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L'une de mes 20 BD préférées, sur un peu plus de 3000 lues ... Chef d'Oeuvre. Merci Moebius & Jodo !
L'une de mes 20 BD préférées, sur un peu plus de 3000 lues ... Chef d'Oeuvre. Merci Monsieur Gibrat.
L'une de mes 20 BD préférées, sur un peu plus de 3000 lues ... Chef d'Oeuvre. Et au passage : Bourgeon, Number One des auteurs tous pays et toutes époques confondues.
L'une de mes 20 BD préférées, sur un peu plus de 3000 lues ... Chef d'Oeuvre. Et accessoirement : Bourgeon, le plus grand auteur BD de tous les temps.
Génial, tout bonnement. Quand l'authenticité des souvenirs se même à un humour décapant. Merci monsieur Binet.
Pourquoi croyez-vous que mon avatar est GUS de Blain, hein ? D'après vous ? J'ai aimé cette BD ou pas ?
Série mythique, saga révolutionnaire, un plaisir de lecture du tome 1 dans années 80 à cet ultime épisode, 40 ans plus tard. Grandiose.
Chef d'oeuvre : l'une des 20 meilleures BD que l'ai lues dans ma vie, sur plus de 3000 à ce jour. Rien à ajouter.
Ce troisième opus de « Thorgal saga » a été imaginé pour s’intercaler juste avant le vingt-deuxième album de la série mère de Thorgal, « Géant ». Le créateur de la série, Jean Van Hamme, avait laissé son personnage légendaire, devenu soudainement amnésique, aux mains de son ennemie Kriss de Valnor, dès le dix-neuvième album, soit « La marque des bannis ». Les inégalables auteurs Van Hamme et Rosinski ouvraient alors le cycle de Shaïgan-Sans-Merci. Thorgal, dépossédé de son identité, devint par la manipulation de Kriss un chef impitoyable à la tête d’une troupe de pirates sanguinaires.
Voici pour le contexte tant de la démarche de Yann (au scénario) et Surzenko (au dessin) que du récit en lui-même. Là où les auteurs initiaux n’avaient fait qu’effleurer le rapport de domination absolue que Kriss de Valnor exerça sur Thorgal alias Shaïgan, le scénariste Yann s’est faufilé dans la brèche pour creuser le fonctionnement diabolique de ce couple antinomique. Le duo d'auteurs nous livre une histoire semi-fantastique liée à la quête d’identité que poursuit Thorgal-Shaïgan pour retrouver la mémoire.
Était-ce vraiment une bonne idée d’opérer cette introspection d’un Thorgal pris au piège de sa compagne maléfique ? Car si Van Hamme ne s’était pas attardé sur cette partie de l’histoire, c’était peut-être pour ne pas se heurter aux incohérences de la situation. En effet, j’ai du mal à adhérer que Thorgal soit tourmenté par ses doutes et par la cruauté de son entourage tout en participant de son plein gré aux carnages, et en s’en remettant totalement à la femme qu’il dit détester… tout en lui sauvant par trois fois la vie !
Côté dessin, le travail est soigné, la couverture sublime. Il aurait peut-être mieux valu chercher un style plus personnel plutôt que de trop vouloir s’approcher de Rosinski : la comparaison est impitoyable. À aucun moment je n’ai retrouvé la sensualité torride de la Kriss de Valnor que je connaissais, à moins bien-sûr que ce ne soit dû à l’inévitable vieillissement de ma libido tombant bientôt dans mes chaussettes, mais je ne crois pas. Thorgal et Kriss paraissent amaigris, raides, parfois difformes, et semblent glisser dans une histoire cousue de fil blanc ou de grosse ficelle.
L’album présente certes des qualités, comme s’inscrire dans la série d’origine, remettre les personnages dans les combats et la brutalité de leur époque, rendre compte de la mauvaise conscience tourmentant le personnage principal… Mais les contradictions narratives tout comme les quelques erreurs graphiques au niveau des anatomies me laissent un goût mitigé. C’est un 2,5 arrondi à 3.
Une très belle histoire qui rassemble deux personnages diamétralement opposés. Les graphismes sont superbes. A lire absolument !
Deux ans après la conclusion de la trilogie la plus jouissive depuis longtemps voilà que Bedouel relance le turbo, en solo cette fois-ci, avec un projet simple: plus gros, plus vite, plus con! Prenant comme fil conducteur le beauf Malone qui sort de quelques années derrière les barreaux, on ne perd pas une seconde pour constater que les nazis sont de retour, mieux équipés et bien décidés à sortir de leur nouvelle tanière. Fini le trou du cul du Nouveau-Mexique, bienvenue dans le trou du cul de l’Alaska. Les autochtones sont tout aussi cons mais il fait juste plus froid… Pendant que le coach de Ping Pong était à l’ombre, la fine équipe qui avait contré les nazis a suivi une belle ascension: El Loco est rockstar, Lenny réalise des porno, le sherif n’est autre que Président des Etats-Unis d’Amérique et Betty bosse pour la CIA. Il ne manquerait plus qu’un vétéran du ‘nam pour combler les amoureux du cinoch de video-club des années 80 que nous sommes… ah ben le voilà qui débarque derrnière un arbre!
Valhalla bunker tome 1Cadeau kitsch à l’imaginaire ricain de série B, cette suite de Valhalla Hotel fait très bien le job pour une reprise même si on attend encore un peu plus de folie. Mais reconnaissons que toutes les cases sont cochées, notamment graphiquement, avec une belle ribambelle de séquences endiablées sous la technique connue de Fabien Bedouel…et même un peu de Trump dans le paquet (faut ce qu’il faut). Le principal risque reste de voir le dessinateur prendre le dessus sur le scénariste (maintenant que les deux ne font plus qu’un). Risque sommes toutes mesuré au vu de la « finesse » du scénario… En attendant le prochain opus on se bidonne à la lecture des dialogues, on souris à chaque scène d’action, on est ravis de retrouver nos vieux copains et on trépigne de retrouver enfin des nazis que l’on espère plus nombreux, plus armés et de découvrir (oh surprise) quels pouvoirs paranormaux ils ont réussi à développer dans leur nouvelle base…
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/09/09/valhalla-bunker-1/
Il faut savoir que le tableau le plus célèbre du monde à savoir « La Joconde » peinte par Léonard de Vinci a été dérobé en août 1911 avant d'être retrouvé deux ans plus tard en Italie. Cette présente BD va nous raconter l'histoire du voleur à savoir Vincenzo Perruggia, un employé du musée du Louvre qui était un émigré italien.
Généralement, on essaye de ne pas mettre trop en avant les gens qui commettent des crimes et des délits mais on fera exception en la matière. En effet, en 1911, ce tableau ne jouissait pas d'une telle réputation. C'était presque une œuvre ordinaire parmi d'autres. Or, c'est ce vol qui l'a mis en vedette.
Et puis, il y a les motivations presque politiques de ce vol car l'auteur voulait que ce tableau retourne dans son berceau d'origine à savoir l'Italie. Or, on apprendra que Léonard de Vinci l'avait emmené avec lui lors de son long séjour en France au service du roi. Pour autant, les italiens ont vu ce geste comme un acte héroïque.
Dans les faits, on s'apercevra qu'il s'agit d'un pauvre émigré qui a été assez malmené par son employeur et qu'il s'agit plutôt d'un acte de rétorsion en réponse. Après, c'est vrai qu'il y a ce passage dans la folie où il semble entendre la voix de Mona Lisa qui lui murmure : « vole moi et emmène-moi en Italie ». Perso, je n'y crois guère mais ce fut une bonne stratégie au moment du procès pour faire le minimum de peine.
En tous les cas, j'ai bien aimé cette BD qui raconte une histoire que je ne connaissais pas autour de ce célèbre tableau. J'ai également apprécié le dossier en fin d'album qui nous donne des détails assez intéressants. Oui, on ne peut que recommander et pas seulement aux amateurs d'art.
Une histoire bien démarrée, mais qui s'écroule sous le poids de ses propres contradictions.
Le gros problème, c'est que même si la série présente les dieux de manière bien réelle au courant de la série, notre héros, Deuteron, n'est pas certain de leur existence. Il les côtoie, il leur parle, ils influent sur sa vie... mais il ne sait pas s'ils existent vraiment! Ça n'a aucun sens. La série a déjà flirté avec ce concept dans le passé, mais jamais au niveau présenté ici. De plus, Tracqui ose présenter Moïse et le concept de Dieu unique comme une autre possibilité... mais... les dieux grecs existent vraiment dans cet univers!!!
Je n'ai pas du tout adhéré à cette incohérence. Si l'histoire s'était concentrée sur l'appel de l'aventure de Deuteron et sur son désaccord avec les dieux, c'eût été bien meilleur! Bah! Quel gâchis.
Ca pourrait être une histoire des pieds nickelés mais c'est un fait réel!!! L'improbable composition du peloton des coureurs du marathon des JO de 1904 à St Louis.
A part quelques athlètes entrainés, équipés, propres sur eux et surtout américains blancs, le reste du peloton est constitué de bric et de broc pour montrer et surtout prouver l'infériorité de ces noirs, indiens et autre métèques venus d'ailleurs.
La course n'est qu'une série de pièges, mais c'est traité ici avec légèreté et humour. On ne s'ennuie pas pendant cette lecture à la fois distrayante et enrichissante.
Le dessin peut paraître simple, mais il est sans fausse note et les expressions des personnages sont bien rendues.
Ce serait dommage de passer à côté de cette lecture très-très sympathoche! Foncez. Comme ces marathoniens!!!
Je ne suis pas du tout emballé par cette BD , le dessin me plait pas du tout et elle ne se démarque pas du de toute ces série que ce ressemble comme deux gouttes d'eau , on a une impression de relire X fois la même chose sans aucunes améliorations
Superbe conte , dessin très beau mais un peu gentil plus pour des jeune que pour des adultes , mais se lit avec plaisir , on savoure quand meme cette histoire
Bon....c'est pas bon. Vraiment pas bon.
Au hasard d'une brocante, j'ai découvert une oeuvre de Christin/Vern qui était une petite pépite inconnue. Fort de cette surprise, je décidais de trouver et lire les autres du duo (au total 5, ce me semble ).
Et celui-ci est clairement une purge.
D'abord le dessin. Si j'acceptais les maladresses du dessinateur auparavant, là ça ne passe pas. Trés peu de décor et du plan serré en veux-tu en voila. Des visages plein fer tout le temps. Des champs contre champs sans la moindre originalité. Coté ambiance, Vern se défend bien. On sent l'automne et l'hiver. Et on sent les années 70/80 à plein nez. Mais pour ceci il ne le fait pas exprès, le bousin a été publié à l'époque.
Question scénario, c'est carrément indigeste. La narration n'avance que dans l'explicatif et le verbeux. Le personnage principal ne fait que passer le relais entre les uns et les autres qui ne font que parler jusqu'au final, plus verbeux encore. C'est ronflant, sans aucun enjeu, et, pire que tout, sans aucune émotion. Christin fait cela souvent de mettre en avant des anciens qui étaient contestataires, qui sont décrépis à la fin avec l'explicatif de leurs parcours de vie qui expliquent l'humanité moribonde. Par exemple :"la partie de chasse" ou "la phalange de l'ordre noir".
Sauf qu'ici, on ne comprend rien de rien. Et même à la fin qui essaye de nous expliquer quand même un peu, ça cause encore.
Bref, raté.
J'aimais déjà bien les deux premiers tomes d'Isabelle, pour le mélange de magie poétique dans un quotidien léger et amusant.
Dans celui-ci, je me suis encore plus immergé et amusé !
Le sortilège du donjon
Découverte de l'oncle Hermès dans une ambiance sombre et mystérieuse.
Au début, je pensais que c'était un mauvais génie mais j'avais oublié que dans Isabelle, tout est simple, juste et gentil :O)
Une histoire pleine d'inventivité dans la magie, de surprise, on a envie de savoir, de suivre...
Et Ursule qui ne s'étonne jamais de rien est très drôle.
L'île Dont On Ne Revient Pas ?
On retrouve les personnages précédents auxquels s'ajoute la ravissante Kalendula.
Là encore, tout est simple et fantaisiste. Ils se rencontrent, il a des pattes de bouc, ils s'aiment et vont se marier, Tante Ursule ne voit rien de choquant. On frise le génie pour réunir autant de magie et de réalisme sans que ça choque.
Et l'histoire de cette île dramatique où tout va bien (hop, on est perdu, on peut se faire un festin) est légère et drôle, hyper plaisante à suivre.
Bref, un tome où tout est tranquille, jamais réellement dangereux mais jamais ennuyeux car inventif, décalé et drôle. Très sympa.
