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Hokuto No Ken pourrait être un archétype de la bd bourrin. On cogne d’abord et on discute après. On reconnaît très vite le héros avec ses grands muscles et les méchants dans un monde purement binaire où règne la loi du plus fort après un apocalypse destructeur. Il y a une ambiance typiquement à la Mad Max.
Il manque bien entendu la subtilité et la grâce. Le scénario est désert et n’est présent que pour assouvir les dernières pulsions animales. C’est le manga dans ce qu’il y a de commercial et de mauvaise qualité. De plus, c’est caricatural à souhait.
Ken le survivant est pourtant considéré comme une référence dans le monde du manga. Ce titre a pourtant passé la barre des 100 millions dans le monde. Pour une fois, je ne me laisserais pas dire que c’est le chiffre des ventes qui confirme une certaine qualité de l’œuvre. Il est vrai que les techniques de destruction en art martiaux ne sont pas mes priorités.
Je n'arrive pas vraiment à apprécier à leur juste valeur les récits de Warren Ellis car ils sont d'une trop grande complexité qui laisse place à un peu d'ennui. Il faut dire que la narration est très pesante et qu'on passe d'un dieu super héros à un autre sans qu'on puisse comprendre toutes les subtilités de cet univers.
Une réflexion sur les limites de la science, sur l'atome et sur la destruction du monde. C'est très beau visuellement parlant. J'ai compris qu'il ne faut pas aller plus en avant dans la science mais je ne partage pas ce point de vue. On a besoin plus que jamais d'un surhomme capable de juguler toutes les menaces de ce monde.
Il manque une véritable cohérence à ce scénario. Pour le reste, les fans de l'auteur seront ravis.
Il y a des comics qui sont très bien d'un point de vue objectif mais que je n'arrive pas à aimer faute d'une narration intéressante qui me fait entrer en immersion dans le récit. Les vampires façon clan mafieux ne m'ont guère inspiré. Certes, c'est assez mordant sans être gore.
Les conflits mafieux ne sont pas ma tasse de thé. Je ne m'intéresse guère à leur sort encore moins si ce sont des vampires ou des humains qui travaillent pour ces puissants prédateurs.
C'est une œuvre qui pourra plaire tout de même aux amateurs car c'est honnêtement réalisé.
Je n’ai pas été convaincu par le premier tome de cette série qui met en scène le fameux Ali Baba en proie à des pulsions de cupidité. Je n’ai pas réussi à trouver la motivation de continuer. Ce n’est pas ma faute et je le conçois fort aisément.
En effet, le récit m’a paru légèrement très ennuyeux car moins passionnant. Il n’y a pas d’audace et de véritables surprises une fois qu’on a compris le concept. C’est de l’attendu. On ne s’attache pas aux personnages même s’il est vrai qu’ils sont moins nunuches que dans les versions Disney.
J’ai pourtant bien aimé la série « Fables » mais là, c’est trop fade. Même le contexte n’est pas aussi attirant que dans la série mère. A noter que cette série semble être la suite de Fables qui traîne véritablement en longueur malgré un univers foisonnant. Je n'ai pas ressenti la même aura magique de cet univers féerique.
Stéphane Noël est un des membres de l'Employé du Moi. Après avoir participé à plusieurs collectifs et dessiné Ressources humaines dans la collection Vingt-Quatre de l'Employé du Moi, il livre ici un récit de plus de 140 pages au dessin fin et régulier, entamé il y a plusieurs années et en partie pré-publié sur le site Grandpapier.
En ce qui me concerne, je n'ai pas été emballé plus que cela par cette expérimentation graphique et métaphorique autour d'un bibendum à la Michelin qui semble partir pour une course effrénée. C'est de la bd muette qui ne m'apporte rien. Cela pourra sans doute apporter de la poésie et une certaine sensibilité à un lectorat spécialisé en extase.
C'est tout de même le fruit d'une longue réflexion et d'une remise en cause assez profonde. De l'art en partant de rien ou comment méditer sur l'eau qui s'égoutte dans une pièce vide. Très peu pour moi !
Après avoir posé le récit dans les deux premiers tomes, ce troisième opus semble faire un peu de surplace. Il ne se passera pas grand chose mis à part la visite de Hirohito sur l'île d'Okinawa puis Hong Kong ce qui est présenté comme un exploit.
On voit que le mangaka joue sur la longueur pour cette série historique. C'est malheureusement souvent le cas avec les mangas dont les séries ne terminent plus. Pour autant, je serai indulgent avec ce tome qui prend son temps car le sujet est tout de même passionnant. C'est l'histoire du Japon qui demeure un pays assez fascinant par bien des égards à commencer par ses traditions. A noter qu'Hirohito est l'empereur qui a eu le règne le plus long.
Un mot sur le dessin fin et élégant pour dire qu'il convient parfaitement. C'était un véritable plaisir de lecture.
Les princes bénéficient généralement d'un apprentissage assez spécial. Le prince Harry aurait sans doute dû en prendre de la graine avant de s'enfoncer sur la place publique. La dignité d'un Hirohito est à ce titre assez remarquable.
Ce second tome démarre en 1915 où le jeune Hirohito poursuit son enseignement très encadré par des militaires soucieux d’en faire son jouet. Il commence à voyager à travers Le Japon afin d’apprendre l’histoire autrement que dans les livres.
Taka a terminé son rôle de nourrice et va le quitter après avoir accompli un travail honorable. Hirohito est très sensible à la nature, aux fleurs. Il est également très mature et intelligent pour son âge. On va lui choisir une épouse alors qu’il n’a que 16 ans. Il se laisse faire car c’est ainsi dans cette fonction. On est loin d’un garçon rebelle.
On aura toujours ces débats entre professeurs sur le choix de ce qu’il faut enseigner comme par exemple la théorie de Darwin. Oui, l’empereur est un homme qui descend du singe et non d’une quelconque déesse. On ne pourra s’empêcher de sourire à ce genre d’anecdotes qui sont considérés comme des affaires d’état.
Pour le reste, on découvre la toile d’araignée qui se tisse autour de lui avec des luttes d’influence entre différents clans même si on ne perçoit pas vraiment les enjeux. Et puis, il y a le père de Hirohito devenu empereur et qui semble être très affecté par la maladie. On sent que le destin du jeune homme va vite basculer dans le prochain tome. A suivre par conséquent.
C’est l’histoire de Hirohito qui nous est racontée dans ce manga qui est consacré à sa jeunesse avant qu’il ne devienne empereur du Japon. On se rappelle de lui notamment au moment de la capitulation sans conditions de son pays en Août 1945 où il prononça un fameux discours radiophonique. Il était considéré comme une divinité par ses sujets. Il y a eu comme une espèce de désacralisation suite à cet épisode marquant.
J’étais curieux de connaître un peu plus sur la vie de cet homme qui est resté totalement inaccessible pendant bien des années pour les occidentaux. J’avoue que ce tome est loin de satisfaire à toutes mes attentes car il reste très formaliste et d’une rigueur absolue. Certes, cela donne beaucoup de crédibilité aux propos.
On va surtout se focaliser sur la manière de lui enseigner différentes matières afin qu’il devienne un grand empereur. A noter qu’il est le 124ème empereur du Japon provenant de la même lignée. Il n’y a pas eu différentes dynasties comme en Chine. Il descend directement d’un dieu, rien que cela ! Il ne faut surtout pas enseigner des choses qui viennent contredire cette légende.
Moi, j’avais gardé de lui le sentiment qu’il s’était laissé faire par des militaires soucieux d’aller dans le sens de la conquête de nouveaux territoires pour la gloire du Japon. Visiblement, on apprend qu’il a endossé l’entière responsabilité de tous les actes de guerre devant le général Douglas Mac Arthur, le commandant suprême des forces alliées.
On va remonter jusqu’en 1904 à l’ère de l’empereur Meiji qui était son grand-père. Il y avait eu un grand conflit entre la Russie du Tsar et le Japon dont ce dernier est ressorti vainqueur. C’est la première fois qu’une puissance occidentale était vaincue lors d’une bataille navale.
On verra également dans ce tome l’influence d’un certain Nogi qui fut justement un héros de guerre et qui se donnera la mort par suicide lors du décès de l'empereur Mutshuhito. N’oublions pas non plus la jolie nourrice Taka qui lui apprendra par exemple qu'il ne faut jamais céder à la vengeance.
Bref, c’est bien dessiné et le propos demeure assez intéressant pour bénéficier d’un autre point de vue. Oui, on ne verra plus Hirohito de la même façon.
Nous avons droit à un recueil de deux histoires dans ce one-shot. La première est assez poussive et parfois très gore entre la réunion de deux grands criminels sur une île au large du Japon et de la Corée. L'un est un mangeur d'hommes de renom. L'autre ne vaut pas mieux. Et comme dit, le récit sera particulièrement bourrin. Il faut aimer cela.
Le deuxième récit nous entraîne dans un royaume ravagé par de longues années de guerre et de famine. C'est assez sombre comme ambiance. Cela va vite baigné dans de l'horreur façon walking dead croqueur de viande. Encore une fois du gore. Et puis, cela va se terminer en queue de poisson comme si le récit avait été inachevé.
Un bon point pour le dessin qui semble être de qualité. Il y a un véritable dynamisme du mouvement. Dommage que le reste ne suit pas.
Si n'ai bien compris, cette œuvre serait inspirée d'un tableau du peintre flamand Pieter Brueghel intitulé Margot la folle. On aura droit à une paysanne qui traverse un paysage peuplé de monstres pour piller les enfers. Margot mène en effet une vie misérable et triste. Dans ce monde cruel, elle ne connaît que la haine et le mépris.
La moralité de ce conte est de ne pas user de la sorcellerie pour connaître la richesse, l'amour et l'amitié sinon on risque de payer un prix encore plus élevé. Il est vrai que certaines personnes ont tendance à se tourner vers des solutions de facilités en faisant appel à des astrologues pour mieux y voir dans leur vie. Or, on ne ressort qu'avec encore plus de déception et de l'argent en moins.
Pour le reste, j'avoue ne pas trop avoir apprécié cette œuvre avec une telle vision sordide du monde qui nous entoure. L'environnement graphique est gris et sordide. Bref, il faut aimer.
Visiblement, un architecte devient complètement fou au point de collectionner les briques de ciments suite à la crise financière au Portugal.
L'auteur voulait mettre l'accent sur les conséquences psychologiques d'une récession sur les gens ordinaires comme les architectes (qui on le sait tous) sont certainement les plus à plaindre.
J'avoue ne pas avoir eu la moindre compassion par rapport à ce récit qui n'a pas su me séduire ou me prendre aux tripes. Pour la petite histoire, le Portugal s'est bien remis depuis de la crise à force d'effort et d'austérité.
Drôle de titre : Pékin, les années folles. Oui, on peut dire que Paris a connu des années 20 assez folles après les massacres de la Première Guerre Mondiale où les gens ne pensaient plus qu’à s’amuser. Peut-on en dire autant de la Chine des années 20 ? Les férus d’histoire savent que les années 20 dans ce pays furent marquées par des troubles et par la guerre. Cependant, ce manga va zapper tout le contexte historique pour ne s’intéresser qu’à l’opéra de Pékin et ses acteurs devant également interpréter des rôles féminins. A noter que les femmes n’avaient pas le droit d’être comédienne. On se dit alors que les années folles, cela doit être lié à cette ambivalence douteuse.
