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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 71111 avis postés dans la bedetheque
    Bedelisse Le 24/01/2024 à 08:27:50
    Les chroniques de Magon - Tome 1 - Les enfants de la Cyberchair

    Très bonne aventure de science-fiction dans le style cyberpunk. 
    Une intrigue mêlant plusieurs sujets que sont la politique, la religion, l'indépendance, saupoudrée de complots en tous genres. Je crois cependant avoir perdu un peu le fil sur le dernier album.
    J'ai bien aimé le style graphique et les tons très lissés, il colle bien à l'univers.

    Globalement, une bonne série.

    Erik67 Le 24/01/2024 à 08:12:15
    Nephilims - Tome 1 - Sur la piste des anciens

    C'est un western assez spécial qui semble mélanger deux genres bien distincts pour lui donner une couleur plutôt originale.

    Il s'agit de suivre un bataillon de soldats nordistes de couleur pendant la guerre de Sécession en plein milieu d'un territoire peuplé d'indiens alliés au sudistes. On verra les tristes conditions de ces soldats qui se battent pour un idéal de liberté mais qui sont plutôt mal traités par le système malgré de beaux faits d'armes. On sait que la ségrégation raciale aux USA a été et reste encore un gros problème.

    Alors que c'est déjà difficile pour eux d'évoluer dans un tel milieu hostile, voilà qu'on leur donne pour mission d'épauler un groupe de scientifiques de type archéologues qui souhaitent démontrer l'existence d'une trace de géants. On navigue alors dans le fantastique car de telles créatures n'ont jamais existé que dans les histoires qu'on raconte aux enfants pour leur faire peur.

    Je dois décerner une mention spéciale pour le dessin qui est magnifiquement réalisé. On le voit déjà sur une très belle couverture assez évocative. Cela se confirme à l'intérieur avec de très beaux paysages et une précision du trait absolument parfaite. J'ai adoré car cela en met plein la vue.

    C'est plutôt au niveau du récit qu'il y a des lacunes. On n'arrive pas à s'attacher aux personnages car aucun ne semble être le héros. C'est assez difficile d'avoir de l'empathie.
    On sent que c'est juste un tome d'introduction car c'est à la fin que cela commence à être plus intéressant.

    Je me suis également posé la question de savoir ce qu'était un néphélim. Visiblement, d'après la Bible, il s’agit d’une race de géants qui ont commis des actes d’une grande méchanceté. Leur grande taille et leur puissance venaient probablement du mélange d’ADN démoniaque à leurs gènes humains. On les voit comme des anges déchus.

    Bon, c'est une série à suivre car elle s'annonce assez surprenante avec une qualité graphique au rendez-vous.

    addrr Le 23/01/2024 à 23:51:52

    Dieu, que c’est beau. Cette période de Jeronaton compte parmi les plus beaux dessins de l’histoire de la BD (si si si, oui Monsieur). Côté histoire, c’est perché, et là aussi c’est du Jeronaton pur jus (sauf la première des 3 récits, qui est plus classique).

    addrr Le 23/01/2024 à 23:12:46

    Attention, chef d’œuvre. J’ai rarement lu une BD de SF aussi foisonnante de bonnes idées et en même temps aussi propice à l’introspection.

    Arkadi Le 23/01/2024 à 22:46:19
    Jack Palmer - Tome 2 - Mister Palmer et Docteur Supermarketstein

    Autant le premier était un concentré de MAD le magasine. Chaque case de chaque planche était remplie de blagues potaches et foutraques. Alors, dans la masse incroyable de non sens drolatiques au cm2, il y a forcément de quoi rigoler. C'était généreux et gourmand.

    Mais, ici, plus rien. Wahlou.
    Pétillon se cherche, essaye de trouver sa patte en se sortant de ses références trop marquées tel que MAD.

    Mais dans cet opus, il ne se trouve pas. Pire il se fourvoie.
    Son humour est en gros sabots et dans la gadoue. Le non sens et le contrepied systématique dans le 1er opus a disparu par du simili non sens sans finesse. Ce n'est pas drôle et, pire que tout, on baille de consternation. Les seuls éléments qui peuvent faire sourire sont ceux déjà utilisés dans le 1er opus.

    Pétillon était un grand du 9ème art? Sans aucun doute. Jack Palmer est personnage emblématique de la bande dessinée française? Oooooh que oui.

    Mais il faudra attendre encore un peu. Paris ne s'est pas fait en un jour....tout comme Jack et René.

    addrr Le 23/01/2024 à 18:54:49

    C’est vraiment moyen moyen tout ça. Roku a du potentiel comme personnage mais aurait mérité un bien meilleur traitement que ça

    Bedelisse Le 23/01/2024 à 09:12:16
    Blacksad - Tome 7 - Alors, tout tombe - Seconde partie

    Magique ! Une série qui est devenue culte dès le premier album. Blacksad, c'est comme les albums de Tintin, je ne m'en lasse pas, et je pourrais les relire des centaines de fois. Autant le scénario que les dessins sont exceptionnels, enfin, les dessins sont plus qu'exceptionnels, ils sont sublimes.

    L'animal choisi en fonction du caractère du personnage, de son travail est tellement bien pensé. Les expressions des individus sont incroyables.

    Pour le scénario, l'ambiance du vieux polar américain des années 60 est bien vue. Personnellement, je préfère les histoires en un album, c'est plus intense et on les relit avec encore plus de plaisir. Je ne suis pas sûr que « Alors tout tombe » méritait deux albums, enfin, c'est bien quand même.

    Cette série, c'est du 10/10. J'espère qu'il y aura encore beaucoup d'albums...de qualité !

    Erik67 Le 23/01/2024 à 07:32:12

    Pour moi, cette biographie n'est pas comme une autre. Cela concerne le créateur de Star Wars, le premier film que j'ai vu au cinéma avec mon père en étant enfant. J'ai grandi avec les différentes trilogies de cette saga intergalactique en étant devenu un grand fan. C'est sans aucun doute avec les deux trilogies du « Seigneur des Anneaux », mon univers cinématographique préféré.

    Il n'y avait jamais eu, à mon humble connaissance, de biographie en BD de Georges Lucas. Voilà qui est chose faite sans son assentiment ce qui constitue une bonne chose pour rester tout à fait impartial. En plus, je vais y croiser d'emblée mon réalisateur préféré à savoir Steven Spielberg dès les premières pages qui va sympathiser avec ce génie qu'est Georges Lucas dès son plus jeune âge où il marquera les écoles de cinéma. Bref, après l'avoir emprunté pour voir ce que cela donnait, je l'ai directement commandé.

    En effet, cette biographie est très bien construite et nous apprend des choses tout à fait incroyables sur les dessous de la création de Star Wars. On ne peut pas dire que ce fut une véritable partie de plaisir. Le jeune Georges Lucas (33 ans) a dû véritablement se battre pour s'imposer face aux studios qui le produisait.

    Oui, je retiendrais que c'était une véritable guerre qu'il a fallu mener sur plusieurs fronts afin que puisse se réaliser l'un des plus grands succès de tous les temps qui fait encore couler beaucoup d'encre de nos jours. Star Wars est élevé au rang des films cultes et iconiques de toute une génération. Sa contribution au cinéma est immense.

    Je n'avais guère de sympathie pour Georges Lucas que je trouvais un peu vénal mais je révise tout à fait mon jugement de valeur au vu des faits et de la version apportée qui explique beaucoup de choses sur son comportement par la suite. Sans doute, on aurait fait la même chose à sa place dans une sorte de revanche.

    Je mets la note maximale car j'ai adoré surtout les différentes anecdotes de tournage dont certaines m'ont vraiment fait sourire. C'est vraiment du très bon boulot ! C'est une BD qui a satisfait pleinement mon attente car une incontestable réussite dans son genre de par sa crédibilité. Bravo à l'auteur !

    Arkadi Le 22/01/2024 à 23:43:24
    Sin City - Tome 4 - Cet enfant de salaud

    A l'exception du 1er tome (forcement), cet opus est peut être le plus réussis de tous. Et pas qu'un peu.
    Que Miller maitrise à la perfection les codes du romans noirs, c'est un fait. Les opus précédents et celui-ci le prouvent. L'histoire est toujours aussi noire, poisseuse et les personnages tout aussi noirs et poisseux.

    Sauf que dans ce tome il y a des gentils, des vrais, des purs...Hartigan et Nancy, la strip teaseuse préférée de Marv. Certes les personnages flirtent en eaux troubles. Il y a du "Lemon Incest" entre eux. Le père et la fille de cœur, Le vieux et la jouvencelle, les amants maudits et chastes. Car le flic sait que cela est interdit et tout est dans le dit et l'interdit. Une passion platonique qui permet de vivre et d'espoir dans un univers de mort et de désespoir.

    Et puis il y a le méchant, le jaune pourri, l'infect qui sent mauvais...l'archétype même du pourri...qui a la tête de Franck Miller himself. Etonnant que l'auteur dans son oeuvre le plus personnel graphiquement se grime en pur salop, dans une nudité absolue tout dégueu et purulent. Etonnant quand on sait la personnalité de l'auteur.

    Et puis il y a le graphisme. Incroyable. Miller innove, expérimente et continue à détonner dans une narration visuelle innovante et un noir et blanc inversé qui claque. Si les tomes précédents, l'auteur était dans le confort habituel graphique, ici il est superbement inspiré.

    Peut être est ce à cause de l'histoire d'amour "borderline" entre deux opposés de la morale qui s'attire. Peut être est ce à cause du méchant qui ressemble tant à Miller. Peut être est-ce Nancy, superbe icone sexuée, princesse à sauver, gamine pure dans un monde de brute et qui se protège grâce à son corps de rêves...

    kingtoof Le 22/01/2024 à 15:10:49
    Saga (Vaughan/Staples) - Tome 11 - Tome 11

    Saga est une œuvre à part pour moi.
    Dès qu'un nouvel opus sort, je ne mets pas longtemps pour m'attaquer à sa lecture.
    Après 11 albums, le souffle épique n'est jamais retombé, cette série galactique est un must !

    addrr Le 22/01/2024 à 14:01:55

    Un album de Faith qui a de bonnes idées mais est trop court pour bien les developper, dommage. Dessins agréables

    noubealitas Le 22/01/2024 à 12:16:49
    Le petit Spirou - Tome 3 - Mais ! Qu'est-ce que tu fabriques ?

    Je ne comprends pas cette série. De l'humour ? Mais où ?
    Je ne trouve absolument rien de drôle dans les trois premiers volumes...
    La période fin des années 80 - début des années 90 a été une période calamiteuse pour la Bande dessinée en général.
    Le Petit Spirou en est un magistral exemple

    franp Le 22/01/2024 à 10:20:51
    Aldo Rémy - Tome 1 - La révolte d'Aldo Rémy

    Pas du tout convaincu par cette série mal définie : à la fois trop enfantine et trop adulte, de sorte que personne n'y trouve son compte. Si vous n'aimez pas Ricochet, vous aimerez encore moins Aldo Rémy, qui en concentre les défauts sans en conserver les qualités.

    Zablo Le 22/01/2024 à 07:56:15

    Premier tome de la série Fante Bukowski (mais le deuxième que je lis).

    Je suis de plus en plus en convaincu par l'art de Noah Van Sciver : son graphisme assez crade illustre magnifiquement la vie miséreuse de Fante Bukowski.

    C'est très marrant, puisque Fante Bukowski tente à peu près tout pour percer en tant qu'auteur, sans grande réussite...

    Mais en même temps c'est assez profond, puisque Fante Bukowski est sacrément têtu, arrogant parfois même, et ne se laisse jamais abattre.

    Une forme de philosophie de l'abandon, où le chemin compte plus que le but.

    Erik67 Le 22/01/2024 à 07:19:39

    Notre jeune héros René perd ses 7 frères et sœurs alors qu'il n'a que 7 ans. Il va vouloir prendre une revanche sur l'existence en menant 7 vies à vivre malgré les drames qui le touchent. Perdre des êtres chers de sa famille est incontestablement une épreuve très difficile qui laisse des traces psychologiques.

    Il y aura le service militaire à accomplir au Maroc qui ne se passera pas aussi bien qu'espéré, puis le retour à la ferme familiale dans une existence assez pauvre dans une triste réalité.

    Bref, on ne va pas s'ennuyer avec ce singulier personnage qui n'arrête pas d'aider les autres sans être toutefois un héros. Ce type ordinaire pourrait très bien être quelqu'un de notre entourage, le français moyen avec ses qualités entre attachement et sincérité et ses défauts entre faiblesse et fragilité.

    Pour ma part, je ne connaissais pas le massif des Bauges en Savoie où se déroule ce récit principalement. C'est dans le contrefort des Alpes dans une région montagneuse difficile d'accès qui a rarement été conquises aux contraires des vallées environnantes. Ainsi, les allemands prendrons finalement possession que vers mi-1944 c'est à dire à la fin de la guerre.

    On va suivre surtout sa relation particulière avec son amour de jeunesse qui n'a pas pu se concrétiser suite à des destins séparés. Parfois, il vaut mieux écouter son cœur. Mais bon, tout n'est pas perdu. René arrive à se relever à chaque fois malgré les épreuves.

    L'auteur a choisi un découpage autour de ses 7 vies. En réalité, il n'y en a qu'une seule mais qui se décline en phase selon les âges et les épreuves traversées. La plus terrible sera sans doute celle de la guerre avec l'occupation allemande qui pourchassait les résistants dans ces endroits montagneux où se cachaient également des familles juives voulant échapper aux rafles menés par le gouvernement de Pétain.

    C'est vrai que je n'ai pas tout de site compris cette histoire de croix en bois qui sont piétinés dans le cimeterre. Je ne pensais pas forcément à une malveillance humaine mais on aura droit au fin mot de l'histoire. Visiblement, la Seconde Guerre Mondiale a laissé des cicatrices douloureuses pour les familles de ces patelins.

