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Quel dommage qu'il n'y ait jamais eu de suite...
L'auteur nous aura laissé en plan, alors que l'histoire prenait forme.
Pourtant, il y avait tout, des dessins superbes et efficaces dignes d'un Shirow ou d'un Otomo (excusez du peu !), et une ambiance sombre à souhait et extrèmement prenante.
Mais voilà, ça s'est arrêté, sans jamais reprendre...
Du gâchis.
Ouhlala...
Ca date, ça !
Mais qu'est-ce que j'avais aimé !
C'était en pleine mouvance "Akira" et "Appleseed", ça venait du Japon, c'était introuvable en VF, c'était une mini-série dérivée d'un manga inconnu, c'était du cyberpunk complètement déjanté et beau à la fois, avec du fond quand même.
Graphiquement, ça n'a rien perdu.
Bon nombre de mangas d'aujourd'hui n'arrivent pas à la cheville de ce manga.
A lire par nostalgie, mais pas que.
Shaddam4 a tout dit, mieux que je ne saurais l'écrire.
Je suis également nostalgique des mangas de Shirow, "ghost in the shell" et surtout "Appleseed", et j'attendais un manga dans le même genre, avec aussi du "AD Police" dedans.
C'est le cas ici, en moins bien fatalement.
Allez, je prend quand même, ça fait du bien !
Arrivé à la fin de ce tome 1, j'ai envie de lire la suite, pas tant parce qu'il y aurait un cliffhanger de la mort qui tue, mais pour retrouver ces personnages.
C'est ce qui compte, non ?
(bon, je fais abstraction des cadrages sur petite culotte, qui sont monnaie courante dans les mangas, et qui ne cesseront jamais de m'étonner, moi, petit français...)
Retour aux fondamentaux de la série, avec ce nouveau tome.
Le dessin est toujours aussi bon, depuis que Millien a repris le flambeau. C'est moderne, précis, fouillé, avec de superbes décors. Il y a juste un petit peu trop de soleil quand il fait beau, comme si les nuages n'existaient pas en hiver. Mais c'est un détail.
Le scenario est étonnant. La voix off est une nouveauté, il me semble, et l'histoire prend un tour surprenant à la moitié de l'album, qui n'est pas pour me déplaire.
Un point demeure non élucidé, une fois l'innocence du présumé coupable confirmée, sur le devenir du vrai "coupable du passé". Manque de temps, dans une histoire qui tient dans un album, et qui aurait pu mériter une suite, du coup.
N'empêche, je suis rudement content de retrouver Gil (et son entourage) ; la série est entre de bonnes mains.
L'album est sauvé du marasme grace au dessin. Mais sinon, c'est un naufrage.
Il y a d'abord, et c'était le but avoué des auteurs, l'outil de propagande (comme dit par Aramis90) créé pour marteler des idées, quitte à faire dans l'anachronisme. Il faut forcer les gens, quoi qu'il en coute comme dirait l'autre ahuri, à adopter la pensée unique, comme aux plus belles heures du socialisme soviétique ou communiste chinois.
C'est clair, et reconnu par Zidrou en dédicace de l'album. L'homosexualité à tout prix.
On s'éloigne donc du concept de départ des "beaux étés", qui était de raconter les étés d'une famille "monsieur et madame tout le monde".
Le projet initial était de raconter, sur 4 albums, des étés, dans le désordre, et non de façon chronologique. D'abord, je n'ai jamais compris l'intérêt de raconter ces hstoires sans respecter l'aspect chronologique, car au final, ce désordre n'apporte rien, au contraire.
Ensuite, définitivement, les meilleurs albums sont les 2 premiers, le 2ème étant le point d'orgue de la série. Après, ce sera toujours moins bien, parce que leurs vacances seront moins bien.
Ce 6ème opus ne relève pas le niveau non plus, de ce point de vue là. Ces vacances sont ratées, démarrées avec 1 semaine de retard, et qui se déroulent, non pas dans la merveilleuse calanque du tome 2 (ce tome 6 se déroule 1 an plus tard), mais dans une ferme banale, anachronique pour l'époque (trop "2021", pas assez "bouseuse années 70"). Les enfants, tous drogués aux amphétamines (je ne vois pas d'autre explication) sont ravis de rester dans cette ferme où il ne se passe rien, plutôt que de passer quelques jours au bord de la mer méditerranée. Qui croira ça, surtout s'il a des enfants ?????
Bref, à l'outil de propagande homosexuelle s'ajoute une histoire déconnectée du réel, ce qui n'était pas le cas au début de la série.
Bref, passez votre chemin, cette série n'a plus rien à apporter. Il est temps qu'elle s'arrête.
Le temps passe mais la qualité demeure.
Il ne faut surtout pas se fier à la couverture de l'intégrale, qui n'est pas la plus réussie, mais c'est totalement négligeable, car le contenu est très bon.
Il y a une vraie cohérence dans les scenarii de Vernes, c'est de l'aventure pure, du divertissement calibré, et qui pourtant réserve son lot de surprises, comme cette histoire en 2 tomes des plus déroutante au début.
Evidemment, si vous n'aimes pas les scenarii à la Bob Morane, vous n'allez pas subitement adhérer, mais pour les autres, c'est toujours aussi bon, scenarii et dessins.
Vivement la suite !
Je n'avais jamais lu les 1ères aventures de Rahan.
Je l'avais découvert à la fin des années 70, dans les rares PIF Gadget que j'ai pu lire pendant les vacances, et ça m'avait plu.
Mais ma culture BD était plus journaux de Spirou et Tintin, mes parents ne m'achetaient pas PIF, alors une fois adulte, je n'ai pas cherché à acheter les albums ou intégrales parus.
A 51 ans, je découvre cette intégrale, en commençant par le n°1, comme il se doit, et je suis surpris des débuts.
Ce n'est pas aussi bien que dans mon souvenirs.
Graphiquement, le dessinateur se cherche ; son style évolue, et s'il est solide, il n'a pas encore trouvé son Rahan. C'est pas mal (c'est même très dessiné, par rapport à bon nombre de dessinateurs actuels), mais pas encore au top.
Ce sont surtout les scenarii qui cherchent le bon équilibre. Ce n'est pas encore passionnant, même si il y a des bonnes choses. Je découvre avec mes yeux d'adulte les valeurs humanistes de Rahan, qui me passaient au dessus quand je le lisais jeune.
Il y a des énormités, comme de voir Rahan abattre un arbre avec son coutelas en une nuit (!!!!!!!!!), qui m'a fait beaucoup rire. Ou sa façon d'apprendre à nager en quelques minutes.
Hasard total, j'ai lu il y a quelques semaines l'intégrale de "Tounga", série née bien avant "Rahan", sur le même thème, et qui a eu une trajectoire diamétralement opposée. Démarrée très fort, avec des dessins superbes à ses débuts, la série "Tounga" n'a cessé de péricliter et de copier le style Rahan sans l'égaler par la suite. Alors que "Rahan" a commencé moyennement et va prendre son envol par la suite.
Cette première intégrale est donc à prendre pour ce qu'elle est ; un point de départ vers du mieux.
Bon album, histoire qui se veut dense, mais les personnages ont du mal à prendre chair. Et si le dessin est bon, les scènes d'action peinent un peu à être totalement fluides.
L'histoire est dans la norme des thrillers d'espionnage, avec politiciens corrompus, lobbys économiques pourris, suprémacistes idiots utiles, et action débridée.
Du 007 en jupon façon techno-future, agréable à suivre, sans surprise mais lisible.
Le manque d'originalité gagne quand même ce titre, qui n'apporte pas grand chose de plus qu'un "Carmen Mc Callum" mais qui compense la disparition programmée de cette super série.
Pas de grande originalité non plus dans l'introduction d'un groupe de suprémacistes blancs ; à quand des suprémacistes noirs ou hispanios ou asiatiques ? Ca changerait un peu...
Le dessin est bon, mais pas exceptionnel ; Bervas a rendu de meilleures copies dans le passé, et il n'excelle pas dans les scènes d'action, comme pouvait le faire un Gess, ou un Emem plus récemment. Il y a un problème avec le rythme et le mouvement, qui pourraient être améliorés.
La couverture est particulièrement ratée, avec ses allures de dessin 3D d'il y a quelques années ! Heureusement que les dessin à l'intérieur sont de meilleure facture.
Néanmoins, je continuerai à suivre cette série, qui me console de la disparition de "Carmen Mc Callum", en espérant que ces petits défauts s'améliorent.
Indispensable pour ceux qui aiment les premiers albums de Michel Vaillant, et qui n'ont pas forcément lu le "journal de Tintin" à l'époque, dans les années 50.
La couverture est délicieusement rétro, même si elle ne symbolise pas tout le contenu de l'album, puisque ces histoires courtes vont des années 50 aux années 70.
J'ai été attentif à l'histoire courte se déroulant sur la mythique Nationale 7, préfigurant un de mes albums préférés de la série, "route de nuit".
Je ne peux que conseiller cet album qui fait du bien en entretenant le passé d'une série prestigieuse et entrée dans l'Histoire de la BD.
L'OVNI de l'année 2021.
Pas dans le sens où le projet serait bizarre ; je n'aime pas trop les expérimentations sur le dos des lecteurs. Non, il sagit ici d'un album extraordinaire, venu de nul part, par un auteur inconnu mais bourré de talents, comme pouvait l'être "le sucre de la pierre" par hervé Leblan pour l'année 2020.
Fortement inspiré de "Blame", manga de tsutomu Nihei, il en reprend toute la magie (le noir et blanc, la progressin dans un univers totalement magnifique et déroutant à la fois, des personnages mystérieux, de la SF angoissante) et le rythme.
Par contre je suis ne total désaccord avec la chronique et madmix83, et en accord avec ML121, le scenario tient totalement la route, et la fin est réussie. Certes, parfois, le voyage est plus important que l'arrivée à destination, mais ici, en plus, il y a une vraie fin, bien expliquée et qui tient la route. Ce n'est souvent pas le cas dans les BD, alors c'est important à souligner.
Pour moi, cette BD aurait mérité de figurer dans le palmarès d'Angoulême ; et pas que dans la rubrique "meilleur espoir" (si elle existe).
A lire absolument, effectivement.
L'histoire de Jeanne d'Arc est tellement connue, que j'en oublie que ce n'est pas qu'un personnage de fictions (théatre, BD, romans, chansons, cinéma et télévision), mais aussi et surtout un personnage réel de l'Histoire de France et de la Chrétienté.
Je ne suis pas friand de docu-BD, habituellement, mais le dessin m'a séduit alors j'ai plongé. J'ai lu ce livre par chapitres, sans doute la meilleure façon de faire, parce qu'il y a plein d'informations et de personnages historiques à digérer.
Mais ces chapitres sont très bien conçus, et les pages d'explications entre 2 chapitres sont très bien faits, instructifs sans être pesants.
