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D'une nullité affligeante ! Jamais je ne ferai lire ça à ma fille, elle-même trouverait ça complètement idiot! Et dire que cet album a obtenu un prix !... Il faut croire que Dargaud est une maison d'édition très influente...
Une curiosité dont je possède un exemplaire original. En la relisant aujourd'hui, j'éprouve les mêmes sensations qu'il y a 26 ans. Le dessin reste très original pour l'époque, le scénario est carrément déroutant et la fin beaucoup trop rapide et franchement incompréhensible... A tel point que dans une édition ultérieure, la fin a été étoffée de quelques pages et le dénouement quelque peu modifié (mais toujours aussi obscur...).
Nous voilà donc en présence d'une BD expérimentale dont on se demande bien ce qui a pris aux éditions Casterman de vouloir la publier! A l'époque, ce genre d'essai graphique incombait plutôt aux Humanos...
Les deux albums suivants seront en revanche de belles réussites.
Superbe BD que ces deux premiers tomes! Sous des traits qui font d'emblée penser plutôt à une une série humoristique, voilà une histoire qui fait froid dans le dos.
Un scénario bien mené, des dialogues et des voix off très justes et convaincants, un dessin très correct, bref une vraie réussite que cette paire d'albums!
Hum hum, désolé mais je ne partage pas du tout l'enthousiasme des avis précédents. Si du côté des dessins, on peut dire que c'est un album plutôt réussi (encore que la tête des personnages n'est pas terrible!), en revanche on ne peut pas en dire autant de l'histoire. J'ai déjà dit dans d'autres avis combien je n'appréciais pas la fusion des genres. Et ici non-plus je n'aime pas plus ce "western" fantastique. On devrait plutôt parler d'eastern, vu que ça se passe en Nouvelle-Angleterre.
Pour moi, mélanger les genres ne sert qu'à multiplier la production de navets à l'infini. Je ne développe pas plus, je n'ai pas envie de perdre du temps sur un bouquin qui n'en vaut pas la peine
Album beaucoup moins intéressant que le premier. Beaucoup de pages fantastiques muettes de surcroit qui ne font pas beaucoup avancer l'histoire, je trouve. Lu en cinq minutes, je trouve que cet album manque singulièrement de consistance.
Ambiance Blueberry garantie ! Le dessin est une bonne imitation de celui de Giraud (AUD) . L'histoire est plutôt agréable à suivre, et d'ailleurs les histoires de vengeance sont toujours passionnantes à suivre. Par contre la psychologie des personnages n'est pas d'un grand réalisme, et on est bien en dessous de Blueberry de ce côté-là!
Un autre défaut, qui incombe plus à l'éditeur qu'aux auteurs, ce sont les fautes d'orthographe et de syntaxe non corrigées. Or, pour moi, il importe que dans n'importe quel bouquin, l'éditeur fasse preuve de rigueur là-dessus. On dirait que ce n'est pas le cas chez Soleil Productions...
Voilà qui était une bonne série tout à fait dans le style de J. Martin, bien documentée et un peu cul-cul parfois du côté des dialogues, mais avec des épisodes toujours intéressants à suivre.
J'avais acheté les 3 premiers dessinés par Juillard dans les années 80, et peu après je me suis désintéressé de la BD pendant presque 20 ans, et je ne savais pas qu'entretemps la série avait repris avec un nouveau dessinateur.
Hélas je constate avec regret que la deuxième fournée est restée en suspend également après le 3ème volume alors qu'à la fin de ce "Chesapeake" il était annoncé l'épisode à paraitre "Marengo"...
Quel malheur que ces séries inachevées! On ne saura donc jamais qui était ce fameux Pique Rouge. Grrr...!
Avis valable pour les 4 premiers.
Voilà une série déconcertante à plus d'un titre. Je connaissais Malo Louarn pour avoir lu autrefois son génial "Candidat" paru en auto-édition et après être publié dans les pages de Spirou. Pour résumer l'artiste qu'il est en deux mots, on peut dire qu'il est un des héritiers de Franquin, au moins pour ce qui est du graphisme. Pour ce qui est de composer une histoire, là, il n'a besoin de personne comme mentor et surtout pas de Franquin, qui à mon avis est très mauvais pour sortir une idée, mais c'est mon avis, je ne voudrais pas me mettre à dos tous les fans de Franquin, et il y en a !!! Louarn a de ce côté suffisamment de personnalité pour composer son propre univers et développer son humour assez particulier.
Par contre, et c'est là qu'il rejoint Franquin, sa série de Rona est plutôt ambigüe comme pouvait l'être les "Idées noires". S'adresse-t-elle à des enfants comme le suggère le dessin? S'adresse-t-elle à des adultes, comme le suggère les nombreuses (trop?) allusions érotiques concernant la très pulpeuse Ninnoc?
Je n'arrive pas à le déterminer, et sans doute Malo Louarn ne le sait pas plus...
La trame des récits et le peu de crédibilité des évènements suffisent à contenter un jeune public mais pas des adultes. Au contraire, toute la partie liée au charme de Ninnoc et les différentes réflexions psychologiques relationnelles qui émaillent ces récits s'adressent davantage à un public adulte voire ado.
Alors ? Un subtil mélange pour satisfaire tout le monde? Sans doute. En tout cas , je ne m'en plains pas!
Hum ! Comment dire ? D'une manière générale, je n'aime pas le mélange des genres, du moins en BD. Dans une série comme celle-là, le côté fantastique me gêne beaucoup, il enlève toute crédibilité au récit, et m'empêche d'apprécier la part purement historique de ce qui est conté.
