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Tous les bons ingrédients qui ont fait la réussite du tome 1 se retrouvent dans cette suite.
Le périple de Baïa et de Max coincés dans la jungle se poursuit, tandis que le trio de copines se retrouvent au plus profond d'une galère dont elle ont du mal à se sortir...
Le scénario est toujours aussi bine affuté. C'est fluide, agréable à lire, et finement bien mis en place. Les rebondissement se succèdent et les incertitudes planent.
Nous sommes déjà très attachés à tous les protagonistes qui ont tous leur rôle et leur importance.
On prend vraiment plaisir à lire ce récit d'aventure qui nous fait voyager.
Le dessin d'Olivier Pont retranscrit à merveille la légèreté des ambiances avec la puissance de la violence omniprésente, ainsi que l'horreur des trames qui se sont joués..
Traits, découpages, couleurs et ambiances sont réfléchis, maitrisés et nous invitent à plonger au cœur de l'aventure.
Je n'ai pas réussi à m'arrêter avent le cliffhanger de dernière page qui donne, encore une fois, envie de dévorer la suite.
Rare sont les BD à pouvoir me mettre véritablement une claque dans la gueule. Ce second tome du château des animaux, est l'un des rares à l'avoir fait.
Et pour une claque, c'est une véritable claque !!!
L'hiver mordant est arrivé et avec lui la souffrance cruelle et terrible des animaux.
En plus de mener à bien leur politique de contestation aussi pacifiste que possible, ils doivent affronter le froid terrible qui s'abat.
Ce sont de terribles épreuves qu'ils affrontent tous.
Xavier Dorison a réussi cet exploit de pouvoir nous identifier à eux, de pouvoir se sentir à leur place, avec eux à mener ce terrible combat.
Nous sommes véritablement plongés dans l'univers au plus profond.
J'ai été pour ma part, à la fois choqué, terrifié, ému...
Ce sont des sensations difficiles à obtenir dans la BD, et pour ça, je tire mon chapeau aux auteurs.
Car le travail graphique est lui aussi puissant, percutant et poignant.
Dessins et couleurs sont en harmonie avec des animaux auxquels nous sommes attachés.
J'ai hâte de poursuivre la découverte de cette magnifique fable, certes animalière, mais qui s'identifie parfaitement bien à l'homme...
On poursuit avec passion le périple de "La venin" dans sa quête de vengeance. 3ème album, 3ème cible à abattre. Cette fois il s'agit du patron des exploitations pétrolières de Oil Town. Comme avec son prédécesseur, cet album n'a presque plus rien d'un western tant Laurent Astier cherche à renouveler le genre. L'injustice sociale est le thème prépondérant à travers lequel notre héroïne va avoir du mal à garder son sang-froid.
On sent une véritable accélération du rythme et des évènements. Emily n' a jamais été aussi près de se faire arrêter, et aussi proche d'y laisser sa peau. L'étau se ressert autour d'elle si bien que l'avenir n'a jamais été aussi incertain.
Les flashbacks toujours présents, toujours aussi intelligemment placés et toujours aussi percutants, permettent d'approfondir l'univers et d'en savoir plus sur ce fameux personnage de Michael Draf.
Les révélations des dernières pages de l'album relancent toute l'aventure et toute la quête d'Emily.
Graphisme et dessin sont toujours de qualité et la colorisation sert toujours parfaitement bien l'univers.
Cette série est devenu incontestablement un indispensable du genre qui a su révolutionner ses classiques, pour nous faire vivre une belle aventure que l'on a hâte de poursuivre, tant celle-ci annonce encore de très belles choses.
J'ai savouré ce second tome que j'attendais avec impatience, même si pour être honnête, j'ai été un peu déçu.
Certes, on reste dans la même veine avec un graphisme soigné, un découpage dynamique et une colorisation toujours aussi belle. Mais concernant l'histoire, celle-ci patauge un peu et s'est éloignée de la dynamique et de la direction prise dans le premier opus.
La majeure partie de l'album concerne les violences et les oppositions entre les différentes classes ethniques de New York, qui ont évidemment un rôle depuis le début mais qui s'en trouvent être trop présentes.
De plus, l'apparition de nouveaux personnages et notamment de Paolita et de son combat contre la drogue et la prostitution vient malheureusement trop mettre de coté les personnages principaux et la trame.
Je suis bien conscient que tous ces choix sont réfléchis et auront forcément un rôle pour la suite, mais j'espère juste que tous sera cohérent.
Toujours un très bon point pour les multiples flashbacks et temporalités, subtilement amenés dans l'album et qui apportent énormément à la compréhension et au déroulement de tous les évènements.
Le dernier chapitre nous laisse à penser que le troisième (et dernier tome normalement) sera riche en rebondissements et s'achèvera en apothéose. En tous cas, je ne manquerai pas de le lire.
Soyons patient et croisons les doigts.
Changement de décor et début d'une nouvelle vie en Louisiane pour notre personnage préféré. D'ailleurs, elle commence sur les chapeaux de roue car les ennuis vont très vite venir à lui.
Comme à chaque fois, l'histoire est intelligemment construite, l'univers est complet, les personnages sont travaillés, les décors sont précis et la colorisation à l'aquarelle est authentique.
On sent qu'il n'y a pas de place pour l'à peu près, et que chaque détail, s'il est présent, a forcément son rôle à jouer.
D'album en album, on sent la puissance du duo d'auteur et la solidité de la série qui est bien implantée dans ses propres codes.
Encore une fois, les frères Maffre réinventent le genre westernien de façon décalée, originale, pleinement assumée et franchement réussie.
Pour moi, c'est le meilleur album de la série. Enfin les choses bougent et des rebondissements viennent orienter l'histoire vers d'autres directions.
L'action est bien présente avec de belles scènes de combat. Les explications sur les origines du conflit et l'histoire des personnages permettent de mieux comprendre pourquoi on en est là aujourd'hui.
Tout cet ensemble narratif réoriente la ligne directrice de la série, et vient amener nos protagonistes dans une position ou leur issue favorable est plus qu'incertaine.
Le lecteur est tenu en haleine et le dernier album risque bien de conclure cette guerre d'Azur en apothéose.
Dessins et graphismes sont dans la lignée des précédents albums, et la colorisation nous offre toujours de belles planches et de belles ambiances, malgré le fait que le Duo d'auteurs est fait appel à Bruno Tatti pour les épauler à la mise en couleur de cet album. Ce dernier à su se mouler dans la veine graphique de la série, à tel point qu'on ne perçoit aucune différence entre cet album et les précédents.
Espérons maintenant que la Source Aurore viendra à bout de la Montagne Rouge...
Pour être très honnête, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire... au début.
Je me suis demandé où les auteurs voulaient nous emmener...
Mais ensuite, au fil des pages et de l'avancement du récit, j'ai vraiment été embarqué dans l'univers.
Un univers beau et paisible au début mais machiavélique et démonique par la suite.
Et cela monte crescendo tout au long de la centaine de pages.
L'histoire est habilement mis en scène et a le mérite d'avoir plusieurs but: nous divertir, nous choquer et nous interpeler.
Quel est le véritable but de l'homme, de sa condition et de sa place dans le monde et parmi les siens ?
Le graphisme est excellent avec un dessin des plus standard, mais parfaitement maitrisé.
En revanche, de la colorisation se dégage une véritable atmosphère puissante, angoissante et cauchemardesque.
C'est le point fort de l'album, c'est une vrai réussite.
L'ensemble complet nous donne quelque chose de franchement réussi, que l'on prend plaisir à lire.
J'ai été un peu déçu par ce second tome...
Bien qu'il reste dans la continuité de son prédécesseur et que le graphisme soit toujours de qualité, notamment avec de très belles planches au cœur de Phobos, l'histoire a tendance à s'enliser.
On tourne en rond, et au fur et à mesure que les pages se tournent, on à l'impression de ne pas avoir avancé.
Se mêle à cela des dialogues indigestes, accompagnés de termes techniques et scientifiques incompréhensibles, qui alourdissent encore plus le rythme déjà lent..
Pour ne rien arranger, de nouveaux personnages sortis de nulle part débarquent et viennent rendre l'ensemble encore plus compliqué.
Malgré tout cela, on retrouve encore de bonnes idées scénaristiques, notamment avec les fameuses "épreuves", ainsi que la transformation perpétuel de Phobos. Ces idées servent intelligemment l'histoire.
Labyrinthus m'a quand même fait passer un bon moment.
La suite de cette aventure m'a autant passionné. On suit toujours Brice et son père qui fuient les gouvernementaux et la politique mise en place. L'histoire, même si elle ne révolutionne pas le genre, a le mérite de nous embarquer avec elle et de nous surprendre par l'intermédiaire de plein de petits détails et de rebondissements très originaux, notamment dès le début de l'album avec le Nôo...
D'ailleurs cette scène nous a encore offert de superbes planches.
Mais c'est tout au long de l'album que l'on profite d'un graphisme exceptionnel. Dessins, décors, couleurs, lumières et ambiances sont d'une qualité remarquable.
Mais par contre, deux points négatifs viennent gâcher l'ensemble. Le premier concerne la typographie des textes qui, à partir de la page 22, grossit et diminue très souvent au grès des planches.
Le second, concerne plusieurs plans dans lesquels les flous sont très grossiers et complètements ratés, notamment pages 20, 42 et 56.
Oui, je sais je chipote, car l'album est vraiment très réussi.
Vivement la conclusion.
Adaptation d'un Roman, cette nouvelle série s'annonce très prometteuse. Nous somme très vite plongés au cœur de ce space-opéra galactique aux côtés de Kirth et de sa quête de justice et de vengeance. Très peu d'action et de mouvements dans ce premier tome qui se contente principalement d'installer le décor, les personnages et tout le background.
Beaucoup de mystère en suspend autour de Kirth et de son passé.
La narration manque parfois de rythme et d'intensité avec, en plus par moment, de très longs échanges entre les personnages, avec des dialogues qui viennent un peu étouffer l'ensemble.
En revanche, le très gros point positif vient du graphisme (qui me rappelle d'ailleurs énormément la série Colonisation).
Le dessin est beau, détaillé et très plaisant à voir. La colorisation est sublime avec de magnifiques jeux de couleurs et de lumières. Les planches, que j'ai pris beaucoup de temps et de plaisir à contempler, nous offrent un somptueux rendu.
La double page déroulante de pur dessin sans texte au cœur de l'album est une excellente idée. Dommage que le graphisme un peu grossier de cette double-page soit très en dessous du reste de l'album.
Gros point négatif sur de trop nombreuses erreurs d'orthographe, de syntaxe et de placement de bulles qui nuisent vraiment à la lecture. J'ose espérer que cela ne se reproduira plus dans les prochains albums de cette série prévue en 10 tomes, série que bien entendue, je suivrais avec grand intérêt.
Un des meilleurs tome de la série.
Une histoire beaucoup plus sombre et violente que ce qu'on a connu jusque là.
Une colorisation elle aussi très sombre, très noire.
Un scénario très intéressant qui joue sur plusieurs temporalités, plusieurs protagonistes secondaires ainsi que le passé de Mario.
Cela permet d'apporter encore un peu plus de profondeur aux personnages et d'en apprendre plus sur eux.
Une réelle complicité est née entre Tango et Mario mais aussi entre eux et nous. A chaque tome, je prend plaisir à plonger avec eux au milieu de leurs aventures.
Quelle conclusion !!!
Toujours aussi plaisant de replonger dans l'univers de Renaissance.
Les rebondissements s'enchainent au milieu de magnifiques scènes d'actions.
Au milieu de ce pur récit de fiction, beaucoup de messages politiques, humains et environnementaux sont passés. La conclusion de l'album pointe d'ailleurs en ce sens.
C'est très bien scénarisé et magnifiquement mis en page.
Le travail graphique est d'ailleurs lui aussi toujours très plaisant avec de très belles planches.
Avec Renaissance, j'ai pris plaisir à suivre un vrai tryptique, puissant, efficace, intelligemment scénarisé, habillement dessiné et qui à su garder son niveau de qualité jusqu'à la fin.
Quelle bonne nouvelle de voir que la fin de Renaissance n'est que le début d'une future nouvelle aventure dans une autre époque..
Dans ce deuxième album, tout s'accélère. Le combat des Résistants qui s'apprêtent à frapper un grand coup, les Dévots qui en on marre de subir et se préparent à lutter et le reste de la population qui survit au milieu de tout ca comme elle peu.
Le rythme est toujours aussi haletant, le découpage toujours aussi efficace et l'atmosphère toujours aussi puissante.
Le graphisme est encore de meilleur qualité avec des superbes planches, de beaux jeux de couleurs et une page pleine juste incroyable vers la fin de l'album.
On rencontre de nouveaux Aliens dont les effets servent toujours aussi efficacement l'histoire.
Les articles de journaux sont toujours présents en début et en fin d'album et apportent un réel plus à l'univers.
Bref, on retrouve un second tome dans la continuité du premier, mais encore plus réussi.
Vivement la conclusion de la série que j'espère de même qualité.
Mon avis se rapproche beaucoup de celui de Dunyre.
On retrouve une construction en diptyque (loin des grosses séries habituelles de Bec) qui apporte un autre style de narration très plaisant.
L'histoire ne révolutionne pas le genre mais elle est particulièrement bien écrite, construite et dessinée.
Il s'en dégage une atmosphère lourde, angoissante, poisseuse, et très sombre, qui est d'ailleurs renforcée par une colorisation soignée.
