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J'ai davantage accroché aux dessins - impeccables - qu'au scénario un peu trop rocambolesque à mon goût. L'héroïne se sort des pires situations de manière tellement chanceuse que le tout manque de crédibilité. De plus, sa personnalité, mi-naïve, mi-autoritaire, ne m'a guère séduit. Cela reste toutefois une très bonne BD d'aventure, mais j'attends davantage de subtilité au second tome.
Un vrai plaisir ! L'histoire, pourtant destinée à la jeunesse, peut aussi s'apprécier en tant qu'adulte. Derrière la douceur du trait des Kerascoët, les mots volent comme un papillon, piquent comme l'abeille et cognent comme les poings de Mohammed Ali ;-) ! Les aventures de la jeune Sérine ne manquent ni de mordant, ni d'humour, ni de suspense et on suit ses nombreuses péripéties avec un large sourire aux lèvres.
Personnellement, j'aime énormément le trait espiègle et fantaisiste des Kerascoët, qui s'accorde parfaitement au ton de cette histoire et à la personnalité de la jeune héroïne. Ajoutez-y des couleurs pastels très douces bien en accord elles aussi avec le caractère de la jeune Sérine et vous obtenez un album en tous points réussis !
La légende de Beowulf revisitée par Boulet. C'est plutôt drôle et bien dessiné. Attention, l'ouvrage se destine avant tout à la jeunesse; pas sûr donc que les adultes y trouvent leur compte. Perso j'ai plutôt bien aimé (l'idée de faire des ados des sortes de zombies était bien vue et franchement drôle et le personnage de Grindle est génial, notamment dans sa représentation graphique).
Une uchronie sur fond de Seconde Guerre Mondiale extrêmement noire et passionnante à suivre ! Malgré un dessin imparfait, j'ai été happé par cette histoire qui mêle les codes des récits de guerre, du polar / espionnage (avec toute une série de complots, d'alliances et de trahison entre les divers protagonistes) et de la série Z (les attaques de zombies), et j'ai lu la BD d'une traite.
Pour en revenir au dessin, ce dernier a le charme de ses imperfections : le style crayonné sort de l'ordinaire, le trait se montrant vif et dynamique (d'où des séquences d'action très accrocheuses et parfaitement mises en scène), mais l'absence d'encrage amène à certains moments pas mal de confusion, certains personnages étant difficilement identifiables. On peut néanmoins passer outre ce défaut assez aisément et la lecture devient alors un véritable plaisir.
Si graphiquement c'est toujours aussi original, l'histoire de ce tome 2 est en revanche plus convenue : se passant plusieurs années après le premier tome, l'intrigue de cet opus est basée sur le siège d'un château-fort par l'héroïne et ses troupes. Le scénario fait donc la part belle aux grandes séquences de batailles médiévales (avec de nombreuses doubles pages très impressionnantes pour souligner l'aspect spectaculaire de ces batailles); l'action foisonnante fait que l'on ne s'ennuie pas à la lecture mais l'ensemble n'a rien de très original.
Lecture tout de même sympa, mais pour moi cette série n'est pas le chef d'oeuvre que beaucoup déclarent.
LES QUATRE DE BAKER STREET se retrouvent une fois de plus dans le pétrin, depuis que Tom se soit fait piéger en acceptant un marché de dupes d'un vieil ennemi pour qui il doit dérober la célèbre lettre "From Hell" rédigée par Jack l'Eventreur. Sauf que pour cela, nos héros vont devoir cambrioler ... Scotland Yard, sans se faire démasquer par Holmes !
Encore un excellent épisode de cette série décidément bluffante. Une fois de plus, nos jeunes héros unis par les valeurs de l'amitié et de la solidarité vont devoir faire face à la violence, la cruauté, la bassesse et la haine de leurs adversaires, dans un environnement où la misère et la crasse se taillent la part du lion. Mais comme si cela ne leur suffisait pas, les voici cette fois-ci opposés (du moins non alliés) à leur mentor Sherlock Holmes !
Comme d'hab' le scénario est brillamment ficelé, entre des personnages bien brossés, des dialogues aux petits oignons, de la tension et de l'action bien rythmée; et le dessin est remarquable. Brillant !
Ça reste toujours sympa pour moi de retrouver l'univers d'AQUABLUE, même si ça fait longtemps que cette série est rentrée dans le rang (l'originalité des premiers tomes s'étant dissipée). Là encore, nous retrouvons les personnages-phares de cette saga, qui n'ont pas beaucoup évolué (physiquement comme du point de vue du caractère) depuis le premier tome de cette série. On reste sur du space-opéra très caricatural, avec des héros bien propres sur eux, des méchants répugnants, des gros flingues et des gros vaisseaux qui font que ça canarde à tout-va ... bref, pas la peine de chercher de subtilité, il n'y en a pas. Paradoxalement, ce n'est pas le scénario (trop) stéréotypé qui m'a la plus gêné dans cet album, mais bien le dessin, qui est bourré d'imprécisions et qui n'a rien à voir avec celui, impressionnant, du dernier cycle d'AQUABLUE.
Sachant qu'il reste dix-huit albums des 5 TERRES à produire, était-il vraiment nécessaire de réaliser un album parallèle se situant dans l'univers de cette excellente série ? A la lecture de ce premier (car il y en aura sûrement d'autres ...) spin-off, la réponse est clairement "non".
Si la qualité des dessins reste remarquable (même s'ils n'atteignent pas le niveau de ceux de Lereculey, réellement exceptionnels) et me convient parfaitement, il faut avouer que le scénario pêche sur de nombreux points. Entre des dialogues répétitifs (pendant la moitié de l'album, les personnages s'interrogent pour savoir s'il vaut mieux collaborer ou résister), une intrigue peu complexe (à ce titre, on est loin de la qualité des scénarios des tomes de la série-mère) et un personnage central mollasson dont on ne parvient pas à s'attacher (mais où est passer le valeureux Demeus Lor du premier cycle ?), difficile d'être vraiment transporté par la lecture. Le seul intérêt que je vois à cet album, c'est qu'il nourrira certainement (du moins je l'espère) les autres tomes des futurs cycles de la série-mère, donnant encore plus de complexité à celle-ci.
En soit, ça se lit, ça reste de la bonne fantasy. Mais rien à voir avec la qualité de la série-mère.
Je n'ai pas été hyper emballé, malgré l'originalité du scénario. Ça reste globalement plaisant à suivre (surtout grâce aux dessins très soignés) mais le fait de dévoiler trop vite les raisons du mystère initial a rapidement fait retomber le soufflé. Le fin de ce premier épisode est tout de même suffisamment intrigante pour donner envie de lire le tome 2.
Une histoire muette bien chouette servie par un dessin rondouillard agréable et des couleurs à l'avenant. Effectivement, on sent bien l'influence de Miyazaki au travers de cette BD (à ce sujet, la présence en fin d'album d'un petit cahier graphique où l'auteur dévoile ses influences et les coulisses de la conception de cette BD est bien sympathique).
Au-delà de l'histoire en elle-même qui n'est pas très complexe mais qui se suit agréablement, j'ai beaucoup aimé la vision donnée par l'auteur de notre planète dans un futur proche, où la Terre aurait subi plusieurs catastrophes environnementales d'envergure et où humains, animaux et flore auraient évolué, chacun s'adaptant à ce nouvel écosystème. Une vision intéressante qui montre que malgré une succession d'événements catastrophiques (ici les diverses crises climatiques), l'espoir demeurera toujours.
Le scénario assez simpliste, mixant efficacement l'action à l'humour, le dessin empruntant allègrement aux codes du manga, la colorisation très vive et les personnages bien campés plairont certainement aux jeunes lecteurs. Ne faisant pas du tout partie du lectorat ciblé, j'ai tout de même trouvé l'album sympathique.
Une aventure médiévale animalière drôle et trépidante qui montrera aux jeunes lecteurs comment des croyances ancestrales ridicules et la méfiance vis-à-vis de peuples étrangers simplement parce qu'ils ils ont des coutumes différentes des nôtres peut conduire à ce que l'Humanité a inventé de plus absurde dans toute son Histoire : la guerre. Heureusement (attention spoiler !!!), tout est bien qui finira bien.