Est-ce que le machisme et son sarcasme n'arrive pas à son paroxysme avec "Testosterror" ? Car il faut bien l'avouer, notre Jean-Patrick rempli tous les stéréotypes du beauf de première : pro des barbecues, il ne mange surtout pas de légumes, vendeur de SUV dit ""durables"", il laisse sa femme tout faire à la maison (taches ménagères et enfants). Toutes les cases de l'homme exécrable sont cochés, on en rirait presque (heureusement !). Des personnalités à l'excès, sans nuances, en combinaison aux actualités politiques des dernières années : un Covid 19 qui émascule, la théorie du grand remplacement et montée du fachisme, égalité des sexes, tout y passe.
Quelques bonnes sorties et boutades sont à noter, mais que c'est long sur 300 planches ; un format plus court aurait été bien plus apprécié, car il faut l'avouer les personnages ont très peu de relief et n'ont aucun discernement. Un final qui arrange surtout le scénario que j'ai trouvé peu convenable et qui montre une faiblesse dans la narration. Concernant le dessin, ça correspond au genre humoristique, mais je trouve parfois les enchainements et les cases brouillonnes, certains dessins en pleines pages sont peu lisibles, et parfois on se prend à lire le texte en passant rapidement sur le dessin car peu d’intérêt. Même chose pour les couleurs qui présentent plus une donnée fonctionnelle qu'artistique.
En bref, cette bande dessinée mériterait d'être épurée pour ne laisser que le meilleur sur 150-200 planches maximum avec des traits et dessins plus appliqués, mais surtout plus de nuances dans les personnages et la narration. Une vrai déception.
Pierre-Henry Gomont m'avait déjà bluffé avec Malaterre, mais comme on pouvait l'espérer, son triptyque SLAVA est son chef d'oeuvre. S'il est vrai qu'il prend son temps pour arriver à sa conclusion (flamboyante, épique, tarantinesque mais avec le surligneur philosophique en plus), il a pris soin de donner énormément de matière et donc de personnalité à tous ses protagonistes. La voix off du personnage central, Slava (proche de Candide, le bonhomme gagne en profondeur au fil des claques reçues), égrène des remarques d'une belle profondeur, on comprend l'âme russe à travers son histoire ; on confirme surtout la noirceur de l'âme humaine sous toutes les latitudes. Magnifique, Gomont est comme Blain, l'un des dessinateurs les plus prometteurs de l'époque.
Nous avions laissé le roi-lion déchu et amnésique Kgosi se diriger vers un shaman susceptible de l'aider dans sa quête de mémoire et de rédemption. Le second tome de L'ogre lion enchaîne donc directement dans la cabane du sorcier pour un volume qui est construit très intelligemment comme un flashback sur les origines du lion et de son démon allié, l'écorché Bakham Tyholi. C'est la grande surprise de ce second tome (prévu en trois...?) où l'on n'attendait pas autant de révélations de sitôt, l'épisode précédent étant présenté sur une base simple envisageant des révélations progressives. Un risque aussi, probablement calculé au vu du format en trilogie et qui déséquilibre un peu l'aspect fantasy-barbare du titre puisque l'on perd sur la plus grosse partie du tome l'équilibre remarquable de la petite trouve formée par le lion et ses amis.
On sort ainsi de cette aventure au fait des responsabilités de Ngosi dans la mort de ses enfants, du rôle de son frère qui apparaissait comme le traître à la fin du précédent épisode, et des origines du démon cornu. Avec ce parti pris inhabituel il est incontestable que le lecteur aura bien avancé dans l'intrigue, intéressante, centrée sur la tyrannie féline contre les herbivores, qui développe le thème du racisme sous la forme d'une parabole animalière. Fort impliqué dans son projet (au point de délaisser l'attendu second tome du très réussi Amazing Grace avec Aurélien Ducoudray), Bruno Bessadi dispose d'une intrigue politique détaillée autour de différents peuples (notamment un mystérieux peuple simien) et il n'est pas du tout impossible au vu du développement, du plaisir manifeste de l'auteur dans le travail de son projet et du potentiel que la trilogie s'élargisse dans quelque chose de plus ambitieux.
Si l'album marque une petite faute de gout lorsque l'impitoyable démon incarné Bakham Tyholi devient sensible aux amitiés des vivants, on n'a que peu de choses à reprocher à un album qui respire l'implication, la confiance et le professionnalisme. Bessadi croit en son grand œuvre et il n'est pas impossible qu'il le tienne au vu des qualités qu'il a montré jusqu'ici, suffisamment pour entrainer le public avec lui en tout cas dans ce
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/01/18/logre-lion-2-les-trois-lions/
Je n'ai pas aimé:
- Les dessins: les visages de Thorgal et Kriss sont parfois mal représentés.
- Les références un peu lourdes à l’univers Viking par une utilisation excessive de termes scandinaves
- Un pitch qui ne correspond pas à l'album: l'épée ne permet pas à Thorgal de se souvenir.
- des liens entre Kriss et Thorgal qui sont plus proches d’une relation toxique, alors que Kriss est folle amoureuse de Thorgal dans la série.
- des recherches de tombes un peu trop façon Indiana Jones
- une gestion du temps dans les recherches en écart avec la réalité.
Décu.
Allez, un dernier plaisir ! Nous avons là une BD bourrin par excellence qui a oublié le scénario en cours de route. Il faut quand même le faire. Le 1 étoile sera franchement bien mérité. Bon, de toute façon, l’éditeur a abandonné le projet en cours de route. C'est un véritable gâchis de papier !
En effet, les scènes d’action avec des personnages caricaturaux ne font pas tout. Il faut une psychologie propre qui donne envie aux lecteurs de poursuivre l’aventure. Je serai toutefois moins intransigeant avec le graphisme du dessinateur qui s'est un peu fourvoyé dans ce projet.
Cependant, le propos et l’incohérence sont si manifestes qu’on ne peut pas aller jusqu’aux 2 étoiles. Non, c’est une œuvre totalement décevante et totalement indigente. Peut-on mieux faire ? Sans aucun doute !
Dans certains milieux, cette BD s’arrache pour son côté kitch désuet. La cote est d’ailleurs fort élevée. Dois-je pour autant conseiller l’achat ? Absolument pas.
Ce titre a fait partie des productions Soleil du début des années 2000 contribuant à sa mauvaise réputation d'antan alors que la fantasy était à la mode ne surfant sur le succès du Seigneur des Anneaux. Il y a eu d'ailleurs une surproduction de ce type d’œuvre qui sont souvent restés inachevées.
Il est vrai que la précédente œuvre de l'auteur à savoir « Avant mon père aussi était un enfant » ne m'avait pas plu. Je laisse toujours une chance à un auteur en voulant découvrir d'autres œuvres réalisées. Mais bon, je pense que mon constat sera sans appel. Je n'ai guère envie de continuer l'exploration.
L'écrin est pourtant tout à fait convenable. Le dessin est plutôt assez enfantin et fait surtout penser à des gravures. Je suis toujours sidéré par de jeunes auteurs qui bénéficient de beaucoup de moyens et qui nous offrent si peu alors qu'inversement, il y a tant d'auteur qui mériteraient d'être publié sur un papier de bonne qualité etc...
Nous avons là une succession d'images dont il faudra deviner le sens dans un intellectualisme qui sera de mise. Cela fait penser à cette extase bourgeoise devant des tableaux tout blanc ou tout noir et où on recherche assez désespérément le sens de l’œuvre. Je dédicace cette critique à Brice de Nice car il saura pourquoi.
Au niveau graphique, je n'ai pas apprécié ce trait qui se veut pseudo-poétique. Je n'accroche pas à ces traits trop figés qui rendent les personnages comme des pantins désarticulés.
Quant au récit, il m'est apparu comme totalement vide. Il est certes question d'un triangle amoureux et d'une réflexion sur l'adolescence. Cependant, la mise en scène est catastrophique et se noie au travers de symboles phalliques. Très peu pour moi avec un graphisme moyen et un scénario affligeant. Oui, il faut d'urgence passer à autre chose.
Un couple d'universitaires authentifie non sans mal un manuscrit de Saint Saint-Exupéry, inspiré de son séjour militaire dramatique à Strasbourg, en 1921. Une histoire fictive dérivée du réel passage de Saint Ex' en Alsace. Voilà pour le pitch de départ !
Je dois bien avouer que cette aventure aérienne fait assez pâle figure quand on a lu des titres comme « le dernier envol », « Le grand Duc » ou encore « L'aviateur ».
C'est une sorte de melting-pot d'idées et de personnages qui ne produisent absolument pas l'effet voulu. La caricature n'est jamais très loin. On ne prend pas de plaisir à la lecture. Certes, les Alsaciens reconnaîtront des vues et des lieux assez familiers. Cependant, cela ne me suffit pas pour me satisfaire en tant que lecteur. Il y a manifestement beaucoup trop d’invraisemblances dans ce premier récit.
La seconde aventure est encore plus consternante que la première avec ce jeu de télé-réalité Factor's Studio. Certes, il y a des étapes et des caprices mécaniques, mais il y a surtout une grande exaspération de la part d'un lecteur moyen. Les péripéties sont bancales et tout à fait artificielles. Je note 1 étoile ce second tome, c'est dire ! Cela ne vaut pas plus.
En conclusion, voilà une série qui peine à trouver son envol. Un comble au vu du titre !
Il s'agit d'une suite à une série baptisée « Negima ! Le Maître magicien » où il est question de magie entre le monde des magiciens et celui des humaines dans une sorte de repompage de l'univers Harry Potter à la sauce manga.
Les nouveaux lecteurs sont perdus et les anciens fans ne seront pas forcément satisfait par cette suite plutôt assez moyenne. Il faut dire que tous les ingrédients d'un mauvais manga sont encore réunis.
Bref, il y a toujours à boire et à manger dans un genre taillé pour les adolescents. Bref, cette chasse aux vampires ne m'a pas du tout inspiré avec un scénario qui reste assez superficiel à l'image des différents protagonistes manquant d'épaisseur qui se succèdent. En prime, nous aurons même droit à un humour redondant.
Par ailleurs, nous avons également un dessin moyen qui ne fera pas dans une certaine précision du trait rendant le tout assez brouillon pour aller à la va-vite. Bref, la qualité graphique s'en ressent forcément.
J'attire également votre attention sur le fait qu'il s'agit d'une longue série en 38 tomes qui se terminera en queue de poisson. Le mangaka avait prévenu initialement qu'il pourrait faire une centaine de volumes.
Avec cette qualité-là et ce bilan plus que mitigé, il est clair que les poules auront des dents pour ce que cela figure un jour sur mon étagère. On pourra aisément se rabattre sur d'autres mangas plus intéressants !
Il ne faut pas croire que chaque œuvre qui sort sur le support de la BD est une réussite car ce n'est pas vrai. Les titres ne se valent pas car il y a parfois d'énormes différences dans la qualité. J'ai pris le parti de vous dire également quand cela ne va pas même si d'autres lecteurs préfèrent alors s'abstenir de poster ce que je respecte.
Je dirai que c'est encore un titre totalement bourrin et racoleur destiné à une certaine clientèle pré-pubère. La phrase prononcée dès les premières pages par l'héroïne hyper sexy et un peu allumeuse: c'est trop choupi ! Je n'invente malheureusement rien. Nous avons à faire à deux locataires dont un grassouillet qui font de la colocation.
La nouvelle arrivée se présente: elle est tueuse à gage. Ils sont obligés de lui laver ses petites culottes et de faire tout ce qu'elle désire. Bref, on est dans la BD à l'humour potache et aux situations les plus imbéciles avec en prime un scénario particulièrement creux.
J'arrête là mes commentaires pour ne pas être désagréable. C'est quand même une œuvre mais on ne pourra pas affirmer avec certitude que le niveau monte. Une tartufferie de plus !
Neuro est un être venant d'un autre monde et qui se nourrit de la résolution de mystères. Cependant le monde dans lequel il vit ne recèle plus de mystère après qu'il les ait tous englouti. Il décide donc de venir sur la Terre afin de se repaître de ses mystères. Voilà pour le concept !
J'avoue avoir littéralement détesté ce manga. Pour commencer, la qualité de l'édition laisse franchement à désirer avec des pages qui se détachent facilement. Par ailleurs, le format est minuscule avec des cases bourrées de dialogues.
Par contre et pour nuancer, je n'ai rien à redire sur la qualité du dessin qui demeure assez correct. La lecture sera d'autant plus facilitée.
Cependant, au niveau du récit, c'est réellement la catastrophe avec beaucoup de facilités scénaristiques et une absence totale finesse. Il faudra beaucoup de courage pour s'intéresser aux enquêtes de ce démon car le récit n'arrive pas à prendre chez le lecteur.
Cela brasse plusieurs styles différents et il est vrai que l'on frise parfois l'indigestion avec ce mélange entre le policier et le fantastique. Que dire également des dialogues totalement insipides qui ralentissent d'ailleurs le rythme ?
En résumé, la lecture s'avère ennuyeuse et pénible. Pour ma part, je n'ai pas continué l'aventure au-delà de ce premier volume. On pourra aisément préférer le fameux « Death Note » si on devait lire quelque chose dans ce genre. Bref, hautement dispensable !
