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De l'humour subtil et abrasif qui fait rire, un bon scénario et la ballade en compagnie de Luc LEROI devient une vraie partie de plaisir. Danny un voleur sympa et Oscar WILDE vont procurer à notre héros des situations pour le moins rocambolesques qui vont lui faire rencontrer une bande d'individus aussi loufoques qu'attachants. Pour parfaire notre plaisir, les planches à l'image des dialogues, sont succulentes à souhait !
La fin de ce premier cycle nous maintient dans l'ambiance XIXème siècle particulièrement réussie des tomes précédents. L'écriture classique mais brillante et les dessins de toute beauté rendent parfaitement cette ambiance "balzacienne" où les illusions s'envolent comme autant de flocons de neige ! La bourgeoise et ses travers y est parfaitement décrite et le parcours d'Hugo SAMBRE, incompris et perdu dans son égoïsme, semble pathétique et illusoire ... Bravo encore aux auteurs pour ce moment de grande littérature... illustrée !!!
Ce second volet avec NENADOV au dessin confirme la renaissance de la série grâce à des planches au graphisme plus réaliste et dynamique. Les pages se dévorent sans retenue malgré la complexité d'un scénario très dense. Il n'en reste pas moins que le récit mené tambour battant, pourrait être parfait s'il n'y avait les références un peu trop nombreuses à "L'histoire secrète et à "Arcane majeur". En dépit de ce bémol, ce tome 7 est une belle réussite !
Après un tome 11 prometteur, nous retrouvons Navïs dans une zone franche...ment étrange, il y a du mouvement, de l'intention, mais l'âme de la série n'y est plus vraiment. Il devient fastidieux de capter les objectifs de notre héroïne et d'adhérer à 100% au scénario. La lecture alterne les moments drôles voire intense et ceux trop nombreux inutiles pour le récit. Force est de constater que, au fil des épisodes, nous entrons progressivement dans une BD SF lambda ce qui représente une réelle déception pour moi. Aussi compte tenu de ce que j'ai déjà lu dans les tomes précédents et compte tenu du prix de chaque volume, je vais y regarder à deux fois avant de me procurer la suite...
Souvent les séries qui durent (Sillage, le Chant des Strygges etc...) perdent de leur fraicheur en donnant naissance à des épisodes de qualité inégale. Dans Golden City, ce n'est heureusement pas le cas et le scénario, qui narre deux histoires, nous tient en haleine tout en donnant une seconde jeunesse au concept. Ainsi après s'être immergée dans le tome 7, La ville est échouée par 3 000 mètres de fond. Pourquoi ? Y a t il des survivants ? Que sont devenus les otages ? autant de questions qui restent en toile de fond et sans réponses. Cet épisode met en effet l'accent sur la récupération de Loli et de son petit frère permettant à Amber d'assouvir enfin une vieille vengeance. L'action et les dialogues servis par des dessins et des couleurs de toute beauté participent à maintenir le suspens entier !
Wilfried LUPANO a de réels qualités de conteur. Il termine la série de Alim le Tanneur en apothéose car tous les ingrédients rencontrés dans les tomes précédents sont présents et développés au service de cette odyssée. Les planches aux dessins sompteux sont superbes et délicieuses au regard. Alim y retrouve sa fille mais il doit affronter Torq et Khelob dans un combat désespéré. Les "méchants" qui détiennent le pouvoir ne sont pas punis car ils construisent souvent l'histoire sur une vérité qu'ils ont façonnée à leur guise pour en faire la vérité, triste paradoxe et triste réalité. Mais dans cette réalité qui est aussi la nôtre, les gens simples peuvent trouver le bonheur en marge des voies officielles. Un opus qui nous incite sans avoir recours à la didactique, à nous interroger sur l'intégrisme quel qu'il soit et sur les vérités officielles que l'on veut trop souvent nous faire gober. Bravo, bravo et j'espère à bientôt !!!!
Trois chapitres fascinants dévoilent ce récit. A la fin du premier, on se dit face au combat perdu de Jake Brown, ouais c'est noir et c'est bien fait. Quand se profile le deuxième avec Teeg Lawless alors on sent le ton monter de plusieurs crans. des imbrications avec le début de l'histoire subtilement dosées placent le scénario au top. Enfin le troisième volet dont Danica est le centre, nous déroule le début de son histoire et le pourquoi de sa vengeance. Tout s'éclaire alors dans la construction du récit, le découpage génial des planches et le déroulement de l'action. Les pièces du puzzle s'emboitent parfaitement pour former le destin tragique de Danica.
Très belle présentation de cet ouvrage qui nous permet en outre de découvrir de beaux crayonnés de Ph BERTHET. L'association de ce dernier avec CORBEYRAN nous fait découvrir la naissance d'une tueuse vue par le dessinateur belge. Certains estimeront sans doute que ls traits d'Irina s'adoucissent sous son crayon et qu'elle n'est pas sans rappeler une certaine Dottie. Au delà de cette ressemblance, je trouve quant à moi l'association des deux auteurs réussie et j'ai pris un réel plaisir à me plonger dans la jeunesse mouventée du personnage dont la vocation est née sur un malentendu...
Une tranche de vie banale, celle de Patrick qui cultive avec une certain amour et humour sa dépression. Face à lui son frangin dynamique et sentencieux représente celui qui réussit. Patrick va malgré tout rencontrer l'amour de façon surprenante pour lui comme pour nous. mais voilà, dans la vie rien n'est simple et l'idyle se heurte à la réalité du quotidien... Les planches traduisent bien le côté implacable du quotidien par une représentation parfois minimaliste des protagonistes et de leurs expressions. Une histoire émouvante...
Le dossier Washford termine le second cycle. Le tandem que forment le commandant Caine et son adjoint Mike Burkhinshaw est attachant car nous apprenons à mieux les connaître. Le scénario nous tient en haleine bien que nous nous doutions de certains dénouements. Ainsi le sort de Tom Washford, isolé et affaibli semble scellé dans l'environnement corrompu où il intervient. Les planches sont toujours agréables avec cependant un recours un peu trop fréquent aux expressions "bouche bée" des personnages principaux ou secondaires. Malgré ces réserves et un deuxième cycle moins percutant, cette série policière politico financière tient le haut du pavé dans le genre grâce à un subtil mélange entre les scandales financiers et les opérations de police.
Dans cette épisode qui suit la disparition d'Alex, nous voyons son fils Rob rechercher sa trace en se faisant interner. Le scénario rebondit par rapport au précédent tome et le récit s'en trouve rajeuni. Les planches sont travaillées et les dessins sont mis en valeur par des couleurs lumineuses. L'association entre le père et le fils promet d'être fructueuse d'autant que le redoutable tueur "le clown" est à nouveau sur leur trace ! Une intrigue politico policière sur la guerre froide réussie qui a le mérite de faire passer un bon moment au lecteur.
Oups, erreur d'épisode !
L'appareil photo de Silane change de mains et voilà Thomas embringué sur les traces d'une jolie blonde et d'un redoutable prédateur...russe. Autant les 3 premiers volume avec ce drôle d'appareil comme guide et fil conducteur offraient une petit quelque chose de nouveau autant vous l'aurez compris, le scénario de cet épisode ne brille pas par son originalité. Espérons que les auteurs renouerons avec le tandem que forment Thomas et son argentique magique afin de réveiller notre intérêt quelque peu assoupi...
L'appareil photo de Silane change de mains et voilà Thomas embringué sur les traces d'une jolie blonde et d'un redoutable prédateur...russe. Autant les 3 premiers volume avec ce drôle d'appareil comme guide et fil conducteur offraient une petit quelque chose de nouveau autant vous l'aurez compris, le scénario de cet épisode ne brille pas par son originalité. Espérons que les auteurs renouerons avec le tandem que forment Thomas et son argentique magique afin de réveiller notre intérêt quelque peu assoupi...