Un tome 2 dans la continuité du premier. Le fil rouge de l'intrigue générale continue de se dérouler mais les gags sont bien renouvelés et globalement tout s'enchaîne avec une très belle fluidité. Le dessin reste aussi efficace qu'amusant. On en redemande !
Une chouette surprise ! On sourit du début à la fin. L'ensemble est drôle, farfelu, tendre et décalé comme il faut. En outre, le dessin naïf et amusant de Trondheim renforce encore plus l'ambiance comique de ces histoires et est pour beaucoup dans l'humour qui se dégage de cette série. Une série rigolote qui se déroule en partie sur fond d'univers d'héroïc-fantasy mais qui n'est pas de l'héroïc-fantasy (ce n'est pas RALPH AZHAM, et encore moins DONJON).
J'ai lu les deux premiers tomes d'une traite et j'ai vraiment adoré !
Bonne histoire, bien qu'un peu trop "bavarde" à mon goût. Le scénario est aussi cruel qu'haletant, et ce jusqu'au bout. Le dessin bien dynamique est très classe et sert bien le scénario. Seule la colorisation dans des tons majoritairement noirs / bruns / gris m'a un peu moins emballé; j'aurais préféré quelque chose dans des tons plus lumineux, mais bon ... broutille. L'ensemble reste tout de même très attractif.
A travers l'histoire de ce journaliste pakistanais exilé en France, l'album montre les différences de mentalités, de manière de vivre et même de concevoir l'existence entre l'Occident et l'Orient, et démontre hélas que ces deux parties de l'Humanité ne se comprendront et ne s'entendront probablement jamais.
Si l'histoire m'a plu, le dessin m'a beaucoup moins enthousiasmé : trop vite expédié, trop approximatif ... Toutefois il faut reconnaître que ce trait façon "dessin de presse" convient particulièrement bien au sujet.
Dans cet ouvrage l'auteur aborde de front plusieurs thématiques qui lui sont chères : l'état des prisons en Italie, les ravages de la cancel-culture, le sort des kurdes irakiens, la création de sa série sur Netflix ... Comme à son habitude, Zérocalcare mêle thématiques socio-politiques et humour geek second degré. On oscille donc, comme d'habitude, entre réflexions pertinentes sur l'état de notre société actuelle et fines tranches de rigolade. La recette est connue mais perso je ne m'en lasse toujours pas, d'autant que le dessin très expressif est toujours aussi plaisant.
Un graphisme exceptionnel et une histoire d'une noirceur absolue. Par cet album, Larcenet démontre - si cela était encore nécessaire - qu'il est bien un géant contemporain de la bande-dessinée. Je ne connais pas le roman original, mais la lecture de cette BD fut un sacré choc. Fans d'univers post-apocalyptiques et de survivalisme, ce chef d’œuvre est pour vous !
Un "Donjon Monsters" avec une vraie originalité graphique et une vraie identité visuelle ! Le dessin minimaliste d'Aude Picault s'intègre en effet très bien à l'univers graphique de la série, tout en se démarquant de ses prédécesseurs.
Le scénario, pour qui ne maîtriserait pas parfaitement les arcanes du "Donjon", risque d'être un peu confus, tant il fait référence à de nombreux albums parus antérieurement (principalement ceux publiés depuis 2020 et la reprise de la série). Mais le plaisir de lecture est tout de même au rendez-vous car on retrouve ce qui fait l'ADN des "Donjon" : bagarres bourrines, action épique et humour bon enfant.
Pas indispensable pour les non-fans de la série, mais essentiel pour qui aimerait suivre la grande fresque "Donjon" dans sa globalité.
C'est l'histoire d'un salaud; celle d'un gamin des rues parti de rien qui va devenir l'un des hommes les plus puissants de Barcelone. On va assister à son ascension, son règne puis sa chute. L'histoire se déroule sur trois décennies au cœur de l'Espagne franquiste, de la fin des années 40 au milieu des années 70, et met en scène de nombreux personnages, tous très crédibles. Effectivement, l'atmosphère est très prenante. Le dessin élégant finit de renforcer le plaisir que l'on a à lire cette histoire. Très très bon !
Bon album dans l'ensemble. J'ai cependant été quelque peu décontenancé par le décalage entre le ton de l'histoire et le dessin : le scénario est plutôt sérieux mais le trait fantaisiste et peu réaliste ne cadre pas vraiment avec cette ambiance polar. Lecture très plaisante toutefois et fortement recommandable.
Gros gros coup de cœur !
Le dessin onirique d'Andréae confine au sublime et est absolument parfait pour illustrer l'ambiance à la fois gore, angoissante et féerique de ce conte macabre imaginé par Velhmann. C'est rempli d'originalité et l'aventure, l'humour noir, la poésie et la mélancolie se combinent à merveille, faisant de la lecture un vrai moment de bonheur. J'attends déjà la suite avec impatience.
Le scénario est un peu trop enfantin à mon goût mais on retrouve avec plaisir les personnages, l'univers, l'humour et le graphisme sympathique de la série LES SPECTACULAIRES. Même si connaître la série-mère reste un plus, cet album a l'avantage de pouvoir être lu sans pré-requis. Un album clairement axé "Jeunesse" mais qui devrait également plaire aux amateurs de la série d'origine. Perso, j'ai bien aimé.
Ce n'est pas à proprement parlé une BD mais plutôt un "documentaire illustré" qui traite d'un sujet que j'affectionne tout particulièrement : le punk et le rock français alternatif des années 80. Écoutant encore très régulièrement des morceaux des artistes de cette époque et ayant assisté à plusieurs reprises à des concerts de groupes de punk / rock alternatif - dont certains mentionnés dans ce bouquin (Ludwig von 88, Pigalle, les Fatals Picards, les Caméléons, la Ruda Salska ...), j'ai parcouru cet ouvrage avec un immense plaisir.
Outre le destin retracé de tous les groupes mythiques et emblématiques de cette époque (les Béru, LSD, les Wampas ...), l'ouvrage se veut aussi un témoin du climat social et politique des années 80 et en propose une vision intéressante par le prisme des artistes punk de l'époque.
Merci aux auteurs d'avoir fait tout ce travail de recherche, d'avoir compilé tous ces témoignages des acteurs de l'époque (musiciens, managers ....) et d'avoir illustré tout ça avec des dessins simples et efficaces. Je me suis régalé.
J'ai vraiment eu du mal à accrocher et même à terminer ma lecture. Pourtant le sujet est alléchant, et comme tout sujet historique (à fortiori ceux concernant cette période de l'Histoire), il est toujours intéressant d'apprendre le comment et le pourquoi des faits proposés.
Mais ici tout n'est que mort, barbarie, folie meurtrière, massacres, absurdité. Plus on avance dans la lecture et plus l'ensemble devient écœurant et pénible. La folie des nazis et la démence de leur führer est certes bien rendue et bien montrée mais le sentiment de dégoût qui ressort de cette lecture m'a empêché d'apprécier l'ouvrage à sa juste valeur.
Le dessin aurait peut-être pu rattraper l'ensemble et rendre la lecture plus attrayante mais même pas; je l'ai trouvé maladroit, manquant régulièrement de finesse et dans l'ensemble trop statique.
Cette BD est néanmoins à lire, ne serait-ce que pour ne pas oublier l'horreur de ce qu'il s'est passé à cette période-là. Mais il faut avoir le cœur bien accroché.
Mouahahahaha ! Toujours aussi con, mais toujours aussi drôle ! Mention spéciale au dessin en apparence simple mais terriblement expressif, qui fait que l'on arrive à se marrer simplement en regardant les expressions des personnages.
"Les petits riens ..." cumulent les observations et réflexions de Lewis Trondheim sur la vie quotidienne, dans ce qu'elle a de plus dérisoire et de plus absurde parfois. Souvent banales, parfois amusantes, ces pensées se lisent quelques fois avec le sourire au coin des lèvres mais l'ensemble reste la plupart du temps peu intéressant. Cette banalité se prolonge jusqu'au dessin, où même le trait minimaliste est moins travaillé que dans les fictions les plus connues de l'auteur.