Excellent dessinateur !
Ce n’est pas le seul ouvrage que cet auteur a publié. Je vous conseille l’album Rigoleau sorti dans les années 90.
Préparez-vous à être emporté par une bande dessinée qui n’est pas seulement une expérience de lecture, mais un voyage visuel. Chaque page de ce chef-d’œuvre est un témoignage de l’habileté de Laura Zuccheri, où des couleurs vibrantes dansent avec des lignes audacieuses pour raconter une histoire d’amour et de vengeances. L’art est à couper le souffle, chaque panneau méritant d’être encadré. La bande dessinée est un triomphe, un mélange parfait de narration et d’art qui vous laissera en quête de plus.
L’année 1958...
Elle constitue une rupture historique en France, dont on ne parle pas si souvent en dehors des établissements scolaires : Charles de Gaulle, s’appuyant sur son capital sympathie et profitant des déboires d’Alger, est appelé au pouvoir. Il met ainsi en place une nouvelle république, dans un contexte particulièrement tendu (manifestations gigantesques contre sa prise de pouvoir, vrai-faux coup d’État à Alger puis en Corse...).
Ce sera la Vème République, rompant avec le parlementarisme de la précédente et instaurant un pouvoir exécutif fort, présidentialiste, afin de renouer avec la stabilité du gouvernement. Il s’agit maintenant de la république dans laquelle nous vivons...
Nicolas Juncker (scénario) et François Boucq (dessins) détaillent ainsi avec talent les événements qui ont conduit à la prise du pouvoir par De Gaulle : que ce soit dans la ville d’Alger, où les colons européens sont préoccupés par le sort de l’Algérie française et finissent par prendre d’assaut le bâtiment du Gouvernement Général... en appelant au général (pour la petite histoire, les généraux Challe, Jouhaud, Salan et Zeller entreprendront un autre putsch en 1961, ayant percuté que De Gaulle ne les avait pas si bien « compris » que ça...) ; mais aussi en métropole, où l’empire colonial français n’est plus à l’ordre du jour et où le nouveau président du conseil, Pierre Pflimlin, enchaîne les déconvenues...
Plutôt que de s’emmêler les pinceaux dans un roman graphique sans fin, les deux auteurs ont su faire simple, riant de ces situations cocasses, de ces hommes politiques hors-sol aux décisions ridicules (mais lourdes de conséquences) et de ces généraux droits dans leurs bottes, mais qui frôlent la sédition, la folie furieuse.
Si les scénarios de Juncker sont toujours très bons, les géniales caricatures de François Boucq ne sont pas en reste non plus (que j’ai ri avec sa série Moucherot d'ailleurs). On peut profiter pleinement de l’expressivité de son trait avec le tirage en grand format noir et blanc.
Si les auteurs utilisent ainsi l'humour avec brio, jouant du comique de répétition de ces généraux et autres ministres guignolesques, les tournant en ridicule, ils démontrent également qu'il peut être utilisé politiquement... Ainsi De Gaulle s'appuie sur un trait d'humour pour désamorcer sa prise de pouvoir : « Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans je commence une carrière de dictateur ? ». Une belle formule, mais qui ne peut faire oublier que le maréchal Pétain en avait 84 lorsqu’il mit fin à la République française... Comme le souligne l'un des personnages.
D’ailleurs, même le plus « débile » des généraux sait avoir de l’humour (je pense évidemment à Massu, responsable des tortures françaises en Algérie, lors d’un dialogue avec De Gaulle) :
« - Alors Massu, toujours aussi con ?
- Ah oui, toujours gaulliste, mon général ! »
Assez drôle également que cette BD, où les généraux prennent parfois un rôle de bouffon, ait été primé par le ministère des armées... Récompense refusée par Nicolas Juncker à l’époque.
Tragi-comique !
Je voulais mettre 5 étoiles à ce livre mais malheureusement ça n’en a compté que 2 !!!
Bref cet ouvrage est très drôle avec des dessins qui rappellent par leur efficacité des Chaval, Bosc et autres Sempé .
Olivier
Le style de Nicolas Guénet, « à la Richard Corben », sied à merveille à ce récit.
En effet, j’ai toujours adoré les récits de Corben sur des histoires de Conan ou approchant, et là, c’est pareil.
Les tons et nuances de gris sont parfaitement adaptées au ton de ce récit assez noir et « lovecraftien ».
C’est un bel album, visuellement mais aussi narrativement, il ne faut pas oublier la belle adaptation faite par Jean Depelley, très intelligente.
Pour finir, belle édition, j’ai la Virgin Cover avec un dessin de M. Guénet, c’est très chouette à tenir en main et à compulser.
Une mini série comme je les adore : c’est un mélange subtil de mythologie et d’innovations, visuellement ébouriffant, intense et à la narration addictive. Du grand art et du grand Soleil Celtic
Cette série est vraiment une excellente idée, j'aimais jusque là le fait d'avoir un regard un peu neuf sur Thorgal, drôle d'idée donc de confier cet album a des habitués de l'univers Thorgalien, je suis assez d'accord avec Hervé Yann et Surzhenko s'en sorte pas mal (du moins je m'attendais à moins bon). Cela reste pour moi malgré tout l'épisode le plus faible de la saga. Pressé de lire le suivant....
Certes, je comprends ou veut en venir Christin. Il s'amuse à la comédie So british policière et horrifique. La succession de "morts sous la tamise" en lien avec une valise se veut cocasse dans la ligne droite d'un humour froid et courtois, typique de l'humour anglais.
Bon ok, je comprends le part pris....mais à part ça? A part ça, il y a jean Vern qui, certes, est maladroit dans la disposition 3/4 personnages et des lignes de fuites; qui, certes, a une plume figée (Christin aime les illustrateurs plutôt que les dessinateurs de mouvement) mais Vern est surtout un créateur d'ambiance. Et Celle de Londres en 1980 est, pour moi, joliment illustrer par l'artiste.
Et puis? Et puis pas grand chose d'autres en fait. La narration est une suite "poupée russe" de mise en place de crime avec un explicatif final de plusieurs planches qui permet de raccrocher tous les wagons ( à la Agatha Christie en quelque sorte mais sans la surprise du meurtrier et du mobile) et, je n'aime guère le procédé trop ronflant et paresseux.
Bref on sourit parfois en s'ennuyant beaucoup bien que l'on se sente bel et bien dans le Londres 1980.
Des graphismes assurés et efficaces pour une narration un peu décousue. Je ne sais pas si c'est un problème de traduction, ou s'il me manque des références mais certains dialogues sont incompréhensibles et ne collent pas avec l'intrigue.
Pour le reste, nous sommes face à un Batman classique, rongé par ses tourments et ses doutes. Un tome qui n'apporte pas grand chose à la batverse, si ce n'est le plaisir de voir le chevalier noir se dépasser, une fois de plus, et ce, face à une nouvelle ennemie bien mystérieuse.
A conseiller à tous les passionnés de vol à voile.
Visiblement, l'auteur s'y connait, a fait d'excellentes recherches ou s'est très bien fait conseiller car tout ce qui concerne le vol à voile (les planeurs utilisés, leur instrumentation, la météo, la mécanique du vol,les aspects réglementaires,..) est d'une grande justesse.
Après, pour l'histoire sentimentale...
A conseiller à tous les passionnés de vol à voile.
Visiblement, l'auteur s'y connait, a fait d'excellentes recherches ou s'est très bien fait conseiller car tout ce qui concerne le vol à voile (les planeurs utilisés, leur instrumentation, la météo, la mécanique du vol,les aspects réglementaires,..) est d'une grande justesse.
Après, pour l'histoire sentimentale...
A conseiller à tous les passionnés de vol à voile.
Visiblement, l'auteur s'y connait, a fait d'excellentes recherches ou s'est très bien fait conseiller car tout ce qui concerne le vol à voile (les planeurs utilisés, leur instrumentation, la météo, la mécanique du vol,les aspects réglementaires,..) est d'une grande justesse.
Après, pour l'histoire sentimentale...
A conseiller à tous les passionnés de vol à voile.
Visiblement, l'auteur s'y connait, a fait d'excellentes recherches ou s'est très bien fait conseiller car tout ce qui concerne le vol à voile (les planeurs utilisés, leur instrumentation, la météo, la mécanique du vol,les aspects réglementaires,..) est d'une grande justesse.
Après, pour l'histoire sentimentale...
A conseiller à tous les passionnés de vol à voile.
Visiblement, l'auteur s'y connait, a fait d'excellentes recherches ou s'est très bien fait conseiller car tout ce qui concerne le vol à voile (les planeurs utilisés, leur instrumentation, la météo, la mécanique du vol,les aspects réglementaires,..) est d'une grande justesse.
Après, pour l'histoire sentimentale...
Il existe un dicton qui nous dit « un pour tous et chacun pour soi » ! L'individualisme ne doit pas être préférable à la solidarité mais bon, le monde devient ainsi petit à petit.
Cette BD est une sorte d'adaptation de la vie de la célèbre Julie de Maupin qui a vécu au XVIIème siècle c'est à dire dans le siècle des lumières mais à un moment où le rôle de la femme était subalterne.
Son éducation masculine lui a permis d'apprendre et surtout de maîtriser l'escrime ce qui peut présenter un sérieux avantage pour régler les conflits. Sa vie tumultueuse a donné lieu à quantité de légendes et a inspiré plusieurs biographies romancées. Cette BD est une véritable aventure de cape et d'épée pour décrire sa destinée pour le moins singulière.
Elle fera en effet une brillante carrière à l'opéra grâce à sa voix assez grave et presque masculine. A noter qu'elle quittera l'opéra pour aller dans un couvent où elle décédera à l'âge de 35 ans seulement.
Le récit va plutôt se concentrer sur la première partie de sa vie avant cette carrière à l'Opéra. On voit une certaine complicité avec le personnage de Méphisto qui tente d'acquérir son âme en faisant des promesses contre une signature. C'est un peu déroutant au début mais on s'y fait.
La couverture est splendide et donne tout de suite envie de se plonger dans la BD. Les couleurs sont vraiment chouettes et pétillantes !
Au final, une BD qui présente une certaine originalité afin de nous présenter un personnage féminin assez intéressant et qui a marqué à sa manière son époque afin de sortir de son conformisme. Une pour toutes afin d'avancer dans la bonne direction de l'égalité !
Curieusement, cette bande dessinée est restée sur ma pile à lire depuis sa sortie en février 2024. Je ne connaissais pas le roman adapté par Steve Cuzor, roman pourtant très connu outre atlantique.
Mais dès que j'ai commencé, je n'ai pas lâché cette bande dessinée. Tout d'abord, il faut souligner la qualité du dessin. Le choix des tons monochromes donne une puissance au récit. En effet, au fil de la lecture, nous finissons par ne plus distinguer les uniformes des deux camps, ce qui donne un caractère universel au destin d'Henry Fleming. J'ai fait le parallèle, certes osé, avec "le rapport de Brodeck" de Larcenet.
Cuzor nous offre des scènes de combats saisissantes, tout en suivant ce jeune soldat désabusé. Cette histoire met parfaitement en relief ce vers de Prévert " Oh Barbara, quelle connerie la guerre..."
Le combat d'Henry Fleming oscille sans cesse entre lâcheté et héroïsme, et il est magnifiquement illustré par Cuzor, au sommet de son art.
Ce troisième tome ne s'inscrit pas dans le meilleur des cycles de Thorgal, pourtant Yann s'en sort assez bien avec ce hors série.
C'est pourtant curieux d'avoir confier à Yann et Surzhenko, les deux auteurs de deux séries dérivées de Thorgal, la réalisation de ce hors série.Nous sommes loin de l'idée géniale d'aller trouver Robin Recht pour "Adieu Aaricia".
Et passons aussi sur le tirage spécial, dans lequel j'ai lu cette aventure, exclusivement en noir et blanc, contrairement aux deux premiers tirages spéciaux des précédents albums .
Revenons à l'album, que j'ai trouvé nettement meilleur que "Thorgal Wendigo" qui ne m'avait pas entièrement convaincu.
Ici Yann nous livre une aventure que l'on aurait pu trouver dans la série mère. Pour une fois, Yann ne nous accable pas de références inutiles et j'ai été littéralement séduit par cette nouvelle quête de notre immortel héros.
N'ayant lu ni "Louve", ni "la jeunesse de Thorgal", je découvre le dessin de Roman Surzhenko et il s'inscrit parfaitement dans les pas de Rosoinski.
Un scénario solide, avec un dessin qui m'a séduit dans sa version noir et blanc, bref j'ai passé un très agréable moment.
Un jour, les humains quitteront la planète Terre pour aller explorer d'autres exoplanètes viables dans l'immensité de l'espace. Le voyage sera très long mais cela sera sans doute un sacrifice utile pour le bien de l'humanité.
J'ai bien aimé cette BD de science-fiction qui se passe à huis-clos dans un vaisseau spatial un peu à la manière de « 2001, l'odyssée de l'espace » de Stanley Kubrick. C'est assez crédible dans le déroulé.