On est véritablement plongé avec Angel dans se petit village inhospitalier et perdu au cœur de la Pennsylvanie dans un hiver froid et pluvieux. On arriverait presque à ressentir ses émotions, ses peurs et ses angoisses au fur et à mesure des pages.
J'ai été vraiment surpris et séduit par ce réalisme auquel je ne m'attendais vraiment pas.
Village hanté, phénomènes paranormaux, vengeance païenne ou culte ancestral ?
Dans tous les cas, un mystère à découvrir qui pousse le lecteur à vouloir connaitre la suite.
Ce tome 7 ouvre un second cycle pas vraiment prévu initialement.
On retrouve les personnages et quelques faits du premier cycle, mais l'ensemble va servir une toute autre histoire.
Une histoire qui commence d'ailleurs sur les chapeaux de roue, sans temps mort, et qui nous emmène au cœur de la mission Farout.
L'écriture est fluide et nous sommes très vite embarqués dans l'univers qui se déroule principalement dans l'espace.
Les interrogations fusent déjà et l'on sent très vite qu'un nouveau gros danger guète l'humanité.
Coté graphisme, nous sommes désormais bien habitués aux traits de Stefano Raffaele, mais en revanche la grosse surprise vient de la mise en couleur. Exit Digikore Studios et bienvenue à Natalia Marques qui créer la surprise avec de magnifiques planches.
Celles se déroulant dans l'espace sont superbes avec de somptueuses couleurs et lumières, à la fois bleu-vert dans l'espace, rose à l'approche de Farrout et blanc immaculé à sa surface. C'est du très beau travail.
L'album se termine sur une multitudes de révélations qui forcément donnent plus qu'envie de poursuivre l'aventure.
Découvert en avant-première grâce au journal Spirou dans les suppléments des abonnés, j'ai été totalement embarqué par cette revisite inattendue, à tel point que j'ai sauté sur l'album le jour de sa sortie.
L'approche totalement bestiale et sauvage du Marsupilami tendre de Franquin, est un pari osé et surprenant, mais totalement réussi.
De plus, les faits se déroulent en temps de guerre, dans une capitale Bruxelloise hivernale, froide, glauque, sombre et poisseuse.
Des messages graves et d'impotence sont passés comme la maltraitance et le trafic d'animaux, mais aussi l'intimidation, la violence ou encore le harcèlement.
Avec tout ça, on pourrait se demander comment accrocher le jeune public, le cœur de cible de cette revisite.
C'était sans compter sur Zidrou et sa formidable expérience narrative.
Il réussit malgré tout ça, à apporter de la joie, de la gaité et de la bonne humeur.
Le fait que l'histoire est mise en scène autour du jeune François et de son amitié extraordinaire avec les animaux présents en nombre, apporte de la légèreté à l'ensemble.
Mais soulignons aussi, le travail exceptionnel de Franck Pé !!!
Une véritable claque visuelle !!
Il réussit avec maestria à livrer un récit aux atmosphères absolument parfaites. C'est époustouflant.
Que l'on soit dans les rues pluvieuse et nocturnes de Bruxelles, ou dans la maison chaude, rassurante et douillette de François, les ambiances sont tout de suite identifiables grâce à un graphisme toujours maitrisé.
Les expressions des animaux sont à mourir de rire quand à l'inverse le visage harcelé et battu de François nous fais presque couler les larmes.
Bien loin du Marsupilami que l'on connait, La Bête interroge, intercepte, surprend et questionne, mais surtout est porteuse d'un message d'espoir et de bienveillance que tout le monde devrait découvrir au moins une fois...
Merci Zidrou.
Merci Frank Pé.
Merci Franquin.
Cette seconde partie conclue le diptyque en apothéose. On traverse toutes les émotions possibles et imaginables. Les rebondissements sont bien amenés et complètement inattendus. L'intrigue, qui se déroule depuis le début sur deux temporalités, trouve ici tous son sens. Le travail narratif est de très grande qualité.
Le tout dans une atmosphère New-Yorkaise des années 40 plus vrai que nature.
Le travail graphique de Mikaël est toujours aussi beau et soigné.
J'attend maintenant avec impatience "Queenie", la 3ème histoire de son cycle New-Yorkais.
Je n'ai découvert Siegfried qu'avec la réédition 2020 de ce Tome 1. Une réédition qui est d'ailleurs particulièrement bien soignée avec un très bel habillage des partie cartonnée, rappelant les gravures et les calligraphies en or d'autrefois.
L'histoire mélange avec maitrise le conte, la mythologie, la magie et l'aventure.
L'ensemble est parfois léger, très sensible et très touchant, quand il n'est pas à l'inverse noir, sombre et intense.
Siegfried et sa quête à la fois identitaire et aventurière, nous entraîne dans un monde dans lequel il est le seul homme à la recherche de réponses.
Le dessin est très beau, les décors froids et enneigés sont intenses, la mise en couleur est profonde.
Il en ressort une atmosphère particulièrement puissante qui donne du volume et du caractère à l'histoire.
Seul petit point négatif qui peut être perturbant pour le lecteur, c'est le côté trop léger, enfantin et dessin animé de certaines planches et cases, notamment par l'intermédiaire du personnage de Mime et de ses expressions faciales.
Néanmoins, Siegfried est une aventure palpitante qui j'espère saura me surprendre à travers son futur triptyque.
A la fois suite directe des aventures de TER, et à la fois début d'une nouvelle trilogie indépendante, TERRE démarre sur les chapeaux de roue.
On quitte définitivement l'espace et les décors très fermés de Jupiter, au profit du "plancher des vaches" et des grandes étendues ouvertes.
L'intrigue se met doucement en place avec une grande dominance liée à l'exploration de la TERRE. Mais il y a également une part liée aux personnages de Mandor et de Beth qui sont dans une pleine découverte et révélation d'eux-mêmes.
Tout ceci dans le but de servir au mieux les futurs évènements, dont les prémices sont servis dans les toutes dernières pages, avec un cliffhanger qui donne furieusement envie de découvrir la suite.
L'écriture est intelligente, car le lecteur découvre cette nouvelle TERRE comme les protagonistes de l'histoire, au même rythme qu'eux, en se posant les mêmes questions qu'eux, comme s'il faisait partie intégrante de l'univers.
Comme dans le premier tome de TER ou l'on découvrait la cité du Mesnil grâce à de superbes planches, on profite ici aussi de sublimes dessins qui décrivent parfaitement à eux seuls la nouvelle TERRE. L'atmosphère d'insécurité liée à la beauté sauvage des lieux rend l'ensemble incroyablement prenant.
Les 4 pleines pages de l'album en sont d'ailleurs le meilleur des exemples.
J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre l'exploration de la TERRE aux cotés de Mandor et de Beth qui n'ont pas fini d'être surpris.
Dans la lignée de ses prédécesseurs, ce 6ème tome poursuit l'intrigue passionnante de nos jeunes héros et de leurs opposants, dans une quête de pouvoir qui prend indéniablement la direction d'une guerre.
La tension monte, les enjeux également.
Le tout habillé d'un graphisme toujours aussi efficace qui n'a décidément rien à envier au cinéma.
Hâte de lire la conclusion de ce second cycle.
Dans la lignée de son prédécesseur, cette suite à véritablement montée d'un cran.
L'histoire alterne à la fois sur deux zones différentes, EDEN et le Camp à l'extérieur, mais également sur 2 temporalités, avec des Flashbacks retraçant et expliquant la genèse d'EDEN et ce qui s'y est passé.
Le graphisme accompagne d'ailleurs ces différentes temporalités narratives, avec des planches des plus standards aux cases horizontales pour les flashbacks, et au contraire des planches destructurées aux lignes verticales et peu courantes quand il s'agit d'illustrer les évènements présents.
Idem pour la colorisation, avec des couleurs numériques pour EDEN, et le reste avec les traditionnels papiers, crayons, encre et pinceaux.
Ainsi, le rythme et la narration s'en retrouvent grandis.
A cet univers purement Post-Apocalyptique, est venu s'y greffer une touche de science-fiction très plaisante.
Les évènements s'enchainent, l'histoire s'accélère, les révélations fusent, le tout pour nous emmener intelligemment vers un grand final qui s'annonce spectaculaire.
Un très bon album de science-fiction sans aucun temps mort. Dans un soucis de narration et de pagination, le rythme imposé est particulièrement rapide. Les faits et le background sont posés dès le départ. Les évènements sont expliqués, racontés et dessinés dans la foulée. On sent bien qu'on est pas là pour perdre de temps mais au contraire pour foncer au cœur de Labyrinthus.
L'univers "science-fiction / invasion / fin du monde" m'a beaucoup plus. Celui-ci bien que déjà vu, a su se réinventer par des choix scénaristiques et narratifs intelligents.
Le dessin lui aussi très "routinier" et sans aucune nouveauté, a su rester solide tout en retransmettant de façon efficace l'univers. Appuyé par une colorisation pointue, le graphisme de l'ensemble donne des planches incroyables. Celles des vaisseaux, dans l'espace et sur Phobos sont d'ailleurs superbes, à la fois belles et terrifiantes.
Le second tome de ce diptyque promet d'être riche en révélations et rebondissements.
Comme beaucoup d'avis déjà postés, je trouve également que l'histoire prêche un peu. Elle est cohérente, intéressante, mais ne révolutionne pas le genre, loin de là. On a juste à faire à une simple histoire de disparition et à un homme qui du coup va partir à la recherche de sa fille..
Jusqu'à la fin, j'avais pourtant espérer un gros rebondissement par rapport à ce petit indien qui accompagne Morgan et qui est apparu très tôt dans l'histoire. Je me suis dit que si l'auteur avais pris soin de l'installer là et de construite l'intrigue avec lui, c'est qu'il était très important et qu'il allait apporter quelque chose de marquant. Je m'attendais donc vraiment à être surpris par un rebond scénaristique mais finalement pas du tout.. C'est dommage, il y avait pourtant matière pour ça...
Heureusement ce qui vient sauver l'ensemble c'est le graphisme. De très beaux dessins, des décors dépaysants, mais surtout une colorisation en direct à l'aquarelle absolument époustouflante, avec de somptueux jeux de couleurs et de lumières.
Les pleines pages sont d'ailleurs les plus belles. J'ai passé un temps fou à les admirer.
Du coup, l'ensemble s'en retrouve très solide et l'on prend plaisir à plonger dans l'univers.
Merci pour ce très bon moment.
Quelle déception pour ce second tome que j'attendais pourtant avec impatience...
Certes, je me doutais que les choses allaient changer dans cet opus, mais je ne m'attendais pas du tout à quitter un excellent huis-clos spatial et angoissant, pour une simple intrigue policière, qui d'ailleurs est vraiment très mal construite. Il y a une foule de personnages et de noms qui n'apportent rien, si ce n'est embrouiller le lecteur et casser le rythme.
On ne comprend pas ce qui se passe, pourquoi l'histoire est située ici, où les auteurs veulent en venir...
Il faut attendre la toute fin de l'album pour que les 2 opus s'imbriquent, deviennent cohérents et qu'on comprennent enfin les choses.
D'ailleurs cette chute est une idée original et très intelligente. Je ne m'y attendais vraiment pas. Mais c'est quand même dommage qu'elle est été amenée de la sorte par une simple intrigue policière.
Je suis certain qu'il y avait matière à construire quelque chose de plus grand et de plus intéressant.
Le diptyque reste néanmoins divertissant.
Dans la veine des 2 précédents opus, ce 3ème album vient étoffer un peu plus l'univers. Des réponses sont apportées mais des questionnements subsistent. L'histoire vient parfaitement s'imbriquer en parallèle des 2 premiers tomes. C'est un véritable travail d’orfèvre scénaristique initié par les auteurs. C'est solide, intelligent, et rondement mené.
Le dessin est également toujours au rendez vous avec un graphisme puissant qui ne perd pas en qualité.
Autre gros point positif, toute la recherche faite autour des médecins légistes et de l'étude des morts. Non seulement cela rend l'ensemble authentique mais surtout cela permet au lecteur d'en apprendre beaucoup sur cet univers trop peu connu.
Pour ma part, c'était un régal de me plonger dans le quotidien d'Ahmed et de son métier passionnant.
RIP, très très grande série morbide pour notre plus grand plaisir.
J'ai adoré cet album !!
Il m'a tout de suite fait penser à ce film de Steven Spielberg "Duel", dans lequel on suit la course poursuite entre un camionneur et un automobiliste.
C'est exactement ce qui se passe ici, entre un joggeur et un motard dans une forêt.
Le rythme est intense, soutenu et on s'identifie très vite au joggeur, à sa peur, son anxiété, ses interrogations.
Certes le récit est minimaliste et les dialogues pauvres, mais tout passe par le dessin, le mouvement et le rythme.
Et on peut remercier Laval d'avoir fait ce très beau travail graphique.
Cadrages serrés puis grandes cases ouvertes, vue de face puis contre plongée, ou encore cases rythmées puis planches très calmes..
En jouant ainsi sur la variété graphique et narrative, on ressent toute la tension liée à l'histoire.
Pour accompagner tout cela, un très beau dessin à l’aquarelle avec des couleurs volontairement à dominance de rouge et de noir pour renforcer l'immersion.
Un très bel exercice de style narratif et graphique rondement mené et parfaitement exécuté.
Encore une très grande oeuvre de Mathieu Bablet.
On ne présente plus son trait géométrique reconnaissable entre tout, ses décors aux perspectives hallucinantes, ses personnages aux gueules cassées, sa colorisation atypique, ni même les somptueux jeux de lumières plus vrais que nature.
