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Pose cet avis 26 ans après la sortie de cet album !
C'est un commentaire en hommage à la fin de cette série (le dernier tome venant de paraître au moment où j'écris ces lignes).
Je me souviens de la claque reçue à la lecture de cet ouvrage qui mérite amplement 5 étoiles.
Je mets 4 étoiles à cet album (3.5 aurait été plus juste).
Mais la série le mérite, elle est excellente : intrigue, actions, personnages --> tout est réussit.
Loisel est un "putain" de scénariste !
En croisant la route d'un camion à priori banal, deux lycéens se retrouvent malencontreusement aspergés par un mystérieux liquide échappé du chargement que le véhicule transportait. Peu de temps après, les deux ados sont victimes de changements morphologiques troublants : elle se trouve transformée en loup-garou; lui en vampire. Deux métamorphoses qui vont largement compliquer leur routine au lycée ...
A mon grand étonnement, j'ai adoré cette BD ! L'histoire est diablement originale, en plus d'être souvent très drôle (bien que cela ne soit pas à proprement parlé une BD humoristique). Les personnages sont très attachants (voir la bimbo du lycée horrifiée de se transformer en loup-garou car cela accentue de manière outrancière sa pilosité est sacrément marrant !) et les dessins sont ma foi bien sympathiques, rehaussés qui plus est par une chouette colorisation.
Je serai présent pour la sortie du tome 2.
Les lecteurs de Joann Sfar ne seront guère dépaysés avec ce titre, qui reprend les thématiques habituelles de l'auteur (condition féminine, croyances, relations amoureuses complexes ...) sur fond de fantasy. Le dessin très "sfarien" (cases aux contours pas droits, trait cabossé ...) est à l'avenant et fait bien le job.
Etant un grand amateur de Joann Sfar, je n'ai guère trouvé d'originalité dans ce récit mais la lecture n'en est pas demeurée moins plaisante. Celles et ceux qui découvriraient l'auteur avec ce titre risqueraient d'être davantage surpris, je suppose.
Le poinçonneur des lilas est de retour mais c'est pour mieux vous massacrer. En effet, il ne se contente pas de poinçonner des billets de train mais surtout votre corps. Il est muni d’ailleurs d'une grande paire de ciseau qui provoque l'effroi sur chaque victime. Il erre toujours dans les wagons à la recherche de nouvelles proies. Comme dit, le train de l'horreur roule toujours et ne s'arrêtera qu'à votre mort c’est-à-dire au terminus !
Fort heureusement, nos deux héros mènent l'enquête et le pourchasse afin de l'arrêter tout seul sans l'aide des adultes comme d'habitude dans ce type de mangas. Par ailleurs, une petite fille assez charmante va faire son apparition dans ce tome afin d'y jouer un rôle assez central pour prêter main-forte à nos lycéens. On a tous besoin d'une petite sorcière exorciste de temps en temps !
Visiblement, la bataille se joue également via les réseaux sociaux afin de faire accepter les faits au-delà d'une simple légende urbaine. Bref, rien ne sera véritablement facile. On s'apercevra également que cette espèce de démon contrôleur de ticket peut être capable de quitter le milieu ferroviaire pour s'insinuer chez vous ce qui devient alors assez préoccupant !
J'aime bien ce manga horrifique dans un genre slasher qui ne se prend pas la tête. Bon, on peut juste la perdre au sens physique du terme...
Les années ont passé et New York n'est pas de tout repos. Les deux jeunes Ciro et Giovanni qui sont désormais adultes essayent de trouver leur place dans ce nouveau monde.
Le scénario est irréprochable. Les personnages sont bien développés, les dialogues sont bons, le récit est très bien mené. Bref, c'est vraiment très bien écrit.
Le dessin est globalement bon, la colorisation l'est également, essentiellement tournée autour des teintes de gris et marrons, ce qui colle bien à l'ambiance de la série.
Un album très réussi.
Deux enfants vous essayer de fuir la Sicile, pourchassés par des tueurs, pour rejoindre les États-Unis.
Un excellent premier album. Le scénario est bien mené, la narration est parfaitement intégrée aux dialogues. C'est clair, dynamique, et prenant. C'est aussi toujours plaisant de lire une bonne BD historique comme il y en a tant dans la collection Vécu Glénat.
Le dessin, bien qu'assez classique, est réussi, tout comme la colorisation.
Bien sûr, on est loin des meilleurs Burma de Tardi, tant pour le trait que pour le scénario. Mais le ton complètement décalé, le côté burlesque revendiqué, l'exercice de style suffisent à mon bonheur! L'artiste nous salue à nouveau, après son dernier titre Adèle Blanc Sec, aussi loufoque et drôle. Il y a pire, comme révérence!
J'"upgrade" ma note du tome 1 en la passant de 4 à 5 tellement j'ai été bluffé par le dessin (les dessins!) et l'histoire où tout s'enchaîne à merveille avec des personnages secondaires qui apportent un +à l'histoire.
Le côté insupportable de la personnalité de Baudelaire m'a semblé moins apparaitre et laisser place au versant tortueux de cette âme singulière.
Chaque planche est un chef d'oeuvre!!!
Graphiquement, les planches sont sublimes… mais ce n’est pas de la bande dessinée pour moi.
Il s’agirait plutôt d’un recueil d’illustrations sur le thème de la mythologie nordique, avec beaucoup de textes narratifs relatant les événements de cette histoire, de la naissance d’Odin au crépuscule de sa vie (Ragnarök, etc.).
C’est très joli, mais cela se lit très vite et c’est ennuyeux pour qui connaît déjà la légende (ce qui est mon cas). Rien de neuf, rien d’intéressant, rien de rythmé.
Dans le même genre privilégiez plutôt le Mjöllnir de Peru/Goux, qui est une vraie BD.
Ce tome clôture sympathiquement ce diptyque. Certes, l'intrigue est plus légère que dans les cycles précédents, mais il y a quelque chose de rafraîchissant.
L'humour est revenu à ses fondamentaux et les dessins de Tarquin, si caractéristiques, sont toujours au niveau.
On prend un grand plaisir à retrouver Lanfeust, Hebus sur le plancher des pétaures de leur planète natale.
Dans l'édition que je possède, il y a un excellent petit appendice qui présente les enfants de C'ian qui ravira les amateurs du monde de Troy.
Serge Gainsbourg chantait jadis le poinçonneur des lilas. Sauf que ce poinçonneur-là n'est pas très sympathique car il ne poinçonne pas que les tickets de gare ou de métros... Il suffit juste d'observer son portrait sur ce premier tome de ce manga pour provoquer l'effroi le plus absolu. Je crois que je me mettrai à fuir au lieu de lui présenter mon titre de transport.
Si j'avais un conseil à donner, c'est en effet de courir à perdre haleine car ce poinçonneur vous découpe en morceau dès qu'il vous aperçoit sur le quai d'une gare. La SNCF n'est vraiment plus ce qu'elle était !
La compagnie de transport rappelle pourtant dans la première scène digne d'un film d'horreur qu'il faut respecter la tranquillité des autres voyageurs tout en poinçonnant vos yeux comme si de rien n'était. Evidemment, elle nous remercie d'avoir utilisé leurs services sur leurs lignes. Inutile de vous indiquer que certaines personnes assez sensibles ne prendront plus jamais le métro de leur vie en lisant ce manga.
Tsukiko et son petit ami sont les nouvelles victimes de cette créature immonde sorti tout droit des enfers même avec ceux qui ont leur billet en bonne et due forme. Je comprendrais encore pour les fraudeurs mais là, non !
Sur le scénario, il est dommage que cela soit si long passé une scène d'introduction plutôt réussie. Il est vrai qu'on a du mal à y croire car la police et le monde des adultes semblent totalement absents de ce récit qui va concerner encore une fois le microcosme des lycéens.
Cependant, une fois qu'on accepte certaines incohérences, il faut dire que le climat tendu de cette terreur opère toute son emprise. Le mangaka réussit quand même dans ce registre. Cela rappelle un peu les mangas du maître Junji Ito quand l'angoisse nous joue des tours pouvant nous entraîner dans la folie...
A noter qu'il s'agit d'une histoire en trois volumes ce qui est rassurant dans le fait que cela ne va pas s'éterniser sur une série en 40 titres. A petites doses, ça passe ! Alors, plongez-vous dans ce manga horrifique pour les amoureux des contrôleurs de train : on les aime vraiment ! Euh, peut-être pas tous...
Et vlan! Deux en deux!
Aussi bon que le premier tome, je suis franchement surpris de la qualité des scénarios sur cette série pour l'instant. C'est une bonne histoire de gamin qui vit un drame, qui grandit et qui s'engage dans l'armée pour prendre sa revanche contre le dragon qui a détruit sa famille. Je n'ai rien à redire, vraiment -- les personnages sont bien construits et l'histoire nous tient en haleine jusqu'à la fin. Si la trame peut rappeler certaines histoires de la série Nains, ça ne me dérange aucunement quand elle est aussi bien écrite.
Les dessins de Negrin et Leoni sont tout aussi bons que ceux de Vax dans le tome 1, rien à redire là non plus.
Bravo, j'ai hâte de lire le tome 3!
Extraordinaria excursión onírica por por una Buenos Aires tan surrealista como dolorosamente real Una maravilla de humor con el desbordante despliegue visual al que Nine nos tiene acostumbrados.
Un 1ier tome un peu laborieux pour cette série au long cours.
La première moitié narre, de façon dynamique et fluide, le présent de Thorfinn à travers ses exploits guerriers, mais aussi son état de mercenaire-captif. Le reste du recueil plonge, avec moins de réussite, sur le passé de Thorfinn: son enfance en Islande, sa famille exilée de Finlande, et comment son père est rattrapé par son passé guerrier. On apprendra certainement comment il a été réduit à la servitude, et ce qui est advenu de sa famille...
Graphisme sympathique sans être très particulier, une parenté de style avec Naoki Urasawa.
