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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 73209 avis postés dans la bedetheque
    Josias76 Le 30/12/2020 à 17:16:20
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 10 - L'affaire du collier

    Très bon album!
    Même si les dessins sont moins précis, l'histoire est une franche réussite. A l'instar de "l'Affaire Francis Blake" (une autre affaire!) il n'y a pas de sciences fiction et ça fonctionne très bien quand même.

    Josias76 Le 30/12/2020 à 16:45:40
    Blake et Mortimer (Les aventures de) (Historique) - Tome 6 - L'Énigme de l'Atlantide

    L'album qui fait tache dans la série.
    Il se rapproche d'un vieil album d'Edgar P. Jacobs: le rayon U (publié avant "Blake et Mortimer") et a donc forcément un côté recyclage.
    C'est kitsch et l'histoire reste faible car terriblement faible.

    Yovo Le 30/12/2020 à 10:53:27
    Servitude - Tome 6 - Livre VI - Shalin (Seconde partie)

    Quel souffle !
    Cet ultime tome de Servitude est d’une intensité rarement vue en BD. Cela grâce au dessin vertigineux d’Éric Bourgier qui n’aura cessé de s’affiner au fil du temps : je reste admiratif devant la précision du trait et des couleurs qui viennent donner chair aux personnages, les lumières qui sculptent les décors et les visages pour en révéler les moindres détails, le dynamisme des angles de vue et la variété des cadrages qui parachèvent les cases. Une partie graphique qui frôle la perfection, donc, et happe le lecteur au cœur d’une bataille épique, en lui en faisant ressentir toute la fureur, l’héroïsme et la fatalité.

    En revanche plusieurs « trous » subsistent dans le scenario au terme de ce dernier volet. L’histoire donne l’impression de rester en partie inachevée et des questions demeureront sans réponse ou mystérieusement allusives, comme la scène des dragons par exemple, dont la beauté ténébreuse envoûte mais dont le sens reste assez flou...
    Pour autant, inachevé ne veut pas dire inabouti. Loin de brouiller la lecture, cela confère à l’ensemble une profondeur poétique inattendue.

    Cette construction atypique est une des caractéristiques de Servitude. Dès le second tome, les auteurs ont fait choix d’une narration non linéaire, chaque épisode étant dépeint comme un "tableau", au sens théâtral du terme, n’hésitant pas à rompre avec les précédents. C’est une prise de risque assumée qui force l’admiration car si cela rend la lecture plus exigeante, ces différents biais permettent aussi une immersion globale dans l’univers. Ainsi la trame emprunte de multiples détours mais ne perd jamais son fil : nous chanter la geste du Royaume des Fils de la Terre, de ses fiefs et différents peuples, à travers un seul et discret personnage, Kiriel, le maître d’arme du roi Garantiel.

    L’influence de Game of thrones, écrasante sur le 1er tome, s’est peu à peu estompée pour laisser place à une épopée dantesque, crédible, originale, baignée de noblesse et de mélancolie.

    Ce dernier tome peut donc susciter des frustrations mais la qualité de l’œuvre transcende ses imperfections. « Servitude » restera pour moi la référence en Héroic Fantasy. Et bien au-delà, une grande série tout simplement.

    kim.hakizimana Le 30/12/2020 à 08:39:41
    Droit au But ! - Tome 17 - Challenge

    Si tu ne le lis pas tu n'as rien compris a ta vie, alors commence ce livre et arrete de lire mon commentaires.

    nicop17 Le 30/12/2020 à 00:31:11
    Les tuniques Bleues - Tome 65 - L'Envoyé spécial

    Premier commentaire que j'écris. Comme un besoin de me confier.
    O My God. Que cette BD était nulle! Ce qui me chagrine c'est ce que cela concerne l'une de mes séries préférées. Quelle trahison! Quel scandale! Quelle atrocité!

    Je ne vais pas polémiquer sur le dessin. Beaucoup de choses ont été dites et ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé.

    Mais le scénario, o mon dieu! Pourquoi ne pas avoir recruté des scénaristes talentueux et inspirés? C'est une honte, ce scénario! Des clichés à 2 balles, pas de finesse dans l'écriture, aucun humour. Tout est téléphoné. On est surpris certes, mais par la bêtise choisie par les scénaristes. J'ai refermé la BD, je me suis demandé ce que j'avais lu. On dirait une (mauvaise) parodie des tuniques bleues. J'en ai presque pleuré...
    J'ai lu successivement le tome 11 des intégrales de Félix de Tillieux puis le tome 65 des tuniques bleues, je peux vous dire que le corps humain n'est pas préparé à une telle différence de talent. Il faut des paliers de décompression pour soutenir le choc.
    En lisant le tome 65, j'avais l'impression de régresser intellectuellement tellement le scénario était niais.

    Il y a quand même un point positif dans cette BD car de toute chose mauvaise, il faut en tirer une leçon. Ce 65ème tome des tuniques bleues me permettra à l'avenir de fuir comme la peste ET le choléra toutes les productions futures de Munuera et Béka. Cette leçon m'évitera de perdre de l'argent et de faire dangereusement monter ma tension.

    Campanar Le 29/12/2020 à 21:40:30
    Renaissance (Duval/Emem) - Tome 1 - Les Déracinés

    Dialogues vulgaires et bons sentiments dégoulinants ne donnent pas un très bon mélange ... il y avait pourtant de la matière à exploiter !

    albator02 Le 29/12/2020 à 21:10:01
    Il faut flinguer Ramirez - Tome 2 - Acte 2

    ENORME! Rien à redire!! L'ambiance! Les couleurs! "Les pubs"!^^ Les scènes sur 2 pages! Du rythme quoi!!

    Thomaswae Le 29/12/2020 à 18:02:49
    Il faut flinguer Ramirez - Tome 2 - Acte 2

    quelle claque! couleur et rythme
    au risque de répéter ce qui a déjà été dit ou écrit : cette BD "dépoussière" le genre. il faut absolument la lire et se faire son idée et ne surtout pas feuilleter 3,4 planches par curiosité. Il est important d'être prit dans le rythme de l'histoire et les actions qui s'enchainent au fil de ces 2 excellents tomes.
    les personnages n'ont rien d'exceptionnels mais le scenario et la mise en scène sont top

    Eric DEMAISON Le 29/12/2020 à 17:40:09

    Pur exercice de style entre deux monstres sacrés Franquin et Gotlib. A partir de 20 cases de Franquin, Gotlib nous livre une historiette truculente de 80 cases.
    Résultat beau et déjanté.

    Eric DEMAISON Le 29/12/2020 à 17:35:33

    Se laisser porter par le récit et le dessin et savourer l'ensemble.
    L'histoire est très belle et très bien construite sur la base d'un double retour sur le passé: celui du narrateur, celui d'une époque un peu ancienne matérialisée par le Valais de la première moitié du XXème siècle, pays rude soumis à la loi de la montagne.
    Les personnages sont beaux et aucun n'est antipathique.
    Ne cherchez pas les défauts à ce livre.

    Eric DEMAISON Le 29/12/2020 à 17:25:21

    Scénario et histoire loufoques. Pas de prise de tête. Lire et se laisser porter par les personnages caricaturaux mais sympas, une histoire invraisemblable mais située dans une époque chaotique.
    C'est un peu dans la veine "d'un taxi pour Tobrouk".
    Ce qui est remarquable c'est que le travail des auteurs est très cohérent. Histoire, texte, dialogues, mise en page, dessins.
    Les inconditionnels achèteront, les autres peuvent l'emprunter sans problème en bibliothèque. Bon moment assuré.

    shonxi Le 29/12/2020 à 17:24:10

    Très jolie histoire, abordant le thème de l’homosexualité à la période de l’inquisition. Gros point pour les dessins qui sont extraordinaires.

    Erik Arnoux Le 29/12/2020 à 12:38:38

    Exceptionnel et passionnant. Que dire de plus ? Indispensable, à mon sens. Le travail de François Deneyer qui a écrit cet ouvrage de 450 pages retraçant l'œuvre et indissociable, la vie de l'auteur de Jerry Spring est sans doute la bio la plus complete jamais réalisée sur un auteur de BD.

    aloa35 Le 29/12/2020 à 12:16:35
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 27 - Le cri du Moloch

    Un album moyen, pas la catastrophe annoncée dans certains commentaires, mais facilement oubliable.
    Le dessin n'est pas ridicule comme j'ai pu le lire par ailleurs. La qualité des planches est variable, sans toutefois que je les trouve laide. Le dessin n'est quand même pas au niveau d'un album Blake et Mortimer, qui reste très exigeant étant donné la virtuosité de tous les dessinateurs précédents. Les décors sont bien faits et ancrent le récit dans un Londres de circonstance ; le dessinateur est toutefois allé à l'économie contrairement aux autres albums des reprises, en n'en mettant aucun sur plusieurs cases. Jacobs procédait ainsi à partir du Piège diabolique, mais la Marque jaune dont cet album est annoncé comme une suite avait des décors en moyenne bien plus fouillés. C'est néanmoins au niveau des visages que la baisse de qualité se fait le plus sentir. Certains sont réussis, mais c'est très inconsistant au fil de l'album. J'ai eu des difficultés à reconnaitre certains visages, un comble pour un Blake et Mortimer... On est loin de la qualité de Ted Benoit ou Antoine Aubin. Il est regrettable que l'éditeur n'ait pas donné plus de temps à Christian Cailleaux pour qu'il puisse refaire certaines cases. Les 8 mois laissés aux dessinateurs ne sont pas justifiables au niveau de l'édition, si ce n'est pour des raisons économiques.... Rien à redire par contre sur la colorisation, qui est bien dans la lignée des autres albums.
    Côté scénario, c'est bien amené globalement, notamment l'enquête policière de Blake. On retrouve plusieurs personnages de l'Onde Septimus et ce nouvel album permet de conclure l'histoire, avec un Olrik qui recouvre sa raison. Certaines parties de l'intrigue sont théâtrales et peu logiques, voire ésotériques, ce qui m'a un peu gêné. Je les ai interprétées pour ma part comme étant justifiée par le fait que les technologies des aliens peuvent être illimités, différentes de nos connaissances, et par leur intérêt pour donner des scènes saisissantes (dans cet album, des écritures sur les bâtiments, de la même manière qu'il y avait une foule de Septimus en chapeau melon dans l'Onde Septimus).
    Finalement, cela aurait pu être un album moyen, s'il n'y avait pas eu plusieurs visages ratés. L'histoire de la clé pour résoudre l'intrigue est également très facile et pas du tout crédible (pour ne pas dire risible).

    namlik Le 29/12/2020 à 10:14:23
    Nils - Tome 3 - L'Arbre de vie

    que dire, la fin de la série est disons… énigmatique.
    les déesses ont elles toutes disparues sauf Skuld ?
    qu'est il arrivé aux rescapés de Cyan ?
    Il n'y avait pas eu de suite directe entre le tome 1 et le 2 rendant la compréhension difficile, le dessin par ailleurs superbe est tout de même très sombre rendant parfois la lisibilité ardue.
    bref je suis hésitant pour qualifier Nils, un chef d'œuvre, je ne pense pas, il y a top de maladresses, je dirais une bonne BD et une bel objet (couvertures, dessins, mis en couleurs).

    kingtoof Le 29/12/2020 à 08:17:54
    Le scorpion - Tome 13 - Tamose l'Égyptien

    J'ai apprécié cet album, qui donne un coup de frais à cette série.
    Cela m'a fait penser à un Indiana Jones !
    Les dessins sont très réussis.
    Le grand méchant est bien trouvé : un cosaque juif albinos.
    Bien envie de connaître la suite de l'histoire.

    garulfo01 Le 29/12/2020 à 00:57:41
    Les tuniques Bleues - Tome 65 - L'Envoyé spécial

    Grosse deception, changement de dessin et scenario tres (trop) serieux qui tranche a mon goût avec l'essence original de cette BD. J'attendrais avec impatience le dernier tome de cauvin qui cloturera cette belle collection.

    kingtoof Le 28/12/2020 à 22:29:21
    Donjon Antipodes + - Tome 10000 - Rubéus Khan

    Un album surprenant qui nous envoie dans le futur de la série.
    On se prend au jeu de l'histoire et des personnages... mais ce tome n'apporte rien à la série-mère.