Le dessin de Sumeragi est assez austère. Le propos également. On entre dans une société où c’est le grand-père qui décide de toute la destinée familiale. Ainsi, les mariages sont arrangés et les métiers sont paramétrés par le vieux patriarche. Pour gagner sa liberté, il faut fuir le vieux et ainsi accomplir son destin. C’est le cas d’un jeune homme qui souhaitait être acteur à l’opéra de Pékin. Il faut savoir que cet établissement né à la fin du XVIII ème siècle est considéré comme un trésor en Chine.
Je disais que l’opéra de Pékin est un art exclusivement masculin. En effet, un empereur avait banni toutes les artistes féminines de Pékin en 1772. Cependant, ces dernières réapparaissent sur scène au cours des années 1870 mais secrètement. On devine dès lors l’inspiration d’une œuvre comme Mulan. D’ailleurs, on ne reconnaît pas les personnages féminins ou masculins dans cette œuvre ce qui complexifie la compréhension.
Au final, je n’ai pas plus aimé que cela. Le sort des personnages m’importait peu. Cependant, on apprend des choses sur le fonctionnement de ce mythique opéra qui constitue l’un des points de culture de la Chine.
Franchement, je n'ai pas trouvé cette affaire criminelle aussi passionnante que cela. Nous avons un vieux patriarche terrien qui mène la danse en proférant des mensonges pour dédouaner sa famille d'un horrible triple homicide.
Comme dira le juge, c'est une famille de menteurs qui n'assument pas. De tels minables ne méritaient sans doute pas la tête d'affiche. Cela donne une image du Sud assez roublarde.
Le président De Gaulle a eu pitié du vieux et l'a gracié. Le système judiciaire français n'est pas sorti vainqueur de cette affaire.
La bd possède un bel esthétisme au niveau graphique. Pour le reste, cela ne m'a pas emballé. Tout se concentre sur la famille et non les victimes. Pourtant, il y aurait eu à dire sur Jack Drummond. Bref, une mise en scène qui ne me convient pas pour un résultat sans saveur.
Je m’attendais sans doute à beaucoup en lisant ces contes et légendes de la mythologie grecque en bandes dessinées. Il est vrai qu’il n’y a pas d’interprétation et que cela reflète le mythe originel qui est quelque fois fort complexe surtout pour un jeune lectorat. Les interludes qui donnent des explications entre les chapitres sont très instructifs.
Je n’ai pas aimé le graphisme qui change à chaque chapitre ce qui donne un côté assez inégal. Bref, ce n’est pas la première fois que je lis ce type de bd. Dans la même collection, il y avait « Contes et légendes du Moyen-Age en bandes dessinées » qui était nettement mieux.
Celle-ci avait l’apparence d’être bien construite mais en réalité, c’est assez aride. Ma note ne donnera pas dans la complaisance.
J’ai détesté ce titre mais dans mon extrême indulgence, je veux bien accorder une étoile pour sauver l'honneur. Objectivement, tout ne serait pas à jeter à commencer par un dessin assez soigné. Cependant, c’est le récit qui m’a véritablement rebuté.
Je veux bien qu’on aborde le sujet du harcèlement moral à l’école mais en l’occurrence, il est traité de manière trop naïve et outrancière. On a l’impression de croiser la petite fille des enfers. Et puis, je ne suis pas certain que lécher les pieds soit véritablement le petit jeu à la mode au Japon ou n’importe où dans le monde. Il y a des passages qui sont réellement dégoûtants.
Je suis étonné par la façon dont pensent les japonais. Ils veulent absolument avoir la cote et tout miser sur le paraître quitte à s’inventer des copines imaginaires pour être dans le moove. Etre un loser, c’est être rejeté par ses camarades. Je préfère être moi-même que de ressembler à une vitrine pétrie de fausse gentillesse.
Beurk, j’ai presque envie de vomir sur la moralité de ce que je viens de lire. C’est un côté du Japon que je n’aime pas et que je retrouve malheureusement dans plusieurs titres. Ceci dit, le lecteur pourrait y voir une certaine forme d’originalité. Pour moi, c’est malsain et glauque. A bon entendeur, salut !
Etait-ce absolument nécessaire de faire un préquel à la série des Largo Winch afin de savoir comment cette famille a pu bâtir un tel empire ? Visiblement, Van Hamme a donné son accord sur ce projet dont il demeure le scénariste pour notre plus grand plaisir.
Bien que je suis un fan de Largo Winch, je ne me suis pas vraiment précipité sur ce nouvel opus. J'appréhendais un peu cette exploitation commerciale mais bon, il faut s'y faire. A noter que le dessin de Berthet tranche singulièrement avec la série originale ce qui n'est pas pour me déplaire.
Ce premier tome va commencer par le Dr Vanko en l'an 1848 alors que la petite principauté balkanique du Monténégro était en proie à de graves troubles politiques du fait de l'occupant turc qui n'hésite pas à massacrer les populations locales.
Vanko émigre non sans mal vers les Etats-Unis où il n'aura pas le temps de prospérer car victime d'une grave injustice le conduisant en prison. Je passe sur la suite des péripéties dont certaines seront assez vite expédiés comme par exemple celle de la guerre de Sécession.
J'avoue que je me suis laissé tenter par ce scénario qui multiplie également les destins de différents personnages liés à cette famille. On verra les deux premières générations. A la fin de l'album, on attend déjà la suite avec impatience. Mission réussie pour les auteurs.
Dieu sait que j'adore Game of thrones, la meilleure série de tous les temps à mon humble avis. Je suis en effet le fan absolu qui achète les blu-ray coffret collector avec les bandes originales musicales de chaque saison et surtout les ouvrages consacrés à la série. Winter is coming !
Heureusement que j'ai emprunté cette bd car c'est assez décevant au final. En effet, chaque produit dérivé n'est pas forcément bon. Je pense que cette dérision humoristique a du mal à passer pour une série aussi intense et dramatique sans compter toute la violence de certaines scènes. On ne se relèvera toujours pas du fameux mariage pourpre.
On s'amuse surtout à reconnaître les différents personnages que l'on connaît. Pour le reste, les chutes ne sont pas tous réussies. A noter que c'est surtout la première saison dont il est fait référence.
C'est un manga qui nous est présenté comme être une nouvelle référence de la science-fiction grâce à un scénario particulièrement ambitieux. Rien que cela !
Pour le scénario, il est question de féconder les femmes pour la création d'un fœtus parasite qui permettra aux armées de colons first de gagner la guerre sur la planète Jaspéria contre les seconds. Je n'aime pas beaucoup cette utilisation des femmes comme véritable arme de guerre dans ce qu'elles ont de plus intime.
On entre tout de suite dans des entraînements militaires intensifs avec peu d'informations distillés comme si on devait accepter cet état de fait. J'avoue que je n'aime pas trop cet univers qui me semble beaucoup trop artificiel. Il s'agit de balancer l'idée centrale à savoir une téléportation afin de conférer un avantage stratégique notable à ce camp dans une guerre dont on ignore encore les enjeux. Désolé mais cela ne le fait pas avec moi. Il me faut quelque chose de plus crédible, de plus coordonnée, de plus mâture dans l'écriture.
Je crois que j'ai pratiquement tout lu de l’œuvre de Jean Van Hamme. Il me restait celle-ci qui éveillait un peu ma curiosité car c'est un genre qui n'était pas celui de sa prédilection pour l'auteur. En même temps, je me suis juste posé la question de savoir ce qu'il y avait d'érotique dans la bd. Je cherche encore...
On retrouve néanmoins ce qui fera néanmoins le charme de ses différentes femmes dans ses sagas avenirs. Il y a également beaucoup de Thorgal dans l'exploration de cette mythologie grecque.
Pour autant, je n'ai pas du tout été séduit par le scénario assez bancal qui nous fait passer d'une situation à l'autre comme dans un rêve éveillé. Le graphisme a beaucoup vieilli. C'est une œuvre qui n'a pas passé l'épreuve du temps. A offrir à un vénérable arrière-grand père à la rigueur et sans vouloir les offenser !
J'avoue avoir été attiré par le nom de Tim Burton sur la couverture puisqu'il s'agit de la reprise de son film d'animation qui avait tant marqué les esprits à une certaine époque (1994 pour être précis). Jack Skellington est le roi des citrouilles. Sally en est éperdument amoureuse. On sait comment cela va finir.
Je n'ai pas retrouvé la magie de Tim Burton dans ce manga qui se veut l'adaptation fidèle de son film. Par ailleurs, il y a également des faiblesses au niveau du graphisme. C'est dommage car on ne retrouve plus cette beauté visuelle. J'avoue que cela ne le fait pas sous cette forme.
Cela aurait pu être passionnant bien que cela ne soit pas la première bd consacrée au mythe de Zarathoustra. Cela se sera pas le cas avec une première partie un peu fade aussi bien sur le plan scénaristique qu'au niveau du graphisme qui ne casse pas des briques.
On aurait aimé mieux. Tout n'est pas à jeter loin de là mais c'est trop léger pour susciter l'envie de continuer l'aventure. Le début est même assez confus avec ce commerçant qui tente de percer dans une cité marchande dominé par les femmes.
Par la suite, on va verser dans l'ésotérisme avec une attaque mené par des têtes de morts sur fonds de dieux et de prophètes. Bref, je n'ai pas été convaincu.
Voilà une vraie bd pour les ratés et les bad boys en mal de compagnie féminine. La moralité nous est décrit par la dernière phrase de la narration: même les branleurs ont droit à une seconde chance. A vrai dire, on peut penser raisonnablement que tout le monde a droit à une seconde chance et pas seulement les minorités ou les cas sociaux.
Que dire de plus ? Ce fut une lecture qui nous plonge dans les travers d'un gars en mal à des pulsions sexuelles un peu étranges du genre à collectionner les poupées gonflables. Sur ce, les détails les plus sordides de ces activités diurnes et nocturnes ne seront pas épargnés au lecteur. Encore une fois, on a envie de se poser la question sur l'utilité de ce type d’œuvre mais nul envie de polémiquer.
Red Ketchup est une espèce de parodie qui part dans tous les sens. Je n'ai pas du tout apprécié le personnage principal qui m'est totalement antipathique. Il n'a d'ailleurs pas hésité à tuer son propre père en chaise roulante sur une voie ferrée ! C'est immonde.
Par la suite, les aventures de cet agent fou m'ont semblé sans grand intérêt même si certains n'hésitent pas à crier au chef d’œuvre du genre entre deux poilades. C'est trop déjanté et décalé pour me satisfaire pleinement.
C'est malheureusement un peu trop léger notamment au niveau du graphisme trop épuré et des petites anecdotes qui font clichés. Il y a pléthores de ce genre d'expériences d'occidentaux à l'étranger et du coup, cette œuvre ne tient pas la comparaison.
Pour autant la lecture a été rapide et plutôt agréable. Mis à part deux trois contes chinois, on n'apprendra pas grand chose de vraiment surprenant. Le dessin quant à lui apparaît comme une ébauche pas bien abouti.