Bref, ce type d'ouvrage autobiographique semi-humoristique n'est pas spécialement ma tasse de thé, alors que je suis pourtant ultra-fan en général du travail de Trondheim.
Bizarrement, cette série est classée par le site BDGest dans le genre "Polar" alors que personnellement je l'aurais plutôt mise dans le genre "Histoire". L'album traite en effet d'un fait historique célèbre mais paradoxalement toujours sujet à controverse, je veux bien évidemment parler de l'affaire de la Bête du Gévaudan.
Ce premier tome en tous point excellent relate les faits historiques connus et la majeure partie de l'album semble fidèle à la réalité des faits : personnages, lieux, dates, etc. sont authentiques. Moi qui ne suis pas du tout spécialiste de cette affaire, je me suis vraiment régalé à la lecture : non seulement on découvre les événements comme ils ont pu très probablement se dérouler, mais en plus le scénario fait naître une tension croissante au fil des pages qui fait que la lecture devient rapidement prenante. Au vu de la manière dont cet opus se termine, le second tome à paraître promet d'être en revanche beaucoup plus hasardeux quant à la réalité historique, les auteurs devant faire un choix pour expliquer la cause de tous ces meurtres et la nature de la Bête, deux mystères aujourd'hui encore irrésolus.
Enfin, le dessin est très bon. Son style réaliste convient parfaitement à ce type d'aventure et achève de faire de cet album une vraie réussite.
Chouette intégrale en mini-format regroupant les trois tomes de cette sympathique série. Avec un dessin minimaliste pas exempt d'imperfections mais somme toute amusant, l'auteur nous transporte dans des aventures à la fois épiques, drôles et oniriques où ses personnages (le Chasseur et son fidèle Sancho) partent dans des rêves traquer des bêtes fabuleuses. Rebondissements cocasses et événements délirants seront de la partie. Une lecture au final fort plaisante, même si le format de cette intégrale aurait pu être un peu moins rikiki pour mieux apprécier la qualité des dessins.
Même si la morale de fin est un peu cucul la praline (tout ça pour ça ?), j'ai plutôt bien apprécié ce T2. On en sait davantage sur certains personnages composant ce groupe hétéroclite de morts-vivants (notamment la belle archère et le cheval) et le récit très aventureux n'est pas dénué d'humour, bien au contraire. Le tout est porté par un graphisme inventif et original, avec un trait baroque vivement coloré, qui pour ma part m'a bien plu.
Bref, que ce soit au niveau graphique ou scénaristique, il y a une vraie originalité dans cette BD, qui n'est certes pas la série du siècle, mais qui pour le coup m'a fait passer un bon moment de lecture.
Un dessin magistral et un scénario très enfantin (on est clairement sur un album "Jeunesse") difficile à apprécier en tant qu'adulte. Je ne sais pas si les jeunes lecteurs adhéreront à l'histoire, mais la partie graphique ne pourra que les enchanter : personnages attendrissants parfaitement croqués, mimiques et autres expressions parfaitement rendues, décors enchanteurs, découpage et mise en scène impeccables ... on en prend plein les mirettes. Nul doute que le tome 2 devrait être aussi beau.
Je n'ai pas été particulièrement conquis. Le dessin d'Yslaire n'est pas en cause. Comme toujours, son trait très puissant a beaucoup de caractère et parvient à créer de très bonnes ambiances. Mais entre une narration que j'ai trouvé passablement monotone et un personnage pour qui il est strictement impossible d'avoir un minimum d'empathie, je n'ai pas accroché plus que ça.
Uns second tome fort plaisant, dans la lignée du premier volet. Les fils du mystère initial (cf. tome 1) sont démêlés comme il faut et l'album répond parfaitement à nos attentes : graphisme d'inspiration "cartoonesque" soigné et intrigue bien menée avec un très bon équilibre entre l'enquête menée par les personnages, les multiples révélations et les scènes d'action particulièrement explosives.
En somme, un très bon divertissement.
Un album qui vient se placer comme la suite immédiate du "cycle du pays Qâ", très souvent considéré - à juste titre selon moi - par les amateurs comme le meilleur cycle de la série. Graphiquement l'album est magnifique, avec des dessins dignes d'un "vrai" THORGAL (notamment quelques cases grands formats ou doubles-pages tout à fait saisissantes). Quant au scénario, c'est du très classique, mais ce n'est pas du tout un reproche, tant je me suis régalé à la lecture. Comme dit le proverbe, c'est dans les vieilles marmites que l'on fait souvent les meilleurs soupes.
En tous cas cet album (comme le précédent) a su capter la substantifique moelle de la série-mère et les amoureux de THORGAL peuvent y aller les yeux fermés : c'est à la fois très respectueux de la série originelle tout en ayant sa propre identité.
Oui, l'histoire est un peu mièvre et il ne s'y passe pas grand chose d'exceptionnel, d'autant que l'on devine assez vite le dessous des cartes. Mais le dessin très élégant rend cependant la lecture agréable. Sympa, au final.
C'est le genre de BD de pur divertissement que j'apprécie : un univers original (mix entre le Paris de la Belle-Epoque version steampunk et monde féerique avec plein de créatures issus de la fantasy traditionnelle : elfes, dragons, gnomes ...), un scénario prenant qui mêle polar, mystères et action bien pêchue, des personnages bien campés, un dessin très séduisant et des couleurs à l'avenant.
Rien de révolutionnaire, mais la lecture est fort plaisante. La fin de ce tome donne envie de connaître la suite.
Le dessin très spécial et surtout la colorisation psychédélique ne facilitent pas la lecture et provoquent même à plusieurs moments un agaçant sentiment de confusion (au point que parfois je ne comprisse pas grand chose à ce qu'il se passât). L'intrigue, de son côté, mêle fantasy et quête initiatique d'une jeune héroïne dans un univers de type médiéval.
Je reconnais l'originalité de cette BD (notamment au niveau graphique), mais je n'ai pas été totalement conquis. J'ai néanmoins envie de savoir ce qu'il va se passer au tome 2.
Un ouvrage à réserver aux seuls fans inconditionnels de Jacobs. En ce qui me concerne, connaissant déjà assez bien la vie et le parcours de Jacobs suite à ma lecture de ses mémoires retranscrites dans "Un opéra de papier - Les mémoires de Blake et Mortimer", je n'ai quasiment rien appris de nouveau en lisant cette BD. Les quelques anecdotes sur sa vie privée ou professionnelle retranscrites dans cet ouvrage n'étant pas non plus passionnantes, j'avoue m'être ennuyé pas mal à la lecture de cette BD.
Reste le dessin élégant qui rend parfaitement hommage à la ligne claire de Jacobs, bien que ce soit pas là non plus mon style graphique favori.
Un tome centré sur Alan Smith, l'une des multiples identités de XIII dans la série-mère.
Le scénario de cet opus est beaucoup trop rocambolesque pour être crédible; Alan Smith devant mourir au moins dix fois au cours de cette aventure et s'en sortant toujours de manière miraculeuse. Cet écueil n'a toutefois pas entamé mon plaisir de lecture. Au final l'album est distrayant et le dessin plutôt satisfaisant. On est toutefois loin des meilleurs albums de la série.
Début du quatrième cycle de la série. Les cinq personnages principaux sont de nouveau réunis et partent en quête de s'extirper définitivement du Monde des Limbes après que Dodji leur ait révélé qu'il existait quelque part un passage vers le Paradis. Mais pour y accéder, ils devront d'abord ramener la paix dans les Limbes ... et ce n'est franchement pas gagné, quand on voit la détermination de leurs adversaires à les exterminer !
J'ai vraiment bien aimé ce nouvel épisode qui, tout en étant dans la continuité des précédents, pose de nouveaux enjeux, avec cette recherche du Paradis. Un tome une nouvelle fois marqué par l'excellent dessin de Gazzotti, comme d'habitude toujours aussi précis, clair et dynamique, et un scénario très prenant qui résout certaines énigmes passées (et non des moindres cette fois-ci !) autant qu'il pose de nouvelles questions, concept qui selon moi fait la grande force de la série.