J'ai terminé cette lecture en ayant envie d'en savoir plus sur cette période et sur Jeanne, personnage fascinant et tellement attachant.
Le scénario ne s'appesantit pas sur certains évènements, que j'aurais aimé voir, comme le procès ou certaines batailles, raison pour laquelle je ne met pas 5 étoiles. Mais ce qui est montré est très prenant.
Le dessin est épatant, rappelle un peu certains classiques de Walt Disney ; j'aurais parfois aimé un dessin plus réaliste, mais je me suis habitué à celui-là.
le propos est parfois difficile, mais comme ce n'est pas montré mais plutôt suggéré, cette BD peut être lue par toute la famille.
Au final, j'ai appris plein de choses et ce livre m'a donné envie d'en savoir plus sur Jeanne d'Arc. Objectif atteint.
Enfin !!!!!
Enfin une BD qui parle vraiment du scoutisme !
Ca sent le vécu, l'authenticité ; il y a plein de détails réalistes qui montrent que les auteurs ont pratiqué ces mouvements de jeunesse.
Pas de mièvrerie dans le scénario, c'est par moments de la doc-BD, tant tout est vrai et sent le vécu. Et je peux d'autant plus le dire que j'ai pratiqué le scoutisme, et que c'était comme ça.
Et pour ne rien gâcher, le dessin est bon !
Il est clair, lisible, fluide, chaque personnage est parfaitement identifiable, les décors sont nombreux et fournis. ca donne sacrément envie d'y souscrire !
Comme cela peut tout changer, les couleurs sont bonnes aussi. Pas de colorisation bizarre ou de faute de gout, c'est parfait.
Le mystère est bien trouvé, et parfaitement réaliste (j'ai vécu de telles "aventures"), sauf sur un point (le rapace), mais c'est un détail qui n'a vraiment pas une grande importance, surtout que l'album est quand même destiné aux jeunes ayant l'age de faire du scoutisme.
J'espère vraiment que cet album aura des suites, car il est très bien né. Bravo aux auteurs !
Je n'ai pas été très transporté par ce tome 1.
Il y a de très beaux dessins, oui, mais le scénario ne suit pas. Les personnages manquent de profondeur, on ne sait pas toujours qui est qui lors des combats aériens, et les auteurs n'auront jamais le temps de développer une bonne histoire puisque ce sera déjà fini au tome 2.
J'ai largement préféré "les souris de Léningrad", où le scenario était bien mieux ficelé et les personnages plus attachants.
Je ne souhaitais pas lire cette suite, après un tome 1 qui m'avait laissé de marbre. A côté de "dent d'ours", ce projet est mauvais, très mauvais.
Mais comme j'achète le "journal de Spirou", pour mon fils, je l'ai lu "à mon corps défendant", semaine après semaine, lors de sa prépublication dans ce magazine.
Même le dessin est devenu banal et sans intérêt.
Y'a rien à sauver, ni le scenario, ni les personnages, ni les dessins. Ce n'est pas parce que c'est basé sur un personnage ayant réellement existé que c'est intéressant. Encore faut-il une histoire passionnante et des personnages charismatiques.
Passez votre chemin ; au prix où sont les BD, mieux vaut s'attarder sur ce qui en vaut la peine.
Ohama embellie en même temps que la série perd en qualité ; c'est tout ce que je peux reconnaitre à ce volume 6.
Graphiquement, Aidans replonge dans le médiocre ; il est loin, le temps des 1ères aventures des années 60, quand Aidans était proche d'un Uderzo...
Si Ohama est très belle, sexy en diable, Tounga, au fil des albums, a perdu tout éclat, et bien malin serait celui qui pourrait donner une représentation graphique pertinente de ce personnage.
Aidans a sans cesse modifié la représentation de Tounga ; puissant à ses débuts, il est devenu tout maigre, presque malingre, au fil des ans.
Sans doute influencé par "la guerre du feu", le film de jean-jacques Annaud, mais aussi par "Thorgal" ou "Rahan", Aidans n'a jamais réussi à installer graphiquement son personnage titre. Ni à vraiment définir le degré de réalisme voulu (aventure divertissante, comme aux débuts ? ou réalisme de façade par la suite mais qui n'était finalement pas plus réaliste ?)
Au final, seuls les intégrales 1 et 2 sont vraiment excellents, et les autres oscillent de correct à pas terrible.
C'est dommage, il y avait vraiment une excellente idée de départ, nous faire vivre des aventures aux temps de la préhistoire, mais gachée par des choix graphiques discutables, et des scénarii qui vont progressivement virer vers le n'importe quoi.
Attention, petit chef d'oeuvre.
Je la découvre au moment ou sort cette intégrale (je possédais les 3 premiers albums, mais je n'en avais aucun souvenirs), et je suis très agréablement surpris par la qualité de l'oeuvre.
Graphiquement, c'est une tuerie.
C'est beau, c'est fluide, c'est facile à lire, et ça fait rêver.
Les scenarii ne sont pas en reste, et cela donne envie d'en savoir plus sur ce monde, et sur le mercenaire (des causes perdues, pas un simple exécutant sans valeur).
Et puis, j'ai lu le tome 4 (cette intégrale regroupe les tomes 1 à 5), et j'ai été pris aux tripes.
C'est choquant, rarement vu en BD, surtout la BD de divertissement, et j'ai eu du mal à dormir ensuite.
Une oeuvre à redécouvrir de toute urgence.
Attention, album choc.
J'ai rarement été pris par l'histoire, et surtout la fin d'un album, comme cette fois.
Les 3 premiers albums nous font vivre des aventures tranquilles, qui n'ont pas pris une ride (même si aujourd'hui, on n'oserait plus montrer les femmes comme ça, et c'est dommage). Mais cette lecture paisible des aventures d'un mercenaire dans l'héroïque fantaisie prend, dans ce tome 4, un tournant dramatique que je n'attendais pas.
D'un seul coup, cette oeuvre prend de l'épaisseur, et je ne la regarde plus de la même façon. Je suis curieux de voir ce que donneront les albums suivants, mais il sera difficile de surpasser celui-là en terme de dramaturgie.
Les dessins sont toujours aussi bons. L'initiative de ressortir les albums, devenus difficiles à trouver, en intégrale, est excellente.
Bon album, effectivement.
La couverture est plus prometteuse que le dessin intérieur, mais l'ensemble se laisse lire de façon agréable et limpide. Le dessinateur ne maitrise pas toujours graphiquement ses personnages, mais cela reste correct. J'espère juste une amélioration du niveau graphique dans les futurs tomes.
Le scénario est le gros point fort de cet album.
Il est très bon, et proche de l'ambiance de la série "vikings". Pour qui aime la série, il ne sera pas dépaysé. C'est violent, et les personnages ne sont pas élevés dans de l'eau tiède !
Hyper réaliste, ce titre a tout pour plaire, si le dessin devient vraiment très bon.
Le niveau remonte un peu, pour ce volume 5.
Les dessins sont en progrès, mais restent très loin des 1ers albums. Si les animaux ont toujours été réussis, les humains et les décors se sont dégradés au fil des ans. Aidans a cherché à surfer sur des modes graphiques, alors qu'il avait visé juste au départ.
Néanmoins, cette intégrale 5 remonte un peu dans mon estime, parce que les dessins sont corrects (j'y retrouve ce que je lisais dans le journal de Tintin), avec une mention spéciale à Ohama qui mérite à elle seule la lecture !
Et les scenarii sont aussi meilleurs que dans le volume 4.
Du coup, j'ai passé un bon moment de lecture, pas que nostalgique.
La dégradation continue.
Et, plus embêtant, les scenarii deviennent soit insipides, soit invraisemblables (et le plus souvent les deux), la faute à un dessin devenu quelconque, dans l'air du temps des années 70 et aujourd'hui complètement dépassé.
Pourquoi Aidans n'a pas souhaité conserver le style puissant des débuts ?
Je l'ignore.
Sans doute mal conseillé (quand je lis la dédicace de Greg, dans une intégrale, pourtant grand homme de la BD, je me dis que tout le monde peut se tromper), il a fait de son personnage charismatique des années 60 un sous-Rahan sous-Conan dans les années 70. Et les décors, magnifiques au départ, sont devenus du sous-Jijé (période "Tanguy et Laverdure").
Dommage, une fois encore.
J'ignore si on peut le trouver en VF, mais si c'est le cas, ne passez pas à côté de ce petit chef d'oeuvre.
C'est noir de chez noir, très mature, totalement maitrisé, et prouve que du duo mythique des "X-Men" Claremont/Byrne, c'est Byrne qui était le plus talentueux.
Pourtant, le personnage d'OMAC est un personnage obscur de l'univers DC Comics, qui n'a jamais vraiment percé. Mais là, sublimé par Byrne, il prend tout son sens, et Byrne délivre une histoire prenante, sans concession et très bien dessinée.
C'est du noir et blanc, qui sied bien à l'ambiance.
Du Byrne au sommet de son art, pour un des géants des comics américains de la grande époque.
Faire d'un de ces crétins qui enlaidissent les murs de nos villes et villages le héros d'une BD, c'est trop pour moi.
Mais ce n'est pas la seule raison qui m'incite à ne pas encenser cet album. le dessin est correct, mais le sujet n'est pas très intéressant. La sauce n'a pas pris, me concernant.
Drôle de choix de la part de Dupuis de publier ça...
Cet éditeur n'est plus ce qu'il a été.
Les bons sentiments ne font pas toujours les bons albums de BD.
Surtout quand le propos est mensonger.
J'ai été attiré par le dessin et l'ambiance vacance un peu "vintage", nostalgique des campings d'autrefois, période années 70-80, avant que les campings ne deviennent des complexes hôteliers, avec bungalow, attractions aquatiques, restaurants, aires de jeux, activités de groupe, etc...
Sauf que l'histoire se déroule de nos jours, avec les téléphones portables, mais qui sont peu utilisés finalement. Cet anachronisme partiel déçoit un peu.
Mais c'est surtout la lecture de l'histoire, d'abord sympathique et bien observée, qui déçoit le plus.
Parce que le propos, c'est finalement de nous faire accepter, une fois de plus, comme dans toute bonne tyrannie de la pensée qui se respecte, que l'immigration est une chance, et pas un danger (pour notre société, notre économie, notre système de redistribution, notre système de santé, etc...), et que nous sommes vraiment des salauds si nous la refusons.
Mon fils, qui a lu ce livre, a conservé cette explication mensongère donnée dans le livre sur les motivations des personnes qui immigrent : "des gens qui fuient leur pays en guerre".
Ah bon ?
J'ignorais que l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la quasi-totalité de l'Afrique noire, la Chine, la Roumanie, (entre autre) étaient en guerre...
Des propos imbéciles pour une histoire sympathique. Dommage.
