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Un chouette second tome, qui part dans des directions inattendues, en introduisant par exemple plusieurs nouveaux personnages bien "badass" (j'adore l'abeille samouraï et encore plus la sorcière) et en faisant virer l'ambiance vers du western-spaghetti autant que vers de l'aventure pirate façon Disney ! L'univers décrit et les différents personnages sont toujours aussi originaux et le dessin fantaisiste et les couleurs acidulées collent parfaitement à l'ambiance et perso me plaisent beaucoup !
Hâte de lire le prochain tome pour savoir comment tout ça va se terminer !
Le FBI a concocté un plan mêlant Michel Vaillant, Steve Warson et la pilote canadienne Elsa Tainmont pour forcer la tueuse professionnelle qui traque Warson à sortir de l'ombre, et ainsi l'arrêter. Voilà donc les trois pilotes engagés dans la célèbre course d'Indycar sur le circuit d'Indianapolis. A l'adrénaline de la course se mêle alors une terrible tension ...
Encore un bon épisode de cette série décidément très qualitative, que ce soit au niveau du dessin, comme toujours précis et efficace, comme au niveau de l'intrigue, encore une fois bien ficelée. Les scènes de course automobile alternent avec celles de la vie quotidienne des différents personnages (les problèmes de santé de Françoise, les relations sentimentales d'Elsa, les problèmes de sécurité de Steve ...) et c'est un vrai plaisir.
Une BD de space-opéra très réussie, dans la lignée des albums de la série-mère ORBITAL, que ce soit graphiquement (avec un dessin et une colorisation similaires, donc forts agréables) comme dans l'esprit du scénario (qui mêle action bien pêchue, suspense et enjeux politiques).
Comme dans ORBITAL, l'univers décrit (races extraterrestres, décors, gadgets futuristes ...) est très original. Ajoutez à cela une mise en page efficace et dynamique, des cadrages audacieux, de l'action survitaminée et des personnages "badass" et vous comprendrez que la lecture soit extrêmement plaisante.
Bof Bof
Cet album est très cliché. Les personnages semblent sortir des vieux films de barbouze mais sans la moindre originalité. Je suis bon public mais là je me suis ennuyé.
Quand au dessin je le trouve très stéréotypé. Vallée ne se renouvelle pas et ne semble pas faire d'effort sur cet album
Une énorme claque !
Certainement le meilleur album de Larcenet.
Une lecture âpre, une oeuvre très sombre bien sûr, mais où l'émotion et la sensibilité, voire une certaine douceur sont toujours présentes. Du grand art !
BD monumentale.
On va finir par croire qu'il y aura un jour une apocalypse zombie sur notre planète tant il y a d'ouvrage relatant ce fait qui relève pourtant du fantastique. On peut y voir une allégorie d'une pandémie mondiale d'un virus décimant toute l’humanité.
Bref, le sujet n'est pas du tout nouveau surtout depuis que la saga « Walking Dead » a remis au goût du jour les productions du cinéaste George Andrew Romero avec ces films d'horreur mettant en scène des morts-vivants.
Nous suivons ici le parcours différencié de 5 survivants de cette holocauste en nous plongeant dans un univers post-apocalyptique. Encore une fois, la dimension psychologique sera de mise avec des questions aussi bien éthiques que religieuses. J'ai d'ailleurs bien aimé la phrase suivante au niveau de la narration : la religion est un commerce qui vend du sens à ceux que leur insignifiance terrifie. Certes, on peut ne pas être d'accord.
L'originalité vient du fait d'avoir des profils totalement différents et venant de plusieurs continents : un gamin des rues mexicaines, une jeune femme afghane interprète militaire, un tueur japonais, une scientifique du cercle polaire et enfin un survivaliste du Mildwest américain. A noter qu'on les suivra de manière autonome sans lien de rattachement. Ils ont pourtant tous un but commun : survivre à cet enfer.
Comme dit, la narration joue un grand rôle et celle-ci ne sera point rébarbative afin de nous expliquer la situation du monde. Cela paraît la grande force de cette œuvre où l'on ne sympathise pas vraiment avec les personnages tant le regard semble être extérieur. Cela manque singulièrement d'empathie.
A noter une couverture un peu trompeuse d'une photographie réelle alors qu'il s'agit d'une bande dessinée. Cela questionne sur le réalisme de la situation à savoir une pandémie mondiale. Comme dit, on s'y croirait.
Ce comics n'a pas prétention à révolutionner le genre mais il se débrouille plutôt bien pour retenir notre attention à la condition d'aimer ça au-delà de toute forme de lassitude.
quelle différence entre les premiers albums et les derniers
autant les premiers donnaient vraiment envie de connaitre la suite autant celui là ne m'isnpire pas vraiment
rien à dire de particulier pour les dessins mais le scénario est vraiment trop incohérent
l'humanité n'existe donc plus remplacée par des androids
ceux-ci sont suffisament proche de l'homme pour pouvoir avoir des relations sexuelles mais pas pour avoir des enfants.
ils parlent et se comportent comme les humains du XXème siècle.
autant imaginer des êtres vivant ayant remplacés l'Homme est crédible autant qu'il le soit par des androides....
franchement, je n'ai pas accroché et j'espère que cette série aura une fin car, pour ma part, je n'attendrai pas des années
"Spirou et Fantasio - Classique" est une nouvelle série reprenant, Spirou et Fantasio donc, dans un style très proche de celui de Franquin tant au niveau stylistique, humoristique que de l'état d'esprit global.
Passé cet aspect un peu "copié-collé", je reconnais que la formule pour ce premier album est sympathique et de très bonne tenue. En effet, tous les ingrédients de la grande époque Spirou y sont: le Marsupilami, Seccotine, le générateur atomique gamma, Longplaying… Particularité de cet album se déroulant à Cuba, Fidel Castro et le Che sont caricaturés et ridiculisés comme il faut.
A l'issue de la lecture, je me pose quand-même la question: est-il vraiment utile de poursuivre des albums dans cette veine ? Pour ma part, ce premier volet est appréciable mais comme on dit souvent: 'les meilleures blagues sont les plus courtes'.
Toujours pas de tome 4, que se passe t'il ?, avez vous des informations sur ce sujet ? même chez DUPUIS c'est le silence Radio !
Le récit se passe en Indes en 1876 durant le règne de la reine Victoria. Ce grand et vaste pays appartenait à la couronne britannique. On va suivre une enquête policière mené par un jeune médecin écossais qui vient juste de débarquer dans ce pays qui lui est assez mystérieux.
On a droit à ce qu'on peut appeler un graphic novel édité d'ailleurs par un éditeur que je ne connaissais pas. On est tout de suite plongé dans une ambiance assez particulière qui se révèle assez prenante et qui met en valeur l’Inde dans toute ses contradictions entre richesse et pauvreté au milieu des castes composant la société.
Au niveau du trait en noir et blanc, c'est assez noirci ce qui donne une tonalité assez sombre. Calcutta est en effet partagé entre une ville blanche et une ville noire assez pauvre et dangereuse.
En conclusion, une œuvre assez atypique qui nous permet de nous plonger dans une enquête policière et historique afin de découvrir qui est le meurtrier. Rien de très innovant sur le fond mais c'est cet univers sombre et mystérieux qui retient l'attention.
Un album que j'ai bien aimé. On ne cherche pas à injecter de l'humour de force comme c'est souvent le cas dans Donjon (même si l'humour demeure présent, bien sûr), mais on suit une histoire tragique qui tire à sa fin.
Il y a une certaine sérénité qui survole l'album, entremêlée de violence habituelle pour la série. Le dessin d'Aude Picault est simple, mais il se démarque bien. Ça fait plaisir de revoir Andrée dans une histoire beaucoup plus intéressante que celle qui lui a été donnée dans le tome 16.
Un bon album Donjon, ça faisait longtemps.
De la vieille SF à saveur humoristique. Le dessin de Bilal est beau, mais je trouve cette compilation d'histoires courtes complètement indigeste.
Bien évidemment, une BD avec pour titre Kamasutra, ça interpelle ! J'ai trouvé le scénario intéressant sans vraiment être une surprise. On reste sur une histoire de vengeance assez classique. Un peu plus de romance, de sensibilité et de sensualité aurait donné plus de chaleur au récit. Malgré les 100 pages, on reste sur notre faim.
Le dessin est réussi. Le côté crayonné et la mise en couleur collent bien à l'Inde. .
Qu’une seule tienne et les autres suivront… Oui, mais bon, sur la couverture de ce neuvième opus (en comptant le gros one-shot hors-série paru il y a quelques années) de la série humoristique, mais tout de même épique, de Benoît Feroumont, Anne est un peu toute seule avec son balai et son chat (qui va bientôt suivre la déferlante) face à un raz-de-marée humain et bestial qui rue sur elle. Que fuient le roi, la garde, les vaches (tendance Guernica), etc.? Pour le savoir, il vous faudra ouvrir cet album. Mouahahahahah (rire machiavélique).
