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Si le contenu de l’œuvre montre rapidement son coté épique et explosif, l'ensemble sait s'affirmer à travers un univers riche, un humour bien dosé et des idées crédibles, d'autant plus que les termes techniques utilisés donnent parfois l'impression d'être dans une certaine réalité de narration. En revanche, je trouve le dessin de Vatine (T1 à T4) est assez discriminant pour l'appréciation de l’œuvre, des traits épais, des personnages avec peu de détails, une expressivité parfois très caricaturale. Je préfère le trait de Tota (T5). Le cycle 1 de Aquablue (T1 à T5) est solide et je comprends tout à fait qu'il reste une série culte malgré le temps qui passe, car elle sonne encore très moderne.
La série se divise en 4 cycles distincts, les dessins sont d'une grande qualité sur l'ensemble des 8 tomes (4 cycles). Florence Magnin propose quelque chose de très doux graphiquement en couleur directe, avec beaucoup de poésie et qui correspond à la "douceur" des intrigues. Le cycle 1 qui permet d'appréhender ce nouveau monde dans lequel apparait notre héros Jan. Les trouvailles et recherches en terme de scénario sur ce premier cycle (T1 et T2) sont une grande réussite qui valent lecture. En revanche, la tournure prise par les autres cycles ne permettent pas d'alimenter selon moi l’intérêt pour la suite de la série (T3 à T8), qui a du mal à décoller, avec cette douceur et ce coté rêveur qui lui colle tant à la peau.
Œuvre fictive tirée de faits réels, nous allons apprendre que ce Dust Bowl n’est pas une catastrophe uniquement liée au bon vouloir de dame Nature . Les conséquences de ce phénomène sont l’affaire de ces redneck crasseux pensaient-ils dans leurs buildings … avant de se retrouver devant la soupe populaire, comme tout le monde .
On traverse les Etats-Unis, en pleine « Grande depression » sur fond de ségrégation raciale . La « prohibition » vient tout juste d’être levée . Une époque très difficile, et pourtant on imagine à peine les dégâts collatéraux .
Les dessins détaillés des paysages sont exquis et parlent pour eux (une image vaut 1000 mots dit-on), et les quelques photographies d’archives sont émouvantes . Nous avons droit à beaucoup de contemplation, si bien que les 280 pages sont lues en 1h30 environ . Les paysages sont magnifiques et le voyage à travers les États-Unis donne des envies de « Road trip » . La colorisation y joue un rôle important .
L’histoire du personnage principal m’a énormément plu, et malgré son jeune âge, je me suis retrouvé en lui sur plusieurs points (dont je ne peux aborder sous peine de dévoiler l’intrigue)
Nombreux sujets sont abordés avec plus ou moins d’importance : L’accomplissement humain ou social, la famille, l’appartenance à un groupe, le devoir, le travail, la survie et le rêve américain .
En conclusion
Une belle aventure sans réel « happy end », à une époque difficile des États-Unis . Quelques anecdotes quelconques de certains personnages , qui se révèlent finalement réelles dans le dossier de fin de bouquin, c’est appréciable . On ressort de cette lecture avec un peu plus de considération et d’empathie pour la condition humaine, des plus démunis, de ceux dont on ne parle jamais, sauf pour les dénigrer ou faire du bénéfice . Il s’agit aussi d’un bel hymne à la campagne, à la vie rurale .
On reconnait bien les traits de Dany sous cette série humoristique. L’ensemble se lit rapidement, les dessins sont réussis et convaincants, les femmes toujours dessinées de manière pulpeuses. Cependant les histoires sont très courtes (1 page) et ne permettent pas de s’attacher aux différents personnages.
Mauvais sur toute la longueur. Un scénario mal orchestré, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quoi il était question et l'enjeu de "Barcelonight", c'est pas terrible. Les dessins et personnages sont corrects mais l'ensemble parait vite fade. Pas grand chose à dire, dommage.
Voilà encore une série du dessinateur qui m'énerve le plus !!!
Alors oui c'est beau, oui c'est bien scénarisé, oui c'est très bien maîtrisé.
MAIS ...... Quand est-ce le jour ou ce gugusse va apprendre à terminer lui même une série, et pas la refiler à un autre, si talentueux soit-il, si j'achète une BD de Swolf, c'est pour y voir JUSQU'A LA FIN des dessins de Môssieu Swolf.
Bref, encore une déception au compteur, et une dernière série que je terminerai ultérieurement sans que rien ne presse.
Pour toutes ces raisons, ma note ne va pas être bonne du tout !
Avec un début de scénario des plus emballant qu'il m'a été donné de découvrir ces derniers mois, ce Undiscoverd Country est très accrocheur. En distillant les informations sur ce monde dystopique avec maîtrise et parcimonie, les auteurs tiennent notre attention durant toute la première partie de ce tome. Mais je n'étais pas prêt à ce qui allait suivre. On passe de surprise en surprise et on a l'impression que l'imagination de Snyder et Soule n'ont aucune limite.
Je n'en dirait pas plus pour ne pas divulgacher le plaisir de cette découverte.
Graphiquement Camincoli est à la hauteur du projet, nous servant des planches qualitatives où les couleurs de Matt Wilson ont un rôle excessivement important.
Une belle découverte qui ne laissera pas les lecteurs indifférents
Très jolie histoire, pétillante et pleine de vie. Le dessin est frais et léger, la couleur lumineuse… Tout cela donne une belle ambiance, un peu acidulée mais pas trop (très belle séquence à la fête foraine !). Il y a aussi de chouettes trouvailles graphiques qui permettent de se mettre à la place de Marie-josé. Et c’est fort bien raconté, en plus : ça se lit tout seul et les textes sont soignés.
Le seul bémol viendra peut-être d’une certaine inégalité dans la justesse des dialogues. Alors que la plupart sonnent très juste, d’autres me paraissent un peu trop… comment dire ? Grandiloquents ? Ampoulés ? Solennels ?
Au final, une lecture pleine d’espoir et de positivisme qui fait du bien.
Une lecture honnête et divertissante qui, par moments, s’approche du talents de certains prédécesseurs des aventures de Spirou. L’humour est bien dosé et les dessins plutôt réussis.
De l'humour, de la tendresse, de la nostalgie... une chronique familiale qui aurait rappelée à Marcel l'odeur de ses madeleines
Un chef-d’œuvre sous-estimé de la BD d'humour.
Dans une saine et joyeuse émulation, Yann, Jean et Simon Léthurgie nous ont concocté un scénario bourré de gags et d'énergie. On y suit les aventures d'un duo policier désopilant et particulièrement incompétent : Spoon, avorton fan de Disney et de Clint Eastwood, qui prend tout au premier degré, et White, la grande asperge facétieuse, tout de blanc et de noir vêtu, qui prend un malin plaisir à se moquer de son acolyte. Ils n'ont qu'un seul but dans la vie : conquérir le cœur de la sensuelle mais sévère Courtney Balconi. Alors, quand la journaliste se fait prendre en otage par un terroriste aigri, dans un hôtel empli de membres de la secte Azum... L'ambiance devient explosive.
Jamais je n'ai autant ri avec une seule BD. Adolescent, je me rappelle avoir lu cet album 4 fois le même week-end et avoir ri à gorge déployée, à ne plus savoir m'arrêter. Que ça fait du bien... Encore aujourd'hui, les multiples gags qui s'enchaînent de page en page me font sourire. Souvent grotesque, les auteurs jouent aussi sur le comique de répétition, la parodie (ici piège de crystal notamment), l'absurde, le mauvais caractère des personnages ou les situations dans lesquelles ils s'embarquent... Le trait de Simon, caricatural, va dans ce sens. Cela serait beaucoup moins drôle si les armes ou les scènes de combat étaient dessinées avec réalisme... Mais Spoon et White est aussi un récit complexe, polyphonique, où la tension est tangible. Les autres albums garderont le même format.
A lire absolument (et jeune de préférence).
Nous revoilà dans la suite et fin de la version modernisée du Marsipulami vu par Zidrou. Houba, houba !
Le lectorat visé est bien la jeunesse actuelle mais également les nostalgiques de la BD franco-belge de l'époque Hergé tant les clins d’œil sont nombreux. N'oublions pas que ce reprise d'un vieux titre de Franquin reste un hommage appuyé à son auteur.
Au niveau du scénario, c'est plutôt une sorte de course poursuite tout le long de l'album avec un dénouement fort en émotion. Rien de vraiment exceptionnel malgré une longue mise en place du récit où l'auteur a prit son temps. Cela reste du convenu.
Evidemment, on pourra admirer un dessin de toute beauté de Frank Pé dans des décors de Bruxelles fidèlement reconstitué. L'époque choisie est un peu trouble car on revient de la Seconde Guerre Mondiale entre résistance et collaboration parfois horizontale. Le lynchage est encore dans tous les esprits, même ceux des gamins ayant parfois perdu un père au combat ou dans les camps de concentration...
On retiendra surtout la belle histoire d'amitié entre ce gamin un peu perdu et cette bête sauvage qui a été arraché à son environnement naturel. On verra également que la solidarité et le pardon finiront par l'emporter afin qu'on puisse un peu avancer. C'est beau dans le message véhiculé. Bref, c'est tendre comme du Zidrou.
En conclusion, une adaptation réussie d'un vieux titre remis au goût du jour.
Aussi bon que le premier tome, dans une ambiance pourtant fort différente, beaucoup moins humoristique et beaucoup plus sanglante ! L'histoire est surprenante jusqu'au bout et les dessins sont vraiment très chouettes, aussi expressifs qu'atypiques.
Un super diptyque, vraiment !
Un très bon tome de fin de cycle. Cycle qui aura bénéficié jusqu'au bout d'un dessin excellent (merci le numérique !) et d'un scénario solide, souvent haletant, riche en rebondissements et retournements de situations. Ce dernier album tient en tous cas toutes ses promesses et termine l'histoire entamée dans le T12 de belle manière.