Voilà, c'est ainsi... Quand je pense qu'autrefois les éditions Dupuis ne publiaient que de gentillettes histoires pour les petits enfants qui lisaient "Spirou", et qu'aujourd'hui elles piétinent les plates-bandes de Delcourt et du Soleil. C'est vraiment à ne plus s'y retrouver !
J'ai découvert cet album parmi les BD de mes enfants, je ne savais même qu'il était sous mon toit. Eh ben je ne vois pas où est l'intérêt de ce bouquin, vu que Boule et Bill n'ont pas été conçus pour figurer dans des histoires de 44 planches... Il n'y a rien de comique du tout à part à la fin, un peu, quand un gorille qui conduit une voiture de brousse dit à Bill qu'il se mêle aux humains en liberté pour étudier leur comportement. Mais franchement à part ça, c'est d'une platitude voire même de lourdeurs carrément indigestes.
Quand je pense que j'ai découvert les débuts de la série alors que j'étais encore tout gamin. On peut dire que ça avait une autre allure à cette époque, dans les années 60, les gags étaient frais et spontanés, la série n'était pas encore usée comme aujourd'hui...
Alors ça doit faire plus de 20 ans que j'avais lu cet album pour la première fois. Je dois avouer que je ne me rappelais plus de grand chose à la relecture sinon que le dessin m'avait quelque peu désorienté. Je n'ai jamais été un adepte de ce genre de crayonné rapide et mal colorisé. Par contre l'histoire, même si elle se passe dans le Paris huppé de Saint-Germain, est plutôt intéressante. Les dialogues sont même d'une grande maturité et font tout l'intérêt de l'album.
Une bonne chose à redécouvrir en fin de compte.
Avis sur l'ensemble de la série. A l'exception des deux rééditions que sont Isabelle et la Tchalette qui datent des débuts de Servais dans la BD et qui ne sont pas indispensables, les cinq dyptiques que forment les autres albums sont vraiment intéressants y compris La Belle Coquetière qui est à mon avis un peu plus faible que les autres. Servais reste fidèle à lui-même quel que soit le type d'histoire qu'il raconte et on ne peut que l'en féliciter.
Eh ben, contrairement aux deux précédents, je trouve que cet album n'est finalement pas si mal... Déjà n'y figurent pas les Dalton, un bon point ! Ensuite, le ton politique de l'ensemble de l'album fait qu'il n'est pas niais d'un bout à l'autre comme l'ont été certains albums de la fin de carrière de Morris. Enfin, j'ai senti comme un réel effort à rejoindre la grande époque de la série du côté de l'humour. Pas de gags trop nases ou de jeux de mots faciles, enfin rien qui m'ait vraiment exaspéré...Bien sûr on sent de la part des auteurs comme une bouffée anti-républicaine, mais ce n'est pas grave, le sujet était correctement traité. Bien sûr le coup du traitre parmi l'équipe du candidat Hayes fait tout de suite penser à celui de la Caravane, mais en plus de 70 albums comment éviter les mises en situation similaires ?
En somme, plutôt un bon Lucky Luke en regard de ce qui a été produit ces dernières années.
Affligeant !
Une nullité à l'état pur ! Les dessins: hideux... Les couleurs: merdiques... Le scénario: d'une bêtise inconcevable... Les dialogues et monologues: primaires pour ne pas dire plus...
Une histoire qui était parue dans Circus au début des années 80. Les éditions Glénat n'étaient pas très regardantes à cette époque...Même le Soleil n'oserait pas publier un tel navet aujourd'hui !
Hum ! Une vieillerie pas mal dessinée mais dont le scénario n'est pas très clair.
Un témoignage d'une époque révolue où les voyous étaient encore des autochtones... Il y a déjà bien longtemps qu'on ne parle plus de "loubards"!
Je suis tombé sur cette BD par hasard et je dois dire que si je l'avais lue à l'époque où elle était parue, certainement j'aurais eu de la compassion pour ces pôv Palestiniens. Or en 2009 on ne me la fait plus, j'ai appris comment fonctionnait la propagande pro-palestinienne, les Arabes étant très doués pour la com, et le sort de cette population décrite dans ce livre, même s'il y a du vrai, me laisse plutôt indifférent. Il faudrait décrire l'autre versant du problème palestinien, et expliquer pourquoi les Israéliens sont devenus aussi intraitables...
Mais le titre, à lui seul, permet de comprendre le point de vue de Sacco. Or la Palestine n'a jamais été une nation, pas même aujourd'hui alors que les Israéliens se sont retirés de la bande de Gaza.
Enfin, il faudrait se souvenir des milliards de dollars versés par la communauté internationale à l'autorité palestinienne, en l'occurrence Arafat, qui n'ont servi qu'à enrichir la classe dirigeante (Arafat le premier) et à fournir de l'armement au Hamas qui ne rêve que d'anéantir les Juifs!
L'histoire dans le fond est pas mal mais mal traitée. Le dessin de Moynot est plutôt franchement médiocre à cette époque. Les erreurs de proportion sont légion et le trait en général n'est pas beau du tout. Quand au scénario, s'il est intéressant, il faut reconnaître que Schetter est plutôt du genre difficile à lire (j'ai d'ailleurs laissé tomber sa série "Cargo" en cours, je ne captais plus rien !) et ses dialogues ne sont pas de ceux qu'on peut entendre tous les jours tant ils sont alambiqués... Bref, c'est pas une grande réussite.
Le dessin de Ferrandez est bon, il s'affirme, mais le scénario est un peu basique, à mon goût. Les dialogues sont même franchement pâlichons...
Ce n'est pas une grande histoire, mais ça reste néanmoins sympa à lire.
Dommage! Le dessin est pas mal, de ce côté, aucun commentaire à faire!