Croyez-le ou non, mais c'est ma fille de cinq ans qui m'a fait découvrir LES SISTERS par l'intermédiaire de la série animée ! Séduit par le concept, j'ai entamé la lecture de quelques albums de la série, dont celui-ci, le dernier en date à être paru.
Et j'avoue, c'est franchement bien sympathique ! Personnages attachants (surtout les deux héroïnes), humour bon enfant, ambiance "feel good" pleine de bons sentiments fort appréciable, absence de "méchants", dessin fluide et dynamique très plaisant ... c'est la série idéale pour les enfants et pré-adolescents. A offrir à nos chères têtes blondes ou à lire en famille; chouettes moments garantis !
Une histoire mélangeant fantastique, superstitions, êtres démoniaques, fantômes, démons, à cheval entre l'Angleterre et la France de la fin du XVIIIème siècle, plongée en plein régime de la Terreur imposée par Robespierre et ses Révolutionnaires.
Si j'ai apprécié l'ambiance horrifique qui se dégage de ce récit, j'ai un peu moins accroché à l'intrigue générale, la faute à un scénario qui après une bonne entrée en matière devient quelque peu confus et foutraque (surtout dans le tome 2). En revanche, chapeau bas pour le dessin à la fois inquiétant et onirique de Zanzim qui est parfaitement adapté au ton de cette histoire et qui constitue pour moi le point fort de l'album.
"A lira absolument" pour tous les passionnés de vins et de dégustations à l'aveugle, mais probablement "sans intérêt" pour les autres (d'autant que le dessin très schématique de Michel Tolmer n'a pas grand intérêt). Me situant dans la première catégorie, j'avoue avoir pris un énorme plaisir à lire cet album (ainsi que les deux précédents), rempli d'anecdotes qui sentent le vécu.
La raison de mon enthousiasme ? MIMI, FIFI & GLOUGLOU, ce sont mes collègues et moi, tout simplement !
STREAMLINER est l'histoire d'une course de bolides en plein désert de l'Arizona au début des années 60. Cette course sauvage rassemble tous ce que la société américaine compte de marginaux et de rebus et tous les coups y sont permis. Le premier tome présente les principaux participants à cette course et le second est centré sur le déroulement de celle-ci.
Alors oui, la plupart des personnages sont caricaturaux (le bad boy ténébreux au grand cœur, l'ingénue et inexpérimentée héroïne qui défie les pilotes chevronnés, le caïd impulsif et ultra-violent, l'amazone féministe, la chanteuse de rock'n roll ...). Mais franchement, quel plaisir de lecture ! Ca sent la gomme, le cambouis, l'herbe et le bourbon, et les tympans sont autant bercés par le bruit des moteurs que par le rock américain des années 60. Tous les personnages ont leur part de mystère et l'intrigue est moins linéaire que la ligne droite du "Lisa Dora".
Côté graphisme, le dessin bien pêchu de Fane est parfaitement en accord avec le dynamisme du scénario. Bref, l'aspect visuel m'a totalement convaincu.
Violence, vitesse, rock'n roll, suspense, action survitaminée et sensualité : un cocktail explosif des plus jouissifs. Accrochez bien vos ceintures !
Personnages amusants et attachants, humour léger et bon enfant, dessins classiques mais efficaces et agréables : MELUSINE est une série humoristique bien sympathoche; la BD idéale pour les enfants et pré-adolescents.
Ce tout premier tome plante le décor : MELUSINE est une "jeune" (119 ans tout de même !) et espiègle sorcière inscrite à l'école de sorcellerie qui doit néanmoins effectuer diverses taches ménagères pour se payer le gîte et le couvert au sein d'un vieux manoir hanté par le comte Gonzague Hernyvanz (un vampire) et la duchesse Aymée Döperzonn (une fantôme). Sa vieille tante la sorcière Adrazelle (une mémé adapte des soupes de crapauds et autres choses infectes) et son amie Cancrelune (une jeune sorcière très maladroite) viennent parfois lui rendre visite. Une situation propice à toute une série de gags gentillets qui devraient amuser les jeunes lecteurs.
De la drôlerie, pas de personnages méchants, des valeurs véhiculées appréciables (amitié, tolérance, goût d'apprendre ...) : une série bien chouette qu'on peut mettre entre les mains des enfants les yeux fermés.
La naïveté du scénario indique clairement que cet album (future série ?) est réservé à un lectorat de moins de dix ans. En tant qu'adulte j'avoue m'être fortement ennuyé à la lecture, entre un scénario très simpliste donc, et un vocabulaire nébuleux et inutilement tarabiscoté, qui ne facilite en rien la lecture.
Reste l'univers graphique qui est très attrayant, entre un dessin aux formes arrondies très plaisant et une colorisation numérique très vive et très tranchée qui embellit considérablement le tout. L'univers, ses décors, ses couleurs, ses personnages, etc. m'ont quelque peu fait penser au jeu vidéo de plate-forme "Rayman".
Un album au final qui mériterait d'être jugé par des enfants, dont les avis seraient certainement plus pertinents que le mien.
Fin du second cycle. Un album une nouvelle fois magistral, tant graphiquement que scénaristiquement. Ce dernier opus du "cycle des Primates" ménage un très bon suspense et réserve quelques révélations et retournements de situations assez bluffants, qui font que l'on se régale à la lecture. Evidemment, la fin est une surprise que je n'avais pas du tout vu venir et qui me satisfait pleinement. Un (léger) bémol toutefois : la non-résolution de certaines intrigues secondaires. J'imagine / j'espère que l'on en saura plus dans les prochains cycles à paraître.
Et maintenant, la suite, vite !
Blutch réussit l'exploit de produire un album qui ressemble autant à du Morris / Goscinny qu'à du Blutch ! Graphiquement, le dessin très souple et très expressif de l'auteur est assez particulier et ne plaira certainement pas à tout le monde, mais personnellement j'ai adhéré. Agrémenté d'une colorisation parfaitement fidèle à celle des albums de l'âge d'or de la série-mère, l'ensemble forme un tout très appréciable.
Le scénario quant à lui mêle aventure, humour, absurde, suspense, personnages truculents (mention spéciale à la petite peste Rose !) et surtout très bon rythme narratif et se situe à son tour dans la lignée des meilleurs épisodes de la série.
Incontestablement le meilleur "LL vu par ..." depuis M.Bonhomme, et de très loin !
Une histoire d'aventure pleine de bons sentiments, où l'héroïne bénéficie de nombreux heureux hasards pour accomplir sa quête. L'intrigue apparaît donc souvent assez "fake", mais n'en reste pas moins émouvante à plusieurs reprises. Mention spéciale pour le dessin, très classe, parfaitement dans l'esprit d'un SPIROU ET FANTASIO, dont cette série est quelque peu affiliée.
Quelle splendide contrefaçon ! Delaf fait un magnifique travail de faussaire, en reproduisant à l'identique le trait de Franquin. Et comme les gags sont parfaitement dans l'esprit de la série, on a à faire à une reprise des plus convaincantes. Si les gags ne font pas tous mouche, certains sont vraiment très drôles. A ce sujet, mention spéciale pour la plupart des gags mettant en scène Mam'zelle Jeanne (le gag du camping et celui du départ de Gaston du Journal m'ont fait exploser de rire). Soyons honnêtes : cet album est une vraie réussite; amusant, bien dessiné et parfaitement dans l'esprit de la série d'origine.
Dommage toutefois que les éditions Dupuis n'aient pas eu l'élégance de respecter les dernières volontés de leur auteur historique défunt; Franquin n'ayant jamais voulu que GASTON LAGAFFE lui survive. Un manque de classe seulement motivé par l'appât du gain qui m'empêche d'apprécier cet album, pourtant intrinsèquement très bon.
