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Aidé par des dessins pétris de personnalité, cette histoire remplie de rebondissements tient en haleine son lecteur. Il n'y a rien de vraiment nouveau, mais l'auteur arrive à nous faire rentrer dans son récit et on en sort que lorsqu'on tourne la dernière page.
A la fin de ce tome, Roudier nous explique pourquoi ses personnages s'expriment dans un français plutôt moderne au lieu d'utiliser des borborygmes.
J'avoue qu'avant d'ouvrir le premier tome, j'avais vraiment peur de me trouver devant une BD où les dialogues seraient des onomatopées laissant le lecteur se raconter sa propre histoire.
Heureusement, il n'en rien. Je trouve même que l'auteur délivre des dialogues intéressants, acceptables et confortables pour le lecteur, même s'ils ne sont pas entièrement crédibles.
Sokal n'a pas son pareil pour dessiner toute la fange merdeuse que peut offrir l'humain. Son dessin est comme un malaise dans la lecture. Et cela un fait style incroyable, mieux encore une ambiance glauque. De plus, dans cet opus, il assume d'avantage encore la couleur délavé, le sombre coloré, le pigment gris et sombre. Et cela rajoute au climat malsain. Rien que pour ça, il faut lire.
Du côté scénario, il y a de l'excellent et du moins bon. Et, Hélas, le moins bon m'a fait sortir littéralement de la lecture.
D'abord l'excellent: Toute la description du bourbier dictatorial d'un régime d'Amérique du sud. Tous les poncifs y sont et multiplié par 10 pour que résonne le dégout. Ensuite les oiseaux blancs et leurs funestes destins, symboles du funeste destin de l'humain. Il y a aussi des monologues de Canardo aux petits oignons. Enfin, le twist final, les deux dernières planches, qui font froid dans le dos et qui vous ne font pas sortir indemne de la lecture.
Mais il y a aussi ce périple d'un futur président sur un volcan qui ne sert à rien au propos, qui meurt connement et dont la trame secondaire est pliée (clôturée) aussi vite qu'elle a apparut. Clara, la grue, apparait machiavélique avec un plan en béton (qui est quand même très en carton, en fait, le plan) et disparait aussi sec (Dès que Sokal n'a plus besoin d'elle pour constructuire l'évolution de sa narration en fait). Mais il y a aussi ce démontage de tente pour un montage de deltaplane providentiel qui est amené de manière, il est vrai, plutôt drôle pour faire passer la pilule du "what's euh fuck" .
Bref, pour moi, critique mitigée cochon d'inde.
C'est le second titre que je lis dans l'univers de Méto après « Joe ». Il s'agit d'histoires totalement indépendantes mais où il y a incontestablement un fil conducteur constitué par cette société répressive dans un monde apocalyptique où la survie prime sur tout le reste.
J'avais bien aimé le précédent titre et celui-ci est dans la même continuité ce qui n'est pas pour me déplaire. Je continue ainsi à explorer cet univers de Méto où règne la politique de l'enfant unique. Gare aux parents qui ne respectent pas la loi car leurs enfants peuvent être arraché des mains pour rejoindre des camps assez spéciaux dans des zones interdites.
Ursina va plutôt se concentrer sur le destin de l'une de ses filles qui a été enlevée pour servir cette société répressive à la manière un peu des servantes écarlates. Bref, on utilise des enfants pour commettre de sombres assassinats visant à restaurer l'ordre établi.
Cependant, il y a une espèce de paranoïa des commanditaires qui ne font qu'a demi-confiance en ses recrues qu'elles formatent. J'ai trouvé cela un peu excessif surtout par rapport au service rendu par Ursina qui n'a jamais failli dans ses missions respectives.
La fin me semble similaire à celle connu dans Joe où l'on sent que les récits vont se rejoindre pour mener le combat final. Bref, c'est une série assez intéressante et par conséquent à suivre !
Une ode à une culture amérindienne piétinée par les blancs...
Encore une, une de plus ?
Oui, si on veut. Mais franchement réussie, dessin et mise en page superbes, somptueux, édition soignée, et un scénario tout sauf manichéen. La culture Lakota est mise en avant, mais les personnages (hyper attachants) ne sont pas que des anges, loin de là. 222 planches, il ne m'en a fallu pas plus d'une dizaine pour rentrer dans l'histoire et ne plus en ressortir.
Du plaisir, rien que du plaisir !
J'ai été à moitié envouté par "Rosangella", son histoire et ses péripéties. Le scénario prend du temps à se mettre en place avec l'introduction des personnages, il faut attendre bien la moitié de l’œuvre pour comprendre de quoi il s'agit. Également, le trait du dessin a certains défauts qui me dérangent, les mêmes personnages se ressemblent difficilement d'une case à l'autre sur certaines planches, notamment Lisa et Rosangella sur la première moitié de l’œuvre avec des visages parfois bâclés en vue de 3/4, la seconde partie du récit est beaucoup plus réussi, notamment dans les expressions et le regard de Rosengella. Également les flashbacks sous forme de peinture acrylique dénote avec le style des autres planches de la BD. Le thème abordé a été vu et revu de nombreuses fois aussi bien dans les livres, qu'au cinéma, c'est le point de vue du narrateur (Lisa) qui change quelque peu l'approche face à la situation. J'ai trouvé "Lie-de-Vin" des mêmes auteurs, bien plus habile dans la construction narrative et le dessin.
C'est un titre qui pose des questions sur le monde virtuel tel qu'il pourrait bien devenir à l'avenir. Peut-on par exemple entamer une relation amoureuse dans un de ces mondes virtuels en enfilant un casque d'immersion ?
Le récit de Marsu et Thom risque de ne pas vous laisser indifférent face à cette problématique. On se croirait presque dans un épisode de la série « Black Mirror » pour ceux qui connaissent...
Evidemment, le questionnement par rapport à la réalité sera omniprésent face à ces nouvelles addictions technologiques. On suit d'ailleurs l'évolution de Marsu qui va succomber progressivement au point de s'y perdre totalement.
J'ai beaucoup aimé la fin de ce récit qui réserve pas mal de surprises. Je trouve que le scénario a été assez bien mené et de façon assez intelligente pour être crédible. C'est en tous les cas assez passionnant à suivre !
Le thème de la relation amoureuse est abordée de manière tout à fait originale grâce d'ailleurs à ce triangle amoureux. Marsu ne souhaitera pas choisir mais avoir les deux hommes de sa vie, l'un dans la vraie vie et l'autre dans ce monde virtuel. Est-ce seulement tenable sur le long terme ? C'est bien cela qui constitue le champ des possibles.
J'ai été assez convaincu par le dessin d’Anaïs Bernabé qui nous propose quelque chose d'assez différent de sa précédente production. Je pense notamment à « la pluie des corps », une BD fantastique tombée un peu dans l'oubli.
Bref, c'est une sacrée découverte que voilà qui nous plonge dans la science-fiction d'anticipation qui pourrait devenir réelle dans un avenir proche. Bravo aux deux autrices pour cette œuvre éminemment marquante !
Magnifique série, j'adore merci aux auteurs pour cette passionnante histoire. N'hésitez pas une seule seconde pour acheter cette série. Je suis tout à fait d'accord avec cyriell51 TOUT est sujet au racisme sauf en ce qui concerne les Amérindiens. Drôle d'époque
les tomes précédents m'avaient enchantés, mais encore une fois la même rengaine avec des pauvres afro americains qui sont victimes de la méchanceté des hommes blancs et de l'autre coté, les amérindiens eux sont toujours oubliés, apparemment ils n'ont jamais subi aucune méchanceté des peaux noires et des peaux blanche. Cela devient lassant
Un petit chef d'œuvre de la bande dessinée d'aventures humoristiques franco-belge !
Tous les ingrédients y sont : une mission mystérieuse, une légende vivante, le tout dans le contexte d'une révolution, avec tous les quiproquos que peuvent générer une telle situation confuse.
L'intrigue se tient, les dialogues fusent, les calembours et clins d'œil abondent, l'action est dense, la narration est dynamique, et le dessin emporte le tout avec ses trognes et caricatures de ploucs, de militaires, de dictateurs. Et le marsu sauvage dans tous ses états !
On dirait du meilleur Greg dans Achille Talon. Ne boudons pas notre plaisir.
decevant....on a du mal a reconnaitre les personnages ....scenario confus..,dommage.
Correct pour le dessin de pellejero...
Cet avis concerne Marvel Reading Order - VII-29
(https://comicbookreadingorders.com/marvel/marvel-master-reading-order-part-7) / Loki (2004) #1-4
Il s'agit de la seconde aventure contenue dans ce recueil. Et autant le dire tout de suite c'est quasiment illisible.
Les dessins édités en tant que "graphic novel" sont réalisés par Ribic. pourtant bien notés à droite à gauche. Ils sont faibles selon moi: d'immenses case à moitié vide auxquelles parfois on ne comprends rien. Une bande dessinée suppose du rythme et du souffle. Ici c'est une succession de tableaux dans un style qui me parait dépassé.
Le scenario est une purge intégrale. Ok Loki est devenu le patron, c'est donc difficile d'imaginer qu'il le reste. Un manque cruel d'imagination (une fois de plus, si j'osais).
A mon avis, à fuir et cela d'autant plus que cela n'apporte strictement rien à l'univers.
