Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 24/11/2024 à 22:01:31 en 0.0832 sec
Tout avait pourtant bien commencé: on distillait les infos, on créait un suspense. Et puis, tout se met à dérailler et semble trop grandguignolesque pour être pris au sérieux.
J'ai refermé la dernière page en faisant: c'est quoi ça? J'ai aimé l'impertience des auteurs d'aller aussi loin mais quelque part, le sujet n'a pas bien été amené et la fin m'a laissée déconfite. Bref, je suis assez déçue.
Yorthopia est finalement assez quelconque. On ferme ici les boucles ouvertes
avec les trois premiers tomes.
On apprend qui est Gabriel, on découvre qui est Paolo...
Ce que j'ai particulièrement apprécié, ce sont les dernières pages où un
documentaire concernant le C.R.P.S. et les sorcières de Salem. On y trouve
beaucoup d'informations concernant cette chasse aux sorcières où plusieurs
finirent sur le bûcher.
Le syndrôme de Salem est assez noir; il est vrai que la fin n'a rien de très rigolo.
On verra ce qu'on nous réserve pour le deuxième cycle.
Comment peut-on se débrouiller dans un monde où tout est différent, nouveau?
Le fait qu'il n'y ait pas de texte ne m'a pas du tout déstabilisée, au contraire, je
trouvais que l'originalité de l'album cadrait bien avec le propos.
Comment réagirions-nous dans un tel monde? Je me suis laissée prendre au jeu.
les dessins et les planches sont tout simplement magnifiques. J'ai adoré la
subtilités de tous objets inventés, les villes oniriques, les animaux de compagnie
venant d'une autre monde. Tout exprime la confrontation d'un monde nouveau où
l'immigrant n'a plus aucun repère. Les rencontres du personnage principal le
laissent de moins en mois seul. On y retrouve le phénome social de la
ghettoïsation, où chacun recherche à recréer son milieu d'appartenance.
Les dessins sont parfaits. Du grand art!
Après avoir lu L'autre laideur, l'autre folie qui fait parti selon moi, de la caste des
chefs-d'oeuvres, je ne savais à quoi m'attendre d'un autre album de Malès. C'est
un peu comme si on demandait à Spiegelman de recréer un autre MAUS.
Souvent, ces types d'albums ne se présentent qu'une seule fois dans la carrière
d'un auteur.
Ici, Katherine Cornwell n'a malheureusement rien de la magie de L'autre laideur,
l'auter folie. Ce n'est pas un mauvais album, au contraire mais il souffre d'une
longueur sans fin et les dessins ne favorisent pas la distinction des personnages
mâles. L'histoire est somme toute banale. J'ai eu l'impression de me retrouver au
coeur d'une chronique mal définie.
En bout de ligne, on referme la dernière page et on passe à autre chose.
Alors que l'histoire aurait eu toutes les caractéristiques pour faire un album-choc,
le scénario s'embrouille et part dans plusieurs directions qui finalement ne
mènent pas loin.
Avec Dusk on danse sur le dur, le trash. On est loin d'Alice au pays des
merveilles. Le dessin est toujours aussi réaliste, époustouflant mais on s'y perd
avec les fils blancs du scénario.
***************MINISPOILER*************************************
Que vient faire l'histoire de l'exorcisme dans la trame? J'essaie encore de
comprendre...
Toute une saga. Un roman graphique qui vaut son détour.
Lorsqu'Ambercrombie Smith, médecin en formation rencontre miss Sophrina, sa
vie va changer du tout au tout et pas nécessairement pour le meilleur. Cette
dame possède des dons de suggestion et ne se gêne pas pour les utiliser selon
son bon vouloir. Contrôler avec perversité, nuire, s'approprier, partout où elle
passe elle détruit des vies.
Se déroulant sur une vie entière, celle D'ambercrombie, nous suivrons sa longue
descente aux enfers.
On y passe un bon moment, quoique l'album soit très volumineux à lire. J'ai vu
cette histoire un peu comme un film se déroulant sous mes yeux. Les dessins
m'ont fait penser aux EC COMICS. Le texte calligraphié à l'ancienne nous aide à
nous plonger dans cette ambiance fin 1800.
Il faut y reprendre son souffle car il y a beaucoup, que dis-je énormément de
texte. Mais ça en vaut la peine pendant une soirée où l'on n'a rien à faire...
Alors que je n'ai pas vraiment aimé le premier tome; je me suis forcée à le relire
avant de lire le deuxième. J'ai essayé de le regarder différemment.
Je suis donc passée par-dessus les dessins qui m'avaient déplu lors de ma
première lecture.
Et j'ai commencé la lecture du deuxième tome en me recadrant sur l'action
découlant de "LA MARIE". J'ai beaucoup plus apprécié le deuxième. Les émotions
y étaient plus présentes et j'ai adoré la finesse des sous-entendus.
Ça ne demeurera pas un coup de coeur à vie mais disons que le deuxième tome
a su rehausser mon opinion et m'a fait, finalement, passer un bon moment.
Rabaté sait traiter des personnes âgées avec humour et tendresse. Bravo!
Ce qui fait la beauté de cet album n'est pas le scénario époustouflant même s'il
présente un certain intérêt: la beauté réside dans les aquarelles réalisées par De
Metter qui coupent le souffle. J'ai passé plus de temps à regarder les images, à
les détailler une par une qu'à plonger dans cette ambiance glauque qu'est la ville
de Salem. Salem et sa chasse aux sorcières, son idiot du village, ses êtres
pervers et dénaturés qui se croient plus purs que ne l'est le diable en fait.
De Metter est le même dessinateur qui nous a fournit l'excellent: Le sang des
Valentines. À saisir pour se délecter de la quitessence de l'art du dessin.