    Josias76 Le 28/12/2020 à 22:10:16
    Buck Danny - Tome 41 - Mission 'Apocalypse'

    Du grand, du très grand Charlier! Les trois albums (celui-ci ainsi que les 2 suivants) sont des perles de scénario.
    Si l'on excepte quelques blagues de l'inévitable Tucson, l'histoire est extrêmement bien ficelée, digne d'un grand film!
    Pour le dessin, Francis Bergese régale en créant son propre style, comme un prolongement moderne de Victor Hubinon.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 21:39:44
    Le convoyeur - Tome 1 - Nymphe

    Le dessinateur de Sykes et de Texas Jack abandonne le western pour un genre plus post-apocalyptique. Cependant, ce convoyeur rappelle tout de même les bons westerns même si le décors change un peu avec tout ces mutants.

    J'ai bien aimé cet univers assez original à la Mad Max qui arrive après non pas une épidémie mais une contagion par le métal. Cela a détruit toute la civilisation au point de retourner à un autre âge où règne la loi du plus fort.

    Nous suivrons le récit d'un mystérieux convoyeur qui accepte les missions les plus difficiles pourvu que vous avaler son œuf. C'est un peu étrange comme concept mais c'est ainsi. Évidemment, pas d'explication. Je suppose que c'est bon pour l'organisme en ces temps difficiles.

    Le déroulement du récit est fort efficace même si on ne comprends pas vraiment bien la scène finale qui vient un peut tout gâcher. Je suppose qu'il y aura une suite même si cela ne paraît pas aussi évident que cela.

    A noter un dessin absolument magnifique qui fera dans la précision avec des décors splendides. C'est un régal pour la lecture.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 21:37:45

    Quelle drôle de famille que voilà ! Une sœur mère de famille Eléonore va rejoindre son grand frère qu'elle n'a pas revu depuis 17 ans qui lui apprend que le père est toujours en vie alors qu'elle le croyait mort. Le frère vient de racheter la maison familiale qui est remplie de souvenirs. Il se trouve que son fils Théo est une sorte de voyant qui arrive à voir les différents bribes du passé pour reconstituer un puzzle et percer les secrets de cette famille. Voilà pour le pitch.

    J'aime bien le dessin même si les contours et les couleurs font assez enfantins. Il s'agit d'un récit plutôt étrange dont le thème est les petites cachotteries ayant plus tard un impact psychologique. J'avoue ne pas tout avoir compris à savoir pourquoi un père s'enfuit du jour au lendemain en abandonnant ses deux enfants. Il y a des choses qui me paraissent pas très crédibles dans la réalité et qui sont noyés sous un flot d'informations parfois inutiles.

    Pour autant, la lecture a été assez sympa grâce à une construction parfois dynamique et un graphisme assez avenant.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 21:34:23

    Cela aurait pu me plaire car j'aime beaucoup le dessin assez élégant de Philippe Berthet que j'ai tant apprécié sur une série comme Pin-up. Cependant, ce qui pêche ici, c'est le récit assez alambiqué ainsi que l'antipathie que nous inspire le héros un écrivain assez porté sur les femmes voluptueuses.

    Bien entendu, on aura droit à l'identité du tueur ainsi qu'une explication finale assez détaillée qu'on a du mal à avaler. Le reste de ce polar n'est qu'une ambiance assez poisseuse sur ses villes frontières entre les USA et le Mexique et plus particulièrement Nogalès avec ses bars, ses maisons de jeu et de plaisir qui constituent des lieux de perdition.

    J'avoue avoir été gavé avec ce genre de bd qui ne se démarque pas de ce que j'ai pu déjà lire à savoir un one-shot qui reste sombre. Reste néanmoins une bonne reconstitution des années 50 ainsi que de l'atmosphère de cette région aux portes du désert mexicain.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 21:31:56

    Voilà un récit tout à fait intéressante. On a aucun mal à entrer dans cette histoire et suivre le récit de cette femme aux allures d'une certaine Natacha, hôtesse de l'air.

    Le graphisme parfaitement maîtrisé rappelle incontestablement une certaine époque de la bande dessinée franco-belge. Il y aura même un clin d’œil à Pierre Tchernia ce qui fait assez vieille France du style ORTF.

    Pour autant, à la fin, on a envie de hurler au scandale tant cela relève d'une espèce d'escroquerie ou de malhonnêteté intellectuelle. Où est passé la fin de ce récit ? Quelles sont donc les explications au mystère ? Ce n'est même pas une fin ouverte. C'est autre chose de moins avouable qui va entraîner beaucoup de frustration parmi les lecteurs.

    La déception réside dans la fin de ce récit car tout était savamment orchestré. L'instant d'après, c'est seulement beaucoup de regret. C'est inexplicable.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 21:29:02
    Asadora ! - Tome 1 - Tome 1

    Voici un titre par l'auteur de Monster qui démarre fort avec l'incendie de Tokyo en 2020 à la veille des jeux olympiques. A la place, il y a eu le COVID mais bon.

    On va suivre grosso modo le parcours d'une femme de l'après-guerre à nos jours ce qui risque d'être très long. Mais bon, l'auteur va assumer ce côté très long feuilleton comme annoncé au début de son récit. Elle est encore une jeune fillette en 1959 où elle court dans la rue pour chercher un médecin car sa mère va accoucher d'un douzième enfant. Oui, c'est une famille plutôt nombreuse.

    Il y a un élément fantastique avec un monstre cornu mais qu'on retrouvera également dans le passé avec une autre catastrophe naturelle à savoir la violence d'un puissant typhon qui va faire des ravages.

    A noter un graphisme qui fait dans la précision ce qui est plutôt la marque de cet auteur accompli.

    Pour le reste, efficacité du récit sera de mise. Pas de temps mort. Une action omniprésente. Personnages charismatiques.Quelques exploitations historiques et le tour est joué. Un début de série réussi.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 21:26:19
    Adam - L'ultime robot - Tome 2 - Tome 2

    Notre monde aura tout connu : une guerre mondiale, la pollution atmosphérique extrême, une extinction de masse ainsi qu'une fuite vers la planète mars en pleine terraformation. Or, à ces calamités qui s’abattent sur la Terre, s’ajoutent désormais les Psychés, une sorte de grotesque menace extraterrestre que seul un robot prénommé Adam peut combattre. L'espoir de l'humanité repose entièrement sur lui. C'est vrai que j'ai connu plus subtil comme entrée en matière.

    Je n'ai pas été plus séduit que cela même si je reconnais que cela pourra plaire à un public moins âgé et plus favorable à ce genre d'aventures. Il y a également certain clin d’œil comme à Astro Boy le robot de la série d’Osamu Tezuka, ou à une marque de bière américaine que je ne connais pas. C'est assez fouillis au niveau de l'action. Même la mise en scène semble avoir certaines lacunes. On passe d'une bataille dans l'espace à un vol de rue. Bref, je n'ai pas trop aimé ce mélange de genre.

    A noter également un dessin assez épuré ce qui n'est pas du tout pour me plaire moi qui aime la précision des détails. Bref, je passe mon tour même s'il n'y aura que 4 tomes.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 21:23:58

    C'est une bd militante pour le droit des travailleurs immigrés même ceux qui sont sans papier. Bref, il faudra avoir l'esprit plutôt large et tolérant avant d'entamer cette lecture. Moi, je reste toujours neutre et sans a priori sur ces sujets afin de ne pas me fourvoyer.

    Après tout, il s'agit de décrire un fait d'actualité qui s'est produit dans la région lyonnaise en mars 1973 avec la menace de fermeture du dernier bidonville français. En effet, 27 travailleurs tunisiens ont en effet entamer une grève de la faim afin d'obtenir la régularisation de leurs papiers auprès des autorités. C'est toute l'histoire de cette lutte sociale qui nous est décrite jusque dans les moindres détails. A noter que des français militants associatifs ancrés à gauche se sont joints à eux pour mener à bien cette action.

    Je n'ai pas passer spécialement un bon moment de lecture tant c'était parfois assez ennuyeux. Mais bon, il ne faut point de sensationnalisme pour décrire une grève de la faim. C'est un sujet délicat qui montre que tout combat peut mener sur des avancées positives. On peut tout à fait comprendre que ces personnes veulent sans sortir pour envoyer de l'argent « au pays » comme ils le disent. Avoir envie d'une vie meilleure n'est pas un crime.

    On notera également le rôle joué par le consulat de Tunisie qui n'est pas très reluisant. Par contre, l'implication des prêtres de l’église catholique sera bien mise en valeur.

    Au final, une œuvre aux couleurs pastelles qui délivre un message politique assez fort pour ceux qui veulent bien l'entendre.

    Sotelo Le 28/12/2020 à 18:55:19
    Psychometrer Eiji - Tome 8 - Tome 8

    Ce huitième tome s'ouvre tout d'abord sur deux chapitres intermédiaires nous dévoilant la première rencontre entre Eiji et Yusuke. À défaut d'être très passionnants, ces chapitres n'en demeurent pas moins utiles, car le meilleur ami d'Eiji prend de plus en plus d'importance dans le récit et dans les enquêtes, ce qui sera encore plus le cas dans la nouvelle affaire. Un meurtrier s'en prend à des jeunes filles, et ses crimes ont une consonance religieuse, notamment avec Jésus et ses apôtres. Cette nouvelle enquête est réussie car Ando y injecte les ingrédients parfaits pour la pimenter comme il se doit. Ainsi, réutiliser Akira est une excellente idée car à chaque fois que ce personnage trouble et retors est mis à contribution, le récit gagne en mystère et en efficacité. De même, faire intervenir une autre psychometrer est une idée ingénieuse, qui va pousser Eiji dans ses derniers retranchements et le pousser à faire le point sur son pouvoir. Et il y a la fin, un cliffhanger insoutenable qui ne donne envie que d'une chose, c'est de se jeter sur la suite. Un très bon tome qui rassure après la déception du volume précédent.

    kingtoof Le 28/12/2020 à 14:02:51
    Samurai Origines - Tome 3 - Eïko

    Un album très faible au niveau du scénario.
    C'est inintéressant, linéaire et n'apporte rien à l'ensemble de la série.