Non, là ou l'on mérite de s’attarder, c'est sur l'histoire. Une histoire longue de plus de 250 pages dans laquelle il prend le temps de poser tous un contexte qui nous permet de plonger sans retenue dans son univers.
A travers les deux robots Carbone & Silicium, qui prennent leur envol et découvrent notre monde, il dépeint toutes les atrocités de notre société, mais sans jamais apporté de jugement. Esclavage, prostitution, inégalités, immigration, réchauffement climatique, classe sociale, insécurité, politique, guerre, religion... bref tout y passe.
Il nous laisse avec des faits, nous poussant dans une réflexion sur notre situation et notre place dans un monde en souffrance.
Mais au delà de tout ça, c'est d'un autre sujet que parle Mathieu : l'amour.
Une histoire d'amour dont on ne sait pas d'où elle vient, ni sur quoi elle tient mais qui lie profondément Carbone & Silicium. Un amour profond donc, mais aussi très fragile, très instable avec d'un coté Carbone qui assume sa vie de sédentaire, et de l'autre Silicium qui aspire à une vie de nomadisme et de curiosité. Leur liens puissants et profonds s'en retrouvent fragiles et cassants.
De cette situation, leur avenir, mais aussi celui de la Terre, en sera forcément impacté.
Encore une fois, Mathieu Bablet prouve qu'il n'a plus rien à prouver. Auteur complet et de renommée, il a un grand avenir devant lui.
Merci pour cette oeuvre et vivement la prochaine.
Un bon album qui se lit extrêmement vite et dont la trame avance tout autant.
Cette ode à la nature et à la sauvagerie est remarquablement bien mise en scène. Graphisme, décors, personnages, couleurs, jeux de lumières... Tout y est pour nous plonger au cœur de l'histoire de Jeremiah Johnson.
Mais encore une fois, le seul point négatif est le manque de développement de l'univers et des protagonistes. Le background est trop léger pour que l'on puisse être complètement embarqué dans l'univers. Ça manque de profondeur et de volume. On ne sait rien des personnages. Les auteurs se sont contentés de placés les protagonistes à ce moment là dans cet endroit, sans trop nous expliquer le pourquoi.
Bref, un album qui nous divertit mais qui n'a véritablement aucun but littéraire.
Ce troisième album confirme l'impression laissée par les 2 premiers. Une série inédite, efficace, intéressante et très solide.
Ici encore, le travail de narration et graphique (pour le dessin et la colorisation) sont au rendez vous.
Cet album conclue le diptyque entamé précédemment, mais nous n'en savons pas beaucoup plus sur la vie privée de Irons. Une zone d'ombre qui le rend assez mystérieux et lui donne de la grandeur, de l'importance et de la stature. C'est véritablement lui qui donne tous le corps à l'histoire.
J'espère que cette série ce poursuivra encore longtemps car je me suis très vite attaché à cet univers.
Et voila, c'est fini.
Ce 4ème tome conclue le deuxième acte mais aussi la série complète (d'une manière un peu brutale et rapide selon moi).
Mais c'est le seul reproche que je ferait, car l'album tient la route.
On poursuit la lutte de La Résilience contre Dyosinta, à travers le grand froid des pays nordiques.
Changement de décors, changement d'ambiances et changement de rythme pour ce dernier album où tout s’accélère. Personne n'a plus rien à perdre.
Du début à la fin, la série aura su restée de même qualité et garder tout le temps le même rythme et une narration efficace.
Ça fait un petit quelque chose de quitter cet univers auquel on s'était attaché.
Nul doute que maintenant, après la fiction, ce sera à nous dans la réalité de poursuivre le combat des injustices et des inégalités dans un monde en souffrance.
Dans la lignée de son prédécesseur, "L'Empire" poursuit le périple de Maximilien et Charlotte au Mexique.
L'histoire est toujours aussi passionnante avec une narration merveilleusement bien ciselée et qui nous tient en haleine.
L'introduction de personnages aussi sombres et machiavéliques les uns que les autres (Almonte, Bazaine, Meglia) donne encore plus de puissance et d’intérêt à l'univers.
A coté de cela, on a à faire à une princesse qui prend les rennes du trône et à un Empereur presque Benêt qui n'arrive à rien et s'adonne à une vie pleine de légèreté.
Bref, en inversant ainsi les rôles, les auteurs renversent l'idée que l'on peut se faire d'un règne impérial et du coup donnent un champ d'accès très large à la narration.
Le dessin est toujours au niveau avec des personnages puissants, aux expressions vivantes. Les regards sont profonds et les sentiments qu'ils dégagent sont sincères. Les décors mexicains sont au rendez vous avec une colorisation précise et authentique qui renforce davantage l'immersion.
Un Acte II qui se conclue sur un avenir incertain pour nos empereur et que l'on a hâte de retrouver...
Cet album m'a littéralement fait voyager. J'ai été transporté dès les premières pages aux cotés de Siku dans sa quête identitaire. L'univers onirique construit autour d'elle et de la légende de Nyaminyami, le dieu du fleuve, est remarquable. On se balade entre poésie, magie, tendresse, mais aussi vengeance, combats et destruction. Une façon d'aborder avec délicatesse des sujets d'actualité assez sensibles...
Le rythme est soutenue et la structuration très dynamique avec beaucoup de mouvements. On ressent beaucoup l'animation et son influence sur le récit.
Du coup on est tout le temps pris à 100% dans l'album, les rebondissements se succédant les uns aux autres.
Coté graphisme, le travail est également de qualité avec un mélange maîtrisé entre légèreté dans la colorisation, et puissance dans le trait.
Une colorisation très vive et très lumineuse, qui nous plonge dans une ambiance presque féerique.
Un autre point important me concernant, et qui m'est arrivé pour la première fois depuis très longtemps que je lit de la BD, mon subconscient s'est imaginé et créé une bande son épique aux consonances africaines dès que j'ai commencer à lire les premières pages. Je me suis aussi projeté dans un cinéma en train de regarder Kariba sous forme de film toujours avec cette musique épique.
Est-ce l'effet du mouvement très présent dans l'album, ou de l'univers dépaysant et atypique ? Aucune idée, mais toujours est-il que ça ne pas déplu, bien au contraire. C'était une très belle expérience, preuve encore une fois que Kariba est un excellent récit, qui arrive à nous couper de notre quotidien pour nous faire passer un délicieux moment.
Après une longue attente, on retrouve enfin Forever 4 ans après les événements du Tome 5 (le Tome 6 étant un Tome de transition).
La guerre du conclave suit son cours et l'histoire aussi. Mais celle-ci prend du temps pour avancer. On sent bien que de gros bouleversements arrivent et se mettent en place mais le rythme à tendance à s’essouffler un peu.
On reste néanmoins toujours accroché à cet univers très complet.
Le graphisme est toujours au rendez vous avec un dessin très détaillé et une mise en couleur efficace.
Ce 7ème tome à la particularité d'être découpé en 3 gros chapitres de 22 pages, au lieu de 6 de 11 pages comme habituellement.
A la fois, suite logique de la série et à la fois initiateur d'une second cycle, Risen continue de dérouler son univers à la fois complet et passionnant.
Je suis très surpris de voir tous ces commentaires négatifs sur une nouvelle série qui, pour ma part, porte en elle un gros potentiel.
Le concept de base est déjà très intéressant, mais il vient s'y greffer en plus toute une panoplie d’événements qui rendent l'ensemble très accrocheur. On a véritablement envie d'en savoir plus :
- Qui est le convoyeur, cet homme très mystérieux ?
- Quelle est sa véritable quête ?
- Quel est cet œuf mystérieux qui conclue chacun de ses pactes ?
- Qui est la femme que l'on découvre en fin d'album ?
Bref, l'auteur a pris soin de garnir son scénario de nombreuses petites idées anticipatrices et plutôt inédites, certaines teintées d'héroïc fantasy qui piquent immédiatement l'intérêt.
Il nous livre ainsi une série qui sort des sentiers battus du traditionnel post apocalyptique.
Le dessin de Dimitri Armand est quant à lui toujours aussi savoureux. Avec son trait très expressif, les gueules des personnages sont puissantes, les décors à la fois détaillés et soignés, et la mise en couleur est des plus immersive.
L'ensemble est très rythmé, sans temps mort et donne plus qu'envie de poursuivre la mission du Convoyeur à ses côtés.
Ce second tome monte d'un cran. L'histoire, même si encore une fois se cantonne d'une simple chasse à l'homme, se trouve être habilement scénarisée. On sent qu'un fil rouge de plus en plus important se tisse au travers des différents albums. L'ensemble se complexifie et gagne en intérêt.
Le dessin lui aussi s'est bonifié. Plus détaillé, plus juste et plus puissant, il nous immerge dans cet univers de western moderne à la Al Caponne.
Nevada a su rapidement interpeller et gagner la confiance des lecteurs.
Pour ma part, je suivrais avec passion ses prochaines péripéties.
Cet avis porte sur la trilogie complète. Une véritable réussite.
Le jeune Mikédi nous conte sa propre histoire, son propre destin aux cotés de son vieux maître.
Mathieu Mariolle a réalisé un super travail de narration. Il prend le temps de développer toute l'histoire de ces 2 protagonistes tout en déroulant l"intrigue très rapidement.
Scènes de combats épiques s’enchaînent avec des moments plus doux. Les contes et légendes côtoient une réalité bien dure. La découverte de soi-même se marie avec la magie.
Bref beaucoup d'univers différents qui s’entremêlent et se complètent parfaitement bien.
Le tout est largement magnifié par le dessin époustouflant de Carlo Ferniani. De multiples détails fourmillent dans les planches. Les visages sont expressifs et puissants, les décors magnifiques.
La mise en couleur complétée par de très belles lumières nous dévoile une fresque impériale de toute beauté.
La voie du sabre aussi belle et puissante soi-elle a su préserver toute sa complexité et son mystère.
Mon seul regret aura été qu'elle s'arrête aussi vite au bout des 3 albums.
Un One-Shot vraiment touchant qui nous plonge sur une Terre abandonnée où la nature a repris ses droits.
On y suit Hermes, un homme qui a pour mission de noter sur un livre tous le savoir des anciens (partis sur Mars) avant qu'il ne soit définitivement oublié.
Au gré de ses rencontres le destin l’emmènera auprès de ce que l'homme a de plus beau mais aussi de plus noir...
Ce récit est à la fois beau et léger, mais aussi poignant et bouleversant.
Sans en dire plus, le personnage de Caroline apporte énormément à l'histoire et la rend profondément humaine.
Le dessin lui aussi à la fois léger et puissant, nous aspire à découvrir l'univers tel un conte.
Agrémenté d'une belle mise en couleur, c'est également la poésie qui s'invite au voyage.
Bref, plus qu'une simple histoire, Le Culte de Mars est avant tout une ode à la vie.
Un album purement Flesh & Bones qui ne révolutionne pas le genre plus que ça, mais qui nous fait passer tout de même un bon moment.
Le pitch se contente d'une guérilla contre les voraces, de simples humains qu'un virus à transformé.
Une fin largement prévisible sans surprise, qui conclue un album dont seul le dessin travaillé de Stefano Landini aura retenu vraiment mon attention.
Est ce l'effet de la crise sanitaire que l'on vit au moment ou ce second tome est sorti, ou est-ce du fait que le scénario a réellement gagné en profondeur et en dramaturgie ?
En tous les cas, cette suite m'a embarqué avec elle, bien plus que le premier tome. J'ai été plongé dans l'histoire, intéressé et je l'ai vécu comme si je faisais moi même parti de l'équipage du bateau.
C'était une sensation vraiment puissante.
J'ai adoré et j'attend la suite avec impatience !!!
Un album complètement, mais alors complètement déjanté !!!
Plus qu'un album, c'est un véritable "concept-art" que l'on tient dans les mains.
Aucun code du genre n'est respecté.
Aucun contexte n'est posé.
Aucune logique n'est présente.
En ouvrant la première page, on se retrouve simplement au milieu du désert avec un cowboy spécialiste en arts martiaux et sa mule qui parle.
Page après page, ils vont rencontrés une foule de fous furieux, un crabe royal en quête de vengeance, un bébé meurtrier, des monstres, un zombi très résistant et enfin une ville-animale géante...
Avec ça, pas de quoi s'ennuyer !!
Soyons prévenus, il ne faut pas en attendre beaucoup du scénario, car rien ne se tient, rien n'est solide, mais surtout rien n'est compréhensible.
En revanche, là ou on prend une véritable claque, c'est sur le graphisme, d'autant plus avec le très grand format de l'album.
Les dessins sont splendides, détaillés et précis.
Le découpage est à la fois novateur et cinématographique.
Et les nombreuses pleines pages sont renversantes.
Mélangez du Jodorowsky pour la BD et du Frank Miller pour le cinéma et vous obtiendrez The Shaoling Cowboy.
Ça fait véritablement du bien de découvrir un ouvrage qui perturbe, interroge, surprend et qui sort des sentiers battus.
S'en est presque jouissif.
Les 2 tomes à venir qui compléteront la série, risquent fort de nous déstabiliser encore plus.
Dans la lignée de Long John Silver et de Barracuda, cette nouvelle série de piraterie démarre sur les chapeaux de roue.
Le contexte est posé, les différents personnages introduits et l'intrigue mise en place. L'ensemble prend vie très rapidement et on sent que l'auteur veut immédiatement nous faire plonger au cœur de l'aventure.
Une aventure menée tambour battant, bien rythmée et superbement mise en page.