Album qui regroupe trois histoires, enfantines certes, mais tout de même sympathiques. Le dessin est très bon, bien dans l'esprit de la série-mère. Un chouette moment de lecture, d'autant qu'il est toujours amusant de croiser dans cette série certains personnages secondaires de la série-mère, tels l'insupportable Homéopatix ("Les lauriers de César"), ce brigand de Lentix ("La serpe d'or") ou encore l'ambitieux Anglaigus ("Le domaines des dieux"). Les récurrentes apparitions d'Abraracourcix et de Bonemine sont aussi bien marrantes.
Une belle série d'illustrations brassant une multitude de personnages pop des années 80 (ranma, xena la guerrière, ...) à nos jours, sans oublier les personnages issue de la création d'Alice Picard. Entre fragilité et délicatesse nous avons une belle proposition personnelle de l'artiste.
Un ouvrage remarquable !
"Le sculpteur" est une œuvre dantesque, surtout au niveau du volume de quasi 500 pages, c'est rare pour un roman graphique/une bande dessinée. Malheureusement, le pari n'a pas fonctionné pour moi. Tout d'abord par un scénario qui s'étire bien trop en longueur, avec une absence de relief. Le personnage de David est trop caricatural, il manque de profondeur. Certains faits peuvent être le propre de l'être humain en général et ainsi du personnage de David Smith, mais il n'a rien d’intéressant à part son obsession illusoire pour l'art et le succès. Je comprend d'un coté le besoin brûlant et occidental de briller au travers de ses œuvres, c'est propre à chaque artiste, mais le défaut principal est pour moi le dessin, car à vouloir remplir 500 pages, difficile de proposer des planches détaillées, c'est un choix, mais du coup le dessin reste excessivement minimaliste, et les personnages en apparence très cartoon (d'ailleurs les mains ne sont bien dessinées uniquement sur les plans rapproché des mains). Meg a un peu plus de relief sur le fond, c'est surement le personnage le plus intéressant. Beaucoup de répétitions, avec des cases de dessin pas forcément utile et qui ajoute un nombre conséquent de pages. A part montrer l'extravagance et sans forcément être cohérent, je suis plutôt dubitatif sur cette œuvre.
Un travail artistique assez fou de la part de Mourier pour ces 3 tomes, le dessin en couleur directe est époustouflant de vivacité. La construction et le trait des personnages sont parfois un bruts et caricaturaux, la sensualité de la danseuse Askell au caractère bien trempé ajoute la touche d'érotisme necessaire, en plus des scènes particulièrement tribales et violentes. Le scénario est quand à lui bien structuré et amené. Seule grosse déception, la série se présente sous la forme de 2 dyptiques, mais le T4 n'a pas encore vu le jour depuis la sortie des 3 tomes de 1993 à 1995.
Une jeune femme se laisse porter par ses rêves, bien trop souvent érotiques et se réveille à chaque fois en sursaut avec une envie folle d'en parler à son psychanalyste. Une idée de Giardino qui a pu être exploité sur un tome. Les planches sont sexy et sympathiques, avec un humour bien dosé. L'idée est là, les dessins sont respectables et éveille le fantasme, pas au point d'en faire des éloges, mais ça a le mérite de se tenir.
Une bande dessinée en style comic avec de très courtes histoires (2 à 6 pages) autour de la conscience et de l'humanité. Les 3 tomes sont très cyniques avec des histoires très inégales sur l'ensemble des tomes. "Rencontres Obliques" reste le plus apprécié pour ma part. Le dessin de Clarke en style Comics est très réussi et participe à la narration et l'ambiance général de l’œuvre. Trois tomes pour assez peu d'histoires convenues, cela reste une petit déception, car il y a matière à raconter.
Très délicat de donner un avis positif, tellement le scénario me porte peu d’intérêt et qu'il est difficile de comprendre les propos. D'autant plus avec un dessin fade, non pas au niveau de la couleur mais du trait qui fait très "digital", dommage pour un roman graphique érotique. Je n'ai pas apprécié.
Tout ce qu’il faut dans un bon récit de SF (de l’anticipation, de la critique politico-sociale, des monstres, un artefact mystérieux (la tour, la boussole), l’absurdité de l’existence, etc.
Le dessin de Bündgen est excellent, on identifie bien sa patte ; le noir est blanc se suffit toujours à lui-même.
Une œuvre puissante et fascinante.
Pour tout commentaire, je dirais que ce récit s’élève à des sommets et se conclut avec une véritable chute !
Avec Romano Scarpa, Mickey est un second Tintin.
C'est ainsi que je définirai le personnage de Mickey ( Topolino) à travers les bandes dessinées du scénariste et dessinateur italien.
On notera de nombreux récits portés sur l'aventure ou sur une enquête policière.
D'autres scénaristes italiens s'inspireront du travail du Romano Scarpa voire aussi de celui de Hergé.
On notera parmi ses réalisations une bande dessinée assez sympathique où Dingo a un cousin qui vit en Afrique et qu'il décide d'aller le rejoindre avec quelques ingrédients empruntés à Hergé (l'Afrique, la vie à l'écart du monde moderne comme Ridgewell dans l'oreille cassée et même une pierre étrange aux propriétés explosives qui font penser à l'étoile mystérieuse dans Tintin).
On prend plaisir à lire les histoires de Romano Scarpa compte tenu de la qualité scénaristique.
On peut comprendre leur succès à travers le monde.
Des BD à découvrir !
C'est en 1954 que paraissent ses premières histoires avec les personnages de Walt Disney. Comme Hergé l'auteur italien met en avant la notion d'aventure lointaine suite à un simple événement. La plupart de ses histoires ne manquent pas d'action et on est très souvent tenu en haleine à la lecture de ses récits. On notera des personnages créés par lui dont Brigitte Mc Bridge, autre compagne de Picsou.
Si les premières histoires sont dérivées de Blanche neige et les sept nains on notera un excellent début avec Donald ou Mickey.
Sympa ces prémices Francq ou on retrouve certains traits des futurs personnages de Largo Winch !
Sympa aussi le clin d'œil à Hergé page 42 avec le fétiche Arumbaya de Tintin et l'oreille cassée...
Une conclusion avec un épilogue qui laisse la place à une suite. Une suite qui, après plus de 10 ans, n'est toujours pas arrivée. Et ce n'est pas étonnant.
L'intrigue générale est originale et Corbeyran n'a pas peur de donner des tournures inattendues, voir à contre emploi de ce qu'on a l'habitude de lire. Simplement, ces situations ne sont pas vraiment emballantes (ou alors est-ce moi qui suis blasé?).
Une fin qui m'aura laissé un petit goût de trop peu.
Ivo a mis les voiles dans le Brésil de la fin des années 80. On pourrait le comprendre mais on ne connaît pas vraiment ses motivations.
Un jeune homme qui apprend la mort d'Ivo va vouloir partir sur ses traces comme une sorte de pèlerinage pour lui rendre hommage. On se demande bien quels sont les liens qui unissent Pedro à Ivo car rien n'est vraiment dévoilé. Est-ce son fils ou bien son oncle comme il le prétend ?
C'est une sorte de road-movie pour Pedro qui va même rencontrer l'amour durant son périple à travers le Brésil qui est un très vaste pays.
La couverture est réellement magnifique. On ne pourra pas en dire autant du dessin qui ne semble pas être assez précis d'une case à l'autre même si le trait reste tout à fait convenable. On notera certaines irrégularités au niveau des décors comme par exemple la voiture qu'il conduit. Il faut être un fin observateur.
Par contre, on peut dire qu'il y a de la profondeur dans les personnages ce qui rend ce récit assez réaliste et parfois assez touchant. Et puis, il y a le Brésil qui est un véritable personnage à part dont on découvrira les différentes facettes que cache une certaine complexité.
Au final, un road-movie exotique qu'on peut suivre pour sortir un peu des sentiers battus. Il suffit de mettre les voiles.
Si le dessin de Dany permet de montrer un dessin toujours de qualité, avec des femmes pulpeuses, fines, des airbag en guise de poitrine et par un scénario qui prête à ce jeu, l'ensemble se lit bien mais sans réelle engouement. Le scénario signé Arleston sonne plat. On retrouve le type de narration des Lanfeust (Troy, Etoiles, Oddyssey) mais cette série n'apporte pas grand chose à l'univers de Troy. Donc malgré les dessins et couleurs soignés de Dany, cela reste une série très moyenne dans son propos.
Un récit très classique avec un enquête policière autour de l'art sur chaque tome (T1 à T4). Les enquêtes restent trop linéaires. La relation entre nos deux protagonistes, Anthéa et Gregory, évolue au fil des tomes et c'est surement la partie la plus plaisante, Greg étant quelqu'un de drôle et fourbe, tandis que Anthéa est mystérieuse et indécise, il y a une belle construction autour des deux personnages. Le dessin dans le T1 signé Béhé n'est pas à la hauteur de mes attentes et gâche quelque peu l'impact du scénario, en plus des couleurs très fades. Heureusement, Danard et Pierre rattrape le dessin sur les tomes suivants (T2 à T4). Une série moyenne, mais qui se lit bien tout de même.
Les aventures de Jack Tenrec et Hannah Dundee à travers une bande dessinée de SF post-apocalyptique. Les premiers tomes présentent certaines longueurs, mais fourmillent d'idées incongrues et/ou réellement bien pensées. Les derniers tomes (T4, T5 et T6) sont les plus remarquables, dommage que la série n'ai pu être terminée. Le dessin de Mark Schultz, est d'une grande précision, avec un très beau trait. Un très bel univers.
Dommage pour cette série qui reste inachevée à ce jour. Pourtant le T1 et T2 en font clairement une série avec des idées structurées et convenues. Mais le T3 se trompe selon moi complétement de direction et n'a pas a cœur d'alimenter la construction des 2 tomes précédents. Il y a de nombreuses attentes après le T2 avec des questions qui resteront sans réponse : que devient Samantha ? Je pensais que le T3 allait aborder cet arc narratif. Et le machiavélique Skinner ? Vincent entretien une relation écrite avec Dana, mais semble avoir complétement oublié Samantha. Les dessins, colorés et détaillés sont d'une grande richesse, l'univers en lisière de foret donne de l'épaisseur à l'ensemble. Bref, c'est vraiment dommage que l'éditeur (Glénat) n'ai pas donné suite à une œuvre qui fonctionne bien sur les 2 premiers tomes, malgré la dérive du 3ème tome.
