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Parallèllement à leur production d'horreur, EC Comics produisait des bandes d'aventures et de guerre comme "Piracy", "Valor", "Aces High", "Two Fisted Tales", "Frontline Combat" ou "Extra".
Elle éditait également des séries médicales comme "MD" ou "Psychoanalysis", sans compter les bandes policières.
Ce recueil ci reprend des histoires parues dans "Piracy", "Aces High", "Valor" et "Extra". Agréable lecture.
Dans les 13 histoires qui composent ce recueil, on retiendra entre autres "Kamen, le calamiteux" ou Jack Kamen se met lui même en scène ainsi que ses collègues d'EC Comics.
"Festin de Minuit" est également un grand classique qu'on retrouve dans nombre d'anthologies.
15 histoires puisées dans la crypte d'EC Comics de la main d'une bonne 1/2 douzaine d'auteurs.
La première (1953) de Johnny Craig, "Etoile du matin, chagrin" (Star Light, Star Bright ...ç, est à mon sens la plus terrifiante histoire qu'il m'ait été donné de lire dans le genre (et Dieu sait que j'en ai lu). A elle seule, elle mérite un 12/10. Mais les autres ne sont quand même pas du même niveau.
Seul album de la série à proposer des histoires autres que celles de Jack Davis (même si la couverture est signée de sa main !).
En l'occurence, il s'agit ici de Wallace Wood. Mais un Wood encore jeune, dont le dessin laisse transparaître 1000 promesses mais n'a pas encore la maîtrise qui sera la sienne plus tard.
Le style de Jack Davis peut volontiers glisser vers la caricature. On lui doit à ce titre plusieurs somputueuses couvertures de Time Magazine. Mais les meilleures qu'il dessina sont bien sûr pour EC Comics. Il était donc naturel de lui rendre hommage. Pour autant Albin Michel eût été bien inspiré de ressortir aussi les autres histoires des autres créateurs d'EC Comics.
EC Comics est la plus fameuse maison d'édition d'horror comics de ce début des années 50. Elle est entrée dans la légende aussi bien par la qualité de ses histoires, le talents de ses artistes, que par son courage puisqu'elle préféra saborder toutes ses revues plutôt que subir le Comics Code.
Elle en profita pour créer Mad mais c'est une autre histoire.
Nous avons ici 8 exemples, tous signés Jack Davis, significatifs de la production d'alors mais qui néanmoins ne comptent pas parmi les perles du genre.
Cet alubum est la suite de "Chaminou et le Khrompire" puisque l'oeuvre originelle faisait 60 planches et que les éditions Marsu se limitent aux 44 planches traditionnelles.
Pour compléter la sauce, nous est proposé une histoire d'une 20aine de pages, doonant le tite à l'album, et se déroulant dans le Moyen-Age zoolandais. Cette fois ci le méchant s'appelle Nostracharognus.
Encore une fois charmant mais cette fois on a vraiment fait le tour.
Il s'agit de la réédition chez Marsu Production du premier album paru initialement chez Dupuis.
Suite des démêlées de Chaminou avec le "méchant" Crunchblott.
La série a perdu de son alacrité mais reste sympatoche.
L'infâme Crunchblott du 1er épisode s'est échappé. La peur règne de nouveau sur la Zoolande.
Sympa, Olivier Saive pastiche le style de Macherot avec bonheur et ce dernier reprend les commandes du scénario. On passe un bon moment.
Bonne idée que de reprendre le personnage. Mais l'univers de Macherot est si particulier qu'il fallait en respecter le style. Ce n'est pas le cas ici. Dommage !
Une pure merveille !
Passé chez Spirou, Macherot voulu sortir du monde de Chlorophylle et se jeta corps et bien dans ce projet, animalier bien sûr, mais où les "méchants" ne sont pas de "pacotille" (cf le délit de gueuleton !).
La direction de Spirou n'apprécia pas et CHaminou retourna dans les limbes pour laisser la place à Sybilline.
Mais le propre des chefs d'oeuvre est de faire leur chemin et bien des années plus tard Chaminou fut reconnu à sa juste valeur; d'où la présence (tardice) de suites.
BD de science fiction, mi-space opera, mi-heroic fantasy, nettement inspirée de Flash Gordon à ceci près qu'il s'agit d'une héroïne pleine de charme(s).
Dessin très classique mais plein de force.
Une BD avec quasiment pas de bulles. Le dessin de Jeronaton est toujours superbe et classique, mais le scénar n'est franchment pas exceptionnel.