    Erik67 Le 28/12/2020 à 12:57:33

    C'est l'histoire de l'acteur qui joue l'asiatique dans la célèbre série Star Trek. Oui, il n'y avait pas que le vulcain Spock ou le capitaine Kirk sur le vaisseau spatial l’enter-prise ! On pouvait également compter sur Sulu, un jeune et brillant officier scientifique nécessaire pour explorer les contrées des lointaines galaxies.

    L'acteur en question est George Takei et il s'est associé à des auteurs pour réaliser une sorte de bd autobiographique sur son histoire peu commune alors qu'il était un enfant vivant à Los Angeles avec ses parents. Il est devenu au fil des années une sorte de porte étendard de la lutte pour la justice sociale. Or, nous savons que les USA ne sont pas toujours un exemple en la matière même si cela demeure une grande démocratie incomparable avec les nombreuses dictatures ou assimilées.

    Quand le Japon impérialiste a commis son infamie sur Pearl Harbor à Hawaï le 7 décembre 1941, les USA sont entrée en guerre malgré eux. Or, il y avait de la population d'origine japonaise sur le sol américain. Cette dernière, dans le doute, a été considérée comme ennemi potentiel alors que la plupart avait épousé l'art de vivre à l'américaine et non une allégeance à un divin empereur guerrier.

    Ces 120.000 citoyens d'ascendance japonaise ont malheureusement été enfermé pendant des années dans des camps d'internement de fortune. Attention, il ne s'agit pas de camp de la mort comme les nazis ont pu le faire. Il s'agissait de regrouper une population qui avait le tort d'être d'une race différente. C'est déjà une grande injustice en soi. Il s'agissait de calmer la population et de servir de tremplin à certains politiciens voyant le mal partout.

    A noter que c'est le « gentil » président Roosevelt qui a fait ce choix. On relèvera également que c'est le pourtant très « dur » Ronald Reagan qui a reconnu l'erreur qui a été commise envers cette minorité en présentant une loi réparatrice prévoyant un dédommagement financier. Bref, on sera surpris au fil de cette lecture. Il ne faut pas avoir de parti pris.

    Au final, j'ai beaucoup aimé le message positif et tolérant que véhicule cette œuvre surtout à la fin car les acquis peuvent être toujours menacé par des politiciens populistes s'appuyant sur un électorat bête et inculte et surtout peu respectueux des grandes valeurs qui forment une démocratie. On a incontestablement là une bd marquante de la triste année 2020.

    kergan666 Le 28/12/2020 à 12:54:58
    Le scorpion - Tome 13 - Tamose l'Égyptien

    j'aime beaucoup Luigi Critone et ses dessins que je trouve toujours réussis.
    cependant reprendre une série comme le Scorpion derrière quelqu’un comme Enrico Marini n'est pas facile et c'est un euphémise tellement celui-ci met la barre haute aussi bien au niveau des dessins que des couleurs.
    c'est sur ce dernier point qu'il y a une nette différence.
    en effet, les couleurs de Marini sont plus chaudes et brillantes.
    celles de Critone plus ternes mais c'est son style.
    les dessins sont par ailleurs très bons avec certes un peu moins de détails dans les décors.
    mais dans l'ensemble c'est assez réussi.
    je suis un peu moins convaincu par le scénario un peu trop capillotracté et assez peu crédible.
    j'attends néanmoins la suite pour voir ou cela nous mène pour avoir un avis plus tranché.

    thorntrop Le 28/12/2020 à 11:37:00
    Servitude - Tome 1 - Livre I - Le Chant d'Anorœr

    Très prometteur ! ! Dessins sublimes, coloration très réussie, une intrigue complexe qui se met en place progressivement... Une série qui fera date

    thorntrop Le 28/12/2020 à 11:34:03
    Servitude - Tome 2 - Livre II - Drekkars

    A lire et à relire. Il faut prendre son temps et s'attarder sur chaque détail, chaque explication pour bien comprendre cet album... Messieurs David et Bourgier confirment que l'on peut imaginer de l'Héroïc Fantasy mature, complexe et de grande qualité.

    thorntrop Le 28/12/2020 à 11:28:16
    Servitude - Tome 4 - Livre IV - Iccrins

    Comme pour le tome 2, il faut s'attarder et prendre le temps de tout lire avec attention, en particulier la partie lexicale... Moins de rythme dans cet épisode mais une histoire à la fois mature et prenante, toujours servi par des dessins incroyables

    thorntrop Le 28/12/2020 à 11:25:59
    Servitude - Tome 5 - Livre V - Shalin (Première partie)

    Un album encore très réussi. Le seul regret étant que l'on assiste à la mise en place du tableau final... qui devra attendre l'ultime tome de cette Saga sans équivalent dans la BD

    thorntrop Le 28/12/2020 à 11:23:31
    Servitude - Tome 6 - Livre VI - Shalin (Seconde partie)

    Une conclusion épique, déchirante, pour cette sublime saga. On pourra regretter des planches très sombres (une bonne partie de la scène finale ayant lieu en nocturne).... mais c'est d'un très haut niveau ! Quelle tristesse de devoir quitter nos héros après une si belle aventure. Un grand bravo à Fabrice David et Eric Bourgier

    roquevidal Le 28/12/2020 à 11:04:03

    Bollée est un scénariste remarquable. Il a le don de nous faire aimer l'Histoire avec un grand "H" en choisissant des événements forts qui ont changé le monde. Il donne vie à des personnages historiques en leur insufflant une âme et en les animant comme des personnages de roman. J'avais adoré TERRA AUSTRALIS (que je recommande au passage), j'ai été passionné par LA BOMBE qui raconte la genèse de la bombe d'Hiroshima. Comment a t on pu en arriver là ?

    Erik67 Le 27/12/2020 à 14:16:12

    Avec mal briefée, on assiste à l'arrivée d'une jeune provinciale Sophie qui décroche un stage à Paris dans une entreprise de campagne publicitaire. On se croirait dans l'excellente série que je viens de voir sur Netflix à savoir « Emilie in Paris » pour ceux qui connaissent.

    C'est vrai que pour une provinciale ou une étrangère, la vie parisienne peut être un véritable choc tant les us et coutumes paraissent différentes du reste du monde. Paris, c'est autre chose sans vouloir les offenser. Il faut savoir survivre dans la capitale et ce n'est pas facile surtout avec un look ringard.

    Sophie va découvrir ces interminable réunion de briefing où émerge seulement une brillante idée comme faire une campagne de mailing professionnel un pneu acheté, un pneu offert. Elle va également découvrir les repas en solitaire à Paris avec les formules à 19,99€ le repas. Il est clair que la cuisine asiatique style bobun sera sa meilleure alliée.

    Et puis, elle découvrira ses collègues soi-disant débordée de travail en jouant la comédie. Le présentéisme jusqu'à après 18h30 sera d’ailleurs la règle comme d'ailleurs dans de nombreuses autres entreprises. Quitter son lieu de travail à 17h30 sera considéré comme prendre son après-midi, presque un crime de lèse-majesté. Je déteste personnellement cette façon de faire que je rencontre sur mon lieu de travail car je suis plutôt adepte de l'efficacité puis bye bye car j'ai une deuxième vie.

    Généralement, je n'aime pas trop ces récits trop girly mais là, je me suis laissé séduire par Sophie qui me rappelle que la réalité du monde du travail est parfois très dur dans notre pays. La moralité de ce récit est d'être en accord avec soi-même car le travail peut nous transformer en monstre insensibilité vis à vis de nos collègues et de nos proches. Sophie en fera d'ailleurs l'amère expérience. Elle retrouvera son humanité en quittant cette entreprise qui ressemble malheureusement à beaucoup d'autres avec ces petits chefs pétris d'inhumanité et de malveillance les caractérisant.

    J'ai trouvé le graphisme assez avenant et expressif ce qui permet de rendre la lecture plutôt agréable sur 170 pages. Au final, c'est une expérience autobiographique plutôt intéressante sur la vie parisienne mais également sur le monde de l'entreprise dans ses excès et ses inconvénients.

    Erik67 Le 27/12/2020 à 12:35:39

    Ce n'est jamais de bon coeur que je mets une basse note à une BD que je viens de lire. Cela traduit simplement mon niveau de satisfaction. Or, quand il y a pléthore de BD sur le marché, on ne peut pas tout aimé. J'aimerais bien mais cela serait dans un monde idéal où tout serait qualité.
    Il faut dire que très vite, cette lecture s'est révélée ennuyeuse et fastidieuse. On suit un curieux personnage un peu badin Lorenzo da Ponte né juif en Vénétie qui va devenir prêtre catholique avant de renier sa foi dans la chaire fraîche des femmes. On pourrait penser aux oiseaux se cachent pour mourir mais on est en malheureusement très loin.
    Il va voyager à travers le monde et on perd vite le fil tant l'action ou plutôt la mise en scène est décousue rendant la lecture particulièrement difficile et sans attrait particulier. Il manque l'accroche, le fait de pouvoir captiver le lecteur. Bref, il manque l'essentiel. On passe au travers de cette lecture qui ne sera guère mémorable en ce qui me concerne.
    Le fait d'avoir lu 6000 BD y est sans doute pour quelque chose. Je souhaite être captivé dès les premières pages. Je souhaite la qualité. Quand tout ceci n'est pas an rendez-vous, je dis bye bye !

    Erik67 Le 27/12/2020 à 12:32:57
    Moi aussi - Tome 1 - Tome 1

    Chacun de nous peut être à un moment donné de sa vie professionnelle confronté au problème du harcèlement qu'il soit moral ou sexuel. Les hiérarchiques pensent qu'ils sont au-dessus de nous et se croient tous permis en usant de leur lien de domination entre vexation et humiliation quotidienne. C'est hautement condamnable depuis quelques années mais souvent on est bien seul et on ne peut le prouver juridiquement. Et même si on dispose de preuve, on dira que c'est vous le problème car vous manquez de réparti en vous complaisant dans un rôle de victime face à ces êtres présentant du charisme d'entreprise.