"Lie-de-vin" semble être une histoire banale, mais par sa narration et son dessin, on est rapidement transporté dans le récit d'aventure avec son lot de personnages attachants dont le jeune "Lit-de-vin" dont l'immaturité et l'imagination le remplisse d'humanité. Également la jeune Maïs, femme aussi intrigante que la fameuse Marie-mystère. Peu de personnages, mais c'est bien suffisant pour en faire une histoire attractive,avec une approche contemplative d'un petit village en France ayant servi de base d'inspiration (voir carnet d'explication et de croquis en postface). Le dessin aurait mérité un peu plus d'attention dans la construction des personnages qui se retrouvent parfois trop différents d'une case sur l'autre ou avec quelques accrocs anatomiques, mais l'ambiance générale, la narration, le trait et la mise en couleur rattrapent largement ces faux-pas.
Avis sur la série - Ben voilà, je n'ai pas accroché à cette trilogie à rebours, pot pourri de tous les romans fantastiques du début du XIXe siècle au début du XXe siècle. C'est vraiment tiré par les cheveux (les personnages des romans sont en fait leurs écrivains, ce qui n'apporte rien à l'histoire ...), et tout ça est émaillé d'une relecture philosophique qui n'est qu'une paraphrase des romans utilisés, sans y ajouter quoique ce soit de nouveau. Il n'y a pas de plus-value dans cette BD. Bof.
Il y a tout dans cet album : du frisson, de l’action, de l’émotion, de la romance, de la fureur, de la tendresse, de la poésie… Les auteurs, en état de grâce, parviennent à nous administrer une triple leçon avec une générosité sans pareil.
Une leçon de vie car le courage et la détermination de Madeleine et tous ses camarades résistants forcent le respect et l’admiration.
Une leçon d’histoire car la précision de la documentation, le souci du détail et la puissance du témoignage en font une précieuse source d’enseignements.
Enfin, une leçon de bande dessinée car même s’il s’agit d’une biographie (ce qui laisse souvent pantois au vu des situations décrites !) Madeleine Riffaud - alias Rainer - en plus d’une immense résistante, devient AUSSI un personnage de BD à part entière, une des héroïnes les plus fortes et les plus attachantes qui puissent être.
En termes de rythme, les terribles scènes d’emprisonnement de Madeleine peuvent sembler longues (plus de 60 planches sur 120), mais elles ne nuisent jamais à la fluidité de l’ensemble. Le deuxième acte, l’attaque du train qu’illustre superbement la couverture, n’en parait que plus explosif.
Dès le premier volume on se doutait déjà que cette série ferait date ; ce 3ème tome confirme qu’elle se taille une place indiscutable au panthéon du 9ème art.
Achat coup de tête, comme souvent chez moi s’agissant de science-fiction. Mais sans regret.
Pelaez et Grabowski proposent avec « Neuf » un album solide, plutôt cérébral. Très classique dans sa forme mais dont le fond se cherche une certaine profondeur, sans toujours l’atteindre. La faute, peut-être, à une forme de tarabiscotage scénaristique. Les auteurs en général devraient pourtant savoir depuis longtemps que tisser un récit sur un paradoxe temporel est extrêmement casse-gueule et offre peu de débouché.
Pelaez réussit toutefois à pas mal s’en sortir, sa trame n’étant pas dénuée de sens. Notamment dans une impossible relation père-fils assez touchante. Son scenario donne cependant l’impression de tourner un peu en rond et aurait mérité d’être dynamisé par un peu plus d’action et surtout, beaucoup plus de scènes spatiales. La déjà légendaire Planète 9, dont l’existence réelle est aussi probable que mystérieuse, aurait mérité un décor à sa mesure.
Grand admirateur de Gaël Faye – chanteur – je ne l’ai pourtant jamais lu car cela fait quinze ans que je ne lis plus que des BD. La sortie de l’adaptation par Savoia et Sowa de son fameux « Petit pays » fut donc une bénédiction pour moi et ne pouvait pas m’échapper.
Visuellement l’album est de très bonne facture. Le dessin, réaliste, léger et expressif est particulièrement agréable et permet une immersion naturelle au Rwanda et au Burundi des années 90, bien aidé en cela par une palette de couleurs chaudes qui restituent de superbes ambiances équatoriales.
Cette plongée au cœur de l’Afrique est également favorisée par un récit qui prend son temps et se développe d’abord autour du quotidien des jeunes protagonistes, entre insouciance de l’enfance et forfanterie adolescente.
Mais l’écriture étant d’une grande subtilité, le lecteur attentif pourra comprendre dès les premières pages que quelque chose se trame. Quelque chose d’indistinct et de fort mauvais augure. Une multitude de signes, d’abord imperceptibles puis de plus en plus concrets, viennent peu à peu assombrirent un horizon qui finira par basculer dans l’horreur absolue. Une horreur incompréhensible, d’autant plus tragique qu’elle est vue à hauteur d’enfant. Du jour au lendemain les amis, les copains, les proches peuvent devenir des ennemis ou être massacrés sans discernement.
Le sujet est dur. Dans la deuxième partie, la plus sombre, les auteurs doivent surfer en permanence sur une ligne extrêmement difficile à tenir : montrer la peur, la folie, le sang ou laisser tout cela hors champ ? Ils trouvent le bon équilibre, sans se draper dans une fausse pudeur mais sans la moindre complaisance non plus pour la violence. Tout ce qu’ils décrivent a du sens. Ce sont, ni plus ni moins, les rouages d’un nettoyage ethnique qui ensanglanta ces deux « petits pays ».
Une histoire bouleversante traitée avec beaucoup d’intelligence et de talent. A lire absolument.
Chaque tome est différent du précédent. Pourtant mes commentaires sur Marshal Bass se suivent et se ressemblent. Et pour cause : j’admire sans réserve la capacité des auteurs à approfondir encore et toujours ce personnage ombrageux et son univers si particulier en alliant de nouvelles propositions scénaristiques à une certaine audace graphique. A noter que les couleurs de Vitković sont d’ailleurs pour beaucoup dans le « style » ‘Marshal Bass’ de Kordey.
Il est rare dans le paysage de la BD actuelle de trouver une telle cohérence dans un background constamment renouvelé. Cet épisode n’est pas exceptionnel en soi mais il s’inscrit pleinement dans une série qui, elle, l’est par bien des aspects.
J'ai beaucoup d'admiration et surtout de respect vis à vis de l'homme étoilée dont chacune de ses œuvres m'a particulièrement marqué par son humanité dans un milieu particulièrement difficile qu'est l'hôpital. Il s'agit surtout de traiter la relation avec les personnes malades qui mènent un difficile combat afin de rester en vie.
L'homme étoilé est un infirmier qui suit les parcours de ces patients dans un service de soins palliatif. Il n'a pas la grosse tête d'un médecin. Il est proche de ses malades car il les les écoute réellement. C'est la douceur incarnée !
Voici une nouvelle compilation de ces différents témoignages recueilli au cours de sa vie professionnelle. Cette présente œuvre m'a fait penser à un film qui m'avait jadis particulièrement marqué à savoir « Nos étoiles contraires ». Comme il existe des films comiques qui font rire, rares sont les films dramatiques qui vont font pleurer à chaude larme. Or, c'est bien le cas avec cette BD également !
Il faut dire que ces témoignages sont touchants par rapport à ces personnes malades qui attendent la mort après une vie plus ou moins bien remplies pour la plupart. On constate qu'il faut avoir de sacré capacité de résilience pour pouvoir travailler dans ce milieu médical pourtant absolument nécessaire dans nos sociétés. Oui, le personnel médical a vraiment du mérite.
C'est la BD qu'il faut lire si on connaît déjà l'auteur. Pour tout dire, j'ai déjà acquis ses trois précédentes œuvres. Celle-ci rejoindra également ma collection car c'est un indispensable dans le genre.
[RELECTURE]
Dernier Ordre à présenter si l'on ignore l'Ordre du Malt, l'Ordre du Bouclier présente encore (!) une histoire de relation entre un enfant et son père, sauf que cette fois, ce n'est pas un Nain, mais bien une Naine!
Jarry évite de tomber dans ce que je déteste aujourd'hui d'Hollywood -- en faisant de Tiss une sorte de superhéroïne. Non, Tiss doit apprendre, doit grandir, doit maturer. Elle a ses faiblesses. Certes, elle gagne toujours sur ses rivaux masculins, mais elle n'est pas la plus grande guerrière de tous les temps juste parce qu'elle est une femme (écriture moderne oblige parfois ce genre de débilité profonde). Elle sauve ses compatriotes, mais ses compatriotes doivent la sauver aussi.
Cela fait de Tiss un personnage avec lequel on compatit et qu'on veut voir gagner. La trame générale comme quoi les femmes ne peuvent pas devenir guerrières est un peu lourde, mais l'histoire demeure quand même bien développée. La rédemption finale, et du père et de la fille, est superbe. Le dessin de Demare n'est pas mal, mais je n'aime pas ses visages. Difficile d'ailleurs de différencier Tiss de son frère.
Encore un très bon premier tome, riche en émotions.
Après cinq volumes, mon classement :
1. Oösram des Errants
2. Redwin de la Forge
3. Tiss du Bouclier
4. Aral du Temple
5. Ordo du Talion
[RELECTURE]
L'Ordre des Errants ne présentera pas toujours les meilleures histoires, mais cette première sortie est incroyable.
À certains égards, c'est un peu l'inverse du premier tome de l'Ordre de la Forge. Alors qu'avec Redwin, on avait droit à l'histoire du fils qui se rebelle contre son père, avec Oösram on a l'histoire d'un père qui veut offrir la dignité et la liberté à son fils et à sa famille. C'est une histoire pleine d'émotions qui me rappelle un peu le film « Gladiator » de Ridley Scott.