Comme dit, notre grand ennemi dans ce long voyage est le temps. Il faut par exemple 20.000 années pour atteindre la destination. Or, un homme ne peut vivre aussi longtemps. Certes, il y a aura une utilisation de la cryogénisation mais avec un temps d'arrêt tous les 25 ans afin d'assurer la maintenance du vaisseau. Ce procédé révolutionnaire est appelé la biostase.
Il va y avoir des complications car non ne sait pas ce que le temps peut entraîner comme conséquences sur le corps humain au niveau du vieillissement des cellules. Rien n'est impérissable ! Heureusement, ils ont emporté avec eux des embryons qui vont se révéler fort utiles.
Bref, les problèmes vont commencer alors que la distance parcouru est inférieur à 5% du total de la durée du voyage. Arriver à destination relèvera du miracle cosmique ! Et pourtant...
Il est intéressant de voir que les contacts avec la planète Terre seront coupés après 200 ans et que toutes les missions sont stoppées. Ce simple fait nous indique que la civilisation humaine a sans doute disparu. A moins qu'il n'y est une autre explication...
Il est vrai que j'ai rarement vu une telle qualité d'écriture dans un récit de science-fiction. L'inspiration pourrait sans doute venir d'une œuvre comme « Interstellar » de Christopher Nolan par exemple.
Un mot pour indique que le dessin qui est d'un réalisme saisissant sert admirablement l'histoire. Le décor cosmique de ce grand vide peut être froid mais il en met plein les yeux ! C'est bien parce que la vie est rare dans l'univers que la vie est si précieuse !
Il est vrai que ce récit prend parfois un caractère assez pessimiste sur le devenir de l'humanité. J'ai compris le parti pris du principal protagoniste Reiz Iger qui va se battre de toute ses forces afin de réussir la mission de sauver l'humanité en assurant tout simplement sa pérennité. Reste à savoir à quel prix il va y parvenir car il ne faut certes pas confondre détermnation et obstination ! Il reste à savoir l'héritage qu'il va transmettre d'où le titre de cet ouvrage.
Cette bande dessinée est une expérience de lecture très intéressante grâce à un scénario totalement maîtrisé comme je les aime ! C'est un vrai coup de cœur qui a suscité mon admiration grâce à son incroyable ambition et sa complexité maîtrisée. Les amateurs de science-fiction vont adorer mais il est vrai que cela pose pas mal de réflexions sur le devenir de l'humanité.
L'histoire globale est très intéressante et très bien montée. J'aime cette histoire qui mêle alliance entre un humain, Sysyphe, et Perséphone, qui vont sauver les Titans de l'enfer pour les amener à combattre les dieux de l'Olympe pour se venger. Même la fin a su me surprendre!
Là où le bât blesse encore une fois, c'est dans l'écriture. Les textes ne sont pas particulièrement bons, à la fois trop simples et trop mécaniques. Même remarque pour le dessin, beaucoup trop statique. Les scènes d'action manquent cruellement de mouvement. Dans l'ensemble de toute façon le dessin est plutôt moyen.
Un excellent concept, donc, mais dont la réalisation laisse à désirer.
Je n'ai jamais lu de Blueberry auparavant. Honnêtement, ça ne m'a jamais vraiment intéressé. Le style western réaliste m'ennuie. Mais il fallait que je lise cet album, parce que c'est du Christophe Blain avant son épiphanie sur la pollution.
J'ai beaucoup aimé la première moitié de l'album, avec un bon scénario et des textes plutôt bien écrits, mais j'ai moins aimé la seconde partie. Je trouve que l'histoire devient confuse et je n'aime pas certains personnages.
Et finalement, la suite viendra-t-elle un jour? Allez savoir...
Christin est, pour moi, l'un de mes scénaristes préférés. Il raconte toujours quelque chose...d'autre. Son ton est toujours....différent. Il y a toujours un étonnement même si, oui, les thématiques sont toujours semblables....Christin est comme tout le monde, il a des fixettes.
Et j'aime tant le dessin de Goetzinger! Si l'artiste n'est clairement pas dans le mouvement, elle est dans l'illustration. Quelle lumière! quelle précision! Et particulièrement dans cet opus qui est de toute beauté .
Et puis il y a l'histoire, forcement un contre pied à l'Histoire avec le grand H. Raconter celles et ceux qui se sont plantés de camp, pire qui en avait rien à faire de la folie en cours. Parce qu'ils étaient des nantis, parce que, le ventre plein, ils pouvaient vivre leurs passions artistiques....passionnément.
C'est l'histoire de Sacha Guitry au féminin. C'est l'histoire de tant d'artistes durant l'occupation qui n'ont pas compris ce qu'il se passait. Parce que, vivant dans l'opulence et les arts majeurs, ils n'ont pas vu la misère et les lois anti juifs. ou on fait semblant de ne pas voir, pour ne pas quitter leur monde confortable de bien séance. Les personnages sont sublimement dessinés dans leurs psychologies. Car rien n'est simple dans ces non choix, ces lâchetés du quotidien, dans ces miroirs aux alouettes.... Le personnage principal, en ce sens, est d'une précision psychologique indéniable pour raconter tout cela.
"L’érection" est une pièce de théâtre au format BD, un quasi huis clos qui demande de rester dans un même lieu pendant toute la durée du diptyque, joli défi. Et c'est en cela que je trouve cet œuvre de Jim et Chabane intéressante, car on a bien souvent l'habitude de voyager d'un lieu à l'autre entre les cases/planches dans une BD. Ici, il faut proposer des angles et des cadrages différents sur un même lieu et sur les personnages pour rendre l'ensemble dynamique. Ce qui fonctionne bien dans le dessin de Chabane, c'est l'expressivité des personnages, de multiples facettes, des grimaces, sur les visages du couple Florent et Léa qui passent par différents états d'esprit, c'est très bien dessinée et réussi. En revanche, difficile de projeter l'age de la cinquantaine (48 ans) pour Léa et Alexandra qui paraissent facilement avoir 35 ans tout au plus, un défaut venant surement de la mise en couleur, peut être le dessin et c'est dommage. Au niveau du scénario, je suis déçu, la dynamique du T1 est bonne avec un retournement sympa, mais le T2 fait les choses à moitié, il reste très prude dans le dessin et je trouve qu'il ne correspond pas à l'état d'esprit des personnages de Léa et Florent du premier tome. La lecture de ce diptyque est agréable avec de beaux plans et dessins mais la BD aurait mérité un peu plus de corrélation entre les personnages, leur psychologie et leur age.
La fin de l'histoire est riche en horreur lovecraftienne ! De l'indicible, du cosmique, du Mythe à foison... Une superbe adaptation à lire absolument.
4/5 pour la première partie qui propose de très bonnes idées avec cette expédition scientifique en haute mer réalisée par des personnages aux motivations divergentes, suite à la réception d'un signal sonore mystèrieux émit au quatre coins du monde, à différentes époques .
Une ambiance sombre et effrayante parfaitement mise en scène par Sean Murphy, rappellant tantôt le film "Abyss" pour le spectacle qu'offre ces profondeurs , tantôt "Aliens" sur ses courses-poursuites en lieux clos et oppressants.
2/5 pour le deuxième chapitre qui se perd dans des explications excentriques sur le dénouement, malgré un bon début offrant un environnement coloré, aéré, avec des paysages somptueux et quelques concepts intéressants de survie dans des villes englouties.
Le ton sérieux, lent et horrifique du premier chapitre à complètement disparu, laissant place à une aventure légère incroporant des personnages farfelus biens moins réalistes . A croire qu'il s'agit de deux histoires différentes.
Comme à son habitude, Scott Snyder n'arrive pas à conclure ses excellentes propositions (Wytches, American Vampire, Severed en guise d'exemple) . Ca m'embête vraiment car je suis toujours conquis par ses débuts ...
une fois n'est pas coutume je vais un peu sortir de la critique bonne ou mauvaise d'une série
je suis en total accord avec l'avis de Italia et sa réponse à l'arpenteur qui n'a manifestement pas lu la série qu'il critique en ne retenant que ce qu'il veut bien y voir.
tous les pays ont des zones d'ombres Italia parlent du génocide vendéen mais il y a eu auparavant les Cathares en passant par les guerres de religions qui ont touchées toute l'Europe avec leurs lots d’atrocités
les USA avec le massacre des tribus indiennes n'ont pas fait mieux et cetera pour tous les pays
doit-on pour autant ne pas en parler ne pas écrire sur le sujet s'interdire de faire fonctionner son imagination avec la fameuse question à la base de toute uchronie et si les choses avaient été différentes si Grouchy était arrivé avant Blücher ?
Wunderwaffen n'est certainement pas la meilleur du genre mais si l'on n'y vois pas le mal là ou il n'est pas il est possible d'apprécier la qualité des dessins d'avions et d'une histoire quoique très capillotractée pas inintéressante
pour ma part je l'ai lu pour ce qu'elle est et j'ai arrêté car le coté mercantile est trop présent maintenant en laissant cette série continuer ad vitam aeternam
Un chef d’œuvre absolu, tant dans le concept que la réalisation. C’est déroutant, car il y a aussi une trame spatio-temporelle absolument dingue qui ajoute un niveau de lecture supplémentaire.
Un album qu’on a envie de lire et de relire, tellement c’est riche et profond.
Incroyable.
Ravi d’avoir participé à cette campagne Ulule :)
Ce n'est pas une histoire complète, mais un recueil de cinq histoires pouvant se lire indépendamment les unes des autres. Mais cela n'en reste pas moins un bel album de Corto Maltese. On retrouve les ingrédients composant la plupart des albums de Hugo Pratt, avec de la magie et une dose de surnaturel, présentes surtout dans le troisième épisode, qui est à mon goût le meilleur des cinq. Les cinq histoires sont différentes chacune, avec leur propre personnalité, mais sont magnifiées avec le même trait de Hugo Pratt parvenant à entretenir et laisser planer le mystère, avec parfois un ton sarcastique bienvenu.
Un tome en dessous de ce qui est proposé habituellement. Les dessins ont perdu de leurs textures, le scénario a quelques faiblesses et le tout est vraiment prévisible (plus que d'habitude). Reste quelques rares gags assez efficaces pour rehausser ce tome décevant.
Au printemps, le premier tome de ce généreux Birdking sortait chez les Humanos et confirmait le talent du duo pour la création d’univers et des designs très puissants sur une mise en scène inspirée par l’animation. Avec un rythme ralenti par la nécessaire introduction, nous voici cette fois lancés dans une quête pleine et entière de notre héroïne, héritière d’une peuplade insoumise et qui va parcourir (enfin!) de vastes territoires en compagnie du gentil géant, le « roi de la colline aux plumes ». De quoi se faire plaisir avec de vastes panoramas grandioses que seule la Fantasy permet. Retrouvant rapidement les légions du nécromancien Aghul dans ce monde qui semble totalement en guerre, l’héroïne bientôt rejointe par une équipe de jeunes compagnons va tenter de rejoindre le légendaire royaume d’Atlas où dit-on la Lumière domine l’Ombre et dont les murs résistent jusqu’ici aux coups puissants d’Aghul.
Suivant assez classiquement le schéma de l’odyssée désespérée du Seigneur des Anneaux, ce second opus ne lésine pas sur l’action qui est quasiment interrompue et permet de confronter l’armure-esprit à des affrontements titanesques en mode Kaiju. Avec son esprit naïf accompagné d’une flottille de petits oiseaux bleus, le roi tranche avec le désespoir et l’atmosphère crépusculaire qui se dégage de chaque planche. Reprenant le principe de grandes œuvres telles que Le géant de fer ou plus récemment Saison de sang, Birdking nous entraîne très facilement avec des personnages dont les interactions fonctionnent parfaitement et toujours ce talent de designer. Daniel Freedman nous surprend lorsqu’il s’agit d’affronter l’invincible armada du Nécromancien, un dieu du chaos ou un des Spectres frères du Roi de la colline aux plumes. Dans ce monde mort les personnages ne sont pas tous ce qu’ils semblent être et les rôles s’inversent plus qu’attendu. Manquant sans doute encore d’une adversité digne de ce nom, Birdking ne souffre pourtant d’aucune longueur et seul le dessin particulier de CROM pourrait en rebuter certains. Engageons ceux-là à regarder au-delà de la première impression pour observer une des fantasy les plus entières et généreuses depuis longtemps.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/09/05/birdking-2/
La BD "Superman : Jour de deuil" (Semic Books- 2004) du très grand scénariste et dessinateur de Superman( "La mort de Superman") , Dan Jurgens , et le très grand encreur, Bill Sienkierwicz ( "Moon Knight" et "New Mutants" ), offre une nouvelle analyse de la mort et de la résurrection de Superman, plusieurs années après.
En effet, pour Metropolis et le rédacteur en chef du Daily Planet, Superman est un symbole de Vérité et de Justice, un sauveur qui aide les concitoyens de sa ville contre les menaces.