Je n'ai pas lu cette BD. Je ne sais rien de son contenu, et en le feuilletant, je le trouve absolument sans intérêt.
Mais mon fils de bientôt 7 ans, qui sait lire depuis plus d'1 an, qui lit de la BD depuis tout petit, l'a adoré dès qu'il l'a feuilleté en librairie. J'ai eu beau lui montrer des albums bien plus élaborés et de son age, rien n'y a fait.
J'ai fini par céder, persuadé qu'il allait être déçu en le lisant, une fois à la maison. Mais pas du tout, il adore, le lit et le relit...
Alors l'accroche ("30 millions de lecteurs...") doit être vrai.
(soupir...)
Péché de jeunesse, ce 1er album a les défauts de ses qualités, et inversement.
C'est du pur FB de l'age d'or, paru dans le merveilleux journal de Tintin de la grande époque.
Ce n'est pas encore le souffle de la grande aventure, mais une présentation des personnages.
J'aurais aimé posséder cette édition, qui semble mieux coloriée que la réédition BD Must.
Entièrement d'accord avec biggyjay.
C'est de la pure BD FB de l'age d'or, avec ses défauts et ses qualités. Cependant, ce 1er album montre que Reding cherchait sa voie ; il va progressivement la trouver, dans le dessin (qui était déjà très bien) mais surtout dans les scenarii.
Ce "Jari et le champion" est donc un 1er essai, pas encore totalement tourné vers l'aventure.
Comme je possède l'édition dont il est ici question, j'en touche deux mots. Le papier est formidable, digne de l'édition luxueuse des "Blake et Mortimer", et justifie un prix assez exorbitant.
Cependant, la qualité des planches n'est pas du même niveau. Certains visages sont méconnaissables (Jimmy Torrent, notamment), et j'ignore si c'est du à un mauvais scan ou si les planches d'origine sont ainsi.
Je ne reconnais pas non plus la colorisation d'origine, lors de sa parution dans le journal de Tintin.
J'espère une amélioration dans les tomes suivants.
Aïe...
Ca y est, le dessin se dégrade...
C'est vraiment dommage car les histoires sont très sympas et n'ont pas pris une ride. A condition d'accepter les incohérences des gorilles qui grimpent aux arbres ou le fait que Tounga change de continent en quelques jours !
Vraiment, quel dommage que le dessin s'enlaidisse et devienne si banal, après avoir été si beau aux débuts...
Ce volume 2 est un peu préservé des méfaits d'un coloriste hasardeux, et c'est tant mieux.
Le style de Aidans évolue doucement vers le moche, mais demeure encore très beau et puissant dans les histoires parues dans ce volume.
Il faut en profiter, c'est sublime et prenant.
Le souffle de la grande aventure, dans un monde où le danger compose avec l'amitié et l'héroïsme.
Plombant dans tous les sens du terme.
Effectivement, plus j'avançais dans la lecture de ce pavé, plus j'avais hâte que cela se termine. C'était aussi indigeste que le poids de ce livre sur mon estomac.
Graphiquement, si les décors sont corrects (ils sont fournis, mais pas extraordinaires), les personnages sont vraiment difficiles à supporter, tant ils sont laids. Les corps sont difformes, les visages trop éloignés de la réalité.
Le dessin n'aide pas, le scénario non plus.
Tant de pages pour en arriver là...
D'abord, effectivement, comme écrit par Pulp_sirius, la vision du monde de Bablet est proche de la superficialité d'un lycéen et occulte la situation géopolitique actuelle et à venir. Cela manque cruellement de réalisme.
Bablet occulte par exemple ce qui concerne pourtant pas loin de 90% de la population de la planète, à savoir les religions. sa vision laïque du monde est franco-française (et encore, par une partie minoritaire des français), mais elle n'est absolument pas partagée par le reste de l'humanité.
L'autre énorme écueil de ce pavé boursouflé, c'est l'absence de réflexion sur la procréation ; c'est pourtant ce qui domine, là aussi, au moins 90% de l'humanité, les enfants et leur devenir.
Avoir des enfants, ça vaut tous les couchers de soleil du monde et les connexions internet.
La réflexion sur l'injustice de la mort est juste, mais c'est un peu la découverte du fil à couper le beurre. Pas besoin d'autant de pages pour s'en rendre compte.
Bref, je ne recommande pas ce gros livre, qui plombe plus qu'il n'éclaire.
Voilà, c'est fini.
C'était vachement bien !
Est-ce que c'est dans le plus pur style Charlier ? Impossible pour moi de le dire, mais l'histoire était prenante de bout en bout, et j'ai aimé la lire.
Le dessin était très bien, l'Afrique très bien reconstituée, surtout qu'il ne s'agit pas de l'Afrique actuelle mais passée, celle des années 70, avant ces putains d'islamistes et leurs idées barbares.
Mon seul bémol, c'est que Mankho ne sait pas dessiner les visages de jolies femmes ; c'est un peu dommage, même si ce n'est pas déterminant pour l'histoire.
mais sinon, scenario, dessins et couleurs sont au diapason, et je regrette que ce soit déjà fini. j'en aurais bien repris pour quelques albums de plus !
Un beau projet de reprise, que je ne regrette pas d'avoir suivi.
C'est connu, les blancs sont tous racistes, et ils sont les seuls dans ce cas. C'est la morale que je tire de cet album sans queue ni tête.
J'avoue que je n'accroche toujours pas à ces tentatives d'humour façon "petits meurtres d'agatha christie - saison 2", la série TV à succès de France 2. Il y a du talent dans la série TV, qui manque curellement dans cette BD.
Comme dans une autre grande série de l'Histoire de la TV, "the avengers", les criminels sont farfelus (mais meurtriers, ne l'oublions pas), mais la aussi, les auteurs avaient une autre trempe.
Là, c'est farfelu, mais comme un poulet sans tête. Avec une vulgarité qui n'évoque pas tellement l'année 1970, ce qui n'aide pas.
Il y avait moyen de faire autre chose de ce commisaire Dior, un peu trop donneur de leçon et "avancé" pour son époque et son milieu d'origine. Pour qui connait un peu les africains d'Afrique, il n'est pas du tout représentatif de ses origines et de son époque. L'antiracisme n'empêche pas un certain réalisme.
J'auras plus imaginé un commissaire Dior complètement décalé, enclin à prendre très au sérieux l'exorcisme et les esprits, et capable de références et anecdotes africaines savoureuses, avec l'accent qu'on leur connait. De ce point de vue, Zidrou s'est loupé, il n'a pas su exploiter les capacités de cet échange culturel.
La seule bonne idée, c'est la façon dont Bourdon résoud son enquête, au Sénégal. Mais c'est anecdotique dans un album mal fichu.
Graphiquement, il y a une progression. On sent de plus en plus l'imprégnation des années 60. Dommage que l'histoire se déroule en 1970, qui s'éloigne radicalement des années 60...
Je reste dubitatif sur la capacité de Zidrou a écrire un album de Ric Hochet qui vaille la peine ; je relis, dans le même temps, les intégrales du personnage, par les auteurs d'origine, et la différence est criante. Je vois comment marier mystère et humour, et en comparaison, Zidrou n'y parvient pas vraiment. Au bout de 5 albums, c'est inquiétant.
Polar homosexuel sans intérêt.
J'ai décroché avant même d'atteindre la moitié du 1er tome.
En plus, c'est mal dessiné, les personnages ont tous la même tête, impossible de savoir qui est qui. Et ces moustaches affreuses !
Les décors sont minimalistes, on est TRES loin du niveau d'un "Akira" de Otomo par exemple.
Autant la réédition de "Eden : it's en endless world" est une excellente idée, autant cette réédition de "banana..." ne s'imposait pas...
Je laisse ça à ceux qui aiment. Mais vous êtes prévenus.
Polar homosexuel sans intérêt.
J'ai décroché avant même d'atteindre la moitié du 1er tome.
En plus, c'est mal dessiné, les personnages ont tous la même tête, impossible de savoir qui est qui. Et ces moustaches affreuses !
Les décors sont minimalistes, on est TRES loin du niveau d'un "Akira" de Otomo par exemple.
Je laisse ça à ceux qui aiment. Mais vous êtes prévenus.
C'est toujours aussi bon !
Et je redécouvre cette série, qui ne paraissait plus (et pour cause) dans le défunt journal de Tintin depuis quelques années déjà. Le plasir de la découverte est entier.
Les scenarii sont toujours de bonne facture, l'aventure avec un grand A est là, Vernes rivalise d'inventivité pour nous embarquer dans l'improbable. Il ne faut pas chercher la plausibilité, seul compte le plaisir de l'aventure totale, du mystère et des grands espaces, des affreux méchants et des jolies pépées.
Il y a même une petite révolution avec la disparition du personnage titre.
Je ne regrette absolument pas l'achat de ces intégrales, un peu à l'aveugle, sans trop savoir si Coria allait proposer quelque chose d'aussi bien que Vance. Certes, ses personnages sont toujours aussi coincés quand il s'agit d'exprimer le mouvement, mais je m'y suis fait, car les histoires sont passionnantes.
Un vrai plaisir de lecture, riche et abondante, j'en redemande !
Série incontournable, par la seule présence de ces 1ers albums.
Par la suite, le dessin de Aidans va malheureusement évoluer dans le mauvais sens du terme, se dégradant pour devenir à l'image des couvertures hideuses de ces intégrales Joker Editions.
A ses débuts, Aidans possédait un dessin gracieux, presque aussi beau que celui de Uderzo. Quand il commence "Tounga", ce n'est plus un jeune débutant et son dessin, comme ses histoires, sont pleines de maitrise et de force.
C'est beau et extrêmement prenant, fleurant bon l'époque (les années 60, avant que cela ne tourne vinaigre) et les héros sans peur et sans reproche.
Le lecteur adoptera tout de suite Tounga et les autres personnages, dont le magnifique tigre à dent de sabre.
Seul bémol, mais de taille pour cette édition intégrale :
Un "génie" a eu la stupide idée de vouloir recolorier ces premières aventures, et le résultat est catastrophique. Le dessin de Aidans, magnifique de pureté, est ici défiguré (au sens propre du terme, certains visages sont méconnaissables par moment) par un travail de sagouin d'un coloriste adepte de la palette graphique à la va comme je te pousse.
On voit tout de suite, sur certaines cases préservées de ce massacre (allez savoir pourquoi...) la différence.
L'ordre de parution des histoires n'est pas non plus respecté, puisqu'entre deux histoires dessinées en 1961, l'éditeur a eu la mauvaise idée d'insérer une hitoire dessinée 10 ans plus tard, quand Aidans aura radicalement changé de style, se rapprochant mais sans l'atteindre du tout le style "Rahan" de Cheret.
Cela incite à rechercher les albums unitaires, plutôt que cette intégrale 1, véritable massacre à la tronçonneuse graphique.