Il s'agit de la première oeuvre de Jean-François Charles sur un scénario de Brouyère. L'action se situe dans le Paris de 1843 et nous sommes proches dans l'esprit des "Mystères de Paris" d'Eugène Sue.
Si le thème est réaliste, le dessin ne l'est pas, il est à mi chemin entre le réaliste et le comique et sied très bien à ces deux histoires d'une vingtaine de pages chacune.
Cothias s'est visiblement passionné pour le Livre des Merveilles, le récit de Marco Polo. C'est donc le voyage retour du Vénitien qu'il nous raconte sans se préoccuper davantage de ses personnages.
Leur voyage vers Ispahan est lent et monotone, qui les pousse vers la langueur; la même dont est saisi le lecteur.
Marco Polo et Thcen Qin vont passer encore quelques années à guerroyer pour le compte de Koubilaï Khan. Officiellement c'est pour chercher le Paradis, mais en fait ils déchaînent l'enfer et le lecteur est au purgatoire.
La mort de sa femme et sa fille ont rendu Tchen Qin frappadingue. Il cherche le sens de la vie dans les hauteurs glacées du Tibet et s'échine a mettre la main sur le yéti tandis que le lecteur aspire gaillardement à parvenir à la fin.
Tchen Qin a fini par rejoindre Tête Noire au Tibet mais il arrive trop tard. La lamasserie où s'était réfugiées sa femme et sa fille vient d'être pillée par des rebelles mongols. Ceci n'empêche pas la confrontation finale avec Tête Noire dont on connaît enfin l'identité.
Cela étant, elle était un peu cousue de fil blanc.
Une bonne partie de l'album est consacrée aux rêves de Tchen Qin qui ne sont pas très palpitant. Le reste consiste en un complot contre le trésorier de l'empereur. A l'issue de l'album, Tchen Qin (alias Cogotaï) a perdu Mara qui est allée se faire nonne dans une lamasserie tibétaine. Mais le fameux Tête Nore le précède et compte bien la tuer pour faire davantage souffir encore Tchen Qin.
C'est pas mal, certes, mais, ça trainaille un peu.
L'idée de faire de Pinocchio une fille était excellente. Le dessin de Gibrat est fabuleux mais l'histoire n'est quand même pas très folichonne.
Ne nous trompons pas, il ne s'agit pas d'une suite aux aventures de Jelly Shawn mais du même album publié cette fois ci en N&B.
Adaptée d'un roman érotique du XIXème siècle, cette BD, au demeurant superbe, est à mon sens l'une des meilleures, sinon l meilleure réalisée par G. Levis. Elle est strictement réservé à un public adulte et plutôt averti.
Ces petites filles modèles là n'ont pas grand chose à voir avec la comtesse de Ségur. L'histoire des plus corsée n'est à mettre que dans les mains des lecteurs les plus avertis. Pour autant, malgré l'obscénité de certaines scènes, pas de vulgarité tant le dessin de G. Levis reste gracieux.
Librement adapté d'un roman polisson anglais du XIXème siècle, cette bande dessinée siutée au pays des maharadjahs est à prendre au second degré.
Les aventures de nos héros et héroïnes sont des plus kitsch. Mais avec la parodie se trouve également une histoire coquine de bon aloi.
Les dessins de G. Levis, le découpage des planches, leur ton bistre ajoutent au charme retro du projet.
Un bel album.
Un homme pervers d'âge mûr assiste à la préparation de sa jeune maîtresse qui va le quitter momentanément pour une nuit de débauche avec d'autres. Pour mieux la préparer, il lui raconte l'histoire de Raspoutine et celle de Charles Manson.
G. Levis mourut lors de la réalisation de l'album et c'est Erich von Gotha qui l'acheva. Pas un chef d'oeuvre du genre mais pas mauvais non plus.
Encore moins intéressant que le premier mais sert à prouver que le dessin de G. Levis était une pure merveille et que même les situations scabreuses gardaient une certaine élégance sous son crayon.
Pas vraiment de bon goût que cette histoire, ni dans le choix du thème, ni dans celui de l'époque, même si au final le nauséeux est évité.
G. Levis met son talent au service de cette héroïne aux aventures un peu lestes. La période choisie permettait de la faire balader dans le monde entier en lui faisant courir moult dangers et subir moult sévices.
Cette série qui pastichait les romans feuilletons du XIXème siècle n'eût pas de suite, cette première histoire étant sympathique mais pas très convaincante.
Jean Sidobre était l'un des dessinateurs attitrés de la Bibliothèque Rose (plusieurs volumes du Club des 5 des années 60 furent dessinés par lui).
