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Le sixième tome de cette série, qui a déjà connu trois changements de maquette pour les deux premiers tomes (ou est-ce plutôt les quatre premiers tomes?), continue dans la voie déjà bien amorcée de l'humour ironique, de caméos cinématographiques et de clins d'oeils aux autres personnages connus du monde de la bande dessinée. Les auteurs en profitent, encore une fois, pour critiquer à fond la caisse certains aspects culturels et idéalogiques de mes voisins du sud, cette fois-ci, en s'appuyant lourdement sur le phénomène de masse d'augmentation pondérale irrationnelle et démesurée qui les touche lourdement.
Ce style de dessin et de scénario répondent parfaitement à ce que l'on peut s'attendre au duo père-fils Jean et Simon Léturgie ainsi que du prolifique Yann Le Pennetier, toutefois il est important de spécifier que l'humour de cette équipe a une forte tendance vers les plaisanteries macabres, donc il faut avant tout apprécier le genre afin de pouvoir apprécier la série.
En résumé, cette dernière aventure policière de Mickey Spoon, Donald White et de la ravissante Courtney Balconi nous offre un menu bien garni de rires, de plomb et de clins d'oeils, notemment à Goscinny et Uderzo pour leurs personnages de Oumpah-Pah et Obélix!
Super-size me! ;)
Après avoir lu et obtenu à plusieurs reprises d'excellentes recommandations à propos de cet album, et malgré la pénurie qui semble avoir affligé l'Europe, privant ainsi nombreux lecteurs désirant découvrir cette nouveauté de 2005, j'ai réussi à mettre la main sur un exemplaire de l'édition originale augmentée de quelques pages de croquis à la toute fin de l'album.
Dans cette première bande dessinée que nous offre Romain Hugault, aidé de Régis Hautière au scénario, nous avons droit à quatre nouvelles relatant chacune l'histoire d'un pilote d'avion de chasse lors de missions stratégiques durant la deuxième guerre mondiale. Illustrant des aéronefs historiques dans le plus grand détail, tout comme s'il les avait concus lui-même, Romain a dessiné puis mis en couleur pour l'album des planches d'une très grande qualité qui est immédiatement percue lors du regard initial lorsqu'on feuillette les pages. Mais, ce n'est pas tout! Ces excellents dessins véhiculent ces quatre histoires courtes de façon très touchante et pleine d'humanité. En effet, quelle que soit la nationalité d'origine du personnage, la construction du scénario envoute le lecteur et le place dans une position où il ressent de la sympathie pour celui-ci, à un point tel qu'une émotion conflictuelle émerge à la lecture des deux dernières planches concluantes de l'album.
Je n'en dirai pas plus, autre qu'en résumé, ceci est un des albums indispensables de 2005 qui permettra à tout appréciateur du 9e Art, qui aime ou non les avions, de passer un délicieux moment de lecture.
Tout à fait similaire à Toupet, une autre série publiée chez Dupuis, mais créée par Christian Godard et Albert Blesteau, celle-ci met de nouveau au programme de lecture les aventures familiales dont le point focal est Cédric, l'enfant unique d'une famille augmentée du grand-père maternel de celui-ci.
Sur la thématique "Va ranger ta chambre!" bien présente dans ce tome, on retrouve les chroniques habituelles d'une intolérance réciproque entre le grand-père et son gendre, ainsi que les continuelles tentatives de Cédric pour charmer sa copine de classe Chen.
Parfois mignon, ce tome est loin de correspondre à la présentation de l'album dans le synopsis offert pour celui-ci sur le site de Dupuis, car les rires et les larmes ne se sont pas fait voir (ou entendre) du tout lors de la lecture, malgré quelques bonnes idées de Cauvin. En bref, de dernier effort est malheureusement un peu trop moyen par rapport au reste de la série.
Tel que magistralement introduit par les éditions du Lombard, nous avons récemment eu droit à la renaissance de Cubitus, Sémaphore et Sénéchal dans cette reprise de Momo, euh... pardon, Pierre Aucaigne, Michel Rodrigue, et de Marcy Henrotin.
Pour le plus grand délice des admirateurs enthousiastes de l'une des mascottes les plus connues des éditions du Lombard, de nouvelles planches et histoires courtes de ce héros au léger embonpoint ont été réalisées par Michel Rodrigue, qui a aussi récemment repris les aventures de Clifton, sur de bonnes idées humoristiques d'un expert de l'humour... et des planches, je nomme Pierre Aucaigne! Principalement connu pour son personnage de scène "Momo", Pierre tentait depuis plusieurs années de percer dans le monde de la BD, et c'est lorsque Lombard a contacté Rodrigue pour une éventuelle reprise de Cubitus que celui-ci a aussitôt pensé à son ami de longue date pour lui assurer le soutient humoristique de la série.
Cette équipe nous offre un bon rendu, tout à fait respectueux de l'institution qui leur a été léguée ainsi que du style du créateur Dupa, avec une touche de modernisme à laquelle les lecteurs n'avaient pas vraiment eu droit dans les derniers albums de M. Dupanloup, ainsi qu'une histoire courte à la saveur de Mister Potter! :)
On ne peut qu'être frappé par le rendu du dessin du duo Didier Chrispeels, alias Crisse, et Frédéric Besson dans le premier album de cette nouvelle série fantastique. En effet, les crayonnés de Crisse retravaillés à l'ordinateur par Besson auxquels sont finalement ajoutées les couleurs et les ambiances lumineuses donnent un résultat époustouflant!
C'est cet argument visuel qui, je crois, risque d'assurer de bonnes ventes à ce premier album, dont les classements d'IPSOS annoncent déjà près de 10,000 albums vendus dans les cinq premières semaines de parution, et ce seulement dans les librairies participantes!