Chronique à lire en ingégralité et avec plein d'extraits sur : https://branchesculture.com/2024/05/26/chronique-du-chateau-faible-le-roi-se-meurt-qui-lui-succedera-jean-christophe-mazurie-fluide-glacial-le-royaume-t8-feroumont-dupuis-parodie-moyen-age-chevalier-humour-choral-b/
Alors que Benoît Feroumont a été longtemps occupé comme directeur de l’animation de la dernière petite pépite de l’animation espagnole (Robot Dreams – Mon ami robot dont vous n’avez pu louper les affiches et les sélections prestigieuses jusqu’aux Oscars et le grand prix Contrechamp à Annecy), ce qui l’a éloigné de la planche à dessin, l’attachant auteur avec encore du matos en stock pour nourrir sa série d’un nouvel album de derrière les fagots. Une nouvelle fois, La reine du balai fait la part belle à onze nouvelles histoires courtes (voire même en une planche), réalisées entre 2011 et 2023 et qui partent dans tous les sens.
Avec de l’action, de l’émotion et une bonne tranche de rigolade. Épaulé au scénario par les fidèles Clara Cuadrado et Maïa Mazaurette et aux couleurs par les tout aussi assidues Christelle Coopman et Sarah Marchand, Benoît Feroumont est toujours aussi royal dans ce royaume plein de personnages qui ont un grain et un gros nez. Par le bout duquel ils se font parfois mener. Car tout le monde, ici-bas, ne vit pas d’amour et d’eau fraîche, il y a des convoiteurs, des voleurs, des usurpateurs, des charlatans (businessmen médiévaux) et un roi qui veut retrouver l’anonymat, parfois, ou un subterfuge qui lui permettrait surtout d’aller batifoler loin de la reine mère et amère.
Dans cette anthologie terriblement réussie, plus marrante encore que le précédent tome, le portrait choral de cette grande famille dysfonctionnelle (même les petits oiseaux s’y mettent) continue de s’enrichir dans une dynamique solidement huilée. Tous ces personnages continuent de crever les cases de ce classique.
Après une page-titre qui nous spoile la surprise des premières pages et l’identité du voyageur mystérieux et lugubre, par monts et par vaux, à travers les villages et les campagnes, voilà que nous pénétrons dans le petit théâtre de Jean-Christophe Mazurie.
Chronique à lire en ingégralité et avec plein d'extraits sur : https://branchesculture.com/2024/05/26/chronique-du-chateau-faible-le-roi-se-meurt-qui-lui-succedera-jean-christophe-mazurie-fluide-glacial-le-royaume-t8-feroumont-dupuis-parodie-moyen-age-chevalier-humour-choral-b/
L’auteur a une patte pour griffer ses personnages (très cartoonesque et esquissés mais avec de la personnalité). Il les ensorcelle pour qu’ils échappent au canevas habituels dans les récits de ce genre, quitte à avoir des contre-emplois.
La mort arrive dans le royaume, tout le monde est en émoi (ou fait mine de l’être) mais très vite chacun veut tirer la couverture à lui. Même la plèbe qui, d’ordinaire, n’a pas voix au chapitre, se dit qu’elle a un coup à jouer. Pour être calife, ou plutôt, roi, à la place du calife.
Gag après gag, mais dans une continuité d’une petite histoire, Jean-Christophe Mazurie s’amuse, comme on le ferait de petits soldats ou de marionnettes, et parodie cette cour des miracles. Il y en a pour tous les goûts et toutes les sensibilités : l’amour courtois, la religion et le malsain esprit, les bandits de grand chemin qui ne demandent qu’à apprendre… la politesse et le bien parler, les complots et les enfants cachés mais complètement cramés, la dure vie paysanne.
Puis, ça s’excite, ça s’excite, mais si tombe, il est déjà mort ce roi, remplacé par un sosie, non? Avec ces ingrédients délirants et un dessin synthétique et créatif, Jean-Christophe Mazurie tourne autour du pot et n’arrive malheureusement pas à conclure. Il y avait moyen d’allumer un feu d’artifice, c’est finalement un pétard à moitié mouillé.
Jean a encore des fulgurances et la période des années 70 est également une belle période chez Vaillant. Moins extraordinaire que celle de 60 mais belle tout de même.
D'abord, le négatif....C'est verbeux, terriblement. Et les mots sont redondants avec les images, des mots boursouflés en plus. Autre chose : les couleurs. L'ocre et le coup de pinceau ce n'est pas beau. C'était à la mode à l'époque (comme tous les explicatifs verbeux d'ailleurs) et, déjà, à l'époque c'était pas beau.
Enfin, on sait, qu'à la fin, Michel, quand même, il va s'en sortir....
Parce que pour le reste, les choix sont pertinents. Nous sommes en 73. Les champions automobiles meurent par pacson de 12 sur les circuits. La jeunesse qui brûle dans les carcasses de voiture (et il y a 1 page sublime dans cet album) et Jean en parle (un peu)dans cet album. Mais il y a surtout le doute, l'échec, la mauvaise étoile d'un champion qui veut tout laisser tomber parce que tout est horreur, erreur et noirceur. Et on est dans sa tête à Michel, on ressent ce qu'il ressent. Graton est un merveilleux conteur de l'être humain, et , pour cet album, il raconte bien, si bien.
Elles sont rares les œuvres dans cette série qui raconte le doute et l'angoisse. Cet album est un album de l'intime obscure. Bien sûr, le final retourne idéalement dans le feel good ( Et le retour de Joseph! Enjoy !)...La série de Michel Vaillant est toujours publié dans le journal de Tintin....Mais peu importe car tant mieux...Car on ne veut qu'une chose durant toute l'histoire, après tout: Que Michel marque des points.
On connaissait Kid Lucky, Billy the Kid, puis plus récemment les Six-Coups, préparez-vous à faire la connaissance d’une tempête nommée Wind. Molly Wind (à ne pas confondre avec Molly West, un diptyque paru il y a deux ans chez Vents d’Ouest). Avec sa longue tresse rutilante, cette petite binoclarde a plus d’un tour dans son sac, aux côtés de chefs-d’œuvre de la littérature. De nobles lettres qui pourraient élever les débats et sortir les Appalaches d’un Far West à tête patibulaire qui n’a que trop duré. Pourvu qu’on puisse galoper sans peur et sans reproche.
Chronique à lire en ingégralité et avec plein d'extraits sur : https://branchesculture.com/2024/05/27/molly-wind-bibliothecaire-du-far-west-tome-1-bd-catalina-gonzalez-vilar-toni-galmes-aventure-jeunesse-cheval-voyage-rencontres-convoitise-danger/
1937, la dernière heure du Far West est passée mais ça ne l’empêche pas de jouer les prolongations dans les territoires reculés. Où quelques malfrats tentent encore d’imposer par la force et la félonie leurs projets peu philanthropes. Ici, il s’agit d’un pur-sang qui est convoité par un borgne à la dent d’or et qui entend bien ne pas laisser des « bouseux » (le rejet de classe est bien présent, entre gens de la ville et ceux de la campagne) jouir des qualités de l’animal.
Mais « c’est pas très malin d’écouter un pirate », juge Molly à la lumière de Robert Louis Stevenson. Seulement, voilà, elle est la plus petite de la famille et elle n’a pas trop son mot à dire dans la famille (hé oui, sur terre ou dans les airs, comme on l’a vu avec Amelia Erroway, les grands décident que chaque chose en son temps). S’il faut gagner un peu plus d’argent, c’est plus sur Ann, sa soeur Ann, son aînée, qu’il faut miser. Cette offre d’emploi pour être bibliothécaire itinérante tombe à point nommé pour éviter à la mère de famille de commettre l’irréparable. Mais, forcément, avec Tom Halton, à distance, et ses deux rejetons, sur les talons d’une héroïne et puis de l’autre, le plan ne va pas se passer comme prévu. Que les adultes le veuillent ou non, avec son grand coeur et sa soif de découvertes, Molly reste le seul espoir. Carson mérite qu’on se batte pour lui mais aussi la littérature pour qu’elle éclaire les coins les plus reculés du monde. Sources de dangers mais aussi d’émerveillement.
Avec cette histoire tissée d’aventure, de dépassement de soi et de bons sentiments, les Espagnols Catalina González Vilar et Toni Galmés (ancien professeur d’histoire dont on découvre le dessin en francophonie, cette année, avec la parution quasi-simultanée du premier tome de Quand la nuit tombe), et Toni Vicent aux couleurs, nous entraînent dans un premier tome qui dose bien ses rebondissements et son humour. Les femmes y sont presque seules au monde pour rendre celui-ci meilleur et plus soudé, malgré tous les individus qui essayeront de diviser pour mieux régner.
La baie des cochons : pas un Spirou classique mais... moisi, sans âme si ce n'est celle pillée, plagiée sur Franquin et les autres
Extraits et chronique sur : https://branchesculture.com/2024/05/26/les-aventures-de-spirou-et-fantasio-classique-la-baie-des-cochons-lemoine-baril-elric-dupuis-cuba-castro-che-guevara-marsupilami-aventure-espionnage-franquin-tarrin/
Après le succès autant public que critique (chez Branchés Culture aussi) du Spirou chez les Soviets de Fred Neidhardt et Fabrice Tarrin, voilà le one-shot converti en une collection : Les aventures de Spirou et Fantasio - Classiques. La deuxième équipe à se mouiller, dans une baie des cochons survoltée en cette année 1961, est composée du dessinateur caméléon Elric (déjà repreneur d'Iznogoud, entre autres albums) et des quasi-inconnus Mickaël Baril et Clément Lemoine, spécialistes de Lucky Luke. Sans arriver à se séparer de l'ombre de Franquin avec une histoire resucée et grossière. Le vintage, c'était mieux avant. Et le lecteur de rêver à l'aventure cubaine avortée par Tome & Janry.