    J'ai également eu une confusion avec école qui est en fait le nom du village où s'est produite la terrible fusillade de représailles. On verra à la fin que beaucoup de choses sont reliés entre elles comme un puzzle mais qui ne s'assemble qu'à la toute fin. Je peux évidemment parler d'une véritable maîtrise dans le scénario.

    A noter qu'il y aura également une réflexion assez intéressante sur le colonialisme, l'occupation, l'impérialisme mais également sur notre rapport avec les étrangers. C'est le genre de BD à lire mais tout en prenant le temps de la comprendre.

    J'avais découvert l'auteur Charles Masson il y a bien longtemps en 2003 lors de la sortie de « Soupe froide » qui m'avait beaucoup plu dans un ton sobre et juste. Je dois également reconnaître que l'auteur a énormément progressé au niveau d'un graphisme devenu bien plus avenant.

    Sept vies à vivre est incontestablement une bonne leçon de vie à nous donner !

    Galixte Le 22/01/2024 à 05:39:05

    @fandebd54 Non, cette BD est différente de l’Alibi : https://www.bedetheque.com/serie-86029-BD-Alibi.html

    J’ai passé un bon moment de lecture avec Miséricorde, un recueil de nouvelles de Jean Van Hamme adaptées en BD par sept illustrateurs. Il a l’avantage d’être court, dynamique et humoristique et de nous faire découvrir de nombreux illustrateurs. Et malgré quelques nouvelles qui m’ont bien plu, je regrette un peu que cette BD soit plus drôle que sanglante (moi qui m’attendais à lire du thriller) et que les scenarii de ces histoires ne soient souvent pas très originaux. Sympa, mais loin d’être exceptionnel.

    Zablo Le 21/01/2024 à 22:03:18

    Je n'avais pas prévu de lire cet ouvrage...

    J'étais rebuté par son côté « BD de youtubeur » ou Hugo Clément®... mais ma copine le voulait (enfin la BD...) et j'ai finis par le lire aussi.

    Force est de constater que c'est une BD accessible, très claire et bien fichue : Vincent Ravalec, le co-scénariste, a sûrement beaucoup contribué à la lisibilité de la narration. Les dessins aquarellés, de Dominique Mermoux, offrent aux personnages une plastique agréable, sans fioriture.

    Les thèmes abordés dans ce livre (autour de la maltraitance animale et de notre rapport avec ces êtres vivants) m'ont intéressés. Sans être totalement scotché, j'ai tout de même appris des choses.

    Car c'est une œuvre à visée morale, engagée. D'autres acteurs de la protection animale sont d'ailleurs mis en scène, aux côtés d'Hugo Clément : Sea Shepherd, L214...

    Mais cette BD n'est pas vraiment marquante : elle n'a pas la force d'opinion d'un Rob Stewart (avec son film Sharkwater), ni la puissance alarmante des photographies de L214, ou encore l'humour caustique de la chaîne youtube L'ami des lobbies. Par exemple, la BD Les algues vertes était beaucoup plus profonde, avec un travail d'enquête et des documents en appui.

    Concernant Hugo Clément, j'avais été marqué par le reportage qu'il avait fait sur le charbon en Australie. Alors quel est donc l'intérêt d'utiliser le support BD ici ?

    Car, si cet ouvrage peut plaire aux jeunes générations, je ne pense pas que sa dialectique, parfois un peu simpliste, convaincra tout le monde... D'ailleurs, il ne fait pas bon d'être gros dans ce bouquin...

    L'objectif est donc pédagogique (eh oui, manger de la viande c'est pas très bien)...

    mais avec Hugo Clément pour argument marketing.

    kergan666 Le 21/01/2024 à 20:39:48

    j'ai vraiment bin aimé cet album de SF
    cette histoire d'une humanité touchée par un virus qui ferait presque passer la mouche tsé-tsé pour un insecte inoffensif.
    les robots ont passés un cap en devenant une nouvelle espèce dotée de conscience.
    dommage que ce soit un one shot car beaucoup de questions n'ont pas dé réponses.
    la fin donne clairement l'idée qu'une suite est clairement possible pour ne pas dire souhaitable.
    bref, un bon album que je relirai avec plaisir.

    Blanche C Le 21/01/2024 à 19:39:57
    Very Bad Ping - Tome 1 - Premier Set

    Des années qu’on attendait une BD sur le ping et la voilà enfin. On n’a pas été déçus! On a pris un plaisir fou à lire les planches : de 7 à 77 ans elle a fait l’unanimité. De nombreuses situations ont semblé très familières aux pongistes de la famille et les non pongistes ont aussi trouvé leur compte. Bravo aux auteurs, on attend impatiemment la suite!

    Blueberry13 Le 21/01/2024 à 16:12:09
    Lefranc - Tome 20 - Noël noir

    Un récit poignant avec un fond historique très travaillé, l'histoire est dense, les explications techniques concernant le charbonnage sont bien amenés.
    La grande histoire rejoint la petite avec un drame qui fend le coeur, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière case ...
    J'ai apprécié le parti pris des auteurs de nous livrer plusieurs souvenirs de notre journaliste préféré ( ... et engagé ).
    Du grand Lefranc et un bel hommage a ces travailleurs au dur labeur.

    PY78 Le 21/01/2024 à 12:37:59
    XIII Mystery - Tome 14 - Traquenards et sentiments

    Un album purement commercial, assez inégal, qui n'apporte rien à la série sinon le plaisir de découvrir quelques belles planches dans le style de W. Vance, en particulier celles de Philippe Xavier.

    MAL75 Le 21/01/2024 à 12:27:18
    Carmen Mc Callum - Tome 12 - L'eau du Golan

    Je mets 3/5 à cet album parce que cette série est une des meilleures des 30 dernières années.
    Je viens de relire ce tome 12. J’hésite entre « les dessins sont bâclés » et « c’est juste moche » côté couleur. . Dommage parce que le scénario est vraiment d’enfer.

    Yovo Le 21/01/2024 à 12:04:48
    Mauvaise réputation - Tome 2 - La véritable histoire d'Emmett Dalton 2/2

    « Mauvaise réputation » c’est d’abord une atmosphère faite d’un style réaliste au trait léger et délicat ; de tons automnaux crépusculaires parsemés de vibrants éclats de lumière ; sans oublier ces espaces un peu vaporeux dans lesquels les personnages semblent parfois flotter. Hervé Bazin a réalisé un travail d’une immense élégance.
    L’impeccable couverture démontre encore une fois sa maitrise de la composition et son goût affirmé pour le silence et la contemplation.

    Antoine Ozanam livre de son côté un récit précis, parfaitement adapté à l’univers graphique de son dessinateur : 1908, puis 1922. Emmett Dalton, seul survivant du légendaire gang d’outlaws pilleurs de trains et braqueurs de banques, puise dans ses souvenirs pour collaborer avec un producteur de cinéma. Leur but ? Tourner un film qui réhabilitera la véritable histoire des Dalton, loin des clichés sensationnalistes et racoleurs vendus par les feuilles de chou de l’époque. À l’origine, des marshals épris de justice, contraints de sombrer dans l’illégalité à la suite du non-paiement de leurs salaires.

    Les auteurs alternent présent et passé avec virtuosité. A noter d’ailleurs que le découpage est heureusement beaucoup plus fluide dans ce 2ème tome.
    Les réminiscences d’Emmett, synonymes d’un Far West désormais révolu, se teintent de nostalgie alors qu’un Hollywood à peine naissant commence à transformer les collines californiennes jusqu’alors désertes.
    Les unes de journaux insérées en tête de chapitres, magnifiquement illustrées par H. Bazin, renforcent le dialogue – qui s’avèrera fécond – entre fait divers, paillettes et fiction.

    Un diptyque absolument splendide.


    PS : si le papier mat accorde une incontestable valeur ajoutée au dessin, il reste très perturbant pour moi d’avoir le tome 1 en brillant et le tome 2 en mat !

    Erik67 Le 21/01/2024 à 09:54:18
    Les piliers de la Terre - Tome 1 - Le Rêveur de cathédrales

    On sent que cette BD est tirée d'un roman, de par sa construction narrative, qui n'est pas très adaptée à ce format. En effet, on va suivre tout d'abord une famille de pauvres bougres en chemin pour trouver du travail puis ensuite, on va surtout s'intéresser au parcours d'un moine qui va prendre du galon au sein de l'ordre ecclésiastique. J'avoue ne pas avoir aimé cette transition assez abrupte même s'il existe bien un lien de rencontre à un moment donné du voyage.

    L'auteur du roman Ken Follett se confie dans la préface qu'il a mis des années à pouvoir vendre son projet de bâtisseurs de cathédrales qui n'intéressait guère les éditeurs dans les années 80. Quand il a fini par y arriver, cela a été le plus grand succès de sa carrière dont il se vante. Oui, parfois les idées originales pour l'époque finissent par payer.

    Sinon, de manière générale, j'ai bien aimé même si on va se perdre dans des détails dans la seconde partie sur l'enjeu du pouvoir au sein de l’église anglicane qui commençait à se fracturer à cette époque assez trouble de l'histoire du royaume. Le contexte historique est assez bien développé de manière tout à fait crédible. Didier Alcante est de toute manière un très bon scénariste qui arrive à insuffler une dynamique à un ensemble parfois touffu.

    Un mot sur le dessin de Steven Dupré pour dire qu'il est magnifique surtout dans la précision de ses décors. On a hâte de voir ce que cela donnera plus tard lorsque la construction de la cathédrale démarrera. On ne peut s'empêcher de penser à Notre-Dame qui a nécessité tant de labeurs pour un résultat hors norme. La beauté peut naître de la souffrance des hommes de basses conditions.

    A noter également un bon travail au niveau de la colorisation réalisée par Jean-Paul Fernandez notamment dans la variation de ses couleurs contrastées. On sent toute la rigueur de l'hiver ainsi que la pauvreté qui campagne qui s'oppose au style de vie et de richesse des seigneurs fortunés à l'abri dans leurs châteaux.

    Nous avons des personnages assez intéressants à suivre qui sont en phase avec cette époque du Moyen-Age. Nous allons suivre une épopée vers le pouvoir autour de la construction de ces cathédrales.

    Bref, il va falloir attendre la suite car cela ne fait que de commencer sur une œuvre qui s'étale sur plusieurs tomes très riches. Certes, le côté interminable peut faire peur mais il y aura suffisamment de péripéties pour tenir le lecteur en haleine entre construction et destruction perpétuelle.

    Erik67 Le 21/01/2024 à 09:11:11
    Les gouttes de Dieu - Mariage - Tome 26 - Tome 26

    Cette grande saga se termine enfin avec de tome 26 pour le grand duel devant les officiers de l'ordre des gouttes de Dieu entre l'expérimenté Tomine et l'outsider Shizuku.

    Lequel des deux frères ennemis va l'emporter ? Shizuku a choisi un bordeaux et Tomine un bourgogne. Le suspens est véritablement à son comble dans ce dernier tome.

    On nous promets que ce long voyage en manga à travers le monde du vin s'achève sur des coups de théâtre. C'est effectivement le cas mais pas ce dont on aurait pu s'attendre. Jamais, je n'aurais pensé à une telle issue qui élève un peu plus ce manga sous ses allures bon enfant. C'est une curieuse voie qu'ont emprunté les auteurs. Evidemment, on ressent déjà beaucoup de nostalgie.

    Les auteurs Tadashi Agi et Shu Okimoto ont quand même réalisé un travail de fond assez réaliste et crédible pour une véritable quête gourmande dans le monde de l’œnologie sur une période de 16 années tout de même. Ils ont rencontré beaucoup de grands crus. Derrière chaque bouteille, il y avait toujours le rêve d'un producteur ainsi que l'histoire d'une terre ancestrale.

    A ce jour, cela constituera ma plus grande collection de mangas. Certes, j'aurais sans doute souhaité moins de tomes. Je ne m'aventurerais plus à l'avenir dans une série aussi longue que je ne serais pas certain de terminer de mon vivant sur Terre...

    Au final, on retiendra que cette série vendu à plus d’1 million d’exemplaires a contribué sans aucun doute à l’ouverture sans pareille du vin européen sur le marché asiatique.

    Cela m'a permis à titre personnel de connaître tout le potentiel sur les vins de façon assez ludique. Je peux affirmer que grâce à cette série, je ne néglige plus mes choix en matière de vins pour l'accorder à un bon repas.

    Wonderphil Le 20/01/2024 à 15:04:25

    Pas subtil pour 2 balles, l'album est bon dans le message coup-de-poing qu'il entend transmettre : la duplicité gouvernementale et l'hypocrisie du business écolo. Le concentré de clichés sur le domaine empêche tout de même un certain recul avec le sujet, qui est traîté à la tronçonneuse là où de légers coups de scalpels eûrent mieux convenu !

    kobaia Le 20/01/2024 à 14:28:52

    Un indispensable. Tout le monde pense connaître l'histoire de Marie-Claire Chevalier, tout savoir de Gisèle Halimi. Et même quand on connaît les bons mots du procès, les témoignages, on se rend compte qu'on ne connait rien à la lecture de ce livre. Les choix narratifs (scénario, cadrage, dessins) retracent l'histoire et l'Histoire de cette affaire, permettent de s'imprégner de cette affaire, de comprendre. On lit comme un thriller, on passe par toutes les émotions. Et à la fin, on peut relâcher la tension.
    Je me suis sentie libérée en lisant ce livre, et j'ai pris conscience qu'en tant que femme, je suis un maillon de cette histoire, alors que je suis née 10 ans après.

    Un grand travail de MBV au scénario, et une immense réussite de Carole Maurel au dessin et à la couleur. Une collaboration que j'ai beaucoup aimé.

    Yovo Le 20/01/2024 à 13:42:08

    Matthias Lehmann, auteur franco brésilien, réussit avec « Chumbo » un roman graphique fleuve couvrant 70 ans de la vie politique et sociale du Brésil. Un projet très ambitieux sous forme d’autofiction. Au travers d’une famille fictive – inspirée de la sienne – il met en scène tout un pan d’histoire, de l’ascension du père, riche industriel dans les années 30, jusqu’à la postérité de ses enfants à l’aube des années 2000.