Il n'empêche, c'est mieux que rien, et sa relecture me donne toujours autant de plaisir.
Album correct, sans plus, effectivement.
Pas de quoi franchir le pas de l'achat.
Graphiquement, c'est moyen, comme si c'était du comics, ou il faut dessiner vite en se partageant la tache et en n'insistant pas trop sur les décors. Au début de l'album, ça pêche un peu ; ça va mieux en avançant dans l'histoire, mais rien que les navires, par exemple, c'est un peu simple.
L'histoire est simpliste, mais que peut-on attendre d'un scénario prévu en 2 tomes ? Ca va vite, les personnages n'ont pas beaucoup de consistance (il ne suffit pas de montrer une scène de l'enfance de 2 personnages pour s'y attacher ni leur attribuer de la personnalité).
Bref, le genre de BD qui ne prend pas la tête mais qui ne vous laissera aucune souvenirs sitôt refermé.
Le type même de l'album avec plein d'imperfections, mais qu'on a quand même envie de lire et de connaitre la suite.
Graphiquement, l'album s'améliore au fil des pages ; je reste quand même dubitatif sur les décors ; est-ce de la neige, tout ce blanc ?
Parce que si c'est le cas, les personnages, qui ont vécu dans une bulle douillette pendant toute leur existence, ne semblent pas ateint par le froid, ce qui est impossible.
Contrairement, à trop de BD, un effort est mis pour nous faire connaitre (et apprécier) les personnages. Ils ne sont pas anonymes, et le résultat est intéressant. J'espère juste que la fin de ce tome 1 ne va pas remettre en cause la présence de certains personnages, sinon tout ce travail de caractérisation aura été en pure perte.
La réflexion sur la religion est maline, puisque pour une fois, il n'y a pas d'attaque directe sur le christianisme, mais sur la pratique sans conscience. Par contre, le dogme choisi fait un peu sourire.
Je ne comprend pas trop qu'il n'y ait pas eu de naissances parmi les jeunes, parce que, bulle ou pas bulle, les hormones sont là !
Bon, ça reste du détail, parce que au final, j'ai envie de connaitre la suite ; signe que ce n'est pas un mauvais album.
J'espère juste que la suite ne décevra pas.
C'est très difficile de passer après "Conan le barbare".
Cette fois encore, la comparaison avec le guerrier mythique n'échappe pas à la règle ; l'original vaut mieux que la copie.
Néanmoins, cette copie se laisse lire.
C'est pas trop mal dessiné, même si je ne suis pas toujours fan des cadrages.
Le personnage principal de Coax le gaulois (drôle de nom, quand même...) n'est pas spécialement sympathique, ni totalement antipathique. Apprendre ce qui lui est arrivé ne lui apporte pas un capital sympathie particulier.
Au final c'est agréable à lire, mais je n'éprouverai pas le besoin de le relire dans quelques années.
Je ne pensais pas accrocher à ce point là à cette collection, mais force est de constater que dès que sort une BD signée Dubois sur la Nationale 7 et son imagerie, rien à faire, il me la faut.
Et sa lecture ne me déçoit jamais.
Même mon fils (bientôt 7 ans), pourtant très éloigné de cette époque et de ses préoccupations, nourri à tout et aussi aux dessin animés les plus modernes ("Jurassic World - la colo du crétacé", sur Netflix, il en est fou), il aime beaucoup.
Allez comprendre...
Les histoires sont toujours aussi immersives, nous faisant revivre cette époque, révélant son charme et ses contraintes. Je les ai dévoré d'une traite.
Cet album est marqué par l'arrivée d'un petit nouveau au dessin, même si Dubois dessine la 1ère histoire. Sans doute accaparé par ses autres projets (dont le très très réussi "Le Merlu", que je recommande chaudement), il a eu l'excellente idée de confier le dessin à Romain Blais.
Son dessin est très proche de celui du complice habituel de Dubois sur les "Jacques Gipar", Jean-Luc Delvaux, ce style très "école de Marcinelle" qui sied à merveille à ces chroniques.
J'espère qu'il y aura encore d'autres chroniques comme celles-là, qui nous fassent voyager et revivre une époque révolue et son charme suranné.
J'ai peut-être conservé un souvenirs trop idéalisé du 1er cycle, mais la lectue de ce début de 2nd cycle ne m'a pas emballé du tout.
Le sujet est audacieux, parce que, pour une fois, les chrétiens sont épargnés et que le sujet est la haine entre juifs et musulmans. Je n'ai pas souvenirs, dans le précédent cycle, d'autant de caricature dans le traitement d'un sujet. Là, à lire cet album, on a l'impression que tous les musulmans d'Egypte se transforment en islamistes et qu'ils sont atteint d'hystérie collective dès qu'ils apprennent l'existence d'une juive. Et inversement, tout juif est forcément réserviste dans l'armée israélienne, prête à dégainer si un juif éternue dans un pays voisin !
C'est un peu trop excessif à mon gout, même si je connais la haine qui existe entre ces deux religions et ces peuples pourtant si proches.
Côté dessin, c'est débutant et ça se voit.
Les décors sont souvent réduit à leur plus simple expression.
Pour toutes ces raisons, je ne poursuivrai pas. Je préfère rester sur un bon souvenirs du 1er cycle qui se suffisait à lui-même, surtout en voyant cette suite décevante.
Alambix a tout dit.
Si je le pouvais, je ferais un copier-coller de son avis, qui est le mien à 100%.
Emprunté à la bibliothèque pour mon fils de 6 ans, j'ai été très surpris de l'intelligence de cet album. Pour moi, c'est le meilleur de la série, même époque Peyo, car c'est une histoire longue alors que les albums historiques étaient le plus souvent composés d'histoires courtes, plus faciles à réaliser.
L'enfant a aimé, l'adulte aussi.
Je recommande vraiment, et je vais tacher d'acheter cet album, vraiment excellent.
Ce dernier projet de Clarke seul est un peu moins mauvais que son précédent ("les danois"). Mais ce n'est pas plus satisfaisant au final.
Le dessin pêche toujours, les décors sont moyens, c'est efficace mais pas très beau, et ça ne donne pas envie de s'y replonger par la suite.
Le scenario est décevant. Oui, il y a une fin. Est-ce qu'elle est logique ? Je n'en sais rien.
Mais par contre, l'auteur utilise un ennemi dont au final on ne connaitra pas les motivations, ni ce qu'il advient de cette terre soumise à cette invasion. On reste là, à la fin de l'album, comme des cons. Tout ça pour ça...
Quand je compare avec ce petit bijou qu'est "ION MUD", qui est un peu comparable quelque part, la comparaison fait mal pour "AKKAD"...
Au final, je déconseille fortement l'achat de cet album. Il vous laissera frustré.
J'avais bien aimé le tome 1, étant fan de Puerta et de plus en plus admiratif du talent protéiforme de Pelaez. Je reprochais seulement au tome 1 une entrée en matière un peu difficile, avec des personnages parfois un peu méconnaissables.
Ce tome 2 m'a énormément plu.
Graphiquement très très réussi, avec des personnages cette fois parfaitement reconnaissables d'une case à l'autre, dans une ambiance rétro qui convient à merveille au trait de Puerta.
Et que dire du scénario, qui vous prend de la 1ère à la dernière page. C'est à la fois divertissant, effrayant et aussi extrêmement touchant. Et ça, je ne l'avais pas ressenti dans le tome 1.
Il me tarde de lire maintenant le tome 3, dont quelques pages sont visibles dans ce tome 2. Une vraie réussite.
Je ne serai pas aussi dithyrambique que d'autres, ici, sur cet album.
Côté scenario, c'est confus, le début est longuet, les personnages sont assez stéréotypés ou ont un comportement tellement étrange qu'il m'a été difficile de m'attacher et de suivre l'histoire. J'ai du faire des pauses, ce qui n'est pas bon signe.
Un bon dessinateur ne fait pas toujours un bon raconteur d'histoire. Jaouen est peut-être plus un illustrateur qu'un dessinateur de BD, dans cet album (alors que je l'ai trouvé très bon dans ses précédentes réalisations où un scénarite l'accompagnait).
Ce mélange graphique de monde post-apocalyptique et de Grèce antique, c'est du déjà vu (cf ce qu'a proposé le duo Bajram/Mangin chez Quadrants). Et un vaisseau spatial avec un temple grec, j'y crois moyen.... J'ai passé l'age d'apprécier "les chevaliers du zodiaque".
Même la couverture, si réussie soit-elle, rend un peu décevante la lecture de l'album, puisque la promesse de retrouver cette scène (et ce robot) n'est pas tenue. Cette couverture aura peut-être du sens dans les albums suivants, mais là, ce n'est pas le cas.
Graphiquement, je reste aussi un peu sur ma faim. C'est beau mais ce n'est pas toujours très compréhensible. Parfois mal cadré, parfois les visages ne sont pas reconnaissables (le mal moderne des BD ou on doit parfois deviner qui est qui).
J'espère me tromper, et que la suite prouve que le projet est bon. Mais en Saint Thomas, j'attends de voir.
Histoire difficile d'enfants ballotés par la guerre et un régime soviétique inhumain. Nous avons droit à une conclusion pas trop noire, et il faudra s'en contenter, parce que c'est déjà fini.
2 petits tomes et puis s'en va, c'est trop peu.
Dommage, car Du Caju est un sacré dessinateur.
Bon album, très bien dessiné, avec des ambiances très réussies. Je ne sais pas si c'est très réaliste, tout ça, mais l'ambiance y est et rappellera "enfant 44", et cette russie soviétique destructrice des libertés.
Pour autant, ce n'est pas un pamphlet contre ce régime sanguinaire, mais une description de la vie pendant la guerre de 39-45 en Russie, pris entre le marteau nazi et l'enclume soviétique.
Pas facile de survivre entre la peste et le choléra...
Dommage que l'histoire se conclut si rapidement au tome 2.
Cela aurait mérité mieux. Du Caju merite une série au long cours, ce qu'il n'a plus proposé depuis "Betty & Dodge".
Chic, un nouveau projet de Léo, associé à Rodolphe et Janjetov !
J'avais énormément apprécié "Centaurus", des mêmes auteurs, et ce "europa" est très bien né aussi. J'ai refermé cet album en ayant hate que la suite sorte, ce qui est un bon signe.
Les univers de Léo sont connus, et c'est justement ce que j'apprécie chez cet auteur ; il n'y a pas tromperie sur la marchandise !
C'est toujours bien dessiné, même si Janjetov dessine un peu à l'économie par rapport à ce qu'il peut produire en SF, mais ça fait le job et c'est raccord avec les albums dessinés par Léo, et tout l'univers Sf qu'il propose habituellement.