Mon Dieu que c'est mauvais ! Entre des personnages peu attachants (notamment le héros qui est aussi charismatique qu'une endive bouillie), un scénario cousu de fil blanc, un univers dépourvu d'originalité car maintes fois vu et revu, que ce soit en littérature ("1984", "Le meilleur des mondes"), au cinéma ("Le roi et l'oiseau", "Brazil") ou en BD ("Horologium", "SOS Bonheur") et un dessin que pour ma part j'ai trouvé extrêmement repoussant, rien ne m'a plu dans cette BD.
Ça ressemble à de la SF d'il y a quarante ans. Peut-être les inconditionnels de ces récits d'anticipation façon "Le meilleur des mondes" y trouveront leur compte, mais pour ma part, c'est totalement sans intérêt.
Un tome agréable à lire, bien dans l'esprit de la série, même si le scénario est dépourvu de réel enjeu dramatique. THORGAL doit de nouveau surmonter une série d'épreuves pour sauver les siens, une nouvelle fois (!!!) en grand péril (mais ça ne s'arrêtera donc jamais ??? Comment peut-on être à ce point aussi maudit ? Incroyable !). Rien de nouveau sous le soleil mais la lecture passe bien, malgré une narration assez déconcertante (bizarre la façon dont sont gérés certains flashbacks). Le dessin est très bon et lui aussi bien dans l'esprit de la série.
Excellent western, une fois de plus. Comme d'habitude, le dessin est royal et le scénario est particulièrement tendu, notre héros se retrouvant une fois de plus dans un sacré pétrin, confronté cette fois-ci à une intégriste religieuse qui a su fanatiser la populace d'un trou perdu au fin fond du Texas où se trouvait notre UNDERTAKER pour préparer deux enterrements ... et retrouver l'amour de sa vie. Tension, violence, bêtise, misère ... un cocktail des plus explosifs qui ne demande qu'à péter à la gueule de Jonas Crow.
Petite BD bien sympathoche, à la fois drôle et didactique, puisque l'on y apprend tout de même plusieurs informations intéressantes sur le musée du Louvre et quelques unes de ses œuvres les plus emblématiques. Les personnages sont bien pensés et la lecture est vraiment marrante, d'autant que le dessin humoristique de Nob convient très bien pour ce genre de BD.
Un ouvrage indispensable pour tout fan de la série qui se respecte ! On y découvre les coulisses de la création de DONJON, avec les deux premiers "Donjon Zénith" entièrement storyboardés et dessinés par Sfar, les storyboards des premiers "Donjon Crépuscule" et "Donjon Potron-Minet", les conditions dans lesquelles les séries "Donjon Parade" et "Donjon Monsters" ont été créées, tout plein d'ébauches et de recherches graphiques sur nombre de personnages et décors de la série, les prémisses du jeu de rôle ... et encore tout un tas de bonus !
C'est également extrêmement intéressant de découvrir la manière qu'ont Sfar et Trondheim de collaborer sur leurs albums communs grâce à la publication de nombreux courriers rédigés par Sfar à l'attention de son compère (mention spéciale à la lettre envoyée aux éditeurs pour publier DONJON !).
C'est sûr, l'album coûte plus cher qu'un DONJON classique, mais honnêtement ce "Donjon Bonus" vaut largement ses 40€; c'est du très très lourd ! Les fans, ne passez pas à côté !
Un tome fidèle aux codes de la série : chouette dessin, couleur numérisées (trop) vives, scénario linéaire peu complexe mais plaisant à suivre, personnages stéréotypés, humour crétin et références dépourvues de subtilité. Au milieu de tout ça, nos amis Trolls continuent de cogner, de boulotter de l'humain et d'avoir peur de se mouiller. Bref, la routine ...
Une "BD fast food" : attirante, vite lue, vite oubliée ... Burp !
Un très bon polar, bien que peu crédible au regard de l'extravagance de certaines situations et de leur caractère hautement improbable, dû à la personnalité extravertie et totalement déglinguée de l'héroïne de cette histoire. D'où l'humour très présent qui se dégage de cette histoire, et qui pour ma part ne m'a absolument pas dérangé (alors qu'en temps normal je préfère plutôt les ambiances polar "réalistes", plus noires) tant j'ai réussi à m'attacher au personnage principal.
Le dessin très dynamique est pour sa part fort plaisant et participe bien à l'atmosphère échevelée de cette histoire.
La première partie de ce diptyque était excellente, la seconde l'est tout autant. Illustré par un dessin toujours aussi éblouissant, le scénario nous embarque dans une histoire bien glauque où se mêlent pouvoir politique, corruption, mafia et constructions BTP. Une atmosphère bien poisseuse, un bon suspense, des personnages géniaux (aussi bien dans leur représentation graphique que pour leur psychologie) et une fin inattendue tout à fait magistrale : ce tome 7 tient toutes ses promesses et constitue un vrai polar noir comme on les aime.
Un tome très amusant, bien dans l'esprit des albums de l'âge d'or de la série. Vicévertus est un beau méchant, dans la lignée des stratèges romains aussi fourbes que prétentieux tels Anglaigus ("Le domaine des dieux"), Détritus ("La zizanie") ou Saugrenus ("Obélix et compagnie"), pour ne citer qu'eux.
Le scénario est bourré de jeux de mots et de calembours rigolos sans qu'il n'y ait d'overdose et surtout, il raconte une VRAIE histoire (et n'est pas seulement une succession de saynètes amusantes) en offrant bien sûr plusieurs niveaux de lecture, puisque derrière cette histoire de Romains qui cherchent à abrutir nos Gaulois pour mieux les envahir, on a droit à une petite critique très drôle de certains travers de notre société actuelle, bobos et bien-pensants en prenant gentiment pour leur grade (la caricature des bobos parisiens est franchement hilarante, tout comme celle de la "nouvelle cuisine" ou des couples modernes). Le dessin de Conrad est de son côté parfaitement dans l'esprit d'Uderzo et est donc un régal pour les yeux.
Les albums post-Uderzo n'atteindront certainement jamais le niveau de ceux du tandem Goscinny-Uderzo, mais quand une reprise est bien faite il faut savoir le dire et l'apprécier et pour moi, c'est le cas avec cet album, qui constitue de fait une agréable surprise.
Tout simplement passionnant ! Et pourtant je ne suis pas, moi non plus, un fan absolu de Star Wars (bien que j'aime beaucoup). Preuve que l'album n'est pas réservé qu'aux fans inconditionnels de la franchise. C'est réellement passionnant de découvrir les coulisses de la réalisation du tout premier Star Wars et de voir toutes les montagnes de difficultés que Lucas a du gravir pour accoucher de son film.
J'avais peur avant d'entamer la lecture d'une biographie barbante mais c'est tout le contraire. D'une part car l'album multiplie les anecdotes drôles, croustillantes ou invraisemblables qui rendent la lecture très prenante et ensuite car le dessin fluide et efficace facilite grandement la lecture. Mention spéciale d'ailleurs pour les représentations des différents protagonistes de cette aventure, tous très facilement reconnaissables.
Amateurs d'Histoire et de pop-culture, ne passez pas à côté !
Je n'ai pas réussi à dépasser le quart de l'album. Narration barbante, dialogues peu inspirés, absence d'humour, dessin cataclysmique ... Plus la série avance, moins Sfar semble inspiré. Une lecture vraiment décevante. On est loin, très loin, de la qualité et de la drôlerie des premiers albums.
Histoire sympa qui se lit bien, surtout grâce à la galerie de personnages tous plus croustillants les uns que les autres. L'histoire est une chronique sociale qui parle des rêves d'un adolescent dans un univers sclérosé où tout avenir semble bouché, malgré la beauté des paysages naturels qui pourrait laisser penser que la vie est douce dans ce coin du sud de l'Italie. Il y a des passages émouvants (Guido et sa maman), drôles (les bambinos qui ne font que des conneries), étranges (Mimmo et ses visions) ...
Le dessin minimaliste mais très élégant d'Alfred est un vrai bonheur (pour qui aime ce style graphique); à la simplicité du trait pour dessiner les personnages s'oppose des représentations de paysages et de décors tout à fait remarquables et évocatrices. Les amateurs de l'auteur ne devraient pas être déçus.