    Les trajectoires des différents protagonistes suivront les fluctuations tumultueuses de la société, soumises aux luttes de pouvoirs qui scinderont la population entre partisans de l’ordre, prônant une dictature militaire, et les tenants d’un virage communiste, prêts à s’engager dans la lutte armée. Les différents régimes qui se succéderont au cours de ces 7 décennies agiront à chaque fois dans leur propre intérêt aux dépends des classes populaires et se compromettront tous plus ou moins dans la corruption, la censure, ou pire, la torture.

    Avec ce résumé on pourrait imaginer un tableau sombre et peu attractif. Mais ce serait oublier le talent de Matthias Lehmann pour conter les à-côtés, les mille petites facéties de l’existence. Son goût pour la gaudriole, son esprit cinglant, son regard à la fois tendre et distant, sa liberté de ton, sont autant de prises auxquelles le lecteur s’accroche. Le portrait qu’il nous brosse de son pays est écrit avec une passion communicative. Il parvient continuellement à transmettre au lecteur son amour pour sa culture.

    La lecture est dense, voire exigeante. Quelques longueurs ralentissent parfois le rythme et les multiples personnages, particulièrement leurs noms, sont difficiles à retenir pour les non lusophones. Cependant l’ensemble reste toujours intéressant, grâce à un dessin plutôt simple et économe, mais capable de véhiculer de nombreuses émotions.

    Une œuvre forte et chaleureuse que tout amateur de roman graphique appréciera à sa juste valeur.

    Eotran Le 20/01/2024 à 12:18:58
    Légende - Tome 11 - Les dieux nous gardent

    Graphiquement toujours excellent, ce tome me laisse un peu pantois.

    Dès le début, on évacue une partie de l'intrigue qui était le Cliffhanger de l'épisode précédent pour le remplacer en trois cases (et c'est à peine caricatural) par une nouvelle menace.
    Deuxièmement, dans le dernier tiers de l'ouvrage, il y a des ellipses qui rendent la narration très difficile à suivre et qui donnent une accélération un peu folle à l'histoire.
    Troisièmement, l'évolution psychologique du personnage principal, que l'ont suit depuis 11 tomes maintenant, est totalement chaotique. On sait bien qu'il a l'âme solitaire. Mais sur un tome, il change d'avis comme on change d'armure ou de destrier.
    La grande scène de combat final est très mal storybordée, on ne comprend que très mal ce qu'il se passe.
    Ajoutons à cela, la conclusion expéditive de tous ces personnages pour lesquels il a fallu plusieurs tomes pour en dessiner les contours, et vous obtenez un tome raté, en dessous de tous ce qui a été proposé jusqu'ici.

    Tout ça me donne le sentiment d'un travail bâclé. Comme si l'intrigue était prévue en plusieurs tomes, et qu'il a fallu (pour d'obscures raisons) raccourcir au maximum.

    Un tome qui pourrait fâcher certains fans de la série.

    Eotran Le 20/01/2024 à 12:17:26
    Légende - Tome 10 - Révolutions

    On peut parler ici, d'un début de troisième cycle. On retrouve Tristan de Halsbourg, avec son fils spirituel Abel , embarqué dans une bien sordide histoire. A l'autre bout du vieux continent, on découvre la vie du frère Aeldred et ses états d'âmes vis à vis de l'Eglise et du manque de justice sociale.

    Après les deux cycles précédents aux enjeux conséquents, ce nouvel épisode a du mal à démarrer. Si la narration est bien ficelé, l'histoire prend difficilement de la hauteur probablement du à la lente mise en place des nouveaux personnages.

    Malgré le dessin très réussi, un album peu emballant mais qui pose les bases d'un cycle avec du potentiel.

    Eotran Le 20/01/2024 à 12:13:47
    Légende - Tome 9 - Renouveau

    Un nouveau tome sans baisse de régime ni dans le dessin, ni dans l'évolution du récit.
    Cela reste un histoire plaisante qui a le mérite d'être cohérent et bien rythmée même si les thèmes ne sont pas étourdissant d'originalité.

    Arkadi Le 20/01/2024 à 11:06:15
    Mustang (2e série) (Lug) - Tome 63 - Mustang 63

    Alors là mes bons amis, le magasine est à son sommet!

    ça dépote, ça envoie, ça actionne, ça part en sucette, ça virevolte dans le n'importe quoi, c'est la classe à Dallas.
    Parce qu'avant, dans Mustang, il y avait du bon gros nanard, du dessin à 3 sous (Mustang) et deux autres séries qui pouvait envoyer du blé mais sans s'assumer vraiment, en ayant toujours les yeux sur les grands frères américains. Je rappelle que Mustang, c'est français, ma bonne dame.

    Mieux encore, Mustang c'est Mitton et Tota. Et ça y est ils assument ce qu'ils veulent faire.

    Mitton part dans le Whats(euh)fuck le plus total et ça lui va bien au bougre! Ici aussitôt nos sup 'héros ont une base secrète ( l'empire state building qui est aussi un vaisseau spatial) que le président des états unis (himself) les contacte par une ligne secrète (Alors que Mikros a eu les clés y a pas minutes) parce qu'il y a l'apocalypse autour de la maison secondaire de Jean-Yves Mitton (Sissi) !!!! C'est du grand n'importe quoi réjouissant servi par un petit dessin aux petits oignons!

    Du côté de Cosmo, tout pareil puisque c'est toujours Mitton aux commandes. Scénario à rebondissements abracadabrantesque et jouissive! Mitton est dans les étoiles!

    Enfin Photonik. Tota passe en 4ème ! Actions et rebondissements avec de vrais surprises et un dessin vraiment bien qui allie l'"action et le mouvement parfaitement ainsi que les silhouettes superbes.

    Voila de l'excellent comics des années 80 ! Et c'est français bon sang de bois!

    Arkadi Le 20/01/2024 à 10:49:21
    Philémon (Nouvelle édition) - Tome 14 - L'Enfer des épouvantails

    On ne peut pas faire du très bon tout le temps et la construction intuitive d'une œuvre possède ses limites.

    Dans cet album, les histoires se succèdent sans véritablement de liens les uns aux autres. L'errance de Philémon est totale. Le hasard guide l'aventure et le propos. Il y a des fulgurances certes comme le Don Quichotte de l'atlantique mais il y a aussi des histoires sans saveurs ni truculence. L'enfer des épouvantails par exemple ne raconte rien de particulier, le non-sens ne raconte rien et même le non-sens doit raconter quelque chose.

    L'histoire est toutefois agréable à lire. C'est drôle, relevée parfois et parfois tristounette de tranquillité. Il y a parfois de belles planches qui ravissent les yeux et les sens et puis d'autres qui ne font que raconter l'histoire joliment. Jusqu'au final qui réjouira les aficionados de Philémon tel que je le suis.

    Bref, le moment de lecture est agréable. La série Philémon ne peut pas être une continuité de chef d'œuvre. Il y a des hauts et des bas comme dans le monde de l'océan atlantique.

    Hilefun Le 20/01/2024 à 09:54:33

    Drôle et romantique, touchant et délicat, un comics "feel good" comme il y en a peu, un délice que vous refermez le sourire aux lèvres, qui vous fait du bien à l'âme et vous laisse une empreinte réconfortante sur les décennies qui suivent.

    Erik67 Le 20/01/2024 à 09:26:03

    Je vais rester un moment au carrefour parce que le croisement est le seul endroit qui existe. A travers cette citation qui donne le titre à cette BD, la thématique est celle de la transidentité.

    Bon, pour résumer, il existe actuellement 3 genres humains :
    Les filles d'un côté et les garçons de l'autre. C'est l'analyse classique et binaire de la société.
    Il y a les femmes qui veulent devenir des hommes et les hommes qui deviennent des femmes. On appelle cela le transgenre. C'est désormais permis dans nos sociétés démocratiques. Une personne assignée homme ou femme à la naissance peut se faire opérer pour ressembler au genre auquel elle se sent appartenir.
    Et puis, il y a la catégorie abordée dans cette BD et que je ne connaissais pas du tout à savoir les transgenre non-binaire c'est à dire ceux qui ne se sentent ni complètement garçon, ni complètement fille et qui sont les deux ou aucun des deux. On vit quand même dans une époque formidable où tout est permit selon ce que l'on ressent ! Il faut savoir que la non binarité est une identité de genre de plus en plus reconnue.
    A noter que l'on exclut les extraterrestres qui ne sont pas du genre humain.

    Même si la non binarité n'affecte en rien les autres, elle poste certaines questions. Elle peut même choquer certaines personnes. Dès lors, s'affirmer comme non-binaire peut-être assez compliqué. Certaines personnes peuvent avoir du mal à s'accepter, se sentir à l'écart ou être victimes de discrimination.

    Les auteurs ont réussi l'exploit de traiter ce thème pas évident sur l'identité sexuelle avec une certaine délicatesse. La douceur du trait vient également apporter une touche de fraîcheur à cette BD résolument positive pour faire évoluer les mentalités.

    Je n'ai pas trop aimé la fin qui fait dans la surenchère gratuite alors qu'il n'y avait pas forcément besoin de cela pour légitimer le propos. Il est vrai que cela gâche un peu la portée alors que le rythme prenait son temps. On voit que c'est un peu expédié.

    Pour autant, je retiendrais le traitement plutôt réussi de ce thème qui fait dans l'originalité d'une certaine approche psychologique.

    Pulp_Sirius Le 20/01/2024 à 01:31:32
    Philémon (Nouvelle édition) - Tome 10 - L'âne en atoll

    L'un de mes albums préférés!

    D'abord, nos héros se retrouvent dans le monde des lettres par accident : ça faisait longtemps. Ensuite, le monde du 'U' est bien sûr lui aussi unique, mais il semble mieux défini. Des élites aux longues oreilles, des artistes rebelles, des guerres de canassoncanons contre des garde-colonnes, un bateau qui carbure à l'alcool, des soirées mondaines...

    Le dessin m'a certes paru plus brouillon qu'à l'habitude sur certaines pages, mais certains dessins présentent de belles perspectives. Même les couleurs semblent être plus variées qu'à l'accoutumée. Par contre, Fred qui remplit ses pages en agrandissant le même dessin que l'on vient de voir, ça fait déjà longtemps qu'il fait ça.

    Autrement, Fred fait le même genre d'humour qu'il a toujours fait (les artistes qui planent... littéralement!), mais sinon cette histoire m'a paru plus focalisée sur le monde du 'U' et moins encline à passer du coq-à-l'âne que dans d'autres albums. Le manque de cohésion, moi, je ne le vois pas; à l'inverse, je trouve que c'est tout le contraire!

    addrr Le 20/01/2024 à 00:13:25

    Belle inventivité sur un thème pourtant éculé, un bon « prétexte » à de bonnes mini histoires qui ne sont pas sans rappeler SOS Bonheur (même le titre est proche)

    Erik67 Le 19/01/2024 à 23:39:15
    Les nuits écorchées - Tome 1 - Progénitures

    Cette série est assez inégale dans son ensemble dans une évolution partant d'un thriller d'anticipation à une intrigue plus intime et gothique. J'ai d'ailleurs trouvé la conclusion pas du tout satisfaisante avec un retournement de situation aussi inattendu que peu plausible.

    Les Editions Maghen sont passés maîtres dans l'art de nous montrer très souvent un beau graphisme. Il est dommage que cela soit ici pour servir un thriller un peu insipide aux personnages caricaturaux. Les ingrédients sont les suivants : une mystérieuse créature, un trafic d'organes et une jolie inspectrice.

    Cela manque singulièrement de spontanéité. Le dessin très froid et ses décors baroques non appropriés auront vite fait de nous lasser.

    Le scénario perd de sa profondeur à mesure que l'on avance dans l'histoire. Le troisième tome est d'ailleurs assez indépendant des deux premiers volumes qui formaient un diptyque. Le 3ème tome a pour thème principal celui de l'enfance abusée et de la maternité avec l'inspectrice Mia qui fera le lien.

    A noter également une couverture qui paraît assez alléchante mais qui est sans rapport avec l'ouvrage. Même le titre fait dans le pseudo-poétique mais sans consistance réelle avec l'intrigue. Non, tout est surfait.

    Au final, c'est une série qui ne se démarque pas vraiment. C'est dommage car il y avait de bonnes idées au départ et un graphisme intéressant.

    Eotran Le 19/01/2024 à 18:51:25
    Légende - Tome 8 - De mains de femmes

    Un très bel opus qui porte bien son nom, De mains de femmes.
    Il porte bien son nom parce qu'il met en avant trois femmes aux profils différents, mais qui vont être décisives dans cette histoire qui se déroule en trois lieux différents.
    C'est trois femmes laissant aux hommes la place de faire valoir durant toute la narration.
    Le dessin est toujours aussi beau même si dans certaines scènes cela manque un peu de dynamisme, spécialement les scènes de combats.
    L'écriture rythmée et accrocheuse ne nous lâche pas jusqu'à la fin du récit.
    Belle confirmation pour la nouvelle paire (ou trio) d'auteurs.

    Indy59 Le 19/01/2024 à 17:47:53
    Ladies with guns - Tome 2 - Tome 2

    De la dynamite cet album !.
    C'est bourré d'humour et plein d’énergie.
    Merci a Anlor et Olivier Bocquet qui donne un grand de fraicheur et de folie au western
    Génial !

    Indy59 Le 19/01/2024 à 17:42:29
    Ladies with guns - Tome 3 - Tome 3

    Et ça continue !
    Toujours aussi déjanté et d'actualité.
    Un régal que de retrouver ces 5 super nanas.
    Encore ! Encore !

    Bedelisse Le 19/01/2024 à 15:28:32
    La buse - Tome 2 - Pour l'éternité

    Une autre histoire de pirate ? Oui, mais différente, on sort des barbes noires, rousses, John Long Silver, etc…

    C'est histoire originale est basée sur la courte vie de "La Buse" pirate du 18e siècle. Nous sommes loin d'un scénario très romancé avec de multiples rebondissements, mais plutôt sur une intrigue linéaire et fluide. J'ai beaucoup aimé le fait que la la première page du tome 1 et la dernière page du tome 2 soient liées.