Les scènes d'actions sont détaillées, précises, vivantes.
Les paysages, les décors et les couleurs participent en tous points à l'immersion dans cet univers de piraterie que j'adore et qui manque trop à la Bande Dessinée.
Certes, tous les clichés, les stéréotypes et les codes du genre sont présents sans aucune réelle surprise, et oui le scénario n'a rien de vraiment surprenant, mais on s'en fout.
Tout ce qu'on cherche c'est une grande et belle aventure et de ce point de vue là, le contrat est rempli.
Premier album réussi d'une future grande série, je suivrai avec grand plaisir Raven, le nouveau nom de la piraterie du 9ème art.
Un récit jouissif pensé, écrit et dessiné comme un road movie à la Tarantino. C'est un pur plaisir que de se plonger au milieu de cette course de Streamline et de ses concurrents tous aussi déjantés les uns que les autres. D'ailleurs tous les personnages sont bien travaillés et possèdent une personnalité bien définie. La background est bien construit, bien développé et bien présent. On sait ou l'on va, et au fur et à mesure des pages et de l'approche de la course, on sent la tension s'installer. Une course qui d'ailleurs, livre toute ses promesses avec un très bon moment d'adrénaline. Les rebondissements et les surprises s’enchaînent pour notre plus grand plaisir.
Fane à livrer là un travail exceptionnel et très complet. Avec 300 pages à se mettre sous la dent, on a de quoi faire.
Autres points positifs avec les pages de Publicité très Seventies disséminées ici ou là dans l'album, ainsi que le dossier complet de fin d'album sous forme de Making Of (toujours en référence au cinéma).
En résumé, on tient là une très belle intégrale, riche, complète et parfaitement maîtrisée.
Encore un bon polar dessiné par Berthet dans la lignée de sa collection Ligne Noire. Tous les ingrédients du genre sont réunis et très bien mis en scène. Mais je commence à me lasser un peu...
A chaque fois les scénarios ont tous les mêmes codes, le même but. Toujours une histoire de meurtre, de vengeance et bien sur d’enquête policière, sans aucun rebondissement.
Pour le dessin de Berthet, c'est pareil. Certes il est toujours efficace et maîtrisé, mais là aussi, aucune nouveauté.
Les personnages de cet album ressemblent comme 2 gouttes d'eau à ceux de ses albums précédents.
Je défis quiconque de les différencier... Leurs expressions, leurs vêtements, les décors, les couleurs sont copiés collés de ce qu'il a déjà fait avant.
Je regrette tout cela. J'ai l'impression qu'il veut se maintenir dans sa petite zone de confort que ça soit dans son dessin, ou dans les scénarios qu'il choisi de mettre sur papier.
J'ai vraiment envie de nouveauté, qu'on me surprenne vraiment, et je sais qu'il y a matière pour ça.
En résumé c'est un bon album mais beaucoup trop ressemblant à ce qui existe déjà...
Je veux du nouveau, du nouveau, du nouveau ...
Quelle histoire prenante que celle de ce Valgar et de sa quête pour retrouver celle qu'il aime. Au cœur d'un univers Vikings dont les bases sont bien posées, nous sommes plongés dans une intrigue axée sur la justice. Et c'est bien là, le coté surprenant de Saga Valta. Certes on a à faire à de beaux combats, à du sang, des guerriers, des monstres et tout ce que l'on doit voir dans un univers tel que celui-là, mais la vrai ligne directrice n'est pas une histoire de guerre ou de vengeance à laquelle on pourrait s'attendre, mais bel et bien une quête de vérité et de justice. Et l'ensemble est parfaitement bien construit, maîtrisé et tient la route à un tel point, qu'il est difficile de décrocher avant la dernière page. C'est du grand Dufaux tel qu'on l'aime. Lui seul à ce talent pour écrire te telles grandes histoires qui cassent les codes.
Et il s'est s'entourer des bonnes personnes, notamment de Aouamri pour cette série. Un artiste qui prend son temps pour nous livrer de très belles pages. Les protagonistes sont tous bien identifiables. Les hommes ont de bonnes gueules, fatiguées et rongées par les combats. Les femmes sont belles et envoûtantes. Une véritable puissante se dégage de chaque visage. Les décors sont détaillés sans être surchargés. La mise en couleur de tout cela rend l'ensemble réaliste. On ressent l'insécurité permanente qui règne sur ces royaumes. D'ailleurs, même si le coloriste a changé entre le Tome 2 et 3, on ne voit aucune différence.
La dénouement final est triste et laisse la porte ouverte à une suite qui malheureusement, ne verra certainement jamais le jour, à mon plus grand regret..
Espérons rapidement retrouver le maître Dufaux dans une nouvelle grande aventure..
Un One-Shot intriguant, au scénario captivant. On dévore les pages très rapidement. L'histoire est bien menée et nous tiens en haleine en attendant le dénouement et la chute qui finalement ne viendront jamais...
Du grand Zidrou, pour le meilleur et pour le pire... Ainsi, il nous livre cette histoire inédite et comme aucune autre, mais comme souvent à son habitude, ça part en vrille, sans aucune explication et on reste avec un cruel sentiment d'inachevé. Il y avait pourtant matière à monter un dénouement pour conclure l'album. Reste notre imaginaire, seul, pour combler ce trou...
Malgré ce seul gros point négatif, tous le reste est tellement solide (tous comme le dessin maitrisé de Maltaite aux accents Seventies) que l'on pardonne facilement...
Une bonne découverte, surprenante, qui du coup fait fonctionner à plein régime notre imaginaire.
Un bon album totalement dépaysant, assez envoûtant, et avec une pointe de folie scénaristique. Un travail qui ressemble beaucoup à ce que fait Jodorowsky. D'ailleurs, l'album m'a fait penser plusieurs fois à Face de Lune, notamment à cause de l'univers onirique mis en place, et dans lequel on est plongé sans connaitre tout le contexte.
Mais l'intégration dans cet univers est relativement rapide et efficace, tant l'auteur et son bagage professionnel sont importants.
On sait tout de suite vers ou on va être emmené, malgré les multiples rebondissements.
Le dessin est maîtrisé, détaillé, expressif et la mise en couleur est lumineuse, pétillante et pleine de vie.
L'ensemble prend corps et devient un monde authentique à part entière, dans lequel on déambule avec délicatesse.
Entre fable, poésie, rêve et romance, Le Sucre de la Pierre est une véritable invitation au voyage imaginaire et mérite plusieurs lectures pour bien comprendre toutes ses subtilités.
Une très bonne découverte.
Un album au cœur de notre actualité en pleine crise de Coronavirus...
Du coup, ce premier tome prend une réelle profondeur et provoque une totale remise en question.
On a le sentiment d'être au centre du récit, spectateur de notre propre histoire, de notre propre vie..
Cet album a un effet d’électrochoc car oui, dans notre monde réel, tout pourrait bien finir comme dans La Chute...
Le dessin à la fois simple mais précis de Muralt, sert efficacement l'ensemble avec une colorisation terne et froide, qui colle parfaitement aux ambiances lourdes, glauques et d'insécurité qui se dégagent de l'univers.
Avec ce premier tome plus que concret, l'auteur pose les bases d'une histoire (réelle de de fiction ? ) qui saura à coup sur interpeller le lecteur.
Encore meilleur que ses prédécesseurs, ce 3ème opus se déroule 3 ans plus tard. Beaucoup de choses ont changées sur Terre comme sur Olivion, et une nouvelle menace pointe le bout de son nez : les sans-visages.
Le rythme accélère encore et de multiples poursuites et scènes de combats viennent alimenter l'histoire. Celle-ci se déroule d'ailleurs en grande majorité sur Obivion.
Du coup on profite beaucoup de cette planète, de son univers et de ses décors grâce au dessin de Lorenzo qui progresse et se bonifie d'album en album. Beaucoup de détails viennent agrémenter les planches. La mise en couleur est encore plus maitrisée avec de très belles pleines pages et de beaux jeux de lumières.
On sent que les auteurs ont plongés au cœur de l'histoire et se retrouve en pleine immersion dans l'univers.
Du coup le lecteur est lui aussi facilement transporté et immergé dans Oblivion.
Cette série est un vrai succès et un vrai plaisir. Vivement la suite !!!
J'ai adoré cet album qui, sans surprise scénaristique, met en scène un groupe qui cherche à échapper à ses poursuivants, une bande de "mort-vivants" appelés Calaveras. Sans surprise certes, mais tout de même superbement mis en scène, avec des rebondissements, des drames et des combats époustouflants.
Le rythme est soutenu et haletant, et nous entraîne avec humanisme dans cette quête de survie.
Le dessin en noir et blanc est très lisible. Les jeux sur les gris et leurs nuances donnent de la profondeur à l'ensemble. Les visages et les expressions sont puissants.
On arrive dès le premier coup d’œil à repérer ou on est, de jour ou de nuit.
De tout ça, il s'en dégage des ambiances et des atmosphères authentiques comme si on était physiquement avec les personnages.
On clôture ce beau One-Shot en ayant passé un excellent moment de lecture et de divertissement.
La fin de l'album est très largement ouverte sur une suite éventuelle, qui j'espère, aura l'occasion de voir le jour.
Un excellent western retraçant le parcours de Martha Cannary, juste avant qu'elle ne devienne Calamity Jane.
L'ambiance qui se dégage de cette histoire très bien scénarisée, est sombre, glauque, oppressante dans un univers en huit-clos assez violent.
En effet, les grands espaces ouverts et lumineux typiques des westerns, laissent ici leurs places à une histoire qui se déroule principalement de nuit, et en hiver autour d'une ville et de son saloon, dans lequel travail Martha.
Tout l'univers "westernien" et ses classiques sont bousculés et revus pour servir au mieux le destin tragique de cette femme.
Le magnifique dessin de Lamontagne vient renforcer et accentuer un peu plus l'immersion, notamment avec les gueules casées et abîmées des hommes qui contrastent d'ailleurs avec les visages très doux des femmes.
La couleur apporte elle aussi beaucoup, avec une palette très sombre et froide pour coller au mieux au récit.
Les cases et les planches fourmillent de détails et le soin qui leurs a été apporté est remarquable.
Tout cet ensemble est graphiquement très beau.
D'ailleurs, la couverture à elle seule en est un parfait exemple.
Encore une excellente série Western à suivre et à ne pas louper.
Après nous avoir fait découvrir la Cour des Miracles, sa vie, ses gueux et installer l’intrigue autour d'elle dans le premier opus, cette suite fait la part-belle au combat qui se prépare entre cette Cour et les forces de police de Louis XIV.
L'histoire est toujours autant rythmée et sans aucun temps mort. Les rebondissements s'enchaînement efficacement et certaines scènes sont crues et violentes. Bref, pas de doute, nous sommes bel et bien dans les bas-fonds des ruelles parisiennes.
Une approche un peu plus théâtrale et cinématographique est incontestable, notamment vers la fin de l'album pendant les combats, avec des points de vue et des cadrages qui n'ont pas été choisi au hasard.
Coté dessin, le travail de Maffre livre toute ses promesses avec des planches sur lesquelles il s'en donne a cœur joie. Il faut dire aussi que le contexte se prête bien à son style et à son graphisme.
Scènes de combats, gueules cassées, ruelles crasseuses, mines défaites, prisons insalubres, corps meurtries et guenilles en lambeaux n'ont plus de secrets pour lui.
Le tout toujours aussi bien mis en couleur afin de renforcer l'immersion dans l'univers.
Aventure, vengeance et traquenard sont les 3 mots qui résument parfaitement le second opus d'une série qui risque de se conclure sur une véritable révolution.
Une pure série d'aventure comme on les aime. Une série sur les pirates oui, mais qui en casse tous les codes, pour nous livrer une histoire avec un angle et un point de vue complètement différents.
Ainsi, pour commencer, la caméra n'est plus orientée vers la mer mais sur terre et notamment sur l'île de Puerto Blanco sur laquelle se déroule l'aventure.
Ensuite, les identités amoureuses et sexuelles des principaux personnages ne sont pas définies mais au contraire brouillées et incertaines.
Enfin, les hommes laissent leurs places aux femmes qui ont le rôle principale et autour desquelles s'est construit le récit et toute sa dramaturgie.
Concernant la trame, elle est menée tambour battant et nous fait partager, combats, complots, stratégie, violence, romance, le tout dans un cocktail très bien dosé.
Tous les protagonistes sont bien définis physiquement mais aussi par leur caractère et leur personnalité.
J'ai adoré le personnage de Durango qui, lui aussi casse les codes car, à l'inverse des pirates sanguinaires, il est idiot, benêt et se fait tourner régulièrement en ridicule.
Coté dessin, la aussi le travail est remarquable. Jérémy a livré des planches incroyables. Les décors sont superbes et détaillés, les visages expressifs et aux traits profonds, les couleurs précises et dépaysantes et le graphisme d'une qualité exemplaire.
Barracuda est une très très grande série qui nous fait voyager d'une façon trop atypique pour ne pas réussir à être séduit.
Impossible d'être insensible à cette oeuvre impeccable qui est à classer parmi les plus grands incontournables du genre.
J'ai trouvé ce second tome un cran en dessous son prédécesseur. Cela est en grande partie du au fait que, tout l'effet de surprise autour de Jakob et de son pouvoir de "mange-mémoire" n'est plus présent. De plus, je trouve que cet aspect scénaristique n'est pas du tout assez développé pour servir au mieux la série.