    Certes, on peut toujours prendre le parti de quitter l'entreprise mais lors d'une grave crise économique, c'est plus difficile à faire. Perdre son travail peut avoir des conséquences financières désastreuses car il faut bien payer les factures. Et puis, est-ce bien à la victime de partir et de laisser le prédateur à son poste comme si de rien n'était ? On ajoute de l'injustice à l'intolérable.

    Toutes ces questions seront le lot quotidien de Satsuki Yamaguchi 27 ans qui travaille en intérim en tant qu’opératrice dans un service client téléphonique à Tokyo. Malgré son investissement dans le travail (car elle forme les nouveaux employés), elle devient la cible d'un harcèlement sexuel de son supérieur. Au début, on croit qu'il est un sauveur mais on va très vite déchanté. Toute erreur dans un dossier peut devenir une arme qui se retourne contre vous. Or, elle a fait une erreur car elle n'est plus elle-même, elle doit prendre des médicaments pour supporter toute cette pression épouvantable qui s'abat sur elle. Un harcèlement répété a pour effet une dégradation des conditions de travail. Cela porte également de mauvais coup à la santé physique et mentale. Et enfin, cela compromet l'avenir professionnel de la victime.

    On comprend vite que le manager souhaite avoir des personnes sous sa coupe. Il la fera progresser que si elle cède à ses avances incessantes. Comment refuser sa proposition sans l'offenser ? Il est vrai que dans d'autres entreprises, ce genre de chantage existe mais prend d'autres formes moins flagrantes. Ces faits peuvent affecter le moral, la perception du travail ainsi que les relations. On a beau avoir des chartes mais ce n'est que du vent face à la dure réalité.

    On se rendra compte que notre héroïne même délivré de son démon va avoir beaucoup de mal à tourner la page au point d'être dans une incapacité de travailler. C'est comme un viol. Bien entendu, les collègues feront mine de ne rien voir et les syndicats minimiseront les faits en parlant de mésentente ou de management inapproprié.

    J'avoue avoir bien aimé ce manga parfois poussif mais qui révèle une véritable faille dans nos sociétés capitalistes de consommation au travers le comportement inadmissible de ces petits chefs qui ont le pouvoir sur nos vies professionnels.

    Lorsqu’on est une victime, on joue un mauvais rôle pour la DRH. Les managers harceleurs réussissent généralement à se débarrasser de tel salarié qui ne colle pas avec le système mis en place. Satsuki en fera d'ailleurs les frais. Bien sûr, les entreprises élaborent une belle charte contre le harcèlement avec de bonnes intentions. Cependant, il ne faut pas se leurrer. Celle-ci n’est dans les faits absolument pas protectrice pour les salariés.

    Les harceleurs ont encore de beaux jours devant eux. Ils ont d’ailleurs proliféré dans la plupart des entreprises comme en témoigne le nombre d’affaires devant les Conseils de Prud’homme. Cette généralisation a presque vulgarisé ce phénomène. Il n’en demeure pas moins que lorsque le vît, c’est autre chose. On va avoir beaucoup de peine pour notre héroïne au départ dynamique et pleine d'entrain qui va sombrer petit à petit dans la dépression (boulimie et paresse...). Ce manga va toutefois tenter d'apporter des solutions pour s'en sortir et en cela, il en devient comme un outil indispensable.

    Dernièrement, les éditions Akata avaient abordé ce genre de thématique sociétal avec un titre tel qu' « en proie au silence ». C'est dans la même veine face à une société machiste et remplie de pervers narcissiques. En tout cas, ce manga donne un grand coup de pied dans une fourmilière.

    Milo-scorpion Le 27/12/2020 à 11:05:27
    Les tuniques Bleues - Tome 65 - L'Envoyé spécial

    J'ai eu la BD pour Noël et je viens de la lire. Mais quel déception !!
    Franchement, c'est quoi ces dessins ? C'est juste DÉGUEULASSE, imprécis, les corps totalement disproportionné !!
    Je me suis forcé de la lire jusqu'à la fin, les images sont horribles bordel !

    Une BD, pour qu'elle soit attirante, c'est avant tout ce que montrent les dessins, les images, la patte graphique ;Si visuellement ça n'attire pas, cela ne me donne pas envie de lire (même si le scénario est excellent), et là, clairement, j'ai l'impression de voir un black et Mortimer.
    Des images trop adulte, trop réalistes, qui ne vont absolument pas dans le style qui est censé apporter un brun d'humour, sans parler du coté fade des couleurs (d'ailleurs y avait-il de l humour ?)
    Les angles choisi, parfois cela me choquait tellement que certaine d'entres-elles n'auraient jamais été adopté par l'auteur original, ça saute aux yeux !

    Ne laissez plus ce gars toucher au dessin de cette série ! En un seul numéro vous avez réussi a briser la magie qui a été construite sur plusieurs décennies, Bravo !

    Si la suite ressemble à cela, je passe mon tour, c'est une certitude !

    Heureusement que les autres séries qui ont été reprises (Asterix, Scrameustache...) respecte la patte visuelle de l'auteur...

    sebastien01 Le 27/12/2020 à 10:27:20
    American Vampire Legacy - Tome 1 - Sélection naturelle

    Au début de sa carrière, Sean G. Murphy travailla sur deux mini-séries de complément aux séries Hellblazer et American Vampire. Étonnement, alors que l’auteur n’était pas encore la star qu’il est aujourd’hui, ces mini-séries furent parmi les premières publiées par Urban Comics en 2012 et sorties avant même une réédition de leurs grandes sœurs. L’album qui nous intéresse ici est donc American Vampire : Sélection naturelle, une histoire au cours de laquelle Felicia Book et Cash McCogan partent à la chasse aux vampires nazis (American Vampire: Survival of the Fittest 2011, #1-5).

    Le scénario de Scott Snyder est léger, assez peu original, presqu’exclusivement tourné vers l’action et l’aventure et repose entièrement sur des vampires nazis bêtes et méchants. Il s’agit donc d’une énième histoire dont le fonds de commerce est le nazisme et les sciences occultes ; bon nombre de scénaristes de bande dessinée devraient remercier l’Histoire de nous avoir offert cette pétillante période… Cette réflexion mise de côté, cet album n’en reste pas moins un bon et rapide divertissement ; un spin-off intégré récemment par Urban Comics au deuxième tome de l’intégrale chronologique d’American Vampire.

    L’intérêt premier de cet album réside surtout, selon moi, dans le dessin de Murphy. Comme sur le spin-off d’Hellblazer, son trait était encore un peu anguleux à ses débuts mais était déjà très élégant et est parvenu à créer une ambiance sombre et froide parfaitement adaptée au ton de l’histoire (des nazis dans les montagnes enneigées des Carpates). Pour les amateurs de l’auteur, le mois d’octobre 2020 aura été un sommet : outre l’intégrale évoquée plus haut, sont également sortis une quadruple édition de Batman : Curse of the White Knight, une double édition de l’intégrale de Tokyo Ghost et une réédition de Punk Rock Jesus. Chez Urban Comics, on a manifestement choisi de capitaliser dessus !

    bd.otaku Le 27/12/2020 à 09:50:44

    Dans « Anaïs Nin sur la mer des mensonges », Léonie Bischoff met à l’honneur une écrivaine et diariste en avance sur son temps dont la simple évocation laisse flotter comme une odeur de soufre ! Fascinée par son journal depuis son adolescence, l’autrice portait ce projet depuis huit ans et il lui a fallu travailler dessus deux ans à plein temps pour le réaliser. Elle choisit de ne pas proposer une biographie exhaustive mais de se concentrer sur un moment clé : celui des années 1930, à Paris, quand Anaïs cherche à s’’accomplir en tant qu’auteur et qu’elle rencontre Henry Miller. Il s’agit donc de ses années de formation quand elle va s’affirmer en tant que femme et devenir une précurseure du polyamour.

    Une œuvre poétique

    Le titre à lui seul est magnifique. Il est poétique et renvoie à la dimension littéraire de l’ouvrage par son sujet et par son écriture. Il est expliqué dans la citation qui se trouve sur la 4eme de couverture : « Chaque homme à qui j’ai fait lire mes textes a tenté de changer mon écriture. Ecrire comme un homme ne m’intéresse pas. Je veux écrire comme une femme. Je dois plonger loin de la rive pour trouver les mots … sous la mer des mensonges .. .». Ainsi il lie intimement la vie (les rencontres avec les hommes) et l’art (l’écriture) : la voie et la voix. « La mer des mensonges » désigne les multiples mensonges à la fois écrits (fantasmes) et réels qu’invente Anaïs pour pouvoir mener plusieurs existences parallèles et qui vont parfois la faire voyager, parfois l’amener au naufrage. Anaïs Nin était fascinée par les bateaux (elle a même habité sur une péniche) et Léonie Bischoff fait d’elle un esquif : elle a rompu les amarres à cette période de sa vie mais elle ne dirige rien. Elle est perdue et ballotée par des vents contraires … Les pages de garde reprennent le motif de la houle. On retrouve l’allégorie du bateau dans nombre des vignettes.

    Léonie Bischoff use d’images tout au long de son roman graphique. Dès la couverture, elle montre la dualité du personnage : la jeune femme de la bonne société à la coiffure sage et la robe des années 1930 qui protège son journal intime et le double, immergé sous la mer, qui ouvre son journal comme une boîte de Pandore et ressemble à une vestale grecque à la longue chevelure. Ce qui est affiché et ce qui est caché, ce qui est expurgé et ce qui ne l’est pas : les deux versions du journal sont ainsi matérialisées.

    Il y a sept chapitres de longueur inégale séparés par des pages très sobres métaphoriques : elles arborent chacune un élément lié soit à la métamorphose et à l’éclosion soit à la féminité et soulignent la dimension d’émancipation du récit.

    Un récit d’émancipation

    Depuis que son père a quitté sa famille, Anaïs écrit son journal qui la console et lui permet de s’analyser. Ses journaux devrais-je dire puisque Léonie Bischoff nous explique que l’écrivaine a créé deux versions de ses journaux intimes : une édulcorée qu’elle donne à lire à son mari et la première mouture où elle dresse une représentation sans fard de ses relations et pensées intimes. La version non expurgée n’a été publiée qu’après le décès d’Anaïs et d’Hugo ; l’autrice s’appuie sur cette dernière comme elle se sert également beaucoup de la correspondance entre Henry Miller, June et Anaïs. Elle a repris beaucoup de citations et en a reformulé légèrement d’autres.

    La narration est classique et efficace. Elle joue des temporalités au fil de l’introspection que l’héroïne éponyme fait d’elle même : on découvre sa vie de femme mariée, sa vie d’autrice, son enfance, ses relations aux hommes de sa vie et son rapport à la sexualité et à son corps mais c’est toujours fluide et lisible. L’autrice distingue grâce à des couleurs différentes les récitatifs d’Anaïs et ses monologues intérieurs (présentés sous forme de dialogues avec son double) des dialogues proprement dits. Les premiers sont sur fond jaune, les autres sur fond blanc. Et de nombreuses pages sont muettes car le graphisme se suffit à lui-même.