Un peu las de dessiner pour les enfants sages, il décida de passer à leurs parents moins sages. D'où toute une série de BD érotiques dont la plus fameuse est celle des aventures de Liz et Beth. Mais plus fameuse ne veut pas dire dire bonne.
Disons le tout net, l'histoire est complètement inepte et ne sert qu'à mettre en place des scènes particulièrement chaudes. Cet album, pornographique, ne tient que par le talent de Sidobre.
Pour la petite histoire et puisqu'il était en contrat avec Hachette, il n'était évidemment pas question de signer de son nom. C'est pourquoi il prit G. Levis ("j'ai le vice"); malgré la transparence du pseudo, certains commentateurs de l'époque mirent un prénom au G., Georges en l'occurence, preuve qu'ils n'avaient pas tout compris du jeu de mots ou qu'ils avaient été fortement troublés par ces "scandaleux" dessins.
Aprsè maintes péripéties, Tchen Qin est condamné à être l'un des multiples gibiers d'une gigantesque chasse à courre. Non seulement il survivra contre toute attente mais il sauvera en outre la vie de l'empereur, ce qui lui vaut un retour en grâce.
Délicieux roman-feuilleton que celui-là et qu'il faut prendre comme tel. La viloence reste toujours omniprésente et la sexualité est plus restreinte que dans le premier cycle.
Cela étant la lecture de cette série est vraiment à réserver à des yeux d'adultes.
Le général Tête Noire a emmené Mara, la compagne de Tchen Qin, et Kame, leur fille, en Chine. Tchen Qin cingle vers le pays des Han en compagnie de Kaï, son fidèle compagnon, et de Pimiko, son ancienne maîtresse, ancienne ennemie et mainteant nouvelle alliée.
Nouveau tempo dans cette série, nouveaux paysages (nous sommes en Chine désormais).
Prenant mais pas inoubliable.
Pour mieux assouvir sa vengeance, Tête Noire passe aux Mongols et livre la forteresse à l'ennemi. Un massacre s'ensuit.
Epargné par Marco Polo, Tchen Qin file sur l'île de Sado pour protéger Mara, sa compagne.
Bof, bof.
Reconnaissons toutefois le tour de main de Cothias qui avec rien ou pas grand chose sait faire un album qui se tient et se lit avec plaisir. Mais encore une fois, le dessin de Gioux y est pour quelque chose.
Les Mongols ont débarqué. Du coup Tchen Qin a rejoint le général Tête Noire pour faire face à l'ennemi. Mais l'antagonisme sourd toujours.
Album de transition, il faut le prendre comme tel.
L'invasion mongole menace. Un mystérieux "Tête-Noire" se voit confier la défense de l'île où résident Tchen Qin et ses compagnons.
Son arrivée et pour le moins brutale. En fait plus que de défendre l'île des agressions mongoles, son but est de se venger de Tchen Qin et des siens. Pour cela, il va avoir une alliée de poids en la personne de Pimiko, l'ancienne maîtresse de Tchen Qin, qui digère mal de n'avoir pas été préférée à Mara, compagne actuelle de Tchen Qin.
Changement de dessinateur, c'est Thierry Gioux aux pinceaux. Il s'en tire avec les honneurs car respectement le style d'Adamov tout en imposant sa pâte.
A la différence du premier cycle dans lequel l'intérêt et l'ambition étaient les moteurs des "méchants", ce second cycle est marqué par la haine et la vengeance, motivations encore plus profondes. C'est donc un combat à mort qui nous est proposé. A ce titre cet album, fort réussi, campe bien les tenants et aboutissants du drame qui va se jouer.
Cet album marque la fin du premier cycle et l'arrêt d'Adamov sur cette série, laquelle doit beaucoup à son talent.
Cette balade de Mizu, assez sanguinolante, voit le fameux Tigre chercher à éliminer Tcehn Qin. Fatale erreur !
Mizu-Tchen Qin va chercher à se venger et finalement dénouer les fils du complot.
Précisons tout de même que dans son ensemble, ce premier cycle est assez violent et ne rechigne pas aux décapitations. Dans la même mesure, les scènes de sexe sont assez copieuses (sauf dans cet album justement) et vaudraient aujourd'hui aux participants des années de prison bien méritées.
Ames sensibles s'abstenir donc !
Le Tigre, chef des mystérieux rebelles, cherche à destabiliser les villages dépendant du seigneur Oshikaga. Pour mieux attiser la révolte, il fait habiller ses hommes en soldats et projette d'attaquer des villages.