Changement total de latitude et de longitude. Après la Russie enneigée, retour sous des températures plus clémentes, d'autant plus que les esprits s'échauffent, à Cuba, pour Spirou et Fantasio. Qui ? Pas le Spirou et Fantasio de la série originelle, ni de la collection "vu par" (encore que cette nouvelle anthologie parallèle pourrait très bien être un spin-off du spin-off), mais ceux des "classiques". Soit ce que l'éditeur Dupuis identifie comme l'âge d'or. Celui de Franquin qui, après Rob-Vel et Jijé, inventa la mythologie et la bible du groom le plus célèbre du Neuvième Art. Avec ses amis, son bestiaire (le Marsu!), ses gadgets, son phrasé, sa dynamique. Puis, l'esthétique d'une maquette, pas de dos rond mais bleu avec son lettrage vertical et une quatrième de couverture grise. Le vintage à fond, dont on accommode les (excellents) restes soixante ans plus tard.
Tantôt du côté de Chaland, tantôt du côté de Bravo, s'amusant et parodiant ses aînés, Elric n'a jamais caché son intérêt pour Spirou. Il en partage des émanations et fulgurances régulièrement sur son mur Facebook. Si on lui avait dit, il y a près de 20 ans, que son rêve se réaliserait, il aurait sans aucun doute signé des deux mains. En 2024, le voilà à signer cette aventure inespérée d'une main de... Franquin et de l'autre de... Tarrin (qui a conseillé Elric sur son dessin). Dès les premières planches, et un premier attentat au cigare désamorcé par Fidel, Elric se fait fidèle à Franquin, dans le design des personnages et des décors dans lesquels ils vont se balader ou être jetés. Car, très vite, les reporters vont être pris pour des traîtres à la Revolución et le dépaysement va être total.
Bon, en bande dessinée, surtout européenne, on a l'habitude de voir des auteurs-repreneurs devoir surfer sur les codes initiés par les créateurs des héros perpétués. Astérix, Les Schtroumpfs, Alix et bien d'autres comme Lucky Luke (tiens, puisqu'on en parle, lui aussi apparaît dans cet album travesti en un autre personnage). Spirou est en fait un de ces cas à part qui ont pu s'affranchir de leur enveloppe originelle pour évoluer au fil des époques et du style, souvent tranché, de ses parrains successifs (Fournier, Chaland, Tome & Janry, Yoann et désormais Schwartz, sans parler de tous les auteurs de "vu par...").
Voilà, après Tarrin, dans une moindre mesure qui laissait tout de même parler sa particularité (comme dans les Astérix qu'il réalise), qu'Elric se force ou est forcé à faire du Franquin, sans s'en tirer aussi bien. Oh, il ne se débrouille pas trop mal, mais quand on compare avec le maître qu'il doit faire un peu plus que recopier, jamais il n'y a l'étincelle. N'en déplaise aux gardiens du temple qui attendent ce moment depuis cinquante-cinq ans (et ne se retiennent jamais de massacrer sur la place publique le travail de ceux qui tentent de nouvelles choses avec les personnages iconiques), ça ne tient pas la route. Encore moins 62 planches d'un album complètement vide et empilant les clichés. Voire les plagiats.
Bien sûr, on peut s'amuser à parodier la BD, et les séries rivales du groom-reporter, mais encore faut-il le faire de manière subtile. Ce n'est pas franchement la subtilité qui habite cet album. Visez la couverture. Elle vous rappelle quelque chose? Non, deux choses! Le célèbre cliché d'Alberto Korda immortalisant Che Guevara et qui deviendra viral (on n'utilisait pas encore cette expression à l'époque) à la mort de celui-ci. Il date de 1960, le photographe est décédé en 2001. Ça ne fait pas assez longtemps, j'ai l'impression, que pour que l'oeuvre soit tombée dans le domaine public et que le champ d'action de la propriété intellectuelle soit éteint. Deuxième élément, la couverture, le fond rouge, les personnages principaux en bas à droite dans un nuage blanc, et un personnage exotique en plus grand: c'est le concept de la couverture qu'avait donnée Franquin au 11e tome de la série-mère: Le gorille a bonne mine. Ce choix et cette mise en relation sont assez curieux, on crée une collection pour s'évader de la série phare pour y revenir avec une couverture plagiée...
Le tout en faisant référence à un autre album, le tome 14, Le prisonnier du bouddha (fond rouge aussi), dont La baie des cochons est une suite indirecte, incarnée par l'insaisissable Harold W. Longplaying et son invention, le générateur. Un petit bouton sur ce gadget révolutionnaire, le G.A.G., qui vous donne la force de Benoît Brisefer, déplaçant des montagnes. Le hic? Pas d'astérisque, pas de renvoi vers la vénérable oeuvre de Franquin (à part une allusion en quatrième de couverture), c'est comme si les auteurs s'appropriaient ce personnage, cet appareil... dont le lecteur qui aurait perdu de vue Le prisonnier du bouddha se demandera s'il n'a pas loupé un épisode? Quitte à chercher les pages manquantes dans ce nouvel album qui font que des éléments tombent comme des cheveux dans la soupe. Sans cohérence.
Déjà, le lecteur part un peu perdu, et les auteurs le semblent aussi. Et ce n'est pas fini. De gag à plat en gag à plat (même si on sous-emploie le rebondissant Marsupilami), on dirait que cette aventure sait qu'elle court à sa perte et ne vaut pas la chandelle allumée dans les yeux des afficionados du Spirou des premières heures. Alors, elle perd du temps. Ça blablate, ça blablate, oui mais en Espagnol, oui mais en Anglais, ou en espagnolisant le franchais. Quitte à ne plus rien comprendre à ce charabia - on demande la VOST -, encore moins quand, tout d'un coup, un peu plus loin, tous les personnages semblent enfin parler la même langue. Rien n'a de sens, et c'est surtout lourdingue.
Bon, on a parlé de ces bons vieux Longplaying et Marsupilami (ah oui, tiens, il y a Spip, en planche 20, qui se "demande quand il allait servir à quelque chose dans cette aventure", aveu d'oubli des scénaristes obligé au fourre-tout?) mais quid des autres personnages? Alors, il y a Fidel Castro et Che Guevara, plutôt bien campé dans leur idéalisme, leur grandiloquence et leur furie, puis Kennedy et, dans le reste de la galerie... on croise un Lucky Luke, une descendante de Bonnemine aux cheveux noirs, des ersatz d'Abdallah et des Dupondt. Ce n'est pas qu'ils sont cités, qu'on leur rend hommage, c'est qu'on les utilise facilement. Hop, un personnage gratuit et qui fonctionne. Tout le monde, il est là, tout le monde y fait pitié dans une histoire amenée au forceps, absolument pas passionnante, éculée, épuisante, déprimante et énervante.
Ne vous méprenez pas, cette baie des cochons est vraiment une cochonnerie. Un album en apparence bien fait, mais sans âme puisque pillant tout l'amour qu'a mis Franquin dans cette série. C'est de loin le pire album de Spirou qu'il m'ait été donné de lire. Ce n'est pas un Spirou classique, c'est un Spirou moisi, indigeste, indigne et indigent. N'y a-t-il pas de pilote dans ce missile éditorial, ce monstre de Franquinstein?
Notons que cette collection va se poursuivre avec au moins deux tomes annoncés en 4e de couverture. Elric, Lemoine & Baril ont déjà manifestement signé pour Zorgrad tandis que Lewis Trondheim (qui a déjà goûté à du Spirou avec Panique en Atlantique) et Fabrice Tarrin (ce sera son troisième après Les géants pétrifiés et Spirou chez les Soviets, donc) signeront Le trésor de San Inferno. Je ne vous cache pas que je suis plus tenté par l'un que par l'autre.
Peindre avec les lions : la préhistoire n’est pas qu’un monde d’homme, la sensibilité féminine a changé le monde des représentations et de l’invisible
Chronique à lire en ingégralité et avec plein d'extraits sur : https://branchesculture.com/2024/05/30/peindre-avec-les-lions-bd-docu-fiction-fabien-grolleau-anna-conzatti-art-parietal-fresque-caverne-prehistoire-role-femme-spiritualite-respect-vivants/
Avec Peindre avec les lions, prenez place sur un banc de fortune dans une caverne grandeur, candeur nature. C’est du côté des lionnes et des femmes fortes – dans des tribus préhistoriques que le paternalisme a trop longtemps placées sous la suprématie des hommes – que nous entraînent Fabien Grolleau et Anna Conzatti, qui signe son premier roman graphique avec une beauté pure et émerveillée.
Pour les hyperconnectés et consommateurs que nous sommes, même quand on fait une pause de smartphone, si nous voyagions de 36 000 ans dans le passé, le monde que nous trouverions nous semblerait-il bien plat, ennuyeux, dure, vide, mortel? Rien à se mettre sous la dent pour peu qu’on ne chasse ou ne cueille pas; une vie en tribu, en vase clos d’où s’échappe parfois l’un ou l’autre individu qui va se mêler à d’autres, des dangers partout et l’Homme crasseux, poilu et dans le plus simple appareil. Pourtant, cette époque, qui peut sembler peu sexy aux humains modernes et finalement peu passionnants que nous sommes, était sans doute bien plus captivante. Tant tout est à découvrir et à inventer. Pas des technologies gadgets qui nous rendent dépendants… mais le rapport aux hommes et aux femmes, à la terre et au ciel, aux animaux, aux proies et/ou prédateurs, à la vie et à la mort.