    Même dans la période restreinte évoquée dans l’album, il lui a fallu faire des choix pour donner une cohérence thématique : ainsi, même si Anaïs rencontre Antonin Artaud à l’époque, il n’en est pas question dans l’album car cette rencontre ne s’inscrit pas dans les thématiques de l’émancipation et de la formation. Lorsque le livre commence, l’héroïne est encore très incertaine, en devenir, mais petit à petit, elle s’affirme à travers ses lectures et ses rencontres et parvient à l’épanouissement.

    Le récit est bien évidemment centré sur Anaïs. Les autres personnages sont perçus par son prisme : Ainsi son père est littéralement vu comme un soleil (un astre remplace sa tête) ; quand ils sont en vacances ensemble, il parait jeune et d’une belle prestance ; quand elle le revoit à Paris quelques jours plus tard, il a perdu de sa superbe et ressemble à un vieillard. Or, c’est seulement son regard sur lui qui change. Cette subjectivité hyperbolique se perçoit également dans le portrait qui est fait de Miller qui, avec ses petites lunettes et sa grosse bouche de travers, est loin d’être un Apollon mais est présenté comme un géant dans le paysage car il la subjugue lors de leurs discussions intellectuelles.

    Anaïs est complexe. Elle veut vivre sans tabous et tester toutes les formes de sexualité : elle couche donc avec ses analystes, son cousin homosexuel Eduardo, a des expériences saphiques avec June Miller et des relations incestueuses avec son père tout en restant amoureuse de son mari Hugo. Elle est paradoxale : fragile, incomprise d’un côté, machiavélique et destructrice de l’autre. Elle vampirise un peu ceux qui l’entourent comme le montre la planche où Miller et elle épinglent June comme des taxidermistes pour nourrir leur œuvre.

    Sa dualité est formidablement marquée par le thème du double présenté en couverture. Il représente à la fois son « ça » qui l’encourage à l’exploration et également le journal caché à qui elle s’adresse comme à une sœur jumelle. L’Anaïs « officielle » est dessinée de façon épurée sans ombrage alors que le double a beaucoup plus de matière comme pour figurer sa part d’ombre. Parfois on les voit rapprochées l’une de l’autre, en symbiose, parfois éloignées spatialement : tout cela matérialise les tiraillements de l’héroïne.
    Attention tout de même à ne pas mettre cet album dans toutes les mains : c’est une belle affirmation de soi mais qui passe parfois par des canaux radicaux : outre l’adultère, on a un avortement à un stade très avancé de la grossesse et un inceste peut-être fantasmé ou pas … Léonie Bischoff joue avec des faits avérés et d’autres qui le sont moins. Elle nous fait naviguer, nous lecteurs, dans un monde étrange, dans la psyché d’Anaïs …

    Un graphisme sensuel

    Pour dépeindre la vie de la jeune artiste, la dessinatrice a utilisé des crayons « rainbow color » à la mine multicolore aux dominantes vert-bleu-pourpre. Elle ne savait jamais quel en serait exactement le rendu et c’était parfait pour la description d’un personnage déroutant. Le grain est particulier aussi, on peut jouer sur l’épaisseur du trait ou la transparence avec les pigments et donc lui donner de la sensualité ou au contraire un côté épuré.

    Son trait tout en courbes est également très sensuel. Léonie Bischoff établit graphiquement l‘équivalent des métaphores de la romancière en développant des motifs floraux, végétaux et animaux très Art Nouveau. Dans plusieurs séquences oniriques, l’autrice délaisse le figuratif et livre des planches presque surréalistes.

    Les scènes érotiques sont traitées avec légèreté et dans des motifs floraux récurrents. Ils évoquent la pulsion de vie, la montée de sève, le plaisir. Les seules qui tranchent sont les planches décrivant l‘inceste : elles sont comme mises à distance sur fond noir et m’ont fait penser à ces cartes à gratter que nous avions à l’école, sur lesquelles nous gravions un dessin laissant apparaître la couleur sous la couche d’encre noire.

    Les vignettes sombres et chargées alternent avec d’autres très claires et dépouillées. La mise en page est très variée. Avec parfois des pleines pages, d’autre fois un découpage en bandes et cases de différents formats. Des incrustations et de superpositions aussi. Les cases -quand il y en a- sont tracées à main levée ; elles gardent donc un côté mouvant et dynamique. Chaque page est une surprise ! Le livre en soi est très beau avec une couverture à revers en canson grammé, un papier épais même, seul bémol, si j’aurais cependant aimé un format plus grand pour mieux apprécier les superbes dessins.

    Cette biographie nous donne un portrait de femme élégant et complexe. Avec force inventions graphiques mais sans jugement moral. Comment faire pour trouver sa place dans un monde d’hommes, comment obtenir le respect, comment s’épanouir malgré les diktats sociaux ? comment trouver sa voie et sa voix ? C’est ce qui a passionné Léonie Bischoff pour son deuxième album solo. L’ouvrage interpelle le lecteur par sa beauté mais aussi par son actualité.

    kingtoof Le 27/12/2020 à 07:43:54
    Voro - Tome 6 - L'Armée de la Pierre de feu - Troisième partie

    La série garde son intérêt avec ces tomes 5 et 6.
    Le second cycle se termine en nous laissant dans l'angoisse : le grand méchant a donc gagné ?
    Cette BD finlandaise est un bon moment d'héroïque fantaisie, même si le scénario présente des redondances au niveau des missions/cambriolages de Lylia.

    kingtoof Le 27/12/2020 à 07:38:00
    La cité sans nom - Tome 3 - La Terre déchirée

    Un dernier tome réussit.
    L'auteure va au bout de son projet et termine son triptyque d'une belle façon.
    Un album avec beaucoup d'action et de retrouvailles.

    Campanar Le 27/12/2020 à 07:29:47

    Il manque 100 pages !
    Et oui, vu le rythme, il manque toutes les réponses aux mystères soulevés ... quid des personnages, quid des deux enquêtes ?!
    Fort heureusement on peut avancer qu’il manque 100 pages tant le dessin, les couleurs, le dialogue, sont beaux et subtils et que l’on aimerait continuer ...
    Bref, c’est beau mais un peu dommage car on reste sur sa faim ... sauf à n’en retirer que la parabole philosophique ... et imaginer que Léo et Lucas Harari ne font qu’un !

    fica337 Le 26/12/2020 à 18:44:43
    Les vieux fourneaux - Tome 6 - L'oreille bouchée

    Moi j'ai aimé.
    Peut-être parce que j'ai vécu 3 ans en Guyane ?
    En tous cas les problèmes d'orpaillage clandestin, de pollution et de déforestation évoqués dans cet album sont malheureusement bien réels.
    Si cet album peut ouvrir les yeux de certains, il ne sera pas inutile.

    fica337 Le 26/12/2020 à 17:31:58
    Jeremiah - Tome 38 - Tu piges ?

    Quelle déception !
    Grand fan de la série depuis le début et possesseur de tous les albums, je suis de plus en plus déçu par la tournure quelle prend.
    Et, comme les précédents avis, je n'ai absolument rien pigé à ce dernier volume.
    Hermann devrait peut-être recruter un scenariste...

    dorsetshire Le 26/12/2020 à 17:03:08

    Cette série Explora a décidément le bon goût de nous faire découvrir ou redécouvrir des explorateurs connus ou méconnus.
    J’ai vraiment apprécié ce numéro qui m’a permis d’en apprendre plus sur cette expédition dont j’ignorais totalement l’histoire.
    Le dossier historique en complément donne toujours un éclairage intéressant, invitant souvent à une 2ème lecture.
    Mêlant savamment histoire et aventure, cette collection est vraiment à découvrir.

    Jozef Le 26/12/2020 à 16:47:48

    Un scénario plutôt intéressant sur un futur possible. Un ou deux renversements de situations bienvenus. Un regard touchant sur le rapport entre l'homme et les robots. Graphiquement j'ai eu un peu de mal surtout les couleurs ainsi que la composition des planches trop répétitive (6 cases par planche dont certaines parfois assemblées histoire de varier et des bulles sans âme, on dirait un logiciel pour BD ).

    Jozef Le 26/12/2020 à 16:32:01
    (AUT) Giraud / Moebius - Tome 9 - 40 days dans le désert B

    A moins d'être fan absolu de Moebius, vous pouvez économiser 30€... Les textes, quand on arrive à les lire, manquent cruellement de poésie et l'humour n'a jamais vraiment été le point fort de Moebius à mon goût. Graphiquement c'est splendide mais le format (22,5x15,5cm) m'empêche d'en profiter pleinement... Les derniers dessins en couleur sont superbes. C'est marrant d'avoir mis cet auteur sur un piédestal alors que beaucoup de dessinateurs font largement aussi bien et restent moins connus (Bess, Lepage, Boucq, Rossi, etc...)

    roquevidal Le 26/12/2020 à 16:17:18

    Les horreurs de la guerre vues de part et d'autres par 2 femmes aux destins radicalement différents mais que l'horreur des événements va rapprocher.
    Je recommande chaudement
    Mon coup de coeur de l'année assurément.

    thieuthieu79 Le 26/12/2020 à 14:16:57
    La venin - Tome 3 - Entrailles

    On poursuit avec passion le périple de "La venin" dans sa quête de vengeance. 3ème album, 3ème cible à abattre. Cette fois il s'agit du patron des exploitations pétrolières de Oil Town. Comme avec son prédécesseur, cet album n'a presque plus rien d'un western tant Laurent Astier cherche à renouveler le genre. L'injustice sociale est le thème prépondérant à travers lequel notre héroïne va avoir du mal à garder son sang-froid.
    On sent une véritable accélération du rythme et des évènements. Emily n' a jamais été aussi près de se faire arrêter, et aussi proche d'y laisser sa peau. L'étau se ressert autour d'elle si bien que l'avenir n'a jamais été aussi incertain.
    Les flashbacks toujours présents, toujours aussi intelligemment placés et toujours aussi percutants, permettent d'approfondir l'univers et d'en savoir plus sur ce fameux personnage de Michael Draf.
    Les révélations des dernières pages de l'album relancent toute l'aventure et toute la quête d'Emily.
    Graphisme et dessin sont toujours de qualité et la colorisation sert toujours parfaitement bien l'univers.
    Cette série est devenu incontestablement un indispensable du genre qui a su révolutionner ses classiques, pour nous faire vivre une belle aventure que l'on a hâte de poursuivre, tant celle-ci annonce encore de très belles choses.

    Josias76 Le 26/12/2020 à 12:47:53
    Lucky Luke (Les aventures de) - Tome 4 - Lucky Luke contre Pinkerton

    Peut-être le meilleur de la série post Morris.
    le mélange Pinkerton - Dalton - Luke fonctionne bien.
    Un album qui devrait bien veillir.