La surprise vient qu'une petite escouade de samouraïs aux ordres d'Oshikaga est tout bonnement anéantie par un homme masqué vêtu d'ue peau de tigre.
Ne serait-ce pas une provocation ?
Tchen Qin est sorti de son coma mais n'a aucun souvenir de son passé. Pendant ce temps ses anciens compagnons, tous guerriers au service du seigneur Oshikaga, exercent une vengeance dans le village voisin de l'endroit où notre héros à trouver Tchen Qin.
Lequel commence à ressentir des sentiments pour la belle Mara, l'exclue -car prostituée- de ce même village. Pendant ce temps, Pimiko, son ancienne amante prend quasiment le deuil.
Si ça n'est pas de la tragédie, cela !
Quasi mourant, Tchen Qin est recueilli inconscient par Mara qui vit hors de toute communauté car rejetée par tous.
Cet album dont les dessins sont superbes raconte la lutte de Tchen Qin contre la grande faucheuse. Drame onirique certes, mais qui dit onirique dit aussi sommeil !
La course du Nurburgring doit se tenir prochainement. Michel Vaillant et plusieurs pilotes sont invités par un châtelain fan de sport automobile. Mais voilà que les champions disparaissent les uns après les autres. S'agirait-il d'une malédiction ?
Excellent album qui louche vers le policier et le gothique (passages secrets...). Un agréable plaisir de lecture.
Pour des raisons (d'ailleurs assez peu crédibles) Marc Dacier se retrouve dans une dictature de type communiste des Balkans avec un fort passé musulman (moult minarets). On pourrait penser à la Yougoslavie de l'époque laquelle n'était pas hérmétiquement close. Ce qui n'était pas le cas de l'Albanie, laquelle avait un régime qu'on qualifiera de particulièrement sévère.
C'est donc dans ce contexte que notre héros va tenter de s'échapper du pays. Le titre de l'album est largement mérité et cette traque exotique vaut largement le détour.
Trèes agréable et très astucieuse histoire d'aventures policières qui se sert du récent vol du fabuleux butin du train Glasgow-Londres pour remettre le couvert.
En fait notre ami Charlier, s'est très largement inspiré d'une nouvelle de Conan Doyle (sans Sherlock Holmes) dont le modus operandi, plus mystérieux encore que le fameux vol du Glasgow-Londres, fait tout le sel de cette magnifique histoire.
l'US Air Force travaille sur un nouveau prototype, mi avion, mi engin spatial, le X-15. Mais de méchants espions à la solde d'un pays ennemi (comprenez l'URSS) veulent faire capoter le projet. Ils ont presque réussi quand l'un des pilotes meurt au cours d'un vol d'essai.
Cette belle arme de guerre sera-t-elle abandonnée ? Non car Buck Danny et ses acolytes vont se porter volontaires pour poursuivre les essais, poursuivre leur enquête et punir les méchants.
Présenté comme cela, c'est un peu niais, et très franchement ça l'est parfois. Mais le talent, pour ne pas dire le génie, de Charlier est de faire sa pelote de grosses ficelles pour mieux nous embobiner. Et ça marche !
Le tout jeune Kevin Stuart, écossais d'origine, a rejoint l'armée britannique. C'est presque un adolescent encore béjaune qui débarque en Afrique du Sud. C'est le début des guerres zoulous et le prétexte pour René Durand et Georges Ramaioli, vieux complices, de nous brosser la saga de cette formidable épopée zoulou.
La saga est composée de plusieurs cycles qui abordent de A à Z l'histoire de ce peuple. Le dénominateur commun, celui qui fait le lien avec l'action du présent et la mémoire du passé, est un guide aventurier du nom de Dundee que Ramaioli dépeint en Kirk Douglas.
John Dundee sera donc le mentor de Kevin, son père spirituel, celui qui le fera passer à l'état adulte. Car cette saga se lit aussi comme celle d'une quête. C'est en quelque sorte un roman d'apprentissage.
Ce premier album met non seulement en scène les principaux personnages mais dresse également les enjeux de la confrontation entre les deux peuples protagonistes de l'histoire.
Plusieurs planches d'une force peu commune font de cet album et plus généralement de la série un "must".
Une BD de Pratt n'est jamais vraiment mauvaise. Celle-ci recèle une histoire assez linéaire dont le grand mérite est de se situer durant les guerres zoulous. Mais ceux que cela passionne se tourneront avec davantage de profit et surtout d'intérêt vers la série Zoulouland.
Ceux qui attendaient une histoire toute en chaleurs comme celle de l'Eté Indien des mêmes auteurs en seront pour leurs frais, même si il y a ici ou là queleques scènes "torrides" (les guillemets sont de rigueur).