Par contre, le fait d’intégrer des éléments aux références divines ou mythologiques est surprenant voir déstabilisant (les cobras géants et les espèce de sirènes ou monstres marins).
Comme dans son prédécesseur, cet album manque lui aussi de profondeur et de complexité, même si on prend plaisir à suivre notre héros dans sa quête pour libérer Victoria.
Dessins et couleur sont restés au même niveau pour servir au mieux l'univers, même si j'ai été moins séduit dans cet album.
Mais cela n'empêche pas d'admirer de belles planches, notamment celles des combats se déroulant la nuit.
Au vu des 2 premiers albums, cette série est montée comme une succession de One-Shot avec un tronc commun, ce qui permet aux auteurs de ne pas se contenir dans un nombre limité de tome et de laisser libre cours à leur imagination pour son évolution.
Toujours un excellent travail graphique sur la couverture.
Je continuerai à suivre cette série qui, malgré beaucoup de petits aspects négatif, arrive à me séduire.
Dans la lignée de son prédécesseur, ce 4ème album confirme l'excellence de la série.
Depuis la fin du 3ème album, l'aspect One-Shot est moins présent au profit du développement de l'intrigue initiée dans celui-ci.
Ainsi, on suit notre équipe de Récupérateurs liée aux Écumeurs en quête de vérité concernant les Atils et leurs véritables intentions.
Les rebondissements s’enchaînent et de nouveaux éléments viennent alimenter tout le mystère autour des Atils, et de fait, enrichir et complexifier un peu plus l'univers.
J'ai trouvé qu'il y avait quelque chose de beaucoup plus fraternel, relationnel et humain dans cet album par rapport aux autres, ce qui a pour effet de créer une véritable attache à l'ensemble de l'équipe.
2 situations illustrent parfaitement cette impression. Les 3 dernières cases du bas de la page 24, et les 3 premières du haut de la page 46 qui en disent à elles seules beaucoup.
Le dessin ne perd pas en qualité. Il est toujours autant précis, détaillé, efficace et beau avec des décors époustouflants.
Mais ce qui apporte le plus, c'est encore et toujours cette magistrale mise en couleur très diversifiée avec des jeux de lumières magnifiques (notamment dans l'espace autour de la planète ou encore au sol pendant le couché de soleil). Les ambiances qui s'en dégagent sont dépaysantes.
Quel bon travail des auteurs sur les décors et les couleurs pour réussir à se renouveler d'albums en albums sans jamais proposer la même chose.
J’espère que cette série vivra encore longtemps car j'en suis véritablement fan !
Un Western 100% féminin plutôt bien réussi et qui casse complètement les codes du genre. L'histoire de cette communauté de femmes qui se débrouille en totale autarcie, cachée de tous, et vivant de braquages et de vols, a de quoi déstabiliser, car nous ne sommes pas habitué à ce genre d'orientation scénaristique.
Quand on voit un groupe de femme attaquer un convoi, on s'attend à une certaines clémence de leur part. Et bien non, c'est tous le contraire. Elles n’hésitent pas à abattre les hommes de sans froid. De plus, alcool, bagarres et tensions sont de la partie dans ce groupe. Du coup la violence et la noirceur sont omniprésente, et notamment dans les expressions des visages.
Car oui, coté dessin, Carole Chaland, pour son tout premier album, a réalisée un travail remarquable. Visages, personnages et décors sont maîtrisés malgré un point négatif. Beaucoup d'arrières plans ont un aspect "story-boardé" voir brouillon, comme si l'autrice réalisait son dessin sur un petit format et qu'elle n'avait pas l'espace nécessaire pour le détailler. Cela aurait pu être compensé si les dessins étaient réalisés sur un grand format qui ensuite, aurait été ramené à un format A4 standard (comme beaucoup d'auteurs font).
Mais malgré ces quelques petites erreurs vite oubliées ici ou là, l'ensemble tient complètement la route.
La mise en couleur, elle aussi maîtrisée, me fait penser aux comics car, comme beaucoup d'entre eux, elle est réalisée avec de multiples petits ronds de couleurs les uns à coté des autres. Ils sont d'ailleurs particulièrement visibles pour traiter les dégradés, les ombres et les nuances, sans que cela ne soit gênant.
De plus, toujours comme les comics, les 3/4 des planches ont un arrière plan noir à la place du blanc traditionnel, sans aucun lien avec le scénario. Ainsi il peut y avoir des fond noir en extérieur en plein soleil, et inversement un font blanc en pleine nuit dans une pièce sombre. Je ne sais pas pourquoi ce choix et dans quel but mais toujours est-il que là aussi ça ne gâche en rien notre lecture.
Au final, on tient entre les mains un bon One-Shot de 110 pages inédit, divertissant et qui à le mérite de ne pas suivre les sentiers battus habituels.
J'ai adoré le premier album de cette nouvelle série. Le pitch est certes un peu déjà vu et ne révolutionne pas le genre, mais les événements s’enchaînent efficacement à un rythme soutenu, et les rebondissements nous tiennent en haleine jusqu'à la fin.
La présence des Aliens et tous le mystère autour d'eux et de la Grande Souche est plaisant. Le fait qu'ils émettent des "effets indésirables" sur les humains et la nature est intéressant et sert bien l'histoire.
Celle-ci est d'ailleurs nerveuse, angoissante et sombre car la violence y est omniprésente, notamment à cause des Résistants qui vont avoir un rôle important dans le déroulé du scénario.
D'ailleurs, c'est cet aspect qui est plaisant. Les Dominants n'est pas centré sur les Aliens et leur combat contre les humains, mais bien sur les conséquences de cette invasion sur les hommes et leurs rapports.
Le choix du découpage des planches et de leur mise en page est intéressante et surprenante. Beaucoup de cases ont des formes géométriques autres que les traditionnels carrés, et beaucoup se chevauchent les unes les autres. Cela permet d'accentuer une scène d'action, de combat ou encore de renforcer une atmosphère d'angoisse et d'insécurité.
Le dessin de Marcial Toledano est très beau et se détache des traits forts et réalistes auxquels nous sommes habitués. Ici, c'est un graphisme très plaisant qui se rapproche d'une peinture contemporaine. Il est d’ailleurs renforcé par une mise en couleur assez claire, elle aussi aux aspects artistiques indéniables, puisque les planches sont peintes. Le rendu est très beau.
Dernier point positif qui apporte énormément à l'univers, c'est la présence en début et en fin d'album de pages d'un journal qui relate les faits depuis le commencement. Cela permet d'en apprendre plus sur ce qui s'est passé et de rendre l'ensemble solide et authentique.
Les Dominants est une série qui, de prime abord, parait déjà vu, mais qui au contraire, nous surprend à tout point de vue. Rapidement séduit, le lecteur exigeant que je suis est conquis et en redemande encore !!
Une nouvelle série dépaysante qui nous fait voyager au cœur de l'Afrique. Les paysages sont très beaux mais malheureusement trop peu présent car la quasi intégralité de l'album se déroule en intérieur ou dans le desert, et c'est bien dommage.
Néanmoins, le dessin est très bon, personnages comme décors, et renferme quelque chose qui est à la fois entre le réel et l'exagération (comme les visages des personnages aux gueules cassées et aux mâchoires volumineuses). Mais ce dessin colle parfaitement à l’univers.
Les couleurs sont une invitation au voyage avec de magnifiques teintes jaune-rouge-orangées typiques du ciel Africain.
Le scénario est quant à lui à la fois solide, maitrisé et rythmé. Il réussit rapidement à nous immerger dans cet univers d'aventure et de shamanisme pour nous tenir jusqu’à la fin.
D'ailleurs, au vu des évènements qui s'y déroulent, le deuxième album devrait nous entrainer au cœur de la savane et nous faire voyager encore plus.
Seul point négatif pour moi, c'est la narration à la troisième personne du singulier avec laquelle j'ai toujours eu du mal. Je trouve que ça casse le rythme de la lecture et que c'est dommage de nous raconter les évènements, plutôt que de nous les faire vivre pleinement.
Malgré cela, le Lion de Judah a posé les premières pièces d'un puzzle captivant et mystérieux dont on prendra plaisir à découvrir la suite.
Ca y est, c'est la fin... Et quelle fin !!! Zidrou et Homs concluent ce premier cycle avec toute la puissance dont la série a su bénéficier depuis le premier tome. L'intrigue se clôture, mais laisse clairement la porte ouverte à une suite directe. Une suite qui pourrait d'ailleurs parfaitement s’intercaler entre la fin des événements du 4ème tome en 1852, et les 3 dernières planches qui se déroulent en 1859 d'après la lettre. Une lettre initiée dès le premier tome et qui, au passage, nous révèle enfin son expéditeur et son destinataire. La suite de cette série pourrait donc raconter ce qu'il s'est passé pendant ces 7 années...
Concernant l'album proprement dit, les rebondissements s’enchaînent et la vengeance des SHI prend un véritable tournant.
Le dessin de Homs est toujours excellent avec de magnifiques planches au graphisme aussi saisissant que beau.
Le premier cycle de SHI se termine déjà et a su nous faire voyager dans un univers puissant, maîtrisé et divertissant pour se placer parmi les plus grandes séries incontournables.
Vivement le second cycle !!!
Ce deuxième album riche en rebondissements a véritablement monté d'un cran. Autant je reprochais au 1er tome de beaucoup trop réutiliser les codes du western sans les révolutionner (saloon, prostitués, indiens, désert, vengeance...), autant ce second tome les abandonnent complètement, à tel point qu'on a presque plus l'impression d'être dans un western. Et ça me plait énormément !!! Orphelinat, religion, océan, ouragan, New York et tempête de neige sont nos compagnons de route.
Les flash-back racontant la jeunesse d'Emily sont plus nombreux et eux aussi beaucoup plus intéressants pour l'histoire. Ils sont intelligemment placés pour être au plus près de l'intrigue principale, et notamment de la quête vengeresse d'Emily. Cela nous permet de comprendre comment et pourquoi elle en est arrivée là, et en quoi cela influe ses décisions.
Noirceur, violence, drames et insécurité sont omniprésents tout au long de l'album (alors que dans son prédécesseur ces éléments étaient complètement inexistants). L'auteur a d'ailleurs parfaitement mis en parallèle cette violence humaine avec la violence de la nature. Cela confère à l'ensemble encore plus d'angoisse et de profondeur. On sent bien que des choses terribles vont arriver.
Mais cela est aussi du au superbe dessin, et notamment aux visages menaçants dont les expressions sont puissantes. C'est un régal.
Les décors sont eux aussi maîtrisés, avec notamment toute la scène se déroulant de nuit pendant l'ouragan qui est une des plus belles qui m'ai été donné de voir en bande dessinée.
La série étant prévue en 5 tomes et Emily ayant 5 cibles à abattre, on se doute bien qu'il y aura une intrigue propre pour chaque album mais avec un fil conducteur sur l'ensemble de la série.
Deux autres points positifs présents sur tous les albums.
D'abord, les carnets d'Emily en fin d'album qui donnent encore plus d’authenticité à l'histoire.
Ensuite, les parcours tracés (en 2ème et 3ème de couverture) qui permettent de suivre géographiquement le périple d'Emily enfants (avec les flash-back) et adulte. Cela permet aussi de nous repérer et de nous situer dans l’histoire.
Même si je trouve que La Venin a traîné de la patte sur le premier tome, c'était sans doute pour installer tout le background, qui du coup a pu dans ce second tome déployer pleinement tout son potentiel.
La série se place sans hésiter parmi les plus grandes et les plus maîtrisées du genre. J'ai hâte de lire la suite.
Cet avis porte sur l'ensemble de la série.
Une série dans laquelle Jodorowsky a encore pu laisser libre cours à ses délires scénaristiques pour notre plus grand plaisir.
Ainsi, on se retrouve plongé au cœur de la vie de Louis XI, de Napoléon et de jack l’éventreur, mais avec une bonne dose de magie, d'alchimie et de fantastique, le tout avec un soupçon de sexualité débridée... Bref du grand Jodorowsky.
L'intrigue est bien menée, intelligemment construite et se développe tout au long des 4 albums. Cependant, comme Kurdy1207, je soupçonne fortement Jodorowsky d'avoir complètement repensé le Dernier tome en cours de route, puisqu'il n'y a presque plus aucun lien avec ses prédécesseurs.
Néanmoins, il permet de donner du sens et une explication à l'ensemble de l'oeuvre. On quitte donc la série avec des réponses et un sentiment satisfaisant d'avoir été au bout de tout ce qui a été initié.
Coté dessin, le travail de Jérémy est exceptionnel. Son trait est d'une grande et rare maîtrise. Les personnages sont expressifs, les décors détaillés, les cadrages variés et toujours bien réalisés.
La couleur de Felideus (artiste trop oublié et mis de coté sur ce projet) n'est pas en reste, car il apporte véritablement une dimension à tout cela. Il joue sur les nuances de couleur, les ombres, les jeux de lumières et les textures pour rendre l'ensemble plus vrai que nature. Les scènes de nuit sont d'ailleurs superbes.
C'est un excellent travail qu'on réalisés conjointement ces 3 auteurs pour livrer une série qui restera incontestablement gravée dans l'inconscience collective du monde de la bande dessinée.