Comme je le craignais un peu, la parution du tome 3 a enlevé de la puissance au récit pour le ramener à un simple fait divers. Certes il est intéressant de découvrir les dessous de l'affaire, certes il est agréable que les méchants soient battus par le rire des clowns mais cela transforme une histoire tragique avec des implications sociales et une réflexion sur "le bonheur parfait" en simple fable rassurante. Il n'en reste pas moins que la réalisation sans reproche de ce volume, transforme cette impression en moment de lecture agréable.
L'amour à priori impossible entre Serge et Marie a précipité cette dernière dans les bras de Marceau déjà promis. Du coup c'est tout le village qui lui en veux à Marie. Alors Marie décide de prendre le bord et part à Montréal habiter dans la maison de Serge. Ce dernier décide de tenir le magasin ouvert sans réapprovisionner les stocks avec de nouveaux "zhoraires" et là, c'est la panique, tabarouette !!! Cette nouvelle tranche de vie des habitants de Notre dame des Lacs est truculente à souhait et l'on y trouve beaucoup d'émotion et de tendresse. Les planches très travaillées sont mises en valeur par des couleurs réussies, subtiles et des dialogues au diapason. Il y a une plus grande maturité dans la réalisation, comme si les auteurs avaient pris toute la mesure de ce microcosme. Alors oui le départ de Marie, ça donne du tempo et ça fait jaser....
La lecture des Cités obscures produit toujours un effet bénéfique car cette oeuvre allie poésie et contestation, chose plutôt rare de nos jours. Dans "l'ombre d'un homme" nous suivons les déboires et la chute sociale d'un homme, CHAMISSO, impitoyable dans son boulot d'assureur et installé dans une vie fausse et sans fondement. Harcelé de cauchemars, il prend un remède qui provoque un effet secondaire déstabilisant faisant passer son ombre du noir à la couleur. Véritable réflexion sur la différence, ce one shot souligne également la solitude de l'être humain lorsqu'il est marginalisé. Ici la solution est surprenante car c'est l'art qui arrive de façon imprévisible dans la vie du héros et lui fait rencontrer des gens différents, vivre une expérience où sa différence deviendra une force et lui fera rencontrer l'Amour. Le sujet est illustré par des planches de toute beauté qui nous emmène dans cette quête du bonheur. Superbe !
Les dessins de Marini sont vraiment superbes, il suffit pour s'en convaincre, d'apprécier la ligne des corps, les expressions des visages, les mouvements et les scènes de combats. Mais voilà, ils ne font pas tout et l'absence de scénario solide enlève de la dimension à l'histoire. La narration est un peu confuse et l'on se perd dans les noms et les protagonistes. Comme pour le premier tome, le recours aux jurons est à mon sens un peu trop systématique. Le tout se lit néammoins avec un certain plaisir, ce qui me fait penser qu'une alliance avec un vrai scénariste pourrait donner un résultat détonnant !
Décidément, Avec le duo KRAEHN ET JUSSEAUME, la qualité est assurée. "Le trésor du Tonkin" s'inscrit dans la tradition de ces oeuvres indispensables qui allient classicisme des dessins et précision des évènements historiques. Ce cocktail explosif, mais si difficile à réaliser est efficace pour embarquer le lecteur pour l'aventure. Dans cet épisode, Yann Calec nous entraine dans la jungle asiatique, sur les traces de son père et surtout du trésor. Les personnages qui se déplacent dans des paysages superbes, allient romantisme, cynisme et cruauté. Beaucoup de mouvement donc et de grâce dans cet ultime épisode du cycle asiatique qui nous fait déjà regretter de devoir quitter ses contrées envoûtantes...
Ce volume nous dépeint le deuxième volet de la campagne de Russie , la défaite des forces allemandes. Les auteurs nous entrainent dans le sillage de Lilya la soviétique acharnée et de Wulf l'allemend désabusé et l'on sent que ces deux personnages hors du commun vont forcément se rencontrer. Les combats aériens sont impressionnants de beauté et de violence. Les planches traduisent parfaitement ces ballets mortels. Cette beauté prédatrice s'oppose à la triste réalité qui règne au sol avec son lot de massacres, de viols et de trahisons en tout genre. Cependant, la dimension dramatique souffre légèrement de l'expression naïve que l'on retrouve fréquemment sur les traits des personnages. Cet épisode est néammoins très bien fait et le grand duc un très bel oiseau de nuit...
Ce 5ème volume sonne un peu comme la fin de la jeunesse de Carmen. Sa vie éclate en morceaux et elle y perd ceux qu'elle aime, ses dernières illusions et tout ce qui la rattachait encore à son insouciance. les planches violentes et brutales mettent en scène une Carmen impitoyable qui va devenir l'héroïne que nous suivons depuis 1995, une mercenaire de haut vol. Le dernier dessin, clin d'oeil à la couverture de l'époque, est le véritable lien qui relie les deux séries à 14 ans d'intervalle.
La grande place laissée aux regards et à certains silences donne au deuxième volet des aventures de Pierre Dragon toute la dimension humaine rencontrée dans le premier volume. Les planches décrivent parfaitement la solitude de Dragon qui saute sur l'occasion d'une affaire de clandestins pour fuire les fêtes de fin d'année. C'est dans cette ambiance assez déprimante de filature, de planque, d'interrogatoires et de conflits avec Bertier, autre flic et abruti exaspérant qu'une lueur s'allume au tournant d'une planche. Elle a pour nom Manuela Laborde et elle est juge d'instruction. A partir de là l'histoire prend une dimension plus poétique, car l'amour s'est invité auprès de Pierre et visiblement, il n'y est pas préparé ! Une tranche de vie, dont le quotidien est très bien décrit, illustrée par des planches qui se dévorent facilement même si le sujet est loin d'être du gâteau !!!
"Perle & Blanche" représente un divertissement fort bien troussé qui allie magie, action et humour. Le sujet, esclavagisme et profit, est grave, mais la manière de le traiter résolument léger. Les deux héroïnes forment une paire attachante en guerre contre un gouverneur corrompu. Le ton volontairement badin est parfaitement illustré par des planches aux dessins classiques mais agréables et aux couleurs simples et lumineuses. La venue de William, jeune aristocrate savant et bel homme, pourrait bien bousculer cet équilibre précaire.
Commencer la série "Criminal"par ce tome 4, ne pose pas de problème car il s'agit de one shots. Avec "putain de nuit" nous entrons de plein pied dans l'univers du polar noir. Nous suivons avec une certaine appréhension la rencontre de Jacob Kurtz qui se remet difficilement d'un passé douloureux avec Iris, un prédateur femelle sans scrupules. Tous les ingrédients sont présents dans ce super polar à l'ambiance glauque à souhait. Les auteurs nous entraînent sans en rajouter dans un piège où s'enchainement les évènements de façon irréversibles. L'omniprésence de Frank Kafka, personnage de comics dessiné par Jacob et dont le nom représente à lui seul tout un symbole, donne une dimension indéniable au récit; En effet ce personnage imaginaire dialogue en permanence avec le héros pour lui offrir des alternatives souvent radicales. les planches sont superbement travaillées et concourent à la réussite de ce récit. A dévorer comme un plat épicé qui donne de l'insomnie ...
Une chute un peu tirée par les cheveux, c'est ce que nous réserve le 7ème et dernier épisode de ce "Polyptyque". Le fantôme de Dana n'en croit pas ses yeux, elle voit double et pour le coup nous aussi. Mais à la fin, Il faut se faire une raison, elle (Dana) est bien morte et notre bel inspecteur bien veuf ! Malgré cela, des indices pourraient laisser entrevoir une suite ou de nouvelles aventures, mais est ce bien nécessaire ?