Au niveau du scénario, c'est un peu la même chose qu'avec la majorité des séries jeunesse de ces jours-ci: rares sont celles qui arrivent à captiver tous les lecteurs, et donc en lisant cet album, je m'étais préparé à une intrigue légère et peu captivante. Et donc, avec un tel "a priori", je n'ai pas éprouvé de déception et je dirais même que j'ai été amusé par les tangentes humoristiques de l'aventure, où l'on peut apprécier un petit clin d'oeil à Goscinny et Uderzo dans une scène pittoresque sur le Nil!
En bref, une lecture "Jeunesse" légère, à apprécier surtout pour le dessin dans laquelle on retrouve un élément de fantasie et d'humour à ne pas négliger.
En guise de changement tout à fait appréciable, les auteurs de cette série, qui a connu ses début en prépublication dans les pages de la revue hebdomadaire Tintin, nous offrent une nouvelle aventure de l'agent secret Sackville dans un environnement et un paysagement tout à fait nouveau: le Québec! ;)
Se déroulant en 1923, cette aventure, dont l'intrigue n'était malheureusement pas tout à fait à la hauteur de la plupart des autres albums de la série, permet toutefois de profiter du dessin classique de Francis Carin accompagné de nul autre que son fils David qui assure les décors et qui participe aux mises en couleurs aux cotés de Marie-Noëlle Bastin. C'est toujours un plaisir d'apprendre que l'art de la bande-dessinée se perpétue au sein d'une famille de créateurs!
Ce dix-neuvième album, riche en cases-clichés historiques, demeure une lecture intéressante pour les amateurs de la série et les aficionado(a)s des histoires d'espionnage.
Ce deuxième tome de cette série, qui devrait au moins se poursuivre dans un troisième dont le titre prévu serait "Les Fous de Bakou", a été construit dans un moule tout autre que le premier. En effet, les moments décélérés du premier tome laissent plus souvent leur place à des scènes d'action et de moments d'angoisse liés à la fuite du personnage principal.
Offrant la même qualité de lecture que dans le premier de la série, Jean-Yves Delitte, toujours aux rênes de la réalisation des albums de cette série, nous offre un deuxième opus tout aussi intéressant et captivant que son prologue.
À noter pour les bédéphiles et les collectionneurs, la première édition de ce deuxième tome à été livrée emballée dans une pochette à la thématique assortie à celle de l'album, et avec un bonus: une planche en noir et blanc du troisième tome sur papier 240g. Du beau travail de l'auteur et un beau cadeau en prime pour décorer les murs de votre salon... Que peut-on demander de plus? ;)
Dans ma lancée de lectures dont le cadre porte sur la "nouvelle" Mère-Patrie, et après avoir grandement apprécié les deux premiers tomes de "Secrets: Le Serpent sous la glace" de Giroud et Jovanovic, j'ai démarré cette nouvelle série de Jean-Yves Delitte, auteur qui pour l'occasion porte le triple chapeau d'artiste, car, en effet, il en assure à la fois le scénario, le dessin et les couleurs pour la réalisation.
Ce premier tome nous permet de découvrir les personnages principaux ainsi que plusieurs membres influents dans le cours du récit. Le développement se fait à deux vitesses, l'une lente et posée donnant l'occasion d'approfondir les personnalités des personnages, l'autre accélérée créant un support parfait pour illustrer des scènes d'action et/ou d'accidents spectaculaires.
Avec un style qui s'apparenterait bien avec celui de Giné, dans un cadre hivernal, froid et gris tel qu'on imagine facilement l'ambiance des grandes plaines nordiques de la Russie, Jean-Yves Delitte nous offre le premier tome d'une série dans laquelle les nouveaux princes de l'ombre tirent les ficelles d'un incroyable complot, et où quelques personnes honnêtes pourraient en payer le prix! La chasse est ouverte...
Quelle fin de cycle inattendue! De plus, quelle intéressante introduction au prochain cycle d'aventures du Scorpion et de sa suite d'aventuriers! Enfin, quelle équipe ces Enrico Marini et Stephen Desberg!
Toujours au rendez-vous, le talent graphique d'Enrico Marini dessert de façon magnifique cette fresque historique d'aventures où le sacré et le profane baignent dans une marée de mesquineries trompeuses et de quête du pouvoir.
Une BD ensorcellante et impossible à déposer une fois entamée. Que dire de plus? Le sixième tome d'une série indispensable!
Après un an et demie d'absence, Serge LeTendre, Chantal Ta, TaDuc et Nadine Voillat sont de retour pour le plus grand plaisir des lecteurs afin de nous offrir le huitième tome de la grande saga de John Chinaman, un personnage d'origine chinoise qui évolue aux États-Unis du XIXe siècle, dans un cadre de western à saveur asiatique.
Nous retrouvons, en effet, Chinaman après plusieurs mois et plusieurs kilomètres de chevauchée, suite à son départ du village de Blue Hill, dans ce qui s'annonce être un nouveau cycle d'aventures avec de nouveaux personnages de soutien qui toujours le même point en commun: ils en sont à un stade où une aide fortuite leur serait tout à fait la bienvenue!
Le dessin de TaDuc, toujours aussi agréable à regarder, soutient encore une fois de façon excellente la trame de l'histoire scénarisée par Serge LeTendre et Chantal Ta. À suivre dans le prochain tome, cet album permet aux passionnés de séries telles que Comanche et Blueberry d'assouvir leur soif de bonnes séries western tout en découvrant une nouvelle façon de percevoir l'amérique de 1850.
À lire, à savourer et à prendre son mal en patience pour l'attente du 9e tome!
Contrairement à ma lecture précédente, la lecture de ce deuxième tome d'un tryptique de Frank Giroud m'a permis de me replonger dans une aventure tout aussi bien construite que dans son premier volet. Rien de nouveau dans ce tome-ci qui nous permet toutefois d'en apprendre un peu plus sur les démarches entreprises par le personnage principal qui cherche à mettre à jour des secrets enfouis depuis plus de 50 ans. Secrets qui, selon certains ravisseurs tirant des ficelles dans l'ombre, devraient demeurer cachés et inaccessibles à la curiosité de Valentin.