Au final, trop léger et trop minimaliste.
Je n'ai pas franchement aimé le graphisme très carré pour ne pas dire cubique et très coloré de cette œuvre très bizarre. L'austérité du dessin fait peur. Mais bon, il faut s'y habituer.
Si seulement, ce n'était que la forme qui ne me plaisait pas mais le fond ne suit pas vraiment non plus. On s'ennuiera assez vite dans ce délire visuel d'un autre temps.
C'est en fait une reprise d'une nouvelle d'Arthur Schnitzler parue en 1926 au tout début de la psychanalyse. Le cinéaste Stanley Kubrick l'avait également adapté avec son fameux Eyes Wide Shut.
Comme dit, on peut aisément passer son tour.
Je n'ai jamais aimé Alice au pays des merveilles. En étant enfant, je me souviens avoir détesté le dessin animée adapté par Walt Disney. Plus récemment au cinéma, un certain Tim Burton l'a remis à l'ordre du jour. Mais rien n'y fait. La lecture de ce manga délicieusement déjanté m'est apparue comme assez creuse et insipide.
Pour autant, je reconnais que c'est bien dessinée et qu'il y a quelques petits changements par rapport à la version d'origine. Mais bon, cela reste trop loufoque et fantaisiste en ce qui me concerne. L'accent est mis sur les décors et les personnages mais c'est au détriment de l'intrigue qui n'avance pas. C'est véritablement une lecture dite prise de tête.
Je n'attendais pas grand chose de ce conte pour enfant lorsque j'ai commencé ma lecture. J'avais entendu parler de ce titre qui était tout simplement assez plébiscité ce qui a hâtisé ma curiosité. Bien m'en a pris car j'ai été bien servi.
En effet, ce conte va provoquer des crises de larmes chez les jeunes enfants tant la fin est assez horrible. Pour une fois, cela ne se termine pas très bien pour notre malheureux bonhomme qui courait après sa chance. J'espère que les parents ne vont pas se liguer contre cette bd ou faire des procès pour les cauchemars que cela va provoquer.
J'ai un avis sur la question que je vais donner sans prendre des pincettes. Certes, le conte ne se termine pas bien mais il donne une vraie leçon de vie aux enfants qui vont alors réfléchir pour ne pas commettre les mêmes erreurs. Au final, cela sera assez salutaire pour l'enfant qui aura intégré cette règle.
Bien entendu, chacun élève son enfant comme il le souhaite dans le respect des lois et des règlements. Moi, je ne suis pas le genre à surprotéger car cela produit généralement l'effet inverse. La vie n'est pas un conte de fée et il vaut mieux être bien préparer pour pouvoir l'aborder sereinement sans encombres. Pour moi, cette BD constitue en soi une certaine forme de protection contre la bêtise humaine.
Au final, une très belle réalisation parfaitement bien réfléchi et qui amène à la réflexion sur le cours de nos vies.
C'est fou comme ce sujet des vieilles personnes qui rejoignent un EPHAD semble être à la mode en ce moment. C'est au moins la troisième fois cette année que je lis ce même type de scénario.
Mais bon, je vais passer sur le critère de l'originalité pour me concentrer sur d'autres aspects. Cet album est tout de même assez réussi dans l'ensemble car on se prend d'amitié pour Yvonne, 80 ans, qui abandonne sa maison pour vivre dans un EPHAD au milieu d'autres pensionnaires dont certains sont atteint de démence sénile. Oui, c'est un véritable plongeon pour cette vieille femme qui abandonne aussi une part de liberté.
Pour autant, elle ne se laissera pas faire. On admire alors sa ténacité face à une direction voulant appliquer des règles strictes comme s'ils étaient des gamins qu'on enferme. On va alors nous refaire le coup de la petite virée en guise de résistance aux restrictions et autres règlements.
J'ai beaucoup aimé la douceur de ce dessin qui s'intègre à merveille pour ce type de récit.
Au final, je retiens un récit assez touchant sur ce qui nous arrivera probablement tous un jour. Cela fait beaucoup réfléchir. Pour autant, l'optimisme reste très présent avec une recherche continuelle du bonheur même pour nos acteurs du troisième âge.
Non, je n'ai pas vraiment aimé cette version gore et horrifique de l'empire romain sous Néron où l'on suite les aventures d'un centurion sur de mystérieux événements en Bretagne. On est à mille lieux d'une œuvre comme « Murena » par exemple.
Je n'ai pas apprécié le graphisme qui souffre d'une absence de finesse avec des traits plutôt grossiers.
En ce qui concerne le scénario, je n'ai pas accroché. Certes, il y a une ambiance assez spéciale et plutôt glauque mais je n'adhère pas.
Je n'avais aucun a priori négatif en commençant ma lecture. Cependant, celle-ci s'est très vite révélée assez pénible. Je n'ai pas aimé le graphisme ainsi que les personnages, puis le récit assez flou ce qui est parfois normal pour un polar. Le fait que notre héros soit un ex-marxiste n'a rien à y voir.
De la bd dit truculente pour certains lecteurs amateurs de ce classique du roman policier. Pour moi, c'est totalement dépassé par l'époque. Je n'y arrive pas même avec toute la plus bonne volonté du monde. Dois-je vraiment me forcer ?
Il y a du bon et du mauvais dans Black Science où une machine permet à des voyageurs de passer d'un univers à l'autre. Mon avis est par conséquent assez mitigé.
Il y a comme une sorte de mélange entre différents univers ce qui fait que la lecture est assez indigeste. La difficulté est qu'il y a également des flash-back comme si ce n'était pas déjà assez suffisant d'autant qu'on est noyé sous un flot d'informations diverses.
Bref, la confusion sera de mise pour la plus grande déception des lecteurs d'autant que les personnages ne sont pas assez distinctifs.
Cette lecture assez sombre n'a pas été facile d'accès. Pourtant, le sujet m'intéressait au plus haut point. On se perd véritablement dans cette trame narrative assez pesante. Le dessin en noir et blanc assez gras n'est guère reluisant avec un encrage assez massif et de toutes petites cases.
C'est un album expiatoire pour l'auteur pour laisser ressortir une certaine souffrance qu'on n'a pas forcément envie de partager. Point de pathos mais de la lourdeur dans la forme avec des choix graphiques assez oppressants. Le récit d'une grande dureté nous épargnera rien. Bref, il faut réellement en avoir envie.
Je n'ai pas trop aimé cette bd au scénario à l'ancienne avec des facilités trop voyantes au niveau de l'enchaînement et des péripéties.
Il faut préciser que les 7 Sherlock est paru initialement en 2006 à la manière d'un feuilleton d'une dizaine épisodes, dans le magazine Okapi. C'est donc une reprise dans un album unique qui fera la joie de la nouvelle génération.
Je pense qu'il y a sans doute matière à captiver ce public mais les jeunes adultes et les autres pourront passer leur chemin.
Le style un peu vieilli et un peu pompeux de ce manga m'a rebuté un peu. On entre dans un drôle de village ou les confiseries et les biscuits constituent une partie prenante bien que cela ne soit pas comme chez Hensel et Gretel.
Le ton est décalé mais les dialogues sont foisonnants. Il y aura une succession de petites histoires dont les chutes m'ont laissé un peu de marbre. Il faut vraiment chercher pour trouver du sens à tout cela comme si l'auteur était parti à tâtons sans savoir où il allait réellement.
Au final, c'est plutôt décevant.
Je ne connaissais pas Carnage, l'un des plus puissant adversaire de Spider-Man qui est obligé de s'associer à Captain America et à Wolverine pour en venir à bout. Carnage est un espèce de symbiote assez puissant associé à un tueur en série.
Je regrette qu'on soit si éloigné de l'univers de Spider-Man dans quelque chose d'assez élaboré et esthétique. Le dessin est particulièrement terrifiant au niveau des monstres qui nous sont présentés. L'ambiance reste très sombre et assez gore.
J'avoue avoir été surpris mais pas agréablement. Le graphisme reste piloté par un ordinateur pour un visuel assez bluffant. Pour le reste, j'avoue ne pas avoir adhéré mais les néophytes apprécieront sans nul doute.
Dieu sait que j'aime bien J.J. Abrams que je suis depuis ses débuts notamment sur la série TV Alias. J'avais pu remarquer ses qualités scénaristiques qui ont fait prodige par la suite dans de célèbres blockbusters.
Pour autant, je n'ai jamais suivi l'univers mi-fantastique de Fringe et j'ai trouvé cette lecture un peu décevante car décousue. On n'a pas envie de s'intéresser aux personnages et à leurs aventures. Il manque singulièrement quelque chose pour créer un peu de dynamisme et d'envie. Même le dessin fait pâle figure.
Je ne savais pas que les aiguilles d'une montre qui sont fluorescentes étaient composées de radium jusque cela soit interdit par la législation. Nous allons suivre des ouvrières qui confectionne ses aiguilles grâce à une peinture spécifique. L'action se situe en 1918 dans un établissement du New Jersey.
Il est toujours pitoyable de voir qu’un employeur ne se soucie pas de la santé physique de ses salariés avec autant de perspicacité qu'ils font du bénéfice. C'est une triste histoire qui touchent ces jeunes femmes pleines de vie qui vont mourir. Evidemment, elles n'auront pas le temps de se lancer dans de grandes actions judiciaires pour obtenir réparation de leur préjudice à savoir leur vie.
Je n'avais jamais entendu parler de cette histoire qui fut oubliée. Les auteurs ont réalisé cette ouvrage afin de ne pas les oublier. On vit encore de nos jours avec les oppressions qu'elles ont vécues. Les auteurs indiquent dans une postface que nous n'avons pas le droit d'oublier une seconde fois. A juste titre.
Les attentats du 13 Novembre sont encore frais dans nos esprits. La bd s’en empare pour en faire un documentaire assez précis sur le déroulement des faits. Il est clair que cela va rappeler de mauvais souvenirs à des Parisiens encore meurtris. Le phénomène n’est pas nouveau car bon nombre de bd avaient fleuri après le 11 septembre. La question qui se pose et que je vais tout de même oser poser : fallait-il vraiment raconter ce drame en bande dessinée seulement un an après les faits? Les proches des victimes apprécieront surtout quand elles verront leurs visages criblés de balles.
C’est donc l’une des premières bd sur ce sujet très grave. On suit surtout le parcours de ces terroristes avec un ordre chronologique des faits. On n’arrive pas vraiment à cerner leur profonde motivation. On nous balance plusieurs noms et les petites notes en bas de page sont assez nombreuses ce qui ne facilite pas la lecture. Les auteurs s’appuient sur le travail des enquêteurs. On a des frissons et un certain malaise à voir Salah Abdeslam parler dans des bulles... Et puis, au niveau de la forme, ce n’est pas très folichon. Le dessin en noir et blanc est presque brouillon. La sobriété sera de mise.
Je n’ai sans doute pas aimé également un certain parti pris alors que ce n’est qu’une espèce de reconstitution des faits. Il faut cependant savoir lire entre les lignes. Les auteurs n’ont pas été tendres avec le président Hollande qui semble être le responsable de cette folie meurtrière de par sa politique interventionniste en Syrie. Certaines réactions du président font peur si cela s’avérait être la vérité et la réalité. Que dire également de ces parlementaires qui sont allés pactiser avec l’ennemi à savoir un dictateur sanguinaire syrien ? Pourquoi n’ont-ils pas été arrêtés pour haute trahison ?
