Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 22/11/2024 à 11:32:54 en 0.0238 sec
Aux sources de Gibrat...
Quand Gibrat nous brossait dans Pilote le portrait (déjà) touchant d'une jeune femme aux prises avec des camionneurs (peut-être?) machos et violents... Du temps a passé, Marée basse, Le sursis, Le vol du corbeau, Mattéo... Quelle superbe trajectoire pour cet auteur discret !
Je m'aperçois avec effarement que je n'ai commenté aucun des albums précédents !
Dans tout ce qu'a pu faire Gibrat, voilà assurément avec Mattéo un véritable aboutissement de son travail d'auteur-dessinateur. Après un tome 3 un peu moins brillant que les deux premiers, ce tome 4 est un régal. Le dessin est toujours aussi évocateur, les personnages sont vivants et naturels dans le moindre de leurs gestes, ils sont beaux, les femmes ont du charme. Les caractères sont bien campés, des gens parfois déterminés, parfois à la dérive dans leur existence, portés par les circonstances et les évènements, par la vacuité et la prétention des idéaux de révolution. Les évocations et références historiques sont intéressantes et pleines de finesse. Et surtout, le maitre mot chez Gibrat semble définitivement être le mot tendresse, envers tous ses personnages, souvent fragiles, jamais entièrement mauvais.
Merci pour cette magnifique série, et vivement la suite.
Une très bonne série historique qui respecte de près les connaissances sur le sujet, l'absurdité, l'horreur, l'imbécilité des fanatismes religieux, etc, avec un petit alibi d'intrigue romancé qui passe bien. Et surtout des dessins... du très très bon Stalner, j'adore les décors et en particulier les vues de la ville.
Et pour une fois le dernier tome passe bien, il y a tellement de séries où les auteurs se précipitent pour trouver une chute une fois la fin de la série décidée.
J'ai acheté sur les noms (Boisserie, Stalner). Absolument pas déçu !
Série finie. Bon, le scénario reste un peu décevant, peut-être parce que le tome 1 commençait très fort, avec un thème très original. Et puis ensuite, on se perd un peu, les choses trainent, surtout dans le tome 3. Il reste avant tout l'évocation de l'époque, Vienne, Paris, l'exposition universelle, l'anarchisme, les dandys, les artistes, les bordels, et le tout souvent dans un univers graphique remarquablement soigné et réussi. Heureusement !
Du très grand Hermann ! D'entrée de jeu, parmi les meilleurs. C'est parfois glauque, violent, cynique, sinistre, désabusé, humain. Bref, du western. Ou plutôt de l'anti western. Quant au dessin... Hermann s'éclate dans les paysages et les couleurs (je suis moins fan des personnages), tandis que les cadrages et le rythme de la mise en page ne peuvent que rappeler Sergio Leone. Magnifique !
La peur, l'horreur, la honte, l'oubli, le déni, l'instinct de meute, la part la plus sombre de l'âme humaine... ATTENTION CHEF-D'OEUVRE !!!
Une belle série pour célébrer ce monument que fut Pilote (mâtin, quel journal). Et qui reflète bien l'évolution du titre, l'intérêt culminant dans les années 70 (tomes 2 et 3 de cette série), pour décliner ensuite jusqu'à l'extinction. Nostalgie, quand tu nous tiens !
Je viens de relire les deux premiers albums à l'occasion de la sortie du troisième. Je crois qu'il faut passer définitivement par dessus le scénario qui n'est pas le souci premier de Servais. Et comme personnellement les arcanes de l'alchimie, de la fermentation de la bière ou la méthode champenoise ne me passionnent pas... PAR CONTRE l'idée de faire découvrir ou redécouvrir un monument, une région, un mythe est très bien menée. Comme souvent, Servais accumule les faits ou anecdotes historiques de façon érudite et passionnée, les amateurs d'Histoire comme moi seront servis. Quand au dessin, sublime, rien d'autre à dire. Revenez et attardez-vous sur l'architecture, les monuments, les villages, les villes, les détails, que du bonheur. Donc finalement.. une série à savourer, oui, mais en sachant à quoi s'attendre pour ne pas être déçu.