Mais, pour le débutant journaliste Ty Duffy, qui écrit un nouvel article sur cet événement, Superman est coupable du suicide de son père bi-polaire, qui l’admirait et de toutes les personnes mortes pendant son combat avec Doomsday et ceux qui lui ont succédés.
Superman ne s’en était pas aperçu. Même s’il est quasiment un dieu (force, vision, voler) revenu d’entre les morts alors que les autres victimes n’ont pas eu cette chance, il fait la différence.
Très bon scénario et dessins du créateur de Doomsday qui cherche le côté humain, un nouvel angle de cette histoire après la douleur des lecteurs de la mort de leur héros (visions de Lois Lane et de Superman), montre la douleur des victimes de ce combat mythologique.
À l’encrage, le Maître Bill Sienkiewicz rend merveilleux les dessins et portraits de tous ces inconnus qui entourent Superman et le louent.
Le récit se situe dans l'Ouest sauvage à l'époque de la ruée où des familles s'installaient pour y cultiver pacifiquement la terre. Sauf que, dans ces grandes étendues isolées, la police n'était pas à chaque coin et les méfaits étaient assez courants.
Un homme part dans la ville la plus proche avec ses deux enfants en laissant la mère de famille. Au retour, il découvre qu'elle a été sauvagement abattue après avoir été violé par une bande de trois hommes recherchés. Comme les Autorités n'ont pas vraiment les moyens, elle lui dit de se consoler avec le karma que ces hommes finiront bien un jour par tomber.
Oui, sauf que notre père de famille ne peut se contenter d'une telle réponse. Il lui faut la justice ou plutôt sa justice à savoir la mort pour ces trois individus. Il va alors entraîner ces deux enfants dans cette folie de revanche meurtrière à travers la nature hostile des Montagnes rocheuses.
Je crois que nous avons là la particularité de cette œuvre qui nous indique qu'on peut se venger des individus même en présence d'enfants en bas âge. C'est de l’œil pour œil, dent pour dent et jusqu'au bout.
Je vous laisserai découvrir la fin de cette BD qui est pour le moins étonnante. La moralité peut quand même être douteuse même quand tout finit bien. Je ne suis guère pour me laisser entraîner par le sentiment de vengeance, cela doit être l'explication...
A noter tout de même un excellent dessin qui rend la lecture plus qu'agréable. C'est un titre qui se défend bien d'autant que le récent succès du Comte de Monte-Cristo a mis la vengeance à la mode !
Je n'ai jamais lu les Tif et Tondu originaux. Et franchement, je ne suis pas sûr de vouloir le faire. Je doute que ça soit vraiment intéressant pour un lecteur d'aujourd'hui, mais je ne sais pas...
Quoi qu'il en soit, la qualité des textes dans cet album est ÉNORME. C'est vraiment très drôle, très percutant comme style d'écriture, j'ai adoré. En fait, Robber écrit comme son frère Blutch, c'est exactement dans le même style.
Le scénario, jusqu'à la cape d'invisibilité, était super. À l'arrivée de la cape, bon, d'accord, j'ai cru comprendre que les Tif et Tondu figuraient parfois des histoires avec des éléments fantastiques. Là où j'ai décroché, c'est avec cette salle qui contient tous les méchants du monde réunis au même endroit? Le super robot?? Et la résolution finale???
Comme Blutch, Robber part un peu dans des délires psychédéliques et ça vient entacher le récit, malheureusement. C'est vraiment dommage, parce que jusque là, l'album était splendide. C'est d'ailleurs la seule histoire publiée de Robber. Pourtant, je crois qu'il a un potentiel incroyable et qu'on devrait publier d'autres de ses histoires. Seulement, il faut rester un peu plus terre-à-terre, les gars. Fixez-vous des contraintes ou quelque chose. Pas d'hallucinations! Pas de délire! Pas de trame incompréhensible!
On est tellement passés proches du chef-d’œuvre...
Soyons clair : je crois que du point de vue du scénario, cette BD mérite zéro. On dirait que le scénario est écrit au hasard des idées qui passaient par la tête de Yann, et franchement, c'est un peu du gros n'importe quoi. Pas mon genre d'humour non plus, parfois très prévisible ou cliché, même si j'ai quand même souri quelques fois, dont notamment sur la blague de la figurine de Lara enchaînée pour chaque burger vendu.
Je n'aime pas la BD politique non plus (quand on insère des commentaires sociaux du monde d'aujourd'hui dans l'histoire), mais cette fois-ci, ça m'amuse, parce que Yann y va vraiment à rebrousse-poil du standard du monde "artistique", très fiché à gauche, généralement. Ici, Yann ose ce que peu aujourd'hui osent, alors pour moi, c'est un succès total en ce sens. J'ai vraiment été surpris par l'outrecuidance et l'audace de Yann à certains endroits. Juste pour ça, je lui mets cinq étoiles.
J'ai trouvé moins amusant le langage vulgaire en anglais. Peut-être que pour des Français, ça ne veut rien dire, mais quand même. C'est un peu extrême. Imaginez les pires injures que vous pouvez en français... imaginez qu'elles pullulent dans l'album. Vous trouveriez ça drôle? En plus, quelques fautes grammaticales ou d'othographe se glissent dans la langue de Shakespeare, évidemment. C'est pas "taxepayers" mais bien "taxpayers" en anglais, sans 'e' dans le mot 'taxe'. "Bloody fistful of b*****ds a*****es", pas de 's' au premier nom quand deux noms se suivent, etc.
Ultimement, je crois que si ce récit avait été mieux ficelé et plus subtil, ça aurait pu être super. En tout cas, bravo pour le récit à contre-courant. Malheureusement, c'est vraiment n'importe quoi. Sinon, si vous voulez lire un Spirou comme vous n'en avez jamais lu, vous ne serez pas déçu!
Je viens de terminer la lecture.
J'ai grandement apprécié, il n'est pas uniquement question de "l'aventure", tout au long de la lecture on apprend à les connaître et ça compte, on s'attache (ou pas) aux personnages.
Il y a bien des lectures dans cette BD, la vengeance, l'apprentissage, la liberté, la culture, etc...
Les dessins sont réussis, parfois magnifiques, parfois moins détaillés. Mais 220 planches pour seulement 23€, c'est un défi.
C'est dommage que les ciels soient entachés de nomvreux petites bavures qui desservent le dessins (j'ai failli le ramener à la librairie en pensant à un defaut).
Je ne suis pas fan non plus de certains effets visuels numériques (ombres des feuilles, effets de lumière).
Cette BD reste pour moi une véritable réussite, bravo à Neyef et Label 619.
J'ai maintenant très envie de la prêter, puis la ranger dans ma bibliothèque et la laisser reposer quelques années avant de l'ouvrir à nouveau.
Une BD sur la fondation de l’agence Magnum photos...
Jean-David Morvan et ses quatre compères, y relatent les débuts de la célèbre agence de presse photographique, historique pour plusieurs raisons : elle a fait progresser le métier de photo-reporter et ses fondateurs sont à l’origine de nombreux clichés, parmi les plus célèbres du XXème siècle.
Qui n’a pas vu l’une des photographies de Robert Capa, celles du débarquement à Omaha Beach (6 juin 1944) ou de la guerre civile espagnole (1936-1939) par exemple, ou celles d’Henri Cartier-Bresson, sur la libération de Paris (mois d’août 1944) ou mai 68 ?
L’art séquentiel permet de remettre ces photos dans leur contexte, de raconter la vie de ceux qui les ont prises, parfois de manière spectaculaire. J’ai été touché de voir les dernières photographies de ceux de l’agence qui ont été tués, dans le cadre de leur métier (Robert Capa, Werner Bischoff, Gerda Caro...). Quel courage !
Aussi, cette BD mélange deux arts, celui de la BD et de la photographie, sur le modèle de la BD d'Emmanuel Guibert, Didier Lefèvre et Frédéric Lemercier, dans le saisissant Le Photographe, en 2003. Plus largement, Magnum Génération(s) s’inscrit dans un courant de la BD qui a fait du photo-journalisme, des photographes ou même de l’appareil photographique son sujet central, pour ne pas dire son fétiche.
Mais, si je trouve le thème éminemment intéressant, je dois avouer que la narration de cette BD m’a ennuyé (probablement à cause de ses tons gris, de son aspect multi-biographique un chouia chaotique, des narratifs saccadés et de certains dialogues qui manquent d'intérêt). De plus, je trouve que ce livre au titre plein d'ambition, bien documenté et agrémenté d'une postface critique, reste paradoxalement en surface des photographies.
A titre d'exemple : j'ai appris plus de choses en visitant certaines expositions photographiques, notamment grâce à leur muséographie et autres légendes détaillées... Expositions qui ont aussi l’avantage de donner à voir les images en grand.
...Ce livre me laisse donc un peu sur ma faim.
Lecture plaisante, dessin correct, dans l'esprit des gravures d'époque. Le seul point négatif réside dans le résumé excessif. Il aurait fallu deux tomes pour relater de manière satisfaisante le roman de Jules Verne.
Quelle série, quel scénario et quel dessin ! Franchement, Bravo aux auteurs. J’ai lu les cinq albums d’une traite.
La trame scénérastique est incroyablement fluide et les quelques va-et-vient dans le passé sont idéalement placés. On rentre dans cet univers très facilement pour en resortir avec un « Zut, c’était la dernière page ! ». Côté ambiance, on est dans un mélange de Blade Runner, du Prix du danger (Running Man) et de Her, avec une histoire vraiment atypique et captivante. J’ai juste trouvé qu’il manquait un petit quelque chose à ce qui arrive à la petite sœur avant d’arriver à la ville de "Monplaisir".
Coté dessin, cet epoustouflant. Le dessinateur a su recréer un univers fait de néons, de larges écrans dans une ville qui voit tout et entend tout. Malgré leur multitude, les personnages sont tous clairement identifiables, même à différentes périodes de leur vie. Les décors sont absolument sublimes.
J’ai adoré. Une excellente BD. À garder et à relire !
Quelle série, quel scénario et quel dessin ! Franchement, Bravo aux auteurs. J’ai lu les cinq albums d’une traite.
La trame scénérastique est incroyablement fluide et les quelques va-et-vient dans le passé sont idéalement placés. On rentre dans cet univers très facilement pour en resortir avec un « Zut, c’était la dernière page ! ». Côté ambiance, on est dans un mélange de Blade Runner, du Prix du danger (Running Man) et de Her, avec une histoire vraiment atypique et captivante. J’ai juste trouvé qu’il manquait un petit quelque chose à ce qui arrive à la petite sœur avant son arrivée dans la ville de "Monplaisir".
Coté dessin, cet epoustouflant. Le dessinateur a su recréer un univers fait de néons, de larges écrans dans une ville qui voit tout et entend tout. Malgré leur multitude, les personnages sont tous clairement identifiables, même à différentes périodes de leur vie. Les décors sont absolument sublimes.
J’ai adoré. Une excellente BD. À garder et à relire !
Trop long, souffre des mêmes symptômes que les séries Netflix avec des épisodes de 50 à 60' (au lieu des 40 traditionnelles), aves des lenteurs, des longueurs, du superflu parce que le format n'est pas un minimum contraint.
Descriptif au lieu d'être narratif. Il y a même des cases où le texte ne fait que décrire la scène dessinée... Vraiment ?
Dessin inégal. Certains éléments sont très bien faits et détaillés (le dragon, certains vêtements), tandis que d'autres cases sont réalisées "à la va-vite" est c'est manifeste.
Tout cela mis ensemble en fit une lecture pénible ; au grand détriment de l'histoire.
4e monolithe de la BD SF, elle va devenir un classique et culte (Tous les amateurs de SF à qui je la montre la veulent). Un dessin à tomber avec une très grande (Pour pas dire démentielle) direction artistique au niveau du design des vaisseau et des décors. L'histoire également est prenante, une compagnie de soldat mercenaire s'introduit en profondeur dans des lignes ennemies particulièrement hostiles. On espère vraiment une suite.
Je ne sais si les mannequins hommes sont recrutés de cette façon plutôt inattendue dans la rue mais cela paraît tout de même assez crédible. Du coup, un jeune un peu paumé et un peu bobo qui fait du skate peut se retrouver très vite en tête d'affiche dans les abris-bus. C'est ce qui arrive à Gabriel qui va entrer progressivement dans un autre monde où il sera à l'abri du besoin.
Mais bon, pour rester mannequin, il faut pouvoir exercer un contrôle sur le corps ce qui passe par le sport et surtout par l'alimentation. Le sujet qui est traité dans cette œuvre concerne les fameux troubles alimentaires qui peuvent avoir des conséquences pour le moins néfastes sur la santé physique et morale.
Cela ne va pas que concerner Gabriel mais surtout sa petite amie Lina qu'il va rencontrer par la suite pour une histoire d'amour plutôt chaotique. Lui, il soigne véritablement son apparence alors qu'elle se laisse aller et surtout dans une dérive plutôt asociale.