    Josias76 Le 26/12/2020 à 12:43:09
    Lucky Luke (Les aventures de) - Tome 9 - Un cow-boy dans le coton

    J'adore Jul et Achdé, je suis fan de Lucky Luke mais la magie n'opère pas...
    Le personnage le plus intéressant, le shérif afro-américain Bass Reeves ne sert malheureusement à rien. On aurait rêvé qu'il seconde Luke comme dans Calamity Jane, il y avait du potentiel!!!

    Les Daltons se perdent dans un marais.. et dans le scénario.

    La partie centrale m'a mis mal à l'aise: un happening chez de riches planteurs qui montre case après case leur racisme quotidien et ancré. Jamais Goscinny aurait été aussi lourd dans le propos... KKK - QQ, etc... Ca manque vraiment de finesse.
    La force de Goscinny était de prendre un fait divers pour faire un scénario divertissant (car telle est la mission première de Lucky Luke!) et au passage égratigner ici et là les travers du monde.
    Et pas le contraire...

    argali Le 26/12/2020 à 12:41:55

    Kathryn Stockett dans « La couleur des sentiments » avait remis ce roman au goût du jour en en faisant le livre de chevet d’Aibileen et de ses amies. Gageons que les talents de Fred Fordham lui donnera une nouvelle vie chez de plus jeunes lecteurs.
    Grâce à une recherche minutieuse sur l’époque et l’auteure ainsi qu’une exploration photographique des lieux, Fordham a réussi à respecter l’historicité de cette histoire se déroulant dans les années 30 et à lui donner une certaine modernité. Les thèmes universels et intemporels du roman d’Harper Lee y participent grandement : l’enfance, la crise, les rumeurs de voisinage, les a priori et surtout les préjugés raciaux sont toujours au cœur de notre société.
    L’histoire se met lentement en place, permettant une plongée au cœur de la petite ville de Maycomb. Les dessins de Fordham rendent magnifiquement bien l’atmosphère de l’époque, la lenteur de la vie (par rapport à aujourd’hui), la chaleur étouffante des étés, les jeux des enfants, la vie dans une ville de province et son atmosphère lourde et suspicieuse. Les couleurs tendres, rappelant les dessins à l’aquarelle donnent une finition idéale au récit.

    Caracal S. Le 26/12/2020 à 12:39:00
    Les tuniques Bleues - Tome 65 - L'Envoyé spécial

    Condensé de clichés insupportables

    Ce n'est pas le traditionnel ton humoristique que l'on retrouve dans cette ouvrage, mais bien de la bande-dessinée engagée : il s'agit d'un condensé de préjugés qui visent à fustiger le métier des armes, la religion, les bourgeois, etc. L'ouvrage est emprunt de morale gauchiste, de certitudes et d'opinions. Ainsi, les militaires sont des personnages assoiffés de gloire et de violence, les sudistes réduits à de méchants esclavagistes qui battent leurs femmes, les pasteurs sont rigoristes et malveillants, les bourgeois méprisent le prolétariat... Tous les clichés sont réunis !

    In fine les auteurs ont pondu un ouvrage antagoniste au personnage principal, William Howard Russel, le journaliste objectif : l'album est épris d'idéologie plus que de vérité.
    Cet album s'est voulu inédit et dans l'ère du temps. Il s'en suit que la revisitation de ce vieux classique est à l'image de la "modernité" qu'on nous inflige aujourd'hui...

    Josias76 Le 26/12/2020 à 12:30:30
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 8 - S.O.S. météores

    A l'instar de la Marque Jaune, l'ambiance y est géniale!
    La neige, la brume, l'humidité; tout cela contribue à sublimer un scénario avec un rythme et une originalité qui place cet album comme une référence de l'école belge.

    La force de cette album réside aussi dans la place que prennent les personnages: Olrik arrive par surprise dans son rôle de prédilection, Blake et Mortimer ont chacun leurs temps forts; Blake est dans l'action, Mortimer dans la déduction, c'est jouissif!

    Pour ne rien gâcher, le dessin est absolument parfait en tout point de vue.

    Comme un bon vin, il vieillit merveilleusement bien et se relit avec une fluidité qui rend nostalgique quand on lit un "nouveau" Blake et Mortimer...

    Josias76 Le 26/12/2020 à 12:15:53
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 13 - L'affaire Francis Blake

    S'il fallait en garder un...
    Le meilleur de la série post Jacobs.
    Van Hamme est un vrai scénariste doué. Son histoire sans le côté science-fiction (comme l'affaire du collier d'ailleurs!) tient vraiment la route. On peut reprocher le dessin, surtout le visage de Mortimer qui n'a jamais été ressemblant.

    Josias76 Le 26/12/2020 à 12:09:37
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 15 - L'Étrange Rendez-vous

    Un des meilleurs post-Jacobs.
    On peut regretter le partie centrale, tant le début est bien et captivant. Tout fonctionne.
    L'idée d'intégrer des personnages comme Basam Dambu, qui plus est en Amérique me laisse un goût amer: c'est un peu anachronique et on pouvait s'en passer.
    Chapeau pour la fin, car c'est assez bien ficelé.

    Josias76 Le 26/12/2020 à 12:02:59
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 25 - La Vallée des Immortels - Tome 1 - Menace sur Hong Kong

    Niveau dessin, la fluidité, l'élasticité des personnages est quasiment à égalité avec le maître Jacobs. Mais parfois abondance de biens nuit: les deux dessinateurs ont "rempli" les cases de décors magnifiques... mais par moment trop chargés. Les personnages s'y perdent quelque peu. C'est dommage car avec cette équipe, je pense qu'on est le plus proche de Jacobs.

    Niveau scénaristique, c'est un peu la même chose... Vouloir trop en faire peut mener à ça: une histoire qu'il est finalement difficile de résumer. Pas mauvaise mais pas limpide. Or toutes les histoires écrites sous la plume de Jacobs étaient faciles à lire...

    kvdemiar Le 26/12/2020 à 11:57:42
    Sheïd - Tome 1 - Le piège de Mafate

    Un graphisme hyper précis avec des visages particulièrement travaillés malgré des traits assez fortement durcis pour quelques-uns (notamment pour les méchants comme il se doit ...). Un environnement urbain médiéval fantastique, tendance moyen oriental montagneux avec des profondeurs et du relief bien accentués. Un petit bémol pour la colorisation un peu trop sombre à dominante jaune safran, ocre et brun qui ravira ceux qui aiment (et beaucoup moins les autres). Enfin un scénario hyper classique, peut-être un peu simpliste, mais il faut attendre la suite pour en juger pleinement. Pour résumer, un très bon début prometteur !

    Josias76 Le 26/12/2020 à 11:55:19
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 27 - Le cri du Moloch

    Comment pourrait-on faire comprendre à ces braves éditeurs que la vache à lait "Blake et Mortimer" est en train de s'auto-détruire en produisant des albums d'une médiocrité pareille? Lisez les avis de Vicomte64 et francoispef; tout est dit!
    Est-ce encore de l'art à ce niveau-là? Non mais du profit, oui. Jacobs doit se retourner dans sa tombe...
    Il ne suffit pas de reprendre des codes (hiéroglyphes, extra-terrestres, Septimus, etc,...) de l'univers de Jacobs pour faire un scénario.
    A ce niveau-là, je peux proposer le prochain scénario: la visite des pyramides en espadon avec un androïde à l'effigie du professeur Sato... à sortir urgemment avant Noël 2021

    Michel Belanger Le 26/12/2020 à 01:51:30
    Renaissance (Duval/Emem) - Tome 3 - Permafrost

    Série de science-fiction, qui, avec se qui se produit maintenant en réalité devient une série d'anticipation (un virus démoniaque, des frontières de plus en plus incertaines, mouvement de masse, épuisement des ressources...). Même les gentils extraterrestres ont leurs passés trouble. Le scénario et le dessein sont complètement en symbiose pour nous donner une BD de très haute qualités. Vivement une seconde époque.