Une œuvre qui se lit bien, mais ne présente pas de moment aussi intense qu'attendue, la narration est assez linéaire même si on en apprend un peu plus au travers des planches sur nos deux frères. Le dessin me plait également moyennement avec des formes simples qui fonctionne mais qui ne partage pas d'émotions. Un ensemble moyen.
En toute simplicité, Olivier Pont propose une œuvre sincère sur la condition des femmes dans notre société. Différents portraits balayent le roman graphique avec des femmes de tous ages et de tous horizons. Une narration au cœur des femmes, de leurs complexes et de leurs visions de la société. Les petites histoires s'enchainent de manière fluide et le propos est cohérent, j'ai passé un bon moment.
Un univers original et intéressant, bien construit autour d’une dictature elfique au sein d’une cité multi-ethnique (humains, nains, elfes, etc.).
La rébellion d’un elfe (« La Flèche »), l’exclusion des druides dans la forêt, la répression des humains. Tout cela donne beaucoup de pistes pour la suite.
Les graphismes sont efficaces, sans être incroyables. Ils servent le récit, les décors sont plutôt bien travaillés, mais au niveau des visages et personnages d’arrière-plan il y a parfois des détails à reprendre.
Un début prometteur.
En vacances en Ecosse chez son oncle, Astrid s'ennuie. Elle décide alors de farfouiller dans l'immense bibliothèque de ce dernier et y découvre le carnet de voyage de son grand oncle, qui mentionne l'existence de créatures fabuleuses - des Lutins - sur les terres familiales. Elle décide alors de monter une expédition en enrôlant son oncle et le personnel de son manoir mais l'idée n'emballe personne, persuadé qu'il ne s'agit-là que de légendes fantaisistes. Qu'importe, voilà Astrid et son escouade partis en direction des inhospitalières Terres Rousses ! Et ce que notre héroïne va découvrir va se révéler au-delà de toute attente ...
Après un précédent album un poil faiblard, on renoue avec le haut du panier avec cet opus en tous points excellent. Aventure, suspense, humour et personnages amusants font bon ménage, servis par un dessin espiègle et pétillant toujours au top et des dialogues drolatiques particulièrement bien travaillés. Trop bien !
Je ne remets pas en cause le talent du dessinateur, qui est indéniable. Mais quel est l'intérêt artistique pour un dessinateur de faire du copié/collé d'un autre auteur (en l’occurrence ici Franquin) ? Où est l'originalité artistique ? Où est le plaisir de créer ?
L'album en soit est plutôt sympa, mais j'avoue que je ne comprends ni cette démarche artistique, ni la politique éditoriale des éditions Dupuis. L'idée c'est quoi ? De faire plaisir aux "vieux" lecteurs déçus des S&F modernes et de leur servir de la contre-façon en leur faisant croire que c'est du Franquin ? La belle affaire ...
Encore une fois, je n'ai rien contre les auteurs de cet album, qui ont fait du bon boulot, et j'ai plutôt bien apprécié la lecture de cet opus. Mais perso je préfère continuer de lire la série-mère, avec ses hauts (rares ces dernières années) et ses bas, plutôt que cet ersatz de Franquin.
J'adore l'humour absurde d'Anouk Ricard et le décalage entre son dessin tout pourri et le propos souvent premier degré, qui renforce l'absurdité des situations. Généralement, je me marre de la première à le dernière page. Mais bizarrement, pas sur cet album. Seules deux histoires m'ont bien fait rire : celle de l'épicier et celle de la ville férue d'Art.
Trop peu pour justifier l'achat de cet album et pour le considérer comme un bon album.
Revue très intéressante. J'ai vraiment apprécié ce livre et la façon dont les auteurs voulaient se concentrer sur la « vie » et non sur la « mort ».
Piano
En petit format (j’ai lu l’édition à 10 euros), paradoxalement, l’œuvre de Zeina Abirached n’est pas d’une accessibilité immédiate. Le trait de l’autrice, qui déjà n’est pas particulièrement élaboré, assez enfantin même, paraît comme compressé dans un livre trop petit pour lui.
Crescendo
Pourtant, c’est une œuvre d’une grande poésie. Dès le début de la BD, j’ai apprécié la qualité de son écriture, d’une grande rareté. A cela s’ajoute la beauté de la composition en noir et blanc. C’est alors le dé-clic. Les figures de Zeina Abirached, d’apparences simples, sont en fait associées pour créer des ensembles riches et complexes. Ainsi, si le découpage peut parfois paraître redondant, d’où une certaine pesanteur, il est finalement contrebalancé par la maestria de la composition, qui monte en puissance : répétition des motifs, des mots, des onomatopées, des notes de musique... qui tapissent parfois le fond des décors ; géométrie des formes, dans un style persan ou années 60 ; jeu sur les marges et disparition progressive des contours des cases, des frontières ; pleines pages, gros plans parfois radicaux ; schémas et cheminements pointillés, qui contrastent avec la musicalité de l’œuvre...
Allegro
J’avoue, Zeina Abirached a su me toucher au cœur plusieurs fois, dans ce récit polyphonique, évoquant son aïeul musicien, l’invention du piano oriental, mais aussi son propre bilinguisme (français et arabe libanais) : « je tricote depuis l’enfance une langue faite de deux fils fragiles et précieux » (citation extraite d'une double page du centre de l’album, mêlant auto-représentation, calligraphie arabe, police Times sur fond uni de « clic » noir et blanc). Et ce chiasme, ce déhanchement permanent pourrait-on dire, est repris allègrement dans cet art si élégant et personnel qui est celui de Zeina Abirached, dénué de pathos mais avec une profondeur aiguë.
Forte
Le Sud Soudan est devenu un pays indépendant en 2011 après une succession de guerre qui a duré 50 ans et qui a déchiré en deux le Soudan. Or, à peine son indépendance proclamée qu'une terrible guerre civile a éclaté entre les partisans du Président et ceux du vice-Président.
Bref, une histoire de pouvoir et de domination. Cela a entraîné de nombreuses morts civiles ainsi qu'un déplacement des populations fuyant la guerre et la pauvreté. Ce pays est classé dernier du monde en terme d'indice de développement humain. Voilà pour le contexte.
On va intéresser à la relation entre un frère et sa jeune sœur dans un camp de réfugiés à savoir Bentiu administré par les casques bleus de l'ONU qui les protègent face à la folie humaine. C'est évidemment consternant ce qui se passe dans cette partie du monde totalement oubliée. On chasse les européens au profit des russes et des chinois mais en attendant, l'aide internationale pour sauver ces pauvres gens vient bien d'Occident.
Le phénomène des soldats enfants sera également traité puisque nos deux protagonistes seront enlevés par des militaires rebelles peu scrupuleux.
L'auteur Jean-Denis Pendanx a voulu mettre un coup de projecteur sur la guerre civile au Sud Soudan dont sont victimes en tout premier lieu les habitants et surtout les enfants. Il illustre par des photos un documentaire illustré en fin d'album qui nous montre qu'il y a puisé toute son inspiration pour ce récit aux allures véridiques.
Un album aux accents d'engagement humanitaire pour aider l'Afrique.
Certes, le dessin est chatoyant ... mais aussi totalement impersonnel, tant il évoque l'esthétisme des dessins animés Disney des années 40 & 50. Il n'y a donc aucune originalité graphique. Idem pour le scénario, qui reprend la plupart des gags issus de ces fameux dessins animés Disney (Donald et les fourmis, Donald enquiquiné par Tic & Tac ...). Même le coup de l'histoire muette tombe à plat, puisqu'il avait déjà été fait dans le T10 (avec bien plus de réussite qui plus est).
Pour résumer : un bel album, mais sans audace.
Un très bon album, de toute beauté . Le travail des deux artistes est à la hauteur de leur réputation .
Il est préférable d'avoir quelques notions sur le chevalier noir, au risque de passer à côté de la puissance du récit . Ce run est malheureusement trop méconnu, et je le placerai parmi les 5 meilleurs récit Batman que j'ai pu lire, c'est dire la qualité de l'oeuvre . Elle est effrayante (terreur visuelle et psychologique), touchante, poignante même, à tel point que j'ai pu vouer une haine contre le Joker autant que j'ai ressenti une énorme empathie pour lui-même et ses victimes. Geoff Johns et Jason Fabok ont une maitrise sans faille du sujet, ils connaissent et aiment ce qu'ils ont crée sur ce "Batman : Trois Jokers" .
Red Hood et Batgirl sont également des personnages travaillés, avec une certaine envergure sur ce scénario et ne sont clairement pas là pour faire figuration. Ils apportent leurs lots de souffrance et d'espoir, servent de pilliers émotionnels à notre Batou .
Le Joker reste un des plus grand "vilain", toutes séries de super-héros confondues, mais n'est pas à mettre entre les mains des plus sensibles . Quelle violence, quelle folie ! J'adore .
la couverture verso de cet album se trouve ici :
https://www.librairie-compagnie.fr/livre/9782809491173-world-of-warcraft-tome-2-l-ennemi-revele-walt-simonson-ludo-lullabi/
le dos de la couverture de cet album se trouve ici :
https://www.librairie-compagnie.fr/livre/9782809491166-world-of-warcraft-tome-1-etranger-en-terre-etrangere-walt-simonson-ludo-lullabi/
Le synopsis de cette nouvelle trilogie antique : alors que la peste sévit à Rome au 1er siècle avant JC, une courtisane est accusée du meurtre du consul. Nous sommes entraînés dans les bas fond de Rome où la luxure règne en maître dans une atmosphère fébrile entre baiser, boire et mourir.
C'est beaucoup trop cru pour moi car la grâce n'existe pas et ce n'est pas vraiment au service du récit qui aurait pu s'en passer. C'est libidineux et névrosé à souhait ! Bref, il faut le vouloir et s’infliger ce dévergondage !