Ce 4ème tome est le plus réussi et le plus abouti de la série. Il a gagné en dramaturgie et s'en retrouve beaucoup plus sombre. L'intrigue principale, initiée dans le tome précédent, se termine ici clôturant au passage le second cycle, mais l'intrigue secondaire, initiée dès le premier tome se poursuit, et c'est bien elle qui nous intéresse. Les événements qui y sont liés s’enchaînent et nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page. C'est un superbe travail qu'a réalisé Sylvain Runberg que d'avoir réussi à mêler différentes intrigues sur différents diptyques, le tout avec un tronc commun solide. De plus, l'univers à la fois policier, surnaturel et mêlant légendes scandinaves, est maîtrisé et intéressant d'un point de vue scénaristique. Il nous immerge dans les codes nouveaux et déstabilisants d'un genre inédit, qui est la porte ouverte à une multitude de possibilités pour les auteurs.
Mais le dessin n'est pas en reste avec la aussi un travail de qualité. Les personnages (humain et créatures), sont travaillés les décors sont remarquables mais surtout les scènes de combat sont vraiment spectaculaires. C'est un vrai plaisir pour les yeux.
Après, Johann Corgié sur les 2 premiers tomes, Alex & Mirabelle sur le 3ème, c'est Guillaume Lopez qui s'est chargé de la colorisation sur ce 4ème. Et c'est pour moi celui qui correspond le plus à l'univers et qui sert au mieux l'histoire. Par rapport à ses prédécesseurs, les couleurs sont moins vives, moins flashies avec un effet moins "pixel", mais au contraire plus lisse. La plongée dans l'album s'en retrouve plus rapide, plus profonde et plus puissante.
Avec le Chant des Runes, les auteurs ont installé une grande série qui n'a pas fini de nous surprendre, de nous divertir mais surtout, de nous faire voyager au cœur de la Suède mythologique.
Le scénario de ce 4ème opus se noirci et se complexifie encore davantage, notamment par la présence de flash-backs. Des personnages disparaissent, d'autres font leur apparition. Autant les 2 premiers tomes faisaient office de One-shot, avec chacun leur propre histoire, le tout avec une intrigue secondaire les reliant, autant les 2 derniers eux, n'ont pas d'histoire principale mais se concentrent sur le développent de cette intrigue secondaire, notamment autour de la traque de l'or de Mullins... Cela a pour avantage de nous tenir en haleine d'album en album, et de nous donner plus qu'envie de découvrir la suite.
Le dessin n'est pas en reste, avec un travail toujours autant soigné, notamment sur les décors. On prend plaisir à suivre les personnages au milieu des magnifiques canyons du Colorado.
Duke a su, au fil des années, conquérir et fidéliser son lectorat, pour se placer parmi les plus grandes séries western.
Une nouvelle série post-apocalyptique, qui nous plonge dès les premières pages dans le vif du sujet, avec des rebondissements qui s’enchaînent rapidement . On s'y sent tous de suite à l'aise et on se laisse facilement entraîner dans l'aventure. Même s'il peut y avoir un petit air de déjà vu, on apprécie quand même de redécouvrir ce genre. D'autant plus que Le Mur à un petit quelque chose qui nous met tout de suite à l’aise et en confiance. On sait qu'on ne sera pas déçu.
Le dessin un peu "jeté" façon croquis ou brouillon, correspond parfaitement à l'ambiance sale, crasseuse et d'insécurité qui règne. Mais du coup, les scènes d'action et notamment celles ou il y a du mouvement, sont difficilement compréhensibles ce qui gâche un peu la lecture.
Les couleurs (avec une majorité de gris, jaune, orangés et rouille), sont elles aussi en raccord avec l'ensemble.
Bon point pour l'explication de la genèse de l'album en Prologue et le cahier graphique en Épilogue.
Attendons de voir la suite pour se faire un avis plus complet.
Dans la ligné de son prédécesseur, ce 4ème album continue de nous divertir efficacement entre fusillades, courses poursuites, voyages et rencontres. Tous les ingrédients sont à nouveaux réunis, pour nous offrir une nouvelle aventure dont on prend désormais plaisir à découvrir. Tango & Mario, les 2 compères auxquels ont s'est très vite attachés, n'en on pas fini avec les ennuis...
Scénario, dessin et mise en couleur sont toujours dans la lignée de ce qui a été initié dans les 3 tomes précédents.
Tel des Largo Winch, XIII ou encore Bob Morane, Tango est devenue très vite la nouvelle référence de ce genre de série d'aventure.
Ce deuxième album est nettement plus abouti avec une trame davantage intéressante, notamment grâce à différentes références historiques authentiques. Une ambiance particulière se dégage de cet album qui, en plus des traditionnelles références au western, comporte ici des références archéologiques, de la magie zouloue, et une course au trésor mouvementée. L'ensemble est cohérent, bien construit et nous propose une aventure atypique.
Les décors sont variés et dépaysants avec un graphisme parfois très beau, parfois plutôt mauvais (comme cela était déjà le cas avec le premier tome).
Gros point négatif sur 2 scènes dont on a du mal à comprendre le sens du fait qu'elles sont très mal cadrées et dessinées:
- La chute d'eau que traversent les personnages en haut de la page 10.
- La chute des personnages dans un trou au sol en bas de la page 38.
Malgré toutes ces petites inperfections qui dérangent le lecteur et cassent le rythme, on prend plaisir à suivre les Aventuriers du Transvaal dans leur chasse au trésor et on en redemande, ce qui est bien là le principal.
Un léger mieux pour cette second partie. Le dessin est au niveau de son prédécesseur, mais l'histoire elle, évolue dans le bon sens. On gagne en rythme et en intensité. Les rebondissements s’enchaînent, les aller-retours dans le futur également, le tout intelligemment associé. Le scénario a donc tendance à gagner un peu en profondeur. Il a le mérite de nous tenir en haleine jusqu'au dénouement.
Avec ce second tome, je persiste et je signe en disant qu'il aurait véritablement fallu faire un gros One-shot regroupant les 2 albums. L'ensemble aurait été d'une tout autre qualité et l'approche aurait été complètement différente. C'est vraiment dommage...
Un album qui se lit très vite mais qui est vraiment hypnotisant. On est très vite envoûté par le mystère de Clinton Road. L’ambiance qui se dégage du récit est profonde. Cela est du à la mise en couleur assez terne et claire. Le brouillard, la brume ou la neige viennent envahir les décors pour installer un sentiment d'insécurité permanent. Du coup l'atmosphère est lourde, pesante et angoissante tout au long de l'album.
Coté scénario, en revanche, on aurait aimé plus de profondeur dans les personnages, et un background plus riche.
En résumé, Clinton Road est un album graphiquement riche mais à l'intrigue un peu trop légère.
Moi qui espérais être surpris dans ce second tome, j'ai obtenu entière satisfaction à tout point de vue.
Pour commencer, l'histoire s'est véritablement assombrie et complexifiée autour d'une vrai intrigue qui nous tient en haleine. On laisse de coté les sujets légers d'ados coincés dans la ville pour des conversations beaucoup plus matures et adultes dans un environnement ouvert. S'ajoute à cela quelques évolutions:
Le groupe d'ado est séparé, plusieurs fortes personnalités coté militaire rentrent en scène, et les "Human First" mènent la résistance. De ce cocktail, il en ressort une trame solide, prenante mais surtout intelligemment construite pour le déroulement futur de la série.
Second point, les dialogues un peu trop lourds et indigestes du premier opus, laissent places à beaucoup plus d'actions. Les scènes de poursuites et de combats sont très réalistes, notamment grâce aux mouvements des personnages que David Tako a pris soin de mettre en place.
Pour finir, le dessin, même s'il est au même niveau que son prédécesseur, laisse la part belle à une mise en couleur qui elle, est beaucoup plus maîtrisée. Les jeux de lumières sont beaux, les atmosphères profondes, mais surtout le travail sur les jeux d'ombres est remarquable. On peut ainsi par exemple observer en pleine nuit, les ombres des branches d'arbres projetées par la lune sur les personnages. C'est juste magnifique.
Pour couronner le tout, les dernières pages riches en révélations se concluent sur un cliffhanger qui surprend et donne furieusement envie de découvrir la suite..
En résumé, ce second tome n'à pas monté, mais bondi d'un cran par rapport à son prédécesseur. Le virage est serré mais à le mérite de faire grandir la série pour la placer dans la cour des grands...
Une très belle quête à la fois personnelle, identitaire et initiatique que mène le jeune Aldobrando, dans un conte médiéval puissant.
On évolue avec lui dans une atmosphère enchanteresse, alors même que les temps sont durs.
L'histoire est bien menée et se structure d’abord autour d'Aldobrando avant de l'être autour de tous les protagonistes qui interviennent. L'ensemble se complexifie donc inexorablement au fur et à mesure que les pages se tournent, jusqu'au dénouement de la 200ème et dernière page.
A travers ce récit, toutes les valeurs de l'homme se retrouvent, que ça soit l'entraide, le partage, le pardon ou encore l'honneur.
Le dessin et sa mise en couleur, proposent un graphisme très fort aux traits marqués et aux textures profondes. La mise en lumière de chaque case est travaillée, et les nuances de couleur apportent une réelle profondeur à l’ensemble. Il en ressort de belles émotions entre tendresse, amour, peur, colère ou encore tristesse.
A la fois quête, fable, poésie et conte, Aldobrando est avant tout une invitation à l'aventure.
A la fin du premier tome, j'appréhendais que cette seconde partie ne parte trop dans l'irrationnel (propre aux scénarios de Zidrou). Et bien mes craintes se sont plus ou moins fondées...
La trame est toujours aussi intéressante et prend désormais une vrai tournure policière. En revanche, les explications infondées et trop peu développées autour des Mentors (qui se résument à des Dieux, des Anges ou bien encore des Messis) donnent un coté un peu indigeste à l'ensemble.
Mais malgré cela, le scénario a su m’intéresser, me surprendre et me divertir jusqu'à la fin, ce qui est un bon point.
Le dessin de Porcel toujours aussi simple mais efficace n'a pas perdu en qualité.
Ce diptyque en tout point prenant et surprenant, trouve aisément sa place dans la bibliothèque d'un lectorat pas trop exigeant mais qui aime être diverti efficacement.
Ce deuxième One Shot de "La Peau de l'Ours" est un parfait copié collé de son prédécesseur, à ceci près qu'il est plus axé sur le coté intime que le coté violence même si elle est omniprésente tout au long de l'album.
J'ai été mois emballé par la trame générale mais en revanche j'ai été beaucoup plus séduit par son dénouement
Au final, pour moi ce deuxième opus est au niveau du premier.
Une histoire qui se balade entre mafia italienne et poésie. Elle ne révolutionne pas le genre mais arrive à nous divertir efficacement notamment par sa narration. Alternant entre scènes de violence et scènes intimes le lecteur est sans cesse surpris.
Le dessin très géométrique aux couleurs pastels et chaudes sont une invitation au voyage et au dépaysement.
De tout ça, il en ressort un album à la fois simple par son histoire mais complexe dans toute sa structure.
Découvert en pré-publication dans SPIROU, puis acheté en avant première au FIBD d'Angoulême, je suis tombé sous le charme de cette magnifique nouvelle série.
L'histoire de cette jeune fille est très touchante. Considérée comme malade, dérangée, étrange, Olive la tête dans la lune vie sa vie dans le monde imaginaire qu'elle s'est créée, délaissant complètement le monde réel. Mais ces 2 mondes sont bien plus proches qu'il n'y parait comme en témoigne ce mystérieux spationaute qui débarque.
Mélangeant fable sociale, poésie et fiction, cette nouvelle série est très intelligemment construite.
La couverture de l'album , une de plus belle qui m'a été donné de voir, résume parfaitement son contenu.
Le dessin est très beau avec des personnages aux attitudes complexes, et aux visages bien expressifs. La mise en couleur, que je trouve magnifique, retranscrit parfaitement l'univers. Les splendides jeux de lumières bleue et rouge du monde imaginaire contrastent parfaitement bien avec des couleurs plus ternes et plus sobres du monde réel. Les 2 sont parfaitement reconnaissables. De plus, les phases "d'absence" d'Olive sont tout de suite visibles avec ces espèces de petites feuilles bleue qui volent autour de sa tête. C'est malin, discret et tout de suite identifiable.
A la fin de l'album, les zones d'ombres subsistent, notamment autour de ce mystérieux spationaute, mais aussi et surtout autour d’Olive et de son passé.
Très rapidement séduit par cette nouvelle série du catalogue SPIROU, que je considère vraiment comme découvreur et révélateur de talents, j'ai désormais hâte de poursuivre l'aventure.
Un tout petit 3/5 pour cette nouvelle série des auteurs de Marshall Bass. La patte graphique est d'ailleurs tout de suite identifiable. Le dessin fourmille de détails et les quelques pleines pages présentent tout au long de l'album sont très belles. La mise en couleur, elle aussi très riche, vient renforcée l'immersion dans ce monde imaginaire. Mais c'est justement là où j'ai eu du mal à accrocher. Le mélange du médiévale bien terre à terre, avec un univers magique peuplé de créatures a été pour moi très perturbant. D'autant plus que l'intrigue très simpliste n'explique rien et se résume à la fuite de Colt & Pepper. Du coup, il y a beaucoup de zones d'ombre, et d'éléments inexpliqués qui me laissent perplexe. Je pense qu'il aurait fallu prendre le temps de bien poser l'univers dans ce premier tome, avant de commencer à installer une intrigue. Quoi qu'il en soit, ce premier album tient la route, nous diverti, et nous donne envie d'en découvrir plus. Je vais donc attendre la suite de la série pour voir comment celle-ci va se construire et évoluer.