Par contre, voilà une série dont je sais bien que je n'irai pas plus loin que les 3 premiers albums... Pourquoi ? Parce que ce genre d'histoire appartient à un genre que je qualifierais de NUL! Un mélange d'enquête autour d'un attentat sur un président américain où sont mêlés FBI, CIA, Pentagone, soit ! Jusque-là, ce serait même très intéressant, mais qu'on y vienne mêler des éléments de la mythologie, franchement je trouve ça très concon...Voilà qui décrédibilise le tout en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...
Sur ce principe, on peut créer une infinité de série en mélangeant les genres à tout va. C'est ce que font les éditions Delcourt, semble-t-il....
Attention, album sublime! Je ne suis pourtant pas du tout croyant, au contraire, mais l'évangile de Mathieu est incroyablement bien adapté dans cette bédé. Le dessin est tout simplement excellent, il rend à l'histoire une force narrative hors du commun.
Vraiment du bon boulot !
Mouais bof ! Je ne comprends pas pourquoi Morris a permi de continuer sa série après sa disparition... Bien que contrairement au précédent album, il n'y a pas de jeux de mots ,ou si peu, conformément à la loi de la série, si je puis dire, l'humour n'est pas franchement performant. On continue à insérer des personnages existants ou ayant réellement existé (John Wayne, Kirk Douglas, Joe Dassin) davantage sur le mode d'Astérix que sur celui de Lucky Luke; les répétitions du genre de celles que rabâche Averell à propos de l'amnistie contribuent à alourdir l'humour pas très inspiré de Gerra. Franchement je ne crois pas qu'il soit fait pour être scénariste de BD, encore moins de Lucky Luke qui réclame un humour beaucoup plus fin ...
Et encore une histoire sur les Dalton...Depuis le début de la série, il y en a ,à mon goût, beaucoup trop. Les Dalton me gonflent à la longue, on avait l'occasion dans cet épisode de nous en débarasser une fois pour toutes, et non, ils seront là pour la prochaine fois. Depuis Tortilla pour les Dalton, je les trouve vraiment lassants...
L'histoire d'Axle Munshine reste en suspend, hélas, avec ce volume. Il manque au moins un album pour conclure, ce ne serait pas du luxe...Juste un! Je n'en demande pas plus, d'ailleurs le vieux Ribera commence à nettement moins bien dessiner...
Hum, je ne dirai pas que c'est un mauvais album, non, pas complètement raté. Le dessin est même très bon, même si ce n'est pas du Morris. A part le personnage de Lucky Luke qui, lui, est très bien imité, pour le reste, au premier coup d'oeil on voit bien que ce n'est plus du Morris...
En revanche, pour ce qui est du rayon humour, je crois qu'il y a là comme une grosse erreur d'aiguillage. Je m'explique: L. Gerra a du confondre l'humour de Goscinny chez Lucky Luke et le même chez Astérix. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose!
Ici, dans "la belle Province", c'est plutôt l'humour d'Astérix qui domine: utilisation (par ailleurs intempestive) de personnages réels et actuels pour les besoins de la couleur locale, jeux de mots bien trouvés mais qui n'ont pas lieu de se trouver dans une aventure de Lucky Luke, Morris ayant toujours eu HORREUR des jeux de mots! Goscinny avait beau travailler pour les deux compères, il savait s'adapter à chacune de leur personnalité.
Bref, voilà un Lucky Luke avec une histoire qui irait davantage à Astérix, voilà qui semble étrange!...
Je découvre seulement maintenant les derniers albums de Morris. Celui-ci est franchement déconcertant. Il commençait pas trop mal pourtant, avec l'idée des banques suisses, mais les trop nombreux gags à répétition et surtout, la fin qui n'est qu'une bête poursuite de Luke après les Dalton, ont du mal à cacher la faiblesse, pour ne pas dire l'indigence du scénario. Après un album comme celui-ci, je me vois obligé de relire un ancien du temps de Goscinny pour me rassurer...
Poï poï poï !! L'après Goscinny est très laborieux et les quelques albums que je viens de découvrir me laissent comme un goût amer...
Ce Fingers n'est non seulement ininterressant, mais on dirait que, comme Daisy Town il est tiré d'un dessin animé! Lucky Luke, désormais, n'est destiné qu'aux petits enfants...D'ailleurs il ne fume plus à partir de cet album, c'est un signe!
Morris, contrairement à Uderzo, n'a pas su garder l'humour forgé par le regretté Goscinny, il se laisse conduire docilement par les différents scénaristes qui défilent en essayant de garder la tête hors de l'eau!
Ouais, difficile succession!
Franchement, du grand n'importe quoi !
Cette collection est très irrégulière, on y trouve un excellent Sept Missionnaires et un très bon Sept Yakuzas, un médiocre Sept Voleurs, les autres plutôt passables ou moyens, et enfin celui-ci qui est carrément médiocre...
Non vraiment tout ne se vaut pas, loin de là!
Et voilà comment une série originale bien commencée s'achève en eau de boudin...
Déjà la couverture que j'avais trouvé hideuse (celle de Dargaud) à l'époque où je l'avais lu pour la première fois. Cabanes est un grand dessinateur, il pouvait faire mille fois mieux!
A ce stade, on se demande pourquoi la série se nomme encore "Dans les villages"...L'histoire bat de l'aile, Cabanes ne sait pas où il va, on le sent bien.
Le scénario qui était déroutant dans l'Anti-Jôle devient ici plutôt lassant. On ne voit plus quel est l'intérêt de tout ça. Cabanes non-plus d'ailleurs, après ce tome il abandonne ses merdouzills, chenapouilles, crognote, Ptit louis et autres personnages pour très longtemps...
Avant de redémarrer sur de nouvelles idées il y a quelques années. Chouette! Jean-Marie et ses amis ne sont pas morts !