Par ailleurs, les dessins minimalistes ne contribuent pas à nous montrer de la beauté et de la sensualité. C'est un style graphique que je n'avais déjà pas trop apprécié dans « L'île au poulailler » de la même dessinatrice.
En point positif, l'album se dévore vite grâce à une narration et une mise en image efficace. Cela peut sans doute plaire aux amateurs du genre. En ce qui me concerne, ce n'est pas mon style bien que j'aime parfois sortir des sentiers battus.
En effet, cette œuvre est d'une réelle vulgarité sans nom même si le contexte est celui d'un univers en pleine décadence. Le souci vient également du scénario qui part dans tous les sens.
Perso, je préfère vous déconseiller ce titre qui n'est pas une bonne pioche. Cependant, les plus téméraires pourront sans doute le découvrir.
Une série sur Sherlock Holmes qui commence fadement. Le scenario se veut riche mais il est à la hauteur du dessin : fouillis. Je n'ai pas tout compris et je peine encore à comprendre pourquoi j'ai investi sur cet objet. Sincèrement, vous pouvez passer votre chemin.
A nouveau un bon album de genre dans le NY des 50'. Un scenario complexe et plutôt bien foutu autour du trafic de drogue entre italiens et français. Des dessins qui restent au niveau. Mon album préféré pour l'instant, une bonne surprise.
Très belle série avec un magnifique graphisme une très bonne surprise quand on voit les M..... qui sortent actuellement. La bonne BD avec de bons dessins est en voie de disparition.
On le sait Purple Heart est une série classique. Mais dans ce second tome, ce classicisme vire à une impression de déjà-vu scénaristique. Le scenario est heureusement sauvé par l’inclusion des personnages dans un évènement historique, l’intégration de Hawaï comme Etat des USA. Pour le reste, le méchant est un archétype tout comme les alliés de circonstances. Rien de surprenant.
Les dessins restent agréables mais ils ne justifient pas à eux seuls de la qualité de cette bande dessinée. Correct, sans plus.
Très belle surprise que cet album. Rémi Farnos offre une aventure de piraterie au scénario solide, riche en rebondissements, bien servi par un dessin expressif et dynamique. Les personnages secondaires sont légions et se disputent la vedette sans jamais que l'intrigue principale en pâtisse. Cet album est un digne successeur d'Isaac le pirate qui ne renierait certainement pas ces aventuriers de l'Urraca. On ne peut qu'espérer une suite!
Un hors-série de la revue les Cahiers de la BD qui analyse avec justesse les 8 premiers albums de XIII. Au menu : interviews des auteurs, décryptage du scénario y compris dans ses premières versions, des ficelles narratives de Van Hamme, des personnages dont le charismatique major Jones, du trait brumeux de Vance, de sa composition graphique dynamique, des easters-eggs, des références au cinéma et à la pop-culture, de la colorisation gouachée de Petra... Sans éluder quelques archaïsmes, comme la place des femmes et le vocabulaire assez sexiste de l’œuvre.
Au final, j'ai trouvé ces Cahiers de la BD - Hors Série très réussis. C'est clair, c'est lisible, c'est assez complet, bienveillant même et profond. Pour moi, c'est une synthèse indispensable, qui contient les clés de compréhension de la série XIII.
Nous avons un mélange du récit de Pinocchio avec l'histoire biblique du jardin d’Éden en passant également par la divine comédie de Dante. Il fallait le faire ! Evidemment, cela donne quelque chose d'assez original mais de si peu crédible.
Par moment, on vire dans un panachage d'un récit certes survitaminé mais qui part dans tous les sens. Il y a un grain de folie mais avec une telle inventivité et un panache qui force tout de même le respect. Le délire créatif est poussé ici à son paroxysme.
Je ne suis pas fan de ce qui est dans l'absurde mais je dois reconnaître certaines qualités dans ce combat de Dieu contre le Diable et le chaos. On assiste à une sorte de voyage initiatique aux allures bibliques. Il faudra un peu deviner le sens caché pour conserver une certaine cohérence.
Je n'ai pas plus accroché que cela mais je conseille quand même cette lecture au plus courageux des lecteurs. A noter que les poissons joueront un rôle non négligeable.
Le graphisme est par moment assez brouillon avec un éclat de couleurs qui confère à la surdose. Pour autant, il y a une audace de cases assez intéressante. Cela se lit très bien avec une parfaite fluidité pour peu qu'on comprenne quelque chose.
Au final, à découvrir mais à vos risques et périls. Au moins, je ne suis pas un menteur. Vérifiez mon nez !
Les 4 tomes de trop selon moi, on se perd dans une histoire qui ne présente plus le même intérêt que les 2 premiers cycles. Beaucoup de longueurs et de blabla, le récit se perd dans les rites indiens et croyances mystiques, les préfaces de Jean Dufaux n'ont plus vraiment de plaisir à être lu. Les dessins de Ana Miralles sont toujours d'une grande beauté dans ses traits, mais dommage pour un scénario qui manque de consistance.
Un deuxième cycle très sombre et plus violent que le premier, qui reste de très bonne facture. Les dessins et couleurs de Ana Miralles sont toujours excellents et plaisants à regarder. Quelques longueurs se dessinent au fil des 5 tomes, notamment avec la description de Jean Dufaux en préface de chaque tome, qui a tendance à se perdre dans ces propos. Un final qui ne démérite pas.
Cette première partie des histoires de Djiin est la meilleur des 3 cycles, car plus dans son élément et sur la thématique qui lui était affiliée. Les dessins et couleurs d'Ana Miralles sont remplis de beauté, aussi bien pour les formes, les corps nus que les couleurs chaudes et les paysages Ottoman. Le scénario signé Jean Dufaux est convaincant également avec un étau qui se ressert au fil des tomes pour ce Cycle 1, même si l'ambiance générale reste parfois ésotérique et trop centrée sur nos deux héroines : Kim et Jade.
J'ai apprécié, j'ai passé un bon moment. Le scénario est un peu faible mais le graphisme rattrape cela d'ou ma note de 4 sur 5.
Parfois et même souvent, un dessinateur se confronte à ses propres fantasmes. Druuna est donc un sujet de pur fantasme de son dessinateur Serpieri, un plaisir partagé tellement ses dessins sont d'une grande qualité, clairement un trait de maitre, tout d'abord pour la représentation de Druuna qu'on se délecte de voir dans des situations subites et cocasses, mais aussi ce monde mi-machine, mi-organique dans lequel elle évolue qui met vite mal à l'aise et nous plonge dans une quête étrange et organique. D'ailleurs on peut regretter les incessants aller-retours entre réalité et fiction au cours des tomes qui fait qu'on ne sait plus ce qui est réel et fictif. Un souhait de Serpieri pour perdre le lecteur, qui a l'effet sur moi d'un certains dégout pour le scénario de Drunna, qui ne cesse d'être trop complexe et élaboré. Les T1 et T2 restent pour moi les plus convaincants, mais aussi le T7, qui rattrapent l'ensemble de la série. Également plusieurs Hors-série avec des croquis de Serpieri qu'on prend plaisir à regarder et analyser. Le problème majeur de Druuna, c'est qu'elle semble n'avoir aucun pouvoir sur sa vie/son destin, elle est emprise de la pulsion de son narrateur (Serpieri) de lui faire vivre des choses étranges. On retrouve rapidement la femme-objet que les fantasmes alimentent. Et le T9 "Celle qui Vient du Vent" s’appuie exactement sur les mêmes travers. Les dessins sont excellents et beaux, Druuna est un objet de fantasme, mais après la lecture de la série, il ne ressort plus grand chose de sa personnalité, si ce n'est la beauté d'une déesse, d'un idéal esthétique.
Entre aventure et imaginaire, Milo Manara s'éclate sur les péripéties de ce fameux Guiseppe. Et si le trait de Manara est toujours aussi propre, défini et sexy, le scénario part, lui ,dans tout les sens, un peu comme le cerveau et la conscience qui prend des portes ouvertes au moment venu et quand il est attiré par celle-ci. Si le T1 à T5 (T1 à T2 dans l'ancienne édition chez Casterman) s'avère être des tomes imaginatif et avec d'excellent passage malgré le flou "artistique" et les coupures fréquentes en plein milieu de l'aventure, je peux moins dire du bien des T6 à T8 (T3 à T4 dans l'ancienne édition chez Casterman) qui se perdent complétement dans leur propos malgré un dessin toujours très plaisant, mais un humour moins subtil et marquant. Un Giuseppe qui ressemble étrangement à son dessinateur, une sorte de portrait psychique de l'artiste. je reste partagé sur l'ensemble de l’œuvre tellement la série est une représentation d'un genre à elle seule. Le T3 (ancienne édition Casterman) reste le plus complexe et difficile à lire. En 2004 est sortie "L'Odyssée de Giuseppe Bergman" (nommé T9 dans la nouvelle édition), et il reste une très agréable surprise qui relève en bien le niveau général de la série.
Pour le T6 et T7, il ne s'agit pas vraiment d'un second cycle, mais d'histoires annexes dans le monde d'Horologium. Et si le T6 est très bien amené au niveau de l’enquête, le T7 est clairement plus médiocre. A l'instar du T1 à T5 et de leurs irrégularités. Je regrette également les fins rapides et bâclé (terminées sur une seule planche pour les deux tomes) sans transition. L'arrivée des deux coloristes pour la réalisation du T6 et T7 amène un vrai plus à l'esprit et à l'univers.
Le T1 à T5 présentent à eux seuls le monde original "Holorogium", où les hommes ne connaissent plus les émotions, dans un monde mécanisé et froid. L'histoire est proposé avec beaucoup d'idées farfelues et plaisantes. Le dessin, bien que très atypique manque en peu de vivacité et de détails, les couleurs sont également assez tranchés et mériterait un peu plus d'unicité. Coté scénario, il y a des hauts et des bas, avec un T1 accrocheur et très prometteur, il faut attendre d'arriver au T4 (voir meme le T5) pour que le rythme devienne plus soutenu, avec un final au T5 très bien amené et qui ferme superbement le cycle de Horologium. Un rythme irrégulier qui pâtit sur l’œuvre générale de Fabrice Lebeault.