A la rigueur, si l'on considère cet album comme un "Corto Maltèse vu par ...", ça peut éventuellement passer (et encore ...). Mais je ne comprends pas pourquoi les éditions Casterman s'obstinent à placer les albums du duo Quenehen / Vivès dans la série officielle. Pour moi, CORTO MALTESE ce n'est pas "ça".
Entre un dessin lamentable (comment peut-on dire qu'il s'inscrit dans la lignée de celui de Pratt ?) plein d'approximations et un scénario dénué d'esprit et de poésie qui mêle notre héros aux conflits du début du XXIème siècle en évoquant Saddam Hussein ou la guerre en ex-Yougoslavie, difficile pour moi d'adhérer. Corto ressemble à un puceau pré-pubère à qui l'on a envie de coller des tartes tellement il apparaît insupportable de provocation et de nonchalance dans cette aventure. Où sont passés son élégance, son charme mutin et son charisme ?
Bref, en tant que fan de CORTO MALTESE, je me suis forcé à le lire, mais ce n'est définitivement pas ma came. Je préfère mille fois la reprise du duo Canalès / Pellejero, bien plus fidèle aux codes (y compris graphiques) de la série.
Un épisode bien fidèle aux codes de la série : un dessin et une colorisation austères (qui personnellement me plaisent bien) et un scénario où l'action est peu présente (mais particulièrement sanglante le peu de fois où elle apparaît !) et qui fait la part belle à de nombreux dialogues et pensées exposant les réflexions cyniques et désabusées du Tueur sur ses contemporains et le monde dans lequel il évolue.
Rien de vraiment nouveau mais perso j'ai accroché, même si j'ai trouvé quelques redites et longueurs dans certains dialogues.
Un album sympa centré sur la jeunesse du major Jones (ici seulement sous-lieutenant), et notamment sa formation dans la Royal Air Force. On y croisera bien sûr quelques autres personnages secondaires de la série (notamment le général Carrington). L'album est donc un moyen d'apporter plus de consistance aux personnages secondaires de la série-mère et d'enrichir l'univers de XIII.
Le scénario brasse large entre événements fictifs et faits historiques avérés de l'Histoire des Etats-Unis (mouvements hippies opposés à la Guerre du Vietnam, mouvement des Black Panters, allusions à Alcatraz ...) et personnellement, c'est surtout le dessin réaliste parfaitement exécuté de TaDuc qui m'a surtout régalé.
Un album plus que correct au final, bien que pour moi il présente un défaut majeur : on ne retrouve en effet en aucun cas le suspense, le mystère et la tension que l'on pouvait ressentir à la lecture des premiers albums de XIII, qui fait que cette série est devenue mythique.
Dans la lignée du tome 1, et donc excellent sur tous les points. Le dessin et la colorisation sont toujours aussi incroyables, avec cette impression complètement folle de voir l'animé couché sur papier. Et le scénario est prenant à souhait, venant cette fois-ci s'insérer entre la fin de la Bataille du Sanctuaire et le début du cycle d'Asgard (cycle spécifique à la série animée, absent du manga originel).
Après un premier tome centré sur Ikki, le récit est cette fois-ci principalement axé sur Shun et livre de nouvelles révélations particulièrement bien imaginées (notamment sur le lien entre le Chevalier d'Andromède et sa chaîne). On appréciera également de voir à l'oeuvre Mû, le Chevalier d'Or du Bélier (l'un des plus charismatiques de cette caste et assurément l'un de mes préférés) et de nouveaux méchants aussi classes que coriaces. A ce sujet, mention spéciale au combat entre Shun et Eastre de la Walkyrie, parfaitement dans l'esprit de la série entre des chorégraphies et des techniques de combat originales et des dialogues amenant tout un tas de révélations bouleversantes.
SACHA ET TOMCRUZ sont téléportés un millénaire avant notre ère au Mexique chez les Mayas. Sacha espère y trouver de nouveaux indices pour retrouver son père. Deux "légers" problèmes toutefois : 1/ dans leur voyage dans le temps, nos héros ont emmené par erreur Taran, le rival de Sacha à l'école, ce qui ne va pas arranger les choses et 2 / à peine arrivés chez les Mayas, nos héros sont capturés pour être sacrifiés par les Mayas à leurs dieux ! Comment vont-ils s'en sortir ?
Une fois de plus, l'aventure est aussi amusante que prenante. La présence de Taran, l'insupportable rival de Sacha à l'école et surtout dans le cœur de Jade, ajoute une bonne grosse dose d'humour à cette aventure et est un vrai plus pour sortir l'histoire de la routine. Quant au dessin de Bastien Quignon, il est comme toujours aussi délicat qu'expressif et constitue un véritable régal pour les yeux.
Encore une fois, une bonne petite aventure, simple et distrayante, qui se lit avec beaucoup de plaisir, avec en bonus une fin qui laisse augurer un prochain album détonnant.
Moins prenant que le premier tome. L'histoire est gentillette, "facile", pleine de bons sentiments et assez convenue, mais se laisse tout de même lire avec beaucoup de plaisir.
L'intérêt pour moi vient surtout du dessin, toujours aussi extraordinaire. les images grand format des rues et monuments de Bruxelles par exemple sont tout simplement à couper le souffle ! On pourrait presque entendre Jacques Brel chanter : "C'était au temps où Bruxelles rêvait, c'était au temps où Bruxelles brusselait !" ...
Un album bien décevant qui ne fait pas avancer grand chose. On n'apprend rien de neuf qu'on ne savait déjà, les liens avec les albums antérieurs sont parfois très artificiels (l'allusion à la Chemise de la Nuit ou au Grand Khan par exemple) et l'action ultra-bourrine vire parfois au ridicule (les combats robots / démons, bof !).
Restent quelques traits d'humour et situations cocasses assez bien trouvées (le coup du pilote de drone dans la peau d'un clébard) et le dessin "cartoonesque" de Vince qui est plutôt chouette pour sauver cet album mais décidément, cette branche "Donjon Antipodes +" a bien du mal à me convaincre !
C'est le premier album d'IDEFIX que je lis et j'avoue avoir trouvé ça super sympa ! C'est une manière originale de retrouver l'univers d'ASTERIX, que ce soit dans les choix graphiques (avec un dessin très fidèle au style d'Uderzo et donc très agréable) comme dans l'esprit du scénario (avec de nombreux traits d'humours plein de malice). L'aventure est certes peu complexe (série "jeunesse" oblige) mais non seulement on ne s'ennuie pas mais en plus on s'amuse bien !
Ça fait également plaisir de retrouver quelques personnages issus de la série-mère - Panoramix en tête - comme le druide Amnésix ("Le combat des chefs"), ce filou de Prolix ("Le devin") ou encore ce faux-jeton de Lentix et Amérix le fabricant de serpes ("La serpe d'or").
Une lecture bien sympa au final, qui m'a donné envie de découvrir les autres albums de cette série.
Comme tous les précédents albums de cette série, ce nouveau DAD est une agréable sucrerie.
Dans cet opus, DAD est obligé de quitter un temps l'appartement familial pour aller s'installer chez ses parents et soutenir sa maman malade. Voilà donc les filles livrées à elles-mêmes, ce qui ne va pas manquer que de créer quelques situations rocambolesques ! Une idée de départ bien trouvée qui donne lieu à toute une série de gags inédits, tendres et amusants. Et comme en plus la partition graphique (dessin et couleurs) est toujours aussi agréable, on passe de nouveau un super moment de lecture.
Un gros "bof !" pour moi. Si le dessin est très réussi (avec quelques cases grand format vraiment saisissantes), que dire de ce scénario monotone et répétitif ? On passe l'album à suivre un requin qui nage et qui chasse dans les océans ... Au bout de cinq pages on a déjà fait le tour.
Bref, vous l'aurez compris : je me suis fortement ennuyé, malgré un dessin parfaitement maîtrisé et très à mon goût.