Moi, également, je ne serai pas tendre dans ma notation qui sera sans complaisance aucune. Je n'ai pas appris plus que je ne savais sur ces attentats. J’ai également été meurtri par ces drames mais là, je ne me laisse pas gagner par l’émotion pour donner une bonne note. La démarche est louable mais il y a sans doute mieux comme ouvrage sur le même sujet.
J'avoue avoir beaucoup plus inspiré par les précédente œuvres de l'auteur Iwan Lepingle (Rio Negro, Akkinen). Il s'essaie à un autre genre mais cela ne lui réussit pas vraiment en ce qui me concerne.
En effet, la mise en scène est plombée par d'incessants bavardages qui donnent trop d'informations diverses assez inutiles qui paralysent l'action et la fluidité de l'album dans son ensemble. C'est franchement assommant. La lecture a plutôt été assez désagréable pour moi et quand c'est comme cela, je ne me force plus.
Bref, pour ma part, je ne garderai pas d'Esma un souvenir impérissable. Je comprends néanmoins que cela puisse plaire à d'autres lecteurs et c'est tant mieux.
Je ne ferai pas dans le commentaire dithyrambique. Puisque tous les goûts sont dans la nature, je me permets de donner mon avis plus mesuré. Je me suis en effet un peu ennuyé à cette lecture il est vrai assez bizarre.
Le début augurait de bonnes choses mais le développement m’a paru totalement incohérent en partant dans tous les sens. Ce n'est pas tant qu'on passe du noir et blanc à la couleur, mais également à des pages très chargées en des longues pages contemplatives où il ne se passe rien.
Reste un dessin minimaliste dans un genre très brouillon mais dans un superbe écrin pour se consoler. Cependant, n‘étant point adepte de ce genre de graphisme, la consolation a laissé place à la déception. Je cherche encore ce que peut être la bipolarité du chocolat. C’est dire !
J'ai lu récemment « Dragon Head » et je dois dire que le récit commence un peu de la même façon à savoir un jeune qui se retrouve dans un métro sous un tunnel alors qu'il se passe une catastrophe à la surface qu'il va peu à peu découvrir. La menace n'est certes pas la même mais le pitch ressemble fort étrangement.
Le monde a été envahi par des plantes. On a l'impression que la nature reprend ses droits et combat l'homme par ses moyens. On retiendra le thème utilisé par le cinéaste Night Shamalan dans le film Phénomènes avec le fade Mark Wahlberg. Bon, par la suite, le mangaka va corser son histoire avec des monstres qui pourraient être issu de la série « L'attaque des Titans ».
Bref, on est bien dans le manga survival mais avec une dose moins crédible des situations. Par ailleurs, le dessin est tout juste correct. Je ne trouve pas les couvertures très réussies. A noter que le Z a été ajouté pour donner un côté World War Z sans les zombies. On ne peut pas tout avoir !
Je n'ai pas été plus attiré que cela par ces récits qui se succèdent. Certes, on commence par un bon western mais on se perdra vite dans des récits qui apparaîtront comme un peu insipides même s'ils sont situés dans des univers différents.
C'est toujours une sorte de mode que de ressortir des fonds de tiroir des manuscrits par un mangaka ayant connu la gloire grâce à une série phare.
Ici, c'est le créateur de « l'habitant de l'infini » qui est à l'honneur. C'est typiquement le genre de démarche que je n'aime pas trop. On pourra aisément passer à autre chose de plus consistant.
Par contre, rien à redire sur le graphisme plus que maîtrisé de cet auteur de talent.
J'aime bien l'univers de la musique et surtout sa face cachée avec le business qui tourne autour. En l'occurrence, les auteurs vont se concentrer sur un groupe de hard rock texan plutôt méconnu dont les membres ont poursuivi des carrières solos assez variées.
J'avoue également ne pas avoir été passionné par cette bd. Il y a beaucoup de description et des dessins en noir et blanc très statiques peu réussi à mon goût. Cela manque singulièrement de dynamisme. La narration est d'ailleurs très pesante. A la fin, on ne sait pas vraiment où les auteurs voulaient en venir avec ce curieux projet.
La musique de Marie a des consonances écologistes et pacifistes assez marquées. J’avoue avoir été impressionné par les décors. Ce petit village perdu à flanc de montagne parcouru par un petit train est assez enchanteur. Le trait du dessin est assez soigné et pointilleux sur les décors qui sont magnifiés. L’ambiance est triste et mélancolique à la fois.
Par contre, c’est l’intrigue qui semble patinée dans une espèce d’ésotérisme et de poésie. C’est une belle œuvre mais elle manque singulièrement de piquant. Pire encore, on se demande où veut en venir l’auteur bien que ce dernier accélère un peu le rythme en cours.
Bref, le lecteur aura grandement le temps de s’ennuyer ferme dans ce petit monde mignon tout plein. Les bisounours et les bobos y trouveront leur compte. Pour les autres, passez votre chemin.
Nous avons là un manga sentimental et érotique qui relate les aventures d’un jeune homme qui se retrouve mêlé malgré lui aux manigances d’une famille. C'est plutôt bien dessiné avec des décors du Japon de l'an 9 de l'ère Taisho (1920) à une époque de réel grand changement pour ce pays.
Je n'ai pas trop aimé ce yaoi beaucoup trop sombre et cruelle. Je n'aime guère les viols qui ne sont pas synonymes de séduction. Cela va beaucoup trop loin. On arrive à être totalement dégoûté à la fin du premier tome. Bref, cela arrive quelques fois quand on tombe dans une espèce de surenchère gratuite.
Cela fait plusieurs temps qu'on voit apparaître des BD adaptées de l'oeuvre de Michel Bussi qui est actuellement le second écrivain le plus lu en France. Ses romans s'arrachent littéralement en terme de ventes.
J'ai déjà lu en BD : « Mourir sur Seine » , « Nymphéas noirs » et tout dernièrement « Gravé dans le sable » que j'avais bien aimé. Avec un avion sans elle, c'est le top de ce que j'ai lu. J'ai été agréablement impressionné par une telle virttuosité dans le scénario qui passe très bien le cap de la bande déssinée et qui pourrait même être adapté pour le cinéma.
Il s'agit d'une enquête pour découvrir l'identité exacte d'un bébé seul survivant d'un crash d'avion survenu en 1980. le récit alterne entre le présent et le passé et réusi à maintenir un suspense incroyable entre une riche famille parisienne et des prolétaires de Dieppe.
En effet, je n'avais pas vu venir la fin malgré tout les indices laissés par l'auteur au cours de cette histoire très bien racontée et qui a pour cadre notamment le Jura ce qui change un peu de la Normandie chère à l'auteur. A vrai dire, on ne fait pas du tout attention à ces indices en première lecture mais ils se révèlent être assez bluffants.
Un mot sur le dessin du brésilien Nicolaï Pinheiro pour indiquer qu'il correspond tout à fait à mes attentes pour ce type d'histoire. C'est en effet un graphisme très appréciable qui possède une vraie personnalité ainsi qu'une certaine souplesse dans le trait ce qui rend la mise en scène dynamique et prenante.
J'avais emprunté cette BD. Sitôt lu, une commande directe pour la recevoir afin de rejoindre illico presto ma collection. C'est franchement un indispensable. Ma note est maximale pour un très bon moment de lecture.
C'est l'histoire d'un gascon qui part en Patagonie en 1858 pour se proclamer roi en défendant les tribus indigènes contre l'envahisseur chilien. Evidemment, on le prend pour un fou car il n'a aucune légitimité pour devenir roi. Pour autant, Antoine de Tounens va mener un combat durant toute sa vie pour asseoir son statut.
C'est l'occasion de découvrir ce magnifique territoire situé à la pointe sud de l'Amérique du Sud qu'avait mis à la mode un certain Nicolas Hulot.
A la fin de l'album, on aura droit à l'interview de son descendant qui perpétue la tradition familiale en établissant un gouvernement monarchique en exil. Le descendant du roi autoproclamé a même déposé une plainte devant la cour pénale internationale de la Haye en 2019 pour crime contre l'humanité contre le gouvernement chilien. Rien que ça !
Sinon, il faut retenir que ces gens sont animés d'une bonne intention à savoir défendre la culture et les droits fondamentaux des tribu Mapuches et Tehuelches. Certes, mais il aurait fallu le faire gratuitement et non pour un titre.
Un album qui mérite d'être lu par son histoire vraie originale à savoir celle d'un homme qui était promis à un bel avenir et qui plaque tout pour poursuivre ses rêves les plus fous.
J’ai décidé quant à moi de prendre un peu de recul quant à l’analyse de cette bd humoristique qui dénonce les travers de la religion catholique. Je me dis que si l’auteur avait eu le courage de faire la même chose au sujet de l’islam, cela ne serait certainement pas perçu de la même manière. Toujours ce fameux débat : peut-on rire de tout ?
Je ne défends pas particulièrement les religions quelles quelles soient car elles sont responsables de beaucoup de destructions, de massacres, de viols d’enfants à travers le monde etc... Cependant, plus de la moitié de la planète est croyante. Il serait alors convenable de respecter leur foi. Mon meilleur ami est par exemple un catholique pratiquant. Je ne suis pas certain qu’il aurait apprécié cette bd si je la lui avait offerte à Noël.
Alors, oui c’est une belle poilade dans un esprit déjanté pour certains. Me moquer des chrétiens (ou d’autres religions) n’est absolument pas ma tasse de thé. Pour autant, quand j’ai lu récemment « Le crépuscule des idiots », c’était également une critique de la religion mais amené de manière beaucoup plus subtile et intelligente.
Je vais prendre un exemple très concret de gags de Winschluss, un auteur pourtant que j’apprécie grandement depuis son fameux Pinocchio. Dieu demande à Abraham de sacrifier son fils puis se ravise, puis le redemande en se moquant de l’homme etc…
Cependant, Abraham commet l’irréparable. Grosse poilade : il a tué son fils dans un bain de sang. Je ne sais pas mais moi, ce genre de gag ne me fait pas rire du tout ! Je pense à mon propre enfant et ce qu'on pourrait faire sous une influence néfaste. Alors oui, on peut prendre les choses à la légère et c’est d’autant plus pratique avec une religion tolérante comme le catholicisme où il n’y aura pas de fatwa ou de vengeance terroriste posthume dans une rédaction de journaux composé d'auteurs de bd.
Je ne conseillerais pas l’achat pour ne pas offusquer les millions de chrétiens qui composent notre civilisation dont il faut être fier pour ses valeurs de démocratie et de libertés. Je l'ai dit en toute honnêteté.
Je n'avais pas d’à priori négatif sur cette série. Le titre m'inspirait et l'édition est de plutôt bonne qualité. Je ne peux pas en dire autant du fond. La thématique traite de la perte de la mémoire qui change une identité. Pour le reste, c'est le classique triangle amoureux qui a déjà tant été exploité que cela en devient plus que lassant.