L'ouest vu par Boucq et Jodorowski est sans complaisance. La violence est bien là, sale et brutale. Nous retrouvons avec plaisir Bouncer héritier par son père White Elk, de la charge de gardien du territoire sacré des Nacaches. Il va se heurter à la duplicité et à la folie meurtrière des blancs. Son pire ennemi va être une veuve assoiffée de pouvoir et d'argent du nom de Mme Harten, secondée par deux tueurs sans pitié Gallagher et surtout Axe-Head, dont la cruauté n' a d'égale que celle de ses enfants. Cette nouvelle série commence très fort et les planches à la construction classique, renforce parfaitement par la qualité des mouvements et par un jeu des couleur adapté, le choc des colts et des couteaux.
Episode haletant où le tueur, véritable prédateur, poursuite Jérôme afin de l'éliminer. Mais ce dernier se rebiffe et décide de chasser à son tour. Ce récit haut en couleur voit notre héros, menacé de mort, jouer au chat et à la souris avec un tigre qui le force à changer de registre et à tirer à balles réelles afin de sauver sa vie. Les planches sont toujours aussi réussies et traduisent parfaitement la traque et le danger mortel qui menace Jérôme. Le scénario, parfait, nous offre un dénouement intense et fait sortir notre héros de son rôle de gentil adolescent. Alors oui, respect Monsieur Jérôme !
Cet épisode de Jérôme est particulièrement intéressant. Il marque le début d'un "diptyque" et permet a DODIER de poser l'action. Les planches sont très travaillées tant au niveau du graphisme, du découpage des dialogues et bien-sûr des couleurs. L'accent est mis, et ce pour notre plus grand plaisir, sur Jérôme et ses différentes mimiques et postures en fonction des situations. Et là, pour les fans de l'éternel adolescent, circulant pour une fois à moto, c'est un vrai régal ! Le scénario semble banal, jugez plutôt, une jeune fille battue par une beau père alcoolique qui frappe également sa femme vient demander à Jérôme de le tuer. Mais les apparences sont souvent trompeuses, car la solution choisie par la "demoiselle" pour régler son problème et la chute du 1er tome consécutive à l'intervention héroique de notre chevalier, laisse augurer une suite mouvementée !
Qu'est ce qu'une vie ordinaire ? C'est un peu le fil conducteur de l'histoire de Lulu. Une femme comme on en croise tous les jours, ni moche, ni belle, plutôt quelconque comme son mari. Une mère de famille qui a oublié de penser à elle. On est loin des canons de beauté que l'on rencontre dans les BDs d'espionnage ou d'aventure. Ici la beauté de Lulu est intérieure, elle filtre de son regard étonné, de cette envie soudaine de découvrir des sensations oubliées, de cette curiosité et en même de cette urgence de vie qui émane d'elle. Le mode narratif est intéressant et passe par l'intermédiaire de Xavier, témoin forcé et surpris qui donne à l'ntrigue, somme toute banale, un côté aventureux et voyeur. Cette construction rend l'histoire très attachante d'autant qu'elle est illustrée par des planches bien construite.
Puissant, est le premier qualificatif qui me vient à l'esprit après la lecture de cette première partie. L'univers noir de Jean-patrick MANCHETTE est parfaitement rendu par des dessins percutants aux couleurs parfaitement adaptées aux situations et des dialogues coupants comme un rasoir. Le découpage des planches donne un rendu cinématographique à l'ensemble et l'on s'embarque dans cette histore dès le début, lorsque "l'automobile roulait avec soin dans le sable ...". 80 pages plus loin, le souffle court, nous refermons l'ouvrage en espérant une deuxième partie le plus tôt possible. Bravo à CABANES pour ce tour de force pas évident du tout !!!
Du mouvement, de l'action, une touche d'humour à l'anglaise, tels sont les ingrédients de ce premier épisode des aventures de KAPLAN & MASSON. Ce duo sonne comme une promesse, un retour aux sources servi par un graphisme élégant et des dialogues vivifiants. Etienne KAPLAN, lieutenant-colonel valeureux, commissaire au 2ème bureau et Nathan MASSON professeur en devenir forment ce tandem symphatique et efficace. Ils sont confrontés ici à un tueur qui a décidé d'éliminer tous les savants ayant permis la création et la mise au point de la bombe atomique qui a frappé par 2 fois le JAPON. Au début, les planches ne sont pas sans rappeler BLAKE & MORTIMER mais développent un style propre qui nous font oublier cette parenté indéniable !
Le coup de Prague a eu des répercussion énormes sur les générations suivantes. La genèse de ce coup d'état est magnifiquement mis en scène par TAREK. Il faut souligner Le travail de couleur superbe de POMPETTI dont les personnages se sont affirmés. Les planches sont ainsi magistralement mises en scène et confèrent à cet épisode très sombre un déroulement fluide et presque naturel. Nous sommes vraiment en présence d'une oeuvre d'auteur rare qui mélange avec brio histoire et roman pour notre plus grand plaisir !!!
Cet épisode marque un tournant dans la vie de notre héroïne, elle perd son frère et doit affronter de vraies responsabilités. Petit à petit nous voyons s'affirmer l'aura de Péma qui prend de l'épaisseur lorsqu'elle laisse la louve qui a dévoré Pemba en vie. Cet épisode met bien en lumière le souffle épique du récit dont le point d'orgue est le rituel funéraire au milieu des vautours. Cette cérémonie à laquelle elle assiste seule, lui permet de faire le deuil de son enfance et de basculer dans le monde adulte. A partir de ce moment, les brigand deviennent des opposants aux oppresseurs...
Une nouvelle histoire de Jérôme BLOCHE qui parait ne peut passer inaperçue. Pensez donc, notre rêveur en solex, sa jolie Babette et son entourage franchouillard sympathique reviennent pour une nouvelle tranche de vie ! Le scénario est simple et l'on se doute que les apparences sont trompeuses. Le sculpteur violent a trop la gueule de l'emploi, celui du méchant soupe au lait et violent. Les planches concoctées par Dodier sont toujours un régal pour les yeux car pleines de doubles sens et de clins d'oeil. Bon il est vrai que le suspens est moins présent, mais Jérôme est toujours K. Jérôme pour notre plus grand plaisir !
En fait lorsque l'on a la chance de découvrir une BD géniale en cours, quelques années après la parution du premier tome, c'est un privilège de pouvoir dévorer les épisodes suivants sans subir leur parution espacée ! Alors j'en profite et je prends plaisir à lire "Yamantaka, seigneur de la mort" juste après le tome 2. BESS nous décrit dans son style souple mais efficace, agrémenté de planches qui font appel à des couleurs alternant le sombre et le lumineux, la problématique du TIBET et de son peuple opprimé. La CHINE toujours présente, profite de toutes les occasions pour faire des incursions meurtières au sein de cette culture qui la dérange. C'est dans ce contexte historique, que Péma LING perd pour la deuxième fois sa famille et ses amis. Mais l'auteur en conteur né, nous réserve une bien belle surprise ...
Ce deuxième volume tient toutes les promesses entraperçues dans le premier épisode. L'apprentissage de Tilien alias Péma est long et semé d'embûches. Le scénario est adroitement construit et les talents de conteur de l'auteur trouvent ici toute leur force. Pas d'action inutile, pas de verbiage, tout est à sa place dans une fausse immobilité tranquille et implacable. Péma poursuit son destin et confrontée à ses propres démons, va faire la rencontre bouleversante avec Asa La sorcière ermite dont le regard lumineux la transperce. La fin lève un voile surprenant qui donne une dimension supplémentaire au récit. Du grand art !!!
Ce premier tome est construit de façon subtile et nous conte l'enfance de Péma Ling. Le passage du passé au présent se fait sans heurt, de façon naturelle qui n'alourdit pas le récit mais l'illustre et le tonifie. On sent que le drame qui a frappé Péma Ling est terrible et Georges BESS sait nous le raconter en nous laissant le temps de nous attacher à la famille de l'héroïne. Son regard d'enfant hypnotise le lecteur et lui donne envie de plonger dans les tomes suivants afin de l'aider à se venger des assasins de ses parents. Superbe !!!