J'espère une histoire aussi flippante que "centaurus" ; et même si le sujet s'avère différen au finalt, je suis sur que je vais aimer. Un tel trio de qualité, ça ne peut pas décevoir.
A lire absolument, parce que c'est du solide, et que vous lirez et relirez les productions de Léo, contrairement à bon nombre d'albums.
Je ne serai pas aussi emballé que certains, sur cet album.
Mon souci ne se situe pas au niveau du scenario, qui doit suivre (je le suppose, n'ayant jamais lu le roman) le roman de Jules Vernes. Je n'ai pas non plus de souci avec les décors et les couleurs, qui sont réussis.
Mais pourquoi avoir chois de donner aux personnages humains des têtes d'animaux ???
Ca me gène dans la lecture.
De voir un homme à tête de rapace tirer avec son fusil sur un rapace (un vrai, à l'état sauvage) qui emporte un autre personnage (à tête de fauve), ça fait super bizarre, et ça gache le plaisir.
Voir ensuite cet homme à tête de rapace chevaucher un vrai cheval, et entouré par des hommes à tête d'ours, de tigre ou de batracien, ça ne passe pas.
Pourtant, ce n'est pas nouveau, et ça ne m'a pas gêné avec "Blacksad", par exemple.
Mais "Blacksad" copie sur les dessins des Disney, alors mon cerveau doit être habitué. Là, rien à faire, ça me gache le plaisir, et je n'irai pas plus loin.
Dommage.
Je relis (avec grand grand plaisir) les intégrales des albums de Ric Hochet, que je connaissais plus que je n'avais lu dans le journal de Tintin.
Si je portais aux nues les 1ers albums, fleurant bon les 60s, j'avais une moins bonne image des albums parus à partir des hideuses années 70. Et effectivement, les années 70 n'ont pas toujours rimé avec bon gout, pour Ric Hochet.
Mais, en faisant abstraction de certains détails (pantalon pat def, cheveux bien trop longs), et la mode passant très vite (Dieu merci !), les albums de cette intégrale sont étonnant à relire.
Les dessins ont gagné en réalisme, les décors sont de très grande qualité grâce à l'aide d'un assistant doué (Desmit), et font oublier ces lokks 70s qui disparaissent doucement.
Et surtout, les scenarii sont assez bluffant ; on sombre dans une vrai noirceur, on tremble parfois pour les personnages en se demandant bien comment ils vont s'en sortir. La série a su se renouveler, au bout de tant d'albums, et c'est vraiment admirable.
Cela me donne vraiment envie de continuer cette relecture, d'une série que je tenais pour acquise sans vraiment bien la connaitre.
Un régal !
En refermant ce 3ème tome, je n'ai plus l'envie de poursuivre.
La sauce ne prend pas, les personnages n'ont aucune profondeur, l'histoire est sans queue ni tête, on ne sait pas pourquoi il y a la guerre entre l'Angleterre et l'Allemagne, et pas en France. On ne sait toujours pas pourquoi il y a des croix nazies sur les ailes des avions allemands en 1927, ni pourquoi cette époque est si avancée par rapport à la réalité.
Les engins sont trop avancés, même pour 2021, alors que l'histoire se déroule en 1927. Jules Vernes et ses inventions sont très loin...
L'ennui l'emporte sur le plaisir des débuts.
La qualité ne s'améliore pas avec ce tome 2. Les défauts du tome 1 sont toujours présents, et le scenario devient progressivement banal.
Jules Vernes s'efface, pour laisser place à de la SF (et non du steam punk ou de la rétro SF) pure et dure, un peu décevante parce que assez plate. Les scènes d'action s'enchainent, sans que les personnages gagnent en épaisseur.
Je n'ai même plus envie de savoir ce qui se cache derrière le 3ème axe, parce que je ne m'attache à aucun personnage. Seul bon moment, mais c'est si peu, l'apparition de la "tante", pour amener un peu d'émotion.
Le dessin ne suffit plus.
Ce tome 1 est prometteur mais l'essai ne sera pas transformé par la suite. Et les défauts du début vont devenir rédhibitoires avec le temps.
Cette variation sur le thème des aventures "à la Jules Vernes" commence de façon sympathique, et le dessin est très intéressant, fouillé. Le dessinateur n'a pas lésiné sur la quantité ! Les décors sont vraiment superbes, on en prend plein les yeux.
...mais les visages, c'est autre chose...
Ils sont franchement ratés, pour les enfants, et c'est un problème, vu que ce sont les personnages principaux. Et pour avoir vérifié, cela ne changera pas par la suite, hélas. Il ne faut pas attendre d'amélioration sur ce point.
Le scénario est entrainant, pour ce 1er tome. Hélas, là encore, le soufflet va retomber progressivement, avec les 2 tomes suivants, qui m'ont incité à ne pas aller plus loin.
Au final, dommage.
L'album qui détonne parce qu'il ne ressemble pas à un Tintin.
Pas d'aventure grand large, pas de méchant véritable, mais des personnages truculents, un chateau pour théatre et une enquête tranquille.
et pourtant, c'est l'album préféré de bon nombres d'amateurs de Tintin.
Il y a la un mystère qui tient certainement au fait que les personnages sont attachants, et que le lecteur est ravi de les voir tous réunis. Il se dégage un charme et une chaleur communicative, l'assurance de passer un bon moment.
Bref, encore un chef d'oeuvre.
(mais c'est Tintin, après tout, pas)
Que dire de plus.
"Objectif Lune" était sublime de maitrise, et le risque était de décevoir avec sa suite qui promettait beaucoup.
Mais voilà, Hergé était un génie et il a tenu sa promesse d'un voyage extraordinaire.
L'un des plus grand albums de BD, qu'il faut avoir lu dans sa vie pour ne pas mourir idiot, que l'on ait 6 ou 125 ans au moins !
Bien sur que c'est inutile de le dire, parce que tout le monde connait Tintin et la richesse des albums.
Il n'empêche, malgré les années, le plaisir est toujours là. Ce voyage est passionnant, même si le didactique l'emporte sur l'aventure. Cet album plaira un peu moins aux tous petits, jusqu'à l'explosion de Tournesol qui les fera marrer.
Qu'est-ce que j'aurais aimé être un jeune lecteur dans les années 50, pour découvrir cette histoire (et les autres) dans le journal de Tintin...
Un pur chef d'oeuvre, bien sur.
Comme pour chaque album depuis la reprise (la "saison 2", à l'imitation des séries tv), celui-là ne déroge pas à la recette qui a fait le succès du titre. Ca fonctionne toujours, il n'y a aucun risque à achetre cet album.
Le scenario est classique, les surprises se laissent deviner, un certain duo est étonnant quand même mais le tout est vraiment dans l'esprit de la série, où certaines valeurs humanistes passent avant la compétition sportive.
Difficile de faire aussi fort que dans le précédent cycle (des tomes 1 à 8), d'un point de vue dramatique. Mais c'est une respiration bien venue.
Graphiquement, c'est toujours très bon ; je n'ai pas cherché à comparer avec les albums précédents, mais c'est là aussi dans l'esprit graphique de la série, et innovant par petites touches.
Dans les aspects négatifs, les visages ne sont toujours pas fidèles à ceux des personnages créés par Jean Graton ; en fait, aucun personnage n'est reconnaissable ! Michel Vaillant, un peu, mais les autres, pas du tout (que dire de ce fameux pilote texan... méconnaissable).
C'est quand même dommage, et les dessinateurs pourraient vraiment améliorer ce point très négatif.
Les couleurs sont plutôt chouettes, mais j'ai un peu moins gouté l'omniprésence du jaune dans les décors. Question de gout, peut-être, mais pas que.
Globalement, c'est du très bon, à condition d'améliorer les visages.
Vivement les prochains albums !
En voilà une histoire originale !
C'est pas commun, ce que le scenariste nous propose, mais je ne me suis pas senti floué par le "dénouement".
Le dessin est correct, je le pensais un peu plus précis en voyant la planche en avant-première sur ce site, mais il ne l'est pas tant que ça. Mais la lecture est très fluide, et les couleurs très réussies.
Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, à éviter aux plus jeunes mais une expérience de lecture sympa. Affreuse mais sympa !
J'ai passé un très bon moment de lecture.
D'abord, parce que Callixte dessine toujours aussi bien.
Les décors sont vachement bien, le dessinateur ne s'est pas contenté de visages en gros plan, mais propose des cases généreuses, et qui nous emportent en immersion dans le bateau.
Mais aussi parce que la scénariste isabelle Bottier (aidée par callixte ?) nous propose une histoire facile à lire, une lecture fluide. Il y a beaucoup de personnages, mais je n'ai pas été perdu devant le nombre, ni du fait des inévitables rebondissements.
Si je devais faire une minuscule critique, ce serait pour dire qu'à mon avis, cette histoire aurait pu faire l'objet de deux albums ; parce qu'il manque quelques respirations, pour profiter pleinement du voyage, qui doit être assez magique. Les scènes s'enchainent à un rythme (trop) soutenu, on n'a pas le temps de respirer que c'est déjà la fin (et pourtant, l'album fait une 60aine de pages).
Pour l'instant, c'est le meilleur album des adaptations des romans d'Agatha Christie chez Paquet (plus réussi que "le crime de l'orient express", que j'ai lu ensuite, et qui est moins abouti graphiquement).
Merci aux auteurs !
Il y a 3 niveaux de lecture, pour cet album, qui est plutôt réussi au final.
Si vous pensez lire une copie de "la patrouille des Castors", avec des aventures comme seul le grand Jean-Michel Charlier savait en raconter, vous allez être déçu. Ce n'est pas le propos de cet album, et c'est clair dès la couverture, comme cela personne ne sera surpris.
Si vous avez fait du scoutisme, cet album vous parlera déjà plus, surtout si c'était au sein des SUF (pour Scouts Unitaires de France), ce mouvement qui a tenu à conserver la pédagogie scoute traditionnelle, que les SDF (Scouts De France) ont abandonné un peu bêtement. Malgré votre connaissance du scoutisme, vous allez aprendre des choses, et surtout, si vous avez été scout il y a un moment déjà (comme ce fut mon cas, jusqu'en 1993), vous aurez ainsi quelques actualités sur le devenir du mouvement.
Et si vous ne connaissez rien au scoutisme, cet album est fait pour vous ! Il vous expliquera la pédagogie scoute (garçons et filles, des plus jeunes aux plus âgés), et c'est déjà pas mal.
Pour autant, la limite de l'histoire qui nous est contée est de ne pas assez montrer les activités du scoutisme, et ce qu'il apporte à un jeune ou une jeune.
Ce sera peut-être pour un prochain album, que j'espère plus basé sur l'aventure. PArce qu'après tout, c'est ce que propose le scoutisme, de l'aventure à un age ou on est en attente de cela.