Cet album est la suite du précédent, néanmoins les personnages ne sont plus tout à fait les mêmes. Fini les jôles et anti-jôles, mais voici les "petites têtes" dont on saura par la suite qu'elles se nomment elles-même les chiounes de purne, terme déjà employé dans le premier album sans désigner quelque chose de particulier...
Donc les merdouzills sont en quête de la crognote rieuse que réclame le rêveur de réalité...Il ne faut pas chercher du rationnel dans cette série, surtout que dans ce troisième tome, on sent que le scénario s'enlise un peu. Bien que le dessin soit très cabanesque, l'humour commence à passer au second plan.
J'avais lu cette série il y a une vingtaine d'années et je dois reconnaitre que cet album commençait à me faire tartir quelque peu!
Je me demandais comment tout cela allait finir, et finalement, après une quatrième fournée inachevée, je me disais bien que le premier album n'aurait jamais du avoir de suite...
Bon c'est vrai que c'est une histoire agréable à lire, plutôt sans surprise. Par contre je déteste l'heroic-fantasy, et l'univers des orcs, des nains, des elfes, des dragons et autres apparitions à la con mélangé à l'univers des humains, j'ai toujours trouvé ça débile, pour pas dire franchement crétin...
Pour le coup, voici un album qui aurait pu facilement pu être édité par le Soleil...
Le premier tome était une sorte de one-shot humoristique sans prétention dont le fil consistait en la quête d'une certaine "corniflure" qui rend intelligent. Oui, parceque, comme il était dit au début de l'album "la Jôle", les villageois sont cons.
A partir de ce deuxième tome, la série prend une tout autre allure. Fini l'humour fluidesque et coquin du premier opus. Cabanes a changé de style de dessin (on a droit à de la couleur), très beau dessin d'ailleurs, et changé complètement l'orientation de son histoire au point qu'il n'est désormais plus du tout question de corniflure...
Maintenant on a droit à de tous nouveaux personnages, et on fait irruption dans le monde humain (du côté de l'Hérault!), chose complètement absente dans le précédent volume, si l'on excepte le grand "Mimamou" qui était un personnage plutôt grotesque!
Désormais la quête (car il s'agit toujours d'une quête) est d'ordre métaphysique, existentiel. Tout ce que vivent les différents protagonistes est dû à la rêverie d'un certain rêveur de réalité, un humain. Jean-Marie et Julienne, les deux êtres présents dans l'album précédent, qui étaient partis pour rechercher leurs copains, vont désormais s'attacher à retrouver la Crognote rieuse...
Evidemment, on est très loin de l'ambiance et de l'humour de la "Jôle", mais néanmoins l'album est très bon, le travail de Cabanes est très remarquable même si le scénario devient un peu plus compliqué...
Jusque-là je ne trouve pas cette série extraordinaire...Ce volume est plus une parodie de western qu'un vrai western! Pour un scénario de Jodo, je trouve la psychologie des personnages bien mince et plutôt caricaturale. Je ne suis en outre pas un grand fan du dessin de Boucq, bien qu'il se débrouille pas trop mal, il faut reconnaître. Je le préfère dans ses couvertures de San Antonio !
Boucq fait partie de ces (trop) nombreux dessinateurs qui ne savent pas correctement dessiner les serpents. Représenter une paire de crochets sur chaque machoire, voilà qui fait pas très réaliste...
Bouncer est une bonne série pour ados en quête d'hyper-violence, mais certainement pas pour lecteurs exigeant un scénario crédible...
Certainement une des bédés les plus originales qui soient, toutes catégories confondues. Je l'avais déjà lu il y a bien longtemps et elle m'avait profondément marqué, au point que j'avais intégré dans mon langage des termes comme "corniflure", "chioune de purne", "merdouze" ou "tirer à la courte burne" !
Le travail de Cabanes à cette époque était impressionnant: un graphisme en noir et blanc très travaillé et un humour hors du commun, le tout sur une narration rédigée dans un français parfait d'une haute tenue littéraire, pourrait-on dire !
Par la suite, la série va évoluer vers un irrationnel plutôt abscons, mais ce premier volume vaut vraiment le coup d'être découvert ou redécouvert.
Un album sublime ! Des dessins qui ont demandé une sacrée documentation et exécutés avec maestria par un grand de la bédé. Dimitri est un très grand dessinateur, il ne faut pas l'oublier.
De plus un épisode de bataille navale assez méconnu au début de ce vingtième siècle où les guerres commençaient à prendre des proportions terribles, où la technologie sans cesse en progrès prenait le pas sur les capacités humaines.
Une époque de la Russie agonisante où se profile doucement la Révolution d'Octobre.
Alors que l'on vante sans arrêt Tardi pour ses magnifiques oeuvres dénonçant les horreurs de la Grande Guerre, il est plus qu'injuste d'oublier Dimitri capable tout autant de nous faire revivre ces instants de folie destructrice.
Du grand art!
Bon ben, autre époque, autres auteurs, on ne pouvait guerre s'attendre à retrouver le même trip qu'avec Tome et Janry. Difficile en tout cas de donner un avis tranché sur cet album, c'est le premier de la nouvelle série que je lis.
Au premier contact, les dessins des personnages sont totalement hideux, mais heureusement ils s'amélioreront en cours d'album, ouf! En ce qui concerne le dessin en général, il n'y a pas de doute, l'esprit manga frappe très fort en France depuis quelques années, c'est dommage mais c'est devenu un effet de mode pratiquement incontournable, hélas...