FUTUROPOLIS est coutumier des oeuvres d'auteur, une sorte de filière art et essai de la BD sans le côté péjoratif qu'il a pu revêtir parfois avec le 7ème art. Ici Maël et Kris que l'on a pu apprécier dans des oeuvres majeures, nous entraînent avec le lieutenant de gendarmerie Vialatte sur les traces d'un teur en série qui s'attaque aux femmes. L'histoire est l'occasion pour les auteurs de nous décrire les absurdités de la guerre et le décalage qui existait en 14/18 entre les premières lignes et les "planqués". Les planches sont poétiques tout en étant impitoyables magnifiées par des textes et une mise en page saisissants. Ce premier volume représente une supplique à la vie, à l'amité et ... à l'enfance assassinée. Poignant !
Flic, RG, autant de sigles inquiétants qui ont donné lieu à des mises en images flatteuses et édulcorées où le bien lutte contre le mal. Ici rien de tout cela, notre héros, Pierre DRAGON raconte et se raconte. Dans un quotidien où monotonie rime avec solitude, il doit chercher à coincer les trafiquants tout en subissant la guerre des autres services. Cette ambiance "école primaire" (pour citer l'auteur) nous ramène dans les cours de récré mais avec des vies et de l'argent en jeu ... La violence est donc bien là mais elle semble venir de notre quotidien et peut nous frapper avec une absence d'éthique totale ! Très intéressant.
Cet épisode prend appui sur le tome 10 pour entrainer Dwight TYLER alias ALPHA dans un drôle de guêpier. Certes si l'intrigue est bien construite, les planches soignées, je dirais d'une qualité "toute professionnelle", le sujet n'en reste pas moins assez banal. En effet notre super héros se trouve pris dans un traquenard terrible où s'agite un vrai ban de requin et où le passé de sa mère prend une dimension mortelle. Nous avons déjà rencontré ce type de situation avec XIII ou I.R.$. entre autre. Malgré cette réserve, il faut reconnaitre que j'ai pris un réel plaisir à encourager notre fucking patriot !
Ce troisième volume se lit avec beaucoup de plaisir. Certes, le trio de choc représenté Nestor, Angus et Irina est sympatjique et drôle, mais les dialogues sont souvent cousus de fil blanc et assez prévisibles. Le mystère qui entourait les phénomènes paranormaux perd de son intensité et de ce fait rend l'intrigue plus commune. Il n'en reste pas moins que les planches réussies nous maintiennent dans l'histoire de façon efficace. J'espère simplement que cette légère baisse d'intensité aura été corrigée dans le tome 4.
Dans cette épisode, nous suivons le départ de Siegfried vers son destin qui sera, on s'en doute, hors norme. Accompagné de son père adoptif Mime, il entre dans la forêt interdite. Les planches sont superbes et leur poésie s'agrémente d'un véritable souffle épique absent du premier volume. La magie qui s'en dégage est indispensable pour traduire la force de cette saga viking. Siegfried héros légendaire au centre de la saga de Völsung et futur tueur de dragon doit affronter les élément déchaînés avec l'aide indirecte de la Walkyrie Brünhild. La présence des dieux est superbement rendue par les dessins aux mouvements titanesques. A lire sans retenue !!!
Je fais partie des privilégiés ayant lu cette série à sa sortie, grand évènement. Pour la parution de ce livre I, j'ai souhaité rester neutre et en démarrer la lecture sans me plonger dans les tomes précédents afin de garder une certaine objectivité. Les planches sont de toute évidence très abouties et permettent de mesurer l'évolution technique de BOURGEON. Le récit est bien construit mais se trouve ralenti par l'usage un peu trop fréquent du dialecte de la Nouvelle Orléans. Les flash backs consécutifs à la narration d'ISA nous permettent de suivre l'évolution des personnages arrêtée à la fin du tome 5. Ce volume apparait un peu comme un testament d'ISA au crépusculs de sa vie et dont nous sommes les témoins au profit de Zabo qui elle n'a pas encore vraiment commencé la sienne. Mais sera-t-elle à la hauteur de son aïlleule qui nous a fait rêver au fil de ses aventures ? J'attends avec impatience la suite pour m'en convaincre !!!
Surprenant est le qualificatif qui me vient à l'esprit en lisant ce volume qui marque le début d'un cycle... La rencontre improbable entre un aristocrate et un corse dans les tranchées de la grande guerre, scelle un pacte surprenant et indestructible car signé dans le sang. Les planches sont impressionnantes de force et la poésie qui s'en dégage, même dans les moments de grande violence, résonne comme une promesse de chef-d'oeuvre !!! A suivre avec attention...
Nous retrouvons Alexander Martin et consort avec un grand plaisir. Dans cet épisode, notre héros très gentleman part à la recherche d'Ayesha qui a disparu de Bénarès la ville sainte. Lord Bullock, très affecté par la disparition de sa fille adoptive, charge Alexander, accompagné de Warren et de David Baltimore le journaliste, de percer le mystère de cette disparition. L'Inde y ai décrite de façon savoureuse et les militaires de l'IPS flegmatiquement bornés et coloniaux y sont dépeints avec beaucoup d'humour. Des planches réussies ajoutent fortement au plaisir de ces retrouvailles exotiques ...
Le premier volume avait mis l'accent sur les relations de couple des parents de Lol et la tragédie née de l'incompréhension et de l'égoisme de ces derniers. Ce volume met l'accent sur Lol, jeune homme devenu écrivain célèbre qui décide grâce à une émission littéraire diffusée à la TV de partir à la recherche de son père. A partir de cet instant, un tournant s'opère dans le récit et la quête va confronter Lol à des situation inédites pour lui. Son périple en Algérie ressemble à un parcours initiatique qui lui va permettre en suivant les trace de son père, de retrouver Melika la maman du bébé expulsée de FRANCE dans le premier volume. Les planches sont superbes les dessins sont magnifiés par des couleurs qui servent parfaitement les différents lieux où se déroule l'intrigue. Ce volume atteind une intensité narrative inattendue qui dévoile progressivement le secret qui se cache derrière le titre... Bravo !
Qui est ce viel homme qui tient un nourrisson dans les bras ? Cette question que tout le monde se pose y compris le lecteur, nous permet de rentrer progressivement dans la vie ordinaire de Sidoine Letignal. Une vie en apparence morne, peuplée de souvenirs d'enfance qui reviennent en flahs back traumatisants, une épouse dévouée à la cause de l'enfance difficile et un fils avec lequel il semble avoir de superbes rapports. Sidoine se retrouve à raconter son histoire dans un rade de quartier, entouré d'un public pittoresque et attentif. Les planches servent magnifiquement l'histoire et comme toujours chez FUTUROPOLIS, sont réalisées avec le plus grand soin et beaucoup de talent. Les tons pastels sont au diapason du récit bien mené qui décrit une vie de couple morose animée par Lol, un fils naîf et dévoué, véritable bain de jouvence ses parents étouffants. La fin surprenante à plus d'un titre donne envie de poursuivre et de comprendre la signification du titre.
Un nouvel épisode du TUEUR est forcément un évènement. "Le commun des mortel" a tout donc pour plaire, il est attendu comme une star sur scène, le lieu où se déroule l'intrigue, CUBA confère mystère et exotisme et le dessin de couverture est parfait. Mais voilà, victime du succès peut-être, notre "héros" fait du sur place. Le scénario patine un peu et nous avons du mal à retrouver les sensations des tomes précédents. Certes, cet épisode reste de bonne facture, la rencontre avec Katia et le pouvoir cubain laisse augurer de dangers mortels mais la narration a pris un mode thriller un peu classique qui enlève de la dimension au récit.
ORBITAL est une série qui tient toutes ses promesses. Nomades nous permet de retrouver avec un réel plaisir Caleb et Mézoké qui vont avoir fort à faire lors de la cérémonie de réconciliation entre Humains et Sandjarrs. Le graphisme est toujours aussi élégant et associé à des couleurs splendides, il nous plonge de façon imparable dans un monde qui pourrait devenir le notre. Le scénario est à la hauteur et associe le suspens au plaisir des yeux. A lire absolument car cet épisode est superbe !!!