En tout cas, pour un album à mi-chemin entre didactisme et exploration temporelle, il est plutôt très bien dessiné, ce qui n'est pas toujours le cas des albums de ce genre. Dessins plaisant, humour présent, anecdotes intéressantes, fait pour plaire aux petits et aux grands, pas seulement aux nostalgiques de leur folle jeunesse.
Je le recommande.
Je n'aurai jamais acheté cette BD, les dessins ne m'inspirant pas.
Mais mon fils de 6 ans est fou d'Egypte antique, il rêve de devenir égyptologue (à 6 ans ????), demande à ce qu'on lui achète le moindre magazine parlant d'Egypte des pharaons, avait réclamé (et obtenu) la pyramide Playmobil, peut citer des noms de dieux égyptiens et leur fonction respective, connait les différents types de pyramide, bref l'Egypte des Pharaons, il connait.
Persuadé qu'il allait parcourir cette BD avant de la laisser tomber, je lui ai achetée.
Depuis, il la dévore, la li et la relit, rigole tout seul devant certaines vignettes, et m'en parle sans arrêt.
Je ne sais pas si tous les albums sont aussi réussis, mais il me semble évident que celui-là est très bon. Et nous n'avons pas eu besoin de faire les bouquinistes pour le trouver, il était dans la librairie spécialisée BD que nous fréquentons habituellement, en Alsace.
Une réussite, certifiée !
Mon album préféré de cette série.
Toujours excellemment dessiné, avec des ambiances sous la neige magnifiques. Et un scenario en béton, intriguant à souhait et avec des rebondissements. On croit deviner la suite et on se trompe. En tout cas, ce fut mon cas !
Bravo aux auteurs. !
Comme le tome 4, cette histoire est étonnante et surprend ses lecteurs. Encore du très très bon Rubine.
Et un dessinateur qui maitrise totalement son sujet, pour notre plus grand plaisir.
Comme le tome 1, ce tome 2 est encore un peu "waltherien" dans l'esprit (et les dessins) mais cela va progressivement changer pour trouver sa voie, proche du Maître mais tout de même singulière.
Là aussi, le début est très intrigant, je n'ai pas compris ce qui se passait. C'est venu plus tard, et là encore, le scénario est très bon.
Et comme les dessins ne faiblissent pas, c'est du pur bonheur de lecture.
Cette histoire est surprenante. Au début, je ne comprend pas les motivations des tueurs, les implications de certains personnages, ni ce qui explique l'activité du groupe criminel organisé.
C'est très malin, et bien construit, bien amené. Dessins au top.
J'ai pris le train en marche, au moment où un nouveau tome inédit est annoncé. Je pensais ce titre comme étant du sous-Natacha, mais je me trompais lourdement, et je suis ravi d'avoir écouté les conseils de ceux qui suivent cette série depuis longtemps.
C'est excellent (et cela vaut pour les tomes 1 à 8, que je viens de finir de lire). Non seulement très bien dessiné, mais en plus avec des scenarii réalistes (oui oui), policiers, et très bien foutus. Un certain nombre de fois, je me suis demandé où voulait en venir le scenariste, avant de m'avouer vaincu, n'ayant pas vu venir l'explication.
Rubine est un personnage en 3 dimensions, pas juste une jolie pépée sans âme. Les décors ont du caractère et certaines ambiances sont dignes des meilleurs récits policiers.
Les intégrales sont encore facilement trouvables en librairie ; je conseille de sauter sur l'occasion, sous peine de le regretter.
A vrai dire, je préfère largement Rubine à Natacha, même si la nostalgie de cette hotesse de l'air conserve sa fraicheur dans mes lectures. Un must de la Bd FB, injustement passé sous les radars, mais fort de 4 intégrales, et qui n'a pas pris une ride.
Cette mini-série s'adresse aux enfants. Elle touche juste, et est merveilleusement dessinée, comme "la famille Passiflore" pour ceux qui connaissent.
Mon fils de 6 ans a adoré ce 2ème opus, qu'il trouve encore plus réussi que le 1er. C'est très visuel, et cela l'a beaucoup amusé.
Les dessins sont vraiment très réussis, dans la plus pure tradition des grands classiques Disney, auxquels l'auteur rend hommage.
La BD avait perdu un très grand poète dessinateur avec le décès de Michel Plessix ; Dav est un peu son fils spirituel, et ce "sous les arbres", un "vent dans les saules" pour enfants.
Je suis bien content de ne pas avoir acheté ce livre. je l'ai trouvé par hasard à la bibliothèque, et je vais le rendre soulagé de ne pas avoir dépensé un centime pour ça.
Déjà, ce qui se remarque le plus, c'est la pauvreté du dessin.
Les visages sont flous, les décors aussi. C'est du vite torché, ça coute pas cher et ça permet de sortir un livre de plus de 200 pages facile, les doigts dans le nez.
Le scenario est profondément sans intérêt, et s'il laisse espérer quelque chose, s'enlise dans le n'importe quoi.
Surtout, le propos est nauséabond, avec cette façon de suggérer que la violence islamiste vient finalement de la réponse sécuritaire. Que la violence serait la faute de ceux qui luttent contre la violence et nous protègent.
Quand on accumule les attentats islamistes et le nombre de victimes, c'est à gerber de lire ça.
Vives a visiblement la carte, pour que les medias, si prompte à s'indigner pour pas grand chose, laissent passer ça.
Très attiré par cette adaptation à la couverture sublime, j'ai pourtant longtemps hésité à la lire. J'avais peur d'être déçu. Quelque chose me faisait hésiter.
Maintenant que je l'ai lu, cette impression de frustration demeure, mais le scenario réussi l'emporte sur les dessins que je trouve imparfaits.
L'histoire est parfaitement racontée, le rythme juste, Poirot bien cerné et fidèlement représenté. Le texte d'origine est fort, pas facile à résumer en si peu de pages, mais le scénariste a plutôt réussi son ouvrage même si un tome 2 n'aurait pas été un luxe.
Il y a même des émotions, dans ce "crime pour rire", ce à quoi certains résument la carrière d'Agatha Christie.
Le dessin me déçoit un peu, parce que je sais que Chaiko peut faire mieux. Les couleurs, les lumières, les ambiances de neige, c'est très bien. Les personnages auraient pu faire un peu plus "années 30" (leurs coupes de cheveux font trop modernes).
Mais surtout, visages, costumes et décors auraient pu être plus précis, plus fouillés, parce que le dessinateur sait dessiner. Cela restera un regret, qui aurait pu faire passer cet album de "bien" à "génial".
Lu d'une traite, hier soir, alors qu'il fallait que je sois raisonnable et que je m'endorme tôt.
Et j'ai été rassuré sur la série ; elle est en de bonnes mains avec Critone.
Bien sur, c'est un peu différent de Marini, moins épique mais pas moins prenant.
J'avais surtout peur que le personnage de Mejaï disparaisse ou soit raté, mais ce ne fut pas le cas (je n'en dirai pas plus).
Les récitatifs ne m'ont absolument pas gêné ; ils étaient les bienvenus, et n'empêchaient pas non plus les silences (cf la toute dernière case, très évocatrice et très réussie, du coup). Les décors sont très réussis, là encore fidèles à l'esprit créé par Marini mais avec la patte de Critone. de nouveaux personnages charismatiques apparaissent, et là encore, sont réussis.
Certaines actions sont moins réussies, comme la façon dont le Scorpion et un autre personnage échappent au cosaque juif fou. Ca ne fait pas très crédible, cette poursuite en marchant !
Mais d'autres sont plus réussies, et l'ensemble est plutôt bon.
Mais sinon, je trouve que cette série reprend du souffle, un souffle différent, plus posé (le Scorpion aussi a changé, une femme a changé sa vie et sa vision de la vie, et cet album en est l'illustration).
Il y a bien des mystères à résoudre, j'ai envie de connaitre la suite et le dénouement de tout ça.
Et le titre de l'album ne révèle rien au lecteur, mais seulement aux personnages, et ne constitue que le commencement du mystère. J'espère juste que ce mystère sera à la hauteur de ces nouvelles espérances.
Bref, une bonne reprise qui me laisse espérer de beaux lendemains.
J'ai l'impression que certains, ici, règlent des comptes. En tout cas, je n'ai pas lu le même album qu'eux.
Les dessins sont très bons, les couleurs aussi. On reste dans cette ambiance so british années 50 qui fait tout le seul de cette série.
Les personnages sont très bien représentés, on les identifie sans difficulté, ce qui est toujours une qualité (et devient rare, de nos jours).
Mon bémol est plus d'ordre scénaristique :
La fin promet beaucoup mais fait pschitt (la menace se rapproche et... s'en va), et Blake et Mortimer sont trop spectateurs, pas assez acteurs. Le héros est un vilain personnage, de façon assez incompréhensible.
Il n'empêche, cet album est bien meilleur que "le testament de William S", par exemple ; on a au moins l'ambiance et les intrigues d'un vrai "Blake et Mortimer".
Même si ces reprises n'ont jamais égalé les histoires originales de Edgar P Jacobs, elles ont le mérite d'exister et de nous faire retrouver, à chaque nouveauté, nos amis aventuriers d'outre-manche et ce délice si particulier des années 50. Et c'est déjà pas mal.
Je ne serai pas aussi dithyrambique que certains ici. Un très bel ouvrage, certes, mais est-ce que c'est un excellent album ?
Me concernant, j'ai trouvé des longueurs, des passages où la lecture de poèmes m'a laissé un peu de marbre. Je n'ai pas non plus totalement adhéré à certains passages (la nuit passée par Abel et la mère maquerelle, dans le bordel, par exemple).
Par contre, j'ai beaucoup aimé les dessins, personnages parfaitement reconnaissables (école disney de l'excellence) et décors fabuleux. On est là très loin de certains ouvrages un peu prise de tête, où on ne sait jamais qui est qui et où les décors sont d'une pauvreté crasse.
Et puis, enfin un royaume-uni qui ressemble au royaume-uni, avec ses maisons typiques, ses ambiances de vieux cimeterres et ses ports de caractère.
Une suite est paru, en couleurs cette fois.
Ce sera avec plaisir.
Comme kergan666, je n'ai pas tout compris à l'histoire. Et pourtant, j'ai fait "l'effort" de relire les tomes précédents avant, pour ne pas avoir de difficulté à m'y replonger.
J'ai eu besoin des explications d'une bonne âme, sur le forum, sinon je passais complètement à côté de certaines choses pas si accessoires que cela.
Surtout, si le dessin est sublime et n'appelle pas vraiment de critique ou bémol, je suis un tout petit peu déçu du scénario.
L'affaire a commencé (il y a quelques années maintenant...) par des promesses, d'épique, de grandiose, de peuples, de civilisations. Et puis alors que l'histoire s'est accéléré, elle s'est transformée en parcours initiatique d'un seul homme (ou presque).
Et tout le reste a été occulté par les auteurs.