Une rencontre magique que tous ceux qui ont perdu un être cher aimerait faire.
Le soir de la nuit des morts, Halloween, tout devient possible surtout pour ceux
qui en ont besoin et ne se remettent pas des départs précipités de leurs bien-
aimés.
Le dessin est époustouflant, sublime.
Je l'ai lu deux fois en ligne pour être certaine de ne rien perdre du message. Ça
en est un beau mais on aurait pu aller encore plus loin, plus émotif.
J'ai eu l'impression qu'on a que effleuré la question de la vie et de la mort. Mais
entre nous, ce sujet n'est-il pas si puissant que ça prendrait une encyclopédie
pour en venir à bout?
Bel essai!
Quel parent ne voudrait pas protéger son enfant de tout ce qui rôde en-dehors du
noyau familial?
Être parent, c'est accepter que l'on nous prête notre enfant et qu'il ne nous
appartiendra jamais. Le papa de Joachim lui, n'accepte pas cette condition
inconditionnelle. Lorsque les trois ombres se présentent, le rôle de papa-
protecteur prend tout son sens.
Ce conte atypique m'a fait verser quelques larmes tellement l'émotion y est
présente. Quelle belle découverte!
Ce n'est pas mauvais; ce n'est pas à mettre dans les coups de coeur à vie. Ça
ressemble à un de ces films qui se retrouvent en nomination aux Oscars et
auxquels on se dit:bof! Un de ces films d'auteurs qui aiment la masturbation
intellectuelle.
On en ressort pas grandi, ni rien d'autre. Ça se lit, ça se digère et puis on passe à
autre chose!
L'histoire avait un bon synopsis pour faire une oeuvre du tonnerre. Cependant, je
trouve que tout a été mal exploité. On ne ressent aucune émotion et les
personnages ne viennent pas nous interpeller. Il n'y a que le personnage de
Marie qui amène un peu de délice au tout ainsi que celui du porfesseur. En fait,
les personnages sont trop unidimensionnels.
C'est dommage car tout aurait pu être mieux défini.
Une chronique de vie où le protaganiste jour très bien le rôle du loser sans fin.
Sous l'emprise de sa chère maman, il décide de prenne le large...en partant faire
une croisière.
Ce n'est pas méchant mais ça ne m'a pas interpellée au niveau émotif. Certaines
idées semblent avoir été mises pêle-mêle sans qu'on ne comprenne trop
pourquoi.
Sans rebondissement.
Il est vrai que cet album procure un sentiment "addiction" qui fait qu'on ne peut le
lâcher en cours de route. On dirait qu'on lit un film, ce qui est assez bien. On
dirait vraiment que les dessins ont été créés à partir de réelles photographies. Le
sujet est intéressant.
Là, où ça m'a cependant déplu et fait décrocher, c'est que le scénario est un
mélange de plusieurs films où le réel côtoie l'imaginaire: La Matrice, Vanilla Sky,
The tirtheenth floor et Dark city. Le suspense était bon jusqu'à ce qu'on découvre
où on veut nous mener. Là, je dois avouer que ça a dégonflé ma balloune de
plaisir. C'était très bien parti. Cependant, plusieurs questions demeurent sans
réponse; une chance que si on a vu tous les films pré-haut cités, on sera en
mesure de trouver des réponses qui nous conviennent.
Tout était pourtant bien ficelé avant que ça devienne du déjà "trop" vu et
qu'apparaissent soudainement les fils blancs de la couture...
Au début, on ne sait pas trop où tout mènera l'histoire. On comprend que ces
enfants sont malheureusement atteints d'une saleté de cancer (cancer est un
crabe en astrologie, serait-ce là une piste?) et ils basculent dans un monde
mythique où les monstres semblent plus grands que nature!
L'auteur a bien installé ses bases; il n'en dit pas trop mais juste assez pour bien
nous situer. On voyage dans le pays de l'imaginaire, un imaginaire où les
planches réussissent à nous saisir. Et à la fin, on referme la dernière page en se
disant: vite vite que je sache ce qui va se produire à cette confrérie très
courageuse...
Très très prometteur!
On ne sait pas trop où veut en venir l'auteur jusqu'à ce que pouf, on se retrouve
dans un remake du Truman show. Là on fait, ah! et puis pas plus.
Le premier tome établit les règles et la base de l'histoire. On espère que les
autres tomes auront plus de chair autour de l'os. Mais quand même, on garde une
certaine curiosité à savoir; que va-t-il se produire??
Mais si on ne le sait pas, dans quelques jours on aura oublié qu'on voulait le
savoir!
Bon, ça m'apprendra à ne pas commencer mes lectures par les tomes en ordre
mais disons que celui-ci est meilleur que le troisième. Cependant, on a toujours
affaire aux couleurs ternes, au papier mat qui pour certaines collections sont un
must mais qui ici, peut-être à cause des couleurs délavées n'est pas un plus.
L'histoire est bien ficelée et on ne s'y ennuie pas.
J'ai de la difficulté cependant avec les traits des personnages. Ce n'est pas que ce
n'est pas réussi mais il s'y trouve quelque chose qui me laisse indifférente.
Cependant on passe un bon moment, et ça donne envie de lire les autres.
Sûrement le moins bon de la série si je compare aux autres critiques. Il faut
aimer l'ambiance mate, les couleurs ternes, les traits grossiers des personnages.
Malheur pour moi, c'est le premier que je lis de la série. J'espère que je me
satisferai des autres tomes car celui-ci, me rappelle un peu les Dick Hérisson
mais en moins passionnant...
Il faut aimer le genre de lignes très épurées, la sobriété quai constante. Un peu
déstabilisant. Les personnages se ressemblent, on s'y perd quelque fois. rien de
méchant mais rien pour passer à l'histoire!