Certes, c'est assez sympathique et léger par moment. Cependant, l'impression générale est une certaine fadeur. La narration est assez ennuyante. Le récit manque singulièrement d'originalité. Je n'ai pas accroché au style de l'auteur. Bref, on a vu mieux.
Les contes japonais peuvent être assez diversifiés. On peut connaître l’horreur mais également l’étrange. Là, cela va trop loin. Il est souvent question d’extraterrestres qui se mélangent avec le folklore du Japon d’autrefois ce qui constitue un curieux mélange de genre. Les situations ne sont guère crédibles dans ce contexte. Mais surtout, il manque une véritable mise en scène. Même le dessin parait particulièrement vieilli. Cela donne un aspect assez fade à l’ensemble.
J’avoue que le premier récit démarrait plutôt positivement. Cependant, la suite ne tient pas la route. C’est souvent répétitif. On se demande si c’est toujours la même jeune fille qui est aux commandes. A la fin, il reste un sentiment de lassitude. Non, décidément, ces contes apparaissent bien fades. Certes, il y a toujours pire…
Ce roman graphique est une adaptation du roman Beautiful Creatures, publié en France sous le titre 16 Lunes (paru chez Hachette Jeunesse dans la collection Black Moon). Cette saga fantastique de Kami Garcia et Margaret Stohl a atteint plus de 350 000 exemplaires vendus en France. Cela retrace les aventures d’Ethan et Lena dans une petite ville du sud des Etats-Unis.
L'adaptation cinématographique n'avait pas du tout convaincu le public. Ce manga ne parvient pas non plus à nous accrocher convenablement. C'est bien entendu réservé à un public ado et à la limite de jeunes adultes. C'est une gentille aventure de sorciers dans un genre ressemblant étrangement à Twilight qui décidément fait des émules. Cela s'enlise surtout dans des clichés. Tout est tellement surfait et très prévisible.
En résumé, les fans ado pourront trouver un intérêt dans une adaptation de style manga.
The Earl and the Fairy est une série issue de romans de Mizue Tani. C'est un shojo dans la plus pure tradition victorienne avec l'originalité pour une fille de comprendre les fées. C'est sûr que cela peut servir dans la vie.
La série ne fait heureusement que 4 tomes mais la fin reste très ouverte ce qui provoquera beaucoup de frustration si on arrive à tenir jusqu'au bout. Il s'agira également de passer le cap d'un début assez lent et presque ennuyeux.
Le dessinateur s'en sort pas trop mal avec un trait fin et toujours bien proportionné. On reconnaît tout de suite un style qui fait très shojo.
C'est une œuvre à réserver aux fans de cet auteur. Il est vrai que le papier et le dessin font très vieilli. Cela date en effet des années 70. Il y a un côté horrifique qui rappelle les œuvres de Junji Ito. Les thématiques sont assez diverses comme la passion, la vengeance, la déviance. Par ailleurs, la qualité graphique est au rendez-vous.
Je n'ai pas adhéré car c'est un style d'un autre âge qui passe difficilement le cap des années 2000. Par ailleurs, la cruauté est purement gratuite sans retenue ou une quelconque intelligence du propos et de la mesure. Certes, il y a manifestement de l'inventivité qui a été certainement reprise par d'autres mangakas. Je ne dis pas que cette œuvre est nulle, loin de là mais elle n'est pas pour moi.
Encore un manga qui n'est pas pour moi et qui fait dans la surenchère de violence gratuite et gore. On ne peut jamais le savoir à l'avance. Le début commence par une scène de torture particulièrement malsaine et qui plombe d'emblée toute la lecture. J'avoue ne pas trop aimé ces ambiances très gore surtout en ce moment. Par ailleurs, je n'aime pas trop le litchi.
Certes, on pourra y voir un chef d’œuvre du genre démentiel d'autant que le graphisme est plutôt réussi avec une édition de très bonne qualité. C'est plutôt la tournure de ce récit horrifique qui m'a repoussé d'emblée avec tout ces personnages plus glauques les uns que les autres dans ce club plutôt bizarre.
Quel album franchement ennuyeux ! Certes, il s'agit encore d'une histoire de pilote d'avion de guerre. On n'en retiendra pas grand chose au final. Un ancien pilote des marines raconte ses exploits au Viet-Nam alors qu'il est mourant. Il y a un parallèle qui est effectué par l'auteur entre la situation en Irak et celle du Viet-Nam alors que ces deux conflits semblent bien différents sauf à faire de l'amalgame à tout prix. Et puis, les traumatismes de la guerre du Viet-Nam ont déjà été maintes fois évoqués.
Pour dire quand même des choses plus sympathiques, j'avoue que le style graphique très réaliste me plaît d'autant que les avions sont magnifiques. Pour autant, l'auteur ne parvient pas à insuffler à son récit un brin de souffle épique. On ne se rappelle plus des situations et des hommes qui composent l'histoire sitôt la dernière page refermée.
J'ai beaucoup apprécié ce western moderne qui démystifie d'ailleurs totalement le genre. Il est vrai qu'on a entendu pas mal de choses sur l'Ouest sauvage. Certains y ont même construit une légende qui s'adapte en pièce d'attraction dans des animations diverses.
Notre héros est d'ailleurs est des acteurs d'un célèbre shérif qui a joué un grand rôle pour sauver une ville de malfrats. Le problème est qu'il s'identifie réellement à son personnage ce qui entraîne des troubles psychologiques que ne manquent pas de relever son employeur pour le virer de la scène.
Cette œuvre souligne à quel point les choses qui se racontent peuvent ne pas correspondre à la réalité si on avait le pouvoir de remonter le temps pour vérifier. C'est ce qui va d'ailleurs arriver à notre héros en buvant une étrange mixture d'un chaman indien qui le renvoie dans le passé.
C'est également une critique de certains formes de voyages touristiques où il vaut mieux avoir l'esprit de groupe pour échapper à certains dangers.
Une BD qui sort des sentiers battus pour nous entraîner en effet sur une fausse piste. J'ai adoré cette montée en puissance dans la violence qui commence par quelques mots anodins pour se terminer en carnage. Par ailleurs, graphiquement, c'est de la dynamite. Bref, cet album a tout pour plaire.
On va suivre un écrivain qui revient sur les traces de ces ancêtres en Irlande. Il souhaite écrire sur l'histoire de sa famille où se sont succédé de vrais personnages singulier comme prédicateur, poète, anarchiste ou gangster depuis qu'une certaine Marie-Mae fuyant à famine s'est embarquée pour les Amériques en 1847.
Visiblement, il est question d'une clé qui se transmet de génération en génération. Le mystère demeure afin de savoir ce que cela ouvre.
Cette nouvelle série est une occasion de mieux comprendre l'Irlande rurale ainsi que ses habitants qui ont du fuir la famine pour aller à l'autre bout du monde. Le scénariste Rodolphe nous sert une partition assez classique mais rondement bien mené comme à son habitude.
J'ai trouvé le graphisme un peu étrange au départ car légèrement hachuré mais on s'y habitue par la suite. Le trait demeure fin et précis et concourt à nous faire entrer dans cette ambiance d'un XIX ème siècle assez rude.
Bref, on est dans la saga familiale et les secrets de famille sur parfum de meurtre.
Du même auteur que Cinderalla, voici Hansel et Gretel dans une version un peu plus trash. L'univers déjanté reste le même à savoir sombre et brutal. On prend les mêmes ingrédients et on recommence. Le résultat est toujours aussi décevant en ce qui me concerne.
On pourra y trouver une certaine originalité. D'autres y verront au massacre d'un conte voir d'un mythe. Je n'adhère pas à ce genre de récits parodiques avec des couleurs très criardes.
Je n'ai pas aimé ce délire autour de Cinderalla. Certes, c'est une serveuse de restaurant japonais qui va devoir survivre à la mort de son père qui a fait une indigestion. On a droit à un univers totalement déjanté. C'est surtout le graphisme qui est gras et qui ne fait pas très manga.
En effet, les personnages mignons et colorés peuvent se révéler assez cruels. Bref, bienvenue dans Cendrillon au pays des morts-vivants. Désolé mais cela ne le fait pas avec moi. C'est une sauce qui ne prend pas. Je comprends désormais pourquoi on peut parfois mourir d'indigestion.
Pour une fois, le dessin ainsi que le support semble être d’une qualité un peu plus supérieure que la moyenne avec pour décors le Londres des années 1920. J’ai bien aimé ce graphisme fin et soigné. Cependant, l’écrin ne fait pas tout.
Cette aventure démarre dans le vif du sujet sans aucune construction logique. Rien n’est délicatement amené et c’est même assez brutal comme introduction. La lecture n’a pas été des plus agréables. Il y a des idées mais elles sont tirées par les cheveux. Le mysticisme sera de rigueur.
Certes, ce titre possède une identité propre et garde une certaine originalité. Mais encore faut-il adhérer. Au Japon, c’était d’abord un roman à succès avant d’être adapté sur le support manga.
A noter également que nous n’aurions pas droit à une fin digne de ce nom. Une pure perte de temps.
Je ne suis pas un grand fan de l’œuvre d'Osamu Tezuka. J'ose le dire même si je sais que c'est un monument du manga qui a inspiré plus d'une génération de mangakas. Cela est incontestable.
Les aventures de cette princesse Saphir au royaume imaginaire de Silverland qui se travestie pour déjouer les plans de son oncle ne m'ont guère intéressé. Il est certes question d'identité mais la mise en œuvre est parfois assez grossière. Cela reste trop classique malgré un scénario au départ assez ambitieux.
Pour noter un manga, j'ai plusieurs critères : originalité, psychologie des personnages, dessin, ambiance, ressenti, intrigue et action, et enfin la durée. Là, je coche pratiquement que des cases négatives sur chacun d'entre eux.
Globalement, c'est franchement ennuyeux avec des personnages sans intérêt. Le divertissement et les émotions procurés sont proches du zéro. Je retiens beaucoup de maladresses et de défauts avec un dessin très fouillis.
Pour autant, je reconnais une certaine identité et une certaine ambiance particulière à cette série qui a pu faire des émules. 2 étoiles.
J'avoue avoir été assez perdu alors que le début était plutôt prometteur. Ilegenes est une île du péché qui constitue un état. Dans ce pays, on a fait des recherches génétiques assez avancées qui ont permis la création de clones plutôt efficaces.
Nous suivions des garçons dans une école militaire pour pouvoir prétendre à de hautes responsabilités. On se concentre sur le fils de l'un des fondateurs de ce pays où la science ne connaît pas de limites morales. Cependant, il est soupçonné d'avoir été génétiquement modifié ce qui peut poser problème.
J'avoue que je n'ai pas trop apprécié les personnages qui sont sans envergure. On se perd vite dans les niaiseries du genre. La narration est même assez linéaire. Les passages dramatiques sont gérée à la légère. Bref, une accumulation d'erreur de mise en scène ont eu raison de ma patience légendaire.
Encore une bd qui fait encore très vieille France comme on n'en fait plus. A vrai dire, je n'ai pas été séduit par ces 5 petites histoires un peu lugubres et qui puisent dans le folklore local de nos provinces.
En effet, les chutes de ces récits m'ont paru un peu stériles. Même la mise en scène me semble un peu désorganisé malgré un réel effort. C'est surtout les phrasés qui m'ont achevé.