Que deviennent les peuples ? Les monarchies ?
Où sont les géants, les dragons et toutes ces créatures promises ?
Si j'étais méchant, je dirai "too much ado for nothing" (beaucoup de bruit - et de fureur - pour rien).
La comparaison avec la saga de "game of thrones" ne tient pas, au final, car les romans (et même la série TV) ont au moins ce mérite de ne pas focaliser trop sur 1 ou 2 personnages, mais de relater le destin d'une multitude de personnages, et d'expliquer ce que deviennent ces personnages et ces peuples.
Autant dire que la fin proposée dans "Servitude" m'a un peu déçu, comme ne m'a pas totalement convaincu la personnalité des personnages. Ce n'est pas qu'il ne sont pas attachants mais ils manquent un peu de personnalité. En faire des êtres torturés (je pense à F'Lar) n'en fait pas des personnages épiques pour autant.
Au final, c'est très bien dessiné, cela plaira aux amateurs de bruits et de fureur, mais je reste un peu frustré par la fin, que je trouve réductrice.
En cela, des sagas comme "le seigneur des anneaux" sont un cran au dessus.
Signe qui ne trompe pas :
Dès qu'il l'a aperçu, à la maison, mon fils (de 6 ans, mais qui sait lire) s'est emparé de ce nouvel opus pour le lire.
La série est bien née, et chaque nouvel album est un ravissement.
J'avais cru (une mauvaise info de mon libraire ?) que l'éditeur avait décidé de sortir les albums suivant, après le tome 4, en petit format. Heureusement, il n'en est rien, puisque ce tome 5 est du même format (normal) que les précédents.
Pagination raccourcie oblige (32 pages,, pour chaque tome), l'histoire se lit toujours aussi vite. Ce n'est pas une critique, cela veut dire que l'histoire est fluide et très bien racontée. Cette fois, le plaisir est moindre, peut-être parce que l'histoire est moins prenante (et pourtant peu banale).
Cet attrait moindre est sans doute lié au lieu où se déroule cette histoire. Non situé ("le lac Vert", tout au plus), on n'est pas au bord de la mer, cette fois, et ces magnifiques ambiances marines manquent un peu.
L'histoire est tarabiscotée, pas désagréable, mais un poil trop exubérante pour être crédible (du moins, de mon point de vue d'adulte ; à voir sur un enfant).
Au final, si cet opus 5 m'a moins emballé que les précédents, il n'en demeure pas moins un album à lire et une série que j'espère longue et stable. Messieurs/dames les éditeurs, ne changez rien, gardez ces auteurs !
Si le qualificatif d'indispensable de la BD est parois galvaudé, il est ici le seul qualificatif qui convient.
Chef d'oeuvre de la fin des années 50, "jacques Le Gall" est l'exemple parfait de la BD tous publics comme savaient en produire les auteurs de cette époque là.
L'aventure attendait au bord du chemin, le voyage état aussi plaisant que l'arrivée (le dénouement), le scoutisme et son esprit imprégnaient tous les auteurs, qui s'en donnaient à coeur joie.
La parution en noir et blanc (même si la prépublication s'est faite, apparemment en couleurs dans le journal "Pilote") apporte un supplément d'âme et des ambiances extraordinaires.
3 albums, 3 histoires, 3 ambiances et 2 auteurs merveilleux : Mitacq et Charlier, ce qui se faisait de mieux à l'époque.
Les albums suivants sont, de mon point de vue, moins réussi.
ps : la préface est amusante, elle affirme que ce Le Gall est "moins lié à l'image du scoutisme". On ne saurait écrire plus belle connerie ! Bravo champion...
Nouvel hommage, cette fois à "Blake et Mortimer" de Jacobs. Et c'est très réussi, avec du mystère et de la SF (façon "Marque jaune").
L'histoire est très bien construite, sans temps mort, avec de délicieux moments rétro, des décors impeccables et des couleurs d'époque.
Le titre va faire une pause pour permettre aux auteurs de réaliser un projet de SF ; dommage, je crains que cela ne tue cette série qui avait gagné ses lettres de noblesse et devait certainement commencer à cristalliser un public de plus en plus important.
Il n'empêche, je ne boude pas mon plaisir, pour ce titre décidément surprenant.
Le dessin a déteint sur le scénario, et définitivement douché mon enthousiasme pour cette série.
C'est affreux comme ce qui constituait ma série préférée a été massacré, par des dessins toujours aussi bâclés (regardez les décors, ils sont généralement horribles).
Du coup, le scenario m'a complètement échappé.
Je n'ai pas réussi à passer outre le dessin.
La comparaison avec "Renaissance", par l'équipe Duval/Emem, est terrible.
Que de regrets...
Je lache l'affaire.
Ce sera mon dernier album de Carmen acheté, tant que Louis sera au dessin.
La suite de "white knight", le Batman qui ringardise définitivement le "dark knight" de Miller, et qui arrive à faire du Batman sombre mais fun, ce que devrait être un vrai Batman.
C'est beau, c'est imaginatif, c'est classe, c'est sexy parfois (Batgirl !!!!), c'est prenant, il y a des rebondissements, des véhicules, des costumes, des personnages charismatiques, bref que du bon.
Et c'est un Batman, pas un Joker déguisé, cette fois, contrairement à "white knight" et qui constituait la petite faiblesse de ce 1er volume.
J'espère qu'il y aura un autre volume par Murphy, tant il a fait du bon travail jusque là.
Le tome 3 tient toutes ses promesses, et conclut (provisoirement, je l'espère) ce cycle.
Le dessin est toujours aussi bon, et les idées de personnages secondaires apportent de la personnalité à cet album. Mais par contre les humaines de 1er plan sont moins bien réussies que les aliens, elles manquent un peu de personnalité.
Les messages politiques de l'album ne sont pas ce qui m'a le plus séduit, loin de là, mais heureusement ils ne prennent pas trop le pas sur l'action, l'espoir d'un futur merveilleux et sur la pure distraction d'un bon titre de SF.
Il ne faudrait pas que cela s'arrête là, car j'ai l"impression que tout n'a pas été dit, tellement c'est allé vite.
Vivement la suite !
Oh qu'il est bien né, cet album !
Oh qu'il fait du bien !
Graphiquement, ce qui se voit en premier, on est dans l'ambiance de son ainé "le trone d'argile". On pourrait même croire qu'il s'agit de la même équipe, alorsqu'il n'en est (presque) rien : Jarry ne co-scénarise pas, et Théo ne le dessine pas.
Et pourtant, on s'y sent familier, dans ses meubles, en terrain connu.
Il y a des raisons à cela, entre le patronage de Théo et la scenarisation de France Richemond, qui a participé au "trone d'argile".
Les personnages sont immédiatement identifiables, les décors sont riches et parfois de toute beauté. Les couleurs hamonisent l'ensemble.
Le scenario n'est pas en reste, il m'a transporté, clair et instructif, et j'attends maintenant la suite avec impatience. Il y a du "rois maudits", pour qui apprécie la référence.
Une franche réussite, d'une oeuvre qui élève et qui raconte, mine de rien, l'Histoire de France en distrayant.
Qui l'eut cru ?
Une voiture certes emblématique de l'Histoire de l'automobile mais qui ne m'a jamais totalement séduit, et une histoire située cette fois en France, et au final, le meilleur album de cette sympathique série !
Le graphisme reste constant, les personnages récurrents aussi, mais le plus de cet album, c'est une histoire qui sort un peu du cadre des précédentes.
L'enquête se double d'un voyage, et il est très agréable.
J'espère qu'il y aura des suites.
Comme j'espère aussi que des personnages, de passage dans tel ou tel album, reviendront.
En tout cas, je suis très content d'avoir pu découvrir cette série, qui, je l'espère, vieillira aussi bien que "jacques Gipar".
Un très bon cru, par deux auteurs confirmés.
Ce 31ème opus réveille beaucoup de (très bons) souvenirs et se place dans le panthéon des meilleurs albums de reprise, et ne dépareillerait pas dans ceux de monsieur Martin lui-même.
Le dessin frise l'excellence, dans les décors, et les ambiances en général, avec une Alsace très bien reconstituée (et fantasmée, car hélas, de nos jours, pour retrouver autant de neige, c'est devenu de la science fiction, réchauffement oblige...). L'Alsace de cette époque là devait être très jolie.
L'afrique n'est pas en reste, avec un village étonnant (fantasmé ou réel ?), et de beux décors de safari.
L'histoire est prenante, savant mélange de géopolitique et de criminalité organisée, comme dans les meileurs "Lefranc". De ce point de vue là, Seiter rend une copie impeccable, respectant les canons de la série en tous points.
Un petit bémol pour certaines têtes des personnages ; parfois, elles sont moins réussies, voire franchement étranges, comme si une loupe était passé sur uen case, agrandissant la tête d'un policier devenue énorme par rapport à son corps. N'est pas Martin qui veut !
(même si, je suis admiratif de la capacité de Régric à passer du style Hergé/De Moor à celui de Martin, excusez du peu)
Mais enfin cela n'a pas gaché mon plaisir de lecture.
Réjouissant.
Une histoire sans queue ni tête, un dessin très très moyen.
L'histoire aurait pu être vraiment intéressante, avec l'idée originale de montrer l'ambiance du service militaire ; une ambiance assez bien reconstituée, pour ce que j'en sais.
Mais l'intrigue...
L'homosexualité est à la mode, alors on en mange à toutes les sauces, et c'est lourd, c'est lourd... Et pas crédible pour un sou.
Bon, après, le réalisme n'a jamais été le fort des "Ric Hochet", mais là on atteint le fond.
Le dessin est au moins lisible, à défaut d'être du niveau d'un "Ric Hochet". Il y a de belles ambiances de nuit et de pluie, c'est toujours ça.
Par contre, pour la reconstitution de 1969, y'a encore des progrès à faire. Et petit message à clesse (qui semble être un fan de Zidrou), l'histoire se déroule en 1969, et on est très loin des ambiances 50s !
Cette erreur de datation d'un lecteur confirme les soucis de reconstitution de ces nouvelles enquêtes de Ric Hochet, qui ont du mal à se situer dans le temps.
La seule note positive de cette reprise, c'est Nadine. Pas anachronique (contrairement au scénario de cet album), rigolote, pleine de vie, elle fait plaisir à lire, et je me surprend à ne pas être choqué par ses attitudes.
Mais enfin ça ne compense pas toutes les faiblesses de cette reprise.
Je préfère largement l'original à la copie.
Finalement, j'ai persisté et j'ai bien fait. Cette suite du préquel est meilleure que le tome précédent.
Les auteurs ont laissé tomber le fantastique (la télépathie...) et le racolage facile, pour se concentrer sur un scenario plus angoissant et plus réaliste.
La chronique de Cauvin est parfaite, je n'ai donc rien à ajouter.