    Les graphismes sont d'une pure beauté. Les dessins de navires en pleine page sont absolument sublimes. Quel talent !

    Zablo Le 19/01/2024 à 14:06:09
    Isaac le Pirate - Tome 1 - Les Amériques

    Un jalon dans l'évolution de la BD...

    d'ailleurs reconnu par son petit monde en 2002, avec l'Alph-Art du meilleur album (tome 1 Les Amériques). Mais, en ce qui me concerne, je trouve au moins aussi intéressant les albums suivants.

    Au départ, Isaac n'est pas prédisposé à être un pirate : c'est un peintre, il a une compagne, une vie de citadin... mais il manque de boulot, aspire à être quelqu'un et finit, un peu malencontreusement, par prendre le large, avec une bande de fiers à bras.

    Dans cette oeuve, le sentiment d'immersion est total : mise en abîme, dégénérescence progressive du héros, vie très crue des flibustiers... Christophe Blain, lui même passé par la Marine nationale, engendre ainsi une oeuvre plutôt réaliste.

    A la manière de Sfar, son collègue d'atelier dès 2002 (avec Sapin et Sattouf), Blain a un trait cinglant, particulièrement expressif. Les scènes d'action sont représentées dans leur jus : batailles navales ; combats, à mains nues, au couteau ou au pistolet ; cambriolages et parties de jambes-en-l'air...

    L'émotion des personnages est tout aussi tangible, avec des sourires, des ombres éloquentes mais aussi des couleurs (par Walter et Yuka). Les relations des personnages, entre amour, amitié... et toxicité, sont ainsi brossées avec talent.

    Le scénario est tout aussi consistant. De la grande aventure, on passe petit à petit à un récit plus posé, presque redondant. Au milieu du tome 3, la narration gagne aussi en érotisme, avec une vision assez libre de l'amour, de la sexualité... assez violente même.

    D'ailleurs, dans ce jeu de chassé-croisé, Blain sait nous tenir en haleine, nous frustrer : on se demande toujours si Isaac retrouvera Alice ? Qu'est-ce qu'il se passera alors ?

    Mais maintenant, ça commence à faire un peu long...

    Demesmeker Le 19/01/2024 à 08:31:14

    Belle histoire de secret de famille et de résilience servie par un trait épuré dans un style dynamique. À lire absolument.

    Erik67 Le 19/01/2024 à 07:41:50

    Marie-France Barrier est une célèbre réalisatrice de documentaire qui a parcouru notre planète malade. Elle a réalisé « Le champ des possibles » en 2017 puis « Le temps des arbres » en 2020. Dans cette version BD qui est le prolongement, elle nous partage sa solidarité envers le monde agricole en pleine mutation.

    Bref, elle a toute sa place dans cette collection « témoins du monde » que je commence à aimer sérieusement après des titres comme « Tropiques toxiques » ou « Profession solidaire – Chroniques de l'accueil » ou encore « MBS » que j'aviserai prochainement.

    La grande idée est qu'il ne faut plus du tout labourer les champs pour les récoltes ou détruire les haies mais laisser toute sa place à la nature qui fait bien les choses toute seule. C'est un peu comme Adam Smith qui disait qu'il fallait laisser librement agir le marché (laisser-faire, laisser-aller). Bref, il faut le moins d'intervention humaine dans le processus naturel. Oui, je demande à voir le résultat sur le long terme en espérant que la famine sera vaincue.

    L'autrice interroge alors divers agriculteurs qui ont décidé de changer de méthode pour adopter ces démarches qui sortent du lot et qui présentent de sérieux avantages pour la nature. Je ne sais pas si je suis totalement convaincu mais j'écoute leur témoignage ce qui constitue un premier pas.

    Maintenant, je n'irai pas jusqu'à enlacer les arbres pour leur faire des câlins comme c'est montré de façon assez sérieuse dans cette BD dans une ode à l'amour pour Gaïa. Je crois que j'aurais trop peur des insectes qui pullulent. Désolé, je ne peux pas !

    Cette BD est résolument optimiste pour nous montrer qu'une autre voie est possible afin de sauver la planète. En cela, c'est une belle initiative qu'on ne peut que saluer.

    addrr Le 18/01/2024 à 23:35:11
    Le casse - Tome 3 - Soul Man - Pittsburgh, état de Pennsylvanie. 1964...

    Excellent album, que je n’ai acheté que grâce à son bon résultat dans la catégorie « meilleur scénario » aux BDGest’Arts. Je vais faire court : c’est mérité
    Je ne mets pas 5/5 car ce n’est pas mon style de lecture habituelle, je n’ai pas de coup de cœur particulier, c’est c’est rudement bien ficelé, au cordeau comme on dit.

    Zablo Le 18/01/2024 à 18:49:33
    Slava (Gomont) - Tome 1 - Après la chute

    Une fiction qui mélange les genres...

    avec de l'action, des investigations, de l'humour... et même un brin de romance.

    Pour vous donner une idée : Slava est un artiste contemporain, qui accompagne une crapule guillerette, dont le but est de piller d'anciennes villas de l'ex-URSS, pour revendre ensuite son butin à des oligarques russes...

    Pierre-Henri Gaumont, auteur complet, réalise une histoire consistante. Quoiqu'un peu stéréotypée par moment (« On est des russes, Nina. On survit. Le trafic coule dans nos veines. Avant, pendant, et après le communisme. »), l'ensemble reste assez convaincant, plutôt équilibré.

    Le trait de P.-H. Gaumont, nerveux et élancé, m'a fait immédiatement penser aux dessins de Blain et à l'auto-désignée " Société nationale de bande dessinée " (avec Sfar, Sattouf et Sapin).

    Les couleurs, lumineuses, font régulièrement référence au rouge communiste voir aux couleurs de la confédération de Russie (bleu, blanc, rouge).

    D'ailleurs, depuis les Bidochons tome 5, je ne me rappelle pas avoir vu d'aussi bonnes représentations de l'architecture soviétique...

    En tout cas, les graphismes sont convaincants et guident plutôt bien notre regard.

    Par contre, j'ai été un peu perturbé par la narration omnisciente du personnage principal, qui apparaît dans les interstices.

    De plus, le ton vulgarisateur, qui se rapproche de celui de la BD du réel (explications divers et utilisation d'allégories pour certains propos périphériques), m'a parfois rappelé certaines BD de Blain (En cuisine etc.)... mais sans les penchants de ce dernier (prise de parti, manque de recul critique, snobisme, idolâtrie). Heureusement...

    Ainsi, quoique j'ai eu un peu d'appréhension par moments (Le monde sans fin de Blain n'a pas fini de me traumatiser...), Slava est une BD éclectique...

    ...et passablement moderne.

    Bedelisse Le 18/01/2024 à 16:23:43
    L'ombre des lumières - Tome 1 - L'Ennemi du genre humain

    Le grand format, la finition du livre et Ayroles m'ont fait acheter cette bande dessinée assez spontanément. 
    La mise en page et le dessin sont vraiment superbes. On sent qu'il y a une recherche sur la vie au 18° dans les villes, les campagnes, des bourgeois, des paysans, des dandi et autres servants.

    La trame scénaristique est plutôt originale avec ces correspondances de lettres. J'ai cependant trouvé la lecture assez difficile. Il y a un certain manque de fluidité entre les « séquences ». J'ai eu parfois du mal à raccrocher les wagons avec une impression d'avoir sauté des pages.

    Dans l'attente de la suite malgré tout.

    Eric DEMAISON Le 18/01/2024 à 11:01:13
    Astérix - Tome 40 - L'iris blanc

    Je ne dis pas enfin! Les deux derniers Astérix avec Ferry aux scénarios m'avaient permis de passer de bons moments de lecture. Celui-là me semble un ton au-dessus. A la fois par le dessin de Conrad qui particulièrement bien réussi (à noter les expressions bougonnes d'Abraracourcix , excellentes) et par le ton et les trouvailles scénaristiques du scénariste (le TGV/ la SNCF, le milieu bobo parisien). En plus tout y est et est réussi (les pirates, les camps romains, les références aux autres albums...).
    Les jeux de mots et expressions sont nombreuses et réussies.
    Seul bémol ce n'est pas une re-création ou une autre lecture de l'univers d'Astérix. Mais malgré tout j'ai pris un vrai plaisir à lire plusieurs fois cet album et ai à chaque fois découvert des jeux de mots/références qui m'avaient échappé.

    Eric DEMAISON Le 18/01/2024 à 10:48:59

    Sacré inspecteur Canardo. Des histoires courtes (11) du très bon (la première) et du moins bon (mais jamais "sans intérêt") . D'où la note de 3/5. Le dessin est riche et expressif et colle bien avec le propos de polar loufoque.

    Sweethy Le 18/01/2024 à 10:44:54
    Y le dernier homme (Urban Comics) - Tome 2 - Volume II

    Dans ce deuxième volume, la série continue avec des récits vraiment différents. (J'ai moins apprécié celui du théâtre). Ces petites aventures nous permettent d'en apprendre davantage sur nos compagnons, sur l'organisation de la vie sans la présence des hommes. En plus, de nouvelles intrigues se développent.

    Ce tome progresse lentement sur l'intrigue principale, mais il a surtout pour but de convaincre Yorick que le suicide ne donnera aucun résultat. Après avoir éliminé cette motivation suicidaire, l'aventure le rendra plus fort, tout comme le fait de tuer le sens froid par exemple.

    Le déroulement du scénario est toujours habilement maîtrisé. Les illustrations simples sont idéales pour cette aventure pleine de rebondissements.

    Eric DEMAISON Le 18/01/2024 à 10:37:09

    Histoire fleuve, 260 pages. L'auteur écrit un conte d'une princesse d'un royaume imaginaire, que l'on soupçonne tyrannique, cerné par par une ville de pauvres puis par une nature mi merveilleuse mi fantastique. Promise à un noble , elle tombe amoureuse de "mon ami Pierrot" qui se révélera moins respectueux et attentif qu'espéré.
    Où veut en venir l'auteur? Quel est l'apprentissage et quels enseignements retiendra Cléa? Tout cela est fort abscons. Cette histoire est longue, beaucoup trop, elle use et abuse des clés du conte sans vraiment trouver un propos; elle ne fait qu'enchaîner les épisodes.
    Côté dessin et graphisme. J'ai été sensible à un réel effort sur les mises en page qui sont variées. Cependant pour le dessin, l'auteur a abusé des techniques du manga avec des héros à la bouche grande ouverte ce qui appauvrit le dessin et évite le travail d'un dessin précis et offrant du relief et de la perspective.
    A oublier quand on referme le livre.

    NK9 Le 18/01/2024 à 10:31:36
    Les grandes batailles navales - Tome 22 - Opium War

    J'ai beaucoup de mal à comprendre que Jean-Yves Delitte, à la barre de cette belle série maritime, ait pu laisser Q-HA dessiner cet album alors que son travail sur No Ryang était déjà critiquable. Les navires sont grotesquement représentés et bien que le scénario soit intéressant, il en découle un album qu'on lit sans plaisir. Faire plus couleur locale en lorgnant vers le manga est manifestement un choix décevant. J'en viens à me demander si les impératifs financiers de l'édition n'ont pas précipités la parution d'une telle médiocrité graphique et si le courage n'a pas manqué pour refuser un travail aussi mal abouti. Je suis fan du travail de Jean-Yves Delitte, mais déçu de cette collaboration, où le dessin de Q-HA entache la qualité de la collection et souffre avec une évidence sans conteste de la comparaison avec le sens du détail didactique de Monsieur Delitte. Un coup dans l'eau !

    Erik67 Le 18/01/2024 à 07:51:29

    On va faire la connaissance de Michel Kichka qui est un dessinateur à la fois belge et israélien. Après une enfance passée en Belgique, il va s'installer en Israël où il deviendra professeur dans une école de beaux-arts.

    Il nous fait découvrir ce beau pays qu'il observe depuis ses 19 ans. La période de la pandémie du COVID a été l'occasion pour lui de faire une introspection sur sa vie, ses choix et son métier ainsi que sur l'avenir assez préoccupant de son pays.

    On se situe avant les événements tragiques qui ont mené à la guerre actuelle. L'auteur était clairement un opposant de Bibi à savoir le surnom de Benyamin Netanyahou qui dirige ce pays depuis une vingtaine d'années en le menant à la guerre totale.

    L'auteur s'affichait même dans un mouvement anti-raciste, anti-religion ainsi que pour une solution pacifique au conflit avec les Palestiniens. Je ne suis pas certain qu'aujourd'hui, il n'y aurait pas un changement de position qui serait légitimé par ce qui s'est passé. Je ne vais pas m'étendre sur un sujet aussi brûlant...

    Pour en revenir à ce qui nous occupe, voilà une chronique tout à fait intéressante qui marque une sorte de témoignage sur la vie dans ce pays démocratique qui recèle beaucoup de beauté architecturale marquée par l'Histoire.

    A noter qu'on a plutôt à faire avec un dessinateur de presse que de BD même s'il se met progressivement sur ce nouveau support. Il s'agit d'ailleurs de l'une de ses premières œuvres sous forme de roman graphique. On aura droit à de jolies vues assez bucoliques sur des quartiers résidentiels de Jérusalem.

    J'ai bien aimé la sincérité du propos de l'auteur ainsi que son regards authentique sur les choses. Il remet en cause par exemple le poids de la religion sur la politique de son pays qui devrait selon lui rester laïc, comme à la française.

    A vous également de vous faire votre propre idée sur ce carnet graphique semé d'anecdotes intéressantes.

    Erik67 Le 18/01/2024 à 07:33:09
    Trees - Tome 1 - En pleine ombre

    Trees partait d’une idée assez intéressante mais un peu loufoque pour ensuite aboutir à un ennui mortel à force de vouloir développer les personnages. Parfois, on peut se faire attraper par des pitchs assez racoleurs pour un piètre résultat après lecture.