Par contre, le graphisme en noir et blanc est plutôt réussi car il donne de la profondeur aux différents protagonistes. Le trait est fin et plutôt détaillé. C'est dommage car le dessin fait bonne figure.
C'est une série qui s'adresse à la jeunesse et plus précisément à l'adolescent un peu rebelle mais qui se range tout de même dans le droit chemin.
La morale sera sauve dans le premier opus car Marc dénoncera son copain voleur à la police pour les beaux yeux de Lucille. C'est sans doute pour faire le bien mais le procédé ne me plaît guère. A noter une utilisation de la diversité sociale et même du handicap au sein de ce groupe de musique. C'est très politiquement correct.
Pour le reste, c'est assez convenu jusque dans les dialogues et dans les scènes déjà maintes fois vu au cinéma. Au final, c'est assez gentillet et sans surprise et même sans saveur particulière.
Quand j'ai reçu cet ouvrage, j'ai eu peur d'être un peu déçu au vu de l'excellente qualité de son concurrent « Le château des animaux » qui se décline par tome et qui traite exactement de la même œuvre de George Orwell, connu pour son célèbre 1984 publié juste avant sa mort en 1949.
Je dois bien avouer que je n'ai été nullement déçu car le traitement est un peu différent avec des idées tout aussi novatrices pour se démarquer un peu. Du coup, je juge cet ouvrage assez complémentaire. Il a en outre un sérieux avantage à savoir être juste un one-shot c'est à dire qu'il ne va pas s'étaler.
Evidemment, j'ai adoré de par la thématique traité. On se rend compte qu'une révolution peut aboutir à une démocratie mais qui est vite balayé par les ambitions des dirigeants pour terminer en une dictature. J'ai ainsi pu voir une espèce de retranscription de la réalité quand par exemple Staline s'est débarrassé de Trotski en l'accusant des pires maux et surtout en réécrivant l'Histoire.
On voit que les animaux qui avait des règles bien précises au départ se retrouvent quelques années plus tard avec d'autres règles arrangées pour ceux qui dirigent. Ainsi, la révolution et ses idéaux peuvent mener à un état pire qu'avant pour ses habitants.
Cela ne va pas forcément bien se terminer. J'ai aimé une phrase qui résonne avec l'actualité du moment: La liberté a un prix que chacun doit être prêt à payer. On ne peut se battre pour la liberté des habitants d'un autre pays étranger à moins d'être le gendarme dirigiste du monde et d'accepter de faire mourir de jeunes soldats pour des contrées lointaines et se voir reprocher toutes ces actions par une bonne frange de la population. C'est à chaque pays de se battre pour sa liberté et son autonomie et non de fuir à l'étranger. Nous n'avons pas de leçons à recevoir en matière de démocratie car nous l'avons également chèrement payé.
Bref, c'est le type d'ouvrage qui apparaît assez enfantin mais qui est en réalité une redoutable fable qui pousse à la réflexion sur la démocratie et la tyrannie. Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est superbe car finement détaillé et coloré. Portées par ces planches de toute beauté, le récit se suit avec un grand plaisir.
Cette BD d'une grande profondeur occupera une place de choix dans ma collection car elle est hautement recommandable.
Je suis un peu long à la détente: j'ai compris qui était véritablement ce Karolus Magnus. Il est vrai qu'on l'appelle généralement Charlemagne. C'est toute son histoire qui nous est raconté dans les moindres détails.
Je ne l'imaginais guère en empereur des barbares ayant soif de conquêtes en étant jamais rassasié. On a du mal à croire que c'est lui l'inventeur de l'école comme le chantait si bien France Gall.
On s'intéresse également à un autre protagoniste qui semble être l'héritier d'un duché situé à travers les Pyrénées et qu'on nomme Vasconie. Cela deviendra plus tard dans l'histoire la Navarre. Visiblement, notre empereur avait fort à faire pour venir à bout de ce territoire stratégique pris en tenaille à cause de la menace musulmane en Ibère au sud.
J'ai été un peu perdu dans cette lecture par la multitudes d'informations qui nous ai donné afin de comprendre tous les enjeux en cours. Il est question de calife, d'émir, puis de duc, du pape et de différentes peuplades composant le royaume etc... On s'y perd un peu si on n'est pas spécialiste de cette époque du Moyen-Age située peu avant l'an 800. Il faudra s'accrocher pour pouvoir ensuite apprécier.
J'ai beaucoup aimé le dessin assez coloré mais qui fait merveille dans cette aventure historique médiévale. On attend la suite avec impatience à savoir la fameuse bataille de Roncevaux.
Je voulais renouer avec la bd franco-belge et le format traditionnel dans le genre Tintin ou Largo Winch. Cela faisait longtemps en ce qui me concerne que je n’avais pas touché une nouvelle série. Il faut dire qu’on observe actuellement une espèce de pénurie quant aux nouvelles séries préférant se rabattre sur l’existant ou sur des one-short devenus un peu la norme.
Je n’ai rien contre de vénérables soldats qui défendent les couleurs de notre pays à l’étranger en faisant certes de l’ingérence mais pour le bien de l’humanité et chasser la vermine avant qu'elle nous pulvérise. En l’occurrence, le terrain sera celui de l’Afghanistan et de la Libye. Le sujet est le conflit dans le monde arabe actuel avec le fondamentalisme religieux. L'angle de vue sera militaire.
Pour commencer, j’ai trouvé le langage des soldats assez châtié qui fait dans mon cher Tiago. C’est un peu comme si on mettait un marquis du XVIIème siècle à la place d’un soldat sur un terrain miné. Bref, cela ne le fait pas. Certes, je me plains quand il y a des gros mots mais l’excès inverse quand il n’est pas rattaché au contexte produit le même résultat. Il y a un sérieux manque de crédibilité alors que cela se veut actuel avec des histoires d’otages et de rançons cachées ainsi que d’hommes de l’ombre de L’Elysée chargé de faire le ménage.
A vrai dire, je me suis ennuyé car il ne se passe rien. N’est pas Van Hamme qui veut. Il faut une direction ou au moins une intrigue, entretenir un suspense, décrire un héros charismatique. Tout manque un peu dans cette bd qui n’est guère passionnante mais qui aurait sans doute pu l’être au vu du sujet.
Avec Batman - le culte, on a droit à l’un des pires méchants de toute la galaxie à savoir un mystérieux prédicateur qui se sert de Dieu pour asservir la population de Gotham City. On sait tous qu’il n’y a rien de pire qu’un religieux pour faire le mal car tout est une question de pouvoir.
Le pauvre Batman sera presque enrôlé de force dans une secte qui affame et qui drogue les gens pour mieux les asservir. Après les ressorts sont un peu les mêmes que dans la vraie vie. On légitime des actions de violence au nom du divin. Une moitié de la population approuve quand l’autre est obligé de fuir.
Je n’ai pas trop aimé le dessin qui fait vieillot ainsi que des images assez figées. Ainsi, on peut avoir une journaliste qui débite son discours communiqué sur une page composée de 9 cases mais avec toujours la même image. Cela se répète inlassablement ce qui ne contribue pas au dynamisme.
Un recueil que je qualifierais de sans véritable valeur ajoutée. C'est d'un ennui mortel sur de simples constatations séquentielles et d'une forme de poésie urbaine dilatoire qui fait un peu bobo. Voilà, c'est dit.
Pour le reste, le dessin réaliste tout à fait appréciable ne permet pas de sauver la mise finale. C'est comme au poker, cela passe ou cela casse et quelque fois, il vaut mieux se coucher.
Un récit chorale assez particulier sur le mode de suivre un personnage pendant une case ou deux puis un autre et ainsi de suite au gré du vent. C'est vrai que cela s'entrecroise à un moment donné autour d'une intrigue de vol ou de recherche de chat.
Mais bon, c'est épuisant à suivre. La lecture n'a pas été très agréable car on a a vite marre. Par ailleurs, c'est de la vraie ligne claire assez expressive. Bref, gavant.
Je vais encore rejoindre le concert des lamentations car il y a bien lieu de se lamenter en l'occurrence. S'il y avait un mur pour toutes les bandes dessinées, je crois que je passerai bien tous les jours. Aurais-je seulement encore des larmes ?
C'est un manga qui sur le fond et sur la forme ne m'a pas trop inspiré. Graphiquement, c'est entièrement à l'encre de Chine mais avec un mauvais rendu. Par ailleurs, aucune sensation de plaisir à la lecture de ces trois contes mi-poétique se passant dans un Japon médiéval sous la neige. Certes, je sais bien que la critique est parfois facile et subjective.
Bref, je n'ai pas accroché et pire: je me suis ennuyé.
Le principe est celui d'une visite comme dans un zoo. Cependant, à la place des animaux, nous aurions droit aux habitants d'un village à savoir Chalonnes-sur-Loire. Il s'agit en effet de brosser le portrait de ces gens à la manière animalière. Tout un exercice de style qui ne m'a guère convaincu.
En effet, c'est tellement bavard que les dialogues sous forme de monologue prennent toute la place sur le dessin. Cela en devient pratiquement assommant au fil de la lecture.
C'est dommage car l'idée de départ était intéressante mais c'est son exploitation et la forme prise qui ne cadrent absolument pas.
Je n'ai pas trop accroché à cette histoire peu ambitieuse. On peut certes sympathiser avec le personnage de l'héroïne Daisy qui perd son commerce lors d'une partie de poker et qui se reconvertit en braqueuse de train façon testeuse de sécurité.
On retrouve certes les codes du western mais c'est exploité de façon trop classique pour convaincre. Cela reste en effet assez fade dans le déroulement des différentes scènes qui se succèdent. Même le graphisme est trop épuré avec toutes les nuances de gris. Reste l'idée originale d'un far-west futuriste mais cela ne me suffit pas.
Je ne suis pas entré dans cette suite d'histoires courtes relatant les aventures du prince Ludwig et de son fidèle valent qui partent sillonner les royaumes en quête d'une princesse.
Le graphisme assez particulier ne met pas en valeur les décors qui m'ont paru d'ailleurs assez anachroniques. J'ai constaté un dessin très inégal au fil des pages.
L'auteur s'inspire de conte célèbre pour le faire à sa sauce en relatant les aventures de son prince. Les récits s’enchaînent mais pas forcément dans un ordre précis. Je pense que le mangaka ne voulait pas forcément en faire une série au départ et qu'il a par conséquent choisi des directions différentes et cela se ressent.
Je ne suis pas preneur.
Il s'agit d'une BD d'aviation typiquement historique qui nous conte l'une des plus grandes opérations ayant eu lieu lors de la Seconde Guerre Mondiale par les Alliés. Il s'agit de Gomorrhe.
Cette cité maudite est en l'espèce la ville allemande d'Hambourg qui fut totalement incendiée par une armada de 770 bombardiers anglo-américain au mois de juillet 1943. Il s'agissait de démoraliser les troupes d'Hitler en rasant littéralement cette ville célèbre pour son port naval.