Pour s’approprier ce monde XXL et bien plus beaux sans buildings, sans construction humaine – Anna Conzatti livre des planches contemplatives d’une beauté saisissante -, les tribus vont se choisir des guides, eux-mêmes placés sous des animaux-totems. Ellé, notre héroïne est devenue, masque à l’appui, Alté la hibou, une merveilleuse magicienne. C’est son parcours, ses hésitations, le passage des âges, que Grolleau et Conzatti ont choisi pour nous emporter entre le monde extérieur et l’intérieur des grottes sur les parois desquelles les traces, autant de conceptualisations et d’hommages au monde et ses vivants, s’accumulent. Un geste loin d’être anodin.
Dans cet album puissant et symbolique à plus d’un titre, où il y a des animaux sauvages partout tout le temps, plus que dans nos assiettes, au zoo, parmi nos animaux de compagnie ou les animaux de la ferme du voisin, scénariste et dessinatrice se sont merveilleusement entendus pour que ce voyage soit délicat et immersif, interrogeant les hommes, femmes, êtres humains modernes que nous sommes. Ici, au-delà de la préface signée par Marylène Pathou-Mathis, préhistorienne réputée qui adoube cette fiction avec des bouts de préhistoire actualisée à la lumière des dernières découvertes, tout commence il y a 36 000 ans. Sans besoin d’introduction, d’une visite au musée prétexte, avant un énorme flash-back. Nous sommes avec ces héros aïeux, dans les différentes tribus qu’Ellé intégrera. Pas à pas, main après main.
Dans cette histoire de la vie humaine au commencement, avec ses peines mais aussi beaucoup de joies et de moments de bonheur, de détente, dans les plaines, et aussi sous sa facette spirituelle, Fabien Grolleau et Anna Conzatti se font les relais d’une étude de la préhistoire qui a su évoluer et bonifier, échappant au paternalisme qui l’a sans doute tronquée, pendant des décennies, d’une part d’analyse et d’interprétation, de féminité et de sensibilité. De quoi amener une autre compréhension d’un univers bien moins farouche et brut que ce que la fiction et les légendes ont pu laisser penser.
Comment lier l'utile à l'agréable de la meilleure des façons ! J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette aventure, et j'ai revu mon Histoire de France par la même occasion . Je n'ai jamais été aussi intéressé qu'à présent par le règne de Philippe Ausguste, sa création des ribauds, ses querelles avec Richard Coeur De Lion etc ...
Paris, sous le crayon de Ronan Toulhoat est aussi fabuleuse qu'effrayante . Ses personnages sont atypiques, attirants, repoussants bien que parfois présentants des traits similaires, ce qui a pu au tout début, entrainer des confusions . Faute très rapidement corrigée, laissant place à un dessin de toute beauté, très détaillé, fluide et sans détours, parfois caricatural mais jamais grotesque .
Le scénario est également intense et habile . Il est vrai que la grande richesse de l'Histoire de France est un puit sans fond de réflexion et d'imagination pour un auteur talentueux, qui la romancera sans jamais la dénaturer . Place à l'honneur des chevaliers, la trahison des proches, aux fins stratèges et à la corruption des confréries, l'appât du gain et du pouvoir comme source d'existence etc ...
La mise en scène est parfaitement adaptée à une montée en tension tout au long des deux premiers tomes pour une explosion dans le troisième (qui signera une fin de cycle) .
Le quatrième tome est un nouveau départ, malheureusement bien moins passionnant (et dans l'attente d'un cinquième et dernier tome) .
Dans l'ensemble, c'est une excellent lecture . Quatre tomes lus en un week-end, n'arrivant pas à décrocher le nez de ces beaux ouvrages .
Mattéo a tout pour être heureux, sauf ce "petit soucis" qui persiste. Et oui, le petit garçon est hanté par un homme en noir et fait pipi au lit.
Le scénario est incroyablement fort. Bien construit, il insinue le doute dans la tête du lecteur, jusqu'au dénouement terrible. Sous ses airs de BD pour enfant, "L'homme en noir" aborde en réalité un sujet de société grave: les violences sexuelles.
Le scénario est d'autant plus saisissant qu'il est raconté du point de vue de Mattéo, la victime.
Les illustrations m'ont également surprises. Les traits sont nerveux. Mattéo est tout fin, hirsute et a une apparence fragile. Les couleurs sont vives et contrastent avec la noirceur des scènes avec l'homme en noir.
"L'homme en noir" est une BD émouvante qui met des mots sur l'indicible.
Mitsuko est un vrai mystère. Elle intrigue le voisinage et éveille toutes les curiosités. Oscar, lui, a su voir qui elle était.
Les contes des cœurs perdus nous offre un nouveau récit émouvant. Les émotions se mêlent aux charmes du récit et des illustrations.
La plume sensible de Loïc Clément décrit des personnages unique à la beauté envoûtante. Chaque fois que je lis un récit de ce scénario, je reprends foi en l'humanité.
Et que dire des sublimes illustrations de Qin Leng. L'esthétique est poétique. Les traits fins se mêlent à l'aquarelle conférant aux personnages une dimension onirique.
Se plonger dans la lecture d'un conte des cœurs perdus, c'est un peu être de l'autre côté du miroir, dans un univers dont on ne voudrait pas partir.
Rose a des origines réunionnaises qui lui ont laissé en héritage de magnifiques cheveux crêpus. Mais Rose n'est pas du tout de cet avis. Pour elle, sa chevelure est un fardeau, une malédiction qui est cause de tous ses maux.
A travers le regard de Rose, Lou Lubie se penche sur un problème de société réel: la norme dans le monde capillaire. Elle décortique l'histoire, s'appuie sur des études et des faits pour dénoncer cette discrimination.
En nous narrant le parcours d'acceptation de Rose, elle dénonce le long chemin qu'il reste à faire dans notre société.
Le scénario m'a ouvert les yeux sur ce vrai problème. L'histoire de Rose a été comme une prise de conscience, une vraie gifle.
Pour accompagner ce récit fort en émotions, Lou Lubie a opté pour une esthétiques aux traits sûrs et aux couleurs chatoyantes.
Les moments qui se basent sur des faits historiques ont une autre teinte, ce qui permet de bien les distinguer. Le dessin est vraiment au service du propos et l'ensemble donne une BD émouvante mais aussi percutante. Lou Lubie nous livre un vrai message. Une BD à mettre entre toutes les mains.
Ana perd son frère Noé dans une mystérieuse forêt. Partie à sa recherche, elle va rencontrer une sorcière, une princesse, un loup et un prince (pas forcément dans cet ordre).
Cette BD est un conte qui respecte quasiment tous les codes. le début fait penser à Alice au pays des merveilles. Les péripéties s'enchaînent à bon rythme. Il y a de la magie et su mystère mais aussi beaucoup d'humour qui donne un petit côté moderne qu'on adore.
J'ai totalement adhéré à l'ambiance graphique. Les traits des personnages sont fins et expressifs. Les décors correspondent à un royaume enchanté. Mais, ce que j'ai préféré, ce sont les couleurs. Elles sont pastels et douces.
Cette BD m'a transportée dans un autre univers à la limite de l'onirique. j'ai tout simplement adoré!
Dans deux villages au bord de la Garonne, le nerf de la guerre, c'est le rugby. Au rythme des entraînements et des matchs, le scénario nous dévoile la vie des habitants.
Nous suivons notamment Yvelines, cette campagnarde qui veut aller faire ses études à la ville.
J'ai beaucoup aimé cette histoire de village, cette ambiance particulière teintée de fin des années 60. Ca sent la jeunesse qui se rebelle, celle qui veut briser le carcan de cette société trop rigide.
Ce vent neuf est notamment porté par les personnages féminins. Dans cette BD, on sent le poids de la société sur les femmes.
L'esthétique est plutôt classique. Les décors fourmillent de détails. Les couleurs donnent vie à tout cela créant cette atmosphère campagnarde palpable.
Cette BD a su me séduire par son ambiance mais aussi par ses personnages féminins forts.
Un tome toujours fidèle aux autres tomes de la série. C'est toujours un plaisir de lire les aventures de Donald et compagnie. Ici, on est plus sur des aventures de 10 pages et plus dans l'environnement où vivent quotidiennement Donald et ses proches. On dénote, ici, l'absence de Picsou dans ce tome.
Néanmoins, rien n'a changé et on passe d'excellents moments.
Une course vers les mers du sud ou une escapade dans le grand nord : Donald, Picsou et leurs neveux ne ratent pas une occasion pour partir à l’aventure. Dernier album pour clore une intégrale riche et conséquente sur l’œuvre de Carl Barks.
Donald, Picsou et leurs neveux explorent une fois encore de nouvelles contrées, des hautes montagnes des Andes jusqu’à l’Afrique profonde, toujours en quête de découvertes fabuleuses. Avant-dernière intégrale marquant la période 1948-1949.
Donald est toujours fauché, incapable d’emmener ses neveux en vacances. Heureusement, l’oncle Picsou leur propose souvent des expéditions à l’autre bout du monde. L’intégrale Carl Barks se poursuit avec des histoires de la période 1947/1948.