Un triptyque bien sympathique pour qui aime l'histoire. L'alibi romanesque du scénario est gentillet, mais permet par contre de faire revivre cette épopée un peu oubliée qui passionna le public de l'époque. Scott et Amundsen, la gloire pour l'un, le drame pour l'autre, mais la postérité pour ce duel à distance hors norme.
Le dessin et la mise en page sont magnifiques, rendant compte de l'immensité et des conditions extrêmes. Le rythme de narration met en valeur la longueur de l'aventure, sautant souvent plusieurs semaines d'une page à l'autre.
Et puis quel plaisir de constater que Bartoll a eu le temps d'ouvrir un manuel de géographie pour le tome 3 et de vérifier que Cancale est bien en Bretagne...
Un album découvert et acheté un peu par hasard.... et Bingo, tirage gagnant !
La vieillesse, la mine, l'Italie, la nostalgie, les regrets, la rancœur, la non communication, les générations, l'immigration... Si un seul de ces mots vous parle, courez chez le libraire.
Et en plus, un dessin magnifique. A LIRE !
RAS sur le scénario, beau dessin agréable. Mais par contre très intéressant au plan historique. Je conseille, si on s'intéresse au sujet et si on est curieux du personnage et de l'époque.
Comme tous les grands auteurs, Hermann peut faire du très bon et du moins bon (one-shot vite oublié, série qui traine en longueur...). Mais cette fois-ci, on est dans le superbe, le splendide. Yves H s'est emparé d'un sujet sur lequel il a visiblement des choses à dire, le scénario est prenant, et l'abominable et l'ignominie sont magnifiquement rendus par le travail du père. Il y a longtemps que je n'avais pas trouvé un album d'Hermann aussi prenant et plaisant à lire.
A ne pas rater.
Je n'ai pas lu le livre. Une certaine méfiance face au mot Goncourt sans doute. Mais là je crois que je vais m'y mettre. L'histoire vue à travers la BD est captivante, émouvante, complexe et bien rythmée à souhait. Le bien le mal, la complication de l'âme humaine, tout est palpable, concret. Petit bémol sur la fin, qui se prêtait sans doute plus à la narration écrite que dessinée.
Quant au dessin justement, superbe, que du plaisir...
J'ai craqué sur cet album.
Après avoir hésité à acheter (Berthet, je connais peu, je fréquente d'assez loin), je me suis lancé... et j'ai adoré ! J'ai aimé cette ambiance bout du monde américain (même si là c'est en Australie), cette narration lente et néanmoins avec des surprises, je suis rentré dans l'histoire à fond et n'en suis ressorti qu'à la dernière page.
Je recommande, à lire absolument !
Bon. Il y a du charme, un univers, du rêve. Mais de là à ...
Le dessin est quand même très très light, le scénario, peut être un peu bâclé, inachevé, pas soigné?
Grosse campagne de com autour de cette sortie, mais pas très probant à découvrir.
Pas indispensable, loin de là.
La série traine en longueur, c'est une évidence. Si le scénario, désormais sans intérêt, complexe et torturé n'offre plus grand intérêt depuis longtemps, le dessin reste encore charmeur pour les paysages et les ambiances, bien moins pour les personnages et les visages. Le tout constitue néanmoins une chronique encore sympathique de cette époque, les débuts de la belle province.
Quelle lassitude !
Fan de Blueberry depuis les débuts (disons depuis les années 70), je continue à acheter, c'est mon côté collectionneur. Mais cette "jeunesse" qui se prolonge sans intérêt, quel ennui ! Des dessins qui tiennent la route, un scénario sans intérêt, il serait temps que les auteurs bouclent la boucle, que la guerre de sécession se termine et que Blueberry se retrouve sur la route de Fort Navajo, seule issue possible aussi bien vers Blueberry (Charlier & Giraud) que vers Mister Blueberry (Giraud seul).
Et si Blanc-Dumont pouvait reprendre son merveilleux Jonathan Cartland...
Aucune déception avec ce tome 2, fidèle à l'esprit de Michel Folco. Le dessin est un régal. A lire absolument, et c'est l'occasion de redécouvrir le roman originel.