Frank Giroud, scénariste très prolifique ces dernières années, nous sert encore une fois un bon suspense où les détails et explications sont dévoilées au compte-goutte. Au crayon, nous retrouvons Milan Jovanović qui nous sert sa deuxième BD de ce qui devrait être une excellente carrière d'artiste. Son style ambivalent, tel que déjà mentionné dans la critique du premier album, convient parfaitement au scénario et on ressent un excellent travail de recherche de décors afin d'offrir au lecteur un cadre soutenu afin d'appuyer de véracité cette histoire captivante. Finalement, nous retrouvons aux couleurs Cerise qui se détache de son style habituel pour nous offrir une excellente gamme de couleurs très bien adaptée au thème de l'histoire et de l'environnement dans laquelle elle se déroule.
En résumé, ce deuxième tome poursuit la lancée du premier opus, et il est clair que les auteurs nous réservent le meilleur pour la fin!
Dans la même suite graphique que le premier tome, le dessinateur, dont le style semble très personnel, nous livre la deuxième partie de cette histoire à un tel point mystérieuse pour le lecteur qu'après avoir terminé la BD, on se sent dépourvu de compréhension de l'ensemble du récit.
Le fond du sujet est plutôt intéressant, et il aurait pu être magnifiquement présenté, par contre, la méthode choisie pour exprimer ne semble pas être à point, car malgré le dessin amusant, les personnages hauts en couleurs, et finalement la mise en couleurs tout à fait adaptée aux traits, l'ensemble a un fâcheux manque qui ne permet pas au lecteur de se sentir captivé par la lecture de la BD.
Après avoir reçu le deuxième tome de cette série et m'être rendu compte que la lecture du premier volet était nécessaire à la comprehension de la suite, j'ai été me chercher le début de l'histoire d'Angeline.
Fuckin' Day ou Angeline... On peut voir grâce au dossier inclus en fin d'album que les auteurs étaient toujours incertains au sujet du nom qu'ils voulaient baptiser cette série où les scènes d'action se suivent les unes aux autres, avec très peu de répit pour l'héroïne. J'ai fait l'exercice, après lecture, à savoir quel titre j'accorderais à cette série et mon choix s'est aussi arrêté sur Angeline, car après tout, il y a plus que les événements d'une seule journée, et de plus, abstraction faite de la dérivée d'un "four-letter word" anglais dans le titre, le titre simple Angeline me semble beaucoup plus accrocheur que l'autre.
Ceci dit, la découverte de cette série m'a permis une lecture pleine de rebondissements d'après le scénario d'Adeline Blondieau et de Éric Summer. Après le cinéma et la télévision, c'est au monde de la BD d'accueillir cette jeune comédienne/écrivaine et ce producteur/réalisateur qui avaient notemment déjà travaillé ensemble sur la série télévisée "Sous le soleil".
Ce premier tome, dessiné par Sébastien Goethals avec une mise en couleurs de Olivier Astier permet d'apprécier le monde violent et très peu ordinaire de Angeline tout en présentant un côté plus maternel et sensible de Juliet Nash. Le montage/découpage ne laisse aucun doute quant aux antécédants cinématographiques des scénaristes et permettent une présentation vivante et très bien suivie autant au niveau des scènes d'action que des changements de scène.
Toutefois, je me questionne déjà, en voyant le changement d'artistes pour la réalisation du deuxième tome, à savoir si les auteurs prévoient changer d'équipe de travail à chaque album ou peut-être même les alterner afin d'accélérer la production? Cela reste à voir...
En bref, une lecture fort appréciée de ce premier tome d'une série qui offre tous les éléments nécessaires à se tailler une place de choix parmi les meilleurs vendeurs.
Après l'excellente mise en place offerte le premier tome, tout est en place pour la lecture du deuxième tome qui offre la conclusion de ce que j'espère être le premier cycle d'une série d'albums qui se voudra nombreuse.
Tout comme dans la présentation du premier tome, on sent la très grande influence du monde du cinéma dans les choix de découpage des cases et de la construction, par le fait même, des planches de cette aventure. Le rythme continue à une cadence tout aussi effrénée que dans la première partie, et ce, pour le plus grand plaisir du lecteur. D'ailleurs, j'encouragerais les auteurs à préparer une version de leur script qui pourrait être projettée sur le grand écran... avec Adeline Blondieau dans le rôle d'Angeline! (Vous n'avez pas remarqué une certaine ressemblance?)
Ceci dit, il y a tout de même un bémol dans la lecture de ce deuxième opus, soit le dessin de Serge Fino. Bon, il ne faut pas croire que son coup de patte ne soit pas à point, loin de là. D'ailleurs, il a déjà démontré à plusieurs reprises son talent dans d'autres albums, notemment, tout récemment, dans "Spartacus le gladiateur"
En fait, le minuscule reproche que je fais, c'est simplement de ne pas voir continué le cycle avec la même équipe d'artistes que pour la réalisation du premier tome. Le résultat est que le changement est un peu trop marqué entre les deux styles de dessin, donc il est remarqué. Toutefois, cela n'affecte aucunement l'histoire elle même, qui est tout aussi bien élaborée dans cette fin qu'à son début.
En résumé, ce premier cycle d'aventures d'Angeline est un vrai régal et une très bonne lecture tout à fait recommandée!
Tout comme lors des précédents albums, Raoul Cauvin nous permet de nous délecter à la lecture des gags des Psys. Peut-être est-ce dû à sa méthode de recherche d'inspiration, où il s'allonge jusqu'à ce qu'une bonne idée lui vienne? Quoi qu'il en soit, la liste d'invités hilares de notre cher docteur s'allonge toujours!
Ce treizième tome offre une possibilité d'une bonne lecture de détente fort appréciable, tout en permettant aux lecteurs de ce réconcilier de l'absence de Bédu au chapître de la descénarisation des albums de la série Clifton!