Donald ne rate pas une occasion pour partir à l’aventure. Il emmène ses neveux avec lui explorer de nouvelles contrées. Une nouvelle intégrale compilant des histoires courtes sur Donald, ses neveux et Mickey.
Donald emmène ses neveux dans de folles aventures à la recherche d’un trésor de pirates ou du mystérieux anneau de la momie. Ce volume rassemble les premières aventures de Donald imaginées et dessinées par Carl Barks.
Donald accompagne son oncle Picsou dans ses aventures autour du globe, à la recherche de trésors perdus et autres butins incroyables. De nouvelles histoires des canards, scénarisées par le grand Carl Barks.
Les castors juniors ne se laissent jamais impressionner, surtout s'il s’agit de leur oncle Picsou dont les profits dévastent la nature. Le dix-septième tome encore une fois du meilleur de Carls Barks.
Picsou, Donald et leurs neveux partent encore une fois à travers la planète afin de découvrir de nouveaux trésors cachés. Et pas que ! Les dernières grandes histoires dessinées par Carl Barks.
Picsou, l’archi-super-extra-milliardaire, attire sur lui les convoitises les plus folles. Moult escrocs élaborent maintes stratégies pour le dépouiller. Un tome quinze rassemblant le meilleur des histoires de Carl Barks des années 1964/65.
Donald, Picsou et leurs neveux s’embarquent encore dans de nouvelles aventures autour du monde en évitant de croiser une certaine sorcière, Miss Tick. Nouvelle intégrale des meilleures histoires de Carl Barks des années 1963 et 1964.
Picsou, Donald et ses neveux se mettent en quête de la célèbre caverne d’Ali Baba pour y prendre toutes ses richesses. Un treizième tome riche en aventures, toutes pleines d’humour et de bonnes humeurs.
Picsou affronte mille dangers. Même les dieux de la mythologie ne lui font pas peur. Cependant, Miss Tick la sorcière va le mettre dans l'embarras. Une douzième intégrale rassemblant les meilleures histoires de la période 1961/62.
Picsou, Donald et ses neveux partent en quête de la fontaine de jouvence, pour ensuite rechercher le monstre du Loch Stress afin de le prendre en photo. Une onzième intégrale pleine d'aventures et de mystères...
Un volume passionnant qui nous envoie en antarctique, sur un système de double planète, à la recherche des origines de clan McDuck, deux confrontation mémorables de Picsou contre Gripsou ou contre les rapetouts dans un combat mécanique épique. Mais aussi de nombreuses apparition de Géo Trouvetou ainsi que de Grand-Mère Donald et quelques incursions dans les pages du journal intime de Daisy.
Des histoires toujours pittoresques. Quelques grandes épopées, c'est toujours un plaisir de suivre l’œuvre de Barks dans cette intégrale phénoménale.
Donald, Picsou, Riri, Fifi et Loulou seront dans ce tome accompagnés de Grand Mère donald, Gus et Géo trouvetou. A déguster comme une madeleine de Proust.
Nous continuons à suivre l'évolution des canards au cours des années 50. Un vrai plaisir de collectionneur de retrouver ces amis d'enfances mais aussi de nos parents avant nous.
Une collection indispensable pour tous les amateurs de l'homme au canards Carl Barks !
Donald, Picsou et leurs neveux partent une nouvelle fois autour du monde, à la recherche de trésors perdus, découvrant des contrées sauvages oubliées des hommes. Une nouvelle intégrale rassemblant les histoires des années 1956/57...
Première apparition de Gripsou dans ce tome. Picsou quand a lui se bonifie au fil des aventures. C'est toujours un très grand plaisir de retrouver l'homme au canard que ce soit dans des aventures épiques à travers le monde que dans la vie quotidienne de Donaldville et de ses habitants.
Picsou, Donald et ses neveux partent vers de nouvelles aventures qui les amènent à affronter les Rapetous, puis de mystérieuses harpies venue de Colchide. Cinquième intégrale de Carl Barks, couvrant les années 1954-1955.
Donald, Picsou et leur neveux partent à la recherche de lieux mystérieux et mythiques, disparus depuis longtemps, contenant mille et une richesses. 4ème intégrale des 24 tomes composant la série complète des aventures de la famille Duck.
Halloween, c'est sacré ! Surtout pour Riri, Fifi et Loulou qui, avec l'aide de la sorcière Hazel, vont détrousser Donald de toutes ses sucreries. Une nouvelle intégrale de Carl Barks, rassemblant ses histoires canardiennes publiées entre 1952 et 1953.
Un excellent ouvrage sur la compilation des récits de Carl Barks qui éleva au panthéon des personnages préférés des petits comme des grands donald ; archi-super-extra-multimilliardaire Picsou ; ou encore Riri, Fifi et Loulou.
Pour conclure, cette série est longue et au final plutôt chère, je conseille celle-ci aux admirateurs de canards
mini série la plus aboutie à mon goût de Willem. Aussi bien au niveau du dessin très affinés subtil. Scénario enlevé et personnages craquants. Vivement le prochain.
Renouveau assez sympa je trouve par rapport à tous les 'nouveau spirou' qui fleurissent !! Dessin vivant se rapprochant du maitre Franquin et du second maitre Janry ! Le scénario est moins conventionnel avec de jolis traits d'esprits.
Cet album mérite une distinction parmi les multiples reprise en cours ...
Un album pas désagréable à lire.
J'ai bien aimé le principe des doubles pages lorsque chacun raconte son histoire.
Malheureusement l'auteur n'est pas allé en profondeur, il a parlé de ce sujet en surface, telle qu'on la voit quand on a 13 ou 14 ans. Avec quelques gentils contestataires qui se cantonnent à poser des affiches. Le malaise, la méchanceté, les regards, les paroles, les silences ou l'indifférence auraient pu en quelques cases faire la différence.
C'est ce qui rend cette BD assez accessible à tous et à tout age mais sans réflexion du coup.
Au niveau des dessins, ils sont réussis même si ils ne sont pas très travaillé, cependant c'est un assez gros volume. C'est vraiment dommage qu'il n'y ai aucune couleur, il manque une vraie profondeur. Si c'est une contrainte de coût pour la publication je peux alors comprendre, si c'est juste un choix artistique il est raté. La première de couverture par exemple est reussie.
J'ai bien aimé le début de cette aventure fantastique qui nous entraîne au Proche-Orient non loin de Jérusalem à l'époque des Croisades où les francs prenaient de véritables forteresses sur les musulmans dans des combats épiques.
Il y a un récit qui demeure assez classique mais avec une mise en scène assez entraînante voire efficace. Je crois que j'ai bien aimé le fait que Néro soit un véritable anti-héros complètement rebelle dans l'âme. La première scène est d'ailleurs assez marquante. Il manque sans doute un peu de nuances afin d'épaissir l’œuvre d'une dimension plus mature.
L'originalité viendra du fait du duo qu'il va composer avec un jeune homme appartenant pourtant à l'ennemi chrétien. Je connais le mécanisme qui fait se réunir des caractères totalement opposés mais ici, c'est poussé à son paroxysme ce qui entraîne une véritable surprise à laquelle on ne s'attend pas vraiment.
Au niveau du dessin, je dois avouer que c'est plutôt époustouflant. C'est tout à fait le genre de graphisme qui me convient. Certes, les couleurs sont un peu informatisées mais elles procurent un émerveillement qui sert bien à ce récit où la magie a toute sa place.
On est dans de la BD d'action que vont aimer les plus jeunes. J'avoue que c'est du bon travail dans ce registre. Le divertissement semble assuré.
Tiens, déjà un cycle de terminé, et comme c'est marrant avec cet auteur, les trois premiers albums se font en famille, là pour le 4ème il délègue déjà les couleurs à quelqu'un d'autre. D'ici à ce que le 5ème soit dessiné ENCORE par un autre dessinateur comme toutes ses séries, y a pas gros à parier pour que ca se réalise.
Voilà un auteur qui a perdu mon respect depuis bien longtemps, tout aussi bon qu'il soit, car ne pas finir une série lui-même c'est lui qui manque de respect à son public.
Pour les fans inconditionnels, bonne lecture , moi ca fait bien longtemps que je ne lis ses séries que si je les trouves chez des amis, ou en bibliothèque. Fini de dépenser des sous pour quelqu'un qui ne respecte pas ses fans.
Je termine là car je vois que je me répète
Je viens de relire cette série , particuliérement les 4 premiers tomes, nous sommes plongés dans l'enfer de 14-18 , qui plus est à travers l'univers d'un jeune médecin aspirant , issu d'une famille bourgeoise qui va se retrouver en premiére ligne et découvrir cette "boucherie" qu'était cette guerre , les personnages attachants , dessin certes un peu dur ...mais qui retranscrit si bien l'univers des tranchées et la souffrance de ces malheureux !
Après la mise en place efficace du premier opus, l'intrigue suis son cours de manière passionnante.
Les auteurs nous surprennent autant par la richesse de ce monde particulier, que par l'inventivité scénaristique.
Il faut adhérer à la fantaisie graphique que demande ces néo-états américains en autarcie depuis un nombre élevé d'années. Mais si on passe cette étape, le récit devient prenant et ne vous lache pas une seconde.
Je n'aime pas cette expression, mais on peut dire de ce comics que c'est une vrai claque.
A découvrir !
Bon album mais c'est vrais que le changement de dessinateur déstabilise beaucoup, on peine a reconnaître certains personnages...