Un album rythmé et franchement beau, qui n’est pas là pour réellement nous apprendre quelque chose sur cette période de la saga, mais nous en offrir un aperçu.
on retrouve l'esprit des vieux fourneaux qui avait quelque peu disparu lors des deux derniers opus, une histoire de cloche-merle, sur fond d'anarchisme archaïque, de Rugby, de dérèglement climatique, une tendre histoire où certains protagonistes retrouvent leurs racines, dans l'esprit des vieux fourneaux, bref on en redemande....
Selon moi cela fait partie des quelques incontournables de l'année.
Un dessin impressionnant, un scénario basé sur des faits réels et élaboré de façon remarquable. Un must !
J’aime bien l’univers de Kid.
Donc ça se répète, on n’a plus de nouveautés depuis longtemps, toujours la place de ciné à gruger, le père rêvé qui se révèle chochotte dans la dernière case, le cadeau qu’on comprend pas pourquoi et finalement si, les délires avec les poupées de la sœur, les explications débiles, la salle de jeu…
Bon, ben voilà, globalement, on a fait le tour.
Si tout n’est pas toujours utilisé, Kid a défini son univers et n’en sort pas.
Aucune évolution mais c’est comme les blagues de Toto, une fois de temps en temps, c’est marrant…
Ben c’est toujours pareil, hein ?
Alors l’avantage, c’est qu’on sait à quoi s’attendre.
L’inconvénient, c’est qu’avec le temps, on a vu un paquet de gags et qu’il faut qu’il soit ciselé pour être convaincant…
Plusieurs fois, je me suis dit « mouais », ça marche pas trop…
Alors l’ensemble est amusant et on trouve ce qu’on vient y chercher !
Mais depuis 22 tomes, j’ai appris à aimer les gags subtils, auquel on ne s’attend pas, et au 23ème, ça devient plus difficile de surprendre…
La lecture reste agréable et rapide.
Que dire d’une série au 45ème tome sachant que c’est toujours pareil ?
Les gags se suivent et se ressemblent…
L’impression d’un repas de famille : c’est pas déplaisant, on passe un bon moment, mais c’est toujours pareil, on ressasse les mêmes histoires et les même blagues, il n’y a pas d’évolution mais ça fait plaisir de se retrouver…
Un album pour meubler un moment où on ne sait pas quoi faire…
J’ai adoré – en tout cas, tout le début.
Franchement, le dessin est au poil et ceux qui trouveront que ça ne va pas doivent être des spécialistes ultra pointus parce que j’ai pour ma part totalement retrouvé le Gaston d’antan.
Même les gags.
Si certains sont plus modernes, pas tout à fait dans l’esprit de Franquin – mais c’est impossible de faire exactement pareil, il faut savoir évoluer !!! – l’ensemble reste quand même super cohérent avec l’univers et j’ai bien rigolé plusieurs fois !
Reste la dernière histoire en plusieurs planches, déstabilisante à plus d’un titre : une histoire qui dépasse une planche !! Les personnages qui sortent de leur caractère caricatural et unique bien défini ??? De l’excès, de l’alcool de la rébellion ???
J’avoue que la surprise m’a déconcerté et que j’ai moins goûté cette partie qui tente de finir sur un gag à chaque planche sans toujours y parvenir, mais je pourrai peut-être m’y faire à une seconde lecture maintenant que je sais…
Pour moi, la reprise est très réussie !
Définitivement, si j’aimais beaucoup la série au début, j’ai du mal désormais.
Le style de l’auteur n’a pas évolué et, si c’est toujours très bien fait, c’est désormais très bavard, très compliqué, assez figé…
Il y a pourtant du dynamisme dans le dessin, un peu de mouvement…
Mais les histoires parlent beaucoup, s’étirent, assez rapidement je décroche et ne comprends plus rien…
Yoko n’est plus pour moi.
Oui et non.
Oui parce qu’il y a une ambiance sur l’ensemble, que ce soit dans les dessins, décors, mise en espace…
Il y a une sorte d’épure, parfois de folie dans les dessins, un jeu de couleur intéressant qui casse le noir et blanc généralement d’un rouge unique distillé par petites touches.
L’histoire, bien que morcelée, se suit bien, le présent dans le train, le livre qui raconte le passé, des rêves qui s’incrustent, la version de Mathilde ou de son cousin qui se mêle avec parfois une version de Parent qui s’ajoute, c’est suffisamment bien construit pour fonctionner.
Mais non également.
Parce que les dessins simplistes n’ont pas un style perso comme Trondheim ou Reiser, ce sont juste des dessins simplistes ; parce que je n’ai jamais trop réussi à comprendre pourquoi certains éléments étaient en couleurs et pas d’autres, à part au hasard, sans sens particulier…
Parce que l’histoire reste simpliste quand même, un petit côté « tout ça pour ça », parce que la folie ne va pas assez loin, ça aurait dû s’emballer, tourbillonner, et ça reste trop sagement linéaire…
L’ensemble se tient mais ne m’a pas emballé outre mesure.
(et j’aurais adoré comprendre le pourquoi du titre que je trouvais joli)
Après Go West, Indians & Gunmen, voici donc Lawmen of the West le nouvel opus de la saga western créée et scénarisée par Tiburce Oger.
L'arc narratif tient toutes ses promesses et le lecteur passe d'une période, d'un Etat et d'une histoire à l'autre de façon très fluide comme dans Go West. Cette fois-ci, le fil conducteur est la lecture par deux bandits d'un recueil d'un journaliste, qu'ils viennent d'assassiner, ayant collecté les histoires de différents hommes de loi entre 1813 et 1925. Petit plus très intéressant avec ce tome 4, la présence au début de chaque récit d'une carte des Etats-Unis montrant dans quel Etat se déroule l'action.
Tous les hommes de loi sont représentés : Minutemen, bourreaux, juges, chasseurs de prime, Texas Rangers, Sheriff, Marshall etc. Tiburce Oger nous raconte, à travers le destin de personnages ayant réellement existés, la conquête de l'Ouest sans fard, dans toute son âpreté et sa violence. Les hommes de loi n'étaient pas toujours des défenseurs de la veuve et l'orphelin comme dans la légende façonnée par Hollywood avec John T. Chance, le shérif blanc pur et dur incarné par John Wayne, dans le film Rio Bravo d'Howard Hawks. Certains de ces hommes de loi n'étaient pas blanc mais noir ou mexicain et d'autres des hommes violents voire de franches crapules. La conquête de l'Ouest fut violente et la Loi représentée par des hommes tout aussi violent.
14 histoires courtes racontent l'histoire de ces Lawmen. Ces récits sont illustrés par Dimitri Armand, Laurent Astier, Dominique Bertail, Xavier Besse, Paul Gastine, Richard Guérineau, Laurent Hirn, Jef, Ralph Meyer, Mario Milano, Alain Mounier, Chris Regnault, Corentin Rouge, Ronan Toulhoat.
Malgré une hétérogénéité graphique entre chaque dessinateur, Lawmen se lit avec délectation grâce à un arc narratif très réussi et des histoires très bien scénarisées par Tiburce Oger. Mention spéciale dans cet opus à Mario Milano qui illustre avec talent une des plus belles histoires de l'album (c'est encore plus flagrant avec la version noir & blanc). Et il faut aussi souligner le talent de Paul Gastine, présent dans chaque album depuis le début de l'aventure, dont les planches commencent et clôturent chaque tome et qui réalise à chaque fois de sublimes couvertures .
Un dessin frais et moderne de Adrián Huelva parcourt "Les Pays d'Amir", un trait qu'on pourrait associer à celui de Jordi Lafebre, en plus rectiligne. A part quelques perspectives douteuses et des cheveux sans volume pour les personnages féminins, le dessin est dynamique, la couleur apporte également une belle énergie à l'ensemble. Concernant le scénario, il est simple, raconté de manière fluide mais manque de personnalité, "La Cuisine de mon Père" nom du restaurant familiale est d'une logique implacable certes, mais un peu plus de recherches dans les faits et les personnages aurait permis une meilleure approche et de mieux rentrer dans l’œuvre, en plus des clichés qui ont la vie dure (Ex : le grand-père raciste). Les recettes de cuisine pendant la lecture en double page permettent une transition et de faire des coupures, en racontant un peu plus le passé d'Amir. En résumé, c'est un bon cru auquel il manque un peu d'imagination pour donner à cette BD tout son potentiel.
No puedo ser objetivo, ya que era mi favorito cuando era niño. Para mi gusto este fue el último gran álbum clásico. Uderzo como guionista , sin llegar al nivel de Goscinny, tuvo hasta aquí cuatro álbums excelentes. Despues desde que Asterix le pegó a Magistra en la Rosa y la Espada se descontroló todo. Debería haber copiado a Morris y haber incorporado nuevo guionista... Después lo hizo, pero solo luego de que el cielo cayera sobre nuestras cabezas...
Une très bonne histoire pleine de suspense où des monstres marins pourtant supposés avoir disparu depuis des milliers d’années refont surface. Une confrontation entre la technologie humaine et ses animaux venus d’un autre temps.
J’ai trouvé les dessins vraiment superbes sur ses 5 premiers tomes. Surtout les mégalodons ! Les pleines pages sont vraiment magnifiques.
Côté scénario, on sait quand on commence une histoire de M. Bec, par contre, on ne sait pas de combien d’albums ou d’années il nous faudra attendre pour avoir une conclusion. Bien que l’intrigue soit intéressante au début, l’histoire principale piétinne, d’autres fils rouges sont amenés et, honnêtement, cela part dans tous les sens. Enfin, bref, il semble évident que dans une vingtaine d’albums, on se demandera encore le pourquoi du comment.
Personnellement, j’arrête cette série aux deux premiers cycles jusqu’au tome 5.
No me agradó para nada. Ferrí al menos intentaba crear historias nuevas con mayor o menor suerte. Este álbum se sostiene sobre un argumento que es como han dicho muchos, un refrito de La Cizaña y El Adivino y algo de Obelix y Cía. adornado con algunos chistes, divertidos lo reconozco, pero nada más. Hubiese preferido que adaptaran El Reino Milenario o El secreto de la poción mágica a comic en vez de a cuento ilustrado para aprovechar el excelente trabajo de Conrad a este despropósito
Une excellente BD ?