Le scénario est bien ficelé, les personnages sont attachants... vraiment super. Le dessin de Bordier est aussi le meilleur qu'on a vu depuis Goux dans le premier tome.
« Je suis le chef de cette famille, et j'ai une déclaration à faire. Oui... je déclare la guerre aux quatre Ordres dominants. Une guerre à mort. »
Excellent!
Sincèrement je ne comprends pas, on avait là une belle édition, un beau format et un bon dessinateur, l'histoire existe et est largement documentée. Comment est-il possible de faire un si court résumé, passer sur des passages et des explications importantes.
Encore et toujours je reproche aux scénaristes de bacler le travail pour ne plus faire de la BD mais un alignement de dessins dont les dialogues sont presques accessoires.
Lu en 15 minutes, un gâchis quand on pense au travail de dessin et d'édition et au tarif vendu.
Un effort messieurs dames les scénaristes s'il vous plaît.
Une chance qu'il y ait un petit dossier à la fin pour rattraper un peu.
Il existe une 2eme edition de cet album ! Attention à l'achat ....
EAN/ISBN9782888907923.......................................................................Noté "2eme édition" - contient un cahier bonus de 6 pages
Dépot légal :Août2017
Très bon album.
Lu d'une traite et franchement, je ne m'attendais pas à ça et j'ai beaucoup aimé.
Ça monte en puissance en puissance à chaque chapitre, pour un final explosif qui n'est pas décevant.
A lire avec attention, car pas mal de personnages et des éléments saupoudrés tout au long de l'histoire qu'il faut bien recomposer pour comprendre tous les tenants et aboutissants. Mais tout est bien ficelé, avec un message politique fort.
J'ai trouvé le début assez intéressant avec ce docteur condamné en prison pour un euthanasie et qui se voit engagé par un riche homme d'affaire à sa sortie du bagne afin de s'occuper de la santé du fils à papa se noyant dans l'alcool.
L’introduction est plutôt assez longue pour mener ce médecin à une enquête assez minutieuse sur un meurtre. Bref, le fait de soigner l’addiction du fils n'était qu'un prétexte à une banale enquête de police mené par un non professionnel en la matière mais qui se prend pour un détective du genre Sherlock Holmes pour résoudre un crime mafieux.
Il est dommage que le bavardage incessant viennent ralentir le rythme de ce récit qui ne manquait pas d'atouts à son départ. La suite ne sera que des plus classiques avec la découverte de l'assassin et son arrestation en bonne et due forme. Bref, cela manque singulièrement de surprise.
L'originalité vient du fait qu'il s'agit d'un polar typiquement italien datant de 1968 et remis au goût du jour.
WHOUAAAAA excellent de la bonne Fantasy, à lire sous un vieux chêne dans une ambiance magique. Espérant une suite.
Chef d'oeuvre absolu.
C'est une des oeuvres qui permettent à la BD de prétendre s'élever au rang d'art à part entière.
Chef d'oeuvre absolu.
C'est une des oeuvres qui permettent à la BD de prétendre s'élever au rang d'art à part entière.
(La critique de chuck92130 est un sommet d'incompréhension. Dommage pour lui.)
On commence à avoir des aventures de Petits Hommes telles ce qui arrivera par la suite…
Déjà, là, on a évolué en 4 tomes.
Dans cette histoire, c’est plus mature que le tome 3, c’est mieux construit que le 2 et plus intéressant que le premier.
L’aventure paraît parfois un peu longue (Renaud voyage 8 jours et plusieurs pages bloqué dans un petit sous-marin où rien ne se passe ; les recherches au fond du lac mettent hyper longtemps à aboutir) mais il n’empêche que l’aventure avance, réaliste et originale à la fois, avec des idées sympas, des dessins dynamiques et des dialogues suffisamment vifs pour qu’on ne s’ennuie pas.
Pas mal.
Les cavaliers dans une histoire longue !!
Bon, alors c’est semi une histoire longue parce qu’on a l’impression d’histoires courtes, comme d’habitude, qui s’enchaînent en suivant un fil rouge pour faire une histoire longue.
Du coup, Libon n’est pas totalement libre d’inventer ce qu’il veut, il faut qu’il suive la trame, les cavaliers loupent le bus, cherchent le centre, etc.
Et j’ai trouvé certains passages un peu moins drôles que d’autres quand les histoires courtes se permettent de traiter ce qu’elles veulent avec un humour plus percutant me semble-t-il.
N’empêche que c’est sympa de les voir dans une grande aventure, ça donne plus d’ampleur à leur vie.
== Avis pour les trois tomes ==
Étrange. Les dieux nordiques, Thor et Loki, réincarnés en... nain et humain. N'est pas Jarry qui veut. La subtilité et l'élégance ne font pas partie des dialogues écrits par Peru. Certains personnages qu'on nous présente pour nous faire croire qu'ils auront un rôle à jouer finissent par ne servir pratiquement à rien.
Les deux premiers tomes forment une histoire complète, et le troisième vient rajouter un chapitre. En même temps, l'histoire est trop condensée. Le dessin de Goux est toujours bon, mais sinon... Assez moyen dans l'ensemble.
J'ai bien aimé.
Comme beaucoup de BD modernes, beaucoup d'actions et peu de dialogues.
Mais l'histoire est intéressante quoique un peu peu simpliste sur la définition du bien et du mal, je préfère quand on se rapproche de la frontière.
J'ai passé un agréable moment de lecture et c'est bien ce qui compte.
Le dessin est reussi, même si un peu de travail de finition aurait été bienvenu.
Ouvrage exceptionnel qui permet de découvrir le parcours difficile de personnages très connus (auteurs, éditeurs) avant la naissance d'une revue mythique. L'émergence laborieuse de la BD pour adolescents et adultes à une époque où elle était réservée aux jeunes enfants.
Un maillon indispensable pour comprendre le chemin exceptionnel parcouru pour arriver à aujourd'hui.
Quel scénario ! À sa création en 2000, cette BD pouvait être considérée comme une œuvre d’anticipation. Aujourd’hui, entre les IA et la réalité virtuelle, les aventures d’Alvin Norge sont devenues quasiment notre quotidien. Félicitations pour cet auteur visionnaire qu’est Chris Lamquet.
Les albums sont intenses, dynamiques et riches en rebondissements avec des personnages hauts en couleurs :-). Le graphisme est vraiment magnifique, les traits des personnages sont clairs et précis.
Alors oui, le dernier album n’a pas (encore ?) vu le jour, mais le tome 5 ne se finit pas trop mal non plus. C’est certain que l’on aimerait en savoir un peu plus et revoir les jolies Kimberley et Jennifer.
Une BD que je qualifierai de culte, tellement le scénario était/est avant-gardiste. Elle restera dans ma bibliothèque avec les autres séries indispensables.
Pour l'ensemble de la série.
C'est long et redondant. Des bastons dans des lieux assez similaires et une intrigue sommaire. Des personnages inutiles (l'équipe scientifique et la marine sur le navire militaire par exemple).
Très beau graphisme, très fin dans les détails et mise en page dynamique et aérée.
Je pense que cette série aurait pu tenir en 8 tomes max.
Un peu déçu donc par ce grand classique...
Je ne sais pas si c'est la traduction mais deux personnages ayant le même prénom Kay... Bizarre.
Je crois finalement préférer le dessin animé...
Une découverte agréable. Des thèmes connus mais intégrés dans un univers plutôt original.
L'auteur, Emmanuel Roudier, arrive à créer une atmosphère prenante en mêlant un dessin rustique (qui colle parfaitement à l'histoire et l'époque où elle se déroule) et une ambiance mystico-réaliste qui donne tout le sel de cette histoire.
J'ai presque 50 ans, et j'ai découvert Cyprien avec mes enfants à sa grande période sur Youtube.
Il avait également fait une série Audio assez sympathique avec également un robot et une histoire de voyage dans le temps qui s'écoute bien.
J'ai trouvé cette BD assez amusante, elle s'est laissée lire sans ennuie.
Les dessins sont très simples mais assez efficaces, l'histoire est basique mais il a un bon rythme sur les gags.
J'ai bien aimé, un peu moins le second que j'ai trouvé un peu réchauffé.
Il y a un côté sympathique, dans ce feuilleton, avec un enquêteur maladroit mais intelligent, enquêtant sur un meurtre de fête foraine, endroit original et empli de personnages décalés.
La lecture n’est pas désagréable, le dessin fonctionne bien et je me suis assez rapidement fait à ce trait et ces couleurs…
Enfin, si l’histoire n’est pas mauvaise, j’ai un peu regretté que Bertillon subisse tout plutôt qu’il n’agisse, parce qu’au final, son enquête, il n’en a pas déduit grand-chose, il s’est contenté de suivre tout le monde jusqu’à ce que ça se révèle…
C’est donc parfois un peu poussif – parce que va suivre des gens qui ne veulent pas parler pour faire avancer une histoire…
Mais sympathique dans l’ensemble.
Ouais, bon, ben n’est pas Morris qui veut…
Ou ses scénaristes…
Parce que oui, on voit Lucky Luke…
Deux gamins pénibles, un vol, des méchants, du saloon…
Mais il n’y a pas le souffle d’aventure que je trouvais chez Luke, l’humour ne m’a pas fait sourire, l’aventure ne m’a pas palpité, la répétition des scènes avec les mômes ne m’a pas franchement amusé…
Il y a bien l’histoire des méchants et de ce magot disparu qui est intéressant, mais les personnages ne m’ont pas accroché, manquant de personnalité… La gamine, j’avais envie de la claquer…
Bref, j’ai trouvé ça poussif.