La lecture du premier tome de cette histoire prévue en trois tomes nous permet de découvrir la mise en place des personnages par l'auteur Frank Giroud. Tout comme on peut l'espérer de cet auteur prolifique, l'histoire nous est racontée petit à petit, avec une très forte attention aux détails, sur un découpage qui nous permet de passer du présent au passé tout aussi aisément que si nous avions vécu l'aventure nous même.
Le coup de crayon de ce nouvel auteur d'ex-Yougoslavie, Milan Jovanović, peut sembler reboutant au premier coup d'oeil, mais à force de lire l'album, on se met à apprécier la nature ambivalente de son art dans lequel on perçoit à la fois une simplicité du trait ainsi qu'une élaboration soigneuse des détails des décors qui servent de mise en place des personnages. L'ensemble, aussi surprenant soit-il, constitue une présentation de cases éloquentes qui permettent une lecture dans laquelle on se sent immédiatement plonger, pour n'en ressortir que pour tendre le bras afin de passer au tome 2!
En résumé, une lecture qui m'a agréablement surpris, et je ne vais pas tarder à lire la deuxième partie!
On retrouve dans cet album d'aventure à saveur surnaturelle le talentueux Éric Herenguel qui a pris une pause dans la réalisation de sa série Krän afin de nous offrir pas moins qu'une oeuvre inspirée, savamment construite, habilement dessinée et finement mise en couleurs.
Tel qu'il est décrit dans le synopsis provenant du site web de Vents d'Ouest, l'histoire se déroule dans le petit village de Providence où les habitants ont adopté, depuis quelques jours, une facheuse tendance funèbre. Arrivent une paire de personnages hauts en couleurs, dont la resplendissante Cathy Gattine, ainsi que Dixon, l'impétueux frère du prêcheur protestant du village. Alors que le shérif tente tant bien que mal d'élucider un premier meurtre d'une violence marquée, d'autres événements inéluctables ne cessent de terrasser les habitants du village...
Ce premier tome d'une série, qui - on ne peut que le souhaiter - ne tardera pas trop à se poursuivre, offre une lecture captivante et envoutante sur un canevas artistique d'une réussite exemplaire. Une oeuvre exceptionnelle à lire absolument!
ACIS qui est l'acronyme de Analyse Criminelle Investigations Spéciales est le nom de l'équipe de flics qui cherchent à enquêter sur une série de meurtres sans précédent. Peut-être est-ce dû à ma précédente lecture, mais je peux déjà affirmer que j'ai pris un meilleur goût à la lecture de ce titre-ci que le précédent.
En effet, les auteurs Philippe Guichard, Rémy Brenot et Cyril Saint Blancat nous livrent leur première collaboration, et dans le cas de certains d'entre-eux, leur première BD. Ce tome, qui est en fait la première partie d'un dyptique, a été réalisé avec un bon effort de dessin sur un scénario rudimentaire mais qui comprend d'excellentes idées. Je n'ai aucun doute que Guichard, avec l'expérience, pourra un jour nous surprendre avec des scénarii surprenants et plein d'originalité.
En résumé, une lecture légère, malgré le contexte Polar/Thriller de la série, qui donne un présage d'avenir prometteur pour le scénariste et qui me laisse intéressé à lire la suite qui complètera le cycle.
Dès le premier regard on peut affirmer que le dessin de Geoffroy semble avoir atteint une maturité de trait, ce qui le place dans une excellente position pour offrir un bonne BD jeunesse. Toutefois, la lecture, page après page, de gags qui tombent malheureusement à plat, gâchent le résultat de l'ensemble du travail.
Si un conseil pouvait surgir de ces commentaires, c'est que l'auteur ne doit surtout pas se laisser abattre, mais plutôt partir à la recherche d'un scénariste-humoriste afin de se doter d'un bon collaborateur pour la création d'un potentiel deuxième tome.
En bref, à apprécier pour le dessin, mais sans plus.
Que dire de cette introduction à ce qui s'annonce être une fresque historique relatant une période où le niveau d'adoration des cultes druidiques perdent rapidement du terrain au profit d'une crainte grandissante liée aux croyances des dogmes d'une "nouvelle" religion punitive et répressive: le Christianisme! Toutefois, un personnage exceptionnel fait surface parmi tous les moines et frères de ce nouvel ordre religieux, en effet, l'un d'entre-eux a une amitié inébranlable pour l'un des derniers druides de cette ère: Gwenc’hlan. C'est au nom de cette amitié, ainsi qu'au nom des derniers de sa religion en perte de force que Gwenc’hlan et son apprenti Taran se lancent dans une enquète afin de découvrir les auteurs de meurtes en série horribles en Armorique.
Dans cette aventure, les personnages sont très loin des représentations amusantes de Goscinny/Uderzo par leur Panoramix et autres druides marrants, ainsi que de la vision de Walt Disney de Merlin l'enchanteur. Nous avons plutôt droit à une représentation de l'époque, des mythes et des rites tels que les aurait décrits Marion Zimmer Bradley.
Jacques Lamontagne, dessinateur au niveau de travaux publicitaires depuis plusieurs années, en choissisant de remplir "ce manque dans sa vie de créateur artistique" - pour reprendre ses paroles lorsqu'il m'a annoncé cela avec un sourire en coin -, nous a servi une oeuvre d'une qualité remarquable, tant au niveau du dessin lui-même que par le choix et l'application des couleurs. Les cases qu'il a dessinées regorgent d'ambiance et les quelques scènes de l'île d'Avalon, aujourd'hui perdue à jamais dans les brumes, laissent à espérer qu'un retour de Morrigane ne se fera pas trop tarder afin de pouvoir découvrir les images, encores secrètes, enfouies dans l'esprit créateur de Jacques.
Dans cette équipe d'auteurs qui nous offriront un cycle d'aventures d'au moins trois tomes, un duo de scénaristes composé de Jean-Luc Istin, auteur entre-autres des séries "Merlin", "Arthur Pendragon" et du premier tome récent de "Le Sang du Dragon" ainsi que Thierry Jogourel appuient le travail de Jacques Lamontagne en lui offrant comme trame de fond un scénario solide et captivant qui saura plaire à ue vaste gamme de lecteurs.