Après nous avoir fait découvrir l'univers du Bolchoi dans le premier tome, cette suite monte véritablement d'un cran avec un scénario davantage développé. Il mène en parallèle 2 intrigues très intéressantes et complémentaires. D'un côté, Marje qui est coincé dans le Bolchoi et son combat pour en sortir, et de l'autre, Koshka et sa quête de vengeance envers BOGI et Marje. Rebondissements, révélations et combats se succèdent pour notre plus grand plaisir. J'ai vraiment été happé par ce second tome, au delà de ce que je m'attendais. Tous ces retournements de situation sont intelligents et judicieux. Ils font grandir l'univers en lui apportant la dramaturgie nécessaire pour le rendre plus profond et plus authentique.
Le dessin a lui aussi nettement progressé avec des personnages et des décors plus détaillés et travaillés. La différence avec le premier tome est flagrante.
Bon point également pour les bonus à découvrir en réalité augmenté qui sont plus nombreux et toujours aussi intéressants.
En seulement 2 tomes , les auteurs ont su installer, développer et faire grandir un univers atypique et très peu exploité dans le 9ème art.
Je ne sais trop quoi penser de cet album...
D'un coté, un dessin hyper réaliste et une représentation des voiliers magnifique, le tout appuyé par une histoire historiquement authentique et vraiment intéressante.
De l'autre, une narration à la troisième personne (racontée par l'auteur), avec laquelle j'ai énormément de mal... Au lieu de vivre l'aventure à travers le regard et les mots de Pierre-Mary, elle nous ai raconter par l'auteur comme si c’était lui qui était sur l'USS Constitution. Ce genre de narration (que l'on retrouve sur le même principe dans les albums YokoTsuno de Roger Leloup), me dérange énormément.
Si l'on y ajoute l'avalanche de vocabulaire et de termes purement techniques et maritimes, auxquels on ne comprend pas forcément grand chose (et ce malgré le glossaire de 4 pages en fin d'album), cela ne facilite pas du tout l'accroche à la série.
Vu ce qu'il se passe vers la fin de l'album, je vais quand même tenter de m'accrocher à la suite en espérant qu'elle me transportera davantage que ce premier tome...
Clap de fin pour cette magistrale série qui a su véritablement révolutionner le genre. Dans la lignée de ses prédécesseurs à tout point de vue, ce dernier opus, nous régale de scènes d'action et de rebondissements. Les zones d'ombres s’éclaircissent enfin, les interrogations trouvent leurs réponses et tous les éléments de la trame mis en place depuis le début, s'imbriquent parfaitement bien. Pour rendre tout cet ensemble cohérent, il ne faut pas hésiter à lire et relire les 3 tomes afin que chaque détail, tant au niveau scénario que dessin, soit bien perceptible et permette de donner un sens à l'oeuvre complète.
Ainsi, tous les points négatifs que j'avais émis pour le second tome n'en sont finalement plus.
Toujours de très haut niveau et de très grande qualité graphiquement parlant, on se régale encore de part l'approche cinématographique de l'ensemble. La conclusion et l'épilogue en sont d'ailleurs de parfaits exemples.
Pour leur première collaboration et leur première oeuvre, Alexie Durand et Sylvain Ferret sont rentrés dès le début dans la cour des grands. Ce sont 2 auteurs qui ont su me séduire et dont je suivrais le parcours de prêt.
L'association de plusieurs temporalités sur fond de découverte archéologique et de malédiction est une excellente idée, mais c'est dommage qu'elle soit un peu bâclée. Il y avait pourtant matière à faire de très belles choses. Les auteurs n'ont pas exploité tous le potentiel de l’univers qu'ils ont mis en place et c'est bien dommage. Malgré cela, la trame général de l'album est satisfaisante et divertissante. On se laisse aisément embarquer dans l'aventure.
Le dessin est quand à lui à la fois classique mais bien maîtrisé, et sépare distinctement les différentes périodes dans lesquelles se déroule l'histoire. La mise en couleur y aidant, l'ensemble est très digeste et fluide.
Le second volet de ce diptyque sort dans 1 mois, d'ou ma question, pourquoi avoir fait 2 albums séparés d'un mois plutôt qu'un seul gros One-shot, qui aurait du coup pu être mieux développé ? Certainement une décision éditoriale, visant à faire plus de ventes et plus de bénéfices, mais encore une fois au détriment de l'histoire. C'est dommage...
La grande fusion approche à grand pas et tout s’accélère avec la venue d'Angelica, la grande cheffe des forces occultes. Du coté de Kyle, les bannis arrivent en renfort et leur pouvoir se renforce. Le dernier chapitre est d’ailleurs un parfait résumé de tout cela, avec un premier grand combat, qui n'est qu'un avant gout de ce qui nous attend prochainement...
Scénario toujours autant maîtrisé, laissant le lecteur en haleine, le tout renforcé par un travail graphique qui est lui aussi toujours de qualité.
Qui vaincra entre le bien et le mal ? Une question qui est encore bien loin de trouver sa réponse...
Un travail colossal pour une œuvre inédite qui ne l'est pas moins. Avec cette nouvelle série prévue en 3 albums de 170 pages chacun, HUB nous embarque avec lui dans un univers longuement muri. Avec le Serpent et la Lance, on plonge dans un thriller Aztèque complètement original, innovant et surprenant mais totalement réfléchi et maitrisé. L’histoire mettant en avant ces 2 personnages (Serpent et Œil-Lance) en opposition face à une étrange série de cadavres torturés et momifiés.
Le récit se déroule sur une temporalité principale mais comporte de multiples flashbacks permettant de complexifier l'histoire, mais aussi de la rendre plus solide et plus authentique. Malgré la multitude de personnages, de décors, et de termes Aztèques, HUB a réussi l'exploit de rendre l'ensemble fluide et très digeste.
Des protagonistes qui sont d'ailleurs très bien dessinés, avec notamment des visages et des expressions détaillées et criantes de vérité.
Les décors ne sont pas en reste avec des cités aux architectures elles aussi détaillées avec un souci du détail impressionnant.
La colorisation apporte également beaucoup car elle dégage énormément de puissance et nous emmène d'un seul coup d'œil dans une ambiance bien spécifique. On sait tout de suite ou on se trouve, avec qui, dans quelle temporalité et l’importance de la scène qui va se jouer.
J’ai également beaucoup apprécié la richesse du vocabulaire Aztèque utilisé et traduit en bas de page. Cela aide encore davantage à notre immersion dans l’univers.
Les 10 dernières pages de ce premier tome ne sont qu'une succession de scènes très énigmatiques mais qui ont l'intelligence de nous questionner et de nous tenir en haleine. Le second tome ne devrait pas sortir avant au moins 2 ans ce qui n'est pas étonnant vu la charge de travail à fournir. Ça va être très dur d'attendre tant l'envie de poursuivre l'aventure est forte.
Une suite dans les traces de son ainé. On poursuit la mission des Nakans venu sauver la Terre, avec d'un côté Swann et Liz au Texas et de l'autre Satie, Pablo et Hélène en mission en France. C'est vraiment plaisant de suivre ces 2 intrigues bien différentes au sein d'une seule et même histoire. Le rythme s'accélère tout en étant agrémenté de rebondissements.
Le dessin est lui aussi dans la lignée de son prédécesseur, avec encore de magnifiques planches mises en valeur par une colorisation à la fois sombre et angoissante à Paris, clair et chaude au Texas, ou encore flashi et dépaysante sur Nakan. On reconnait au premier coup d'œil l'endroit ou l'on est. Tout le background est recherché, travaillé et maitrisé, et cela s'en ressent incontestablement.
Ayant laissé les protagonistes dans des situations plus qu'embarrassante, le troisième et dernier tome devrait être très rythmé et riche en révélations.
On ne s'attendait vraiment pas à voir Dorison se balader aussi aisément sur ce genre de terrain. Il nous livre là une fable animalière en écho à notre société. Il traite ainsi, par l'intermédiaire d'un cadre aux aspects légers, d'un thème fort, profond, voir même cruel : "Rendre visible l'injustice, faire cesser la peur". On s'identifie très facilement, nous et notre société aux animaux et à leur château.
Le dessin de Delep est juste incroyable avec des animaux aux aspects caricaturaux et aux gueules expressives à souhait. Leurs situations et mises en scène sont elles aussi travaillées, avec des découpages et des cadrages qui les mettent en valeur.
La mise en couleur aux tons doux et légers, facilite notre immersion dans l'univers pour très vite se contraster avec la puissance du récit et aux enjeux qui en découlent.
Seul point négatif, la taille de la police des textes parfois minuscule, qui fatigue le lecteur et ralenti le rythme. Pourquoi ce choix ? Peut être du fait que la série est publié en parallèle sous forme de gazette en très grand format, et que l'adaptation de ce grand format en album standard cartonné, a eu pour effet de disproportionner les textes... Bref un petit point négatif vite oublié tant le reste est maîtrisé.
La série prévue en 4 tomes, nous laisse clairement à penser que le chemin sera long pour les animaux et leur quête anti-républicaine, qui vise à renverser le pouvoir. Et tant mieux pour nous, car on aura du coup l'occasion de rester plus longtemps en leur agréable et divertissante compagnie.
Ce second tome est encore meilleur que le premier. Il se complexifie et de nombreux rebondissements viennent l'agrémenter. Le passé et l'histoire des principaux personnages de la horde est développé plus en profondeur. Leurs caractères très différents s’affinent et se libèrent. La tension monte et la horde est à deux doigts de voler en éclats.
Et l'arrivée de l'escadre frêle ne va rien arranger...
Quel plaisir de découvrir les magnifiques planches d'Eric Henninot. Les personnages et leurs visages sont un peu plus travaillés et détaillés. Les décors se diversifient. J'ai un gros coup de cœur pour l'ensemble de la scène se déroulant de nuit. Elle est sublime dans son découpage mais surtout dans sa mise en couleur. D'ailleurs, c'est l'ensemble de l'album qui bénéficie d'une colorisation plus maîtrisée avec une palette beaucoup moins terne que son prédécesseur.
Avec ce second tome de l'adaptation de l'oeuvre d'Alain Damasio, l'auteur a su enrichir pleinement un univers déjà très complexe. On s'est très vite attaché à cette 34ème horde et comme elle, nous avons vraiment envie de poursuivre l'aventure jusqu'au bout.
Ce 4ème tome vient clôturer le 1er cycle de manière remarquable. Il y a toujours une grande maitrise graphique des différents auteurs ouvrants sur ce projet. Coté scénario, Mathieu Bablet est toujours autant à l'aise et sait nous surprendre. En plus d’avoir des histoires individuelles maitrisées, le tronc commun de la série est lui aussi recherché et travaillé.
En effet, l'univers de l'Ordre de Minuit et des Midnight Girls s'est bien installé et introduit au fil des 4 premiers opus, et a su tisser à travers chacun d'eux un fil conducteur, notamment lié à Johnson et Sheridan que l'on retrouve dans "Devil's Garden". C'est leur histoire qui sera développée dans le second cycle. Qui sont-elles ? Pourquoi elles traquent les sorcières trop puissantes ? Quelle est le rôle de la forteresse blanche ? Qui est "Le Séraphin", le roi des enfers ? Quel est son projet ?... Voilà autant de questions qui vont surement donner de quoi réaliser un second cycle captivant, vivant et tout aussi intéressant que celui-ci.
Dans la lignée de ses prédécesseurs, on retrouve avec plaisir ce nouvel album tout autant maitrisé.
L'histoire démarre intelligemment, et nous surprend rapidement avec de nombreux rebondissements. On en apprend un peu plus sur le passé sombre de Jonas, même s’il garde tout son mystère.
Néanmoins, malgré tout ça, je trouve le scénario un léger cran en dessous ses 4 prédécesseurs.
Je trouve dommage que tout le concept et le mystère autour de l'Indien blanc (pourtant très réussi graphiquement), s’évanouissent aussi rapidement. Dès les premières pages il est mort, et on connait son identité ainsi que toute sa famille. J'aurai voulu et préféré une grosse part d'ombre sur lui, qu'on en ai peur, qu'on s'interroge. Mais qui est -il ? Qu’a-t-il prévu de faire ? De quoi est -il capable ? Jonas VS l'Indien blanc...
Malheureusement les auteurs ont pris une toute autre direction scénaristique.
Coté dessin, c'est le même constat. Tout est maitrisé, le trait fluide et les détails présents. On profite de plusieurs très belles planches, notamment dans les canyons sombres, froids et enneigés.
Mais là aussi le niveau est un ton en dessous avec certaines cases aux décors et aux couleurs très moyennes (notamment pour certains paysages glacials et enneigés au ciel blanc qui, faute d'une colorisation correcte, donnent un air fade).
Comme beaucoup d'autres lecteurs une grosse incompréhension sur cette fameuse dernière case de la page 31. Une vague sortie de nulle part ou un coup de pied magique ?? C'est difficilement compréhensible et donc peu crédible. C'est dommage.
Malgré tout ça, ce 5ème tome est très bon, divertissant, maitrisé, et nous fait passer un excellent moment de lecture. La suite devrait permettre d'approfondir l'approche et le jugement de ce troisième dyptique.
Ce second opus me laisse sur un avis mitigé. Je n'ai rien à redire niveau dessin. Le trait de Joël Parnotte est toujours très précis, le graphisme est travaillé, la mise en couleur à la fois sombre et poétique. Le travail sur le découpage et les cadrages est bien fait, avec des cases étirées qui ne laissent entrevoir q'un regard, qu'une expression.