Il était une fois un jeune garçon, enfermé dans un monde imaginaire. La maman, complètement désemparée par la maladie de son fils, recherchait un meilleur environnement pour lui. Ainsi, elle l'emporta avec elle, sur un coup de tête, une intuition, vers un village de campagne. Elle se mit alors à sa hauteur, enfila son plus beau costume de space opéra, pour renouer les liens avec Sacha et entrer dans son univers enfantin, celui de Mitsuo...
...Or, je ne fus pas totalement conquis pas cette histoire.
Si Gigé est un auteur de talent, j'ai eu malheureusement beaucoup de mal avec le rendu de ses pages, à la tablette graphique. La composition est un peu trop simple à mon goût - je suis un adulte exigeant - l'épaisseur des couleurs ainsi que le flou des images m'ont aussi gâché le plaisir, celui de prendre le temps d'admirer les planches, les cases, dans leurs moindres détails. Mais, peut-être qu'un enfant, au rythme de lecture différent, ne verrait pas ces dessins numériques du même oeil ? Car, il y a aussi des scènes époustouflantes, en particulier les pleines pages (p. 132 par exemple)...
De plus, le scénario, amené par Jérôme Hamon, a une belle énergie. En effet, l'histoire est particulièrement saisissante, on ne peut s'empêcher de tourner les pages. Cette nouvelle BD, sur les handicaps invisibles, démontre encore une fois que ce sujet peut être magnifiquement pris en main par l'art neuf (dans le genre, lisez Ted, Drôle de Coco...). Mais, je reste un peu frustré... Car, cette BD qui se focalise sur le point de vue de l'enfant, avec une vision assez stéréotypée du monde, amène peu de solutions au final - si ce n'est s'intéresser un peu plus aux enfants, à leurs individualités - et dresse ainsi un portrait à charge des parents, des professeurs, du milieu médical, des policiers. Surtout, la responsable des Services Sociaux est particulièrement effrayante, à l'image d'une méchante de Disney (je pense notamment à Médusa, dans Bernard et Bianca, ou même à Cruella). Visiblement, Jérôme Hamon ne semble pas aimer beaucoup les fonctionnaires...
Malgré cette dichotomie, les intentions positives des auteurs sont évidentes. Faisant le tour de force d'allier rêves et réalité, la BD donne à voir le ressenti d'un adolescent en difficulté, malmené par les institutions, qui ne le prennent pas suffisamment en compte. Émerge ainsi un récit d'un genre nouveau, haletant, émouvant et non moins immersif.
Peut-être que le prochain tome saura donc me bluffer ? Après-tout, n'est-ce pas ce qu'il s'est passé avec le dernier tome de Madeleine Résistante, que j'ai vécu comme une véritable apothéose, celle de Riffaud, après avoir pourtant émis des réserves sur les débuts de la série... Et puis, après tout, ce récit n'est-il pas fait...
...Plutôt pour les jeunes.
Malgré un avis contrasté, je remercie donc les éditions le Lombard de m'avoir envoyé ce livre et ainsi fait découvert une œuvre sensible.
MC
Le Japon a envahi la Mandchourie dans les années 30 pour y former un gouvernement fantôme confié au dernier empereur de Chine qui a été déchue. La Mandchourie ne sera libérée qu'en août 1945 à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Nous suivons le jeune Isamu Higata qui a perdu l'usage de son œil droit en terrain ennemi. Il se reconvertit en agriculteur pour exploiter un champ de pavot ce qui rapporte un pognon de dingue. Il est animé par le fait de vouloir sauver sa pauvre mère malade. Oui, la fabrication d’opium peut se justifier pour de louables raisons. Cependant, ce n'est pas un commerce comme un autre même s'il permet de gagner beaucoup d'argent.
Il est également assez incroyable que le parfum enivrant et doux de fleur de pavot à opium puisse ronger les corps en rendant véritablement accros les gens à cette drogue qui les détruit petit à petit. Ce sont bien là les fleurs du mal.
Visiblement, nous apprenons que les armées japonaises du Guandong n'ont pas envahi la Mandchourie pour rien mais bien pour faire prospérer le commerce de l’opium à leur profit. C'est un moyen comme un autre de construire toutes les logistiques de l'armée : routes, aérodromes, bases militaires.
Je suis également assez marqué par la cruauté de l'armée japonaise qui n'hésite pas à employer la torture ainsi que des méthodes pour le moins très violentes même à l'égard de ses propres soldats dans une discipline d'enfer.
Une jeune femme va s'allier avec notre jeune héros qui devient un peu chimiste malgré lui. Elle a l'ambition démesurée de contrôler le commerce de l’opium pour finalement contrôler ce nouvel état qu'est le Mandchoukouo. Visiblement, les troubles font que c'est un état fantôme à la merci de tous.
Le gros bémol de ce manga est une approche assez manichéenne qui ne rend pas vraiment le récit très crédible. Le larmoyant et la surenchère de violence ne font pas bon ménage.
Certes, cependant malgré ce manque de finesse, le sujet est quand même assez bien exploité pour retenir notre attention d'autant que la partie graphique avec son trait réaliste peut convaincre le lecteur. Il faudra aller au-delà du grossier et de la crudité choquante...
Au final, un titre assez intéressant pour découvrir un pan de l'histoire de cette région étroitement liée à cette drogue qui fait tant de mal au monde entier.
== Avis pour les deux premiers tomes ==
La meilleure nouvelle BD que j'ai lue en 2024.
Une myriade de personnages tout aussi intéressants les uns que les autres, une intrigue complexe et bien ficelée, des dialogues bien écrits, une construction du monde riche en détail... Et bien sûr, des dessins remarquables, époustouflants, d'une grande sophistication. En fait les dessins sont tellement détaillés qu'on aimerait souvent qu'ils soient plus gros, parce qu'ils sont clairement rétrécis pour les besoins de la BD. Les dessins qui normalement auraient droit à des pages doubles dans d'autres BD sont tellement nombreux ici qu'on doit se contenter de les admirer taille normale, parce qu'on a aussi une histoire à suivre! La galerie de dessins à la fin de chaque tome est très belle également.
Si je devais chercher la petite bête, je dirais que les boîtes de dialogues sont parfois placées étrangement, camouflant le dessin alors qu'elles auraient pu être mises ailleurs. Quelques dialogues m'ont paru un peu farfelus dans le tome 2 également, mais c'est minime. J'ai repéré 1 seule faute de français dans le tome 1 et 3 fautes dans le tome 2, ce qui est très bon.
Les deux premiers tomes constituent une première époque selon la fin du tome 2, mais l'histoire est loin d'être terminée. C'est bien beau les dessins, mais si le scénario n'était pas aussi bon, la BD n'aurait aucun intérêt. Heureusement, il l'est. Tant que le récit ne chavire pas dans le ton moralisateur (certains aspects somme toute assez superficiels pour l'instant me laissent penser que ça pourrait peut-être arriver), je crois que Marécage a le potentiel de devenir un chef-d’œuvre incontournable. Un presque sans-faute pour les deux premiers tomes -- j'attendrai avec impatience le tome 3.
Une série au final assez moyenne et un dernier tome de conclusion décevant. Pas de réelle surprise ni de réel rebondissement. C'est dommage car on sent que les auteurs ont essayé de construire un véritable univers, mais qui est finalement plutôt décevant, autant le scénario que le dessin.
Dans la droite lignée du tome 1 côté scénario et dessin. Le mystère s'éclaire.
Bravo aux auteurs qui nous ont concocté là un très agréable diptyque.
L'avantage si vous lisez cette critique, c'est que le tome 2 sera sorti et vous pourrez dévorer les deux albums sans trop d'attente et, effectivement, ne pas sortir frusté.e.s du tome 1 qui pose des questions mais ne livre pas beaucoup de réponses!
Mon avis porte donc sur les deux tomes qui sont de même qualité.
Côté scénario il y a de l'intrigue, de l'action, de la romance, un brin d'ésotérisme et... une chute à laquelle on ne s'attend pas. Malgré cela, c'est assez facile à suivre et c'en est très agréable.
Certes, je suis aussi d'accord, les dessins d'avions ne sont pas aussi exceptionnels que ceux auxquels on peut être habitué.e.s avec Romain Hugault, mais c'est précis et détaillé. Pas de fausse note.
A lire, vous ne le regretterez pas!
Tout à fait génial. Aussi bien dans le dessin que dans la narration. L'émotion affleure sans cesse et ne fait que s'emplifier, jusqu'à la fin. Un des grands albums de cette année.
L'histoire mériterait 3 étoiles, cependant, ce concept de one-shot aurait eu sa place dans la série Orcs, Nains, Elfes ou Mages...
Le travail est toujours bien mené, mais je ne trouve aucune plus-value à vouloir "refaire" une série fantastique sous format western.
Quand la série s’essouffle, ça se ressent. Il y a des hauts et des bas dans les albums des Tuniques bleues. Ici, on est clairement dans une mauvaise passe.
Le scénario est un peu faiblard, ça manque de punch. L’humour, bien que présent, est moyennement maîtrisé. L’acharnement de Blutch vers l’officier supérieur est lassant à la longue.
Au final, c’est vite lu et ça s’oubliera très rapidement. Dommage car il y avait certainement matière pour mieux faire.
Le récit se bonifie au fur et à mesure des volumes. On a tout de même l'impression que Dufaux veut mettre trop de choses sur pas assez de planches. Cela nuit un peu à la clarté générale de la série, mais on arrive tout à fait à suivre la trame principale.
Un bon album.
En parallèle du foot et de son célèbre Eric Castel, Reding nous emmène sur les courts de tennis avec Chris Larzac.
Malheureusement, ce premier et unique album nous laisse un peu sur notre faim. C’est dommage car c’était plutôt plaisant. On aurait vraiment souhaité connaître un dénouement à l’histoire de Larzac et son ami birman.
Dessin de qualité, scénario simple mais efficace. c'est un bon album de western. Un reproche tout de même: les scènes de fusillades sont parfois mal fichues : manque de dynamisme, personnages qui font de longues déclarations tout en canardant à tout va...pas très crédible
Un album raté ! Nous suivons Burma dans ses errances... mais c'est surtout nous pauvre lecteur qui errons dans cette histoire qui manque d'intérêt... Nous vivons trop peu l'intrigue qui se contente la plupart du temps d'être relatée par différents protagonistes.