En résumé, un effort éminent de la part d'un nouveau-venu, québécois de surcroît, dans le monde de la BD franco-belge qui constituera sans aucun doute l'un des succès Soleil de l'année!
Comme j'avais quand même bien apprécié la lecture du premier tome de "Les Blondes" (voir les commentaires de lecture dans les avis du T.1), j'ai attaqué le second tome avec une certaine attente au niveau des dessins et de l'humour des gags. Toutefois, comme il est trop fréquent dans le cas de la présentation d'un deuxième opus, que ce soit dans la bande dessinée ou ailleurs, tel au cinéma ou en musique - par exemple, les auteurs deviennent les victimes du succès de leur premier effort, qui demeure toujours l'élément de comparaison initial, et le public exigeant demande toujours à ce que la barre soit placée plus haute pour les récidives.
Ceci étant dit, tout comme c'était le cas du premier tome, rien de nouveau (ou presque) peut être constaté au niveau des gags, et l'on pourrait franchement avoir l'impression que Dzack puise son inspiration sur le site de Humour.com. Donc, hormis quelques sourires plutôt dus, encore une fois, aux expressions si bien représentées par le coup de crayon toujours aussi agréable de Gaby, l'impression finale qui nous vient à l'esprit après la lecture de ce deuxième tome est que le premier était meilleur.
En résumé, cet album n'est pas du tout un désastre, loin de là! Toutefois, compte tenu de l'impression de déjà-vu (ou plutôt de déjà-lu), je crois que cet album conviendrait plus à un lectorat plus jeune qu'adulte. D'ailleurs, pour souligner mes propos, ma fille a beaucoup plus apprécié cet album que moi, et en redemande encore.
On verra ce que le troisième tome nous apportera!
Pour mon plus grannd bonheur, Dupuis se dote d'une nouvelle série au sein de sa nouvelle collection Empreinte(s), dans laquelle on peut déjà apprécier l'excellent travail d'une bonne pallette d'auteurs. En effet, cette fois-ci, nous avons droit au tout dernier ouvrage de Cosendai dans lequel il a assumé le rôle triple de scénariste-dessinateur-coloriste.
Cet album, qui devrait se conclure dans le deuxième et dernier tome de ce dyptique, nous permet de renouer avec l'essence charmante des histoires à la fois historiques et humaines qu'est une des particularités de Cosey, tout en étant sous le charme de la naîveté des personnages. Le style de dessin de Cosey, que certains appellent géométrique, présente encore et toujours un excellent support graphique au monde tibétain et m'enchante tout autant que lors de la lecture de l'excellent dyptique "À la recherche de Peter Pan" paru au milieu des années 80.
À lire et à apprécier, vous serez comme moi, impatients de découvrir la suite pour laquelle la date de parution n'est pas encore annoncée...
Je voulais redonner une chance à Bengal, suite à ma semi-déception lors de la lecture des deux tomes de Meka, et donc je me suis lancé dans la lecture de celui-ci.
On peut lire dans ce tome une aventure digne des meilleurs efforts de JDMorvan, ce qui est un plaisir en soit. Toutefois, malgré le coup de dessin de Bengal que je trouve toujours aussi beau que dans Meka, il est toujours aussi difficile à interpréter, ce qui rend certaines scènes d'action un peu pénibles à suivre. D'ailleurs, ce n'est qu'après m'être bien avancé dans la lecture de l'album que j'ai compris que le début se déroulait bien des années auparavant.
Peut-être que si les auteurs sont ouverts aux suggestions, je pourrais leur glisser le conseil de narrer un tantinet plus certaines cases, déjà de petites locutions à la Tom Clancy du genre "Warszawa, 12 janvier 2012 16:30" avant d'entamer une suite d'images sans texte serait un concept auquel ils pourraient songer?
Enfin, J'ai tout de même beaucoup plus apprécié la lecture de ce tome que ceux de Meka, et donc cela me réconcilie avec l'art de Bengal. En bref, une bonne BD, sans plus ni moins. Je conseille les amateurs à la lire afin qu'ils se fassent leur propre opinion.
Voici enfin la sortie de la suite mon album coup de coeur de l'année (que je partage volontiers avec Asceltis)! En effet, on y retrouve la charmante Lydia au sein de cette mystérieuse école de Mertownville. Après quelques semaines d'études et d'exercices, voilà qu'arrive le moment de l'initiation des nouveaux par les plus anciens! Qu'en sera-t-il? Mais quelles genres d'épreuves imaginées par leurs pairs devront-elles surmonter? Et d'autre part, que fait Lydia dans ce programme d'études, au juste? Je ne vous gâcherai rien, lisez-le par vous-même et découvrez ce merveilleux monde imagé par l'auteur québécois Michel Falardeau!
Tout en conservant son style tout à fait personnel et particuler, Michel Falardeau démontre encore une fois sa maîtrise du concept de suspense en nous évoilant au compte-gouttes les secrets de Mertownville et des capacités extraordinaires de la jeune Lydia. Son dessin, toujours aussi vivant et expressif ne fait qu'agrémenter la lecture et offre un excellent support au développement des personnalités des personnages.
Un deuxième coup de coeur de suite pour moi de la part de ce jeune auteur, et franchement, ce n'est pas dû à un parti pris québécois, mais bien par la fraîcheur exceptionnelle de ses albums.
Comment? Vous ne connaissez pas encore la série? Alors courrez vous acheter le premier album aussi, soit dans son édition originale, ou bien dans sa réédition, avec nouvelle couverture!