En revanche au niveau de l'histoire c'est très inégal. Certaines scènes sont fluides et apportes beaucoup à l'histoire. Mais d'autres sont saturées de dialogues mélangeants à la fois poésie et philosophie, et qui n'apportent pas grand chose à l'histoire. Je me doute que par cet intermédiaire, Xavier Dorison veut apporter de la richesse à l'univers et aux personnages avant de s’enfoncer un peu plus dans l'aventure, mais je trouve qu'au contraire cela décrédibilise l'ensemble. Il faut attendre le milieu de l'album pour avoir une petite scène d'action et les 10 dernières pages de l'album pour avoir enfin du mouvement et des rebondissements, qui cela dit en passant laissent entrevoir une suite beaucoup plus rythmée.
Du coup, même si je reste un peu sur ma faim, je suivrai avec attention et plaisir la suite des aventures d'Aristophania.
Ce deuxième album monte d'un cran par rapport à son prédécesseur. Le rythme s'intensifie, et les auteurs ont alternés intelligemment scènes d'action, avec moments plus intimistes et flashbacks permettants d'approfondir les personnages et l'univers. Certaines cartes se dévoilent et d'autres gardent encore tous leurs mystères. Le découpage est lui aussi plus nerveux, notamment pendant les phases de combat où les mouvements sont bien lisibles.
Coté graphisme, là aussi le niveau monte d'un cran avec un dessin maîtrisé, des personnages puissants et des décors détaillés. Mais tout cela ne serait rien sans le travail sur les couleurs, qui une fois encore m'a régalé. Sur Terre, comme dans le ciel, le rendu est magnifique, notamment grâce aux multitudes jeux de lumières bien placés. Les palettes de couleurs utilisés sont pertinentes, parfois osées mais pleinement assumées. Le rendu nous donne de magnifiques planches. D'ailleurs, la toute dernière qui est l'une des plus énigmatique, nous laisse à penser que le dernier tome de ce premier cycle sera riche en rebondissements et en révélations...
Dans la lignée de son prédécesseur, l'effet de surprise de l'univers en moins, ce second opus est tout aussi noir, glauque et morbide. On suit un second personnage Maurice et son histoire qui l'a mené là où il est aujourd'hui. Le plaisir vient surtout de la conjonction de certains passages, certaines situations de ce 2ème opus avec le premier, révélant dans la foulée les réponses à plusieurs questions laissées là par le premier tome.
Le graphisme caricatural et crasseux est toujours présent et toujours aussi maîtrisé. L’ambiance d'insécurité oppressante nous suit de page en page, comme pour mieux nous atteindre.
Cet ambitieux projet que les auteurs ont initiés, se met efficacement en place et s'annonce complexe et plein de rebondissements, comme le justifie notamment l’épilogue de ce second opus, qui donne envie d'en découvrir plus.
Malgré la quantité importante de Western qui sort chaque année, et malgré la très bonne qualité de certains d'entre eux, Jusqu'au Dernier est pour moi LE meilleur de tous.
Tout est parfait, je n'ai absolument rien à redire.
L'histoire mêle habilement plusieurs genres tels que le western, le policier et l'aventure. Les personnages sont profonds et attachants. Très vite on a de l'affection pour eux. Il y a des rebondissements intelligemment placés et auxquels on ne s'attend vraiment pas. Mais par dessus tout, quel travail magistral sur le graphisme de l'album.
Pour commencer, une couverture remarquable, qui ne laisse pas indifférent et qui interroge.
Ensuite, un dessin réaliste, précis et très détaillé avec des personnages aux traits criants de vérité.
A cela, on peu ajouter des cadrages et des découpages cinématographiques renversants.
Pour finir, le travail sur les couleurs avec de somptueux jeux de lumières et des ambiances ahurissantes. Je pense notamment aux passages de nuit ou les personnages, au milieu de la noirceur, sont éclairés par les feux de camps, ou encore toute la partie se déroulant sous une pluie diluvienne.
Toute cette approche graphique, nous donne une histoire qui ne se lit pas comme un album standard de bande dessinée, mais qui se regarde comme un film.
A n'en pas douter, cet album sort des classiques sentiers battus du genre mais sans les renier complètement. Les auteurs ont ainsi pu, à travers ce travail remarquable et minutieux, se démarquer pour nous offrir ce magnifique chef d'oeuvre.
Conclusion magistrale avec ce dernier tome et sa bataille qui est tout simplement dantesque et sensationnelle. Elle est racontée en voix off par Elrik, afin de lui donner plus de profondeur, d'authenticité mais aussi de dramaturgie, à travers une parfaite description. Sa mise en scène est tout autant réussi avec un dessin et une mise en couleur qui ne perdent pas de leur qualité. Le contexte froid et enneigé dans lequel les faits se déroulent donne encore plus de puissance à tout l'ensemble.
Avec ce troisième tome, le cycle d'Islandia se clôture de manière remarquable et nous laisse avec un magnifique voyage vengeresque aux cotés d'Elrik l'Orcadien. J’espère que les auteurs nous feront le plaisir de développer un nouveau cycle aussi maîtrisé que l'a été celui-ci.
Cette suite est dans la lignée de son prédécesseur. Même si l'effet de surprise est forcément moins présent, le fait de replonger dans ces décors grandioses m'a de nouveau transporter. Quel travail remarquable !
L'histoire se poursuit et gagne en rythme et en intensité, mais se trouve également chargée d'un peu plus d'émotion. Seule la conclusion m'a un peu déçu, avec une double page qui ne sert à rien et n'apporte rien (celle du présentateur télé faisant son discours), et plusieurs interrogations qui malheureusement, ne trouvent pas de réponses. Du coup, on reste un peu sur notre faim.
Mais c'est bien le seule petit point négatif, car tous le reste est parfait.
Très belle série, très beau travail, très belle aventure.
Vivement la prochaine collaboration Nykko - Bannister.
La fin de ce second diptyque est aussi puissante que son prédécesseur. L'histoire qui y était initiée se poursuit et se complexifie. Les rebondissement s’enchaînent, la dramaturgie se dévoile et la descente aux enfers s’amorce indéniablement. L'apparition de l'épidémie, sous forme de voie off à la première personne, est une excellente idée. Cela donne de la profondeur, de la puissance et de l'authenticité, à tel point que l'on a l’impression qu'il s'agit d'un personnage à part entière.
Le dessin est toujours aussi bluffant avec des paysages de destruction d'une rare maîtrise. A chaque page, je passe autant de temps pour la lecture que pour la contemplation des dessins. Leurs qualités, leurs détails et leurs splendeurs me transportent littéralement. Rares sont les bandes dessinées à avoir se pouvoir là.
La fin, qui laisse clairement entrevoir une suite, n'est pas sans rappeler certains passage de la bible, du déluge et de la purification.
J'ai pris vraiment énormément de plaisir à découvrir ce monde dévasté au gré des 4 albums. Je ne sait pas si l'aventure s'arrêtera là ou si elle se poursuivra mais il est certain que "Le Reste du Monde" restera gravé en moi.
Un album très noir, très sombre, très violent, car il traite d'une période qui ne l'ai pas moins dans l'histoire du monde : l’esclavage. Et ce thème est très bien exploité dans cette superbe histoire. Pour commencer, tous le background autour de la plantation de la canne à sucre et de cette famille venu s'installer là, est complet et très détaillé. Les personnages ont tous une forte personnalité, chacune d'entre elle étant très différente mais complémentaire.
Ensuite, l'ambiance générale est d'une puissance rarement vu dans la bande dessinée. A tout moment, on se demande ce qui va se passer, ce qui va nous tomber dessus. C'est à la fois beau et oppressant.
Pour finir, le dessin fluide et réaliste, accompagné d'une palette de couleur aux aspect ancien et vieilli, renforce l'immersion dans l"univers.
Au final, on se retrouve avec un ouvrage qui a su à la fois attirer l'attention, mais aussi choquer et remettre l'homme en question face à ses choix et ses décisions. La suite s'annonce tout aussi profonde...
C'est LE meilleur album de la série. On quitte les grandes plaines et les saloons généralement indissociables du western pour la grande ville de Philadelphie. Tous les codes du genre ayants disparus, on oubli complètement qu'il s'agit à la base d'un western.
L'histoire est d’ailleurs beaucoup plus noire et profonde que ses prédécesseurs avec un vrai méchant et des protagonistes atypiques et bien travaillés (notamment Cloporte et Ben).
L'album se déroule presque exclusivement de nuit avec de magnifiques ambiances et jeux de lumières tous très différents. Le travail sur les couleurs est également remarquable. C'est un régal. L’album se clôture sur plusieurs faits qui laissent à penser que notre Marshall n'en a pas fini avec les ennuis.
A n'en pas douter, ce 5ème opus totalement abouti, place la série au Panthéon du genre avec un River Bass qui a su s'affirmer et se faire une belle place auprès des lecteurs.
Dans la lignée de "La Saga de Grimr", on se retrouve ici avec une nouvelle aventure au cœur d'une nature aussi belle que sauvage et dans laquelle s'entremêle poésie, romance et tragédie.
L'histoire est touchante, profonde et reflète non seulement notre passé, mais aussi ce que pourrait bien être notre avenir si l'homme ne change pas. Un homme qui n'est rien fasse à la puissance de la nature, et à plusieurs moment l'auteur nous le rappelle.
Les couleurs à l’aquarelle sont toujours aussi maitrisées et fortes. La patte graphique de Jérémy Moreau est d'ailleurs mille fois reconnaissable. Lui seul a ce talent pour nous faire partager autant d'émotions avec des planches entières de dessins sans aucun texte.
D'ailleurs, le découpage ne fait que renforcer cette impression. Entre des doubles pages pour partager avec nous l'immensité de la nature et des pages composées de dizaines de petites cases pour figer un moment fort, une émotion, l'auteur nous balade dans des rythmes très différents, ce qui ne nous laisse aucun moment de répit.
Une fois plongé dans cet album, on le dévore littéralement jusqu'à la fin.
A l'instar d'autres jeunes talents qui ont créés la surprise tels que Mathieu Bablet ou Timothé le Boucher, Jérémy Moreau est un auteur qui a sans aucun doute sa place parmi les grand, et dont je vais suivre avec intérêt la carrière très prometteuse.
Ce 4ème tome est dans la veine de son prédécesseur en tout point de vue. La série à véritablement pris un tournant dans sa construction, son graphisme et son histoire.
Flashbacks, révélations, rebondissements, se succèdent et cohabitent parfaitement bien.
On a à faire à une série jeunesse mais qui a tout d'une série adulte, et c'est là tous son charme.
Un soupçon de couleur et de poésie sur un font noir et dramatique.
Les auteurs ont réalisé un excellent boulot. Cela est certainement du à tout le travail de recherche très poussé et authentique réalisé sur l'univers du métro parisien (encore et toujours au cœur de la série) comme l'illustre parfaitement le cahier graphique de fin d'album qui complète l'ensemble.
Avec Ninn, chaque album enrichit l'univers en y mêlant fantastique, aventure et faits historiques autour du métro parisien dont on a hâte de poursuivre l'exploration.
La suite de ce deuxième cycle est riche en révélations et rebondissements. Il se complète avec son prédécesseur, car une partie de l'histoire s'y déroule avant et une autre après. C'est tout le charme et le plaisir de cette série, de pouvoir jongler autant avec la temporalité de l'histoire au gré des albums, notamment quand c'est bien exécuté et que cela sert aussi bien le récit.
De plus, Mathieu Reynès, n'hésite pas à faire presque disparaitre son héroïne de l'album pour mettre en avant les autres personnages quels qu'ils soient, mais aussi pour faire grandir l'intrigue, qui gagne du coup en profondeur et en complexité.
Des questions trouvent leurs réponses alors que d’autres font leur entrée…
Le cinéma est toujours aussi influent dans ce 5ème tome et le rythme s'accélère. D'ailleurs, avec une telle scène finale, le troisième et dernier tome de ce second cycle risque bien de mettre la barre très haute…
Un album qui laisse penser à un univers complexe au background développé mais qui dans le font est malheureusement un peu pauvre bien que totalement dépaysant.
Plusieurs sujets très intéressants sont posés sur la table (religion, guerre, deuil, exil, vengeance...) mais aucun n'est vraiment bien développé. Néanmoins, le quête de Buyan, que l'on suit avec plaisir nous entraine dans une pléiade de décors et de rebondissements qui ravisent le lecteur. Le dessin parfois très rond, parfois très géométrique, est efficace et accompagne admirablement l'histoire.
Finalement on a un bon récit mais qui qui n'exploite pas tout son potentiel, ce qui laisse perplexe. C’est bien dommage...
Dans la lignée de ces prédécesseurs, ce nouvel opus ne déroge pas à la règle. Encore une fois, on suit avec grand plaisir les aventures burlesques mais non moins authentiques et sincères de Jérôme. Dans cette nouvelle aventure il enquête sur un vrai-faux médecin qui a organisé avec le fils de sa fausse mère son vrai-faux enlèvement pour demander une rançon à sa vrai mère.. Vous n'avez pas tout compris ? Découvrez vite ce 27ème album. A chaque fois c'est un vrai plaisir de découvrir les histoires de Dodier toujours aussi profondes. Vivement la prochaine.
Cette suite monte d'un cran et accélère le rythme. Maintenant que les bases sont posées, on suit avec passion l'enquête de Lancaster qui suit de prêt la piste des cyber-criminels. On sent vraiment que les événements s’enchaînent rapidement et que les Américains sont à cran.
Avec un dessin toujours aussi simple mais efficace, et un univers moderne et proche de nous, je me retrouve à être de plus en plus intéressé par cette série.