    Par ailleurs, ceux-ci ne sont pas réellement attachants. On peut également se tromper entre deux personnages féminins se ressemblant un peu trop ce qui aurait pû être aisément éviter. La lecture va s'avérer assez confuse avec des enchainements sans transition. Et que dire de ces envahisseurs extraterrestres qui vont demeurer un peu dans l'ombre ?

    Au niveau du dessin, je n'apprécie pas vraiment les traits hachurés et esquissés qui donnent certes un certain style mais qui manque de consistance et de finesse dans l'élaboration des décors apocalyptiques.

    Dans le genre invasion extraterrestre, j'avoue avoir préféré très nettement la série « Prométhée »  de Christophe Bec qui la surpasse largement.

    Bref, il s'agit clairement d'une mise en scène très lente que je n’ai pas particulièrement appréciée. Les personnages schématiques et une narration lourde rendent l'ensemble totalement anonyme. C’est tree fade !

    Corto de Sloop Le 17/01/2024 à 23:32:27

    Une belle BD, bien menée par un scénario réaliste et touchant, laissant au lecteur sa part de découverte. Un très joli dessin, bien cadré, avec de belles perspectives et un souci du détail, servi par une mise en couleurs belle et originale. Belle complicité du trio scénaristes-dessinateur. et bravo pour avoir offert cette première à Raphaël PAVARD. Vous allez aimer Fatoumata !

    addrr Le 17/01/2024 à 23:19:15

    Excellents dessins, mises en scènes et cadrages réussis. Histoire intéressante sur bien des points mais très, très mal bouclée. On retrouve avec plaisir des héros d’autres albums, tout est réuni, mais … Quel dommage, les ingrédients étaient bons pourtant, mais la recette a foiré.

    Pulp_Sirius Le 17/01/2024 à 19:14:03
    Philémon (Nouvelle édition) - Tome 9 - L'arche du

    Cet album est passé très près de devenir mon préféré, mais comme c'est souvent le cas dans Philémon, rendu à peu près à la moitié, l'intérêt de l'histoire s'est graduellement éteint en crépitant.

    Au départ, j'ai beaucoup aimé cette histoire de déluge dans le monde des lettres de l'Atlantique. Il pleut tout le temps et il y a un côté particulièrement sombre à l'histoire. J'aime cette idée de seau qu'il faut utiliser pour écoper l'océan. Fred revient également en force avec ses images de synthèse ici, et ce n'est pas plus mal. Le retour de Vendredi est également bienvenu, même s'il a gagné une personnalité légèrement... colérique.

    Là où j'ai décroché, c'est lors de l'apparition du Trompomp, sorti de nulle part et qui vient sauver tout le monde. Ce n'est pas la première fois que Fred emploie des ressorts aussi faciles, mais c'est toujours aussi décevant. Ensuite, toute la section avec la Mort m'a aussi laissé de marbre, avec des dialogues beaucoup moins recherchés dans l'ensemble, malgré quelques bonnes trouvailles.

    Une excellente première moitié et une décevante seconde, voilà ce qui résume cet album pour moi.

    Eotran Le 17/01/2024 à 19:07:54
    Légende - Tome 7 - Neiges

    Yves Swolfs passe la main aussi bien pour le dessin que pour le scénario.

    Le dessin sera repris par un très talentueux Stéphane Collignon. Si le style change, la finesse du trait de Collignon est remarquable et à l'esthétisme assuré.

    Du côté du scénario on retrouve Ange, le duo qui a déjà pas mal de bouteille et qui ne déçoit pas dans ce premier opus post-Swolfs. La mise en route n'est pas trop mal et l'évolution de la narration est assez prenante. On laisse de côté la partie mystique pour se concentrer sur une narration plus politique.

    Une bonne entrée en matière pour cette nouvelle équipe !

    Sweethy Le 17/01/2024 à 18:52:29
    Y le dernier homme (Urban Comics) - Tome 1 - Volume I

    Dans ce premier volume, vous pourrez découvrir les 10 premiers épisodes de cette série de fiction. Cette histoire met en scène une épidémie mystérieuse qui anéantit la population masculine de la planète, à l'exception de quelques individus : un homme et un singe de sexe masculin.
    Un scenario vraiment bien conçu, où nous suivons les aventures et les épreuves de ce survivant masculin, qui est sous la protection d'un agent. Une histoire riche en rebondissements, qui peut parfois nous surprendre, étant donné que nous ne pouvons pas imaginer cette situation atypique.
    Les illustrations ne sont pas vraiment détaillées, mais elles sont suffisantes pour cette histoire de fiction à suspense.
    Jusqu'à présent, un scénario vraiment excellent.
    Afin de trouver d'autres hommes survivants et de découvrir les nouvelles péripéties de notre héros, je me dirige vers le second volume.

    la9emebulle Le 17/01/2024 à 17:35:11

    Que l'on aime où pas Star Wars
    Pour tout ceux qui aime le 7ème art , quel album !
    Un biopic plus que intéressant , touchant , inspirant , quelle personne ce Georges et quel entourage "des gentils" , quelle vie ! De dingue !

    franp Le 17/01/2024 à 17:18:14

    La réalisation artistique est sympa mais l'histoire d'un intérêt limité se termine qui polus est en queue de poisson. . Si la BD est une fidèle image du roman, on comprend aisément pourquoi ce dernier a été oublié ...

    obiou Le 17/01/2024 à 16:07:01

    Nul dans un français totalement approximatif. Les gags ne ressemblent à rien et je me demande comment on peut éditer de telles incongruités.

    mike1303 Le 17/01/2024 à 15:50:24
    Le banni (Coucho) - Tome 1 - Le Banni

    Toute une époque révolue : Alexis, Lauzier, Gotlib, Reiser, Coucho, Moebius ... adieu le cynisme, l'irréverencieux , place aujourdh'ui au poltiquement correct .....

    kingtoof Le 17/01/2024 à 11:00:52
    No Body - Tome 7 - Épisode 3/3 Le Berger

    J'ai relu les 2 premiers tomes avant de m'attaquer à cet opus final.
    L'ensemble de l'histoire est une très bonne enquête avec de nombreuses ramifications entre la politique, le milieu des affaires, le football et le banditisme.
    Nous sommes plongés complètement dans l'Italie des années 70, avec une société fracturée entre le regret du fascisme et le communisme.

    Yayayoute Le 17/01/2024 à 10:25:49
    Helena (Oreel) - Tome 1 - Les malles de Raz Fadraz

    Si je n'avais que le dessin à noter, j'aurais donné la note de 5 (au moins).
    Quels excellents dessins réalistes ! Les décors sont d'une extraordinaire précision millimétrique. Que de temps consacré à réaliser ces planches.
    Le contrecoup de la qualité graphique est que le scénario est bien faible ; de plus je sens que la traduction en français n'est pas au top.

    P.S. : merci de soigner les expressions des visages qui sont un peu trop rigolardes, même dans des situations tendues.

    addrr Le 17/01/2024 à 10:03:43

    Belle série que voilà, qui est très bonne et aurait pu être excellente, voir démente, en faisant une seule chose : prendre son temps …
    Punaise, ça va trop vite ! Il y a trop de raccourcis, trop de résolutions faciles style Deus Ex Machina, surtout dans le deuxième album.
    Pourquoi ? Les auteurs étaient ils obligés de faire en 2 albums ?
    C’est dommage, ça coule la fluidité du récit. J’ai pris énormément de plaisir à la lecture, car les thèmes employés, s’ils sont assez peu originaux, sont toujours prenants quand ils sont bien mis en place. Nazis, Vikings, ésotérisme, tout ça fonctionne très bien.
    Quand aux dessins, ils sont sublimes, sincèrement. C’est du mi-Gibrat mi-Delaby, dans l’idée, c’est très agréable à lire.
    En bref : très bien mais aurait pu être génial.

    Zablo Le 17/01/2024 à 07:46:03
    Lookbook - Tome 1 - Saison de fils de pute 2015/2016

    Un humour à se pisser dessus...

    Eric Salch, connu pour ses BD irrévérencieuses mais profondes et porté par l'éditeur Fluide Glacial, nous offre une vue d'ensemble des looks français de 2015, année de l'attentat de Charlie Hebdo.

    Au programme, beaucoup de têtes « cons »... mais aussi des « petites putes », des « fils de... », des « connards » et au final tout le monde en prend pour son grade : selon Salch, le « beauf de 2015... rigole à mes dessins ».

    Hilarant (aïe...), je me suis délecté de ces caricatures, un peu puériles et surtout très grossières...

    Un exutoire tout en dérision.

    Erik67 Le 17/01/2024 à 07:41:19

    La Chine, tout comme la Russie, ne recueille absolument pas ma sympathie tant les faits historiques ont démontré une volonté hégémonique de domination sur des peuples autrefois libres afin de les rattacher à leur dictature communiste.

    Certes, je connaissais l'invasion du Tibet en 1950 ainsi que l'asservissement de ce peuple pacifique avec le Daila Lama en exil. Je me rappelle également du massacre sans précédent de la jeunesse étudiante chinoise réclamant un peu de liberté au char d’assaut de la place Tien-an-Men en 1989. Puis, il y a eu les récentes répression sur Hong-Kong qui était sous le joug britannique une ville assez libre. Maintenant, il y a la forte menace d'invasion sur la démocratie de Taïwan sans compter sur leur solide amitié avec la Corée du Nord qui déstabilise toute la région. Qui pourra les arrêter ?

    Ce que je ne savais pas, c'était l'histoire des Ouïghours du Turkistan oriental qui ont été envahi en 1949 par Mao après qu'il est décimé sournoisement leur gouvernement. Ce beau pays est devenu le Xinjiang, une province chinoise à l'extrême ouest de la Chine qui a été colonisé progressivement.

    Les Ouïghours, qui sont un peuple turcophone musulman comme la plupart des pays d'Asie centrale, sont 11 millions à égalité avec les Hans (principale ethnie chinoise). Ils veulent retrouver leur autonomie pour préserver leur culture qui est actuellement menacé. Cela donne lieu à des révoltes mais surtout à une répression d'une incroyable radicalité de la part de la Chine qui cache ses méfaits au monde entier. Nous y étions habitués depuis l'épisode du COVID et leur absence de décès.

    Une telle lecture m'a révolté, non pas la BD en elle-même mais ce qu'elle dénonce à savoir un véritable génocide mené par ce grand pays soutenu par une grande majorité de nation ayant besoin de leur financement de l'économie. Le journaliste Eric Debré, auteur de cette BD, a mené différentes enquêtes sur une période de 25 ans en collectant des informations et des preuves totalement fiables.

    Il en ressort qu'un million de ouïghours seraient actuellement dans des camps de concentration rebaptisés par le pouvoir politique chinois « camp de rééducation ». Les prisonniers subissent un lavage de cerveau où ils doivent chanter des louanges en faveur du dirigeant de ce pays Xi Jinping et baiser le drapeau chinois sans compter les nombreuses tortures et sévices physiques. C'est d'une immoralité sans nom.

    Notre regard est actuellement tourné vers la Palestine. Certes, il n'y a pas d'échelle de souffrance. Le monde entier ignore ce qui se passe réellement dans cette province qui compte plus de 300 camps. Les femmes sont stérilisées de force afin de contenir la population de ce peuple. Quelle sera la prochaine étape ?

    Il est vrai que certains partisans de ce peuple ont fréquenté les islamistes radicaux de la pire espèce afin de fomenter des attentats. Ils sont alors qualifiés de terroriste ce qui peut être assez pratique pour justifier des actes de répression.

    Alors, oui, c'est une BD qui est très utile afin de connaître un peu mieux ce peuple et ce qu'il vit au quotidien sous l'emprise d'une sanglante dictature. Evidemment, on ne pourra rien faire pour les aider car cela dépend de la diplomatie d'un pays mais on pourra toujours compatir à leur malheur.

    Le journaliste auteur de cette BD avoue lui aussi son impuissance face à un tel désarroi. Au moins, il aura permis d'accéder à une foule d'informations intéressantes sur ce sujet délicat. C'est un très beau travail journalistique qui est incroyablement bien reproduit sur le format BD car la lecture demeure agréable grâce à un graphisme clair et lisible ainsi qu'une narration fluide.

    A noter qu'il s'agit d'un album qui trône dans ma bibliothèque à titre personnel car curieusement toutes les médiathèques de ma ville ont fait l'impasse sur ce titre.

    Qntnlssnn Le 16/01/2024 à 23:00:04
    Luther Strode - Tome 2 - La Légende

    Ca se bastonne, c'est violent et nerveux mais sans la découverte et la surprise qu'on avait sur le premier tome et l'intrigue n'est qu'une longue baston qui tient l'intégralité du volume. On croirait lire un manga.

    Second tome qui ne cherche pas à se renouveler.

    Sweethy Le 16/01/2024 à 19:23:30

    Tome 16
    Dans cette nouvelle intrigue, nous remarquons que Debrah est devenue plus implacable, tandis que Kevin assume un rôle plus passif pour l'instant. La totalité de l'intrigue repose sur cet individu psychopathe, Carson.
    Un volume haletant qui se dévore avec une grande rapidité tant on est captivé.
    Je n'aurais jamais imaginé que les événements prennent cette tournure. Je suis vraiment enthousiasmé par ce cycle, j'attends avec impatience la suite.
    Tome 17
    L'intrigue de ce 17ème chapitre est extrêmement captivante. Dans ce tome, le scénario ne nous laisse pas de répit, avec de nombreux événements qui se déroulent, dont la fin qui m'a pris au dépourvu. On peut supposer que la fin sera époustouflante.
    Tome 18
    À mon sens, une conclusion satisfaisante, une fin très réussie pour une série exceptionnelle.

    Eotran Le 16/01/2024 à 18:57:57
    Blacksad - Tome 7 - Alors, tout tombe - Seconde partie

    Il y a pas à dire, Diaz Canales et Guarnido savent faire du polar.
    Un polar qui, dans cette deuxième partie, garde une forme très classique. Avec cette voix off qui commente philosophiquement les événements, on retrouve les bases du polar américain et donne un côté très cinématographique.
    Emmené par plusieurs mises en scène magistrales, des cases aux dessins chaleureusement élégants, les auteurs nous réservent quelques belles surprises.