On m'a offert le deuxième tome de cette série, ce qui m'a permis de relire le premier tome, afin de me rafraîchir la mémoire, et d'enfin terminer le premier cycle de cette histoire de science-fiction de Jean-David Morvan. Je dois préciser que Inside et Outside n'est en fait qu'une seule longue histoire qui aurait tout aussi bien pu être publiée d'un coup en tant que 1 Shot de 92 planches. Néanmoins, le découpage de l'histoire a permis aux auteurs de nous présenter ce récit en deux tomes, directement liés à l'environnement dans lequel évoluent les deux personnages principaux, soient un pilote et une mécano de Meka.
Le contexte humaniste du deuxième tome me réconcilie du dégoût que j'ai ressenti lors de la lecture de la première partie de ce cycle, et du coup, permet de rajouter une bonne note au dossier personnel de Jean David en tant que scénariste. Toutefois, contrairement à ce que j'ai pu apprécier dans "Les Chroniques de Sillage", le dessin de Bengal, bien qu'il soit souvent agréable à regarder, créée un niveau de confusion quant à ce qui vient de se dérouler dans l'action et le déroulement de l'histoire. Il a donc été nécessaire de passer par dessus certains passages en espérant capter, par la lecture des planches suivantes, ce qui vient de se dérouler dans les cases qui n'offrent qu'un faible taux de compréhension, voire même carrément incompréhensibles. J'ai trouvé cet aspect de ces tomes plutôt navrant.
En résumé, Jean-David Morvan, à l'instar de ses autres écrits, nous offre une histoire de guerre et d'introspection très touchante, mais qui n'a pas bénéficié d'une attention médiculeuse de la part de Bengal, qui pourtant est un artiste très talentueux.
Ce deuxième tome, tout comme une sélection d'albums parus lors de ce 10e anniversaire de la collection [B][i]"Serie B"[/i][/B], bénéficie d'une couverture superbe avec vernis sélectif. Dans le cas de cet album, le vernis a été appliqué sur la partie dessinée par Thierry Gioux, ce qui a pour effet d'augmenter l'effet de profondeur entre l'arrière plan (de Manchu, alias Philippe Bruchet - à ne pas confondre avec Philippe Buchet, le dessinateur de Sillage) et la passerelle ou se tient l'espionne Zelda. Il va sans dire que j'apprécie ce genre de présentation, qui donne une impression d'édition de luxe. Peut-être que dans quelques années, mon discours changera lorsque je me rendrai compte que l'absence de vernis se fera ressentir au niveau de la "fraîcheur" de l'album (vous avez déjà tous vu un vieux Tintin), mais pour l'instant j'en demeure tout à fait satisfait.
Dans ces tomes, les auteurs nous font vivre une expérience d'anticipation telle qu'elle aurait été vue par des auteurs de science-fiction du milieu du XIXe siècle, à la saveur des oeuvres de Jules Vernes. Nous pouvons ainsi observer une très grande utilisation d'automates et de véhicules tous-genres à vapeur. Le cadre et la présentation de cette aventure est très agréable tant au niveau inventif des appareils et gadgets utilisés, qu'au niveau du dessin en général. Si l'on oublie les quelques cases où les perspectives semblent jouer un mauvais tour à Thierry Gioux, le dessin de celui-ci colle bien au monde dans lequel évoluent les personnages, et il est excellemment rehaussé par la coloriste Carole Beau qui est arrivée à un niveau de maîtrise remarquable de sa pallette de couleurs. Le scénario, quant à lui, de construction classique, est fondé sur un passé historique qui aurait pu être probable si quelques événements s'étaient produits autrements et certaines décisions avaient été prises de façon différente, et est agrémenté d'une touche de fiction à la Indiana Jones ou Tomb Raider.
En résumé, Fred Duval nous offre une histoire d'aventure, de chasse au trésor et d'espionnage au rhytme très soutenu qui a eu droit à un excellent rendu de Thierry Gioux et Carole Beau.
Des iPods aux Rolling Stones et aux Beatles, en passant par Mission Impossible, les Mp3 et Supercalifragilisticespialidocious, voilà une sélection des références aux technologies et divertissements récents (et beaucoup moins récents) qui ont servi de trame de fond à cette aventure de Waha et de son clan de Trolls.
Christophe "Arleston" Pelinq, Jean-Louis Mourier et Claude Guth nous signent leur septième album de suite de cette série en tant qu'équipe, le premier ayant été colorié par Yves Lencot, et continuent de faire un ravage dans les ventes au détail, ce qui ne constitue pas en tant que soit un signe de qualité, mais constitue un signe indéniable de popularité. Cette fois-ci, avec l'aide de Miquejag Hoeure et Pölma Kärtnez, ils ont tout pour faire un carton!
En bref, ce tome 8 de la série, dont la lecture ne nécessite pas vraiment la lecture des tomes précédents, bien qu'il soit préférable d'avoir au moins lu les quatre premiers afin d'être convenablement introduit aux personnages, constitue une histoire complète ayant une bonne saveur humoristique, un tantinet de coquinerie et un dessin de qualité de la part de Mourier, truffé de clins d'oeil et de jeux de mots amusants!
Toujours dans le même ton que le premier tome, Jean-David Morvan, José-Luis Munuera et Christian Lerolle (des Color Twins) nous offrent un deuxième coup d'oeil à un moment dans la jeunesse de l'héroïne de la série Sillage. Munuera, el maistro de l'heure aux commandes du dessin des dernières aventures de la série Spirou et Fantasio, signe pour nous un nouvel opus graphique qui saura plaire aux lecteurs de tous les âges.
Une autre lecture sans prétentions, tout à fait divertissante qui comprend des moments de tendresse, d'humour, de suspence et d'action, le tout dans un cadre de science-fiction permettant une diversité faunique à la fois étrange et marrante. Je conseille la lecture du premier tome de la série avant d'entamer celui-ci afin de ne rien perdre au niveau des relations entre les personnages (et des superbes dessins de José-Luis!)