    jmperez zapico Le 26/12/2020 à 00:29:25

    "L'accident de chasse" de David L. Carson et Landis Blair est un évènement dans les parutions de cette fin d'année 2020. Sur le plan narratif et graphique, l’œuvre nous surprend et nous envoûte au fil des pages. Coté histoire celle-ci prend, comme point de départ ou comme prétexte, un fait réel, plutôt morbide, qui a défrayé la chronique judiciaire américaine en 1924: le meurtre du jeune Bobby Franck commis par deux étudiants d'origine juive, Richard Loeb et Nathan Léopold. Pour certains chroniqueurs de l'époque, ce drame fut qualifié comme "crime du siècle", tellement il avait choqué l'opinion. Le crime de cet enfant fut effroyable, prématuré et commis de sang froid. Mais le personnage principal de cette histoire tragique n'est pas l'un des deux meurtriers, même si les deux assassins prennent une part importante dans le déroulement du récit. Le personnage principal est Matt Rizzo, un homme aveugle qui raconte à son propre fils Charlie Rizzo, dès le début de la narration, comment il perd définitivement la vue lors d'un stupide accident de chasse avec ses copains de l'époque. Suite à cet événement, la famille explose, la mère et son fils Charlie, quittent Chicago, pour aller vivre à Los Angeles, sous l'injonction d'une grand-mère qui rejette Matt pour des raisons inexpliquées au début du récit. Ce n'est que quelques années plus tard, suite au décès brutal de sa mère que Charlie se verra obligé de retourner vivre avec son père, à Chicago, dans un appartement d'aveugle, sombre, froid ou chaque chose doit rester à sa place, notamment une petite valise posée en haut d’une armoire qui semble refermer de lourds secrets. Malgré cette ambiance très particulière, Charlie redécouvre progressivement un père passionné de littérature, de poésie et qui passe ses journées à écrire en braille. Il deviendra un vrai soutien pour son père dans la vie quotidienne et il découvre, dans le même temps tout un monde d'érudition, les grandes œuvres mythologiques, la poésie, et participe au travail de mise en forme des textes en braille de son père. Mais Charlie est aussi un adolescent qui est attiré par les jeunes de son âge et la vie des rues. Sa petite bande d'amis traine dans les parcs et les ruelles de Chicago, où la pègre de l’époque a tissé sa toile et organisé sa puissante économie souterraine, influençant la jeunesse perdue et désœuvrée. Charlie dérape, participe à un cambriolage et se fait arrêter.
    Premier basculement du récit. Le père, désemparé par le fait que son fils puisse être incarcéré durant de longues années, décide de lui raconter sa vraie vie. Nous découvrons alors tout un autre récit qui remet en question la véracité de la première histoire de ce fameux "accident de chasse". Le père dévoile son véritable passé, ses erreurs, ses faux pas qui l’amèneront, en son temps, à être incarcéré durant plusieurs années. Voila donc ce qu'il veut absolument empêcher pour son propre fils. Le récit bascule alors dans la narration des années d’incarcération du père où l'on découvre, sans tout dévoiler de l'histoire, qu'il y a côtoyé de façon intime et très personnelle, l'un des deux meurtriers de 1924, Nathan Léopold. Malgré un contexte extrêmement glauque, violent et étouffant, les œuvres littéraires viendront au secours des deux hommes. "L'’enfer" de Dante, texte utilisé ici et parfois illustré par des images étonnantes, refonde et rythme littéralement cette seconde partie du récit. La vie dans les cellules y est décrite par de nombreux détails, ou le jeune homme aveugle, fragile et désemparé trouvera un certain sens à la vie grâce à un meurtrier à la personnalité complexe et grâce au partage progressif de l'amour de la littérature.
    Le scénario de cet "accident de chasse" n'est en rien linéaire, il se plait à emboiter moments du passé et instants du présent sans, pour autant, que le lecteur s'y perde. La force du récit repose sur l'introspection des personnages, la mise en évidence des fragilités, des incertitudes et des rares instants de joie de réconfort. Ce langage de vérité donne à cette œuvre une dimension humaine, sans triche, sans bon sentiment, c'est brut. Ce travail énorme permet de relier avec brio bande dessinée et littérature et n'économise pas les références historiques et culturelles : Les débuts de l'imprimerie, l’écriture, l'invention du braille, le panoptique de Jeremy Bentham qui donna un véritable essor à l’architecture concentrationnaire des prisons, les retours sur le procès de Loeb et Léopold, le théâtre d'ombres, la montée du nazisme et bien entendu l’œuvre de Dante, essentielle dans la reconstruction des prisonniers. L'ambiance en huit clos, pour un grand part du récit, l’authenticité des personnages et ce lien avec le réel et le vécu, n'est pas sans rappeler l'univers de "Maus" d'Art Spiegelman (sérieusement, cette impression m'a traversée l'esprit plusieurs fois durant la lecture).
    Mais il faut aussi saluer la performance graphique de Landis Blair. Tout est en noir et blanc. L’apparition des formes, des personnages, des ombres et des éclairages sont le fruit d'un travail de titan, tout en traits jetés, en hachures, en stries, en rayures... Ce n'est pas sans nous rappeler le formidable travail d'Emil Ferris avec son fabuleux "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres", ou encore certaines ombres hachées du grand Moebius. On y retrouve aussi parfois certains faux-airs de Robert Crumb. Le travail graphique est peut-être ici un peu plus classique, mais reste très personnel et original et sert, avant tout magnifiquement la cause. Les retours en arrière sont traités dans des cadres graphiques particuliers, les moments d'émotion sont parfois traduits par des scènes graphiques délirantes, quasi psychédéliques, certains panoramas n'hésitent pas à couvrir la double page, rêves ou cauchemars sont traités par des noirceurs graphiques étonnantes, l'illustration de certains passages de Dante nous conduit tout droit en enfer.
    Il ressort de tout cela, une belle histoire, cohérente, poétique et réaliste, touchante, qui ne triche pas avec les sentiments, qui porte et assume la tragédie humaine et montre avec finesse la fragilité des psychologies et des parcours. Un des gros coup de cœur de cette fin d'année. Ah oui, ça m'a fait penser aussi au "Vagabond des étoiles" de Jack London, formidablement réadapté par Riff Reb's. Donc, vous voyez le niveau. Allez-y, foncez.

    kingtoof Le 24/12/2020 à 20:01:37
    Donjon Monsters - Tome 13 - Réveille-toi et meurs

    Une vrai purge !
    J'aime beaucoup cette série, c'est certainement pour cela que je suis aussi radical.
    Rien d'intéressant dans cet épisode, excepté l'anecdote sur l'origine du nom du roi poussière.
    Un album à oublier ! Beurk caca !

    francoispef Le 24/12/2020 à 19:51:46
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 27 - Le cri du Moloch

    Au fur et à mesure des pages, les dessins, le récit me gênent de plus en plus. C'est vers la quarantième page que je comprends alors pourquoi; je suis en train de lire un vrai NANAR!

    Il faut dire que je ne m'attendais pas à grand chose d’exceptionnel, considérant l'Onde Septimus comme le plus mauvais depuis la reprise de B&M.

    Mais j'avoue que j'ai quand même été surpris car on retrouve tous les codes involontaires du nanar:
    le scénario ose tout:

    Attention, ça va spoiler sec!

    -utiliser la reine Elisabeth II au sein d'un semblant de complot politique.
    -un extra-terrestre très très méchant qui se transforme en parasite.
    -un ancien partisan d'extrême droite (ça, c'est encore plus méchant!).
    -des mises en abymes concernant E.P. Jacobs.
    -un duo de poivrots qui ne veulent qu'une chose en apprenant que le patron de leur pub a été assassiné, boire un bière.
    -des hiéroglyphes écrits sur du papier qui se projettent tout seul sur les murs.
    -une invasion extra-terrestre imminente mais en stand-by?!
    -un Olrik qui utilise de la morphine en quantité mortelle pour accroître ses pouvoirs "électromagnétiques cellulaires"
    -Une maîtrise parfaite des techniques du sheik Abdel Razek (qui doit faire des cours par correspondance...).
    -L'affrontement intergalactique qui se transforme en combat de hiéroglyphes (consonne, voyelle, consonne,..., neuf lettres, pas mieux...).
    -l'extra-terrestre qui meurt de la même façon que le T1000 dans Terminator 2 (brulant, en prenant les différentes formes qu'il a incarnées).
    -Et Olrik qui laisse Mortimer en vie pour bien lui foutre les boules; car c'est lui le sauveur!


    Pour les dessins, comment dire?
    -La couverture: comment les yeux de l'ombre projetée de l'extra-terrestre peuvent-ils être rouges??!!
    -Le premier ministre apparaît désormais sous les traits de Wiston Churchill (il y a dû avoir des élections depuis l'Onde Septimus...).
    -Lilly Sing n'a plus du tout le même visage??!!
    -On sent que le dessinateur ne maîtrise pas encore le trait Jacobs, ni même la constance des visages case après case.
    -les proportions des corps sont parfois étranges.
    -La mise en scène et le cadrage des cases laissent à désirer.

    Tout reflète la précipitation, l'album, pour l'éditeur, devant sortir avant Noël.
    Je ne dis pas que je ferais quelque chose de meilleur, bien au contraire, juste que la plupart des albums de reprise précédents nous ont habitué à beaucoup mieux.

    Clairement, ici, beaucoup de maladresses sont passées à travers les mailles du filet, serait-ce l'album de trop?

    En tout cas, c'est la première fois que je me pose la question de savoir si je vais continuer à acheter les futurs B&M.

    Messieurs de chez Dargaud, si vous voulez un leçon de bande dessinée lisez Il Faut Flinguer Ramirez Acte 2...

    aloa35 Le 24/12/2020 à 18:32:04
    Blake et Mortimer (Les Aventures de) - Tome 18 - Le Sanctuaire du Gondwana

    Un des moins bons albums de la série, qui comporte néanmoins quelques bonnes idées et offre de belles images de l'Afrique de l'Est et de la campagne anglaise. Il est dommage que l'histoire archéologique soit traitée aussi sommairement, il aurait au moins fallu 4 pages de plus à l'album pour lui donner un peu de consistance. C'est d'autant plus gênant que cette histoire est peut-être la moins crédible des "inventions" de la série ; développer aurait pu permettre d'y croire et d'éviter de voir cela comme un prétexte pour venir en Afrique.

    kingtoof Le 24/12/2020 à 09:44:30
    Obie Koul - Tome 2 - Mon pouvoir caché

    Je n'étais pas emballé pour lire ce second tome, mais à l'arrivée c'est une réussite.
    Il y a un bon équilibre entre la vie d'Obie au collège sur Terre et son entrainement commando dans l'espace.
    Les différentes espèces extra-terrestres sont bien trouvées.
    Le final de cet album est une réussite et joue sur nos émotions !

    francoispef Le 23/12/2020 à 22:16:37
    Il faut flinguer Ramirez - Tome 2 - Acte 2

    Un "film dessiné" excellent qui met un coup de vieux à la BD traditionnelle.
    Le scénario, le dessin, la mise en scène, la photo, la couleur, rien n'est à jeter.
    Foncez!!!

    kingtoof Le 23/12/2020 à 19:40:10
    Les quatre de Baker Street - Tome 2 - Le dossier Raboukine

    Un très bon 2ème tome, avec un scénario subtile et complexe, mais qui peut compliquer la compréhension de l'histoire pour les plus jeune.
    Un bon moment de lecture.

    kingtoof Le 23/12/2020 à 15:41:10
    Kraa - Tome 3 - La Colère blanche de l'orage

    Une très bonne série.
    Le background est classique avec l'opposition de deux mondes : les indiens face aux blancs accapareurs de territoires.
    Mais le rôle de l'aigle est primordial : il me fait un peu penser au personnage de la série Le Tueur.
    Kraa est un triptyque digne d'un film d'horreur, avec un animal/monstre inquiétant, toujours prêt à fondre sur sa proie.

    kingtoof Le 23/12/2020 à 11:09:04

    Je me suis laissé captiver par cette histoire, qui pourrait ressembler à un conte macabre.
    Les personnages principaux sortent de l'ordinaire et apportent une richesse au récit.
    Malheureusement, j'ai trouvé que le scénario avait des zones d'ombre au niveau de la cohérence du récit et des facilités à certains moments : de plus, le final est trop abrupt.
    Ma note : 2,5 étoiles.

    Erik67 Le 23/12/2020 à 08:14:42

    On va avoir beaucoup de peine pour ce paysan au cœur de ses vaches et ses brebis qui n'a jamais voyagé de sa vie. Il conservent des livres et des guides touristiques en rêvant de toutes ces destinations lointaines et exotiques même s'il en devient la risée de tout un village. Cependant, on va se rendre compte que la vie est déjà en soi un voyage et pas une destination.

    C'est une bd d'atmosphère où il ne se passera pas grand chose avec des passages assez contemplatifs. On va suivre plutôt la dernière tranche de vie de ce paysan à l'allure assez bourru mais qui est au fond assez sympathique. J'ai bien aimé la fin de son parcours qui nous dévoile tout le sens de la vie. C'est assez touchant.

    Poésie et tendresse seront présentes durant cette lecture simple mais efficace.

    Erik67 Le 23/12/2020 à 08:11:22

    C'est une curieuse démarche que de nous présenter un conflit civil fictif au sein même de l'Europe. Cela rappelle incontestablement ce qui s'est passé dans les Balkans durant les années 90 et ses chefs de guerre qui ont été poursuivi par la suite contre les crimes auprès des instances internationales.