    Un tome qui conclue intelligemment ce diptyque.

    Dunyre Le 16/01/2024 à 18:40:19
    XIII Mystery - Tome 13 - Judith Warner

    Mais quel gâchis ! Je me faisais une joie de lire cet opus, surtout que j’adore le cycle sur Green Falls dans la série-mère et notamment Judith.
    J’adore également le personnage de Jessica, énorme coup de cœur pour elle.

    Et en un one shot, van Hamme propose un récit insipide et incohérent, avec un lesbianisme absurde et voyeuriste entre Judith et Jessica…

    On retrouve une Jessica en fuite mais particulièrement fade et sans pep’s qui loue une chambre chez Judith, installée désormais à Santa Barbara… et tout tourne autour d’une histoire alambiquée entre un responsable administratif local très vicieux, un journaliste (Danny Finkelstein) qui débarque comme un cheveu sur la soupe et le FBI qui traque Jessica.

    Une course-poursuite sans intérêt s’engage, et la fin est encore pire… c’est affligeant…

    Dunyre Le 16/01/2024 à 18:35:53
    XIII Mystery - Tome 12 - Alan Smith

    C’est assurément l’un des plus mauvais titres de cette saga. Une histoire qui n’apporte pas grand chose et dont le déroulé comme la fin sont vraiment trop faciles, trop basiques.

    En fait il s’agit d’une descente aux enfers d’Alan Smith du Vietnam au Costa Verde, avec une succession de faux-semblants et de twists trop évidents et tirés par les cheveux.

    Les scènes au Vietnam sont bien dessinées, avec de bonnes ambiances… mais ce n’est vraiment pas intéressant, et surtout trop éloigné de XIII.

    Dunyre Le 16/01/2024 à 18:33:03
    XIII Mystery - Tome 11 - Jonathan Fly

    Un très bel opus que ce récit sur la vie de Jason et Jonathan Fly. L’histoire est touchante et intéressante, et quel plaisir de retrouver Green Falls ! C’est mon cycle préféré dans la série-mère, donc j’étais ravi.

    Objectivement, cette histoire apporte du contenu pour mieux comprendre cette partie du récit originel, tout en développant la relation père-fils des Fly, avec des beaux moments de réflexion sur le sentiment d’exclusion et de trahison ressenti par Jason… alors que Jonathan ne peut pas forcément s’expliquer.

    Les graphismes sont remarquables, les ambiances très bonnes.

    Sweethy Le 16/01/2024 à 18:09:00

    Tome 13
    Le treizième tome marque le début de la troisième saison. Dès le début, cette bande dessinée est trépidante. Le commencement de cette saison 3 de Corbeyran ne manque pas de nous surprendre. Le scénario de ce tome est vraiment intéressant, on veut tout savoir sur les choix de Deb, l'évasion de Carson et découvrir son identité.
    Ce tome et même ce cycle vont en mettre plein la vue.
    Richard Guérineau n'a jamais déçu avec son graphisme toujours aussi beau, voire plus beau. Les nuances créées par Luca Malisan sont absolument impeccables, que ce soit en ce qui concerne les effets de lumière ou les explosions, la colorisation est remarquable.
    Cette nouvelle saison est excellente et nous tient en haleine avec beaucoup de suspense. On peut s'attendre à un cycle final prometteur.

    Tome 14
    Cette série est toujours aussi incroyable, même au tome 14, elle continue de susciter un tel intérêt, surtout avec ce scénario qui est vraiment excellent.
    Ce scénario à rebondissements, au rythme effréné et palpitant, nous happe rapidement et nous tient en haleine. Il n'y a pas un seul instant de répit. En plus, cette histoire reste cohérente.
    Le dessin et la coloration sont d'une grande qualité.

    Tome 15
    Le tome 15 est un album un peu plus introspectif que les autres, avec une narration plus axée sur la psychologie et moins d'action. Il nous introduit doucement au prochain volume.

    Takahashie Le 16/01/2024 à 16:30:25
    Banjuro - Tome 1 - L'Œil de Ryujin

    Banjuro a croisé ma route lors d'une expo à Bruxelles, et quelle claque ! Une BD franco-belge avec un dessinateur japonais, le combo parfait. Les dessins sont juste dingues. Gros coup de cœur. !

    Zablo Le 16/01/2024 à 08:05:00
    Pépin et Olivia - Tome 1 - La grande fête de rien du tout

    Une BD pour les enfants... et aussi pour les plus grands.

    Camille Jourdy (autrice de Juliette ou encore de Rosalie Blum, des classiques du genre) met en scène les espiègleries de deux enfants, Pépin et Olivia, dans une série d'histoires courtes.

    Les aquarelles sont très jolies, quoique les couleurs édulcorées me laissent indifférent. J'ai été plus particulièrement intéressé par les détails minutieux de la couverture (planque dans l'arbre, la souris qui s'invite au goûter...), aspect que l'on retrouve dans certaines cases et qui ravit mes yeux (les constructions de legos multicolores de Pépin par exemple...).

    Le découpage alterne entre des planches assez classiques, d'autres avec des cases sans bords (espaces extérieurs et « conversations hors du temps »...) ou des doubles pages (train fantôme...).

    Cependant, je n'accroche pas trop à la narration. Est-ce que c'est le côté un peu lourdaud des facéties de Pépin ? Est-ce que c'est parce que c'est un peu genré, un chouia stéréotypé ?

    La personnalité des enfants et la construction narrative restent cependant assez complexes, avec des liens entre chaque histoire. Peut-être est-ce que c'est quelque chose d'autre alors ?

    Je me dis que j'ai souvent eu du mal avec certaines BD de ce style, utilisant la candeur des enfants comme ressort comique. Je n'avais pas accroché non plus à Pico Bogue, pour son côté enfant philosophe.

    De plus, je ne suis pas dingue des BD de Camille Jourdy, s'attardant souvent sur le quotidien des protagonistes.

    Au final, peut-être que c'est tout simplement une BD d'allure trop normale et que je préfère l'humour absurde ou un peu plus caustique. Je pense notamment aux BD où les enfants sont dépeints comme bêtes et (un peu) méchants : Tom Tom et Nana, Calvin et Hobbes voir même Mortelle Adèle...

    Néanmoins, cette BD pleine de bons sentiments plaira sûrement à beaucoup de monde.

    Erik67 Le 16/01/2024 à 07:37:02

    Pour rappel, un naufrageur n'est pas un naufragé. Le naufrageur contribue justement aux naufrages des navires afin de les piller comme le feraient des pirates en mer. C'est même pire qu'un pilleur d'épave qui se contente de prendre les richesses d'un navire déjà échoué.

    En gros, certains habitants du littoral auraient cherché à tromper les navires suivant le rivage pour les attirer sur des récifs afin de s’enrichir en s’emparant de leur cargaison. Inutile de préciser qu'au lieu de porter secours aux naufragés, ils les achevaient pour ne laisser aucune trace de leur forfait.

    Souvent, c'était tout un village pauvre des côtes anglaises qui pouvaient s'y mettre dans ces temps de disette. Il s'agit alors d'une question d'administration car il fallait être assez méthodique dans les tâches à accomplir (allumage des feux, tuerie et dissimulation des corps et du trésor). C'est le squire qui menait ce type d'opération à savoir une sorte de chef de village.

    Dans notre récit, un adolescent de 14 ans est associé à ce carnage ce qui provoque de graves répercussions psychologiques. Nous allons suivre son parcours tout le long de cette lecture.

    J'aime bien le style de Rodolphe qui fait un peu à l'ancienne mais qui n'en demeure pas moins très efficace. J'ai également apprécié la conclusion qui aurait pu être diverse au vu des multiples péripéties subies. C'est du classique dans le déroulé du scénario mais toujours aussi rondement bien mené.

    Un mot sur le dessin semi-réaliste de Laurent Gnoni pour dire qu'il restitue à merveille ce récit dans des décors de côtes anglaises du XVIIème siècle. Une colorisation assez terne mais qui ajoute à cette ambiance cette touche indispensable.

    A noter qu'il s'agit d'un one-shot c'est à dire d'une histoire complète sur ce mythe des naufrageurs. Certains historiens pensent qu'il s'agit de simples légendes urbaines non étayés. Moi, je dis qu'on ne peut être sûr de rien avec la cupidité des hommes.

    BudGuy Le 15/01/2024 à 20:41:06

    Oh non, quel gâchis.

    'Wahkan' est un 'one-shot' de style steampunk se déroulant à Paris lors de la fameuse exposition universelle. Nous y suivons une inspectrice, Eléonore Kowalski, essayant de résoudre une série de meurtres sanglants ayant lieu sur la Tour Eiffel. Son supérieur l'oblige à travailler avec Jules Castignac, un pistonné tatoué, plus prompt à courir après les jolis filles qu'à trouver des indices.

    Voilà une œuvre pour laquelle j'aurais vraiment voulu mettre une note excellente, et ce pour plusieurs bonnes raisons. Visuellement, j'ai été client de ce mélange entre BD franco-belge et l'aspect manga que les auteurs ont voulu transmettre (même à travers certains dialogues et situations). L'aspect rétro-futuriste est également vraiment plaisant et aurait dû permettre d'ouvrir de magnifiques horizons et nous en mettre plein la vue. Malheureusement, c'était sans compter le scénario qui est le plus gros point faible.

    En effet, après l'introduction des personnages et la création d'une complicité indéniable voire plus entre nos deux protagonistes principaux. Le récit va s'emballer et se ratatiner sur un final extrêmement décevant, coupant l'herbe sous les pieds du lecteur. La frustration de ne pas avoir une histoire plus charnue et plus longue a été le premier sentiment que j'ai eu à la fermeture du livre, surtout avec ce qui était proposé: la secte amérindienne, les politiques corrompus, les meurtres ritualisés… il y avait de quoi faire.
    En même temps, les auteurs précisent dans la préface que cette BD a nécessité treize ans de travail avant d'arriver à son terme. Je peux aisément imaginer les difficultés rencontrées pour arriver à un résultat édité et publié; cependant, je ne peux pas oublier la fin: des révélations en quelques planches puis la mort du méchant qui est à ce titre assez pitoyable.

    Dunyre Le 15/01/2024 à 19:21:46
    XIII Mystery - Tome 10 - Calvin Wax

    Un album graphiquement sublime, mais scénaristiquement convenu.

    Calvin Wax est un immonde avocat et manipulateur de l’ombre aux idées extrémistes abjectes. On le savait déjà avec XIII, c’est d’autant plus confirmé avec ce spin off.

    Le récit nous offre toute la palette de la cruauté et du vice de Wax, en révélant qu’il a manipulé Wally Sheridan afin qu’il devienne le numéro 1 de la conspiration des XX. Cet ajout donne de la profondeur au personnage, mais le rend encore plus détestable.

    Il n’y a aucun point positif ou aucun espoir avec ce genre de personnage et c’est cela qui rend la lecture de ce tome instructive mais dérangeante.

    Par contre quelle claque pour les graphismes, Corentin Rouge est un maître des décors naturels, des ambiances. Remarquable.

    Eotran Le 15/01/2024 à 17:55:07
    Légende - Tome 6 - Le secret des Éïles

    Un tome de transition où on explore la partie mystique de cette série.
    On se plaît à suivre cette histoire remplie de référence aux contes et enrobée symbolisme.
    Ce tome n'a pas d'autre prétention que d'approfondir la personnalité de Tristan et d'en apprendre un peu plus sur sa jeunesse.
    Certains passages sont plutôt choquant, mais l'ensemble est assez plaisant.
    Je trouve Tristan (et l'auteur) assez sévère avec son père adoptif au moment de la conclusion de ce récit.

    Shaddam4 Le 15/01/2024 à 17:32:52

    En cette fin d’année nous sommes servis en adaptations de grands classiques du roman moyen-ageux après le Nom de la Rose de Manara. Désormais spécialiste des adaptations littéraires, Geoges Bess débarque cette fois au XIX° siècle sur le plus connu des romans de Victor Hugo, reprenant la maquette d’édition de Dracula et Frankenstein. Le projet était aventureux, comme pour Dracula, tant le récit a été mille fois proposé, jusqu’à s’éloigner du cœur du texte. Et ce sera la principale qualité de cette belle version qui s’étale sur XXII chapitres (contre une cinquantaine dans l’œuvre originale) que de rester étroitement proche du récit initial en nous rappelant l’immense modernité de Victor Hugo qui pointe la pesanteur des traditions (d’en haut comme d’en bas) et le drame des passions humaines.

    Esmeralda apparaît comme la candeur, plus que la beauté, qui aspire à une vie simple et victime de la jalousie maladive d’un puissant, l’abbé Frolo. Souvent ramenée à l’amour (fraternel) de la belle et la bête, cette histoire est à l’origine plus celle de la bohémienne et de l’abbé au sein d’une société d’injustice où les gueux ne sont guère plus éclairés que les puissants. Multipliant les protagonistes en refusant la linéarité comme dans toutes ses œuvres, Hugo aborde la complexité des passions, des hasards et des drames humains et la BD permet par la concision du format d’éviter les longues digressions qui rendent parfois le texte exigeant. En lisant cet album on se rappelle combien ce récit est la matrice d’une infinité de grandes séries BD telles Sambre ou le Roy des Ribauds par exemple.

    La version de Bess est peu une BD, le dessinateur déroulant son récit essentiellement par des cartouches narratifs entrecoupés par quelques scènes fortes de véritable BD. Graphiquement, si la première moitié se hisse au niveau de précision de Dracula, tant dans les décors, les éléments décoratifs qui font le sel des planches de Georges Bess, on sent sur la fin que la charge de travail sur une telle pagination l’a poussé à l’économie, multipliant les fonds vides et certains décores à peine encrés. Le choix de textures de niveau de gris permet de densifier les cases et le jeu de lumières dans une Cité qui est un personnage à part entière de l’histoire.