Le titre laissait présager quelque chose de plus disjoncté même si l'album ne suit
pas les traces de la normalité.
J'ai aimé les planches un peu enfantines; elles allègent un sujet plutôt lourd.
Comment enseigner à des enfants à qui la vie ne donne rien? Il faut un grande
patience pour ne pas lâcher comme enseignant dans de telles classes.
On suit l'histoire, il n'y a pas vraiment de montée. Je dirais que c'est plus une
chronique d'une année, sans vraiment de point de tension. Ça se lit assez bien.
Sans plus!
L'auteur a su traiter un sujet délicat avec une approche tout à fait humaine et
même à quelques reprises humoristique.
Un beau cadeau à laisser à tous ceux qui souffrent de cancer et à ceux qui les
entourent et qui ne savent trop comment se jeter dans l'aventure.
À souligner que ce livre a remporté un Eisner Award en 2005.
Il est de ces albums qui sont difficiles à juger la première fois. Ici, rien de
conventionnel. Un couple de jumeaux assez étranges demeurent dans une
maison où se passent de bien drôles de choses. Lorsqu'une inconnue franchit leur
porte d'entrée parce qu'elle est en panne, elle est loin de se douter qu'elle va
basculer dans un monde où la folie règne en souveraine...
En noir et blanc, la tension se fait sentir et se referme comme un piège sur le
lecteur. Un certain érotisme balaie quelques pages.Finalement, on en sort un peu
secoué! Vraiment rien de conventionnel! Une belle découverte!
Pour tous ceux qui ont un parent âgé qui commence à dégénérer ou se trouve en
état de sénélité, ce one shot devient très émotif.
Les planches sont très belles et malgré la simplicité tout s'y trouve et l'émotion se
trouve au bout du trait, du crayon.
Les dernières pages sont majestueuses et démontrent avec une légère morale
non contraignante qu'on a toujours besoin de quelqu'un d'autre.
Bravo, du bon travail!
On ne sait pas trop où tout ça va déboucher mais ce jeu de pistes et de faux
semblant donne envie de lire la suite.
Du déjà vu au cinéma et question scénario, mais du déja vu qu'on aime car tant
qu'on ne tournera pas la dernière page, on suivra un chemin sans aucune
lanterne.
À suivre...
On ne sait pas trop où mène cette bd. Sûrement un exercice de style burlesque
où finalement, il n'y a rien à comprendre.
Si vous aimez le genre macabre et absurde, je ne saurais plus vous
recommander les CHRONIQUES ABSURDES qui ont la qualité d'être absolument
noires et presque malsaines, mais où on voit vraiment où l'auteur se dirige.
Je n'ai pas mal noté car dans le style, je n'ai jamais vu pareil imbroglio de
n'importe quoi!
Dans le talmud il y a une phrase qui dit: qui sauve une vie, sauve l'humanité.
Tout est donc résumé ici par cette phrase.
Une bd dure, qui effleure le monde dur des sans-abris qui choisissent de rester
dans la colère, l'aggressivité et la misère. La rencontre du noir et du blanc,
représenté par cette drôle de petite bonne femme qui a quitté son métier de
pharmacienne et erre où la mène les voix qu'elle entend.
Ces trois drôles d'oiseaux qui mènent des enquêtes aussi louches qu'eux n'ont
pas vraiment réussi à me faire embarquer complétement dans l'histoire. ce n'est
pas mauvais; mais on oublie aussi rapideemnt que c'est terminé. J'aimerais
cependant souligner le travail précis du crayon, le souligner car j'ai bien aimé la
différence avec les encres régulières et pré-programmées.
N'étant pas une fan de comic books, il est certain que je suis assez néophyte en
ce qui concerne la différence entre le dessin des bd régulières et celui des comic.
Donc ici, je fus épatée par la pertinence des traits, les coloris bien agencés, la
réalité du dessin.
Quant à l'histoire, j'ai eu l'impression de m'être sauvée un roman ésotérique de
quelques 4 ou 500 pages tel Da vinci code, Le troisième secret ou tout autre titre
de ce genre en lisant les deux albums en une seule petite heure.
J'ai plongé dans l'intrigue qui ne réinvente pas la roue mais au fur et à mesure
qu'elle avançait, je ressentais un certain bien-être à trouver cela bon malgré
tous les clichés inhérents à ce genre d'histoire. Twist ending tout à fait horrible,
fin qui n'est rien comme celle que devrait être les contes de fées...
J'ai aimé qu'on ne fasse pas dans le mielleux. C'est tout à l'avantage du
scénariste.
C'est une bd que j'aurai plaisir à relire de temps à l'autre, à l'image du Troisième
testament et autre bd ésotérique,
Bravo!
Ici, il n'y a pas grand monde qui ne découvrira pas la clé du mystère, sans
vouloir faire de jeu de mots douteux. Effectivement, ce n'est pas de la grande
bd, mais pour les ados, ça leur fera passer un bon moment.
Il est difficile de parler de cet album car suite à sa lecture, plusieurs émotions se
présentent. Tout d'abord, la première chose qu'on remarque en ayant le livre
dans les mains est sa forme luxueuse; telle une BD à tirage limité.
Tout y est ambiance; l'osmose entre le mystère et le dessin est magistrale. Je me
suis surprise à plus regarder et remarquer chaque détail des planches qu'à
m'intéresser à l'histoire proprement dite. Car là est le problème: on y nage en
pleine complexité.
Adapter Poe est un grand défi, surtout lorsqu'on nage en pleine déséquilibre
mental. Cependant, Nicolas Guillaume s'en tire assez bien et l'idée d'inclure la
vraie trame de l'histoire à la fin de l'album est une excellente idée. En la relisant,
on parvient à voir et comprendre exactement où voulait en venir l'auteur.
