par la voix d'un dragon, la vie d'une jeune femme, se comportant comme un homme. Ce conte traditionnel coréen, auquel on donne ici une dimension assez universelle, n'est pas complètement naïf. Il est même d'un progressisme rare, qui déplaira probablement aux ayatollah de la famille classique (un couple marié homme/femme avec enfants).

    Une lecture drôle et positive, qui conviendra donc aux grands comme aux petits...

    Dès 8 ans.

    Eric DEMAISON Le 26/06/2024 à 16:36:55
    Trois touches de noir - Tome 1 - Quelque chose de froid

    Pour les amateurs de polar bien sombre dans une ambiance américaine 1930. L'intrigue est tordue à souhait, même si à la fin on devine qui est le tueur en série. Le soin apporté à la description de tous les personnages donne du corps au récit. Le dessin est somptueux, la variation des plans, leurs mises en page sont très soignés. Enfin j'ai particulièrement apprécié la mise en couleurs de Jérôme Maffre majoritairement dans les bleus sombres.

    Un 4/5 bien justifié.

    Eotran Le 26/06/2024 à 16:17:55
    Slhoka - Tome 6 - Les Méandres

    Un récit agréable avec des enjeux intéressants et une évolution qui a le mérite d'être cohérente.
    Le dessin a des qualités esthétiques intéressantes, mais manque beaucoup de fluidité dans les scènes d'action. Et certaines scènes sont ratées, par exemple quand l'auteur essaye de suggérer certaines choses par les ombres, ou qu'il place de toutes petites ellipses pendant l'action, ce qui la rend très difficilement lisibles.

    Bref un ressenti mi figue mi raisin.

    Eotran Le 26/06/2024 à 16:05:28
    Slhoka - Tome 5 - L'éveil

    Dix ans après la clôture du premier cycle on retrouve nos héros qui l'ont mal digéré. Passant ainsi du statut de héros à antihéros. Si cela peut sembler intéressant au premier abord, certains personnages deviennent rapidement caricaturaux et excessivement irritants.
    Au niveau du dessin et de la mise en scène, cela coince un peu aussi. Certaines scène ne sont pas claires, et certaines ellipses sont très confuses et confusantes.
    Cela la dit l'esthétisme des Rhoukes est très réussi !
    Au niveau du scénario, il y a quand même les prémices de quelques choses de passionnant. Reste à voir la suite.

    GarulfoPasUnCrapaud Le 26/06/2024 à 15:37:46

    Je ne sais pas bien ce qui remplit la définition exacte de "comics", mais ce qui est sûr c'est qu'ici, en dehors du titre, il n'y a pas de super héro, de super pouvoir, ni de pleines pages avec des scènes d'action dynamiques.

    Appeler cette BD "Magneto" fait un peu sa force, mais il ne faut pas s'attendre à voir autre chose que l'histoire d'un garçon juif pendant les années 30 et 40 en Allemagne. Aucun autre mutant n'apparait, et de fait, les fans de BD historiques y trouveraient leur compte. Le héro passe par toutes les terribles étapes du génocide, et son amour de jeunesse est également là pour nous rappeler le sort parallèle réservé aux Roms.

    Connaître le destin du personnage dans les histoires X-men permet de mieux comprendre certaines répliques et apprécier différemment certaines scènes de cette histoire. Inversement, cette lecture donne beaucoup de poids à ses actions et sa conviction dans les autres histoires où il apparait.

    Le dessin surprendre au début, certains visages (dont celui du héro et sa copine) semblent un peu étranges au début de l'histoire. Mais ils sont très expressifs, et ils évoluent au cours de l'histoire. La mise en couleur contribue bien à l'ambiance.

    En conclusion une lecture très conseillée, moyennant ces quelques avertissements : ce n'est pas du X-men, et ce n'est pas très gai.