Le seul point positif est le personnage de La Biture qui vaut le détour.
il faut absolument qu'on arrête de confier les scénarii à Valérie Mangin, elle n'est pas faite pour ça et n'est pas du tout imprégnée du personnage d'Alix, c'est mièvre, fade et sans intérêt. On est à des années lumière du Bouclier d'Achille qui offrait une histoire sublime avec des dessins à couper le souffle. Valérie Mangin arrêtez vous s'il vous plait, vous saccagez Alix!
C'est un bon album, il y a du mieux dans ce second tome et cela se ressent dès les premières planches. Les tensions entre Pierre et l'impératrice montent, et on sent qu'u conflit plus large est imminent. L'impératrice se met à chercher des alliés tandis que Rostan essaie de retrouver les impurs.
La lecture est plus fluide grâce à une intrigue plus claire et mieux définie. Le côté "érotique" n'apporte rien au récit et est , pour cette raison, en trop dans cette série.
Pour les dessins et la couleur, ce n'est pas trop mon style mais je comprends qu'on puisse apprécier.
A voir ce que donne la suite !
Une conclusion attendue qui, pour ma part, se révèle plus tiède que ce que j’avais imaginé. Le scénario, se déroulant intégralement sur les îlots où le Jakarta s’est échoué, repose sur une trame étrangement romanesque, avec un côté mélodramatique un peu forcé par moment.
Le rythme ne m’a pas complètement convaincu non plus. Il m’a semblé saccadé par un découpage parfois peu clair, quelques longueurs et des ellipses (pas une case sur le voyage de Pelsaert, par exemple).
L'excellent dessin, assorti de belles couleurs, rend l’ensemble très agréable à l’œil mais je n’ai jamais vraiment été saisi dans ma lecture. Là où j’espérais une tension supérieure à celle du premier tome, de par l’exiguïté de l’île, les terribles conditions de survie, la folie des hommes livrés à eux-mêmes, la toute-puissance de l’apothicaire, j'ai lu une aventure classique de naufragés, avec la jolie blonde innocente au milieu, sans ressentir de sentiment d’oppression. Finalement, « L’île rouge » nous montre, de façon plutôt timorée, que l’homme n’est qu’un mouton, lâche et obéissant ; mais ça on le savait déjà.
Reste la présentation. C'est superbe. Le très grand format, les magnifiques couvertures et l’ensemble du travail éditorial constituent un écrin des plus valorisants. Mais attention ! Pour acheter 70€ deux albums qui auraient pu n’en couter que 35, il faut bien réfléchir avant de passer à la caisse. Je ne regrette pas mon achat mais je trouve ça excessif au vu du contenu qui - pour être bon - n’a rien d’exceptionnel, et aurait pu se contenter d’une édition classique.
Pas vraiment convaincu par ce premier tome. Les dessins et la colorisation sont plutôt moyens, et la trame principale n'est pas vraiment claire. On ne sait pas trop où l'auteur veut nous emmener, ce qui en soit n'est pas un problème si ce qui raconté est captivant pour le lecteur. Ce n'est pas le cas ici.
Je lirai tout de même l'album suivant pour voir si cela s'améliore.
Nous sommes désormais dans la période la plus débridée, la plus foisonnante d'imagination. Christin a l'imaginaire luxuriant d'idées iconoclastes et le bonheur de lecture est total car, oui, Christin raconte tellement différemment ses histoires. Il n'y a rien chez les autres qui ne ressemblent à du Christin.
Ici, contrairement aux précédents albums, on retourne sur ce qui est la terre aux 20ème siècle. Plein de Valérian meurent par pacson de 12 ( et ça fait à chaque fois quelque chose), Laureline tient la bride de l'aventure sans vraiment être aux choix des actions à mener (Comme à chaque fois d'ailleurs). Il y a aussi deux histoires d'amour au sein de la narration et les enjeux sont véritables.
Et il y a du loufoque aussi, du drôle et de l'espiègle dans cette histoire ou ça meurt beaucoup. Malgré la lourdeur des époques choisies, il y a comme toujours de la joie autour de nos agents. Et c'est ça aussi qui fait l'indéniable valeur ajouté de la série.
Mézières est, quant à lui, dans la maitrise absolue de ses pinceaux et de son art à illustrer superbement.
Tout est donc en place pour prendre son pied dans la lecture de ce nouvel opus.
À la sortie de cette intégrale, mes libraires m’ont particulièrement bien vendu cette série, dont je n’avais jamais entendu parler. Ils m’ont dit de surtout bien tout lire d’une traite, car le récit est paraît-il assez complexe et dense.
Je viens d’en finir la lecture… et je me suis ennuyé comme rarement.
Le récit est lent et mou, il traîne en longueur, il n’y a pas de rythme. Les personnages sont froids et lisses, on ne s’attache à aucun. Je n’ai eu aucune envie d’en savoir plus sur l’un ou l’autre.
Graphiquement, les décors sont qualitatifs, les ambiances sont bonnes, les personnages aisés à reconnaître. C’est propre, mais sans vie, sans âme. Très technique, très soigné. Mais pas ce côté rond et chaleureux (école de Marcinelle) ou ce côté grandiloquent (Lauffray, Alice, Montaigne & cie).
Enfin, scénaristiquement, l’histoire fait un énorme plouf. En effet, si la fin était exceptionnelle, donnant des clés sur tout et offrant une nouvelle perspective pour une éventuelle relecture, cela aurait pu passer. Mais là on a le sentiment de « tout ça pour ça ».
J’ai perdu 35 euros et 2h30 de ma vie…
Alors d’un côté, il y a beaucoup dans ce monstre qui envahit et dans lequel on entre ou qu’on subit et qui voit tout et qui… J’avoue avoir parfois lâché les détails pour me contenter de l’ensemble.
Le dénouement se tient, tout en étant là aussi à la fois délirant et à la fois totalement cohérent.
J’ai eu l’impression de beaucoup de bruit pour pas grand-chose, beaucoup de scènes marquantes, extrêmes, poussées, pour une histoire qui finalement pouvait être plus simpliste ou plus rapide… Et pareil dans un dessin assez chargé, parfois.
Bien fait mais j’ai pas été totalement emballé
très bon album
effectivement c'est dans la lignée des histoires franco-belges de l'age d'or façon Jacques Gipar (qui fait une discrète apparition)
ça emprunte aussi au film "le corniaud"
très bien dessiné avec beaucoup de détails de reconstitution
une histoire simple mais très fluide à lire
la couverture est pas terrible l'intérieur est bon c'est l'essentiel
Aventure vers le volcan, c’est assez prenant parce qu’on suit plein de personnages…
On a enfin l’explication des doigts coupés et du retour dans le passé à venir…
Mais le plus amusant reste le retour au temps présent, les réactions de chacun et l’explication de ces humains parlant au temps des dinosaures.
Une série qui se lit facilement, avec des dessins vifs et bien construite pour toujours retomber parfaitement sur ses pattes !
Mouais, ben Black Squaw n’est pas ma série de prédilection.
Pas fan de l’époque et de ce que ça raconte, j’ai trouvé l’épisode un peu mou, entre infiltration, enquête, menace contre Black Squaw, et gags faciles dans son côté femme de ménage, résolution facile avec le mannequin, sorte de mollesse dans l’enquête…
C’est bien fait mais c’est pas mon truc et je n’ai pas accroché.
C'est vrai qu'on vit une époque où il faut accepter qu'il n'y a pas que les hommes et les femmes mais également un troisième sexe. Le Groupe « Indochine » le chantait déjà dans les années 80 dans son célèbre tube.
Cette BD va surfer sur cette vague que n'admettrait aucunement un trumpiste macho ou bien l'auteure d'Harry Potter. Bref, bienvenue dans la transition de genre car cela pourrait peut-être vous tenter également.
Bon en tous les cas, moi je recherche de l'information sur le sujet afin de pouvoir mieux l'appréhender si je rencontrais un jour dans le futur ces fameuses troisièmes personnes. Je me rends compte que le changement de sexe n'est pas du tout évident chez un individu et que cela doit souvent s'accompagner d'une bonne thérapie.
On va avoir droit au témoignage de l'auteur Emma Grove dont c'est le tout premier roman graphique sur plus de 900 pages ! On peut dire que c'est une réussite du genre pour un premier coup. Oui, c'est un témoignage non seulement intéressant mais parfois bouleversant sur ces problèmes de trouble de l'identité. On est assez loin des stéréotypes du genre et c'est tant mieux !
Certes, il s'agit de conserver un regard plutôt bienveillant ce qui ne sera pas facile pour tous car certains peuvent être non seulement décontenancés mais également exaspérés. Les séances chez le psy vont se succédées tout au long de cette œuvre et on peut franchement en ressortir assez rincés ce qui a été clairement mon cas. Par ailleurs, pour ne rien arranger, certains dialogues vont virer un peu à l'absurde....
J'avoue que cette lecture m'a donné un autre regard un peu plus compréhensif. Il s'agit en effet de bien comprendre la souffrance des personnes qui se cherchent une identité en allant au bout d'une démarche de transfigurer le genre. On est parfois un peu homme, un peu femme ; bref on est des humains avant tout et chacun avec ses spécificités. La tolérance vis à vis des autres devrait toujours prévaloir dans nos sociétés évoluées.
On notera un dessin assez épuré et de toutes petites cases qui s’enchaînent quand même assez rapidement pour suivre les dialogues. Mais bon, il y avait un côté répétitif qui ne m'a pas trop séduit, je dois bien l'avouer.
Certes, Emma Grove va aller dans le détail mais force est de reconnaître une certaine maîtrise sur un sujet plutôt grave et bouleversant. A vous de découvrir ce cheminement si vous en avez réellement le courage !
Nous voici dans une ambiance à la "Da Vinci Code" avec ce polar ésotérique dont l'action se passe au sein même du Vatican. L'originalité scénaristique ne sera guère de mise (personnages, décors, ambiance ... tout ça a déjà été vu et revu) et l'intrigue se montrera même confuse par moments.