    Le rendu global est une lecture très plaisante, immersive qui prend une partie du talent de Victor Hugo embelli par un graphisme de haut niveau et quelques sublimes pages. La grosse pagination augmente le risque de dessins inégaux mais on ne pourra constater que l’auteur maintient une générosité générale et une passion pour ce texte évidentes. Une excellente occasion de lire ou relire ce chef d’œuvre du patrimoine littéraire français et d’ajouter un nouveau joyau à la collection d’adaptations de Georges Bess. En attendant avec impatience de connaître le prochain choix qu’il nous livrera…

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2023/12/27/notre-dame-de-paris/

    Shaddam4 Le 15/01/2024 à 17:28:42
    Largo Winch - Tome 24 - Le Centile d'Or

    Depuis la passage à la périodicité biennale au changement de scénariste les éditions Dupuis semblent vouloir multiplier les recettes de leur poule aux œufs d’or puisque outre un troisième film (basé sur le diptyque Le prix de l’argent/La Loi du Dollar), ce sont trois éditions qui sont parues en fin d’année et s’accompagnent de pub pour des tirages luxe de Philippe Franck…

    Le vingt-troisième tome avait paru comme un miracle pour Largo, un rafraichissement inattendu et l’illustration d’une maturité pour le nouveau couple créatif. Laissant Largo dans de beaux draps à 100 km de la Terre il faut reconnaître que le cliffhanger de ce double album n’aura pas fait l’effet escompté puisque défloré en introduction du premier volume il tombe d’autant plus à plat qu’Eric Giacometti tombe dans la facilité en se débarrassant totalement de toute recherche de complexité pour laisser les clefs à son (brillant) dessinateur pour résoudre le problème du héros. On ne va pas bouder son plaisir mais cette ouverture explosive (déjà vue au cinéma avouons-le) illustre l’ensemble d’un album qui va tutoyer les sommets de l’action en sa calant dans un scénario de blockbuster hollywoodien. On pourra trouver pire mais pour une série de cette qualité et après les efforts tortueux de l’ouverture on a le sentiment que le scénariste a encore du mal à gérer le format 2X46 pages.

    Chacun place le curseur d’exigence où il veut sur les séries royales ; personnellement j’assume une tendresse mais j’attends le meilleur. Surtout, le comparatif avec les scripts de Van Hamme ne cesseront de se manifester. On savoure alors cet album comme un des tout meilleurs de l’ensemble de la série sur le plan de l’action, les auteurs enchaînant les séquences franchement impressionnantes! D’autant que les deux années de travail pour Franck ne semblent pas se passer à la piscine tant la qualité graphique et colorimétrique des planches brise les rétines, jusqu’à frôler le photoréalisme par moments, à se demander si le dessinateur ne travaille pas essentiellement sur photo retouchées. On alterne d’une chute libre depuis l’espace (moins ridicule que celle d’un certain Chevalier Noir…) avant de tutoyer Rambo dans les sublimes décors du Yosemite pour finir en baston d’hélicoptère après une fusillade choc. On aura rarement autant retenu son souffle sur les planches du milliardaire en blue-jeans! Mais ces plaisirs primaires ont une conséquence: outre une méchante absolument pas mystérieuse, le scénario expédie tous les tiroirs ouverts en une case en forçant un peu trop sur la pédale. Il en résulte un gros gâchis scénaristique, d’autant que le précédent diptyque avait fait de gros efforts pour ouvrir le background. Il restera au crédit de ce Centile d’or décevant toujours plus de personnages savoureux, des perspectives politiques intéressantes pour Largo et son groupe et donc un plaisir actionner indéniable. Je dirais donc la coupe de champagne à moitié pleine…

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/04/largo-winch-24-le-centile-dor/

    Shaddam4 Le 15/01/2024 à 17:25:42

    La Chute de la Maison Usher est une des nouvelles les plus célèbres de l’immense Edgar Poe, qui a inspiré nombre d’œuvres musicales, cinématographiques ou BD. Netflix vient de diffuser la première saison d’une variation audiovisuelle et au moins trois autres adaptations BD sont déjà parues avant cette originale version de Jean Dufaux.

    L’originalité de ce one-shot est d’élargir librement l’histoire du personnage principal en imaginant une classique fuite devant un créancier violent. Le surgissement surnaturel d’un fiacre semblant sorti des Enfers permet à Damon Price, cousin du riche Rodrick Usher (son ami d’enfance dans la novelle) d’échapper à un assassinat et de découvrir la fameuse maison qui donne son titre au récit et fait office de personnages à part entière. Cet ajout permet d’installer une atmosphère vénéneuse et de caractériser cet antihéros qui abuse de l’amour d’une belle prostituée et de multiplier les antagonistes redoutables de violence avant de confronter le personnage à la maison et son propriétaire. Dufaux fait également œuvre de facétie en insérant Edgar Poe dans le récit avec une mise en Abîme intellectuellement très attrayante où l’auteur raconte au personnage son propre récit…

    Les planches de Jaume Calderon (qui spécialisait jusqu’ici sa redoutable technique sur des récits historiques) nous plongent immédiatement dans une ambiance que ne renierait pas Tim Burton, où les grandes cités de la côte Est ne sont encore que des bourgades aux maisons de bois et aux ruelles tortueuses et où les brumes de la campagne n’attendent plus que de laisser émerger esprits et non-morts… La violence du récit de Jean Dufaux est sèche et le scénariste ne laisse que peu de possibilité de compassion pour son personnage qui va se retrouver (un peu facilement) dans les griffes d’Usher. S’agissant d’un conte noir le lecteur n’attend pas tant de la vraisemblance que de l’immersion et en la matière le projet est tout à fait réussi. Ainsi lorsque le maître des lieux nous conte le destin tragique de sa sœur entre chandeliers gothiques et qu’il promène son invité dans les marais environnants on n’est guère surpris de voir surgir des forces surnaturelles aussi normales à cet emplacement que le cocher aveugle qui a sauvé Price ou la maison dont les portraits semblent vivants. Dans ce type de récit le personnage n’est qu’un focus à une narration linéaire. Pour une adaptation d’un classique on peut dire que les auteurs réussissent à nous surprendre, ce qui était une gageure.

    Avec des planches somptueuses, un texte inspiré et une action qui évite de limiter le projet à de la seule horreur gothique, Dufaux et Calderon nous proposent avec ce one-shot une élégante proposition fantastique qui sait enrichir le matériau d’origine et, cerise sur le gâteau, permet de lire le texte de Poe présent en fin d’album et lui comparer l’adaptation. On a trouvé pire comme découverte d’un texte célèbre.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/06/la-maison-usher/

    CamelRichie Le 15/01/2024 à 17:23:40

    J'ai ADORE !!!!!!!!
    Superbe dessins, extrêmement lisibles. Colorisation au top.
    Les personnages, les attitudes, les différents plans, les perspectives ... quasiment photographiques.
    Chouette histoire, chouette personnages, contexte et époque ...
    J'ai vraiment bien aimé ... et attend la seconde mission

    Shaddam4 Le 15/01/2024 à 17:19:59

    Depuis trois albums le duo Eacersall/Scala nous ravit par des histoires particulièrement immersives et cinématographiques dans le monde de la police dont est issu le second. Une sorte de pendant BD d’Olivier Marchal au cinéma et contrairement à celui-ci nos deux scénaristes ont l’intelligence de varier les sujets puisque après les indic dans GoSt111 et la police criminelle dans Cristal17 nous voilà transporté dans l’univers des « nourrices », ces habitants des Quartiers qui gardent discrètement les cargaisons de drogue, d’armes ou d’argent pour le compte des dealers.

    Avec une mise en scène sèche comportant peu de dialogues mais redoutablement efficaces pour faire monter la tension par de simplex cadrages, ils happent le lecteur qui peut être dubitatif eu commencement de la lecture avec le risque de déjà vu. Intelligemment ils font changer le regard sur cette femme qui semble pas bien maline en tombant dans les pièges insolubles de la banlieue (mariage africain imposé, mari évaporé, incapacité à gérer l’argent, heures passées devant des imbécilités TV,…) avant de nous montrer qu’avec ses moyens et sa détermination elle tentera de renverser la double mâchoire de son contact dans la police et de du caïd par qui tout a commencé. Comme dans tout récit social les auteurs nous parlent bien sur de la réalité de ces quartiers hors de la République (le truand rappelle fort à propos « ici la loi c’est moi ») où les paliers des barres d’immeubles font se croiser islamistes oppresseurs de compagnes, dealers, vieillards miséreux et femmes seules avec enfants. En tissant des liens entre les personnages, le scénario permet de parler aussi d’entraide et d’une forme de liberté qui ne dépend pas du niveau scolaire mais bien de la force de caractère.

    Réalistes, crédibles dans sa froide description d’un quotidien bien loin de nous, Eacersall et Scala parviennent à l’équilibre entre récit policier plein de tension et de suspens au travers de regards perçants, et description anthropologique de cet infra-monde où la police exploite les exploités et où la morale est bien moins exigeante au regard des difficultés matérielles. Les splendides dessins réalistes à l’aquarelle participent grandement à la qualité de l’album avec une maîtrise des éclairages saisissants et les limites inhérentes à cette technique (encrages très légers et manque de précision sur certaines scènes).

    Avec son titre intrigant et sa couverture fort réussie, les trois auteurs réussissent avec A mourir entre les bras de ma nourrice un nouveau carton passionnant à lire, qui assume la dureté réaliste sans sombrer dans le misérabilisme.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/10/a-mourir-entre-les-bras-de-ma-nourrice/

    Shaddam4 Le 15/01/2024 à 17:14:10

    Troisième album en trois ans pour l’Anthologie grand format passionnée de Tiburce Oger qui se révèle à nos yeux de lecteur un grand expert de la Conquête de l’Ouest, s’efforçant de partager, parfois maladroitement, sa passion. Car une fois que l’on a savouré les magnifiques planches débordant de tout ce qui fait l’Ouest, dans le confort graphique de récits très courts, on ne peut que constater les limites de l’exercice de vouloir raconter une dizaine d’histoires en moins de dix pages chacune.

    Après les pionniers et les Indiens voici venus les gunmen, ces fortes têtes venues au crime souvent par hasard, souvent par erreur, dans un univers où ce qui définissait la Loi fut souvent celle du plus fort/riche quand elle n’était pas tout bonnement inexistante. La variété des profiles décrits (souvent historiques) permet de ne pas s’ennuyer et le talent pur des illustrateurs suffira à tous les amoureux de poussière, de soleil et de saloons. Seule faute de gout, l’insertion du récit absurde d’un éléphant pendu, dessiné par un Nicolas Dumontheuil dont on se demande ce qu’il est venu faire là tant son style tranche avec le reste des partitions. Le plaisir de voir le trop rare Olivier Vatine de retour aux crayons contrebalancera cette incongruité.

    La difficulté du format anthologique se confirme donc ici et l’auteur aurait été inspiré de reproduire le fil rouge des deux premiers tomes qui donnaient une fiction de liant entre ces histoires, ici totalement découplées. La désormais habituelle ouverture et clôture de l’album par Paul Gastine (dont ont attend en trépignant le nouveau western cette année…) si lumineuses soient-elles, ne suffisent pas à donner un squelette à cet enchevêtrement qui reste réservé aux passionnés de westerns.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/11/gunmen-of-the-west/

    Shaddam4 Le 15/01/2024 à 17:10:59

    Album après album Teresa Radice et Stefano Turconi enfilent les chefs d’œuvres comme les perles sur un collier. Avec la même aisance mais sans jamais tomber dans la facilité, la redite ou la formule. Après la trilogie Violette autour du monde qui les a révélé en France et un passage par la jeunesse entre deux albums de leur univers de l’encensé Port des marins perdus, ils proposaient ce monstrueux Amour minuscule. Un projet gargantuesque dont le seul défaut sera la taille et la structure qui se rapproche plus d’un roman illustré que d’une BD. Entendons-nous bien: Amour minuscule est bien une BD, brillamment montée et mise en scène, magnifiquement illustrée par la technique impériale de Stefano Turconi. Seulement la verve de Teresa Radice, l’intimité du propos, la quantité de textes, rendent la lecture exigeante, demandant plusieurs sessions de lecture concentrée.

    Construit en dix Livres illustrés par une calligraphie arabe et une citation, l’album pourrait presque faire penser par son ampleur et sa profondeur au monument Habibi. Débutant par la découverte de la grossesse et par l’enlèvement d’Ismaïl, le récit est ensuite agencé en une structure complexe passant par la jeunesse d’une mère terriblement absente, la rencontre entre les deux amants mais surtout celle du lieu central qui donna naissance à ce projet, le monastère Deir Mar Moussa al-Habachi qui vit à l’orée des années 2000 une communauté œcuménique y recréer un lieu de vie spirituelle sous la houlette du père Dall’Oglio. Comme le dit Teresa Radice en post-face, les histoires sont toujours un mélange de réalité et d’imaginaire qu’il n’est pas nécessaire de vouloir détricoter.

    La trame double enchevêtre l’odyssée d’Ismaïl, qui permet d’aborder le drame des migrations et du cimetière méditerranéen depuis le Printemps arabe de 2011, avec l’itinéraire plus personnel d’Iris, entre sa grossesse seule, sa mère absente, son absence de racines et son amour disparu. La quantité de réflexions, tantôt pleinement philosophiques, tantôt humanistes sidère et demande une digestion lente. L’intelligence des propos, la finesse des textes répondent aux superbes pastelles d’un Stefano Turconi qui transpire le calme et la beauté intérieure.

    Sur des sujets foncièrement durs on ne tombe jamais dans le pathos, même lors des passages les plus crus avec les migrants clandestins et une vraie émotion nous presse concernant ce destin tragique tant l’immersion émotionnelle est tissée.

    En parvenant à allier les drames géopolitiques, les questionnements philosophiques sur la relation entre homme et divin et l’itinéraire psychologique d’une jeune femme enceinte à la recherche de ses racines familiales, le couple d’auteurs réussit un sacré tour de force qui semble réalisé avec une spontanéité déconcertante. Pas le plus facile de leurs albums mais peut-être le plus profond, Amour minuscule est un nouvelle illustration que Radice et Turconi sont le couple artistique le plus constant et le plus intéressant du moment.