Les séries parallèles vont bon train aujourd'hui ainsi que la collaboration entre un scénariste et plusieurs dessinateurs, concurrence oblige ! La série I.R.$. n'échappe pas à cette loi économique. Ce premier tome met en contact Max sur les traces de milliards de dollars en liberté pilotés par un groupe d'individus peu recommandables et aussi dangereux qu'un nid de crotales. Il va y rencontrer Antonia, oisive, fragile mais fatale au sens propre du terme... Les personnages sont crédibles, croqués avec talent au long de planches bien faites. Espérons que cette série en 7 volumes saura tenir ses promesses artistiques contrairement à tant d'autres et ce pour notre plus grand plaisir !!!
Face à une série qui s'essouffle, le chant des Stryges, l'éditeur et Corbeyrand nous propose une plongée dans le temps à la recherche de Weltman. Le scénario est bien construit et les dessins travaillés. Les auteurs nous entrainent à travers des planches agréables à lire dans une aventure pittoresque, pleine de rebondissements. On y cotoie Weltman et l'on y croise des personnages haut en couleur ou qui ont marqué notre histoire comme Descartes. La recheche de la Pierre devient une sorte de chasse au trésor où s'affrontent des forces inquiétantes !
Il est toujours intéressant de parcourir les ouvrages traitant de l'Allemagne pré-nazie. Se plonger dans cette période trouble qui eut les répercussions que l'on connait, permet de bien comprendre la gêne du peuple allemand qui, même s'il réprouvait en grande partie les agissement des nazis, étaient loin de s'imaginer où leur folie allait les entrainer. Nous sommes en 1925 et c'est dans ce contexte délétère que nous suivons Jan Karta dont l'enquête va le confronter à l'extrêmisme et la violence naissante de ces nazis prêts à tout pour faire triompher leurs dogmes. Le récit est sobre et efficace, illustré par de belles planches en noir et blanc. L'absence de couleur met en lumière, dans un clair obscur lumineux, l'ambiance vénéneuse qui s'installe progressivement et sournoisement, gangrènant le pouvoir et l'appareil économique. Weimar est de ce fait plus qu'un récit policier ...
Une belle mise en page, des dessins et des couleurs soignés, des dialogues minimalistes mais efficaces, voilà en résumé la première impression qui se dégage à la lecture de cette histoire. Mais une surprise nous attend, une sorte de rêve éveillé, une plongée en apnée qui nous embarque dans une ligne d'eau inattendue voire imaginaire et dont on ressort à bout de souffle et en même temps reposé ! A lire au bord de l'eau...
Je viens de ressortir la trilogie de ma bibliothèque, nostalgie peut-être... L'histoire et les personnages n'ont pas pris une ride. Les couleurs, les dialogues et le découpage des planches traduisent le coup de patte de Bourgeon. Les trois protagonistes sont attachants, l'Anicet mignon mais lâche, la Mariotte joli brin de fille sauvage et le chevalier à l'âme défigurée comme son visage. Cet épisode marque le début d'une quête où le réel et l'irréel se cotoient de façon subtile. Une vraie cure de jouvence que cette relecture !
Dès les premières pages nous sentons que nous entrons de plein pied dans une oeuvre d'auteur. Une dimension narrative à la Gaston Leroux illuminée par des couleurs au services du mytère et nous embarquons immédiatement dans le Paris de 1866. Tristan Sphalt, trouve une place de chroniqueur et part enquêter sur un drôle de phénomène, un cadavre en pierre a été retrouvé au Père Lachaise ! Il y fait la connaissance d'un drôle de personnage, d'Onfroy qui semble vouloir jouer au chat et à la souris avec lui. Ce premier tome est une vraie réussite tant au niveau graphique avec des plans sur Paris pleine page, plus vrais que nature, et tant au niveau de l'intrigue avec des dialogues parfaitement dans l'esprit. Cette partition est écrite dans un rythme parfait digne d'un excellent musicien, bravo et vivement la suite !!!
Quel plaisir de relire une aventure de Jérôme... de Babette, et de retrouver tout ce petit monde qui tourne autour de notre détective intemporel. Ici, confronté à une drôle d'énigme, Jérôme va se retrouvé plongé au sein d'un drame familial dont les impacts vont s'avérer mortellement dangereux. Les dessins et les dialogues toujours aussi savoureux et servis par une mise en page soignée vont nous emmener tambour battant vers le dénouement d'un pacte machiavélique ayant des répercussions chez l'Oncle Sam !!!
Nous plongeons dès les premières planches au coeur de la personnalité de Black Crow, cet homme ne plaisante pas ! L'histoire se déroule en 1775, période mouvementée où les gouvernants font appel aux corsaires afin de réaliser "le sale travail" qu'ils ne peuvent faire eux même. Black Crow fait partie de ces mercenaires, et pour lui, un marché est un marché malheur à celui qui ne tient pas parole ! L'ambiance de guerre et de trahison est parfaitement rendue par des planches superbes où alternent les couleurs et les mises en pages et où évoluent des voiliers magnifiquement dessinés. Cela n'est pas surprenant venant de J-Y DELITTE qui y ajoute son savoir faire de conteur. Une belle réussite !!!
Cet épisode est très réussi car il sort du danger de la routine des histoires d'ados dans laquelle il risquait de s'installer. En effet, la rencontre de nos héros avec les cairns rouges a quelque chose d'inquiétant car elle apporte un réel sentiment de danger face à des ennemis intelligents et impitoyables. De plus réintroduire le de façon imprévue le maître des couteaux est bien trouvé et ajoute de la surprise au suspens déjà bien installé. Les planches sont toujours aussi soignées et le final nous fait espérer une suite la plus rapide possible !!!
Excellente surprise que cet Hollywood connection. Max a fort à faire car il parcourt un chemin personnel, qui le fragilise et le confronte à son passé. Qui est Gloria, ctoyée pendant son adolescence ? Les personnages qu'il croise sont souvent venimeux, doubles et dangereux. Que va t il trouver au bout de ce chemin semé d'embûches ? Vous l'aurez compris, Desberg nous a concocté un beau scénario servi magnifiquement par les dessins de Vrancken et les couleurs de Coquelicot. Et l'arrivée de l'inspecteur Dash, belle et énigmatique vient rajouter de l'épaisseur à l'intrigue. Vivement la suite !!!
Dans ce second volume, les garçons, fuyant la menace que représente Joe l'indien, le vrai meutrier du docteur, fuient à bord d'un radeau volé, vers une île proche, déguisés en pirates, ou corsaires, c'est selon ! Nous retrouvons l'univers léger de l'enfance et l'insouciance de tom et de ses deux amis sans pour autant complètement y adhérer. Cela provient certainement d'une narration très classique tant au niveau des dialogues que des dessins et du découpage des planches. Cette BD n'en reste pas moins agréable à lire...
Une histoire de gosses avec leurs rêves d'aventures et de pirates au grand coeur qui se passe en Louisiane où la vie coule tranquillement... Et pourtant au milieu de l'univers de Tom, de Joe, de Ben et de Huck animé par l'arrivé d'une nouvelle venue, Becky, Un meutre dont ils sont les témoins va venir perturber Tom et Huck et les confronter à la brutalité des adultes. Des planches agréables sans être originales agrémentent un premier volume de bonne facture et qui donne envie de lire la suite.
Très belle réussite que cet épisode. Premièrement les planches sont suptilement captivantes avec une intrigue qui nous prend progressivement dans ses filets. Quelle est cette galère semble se demander Jérôme qui commence à se poser des questions sur sa nouvelle protégée. Est elle déprimée, menteuse voire mythomane ? Les relations du détective avec son ami curé et Babette sont savoureuses. Les dialogues très réussis mettent parfaitement en scène cette pièce de théâtre où se débat une pauvre marionette. De la belle ouvrage !