L'ensemble sera finalement sauvé par le dessin, dont le style exubérant et peu réaliste est très original, bien mis en valeur par une colorisation très efficace. Toutefois, ce style graphique atypique n'est pas lui non plus exempt de tout reproche, car j'ai trouvé certaines séquences peu lisibles (notamment toutes les scènes se déroulant sous la pluie).
Au final je ressors assez déçu de ma lecture, d'autant que la résolution finale du mystère m'a paru bien tirée par les cheveux, et donc peu convaincante.
J’hésitais entre 3 et 4/5 mais ce dernier l’a emporté, grâce aux dessins qui, franchement, ne m’ont pas du tout déplu (contrairement à l’avis précédent).
Je trouve qu’au contraire cette patte graphique atypique fait la différence avec d’autres albums plus classiques. Le scénario est à (mini) tiroirs et tient bien son rang aussi. Bonne lecture !
Ric part à la recherche de son ami Drumont et va enquêter sur l'île de Porquerolles, suivi de Bourdon qui le rejoindra quelques jours plus tard.
Une excellente enquête riche en rebondissements.
Premier album d'une série culte dans la BD franco-belge, qui a déjà plus de 60 ans. Les intrigues des deux histoires qui composent ce volume sont parfaitement ficelées : pas de temps mort et du suspens jusqu'à la dernière page.
Il est vrai que le dessin et la colorisation font un peu vieillot. Mais quoi de plus normal au vu de l'âge de cet album...
Une très bonne lecture et une bonne introduction aux aventures de Ric Hochet.
== Avis pour la série ==
J'ai beaucoup aimé cette adaptation de la chanson de Roland en général, mais au quatrième tome, Nicolas Jarry ruine tout. J'aime beaucoup le dessin de Lemercier également.
La Chanson de Roland est une histoire de son temps, profondément imprégnée de christianisme, probablement inspirée du livre de Josué dans la Bible, mais que Jarry mélange aux dieux nordiques. D'accord, jusque là, pourquoi pas. Mais ce qui m'a profondément dérangé, c'est qu'il fasse pratiquement renier sa foi à Roland à la fin dans une sorte de mélange kumbaya fourre-tout, parce que bien sûr, impossible pour un athée du 21e siècle de faire gagner le christianisme. Quel scandale ce serait dans le monde très fermé et très hautain des artistes intellectuels de gauche! Dans l'histoire originale, Charlemagne offre le pardon à tous ceux qui se convertissent au christianisme, alors qu'ici... Jarry donne ce rôle aux Nornes!!! Ce sont les servantes des dieux nordiques qui offrent le pardon à ceux qui se repentiront!!!
Jarry ne rend pas hommage à la Chanson de Roland, il crache dessus.
Un grand manque de lisibilité et des textes trop petits. On peut trouver jusqu'à 15 cases par planche !!! Impossible de rentrer dans cette histoire. J'ai clairement préféré le premier tome de Mécanique Céleste du même auteur.
Dommage...
C'est dommage car "De Cape et de Crocs" perd de sa superbe au fil des tomes qui rallonge le récit mais qui évoque un moindre intérêt pour la série. Avec les longueurs déjà pressentis sur le T9 et T10, ce nouveau cycle préquel en 2 tomes n'apporte pas de pierre à l'édifice. D'autant plus avec Eusebe, ce lapin loin d'être crétin qui essaye tant bien que mal de porter l'ensemble comme il le peut. C'est audacieux de proposer un personnage comme celui-ci en tant que personnage principal, mais je trouve que cela ne fonctionne qu'a moitié. Le premier défaut d’Eusèbe est son expressivité rapidement limité qui ne permet pas de traduire avec force les scènes dans lesquelles il est présent. Même si quelques personnages secondaires permettent à notre lapin de vivre une sympathique aventure, la proposition est légère et ne me sied guère, malgré un final plutôt réussi, le préquel reboucle très bien avec le T1, début de l'aventure.
Pour le dessin, c'est toujours très fidèle au récit, coloré avec des tons agréables, l'expressivité qui se dégage des personnages (autres que Eusébe) est réussi, les personnage sont bavards. Une suite correcte, mais qui aurait mérité d'un peu plus de force dans les personnages et dans l'approche.
Suite à son enquête sur les événements du 11 septembre, SODA a découvert des éléments l'ayant amené en remettre en question la version officielle quant aux responsables de l'attentat. Dès lors, notre héros devient la cible d'un tueur à gages à la solde des "vrais" responsables des attentats, et lui ainsi que son entourage sont plus en danger que jamais.
Un SODA très sombre qui conclut joliment l'intrigue entamée il y a dix ans dans le tome 13.1 "Résurrection", sans doute l'album le plus polémique de la série en raison des thèses conspirationnistes développées par le regretté Philippe Tome dans cet opus. Le scénario du présent album reste dans la même veine mais est parfaitement mené, la lecture étant accrocheuse jusqu'au bout.
Les dessins de Dan ne valent pas à mes yeux ceux de Gazzotti mais restent excellents et parfaitement dans l'esprit de la série, et ont su contenter le fan de la série que je suis.
Seul (léger) bémol à mes yeux : le "twist" final (qui peut-être vu comme un clin d’œil sympathique à un personnage créé par Tome dans le tome 35 de la série SPIROU & FANTASIO) n'est guère crédible et pas vraiment dans l'esprit de la série. Un élément qui ne m'a toutefois pas empêché d'apprécier comme il se doit cet album, qui n'a pas à rougir de la comparaison avec ses prédécesseurs.
Pas ultra convaincu par cet album, et le cycle dans sa globalité manque de quelque chose. C'est plutôt sur le scénario que le bât blesse. L'enchaînement des scènes ne m'a parfois pas semblé cohérent, et les personnages secondaires sont bien trop plats pour que cette traque soit intéressante.
Dommage, car l'idée de fond est bonne mais je la trouve mal exploitée.
Les dessins et la couleur sont réussis.
histoire blasphématoire dans laquelle l'auteur se permet de raconter que le Christ est bien mort sur la croix, que son corps a été enlevé lors de la mise au tombeau et qu'un des 2 autres crucifiés a pris sa place dans le tombeau...
le christianisme est basé sur la croyance en la résurrection. Ecrire une autre histoire est une hérésie et un crachat à la face des chrétiens
et puis, représenter le Christ sur la croix avec des clous enfoncés dans la paume des mains, c'est stupide ; on sait depuis des lustres que ça n'était anatomiquement pas possible, et le Saint Suaire a confirmé la vraie crucifixion, au niveau des poignets
C'est après "L'ile aux trésors" qu'on retrouve nos compères sur la lune. Et cette suite trouve un fondement d'autant plus complexe et fantastique. Dans un premier temps, le dessin est très beaux et cohérent pour une exode lunaire, beaucoup de tons bleus nuit, bleus ciel, bleus marine donne une atmosphère magique sur cette astre qui réserve bien des surprises avec des paysages oniriques à couper le souffle. L'imagination est débordante sur cette lune : la nouvelle monnaie locale qui s'échange en vers et en alexandrins, les édifices qui se déplacent, la face cachée de la lune, etc. Je retrouve la douceur de "L'autre monde" de Rodolphe et Florence Magnin. Le rythme est toujours cadencé, Eusèbe se révèle un peu plus dans cette suite, les personnages de Villalobos et Maupertuis font preuve d'autant plus de maturité. L'humour est aussi efficace qu'a ces débuts. Des sorties moins fréquentes des tomes (tous les 2-3 ans) mais qui se justifient par un vrai travail de fond (dessin, couleurs) sur l’œuvre.
Également l'action qui se passe en second plan dans les cases est montrée de manière habile, de sorte a qu'il faille remonter sur les cases précédentes pour se rendre compte du coup préparée, le dessin apporte donc tout le savoir faire à la narration. Malheureusement sur les derniers tomes (T8, T9, T10) de vraies longueurs se font sentir, le récit peine à avancer et la série perd de sa dynamique, un ou deux tomes de moins n'aurait pas été de trop. Également, je reproche toujours à "De Capes et De Crocs" de rester trop en surface au niveau des personnages, une approche trop théâtral pour permettre d'exprimer des sentiments complets, des personnages caricaturaux dans leur psychologie qui manquent de nuances qui les rendrait plus humains : Mendoza est l'exemple concret du méchant manichéen qui veut juste être méchant pour le récit, mais aucune complexité derrière le personnage. Cela reste trop prude pour en faire un scénario satisfaisant : l'amourette entre Maupertuis et Séléné ou Don Lopes et Hermine est très idéalisé et timide, voir platonique. L'approche est tout de même un poil plus mature que la série "Garulfo" du même scénariste (Alain Ayroles).
La découverte de l'univers de "De Capes et de crocs" satisfera un large public de part l'aisance du récit, la clarté de la narration et l'esthétisme des personnages et des dialogues. Malheureusement pour un lecteur un peu plus pointu, j'ai une en définitive l'impression d'un récit qui tourne en rond, des personnages manquant de complexité/psychologie où l'alexandrin et les jeux de mots, même s'ils sont plaisants dans la lecture, finissent par prendre le dessus sur le sens de l'aventure de nos compères.
"De Cape et de Crocs" est une série de caractère qui ravira les lecteurs exigeants dans la prose, avec des personnages expansifs et bavards ainsi qu'un humour plutôt efficace. Il ravira ceux qui connaissent les nombreuses références littéraires auquel l'histoire incombe. Je décide d'établir un premier avis à mi-cycle qu'on aurait quasiment pu considérer comme une fermeture de cycle car l'arc narratif de "l'ile aux trésors" se ferme à la suite du T5 et une nouvelle aventure s'ouvre sur les dernières planches. On peut dire que "De Capes et de Crocs", c'est l'art de faire rêver les grands (et les moins grands), aux travers de contrées fantastiques qui semblent toujours familières, de personnages qui semblent avoir été déjà aperçu dans d'autres récits : Robin des bois, Barbe bleu et cie ; bref, on se sent un peu comme à la maison dans cette série aux 100 références. Le récit coule comme un poème, un rythme cadencé, mais on peut reprocher quelques longueurs sur le T3 et T4 ou le scénario stagne quelque peu.