Ce tome apporte plus d'intensité à l'intrigue, ce qui rend le suspense de plus en plus palpitant.
Qu'il s'agisse de This, Goromio ou du peuple lui-même, on ressent la tension du scénario. Quelque chose va se passer rapidement. J
e suis vraiment pressé de le découvrir dans le prochain et dernier numéro du cycle.
Leloup doit être en train de vivre un épisode dépressif qui se traduit dans son dernier opus. Le scénario est sombre, décousu, sans créativité et d'une tristesse affligeante. L'histoire en outre est assez incompréhensible si vous n'êtes pas familier avec les tomes précédents. En fait on en retire essentiellement le message "n'ayez surtout pas de jeunes enfants autour de vous ce sont des sources de nuisance permanente". Bref, un album raté !
Je suis ancien doctorant en histoire romaine et j'ai beaucoup lu sur l'histoire des Gaules.
Un projet très intelligent qui se veut "syncrétique" puisqu'il combine plusieurs inspirations historiques, mais sous une forme manga.
Du très bon boulot !
Ce tome 6 se déroule quelques années après l’excellent tome 1. Le célèbre Redwin de la Forge vit une vie paisible avec sa femme et leurs enfants. Cette histoire est centrée sur Jorun, son second fils, qui semble avoir hérité uniquement de la colère de son père. Redwin prendra la décision de le confier à la légion de fer, une compagnie de mercenaire parmi laquelle Jorun essaiera de trouver sa place.
J’avais déjà adoré le tome consacré à Redwin, mais cette suite est tout aussi bonne. J’aime tout dans cette BD, le scénario est soigné, les dessins sont captivants et les émotions sont garanties. On ne peut qu’espérer revoir ces personnages tant ils sont bien écrits. Gros coup de cœur !
le grand final, de l'action à foison, l'apparation de personnages légendaires, quelques belles planches, pas mal d'humour et un peu d'amour mais il était grand temps que la série s'arrête .
Même si ce dernier tome limite la casse, American Vampire avait perdu en intérêt et en richesse dans son second cycle, de mon point de vue .
L'ensemble reste une agréable lecture et une bonne série à conseiller . Je pense qu'avec 2 tomes en moins, on aurait pu intensifier le plaisir .
Un tome un peu moins interessant que les précédents. Il n'y a pas beaucoup de surprises, et le passage avec les étudiants est un peu long.
Il s'agit en fait d'un support publicitaire pour Guinness (la bière), Anvers (la ville en Belgique) et Anthony Martin (l'importateur-distributeur de la Guinness pour la Belgique et holding de plusieurs brasseries belges). C'est écrit très clairement dans les remerciements en page 2, bien que les marques ne soient que suggérées sur la couverture. Il en résulte un matraquage du nom des marques à quasiment toutes les pages dans le texte comme dans le dessin.
Côté dessin, seules les planches en noir et blanc sont réellement intéressantes, les autres sont plutôt quelconque. Il s'agit clairement d'un travail sur ordinateur avec des incrustations de photos (pages 31 et 39) et des effets photoshop (reflets sur des vitres en pages 19 et sur l'eau en page 40). L'épaisseur du trait n'est pas constante ce qui suggère que le cadrage a été revu après dessin en zoomant dans la case (page 45).
Côté scénario c'est pire, il se résume au pitch: Karin trouve une bouteille de Guinness vide dans un lot qu'elle achète aux enchères et va se faire aider par l'entreprise Guinness et l'importateur-distributeur Anthony Martin pour retrouver l'histoire derrière cette bouteille: un vol de barils Guinness et embouteillage par les malfrats dans les années 1920. Le découpage est étrange avec des planches complètes qui ne servent à rien pour le scénario (pages 9, 31 et 32).
Bref, il n'y a aucune subtilité nulle part dans cette bande dessinée. Sans intérêt.
Je ne me manifeste pas très souvent, mais là ...
Complètement d'accord avec herve26 : c'est du n'importe quoi !
Vite fait, mal fait ... purement commercial.
Arrêtez de massacrer notre groom favori.
J’avais adoré « Ces jours qui disparaissent », j’avais été moins convaincu par « Le Patient » dont je ne me souviens même plus trop, en fait…
Là, je suis entre les deux.
Pas de surprise sur le dessin que j’ai appris à connaître, cet esthétisme un peu froid, la ligne claire efficace qui tient un peu à distance mais qui est hyper précise… Et ces plans excellents, de temps en temps, des cadrages surprenants, un très joli jeu avec l’eau…
J’ai retrouvé l’ambiance déconcertante de l’auteur, presque dérangeante parfois, mystérieuse et fantastique, cette rencontre entre le surréalisme magique et le quotidien.
Et puis cette ambiance est renforcée par le mystère, qui est cette cantatrice, pourquoi ce pouvoir, quel est son but, pourquoi Ambroise ? Le début marche d’ailleurs super bien, parce que l’auteur prend le temps de poser ces bases déroutantes qui interrogent…
Hélas, si on a beaucoup de question, on a bien peu de réponse…
Happé par le premier tiers, j’ai trouvé assez vite qu’on tournait en rond. Une épreuve par corde, la première, sympa, la seconde, cool, troisième, ok… Arrivé à la 15ème, même si elles sont différentes et peuvent mener à chemin initiatique, on a compris l’idée et ça tourne en rond… Pire, si la cantatrice propose tout ça pour en faire un meilleur musicien, rapidement, ça tourne au développement personnel…
Et tout est un peu comme ça, redondant.
L’enquête dans l’orchestre pour savoir qui envoie des lettres n’est pas super palpitante au départ (parce qu’on nous annonce qu’il y a des lettres oh là là mais comme ça ne met personne dans un état de déprime, de fureur, de danger, ce n’est pas prenant) et tourne rapidement en rond pour nous expliquer régulièrement que c’est quelqu'un mais on ne sait pas qui…
On ne saura pas en presque 400 pages, qui sont ces gens étranges, ce qu’ils font, pourquoi.
Comme la grenouille dans sa casserole, on d’habitue tranquillement à tout ce qui se passe, rien n’étonne et si j’ai bien aimé l’ambiance et reconnaît la qualité de style, j’ai trouvé que l’histoire se diluait un peu trop et aurait mérité plus de rebondissements, d’informations, aller plus loin…
Guillaume Musso qui est actuellement le plus gros romancier français en terme de ventes nous propose l'un de ses derniers livres sur le format de la bande dessinée. Il est vrai que j'ai été habitué aux adaptations avec Michel Bussi, l'autre gros romanciers qui rivalisent dans cette catégorie de littérature populaire dans le genre thriller et polar.
On a droit à un huis-clos un peu spéciale dans une île imaginaire et paisible mais qui ressemble à Porquerolles dans le département du Var au bord de la Méditerranée. Il est question d'un écrivain qui arrête tout du jour au lendemain alors qu'il est en pleine gloire après son troisième roman. Il s'en suivra un meurtre sensationnel qui va attirer l'attention alors qu'il voulait que le passé l'oubli.
J'ai beaucoup aimé le début mais un peu moins la fin avec son explication qui m'a paru assez peu convaincante. La surenchère ne produit jamais rien de vraiment bon. Il faut rester dans une certaine subtilité ce qui favorise la crédibilité. C'est un peu dommage. Maintenant, je crois que l'auteur voulait nous donner de fausses pistes au départ pour ne pas deviner le dénouement.
Pour autant, j'avoue avoir quand même passé un excellent moment de lecture surtout que le graphisme était plutôt avenant. Cela m'a également permis de voir le style d'écriture de cette star de l'écriture qui génère des millions d'exemplaires.
J'ai toujours voulu, d'une certaine manière, comprendre ce qui fait le succès d'un écrivain. J'ai obtenu certaines réponses à travers les affres de la création romanesque. Nos certitudes concernant le métier d'écrivain vont voler en éclat.
En conclusion, un bon polar qui a du style malgré des défauts inhérents liés à une intrigue bien trop complexe pour être crédible. Le récit captivera néanmoins notre attention avec des personnages bien mystérieux mais attachants. De multiples rebondissements et une tension assez soutenue produira une immersion totale chez le lecteur. Certains diront que c'est un thriller difficile à lâcher une fois la lecture entamée. C'est quand même du grand art.
"Léna", nom de notre héroïne qui cherche à infiltrer un réseau terroriste pour le démanteler, avec l'appui des bonnes personnes. Mais pour le personnage de Léna il ne s'agit pas là d'une "Carmen Mc Callum", mais d'une personne sensible et féminine qu'on a plaisir à voir évoluer au fils des tomes, on se sent d'autant plus proche d'elle qu'elle reste profondément humaine avec ses défauts ; et c'est toute la force de ce triptyque de Christin et Julliard, les personnages sont profondément humains. Le scénario prend son temps, on peut lui reprocher beaucoup de descriptions et de longueurs, mais je trouve qu'elles permettent de voyager, avec un dessin tout bonnement réussi et coloré, la ligne claire est particulièrement soigné et les planches sont très agréables à parcourir. Julliard, fidèle à lui même, propose une multitude de personnages atypiques, dont Léna, d'un naturel ravageur qu'on prend plaisir à suivre, une sensualité se dégage du personnage dans sa posture et sa façon d'être (de la même manière que Louise dans "Le Cahier Bleu"). On pourrait qualifier le T1 d'introduction à la série, beaucoup de descriptions et peu d'actions fortes ; le T2 représente le cœur du cycle et c'est surement le plus réussi avec une belle tension, le T3 manque de folie et il faut attendre la 35-40 planches pour que l'intrigue décolle, sans que cela soit non plus dingue. Avec 3 tomes, la série "Léna" est donc bien inégale, la recherche scénaristique manque de force, seul le dessin soigné et agréable de Juillard subsiste vraiment. Série sympathique tout de même.