Je ne suis pas pour la guerre comme beaucoup de pacifistes. Pour autant, on ne peut parfois rien empêcher si un dictateur met le monde à feu et à sang. Il faut s'attendre à un moment donné à une riposte et plutôt espérer la victoire du camp du bien et de la liberté. La riposte était-elle réellement proportionnée en visant également une population civile ? Telle demeure la légitime question. 45.000 civils allemands ont tout de même succombé sous les bombes au phosphore incendiaire dans un horrible carnage.
Il n'y aura pas de véritables héros ou protagonistes dans cette histoire. On suivra surtout des bombardiers devant atteindre leur objectif et rentrer si possible sain et sauf.
On observera de belles ambiances graphiques avec un jeu réaliste de couleur assez impressionnant. Un bémol cependant concernant les visages des protagonistes qui paraissent figés.
Il est dommage également que le scénario soit un peu faiblard. Les amateurs d'aviation de guerre seront ravis en tous les cas.
Il est aujourd'hui l'auteur italien le plus populaire de bande dessinée. Il faut dire que un certain Kobane Calling a été un véritable succès en 2014. Depuis, ce sont les affres de la célébrité qui assaillent littéralement l'auteur. On le plaindrait presque pour cette situation malheureuse.
Il avait besoin de réaliser cette bd pour laver son sentiment de culpabilité vis à vis de ses amis qu'il a délaissé au profit de son travail d'auteur militant pour toutes les causes perdues. Du coup, il dresse un portrait de lui sans concession avec une grosse part d'autodérision. On aura droit également à la crise de la trentaine.
Honnêtement, les doutes de cet auteur m'ont laissé dans l'indifférence car il y a d'autres combats certainement plus méritant. Et puis, l'ambiance un peu punk ne suscite guère mon intérêt. Que dire également de l'abondance de dialogues ? Cela étouffe toute l’œuvre aussi sympathique soit-elle sur le fond et la forme.
J'avais bien aimé Kobane Calling mais je dois bien avouer que je n'ai pas aimé 12 heures plus tard dont le titre est un clin d’œil à 28 jours plus tard et sa suite 28 semaines plus tard dans un genre film d'horreur zombie post-apocalyptique.
Le trait du graphisme est toujours aussi agréable. Ce qui pêche, c'est la profusion de dialogues inutiles d'adolescents survivants qui nous laisse véritablement sur le carreau. On devra faire un effort surhumain pour aller jusqu'au bout et quand on y arrive, on se dit tout cela pour cela tant la fin est abrupt et peu satisfaisante.
L'idée de départ était sans doute intéressante avec ce mythe indien ancestral mais l'exploitation s'est révélée assez chaotique dans ce cadre futuriste post-apocalyptique.
Je me suis très vite ennuyé à cette lecture qui était censé de me faire rêver un peu. Cette œuvre est malheureusement dépourvue d'originalité sachant qu'on nous ressert les mêmes plats qui sentent alors le réchauffé.
Les personnages sont beaucoup trop caricaturaux. Que dire des dialogues qui sonnent creux ? Bref, c'est quand même un peu calamiteux.
Il y a des œuvres qui me sont totalement imperméables en produisant chez moi aucune émotion particulière. Celle-ci en fait malheureusement partie.
En effet, c'est juste une succession de petites cases sans grand intérêt scénaristique et même graphique. C'est plat et c'est ennuyeux à l'image de cette île des Malouines. Cela n'apporte rien de particulier. La rigueur règne en maître.
Bref, aucune valeur ajoutée.
J’ai été déçu par cette lecture car je pensais que le passage à Paris en 1778 du célèbre compositeur de musique classique Wolfgang Amadeus Mozart donnerait lieu à des aventures dignes de ce nom. Or, je me suis littéralement ennuyé. Le sujet pouvait être intéressant mais le traitement a achevé mes espoirs.
Par ailleurs, le graphisme assez anguleux n’a pas vraiment aidé à mettre une bonne appréciation. Bref, la lecture a été plutôt pénible et encore, c’est un euphémisme. Pour autant, je retiendrais que Mozart a eu bien du mal à faire reconnaître son talent dans notre capitale des arts et de la culture. Pour autant, de nos jours, une certaine Jenifer et un certain Matt Pokora n’ont pas tout ce mal, eux. Triste époque.
On atteint là les bas-fonds bien que j'ai déjà lu pire. Les personnages sont archi-stéréotypées et le graphisme est vraiment peu flatteur pour les paysages. Par ailleurs, la narration est assez confuse et le découpage assez chaotique.
Certes, il y a un peu de folie et de mélange de genre mais cela ne le fait pas. Reste ce fameux duel entre deux frères ce qui maintient un peu la tension.
L'auteur a voulu jouer sur les codes du western spaghetti mais sans en comprendre véritablement l'essence.
J'avoue ne pas avoir aimé ce shojo à l'eau de rose où une lycéenne choupinou s'éprend d'un fils de yakuza que tout le monde craint. Personnellement, je te l'aurais renvoyé de l'école.
Encore une fois, nous avons un scénario et un cadre qui ne fait pas dans l'originalité. L'auteur nous avait pourtant déjà fait le coup de devoir supporter un garçon que l'on apprécie pas d'avoir à ses côtés mais dont on tombera finalement amoureux.
Bref, l'ennui de lecture sévira assez rapidement pour des lecteurs mâtures.
C'est une histoire moderne du conte de la Belle au bois dormant mais avec une variante sur la danse classique. Rien n'est vraiment crédible dans ce récit où on pourra aisément s'arracher les cheveux (à condition d'en avoir) ou avaler une belle couleuvre.
Pour autant, le graphisme reflète beaucoup de grâce et de délicatesse. Il est dommage que le scénario soit si mièvre. Vraiment désolé mais je ne peux décemment pas donner plus de deux étoiles. Il faut être honnête avec soi-même. Cela ne mérite pas plus pour moi. Fort heureusement, il y a beaucoup mieux sur le marché et même dans ce secteur jeunesse.
Cela commence de manière assez classique avec cette bataille dans les Ardennes en 1944 pour tomber dans le fantastique pur sans crier gare. A partir de ce moment là, j'avoue que cela m'a fait un peu de peine de savoir qu'au paradis, c'était également la guerre des anges avec les enfers et ses démons. On ne peut être tranquille en paix nulle part dans toutes les dimensions.
Sur la terre, comme au ciel, les anges n'aiment pas devenir vieux. Il est vrai que j'ai eu ma dose avec les horreurs et les destructions. Les tripes explosent à tout va. Bref, il faut aimer cela. J'avoue que le dessin est plutôt réussi et que cela se laisse lire malgré tout.
Je sais que le sujet du COVID est assez clivant au niveau de la population française. Je vais donc tacher de ménager toutes les susceptibilités. Ceci dit, il s'agit ni plus ni moins que le témoignage d'un interne de garde lors de la première vague de ce nouveau virus apparu en Chine en décembre 2019 et qui a ravagé notre pays au cours du mois de mars de l'année 2020.
N'oublions jamais d'où est venu ce virus pour commencer. A noter que ce fameux pays déplore toujours moins de 5000 morts à l'heure où j'écris cet avis ce qui me paraît assez suspect par rapport au plus de 618.000 morts chez leur concurrent les USA. Cela pousse à une certaine réflexion. Évidemment, ce n'est pas la faute aux chinois car cela aurait pu démarrer n'importe où sur le globe.
L'auteur va nous indiquer ce qu'il a vécu à la manière d'un journal intime tenu tous les jours pendant 35 jours correspondant au premier confinement décidé par le président de la République le 16 mars 2020. Ce jour là, il n'y avait encore que 6.633 cas et 148 morts. Il est vrai que le compteur a malheureusement dépassé les prévisions les plus folles. Nous sommes aujourd'hui à 112.620 morts.
C'est important d'avoir le vécu des soignants afin de comprendre l'ampleur du phénomène qui a touché le monde. Ils font toujours un travail remarquable afin de soigner les patients et de sauver le maximum de vie en prenant beaucoup sur eux. Les moyens n'étaient pas non plus mirobolants au début de cette crise. Je pense aux masques ou aux respirateurs.
Je cite une petite phrase issue de la vraie vie : « Bonne nouvelle les enfants : on a reçu des médicaments pour tenir jusqu'à la fin de la semaine ! On va pouvoir se détendre un peu !». C'est quand même triste et lamentable.
Mes reproches concernant la BD est que celle-ci est un peu brouillonne et un an après, beaucoup de choses paraissent un peu dépassées tant on a appris et également évolué dans la connaissance de cette nouvelle maladie infectieuse. Il y a beaucoup de textes qui constituent des compilations de faits et de réflexions très diverses.
Mon passage le plus marquant a été quand notre soignant croise des joggeurs qu'il aurait envie de tuer tant il se démène la journée dans son service. Le soir, à 20 heures, ce sont les mêmes qui applaudissent au balcon de leur logement car il les reconnaît. Au fond, il n'aime pas vraiment toute cette hypocrisie liée à cette mise en scène.
Une de mes connaissances m'a indiqué que un métier devient difficile quand un événement particulier se produit (exemple: le métier de gardien de prison quand il y a une mutinerie). Elle pensait que c'était aux soignants de faire leur travail pour lequel ils sont payés et un point c'est tout car beaucoup de métier restent actuellement assez difficiles. J'avais un peu de mal à lui faire entendre un autre son de cloche.
Notre auteur Védécé s'étranglerait en entendant de telles remarques. En effet, il ne ménage pas la population qui ne fait rien pour se protéger et qui se met en risque. Cela en devient presque agressif comme si on pouvait attraper le covid à l'air libre en faisant un jogging. Moi, je dis qu'il faut relativiser. L'idée prédominante de l'auteur est que la dernière chose qui empêche l’hôpital public de sombrer, c'est uniquement la dévotion des soignants.
Pour autant, je trouve que ce témoignage est fort utile et cela se termine de manière fort poignante. C'est plus qu'une simple expérience de vie à affronter un putain de COVID. L'histoire en reparlera certainement avec plus de recul.
Cet officier de la Royale Navy a la particularité d'être célèbre grâce à la mutinerie du Bounty en 1789. On se souvient encore de l'acteur encore jeune Mel Gibson en Christian Fletcher préférant se reposer au bras de vahinés à Tahiti. Il incarne encore pour moi le héros romantique qui a combattu la tyrannie.
Cependant, le Capitaine Bligh semble être un habitué des mutineries car il est intervenu pour mâter la plus importante d'entre elle survenue en 1797: la révolte de la Nore. Un salaud jusqu'au bout qui n'a pas hésité à faire dans la répression alors que ces matelots ne faisaient que réclamer une hausse de salaire sans remettre en cause le système.
Bref, l'image nuancé de Bligh ne sera pas de rigueur en l'espèce. Après tout, il n'y a pas eu mutinerie pour rien. Cependant, il est toujours intéressant d'avoir son point de vue sur la mutinerie du Bounty qui l'a beaucoup marqué. Cet homme n'a malheureusement pas appris de ses erreurs.
Je n'ai pas trop aimé au premier abord le graphisme composé de photoshop. On croirait lire un magazine de photo avec des bulles parlantes ce qui paraît déconcertant. Pour autant, cela donne un effet plutôt original que l'on pourrait apprécier. En effet, ce réalisme est plutôt impressionnant.
Pour le reste, c'est une bd historique qui pourra trouver son public parmi ceux qui sont fans de beaux navires.