Quel plaisir de relire les aventures de Jérôme. Non seulement son personnage et celui de Babette sont intéressants, mais ils évoluent dans le temps avec un graphisme qui à mon avis s'améliore et s'affirme. Ici nos deux héros volent au secours de Milena une jeune fille dont le père est en prison et que tout semble abandonner. Une course poursuite s'engage où interviennent des vrais faux méchants et des vrais faux gentils. La famille "d'accueil" forcé de Miléna, des grands coeurs façon affreux sales et méchants, sont attachants de naïveté. Beaucoup de mouvement, du suspens, de l'action comme on aime et un dénouement... comme on le voudrait toujours dans la vraie vie. Bref du plaisir en planches !!!
L'histoire se passe au Japon. Un Japon tout en nuances, en traits et couleurs subtils... Ici pas de combats de samouraï, mais un beau voyage illuminé par une superbe amitié entre Môhitsu, Calligraphe errant et Atsuko une petite fille espiègle. Le volume est réalisé avec le plus grand soin et un énorme talent. En effet, les planches sont autant de haltes reposantes où le lecteur a envie de s'arrêter afin de ralentir le cours de la narration et rester en compagnie des personnages le plus longtemps possible. Et quand malheureusement le mot fin arrive, on se dépêche de feuilleter à nouveau cette ode à la vie et à l'amour dont le dénouement est si surprenant et plein d'espoir. Superbe !
le scénario ne faiblit dans cet épisode et utilise une technique narrative intéressante dès le début du volume. Il y a beaucoup d'action certes mais elle s'inscrit dans le prolongement du tome précédent. Le soin apporté dans la réalisation des planches participe à notre plaisir de lecteur. Alors le tendem Travis / Vlad et l'explosive association avec Thundercat tonifie l'intrigue et donne un impact indéniable à l'histoire. Et puis quand l'amour s'en mêle !!!
Le deuxième volume de cette saga confirme l'impression du premier, une grande BD est née. Pas commerciale, pas tape à l'oeil, mais prenante. L'histoire fait appel à notre concentration, elle se "mérite". L'alternance du noir et blanc et de la couleur donne au récit une belle dimension narrative. L'enquête menée par Hartog sert de fil conducteur à une intrigue sinueuse comme une couloeuvre. Au fil des 64 pages, nous plongeons dans un univers complexe aux ramifications à peine entrevues. Ici dans l'intersection 55, tout semble pourtant vouloir se jouer. Une superbe réalisation graphique à lire et relire en prenant son temps !
Un troisième volume toujours aussi enlevé avec un Nigel rentre qui petit à petit dans le monde des fées pour assumer enfin son rôle de Djinn. Il nous entraîne à sa suite dans un épisode intéressant qui ne perd rien de sa saveur tout en nous expliquant un peu les enjeux du combat en cours. Notre héros à fort à faire mais il est beau, intelligent et entouré de fées et d'humaines ... craquantes ! Une réussite sans complaisance pourtant dont les planches sont à dévorer avec nos dents d'enfants !
Ce recueil de nouvelles offre l'avantage d'un constat : les dessins de GIBRAT ont vraiment évolués ! entre "Visions futées "et "Mattéo" en passant par le "Sursis", plus de 20 ans ont passé et cela se voit... dans le bon sens du terme ! Ici, les scénarios directs et simples commes les dessins et les planches. Cette naïveté est touchante et agréable à contempler. A lire comme un héritage...
Ce deuxième tome nous entraine avec Scribby dans les bas fonds de Londres. La misère est bien présente et sa description sans compromis sans pour autont tomber dans le pathos. La dynamique enclenchée dans le volume 1 ne faiblit pas et le monde souterrain de la mine nous ouvre un univers auquel seul notre héros semble avoir accès. Dans ce chapitre, la soeur de Scrubby joue les seconds rôles au profit de personnages hauts en couleur qui semblent tous converger d'une manière ou d'une autre vers notre jeune héros. Les dernières planches donnent une dimension supplémentaire à un récit brillant et passionnant !
Thomas Silane représente une excellente surprise à un moment où les série policières mâtinées de surnaturel arrosent copieusement le marché de productions indigestes. Le personnage principal, Thomas un journaliste casse cou défendeur des causes difficles, se trouve embarqué dans une enquête qui va le mener sur la toile et vers des gens peu fréquentables. Les dessins sont soignés, vivants et pafaitement épaulés par des textes efficaces. Un bon découpage des planches servi par un scénario solide ajoute à notre plaisir. Effectivement nous avons bien affaire à un "flash mortel"!
Une bonne aventure de dessous les fagots servie par un bon scénario et de beaux dessins, que demander de plus ? Constant poursuit l'image de Juliette, son amante d'une nuit, dont il est tombé éperdument amoureux et qu'il s'obstine à peindre depuis 4 ans pour ne pas oublier son visage. Notre Roméo pur et naïf, se trouve engagé bien malgré lui dans une course poursuite menant à un trésor et dont une des clés semble être une peinture de la Renaissance où figure sa Juliette ! Il va rencontrer une jeune femme étonnante et pleine de ressources. On retrouve un peu d'Indiana et de Da Vinci Code mélangés dans cet épisode, mais de façon subtile, ce qui donne envie de poursuivre la lecture et d'attendre la suite avec intérêt...
Nouveau one shot des aventures de Spirou et Fantasio mis en scène cette fois ci par SCWARTZ et YANN. On sent que les auteurs s'amusent avec nos héros et nos souvenirs de gosses en les faisant évoluer dans une période trouble, l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale. L'ambiance décalée de YANN est bien servie par les dessins et tout cela nous donnent des planches qui alternent humour et cruauté. Cet humour et les multiples références à oa BD belge nous permettent de prendre du recul par rapport au sujet traité. Un épisode très réussi bien que moins intense, à mon avis, que celui d'Emile BRAVO...
Enki BILAL ne laisse jamais indifférent, ce nouvel opus en est la preuve. Je craignais sincèrement un univers complexe, sombre, voir abscons, pas du tout. Les planches se lisent avec une grande facilité, elle nous ouvre un univers de fin du monde à la beauté magique. Chacun y joue un rôle essentiel et l'on s'attache aux personnages car ils ont leur propre raison d'être. Les hommes et les animaux vivent dans une sorte d'équilibre précaire qui commande la fuite en avant jusqu'à un lieu de passage, le détroit D 17. Encore une fois l'amour triomphe de façon inévitable et... presque naturelle. Les planches sont autant de tableaux sublimes illuminées par la présence de Kim, véritable catalyseur d'énergie et servies par des dialogues parsemées de citations aussi percutantes que drôles. Merci M. BILAL, ANIMAL'Z est une superbe histoire !!!
Un neuvième épisode avec changement de dessinateur d'une saga commencée en 1995, m'a fait craindre que la série, comme beaucoup d'autres, ne parte en déliquescence. A la lecture de Vendetta et après une courte période d'adaptation au dessin, la qualité du scénario nous emporte dès les premières pages. On se surprend "à déjà" apprécier le nouveau graphisme malgré quelques petites imperfections mineures. Carmen est donc toujours là, impitoyable et si humainement inhumaine ! Notre héroïne a-t-elle trouvé un second souffle ? La suite nous le dira...
Association d'auteurs intéressante pour cette histoire d'amour en trompe l'oeil...Le scénario est bien construit illustré par des dessins très parlants voire caricaturaux parfois (dans le bon sens du terme). Tout commence et finit par cet homme mal rasé dont on ne sait rien et qui cherche une jeune femme. Cette dernière a disparue en compaagnie d'un musicien... Tout part de là et Hugo qui se fait passer pour quelqu'un d'autre, va se trouver pris au milieu d'un pas de danse qui le dépasse et y rencontrer son destin. Un one shot très réussi dont la chute surprend !