Malgré un scénario pointu, ce cycle 4 ne m'a pas convaincu pour différente raison. La première est le changement du style et le caractère du dessin, des planches parfois trop détaillées, en plus d'une palette de couleur relativement terne pour l'ensemble du cycle, et surtout le Tome 12 "Les Eaux de Golan" je ne sais pas non plus ce qu'il s'est passé concernant le dessin peu ragoutant (ou est passé la sexiness de Carmen ?). Un tome 11 complexe qui n'est pas très plaisant à lire, comme le début du tome 12. Le scénario est aussi farfelu avec une Carmen Mc Callum qui semble indomptable, mais surtout invincible avec une force d'anticipation incroyable ; bref, la parfaite wonderwoman mais j'aurais préféré voir la sensibilité et les faiblesses qu'elle présentait dans le 3ème cycle qui la rendait plus humaine. Qu'on se le dise, ce cycle m'a clairement refroidi sur la série "Carmen Mc Callum" que je pense stopper sur ce 4ème cycle.
Dans ce cycle, le scénario gagne vraiment en maturité, aussi bien dans son propos que la profondeur des personnages. C'est bien la première fois qu'est abordé la relation entre Russel et Carmen (qui semblait même inexistante lors des 2 premiers cycles). Carmen montre alors une corde bien plus sensible qui la rend d'autant plus attachante. Mais elle ne s'attendrit pas pour autant non plus, mais cela la rend tout simplement plus humaine. Le T6 qui introduit le cycle est assez laborieux à comprendre, il faudra attendre le T7 pour obtenir des explications, c'est assez déroutant pour le lecteur. L'histoire autour des EGM (Être génétiquement modifiés) qui permet de les rendre plus performant physiquement est une idées bien orchestrées (avec ces possibles dérives). On en vient à des questions éthiques comme le clonage et ce qu'il apporte au monde et à la science. C'est un bon cycle par rapport au précédent, bien plus construit et mature, moins d'actions (même s'il y a encore beaucoup), plus de discussions.
D'un dessin global satisfaisant, c'est surtout le découpage de Carmen mc Callum qui est efficace et un bel exemple d'une œuvre dynamique, qui propose un vrai souffle dans le déroulé des séquences et des actions. Le dessin nous parle dans ce sens et sert complétement le dynamisme de la narration. En revanche, coté scénario, c'est un peu en dehors de mes préférences, la faute a un scénario trop politique sur fond de fin de l'humanité (une sauce qu'on connait malheureusement trop souvent). C'est un peu too much, comme les scènes d'actions ou ça tire à toute vitesse, je n'en suis pas friand. La recherche autour du monde futuriste des années 2050 est plaisant à lire. Carmen est toujours une femme aussi froide, mais on s'attache à son personnage parfois antipathique. Je crois bien que cette série n'est pas faite pour moi.
Si le T1 démarre de manière assez maladroite dans le dessin, mais aussi dans son scénario. Le T2 et surtout le T3 qui ferme ce cycle permettent de donner à la narration un cocktail explosif et bien orchestré. Des planches dynamiques, une construction de l'intrigue recherchée en plus du vocabulaire technique. On pourrait rapidement faire le parallèle avec "Aquablue" au niveau de la montée en puissance. Sauf qu'ici notre héroïne est une femme, Carmen Mc Callum qui a un coté froid, mystérieux, toujours un peu sexy dans son dessin malgré des tenues très strictes, c'est un personnage à part entière, pour l'instant assez peu attachant, mais complet. Et si je ne suis pas un grand fan, du futurisme robotisé avec une armada de pistolets, les personnages ont suffisament d'enveloppe et de profondeur pour en faire quelque chose de puissant. Notamment avec une chute bien sympa, un méchant intelligent et charismatique. C'est un bon début, même si j'en attends un peu plus que du "Il faut sauver le monde".
Les aventures de la grenouilles "Garulfo" sous forme de multiples contes connus et revisités ; des dessins colorés et réussis avec un travail sur les actions et la perspective qu'il est notable de souligner, notamment sur les premiers tomes. Tout comme la prose qui nous rappelle un temps révolu mais qu'il est toujours agréable à lire. Le tome 1 est de loin le plus surprenant, prémisse d'une histoire en devenir. Au fil des tomes, "Garulfo' sait re-bondir et proposer de belles mises en situation, notamment avec un T3 audacieux. Je trouve qu'on perd une partie de la poésie à partir du tome 4 : les dialogues sont moins soutenus, l’intérêt pour la série s'essouffle quelque peu. C'est justement le T5 et T6 qui me plairont le moins car trop vu et revu, avec une fin très classique du genre. Malgré ce défaut, les dernières pages permettent de réaliser une outro en douceur sur plusieurs planches. En résumé, c'est une série sympatique avec un humour et des dialogues réussis, mais un peu plus de recherche et de folie sur la seconde partie de la série lui aurait permis de décoller.
Le musée du Louvre a eu la bonne idée de republier, pour l’occasion des J.O. de 2024 à Paris, l’album 12 des aventures d’Astérix le Gaulois : "Astérix aux Jeux Olympiques" (Dargaud-1968), du scénariste René Goscinny et du dessinateur Albert Uderzo.
Gaule occupée par les Romains, Astérix va donc participer aux J.O. en Grèce, grâce à sa potion magique.
L’humour est présent sur les incontournables de la Grèce : profil grec des athlètes où chaque Grec a un cousin.
Il ne faut pas oublier que les dessins d’Uderzo sont drôles car il dessine des « gueules » comme le cinéma de l’époque avec "Les tontons flingueurs" (1963) avec Ventura ou Blier.
Le scénario, quant à lui, est habile et rend hommage aux Grecs, Romains et Gaulois dans une fin morale puisque les Gaulois surpassent tout le monde grâce à la potion magique mais seront s’incliner tout en discréditant les Romains qui vont la piquer et donc échoués au contrôle anti-dopage.
L’humour nait aussi entre les arnaques des voyages surclassés ou les supporters gaulois qui trouvent toujours des excuses quand leur champion perd.
Très français.
J'ai cessé depuis des années d'acheter et de lire la série "Spirou et Fantasio", trop de déchets , trop de séries dérivées, trop d'auteurs, une politique éditoriale incompréhensible bref la magie n'était plus au rendez-vous.
Pourtant , j'ai cédé à la tentation avec cet album signé Elric, un ancien de bdparadisio, comme moi. La couverture est alléchante, mais je regrette que la maquette de reprenne pas celle de"Spirou chez les Soviets" (avec un dos rond), album qui m'avait agréablement surpris.
Le scénario se voulait une suite du "prisonnier du Bouddha", tout un programme.
Hélas, j'ai rapidement décroché. Le dessin est pas mal, mais le manque d'arrière plan sur de nombreuses cases, a gâché ma lecture. Et le style Franco-Belge est un peu trop grossier, les personnages deviennent trop caricaturaux (quelqu'un a -t-il reconnu JFK,?) , on se croirait le plus souvent dans un dessin animé que dans le monde de Spirou et Fantasio.
Mais le grand reproche que je ferai sur cet album est cette idée stupide des dialogues en anglais, et des accents prononcés qui viennent vraiment gêner la lecture. C'est lourd et inutile!
Mais tout n'est pas à jeter dans cet album. Le gag du T-Shirt du Che est très bien amené, l'idée de faire reposer sur nos 2 héros l'échec de l'opération de la Baie des Cochons est judicieuse, et j'ai été ravi de retrouver le Marsupilami.
J'attendais beaucoup de cet album, et malheureusement j'ai été déçu. Autant, l'album de Tarrin et Neidhardt m'avait amusé, autant celui-ci est en dessous de mes attentes.
Dommage, je n'étais pas au rendez-vous.
"SOS Bonheur" régale avec un scénario d'une grande audace et une conclusion très forte sur la spirale de notre société, En tout cas, c'est soigneusement amené. Le dessin de Griffo est bon, sans être non plus incroyable ; il sait dans bien des cas donner vie aux scènes. La préface du T1 et le mot de fermeture du T3 de Jean Van Hamme sont également très sympa dans les EO. Les 6 histoires parallèles ne se valent pas toutes, mais l'idée générale est convenue et permet de passer un agréable moment dans la lecture, aussi bien qu'une réflexion sur une société ultra-surveillée et cadrée, à la manière de "1984" de Georges Orwell. Une série réussie.
"El gaucho" est une histoire que se lit agréablement, par des dialogues simples et des personnages intéressants, d'autant plus dans un contexte historique. Et si Manara continue de dessiner les femmes de manière pulpeuse et démonstrative, il prouve aussi son talent dans les scènes d'actions (combats, danses de salon) qui sont réussis avec des personnages masculins charismatiques ou machiavéliques. Un peu plus de profondeur dans les personnages de Tom Browne et Molly permettrait tout de même de marquer d'autant plus la fin, la dernière page clôture trop rapidement l’œuvre, même si l'ensemble reste de bonne facture.
Le galeriste parisien Daniel Maghen reste un éditeur gage de qualité, cet album de Nocq, sympahique auteur, ne déroge pas à la règle.
2/5 pour le dessin de Leloup qui est impeccable comme d'habitude, par contre le scénario, comme malheureusement cela devient une habitude chez lui, est inepte, on n'y comprend rien, le fil conducteur est complétement brouillé, avec en plus maintenant tous les anciens personnages qui entrent dans l'histoire.... Pol et Vic deviennent des faire valoir avec à peine une ou deux images, bref, si vous êtes un fan de Yoko achetez ! pour le dessin, sinon, passez votre chemin. Leloup devrait passer la main pour le scénario et revenir à quelque chose de plus simple
Les aventures de Donald, Rifi, Fifi, Loulou et Picsou écrite et/ou dessinée par le génial Carl Barks.
Dans ce volumineux tome de près de 400 pages, Glénat nous permet de contempler toute l'oeuvre de Barks datant de 1950 avec, outre les personnages sus-cités, Grand-Mère Donald, Gus, Gontran Bonheur et ce qui a certainement servi d'esquisse des Rapetou qui n'apparaissent officiellement que l'année suivante. Un ouvrage remarquable du grand Barks à travers l'Afrique, la Perse, l'Himalaya, à la recherche de trésors fous ou simplement à Donaldville, où les malheurs de Donald nous font rire voire nous émeuvent. Cela m'a replongé en enfance, à Piscou Mag, au Journal de Mickey, à Super Picsou Géant et autres revues Disney.