    Lire sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/01/12/amour-minuscule/

    EricOudiou Le 15/01/2024 à 16:58:02
    Sangre - Tome 4 - Donnadion le béat

    Grosse déception à cause du dessin, déjà la couverture très colorée par rapport aux trois premiers tomes.
    Ensuite à l'ouverture de l'album, c'est le choc, le dessin n'a plus rien à voir avec les albums précédents, trop coloré, on reconnais à peine les personnages, heureusement qu'ils sont nommés dans les bulles sinon....
    S'il y avait eu ce dessin depuis les début, je n'aurais jamais commencé cette série, c'est vraiment dommage car j'aimais beaucoup.

    Bedelisse Le 15/01/2024 à 14:38:34
    1629... ou l'effrayante histoire des naufragés du Jakarta - Tome 1 - L'Apothicaire du diable - Première partie

    Quel beau livre, franchement : le grand format, la reliure, la couverture en toile et le ruban marque-page. » Magnifique ! C'est un très bel objet et cela en rend la lecture encore plus agréable. 
    Le dessin est somptueux, notamment les pleines pages qui mettent en avant de manière infaillible ce drame en pleine mer. La découpe de chaque page et de chaque chapitre est totalement métrisée.
    Le scénario est super fluide, avec un développement des personnages en créchendo, tout en gardant une grande part d'intrigue sur les motivations de chacun. Il y manque cependant un tantinet de surprise ou de suspense. 

    Cela reste une très belle réalisation. Vivement la suite

    franp Le 15/01/2024 à 14:08:45
    Julia von Kleist - Tome 1 - Livre 1. Allemagne 1932

    Le premier tome n'est pas forcément le meilleur de la série ; il faut planter le décor. Mais l'ensemble de la série est une réussite, avec un bon équilibre entre histoire familial et histoire nationale. Ça aurait même pu être une réussite totale si l'auteur s'était un peu moins attardé sur des histoires de mœurs éculées et d'un intérêt limité.

    minot Le 15/01/2024 à 13:21:42
    Seuls - Tome 14 - Les Protecteurs

    Début du quatrième cycle de la série. Les cinq personnages principaux sont de nouveau réunis et partent en quête de s'extirper définitivement du Monde des Limbes après que Dodji leur ait révélé qu'il existait quelque part un passage vers le Paradis. Mais pour y accéder, ils devront d'abord ramener la paix dans les Limbes ... et ce n'est franchement pas gagné, quand on voit la détermination de leurs adversaires à les exterminer !

    J'ai vraiment bien aimé ce nouvel épisode qui, tout en étant dans la continuité des précédents, pose de nouveaux enjeux, avec cette recherche du Paradis. Un tome une nouvelle fois marqué par l'excellent dessin de Gazzotti, comme d'habitude toujours aussi précis, clair et dynamique, et un scénario très prenant qui résout certaines énigmes passées (et non des moindres cette fois-ci !) autant qu'il pose de nouvelles questions, concept qui selon moi fait la grande force de la série.

    minot Le 15/01/2024 à 13:08:06
    Les sisters - Tome 18 - Tu veux ma photo ?

    Croyez-le ou non, mais c'est ma fille de cinq ans qui m'a fait découvrir LES SISTERS par l'intermédiaire de la série animée ! Séduit par le concept, j'ai entamé la lecture de quelques albums de la série, dont celui-ci, le dernier en date à être paru.

    Et j'avoue, c'est franchement bien sympathique ! Personnages attachants (surtout les deux héroïnes), humour bon enfant, ambiance "feel good" pleine de bons sentiments fort appréciable, absence de "méchants", dessin fluide et dynamique très plaisant ... c'est la série idéale pour les enfants et pré-adolescents. A offrir à nos chères têtes blondes ou à lire en famille; chouettes moments garantis !

    minot Le 15/01/2024 à 12:58:29

    Une histoire mélangeant fantastique, superstitions, êtres démoniaques, fantômes, démons, à cheval entre l'Angleterre et la France de la fin du XVIIIème siècle, plongée en plein régime de la Terreur imposée par Robespierre et ses Révolutionnaires.

    Si j'ai apprécié l'ambiance horrifique qui se dégage de ce récit, j'ai un peu moins accroché à l'intrigue générale, la faute à un scénario qui après une bonne entrée en matière devient quelque peu confus et foutraque (surtout dans le tome 2). En revanche, chapeau bas pour le dessin à la fois inquiétant et onirique de Zanzim qui est parfaitement adapté au ton de cette histoire et qui constitue pour moi le point fort de l'album.

    addrr Le 15/01/2024 à 09:47:04
    Percevan - Tome 17 - La Couronne du Crépuscule

    Avis sur l’ensemble de la série, découverte sur le tard et lue d’une traite : WAOUH.
    J’ai vraiment loupé quelque chose dans ma jeunesse… pas grave, j’ai bien rattrapé et pris du plaisir ces dernières semaines.
    Alors : c’est vraiment du tout bon !
    Déjà, la base, ce sont les excellents scenarii, qui sont en pleine veine médiévale-fantasy, à tendance un peu Dark/gothique, voir apocalyptique. Nous avons souvent un gros méchant (ou un groupe de vilains) qui veut mettre la main sur un artefact magique surpuissant pour dominer/détruire le monde.
    Ces antagonistes, qui sont récurrents et bien travaillés, travaillent des fois ensemble ou s’affrontent.
    Ce qui est intéressant également, c’est que parfois des méchants deviennent gentils ou inversement, les alliances se font et se défont au gré des circonstances.
    Les histoires ne sont jamais très compliquées mais peuvent s’étaler en cycles, pour mieux développer les intrigues et rebondissements.
    Les héros bénéficient souvent de chance mais triomphent quand même la plupart du temps grâce à … leur ruse. Hé oui ! Ce n’est pas bas du front à la Conan, on arrête la menace d’un coup d’épée bien placé (même si Percevan se défend bien, il l’emporte rarement grâce à la force).
    Les résolutions sont bien trouvées, Percevan ou Kervin se montrant tout simplement plus malins, prenant les méchants à leur propre jeu. Ça, j’ai beaucoup aimé aussi.
    Nos méchants sont bien détaillés mais le panthéon des personnages, d’une manière générale, est de grande qualité. Nos 2 héros font une paire exceptionnelle, Percevan étant le parangon du héros classique, sans peur et sans reproche, la pointe d’esprit et d’humour en plus. Kervin prend quand à lui beaucoup de place très vite dans le duo et sauve les miches de son ami plus d’une fois. Lui n’est pas sans peur mais reste d’une fidélité inébranlable à Percevan, malgré leurs désaccords fréquents (celui-ci court systématiquement au secours de n’importe qui et n’importe quoi, parfois pour son malheur, sans écouter Kervin). Ce dernier tient le rôle de sidekick comique dans la série, avec Guymli le petit compagnon animalier (qui, sur plusieurs albums, se montre d’une importance capitale, c’est à souligner).
    Pour finir, les autres personnages sont souvent ambivalents, gentils ou méchants selon les moments, le pouvoir pouvant déstabiliser les caractères et penchants (hormis les proches de Percevan comme messire Guillaume et les domestiques).
    Côté dessin, maintenant : LE gros point fort de la série. C’est beau et dément, somptueux ! Luguy a un trait unique, difficile à qualifier : c’est à la fois hyper détaillé pour les décors, très franco-belge (école de Marcinelle) niveau personnages et faciès, et le tout est d’inspiration celtique/bretonne.
    Certaines planches sont somptueuses et fourmillent de détails, avec des clin d’œils ou des surprises savoureux en arrière plan. Souvent, on voit Kervin faire des bêtises avec Guymli, c’est très drôle. Quand il y a profusion de personnages dans une case, il n’est pas rare d’en voir certains faire des choses assez incongrues ou marrantes.
    Les scènes de batailles sont excellentes et bien rythmées, fluides et limpides.
    Néanmoins, le must, ce sont les scènes apocalyptiques, souvent vers la fin des albums, quand les forces maléfiques se déchaînent et que le dénouement final approche. Les ambiances sont dingues, les dessins d’une audace folle, les couleurs sublimes. On a des vortex, des Tourbillons, des maelströms qui explosent dans les planches et subjuguent le lecteur.
    D’une manière générale, les ambiances sont dingues. Les scènes de mauvais temps, de pluie, de fournaise, etc. Sont remarquables de réalisme.
    Le trait a évolué au fil des décennies mais reste encore aujourd’hui très digne.
    C’est un must, un incontournable de la fantasy dans la BD FB, au même titre que la quête de l’oiseau du temps, Lanfeust, Donjon, etc. On est plus dans du médiéval fantasy, c’est tout.
    Je trouve injuste que cette série soit par trop méconnue, elle mérite plus de visibilité. Personnellement je suis passé à côté pendant 2 décennies parce que je n’ai jamais vu les albums exposés dans les librairies où j’allais, contrairement aux séries citées précédemment, malgré des dates de sorties que je vois correspondre aux moments où j’allais déjà fréquemment acheter des BD…
    Si j’ai un cycle à proposer à quelqu’un qui souhaite découvrir la série sans tout acheter, la crème de la crème est le cycle de Malicorne, le seul à avoir eu droit à une intégrale. On est là au sommet narratif et visuel de la série.
    Un Must, vous dis-je.

    addrr Le 15/01/2024 à 08:55:11

    Quand on a vit ou qu’on a vécu, ou qu’on craint de vivre la situation de notre héros, l’histoire prend un tournant radicalement différent ; il devient peut être même dangereux de la lire, car elle refait monter en mémoire des souvenirs pas toujours agréables. C’est mon cas.
    L’histoire est touchante et quelque part crédible.
    J’ai eu ma petite larme vers la fin, c’était beau et triste à la fois.
    Œuvre majeure du genre sur le deuil.

    Erik67 Le 15/01/2024 à 07:30:00

    Cet ouvrage en forme de biographie va intéresser à une artiste méconnue des années 60 et 70 dans un genre folk américain.

    Comme beaucoup d'artistes qui se sont brûles les ailes, elle terminera retrouvée morte à coup de dose mortelle de drogue par la police dans son appartement. Affaire classée comme une junkie qui s'est suicidée par la police. Et pourtant, derrière ce corps inerte, il y a toute une vie, tout un parcours assez intéressant à suivre.

    Elle n'a réussi qu'à publier deux albums pour un label et même à se produire en concert à Londres durant la période 72-73. Elle était surtout ingérable pour son agent artistique et elle a fini toute seule abandonnée presque par tout le monde. Elle avait pourtant beaucoup de talents avec une rare sincérité dans les propos.

    On retient qu'elle a commencé sa vie d'adulte en braquant une banque afin de payer son mariage. Il ne tiendra pas longtemps car le mari a eu l'idée de faire une descente de rafting complètement drogué. Bref, vous voyez un peu le topo.

    A noter qu'elle détestait les chats et qu'elle préférait les animaux exotiques du genre serpent ou caméléon car son père était un célèbre importateur qui livrait même les studios Hollywood pour ses besoins en film de séries B.

    Bref, c'est vraiment une personnalité atypique qui change de la conformité. Du coup, on ne va pas s'ennuyer à cette lecture mais on ne va pas forcément adhérer à ce mode de vie assez bohème. Chacun demeure responsable de ses actes. Point de jugement de valeur.

    Au niveau du graphisme, on observera des couleurs assez criardes et psychédéliques qui collent à merveille avec ce type de récit avec ses doses hallucinogènes.

    J'ai vraiment aimé cette BD car elle apporte un supplément d'âme qui manque parfois cruellement. Cela m'a également permis de faire la connaissance de Judee Sill dont j'ignorais tout.

    En conclusion, une biographie d'un destin plutôt dramatique mais qui mérite une réhabilitation loin de l'oubli pour son apport incontestable au panthéon de la musique.

    Pulp_Sirius Le 14/01/2024 à 23:06:09
    Garulfo - Tome 1 - De mares en châteaux

    == Avis pour la série ==

    Une sorte de version inférieure de 'De Cape et de crocs'. D'accord, le sujet est assez différent, mais les ressemblances sont aussi nombreuses. Animaux qui parlent, sorte de texte parfois poétique, écriture ciselée, contexte moyenâgeux, quête d'amour...

    Pourtant, la série ne m'a pas autant emballé. C'était certes divertissant, mais sans vraiment m'épater comme l'avait fait l'autre série légendaire d'Ayroles. J'ai parfois bien ri, et les dessins de Maïorana sont très bien (sans toutefois égaler ceux de Masbou), mais je suis ressorti avec un sentiment de déjà vu malgré le sujet assez unique. L'ogre qui est finalement un gros nounours gentil, par exemple, ou encore le prince vantard qui finit par découvrir l'humilité à travers ses péripéties, ce n'est pas nouveau, même pour les années 90.

    Quoi qu'il en soit, ça vaut au moins le coup d'une lecture. Mais en ce qui concerne le message pas trop subtil de la sorcière qui nous somme d'acheter tous les albums, à vous de voir...

    Jean Luc 57 Le 14/01/2024 à 21:55:39

    " le lecteur a été épargné des interminables récitatifs habituellement associés au travail d’Edgar P. Jacobs."


    Mais pourquoi dire celà ? Quel lecteur a été épargné ? Le critique maison ? Et il a aussi été épargné des 20 cases par page que l'amoureux des aventures de B et M prend plaisir à regarder, décortiquer, analyser à la recherche de clins d'œil de l'artiste.
    Comme il prend plaisir à lire le récitatif qui dit tout ce qui n'est pas dans le dessin.
    Mais les récitatifs participent pleinement aux histoires de Blake et Mortimer. Comme l'accumulation des cases. Un album de ces deux là se déguste avec gourmandise, sur la longueur, à petites gorgées .
    Ce n'est pas le cas de celui ci.
    Ce nouvel opus est le fruit d'artistes talentueux que chacun appréciera en fonction de ses goûts.