C'est la couverture et le grand format qui ont attiré mon regard sur cette bande dessinée. Une belle surprise avec un scénario plutôt intriguant, mais malgré tout un peu trop léger. Certains passages m'ont fait penser au film Inception avec ces univers imbriqués. Le point fort est le graphisme, très beau et poétique.
J'ai beaucoup aimé les références aux véhicules Citroën, dont la superbe 2 CV qui n'a rien à envier à la Doloreane de retour vers le futur.
Une belle histoire.
Un scénario plutôt intéressant qui n'est pas sans rappeler "le tueur de Max/Jacamon", surtout dans les premières pages avec les pensées de Lucien en voix off.
L'histoire est assez convenue avec un méchant qui n'est finalement pas un si mauvais bougre que ça. Sur ce premier tome, j'ai eu l'impression de lire une suite de petites histoires qui s'éloignent un peu trop de la trame principale à mon goût. J'aurais aimé en savoir plus sur le personnage principal. La lecture est cependant agréable et espérons que le deuxième tome apporte un peu plus de consistance à l'histoire.
Le dessin de Sylvain Vallée est superbe, très cinématographique. J'ai adoré la "page de titre" en page 8 après la séquence introductive : il ne manque plus que le bruit de l'orage et une musique dramatique. Le découpage est bien réalisé, j'ai cependant trouvé un peu dommage qu'il n'y ait pas un peu plus de cases sur certaines pages, ce qui aurait permis d'approfondir les personnages.
C'est un bon premier album, et je suis impatient de lire la suite.
L’homme qui assassinait sa vie est une sorte de malade mental névrosé qui tire sur tout ce qui bouge ou plutôt sur tous les êtres qu’il côtoie dans sa vie. Le fond est trop noir et trop glauque pour une petite âme comme la mienne.
J’ai littéralement détesté ce récit qui constitue une sorte de road-movie descente aux enfers concernant deux paumés. On n’oubliera pas la vulgarité dans le dialogue afin de conférer une certaine atmosphère grivoise à ce récit pour mâles dominants cyniques.
A la base, il s'agit de l'adaptation d'un polar noir de Jean Vautrin publié en 2001 qui reprend tous les poncifs du genre. Les tontons flingueurs épris de vengeance entre flics pourris et femmes libidineuses ne sont sans doute pas ma tasse de café. Mais plus encore, on sent que la BD a voulu être fidèle a roman ce qui entraîne des enchaînements manquant singulièrement de naturel et de dynamisme.
Bref, c'est véritablement un concentré de tout ce que je déteste. Un polar jubilatoire pour les uns, un désastre absolu pour les autres. En tous les cas, une grosse déception pour moi. Par ailleurs, il faut savoir que le tarif moyen d'une BD dans notre pays se situe autour de 14€ actuellement et c'est sans compter sur l'impact environnemental d'un tel gâchis. A ce prix-là, il ne faudrait pas se tromper...
Plus que dispensable, sauf si vous vous ennuyez vraiment (ce que je ne pense pas).
Suite et fin des aventures philippines du duo Tango/Mario à la recherche du casque et de la flèche de Magellan.
Cette deuxième partie relève un peu plus le niveau que le précédent avec plus d'enjeux et plus d'action, et ce malgré l'emploi de quelques raccourcis et petites facilités d'écriture.
Cet album se laisse lire sans déplaisir grâce au travail toujours exemplaire de Xavier. Pour autant, la lecture est très rapide et au final, peu mémorable.
Une série remplie d'originalité et de mélancolies avec des personnages attachants, notament Rémi avec lequel on exprime une certaine compassion. Les expressions et dialogues nous ramènent dans la France rurale et pauvre des années 60. Toinette, la femme dont Bout d'homme (Rémi) tombe sous le charme est également un personnage clé et réussi. Les dessins et les couleurs s'améliorent au fur et à mesure des tomes. Les 4 premiers tomes sont un "must-to-have" selon moi. En revanche, les tomes 5 et 6 axés sur une histoire annexe de Bout d'homme, ne mérite pas ma retenue malgré des dessins et couleurs très réussis.
Avec une trame simplifiée du roman de George Orwell "1984", cet opus signé Derrien n'apporte pas grand chose à l’œuvre originale. Les dessins soignés de Tottegrossa restent peut-être les plus plaisants des différentes adaptation de "1984". Malheureusement sans surprise, le choix du format et d'un nombre de pages limitées ne permet pas de développer les axes de cette dystopie, ni de proposer un regard nouveau sur l’œuvre.
Une œuvre simple qui reste informative et divertissante. Le dessin est réussi sans transcender non plus l'ensemble. La couleur dans ses tons sépia apporte une certaines gaieté. Le roman graphique se lit rapidement, l'histoire est sincère, mais sera malheureusement vite oublié.
Une série que je n'ai pas apprécié, les dessins et couleurs sont réussis donne une atmosphère parfaitement sombre et lugubre. Mais l'intrigue sous forme de courts chapitres est rapidement redondante. La série se complexifie à partir du tome 2, malheureusement malgré un univers intéressant et les personnages ne m’ont pas plu. Le tome 4 et 5 ont été pour moi les plus difficiles à lire car je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire et narration drôle et loufoque.
Une série qui commence très bien avec un tome 1 prometteur, notamment avec un bestiaire farfelu et très riche, mais le scénario signé Lupano fini ensuite par perdre en intérêt au fur et à mesure des tomes, malgré l'imagination débordante qui en découle. Le style de dessin de Andreae est très atypique, de multiples personnages/animaux, des formes géométriques, élancés, c’est très réussi et surement le point gros fort de la série, tout comme les couleurs. L'univers est à découvrir pour ce faire un avis.
Si le contenu de l’œuvre montre rapidement son coté épique et explosif, l'ensemble sait s'affirmer à travers un univers riche, un humour bien dosé et des idées crédibles, d'autant plus que les termes techniques utilisés donnent parfois l'impression d'être dans une certaine réalité de narration. En revanche, je trouve le dessin de Vatine (T1 à T4) est assez discriminant pour l'appréciation de l’œuvre, des traits épais, des personnages avec peu de détails, une expressivité parfois très caricaturale. Je préfère le trait de Tota (T5). Le cycle 1 de Aquablue (T1 à T5) est solide et je comprends tout à fait qu'il reste une série culte malgré le temps qui passe, car elle sonne encore très moderne.
La série se divise en 4 cycles distincts, les dessins sont d'une grande qualité sur l'ensemble des 8 tomes (4 cycles). Florence Magnin propose quelque chose de très doux graphiquement en couleur directe, avec beaucoup de poésie et qui correspond à la "douceur" des intrigues. Le cycle 1 qui permet d'appréhender ce nouveau monde dans lequel apparait notre héros Jan. Les trouvailles et recherches en terme de scénario sur ce premier cycle (T1 et T2) sont une grande réussite qui valent lecture. En revanche, la tournure prise par les autres cycles ne permettent pas d'alimenter selon moi l’intérêt pour la suite de la série (T3 à T8), qui a du mal à décoller, avec cette douceur et ce coté rêveur qui lui colle tant à la peau.
Œuvre fictive tirée de faits réels, nous allons apprendre que ce Dust Bowl n’est pas une catastrophe uniquement liée au bon vouloir de dame Nature . Les conséquences de ce phénomène sont l’affaire de ces redneck crasseux pensaient-ils dans leurs buildings … avant de se retrouver devant la soupe populaire, comme tout le monde .
On traverse les Etats-Unis, en pleine « Grande depression » sur fond de ségrégation raciale . La « prohibition » vient tout juste d’être levée . Une époque très difficile, et pourtant on imagine à peine les dégâts collatéraux .
Les dessins détaillés des paysages sont exquis et parlent pour eux (une image vaut 1000 mots dit-on), et les quelques photographies d’archives sont émouvantes . Nous avons droit à beaucoup de contemplation, si bien que les 280 pages sont lues en 1h30 environ . Les paysages sont magnifiques et le voyage à travers les États-Unis donne des envies de « Road trip » . La colorisation y joue un rôle important .
L’histoire du personnage principal m’a énormément plu, et malgré son jeune âge, je me suis retrouvé en lui sur plusieurs points (dont je ne peux aborder sous peine de dévoiler l’intrigue)
Nombreux sujets sont abordés avec plus ou moins d’importance : L’accomplissement humain ou social, la famille, l’appartenance à un groupe, le devoir, le travail, la survie et le rêve américain .
En conclusion
Une belle aventure sans réel « happy end », à une époque difficile des États-Unis . Quelques anecdotes quelconques de certains personnages , qui se révèlent finalement réelles dans le dossier de fin de bouquin, c’est appréciable . On ressort de cette lecture avec un peu plus de considération et d’empathie pour la condition humaine, des plus démunis, de ceux dont on ne parle jamais, sauf pour les dénigrer ou faire du bénéfice . Il s’agit aussi d’un bel hymne à la campagne, à la vie rurale .
On reconnait bien les traits de Dany sous cette série humoristique. L’ensemble se lit rapidement, les dessins sont réussis et convaincants, les femmes toujours dessinées de manière pulpeuses. Cependant les histoires sont très courtes (1 page) et ne permettent pas de s’attacher aux différents personnages.
Mauvais sur toute la longueur. Un scénario mal orchestré, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quoi il était question et l'enjeu de "Barcelonight", c'est pas terrible. Les dessins et personnages sont corrects mais l'ensemble parait vite fade. Pas grand chose à dire, dommage.