J'ai bien aimé cette BD qui retrace deux parcours qui sont différents mais dont la thématique reste la même. Il est question de l'être mais surtout du paraître dans une société de consommation qui cherche à nous influencer de toutes les manières possibles.
La trouvaille, c'est cette comparaison avec la plante Monstera dont les feuilles semblent occuper beaucoup d'espace avec leur trou. C'est un peu comme la publicité qui nous incite à consommer quand le standard de la beauté nous indique totalement le contraire.
J'ai bien aimé également quand notre héros se fait un peu reprendre par un de ses amis quand il critique ouvertement le capitalisme avec un burger de KFC sous la main...
Le trait graphique est assez angulaire ce qui n’est pas mon préféré mais cela passe en l’occurrence grâce à un scénario qui nous embarque assez facilement dans le récit sans chichi.
Bref, au final, c'est une œuvre assez atypique mais que j'ai trouvé assez réussie car je suis sans doute intéressé par tous ces thèmes assez actuels.
"Blast", un état second, une sortie de corps, une drogue et son personnage qui donnerait son âme pour retrouver ces quelques instants de folie. "Blast" de Manu Larcenet est une œuvre très dense tant il parle de nombreux thèmes de société sur ses 4 tomes d'environ 200 planches. la série est aussi très nuancée, à la manière de l'être humain et du personnage de Polza Mancini sur lequel le lecteur appose différents sentiments : empathie, dégout, poétique, curieux, aidant. Le dessin, tout comme son scénario sont noirs, mais superbe dans l'expressivité, la justesse des propos, l'humanité des personnages. C'est très lisible, parfois une image nous reviens en pleine face sur une case, à la manière d'un flashback, on comprend tout de suite de quoi il s'agit, c'est très bien construit.
J'ai tendance à penser à deux films en lisant cet œuvre : "The Whale" de Darren Aronofsky ; Polza, imposant personnage principal de la BD a des choses à raconter mais se laisse mourir de torpeur à petit feu, tout comme Charlie (Brendan Fraser) dans "The Whale". Mais aussi "Memento" de Christopher Nolan, pour la manière dont Polza s'invente une vie, se crée son monde, ayant du sens pour lui, mais pas nécessairement d'un point de vue extérieur.
Manu Larcenet a créé quelque chose de fort, il a compris les codes de la BD et joue à 100% avec ce tableau. C'est un régal à lire, on prend du plaisir, même si quelques longueurs se font sentir T1 et le T3 car l'histoire s'éloigne parfois de l'arc narratif principal. Un T4 avec une haute intensité réunissant tout les éléments et images construites dans les tomes précédents, c'est intense et c'est un régal.
A lire, même si l’œuvre est très sombre, il y a de beaux moments contemplatifs de lumière et de vie.
Diptyque fort sympathique pas de prise de tête et surtout pas de morale à la Bobo.Si vous êtes intéressé par cette série attendez de la trouver pour un franc symbolique dans une brocante. Quand je voit le prix proposé par certains j'en suis mort de rire. Mais tous les jours il y a un con qui se lève alors pourquoi pas MDR
Finalement dans mon desir de voir a nouveau s'affronter felins et ursides, j'ai cede aux sirenes d'Etyrna et je ne regrette pas mon achat.
Le dessin est legerement moins bon que celui du maestro stakhanoviste Lereculey mais, attention, sans demeriter. La trame a malheureusement un air de deja vu sous d'autres supports ( livres, films...) explorant la difficultee de definir les termes de "collabos" et de "resistants" termes parfois memes aleatoires en fonction de changement de rapport de force.
Par contre je pense avoir lu cet album au moment parfait dans l'enchevetrement du tout-global, c'est a dire suite au numero 13 car "Demeus Lor" peut se situer chronologiquement apres les propos de rinzem dans la cinquieme case de la page 30 de "rester vivants". Il y a aussi de bien belles scenes de batailles et de duel a l'epee, mais le vrai point fort est que comme souvent a la lecture des 5T les auteurs parviennent a developper chez le lecteur une empathie envers ces personnages de papier. J'ai envie de revoir Demeus Lor, Lycius...Par ailleurs que dire du personnage du goupil, extraordinairement charismatique! Savoir faire vivre des animaux doues de parole, voila le talent de Lewelyn, et qui me fait dire que ce premier spin-off est, tous comptes faits, un bon album.
Leviathan est une excellente surprise qui nous vient de Corée, l'univers du webtoon dont un nombre croissant d'éditeurs français ont compris qu'il regorge de pépites. Et la petite structure Kmics a sur ce coup déniché une vraie pépite à la barbe de Glénat et autres Ki-oon avec ce petit miracle qui parvient à dynamiter le genre post-apo en proposant une série courte aussi populaire que bien construite.
Sur un schéma très classique, celui d'un survival marin les auteurs débutent leur série par un premier tome qui se paie le luxe de détailler l'univers dans un tome presque entièrement dédié à l'action. Le rôle de cette ouverture est de nous montrer le désespoir absolu de cette ce groupe familial littéralement submergé par des hordes de monstres qui attaquent vague après vague. On comprend rapidement que le gentil papa à lunettes n'est pas si inoffensif lorsqu'il fait montre de capacités martiales hors du commun, armé de son épée pneumatique. Le héros mystérieux va disparaître rapidement et laisser ses deux enfants isolés sur un ilot. Cette fois les deux enfants sont seuls, toujours face à ces hordes increvables... Aussi à l'aise dans le dessin d'action colorié à la mode dessin-animé que pour des décors métalliques et steampunk Miyoung Noh propose des designs archi-fun en assumant totalement l'aspect populaire de la série lorsqu'il croque une caste de Harponneurs aussi poseurs qu'efficaces pour défoncer les terribles monstres. Et les auteurs connaissent leurs classiques en matière de drame puisque la toute puissance de ces presque-kaiju rend ce monde très inquiétant, la mort pouvant rôder sous chaque vague. Les héros combattants en deviennent d'autant plus héroïques, auréolés de cicatrices, de tenues ou équipements spécifiques. Le second tome voit l'arrivée d'une société maritime qui va héberger les deux survivants après l'intervention de l'atout charme du webtoon: la terriblement sexy et bad-ass Kana, qui mérite à elle seule la lecture du manga. Sans perdre de temps on nous raconte l'origine de cette championne de la chasse au Leviathan et son lien avec les enfants tout en nous décrivant la société de Union-Busan, un rassemblement de navires fortement armés et dotés d'une équipe de Harponneurs. Ce futur est cohérent dans son malheur et les réfugiés ne sont pas franchement dorlotés, chacun devant trouver sa place et son utilité, quel que soit son âge. Le danger est alors autant à l'extérieur qu'à l'intérieur pour de jeunes enfants sans protecteur et qui devront faire face au passé de leur papa.
En seulement deux tomes et cinq cent pages full-color (certains râleront sur le cout/volume à presque quinze euros...), doté d'une jolie maquette, Leviathan nous happe de la première à la dernière page sans perdre une minutes, en alternant les très intenses et nombreuses séquences d'action, les apparitions qui feront frétiller les âmes d'ado, une gestion du hors-champ qui gère parfaitement la terreur sans jamais oublier de construire ses relations entre personnages, de tisser des fils pour l'évolution des gamins et de développer progressivement un univers particulièrement cohérent. On pourra trouver à redire sur la physique des humains qui repartent à l'assaut après avoir été lacérés de haut en bas ou sur le design parfois chelou des monstres mais alors il faudra s'en prendre à la quasi-totalité des shonen... Jusqu'ici presque parfait, Leviathan ressemble au guide du parfait manga. Espérons que les auteurs sauront gérer le tempo mais au vu du potentiel, du nombre de points graphiques ou thématiques juste évoqués et de la sympathie totale qui se dégage de l'oeuvre, je ne suis pas très inquiet!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/05/17/leviathan-deep-water-1-2/
Avis pour l’ensemble de la série (les 5 albums parus chez les aventuriers de l’étrange) :
Des bonnes ambiances, de bons dessins, de bonnes idées, mais des manques cruels de rythme et de développement. C’est dommage, les 3 albums centraux ont un énorme potentiel, il aurait juste fallu prendre plus de temps et de planches pour les améliorer.
Lectures agréables quand même. :)
Une romance SF non dénuée de qualités, mais j'ai trouvé l'histoire assez vaine malgré une mise en scène plutôt brillante. Un bon moment de lecture néanmoins.
Une magnifique bande dessinée.
Je ne vois pas toujours l'interet des BD collectifs, mais ici la diversité des histoires, la vision des scénaristes et des dessinateurs en font un album superbe qui dépeint les horreurs avec poésie à travers de courtes histoires.
Je l'ai donnée, mais je n'hésiterai pas à la racheter si je tombe dessus à nouveau.
Chauvel, ici, prend son temps. Et c'est bien de prendre son temps quand on veut construire une ambiance, une atmosphère. Mais, dans cette série, l'ambiance est la même depuis le 1er opus. Et cela est grâce aux dessins sublimes de Lereculey.
Alors pourquoi prendre tant son temps dans cette opus ? Il est vrai que l'histoire est agréable à suivre mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Et puis il y a le dernier tome qui se clôturait sur un joli cliffhanger. Alors qu'ici de nouveaux personnages sont proposés avec de nouvelles énigmes.
Alors, moi, je crois que tout cela est fait pour construire toute une histoire en 10 tomes et que Chauvel sait ou il va, que ce moment ou il raconte lentement a un but. En tout cas, j'en prends le pari.
Donc je lis. Cela me plait. Et j'espère....
Les 5 Terres est incontestablement la série des années 2020 qui renouvelle le genre. Son ambition la pousse a imaginé des cycles situés à chaque fois sur un pays différent composant les 5 peuples des 5 terres. Bref, on n'oubliera personne.
Il faut dire que les ours ne nous sont pas inconnus car nous avions déjà un bref petit aperçu dans le tout premier tome où une guerre couvait avec la capitale Angléon mais celle-ci était bien trop occupée à une lutte interne de pouvoirs. Certes, mais cela a quand même fini par rattraper la souveraine dans le tout dernier tome du second cycle.
On fait donc plus ample connaissance avec les ours qui se décompose également en clan mais qui sont tous rassemblés pour une guerre d’anéantissement de l'éternel ennemi. On retrouve d'ailleurs Genkin qui a été libéré par la Reine d'Angléon et qui retrouve les siens. Les personnages de Khalden et de son épouse Tara sont de retour car il est vrai qu'on ne les avait plus revus depuis le tout premier tome de la série. Ils vont visiblement jouer un rôle plus important d'autant que Khalden est le fils du roi.
On entre tout de suite dans le vif du sujet avec la guerre qui a été longuement préparé par le Roi dans un désir de vengeance. Cependant, la force ne fait pas tout puisque la Reine a réussi à s’échapper lors de sa visite en territoire de Lys et que la ville d'Angléon résiste encore avec ses solides murailles et sa grande porte fermée. Oui, c'est le combat de la force brute des ours contre la ruse des félins qui par la stratégie arrive à leurs fins.
Quand on part faire la guerre, il se peut qu'on puisse perdre le trône car des ennemis de l'intérieur peuvent alors en profiter. C'est visiblement ce qui va se passer laissant Genkin dans une position fort inconfortable. Il faut également dire que le pays d'Arnor ne regroupe pas que les ours mais également des loups et des chiens qui sont de véritables mercenaires.
Il s'agit là de ma série préférée du moment et c'est vrai que j'attendais ce nouveau cycle avec une certaine impatience avec l'espoir qu'il soit au niveau du premier qui m'avait tellement émerveillé grâce à ces querelles intestines de pouvoirs.
Le second cycle était également très bien mais un peu différent car trop éparpillé dans de multiples sous-intrigues. Ce troisième cycle renoue finalement avec l'action et les rebondissements qui ne manqueront pas de nous étonner.
Un dernier mot sur le dessin pour dire qu'il reste toujours aussi extraordinaire dans la beauté de la précision des détails. Les décors sont véritablement à couper le souffle. Les différents personnages anthropomorphiques sont très impressionnants. Ce n'est que du bonheur pour les mirettes.
On attend plus qu'une seule chose : la suite ! Elle viendra à qui sait attendre...
Ouf, le pire des 5 premiers albums!
L'idée est intéressante, mais le scénario est mal développé et comporte beaucoup trop de facilités (l'obole lancée dans la rivière, vraiment??), les personnages agissent de manière bien peu crédible, souvent robotique et, encore une fois, parlent de façon trop hachurée.
La révélation finale, qui, j'imagine, était censée être le clou du spectacle après 5 tomes, ne m'a pas impressionnée. Et que dire du dessin, probablement le pire jusqu'à maintenant?
En tout cas, Soleil a semblé croire que la série était assez populaire pour sortir 5 tomes de plus.
Enfin! Un bon album!