Pour une expérience ésotérique et malheureusement, pas pour tout le monde à
cause de la complexité du mélange planches/histoire.
Le tome deux amène un peu plus de contenu que le tome un. J'ai bien aimé
suivre la relation débutante entre Marie et Serge. En espérant qu'on ne
retrouvera pas un Serge gay au troisième épisode...On voudrait que Marie puisse
ravoir un peu de ce bonheur perdu.
Et le menu du nouveau restaurant, ma foi, ça fait saliver...J'attends avec
impatience la suite!
Plus aisé à comprendre que le premier tome mais garde de sa complexité
initiale. L'auteur se permet de tirer sur les castes sociales et les problèmes
épineux de l'ère victorienne. J'ai vraiment hâte de voir à quel cas historique se
transposera la troisième et dernière enquête.
Le dessin est toujours aussi prenant. Une impression de trois dimension se fait
saisir à presque toutes les planches. Seul bémol; on dirait qu'ils ont tous le
même visage étant donné la similarité entre les habillements propres à l'ère
victorienne et l'homogénéité des trais de visage.
J'aurais attendu plus d'une histoire traitant du " Marteaud es sorcières". Mais
comme cette série se subdivise en trois supposés tomes, on voit ici l'ébauche de
ce que sera cette série: une enquête moderne sur une passé résolument
macabre.
Le dessin est fantastique et la troche des deux créateurs du Malleus maleficarum
est si bien représentée, qu'on ne peut faire autrement que de pencher vers
l'hypothèse que ce livre vient de l'enfer et non du tout-puissant.
L'histoire du premier tome est un peu complexe et mal fignolée mais l'effort y
est.
Olivier ka a vécu une expérience traumatisante et navrante qu'aucun enfant ne
devrait vivre dans sa vie. Le ton du livre, même s'il est léger au début, devient
de plus en plus lourd avec la maturité et la réminescence des souvenirs de ce qui
s'est passé cette journée-là. On sent la montée des émotions et la colère, la
rancune, le désarroi, jusqu'à ce qu'enfin, l'abcès puisse être crevé.
La BD devient tribune afin que la rédemption devienne possible. Aime-t-on le
genre? Pourquoi pas si ça aide à guérir l'enfant meurtri qui demeure toujours au
fond de nous...
Il est plutôt rare que l'on ait envie de donner une note parfaite; il faut être
secoué pour arriver à dire, je le place ce 10/10.
Ici, on suit le récit tel un court métrage ou une nouvelle. La beauté de la jeune
femme est frappante; sûrement pour mettre en contraste ce que l'auteur désire
démontrer. Tout en douceur, on retrouve les éléments des BD qui deviennent
chef-d'oeuvre avec le temps: Zoo, Le combat ordinaire, Maus. On retrouve de
l'émotion en grande bouffée. L'histoire, qui ne réinvente pas la roue, s'anime
cependant à un tel point qu'il devient difficile d'y résister.
La dernière fois que j'ai pleuré pour un roman graphique, c'était pour Maus. C'est
toujours aussi étrange lorsque ça m'arrive avec une BD. Bravo à l'auteur; du
travail tout ce qu'il y a de plus essentiel pour cet art qu'est la BD contemporaine.
Je suis une grande fan de Velhmann et de son ton jouissif et cynique. Les cinq conteurs n'est pas un mauvais album mais n'est pas son meilleur non plus. Les histoires se suivent, un peu décousues mais pleines de bon sens. Pour voir du Velhmann à son meilleur, n'oubliez surtout pas de croiser les "Green Manor"!
Désolée, je l'avoue il est excessivement rare que je ne suis pas le courant mais cet album a eu un effet soporifique sur moi. Le propos de Rabaté y est bien mais rien à comparer au "Les petits ruisseaux". J'ai détesté le dessin et les planches. On dirait qu'un enfant muni de crayons a orchestré le tout. L'écriture m'a tapé aussi sur les nerfs.
J'entrevois un peu d'action dans le deuxième tome car la fin amène enfin quelque chose à se mettre sous la dent. Peut-être parce que je suis du Québec et que nous ici, on ne vit que ça, des satires sociales dans les émissions télévisées diffusées le soir. Vraiment pas le meilleur Rabaté.
Maintenant, je vous permets le lancer de la tomate à mon égard...
Un autre album complémentaire à la série. Glénat aurait-il trouvé une façon d'enrichir ses coffres en sortant autant d'albums para-bd dans le giron du triangle?
A été fait en tout début de série, alors pour ceux qui ont lu la série complète, il n'y a là que quelques autres informations glanées ici et là. Rien qui vaut vraiment le détour.
Leo, vieil ami mal-aimé de Melvin refait surface dans la vie de celui-ci alors que ce n'est, vraiment mais vraiment pas le temps. Suite à un spectacle d'hypnotisme auquel assistent nos deux compères, Léo ne se réveille plus et devient un cauchemar ambulant pour Melvin.
La vengeance ne serait-elle pas un plat qui se mange froid?
Un autre Futuropolis honnête et bien dessiné. Il ne passera pas aux archives nationales mais bon...le suspense y est bien ancré et on veut vraiment savoir jusqu'à la fin ce qui se passe avec Léo. Supercherie ou éveil paradoxal?
Très complexe, bien étoffé. Futuropolis a une collection bien établie sous la direection de Luc Brunschwig, on en attendait pas moins...
Le premier tome situe les personnages. Un scénario bien construit avec beaucoup de lignes de départ. Est-ce que les autres tomes sauront suivre le fil conducteur sans se perdre en cours de route?
Bon début. J'ai hâte de voir la suite!