On sent bien à travers cet album tout l'amour que porte Etienne Davodeau à l'égard de son terroir angevin. Les paysages, la Nature, l'activité rurale, les gens du cru ... tout est dépeint avec beaucoup de tendresse, notamment grâce à un dessin très élégant. Dommage que l'histoire pour rendre cet hommage soit peu passionnante.
Un album centré non pas sur SPIROU, mais sur le personnage (supposé réel) qui aurait inspiré Rob-Vel pour créer le célèbre groom. Une idée de départ que j'ai trouvé audacieuse et qui s'avère être gagnante puisque tout l'album est d'excellente qualité !
Un scénario très porté sur l'aventure qu'on prend plaisir à suivre, qui s'inscrit dans une période de l'Histoire (la crise de 29) propice à de nombreux troubles politiques et socio-économiques, et un dessin épatant qui respecte parfaitement l'esprit de la maison Dupuis et de la fameuse "école de Marcinelle", et qui est donc parfaitement dans l'esprit de la série SPIROU ET FANTASIO (ça m'a beaucoup fait pensé aux albums S&F dessinés par Janry).
Les amateurs de SPIROU ne devraient pas être déçus.
Toujours aussi beau, et toujours aussi bien ! Un scénario toujours aussi engagé et brillant, qui dévoile tous les rouages d'un système politique dictatorial ainsi que les moyens - difficiles - pour combattre ce système.
Je rejoins l'avis précédent : j'ai lu les trois premiers tomes en édition grand format et effectivement la lecture est un pur moment de magie !
Un tome 2 dans la lignée du premier. Le dessin est toujours autant magistral, les personnages toujours aussi attachants, l'intrigue toujours aussi accrocheuse et l'émotion toujours aussi forte. La liberté et la démocratie triompheront-elles de la tyrannie ? On le souhaite de tout notre cœur à la lecture de ce second tome ...
Superbe adaptation de "Le ferme des animaux" de Orwell. Un dessin époustouflant et un scénario solide à la portée universelle : ce tome 1 marque d'entrée les esprits. Lecture indispensable en ce qui me concerne.
MA-GIS-TRAL !
Un dessin à tomber et un scénario grave et poignant, avec de nombreuses séquences qui prennent aux tripes. La bestialité du Marsupilami est superbement rendue; on est très loin de la fantaisie et de la personnalité facétieuse du personnage imaginé par Franquin. C'est une vraie ré-écriture et une vision vraiment personnelle du Marsupilami; j'ai totalement adhéré.
Vivement le second tome !
Le concept même de cette BD est bien sûr diablement original. Et l'idée de détourner les codes des légendes et contes d'antan est toujours amusante. Après, il faut avouer que même si la "lecture" demeure sympathique et se fait avec un petit sourire aux lèvres, l'ensemble se termine très vite, la faute bien sûr au concept même de cet album.
Restent les choix graphiques originaux (des dessins et des couleurs très numérisés et informatisés) qui collent bien à l'idée de départ et qui sortent de l'ordinaire.
J'ai plutôt bien aimé dans l'ensemble, même si cela ne restera pas une "lecture" inoubliable.
Fin de l'histoire. Le scénario a beau être peu complexe et assez manichéen, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet album, et cette trilogie dans son ensemble. L'esthétique reste bluffante; on croirait vraiment voir l'animé "sur papier".
L'esprit de la série animée a été respecté; les fans apprécieront sûrement.
ENORME coup de cœur pour cet album !
On suit le quotidien de plusieurs personnes d'âge, de sexe et de milieux différents, à priori sans lien apparent entre eux. Mais à la manière d'une partie d'échecs, chaque mouvement de l'un ou de l'autre aura des conséquences plus ou moins importantes sur la destinée de chacun.
Le thème abordé dans cet album est le plus universel qui soit : l'Amour, et plus globalement la manière d'aimer. Un sujet bien évidemment archi-éculé mais traité ici de manière originale. La construction du scénario est en effet exemplaire; les personnages sont attachants, le récit se déroule avec une belle fluidité et tout prend son sens dans les dernières pages. La lecture provoque de réels sentiments de bien-être et de fraîcheur, sentiments renforcés par le dessin très élégant.
L'ensemble oscille entre tendresse et humour, mélancolie et légèreté; bref tout ça est très humain. L'album m'a pas mal fait penser au film LOVE ACTUALLY (que j'avais adoré). Quant à la dernière page et la morale de fin, je ne m'y attendais absolument pas et j'avoue qu'elle m'a bien fait rire !
Dernier album du troisième cycle, principalement centré sur le charismatique Dodji.
Points positifs : des révélations à la pelle.
Points négatifs : c'est du grand n'importe quoi !
Les explications données (sur le monde des limbes, sur les personnages et événements passés ...) sont nébuleuses à souhait et ont fini par me perdre. Trop de pouvoirs, d'univers secrets, de magie ancestrale, de mondes parallèles ... On frôle l'indigestion.
Un album par conséquent peu convaincant, malgré un dessin toujours aussi soigné et la satisfaction d'assister aux retrouvailles des cinq principaux héros de la série.
C'est quand même ballot quand on est censé être une BD dite "d'aventure" d'être aussi ennuyeuse qu'une émission de télé-achat présentée par Pierre Bellemare ! C'est pourtant malheureusement le cas de cet album.
Un scénario sans aucune originalité, des péripéties prévisibles, des dialogues convenus, des personnages bien fades (un comble pour des héros de la mythologie grecque !) ... seul le dessin plutôt plaisant rattrape un peu l'ensemble, encore qu'on soit loin du trait enchanteur de Crisse auquel on avait droit sur les premiers albums de cette série.
Où est passée la qualité (graphique comme scénaristique) des premiers épisodes ?
Un SPIROU dans l'air du temps, et donc facilement racoleur. C'est néanmoins très plaisant de lire un SPIROU contemporain - et donc fidèle au concept de la série d'origine - et non un SPIROU se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale ou en pleine Guerre Froide.
Le scénario de Yann ne plaira certainement pas à tout le monde mais perso il m'a bien plu et surtout bien amusé. C'est plein de second degré, d'humour grivois un peu lourd (et qu'est-ce que c'est amusant d'avoir ce genre de vannes dans un SPIROU !) et surtout Yann dézingue à tout-va et chacun en prend gentiment pour son grade : les publicitaires, les militaristes, les industriels milliardaires pollueurs plein de cynisme, les médias démago, les écolos qui vivent très bien avec leurs contradictions mais qui font quand même la morale à tout le monde, les femmes qui sont largement aussi connes que les hommes, les noirs qui sont largement aussi cons que les blancs, les gamins décérébrés qui sont scotchés sur leur appli sous les yeux des parents qui laissent faire et qui disent amen à tout, les vieux qui veulent rester jeunes (Champignac), les cougars aguicheuses, les adultes ancrés dans le passé (Fantasio réac), les connards qui se contentent de filmer avec leur portable quand ils voient une bagarre éclater dans la rue ... même l'iconique Marsupilami est ridiculisé (une séquence très drôle !). Bref, il y a à boire et à manger (plutôt mal d'ailleurs ;-) ), mais l'histoire dans sa globalité est plaisante et tout à fait conforme à ce qu'on est en droit d'attendre d'un SPIROU.
Quant au dessin de Dany, il est comme d'habitude très séduisant (et je ne parle pas que des personnages féminins). J'ai notamment beaucoup apprécié sa façon de ré-interpréter certains personnages-phares de la série, SPIROU et Fantasio en tête : une adaptation très personnelle mais très convaincante, qui ne se borne pas à imiter le style de Franquin, Fournier ou Janry.
Malgré quelques imperfections, cet album est pour moi l'un des meilleurs de cette collection. J'ai bien aimé !
Les différents arcs narratifs de ce second cycle commencent petit à petit à se rejoindre ... même si cela se fait assez lentement. Il y a en effet moins de rythme que dans les opus précédents, l'album prenant le temps d'approfondir la psychologie des personnages. Ce n'est pourtant pas une critique, puisque comme d'habitude on se régale à la lecture, entre un scénario solide et captivant et un dessin qui est comme d'habitude à tomber.