Les planches colorées de Masbou en font un vrai plus pour détailler ce riche univers, c'est réussi. Le découpage est dynamique et l'illustrateur a une manière plaisante de représenter le mouvement.
Cependant, il ne peut satisfaire complétement le lecteur que je suis. D'une part par son univers trop gentil qui manque parfois de brutalité, par cette facilité parfois déconcertante pour nos compères à combattre l'ennemi, les bretteurs Villalobos et Maupertuis semblent rapidement inatteignables dans leurs joutes, avec plusieurs séquences farfelues. J'ai parfois l'impression d'être dans un récit pour enfant, un monde de "Bisounours" (Eusèbe en est la représentation physique concrète) qui nous cache systématiquement la vue du sang, la vue d'un fessier ou la violence, car personne ne meurt vraiment, tout est très théâtral.
"De Cape et de Crocs" c'est beaucoup de gentillesse, personne ne se salit vraiment les mains car même le plus méchant des pirates parait lui aussi sympathique. Je n'ai également pas d'affinité particulière avec le genre "Animalier" (représentation d'animaux anthropomorphes), bien que cela fonctionne bien dans ce type de récit et rappelant quelques peu "Les Fables de La Fontaine". Les couvertures des 4 premiers tomes dénotent pour moi sur la série tel de mauvaises vitrines, alors que les planches sont très réussies à l'intérieur.
C'est une récit qui reste culte ; à découvrir car c'est le meilleur moyen de se faire un avis, le voyage reste plaisant et vaut coup d’œil.
Oui, quel talent! BD qui concentrent 5 ou 6 histoires toutes plus décalées les unes des autres. Désopilant y compris dans les dialogues. Le dessin est somptueux et offre une palette de nuances.
Quel grand auteur un peu trop méconnu aujourd'hui!
Les fans de Blueberry doivent aimer, les autres peut être un peu moins. Je serai curieux de connaitre l'avis des jeunes sur ces histoires mythiques. Je ne suis pas sur qu'ils soient aussi enchantés que les jeunes des années 80. Tout cela à un peu vieilli.
A noter que dans la 3ème histoire de l'album, c'est Giraud qui fait tout (y compris le scénario).
L'idée ou plutôt le défi est assez original. Raconter deux histoires parallèles, semblables et différentes qui s'entrecroisent mais ne se rencontrent pas.
Même lieu, une ville côtière touristique. En même temps, le temps d'un weekend. Mêmes personnages une jeune fille célibataire, un jeune homme célibataire. Tout cela est poussé à l'excès, ils sont sur la plage au même moment, ils sont voisins, ils rencontrent les mêmes personnes.... Tout cela rend l'histoire plaisante et vive. Mais c'est un peu trop long et les deux histoires parallèles manquent d'originalité ce qui fait que l'on se lasse de ce récit.
Allez coup de cœur mais bien atypique, je le concède.
Voila...j'adore flâner au père Lachaise. Véritable musée à ciel ouvert, le cimetière offre tous les charmes délicats de la buccolie, de la nostalgie, du spleen mais aussi du temps qui passe avec toutes ses époques et ses légendes. J'adore me perdre dans ce lieu de vie et je connais plutôt bien les contes et les mythes de ses pierres tombales.
Et, pourtant, j'en ai encore appris au travers de cet album. J'ai découvert de nouvelles tombes, de nouveaux personnages plus anonymes et qui gravitent autour de ceux plus célèbres. Une vrai mine d'or de savoir ce bouquin là.
Ici, 16 parcours ou l'on raconte à la fois celui qui est dans le cercueil et la légende autour de la tombe. Chaque histoire parcoure la vie du personnage jusqu'à sa mort puis c'est un chat noir qui parcourt les allées du cimetière pour nous raconter ce qui s'est passait après sa mort, autour de sa tombe et qui l'a rendu éternel.
Et si les passages biographiques sont très bien (concises, éclairant, limpides), le parcours du chat est encore mieux. Je retrouve l'ambiance de mes déambulations sous les arbres et les marbres. Durant toute la lecture, la balade est belle, apaisante. On est tranquille.
Evidemment l'album est constitué de scénettes et toutes ne sont pas de même qualités. Comme un film à sketch, on a nos préférences. De plus, les illustrateurs de chaque histoires sont très différents visuellement. Et, là encore, vous aurez vos préférences. Il y a des chats noirs plus incroyable que d'autres.
Mais malgré tout il y a une vrai homogénéité dans l'oeuvre, une même vrai ambiance sirupeuse à souhait et nostalgique tout plein.
Ce fut un vrai bonheur de lecture et, c'est sur, à ma prochaine déambulation chez le père Lachaise, l'oeuvre sera sous mon aisselle.
Je n'ai qu'une seule question: A quand le prochain opus ? Pour parler de : L'homme canon, Félix Faure, Fernand Arbelot, Edith Piaf et ses amants tout à côté, Camille Pissaro, Alphonse Daudet, Apollinaire et Champollion, la mémoire nécropolitaine, le tombeau de la famille Delage, Marcel Proust, Imre Nagy, Leon Thiry ou encore Mireille Albrecht....Et bien sur revenir sur Molière et Racine (Trop rapide à mon gout dans cet opus)....
ça fait 16 nouvelles balades, non? Donc forcément un second opus, non?
Et si, en plus, vous voulez revenir sur les communards fusillés ici, aussi, ça pourrait même faire un 3ème....
Allez Mr Floc'h, au boulot !
Une lecture plutôt bonne, cependant je trouve qu'il manque un meilleur développement de l'intrigue, qui semble un peu légère. Cela se ressent à la lecture, cela traîne un peu, et la trame générale manque d'intérêt.
Les dessins sont plutôt classiques mais réussis.
Les orphelins peuvent également réussir dans la vie même durant l'époque du roi Soleil Louis XIV. Il suffit de faire de bonnes rencontres au bon moment. Cela tombe bien car Gabriel va rencontrer Molière qui lui offrira la possibilité de jouer dans l'une de ses pièces devant le roi. C'est une occasion unique de performer.
Il faut dire que la BD est tirée d'un roman de Jean-Côme Noguès et malheureusement, comme dans la plupart des cas, cela se mélange avec la fiche de la BD qui devrait être distinct entre l’œuvre de littérature et le roman graphique.
En effet, la couverture n'est pas la même. Celle de la BD possède un titre avec une parure dorée du plus bel effet.
Le dessin m'a semblé tout à fait magnifiques de beauté et de précision sans tomber dans le caractère trop enfantin.
Il est dommage que la fin soit aussi expéditive car c'était assez intéressant de nous présenter cette petite tranche de vie et d'expérience au milieu d'un événement marquant la vie du roi Louis XIV qui a été fort jaloux de son surintendant des finances au point de déclencher une arrestation et de lui piquer sa fortune pour construire son futur palais de Versailles. C'est pratique quand on est roi et qu'on dispose de tous les pouvoirs absolus.
La moralité est qu'il ne faut point étaler sa richesse car cela crée des envieux et des jaloux qui peuvent vous atteindre de manière assez sournoise.
J'ai bien aimé également le personnage de Molière qui est mis un peu en retrait bien qu'il soit indispensable à ce récit. On fera également connaissance de sa compagne mais qui sera la méchante de cette BD.
A découvrir car cela se lit assez agréablement et cela nous apprend bien des choses sur l'univers de Louis XIV et son goût pour les représentations théâtrales à l'image de son destin hors du commun.
Lucky Luke va à la ville. Une grande ville et pas ces petits trous pommés qu’il fréquente habituellement. L’idée De départ est marrante. Lucky Luke doit mettre fin à une grève des brasseurs. Une mission qui ne peu se régler avec un six coups.
Tout cela fait un album qui se démarque bien de ces prédécesseurs et qui réunit tous les ingrédients nécessaires à un grand album (personnages secondaires réussis, environnement intéressant, situations amusantes). Malheureusement je l’ai trouvé sans saveur sans être capable d’expliquer pourquoi. Frustrant.
Je revois ma note à la hausse après avoir terminé le second album.
Les dessins sont toujours réussis, et l'intrigue simple en apparence fait apparaître des surprises.
Encore une fois, j'ai beaucoup apprécié connaître les motivations de chacun des personnages.
Bravo à l'auteur.
Je prêterai volontier ces deux albums à condition qu'ils me reviennent.
Ouais, j’ai pas foncièrement accroché à cette explication qui nous sort Spirou d’affaire, pof, bracadabra, dans une sorte de délire qui ne m’a pas convaincu, à la fois trop poussé et à la fois pas assez exploité à cause d’une répétition des scènes de sauvetages potentiels.
C'est une bonne BD pour appréhender sereinement son accouchement. Du coup, on se dit que c'est pour un public particulièrement ciblé qui attendent l'heureux événement. Certes, cependant, les autres lecteurs peuvent également y trouver leur compte ne serait-ce que dans les souvenirs passés.
Je trouve que c'est plutôt une bonne idée de confier la narration au futur père de l'enfant à naître. Certes, on verra que cela ne sera pas sans difficultés mais tout se passera finalement bien. On dira qu'il y a plus de peur que de mal car ce récit aura tendance à dramatiser.
Par ailleurs, il y a certaines situations qui m'ont paru assez cocasses comme le fait d'insister pour avoir un matelas de qualité afin de pouvoir dormir auprès de sa compagne pendant le moment précédant la naissance où les contractions commencent. Beaucoup de gens oublient que l'hôpital n'est pas un hôtel particulier. Les conditions pour le personnel soignant sont déjà assez difficiles comme ça pour les embêter avec ce genre de considérations.
Là, on a l'impression d'être au milieu d'un couple assez nombriliste dont l'auteur qui regrette les conditions beaucoup plus favorables dans un pays comme la Suisse. Oui, ce n'est sans doute pas pour tien que le pays helvétique connaît un succès fulgurant concernant la circulation des capitaux.