C'est une bd concept qui nous mettre 99 façons de réaliser en bande dessinée une scène banale de la vie quotidienne entre indiquer l'heure à sa compagne et chercher quelque chose dans le frigidaire tout en ne se rappelant plus ce que l'on cherche.
C'est intéressant pour nous indiquer qu'il existe une multitude d'analyse possible d'une même situation. Certes, mais j'ai trouvé cela un brin ennuyeux car toujours la même scène 99 fois. La répétitivité n'a pas aider malgré les variations. Comme dit, c'est de la bd concept.
Je n'irais pas à dire que c'est une mauvaise bd mais l'entrain n'y est pas, ni le compte à mon avis. Cela demeure assez obscure comme récit. On a du mal à comprendre les enjeux après un début difficile et chaotique. Il va falloir s'accrocher entre une certaine forme d'ésotérisme et la réalité historique.
Quand on n'éprouve pas du plaisir à la lecture mais une lente agonie, c'est plutôt mauvais signe. A la complexité du récit, il faudra ajouter un graphisme anguleux qui nous permet de confondre les personnages ce qui n'est vraiment pas très pratique. C'était déjà difficile comme cela avec le scénario.
Je comprends parfaitement que cette vieille série puisse plaire à bon nombre de lecteurs nostalgiques d'une certaine époque aujourd'hui révolue. J'ai découvert les aventures et les voyages de Stéphane Clément un peu dans l'indifférence et par hasard.
Je n'arrive pas à me faire aux traits graphiques de cet auteur dont ce n'est pas la première série que je découvre. J'ai avisé par exemple « l'ombre de Jaïpur » que je n'avais pas aimé du tout. En l'espèce, l'intention de cette série d'un voyageur baroudeur était pourtant louable : nous faire découvrir un autre regard sur d'autres populations notamment d'Asie.
Mais voilà que malgré mon ouverture d'esprit, je n'arrive pas à me passionner sur ces tranches de vie empreintes pourtant d'un certain humanisme. Je crois que c'est sans doute lié au style de l'auteur auquel je n'adhère pas. Les réactions des personnages ne me semblent pas crédibles. Le dessin me semble trop figé et daté d'une autre époque.
Bref, je ne suis pas convaincu par cette série. A noter que j'ai tout de même essayer de laisser une dernière chance en lisant le dernier tome intitulé "Lady of Shalott" paru en 2017 mais rien n'y fait.
Nous avons une jeune adolescente qui cristallise l'attention des jeunes adultes pour son beau corps. tout ne sera que violation de corps dans une virée assez sordide entre le bar et l'usine de cette bourgade provinciale.
A noter la date de parution en 2005. Cette œuvre qui était assez intimiste était sans doute en avance sur son temps avec comme thème le harcèlement de rue (qui existait déjà). C'est dur et c'est brut de coffrage.
Il faut également aimer le dessin aux traits assez gras. J'avoue que ce n'est pas trop mon style graphique d'autant que la bd est sur un format spécial très grand (un peu à l'italienne).
Je n'ai pas trop aimé ce déchaînement de violence morale et physique avec cette succession de clichés qui m'ont lassé. Ce n'est certes pas mon monde mais j'ose croire que ce n'est pas non plus le monde dans sa réalité quotidienne.
Les vieux titres n’ont généralement pas ma préférence car ils sont vites dépassés. Il faut surtout vivre avec son époque et être un peu dans le vent pour ne pas tomber dans la ringardise. De toute façon, j’estime que la jeunesse est un état d’esprit.
Ce thriller se voulait certainement novateur à l’époque avec une narration peu conventionnelle et des images chocs. Aujourd’hui, cette lecture m’a paru totalement ridicule car le récit est totalement décousu. Oui, c’est bien une œuvre de 2005 qui n’a pas dépassé l’épreuve du temps.
Un mot sur le dessin pour dire qu’il est à l’image de cette bd c’est-à-dire très dénué pour ne pas dire dénudé ou désuet.
Un yaoi typiquement lycée et très très soft. Tout part d'un camarade de classe qui découvre que l'un de ses copains est gay. Son regard est plutôt assez hostile au départ. Entre découverte de l'autre et soutien, une relation amicale se noue peu à peu. C'est cette ouverture dans laquelle s'engouffre tout ce récit.
J'avoue m'être rapidement assez ennuyé car ce qui est désormais normal apparaît comme tellement étrange pour certaines personnes. L'homosexualité n'est pas un choix. Bref, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat. Bref, c'est une lecture sur les tourments des adolescents qui se découvrent. Il y aura la peur, le mal-être mais également la solitude. La quête du bonheur pourra sembler lointaine.
Je n'ai pas trop accroché sans doute par manque d'intérêt.
Les dessins sont véritablement magnifiques. C'est vrai. Cependant, ces quatre petites histoires amoureuses ne m'ont guère inspiré. Il ne se passe pas grand chose mis à part de grandes envolées lyriques assez mièvres.
Je n'ai pas du tout été touché par les sentiments forts qui sont exprimés car la mise en scène est plutôt poussive avec un rythme très lent. Il y a une réelle maladresse de la part du mangaka qui souhaitait faire preuve de délicatesse. A la fin de la lecture, on se dit tout cela pour cela.
Bref, une oeuvre un peu inutile. Reste les beaux dessins et une belle couverture assez mélancolique.
J'avoue avoir nettement préféré cette version de l'un des plus célèbres roman d'Alexandre Dumas à la précédente version en manga que j'avais également posté. Voilà également une version qui me semble être plus proche du roman original. On va assister à la vengeance implacable du héros emprisonné à tort pendant des années à cause de son succès.
Le graphisme est réellement de toute beauté avec des détails assez soignés. L'écrin est asse joli pour un nombre de pages approchant les 400. La lecture a été assez agréable. Pour une fois, on a évité la niaiserie et la simplicité. A noter également un prix assez abordable au vu de la quantité et de la qualité.
Voici une BD composée par une autrice et un sociologue qui se prennent la tête pour comprendre la mode dans tous ses paradoxes et nous fournir une analyse sans concession de ce milieu fermé et exclusif.
Ils vont se servir du personnage de la reine Marie-Antoinette qui aurait introduit une certaine forme d'élégance dans notre royaume de France en faisant appel à une des premières modistes. Ils feront également référence au célèbre dandy anglais George Bryan Brummell qui avait la particularité de cirer ses chaussures au champagne. Les amateurs apprécieront.
Les délires vont se poursuivre à travers de célèbres personnages comme les philosophes Platon et Aristote. On comprend que définir la mode n'est pas aussi simple que cela. Les grands couturiers, les défilés de mode avec mannequins anorexiques et relooking n'auront plus aucun secret pour vous lecteur. Bref, c'est la mode dans tous ses états ! Il est vrai que le diable s'habille en Prada.
On part du constat que la décision de s’habiller est un acte social pour une représentation de soi. C'est assez intéressant comme concept mais les auteurs vont vite perdre les lecteurs à force de balancer des idées comme les goûts qui changent.
Avec 100 milliards de vêtements vendus chaque année, l'industrie textile est l'une des plus polluantes du monde en émettant 1,2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre. Pour un jean, il faut utilisé 11.000 litres d'eau soit l'équivalent de 285 douches.
Et que dire des gaspillages avec plus d'un tiers invendus ! Rien qu'en France, on jette plus de 600.000 tonnes de vêtements chaque année. Bref, il y a toute une dimension écologique à prendre en compte pour éviter le gaspillage à grande échelle.
Après l'impact sur l’environnement, il faut également se pencher sur cette surproduction à bas coût de main d’œuvre dans les pays émergents. On se souvient de l'effondrement en avril 2013 d'un immeuble abritant des ateliers textile au Bangladesh ayant fait 1100 morts et 2000 blessés.
Pour autant, certaines idées sont assez intéressantes pour qu'on les suivent avec un certain intérêt même si le dessin est assez fouillis ainsi que l’enchaînement des cases et des scènes assez dense.
C'est un peu dommage pour ce côté burlesque et déjanté car cette ouvrage aurait pu être bien mieux exploité. La mode déshabillée propose tout de même un regard assez intéressant sur ce phénomène en n'ayant pas peur d'aborder différents sujets.
A vrai dire, le scénario est assez intéressant avec ces extraterrestres qui décident afin de nous rendre visite en 2084 afin de sauver la Terre d'une destruction programmée à cause des guerres et de l'épuisement des ressources.
Il est vrai que la motivation des aliens ressemblent à s'y méprendre au film Premier contact réalisé par Denis Villeneuve. Par ailleurs, on est assez proche de Christophe Bec et de son Prométhée sur un thème finalement assez similaire avec une même mise en scène concernant l'apocalypse. Bref, aucune originalité à l'horizon ce qui est bien dommage.
Une bonne partie de l'album se passe sur la planète extraterrestre où l'on suit les aventures amoureuses de Swann et Satie. Oui, on est bien du côté de chez Swann et c'est plutôt exotique. On remarquera une touche à la Luc Besson et de son dernier bide Valérian concernant la planète plage. Encore une fois, on emprunte des univers par ci et par là.
Bref, je ne ferai pas dans la complaisance pour louanger ce qui est guère mon style. Il faudra vous y habituer. Reste néanmoins une couverture assez accrocheuse avec un graphisme assez convaincant.
Visiblement, ce style de polar assez pompeux ne m'intéresse guère. Il faut dire que la narration est d'emblée assez assommante avec également un caractère de lettrage assez illisible.
Dès lors, j'ai eu du mal à me relever et suivre cette aventure sans intérêt. C'est assez vieux jeu dans la mise en scène. Il n'y a rien à faire: je n'apprécie pas vraiment ce genre de polar.
Certes, on pourra reconnaître que c'est dans un bel écrin et que c'est assez soigné dans l'emballage. Cependant, en ce qui concerne, cela ne le fait pas.
C'est vrai que c'est un album qui manque de souffle et qui souffre d'une certaine confusion entre les personnages. Il y a des dialogues qui alourdissent inutilement le propos. Même la romance entre la jeune passionaria républicaine et le beau pilote russe manque cruellement de saveur.
Reste néanmoins le contexte assez intéressant de l'aide soviétique durant la guerre d'Espagne. Il est vrai que le dictateur stalinien ne fait jamais les choses gratuitement et qu'il vaut mieux parfois se débrouiller tout seul. L'Espagne paiera très cher le prix de cette traîtrise.
Au niveau du graphisme, cela ne s'arrange toujours pas car c'est figé. Les combats aériens vont plutôt souffrir de cet immobilisme...
Les gamers et fan du dernier film de Steven Spielberg à savoir Ready Player One adoreront ce scénario qui ressemblent comme deux gouttes d'eau au présent récit. J'avoue que je ne suis pas trop fan de ces mondes virtuelles que l'ont voit à travers un casque même si cela fait un peu gadget au début car ultra-réaliste.
Maintenant et objectivement, c'est assez bien écrit même si le graphisme semble faire pâle figure dans un style plus rétro. Il est clair que les mondes virtuels peuvent être un sujet intéressant dans la société actuelle où les réseaux foisonnent. Il est également question du futur et de la colonisation de l'espace. Quoi de plus excitant pour une gamine de faire une petite escapade sur Titan.