Otto poursuit sa quête envers l'art. Cette fois-ci, le ministre de la culture a trouvé le moyen de faire revivre les grands maîtres de l'art grâce à un procédé scientifique. Ces zombies revenus de far far away auront-ils encore des chef-d'oeuvres à achever ou ne seront-ils qu'une pâle imitation de ce qu'ils furent jadis?
Est-ce que l'art doit être modelée sur l'essence de vivre ou façonnée de l'expérience des grands maîtres vis-à-vis la mort?
Pour tout intellectuel qui se respecte; ne sera pas apprécié par tout le monde compte tenu du coefficient de difficulté. Ouvre la porte à un troisième tome.
De la grande BD.
La série continue telle qu'elle a débuté; on s'y marre fortement sans temps d'ennui. Bravo!
Un complément pour la série: ce qui y est original c'est qu'on essaie de faire un
simili faux vrai documentaire.
Damien Perez, le scénariste va enquêter sur la disparition de Convard et mêler le
faux au vrai en nourrissant nos cerveaux avides de nourriture ésotérique. Est-ce
vrai, est-ce faux?
On ne s'y embête pas trop même si des fois la volonté de trop faire déborde sur
le réalisme.
Pour les fanas du triangle secret et de tous les secrets franc-maçonniques
élaborés par Convard.
Beaucoup de travail pour un seul album; on s'y laisse prendre. Chapeau aux
auteurs pour l'originalité!
Oh, ce que je n'aime pas émettre mon opinion en donnant de si pauvre note.
Mais ce roman graphique où il ne se passe pas finalement grand chose ne m'a
pas interpellée, ni secouée ni même fait vibrer. Finalement, tout ce qu'il a réussi
à provoquer en moi est une légère somnolence.
Peut-être une façon pour l'auteur de régler les comptes avec ses démons, mais
en bout de ligne, qu'est-ce qu'on s'en fout...
Si le parcours d'un jeune fils à papa au lycée sombrant dans la drogue vous
interpelle...
Ce qui semble à première vue si facile à croire peut soudainement devenir
beaucoup plus compliqué qu'on ne le croit...
Lorsque Ackroyd décide de se mêler de ce qui ne le regarde pas vraiment, la
découverte qu'il fera concernant l'identité d'un homme inconnu mort seul dans un
no man land's lors de la guerre révolutionnera son monde à tout jamais.
Un one shot pour ceux qui aiment faire dans la différence et se creuser un peu
les méninges en sortant des sentiers battus usuels...
L'auteur place encore un peu de gras autour de l'os; il faut avoir lu (bien sûr) Le
triangle secret pour y comprendre quelque chose. Assez bien comme
complémentaire! On ne sent pas qu'ils ont encore poussé le citron au max!
Un bel hommage d'un fils à son père. Ayant perdu le mien l'été passé, je fus assez interpellée question sentiments et émotions. Le petit garçon a les plus beaux yeux des bd lues cette année. Pour être nostalgique...
Donne envie d'en connaîte un peu plus sur l'histoire. Est-ce une fiction imaginée de ce qui aurait pu être ou tout simplement une parcelle de vérité? Qui sait? J'ai bien aimé...
J'y retrouve tout à fait ma culture: celle de mes ancêtres. Le langage pourra être un peu lourd pour l'européen qui se laissera tenter puisqu'on y emploie le joual si propre aux québécois. Ne vous laissez pas décourager, vous rirez sûrement de ces patois que tout québécois connaît mais qui feront dresser les cheveux aux étrangers.
De très belles planches; il ne s'y passe pas grand chose. On dirait qu'on a figé une époque, le temps d'en faire une chronique. Pas mal!
Véritablement le meilleur de la série; le plus mature et le plus achevé. Une montagne russe entre le rire et les larmes. La série demeure quand même excellente mais celui-ci dépasse les attentes des fans de Paul. Du moins, pour ma part.
J'ai été très émue à certaines pages, ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. À acheter d'urgence et pas seulement pour ceux qui aiment la pêche...
Très court, vivant et surtout...très rigolo. Certains gags font mouche!!!
Un très bon divertissement lorsque l'on ne veut pas trop se faire brasser les émotions. J'ai bien hâte de lire la suite. Le sénario avance petit à petit. Il y aura sûrement un dénouement prévisible mais peu importe, pour ce genre de bd, les éléments nécessaires sont présents: suspense, surnaturel, poursuite du mal par le bien, affrontement...
Je l'ai terminé il y a deux jours, je ne m'en rappelle plus...ou presque. Ça parle donc tout seul de l'impact. Malheureusement...Vraiment pas le meilleur!
Pas mauvais; mais lorsqu'on a lu Leçon de choses du même auteur, on s'attend à plus.
Mardon aime jouer là où les humains se perdent souvent: dans leur faiblesse.
Pas mauvais; pas un chef d'oeuvre non plus. Allez vraiment lire Leçon de choses, on se reparlera de ce qu'est un authentique chef d'oeuvre...
Il faut lire les oeuvres de Brunschwig dans leur intégrale, c'est ainsi qu'elles frappent le plus. Un bon début qui situe les personnages, aligne l'histoire.
Pour le moment, tout est encore possible. Depuis "Le pouvoir des innocents" je me demande toujours qu'elle sera la surprise réservée aux lecteurs.
Un bd de qualité. Dommage qu'on doive toujours attendre les suites. J'aime le tout cuit dans le bec lorsque l'intégrale est disponible. Mais ça, c'est moi et ça n'engage aucunement l'auteur et son immense talent...