Il s'agit d'une BD assez classique dont le dépaysement est assurée par le pays, l'Argentine, et l'époque, le 19ème siècle.
Pratt ne s'est pas vraiment foulé alors que le dessin de Manara est toujours un régal pour les yeux.
Grand succès public (multiples rééditions, suites, film), cet album est un total navet.
Le scénario est d'une débilité profonde, doublée d'une vulgarité réelle qui se veut provoquante de par sa pornographie. Les amateurs d'Erich bon Gotha souriront de cette provocation toute germanopratine.
La BD érotique ou pornographique recèle des oeuvres de bien meilleure qualité que celle là.
Reste les femmes de Manara, belles et et sensuelles. Ce sont elles et elles seules qui assurent cette note, même piètre, car l'histoire méritait le zéro pointé.
Adapté de l'âne d'or d'Apulée, grand classique de la littérature latine, cet album est l'un des sommets de Manara et de la BD érotique tout simplement.
Ses dessins confinent ici au sublime (ils ont d'ailleurs toujours été somptueux mais dans ce cas c'est encore un cran au dessus) et, une fois n'est pas coutume, il s'appuie sur une véritable histoire (un classique, on l'a dit) qui n'est pas un simple prétexte à montrer des femmes (aussi belles soient elles au demeurant).
Le roman est un grand classique de la littératue coquine et est tout à fait recommandable. Cette adaptation par Lo Duca, grand érotomane et docteur es BD érotique laissait présager le meilleur.
Ce n'est pas le cas car on s'ennuie ferme !
Beaucoup de bonnes idées dans cette BD en N&B. D'abord, elle se passe aux Indes à l'époque du Raj. Ensuite, elle met en scène des rebelles à l'autorité britannique, ce qui pour les Grenouilles que nous sommes est toujours sympathique. Enfin, l'histoire se termine par une jolie pirouette historique.
Voilà pour le texte.
Quant au dessin on dira que Dumas a beaucoup gagné en fluidité tout en gardant sa pâte. Mais, car il y a un mais, des contraintes vraisemblablement éditoriales (l'histoire a été prépubliée dans Kiwi) font que l'art de l'ellipse est un peu trop systématique à compter de la moitié de l'ouvrage. Dommage !
Ceux qui adorent jeux de mots et contrepets seront aux anges; il y en a quasiment à chaque bulle. Arleston s'en donne à coeur joie. Qui plus est le dessin de Ridel est remarquable dans ce genre comique, tout en restituant les fastes des Indes britanniques. Quant aux couleurs, elles sont simplement magnifiques.
De plus, le scénario rend hommage à Jules Verne (qu'il met d'ailleurs en scène) par une allusion assez transparente à son roman "La Maison à Vapeur" (1879).
Pour autant, un scénario des plus simplistes et la recherche du jeu de mots pour le jeu de mots finit par lasser. Dans ce domaine Goscinny avec Iznogoud reste un maître; mais pour cela il privilégie d'abord le comique de l'histoire et met les jeux de mots dans un écrin.
Ici nous sommes davantage dans le défoulement ou l'exercice de style.
Ceux qui connaissent Guimard par sa "Java des Gaspards" seront surpris par cette BD bon enfant, faite justement pour des enfants et qui lorgne dans l'esprit des films "La Grande course autour du Monde" de Blake Edwards ou de "ces merveilleux fous volant ...". En moins drôle quand même !
Suite de gags en une planche sur une famille de paysans franco-français (mais dont la paysanne en chef a oublié d'être laise). Du comique rural. Pas très élaboré mais pas méchant. On devrait quand même redécouvrir Martial qui mérite mieux que cet oubli où il est plongé.
Un album d'Histoire sur un héros méconnu de l'Histoire justement. On boucle en 44 planches -intéressantes et dans un style de dessin qui rapelle celui de Giraud- la vie d'un grand bonhomme de l'indépendance haïtienne.
Dans le genre c'est plutot bien fait.Mais cela aurait mérité bien plus que quelques flashes sur un passé tumultueux.
A quand sa vie en un cycle romanesque de 3 ou 4 tomes ? Le personnage les vaut bien.
Recueil de peites histoires du Mezières d'avant Valérian. Le bougre a déjà bien du talent. Non seulement par le dessin, ce que tout le sait, mais également avec des histoires de qualité d'où l'humour n'est pas absent.
Première aventure de Valérian, le fameux agent spatio-temporel.