    Bourbix Le 26/06/2024 à 12:23:06

    Une idée de génie ce scénario ! Mais la prouesse tient surtout dans le pilotage de ces 8 milliards de souhaits et la résolution du problème posé. Bluffant.

    Bourbix Le 26/06/2024 à 12:20:28
    L'attaque des Titans - Tome 34 - Tome 34

    Une œuvre ambitieuse qui n'a pas usurpée sa réputation. Petit bémol sur le visuel de certains protagonistes qui se ressemblent trop, et sur certains flashback qui arrivent comme un cheveu sur la soupe.
    Pour le reste, c'est réellement titanesque ;)

    Bourbix Le 26/06/2024 à 12:17:38
    Mazarian - Tome 3 - Tome 3

    Une histoire qui aurait mérité de s'étoffer un peu, mais l'ensemble demeure solide et créatif. Un bon moment de lecture !

    Bourbix Le 26/06/2024 à 12:15:52

    Une série atypique dans les méandres de la psyché humaine. Visuellement très inventif, le scénario l'est tout autant et le résultat est incroyable : immersif et prenant !
    Une découverte sur le tard pour ma part, mais un nouvel indispensable dans ma bédéthèque :)

    gregory tarmoul Le 26/06/2024 à 08:49:00

    Très bonne BD qui met en exergue un réel problème que peuvent vivre certaines adolescentes. Le dessin est très classique mais avec de très belles couleurs !

    Erik67 Le 26/06/2024 à 07:21:21
    In these words - Tome 4 - Tome 4

    Avec ce titre, on peut dire que nous ne sommes pas dans la bad romance, bien au contraire. Il n'y a d'ailleurs pas de romance du tout !

    L'édition limitée nous offre l'une des plus belles couvertures de cette saga horrifique avec toujours un côté assez intriguant. On nage véritablement en eaux troubles ! On peut affirmer avec un brin d'humour que c'est une tuerie.

    Le scénario a souvent été imprévisible par le passé. Cependant, dans ce tome, on aura droit à des réponses qui paraissent cohérentes à la lumière des faits qui se sont succédé. On atteint un paroxysme alors qu'on est pourtant au 4ème tome. Bref, tout semble se concrétiser en faisant véritablement les liens nécessaires pour une parfaite cohérence.

    La finesse du dessin n'est plus à démontrer. On frôle une qualité rarement atteinte pour un manga. Certes, l'édition limitée coûte deux fois plus que la simple mais elle vaut son pesant d'or surtout pour admirer la richesse de ce graphisme hors norme.

    A noter qu'il a fallu attendre 4 ans entre le tome 3 et le tome 4 ce qui peut paraître considérable. J'ai heureusement découvert ce titre sur le tard après la parution des 4 premiers tomes. On observera également qu'il s'agit du tome le moins volumineux.

    En effet, les autrices Jun Togai et Neko Kichiku expliquent qu'elle se sont lancées dans d'autres projets tout aussi accaparent au niveau du temps. On pourra quand même regretter qu'elle se dispersent un peu. Il vaut toujours mieux finir ce que l'on a commencé d'autant que cette série a rencontré un vif succès.

    Sinon, les critiques ont un peu dénoncé ce côté malsain avec ces tortures et ces violences sexuelles dont le viol entre hommes. Certes. Pour ma part, je considère que l'approche des autrices est plutôt une représentation qui est malheureusement plus proche de la réalité aussi difficile à supporter soit-elle. C'est une œuvre éminemment psychologique traitant de la souffrance des victimes quand d'autres pourront y voir quelque chose de plus dépravé.

    Pour moi, on est dans le meilleur de ce que le manga peut aujourd'hui nous offrir. En même temps, commencer par ce titre pour découvrir le manga ne me semble pas très opportun. Ce titre est à réserver à un lectorat bien avisé.

