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Je note simplement le dernier tome de la série, mais ma critique englobe son intégralité.
Ainsi, voici clôturée dramatiquement mais avec finesse cette série simplement magistrale.
La boucle est bouclée...
Merci pour cette aventure si singulière et si prenante. Le meilleur de Bourgeon.
A lire, à relire, et à faire partager...
Mais où est passé Canardo ??... Comment une série qui avait si bien débuté peut elle se poursuivre ainsi ?... Est-ce depuis que Sokal a signé avec Casterman que les dessins, l'histoire, l'ambiance, sont bâclés ?... Et qu'est ce que c'est que cette nouvelle couverture ?... Beurk !!!
Et pourtant, on en est au 19ème tome... Comme quoi, cela doit continuer de plaire...
Quand à moi, je reste nostalgique de "La marque de Raspoutine" ou de "L'Amerzone"...
Une série prenante, très prenante... Une série où, arrivé à la fin d'un tome, les doigts nous brûlent pour attaquer le suivant.
L'idée plutôt banale d'une jeune femme à la recherche de son frère est ici exploitée avec intelligence et précision. La construction scénaristique est solide et l'on sent que l'auteur n'a rien laissé au hasard.
Les dessins s'améliorent de tome en tome pour un trait plus fin dans le cinquième, et un visage plus féminin pour notre héroïne.
On retrouve tout au long de ces cinq tomes une véritable ambiance, un vrai souffre de chaleur des pays lointains vous saisit car on y croit. On croit aux personnages, aux lieux... Les diverses situations politiques, économiques et sociales sont développées et intelligentes. On y comprend même quelques choses (ce qui n'est pas toujours aisé dans d'autres séries !).
Et l'on s'attache à notre héroïne, Véra. Belle et fière, elle s'accroche malgré tous les obstacles qui viendront se mettre en travers de sa route, tout en restant humaine, sans jamais sombrer dans le piège de la Wonderwoman où il était si facile de tomber. Notre héroïne possède des qualités, mais aussi des défauts, ceux qui la rende crédible et attachante.
L'auteur se permet aussi de traiter d'autres sujets comme la corruption, la prostitution, la guerre, l'argent... Peut être manquent-ils de profondeur…
Seul véritable bémol à cette très belle série, la fin. Et oui, la fin est bâclée et tellement catapultée, qu'on ose à peine y croire lorsque l'on lit les dernières cases. Cette fin est presque qualifiable de « mauvaise ». Toute l'histoire, si patiemment montée, si intelligemment organisée, est résolue en trois planches ternes, banales au possible, vues mille fois, hors contexte, trop en dessous de la qualité de cette série,. Un pauvre rebondissement est à peine soufflé et l'on termine sur une image plate, sans vie, sans même envie de se dire "j'aimerai bien une suite". Tout ça pour ça ! Dommage...
Est-ce que l'éditeur a obligé notre auteur à tenir son format de 56 pages, ou bien les idées sont parties dans les délais à tenir pour rendre le travail ?
Heureusement, il reste les merveilleuses planches, dépaysantes, bouleversante, dans la lignée d'un grand Bourgeon. Merci pour ce beau voyage !
2099 avait au dépard de quoi charmer. L'idée avait germé dans l'esprit de Stan Lee quelques années auparavant : créer de nouveaux personnages dans un futur proche. Trois séries furent présentées : Spiderman 20099, Doom (fatalis) 2099 et Ravage 2099 scénarisé par Stan en personne. Puis, suivit Xmen 2099, Gost Rider 2099, Hulk 2099, Punisher 2099, Les fantastiques 2099. On sent déjà le réchuffé. Doom, Spiderman, Les Xmen et Goste Rider resteront au-dessus du lot. Le reste... Certaines parutions n'ont pas dépassé 3 numéros.
La série ne démarre pas trop mal. Spiderman s'identifie à "la mouche" de David Cronenberg, Doom, monarque ténébreux, avide de pouvoir, s'anonce brillant. C'est dailleur cette dernière série qui gardera un bon niveau, malgré quelques bas, jusqu'à la fin. A noter quelques jolis épisodes dans les numéros 14, 26 et bien sûr 30.
Les séries :
Spiderman commence très bien. Un univer aseptisé, un personnage intéressant. Mais l'histoire perd rapidement de son intéret en s'engluant dans des clichés.
Quant à Ravage... No coment. Stan Lee a le droit de faire des erreures lui aussi. On peut simplement noter le début coup de poingt, et l'évolution chaotique du héro.
Doom s'impose comme la série qui va influencer toutes les autres. Le scénario et les dessins restent à niveau.
Les Xmens se révèle interressant dans la mesure que l'histoire ne raconte pas celle d'un groupe uni mais de plusieurs individus qui tentent de survivre. Malheursement, la aussi, l'inspiration n'est pas au rendez-vous. Une mutiplication exécive des mutants, des mélanges entre les histoires, et l'intéret s'envole. Dommage !
Ghost Rider se revèle original. Violent, brutal, peut être un peu boeuf, l'intéret demeure jusqu'au bout même si la lecture est parfois difficile.
Est-il utile de s'attarder sur les autres titre ? Les fantastique, gentillet, Hulk, pitoyable, Punicher, ridicul...
Bref un bilan mitigé. Pourtant, les premiers numéros s'enchainnent très bien.
Mais pourquoi une telle déchéance alors ?
En fait, les ventes de Marvel ne sont plus ce qu'elles étaient et un sérieux concurrent arrache le marché : Image.
En voulant relancer les ventes, la direction de Marvel décide de licencier plusieurs auteurs pour les remplacer par des nouveaux, plus rentables. Grave erreur, une partie des scénaristes et des dessinateurs entâment une grêve. Marvel alors tente de les remplacer mais les séries déjà mal inspirées s'enfondrent totalement. On tente alors de tuer le protagoniste pour émouvoir un peu le lecteur. La mort du héro à souvent relancer les ventes des séries qui s'essouflaient (Superman par exemple). Mais là, ça ne marche pas.
Les séries s'achèvent une à une en ne proposanrt souvent aucune fin. En France, 2099 se termine deffinitivement au numéro 46 ne donnant qu'une fin transitoire à Spiderman, Doom et Gost Rider.
Aux Etats Unis, Marvel tente de maintenir la serie avec "2099 World of tomorrow", un pathétique crossover qui mourra rapidement.
Le bilan final est une série avec des hauts et beaucoups de bas. L'univers créer, inspiré par beaucoups de litérature de science fiction (le cyberespace, les bas-fonds...), est très sympa à découvrir et c'est vrai que cela change du gentil Spiderman rouge et bleu. A lire tout du moins pour (re)découvrir Doom, l'ultime ennemi des Fantastiques et de l'humanité toute entière...