J'ai bien aimé mais je ne peux pousser la quintessence comme le font mes collègues bédéphiles. J'adore Luc Brunschwig et l'ouvre de celui-ci. La mémoire dans les poches peut réserver de très belles surprises puisque le talent du scénariste réside dans ses retours de situation. À voir pour la suite, qui s'avèrera tout de même de la même qualité que le premier produit, j'en suis certaine.
Le papier mat et les couleurs délavées embellissent le produit. Un bon début de série...
Un coup de coeur; un chef d'oeuvre de simplicité qui touche cependant de lourds sujets.
500 pages semblent tout un défi. Oubliez le défi. J'ai lu l'intégrale en moins d'une heure trente et j'ai même eu les yeux humides.
Deux écorchés se rencontrent et cheminent du désespoir à l'espoir.
À lire absolument!
Ça débute un peu gentillet, on se demande si ce n'est du déjà vu et puis, au fil, ça s'embrouille
Tardi et ses visages si intrinsèques. On cherche à comprendre et puis ça s'embrouille encore. Pourquoi Esbirol raconte tout le matos à Alphonse, à un enfant? Quel est le truc? Y a-t-il un truc? Mais qu'est-ce qui se passe vraiment la nuit dans le brouillard? La seule constatation est que le lecteur demeure "vraiment" dans le brouillard jusqu'aux dernières pages,qui simulent plusieurs fins alternatives.
Le polar est souvent insipide; ici, il prend tout son sens. J'ai envie de ne lire que du polar tout l'après-midi maintenant. Surtout, qu'il y a un semblannt de brouillard à l'extérieur, un dimanche gris...
Quand deux individus qui ne se connaissent pas décident d'unir leur vie, on peut s'attendre à tout.
Monthy est ce genre de plouc molasson qui n'a jamais grandi. Kyung, on ne sait rien d'elle, sauf qu'elle a traversé l'océan pour se prendre un mari qui est con comme un balai. Il en fait pitié le pauvre. Mais elle aussi, elle fait pitié. Sont-ils si différents que ça finalement?
Une oeuvre bien ficelée, d'où on sort un peu échevelé. Bravo!
Crazyman, ce super héros puceau en a marre de sauver le monde. Il ne récolte pas la gloire des nanas et aimerait bien, finalement perdre sa virginité. Il part, voyager au-delà de la terre, rencontrer des filles en essayant d'oublier qu'il est un super héros. Pas toujours facile quand on est programmé pour sauver des vies. Humour et décadence sont au rendez-vous. Bien fait quoique les dessins m'ont laissée un peu sur ma faim.
Ludique, crue sans néanmoins tomber dans le vulgaire. Il faut beaucoup de nerfs pour se livrer ainsi. Réalité ou fiction? L'auteur réussit un tour de force en exprimant autant d'émotions dans le visage de son personnage. J'ai adoré!!!
Une bd qui est dure et demeure accrochée un peu dans le fond de la gorge. On ne désire en aucun cas devenir malade et être confronté à ces êtres qui font tout pour nous guérir mais qui se doivent de se construire une carapace de robot émotif.
Comme un sentiment négatif persiste à la suite de la bd, elle doit faire mouche. Sinon, sitôt la dernière page tournée, on l'aurait déjà oubliée...
Je reposte un deuxième avis, car après relecture, deux ans plus tard, il ressort des trucs que je n'avais pas vus, ou tout du moins compris lors de la première lecture...
J'attendais beaucoup de cette bd et je crois que je fus déçue à prime abord parce que je n'ai pas cherché à comprendre. La relecture m'a permis de décortiquer la puissance de la trame qui offre un dénouement tout à fait hors de l'ordianire.
Je rendrai donc à César ce qui lui appartient; Ne touchez à rien fait désormais partie de mes préférées...
Y'a juste les fous qui ne changent pas d'idée...
Ordinaire, sans vraies surprises. J'en ai eu assez du premier album. Je ne veux pas savoir le pourquoi du comment de la suite. Un album m'a suffit! Malheureusement...
J'aurais aimé mettre une note parfaite comme tous l'on fait, ou presque mais je ne sais pas pourquoi, je ne me suis pas sentie plus interpellée que ça. Les planches sont magnifiques, la dualité rouge et noire, omniprésente mais je trouve que le scénario s'égare à quelques reprises pour l'intégrale.
Et a-t-on jamais vu autant d'eau dans les yeux d'un seul personnage? J'ai l'impression qu'on étire la sauce avec le dernier album. C'est cependant une belle collection qui se doit d'être lue mais qui ne demeurera définitivement pas dans mes favoris.
Sublississme. À ne pas manquer; vous seriez passé à côté de quelque chose. Vraiment!
On y ressent une émotion; on suit une tranche de vie comme on aurait pu la vivre nous-mêmes.
Un retour à l'enfance, avec tous les désagréments qu'apporte une guerre: celle de 1914-1918.
La perte de l'innocence. La perte des gens que l'on aime. Tout en douceur, sans grand sabots.
Très bien!
Alors que cet album se devrait être poétique et lyrique, je n'ai pas vraiment ressenti d'émotions en le lisant. Les dessins sont superbes mais la voix "calligraphiée à l'ancien français est effectivement très difficile à lire.
Sans plus, sans moins...
Les dessins sont sublimes; l'art est tout ce qu'il y a de plus réussi. Malheureusement, on veut situer l'histoire, amener les personnage et c'est là où ça se corse. Rien n'est fluide, il y a trop de monde qui apparaisse comme ça. C'est déconstruit et anarchique. Je n'ai pas terminé tellement je n'ai pas aimé la façon dont la trame est conçue.
Cependant, au risque de me répéter, le dessin est absolument magnifique. Ce qui, malheureusement, ne sauve pas les meubles.
Je suis un peu ambigüe car j'ai trouvé que la première partie était absolument délirante et que je me perdais un peu dans la seconde. Je n'ai pas saisi certains gags mais je présume que le fait de ne pas vivre en France y est pour quelque chose.