SUPERBE !!! De la BD-témoignage, servie par un dessin bon sans être extraordinaire, mais qu'importe. Historiquement passionnant, émouvant au possible, ce mélange de BD historique (à peine) romancée et de témoignage d'expérience de vie contemporaine m'a totalement séduit. Que du plaisir. Je recommande absolument et sans aucune réserve.
Ce tome deux est dans la même veine que le premier, dessin magnifique et très belle évocation historique. Après... pour le scénario .... Bon, à lire en appréciant bien les très belles planches ...
Une très bonne adaptation - assez libre d'ailleurs - du roman de Michel Folco. Le dessin est un plaisir, particulièrement dans les extérieurs en ville.
Stalner est une valeur sûre au niveau scénario. Donc j'achète. Et là, petite surprise au niveau dessin. Les personnages sont du Stalner, classique, efficace. Mais quel travail au niveau des extérieurs en général et de l'architecture en particulier ! C'est parfois, sur certaines vignettes, presque comme Schuiten, en version réaliste. Série à suivre donc.
Quelle belle fin ! Soyons honnête, il ne se passe rien ou pas grand chose. Mais cet album final donne un sens à toute la série, à toutes ces petites histoires et anecdotes qui se trouvent regroupées en quelques mots : tendresse, espoir, sérénité. Loisel et Tripp ont eu à cœur de finir en beauté, dans l'esprit général de la série. Les dernières pages (photos) sont comme un petit cadeau bonus au lecteur. Admirable !!!
Bilal... Toujours le même phénomène. C'est magnifique, en tout cas subjuguant ou fascinant côté dessin. On aime ou on n'aime pas. On lit et puis on est perplexe. Ai-je bien tout compris? C'est superbe ou c'est très chiant? Alors on relit. On savoure. Et la réponse est là, oui, encore une fois c'est superbe !
Un peu moins hilarant que le tome 1 au niveau des dialogues, mais encore un vrai plaisir. De la tendresse, de l'humour, du recul, du décalage... A lire ou à offrir.
Un des meilleurs Jeremiah depuis longtemps. Je commençais à me lasser sérieusement de cette série, et puis, de temps en temps, pan, une très bonne surprise !
Le dessin de Bourgeon s'est apuré (appauvri, voir les scènes sur Marcade ? ), quelques scènes de paysages font penser à Giraud ou Cosey, mais sans convaincre. La morale moralisatrice propre aux fins de séries est là, mais le scénario spatio-temporel est on ne peut plus... complexe, compliqué, tortueux, c'est selon. Barjavel, mais en moins compréhensible. Par contre, le personnage de Cyann reste intéressant jusqu'au bout. Mais la fin semble bien pauvre, rien à voir avec l'inoubliable dernière planche des Passagers du vent ... Bref, je persiste à penser que cette série aurait gagné à s'arrêter après les fabuleux deux premiers tomes. Désolé.
Truculent ! Iconoclaste ! Les dialogues sont à savourer à la petite cuillère, le dessin suit et va avec. A ne pas rater, à recommander et faire connaître. En espérant que la suite soit du même acabit, s'il doit y en avoir une, si les personnages survivent et que leur prostate ne leur fait pas faux bond !
Un album décevant pour clore cette série qui avait si bien commencé. Si le dessin reste séduisant, propre encore à évoquer les paysages et faire rêver, plus faible sur les visages, l'histoire se traine en longueur, manque d'action, et sombre dans les bons sentiments. Dommage, les deux premiers albums valaient vraiment le coup.
Quand la BD se fait témoignage... La complexité de la situation est bien rendue (relire les magnifiques romans de Khaled Hosseini), le dessin est solide, évoquant les paysages avec douceur et les personnages avec réalisme, et surtout voici un regard original sur le travail des journalistes, femme de surcroit dans un pays difficile. A lire et à faire connaître.