Pour ce qui est de l'humour, alors là, y a pas photo, comme on dit, on ne peut que regretter Tome et Janry! Là-dessus, ils étaient très fort, il y avait beaucoup d'allusions, parfois même grivoises, c'était bien drôle et pas du tout niais. Malheureusement la nouvelle équipe n'a pas du tout les mêmes dons, les gags et les plaisanteries sont lourdingues, même Spip n'a pas de réflexions bien intéressantes (et il est d'ailleurs complètement raté graphiquement).
Pas très réjouissant tout cela... Il ne me reste plus qu'à lire les derniers épisodes pour me rendre compte si Spirou est, oui ou non, en train de définitivement se manganiser et d'abandonner son auguste cachet franco-belge.
Voilà, ça devait arriver ! Un sujet de bien-pensance chez Tome et Janry pour gacher la série jusque-là plutôt pas mal si on repense à la médiocre période Fournier, et surtout au déplorable intermède de Nic et Cauvin!
Que le rayon noir tranforme la peau blanche en peau foncée, pourquoi pas. Mais pourquoi rendre la transformation d'une race à une autre complètement différente? Pourquoi passer de Blanc à Négroïde ? Si la couleur de peau seule devait être concernée, pourquoi rendre les cheveux crépus, pourquoi rendre les nez épatés (notemment Spirou), pourquoi rendre les lèvres épaisses? Pour prendre un exemple africain, les Masai du Kénya n'ont ni le nez épaté ni les lèvres épaisses. Autre exemple, dans certaines régions de l'Inde, les gens sont très noirs de peau mais n'ont aucun attribut négroïde...
Ce qui me gène dans cet album, c'est le politiquement correct qui vise à faire aimer les Africains, davantage que les blancs, et qu'ils n'auraient aucune différence avec nous, les Européens blancs...Ce genre d'idée m'exaspère au point que j'en suis à penser que l'antiracisme exacerbé peut être largement aussi con que le pire des racismes.
Autre balourdise, la présence de Vito la déveine, dont on se demande bien, à part pour les besoins du scénario, ce qu'il vient faire à Champignac. Un mafioso américain aux mains de la police française, en transit à Champignac-en-Cambrousse!!!Je vous demande un peu!...Malgré tout, il est le seul à dire des choses sensées et non formatées par la bien-pensance!
Pour ce qui est de la forme, je ne vais pas enfoncer cet album vu qu'il reste supérieur, pour ce qui est de l'humour, aux deux périodes précédentes que j'ai déjà citées. On a même un début de zizanie à la Astérix avec des arguments sur le terroir plutôt bien réussi et bien franchouillard, n'en déplaise aux bien-pensants!
Dans l'absolu ce n'est pas le meilleur album de la série, je le reconnais volontiers, mais comme c'est le premier album que j'ai connu de Spirou alors que j'étais encore un petit enfant, vous comprendrez alors quel lien émotionnel m'attache à cet album.
D'ailleurs même aujourd'hui je pense que la première histoire surtout, est tout simplement un chef-d'oeuvre. Pour l'époque, les années 50, le graphisme était très moderne. L'architecture des bâtiments , la sculpture d'avant-garde qui figure au milieu d'une place d'Incognito-City, la superbe Turbotraction, tous ces éléments font de ce décor un cadre hors du commun et plutôt irréel pour cette histoire de gangsters pourtant ordinaire.
Le grand rôle donné au Marsupilami montre à quel point cette créature était importante pour Franquin, même s'il a regretté plus tard de l'avoir fait parler...
D'ailleurs le Marsu ne fait que répéter des mots qu'il a entendu comme un perroquet, et je ne vois pas en quoi c'est gênant. C'est même l'occasion de fournir un gag final devant les policiers.
La deuxième histoire démontre à quel point les voitures américaines exerçaient une réelle fascination chez les européens qui à l'époque roulaient en 2CV ou en Dauphine...
Un bel album pour nostalgiques sans doute...
Affligeant ! Une succession de stupidités puériles indignes d'une telle série...
On touche vraiment le fond!
Voilà ce qui s'appelle un album nullissime ! La grande série Spirou et Fantasio pour tous les publics est devenue une série destinée aux moins de dix ans ! On a rejoint le niveau des Petits Hommes!... Les personnages sont devenus de gentils petits mickeys pour petits enfants bien sages!
La théorie de Francis Masse à propos de la néoténie se confirme ici: plus les personnages vieillissent avec le temps, plus leurs traits se rajeunissent au point que d'adultes qu'ils étaient au début de leur création, ils parviennent à presque devenir des enfants au bout de quelques années, voire dizaines d'années.
Un exemple célèbre, Gaston qui au départ se comportait en adulte, indolent certes, est progressivement arrivé au stade du gamin tout-fou dont le seul but est de faire des gags.
Il y a des séries comme ça qui ne se bonnifient pas vraiment avec le temps...
Nettement moins nul que le volume précédent, mais pas un chef d'oeuvre pour autant (d'ailleurs aucun chef d'oeuvre venant de Fournier...)
Bon, plus de trente ans ont passé et la France s'est couverte de centrales nucléaires et se maintient dans le peloton de tête des nations développées en n'important pas toute l'énergie dont elle a besoin.
Deuxième point, à l'époque où est paru ce Spirou, la France comptait environ 50 millions d'habitants; aujourd'hui presque 65 millions. Preuve que le nucléaire, même civil, ne fait pas autant de morts que ça. Tu peux dormir tranquille, l'Ankou, tu n'as jamais eu de surcroît de boulot à cause du nucléaire, du moins en France!
J'espère que Fournier a un peu grandi depuis et qu'il a fini de jouer les oiseaux de mauvais augure avec son style baba écolo attardé "non-les petits-enfants-ce n'est-pas-bien-le-nucléaire-on-va-tous-mourir"!