Vivement une suite. J'adore lorsque Manu se prend une cuite avec monsieur Henri et se met à le tutoyer comme s'ils avaient élever les cochons ensemble.
La série demeure tout ce qu'il y a de plus stable et ça, c'est un gros point pour Larcenet.
Bravo!
Je vous le dis tout de suite, ça commence mal. L'héroïne décède dans la première page. S'ensuit un flasback où jonglent, corruption, pots-de-vin, crime organisé, et tout le tralala. Rien de nouveau sous le soleil et pas envie de lire la suite. J'en ai assez du premier tome.
Plaira à ceux qui aiment ce genre d'histoire sans grande surprise...
Je pourrais même présumer, sans avoir lu la suite, que l'héroïne ne mourra sûrement pas finalement, quelque part entre le 3 et 4ème tome...
Qui vivra verra!
Je ne me meurs pas de lire le deuxième tome. Donc, il y a quelque chose qui ne m'a pas totalement accrochée. Le dessin est joli, l'histoire est un peu onirique. On se demande en quelle époque on est; serait-ce ancien ou un futur qui a pris le goût de l'ancien?
Correct, sans plus!
J'ai hésité à savoir si on y allait pour un 10/10. Après mûre réflexion, il y a si longtemps que je n'ai lu une oeuvre qui m'a fait rêver, réfléchir, fait faire des oh et des ah que je me suis dit qu'effectivement, dans mon cas, la note parfaite était appropriée.
J'ai ressenti vaguement des vibrations de mon enfance refaire surface à la lecture de cette magnifique histoire. Ce que j'y ai apprécié est que tout est dans le non-dit, dans la puissance des images qui parlent plus que les mots ne pourraient le faire...
Avis aux coeurs sensibles; la scène du chaton est totalement in-politically correct...
Bravo!
Originalité lorsque tu nous tiens...
Ça commence comme ça, avec deux petits vieux qui pêchent et ça sent le flétan et puis tout d'un coup,ça dérape avec le décès d'un des deux protagonistes et ça démarre sur les chapeaux de roues...
Est-ce que la vie s'arrête avec l'arrivée du troisième âge? Si on considère Emile, je serais portée à dire qu'avec un peu de bonne volonté, on peut renaître solidement passé 70 ans.
Une certaine poésie délicate embaume l'air et c'est tant mieux!
Un grand album commeil s'en fait peu. Le caractère vaporeux du scénario fait mouche à tout coup. Une mention honorable pour l'art déployé qui juxtapose le dessin, la peinture, le collage et la photographie. Un album qui n'est pas pour tous mais qui fera le bonheur des gens qui se délectent de l'art abstrait et qui aiment sortir des chemins battus...
Je ne sais trop quoi en dire tellement on est dans l'exercice de style. Le film vient de sortir grand écran et a reçu une flopée de mauvaises critiques. Je ne l'ai pas vu. S'il est aussi glauque que la bd, on comprend.
Les planches sont parfois exquises parfois tellement exécutées avec un semblant de va vite. Je demeure très ambigüe. À trop vouloir faire dans la profondeur, on s'y perd...Malheureusement!!!
Un scénario extrêmement bien ficelé. On se croit en plein mystère de la Chambre jaune. Beaucoup de protagonistes; une énigme qui semble irrésoluble et inextricable. Il faut s'habituer, il y a énormément de texte; on comprend qu'un roman a dû être condensé.Un bon moment à passer pour s'évader du quotidien...
Un remake d'un cirque de freak conjugué au passé avec un soupçon de Blanche-Neige. Différent et bien ficelé...
Dick Herisson est le cousin germain de Harry Dickson et de Sherlock. Ces bandes dessinées ont cependant l'avantage d'avoir des scénarios plus poussés. On y croirait trouver un bon Gaston Leroux. L'opéra maudit ne représente pas la meilleure de la série mais tire bien son épingle du jeu. Vous ne verrez plus jamais Turandot du même oeil ensuite...
Le dessin est carrément superbe; il tranche très bien avec le scénario. leseul hic, la fin. WTF? Ça a tué un peu mon plaisir. pourtant j'aime les fins désarçonnantes mais celle-ci m'a laissée sur ma faim...
Même constatation que les premiers tomes, la couleur des encres n'égale pas celle des dernières parutions. Ça enlève au plaisir.
Harry Dickdon mène l'enquête sur une île où les insulaires se font hypnotiser par un savant fou.
Bonifay, ce génie de la sensibilité et de la naïveté nous remet ça avec ce conte noir de Noël. Zoo demeure cependant son opus.
Une histoire de rédemption, de foi..et de folie bien placée. De toute façon, ne faut-il pas être un peu fou pour croire au Père Noël???
Mais...comment peut-on être aussi cons? C'est vraiment la question que l'on se pose à la lumière de Lune de guerre. Le dessin y est magistral;un des plus beaux que j'ai vu dernièrement. Il sert admirablement bien cette histoire de fous où on se demande effectivement qui est le plus fou. J'ai bien aimé papy. J'aime toujours lorsqu'on place un vieux croulant dans une histoire. Dommage qu'il doive y passer aussi durement. À offrir en cadeau.
Le dessin sert à merveille le scénario. C'est glauque, violent et assez divertissant. Sombre mais efficace! Qui voudrait voir débarquer pareille gang de déjantés?
Les dessins sont extraordinairement beaux. On y retrouve l'art des éditions EC Comics. Des visages d'hommes et de femmes de rêve. Le problème réside cependant dans le fait que les personnages se ressemblent tous et qu'on vient malheureusement à s'y perdre. Je n'ai pas terminé l'album, trop agacée par cette situation.Je ne m'y retrouvais plus, et ça, je n'aime pas. Dommage car l'histoire n'était pas si mal mais ne me donnait pas l'envie de décortiquer les planches pour essayer de comprendre qui était qui.