Delitte et Richelle ont l'art et la manière d'intaller un décors. Ils prennet leur temps et soignent les détails. Les personnages y trouvent leur place dans un quotidien parfois désespérant car réel. Dans cet épisode Tom, un fonctionnaire intègre et zélé de la commission européenne, s'apprête à y perdre ses illusions et peut-être plus en voulant lutter contre la corruption. Un grand puzzle se met alors en place de Bruxelles à Londres. On y retrouve avec grand plaisir notre tandem de Scotland Yard formé par Mike et son commandant, plus humains que jamais. En fin de volume tout est prêt pour que la pièce se déroule, une belle mise en scène !
Ce cycle d'Ostruce n'en finit pas de me surprendre. Le lecture de Désillusion, contrairement à son titre, provoque un plaisir subtil devant quelque chose de rare, la classe. Les 2 premiers tomes avaient inscrit cette oeuvre dans la catégorie des perles, le 3ème tome ne déroge pas à la règle. Ajjer prisonnière de ses blessures et de sa folie y affronte un univers onirique mais non loufoque où la poésie confère une grande dimension aux personnages. Elle y reprend son souffle, nous permettant de découvrir une facette de son passé légère comme un vers de Rimbaud. Tous les personnages y dansent une sarabande sauvage orchestrée en planches superbes en forme de partition. Quelle musique et quel rythme, bravo !
OKKO est plein de mystère, dans ce volume HUB s'attache au personnage qui se trouve rattrapé par son passé. L'histoire se déroule à l'intérieur de planches soignées dont les décors superbes sont servis par des couleurs parfaites. Il y a du mouvement dans ce cycle de l'air, un mouvement incessant dont le maitre est le vent. Le changement d'épisode et donc de lieu a un impact important sur le récit. Ainsi le drame qui prend naissance dès le passage du pont et va mettre OKKO et NOBURO au centre de sa toile a un souffle épique indéniable. Nous sommes loin de la lenteur du tome 3, ici les évènements s'enchainent comme des coups de sabre et des esquives gracieuses. Comme l'auteur réussit à nous déstabiliser, j'attends vraiment la fin avec une impatience accompagnée d'une demande, que la fin me surprenne !
Ce deuxième volume est dans la lignée du premier, savoureux. On y retrouve avec un grand plaisir Marianne BELL acompagnée de Peter BANNING l'ami de son père Simon poursuivant opiniâtrement la recherche d'un carnet appartenant à ce dernier. Cette quête va les mener en Inde sur les traces de l'ancien soldat népalais Shandra SINGH. Les planches sont toujours aussi travaillées, agrémentées de dessins très détaillés aux couleurs lumineuses. Tout comme le volume 1, cet épisode met plus l'accent sur les relations profondes qui s'installent entre la jeune femme et son protecteur que sur des actes de bravoures absents de la narration. Ici nul recours à des "effets de style" pour animer l'action, le récit se suffit à lui même poétique et subtilement teinté d'humour. Un vrai moment de plaisir que ce voyage improbable !
Michel PLESSIX poursuit les aventures de nos héros avec le même talent. L'ambiance mille et une nuits est ici parfaitement rendue. De la poésie, une action lente comme le climat, des moeurs festives menacées par des intégristes venus de nulle part. L'histoire possède toujours une force narrative puissante, illustrée par des dessins de toute beauté et agrémentée par des textes à la poésie subtile et pleine d'humour. Ici, aucun besoin d'actions coup de poing ni de discours tapageurs... La vie suit son cours, calmement. La première planche comme un symbole, nous entraine au hasard avec les pas de taupe, du village au désert, sur les traces de crapaud et d'un trésor improbable !
Cet épisode sert de point d'étape, il ne s'y passe pas grand chose et les auteurs prennent le temps d'éclaircir les zones d'ombres. On pourra reprocher le recours aux clichés comme les magouilles politiques, l'amitié trahie ou encore l'amour sacrifié. L'histoire reste malgré tout passionnante car les personnages en vieillissant, ont pris et gardé une certaine épaisseur. Enfin le scénario en lui même, qui met en scène la mafia russe comme agent déstabilisateur, est très crédible et a le mérite de ne pas encore être trop réchauffé. Oui l'histoire de Floyd, de Trent de Lovna et de Vladen reste passionnante... Espérons que l'épilogue soit à la hauteur !!!
Une histoire bien construite, une sorte de reportage servi par de belle planches. Les auteurs rendent bien la difficulté du périple. Le froid se moque des nationalités. Si l'ouvrage n'atteint pas des sommets, il ne laisse pas de glace ! Pourtant aujourd'hui, presque 100 ans plus tard, la banquise fond... et cela fait froid dans le dos.
Voilà enfin une belle histoire qui nous plonge en 1756 dans un conflit majeur anglo-français (un de plus). Ce conflit se droula en Nouvelle France où les belligérant s'allièrent aux nations indiennes. Les personnages sont superbement croqués et évoluent dans des paysages travaillés où le choix des couleurs apparait aussi important que celui des mots. Les "plans" de combats ne sont pas sans nous rappeler le dernier des mohicans avec cette noblesse et cette cruauté dans le geste du guerrier. Le scénario très bien écrit, nous tient en haleine et nous évoluons aux côtés de Jack et de ses amis au gré de planches qu'il convient d'admirer comme de véritables oeuvres d'art. Bravo et merci pour ce moment de rêve !
Ce tome 3 s'est installé dans une petite routine narrative. Certes il y a de l'action, mais elle reste assez "statique" et conventionnelle. Les planches sont agréables à lire mais les dessins des visages notamment restent trop ...dessins !!!. Il n'en reste pas moins que l'histoire se lit facilement et permet de passer un moment agréable.
Le second volume ne faiblit pas et mélange habilement le présent et le passé. Tout s'enchaine merveilleusement pour nous tenir en haleine car le mégalodon est terrifiant. Les planches superbes ajoutent de la puissance au scénario qui fait s'opposer la recherche du profit, la passion du richissime collectionneur et le combat des écologistes. Certes les monstres marins n'en ont que faire, mais pourquoi reviennent ils et comment vont ils réagir à la traque des humains ? Et finalement, qui est cette petite fille étrange qui connait si bien les poissons... Vous l'aurez compris, cet épisode est passionnant !!!
Décidemment cette série se bonifie au fil des tomes. Réminiscence nous tient en haleine tout en levant un peu le voile... On commence à percevoir la genèse de l'histoire où du moins celle du Grand VELIKIISTOK. Mais qui est vraiment Aleksi STASSIK, quel rôle joue Anika BORODINE et finalement qui tire réellement les ficelles dans cet opéra où s'agite le pouvoir et la corruption. Les planches sont superbes et agrémentées d'une mise en page qui facilite la lecture. Le scénario qui met en scène la problématique d'aujourd'hui, le conflit larvé entre l'Orient et l'Occident est costaud et vient renforcer la crédibilité du récit qui puise pourtant dans la littérature fantastique. Encore bravo aux auteurs pour ce moment de plaisir !!!
Cette série suit son bonhomme de chemin et maintient notre attention sans atteindre des sommets d'originalité. Les planches sont soignées et le scénario " tient la rampe". Certes les cartes se dévoilent progressivement, livrant les facettes d'une histoires plus complexe qu'il y parait mais on a du mal à y croire complètement. Ce syndrome, assez fréquent dans nombre de BD aujourd'hui nous permet de passer malgré tout un agréable moment ...
Encore une BD découverte au hasard des rayons de la médiathèque. Une histoire somme toute assez classique, un ancien hacker se trouve impliqué malgré lui dans un processus de propagation d'un virus causant la mort de centaines de personnes. Ce virus a les traits d'une charmante jeune femme dont il s'est inspiré pour un jeu en 3D. et si la mignonne est dangereuse à croquer, le scénario reste un peu conventionnel et "gentil" par rapport au sujet traité. Norge, sympathique au demeurant ne s'en tire pas si mal. Les planches sont plaisantes à lire même si les dessins sont parfois inégaux. Un premier tome agréable à lire sans atteindre une qualité d'enfer.com...