    ArvoBlack Le 25/06/2024 à 22:18:51

    Sans prétention aucune, "Un petit livre oublié sur un banc" se veut simple, c'est annoncé dès le début dans la préface de Jim. Et bien, cette simplicité nous montre l'essentiel : "un bon livre et tout va bien". Cette chronique sociale signée Jim est très humaine, s'appuyant sur les dessins réussi de Mig qui donne à Camélia notre personnage principal, une sensation de bienveillance et de cohérence avec les éléments qu'elle côtoie. Bien sûr, la bande dessinée n'hésite pas à être poussif dans les clichés, notamment la relation de couple entre Camélia et Hervé qui n'ont clairement rien à faire ensemble, sans aucune ambivalence. Mais ce "Petit livre oublié sur un banc" qui part d'une histoire anecdotique nous ramène facilement à l'amour du livre et de la relation que nous entretenons avec celui-ci et au travers de lui, le livre comme "un lieu" d'échange plein de ressources.

    addrr Le 25/06/2024 à 15:21:48
    Tex (Semic) - Tome 5 - Les assassins

    Une mystérieuse organisation d’assassins, contre laquelle vont lutter nos héros, plus un jeune homme plutôt badass. Bon scénario accrocheur, des voyages, et des bouilles connues, ça fait un bel album.

    PicDixSept Le 25/06/2024 à 13:39:19
    Super Picsou Géant - Tome 173 - Un hiver bien au chaud !!!

    Mon numéro préféré ! Il y a de bonnes histoires et la couverture est super belle! A lire si collectioneur!

    MARTHY Le 25/06/2024 à 12:16:35

    En accord total avec les avis précédents , que dire de plus que ce qui n'a déjà été dit ! Une histoire touchante .... ce lien qui se crée entre Ulysse et Cyrano , pourtant vivant dans deux mondes diamétralement opposés !!

    franp Le 25/06/2024 à 09:54:04
    Miss pas touche - Tome 4 - Jusqu'à ce que la mort nous sépare

    Je n'ai pas trouvé de plaisir (hi hi) à feuilleter cette série en maison close.
    Le dessin de Kerascoët n'est pas désagréable mais dans certains cases la différenciation des personnages laisse à désirer.
    Le problème principal provient probablement du scénario beaucoup trop dilué. Tout cela aurait pu tenir dans un tome un peu épais, et les personnages sont finalement assez peu captivants.

    franp Le 25/06/2024 à 09:46:30
    Louise Petibouchon - Tome 1 - Perdreaux aux Pruneaux

    Je ne suis pas convaincu par le dessin d'Albert dans cette série. Les scénarios n'ont rien d'extraordinaires non plus.

    kingtoof Le 25/06/2024 à 09:35:00

    Un excellent documentaire sur l'émergence du punk rock en France et sa traversée des années 80.
    Un très beau cadeau à offrir aux fans des Béru, de La Souris déglinguée et autres groupes alternatifs...
    Des tranches de vie de nombreux artistes et de leurs entourages.
    Un album historique où j'ai appris pas mal de choses.

    Coyote14 Le 25/06/2024 à 08:38:01

    Je ne veux pas jouer le vieil amateur déçu par une reprise non conforme aux codes de la série qu'il a connu étant jeune. Je pense que reprendre une licence comme T et L est une mission difficile et plusieurs avant s'y sont cassés les dents. J'ai attendu la sortie du second volume de cette aventure canadienne pour émettre un avis. Je suis déçu. Trop c'est trop. Ce scénario qui commence bien avec des militaires sur une base aérienne et qui dérive rapidement me laisse perplexe. Un mélange d'enquête policière, d'aventure en milieu sauvage pour finir en pseudo western. Trop c'est trop. Faut-il mélanger tous ces ingrédients pour plaire aux plus grand nombre ? Personnellement, je n'adhère pas ou plus. Bien sûr, il y a quelques scènes aériennes mais ça sent l'alibi pour maintenir l'intérêt de cette histoire invraisemblable. En résumé, le scénario n'est pas crédible, bourré de grosses ficelles et de facilités. Pour le dessin bravo pour les images en vol et la précision des avions. Par contre, pour les visages des personnages des rôles secondaires ... Je préfère ne rien dire.