Et comme, contrairement au reste du monde, je n’aime pas les dessins de Blutch, j’ai eu du mal…
Alors je n’ai pas apprécié, ce qui ne veut pas dire que ça n’est pas bon.
C’est juste que vraiment, la seconde guère mondiale, c’est pas mon kif.
Je me suis donc forcé à entrer dedans puisque j’avais peu ou prou apprécié les premiers tomes – disons que j’y avait trouvé assez de qualités pour m’accrocher.
Là encore, il y a la même qualité, dans le texte et les dessins, mais vraiment, l’histoire ne m’intéressait pas et quand j’ai réalisé que je me forçais vraiment à poursuivre… ben j’ai arrêté…
Je ne sais plus si ça va évoluer vers quelque chose de plus marrant ou si ça n’atteint jamais le niveau de Léonard, mais ce tome, bien qu’agréable, a été un petit peu laborieux.
Alors certes, j’ai passé un moment agréable en compagnie de Robin… Mais tous les gags ne m’ont pas fait rire. Soit pour leur simplicité « tout ça pour ça », soit pour leur côté répétitif, ou prévisible, voire même « c’est pas drôle »…
Il n’y a pas tout à fait la verve de Léonard plus délirant dans ses inventions, les réveils de disciple ou les réflexions.
Vraiment l’album à picorer pour ne pas overdoser…
Bon, bon, bon…
Ben ça a fichtrement vieilli, ça…
Les deux premières histoires datent des débuts et les dessins sont… Ben assez laids, il faut le dire… Tif a des pommettes changeantes selon les cases, au point qu’on ne le reconnaît que par son crâne chauve…
Les histoires sont d’une simplicité niaise : hop, on s’enfuit, hop on est promu général, hop ben tiens je t’aime bien tu seras juge… On ne s’embête pas trop avec la logique, la crédibilité ou la cohérence et on passe d’une case à l’autre des ennemis de la République aux Sauveurs, les gens font la révolution parce que pour le pays on mettra désormais 20% d’impôts max…
Bref, ça se lit pour l’histoire de la BD et de Tif et Tondu mais on peut clairement s’en passer.
Ou pour l’histoire courte et plus récente « La Boîte à Tondu » qui n’a rien d’exceptionnel mais offre des dessins plus récent et dynamique dans une histoire bête mais avec quelques bons mots et beaucoup d’action cocasse.
La dernière, « A 33 pas du mystère », a l’inconvénient de faire 4 pages et, si elle est intéressante, elle va très vite et doit caser un mystère et un coupable en très peu de temps…
Une première histoire avec l’œuf qui est, ma foi, gentillette mais réussie : elle allie légèreté et humour, action et dynamisme…
Le trait est simple comme l’histoire et je m’y suis plongé facilement, entrant dans ce monde farfelu, sans problème, avec son faire-valoir humoristique.
La seconde histoire, ''La pelle mécanique'', si elle est peut-être un peu plus anecdotique et caricaturale (évidemment, des faussaires totalement idiot juste à côté de la gamine qui a l’outil qu’il faut pour les arrêter…), reste sympa et exploite complètement cette petite pelle…
Moment bien divertissant.
Bon, l’histoire est quand même assez classique…
La trame de la recherche du bonheur pour savoir qu’on l’a avec soi et qu’il faut en profiter est usée depuis Coehlo et Cabrel…
Mais j’adore le dessin de Bédu qui peut me faire suivre n’importe quelle aventure – d’autant qu’il n’était pas encore aussi raide dans le trait qu’il le deviendra avec les psys…
Les personnages et décors sont réjouissants à suivre, il y a de la verve dans les dialogues, alors ça passe bien – d’autant que c’est court…
J'enchaîne tout de suite avec le second tome de cette zone fantôme imaginée par le génial Junji Ito qui est visiblement au sommet de sa forme et qui confirme son statut de maître de l'horreur japonais. Il est incontestablement à la mode, et surtout hors de son pays.
On continue à explorer des histoires bien étranges à travers ces recueils de récits horrifiques. Evidemment, certains seront plus marquants que d'autres mais le ton est donné pour l'ensemble. Les effets d'épouvante joueront leurs rôles de manière toujours aussi efficaces. L'imagination de l'auteur est toujours assez étonnante pour pousser les limites toujours plus loin.
Le coup de crayon est toujours souple et précis et il se marie à merveille avec le genre horrifique et fantastique. Bref sur le plan graphique, rien à redire car c'est soigné et détaillé !
On relèvera une préface signée par l'auteur français Olivier Ledroit spécialisé dans le médiéval fantastique (Chroniques de la Lune noire, Requiem, chevalier vampire)
Encore 4 nouvelles à la qualité de récit assez variable. Je n'ai pas trop aimé l'oncle Ketanosuke mais le village de l'éther, le démon noir et les carapaces du marais Manju parviennent véritablement à rehausser le niveau. Cependant, ma préférence va quand même pour le premier tome de cette série.
Bref, encore un titre idéal pour se replonger dans l'univers unique et inquiétant de Junji Ito !
Dans la collection des "Happy Books" de Zep, je voudrais le "Happy Sex". On retrouve dans le T1, l'univers de Zep avec l'humour qui a fait le succès de Titeuf et un dessin humoristique et coloré similaire. Cette fois, la bande dessinée est beaucoup plus axée adulte avec un humour léger et grivois et sans personnage principal. Les gags et chutes fonctionnent bien et on passe un bon moment pendant la lecture, même si l'album se lit rapidement. Pas besoin de pousser la réflexion plus loin dans un livre qui se veut humoristique et décomplexé, "Happy Sex" est là avant tout pour divertir. Bémol concernant la 1ère édition avec la première page de couverture ajourée qui ne vieillit pas bien.
Je ne suis pas un grand lecteur de Comics mais cet épisode qui correspond au 133 de chez Marvel est un grand moment de l'univers Ultimate.
C'est pour moi une réussite artistique monumentale, tout en silence, tout en émotion.
J'ai adoré.
Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas lu un titre de Junji Ito après avoir parcouru la plupart des titres composant sa biographie (voir d'ailleurs ma liste dédiée à cet auteur pour vous donner une petite idée : https://www.babelio.com/liste/34955/Les-meilleurs-manga-de-Junji-Ito).
Oui, je suis plutôt admiratif du travail de ce mangaka qui s'est spécialisé dans le manga horrifique pour s’imprégner un style tout à fait inégalé en la matière. Il y a toujours ces atmosphères à la fois envoûtantes mais également assez malsaines comme si nous étions plongés dans un véritable cauchemar organique.
On notera également un excellent travail éditorial qui met en valeur les dessins hypnotiques du mangaka. Son trait est toujours lisible et agréable à la lecture. Le travail sur le noir et blanc atteint parfois des sommets. Je vous laisse découvrir par vous-même.
C'est un auteur incontestablement à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas encore pour peu qu'on aime également ces histories qui font un peu peur. Visiblement, l'auteur a écrit les 4 récits composant ce premier volume durant la période d’isolement lié au COVID. Bref, il n'a pas chômé !
Evidemment, certains récits prennent le pas sur d'autres. A vrai dire, j'ai bien aimé les trois premiers et un peu moins le dernier. L'ensemble demeure plus que correct.
Que dire de cet album si ce n'est que je suis déçus. Dans les précédents album que j'avais lu yakari vivait une aventure tout en surmontant des épreuves. Ici je ne retrouve rien de tout ça. J'ai l'impression de lire une quête FedEx de MMO. Va parler au pnj bison qui pourra soigner ton ami ne t'inquiète pas la route est pavé de fan service. Il n'y a aucune lutte avec thathanka alors que le titre est la colère de thathanka.. Je trouve les dessins moins soignés aussi.
Et un point qui m'a frappé au début C'est que oreille tombante abois plutôt qu'il ne parle alors que yakari est présent. Peut être est ce normal mais sur le moment ça m'a choqué.
Dans la lignée de son prédécesseur "Basketful of heads", c'est fun, trash, et bien écrit. Mention spécial à la scène de la "figure de proue" qui m'a littéralement fait pleurer de rire. Jouissif !
C'est excellent, nous sommes pris par la narration et les intrigues.
Le seul défaut est qu'il faut attendre le prochain tome pour connaître la suite...
Un épisode classique et rétro pour une série classique et rétro. Dans la lignée de la grande tradition de la bd franco-belge pour public familial, cet album utilise tous les ressorts scénaristiques connus. Le comique de répétition, la structure de la narration simple et accessible, des blagues bonnes enfants ... Rien de grandiose, mais cela reste plaisant pour les amateurs du genre.
C’est entre mythes et réalités qu’Algernon Woodcock, ce « petit » médecin de par sa taille, mais très grand de par son raisonnement, va devoir résoudre certains mystères.
Le graphisme est très beau, mais après quelques planches, ce côté sombre et les traits gras deviennent fatigants.
Le scénario, quant à lui, m’a moyennement plus, j’ai trouvé que cela un peu confus et sans grande surprise.
On tient là de la grande bande dessinée même si en commençant ma lecture, je n'en n'avais pas réellement conscience.