Quand à la fin de l'histoire on entend une radio annoncer: "une réunion d'urgence du conseil des ministres vient de décider l'arrêt immédiat du projet d'implantation de nouvelles centrales nucléaires..." , de Champignac réplique :"sabre de bois, bonne chose de faite !" Incroyable de la part d'un type qui passe sa vie à expérimenter des trucs plus ou moins loufoques et souvent inutiles!!!
Mais voilà, Fournier a profité d'être le dessinateur d'un personnage populaire (mais pourquoi Fournier, d'ailleurs, n'y avait-il pas de talents supérieurs à l'époque?) pour faire passer un message engagé contre ce qui va s'avérer être l'avenir énergétique de la France, et pour alerter l'opinion sur le devenir de sa chère Bretagne en grand danger! (moi aussi je suis Breton!)
Sans doute, c'est l'époque qui voulait ça. Franquin aurait peut-être fait la même chose, si l'on en juge par ses "Idées noires"...
Mais franchement, quand je pense au Spirou d'avant, avec sa Turbotraction de grande classe, et Fournier l'écolo verdâtre qui l'affuble dans cet album d'une vulgaire Renault 5 avec en plus sur la plaque d'immatriculation la mention très glamour "AGAGA", je me dis qu'une glorieuse époque est bel et bien finie...et en plus adieu le marsupilami!
Franchement un des plus minables Spirou et Fantasio qui m'ait été donné de lire!
Il faut dire que récemment je me suis régalé avec le Journal d'un Ingénu et avec le Tombeau des Champignac... Alors forcément, revenir à la période Fournier (qui est la plus mauvaise de toute la série, selon moi, bien sûr) et en plus sur cette histoire d'extra-terrestres gentillets et amateurs de cidre...ça fait un contraste impressionnant!
Pourtant l'histoire africaine du volume précédent ne m'avait pas laissé une aussi mauvaise impression...
Ne jamais commencer à lire un album de Spirou par celui-ci: c'est le risque de vous dégoûter à jamais de cette pourtant incontournable série BD!
On ne peut pas crier au chef-d'oeuvre pour une telle série, d'autant plus qu'elle est restée inachevée, mais tout de même ça reste une curiosité...Surtout que les débuts de la publication du premier volume remonte à 83 ou 84 dans le défunt Charlie Mensuel.
Le dessin de Bordes était très original pour l'époque, même s'il était un peu irrégulier et un peu difficile à lire en raison du découpage inhabituel des cases. Mais le scénario laissait le lecteur plutôt surpris par le mélange cocasse de Moyen-âge et d'extra-terrestres aux formes végétales...
Mais on peut regretter que la série ne se soit pas arrêtée à la fin du troisième tome. L'Arc d'Azur finissait au moins sur la réussite d'une mission et l'affreux Jubal périssait dans le feu!
Aussi je considère que la continuation d'un nouvel opus par un nouveau dessinateur, au graphisme très différent de Bordes par ailleurs, en faisant ressurgir le méchant Jubal, n'a fait que compliquer les choses et fait de cette série, pourtant assez bien démarrée, une oeuvre malheureusement inachevée.
Finalement Foc aurait du être un one shot avec les Mangeurs d'espoir, peut-être...
Voilà un album assez curieux. De l'absurdité à foison jusqu'au délire, des dessins sans prétention qui se prêtent bien à ce genre d'histoire, des dialogues plutôt bien réussis, ce qui est assez rare dans le monde de la BD. Que de bonnes choses en somme me direz-vous.
Eh ben malgré tous ces points positifs, curieusement, je ne trouve pas l'histoire passionnante à suivre. J'aime bien pourtant tout ce qui est humour déjanté comme Schlingo ou F'murr. Mais là, je ne comprends pas, ça ne m'interpelle pas plus que ça...
A titre de comparaison, j'ai largement préféré "Qui a tué l'idiot", sans doute plus abouti, il faut bien le dire.
A lire quand même pour ceux qui aiment les histoires déglinguées!
Hé ben ! Pour un tas de fadaises, c'est un beau tas de fadaises! Même le dessin de Rossi, que j'avais apprécié dans le premier opus, ne sauve pas ce volume.
Les théories ésotériques sur les deux mondes de Makyo sont vraiment fumeuses! Que la météo soit déréglée à cause des problèmes personnels de Jordan, non mais a-t-on déjà vu ineptie pareille ?!
Le dessin de Rossi est très bon, très classique mais agréable. Quand je repense au premier album du Chariot de Thespis, je me dis quel progrès dans le trait.
Par contre l'ésotérisme des plans de Makyo me gonfle sérieusement. Makyo ne sait pas écrire d'histoire simple, ordinaire. Il faut toujours que ses scénari soient empreints d'irrationnel, de bizarre, de trucs abracadabrantesquissimes... Bon c'est sa personnalité, d'accord, mais que c'est chiant à lire! Sa série Grimion avait été gachée à cause de ça. Dommage! Cartésiens s'abstenir...
Destin émouvant s'il en est. A la fin des années 80, j'étais probablement un des 500 lecteurs qui idôlatraient Schlingo comme il est dit dans un passage de cet album. Je peux même me vanter d'avoir certains de ses albums devenus introuvables aujourd'hui, comme "Gaspation" au Square ou le "Schlingo 30x40" de Futuropolis.
Mais je dois dire que je ne connaissait rien de la vie de Charlie avant d'avoir lu cet album, ou très peu de choses...
Il est vrai que ses livres étaient difficilement publiables et que son humour, unique en son genre, ne pouvait pas accrocher tout le monde.
C'est curieux que ce soient les éditions Dargaud qui publie cet ouvrage, elles qui n'ont jamais édité de planches de Schlingo de son vivant...