Rien ne va plus dans Galaxity, puisque les gens ne peuvent plus roupiller du sommeil du juste. Valérian se lance dans l'aventure et surtout le temps. C'est dans cette histoire qu'il va rencontrer Laureline
Valérian et Laureline délaissent les voyages dans le temps pour aborder le Space Opera. Du grand art; avec une inventivité de tous les instants. L'un des meilleurs albums du sympathique duo.
Il s'agit d'un album tonqué des deux histoires parues dans Pilote et s'enchaînant l'une à l'autre. La première, "La cité des eux mouvantes" a donné son titre au livre; la seconde étant intitulée 'Terres en Flammes". La vision de New York envahi par les eaux est digne des meilleurs films de SF.
Recueil de petites histoires parues dans Super Pocket Pilote et réunies ici en album. Le mode est certes plaisant mais le format habituel de 44 planches convient tout de même mieux à nos 2 héros de l'espace temps.
Retour en Grèce, sujet qui taraude de toute évidence Jacques Martin. Jolis décors, jolis dessins, histoire ambitieuse (sur le papier) mais convenue. D'où déconvenue !
Alix et Enak se retrouvent sur île perdue (de la côte africaine si mes souvenirs sont bons). Un "méchant chef" ne comprend pas bien les forces de la nature et veut sacrifier aux dieux. Puéril, vous avez dit puéril ?
Agréable album qui se situe dans les ruines de Carthage et qui prolonge et achève de précédentes aventures d'Alix. Pas grand chose à dire de plus, malheureusement.
Idée originale, Spartacus a laissé un fils. Evidemment beaucoup de gens focalisent sur ce qui devient un symbole. Pour les uns à éliminer et pour les autres à promouvoir.
Là encore le "message" prend le pas sur l'histoire.
Alix part à la recherche des origines d'Enak. Joli voyage dans l'Egypte ancienne. Mais c'est davantage un album de chromos qu'une aventure palpitante; même si elle se laisse lire.
Belle épopée que celle de ce Iorix, Gaulois romanisé, chef de bande, qui, les circonstances aidant, retourne à la "barbarie".
Cet album va marquer la fin de l'âge d'or d'Alix.
On a le sentiment que jusqu'à présent Jacques Martin écrivait d'abord des histoires qui pouvaient servir de fables ou de base de réflexion; désormais il va progressivement inverser les choses; jusqu'à sans doute un peu trop s'académiser.
C'est le premier album d'Alix où l'on passe de 62 à 54 pages (en attendant moins !).
L'histoire de cette cité maudite est certes intéressante mais ne se hisse pas, à mon sens, au niveau des histoires précédentes.
Cette fois-ci c'est vers l'Etrurie et ses mystère qu'Alix nous entraîne.
Notre héros bouleverse l'ordre des choses et surtout une société secrète aux fondations anciennes.
Si anciennes qu'elles remontent à l'époque étrusque et à celle du royaume de Rome. Le choix des décors, la patte du mystère font de cet album une lecture à recommander.
A noter que la fin est annonciatrice de l'avenir d'Octave que l'on connaît mieux sous son nom d'Auguste (il ne s'agit pas du clown !)
Idée toute romantique que d'imaginer dans un coin perdu de Grèce subsiste encore un "royaume" grec indépendant des Romains.
On sent bien que Martin ne peut, ni ne veut aller contre le sens de l'Histoire, pourtant on sent, plus ou moins confusément, que son intérêt se porte davantage sur la lumière des Grecs que sur le rationalisme des Romains.
Voilà pourquoi, il y reviendra bien des années plus tard avec la série Orion.
Mais sans le même succès, et sans doute faut-il le dire aussi, sans la même vista.
Superbe histoire, remarquablement dessinée, avec ces cohortes de légionnaires perdus dans la neige des Alpes et une idée forte, celle du loup prisonnier qu'Alix délivrera et qui fera rebondir l'histoire.
Martin vient de trouver définitivement son style. Il signe là l'une des pièces maîtresses de son oeuvre.
Le choix des Parthes est révélateur, civilisation méconnue (surtout à l'époque où l'album a été rédigé), elle intrigue le lecteur.
L'astuce liée à la tiare était on ne peut plus originale (au moins pour les jeunes lecteurs de l'époque).
L'aventure proposée avec un grand A est également un modèle du genre.
Comme l'album précédent, l'Ile Maudite possède un style feuilletonesque très agréable. Cette île là est simplement un peu moins convaincante.
Dès cette histoire Jacques Martin met le niveau à ce qui sera désormais encore longtemps son standard.
Si son dessin reste du "Tintin réaliste", il est d'une grande lisibilité.