J'ai beaucoup aimé cette histoire d'homme maudit qui perd toute sa beauté et qui doit devenir un cuisinier hors pair pour obtenir les faveurs d'Aphrodite, de qui il est obsédé et pour qui il est prêt à tout... D'ailleurs, on ne lésine pas sur le culinaire dans cet album. De son apprentissage à son obsession jusqu'à sa folie et sa cruauté, le personnage de Melos est bien développé et le scénario est très bien monté. Le dessin est aussi très bon.
Je trouve quand même que les dialogues expliquent trop, alors que Melos explicite beaucoup trop ses pensées de manière peu naturelle. Ou le dialogue de la licorne, par exemple, que j'ai trouvé un peu irréel.
Mais sinon, cet album est pour moi le seul bon album de la série jusqu'à présent.
Et nous revoilà dans l'univers passionnant, et foisonnant de bonnes idées, des Cinq Terres.
Comme déjà dit par d'autres, on est passé du 1er cycle façon Angleterre matinée de Game of Thrones à un 2ème cycle façon Yakuzas moyenâgeux (pas vu la série Pinky Blinder) et, en ce début de 3ème cycle, à un univers évoquant la civilisation des Vikings, qui n'étaient pas des tendres...
Outre les nombreux évènements, agités, qui parsèment ce treizième album, celui-ci a aussi pour but de nous présenter un certain nombre de protagonistes de ce troisième cycle (le trombinoscope s'avère, une fois de plus, de la plus haute utilité en ce début de cycle). La plupart nous sont inconnus, mais de vieilles connaissances font leur réapparition.
Passé ces présentations, et le réalisme de quelques situations de conflit façon "méthode viking", les auteurs, comme à leur habitude, nous concoctent, déjà, surprises et retournements de situation. J'adore ! On est dans l'ADN même des Cinq Terres.
Nul doute que ce Troisième cycle va nous faire découvrir nombre d'aspects du monde d'Arnor. Quant aux personnages, comme dans les précédents cycles, ils seront plus que certainement appelés à évoluer. Jusqu'à quel point, dans quel sens, dans quel contexte et qui survivra ? Le lecteur n'en sait rien (sauf peut-être pour un cas, tout du moins jusqu' à la fin du présent cycle) et c'est aussi ça qui fait l'intérêt de cette série.
Bref, cet album est, pour moi, dans la continuité des précédents de cette série. D'ailleurs, en ce qui me concerne, elle n'est pas seulement "très bonne", mais bien "brillante". Elle est, toujours à mon avis, la meilleure série depuis des années et la meilleure série depuis longtemps. De mes 18 albums préférés depuis 5 ans, les 14 de l'univers des Cinq Terres en font partie.
J'attends donc les prochains albums avec impatience, que ce soit pour ce cycle d'Arnor comme, plus globalement, pour l'histoire des Cinq Terres et de leurs protagonistes.
Monsieur l'arpenteur c'est bien ce que vous dites, donc vous pensez exactement la même chose des nombreuses séries qui parlent de la révolution française avec LES COLONNES INFERNALES DE TURREAU qui ont pratiquées le génocide Vendéen et oui chaque pays à son démon malheureusement
Quand la BD met en lumière un scandale environnemental et sanitaire...
Avec plus de 200 000 exemplaires vendus en 2023, la BD de la journaliste Inès Léraud et du dessinateur Pierre Van Hove, publiée en partie dans la Revue dessinée en 2017 puis dans son intégralité par Delcourt en 2019, a contribué à mieux faire connaître la problématique des algues vertes en Bretagne.
En effet, Inès Léraud, privée d’antenne sur Radio France (qui lui donnait pourtant un rayonnement national), a utilisé ce médium pour faire le point sur le sujet : le potentiel mortel des algues vertes (en plus des nuisances environnementales, olfactives et visuelles), l’antagonisme entre les lanceurs d’alerte puis les activistes (riverains, scientifiques, écologistes, journalistes indépendants, associations comme Eaux et Rivières...) et ceux qui cherchent à occulter le problème, notamment pour ne pas « gâcher » la saison touristique (un certain nombre de nos « représentants » politiques, les préfectures, des syndicats agricoles comme la FNSEA, l’Agence Régionale de Santé...), les défaillances de l’État sous influence du lobby breton (club de grandes entreprises, qui n’a de breton que son assise territoriale, et qui peut notamment s’appuyer sur le président de la région Bretagne ainsi que des médias comme Ouest-France ou Le Télégramme...), l’histoire de la transformation de l’agriculture bretonne dans une dynamique « top-bottom » (mécanisation, remembrement, élevage intensif, pesticides...), la difficulté de changer les mentalités maintenant (alors que les agriculteurs ont déjà suffisamment de problèmes et que les pouvoirs publics n’encouragent pas la transition vers une agriculture durable)...
D’ailleurs, on sent aussi dans cette BD une diversité des approches des personnages sur les algues vertes, cognitives ou affectives... Les membres de la FNSEA par exemple n’hésitent pas à intimider férocement ceux qui font le lien entre l’eutrophisation des eaux bretonnes et l’agriculture intensive, lien causal pourtant scientifiquement avéré... Et on parle après « d'écoterroristes » ! Dur de débattre, de communiquer dans ce contexte... alors que les algues vertes (ainsi que le mal-être paysan) continuent de tuer, même si ce n'est que ponctuellement. Cessons la censure !
Certes, il y a quelques caricatures, qui concernent surtout les gros bonnets (et non les bonnets rouges). Mais, que ça fait du bien de se moquer de gens sans moralité, dont le leitmotiv principal est le profit, le capital. L’ouvrage a d’ailleurs l’avantage d’être parfaitement clair (les dessins vont dans ce sens), avec des organigrammes éloquents et une narration suffisamment élégante et approfondie pour que l’on comprenne les enjeux de ce conflit environnemental. En terme de couleurs, on ne s’étonnera pas de la dominance du jaune (celle des polars) et du vert... Les auteurs citent également leurs sources, ce qui est peu courant, même pour une BD documentaire. Le dossier en annexe rend l'enquête d'autant plus tangible...
Pour moi, cette BD est donc un indispensable, notamment quand on habite en Bretagne. Elle est d’utilité publique, elle est indépendante, elle est aussi un chef-d’œuvre de la BD du réel, une source d'inspiration pour d'autres BD. Il est d’ailleurs malheureux que les pires ennemis des Bretons soient parfois... d’autres Bretons.
Le film, tourné sur le personnage d’Inès Léraud et donc « l’héroïsant » (il y a d’ailleurs d’autres journalistes qui ont contribué activement à cette enquête), me paraît plus dispensable, même s’il a touché une population encore plus nombreuse (400 000 entrées en 2023). En ce sens et pour aller plus loin, je vous conseille plutôt le documentaire « Bretagne, une terre sacrifiée ».
C'est dommage que le scenario soit si compliqué avec plusieurs personnages à double jeu , on est perdu avec aussi les nombreux termes techniques , pourtant l'histoire est prenante , les dessins sont parfaits et les personnages superbement bossés , donc on a du mal à suivre cette histoire , mais à lire quand même
Le problème de cette série, c'est que c'est une succession de planches assez virtuoses sur le plan graphique, mais avec un scénario pour le moins abscons. Savoir dessiner ne suffit pas, encore faudrait-il avoir quelque chose à raconter.
Nouvelle promenade dans l'espace temps: Zidrou et Homs, nous informent de la jeunesse de Kita et son lien aux quatre démons, comment elle a échappé à la mort grâce à Senseï - voyage dans le temps actuel où l'inspecteur de police enquête sur une série de rapts d'enfants avec son adjointe Kristofferson qui met à jour le lien entre le sigle SHI retrouvé sur les rapts, la clinique du docteur Donovan et la synchronicité de décès à l'accouchement et de naissance qui se verra être adoption bien rémunérée. Pour finir ces enfants enlevés ne sont ils pas rendus à leur vrai parents par cette association SHI qui se revendique de nos deux héroïnes victorienne? - Enfin sur le terrain la poursuite des aventures de Kita et Jay dans leur lutte contre la Reine, l'Angleterre et le non travail des enfants : une lutte à coureau tiré entre le pouvoir et deux idéalistes aidées par le pouvoir mystérieux des 4 démons.
Dans l'Angleterre subissant la puanteur qu'impose la sécheresse, Jay est visitée dans sa prison par le nouveau chef de police Desmond proche parent de Jay, qui lui propose la réhabilitation contre la dénonciation de ses deux comparses. Jay en toute fidélité refuse. Desmond s'empare de son livre de notes sur-lequel elle transmet son histoire à sa fille, n'espérant jamais la revoir. Pour Desmond, Appoline va être son arme de chantage pour faire fléchir Jay. La colère de Jay est si grande de voir sa fille en péril que son démon se transforme et détruit les portes de sa prison, ce qui permet à jay de reprouver ses comparses. La lecture de la promenade de la Reine sur la Tamise, fait imaginer aux trois amis et leur troupe d'enfants, une manoeuvre diabolique. Grâce au démon de Senseï jailli des flots de la Tamise, Léopold un des enfants de la Reine est emporté et ne sera remis à la Reine que contre un acte d'interdiction de travail des enfants. La reine aura beau chercher son fils dans toutes les Fabriques employant des enfants, déployer toutes ses forces de police, rien n'y fera; le désespoir précipitera une fausse couche. La reine signera un décret qui donnera raison aux mères en colère; son fils, initié aux joies et plaisirs de la rue par les amis de Jay lui sera rendu sauf, mais la Reine va se faire un point d'honneur à traquer ceux qui lui ont forcé la main et provoqué la perte d'un enfant. Jay filera en Suisse pour rencontrer les parents adoptifs de sa fille Appoline afin qu'ils l'éloigne des griffes de Desmond au Canada. Chez les Wintherfield, Trevor oblige Camilla la femme de son frère décédé, soumise à sa perversité à l'épouser. Celle-ci plutôt que de subir, se suicide dans son bain au Laudanum. Trevor voulant l'épouser même morte, en lui passant la dague au doigt est assassiné noyé par William son fils. La servante seule témoin des meurtres est abattue par Desmond en visite ce jour là. Pas de témoin, la bourgeoisie est sauf. Jay revenue de Suisse voulant assassiner Desmond qui met sa fille en danger, le retrouve au lit avec William. La déchéance est totale au monde du pouvoir. Seul la femme de Desmond est accueillante elle porte dans on dos la marque de ICHI le quatrième démon qui avec ceux de Senseï, Kita et Jay vont faire venir le roi "Rei" tant attendu pour la vengeance.
La toute petite maison d’édition réunionnaise Des bulles dans l’océan (DBDO pour les intimes) publie peu mais avec une exigence qui force le respect. En lançant un Pelaez ou les frères Morellon sur lesquels il faudra compter, la maison assume un niveau graphique qui rivalise avec les grandes maisons sur les étales des librairies. La couverture de cet Unité Z confirme cela en atterrissant directement sur ma sélection des plus réussies de l’année (et il y a de la concurrence!).
Contre toute attente il faut rattacher ce one-shot à la mythologie Lovecraft puisque le cœur du scénario repose bien sur l’incertitude quand à l’univers psychologique du personnage principal et sa transposition dans des planches qui tordent la réalité en une boucle déstabilisante. Le thème SF n’est donc qu’un habillage qui montre l’envie des auteurs de proposer une belle aventure techno avec une escouade de soldats harnachés d’équipement ultra-sophistiqués et l’inévitable conseil scientifique top secret qui ne dit pas tout. Le risque de ce type d’intrigue est de rester trop cryptique… et c’est malheureusement le principal défaut de ce courageux album que de nous perdre à force d’en trop peu dire. Comme dans un David Lynch ou le dernier Nolan on profite d’une narration intello mais l’on est frustré de ne pas tout comprendre. En forme d’exercice de style (on en a déjà vu des BD de ce type) avec l’originalité de l’habillage SF, mOTUS commence son histoire comme un survival SF avant de développer un relationnel psychologique entre les personnages de cette « famille » militaire (l’unité Z) pour brutalement tomber dans le grand vortex de la folie lovecraftienne. On voit la progression, bien vue et logique, mais la brisure de la réalité est trop peu accompagnée et l’on ère un peu sur la fin sans bien comprendre la finalité.
Heureusement l’album s’appuie sur un talentueux dessinateur (dont c’est apparemment le premier ouvrage pro) qui a les défauts techniques de la jeunesse mais propose un excellent découpage et de très réussis design SF autant que fantastiques, avec des créatures impressionnantes, notamment lors de l’entrée dans la faille. Je n’ai pas pour habitude sur ce blog de critiquer des dessinateurs dont la progression technique sera évidente (je me souviens trop de ce qu’était Toulhoat sur Block 109 avant d’aboutir au Roy des Ribauds!) et il convient de souligner les grandes qualités d’un album à l’envie.