Un autre passage assez choquant a été le fait que ce couple refuse de prendre des antibiotiques au mépris des recommandations émises par le personnel soignant et s'offusque de devoir signer des décharges. En tant que juriste de profession, je peux affirmer non sans mal que ceux seront les premiers à porter plainte contre l'hôpital si cela devait mal se passer. Les gens sont devenus assez procéduriers et n'acceptent pas la moindre défaillance qui sont pourtant les aléas de la vie.
Que dire également du fameux projet de naissance qui relève qu'ils veulent être tranquille et ne pas être dérangés sauf quand il s'agit de leur ramener le repas ? J'ai été choqué qu'un soignant se faite remettre en place car il comptait tout simplement rentrer dans la chambre pour voir si tout allait bien pour la maman en plein travail. Il ne faut pas s'étonner que c'est assez mal perçus...
Oui, je me dis que les choses ont bien changé depuis la naissance de mes deux enfants il y a plus d'une vingtaine d'années ? C'était assez intéressant de lire cette BD pour le constater. Après, il ne faudra pas s'étonner que la société va si mal.
Je suis non seulement choqué mais outré par une telle attitude même si je sais que les médecins ne sont pas exempts de tout défauts non plus. Aujourd'hui, le consentement est indispensable à chacune des étapes sinon c'est considéré comme un viol. Nous parlons pourtant de petits actes de la vie courante.
J'arrête là mes jugements personnels de valeurs mais c'est important que je dise ce que je ressens après une telle lecture en vidant mon sac. Je serai néanmoins très indulgent au niveau de ma notation car ce fut un témoignage quand même très intéressant même si je ne partage pas la manière d'être de ce couple. J'ai l'impression qu'on vivait les choses plus simplement auparavant sans en faire une montagne.
Graphiquement, on aura droit à un dessin plutôt assez lumineux avec des teintes chaudes. Les cases sont parfaitement lisibles. C'est assez agréable à suivre et à lire.
Au final, nous avons là une BD très adorable et complète pour comprendre le processus de l'accouchement entre les doutes mais également et surtout la joie et le bonheur.
P.-S.: Dédicace de ce billet au petit Mathéo qui vient de naître cette nui et qui fait de moi un très heureux jeune grand-père. Toutes les naissances sont toujours un très heureux évènnement dans la vie des gens.
Une très agréable surprise, avec une histoire originale, des décors un peu inhabituels pour la série.
Cela change, apporte une touche de fraicheur et un renouveau bienvenus.
Comme d'habitude, Achdé assure, aussi bien sur les personnages que sur les décors qu'il a l'habitude de dessiner, ou bien ces nouveaux environnements.
En ce qui concerne l'histoire, elle est originale, une fois encore basée sur des références historiques.
L'écriture et donc la lecture sont fluides, ça fait plaisir.
Le ton de l'humour est bien présent, avec beaucoup de gags et de jeux de mots bien insérés.
Ils viennent truffer l'histoire d'une seconde couche de lecture, là où Jul avait tendance dans ses précédents récits à développer son intrigue pour amener à un jeu de mot.
Ici, nous avons le droit à l'inverse, bien plus plaisant. D'abord l'histoire, et des jeux de mots par dessus, que ce soit dans les dialogues ou bien dans les décors. L'humour est donc plus fin, plus agréable à lire. On se rapproche de l'écriture d'un Goscinny pour Astérix, la référence est flatteuse.
Bref, un très bon album, sans doute l'un des meilleurs de la reprise !
Retour de Lanfeust sur Troy et les auteurs reprennent le style Lanfeust de troy avec de l'humour un peu moins grossier que celui de Lanfeust des étoiles, et une intrigue plus terre à terre.
Le scénario part sur des bases intéressantes avec un peu moins d'enjeux, pour l'instant, que dans les deux cycles précédents et c'est plutôt rafraîchissant.
Niveau graphisme, c'est un niveau en-dessous de ce que Tarquin propose habituellement. Je trouve que ça manque un peu de texture. Et ça manque surtout de petit textes cachés comme ils avaient l'habitude d'en distiller dans le premier cycle. On a l'impression qu'il était pressé par le temps.
Une nouvelle histoire d’Ayroles sur un beau grand format. J’ai acheté sans hésiter.
La mise en page et le dessin sont vraiment superbes. La trame scénaristique est plutôt originale. Je dois avouer que la lecture du premier tome m’a été assez difficile. La double narration sur chaque page avec les correspondances de lettres n’est pas très fluide. Il faut se rappeler à mi-page à qui la lettre est adressée et par qui elle a été écrite. Une deuxième lecture avec un peu de concentration m’a vraiment permis d’apprécier ce premier volet.
Le deuxième tome est, quant à lui, beaucoup plus fluide. J’ai beaucoup aimé le changement de cadre et ce départ pour la belle province. Les personnages sont creusés et les décors un prétexte pour nous faire découvrir la vie des premiers habitants de la Nouvelle-France aux côtés des Indiens.
Dans l'attente du troisième tome !
Des BD, des blagues et des "Belettes" Ce magazine à pour objectif d'allier la bonne humeur et l'érotisme au travers de BD, d'illustration et de photographies.
Piédou Michel a participer à ce numéro, il est connu pour avoir participé également à des séries érotiques telles que "Orient sexpress" ou encore 'Culbutant"
Un scenario banal. Des dessins un peu bâclés... des dialogues convenus . quelle deception on pouvait s attendre a beaucoup mieux de ce duo pelaez porcel mais voila ca fonctionne pas ...
Voici un récit sur le monde mythologie par rapport à la fameuse boîte de Pandore. Il s'agit d'une nouvelle interprétation un peu plus moderne et non dénuée d'humour.
Pour rappel, la curiosité de Pandore l'a amenée à ouvrir un récipient laissé à la garde de son mari, libérant ainsi des malédictions physiques et émotionnelles sur l'humanité. Bref, il y a des boites qu'il vaut mieux ne jamais ouvrir. Oui on dit que la curiosité est un vilain défaut.
Dans cette version, elle n'a jamais ouvert le vase. Elle s'est contentée de le transmettre à ses successeurs en fondant un culte. C'est Clori, une des héritières de Pandore, qui ouvre le vase interdit et qui devra réparer en quelque sorte sa faute.
On peut être assez surpris par la colorisation assez flashy de ce récit mais cela donne incontestablement du pep et du dynamisme à l'ensemble. Cependant, je ne suis guère fan de ce graphisme anguleux.
Les dialogues sont vifs et cinglants ce qui est censé donne également du plaisir à la lecture. Bref, tout concourt à une modernisation de ce mythe ancestral avec un ton fun et décalé.
Bref, on aurait pu dire que tout va bien dans le meilleur des mondes. Or, je dois bien avouer que cela n'a pas été le cas. La touche de modernité aurait dû me séduire, mais non. Alors que s'est-il passé ?
Tout simplement, les auteurs ont poussé le déjanté assez loin en ne faisant pas dans la demi-mesure. Or, le burlesque n'a jamais été trop ma tasse de thé. Ce côté foutraque ne m'a guère enthousiasmé. Bref, je n'y ai pas du tout trouvé mon compte.
Au final, je me suis ennuyé ferme ce qui ne sera peut-être pas votre cas si vous aimé le côté anticonformiste et hilarant du mythe de Pandore.
Le dessin est magnifique, mais le scénario a été fait par un enfant de 5 ans avec un trouble déficit de l'attention avec hyperactivité.
On change de contexte toutes les 5 pages, le héros n'a aucune péripétie ni progression, les noms sont assez ridicules.
Le pitch était bon mais on découvre très rapidement la farce.
Un premier album plutôt réussi. On a affaire à un mystérieux colis convoité par de nombreux individus sur fond d'aviation et d'espionnage. Le scénario est bien orchestré et les dessins sont plutôt bons.
Un moment de lecture agréable.
Encore un excellent album !
C'est prenant, on souhaite connaître la suite au détour de chaque page...
Il semblerait bien que nous partons vers un nouveau triptyque.
Quel choc les amis! On savait le roman un des plus pissants de la SF française jamais écrit. On avait constaté le talent d’Eric Henninot dès le premier tome. J’avoue ma surprise sur la concentration d’un tome entier sur la traversée de la Flaque de Lapsane, ne me souvenant pas de l’importance de ce passage dans le livre. Ce petit détail laisse imaginer une série en au moins six tomes et je pressens déjà un très gros dernier opus pour arriver à boucler ce monument. Pour rappel aux non initiés: il s’agit pour la Horde de traverser en « trace directe » une vaste étendue marécageuse dont le centre est un lac aux fonds variables et surtout parcourus de Chrones, entités redoutables qui dévient le temps et l’espace…
Le tour de force de ce volume est de nous happer malgré des décors absolument ternes, monotones, et par moment (la traversée centrale à la nage) vides! Mais la richesse des personnages, la tension dramatique et la maitrise narrative impressionnants de Henninot nous plongent dans ce maelstrom émotionnel de bout en bout sans nous laisser respirer et en procurant des sensations comme le permet rarement la BD. La tension permanente entre la hordière enceinte et le redoutable Golgoth respire sur les interventions quasi-surnaturelles du maître d’Erg le protecteur, d’un siphon qui agit sur le Temps puis d’une énigmatique tour que l’auteur passe avec une surprenante rapidité. Il faut bien faire des choix! La force de cette histoire c’est de nous faire (par moments) oublier l’aberration du projet en nous plongeant dans le cœur de l’Humain épicé de réflexions philosophiques sur l’être, le Temps, l’âme et l’individu. Un immense roman a donné naissance à une immense BD qui prends la suite de Servitude et Azimut comme étalon de la plus grande série BD en cours. Tout simplement.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2022/01/19/bd-en-vrac-28-aquablue17-uccdolores4-contrevent3/?_gl=1*1qz3igy*_gcl_au*NjA2Nzg3NTQuMTcyNzM1MTYyMg..
j'ai toujours soutenu l'aventure Alix du temps de Martin, comme depuis que la succession est en place.. Mais là, c'est l'album de trop. trop mièvre, trop de dessins altérés, mais, plus encore, une histoire improbable. Alix ne méritait pas sa, son père doit se morfondre dans son caveau. Arrêtez la série, pour le bien de celle-ci.