J'ai cru que j'allais rester sur un récit purement animalier à la manière d'un documentaire nous montrant l'évolution d'un jeune singe blanc qui commence à prendre le dessus sur son groupe suite à un acte héroïque face à un prédateur de la nature assez puissant.
Et puis, il y a ce basculement vers le monde des humains dans un hypothétique empire africain qui lutte pour sa survie suite à une catastrophe naturelle d'origine maritime. L'histoire prend alors une tout autre dimension qui semble beaucoup plus éloigné des débuts où nous étions sur une narration totalement différente.
L'intelligence de cette construction réside dans cet élément clef qui nous sera dévoilé vers la fin et qui va expliquer bien des choses qu'on avait du mal à appréhender. C'est magistral dans le scénario et la mise en scène. Nous avons là du grand Vehlmann décidément au somment de sa forme dans son perfectionnisme !
Un mot quand même sur le dessin de l'espagnol Roger Ibanez qui déploie tout son talent au service d'un grand scénariste. On retrouve le style qu'il a déployé dans sa série « Jazz Maynard ». Le peu de dialogue laisse véritablement la place à de très belles cases où le graphisme prend le dessus pour nous montrer le côté sauvage de la nature.
Chaque année, il y a une BD qui semble faire la différence par rapport à toutes les autres. Cette année, on peut décerner la palme au Dieu-fauve sans aucune hésitation, en tous cas pour ma part.
Une conclusion inattendue, sans vraiment être originale. Le plaisir de suivre ces différents personnages nous aura mené jusqu'au bout de l'intrigue. Mais il reste un pointe de déception, un goût de trop peu dans le dénouement.
"Iris" de Comès est une œuvre fantastique avec un dessin qu'on peut qualifier d'excellent, notamment au niveau du trait animal avec un réalisme poignant : cerf, chat, tigre, oiseaux se mélangeant à l'aspect organique des créatures humanoïdes et imaginaires d'où on retrouve le trait plaisant et instinctif de Comès. En revanche, le scénario est trop léger pour la profondeur du propos énoncé. Des personnages lunatiques et mal introduits comme la mère d'Iris et Ghislain. "Iris" aborde le principe de croyances aux mondes féériques, peu de personnages parcourent l’œuvre. Globalement, l'histoire est linéaire, sans véritable rebondissements, c'est un voyage au cœur du fantastique, au travers du beau, de l'élégance propre à la nature, avec des représentations graphiques élaborées sur l'amour, la famille et le vivant.
Bien documenté, apporte quelques éclairages issus de l'expérience, dessin agréable. Maintenant, j'aurai espéré que la partie "recommandations" soit plus développée, en particulier qu'elle mette en perspective pour chaque proposition, les effets positifs attendus ainsi que les effets plus négatifs, en effet, l'économie étant un ensemble de boucles de rétroactions, bouger les lignes à un endroit fait bouger tout un tas d'autres, celles qu'on anticipe et les autres... L'autre aspect que j'aurai aimer comprendre, c'est si la France ou la Belgique seule pouvait vraiment faire une différence dans la mesure où on est dans un système global... il n'ya pas si longtemps, un de nos précédent gouvernement s'était heurté à un mur en voulant suggérer une taxe sur les profits à l'échelle mondiale.
Cette suite est à peine plus lisible.
Elle a au moins le mérite d'être compréhensible du point de vue scénaristique même si tout est à dormir debout. Pour le dessin, la critique tenant à sa qualité est méritée. Franchement, il est parfois difficile de distinguer les personnages.
A ce stade, on ne peut pas recommander une telle série.
Ce tome reste à la hauteur. je dirai même qu'il poursuit/relance agréablement cette série. L'ennemi est connu mais le lecteur n'est pas au bout de ses surprises.
Un album plus axé sur Silas, le personnage principal, que sur le combat interne à l'Eglise.
Vraiment un bon album.
enfin de la bonne bd pas vue depuis longtemps c est a dire un beau dessin avec les couleurs qui vont bien sur un scenario habile et prenant. faut dire qu'avec sylvain Valleé on est raremenr déçu. vivement le deuxième tome ...
Un vrai bel album. A cheval entre le fantastique (le vaudou) et l'univers pirates. Vraiment une belle surprise ! A lire absolument si vous aimez l'un des deux. Un bon album dans tous les cas. En espérant que la suite soit à la hauteur.
Sympathique petit tome – à voir si je maintiendrai mon intérêt sur la longueur, parce que la recherche sans fin de la gamine va me fatiguer mais pour un premier tome, ça passe bien.
J’adore l’univers, du dessin rond et agréable aux couleurs qui collent pile poil avec l’ambiance.
Les personnages sont amusants et bien marqués dans leur caractère…
Ce premier tome fait donc découvrir les habitants de ce monde proche du nôtre, avec sa vie, ses coutumes, le rejet de l’humain, la hiérarchie et comme on ne connaît rien, c’est sympa de se glisser là-dedans.
A voir, encore une fois, si l’intérêt de la nouveauté saura être prolongée dans des histoires à la hauteur où baissera avec le temps si c’est trop répétitif…
J’aime Bédu.
J’aime son dessin à la fois rond et rectiligne, ses personnages visuellement caricaturaux avec peu d’éléments mais une épure qui réussit à être suffisamment réaliste.
J’aime les expressions de ses personnages, la vie dans ses cases.
Et je suis donc pleinement satisfait avec cette BD avec plein d’excellentes touches d’inventivité – surtout le parlé des petits gugusses bizarres qui m’a bien éclaté.
Je ne suis pas fan de fantasy en soi mais l’histoire fonctionne. Comme je ne lis pas grand-chose dans le domaine, je ne m’avancerai pas sur l’intérêt ou l’originalité de la trame.
Mais comme Bédu peut m’emmener où il veut, je l’ai suivi avec plaisir.
Pas totalement fait pour moi, ce tome.
Un côté trop manga avec des personnages excessifs et des mouvements de personnages ou de vitesse pour dynamiser le dessin qui me fatigue plus qu’ils ne me convainquent.
Après, l’histoire est mignonne et l’idée d’une carte imaginaire qui s’avère potentiellement juste est amusante, mais les personnages trop marqués ne m’ont pas totalement palpité.
Et puis les aventures, on est ici, on traverse ça, on sort par-là, juste une succession d’aventure pour faire se passer quelque chose, ça m’intéresse pas trop.
Ça se lit mais je ne suis pas le public visé…
Etonnant, ce tome, qui rassemble dans le désordre des gags numérotés de 82 à 300…
On y retrouve finalement, l’évolution du personnage qui le fait passer de gros pensif à 4 pattes à plus fin bavard audible debout…
Il y a aussi les premiers gags, que je trouve moins drôles, plus flous, basés sur une idée un peu bancale ou un jeu de mot un peu facile.
Et on voit (difficilement vu l’ordonnancement aléatoire des pages) l’évolution vers quelque chose de plus précis, de plus ciselé dans l’écriture, de plus fou ou original dans les idées.
Tome inégal mais intéressant.
Je crois que je lis plus Cédric par habitude que pour autre chose.
Album sans le regretté Cauvin… et pourtant, ça ne change pas grand-chose, au final.
Les petites histoires en quelques pages ressemblent à celles d’avant, on a un sujet, le traitement et plus ou moins une chute, c’est léger, drôle, ça parle du monde moderne sans révolutionner quoi que ce soit…
Ça se lit mais ça ne me transcende pas.
Comme pour le précédent, Nob se réinvente.
Après avoir longtemps tourné sur le quotidien, des scènes qui pouvaient se retrouver dans n’importe quel tome, à l’instar des Nombrils, il évolue en prenant une idée forte par tome.
Là, il quitte la maison pour aller aider son père, laissant les filles se débrouiller seules.
Evidemment, il n’est jamais loin mais on a encore un nouvel angle pour la sororité, sympa et bien vu.
Si Bérénice est celle qui parle le moins, comme elle est plus sensible, c’est celle que je trouve la plus intéressante et nombre de gags qui m’a le plus marqué ou touché l’ont au centre de l’histoire…
Sympathique tome qui nous fait entrer encore un peu plus dans la famille.
J’aime Dad, Nob cherchant toujours à se réinventer.
Ici, l’idée est simple : Dad se retrouve seul, les filles retournant chez leur mère.
C’est à la fois courageux de casser la série dont la base est « un père avec ses filles » et, en même temps, pas très dangereux puisque ici ou ailleurs, c’est la relation avec ses filles qui est intéressante…
On a donc un nouvel angle sympa, qui nous montre un Dad attachant et déprimé par ces départs. Et puis ça met Bérénice plus en avant…
Agréable, humain, tendre, drôle, sympa.
Les tomes de Nelson se suivent… et se ressemblent.
Je serais bien incapable de me souvenir d’un gag précisément et si c’était le cas, incapable de dire dans quel opus il se trouvait…
Il y a juste un univers, inchangé depuis des années.
On marche ou on ne marche pas.
Perso, pour celui-ci comme pour les autres, je marche gentiment, lisant quelques strips ici et là pour passer le temps.
Être jeune, ce n'est pas le meilleur. Le meilleur, c'est repenser des années plus tard à quand nous étions jeunes. Je trouve que cette citation qui est cité dans la préface résume assez bien cette BD sur ce couple d'une soixantaine d'année qui vieillit bien ensemble accompagné d'ami du même âge sur l'île de Majorque.
Bref, on va un peu déprimé au début sur les ravages de l'âge notamment chez les femmes. Il faut dire que le principal protagoniste fait sa crise de la soixantaine.