Quant au scénario, il est plein de rebondissements, tire vers le roman feuilleton du XIXème siècle et fait, sans doute du sujet et de la connivence dans le dessin, au Mystère de la Grande Pyramide de Jacobs.
Hormis son caractère historique (le 1er album d'une série phare de l'école franco-belge), cet album se révèlera décevant.
Décevant par un dessin qui se cherche encore.
Décevant par une histoire qui s'écrit ou se dessine au fil de l'eau, un peu comme les premiers Tintin.
Décevant par les emprunts à Ben-Hur, ce que Jacques Martin reconnaît bien volontiers.
Disons qu'il s'agit d'un album de rodage.
Recueil de petites histoires assez inégales mais plutôt très originales. L'un des premiers albums de Ceppi.
Allez, on retente pour le passé de Ceppi.
Patatras ! C'est pas mieux.
L'auteur confond mystère et tarabiscotage, faux érotisme pseudo osé et libertinage. Dommage !
Un Ceppi, chouette !
Avec une série liée au monde trouble des affaires, de l'argent, du crime et du terrorisme. Rechouette !
Avec comme cadre une officine à la réputation sulfureuse : la Brigade des Enquêtes Réservées. Sûrement que du bonheur !
A l'arrivée quelle déception, quelle platitude !
Ou est passé le Ceppi de Corps Diplomatique ?
Un avion est obligé de se crasher en pleine mer. Les rescapés atteignent une île des plus bizarres qui temoigne de la présence (statue gigantesque) de chevaliers du Moyen-Age alors que nous sommes en plein Océan Pacifique.
Avec cette BD parue en mini chapitres dans le journal de Tintin, le regretté Claude Auclair faisait une entrée remarquée
Une BD érotique des années 60 (comprenez assez déshabillée). Faite pour des potaches américains, cette BD est d'une loufoquerie digne d'Helzapoppin. Certain diront qu'il s'agit d'un grand n'importe quoi !
Peut-être, mais il s'agit d'un n'importe quoi voulu, agencé et finalement très drôle.
Nouvelles démélées d'Yvan avec Hagen de Malégante. Les dernières en fait. Cela suffisait largement.
Dans un Moyen-Age aux contours légèrement fantastiques, le chevalier Yvain est inquiet de voir que le corps d'Hagen de Malégante a été déterré. Véritable sortilège ou sombre machination ?
Ce petit album en N&B vaut surtout pour les dessins de Forton qui faisait alors un timide retour dans la BD européenne.
Nous sommes en Birmanie dans l'entre-deux-guerre. Vanlabecke est un Hollandais qui cherche à trafiquer tout ce qui est possible et imaginable. Abjecte de la tête aux pied, c'est l'homme qu'on adore détester.
Mais que cette bande est drôlatique, cynique, amorale et brutale. Même si la fin, tel un twist, renverse quelque peu les choses.
L'enquête se poursuit et mélange passé (la Renaissance en l'occurence) et époque moderne. De la belle ouvrage. On en redemande.
La fusion à froid est une chimère qui fait fantasmer nombre de scientifiques. Justement un groupe d'entre eux a connu de signalées avancées dans ce domaine. Or voilà que des tueurs cherchent à récupérer ce savoir quitte à renverser un peu de sang.
Qui ?
Des groupes pétroliers ? Des industries concurrentes ? Ou encore diverses factions politico-religieuses ?
Le génie de l'album est de mélanger tout cela avec une intrigue soutenue, un dessin prenant et des couleurs remarquables.
Nous voilà partis pour un cycle passionnant. Espérons qu'il ne se terminera pas en pantalonnade comme XIII par exemple.
Certes les histoires n'ont rien d'exceptionnel, mais les dessins de Toth sont, comme toujours remarquables. L'album repose sinon sur ses épaules au moins sur ses doigts experts.
Rudy Chance est un flic véreux, mauvais mari et pas très bon père. Après diverses aventures, il se retrouve dans le monde des morts, charge à lui de réparer quelques unes des erreurs passées. Un purgatoire en somme.
Un mélange de Ghost et de Beetlejuice.
Original tout de même et prenant. Le dessin y est fortement pour quelque chose.
Un accident d'avion a eu lieu. Le seul rescapé est poursuivi par des tueurs sans qu'il sache pourquoi. Au fur est à mesure, il s'aperçoit qu'il a de nouveaux "pouvoirs". Il ne s'agit pas de super-pouvoirs, mais des savoirs et des expertises de tous ceux qui sont morts dans l'avion.