    Erik67 Le 25/06/2024 à 07:14:56

    Voici une chronique des années qui ont suivi le 17 mai 2013 où le mariage est ouvert aux couples de même sexe en France. Il y a eu un mouvement assez réactionnaire qui a voulu empêcher cette loi sous l'impulsion notamment de l'Eglise franchement hostile pour des raisons religieuses. A noter que le mariage gay représente aujourd'hui 3% de l'ensemble des mariages.

    Nous allons suivre un couple de jeunes femmes, Julie et Daphné, qui se sont rencontrés lors d'une manifestation de soutien à cette loi Taubira. Il est question dans cette BD de s'interroger sur le fait que la PMA n'a pas été légalisé pour les couples de même sexe ce qui entraîne frustration et surtout discrimination. Le président Hollande n'avait pas voulu aller aussi loin pour ne point diviser complètement la société qui n'était pas prête à franchir ce pas.

    Nous allons avoir un véritable plaidoyer pour cette légalisation qui a tant tardé dans notre pays : oui, près de 9 ans après la loi Taubira. Les auteurs sociologues ont voulu surtout dénoncer une aberration mais surtout montrer un véritable combat pour acquérir ces droits nouveaux sur fond d'homophobie ambiante.

    Je n'ai rien à redire sur le fond car les arguments m'ont convaincu même si je sais que cela risque de ne pas plaire à certains lecteurs. C'est un débat de société qui n'a plus raison d'être, à moins bien sûr pour un gouvernement futur de revenir sur ces droits acquis. Encore une fois, le fait que la PMA n'était pas ouverte aux couples de femmes et aux femmes seules était une discrimination intolérable dans une société ouverte et moderne.

    Sur la forme, j'ai trouvé la lecture assez agréable avec un graphisme tout en rondeur. La dessinatrice qui est surtout une sociologue s'est plutôt assez bien débrouillée pour nous présenter une œuvre assez convaincante.

    Camus disait que la démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection des minorités. Quand une minorité n'est pas protégée, les pires choses peuvent se produire.

    Au final, j'ai appris pas mal de choses sur un sujet de société qui ne retenait pas toute mon attention. La BD peut nous permettre l'ouverture sur des sujets qu'on ne maîtrise pas vraiment.

    Laurent57 Le 24/06/2024 à 22:39:10

    Incroyable, ça semble assez kitsch au premier abord mais l'expérience est vraiment intéressante.
    Les deux aventures sont plutôt bonnes (ce sont d'anciennes histoires avec d'anciens dessins et colorisation).
    Il faut faire l'impasse sur l'énorme anachronisme hommes/dinosaures.
    Les dernières pages sont de très beaux dessins et couvertures en 3D.
    Pour les amateurs de Rahan, c'est un indispensable assez facile à trouver en occasion et pas trop cher en plus.

    Zablo Le 24/06/2024 à 21:09:03

    Qu’est-ce qu’il se passe en cas d’arrivée au pouvoir de l’extrême droite ?

    C’est ce que raconte Alan Moore, associé au trait rétro de David Lloyd, dans une puissante diatribe. Comme l’avaient fait auparavant Orson Wells avec 1984 ou Ray Bradbury avec Fahrenheit 451...

    Sans surprise, il faut s’attendre au pire... L’idéologie du régime en place dans V pour Vendetta est nationaliste et raciste, les libertés collectives et individuelles sont supprimées, les livres brûlés, les minorités opprimées, la science perd toute éthique... Tout ça pour une vision galvaudée de la « sécurité » et pour une « morale » de façade. Au final, personne ne sort vraiment vainqueur d’un régime politique anti-démocratique, tant la corruption est partout.