Par la suite, on va un peu plus en rigoler et cela sera plus léger avec une acceptation de cette condition humaine auquel nul n'échappe à moins de mourir jeune d'un accident.
J'ai bien aimé un passage où l'un des convives indique qui indique que plus on vieillit, plus on se radicalise. J'ai surtout appris ce qu'étais le principe d'overton qui consiste à rendre acceptable certaines idées dans l’opinion publique qui est ainsi manipulée. On peut taxer la gauche ou la droite de radicale pour faire passer leur discours et offrir une autre alternative pourtant tout aussi valable. Bref, soit on est un gauchiste radical, soit on est un fasciste. Pratique...
Bref, cette BD ne manque pas de mordant par certaines de ses réflexions au détour d'une case. J'ai bien aimé dans l'ensemble d'autant que le dessin fait dans la simplicité et la lisibilité qui rend la lecture assez agréable.
Des personnages originaux et d'autres plus complexes, une intrigue surprenante, ce troisième tome est très plaisant et nous réserve encore quelques belles surprises.
Plus besoin de dire que les dessins sont sublimes.
Ah si, je viens juste de le faire.
Du même niveau que le premier, ce deuxième tome nous offre une intrigue bien balancée et avec des dessins toujours autant soignés. Non avares en rebondissements, les autrices ont le talent d'ammener intelligeament les situations clés du récit.
Aussi bien du point de vue graphique que scénaristique, c'est un vrai plaisir de lecture.
Une belle découverte avec un gros coup de cœur pour les graphismes. Des dessins fins et raffinés au service d'un scénario aux bases classiques mais au chemin particulier. Je me réjouis de lire la suite.
Je ne possède que les trois premiers albums et j'ai bien peur qu'il soit difficile de "tomber" sur la suite.
Mais je n'hésiterai pas, car j'ai grandement apprécié l'originalité de cette série.
Ne parlons pas des graphismes qui sont tout simplement splendides, les extraits visibles parlent d'eux-mêmes. Le monde est mystérieux, et c'est presque à nous d'imaginer les mœurs et coutumes. C'est en cela que le fantastique est reussi, comme en littérature, trop en dire c'est réduire notre travail d'imagination.
Le scenario est simple, tout comme les dialogues. Habituellement je reproche la simplicité des scénarios (surtout sur un grand nombre de BD récentes pour lesquels les scénaristes sont un peu....fainéants) mais ici aucun reproche, mon imagination fait le reste.
Superbe !
Le seul album de la série que je possède.
Il se lit sans difficultés en "one shot", avec j'imagine une part de mystère que la lecture des autres doit sans doute combler.
Une première partie en noir et blanc est tout à fait splendide.
La seconde partie en couleur est malheureusement entachée par l'édition dont les couleurs sont parfois légèrement décalées.
Les sociétés reinventées sont pour moi le plus merveilleux à lire dans la SF.
Les frères Schuiten ont parfaitement réussi leur oeuvre, tant sur le scenario que sur le graphisme.
J’aime beaucoup l’approche graphique du Paris début 20e, cela ne parait pas au premier abord, mais c’est en fait très réaliste. Très beaux dessins et couleurs.
Pour ce qui est des scénarios, les 4 premiers albums sont vraiment supers, jusqu’aux momies. Certains passages m’ont beaucoup fait rire.
Par contre, les albums suivants, c’est du sans queue ni tête. J’ai complètement décroché, je les ai lu sans jamais pouvoir rentrer dans l’histoire. Plus que bof, c’est l’ennui total. En plus, ces personnages farfelus qui sont là juste pour dire qu’ils détestent Adèle, j’ai trouvé ça bizarre et inutile. Au final, le film de Luc Besson est une très belle synthèse de la bande dessinée.
A lire au moins une fois dans sa vie.
Certainement le meilleur run de l'histoire de la série daredevil, avec celui de miller of course.
Cherchez pas, y'a pas mieux et ça se lit même pour ceux qui n'aiment pas les superhéros.
Ne passez pas à côté d'un chef d'oeuvre.
Un truc à lire absolument de brubaker avec son daredevil et gotham central.
Des dessins et couleurs à tomber, on se croirait parfois à la tv ou au cinéma.
Cette histoire a inspiré les films marvel sur winter soldier, c'est pas pour rien.
Un véritable chef d'oeuvre du comics us même pour ceux qui n'en lisent pas
Encore un récit somptueux dans cette série, qui les accumule. Si le récit est simple (une rançon à délivrer à travers la montagne), les nombreuses péripéties et les embûches, les faux-semblants et les dialogues : tout est maîtrisé narrative ment.
Et que dire des décors de montagne, qui sont fabuleux. Hermann semble maîtriser son sujet sur le bout des doigts. La demi-page avec le pont de cordes, les scènes dans les cavités souterraines (notamment la pleine page) ou encore l’arrivée dans les brumes des hauteurs. C’est magnifique.
Oui, oui…
Bon, au bout d’un moment, Spirou ou les Tuniques Bleues, je trouve que ça s’étire et que si nouveau tome il y a, il faut qu’il apporte quelque chose à l’ensemble.
Ça n’est pas vraiment le cas ici.
Ok, l’histoire se tient, Spirou va à Berlin où il n’était jamais allé, on parle d’oppression, il y a de l’humour avec les gorilles, on va sauver le monde, tout ça…
Mais c’est classique et déjà fait dans la série.
Pire : il y a moins de suspense que dans les vieux tomes de Franquin ou d’aventures que dans ceux de Tome et Janry…
C’est sympa, mais un peu fade.
Un Spirou qui ronronne…
Comme souvent Stern commence doucement. On a surtout une saga temporelle mais qui va marquer durablement le personnage avec le départ d'un personnage secondaire important.
Stern nous livre des épisodes impeccables, point d'entrée intéressant pour un newbie tout en jouant avec l'univers marvel (rama-tut, la seconde guerre mondiale) en laissant notre Docteur dans une position personnelle en souffrance. comme d'habitude avec Stern, le cast est super bien géré, c'est toujours bien écrit.
Coté dessin, que dire? Beaucoup de Marshall Rogers, pas mal de Paul Smith et des pincées de Charles Vess, Kevin Nowlan ou Michael Golden!! bref du haut niveau graphique! La prochaine intégrale nous proposera les deux grandes sagas de Stern.
En bonus, des articles malheureusement non traduits sur l'arrivée de Paul Smith, la pub et le sketch de Frank Miller qui devait être l'artiste.
C'était mal commencé, les dessins sont très simples (ou simplistes) et ça se lit très très vite, parfois un peu trop. Le scénariste aurait pu travailler un peu plus sur la forme.
Je ne suis pas grand fan de planches complètes avec deux demi-phrases, j'ai toujours le sentiment quele scénariste n'arrive pas à exprimer ce qu'il a à dire alors il laisse faire le dessinateur qui va se débrouiller avec ça.
Sinon, sur le fond l'histoire est plutôt sympa même si les histoires de magies....bon....ok
Je suis allée à reculons vers cette bd car je les sujets politiques bof bof, j'en suis sortie éblouie par tant d'énergie, d'information, de justesse et d'intelligence. On est littéralement absorbé par ce flot de problématiques qui tombent tous les jours, et par cette équipe qui éponge, qui démêle, qui réfléchit. Bravo aux auteurs qui savent si brillamment retranscrire les coulisses de ce ministère.
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à accepter le postulat de départ de cette BD qui nous indique qu'un effondrement a eu lieu en France en 2028 sans doute peu après la prochaine élection présidentielle. On voit un monde post-apocalyptique se dessiner au printemps 2045 soit 17 après sans qu'on comprenne ce qui a amené à cette effondrement de la civilisation au point de revivre comme au Moyen-âge.
On fait la connaissance de la communauté de la source où à la fois la religion et l'autorité sont bannis. Certes, mais il faut des lois pour régir tout ce petit monde qui revient à une agriculture biologique. En effet, d'horribles meurtres sont commis au sein de cette communauté qui les privent de leur herboriste guérisseur. N'y a t-il pas parmi ce beau monde un vrai médecin pour les sauver de l'épidémie fatal de gastro-entérite ?
On va avoir droit aux jérémiades d'un ex-flic qui ne veut pas rejouer son rôle pour résoudre cette enquête et cela va durer sur au moins la moitié de ce premier tome. Par ailleurs, on quémandera l'aide d'une seconde herboriste mais qui va gentiment décliner l’invitation. Il faut dire qu'elle a été chassée après avoir tenté de tuer son violeur.
Bref, les faits se succèdent et ils sont pas vraiment croyables mais cela se prend au sérieux comme si de rien n'était. Bref, cette BD est comment dire, assez mal construite dans son intrigue même si elle essaye de faire la part belle à la psychologie de certains personnages clés. Beaucoup trop d'invraisemblance avec trop d'incohérences pour convaincre vraiment...
Il reste néanmoins de magnifiques planches qui mettent en valeur ce village un peu perché qui fait penser à Rocamadour avec ce côté médiéval. Les couleurs donnent véritablement du relief. On peut juste regretter un format d'édition plus petit que d'habitude qui ne met pas trop en valeur un dessin plutôt réussi.
Pour le reste, cela se laisse lire assez agréablement pour peu qu'on ne soit pas aussi regardant sur certains détails de ce récit catastrophique. Il faut parfois se laisser aller comme de l'eau qui coule d'une source...