Prévu en 24 tomes, celui-ci est le premier même si nous n'y trouvons pas les premières histoires de Barks qui seront tout de même publiées dans les derniers tomes histoire que celui-ci soit plus attrayant pour les lecteurs.
Terriblement contemporain – pour preuve les rééditions récentes en kiosque de ces histoires, on y trouve notamment un passage en France où Donald se voit mêler à une affaire d'espionnage et où l'ont constate déjà le regard étranger sur notre pays : un pays de grève incessante. On en rit, un peu jaune en se disant que rien n'a changé, et on se demande si le pauvre monsieur Barks n'a pas été bloqué dans une grève de la SCNF un beau jour.
Je salue également l'énorme travail éditorial qui est proposé, au début, à la fin et également avant chaque histoire, retraçant son écriture et publiant la liste des parutions VO et VF.
J'ai beaucoup aimé, c'est un ouvrage pour les grands grâce à ces éditoriaux fouillés et à cette madeleine de Proust qu'est le travail de Barks mais également pour les petits car, eh oui, Disney passionne toujours autant les jeunes générations.
Merci à Carl Barks d'avoir consacré tant de temps et d'application à nous faire rêver et merci à Glénat pour ce très beau format de publication
Cet album a beau avoir fait l’objet d’une très discrète communication (comme son dessinateur), il était attendu comme un des évènements de 2024. Fidèle à son habitude, le puissant éditeur Dargaud attire à lui la fine fleur des artistes BD, à commencer par Roger Ibanez, le dessinateur de la fabuleuse série Jazz Maynard et un des chefs de file de la si brillante école hispanique. Rare, l’espagnol rappelle combien le projet proposé par Fabien Vehlmann a permis de le ramener à une motivation que son brillant perfectionnisme doit épuiser à chaque album. Cinq ans après la conclusion de Jazz, le voilà sur un gros one-shot où il peut laisser libre court à son talent brut.
Car c’est très clairement l’énorme atout de cet album, cette légende racontée à la voix narrative, cette histoire du tréfond des âges, cette histoire des hommes, de leur violence et de leur avidité. Le très peu de bulles laisse une grande liberté de mise en scène pour le dessinateur qui montre un design tribal rappelant par moment la qualité du travail de Bourgier sur Servitude ou plus récemment de Henninot sur sa Horde du Contrevent. Roger montre sa science des encrages (peut-être les plus impressionnants de toute la planète BD), la facilité avec laquelle il transforme une ombre en mouvement, avec laquelle un simple trait suggère un hors champ où jamais l’on n’est perdu, où l’immersion est totale, élégante, majestueuse. D’un trait il fait une montagne d’une finesse incroyable avant d’enchainer sur de simples taches aussi évocatrices que la cité qui vient, aux mille détails et matériaux. Jouant ses cadrages tantôt très serrés tantôt larges, il anime ses planches en permanence, proposant la même élégance à une silhouette éclairée par le feu qu’à la hargne des forçats qui trainent le navire royal. Comme sur ses précédents albums, comme pour un Ronan Toulhoat et tous les grands encreurs, on pourra regretter l’usage d’aplats de couleur pour habiller un dessin qui n’en a jamais besoin (et je conseille aux plus patients et amateurs d’attendre une très probable édition NB qui ne tardera pas d’être proposée par l’éditeur en fonction d’un succès commercial pour le Dieu-Fauve, dont je ne doute pas).
Pour ne pas être injuste avec le très bon scénariste Fabien Vehlmann (de tous les bons coups, récemment avec le retour de Jean-Baptiste Andreae) reconnaissons la grande qualité de textes inspirés, mélancoliques au travers de plusieurs vois narratives qui malheureusement n’aident pas à fluidifier le récit. En proposant une construction en cinq chapitres sans jamais préciser qui est le narrateur (pourtant omniprésent tout au long des cent pages), il flatte certes nos oreilles mais n’aide pas à lire l’album, cet univers incertain, non daté, non localisé. La focale reste très serrée sur des personnages dont la dresseuse qui restera un long moment le cœur du récit et le plus intéressant. Vehlmann boucle sa narration entre une ouverture rappelant celle de 2001 l’Odyssée de l’Espace et un épilogue qui dénoue certes les fils mais laisse un sentiment de frustration portée par un nihilisme qui ne surprendra pas les lecteurs de Seuls. Si la construction peut se justifier (c’est du reste l’absolue liberté de l’auteur), la quasi absence de bulles et donc de dialogues crée une sorte de surplace qui donne presque par moment l’impression d’un livre d’images, heureusement animé par son collègue via son découpage redoutable. On sait que le cœur d’un récit est ses personnages. En changeant régulièrement le viseur, en empêchant leurs interactions verbales, Vehlmann crée certes une atmosphère recherchée mais laisse son lecteur un peu à quai. Il est difficile de reprocher à un auteur son ambition mais celle-ci a malheureusement l’obligation de faire mouche dans la dure jungle de la création imaginaire. Le Dieu-fauve rate donc un peu le coche mais reste un très élégant ouvrage et espérons le, un retour régulier de l’immense Roger Ibanez… qui gagne un quatrième Calvin à lui tout seul.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/05/15/le-dieu-fauve/
Fini ce tome 14 hier (en prenant mon temps, pas plus d'une ou deux par soir, étalé sur quelques temps.. et aussi j''ai réarrangé une partie des étagères, donc je l'avais zappé :lol: )
Pas mal d'inédits, et une bonne partie que je ne connaissais pas parmi les déjà parus :)
Une majorité de canards (11 histoires sur les 12), une avec Mickey plutôt moyenne, et certaines qui m'ont surpris en bien (celle du journal de Daisy).
Sommaire
-Oncle Picsou et la mine de laine !
-Le salaire du labeur
-Dans son journal... Daisy et la farce en bouteille Inédit
-Le passe-temps de Donald Inédit
-Donald, filou cancre !
-Dans son journal... Daisy témoin oculaire Inédit
-Sprinte qui peut !
-Du chahut sur le chalutier !
-Mickey et l'énigme des légumes Inédit
-Les ingestions dangereuses Inédit
-Oncle Picsou et le Mécarapetou Inédit
-Oncle Picsou et la bataille des coffres ! (avec une coquille 'bateille' dans Inducks)
Je viens de finir ce 15ème tome : comme le précédent, quasiment que des histoires de canard ; dont une mixée avec d'autres personnages Disney et une de Blanche-neige et (surtout) les 7 nains : ça nous avait manqués (ou pas).
Bref, comme souvent, il y a des choses appréciables et d'autres non dans ce volume - en particulier pour l'histoire qui lui donne son titre et sur laquelle je reviendrai plus en détail à la fin de ma critique. Parmi les choses négatives, il y a toujours cette impression de scénarios bancals, comme souvent dans les histoires italiennes. Ca se voit en particulier (mais pas uniquement) dans la première histoire, censée parodier Le capitaine Fracasse mais qui en est tellement éloigné que le rapport n'est franchement pas évident. Le patchwork de personnages, mêlant les canards, Blanche-Neige et les 7 nains, le chat du Cheshire d'Alice (nommé Lucifer, comme le chat de Cendrillon, parce que, au point où on en est, pourquoi pas ?) et 2 méchants de Pinocchio, n'arrange évidemment pas les choses.
L'histoire fait apparaître des personnages et crée de nouvelles situations sans véritable logique, et sans que ça choque les personnages. La seule fois où j'ai eu l'impression de quelque chose d'un peu construit, c'est avec l'histoire de l'arc, qui donnait l'impression d'être préparée un peu en aval.
Comme souvent, l'histoire avec Blanche-Neige est particulièrement paresseuse au niveau du scénario : la reine crée un diadème ensorcelé qui endormira Blache-Neige mais cessera de fonctionner si on le lui enlève. Pas grave : la reine est persuadé que personne ne fera le rapprochement (alors que Blanche-Neige s'évanouit juste après l'avoir porté), et elle a raison. Etape suivante : elle sème la discorde entre les nains qui ne sont plus reliés entre eux que par leur seul centre d'intérêt commun : la mine. Heu : et Blanche-Neige ? Elle n'existe plus ? (on est bien dans la même histoire, celle-ci n'est pas partie avec son prince)
Si beaucoup d'histoires souffrent de ce type de problème (pas au même point, heureusement), il y a aussi des bonnes choses. Les dessins ou les discordes entre les canards, notamment Donald et Picsou, sont souvent très amusants. Il y a aussi parfois quelques bonnes idées, comme dans l'histoire avec les coffres-tirelires (même si certains rebondissements sont forcés) ou dans Phil Ature, concurrent industriel, avec un Picsou qui sait se montrer beau joueur à la fin. Le comique absurde et les engueulades entre les personnages fonctionnent bien quand les incohérences ne sont pas trop visibles.
Ce n'est au demeurant pas le problème que j'ai avec Une yé-yé chez les canards. Elle marque l'arrivée de Chris Yé-Yé, une jeune cane qui est aussi la petite-fille de Goldie (ou la nièce dans la préface de Glénat : je n'ai pas trop compris cette différence, d'autant plus que l'éditeur ne l'explique pas par un problème de traduction). Le personnage est attachant et musant et s'insère bien dans l'univers de Donaldville. J'aime bien sa relation avec les triplés, pour lesquels elle représente une sorte de grande soeur ou de grande cousine les poussant à de nouvelles expériences , ou celle avec Picsou, grand-père ronchon mais au final indulgent envers ce nouveau personnage.
Le problème vient plutôt de Goldie, ou plutôt de ce que Scarpa en fait. Qu'elle ait une petite-fille (si c'est bien sa petite-fille, et pas une nièce) qui ne soit pas celle de Picsou, pourquoi pas ? Elle a eu une vie pendant que celui-ci était absent. Elle sait aussi se montrer maline pour pousser Picsou à prendre Chris avec lui. C'est un bon moment de cette BD.