Dans ce tome, l’invasion Rakata met à l'épreuve l’alliance Je’daii, menée par Daegen Lok. Le récit alterne entre batailles épiques et intrigues émotionnelles, mais quelques faiblesses scénaristiques persistent en particulier dans les conclusions un peu trop faciles. Malgré cela, les amateurs de Star Wars apprécieront cette plongée dans l’univers pré-républicain.
Découvrez la critique complète ici :
https://www.alphabulle.fr/gdj-3-invasion-rakata
Je viens juste de terminer le premier tome.
L'album en lui même est très beau, un dos toilé, un grand format et un magnifique papier épais et bien mat.
Les personnages sont réussis, même si c'est très court chacun a son caractère, son histoire et c'est plutôt plaisant.
Le vocabulaire ou les dialogues auraient pu être un peu plus soutenus, en 1920, dans un milieu bourgeois.
Les dessins sont réussis, avec des très beaux décors. on peut apprécier Paris entre deux guerres, avec des dessins et des personnages dessinés avec une certaine élégance.
Le petit reproche comme je le fais très souvent, les 48 planches ne sont pas optimisées pour approfondir le mystère. Il a fallu 3 planches pour voir un inconnu s'échapper discrètement d'un garage, 4 planches juste pour que l'inspecteur aille à la rencontre d'un suspect. L'enquête est donc trop linéaire à mon goût mais je suis certain que le second tome va dévoiler bien des choses.
...un autre point positif, il est directement écrit "histoire en deux tomes" au dos, une excellente initiative qui évite les surprises.
j'avoue que j'ai acheté cet album uniquement pour ne pas avoir un trou dans ma bibliothéque
mais cela m'a couté tellement les précédents m'avaient déçus
depuis que Philippe Pellet a arrété le niveau a nettement baissé que ce soit au niveau du dessin que du scénario
Arleston est capable du meilleur comme du pire
dans cette suite nous avons le pire
heureusement ce cycle semble terminé
La série mère a eu un incontestable succès pour nous raconter les intrigues et empoisonnement au sein d'un palais impérial en suivant Mao, jeune fille de 17 ans formée au métier d'apothicaire. Il s'agissait pour elle de survivre à cette prison dorée qui peut se révéler assez dangereuse.
Nous avons une nouvelle proposition sans doute plus adulte et plus mature par rapport au récit des carnets de l'apothicaire. On pourrait croire à tort qu'il s'agit d'une série dérivée mais non. On va retrouver avec plaisir notre jeune herboriste qui a été enlevé de son milieu pour se retrouver dans une guerre des concubines à la cour impériale au milieu d'un harem.
Cette immersion dans l'arrière-boutique d'un palais impérial japonais s'est révélé pleine de surprise. J'avais toutefois dénoncé une certaine lenteur dans la mise en place d’intrigue dans la première série mais il fallait laisser sans doute les choses infusées. J'ai préféré nettement le dynamisme de cette version qui va droit au but et sans doute peut-être avec trop d'empressement.
On pourra observer une certaine élégance du trait graphique notamment dans les costumes des personnages évoluant dans ce milieu feutré. C'est moins expressif que la première version et donc plus équilibré.
Encore une fois, j'ai préféré ce récit de Minoji Kurata qui possède son caractère propre et original.
La première fable est la meilleure. J’aime bien le ton de ces courtes histoires, très cyniques envers l’humanité.
Demain les étoiles et un bon bonus dans la version OW avec 3 fables de plus, dont la première est vraiment bien.
Album nettement meilleur que les deux précédents. Un scénario mieux élaboré, quelques bons gags et des références culturelles et historiques plutôt bien amenées. Un tome qui vaut la peine d'être lu.
Cet album est une suite logique de "Rupestres !", paru en 2011 chez le même éditeur Futuropolis, avec les mêmes dessinateurs.
Sauf qu'ici interviennent en plus Chloé Cruchaudet et Edmond Baudoin.
Et que tous sont allé peindre dans une grotte avec les moyens de l'époque.
Étonnant. Émouvant. Impressionnant. À lire avec l'ouvrage précédent
Il faut savoir clore une série, si adulée soit elle. Et celle-ci se termine avec brio. Au fil de ces presque quatre décennies de travail, les personnages ont gagné en épaisseur. L'action un peu échevelée et l'humour récurrent du début ont laissé la place à un ton plus philosophique, une réflexion parfois un peu désabusée. Tout n'est pas bien qui finit bien dans ce monde là. Les auteurs nous offrent une fin douce amère, tout en ayant l'élégance de retomber parfaitement sur leurs pattes en faisant le lien entre cette fin de "avant la quête" et "la quête" elle même. La boucle est bouclée. Et ce dernier album -au dessin magnifique soit dit en passant- me semble un des meilleurs de ce second cycle.
Merci messieurs les auteurs pour tout le rêve que vous nous avez apporté depuis si longtemps.
Plus ou moins les mêmes commentaires à faire sur ce tome que sur les précédents (on ne change pas une équipe qui gagne). Je suis déçu de la fin dans le sens où elle n'est tellement pas originale que les auteurs n'ont même pas pris la peine de faire une page "épilogue" histoire de boucler correctement l'album.
Encore une fois, il manque de relief et d'importance dans la relation des personnages.
J'ai l'impression que la liaison entre les deux protagonistes est gratuite. Il n'y a rien de spécial qui crée l'étincelle entre les deux. Ni leur rôle, ni leur caractère ne font qu'il y ait une attirance particulière l'un envers l'autre. Ça ne nuit pas à l'histoire mais ça semble gratuit et ça manque de "profondeur" si je puis dire. Aussi, la première moitié de l'album est beaucoup de dialogues, et les dessins n'apportent pas grand-chose à l'histoire, ni pour le plaisir des yeux (non pas que les dessins soient moches, ils sont juste là pour remplir...)
Ce que je trouve dommage, c'est que les dessins ont le cul entre deux chaises. Quand le premier tome est sorti et que quelques planches ont été partagées sur Internet, je me suis dit que c'était une BD différente avec une forte proposition graphique, avec des dessins très noirs et minimalistes, et des couleurs très fortes et bien choisies comme le bleu et l'orange que l'on voit dans les scènes de nuit. Mais en fait, non. C'est un dessin chargé, avec quelques propositions graphiques mais assez discrètes, ce qui ne le fait ni briller par son style graphique, ni par son histoire. Ce n'est pas particulièrement mauvais, mais classique sans prise de risque.
Un beau diptyque sous forme de récit un peu sombre lorgnant vers le polar mafieux dans la New York des années 1930.
Les graphismes sont soignés et proposent de belles ambiances d’époque.
Les deux récits sont classiques mais bien menés. J’ai adoré le premier, sur l’univers de la boxe et des paris sportifs. La deuxième histoire m’a moins touché, n’étant pas très fan de musique (je lui ai toujours préféré le silence), donc tout le côté « jazz » m’a laissé de marbre, mais la vie de ce jeune musicien idéaliste reste tout de même intéressante à suivre.
Surtout les liens entre les deux récits sont bien réalisés, cela offre un vrai enchevêtrement de qualité. A lire une fois.
Nous avons un récit sur la thématique de l'amitié mais également de la liberté et de l'espoir. Il est vrai que c'est une assez belle description de valeurs de solidarité propre à une époque révolue. C'est ce qu'on appellerait une fresque humaine.
Certains lecteurs pourront ressentir toutes les émotions qui en découlent avec le vent chaud de l'été du Sud-Ouest au bord de la Garonne. Cela fleure bon la ruralité des années 60. On côtoie des gens tout à fait ordinaires ce qui donne de la force à ce récit emprunt par une certaine authenticité qui fait parfois du bien etc...
Oui, j'aurais eu envie de vous dire que j'ai bien aimé cette BD qui rappelle la démarche déjà initié par l'auteur Jean-Louis Trip sur une série comme « Magasin Général » où il s'agit de décrire le quotidien des gens ordinaires. Oui mais non !
Je sais que cette série va plaire incontestablement auprès de beaucoup de monde car elle recèle de toutes les qualités requises. Simplement, je n'y ai pas trouvé mon compte pour des raisons qui tiennent au fait que j'ai sans doute besoin d'un autre type de BD d'ambiance et m'assurant un peu de divertissement.
A vrai dire, je me suis littéralement ennuyé lors de cette lecture et ce n'est jamais bon signe. Cela manque de relief pour moi même si on rappelle artificiellement le contexte d'une époque donnée sur l'histoire mondiale. J'ai vraiment eu du mal finir cette lecture, c'est dire !
Quoiqu'il en soit, ce n'est pas pour ça que je vous déconseillerai cette lecture bien au contraire ! Vous pouvez aisément y trouver votre bonheur.
Je considère cet album comme raté, bien que je n'aille pas dans le sens de la majorité puisque cette série a reçu de multiples prix élogieux, dont deux prix Eisner notamment.
J'ai vraiment trouvé la lecture longue et même pénible. Le récit est trop bavard, bien trop bavard, pour au final ne pas raconter grand chose. En ajoutant à cela des personnages en grand nombre, peu développés et peu attachants, on a le cocktail parfait d'un récit qui fait décrocher le lecteur.
C'est dommage car la trame principale est originale, et c'est d'ailleurs cela qui marque une vraie différence de niveau entre le tome 1 et 2 (la découverte et l'effet de surprise y sont pour beaucoup). Au final le thème est intéressant mais m'a semblé vraiment mal exploité.
Les dessins et la colorisation (surtout la colorisation d'ailleurs) sont réussis, mais cela ne suffit pas.
Premier album d'un tout jeune auteur.
Ce dernier conserve une marge de progression mais procure un vrai plaisir de lecture.
Très chouette coup de crayon malgré une tendance à abuser des gros plans.
BREF : DES DEBUTS PROMETTEURS..
Ma note : 3,5/5
2.5 étoiles pour cet opus...
C'est le début d'un nouveau cycle, marqué par une grande agitation politique au niveau de l'empire.
A voir...
De toute façon, la série a perdu de sa superbe depuis longtemps, donc je prends les albums comme ils viennent sans en attendre grand chose...