Voilà encore une série du dessinateur qui m'énerve le plus !!!
Alors oui c'est beau, oui c'est bien scénarisé, oui c'est très bien maîtrisé.
MAIS ...... Quand est-ce le jour ou ce gugusse va apprendre à terminer lui même une série, et pas la refiler à un autre, si talentueux soit-il, si j'achète une BD de Swolf, c'est pour y voir JUSQU'A LA FIN des dessins de Môssieu Swolf.
Bref, encore une déception au compteur, et une dernière série que je terminerai ultérieurement sans que rien ne presse.
Pour toutes ces raisons, ma note ne va pas être bonne du tout !
Avec un début de scénario des plus emballant qu'il m'a été donné de découvrir ces derniers mois, ce Undiscoverd Country est très accrocheur. En distillant les informations sur ce monde dystopique avec maîtrise et parcimonie, les auteurs tiennent notre attention durant toute la première partie de ce tome. Mais je n'étais pas prêt à ce qui allait suivre. On passe de surprise en surprise et on a l'impression que l'imagination de Snyder et Soule n'ont aucune limite.
Je n'en dirait pas plus pour ne pas divulgacher le plaisir de cette découverte.
Graphiquement Camincoli est à la hauteur du projet, nous servant des planches qualitatives où les couleurs de Matt Wilson ont un rôle excessivement important.
Une belle découverte qui ne laissera pas les lecteurs indifférents
Très jolie histoire, pétillante et pleine de vie. Le dessin est frais et léger, la couleur lumineuse… Tout cela donne une belle ambiance, un peu acidulée mais pas trop (très belle séquence à la fête foraine !). Il y a aussi de chouettes trouvailles graphiques qui permettent de se mettre à la place de Marie-josé. Et c’est fort bien raconté, en plus : ça se lit tout seul et les textes sont soignés.
Le seul bémol viendra peut-être d’une certaine inégalité dans la justesse des dialogues. Alors que la plupart sonnent très juste, d’autres me paraissent un peu trop… comment dire ? Grandiloquents ? Ampoulés ? Solennels ?
Au final, une lecture pleine d’espoir et de positivisme qui fait du bien.
Une lecture honnête et divertissante qui, par moments, s’approche du talents de certains prédécesseurs des aventures de Spirou. L’humour est bien dosé et les dessins plutôt réussis.
De l'humour, de la tendresse, de la nostalgie... une chronique familiale qui aurait rappelée à Marcel l'odeur de ses madeleines
Un chef-d’œuvre sous-estimé de la BD d'humour.
Dans une saine et joyeuse émulation, Yann, Jean et Simon Léthurgie nous ont concocté un scénario bourré de gags et d'énergie. On y suit les aventures d'un duo policier désopilant et particulièrement incompétent : Spoon, avorton fan de Disney et de Clint Eastwood, qui prend tout au premier degré, et White, la grande asperge facétieuse, tout de blanc et de noir vêtu, qui prend un malin plaisir à se moquer de son acolyte. Ils n'ont qu'un seul but dans la vie : conquérir le cœur de la sensuelle mais sévère Courtney Balconi. Alors, quand la journaliste se fait prendre en otage par un terroriste aigri, dans un hôtel empli de membres de la secte Azum... L'ambiance devient explosive.
Jamais je n'ai autant ri avec une seule BD. Adolescent, je me rappelle avoir lu cet album 4 fois le même week-end et avoir ri à gorge déployée, à ne plus savoir m'arrêter. Que ça fait du bien... Encore aujourd'hui, les multiples gags qui s'enchaînent de page en page me font sourire. Souvent grotesque, les auteurs jouent aussi sur le comique de répétition, la parodie (ici piège de crystal notamment), l'absurde, le mauvais caractère des personnages ou les situations dans lesquelles ils s'embarquent... Le trait de Simon, caricatural, va dans ce sens. Cela serait beaucoup moins drôle si les armes ou les scènes de combat étaient dessinées avec réalisme... Mais Spoon et White est aussi un récit complexe, polyphonique, où la tension est tangible. Les autres albums garderont le même format.
A lire absolument (et jeune de préférence).
Nous revoilà dans la suite et fin de la version modernisée du Marsipulami vu par Zidrou. Houba, houba !
Le lectorat visé est bien la jeunesse actuelle mais également les nostalgiques de la BD franco-belge de l'époque Hergé tant les clins d’œil sont nombreux. N'oublions pas que ce reprise d'un vieux titre de Franquin reste un hommage appuyé à son auteur.
Au niveau du scénario, c'est plutôt une sorte de course poursuite tout le long de l'album avec un dénouement fort en émotion. Rien de vraiment exceptionnel malgré une longue mise en place du récit où l'auteur a prit son temps. Cela reste du convenu.
Evidemment, on pourra admirer un dessin de toute beauté de Frank Pé dans des décors de Bruxelles fidèlement reconstitué. L'époque choisie est un peu trouble car on revient de la Seconde Guerre Mondiale entre résistance et collaboration parfois horizontale. Le lynchage est encore dans tous les esprits, même ceux des gamins ayant parfois perdu un père au combat ou dans les camps de concentration...
On retiendra surtout la belle histoire d'amitié entre ce gamin un peu perdu et cette bête sauvage qui a été arraché à son environnement naturel. On verra également que la solidarité et le pardon finiront par l'emporter afin qu'on puisse un peu avancer. C'est beau dans le message véhiculé. Bref, c'est tendre comme du Zidrou.
En conclusion, une adaptation réussie d'un vieux titre remis au goût du jour.
Aussi bon que le premier tome, dans une ambiance pourtant fort différente, beaucoup moins humoristique et beaucoup plus sanglante ! L'histoire est surprenante jusqu'au bout et les dessins sont vraiment très chouettes, aussi expressifs qu'atypiques.
Un super diptyque, vraiment !
Un très bon tome de fin de cycle. Cycle qui aura bénéficié jusqu'au bout d'un dessin excellent (merci le numérique !) et d'un scénario solide, souvent haletant, riche en rebondissements et retournements de situations. Ce dernier album tient en tous cas toutes ses promesses et termine l'histoire entamée dans le T12 de belle manière.
Album qui regroupe trois histoires, enfantines certes, mais tout de même sympathiques. Le dessin est très bon, bien dans l'esprit de la série-mère. Un chouette moment de lecture, d'autant qu'il est toujours amusant de croiser dans cette série certains personnages secondaires de la série-mère, tels l'insupportable Homéopatix ("Les lauriers de César"), ce brigand de Lentix ("La serpe d'or") ou encore l'ambitieux Anglaigus ("Le domaines des dieux"). Les récurrentes apparitions d'Abraracourcix et de Bonemine sont aussi bien marrantes.
Une belle série d'illustrations brassant une multitude de personnages pop des années 80 (ranma, xena la guerrière, ...) à nos jours, sans oublier les personnages issue de la création d'Alice Picard. Entre fragilité et délicatesse nous avons une belle proposition personnelle de l'artiste.
Un ouvrage remarquable !
"Le sculpteur" est une œuvre dantesque, surtout au niveau du volume de quasi 500 pages, c'est rare pour un roman graphique/une bande dessinée. Malheureusement, le pari n'a pas fonctionné pour moi. Tout d'abord par un scénario qui s'étire bien trop en longueur, avec une absence de relief. Le personnage de David est trop caricatural, il manque de profondeur. Certains faits peuvent être le propre de l'être humain en général et ainsi du personnage de David Smith, mais il n'a rien d’intéressant à part son obsession illusoire pour l'art et le succès. Je comprend d'un coté le besoin brûlant et occidental de briller au travers de ses œuvres, c'est propre à chaque artiste, mais le défaut principal est pour moi le dessin, car à vouloir remplir 500 pages, difficile de proposer des planches détaillées, c'est un choix, mais du coup le dessin reste excessivement minimaliste, et les personnages en apparence très cartoon (d'ailleurs les mains ne sont bien dessinées uniquement sur les plans rapproché des mains). Meg a un peu plus de relief sur le fond, c'est surement le personnage le plus intéressant. Beaucoup de répétitions, avec des cases de dessin pas forcément utile et qui ajoute un nombre conséquent de pages. A part montrer l'extravagance et sans forcément être cohérent, je suis plutôt dubitatif sur cette œuvre.
Un travail artistique assez fou de la part de Mourier pour ces 3 tomes, le dessin en couleur directe est époustouflant de vivacité. La construction et le trait des personnages sont parfois un bruts et caricaturaux, la sensualité de la danseuse Askell au caractère bien trempé ajoute la touche d'érotisme necessaire, en plus des scènes particulièrement tribales et violentes. Le scénario est quand à lui bien structuré et amené. Seule grosse déception, la série se présente sous la forme de 2 dyptiques, mais le T4 n'a pas encore vu le jour depuis la sortie des 3 tomes de 1993 à 1995.
Une jeune femme se laisse porter par ses rêves, bien trop souvent érotiques et se réveille à chaque fois en sursaut avec une envie folle d'en parler à son psychanalyste. Une idée de Giardino qui a pu être exploité sur un tome. Les planches sont sexy et sympathiques, avec un humour bien dosé. L'idée est là, les dessins sont respectables et éveille le fantasme, pas au point d'en faire des éloges, mais ça a le mérite de se tenir.