Un bémol quant au style de Cestac, tout de même, je trouve son dessin un peu brouillon actuellement. J'ai certains de ses anciens albums, Harry Mickson notamment, et il me semble que son graphisme a évolué de la même manière que celui de Pétillon, c'est à dire plus caricatural, moins propre...
Pour ce qui est de la narration, je ne dirais qu'un mot : SOBURE !!!
Alors oui, les dessins sont très beaux, très originaux. L'allégorie est très bien représentée par ce monde imaginaire incompréhensible à un nouvel immigrant.
Mais pour ce qui est d'émouvoir...On a beau vivre une époque où la mode est de pleurnicher sur les expatriés, je suis désolé, mais cette histoire ne m'a pas vraiment touché. L'allégorie n'a-t-elle pas été un peu forcée? En tous cas, n'étant pas formaté à la bien-pensance, je ne trouve pas ce livre aussi passionnant que sa promotion aurait pu laisser penser.
Une mention spéciale de courage pour les éditions Delcourt d'avoir osé entreprendre la publication d'un tel naveton! Et quelle bonne idée d'avoir arrêté les frais après ce deuxième album!
Ce n'est peut-être qu'une impression, mais il me semble que le dessin est encore plus bâclé que dans le premier tome...Quant à l'histoire elle-même, sans commentaire...
Tiens, une chose curieuse tout de même, le dessinateur sait représenter des gerboises!!! Par contre ce qui s'appelle "loups" dans cette BD a plus l'air de fauves imaginaires inspirés de félins préhistoriques que de nos braves Canis Lupus...
Voilà le type même de série d'Heroic fantasy complètement nulle!
Des dessins à la limite de l'acceptable...
Des personnages ridicules, sortes de cervidés-humains chassés de leur patrie par des démons, des aurochs d'au moins la taille d'un éléphant...
Par dessus le marché une séance de corrida, moi qui ai une horreur viscérale de ça!
Et pour parfaire le tout, un scénario d'une grande indigence.
Une série à éviter, donc.
Une chose est sûre avec cette série, c'est qu'on y découvre un très bon peintre, J.P. Ugarte. Ses tableaux sont effectivement fascinants voire inquiétants, en tous cas ce sont des oeuvres remarquables. Pour ce qui est de la série elle-même, que faut-il en penser, au juste?
Tout ce délire ne serait-il en fait que le produit de la schizophrénie de Nigel? D'après la fin de l'album c'est ce que l'on serait en droit de comprendre... Mais ne boudons pas notre plaisir, en BD on peut tout se permettre et les 6 albums étaient agréables à lire, quoiqu'un peu lents comme rythme sans doute. Tout cela pouvait très bien tenir en 3 ou 4 albums.
Du côté du graphisme, les décors sont très bons, mais les personnages moins bien assurés. Mais c'est le défaut de beaucoup de dessinateurs d'aujourd'hui, qui savent réaliser de somptueux paysages avec une perspective irréprochable.
Mais avec de la pratique nul doute qu'Espé parvienne à rendre ses personnages avec de bonnes proportions.
Avis valable pour les deux premiers albums. Histoire agréable à lire même si je ne crois pas du tout, mais alors pas du tout à un monde de "l'au-delà"! Je ne prends évidemment pas au premier degré les explications soi-disant scientifiques du phénomène illustré dans cette série, mais disons que ça reste une bonne histoire fantastique. Le dessin, lui, est plutôt pas mal, les décors de New-York superbes. Ce n'est peut-être pas une série majeure, mais assez captivante pour avoir envie de lire la suite
Pour les deux derniers albums, il y a comme une amélioration au niveau du dessin. C'est déjà un bon point. Pour ce qui est de l'humour, je me suis surpris à sourire sur certains gags, alors que jusque là, je le trouvais plutôt stupide. Un deuxième bon point, donc, pour clore cette série. D'ailleurs, il me semble que les filles réhaussent un peu le niveau de l'ensemble sur la fin. Et la palme revient à Cixi quand elle dit à Lanfeust quelque chose comme : "tu seras donc toujours aussi niais"! Et c'est vrai qu'il est vraiment niais d'un bout à l'autre de l'aventure ce Lanfeust...
Le problème avec cette série réside dans le mélange des genres. C'est à la fois une série d'héroic-fantasy et une parodie d'héroic-fantasy. Comme tout mélange de genres, on ne sait pas à quoi vraiment s'en tenir, mais après tout ce n'est que de la BD...
Je vais quand-même essayer de lire la série jusqu'au bout, mais mon dieu, comme l'humour d'Arleston est grotesque! Les "huk huk huk" d'Hébus sont vraiment insupportables, les jeux de mots sur les noms des dieux (Anth Ybhïo) sont d'une crétinerie! Jusqu'au titre lui-même de l'album qui fait allusion à une illustre souveraine viennoise! Alors que Cixi ne joue pas un rôle capital dans l'aventure, jusque-ici du moins...
L'humour con associé à une histoire d'héroic-fantasy plutôt poussive donne un résultat, à mon avis, carrément indigeste.
Hé ben! Je crois que je vais être longtemps à me demander pourquoi cette série a obtenu un tel succès! Moi-même, c'est sur la recommandation d'un ami que je me suis mis à la lire...
J'en suis au 5ème tome, et je trouve ça de plus en plus nul! Je me demande même si les BD qu'on appelait "de gare" destinées aux bidasses, n'étaient pas plus spirituelles que ces pauvres lanfeusteries...
Contrairement à ce que je craignais ce dernier volet est le plus intéressant, à mon avis, surtout à la fin avec les magnifiques pages de la fin triste mais pas sans espoir (snif!)
Evidemment, quelques inévitables scènes de sexe cru émaillent encore ce tome, mais la philosophie qui s'en dégage atteint enfin son but. Il était temps!