Un sujet intéressant (les aventures polaires), un scénario bien mené même si les dialogues sont un peu légers, et surtout un dessin très solide qui sert parfaitement l'histoire. Un bon début de série donc, à recommander ? Oui mais mais mais mais... que ça fait mal de voir à plusieurs reprises la mention : "Cancale, Normandie" !!! Documentation très approximative de l'auteur? Absence de relecture chez l'éditeur? Ce genre d'erreur ne fait vraiment pas très sérieux et inspire des craintes quant au reste de l'aspect historique et géographique... Quel dommage !
Tome 1 : on plante le décor. Tome 2 : long flash-back pour donner de l'épaisseur au scénario. Tome 3 : la galerie de personnages s'agrandit.
Je n'ai jamais été déçu par cette série. L'humour est là, le dessin nickel, l'histoire des Etats-Unis sans concession, le western est original, avec de temps à autres un parfum de Blueberry ou de Cartland. L'histoire ne se prend pas trop au sérieux, tout en offrant matière à réflexion. Les personnages sont souvent attachants, parfois amusants, un peu ignobles ou ridicules. Que du bonheur à lire, même si Margot est un peu en retrait dans ce tome 3. Je conseille très fortement....
Je trouve l'ensemble des commentaires un peu sévères sur ce cinquième album. Moins polar certes, donc moins sombre, et le dessin suit, moins sombre lui aussi, sans doute volontairement. Mais j'ai été assez sensible au rendu de l'ambiance road-movie dans les grands espaces américains. Un peu comme une pause dans une ambiance d'habitude plus délétère sans doute. Un peu surpris, mais pas déçu. A lire.
ça commence comme du Benacquista. (j'adore, romans ou BD ). C'est à dire bien. Et puis ça devient gentil, un peu naïf, moralisateur, un peu philosophique quand même.... Le dessin ? Froid !
Bref, à emprunter à la bibliothèque pour le lire, mais ne mérite certainement pas d'investir pour le faire trôner dans sa collection.
Le dessin de Hermann, on aime ou on n'aime pas, moi j'aime, point barre, tout est dit. Par contre le scénario !!! Cela faisait bien longtemps que père et fils ne nous avaient pas gratifié d'un album aussi original. (car j'ai un peu du mal à croire que les rôles soient aussi simplement répartis et que le père ne soit absolument pour rien dans les thèmes abordés). En prise directe sur le monde actuel et néanmoins grand ouvert sur le fantastique, intéressant historiquement et proposant une réflexion intelligente. On est loin des scénarios éternellement glauques et désespérants propres au duo H. J'ai hésité à acheter, je ne regrette pas, je conseille.
L'action va vite. Très. Trop? ça défile, pas vraiment de suspense, un sentiment de bâclé. Heureusement le dessin reste toujours aussi prenant, agréable, nous faisant rentrer dans l'époque avec efficacité et nous laissant le plaisir sans retenue de retrouver nos personnages devenus favoris. Je ne regrette pas d'avoir acheté, même si je suis bien conscient de l'usure du scénario, d'une certaine facilité à ce niveau. A suivre ???
Incroyable !
N'importe quel amateur débutant de BD qui chercherait quelque chose à acheter ou à offrir refermerait très vite cet album presque entièrement composé d'une seule couleur triste... Seulement voilà, c'est Bilal, alors on achète quand même, tout en se disant que ça a l'air "spécial".
Et puis la magie opère. Le dessin est tout sauf attirant, et pourtant on se met à apprécier. On entre dans le scénario tout doucement, et puis on se retrouve petit à petit à lire du Shakespeare et à aimer ! On relit le lendemain pour être sûr qu'on n'a pas rêvé, qu'on aime vraiment.
Depuis 40 ans Bilal a éduqué son public, l'a formé à son image. ça avait commencé tranquillement à l'époque de la Croisière des oubliés, et puis voilà on se retrouve à lire ces albums au graphisme épuré totalement incroyables... Jusqu'où nous emmènera-t-il?
Que du bonheur, même si on n'est pas accro de l'histoire des chemins de fer ! Pour cet opus en solo, Schuiten retrouve le ton moitié réaliste moitié fantastique cher aux cités obscures et nous emmène dans un voyage où chaque planche est à relire avec attention. Du pur plaisir, tant pour le scénario que pour les dessins.