Mais il y a beaucoup plus gênant, d'une part sur ce qu'est devenue Goldie, une cane assez pathétique qui n'a plus qu'à finir les quelques années qui lui restent dans un EHPAD, où elle aurait été maltraitée sans l'intervention de Picsou (que j'aime bien dans ce passage d'ailleurs : il fait le bien mais ne veut pas le montrer, affirmant agir par intérêt), et surtout qui est complètement dévalorisée par rapport à Brigitte, la création de Scarpa. C'est vrai graphiquement : Goldie est loin d'être aussi belle qu'elle l'était dans l'histoire de Barks (et ne parlons même pas de Don Rosa...). Mais c'est surtout vrai dans son dialogue final avec Brigitte, dans laquelle l'auteur lui fait dire qu'elle est dépassée et qu'elle laisse sa place à Brigitte. Je l'interprète comme du "Vire ta création dépassée pour laisser sa place à la mienne qui est vachement mieux" et je trouve ça d'un mépris incroyable envers le personnage et son créateur (qui a pourtant dit qu'il appréciait Brigitte, si je me souviens bien). Au-delà même de l'histoire, ça ne me donne pas une bonne image de Scarpa.
2-3 scènes intéressantes et des lieux peu commun pour le genre... et ce sera tout . Le scénario qui ne présente que des adolescents est toujours difficile à prendre au sérieux, surtout dans un thème d'apocalypse zombie .
Le dessin est acceptable, voire appréciable sur certains décors mais les visages sont d'une banalité extrème, pas beaucoup mieux qu'un "tomtom et nana" de mon époque ...
Que ce soit scénaristiquement ou artistiquement, c'est bien en dessous de la série en jeu vidéo qui, elle, exploite parfaitement la psychologie de Clémentine dans un monde détruit, où les humains sont tout aussi dangereux que les zombies . D'ailleurs la menace zombie n'existe presque pas dans ce comics .
En tant que fan inconditionnel de cette série vidéoludique et ayant pris cette petite Clémentine d'un amour presque paternel, je vais poursuivre sur le tome 2 et avec un peu de chance, ce sera d'un niveau tout autre .
Scénario original sur fond d'apocalypse . Un mélange des genres horreur, science-fiction, biblique et societal parfaitement coordonné.
De nombreux personnages, psychologiquement travaillés sans en faire des caricatures comme c'es trop souvent le cas lorsqu'on multiplie les protagonistes .
Le dessin d'Alvaro Martinez sublime le tout, avec un trait à première vue "brouillon" mais qui finalement regorge de détails et offre des doubles pages saisissantes .
* petit coup de gueule contre Dupuis qui a changé la maquette de ses One Shots Spirou, celui-ci est au format normal et non Grand Format. Spirou chez les Soviets laissaient déjà penser ça, vu que seule l'édition limitée était en Grand Format, donc là, ça fait pas terrible dans la bibliothèque. On s'échine parfois à suivre les séries, à les acheter certaines fois "même si", et les éditeurs changent la maquette sans prévenir. Dommage. * (Gru)
Ben... c'est simplement que CE N'EST PAS un "Spirou de..." à la base...
Pour les Soviets, c'est un album chauve-souris : je suis un "De...", voyez mon GF !... Je suis un (futur) "Classique", voyez mon format "ordinaire"...
Dessin 5/5
Scénario 4/5
Suspense 4/5
Total 13/15
Commentaire:
Intrigue très intéressante basée sur de faits historiques: dem Grenzhochspannungshindernis…
La mort d’Anton est sûrement un prélude voulu de la fin de série. Le sort de la belle Jeanne Laroche n‘a pas de doute…
Beau dessin quand même dont le style me plaît.
Je me demande toujours pourquoi on ne demande pas à un « natif » de vérifier les quelques expressions en langue étrangère. Dans le tome présent, on dit
„Sie wohnen an Berchem?“ au lieu de „Sie wohnen in Berchem?“ (Page 20)
„Papieren, bitte“ au lieu de „Papiere, bitte“ (Page 32)
On ne dirait pas….: „Setzen Sie frei“ (Page 30).
J'ai bien aimé cette idée de départ où l'air est devenue une valeur marchande que contrôle désormais un Etat au détriment des entreprises privées. Qui contrôle l'air, contrôle l'humanité. Il a suffi d'une pluie de météorites sur le permafrost des régions du grand Nord qui a libéré des bactéries et toxines en sommeil rendant l'air irrespirable sans masque de survie.
Cet Etat dirigé par un régent de pacotille va faire en sorte de purifier à nouveau l'air mais le combat n'est pas gagné car des terroristes détruisent les machines permettant cette avancée technologique.
On va vite se rendre compte que les soi-disant terroristes ne sont pas vraiment ce qu'ils semblent être et que cet Etat a plutôt intérêt à maintenir les gens sous son contrôle avec un chantage sur l'air. Il est parfois facile de taxer ceux qui ne sont pas d'accord de terroristes aux yeux d'une opinion publique assez crédule.
Certes, le traitement par la suite sera assez classique mais comme dit, cela part d'une excellente idée à exploiter. J'ai bien aimé ce premier tome sachant que le second viendra clore ce récit déjà bien rythmé. Au scénario, on retrouve l'auteur Philippe Pelaez qui cartonne en ce moment avec pas mal de titres en vue.
On a droit à un dessin des plus correcte pour ce type d'aventure de science-fiction un peu cyberpunk. Les décors seront réellement à la hauteur. Tout ceci facilite la lecture pour notre plus grand plaisir.
Certes, comme le titre l'indique, on sera sous un ciel un peu moins gris. Cependant, les adeptes de 50 nuances de gris devront se raviser. On ne joue pas dans la même cour.
Au final, un titre intéressant à découvrir. On peut attendre la suite avec une impatience non dissimulée.
Dessin 5/5
Scénario 3/5
Suspense 3/5
Total 11/15
Commentaire:
Intrigue qui tient la route même si elle n’est pas superbement captivante. Harold, le cousin de Sackville et l’un des « vilains » de la série refait surface…: On se demande pourquoi il n’achève pas Victor à la page 44 - ce ne semble pas être logique. Mais qui oserait tuer le héros de la série?! ;-)
Beau dessin quand même dont le style me plaît.
Dessin 5/5
Scénario 3/5
Suspense 4/5
Total 12/15
Commentaire:
Scénario très spécial avec intrigue qui se déroule un peu en huis clos dans un train. J’aurais aimé avoir un peu plus de détails sur le secret sur l’atome en fin d’album…en tout cas les pistes sont bien brouillées et à la fin le lecteur n’a pas l’impression de savoir qui est réellement qui….
Beau dessin quand même dont le style me plaît.
Un petit one-shot de Tex bien nerveux et rythmé. Le scénario se tient bien malgré un début en point d’interrogation (Tex, prisonnier ?)
Une histoire bien ficelée, des personnages attachants et des graphismes splendides .
Hate de lire la suite ...
Premier tome pour cet auteur que je découvre, les dessins sont superbes et j'ai été captivée par l'histoire. Je ne lis pas beaucoup de mangas modernes mais celui ci est à mi-chemin entre la dark fantasy et le roman historique, et les articles en fin de volume sur la mythologie apportent plus de profondeur à l'univers, hâte de lire la suite !
Je n'en suis qu'au premier tome et ne suis pas du tout déçu. Cette histoire ne ressemble à aucune autre. Le dessin et la mise en case sont aussi très inventifs et ajoutent une grande originalité au récit. En effet les cases s'enchaînent parfois de gauche à droite de haut en bas sur une simple page et parfois c'est sur une double page ce qui donne au lecteur une sensation de grand écran très appréciable. Le style graphique me rappelle Ed Brubaker par certains aspects. Ce serait d'ailleurs intéressant de savoir s'ils ont des références communes.
Concernant l'histoire elle est très originale; même s'il s’agit d'un "banal" huis clos. Vivement que le deuxième tome soit disponible à la bibliothèque!
Il faut savoir que 5000 nouvelles BD sortent chaque année en France dont 1000 rééditions. La plupart des BD sont d'ailleurs de suites à des séries déjà existantes et qui viennent compléter les catalogues de chaque éditeur. C'est beaucoup et on dispose d'un large choix. Encore faut-il ne pas se tromper...
Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemin : malgré la renommée des auteurs, je n'ai pas vraiment aimé cette BD qui se situe pourtant dans l'univers des fameuses « cités obscures » qui ont fait leur gloire. Certes, c'est très bien de rendre un hommage à Jules Verne mais c'est la façon de le réaliser qui m'a paru assez pompeuse et beaucoup trop conventionnelle.
Certes, on pourra toujours contempler page après page ces magnifiques pages pleines en noir et blanc à la manière d'une illustration de livre pour enfant. J'ai goutté depuis à une lecture plus moderne et je suis devenu un lecteur plus exigeant. Il m'en faut désormais un peu plus.
Ma note reflète alors mon plaisir de lecture. Et j'assume totalement le fait d'être un avis ultra-minoritaire. Essayez seulement et vous m'en direz de vos nouvelles en toute franchise !
Les aficionados des auteurs seront sans doute comblés mais pas les autres, loin de là ! On aurait presque dit une sorte de commande commerciale pour mettre en avant la ville d'Amiens et son auteur Jules Verne qui a produit des chefs d’œuvre de littérature.
Pour moi et comme dit, c'est ennuyeux et purement mercantile. Passez votre chemin !
Pour un trait graphique envoutant, trois étoiles c'est pas cher payé.
Quant à moi, ce graphisme m'a subjugué et je n'ai pas essayé de mettre cette oeuvre au temps présent. Je me suis délecté de ces planches qui fleuraient bon un temps pas si éloigné que cela.
J'avais découvert cet auteur avec "Guerlain" et regrette qu'il n'ait pas été plus édité que ces deux ouvrages.
Il faut admettre que n'avoir qu'un album au milieu d'une série n'aide pas beaucoup.
Il ne se passe rien en 44 planches.
C'est dommage car le dessin est très réussi, mais faut-il vraiment 15 planches pour simplement sortir un vaisseau d'un hangar ?
Donc je peux comprendre qu'il faille une dizaine d'albums pour raconter une histoire.
Lu entre 5 et 10 minutes, dommage.