Suite et fin de ce second cycle au prochain album, que j'attends avec une grande impatience pour savoir comment tout ça va se terminer.
Troisième opus du troisième cycle, centré sur la fougueuse Leila. Un tome où notre jeune héroïne va tenter de provoquer un soulèvement dans la cité de Néosalem et de renverser le cruel Saul.
Sympa à lire dans l'ensemble bien que ce ne soit pas le meilleur tome de la série, notamment à cause de toute la séquence des jeux des arènes déjà employés dans le tome 8, ce qui fait que cet album sent quelque peu le réchauffé.
Deuxième opus du troisième cycle, centré sur le jeune Yvan. Là encore l'ambiance est angoissante à souhait et le dessin est magistral (notamment les décors du village côtier).
L'album pose plus de questions qu'il n'en résous, mais la lecture reste très addictive.
Début du troisième cycle. Un cycle où chaque album sera dorénavant centré sur un seul enfant. Ici, ce dixième opus se centre sur le petit Terry.
Alors oui, l'histoire n'avance pas beaucoup. Mais je me suis vraiment régalé à la lecture. L'ambiance est flippante à souhait et le dessin est excellent, avec une représentation d'un salon du jouet tout à fait magnifique.
Peu de révélations certes, mais ça n'empêche pas d'attendre la suite impatiemment.
Fin du second cycle. Un très bon épisode, où comme d'habitude se mélangent action, tension, mystères et révélations en tout genre. Malgré un scénario de plus en plus complexe, on ne s'ennuie pas, bien au contraire.
Virage à 180 avec ce tome, qui part sur carrément autre chose : nouvelle ambiance (la cité gréco-romaine de Néosalem), nouveaux personnages, nouveaux enjeux ... on s'y perd un peu. Heureusement on en apprend énormément sur l'univers de cette série, avec l'organisation des 15 familles, les règles régissant ce Monde étrange, etc.
Content globalement de cet épisode, même si le passage avec les nombreux défis dans les arènes ne m'a pas du tout passionné et m'a au contraire plutôt fait penser à des scènes d'Intervilles qu'à autre chose.
Ambiance bien flippante à la "Walking dead", "La nuit des morts-vivants" ou autres films de zombies pour ce tome 7. L'histoire devient de plus en plus nébuleuse et on s'éloigne petit à petit de l'ambiance des premiers tomes. Mais perso j'accroche. D'autant que la très bonne fin donne toujours autant envie de connaître la suite.
Un album qui démarre un nouveau cycle. Un épisode basé sur une guerre de territoires entre deux groupes d'enfants rivaux. Sympa à lire (notamment car on obtient quelques réponses à des mystères antérieurs et que de nouveaux apparaissent), mais pas le meilleur album de la série.
Fin du premier cycle et excellent album ! Beaucoup de révélations (dont la principale sur le pourquoi de la disparition des habitants de Fortville au tome 1), de nouveaux mystères, de l'action, du suspense, de l'angoisse ... Ajoutez à cela un dessin toujours aussi bien maîtrisé et vous obtenez l'un des meilleurs épisodes de la série.
Après trois premiers tomes excellents, ce tome 4 est une grosse déception. Le scénario est nébuleux, avec ces histoires de cairns rouges dont on ne comprend aucunement la signification et des explications quant au mystère initial quasi-absentes (on n'avance pas vraiment dans la compréhension de pourquoi les gens ont disparu du monde), sans parler de ces singes zombifiés que j'ai trouvé complètement ridicules.
Heureusement, le dessin impeccable de Gazzotti rattrape l'ensemble et la fin spectaculaire et inattendue ménage un très bon suspense pour la suite.
Un troisième tome qui confirme que la série SEULS n'est pas destinées qu'aux enfants ... voire même ne leur est pas destinée du tout ! Le scénario mêle violence, sacrifices (animaliers et humains !) et allusions au IIIème Reich. C'est même bien malsain par moments mais perso la lecture m'a régalé !
De le tension, du suspense, du drame, toujours des mystères ... et une fin très énigmatique qui donne envie d'en savoir encore plus. Très très bon !
(PS : on ne le dira jamais assez, mais le dessin de Gazzotti est une pure merveille).
Un excellent second tome, avec une ambiance "film d'horreur" carrément flippante ! Le scénario s'inspire - entre autres - de films-cultes du genre épouvante tels que "Halloween" ou "Scream" ... frissons garantis !
A côté de ça l'histoire avance lentement mais sûrement. Le mystère de la disparition de la population de Fortville (cf. tome 1) reste entier et on a envie d'en savoir plus ... Captivant !
Très bon album d'introduction pour cette série hors-norme pour ados et pré-ados mêlant fantastique, thriller et horreur, sur fond de survivalisme. Une série qui, malgré quelques longueurs, devient vite addictive. Déjà car les personnages principaux sont attachants, mais surtout car SEULS ménage toujours un très bon suspense : à chaque fois qu'un mystère est (en partie) dévoilé, un autre apparaît ! Ce qui fait qu'on a toujours envie de continuer la série pour comprendre d'où viennent ces mystères et ce qu'il va se passer. En ce sens la construction du scénario par Fabien Velhmann est exemplaire et mérite les honneurs.
Le dessin de Gazzotti n'est pas en reste, à la fois énergique, moderne et dynamique, il est pour beaucoup dans le plaisir que je prends à lire cette série.
Pour en revenir à ce tome 1, ce premier épisode est loin d'être le meilleur de la série, mais il pose solidement les bases : cinq enfants se retrouvent du jour au lendemain seuls dans leur grande ville, la population - y compris leurs proches - ayant disparu. Quel est ce mystère ? Que s'est-il passé ? Le fait d'être absolument seuls dans une ville déserte ne relève-t-il pas plutôt du cauchemar que du rêve ? Les premières interrogations sont nombreuses et on a envie de savoir la suite ...
Comme d'habitude, Patrick Prugne n'a pas son pareil pour dessiner les contrées sauvages de l'Amérique du Nord au temps des premiers colons. Ses paysages naturels laissent rêveurs, tout comme son souci du détail pour dessiner au mieux les populations indigènes de l'époque (ici les tribus iroquoises).
Le scénario, contant les origines du Québec, est pour sa part de bonne facture mais ne nous le cachons pas, c'est bien la partie graphique qui fait surtout l'intérêt de ce livre !
L'originalité de cet album est de proposer une histoire de pirates dans un cadre plutôt propice à un western. Passé cette particularité, et même si l'album se lit bien, il faut bien avouer que l'histoire est largement inspirée (pompée ?) de L'ILE AU TRESOR de Stevenson, d'où un petit air de déjà-vu qui fait que l'on n'est pas totalement transporté à la lecture. Sans parler de quelques hasards bien heureux et un peu trop invraisemblables dans le scénario qui atténuent la crédibilité de l'histoire.
Heureusement le dessin majestueux de Patrick Prugne sauve tout et justifie à lui seul la lecture de cet album. On en prend plein les yeux du début à la fin (et même après, grâce au magnifique cahier graphique en fin d'album) tellement les aquarelles du dessinateur sont splendides. Bref, un album à lire, surtout pour sa partie graphique !
De tous les albums de la "saga indienne" de Patrick Pugne, celui-ci est mon préféré. Ce récit de vengeance se lit d'une traite, avec une tension qui s'installe petit à petit et qui va crescendo au fur et à mesure que l'histoire avance. Impossible de lâcher le livre avant la fin, d'autant que les dessins sont comme d'habitude à tomber !
Un album qui a la particularité de pouvoir se lire comme un "one shot" bien qu'il s'agisse de la suite de FRENCHMAN, un autre chef d'oeuvre de P.Pugne.
Une BD qui vaut surtout pour ses splendides dessins à l'aquarelle, qui magnifient notamment les paysages sauvages de l'Ouest américain. Le rendu est sublime et rend la lecture totalement immersive : on arrive très bien à visualiser l'aspect sauvage que devaient avoir ces régions américaines au début du XIXème siècle.
Le scénario est un peu plus classique mais se laisse tout de même lire avec plaisir.