En échange de ce "don", il doit régler toutes les situations restant pendantes de tout ceux qui sont passés de vie à trépas.
Car il semble bien que ces morts n'étaient pas "programmées"? C'est donc à Dane de rétablir l'équilibre, tout en évitant les hordes de tueurs lancés à ses trousses.
Vivement le 2ème album.
Dans un style évidemment différent de Buscema, Kirby donne une vraie puissance au Surfer. Néanmoins le "drame" Shalla-Bal étant vite évacué, l'histoire, me semble-t-il, perd un peu de son romantisme.
Malgré les épisodes avec Méphisto, malgré une aventure dessinée par Jack Kirby, cet album est en retrait. "Le jour du jugement", graphic novel de 1988, n'étant pas totalement convaincante.
Parmi les quelques pépites, on soulignera "l'assemblée des sorcières" -un classique- et le fameux affrontement du surfer avec le Hollandais Volant.
Ce volume reprend la fameuse histoire avec "l'héritier de Frankenstein" et du fameux "et qui le pleurera" dans lequel un noir, Al Harper, sauve le monde et en meurt.
Dans les années 60 et en pleine lutte pour l'égalité raciale, cette histoire était un témoignage militant. Cela valait bien un coup de chapeau.
Un parfum des années 60 pour l'éternité.
La continuation du tome 1 dans le même esprit, le même bonheur et le même humour, l'effet de surprise en moins.
Toute la vague de Pilote "le journal qui s'amuse à réfléchir est partie de là. De cette fusion entre Gotlib et Goscinny, de ces petits riens de la vie quotidienne tournés en poésie ou en dérision, celon les cas.
C'est tendre, drôle et grandissime.
C'est mignon certes, mais cela n'est pas vraiment une BD (des dessins qui illustrent un texte) et reste strictement réservé aux moins de 10 ans ou aux chercheurs du CNRS.
Bon d'accord, Oumpah*pah passe pour le "petit frère" d'Astérix, oui bien sûr il y a la pâte et la patte de Goscinny, mais tout de même, si la bande n'est pas désagréable, elle n'a rien non plus de grandiose.
C'est donc pas mal. Sans + ni -.
Dans ces années qui ont suivi la révolution d'Octobre, un grand foutoir (c'est le moins qu'on puisse dire) a existé aux confins de l'Empire entre les armées rouges, blanches, étrangères et ceux qui essayaient de tirer leur épingle du jeu à leur profit.
Micheluzzi qui a mis l'un de ses héros, Rosso Stenton, dans cette région et à cette époque, signe ici un shot magnifique.
Tant au nveau du dessin , mais c'est une constante chez lui, qu'au niveau u scénario, désabusé.
C'est à se demander, et bien que les histoires soient différentes, si Hugo Pratt n'avait pas lu cette BD avant d'emmener son Corto en Sibérie.
La contre révolution blanche a suscité pas mal de personnages hors du commun. Crisse, dont le dessin est toujours aussi magnifique, s'attache à faire revivre une épopée qui partait de nulle part pour y retourner.
Une BD fort plaisante.
Plus que la BD elle-même, au demeurant somptueusement mise en scène par Crisse et Natacha, c'est le parfum de cette lutte vaine et désespérée que l'on retiendra. Avec la sauvagerie qui va avec. Un petit album méconnu mais qui vaut largement le détour.
Nous sommes cette fois-ci revenus à l'époque romaine faire un tour en Calédonie (l'Ecosse d'alors). Une troupe de soldats romains part chercher dieu sait quoi et se massacrer en cours de route.
Depuis "Alien", le cinéma US nous ressort de ces histoires à la pelle; lesquelles provoquent le plus souvent un départ précipité (d'ennui et non de peur) ou un baillement poli.
L'énergie dépensée par les auteurs de ette BD nous la font ranger dans la deuxième catégorie.
Cette histoire de sous marin disparu mais baladeur dans les froidures de l'Arctique est des plus intrigante. La présence d'un pope spécialiste du slavon fait penser au film la forteresse noire mais le tout est inimitable.
Visiblement le récit s'enchasse dans une série ambitieuse. A voir.
Faire de Dumas, Nodier et Nerval des héros de BD est une bonne idée. Les mettre en contact avec des créatures spectrales mal définies en est une autre.
Pour autant si le scénario pose plein de questions, il n'y répond pas.
Mise en place des personnages et de l'intrigue répondra-t-on.
Certes mais on court aussi le risque de l'hyperbole mal contenue qui pourrait se terminer en déception.
Les albums suivants permettront de se faire une idée plus avisée.