Voilà une histoire attachante voire surprenante où la réalité se mêle au rêve sans tomber dans la niaiserie. Une sorte de conte oriental moderne et poétique. Le héros dont le prénom, Aldebaran, offre déjà plein de promesse, rencontre par hasard un mendiant, sorte d'Aladin qui va lui remettre un pendentif mystérieux accompagné d'explications qui ne le sont pas moins. Notre héros va partir à la recherche de ce rêve, véritable parcours initiatique pour y rencontrer l'amour. Les auteurs nous emmène avec eux dans cette escapade illustrée par des planches aux couleurs lumineuses et agrémentée de très beaux textes. A découvrir pour le plaisir... de rêver !
Cette trilogie barcelonaise a un parfum particulier, celui d'une fleur exotique et vénéneuse. Elle met en scène des personnages hors du commun et mélange avec brio les combats à mains nues au sabre et avec des flingues sur fond de pots de vin et de pédophilie... Sans complaisance, les auteurs nous emmènent dans un rythme effréné où Jazz mène la danse sur un tempo effréné. Le scénario est solide et laisse entrevoir une suite que l'on souhaite rapide tant le récit de qualité nous a tenu en haleine. Les planches sont très soignées et rendent parfaitement les ambiances nocturnes et les mouvements. Seul bémol à la clé dans cette partition, le recours systématique aux massacres de groupe qui a tendance à atténuer la force de l'action.
Ce tome 3 est dans la logique des deux premiers. Ici la brigade de répression et notamment Jonquille sont en grand danger, l'action y est très présente et mise en scène par des flash backs qui donnent du relief au récit. Les planches sont soignées et l'on retrouve la marque de fabrique de Mutti dans la conception des visages (Néro et Syndrome de Caïn), ce côté figé auquel on s'habitue finalement.
Dans l'ensemble Neuro terrorisme nous met les nerfs en pelote dans un tome classique mais passionnant.
Dans cet épisode, Carmen poursuit la recheche du ou des meurtiers de ses amis. Au service de Maxime de Mérimée dont elle tombe amoureuse et qu'elle épouse, cette recherche la conduit de la lune à l'Amazonie et son côté exotique. Les actions de commando s'enchainent de façon "raisonnable" et le scénario laisse entrevoir des ramifications subtiles qui se tissent autour de Carmen et de son équipe. Les planches sont très agréables à lire même si les dessins ne présentent pas le caractère authentique d'un Gibrat dans la réalisation. En synthèse cette série sur la jeunesse de Carmen est une vraie réussite et mérite vraiment d'être lue !
Cette série est comment dire... incontournable dans le genre. Avec recul, je trouve que cet épisode n'a absolument pas vieilli, tout y est et la beauté des planches rappelle que si les effets spéciaux vieillissent, le talent passe l'usure du temps. Cet épisode est plein d'action, mais aussi d'humour, le conteur et son auditeur sont des robots et nous offrent des réparties savoureuses. Pour les amoureux de la grande S-F comme des belles BD, à lire ou relire évidemment !!!
L'approche de l'Histoire à travers les yeux d'hommes et femmes l'ayant vécu avec en toile de fond l'amour, tel est le pari.. réussi de cette série et de ce tome. Martin et Maria sont repartis en allemagne et malgré une relation amoureuse à Paris ne se sont pas revus. Mais la période n'est pas facile, la délation règne flattant les bas instincts et chacun peut se venger de son voisin. En 1943, le système allemand est aux abois et actionne ses relais de délateurs pour renforcer sa répression. La résistance n'est pas l'apanage des pays occupés et nos héros en feront les frais, pour certains ! Les planches sont toujours aussi réussies et restent très agréables à lire malgré la difficulté du sujet...
Cette chronique qui décrit la montée du nazisme est subtilement construite. Après la vision à l'intérieur de l'Allemagne dans le tome 1, nous visitons Paris en 1938 pour y rejoindre Martin venu en France pour passer entre autre une thèse de doctorat. Les pages décrivent de façon passionnante la vie à cette époque à travers la vision qu'en avaient les émigrés allemands. Martin y fait la connaissance de Henry et de Maria un couple, un couple de compatriotes qui se désagrège au fil des pages. La plume est acérée et dépeint sans complaisance l'administration française n'hésitant pas pas à recourir au chantage pour arrêter... Quelques trotskistes !
Ce tome 5 termine un cycle en nous laissant sur notre faim. Cette série inégale nous a proposé du bon et du moins bon pour conclure à Venise, à bout de souffle, voire exsangue. Comme dans un mauvais film, l'action et les personnages sont trop statiques pour nous émouvoir et même Fabien a perdu de son aura. Bref encore une aventure qui n'a pas su tenir ses promesses... tout le monde ne se nomme pas Loisel ou Marvano !!!
Ce niveau 2 descend d'un cran. Ce qui promettait d'être une belle série devient une énième aventure fantastico-virtuelle. L'action est prévisible agrémentée de dialogues très sages et convenus. De plus les personnages ont les traits assez figés et qui se ressemblent trop, ce qui est gênant. En fait j'ai eu du mal à me passionner pour l'histoire et pour les motivations de Terry Hackman. Pour le niveau 3 j'attendrai quelques réactions avant de me décider !
La suite est à la hauteur du premier tome, cela représente déjà une réussite. Nous suivons, dans cet épisode, le déroulement du coup monté qui conduit Alexandre en prison, trahi et abandonné de presque tout le monde. Il garde ce visage sympathique même avec sa barbe et la rencontre qu'il fait en cellule va bouleverser son avenir. Le récit est bien mené, illustré par des planches agréables à lire. Et bien que l'énigme de Dantès alias Alexandre soit en partie dévoilée, nous attendons avec une certaine impatience de voir quelle sera sa vengeance !
Une narration lente mais dense qui prend racine dans des planches très travaillées et conservant la couleur sépia du premier tome. "Servitude" est comme un grand cru, il vieillit lentement 2 ans 1/2, son arôme et sa saveur vont grandissant et on le déguste avec délectation. Contrairement à nombres de publication, cette suite ne nous plonge pas dans l'action que nous attendions à la fin du tome 1 mais retourne en amont comme pour mieux... nous égarer. Cet intermède historique où tout prend sa source est intense et mélange habilement différents genres de combats à l'épée. La conclusion de cet épisode nous ramène à la fin du tome 1 là où tout semblait devoir finir ! A lire et relire absolument !!!
Le duo Heldeman / Marvano a produit des perles peu connues finalement malgré leurs qualités. Le 3ème volet de "Libre à Jamais" clot magistralement la trilogie en quittant progressivement les rives de la S-F pour aborder des notions métaphysiques mises en scène par un drôle d'omni terrestre polymorphe maniant l'humour. La lecture de ce volume est plus complexe car il y a du "2001 l'Odyssée de l'espace" dans l'approche décalée de la vision du monde et l'utilisation du sans-nom pour nous apporter quelques éclairages sur notre évolution. Le récit est illustré par des planches aussi soignées qui passent brillament de l'Espace à la Terre en passant par Médius. Finalement les rescapés vont ils devoir repartir à zéro, reconstruire le monde avec des données scientifiques différentes de ce qu'elles étaient ? Enfin pour relativiser ce qui pourrait être interprêté comme une intervention "divine" dans la trajectoire de nos héros, la remaque de Marygay à la dernière planche concernant cette éventuelle entité résonne comme une fanfaronnade agacée qui relativise et remet les pendules à l'heure !
Le second cycle démarre sur les chapeaux de roues et nous plonge à la cour des miracles pour y retrouver l'agent Gavroche, prêt à tout pour sauver Eglantine du peloton d'exécution. Bien que la destination de l'épisode appelle à l'exotisme, la Nouvelle Calédonie nous restons sur notre faim malgré les retrouvailles entre Gavroche et Zelda. Le dessin me semble encore par trop inégal dans cet épisode sauvé par une action soutenue. Il reste néammoins agréable et facile à lire.