J'estime que Gillon a fait d'autres oeuvres bien plus intéressantes, mais comment ne pas lui pardonner avec le sublime coup de crayon qu'il a ?
Et on continue dans l'invraisemblance et le scénario prétexte à scènes de cul!
Voilà que Jonas et sa mère pilotent une navette spaciale pour rejoindre une base en orbite, afin d'échapper aux affreux cybers qui prétendent ne rien connaitre des émotions humaines mais qui réagissent exactement comme eux !
Comprenne qui pourra...
L'album est présenté comme une parabole de la déshumanisation du monde. M'est avis qu'il est plutôt centré sur la libido de son auteur...
Ouille ! Rien ne va plus ! Le premier tome n'aurait jamais dû avoir de suite.
Un gamin de 8 ans qui raisonne comme Paul Gillon!
Chez Albin Michel, le monde appartient exclusivement aux adultes...
Aude qui prend son pied avec une créature inconnue! On se croirait de retour chez les Naufragés du Temps!
Heureusement que tout ça est fort bien dessiné! C'est déjà ça.
Bon! le dessin de Gillon est vraiment magnifique et on a là graphiquement un album sublime. Gillon est un grand pro question dessin, et il n'y a là rien à lui reprocher.
Quant au reste...Un scénario-prétexte pour amener des scènes de cul! Un robot avec une bite ! Un robot jaloux d'un homme ! Des fadaises bien dessinées, en somme !...
Mon dieu ! Quel ramassis de conneries et de clichés ! Je ne savais pas trop quoi penser du 1er tome, mais là, mon opinion est faite. Cothias est-il Témoin de Jéhovah pour croire à toutes ces âneries ?
Franchement, ce genre de récits psychanalyto-ésotérico-mystico-bizaroïdes, malgré un dessin plus que correct de Griffo, me laisse sévèrement sur ma faim.
J'aurais préféré du plus solide, mais bon...tant pis!
Bon, difficile de se faire une opinion définitive avant d'avoir lu la suite et fin.
Mais pour être franc, les BD à base de psychanalyse c'est pas vraiment mon truc! Ce genre de scénario ne me passionne guerre, bien qu'il y ait un regain d'intérêt à la fin, heureusement !
A suivre, donc...
Malgré le bon dessin de Taymans, je ne suis pas arrivé à rentrer complètement dans l'histoire. Désolé pour Delperdange, mais son scénario ne m'a pas convaincu des masses.
Voilà un livre qui ne va pas laisser beaucoup de traces dans ma mémoire...
Je m'attendais à beaucoup mieux. Dommage!
Eh ben on peut dire que cet album est de la même veine que le premier.
Rien de vraiment original, ni le dessin ni le scénario (bof,bof!), ni l'humour, surtout pas l'humour (tellement niais!).
Mais on a l'apparition d'un nouveau personnage, Thanos, dont le nom évoque la mort (Thanatos) et donc le mal. Mais diable, pourquoi Thanos est-il si méchant? Parce que!...
Ben oui, il faut forcément un personnage qui représente "les forces du mal" dans une série comme celle-là.
Quant à la profondeur psychologique des personnages...Je crois qu'on en trouve davantage chez les SCHTROUMPFS !
Mwouaif ! Depuis le temps que je devais m'attaquer à cette illustre série, voilà qui est fait. Eh ben désolé pour les fans, mais moi je trouve que c'est une pâle imitation de la Quête de l'Oiseau du Temps...avec un humour plutôt ridicule, des onomatopées loiseliennes du genre "Spö" et plein de magie à la Harry Potter !
Ouais! Je m'attendais à quelque chose de plus relevé...Dommage!
Le tout à une vulgaire sauce au premier degré, enfin tout juste bon pour les ados attardés, quoi...
Bon je me lance dans le deuxième pour essayer de me faire une idée plus précise.
Je viens de redécouvrir cet album incroyable, nouvellement publié grâce aux éditions P'tit Louis. Quelle heureuse idée ils viennent d'avoir!
Un humour rarement égalé dans le domaine de la BD de l'époque (les années 70)!
Une pantalonnade politico-financière comme on en voit rarement dans le 9ème art.
Et dire que cette histoire est parue initialement dans le journal de Spirou! On a du mal à le croire, tant il faut une certaine maturité pour tout saisir dans ce chef-d'œuvre! Les apparitions de Georges Marchais fulminant à la télé dans son rôle d'anti-bourgeois et d'anti-capitaliste ! Absolument fendard!
On est loin, très loin des niaiseries du genre "Scrameustache"!
Qu'on se le dise! Chef-d'œuvre à découvrir ou à redécouvrir!
Bon, je sais que s'il y a un domaine où l'on peut tout se permettre, c'est bien celui de la BD. Mais tout de même, le genre historico-fantastique ou fantastico-historique est un genre nul! Insérer des personnages historiques à des aberrations pseudo-scientifiques pour le moins confuses, voilà bien tout ce que je déteste.
Quant au dessin, bien qu'il soit extrêmement soigné, il ne m'accroche pas vraiment. Je crois qu'il conviendrait parfaitement au genre Comix ou heroic-fantasy, mais certainement pas à un genre qui se veut historique...
Inutile de dire que je ne chercherai pas à lire la suite.
Ouais, et ben contrairement à l'avis général, je n'ai jamais été franchement convaincu par ces Idées Noires. Autant j'adore Franquin pour son Gaston ou son Marsupilami, autant cet album, bien qu'efficace par le dessin, parait être le produit d'un soixante-huitard attardé contestant toute la société à la façon d'un lycéen pré-pubère . Plutôt pitoyable de la part de quelqu'un qui avait sorti de mémorables Spirou et Fantasio...