Un bon album, à condition d'avoir le moral !
Le plus faible des albums jusqu'à présent.
Par trop invraisemblable, s'éloignant trop de la réalité, même si ça reste très agréable à lire.
Et la fin de l'album rattrape le reste, donnant une fois encore toutes ses lettres de noblesse à ce titre.
Du "moins bon" comme ça, j'en redemande !
Contrairement à zzz vincent, j'ai adoré cet album, pour son scenario surprenant et ayant du sens.
Le réalisme est cette fois un peu moins présent, laissant la place à un western spaghetti de bon aloi.
Toujours aussi génial, au final.
Erik67 a tout dit !
Je découvre également cette fabuleuse série grâce aux intégrales, et c'est du pur bonheur.
Comment ai-je pu laisser passer ce titre, à l'époque de sa parution en albums ?
Mystère...
Surtout quand je vois les merdes que j'achetais à la même époque !
Erreur rattrapée, et Dieu merci, les auteurs nous ont gratifié de 8 albums.
Une série avec des personnages forts, de l'aventure vraie et des intrigues très imaginatives, sublimées par un dessin d'un Léo au sommet de son art.
A acheter d'urgence.
J'espérais un changement de contenu, dans le scenario, mais effectivement, comme dit par docteur fil, l'ennui l'emporte sur le plaisir de découvrir les dessins (qui sont de qualité, c'est vraiment dommage).
Le jargons scientifique devrait nous amener à réfléchir sur notre condition humaine et notre place dans l'univers ; mais au bout d'un moment, j'ai surtout eu envie de décrocher.
Il y a aussi un postulat de base qui, personnellement, ne passe pas : que des créatures extraterrestres existent dans l'univers et soient plus développées que nous, pas de problème. Mais que ces créatures ressemblent à des crevettes, minuscules ou géantes, et qu'elles puissent développer des technologies comme ces vaisseaux spatiaux, ça ne passe pas. Pour construire quelque chose, il faut un corps adapté, et la plupart des créatures montrées n'ont même pas de mains.
c'est comme si on nous expliquait que des sortes de phoques avaient développé le vol spatial ; alors qu'ils peuvent à peine se mouvoir sur terre...
Bref, c'est trop invraisemblable et parcouru de dialogues pseudo-scientifiques mortellement chiants pour intéresser le lecteur.
A fuir, hélas.
Ma lecture est très fraiche, mais avec cependant le recul d'une nuit "pour digérer".
Cet album est vraiment bien né.
Je pense pouvoir dire, sans trop me tromper, que les auteurs ont apporté le meilleur d'eux-même : thierry Dubois a apporté sa connaissance de certains milieux (les transporteurs d'une certaine époque, pour faire simple) et sa science du scenario ("jacques Gipar", c'est lui) et que jérome Phalippou est maintenant un routinier des ambiances et personnages de la France de la moitié du 20ème siècle (grâce à "Betsy", son autre série).
L'histoire avance au bon rythme, les personnages ont de la profondeur et sont réalistes. La reconstitution de l'ambiance chaotique de la France de 1940 est efficace. Moi qui ne l'ai pas connu, je la trouve très crédible. Les français ont certainement profité de la désorganisation qui régnait pour se débrouiller, comme c'est montré dans l'album.
Les personnages sont attachants, et parfaitement identifiables, ce qui est très important. Je n'ai pas passé mon temps à me poser la question de savoir qui est qui, mal récurrent dans bon nombre de BD contemporaines.
La fin de ce 1er tome est surprenante, et le cahier graphique divulgache de façon étonnante le suspens, même si je n'ai pas été si surpris que ça.
Un chouette projet, réussi et maitrisé. Vivement la suite !
Je m'étais promis de ne plus acheter de nouveautés sur la seule base d'un dessin attirant. J'ai fait la bêtise de faire une exception, cette fois, et je m'en veux.
La raison n'est pas graphique.
Je suis maintenant habitué à ces BD ressemblant plus à des dessins animés. Et puis les décors sont fouillés et l'ensemble est de qualité.
Mais le scénario est une vraie déception.
Au delà du préchi-précha scientifique auquel il ne faut pas trop s'accrocher, l'histoire ne décolle pas.
Pourtant, ça bouge, ça va vite.
Mais ça va trop vite, les scènes s'enchainent sans qu'il n'y ait de chair à cette histoire. Les personnages sont tous oubliables, sans personnalité autre que graphique (on dirait les vieilles pub bénéton, revisitées à la sauce extraterrestre, mais à part ça...).
J'ai refermé l'album sans aucune envie de connaitre la suite, ne m'ayant attaché à aucun personnage. Et pour cause, les auteurs ne leur donne aucun moment pour se rendre attachant. Ce sont des robots sans âme.
Au final, un produit sans âme, que je ne recommande pas.
Je retrouve le tueur, dans un rôle qui lui va comme un gant, et utile pour la société. J'en viens même à espérer qu'il existe réellement, tant son utilité est évidente.
Les réflexions sur la société se tiennent totalement, elles transpirent la réalité. J'ai eu l'impression de lire du Norek, dans la description de la gestion de la mairie du Havre (dans cet album), les territoires perdus de la république et la corruption des élus.
On est même parfois en dessous de la réalité, mais il faut bien commencer, quand on s'attaque à la racaille qui gangrène notre beau pays.
Certains regrettent des couleurs plus chaudes des précédents albums. Mais pour qui connait Le Havre et sa météo, cela aurait été une absurdité, et cette ambiance de gris est parfaite.
Vivement la suite.
Contrairement aux autres avis, je trouve le dessin à la limite de l'époustouflant.
Et comme le scenario est prenant, les personnages bien campés, je marche.
D'ailleurs, globalement, les notes sont très positives.
Ce livre est une petite escroquerie, dans le sens ou il s'agit en réalité du comics "Batman", et la suite directe de "cour des hiboux".
Sauf que c'est un nettement moins réussi que "cour des hiboux".
Il n'existe pas de comics estampillé "joker", car les auteurs ont, pour le moment, le bon gout de laisser les super-méchants en faire-valoir, en idiot utile, des histoires de super-héros.
A lire, pour celles et ceux qui voudraient savoir ce que snyder et capullo ont proposé pour la "saison 2" de la relance de Batman. loin d'être indispensable, mais à tenter, vu le prix de 4,90 €.
DC relançait une fois de plus tout son univers comics de super-héros, et si l'ensemble est assez affreux (le pire étant ce superman en jean et grosses godasses ! oh mon dieu...).
Batman n'échappait pas à ce "reboot" (comme disent les anglophiles), se retrouvant avec une flopée d'enfants autour de lui.
Mais pourtant Snyder et Capullo vont nous proposer une histoire haletante, avec ce "cour des hiboux", très réussi et laissant espérer plein de bonnes choses ensuite.
hélas, l'essai ne fut pas transformé, et la suite se révéla sans intérêt.
Il n'empêche, ce livre est chaudement recommandé et un vrai cadeau à 4,90 €.
La quintessence du comics US.
Quand vous mettez ensemble l'un des meilleurs scenaristes de Batman et le meilleur dessinateur de sa génération, ça ne garantie pas toujours un chef d'oeuvre assuré.
Mais là, la magie a opéré.
Une super mini-série, accessible pour tout néophyte, mais qui s'adresse aussi aux puristes.
bref, que du bon, et à 4,90 €, c'est vraiment cadeau. La plus belle affaire du lot.
Cette publication, pour gonfler articiellement la pagination, ajoute une histoire scenarisée par joe Kelly, un mauvais scénariste.
Comme l'histoire racontée de son côté par Millar ne tient pas toutes ses promesses (pas très soviétique, au final, le superman popov), heureusement que Urban propose cette version à 4,90 euros.
Ca compense.
Cette mini-série brille plus pour son dessin que par un scenario mettant en valeur Batman. D'ailleurs, elle devrait s'appeler "Joker - white knight", et c'est très clair dès la couverture que c'est lui le personnage principal.
Mais sean Murphy réalise des dessins incroyables de virtuosité, qu'il est difficile de passer à côté de cette oeuvre qui détrône, haut la main, le "dark knight" de Miller qui prend un méchant coup de vieux.
Alors à lire, en espérant que les suites mettront enfin Batman en valeur.
Une très bonne surprise.
Je connais très bien le travail de alex Ross, je ne suis donc pas surpris par la qualité de cette mini-série, mais pour autant elle m'avait échapé à sa sortie en VO.
Avec cette sortie en VF à 4,90 euros, j'ai rattrapé mon erreur, et même si l'édition que j'ai eu en main s'autodétruisait à la lecture (les pages ne tiennent pas) et puait la colle, j'ai eu grand plaisir à lire cette histoire.
C'est du grand spectacle, avec du sens et de très beaux dessins.
Je recommande vivement.
Ce livre est réservé à un certain public, dont je ne fais pas parti.
C'est assez gnangnan, pas tout à fait ce que j'ai l'habitude de lire de la part de Rucka, et je suis surpris (dans le mauvais sens) par le résultat.
C'est plutôt correctement dessiné, mais destiné à un lectorat féminin, voire un lectorat féminin qui n'est pas trop porté sur les hommes, tant le récit est truffé de personnages lesbiens et/ou détestant les hommes.
C'est du girl power poussé à l'extrême, et assez proche d'une ambiance "Barbie et Ken" (où "Ken" est vraiment le seul homme dans l'histoire, tant il y a de personnages féminins).
L'histoire ne décolle jamais vraiment, des éllipses scenaristiques nous privent des meilleurs moments de bastons possibles, et quand le grand méchant arrive enfin, bin ça ne décolle pas.
Une grosse déception, que j'aurais qualifié de "à fuir" si le dessin n'était pas correct.
Dans sa préface, Pierre Christin (qui a du en voir, des dessinateurs) a tout dit, sur ce projet, cet auteur en devenir.
On est à la frontière du documentaire dessiné, avec un personnage principal prénommé "William", dessinateur de BD de profession, qui embarque sur le Sea Shepherd pour découvrir ce milieu si particulier de la défense de la cause animale.
En gros, c'est le retour d'expérience de l'auteur, Guillaume Mazurage, qui a embarqué sur ce navire et qui nous en fait plus ou moins le récit.
Je ne suis pas fan des docu-fictions, mais je ne savais pas que ce serait le cas, en achetant cette BD.
Le résultat est honnête, pas trop mal dessiné, dans un style de tradition franco-belge avec quelques visages empruntés aux mangas. L'ensemble est cohérent et pas désagréable à lire. Je ne me suis pas ennuyé.
J'espère juste qu'il y aura d'autres albums, pour que celui-là ne reste pas orphelin ; l'indication d'un "tome 1" laisse espérer d'autres albums.
De bonnes intentions, un dessin en devenir ; j'espère le début de carrière d'un auteur prometteur.