Une bande dessinée en style comic avec de très courtes histoires (2 à 6 pages) autour de la conscience et de l'humanité. Les 3 tomes sont très cyniques avec des histoires très inégales sur l'ensemble des tomes. "Rencontres Obliques" reste le plus apprécié pour ma part. Le dessin de Clarke en style Comics est très réussi et participe à la narration et l'ambiance général de l’œuvre. Trois tomes pour assez peu d'histoires convenues, cela reste une petit déception, car il y a matière à raconter.
Très délicat de donner un avis positif, tellement le scénario me porte peu d’intérêt et qu'il est difficile de comprendre les propos. D'autant plus avec un dessin fade, non pas au niveau de la couleur mais du trait qui fait très "digital", dommage pour un roman graphique érotique. Je n'ai pas apprécié.
Tout ce qu’il faut dans un bon récit de SF (de l’anticipation, de la critique politico-sociale, des monstres, un artefact mystérieux (la tour, la boussole), l’absurdité de l’existence, etc.
Le dessin de Bündgen est excellent, on identifie bien sa patte ; le noir est blanc se suffit toujours à lui-même.
Une œuvre puissante et fascinante.
Pour tout commentaire, je dirais que ce récit s’élève à des sommets et se conclut avec une véritable chute !
Avec Romano Scarpa, Mickey est un second Tintin.
C'est ainsi que je définirai le personnage de Mickey ( Topolino) à travers les bandes dessinées du scénariste et dessinateur italien.
On notera de nombreux récits portés sur l'aventure ou sur une enquête policière.
D'autres scénaristes italiens s'inspireront du travail du Romano Scarpa voire aussi de celui de Hergé.
On notera parmi ses réalisations une bande dessinée assez sympathique où Dingo a un cousin qui vit en Afrique et qu'il décide d'aller le rejoindre avec quelques ingrédients empruntés à Hergé (l'Afrique, la vie à l'écart du monde moderne comme Ridgewell dans l'oreille cassée et même une pierre étrange aux propriétés explosives qui font penser à l'étoile mystérieuse dans Tintin).
On prend plaisir à lire les histoires de Romano Scarpa compte tenu de la qualité scénaristique.
On peut comprendre leur succès à travers le monde.
Des BD à découvrir !
C'est en 1954 que paraissent ses premières histoires avec les personnages de Walt Disney. Comme Hergé l'auteur italien met en avant la notion d'aventure lointaine suite à un simple événement. La plupart de ses histoires ne manquent pas d'action et on est très souvent tenu en haleine à la lecture de ses récits. On notera des personnages créés par lui dont Brigitte Mc Bridge, autre compagne de Picsou.
Si les premières histoires sont dérivées de Blanche neige et les sept nains on notera un excellent début avec Donald ou Mickey.
Sympa ces prémices Francq ou on retrouve certains traits des futurs personnages de Largo Winch !
Sympa aussi le clin d'œil à Hergé page 42 avec le fétiche Arumbaya de Tintin et l'oreille cassée...
Une conclusion avec un épilogue qui laisse la place à une suite. Une suite qui, après plus de 10 ans, n'est toujours pas arrivée. Et ce n'est pas étonnant.
L'intrigue générale est originale et Corbeyran n'a pas peur de donner des tournures inattendues, voir à contre emploi de ce qu'on a l'habitude de lire. Simplement, ces situations ne sont pas vraiment emballantes (ou alors est-ce moi qui suis blasé?).
Une fin qui m'aura laissé un petit goût de trop peu.
Ivo a mis les voiles dans le Brésil de la fin des années 80. On pourrait le comprendre mais on ne connaît pas vraiment ses motivations.
Un jeune homme qui apprend la mort d'Ivo va vouloir partir sur ses traces comme une sorte de pèlerinage pour lui rendre hommage. On se demande bien quels sont les liens qui unissent Pedro à Ivo car rien n'est vraiment dévoilé. Est-ce son fils ou bien son oncle comme il le prétend ?
C'est une sorte de road-movie pour Pedro qui va même rencontrer l'amour durant son périple à travers le Brésil qui est un très vaste pays.
La couverture est réellement magnifique. On ne pourra pas en dire autant du dessin qui ne semble pas être assez précis d'une case à l'autre même si le trait reste tout à fait convenable. On notera certaines irrégularités au niveau des décors comme par exemple la voiture qu'il conduit. Il faut être un fin observateur.
Par contre, on peut dire qu'il y a de la profondeur dans les personnages ce qui rend ce récit assez réaliste et parfois assez touchant. Et puis, il y a le Brésil qui est un véritable personnage à part dont on découvrira les différentes facettes que cache une certaine complexité.
Au final, un road-movie exotique qu'on peut suivre pour sortir un peu des sentiers battus. Il suffit de mettre les voiles.
Si le dessin de Dany permet de montrer un dessin toujours de qualité, avec des femmes pulpeuses, fines, des airbag en guise de poitrine et par un scénario qui prête à ce jeu, l'ensemble se lit bien mais sans réelle engouement. Le scénario signé Arleston sonne plat. On retrouve le type de narration des Lanfeust (Troy, Etoiles, Oddyssey) mais cette série n'apporte pas grand chose à l'univers de Troy. Donc malgré les dessins et couleurs soignés de Dany, cela reste une série très moyenne dans son propos.
Un récit très classique avec un enquête policière autour de l'art sur chaque tome (T1 à T4). Les enquêtes restent trop linéaires. La relation entre nos deux protagonistes, Anthéa et Gregory, évolue au fil des tomes et c'est surement la partie la plus plaisante, Greg étant quelqu'un de drôle et fourbe, tandis que Anthéa est mystérieuse et indécise, il y a une belle construction autour des deux personnages. Le dessin dans le T1 signé Béhé n'est pas à la hauteur de mes attentes et gâche quelque peu l'impact du scénario, en plus des couleurs très fades. Heureusement, Danard et Pierre rattrape le dessin sur les tomes suivants (T2 à T4). Une série moyenne, mais qui se lit bien tout de même.
Les aventures de Jack Tenrec et Hannah Dundee à travers une bande dessinée de SF post-apocalyptique. Les premiers tomes présentent certaines longueurs, mais fourmillent d'idées incongrues et/ou réellement bien pensées. Les derniers tomes (T4, T5 et T6) sont les plus remarquables, dommage que la série n'ai pu être terminée. Le dessin de Mark Schultz, est d'une grande précision, avec un très beau trait. Un très bel univers.
Dommage pour cette série qui reste inachevée à ce jour. Pourtant le T1 et T2 en font clairement une série avec des idées structurées et convenues. Mais le T3 se trompe selon moi complétement de direction et n'a pas a cœur d'alimenter la construction des 2 tomes précédents. Il y a de nombreuses attentes après le T2 avec des questions qui resteront sans réponse : que devient Samantha ? Je pensais que le T3 allait aborder cet arc narratif. Et le machiavélique Skinner ? Vincent entretien une relation écrite avec Dana, mais semble avoir complétement oublié Samantha. Les dessins, colorés et détaillés sont d'une grande richesse, l'univers en lisière de foret donne de l'épaisseur à l'ensemble. Bref, c'est vraiment dommage que l'éditeur (Glénat) n'ai pas donné suite à une œuvre qui fonctionne bien sur les 2 premiers tomes, malgré la dérive du 3ème tome.
Une œuvre qui se lit bien, mais ne présente pas de moment aussi intense qu'attendue, la narration est assez linéaire même si on en apprend un peu plus au travers des planches sur nos deux frères. Le dessin me plait également moyennement avec des formes simples qui fonctionne mais qui ne partage pas d'émotions. Un ensemble moyen.
En toute simplicité, Olivier Pont propose une œuvre sincère sur la condition des femmes dans notre société. Différents portraits balayent le roman graphique avec des femmes de tous ages et de tous horizons. Une narration au cœur des femmes, de leurs complexes et de leurs visions de la société. Les petites histoires s'enchainent de manière fluide et le propos est cohérent, j'ai passé un bon moment.
Un univers original et intéressant, bien construit autour d’une dictature elfique au sein d’une cité multi-ethnique (humains, nains, elfes, etc.).
La rébellion d’un elfe (« La Flèche »), l’exclusion des druides dans la forêt, la répression des humains. Tout cela donne beaucoup de pistes pour la suite.
Les graphismes sont efficaces, sans être incroyables. Ils servent le récit, les décors sont plutôt bien travaillés, mais au niveau des visages et personnages d’arrière-plan il y a parfois des détails à reprendre.
Un début prometteur.
En vacances en Ecosse chez son oncle, Astrid s'ennuie. Elle décide alors de farfouiller dans l'immense bibliothèque de ce dernier et y découvre le carnet de voyage de son grand oncle, qui mentionne l'existence de créatures fabuleuses - des Lutins - sur les terres familiales. Elle décide alors de monter une expédition en enrôlant son oncle et le personnel de son manoir mais l'idée n'emballe personne, persuadé qu'il ne s'agit-là que de légendes fantaisistes. Qu'importe, voilà Astrid et son escouade partis en direction des inhospitalières Terres Rousses ! Et ce que notre héroïne va découvrir va se révéler au-delà de toute attente ...
Après un précédent album un poil faiblard, on renoue avec le haut du panier avec cet opus en tous points excellent. Aventure, suspense, humour et personnages amusants font bon ménage, servis par un dessin espiègle et pétillant toujours au top et des dialogues drolatiques particulièrement bien travaillés. Trop bien !