Avec ses défauts, son ambition peut-être un peu trop gourmande (quels grands auteurs ont déjà pleinement réussi un album de ce type à part Ledroit?), Unité Z attire pourtant la sympathie d’une série B SF lovecraftienne que tous les amateurs de Lovecraft et de SF ne pourront qu’apprécier. Avec pour principale limite de rester sur l’exercice de style, l’album propose quelques belles visions, un petit roller-coaster narratif et tout de même un plaisir de lecture non forcé.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/10/01/unite-z/
Il y a quatre ans débarquait d’un petit éditeur réunionnais une jolie proposition, imparfaite mais pleine de passion, croisant de la SF avec l’univers de la folie lovecraftienne. Perçu (et présenté) comme un one-shot, quelle ne fut pas ma surprise de voir débarquer au printemps dernier son petit-frère !
Il faut dire que le premier volume se suffisait à lui-même, nous montrant le principal protagoniste plongé dans un coma de folie après son contact avec une entité d’Outre Espace-Temps… Très différent, ce tome déroule une narration hachée et très sophistiquée visant à raconter l’odyssée dans la folie de cet esprit humain dépassé par des forces incommensurables, alors que lui est révélé le retour de Goz-Anndaroth, l’Être supérieur. Quand le premier suivait un schéma assez classique de SF militaire avec un personnage de membre de la fameuse unité Z, section spéciale chargée de pénétrer dans la « Brûme » où des entités surnaturelles semblaient sorties de notre espace-temps, ce second volume se focalise presque entièrement sur De Cenave, la pauvre victime malencontreusement « touchée » par les forces obscures lors de la dernière insertion…
Alors que l’on naviguait jusqu’ici dans une trame temporelle incertains, sans trop savoir si nous suivions un rêve ou la réalité, si les compagnons de la victime étaient toujours vivants ou non, les auteurs pénètrent cette fois totalement dans un voyage multiversiel et spatio-temporel où la progression graphique de Heri Shinato est évidente et permet de somptueux tableaux… mais perdent quelque peu l’esprit SF d’action et surtout les possibilités d’une vraie tension narrative par la disparition quasi-totale de personnages secondaires. Les seize premières pages s’ouvrent dans la suite directe de la conclusion précédente et laissent penser à l’itinéraire d’un rescapé tentant de se reconstruire psychologiquement… avant de basculer totalement dans un autre univers (mental?), dans la plus pure lignée des récits lovecraftiens. La mise est scène est toujours très intéressante en jouant sur la fragilité psychologique du personnage. L’atmosphère générale qui se dégage de la série est pesante, assez dépressive, rendant parfaitement l’état d’esprit de ce pauvre héraut désigné du Grand Ancien. En cela le projet prend de l’ampleur puisque restés sur une incertitude quand à la possible construction mentale de de Cernave, les auteurs assument ici totalement la cosmogonie infernale qui leur permet de jouer avec les trames du Temps, de l’Espace et de la Réalité en promenant notre héros dans des interactions aberrantes, grotesques et visuellement parfaitement réussies, y compris dans le malaise que l’on ressent.
En se concluant par une référence évidente à un film majeur de John Carpenter, cette Unité Z s’achève (probablement définitivement) sur cette note bien sombre qui pourra être vue comme légèrement redondante avec le premier tome, comme une sorte de prolongement graphique, esthétiquement très satisfaisant, mais qui tombe dans les limites de tout récit sur la folie d’Outre-Espace. Deux très bons auteurs à découvrir en tout cas et un accueil à réserver malgré de peu de visibilité sur les bacs des libraires… et ce blog est aussi là pour cela!
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/09/02/unite-z-2/
J'aime beaucoup ce second cycle que je trouve plus dynamique et moins politique que le premier et ce deuxième opus confirme tout cela.
Hâte de lire le 3eme livre
Voici le troisième tome de ma saga préféré du moment à savoir Thorgal. La période de sa vie explorée n'est certes pas la meilleure car il était alors sous l'emprise de la belle et machiavélique Kriss de Valnor en devenant un combattant sans pitié se faisant appelé Shaigan.
Il faut dire que l'amnésie de Thorgal a bien profité à Kriss de Valnor qui en profitera d'ailleurs pour tomber enceinte. Il était sans doute assez intéressant de se replonger dans cette période sombre qui donne un autre aspect à cette série.
Le même procédé d'intrigue du héros jouant à contre-coeur a d'ailleurs été repris dans le dessin d'animation «Dragons» avec d'ailleurs une grande intensité dramatique. Bref, ce n'est pas nouveau. Pour autant, le scénariste a pris soin de ne pas totalement assumer. Au détour d'une phrase, on apprendra que Thorgal n'a pas lui-même participé au massacre de population innocente mais bon, cela serait encore pire !
Le thème sous-jacent est le fait de régner par la terreur. Or, c'est le chef qui doit montrer l'exemple en se montrant le plus cruel et impitoyable face à tout adversaire. S'il n'est plus respecté, alors c'est l'équipage qui se retournera contre lui. Cela vaut d'ailleurs pour tout dirigeant politique.
Il est vrai que ce troisième tome est en-deçà des deux premiers qui étaient absolument magnifiques tant sur la qualité du dessin que du scénario. C'était quand même difficile de rivaliser avec un tel niveau.
Néanmoins, cela se laisse lire assez agréablement d'autant que la partie graphique offre de très belles planches ainsi qu'une très belle couverture. On trouve chez le dessinateur Roman Surzenkho toute la finesse du trait ainsi que le classicisme de la mise en page.
C'est quand même un habitué de notre héros puisqu'il a officié par rapport aux trois séries dérivées sur le monde de Thorgal (Kriss, Louve et la jeunesse). On sait qu'il respecte véritablement l'esprit de Rosinski ce qui constitue un atout indéniable.
Sur le fond, il y a des réflexions assez intéressantes comme celle de rechercher son passé qui anime Thorgal alors que tout le monde souhaite au contraire connaître son avenir auprès des devins. Par ailleurs, cette aventure ressemble un peu à un Indiana Jones à la recherche d'une relique en explorant les tombeaux piégés des anciens chefs vikings combattants. Il y a également un soupçon de surnaturel en faisant intervenir des morts-vivants.
Au final, nous avons là une lecture distrayante assez agréable en attendant le prochain tome pour relever un peu le niveau. On peut dire que c'est un album de transition qui se situe d'ailleurs tout juste avant l'épisode « Géants » de la série mère où Thorgal va retrouver la mémoire grâce au Prince Galathorn.
Confus.
On se rapproche plus d'une oeuvre d'étudiant en Beaux-Arts que d'un album de bande-dessinée.
C'est audacieux certes, mais légèrement ennuyeux et trop intellectuel pour moi.
En simplifiant un peu le propos, la narration et le graphisme, ça pouvait être moins hermétique je pense.
Série abandonnée ? Auteur oublié ? Sans doute sur d'autres projets que de la BD. Vu le talent graphique...
Mystère.
J’aurai essayé … j’avais laissé tomber au tome 10 vu le contraste entre la finesse du premier cycle et la lourdeur de la singerie … emprunt à Audiard !
Bon, terminé pour moi …
J'ai apprécié cette romance sur fond historique.
Les dessins sont plutôt chouettes mais je ne suis pas grand amateur du trait de taille unique, il donne un sentiment d'un outil numérique n'est pas maîtrisé.
La colorisation est plutôt réussie, pour une fois l'utilisation du sépia est pleinement justifiée.
Par contre, je ne suis pas certain de vouloir lire la suite, le personnage principal manque vraiment d'attrait et d'intérêt, s'il se laisse aller ainsi tout au long de la série ça risque d'être un p'tit peu long.
Esthétiquement c'est le Joker le plus terrifiant que j'ai pu voir. L'ironie à son paroxysme, intelligent comme à son habitude et encore plus violent. Faut voir ce dont est capable ce psychopathe ! Même pour un lecteur régulier de "Batman", j'ai été stupéfait sur certaines cases.
Le dessin est exquis, les images sont rudes mais le découpage à l'instar du scénario reste malheureusement assez basique. Bien trop de censures dans les dialogues et quelques blagues qui tombent à l'eau .
Bien évidemment, comme tout bon comics sur le Joker, sa similarité plus que sa dualité avec Batman, est mise au premier plan.
Bon album, ne serait-ce que pour le nouveau coup de crayon sur le Joker, mais pas indispensable .
L'oeuvre de la maturité ? Sourire. On titre souvent ce genre d'ineptie lorsqu'une oeuvre semble plus pertinente qu'une autre dans la bibliographie de l'auteur...
Jean-C Denis a un pinceau qui ne m'enchante guère. Je ne dénigre nullement le savoir faire, l'intelligence du cadre et de la narration ainsi que les traits et horizon. L'artiste est un professionnel. Mais vous savez les gouts et les couleurs....bref on y peut rien. Ce n'est pas ma came.
Sauf qu'à la lecture de ce one-shot, j'ai vibré tout du long.
Déjà cette histoire de Bernard l'Hermite (romancier alcoolique) qui vit chez les autres, en usurpant des identités et pour faire tout comme une aventure narrée dans un roman édité à compte d'auteur , est d'une vrai rareté. Et tout y est surprenant dans une narration en poupée russe.
Le récit prend son temps et tant mieux. Il y a de la contemplativitée dans les émotions que ressentent tous les personnages, même les plus petits. Il y a, dans cette histoire à tiroir, avant tout, une comédie tragédie humaine.
Il y a également une sorte d'inertie latente toujours dans ces destins qui se croisent. Et Jean-C Denis nous propose de faire nous même notre propre final...
Bref, j'avoue être surpris des critiques précédentes, tant j'ai été bouleversé par la lecture de cette histoire. Et, bien que le trait ne me séduise pas autant que j'aurais aimé, j'ai adoré les couleurs et les décors.
Les mondes d’Aldébaran, quelle saga incroyable. Quelle imagination ! La faune et la flore de ces planètes sont tout simplement incroyables. Leo, l’auteur, aime particulièrement les femmes jeunes, belles et fortes. C’est sympa, mais à certains moments, on a l’impression de regarder une série TV qui pourrait s’intituler "Kim et les garçons". Aussi, le thème des fanatiques religieux ou de moralité, qui revient en permanence, est plutôt lassant. Il y a tellement d’autres possibilités de méchants personnages dans de tels mondes.
La série "Aldébaran" est l’une de mes préférées avec la découverte de la Mantrisse, "Betelgueuse" est la mise en place de Kim en tant que leader, "Antares" le contact intensifié avec les extra-terrestres. "Les survivants" sont pour moi l’une des meilleures séries où il y a un renouveau du contexte et des personnages, et enfin "Le retour sur Aldébaran" qui, quelque part, fusionne toutes les séries de cette belle saga. La série "Bellatrix" retombe encore sur une histoire de fanatique religieux rétrograde. Pas intéressant du tout. Dommage.
En conclusion, c’est vraiment excellent, jusqu’au "Retour sur Aldébaran" qui clôt cette saga d’une très belle manière.
Les mondes d’Aldébaran, quelle saga incroyable. Quelle imagination ! La faune et la flore de ces planètes sont tout simplement incroyables. Leo, l’auteur, aime particulièrement les femmes jeunes, belles et fortes. C’est sympa, mais à certains moments, on a l’impression de regarder une série TV qui pourrait s’intituler "Kim et les garçons". Aussi, le thème des fanatiques religieux ou de moralité, qui revient en permanence, est plutôt lassant. Il y a tellement d’autres possibilités de méchants personnages dans de tels mondes.
La série "Aldébaran" est l’une de mes préférées avec la découverte de la Mantrisse, "Betelgueuse" est la mise en place de Kim en tant que leader, "Antares" le contact intensifié avec les extra-terrestres. "Les survivants" sont pour moi l’une des meilleures séries où il y a un renouveau du contexte et des personnages, et enfin "Le retour sur Aldébaran" qui, quelque part, fusionne toutes les séries de cette belle saga. La série "Bellatrix" retombe encore sur une histoire de fanatique religieux rétrograde. Pas intéressant du tout. Dommage.
En conclusion, c’est vraiment excellent, jusqu’au "Retour sur Aldébaran" qui clôt cette saga d’une très belle manière.
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En conclusion, c’est vraiment excellent, jusqu’au "Retour sur Aldébaran" qui clôt cette saga d’une très belle manière.
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En conclusion, c’est vraiment excellent, jusqu’au "Retour sur Aldébaran" qui clôt cette saga d’une très belle manière.
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La série "Aldébaran" est l’une de mes préférées avec la découverte de la Mantrisse, "Betelgueuse" est la mise en place de Kim en tant que leader, "Antares" le contact intensifié avec les extra-terrestres. "Les survivants" sont pour moi l’une des meilleures séries où il y a un renouveau du contexte et des personnages, et enfin "Le retour sur Aldébaran" qui, quelque part, fusionne toutes les séries de cette belle saga. La série "Bellatrix" retombe encore sur une histoire de fanatique religieux rétrograde. Pas intéressant du tout. Dommage.
En conclusion, c’est vraiment excellent, jusqu’au "Retour sur Aldébaran" qui clôt cette saga d’une très belle manière.