C'est le tout premier tome pour lequel il m'a été donné d'apprécier le dessin de Ludolullabi, Ludovic Moulière de son vrai nom, et ce fut sans aucun doute un régal. Le rendu du dessin, à forte inspiration Manga est d'une pure réussite, et à l'aide du scénario de Nicolas Tackian, captive le lecteur dès les premières pages.
J'ai bien apprécié le ton général de la BD, et comme j'ai souvent tendance à le faire, je comparerais facilement au film [i]"Rules of Engagement"[/i] avec Samuel L. Jackson, paru en 2000. Évidemment, je ne gâche rien à la lecture de ce livre pour personne, car le déroulement de l'histoire est très différent de celui du film, mais une fois lu le livre et vu le film, vous comprendrez. ;)
En dernier lieu, il ne faudrait surtout pas oublier de souligner le travail aux couleurs de Sébastien Lamirand, qui, au cours des derniers mois, a vu paraître plusieurs titres sur lesquels il a bossé et qui semble se faire une place d'importance au sein de l'organisation Soleil.
Bref, une bonne lecture, qui peut tout aussi bien se lire sans avoir auparavant apprécié les autres tomes de la série Universe ou de la série mère.
Quel début de série pour ces deux auteurs! Déja avec Mygala, aussi sur un scénario de Jean-François Di Giorgio, on avait eu droit à un aperçu du talent de Frédéric Genêt. Grâce à ce nouvel album de ce duo, nous sommes agréablement servis! Le dessin, captivant dès le premier coup d'oeil, donne immédiatement envie de s'installer confortablement afin d'apprécier l'aventure de Takeo.
Via leurs personnages, aisément reconnaissables d'une case à l'autre, les auteurs nous entraînent dans une aventure dans laquelle on décèle plusieurs trames d'histoire, aucune desquelles ne sont éclaircies avant la fin de l'album, et ce je présume, afin d'étirer le mystère sur un cycle de plusieurs albums. Les scènes d'action ou de combats illustrent de façon magnifique la rapidité d'action du personnage principal, un peu à la façon dont sont présentés les combats dans le film Bourne Identity avec Matt Damon.
En résumé, un excellent dessin soutenu de façon remarquable par une scénario solide qui nous laisse dans une position d'attente après une agréable lecture. De grâce Soleil, veuillez donc poursuivre cette excellente série!
Je viens de lire...
[BD]47735[/BD]
Voici un autre album qui a bénéficié d’un traitement de faveur afin de le rendre disponible à temps pour le Festival BD Montréal et les séances de dédicace de Thierry Labrosse. Un parfum d'éternité est le quatrième album du cycle des aventures de Moréa Doloniac, jeune femme superbe, héritière multi-milliardaire, et... immortelle!
Le cycle, actuellement prévu pour se terminer dans le prochain album, nous permet de suivre l'évolution de l'héroine depuis ses débuts dans la section administrative de la DWC jusqu'à son poste actuel de présidente de la multinationale. Le cadre futuriste dans lequel la trame de l'histoire est tissée offre une multitude de possibilités aux scénaristes Arleston et Dominique Latil, qui grâce à leur imagination créatrice hors commun, nous livrent ici, encore une fois, une aventure humoristique au déroulement rapide et pleine de rebondissements.
Le dessin de Thierry Labrosse, toujours aussi agréable que dans les précédents tomes de la série, a été cette fois-ci complété par le dessinateur lui-même qui a repris le rôle de coloriste, précedemment accordé à Didier Arpin. Le rendu final offert dans cet album, beaucoup plus agréable à celui précédemment observé dans le premier tome de Bug Hunters, démontre une maturité dans les méthodes de coloriage choisies par le dessinateur tout en lui permettant de s'affranchir des étapes complexes liées au travail d'équipe à distance.
La lecture de ce tome nous donne l'occasion de nous plonger à nouveau dans ce monde de satire géopolitique et d'enjeux de pouvoir, mais nous laisse toutefois un peu sur notre soif d'en apprendre en peu plus au sujet de la lutte éternelle que se livrent les Dragons et les Anges.
En résumé, une lecture encore une fois très agréable, et pour tous ceux qui n'ont pas encore découvert la série Moréa, à lire seulement après avoir dévoré les trois premiers tomes!
Abinagouesh est le nom du personnage principal de cet album, soit un genre de jeune lutin ou elfe, si vous préférez, qui vit en milieu familial et qui aspire à devenir un grand chaman, admiré et respecté par les autres membres de son peuple. Au cours de l'album, il nous est permis d'apprécier le monde à la fois magique et mystérieux de la forêt qui sert de toile de fond aux aventures du jeunot.
Alexandre Lafleur, le dessinateur de ce premier tome de la série, nous offre un panorama resplendissant, des personnages et des créatures superbement dessinées et fortement inspirées des oeuvres de Brian Froud et Alan Lee, auteurs reconnus pour leurs livres sur les fées et les faerielands. Lorien, le coloriste, souligne et rehausse le travail médiculeux de Lafleur - dont l'encrage s'est effectué à l'aide de pointes 0.1 afin d'offrir un trait ultra-fin - en nous offrant une palette de couleurs très vives et lumineuses, ce qui complète en tous points le côté occulte et mystérieux des forêts profondes et encore vierges des influences de l'Homme.
En résumé, l'aspect graphique de cet album est excellent. Toutefois, j'ai été triste de constater que le scénario n'offre pas le niveau de maturité auquel on pourrait s'attendre de l'auteur, d'autant plus que l'album est présenté dans la collection "Terre de Légendes", collection qui depuis plusieurs années nous offre une sélection d'albums ayant un traitement beaucoup plus adulte que celui-ci.
J'espère que les auteurs sauront se reprendre pour la suite des aventures d'Abinagouesh, en nous offrant encore une fois un rendu tout aussi féérique que dans ce premier tome, mais en solidifiant la trame du scénario et des textes.
L'histoire que l'on nous conte à la lecture de cette excellente bande dessinée est celle d'un jeune homme en plein coeur de son adolescence, marqué physiquement et psychologiquement par la vie, à la recherche de réponses au sujet de questions qu'il se pose à propos de ses origines, de ses parents, et de la marque qui l'affecte tant.