"Lydie" est une histoire sympathique mais cela ne va plus loin. En effet, l'histoire de Camille, mère de Lydie est touchante, les premières planches font preuve d'innovations : la "Rue du bébé à moustaches", le déni de Camille. Mais le récit ne décolle pas à la suite à ces premières idées originales de Zidrou, avec un rythme trop linéaire malgré les quelques rebondissements. Les dessins de Jordi Lafebre sont qualitatifs, une expressivité intéressante se dégage des personnages aux formes caricaturales, mais l'aspect général et la morphologie des visages et des corps ne m'emballent pas, j'ai bien mieux apprécié les traits de "Malgré Tout" du même dessinateur.
== Avis pour les 3 tomes ==
Il y avait longtemps que je n'avais lu quelque chose d'aussi unique et original. J'ai trouvé le scénario incroyable. La dernière fois qu'une BD m'avait autant marqué, c'était, je crois, "Le Réducteur de vitesse" de Christophe Blain.
De Merwan, je connaissais "Fausse garde", que j'avais énormément aimé, et "Mécanique céleste", que j'ai trouvé plus moyen. De Vivès, je n'ai rien lu d'autre, mais j'avais entendu parler de la controverse de l'année dernière.
Les auteurs (tous les deux au scénario ET au dessin!?) créent une bulle autour de ces soldats tous plus différents les uns que les autres, pratiquement surhumains mais pas immortels, et l'histoire ne suit qu'eux, et presque rien qu'eux. Leur avancée pour étendre l'empire, et leurs batailles pour survivre. Le concept était osé, mais il fonctionne à merveille. Presque tous les personnages ont une personnalité propre et sont intéressants à suivre. L'ambiance est oppressive. La tension est maintenue sur trois albums. Impossible d'arrêter la lecture.
Même le troisième album m'a plu, parce qu'il montre à quel point la perte de repères peut affecter la psyché des hommes. Le seul point faible du récit, pour moi, c'est la fin. Car elle sort de nulle part et de surcroît, demeure inexpliquée par les auteurs. On imagine, on théorise, mais aucune réponse. Je déteste les BDs qui font ça. Mais l'aventure pour se rendre jusqu'à ce point était tellement puissante que je ne peux m'empêcher de la recommander quand même.
La note sur ce site pour l'intégrale est épouvantable -- pourquoi? J'ai lu les trois albums originaux, mais ne laissez pas les notes basses vous dissuader. Si vous voulez quelque chose qui détonne (en autant que vous soyez capable de digérer le dessin), "Pour l'Empire" vous en donne pour votre argent.
Que les brocantes estivales apportent en curiosités ?!?
Voici une BD trouvée au fin fond d'un cageot et qui se trouve être lauréat d'un prix. Et oui messieurs-dames "La bretelle ne passera pas" obtint le prix ACBD 1992, rien que ça!
Jean-Luc Abiven n'a rien publié depuis. Il aurait même disparu des réseaux. Et la série René Marguerite ( jeux de mots avec le peintre Belge), après ce 1er opus, n'a jamais eu de second opus. Parfois le destin d'un lauréat n'est pas pavé de plénitude.
Alors, bon, en 1992 il y a du avoir des œuvres du 9ème art de plus grandes qualités que celle-là. Voila une certitude. Sauf qu'il est bon le bousin tout de même!
Question dessin, Abiven s'inspire avec générosité et réussite d'Uderzo. Les mêmes gros nez, la même rythmique, les mêmes gags (ici parfois réjouissant) mais pas las mêmes horizons ni décors. Abiven ne fait que du gros plan quasiment. Uderzo reste le maitre mais Abiven avait du talent.
Question scénario, Abiven s'inspire de Fallet du côté de son Beaujolais nouveau. Et il y a là 2 personnages principaux, représentant types de l'ancienne France profonde, qui lutte en pieds de nez contre cette nouvelle France moderne, anonyme et pollueuse. Chez Fallet, le final était défaitiste d'un fin d'un monde sincère pour un autre dégoutant. Chez Abiven, le final est euphorique, joyeux d'un espoir sincère. Bon, on connait la résultante de tout cela, c'est Fallet qui gagne.
Alors, certes, il y a des ressorts qui tombe à l'eau ( toute les scènes autour de la prison), un vol de véhicule qui ne sert pas mais il y aussi une Normandie tropicale, un champ de maïs en ville et une bretelle qui ne passera pas !
Bon, dans la vrai vie c'est pas ça qui s'est passé .....mais on peut rêver parfois à ce que tout ce béton qui a tout enlaidi ne se soit pas étalé partout.;;;;
Pourquoi 2/5? L'histoire est originale, sur le fond et sur la forme (conte). Les dessins sont aussi plutôt réussis.
Mais il y a quelque chose qui ne marche pas, au moins pour moi. Pourquoi faire aussi compliqué, alambiqué? Je me demande si les références multiples à la littérature (Rabelais, Cervantès, Thomas More), aux mythes (le cocatrix, le griffon, le minotaure) ne sont pas des artifices qui ont pour but d'allonger une sauce qui tout compte fait serait bien claire.
En effet quel est le propos? On le cherche tout au long du récit (gore et ténébreux mais pourquoi pas) sinueux, tel que parfois on ne le comprend pas bien, et il tombe à la fin comme des cheveux sur la soupe... non il s'agit de l'inceste! Traité en 1 planche sur plus de 75. Ne serait-ce pas un alibi?
En fait ce récit est vain et 2/5 est bien payé.
On est dans la lignée des albums précédents. Dessin et couleurs de belle qualité. L'histoire est cynique et sombre... c'est aussi dans la veine de de la série, mais les auteurs ne vont-ils pas un peu trop loin en la matière? je trouve un peu... et la personnalité de River est décidément bien tourmentée
Contrairement au précédent qui m’avait modérément convaincu, on passe un pas pour entrer dans un excellent album qui a plutôt bien vieilli !
Une histoire longue à la trame simple – pour hériter, il faut réussir trois épreuves – mais riche et prenant.
Déjà, les trois épreuves sont très différentes et offre beaucoup de potentiel.
Créer une invention permet pas mal de délires humoristiques, de scènes cocasses et la découverte du fantacoptère.
La course automobile offre beaucoup d’action, de tension, de dynamismes et s’avère bien prenante malgré un support figé qui donne beaucoup de vitesse.
La recherche du Marsupilami nous emmène dans l’aventure avec la Palombie, le petit animal et là aussi pas mal d’humour dans l’aventure.
Bref, une histoire qui tient en haleine – où, contrairement aux Chapeaux Noirs, les historiettes ne sont pas indépendantes mais reliées par un fil rouge bienvenue – et la découverte du Marsu et Zantafio.
Un tome riche et sympa.
Jean Dytar est un de mes auteurs favoris que je suis avec attention. Chacune de ses œuvres relève une facette de plus de son immense talent.
Qui sont ces illuminés comme l'indique le titre ? Il s'agit de 3 poètes parmi les plus prestigieux du XIXème siècle : Arthur Rimbaud, Paul Verlaine et Germain Nouveau.
Encore une fois, la démonstration de ce récit est menée de façon assez magistrale. On aura du plaisir à suivre des trois parcours de poètes maudits qui se croisent et qui se cherchent avec des dénouements divers. On connaît évidemment la passion amoureuse et charnelle qu'on eut Rimbaud et Verlaine. Cependant, on connaît un peu moins le personnage de Germain Nouveau qui passe de l’admiration à l'imposture.
Une œuvre dont le thème est la puissance du pouvoir de création littéraire et artistique. Il faut beaucoup de passion derrière pour l’émergence de l’œuvre ultime qui marquera les esprits sur plusieurs générations.
Il y a véritablement du génie dans la construction car on verra l’émergence d'un puissant lien entre des personnages qui ne se sont jamais rencontrés tous ensemble. En cela, la couverture peut paraître assez trompeuse. Et pourtant !
J'avoue que j'ai dû reprendre ma lecture depuis le début afin de suivre séparément le déroulé de ces trois histoires qui s'entrechoquent. Lire de manière linéaire et normal mène droit dans l'impasse de l'incompréhension. Bref, il faudra s'adapter.
Le graphisme va concourir à cette logique en trois temps par des couleurs différentes au ton sépia selon le personnage évoqué. J'adore ce flou des images qui donnent dans le réalisme à la manière de peinture impressionniste retraçant le Paris du XIXème siècle. C'est réellement somptueux et à contempler avec un certain plaisir !
Au final, la trame générale sur ces poètes maudits est respectée et on est vraiment dans l'ambiance de l'époque. Pour le reste, il faudra faire preuve d'audace.
"Daytripper" résume le voyage d'un homme dans l'aventure qu'est la vie dans ses moments les plus forts et intenses. Dans cet œuvre, il y a de très beaux passages où le temps reste suspendu, d'autres un peu moins réussis, tout dépend de notre contexte de lecteur : notre age, nos projets actuels et notre sensibilité. Concernant la mort donnée au personnage principal Bràs à chaque fin de chapitre, il apporte un coté précieux aux instants de vie, mais ne change pas le contenu narratif général, je trouve donc ces passages peu utiles, sinon pour clore un chapitre correctement. Coté dessin, là aussi, il y de très belles choses dans l'expressivité des personnages, dans leur traits, mais les cases et les planches sont inégales, avec parfois des visages un peu bancals d'un plan sur l'autre, c'est dommage. Les couleurs s'approche du style comics américains. J'ai été partiellement emballé par une œuvre sensée mais qui manque d'une sensibilité qui pourrait me toucher plus intensément et bouleverser ma vision de la vie après lecture, comme annoncé dans l'ambitieuse préface de Cyril Pedrosa.