Le problème avec les premiers tomes, c'est que l'encre est diluée; on dirait seretrouver avec de vieux albums bd.Il y a une nette amélioration avec la continuation de la série.
Harry Dickson se retrouve face à un fantôme venu de l'Égypte antique. Divertissant!
L'atmosphère est trèsbien dépeintepar les couleurs sombres et délavées si propre à Christophe Gauthier et ses dessins quasi gothiques.
On suit l'enquête de ces membres de cirque...disons assez spéciaux.
Un bon divertissement qui a la qualité de représenter l'art dans toute sa splendeur.
Celle-là, je l'avoue, on dirait qu'il l'a faite parce qu'il devait en pondre une. On repassera! Très inégale par rapport à certaines autres.
Dur dur dur la vie de klaniste. Le dessin y est original, au trait de crayon, ce qu'on ne voit pas souvent dernièrement. Les couleurs y sont vraiment sombres, représentatives de la profondeur et de l'horreur racontées par l'histoire.
Comment des gens normaux peuvent-ils être aussi intolérants? Un beau sujet d'étude sociologique. La finale est tout ce qu'il y a de plus violente. Comment pourrait-il en être autrement avec un tel sujet? On est loin des pâquerettes rose bonbon dans le champ. Pour que jamais l'histoire ne meure...
Tristesse, attente, désespoir. amour...Un one shot qui sort des entiers battus pour raconter une histoire d'amour qui n'aurait pas dû exister, n'eût été la situation empreinte de tristesse dans laquelle la protagoniste se trouve.
Les guerres font toujours des ravages; ici, deux personnes en seront à jamais meurtries. Profond et dérangeant!
Dieu merci qu'il y ait , sur ce site, des gens qui ont les mêmes goûts que moi. Lorsque je suis en panne, je regarde leurs critiques et me trouve une bd à lire qui m'était passée inapperçue jusqu'à maintenant.
Effectivement, Un pas vers les étoiles a tout du scénario adulte "one shot" pour chavirer. La bouille, soit hyper sympa ou toute croche des protagonistes révèle déjà beaucoup les émotions qui habitent cet album. Lescouleurs sont sublimes.
La fin, magistrale nous laisse pantois et émus. Du grand art.Ça fait du bien entre une ou deux bd plus légères ou moins bien ficelées...
Pas la meilleure,mais ici encore une fois,on retrouvera la similarité entre Sherlock, Londres et même Jack L'éventreur.
On demeure dans la bd facile, d'action où une énigme a à être résolue. Harry Dickson, l'héritier spirituel de Sherlock Holmes mène l'enquête. Tout ressemble au héros de Conan Doyle. L'apprenti, la logeuse; même leur adresse est le 221 B baker street. Cependant on prend un certain plaisir à dévorer les pages qui nous amènent ici et là dans le surnaturel, l'étrange et la mystification. Sans réinventer le genre, on y passe de très beaux moments qui nous permettent de retrouver l'esprit qui nous habitait, enfant, lorsqu'on dévorait ce genre de bd. J'apprécie grandement la série...
Des personnages n'ayant, somme toute, rien en commun vont s'entrecroiser, s'entremêler, se trouver et se perdre.
Le culte du corps, l'indifférence, la sottise, l'attirance, le travail, tout y passe dans cete chronique où rien n'est ce qui semble paraître. Un scénario bâtit à la manière d'un (bon) Robert Altman.
Une bd qui n'est pas pour tout le monde mais qui prouve qu'il se fait encore, dans le neuvième art, des oeuvres réfléchies et intelligentes qui amènent à se questionner sur sa propre vie. Bravo!
L'album de la série que j'ai préféré jusqu'à maintenant. Pourtant, il est beaucoup moins concis et n'enseigne que par le conte, la fable des déserts... L'émotion est au rendez-vous; il fait bon de quitter le bitume chaud et pollué de l'été pour remonter le cours du temps. On y retrouve un peu moins de substance pour les néophytes comme dans les trois autres albums mais, la dynamique formée par le lion, le chat, le malka et ses histoires bidon se laisse tout simplement dévorer. Excellent!
On est loin de LA Confidential. On retrouve le monde noir de Ellroy mais le dessin de Ptoma n'y rend pas justice. Le scénario est correct sans plus. J'en suis ressortie un peu désolée. Je devais m'attendre à beaucoup plus. Dommage! Je me contenterai de ses romans dorénavant...
3 histoires, 3 mediums différents. La première est la seule qui a fait mouche dans mon cas. Rien pour faire un détour! Vite lu, vite oublié!
Quel bonheur d'avoir découvert Joann Sfar. Je l'ai connu avec "Les Olives Noires" et depuis j'en redemande. Il y a quelque chose de mystique avec cet auteur: le propos peut sembler décalé (la religion, surtout pour les agnostiques) mais l'humour qui s'en dégage ainsi que la répartie des albums sont très appréciables. Le chat est tout simplement magnifiques avec ses grands yeux verts; et intelligent...comme seul un chat peut l'être...
Effectivement, les personnages des deux romains-gaulois-devenus-juifs par la circoncision méritent une note presque parfaite.
Un roman sur les premiers âges où on se questionne, admire et bidonne surtout beaucoup...
Bravo!
Un album complètement éclaté où chaque planche nous amène sur un chemin tortueux. L'annexe écrite qui raconte les circonstances de la création de la bd aide beaucoup à saisir le contenu parfois franchement éreintant mentalement...Un cauchemar hallucinant!