Cet album est complet dans les deux sens du terme. D'abord, c'est un "One Shot" que l'on peut lire sans à avoir besoin d'attendre pour la suite; et d'autre part, la représentation graphique est à la hauteur du scénario aux personnages très riches et vivants.
Un album que j'ai grandement aimé lire et que je conseille sans hésitation.
La lecture de ce premier tome de la série m'a tout de suite fait plonger dans le suspence de l'histoire très bien soutenue, et les dessins de Savoia, d'une très bonne qualité, relevés par le travail des Color Twins (Franck Gureghian et Christian Lerolle, eux aussi de l'atelier 510 TTC) m'ont gardé captivé jusqu'à la conclusion de cette aventure policière. En résumé, une très bonne BD qui m'a beaucoup plu et qui m'a donné envie de m'acheter la suite.
Un album de la collection Loge Noire dans lequel Denis Falque n'a pas à partager les honneurs avec d'autres excellents confrères du monde de la BD, puisqu'il assure à la fois le dessin et les couleurs, et dans lequel nous sommes de nouveau lancés dans le mystique et le suspence.
Anne Ploy nous offre ici une histoire pour laquelle la cadence garde assurément le lecteur intéressé, et qui malheureusement se termine avec un "À suivre...", tel qu'il est maintenant trop commun dans les séries récentes. Malgré cela, j'envisage avec impatience et positivisme la sortie du prochain tome!
Ce premier album de François Lapierre, scénariste-dessinateur-coloriste québécois (de surcroît!) nous fait plonger dans un monde mythologique se situant dans les années 80, enfin, dans les années 1680, tout près de la Ville de Québec à un moment où cette région de l'Amérique du Nord se nommait encore la Nouvelle-France.
Nous vivons en tant que lecteur, aspirés dans ce conte à saveur Amérindienne, le début des aventures de Zakarie, qui d'après le début de la BD semble être un personnage dont les origines sont inconnues et qui a été adopté par une tribu d'indiens dont les chefs sont pleins d'humour et à caractère farceurs. Au fil des planches, le talent de François nous fait découvrir sa perception de plusieurs personnages, tout aussi colorés et fantastiques les uns que les autres, par sa grande maîtrise des couleurs qui relèvent de façon excellente un dessin tout à fait unique que l'on pourrait s'attendre à voir plutôt du côté de contes illustrés pour enfants.
Ce fût une lecture rapide et agréable qui me donne envie de me procurer la suite afin de connaître le déroulement des aventures de Celui-Qui-Parle-Aux-Fantômes, sans compter le fait que l'auteur sera, lui-aussi, présent pour une séance de dédicaces ce soir au Festival BD de Montréal!
Zone Mortelle est une série qui commence avec un style Polar/Thriller et qui enchaîne avec le deuxième tome toujours dans le même style directeur de Polar/Thriller, mais cette fois-ci, avec des touches de Science-Fiction.
La lecture des deux tomes s'est faite sans efforts, le dessin étant plaisant à visialiser, surtout dans le deuxième tome, là où Axel Gonzalbo reprend le flambeau des couleurs et nous offre un rendu très réaliste et complète extrèmement bien le travail au dessin de David Vogel.
Le scénario, sans trop de prétentions, est agréable à suivre et le suspense nous garde intéressés à poursuivre la série, et quand à moi, m'influence positivement vers l'achat du troisième tome, paru récemment toujours chez le même éditeur.
Le changement de collection entre le tome 1 et le tome 2, passant de Machination à Insomnie est approprié et apprécié, le format devenant plus grand, et la qualité de l'album dans la deuxième collection dépassant de beaucoup la première.
Le premier tome d'une série qui présente un tas de possibilités, tant au niveau de l'évolution des personnages dont les personnalités, quoique présentées de façon amusantes, n'ont été développées qu'en surface, mais aussi au niveau de l'ouverture possible dans l'horizon des interventions des héros.
L'histoire proposée dans ce premier opus est pleine de scènes d'action, de rebondissements et de petites situations qui font sourire. Le dessin et le découpage est très agréable, et les personnages féminins sont présentés d'une façon que Dany, lui aussi, apprécierait j'en suis convaincu
Le seul bémol dans ce bouquin n'est en fait nullement dû au travail des auteurs, mais plutôt de celui de l'éditeur qui a choisi de faire imprimer les pages d'un carton sec et désagréables à feuilleter.
Nulle surprise à s'attendre au niveau des gags, ils ont tous déjà été entendus et/ou lus en quelque part d'autre. Par contre, ce qui fait la force principale de cette BD, à mon humble avis évidemment, ce sont les têtes des filles! Elles ont des tronches débordantes d'expressivité qui, à défaut de connaitre d'avance la chute du gag, m'ont bien fait rire!
En résumé, une petite BD, de belles petites poupounes bien dessinées et un petit quart d'heure de rires et de sourires.
Ah ?
En un mot: Attachant!
Je viens enfin de me procurer cette excellente BD, et je dois avouer qu'au début, j'étais un peu dérouté par la présentation des cases et le style narratif (c'est de ma faute, cela fait deux semaines que je ne lis que du Arleston), mais je m'y suis fait rapidement et j'ai pu déguster cette histoire avec délectation Les personnages sont peins de vie, très expressifs et la petite Lydia est tout à fait attanchante, le cadre est envoutant et mystérieux, alors, on a pas le choix d'être hyper impatient de lire la suite!
Ceci étant dit, cela me fait aussi très plaisir de pouvoir apprécier le travail d'un auteur québécois qui nous présente dans cette BD une dimension artistique peu répandue quand on la compare aux styles de dessin commercialisés récemment en grand nombre.
À lire et à savourer! De plus, vous n'aurez pas à attendre longtemps pour la suite: le tome 2 est prévu pour octobre et le 3e, pour le premier trimestre 2006.