Une fois n'est pas coutume, j'ai envie de laisser mon avis sur le site. J'ai bien aimé cet album qui s'éloigne des stéréotypes des albums précédents avec des humains détestables et immoraux (même s'ils ne sont pas très loin. Comme si dans une guerre, nous avions les méchants d'un côté et les gentils de l'autre. A quand, Jean-Luc, une histoire avec des hommes qui essaient les anciennes races et qui finissent, forcément, mal). Le scénario intéressant (qui comporte des similitudes avec le roman que je viens de finir d'écrire ce qui est surprenant pour ne pas dire troublant pour moi) et qui relève le niveau de la série. Je ne suis pas fan des flashbacks qui, artificiellement, entretiennent le suspens ou alimentent l'histoire.
Le dessin de Sébastien Grenier est très bon. J'ai beaucoup aimé la scène quand Elunn apprend à dessiner au jeune orc Oukann.
En résumé, un album vivement conseillé.
Bon moment de lecture. L'histoire se passe dans les annees 20 a Paris et il s'agit d'une bd policiere-fantastique, interessant melange des genres, au heros et a l'ambiance charmants mais quelque peu surannes.
Le dessin de Mr Stalner me plait beaucoup, et le code couleur de l'album encore plus, grace a l'apparition de cette fameuse boule rouge qui grossit. Ce code couleur est a mon humble avis le point fort de cet album.
La mecanique du polar est bien huilee, rien d'exceptionnel, mais sans erreur, ca fonctionne. L'amourette est attendrissante, mais la encore rien d'exceptionnel on est pas au niveau d'un Erich Segal dans les piques que s'envoient Bertille et Bertille.
C'est au niveau du cote " fantastique " ou plutot "etrange" que je n'ai pas ete enthousiasme. On sent l'influence d'un Rene Fallet mais ca manque d'application concrete. Serais-je passe a cote d'une allegorie metaphysique?
Je lirais probablement un jour " 13h17 dans la vie de Jonathan Lassiter..." et le cross-over " Bertille et Lassiter", avec grand plaisir et peut-etre meme des explications scientifiques...
Voila typiquement le genre d'album pour lequel l'absurde notation a 5 etoiles ne fonctionne pas. On pense 7 sur 10 et on doit mettre 3 etoiles.
Cette serie est vraiment extra! C'est comme " Breaking Bad ", chaque chapitre, ici album, est meilleur que le precedent. La progression du dessinateur Maltaite, dont le decoupage est plus qu'approximatif dans le premier tome " l'epave et les millions " est parallele a celle de Desberg, et les deux nous concoctent cette tres agreable petite serie d'espionnage, cocktail d'humour, d'action, de jeunes femmes en bikini, mais aussi de tragedies historiques, notamment dans ce dernier tome. Le heros est particulierement charismatique et dote d'une excellente repartie. Habituellement je n'aime pas les reprises mais si un onzieme tome pouvait sortir un jour, je me precipiterais chez mon libraire!
La première surprise est de trouver le #25 qui concluait déjà le tome précédent. La version US est identique et c'est vrai que ce numéro clôt autant le chapitre précédent qu'il ne lance celui-ci mais c'est bizarre.
Il constitue un bon point d'entrée avec les différents monologues des personnages revenant sur leur parcours commun avec Steve Rogers.
Le Red Skull sort Steve Rogers du jeu et cet omnibus se décompose en 3 parties:
La première est la mise en place du plan du Skull et le développement conjoint du Winter Soldier et de Sharon Carter. Leurs colères vont mener cette partie autant que leur ennemi avance ces pions. Le SHIELD de Stark, lui, est dans la tourmente.
La deuxième partie voit Barnes accepter de reprendre le rôle de son mentor. On a un personnage qui doit se faire à la lumière, à un combat plus direct mais aussi moins létal. On constate surtout qu'il lui manque la dimension inspiratrice. Barnes est un soldat et pas du tout un idéaliste ni un personnage qui a une opinion précise du type de société qu'il envisage ou que le "rêve" lui renvoie.
La troisième partie voit le skull et Lukin lancer son plan en soutenant un populiste et une organisme privé de sécurité pour conquérir le pouvoir. Le fascisme et la Russie.. un populiste.. des intérêts privés... Le monde va a 100 l'heure mais en 2024 il fait du surplace.
Brubaker met aussi en place un partenariat entre Captain America (Barnes) et le Falcon. Il developpe aussi le passé entre Bucky et Black Widow. Il opposera aussi le personnage à un double dans la pure tradition de la série mais avec un twist intéressant qui paiera bien plus tard.
Les relations dans le camps opposés sont assez marvelienne, bien dans la lignée d'un super-vilain Team-Up avec le Skull et Lukin qui partage leur corps, leur plan mais pas pour les mêmes raisons mais aussi Dr Faustus ou Zola qui jouent leur propre partition. Tout cela verra une conclusion à la fin du tome et une rédemption pour un vieux personnage. Des questions restent en suspens avec une utilisation de science fiction dont on ne voit pas le bout encore et une grossesse qui interroge.
Le tempo est plus lent que dans le tome précédent mais chaque épisode continue de fournir des informations.
Epting est pas mal aidé par Perkins à qui il cède aussi la place. Ce dernier a un style assez figé à l'époque. Epting continue de fournir des planches dynamiques mais aussi continue d'abuser de certains plans. Jackson Guice qui fait quelques épisodes est plus intéressants dans un style moins strict, moins figé, moins fini. On note un bel hommage à Steranko par Epting qui est une des inspirations de Brubaker mais aussi de Guice. On note de vrais moments "Captain America" avec le devenir du Skull, l'opposition entre deux Captain America, la relation Skull/Sin.
Si ce tome est un peu en dessous du précédent, il reste à un haut niveau et continue de nous livrer une des prestations les plus importante du Marvel des années 2000. A lire!
Une histoire fantastique qui se déroule juste avant la première mondiale. Elle aurait pu être écrite par un Jules Verne ou par un Merian C. Cooper (King Kong). Il y a de la tension, du suspense, une équipe de marins avec des expertises uniques et la découverte d’un monde de l’étrange. Cela manque de présence féminine, cela étant dit. Le scénario subit parfois quelques raccourcis un peu trop rapides entre les protagonistes se trouvant très éloignés les uns des autres.
Le dessin est quant à lui sublime. Entre le roman photoréaliste et le style peinture du début du siècle.
Une très belle histoire et un premier tome qui est maintenant coté.
J’ai trouvé le dessin et la mise en couleur exceptionnels. La découpe des planches est très bien pensée. Le dessin des personnages et les grandes étendues sauvages sont superbes.
Par contre, côté scénario, je suis un peu moins emballé. On nous laisse à penser que les minorités indiennes pour se faire valoir devaient être ultraviolentes… C’est vraiment cet aspect de violence gratuite, voire quelquefois gore, qui m’a plutôt déçu. Non pas que les dessins m’ont choqué, mais l’inutilité de mettre cette violence autant en valeur. Les personnages sont à la fois héros et antihéros, évidemment, ce n’est pas tout rouge ou tout blanc, mais les Blancs sont presque tous les gros méchants...
Un bon gros one shot de plus de 200 planches qui mérite d’être lu, mais pour ma part, je ne le garderai pas dans ma collection.
Aaaaah que ces brocantes d'été apportent de bien jolies surprises dans votre bibliothèque!
Car cette série est une bien jolie surprise. Toujours ces dessins, qui ressemblent tant aux traits des histoires dans Okapi, assez beau dans leurs naïvetés, leurs érotismes latents, sont comme une antinomie à une histoire particulièrement violente et sans complaisance avec l'humanité.
Qui sont les méchants ? qui sont les gentils ? La roue tourne parfois mais, bien sur, ils ne sont pas ce qu'il parait. Certes, dans cet opus, le lecteur découvre bien vite ce qui doit être le twist final. Mais, peu importe, la narration est détonante tout de même . Elle est surtout assez peu conforme à ce que l'on peut lire. Il y a une léger souffle de nouveauté narrative. Et les décors sont beaux. Séraphine maitrise.
Certes, il y a des facilités par ci par là. Mais que ce second tome ne soit pas une suite du 1er mais un périple original dans l'univers offre un ton agréable. C'est donc un monde apocalyptique et tropical que Séraphine nous propose et non pas l'histoire d'un personnage principal. Et cela fait une très agréable différence.
Énorme claque que ce tome 7, le récit est parfaitement rythmé, nous tenant en haleine du début à la fin.
Les ambiances sont absolument fabuleuses : une forêt côtière du Canada en plein incendie, une mer déchaînée. On sent les embruns autant que le souffre et la fumée. C’est vraiment remarquable.
Un must absolu de la BD d’aventure.
Très bon tome une fois de plus (aussi bien graphiquement qu'au niveau du scénario et des dialogues, comme d'habitude politiquement incorrects à souhait). Un tome qui présente l'originalité de confronter pour la toute première fois de sa carrière LE TUEUR a un cas de conscience. Ce dernier va-t-il rester fidèle à sa ligne de conduite en ne se mêlant pas des affaires du monde ou bien va-t-il faire une entorse à son code d'honneur et tenter d'enrayer un projet sordide qui n'a pourtant rien à voir avec sa mission du moment, au point de mettre en péril cette dernière ?
J'ai trouvé cet élément scénaristique particulièrement convaincant et la lecture est de fait un vrai plaisir.