    On pourrait se dire, ce n’est qu’une fiction, une dystopie, une vue de l’esprit... Or, le fascisme est une réalité historique. Déjà, Mussolini avait concrétisé ce projet fou en 1922, avec l’aide du grand patronat : en s’appuyant sur la peur du « rouge » et les milices, tout en faisant miroiter des réformes sociales ; il avait finalement imposé une dictature, dans la semi-légalité ; un ordre autoritariste et violent, centré autour de la personnalité d’un seul homme, le Duce. Ce même fascisme avait ensuite servi de modèle pour Adolphe Hitler (chancelier allemand en 1933 et instigateur de la « Solution finale » pendant la Seconde Guerre mondiale) et son partenaire français Philippe Pétain (1940-1944, condamné à mort par la Haute Cour de justice pour ses méfaits, avant d’être gracié par De Gaulle pour son vieil âge).

    A l’heure où les héritiers de Pétain (c’est-à-dire le RN) risquent de prendre les rênes du pouvoir exécutif en France, l’histoire de V pour Vendetta n’a plus rien de futile. Elle est tragique et doit nous pousser à réfléchir sur notre vote, sur notre engagement démocratique. Si le vote est une façon d'exprimer son mécontentement (ce n'est d’ailleurs pas la seule manière), plutôt que de passer par la violence (c'est ce que disait déjà Victor Hugo en 1850), il ne faut pas non plus en oublier les conséquences... On pourrait d’ailleurs comparer avec les expériences de Trump, Bolsonaro, Milei, Poutine, Netanyahou, Erdogan, Orban, Meloni... Tous se sont alliés à l’extrême droite pour gouverner, quand ils n’en font pas eux mêmes partie. Qui pourrait qualifier leur bilan de positif ? Sont-ils prêts à renoncer au pouvoir ?

    A lire absolument.

    Captain_Eraclés Le 24/06/2024 à 17:18:58
    Long John Silver - Tome 4 - Guyanacapac

    Quel plaisir de lecture ! Les auteurs sont passionnés et nous transmettent leur amour après avoir effectué de nombreuses heures de recherches pour se rapprocher au mieux du langage et des moeurs de l'époque. La finesse cohabite avec la rusticité, courtoisie et ordurier font la paire , parfois romantique, souvent sarcastique, toujours dramatique. C'est une écriture de haute volée dans le registre de la piraterie .

    Graphiquement, c'est globalement soigné avec des doubles pages magnifiques et quelques cases admirables .Alors certes il y a de temps à autres des erreurs d'inattentions et parfois même du crayonnage, mais ceci n'enlève en rien la qualité général du dessin sur cette oeuvre. Dans certains cas, c'est à couper le souffle tant ça fourmille de détails. On se prend parfois à vouloir être du voyage sur ces îles paradisiaques, jusqu'à ce que l'image suivante d'un équipage fiévreux, affamé et braillard nous rappelle la condition de pirate, prêt à tout pour quelques deniers, deniers qui sont l'espoir d'un meilleur lendemain pour ces rejetés de la civilisation ou de quelques nuits alcoolisées dans les bras de filles de joie pour les plus marginaux .

    C'est une aventure palpitante, à déguster délicatement car elle se termine en quatre petits tomes seulement (et c'est très bien comme ça) .

    minot Le 24/06/2024 à 15:43:22

    BD typiquement "oubapienne". Chaque page est l'illustration d'un nouveau chapitre d'un soit-disant feuilleton et contient une illustration, un titre et un fragment de texte qui aurait été tiré du chapitre en question. C'est ensuite au lecteur d'essayer d'imaginer ce qu'il aurait bien pu se passer entre deux pages en reconstituant l'histoire.
    Si l'idée sur le papier est originale, hélas la lecture est franchement barbante. Reste le dessin atypique de David B. pour passer un bon moment et l'ambiance macabre bien développée par l'auteur, grâce à sa ribambelle de personnages étranges, effrayants ou grotesques. Insuffisant néanmoins en ce qui me concerne pour justifier l'achat de cet ouvrage.