    On va suivre le quotidien d'une famille normale qui va être plongée dans l'horreur de la guerre qui rattrape leur village malgré leur neutralité politique. Cela nous rappelle que la paix est quelque chose de si précieux qu'il faut à tout prix conserver. Il y a ceux qui soutiennent le gouvernement légitimiste contre des rebelles qualifiés de patriotes. On va vite se rendre compte que dans les deux camps, il y a de véritables ordures dont on n'excusera pas les faits quelque soit leur motivation. Clivages portent bien son titre.

    Graphiquement, c'est si beau qu'on est très vite immergé dans ce récit. Rien à redire. J'aime de toute façon ces cadres réalistes au point d'être pratiquement une scène de cinéma.

    Au final, une œuvre qu'il convient de lire pour se rappeler que nul pays n'est à l'abri de la guerre si on choisit un mauvais dirigeant.

    Erik67 Le 23/12/2020 à 08:05:33
    Angel (Montalbano/Bec) - Tome 1 - Le sanctuaire des hérétiques : Première partie

    J'aime bien les histoires racontées par Christophe Bec car elles ont une certaine visibilité qui ne nous perd pas en route.

    On va en effet suivre un journaliste d'investigation parti dans un petit village reculé de Roumanie au pied d'un château fort où il va se produire des phénomènes pour le moins étranges. La Transylvanie en hiver, c'est mortel. On va très vite être plongé dans cette ambiance assez oppressante aidée en cela par un graphisme aux couleurs assez froides.

    Il est question d'hérétiques qui ont formé une secte qui a été bannie par l’église et pourchassée par l'inquisition avec la disparition mystérieuse d'un chevalier qui semble ressurgir quelques siècles plus tard. Bref, on évitera les histoires de vampires et son célèbre comte Dracula.

    C'est prévu en deux tomes. La première partie ne semble être qu'une longue introduction qui pose les jalons. Il ne se passera pas grand chose mais c'est suffisamment intriguant pour poursuivre l'enquête dans les Carpates.

    Erik67 Le 23/12/2020 à 08:00:25

    Ce n'est pas la première fois que je lis un road-movie. Celui-ci possède une particularité à savoir la rencontre entre Lou et Béa sur une route texane. Une profonde amitié va se construire entre elles bien qu'une dizaine d'années les séparent. Chacune d'elle fuit un passé devenue trop lourd à porter entre viol et homosexualité.

    C'est très long : près de 300 pages colorés et plutôt bien dessinés. Les couleurs sont d'ailleurs assez sombres ce qui donnent tout de suite une ambiance assez oppressante. Le récit commence par un véritable roman graphique assez réaliste avant de se terminer dans le fantastique et l'onirique. J'avoue ne pas avoir apprécié ce passage un peu surfait. Reste une belle histoire d'amitié.

    On dit néanmoins qu'il se dégage de l’œuvre de Tillie Walden récompensée par un Eisner Award en 2018 une force assez envoûtante. Ce n'est pas faux, je dois le reconnaître. Cependant, ce manque de logique et parfois de cohérence n'a pas produit chez moi l'émerveillement attendu. Quête initiatique et récit intimiste seront au rendez-vous et cela peut plaire à pas mal de lectrices.

    Erik67 Le 23/12/2020 à 07:58:33
    4life - Tome 1 - Crépuscule

    Voici une sombre histoire de 4 cosplays de 17 ans victimes d'un grave accident de la route et qui se réveillent avec de super pouvoir lié aux tenues qu'elles portaient. Cela va très vite déraper dans le grand n'importe quoi avec ces monstres qui surgissent en ville et qu'il va falloir combattre en attendant de comprendre l'origine de cette transformation.

    Ce qui pêche, c'est la mise en scène avec ses dialogues à la fois futiles et assommants qui ne donnent pas envie de poursuivre l'aventure à moins de s'accrocher. Bref, ces 4 jeunes filles sont vraiment horripilantes à souhait. Il faut se les farcir. Cela peut tout de même plaire à un certain public mais cela n'aura pas un caractère universel, c'est certain.

    Il reste néanmoins un graphisme tout à fait respectable. C'est dommage d'être au service d'une œuvre si désopilante.

    Erik67 Le 23/12/2020 à 07:54:57
    Les héros de la Galaxie - Tome 1 - Tome 1

    Visiblement, les héros de la galaxie sont publiés depuis 1982 au Japon par les éditions Tokuma. C'est une série de science-fiction qui est depuis 40 ans leur best-seller et dont la popularité ne cesse de croître aujourd'hui encore. Ce n'est pas un hasard si cette œuvre a su traverser les générations.

    On est tout de suite planté dans le décors avec deux systèmes qui se combattent à travers la galaxie : un empire galactique gouverné par une monarchie absolue avec son Kaiser d’inspiration allemande et une démocratie constituée de l'alliance des planètes libres. On va intéresser à deux héros chacun dans leur camp : le génie de la victoire à savoir Reinhard von Mussel et le magicien invaincu Yang Wen-Li.

    L'inspiration des bâtiments fait assez européenne et XVIIIème siècle ce qui tranche avec la technologie très avancée et les vaisseaux spatiaux. J'ai bien aimé ce côté assez kitch car les personnages évoluent avec une grande habileté. On ne se pose pas plus de question.

    Un mot sur le trait graphique que j'ai tout de suite adopté. C'est précis et convaincant. A noter également de superbes couvertures qui donnent envie. Bref, l'efficacité sera de mise avec un beau travail de l'éditeur.

    Je dois dire que les premiers tomes m'ont franchement convaincu de la qualité de l’œuvre même s'il s'agit d'un vieux manga. On suivra avec grand plaisir les aventures de ces héros de la galaxie dans cette réédition très sympathique.

    Erik67 Le 23/12/2020 à 07:50:50
    The killer Inside - Tome 1 - Volume 1

    C'est un thriller assez convaincant qui met en scène une jeune adulte universitaire et puceau Eiji qui développe une double personnalité liée au terrible passé de son père, un célèbre sérial killer de la pire espèce. Fort heureusement, ce dernier s'est suicidé mais son ombre plane toujours.

    Eiji est un garçon timide et maladroit mais cela peut être aussi tout le contraire un jour sur deux. Il y a toute une approche psychologique assez intéressant notamment pour un psychiatre. Ce côté malsain peut toutefois rebuter certains lecteurs. Ce n'est pas à mettre entre toutes les mains.

    The killer inside va se révéler petit à petit. Il y aura bien une multiplication de fausses pistes. Je n'ai pas trop aimé le basculement chez les yakuzas à la fin de ce premier tome mais c'est sans doute pour donner plus de consistance à ce récit qui va se décliner sur plusieurs tomes.

    Au final, un bon début pour un récit assez haletant au scénario fort oppressant. Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est tout à fait réussi car à la fois perfectible et expressif. La vérité sera effrayante et troublante.

    Blueberry13 Le 22/12/2020 à 20:43:41
    Hyver 1709 - Tome 1 - Livre I

    Pour rajouter a Kergan666 et DamBDfan, il n'aime pas 98% de ce qu'il lit ... c'est assez polluant en fait, car il n'y a aucune découverte.
    J'avais plaisir à cliquer sur la rubrique avis ... ça devient une corvée... Chacun son droit en effet.
    (PS: ma note contre balance ... on va éviter de plomber cette série qui n'y est pour rien ... et que je ne connais pas d'ailleurs, bien que j'apprécie Mr. Xavier)

    Belle journée et joyeuses fêtes ;)

    italia Le 22/12/2020 à 20:19:35

    J'ai découvert cette série chez un ami, je l'ai dévorée en une soirée, je me suis vraiment régalé. Seul le dessin ne m'a pas du tout plus, il me fait penser à des dessins de walt Disney vraiment trop enfantins dommage, cette série aurait mériter un autre graphisme.

    italia Le 22/12/2020 à 20:03:56

    Un conte très intéressant une lecture au coin d'un bon feu et hop une bonne petite soirée. Par contre le graphisme est complètement repoussant. Mais chacun son style.

    aloa35 Le 22/12/2020 à 17:40:33
    Lucky Luke - Tome 13 - Le juge

    Avec le juge Roy Bean, c'est un personnage historique du Far West, haut en couleur et invraisemblable, qui est mis à l'honneur. Curieusement, je trouve que Goscinny n'en tire pas assez parti et aboutit à un scénario loufoque, mais parfois difficile à suivre.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:21:17
    Bedlam - Tome 1 - Chapitre 1

    Je n'ai pas accroché à cette histoire d'ancien psychopathe qui se reconvertit pour aider la police de Bedlam face aux nouvelles menaces. C'est un peu comme si le pire terroriste sanguinaire de l'histoire de la criminologie ayant massacré beaucoup de gens dans un lieu de spectacle devenait une sorte de héros indicateur. Bref, c'est cette idée qui m'insupporte réellement. Certes, la rédemption est toujours possible mais encore faut-il qu'elle soit crédible et mesurée.

    Je pourrais également dire que je n'aime pas particulièrement les univers totalement glauques. Cela commence d'ailleurs par le massacre d'enfants innocents qui assistaient à une représentation théâtrale dans le cadre d'une sortie scolaire. Je n'ai pas aimé également l'imprécision du trait et ces visages un peu brouillons. Je laisse 2 étoiles en raison de dialogues plus soutenus que la moyenne.

    Les fans de morbide apprécieront. Les autres pourront aisément s'abstenir.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:19:20
    Tomb Raider (Delcourt) - Tome 1 - Le Masque de la Méduse

    Qu'est-ce que j'ai pu jouer à ce jeu durant ma jeunesse puis enchaîner plus tard sur la version cinéma avec la belle Angelina Jolie à la plastique parfaite. C'est par nostalgie que j'ai voulu me plonger dans cette série. Et encore une fois au bout du chemin, c'est la déception qui m'a attendu. Moralité : la nostalgie est mauvaise conseillère.

    La construction de ces histoires qui s'enchaînent m'a paru assez aléatoire. C'est souvent trop court ou trop vide. Il manque en effet la substance et le charme, ce petit quelque chose qui faisait l'âme de cette aventurière hors du commun.

    On sent la vile commande commerciale avec ce qu'il faut comme ingrédients de cet univers. Pourtant, cela ne prend pas. Le dessin avec ses belles couleurs est tout à fait correct mais il ne sauve pas le récit du naufrage. Je suis pourtant un inconditionnel de cette héroïne. Néanmoins, en l'occurrence, c'est beaucoup trop naïf avec un cerveau en mode pause.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:16:51
    J'ai tué - Tome 2 - J'ai tué - François-Ferdinand, Archiduc d'Autriche

    J’ai été particulièrement déçu par ce titre qui reste très linéaire. Il faut dire qu’après avoir lu l’excellent J'ai tué Abel, on ne peut que déplorer le manque d’imagination dans la mise en scène. Il faut dire également que ce meurtre a été très bien détaillé dans deux œuvres concurrentes parues ces deux dernières années (notamment Gavrilo Princip et François-Ferdinand). J’ai eu l’impression de lire la même chose. Seul le graphisme paraît le petit plus car c’est bien dessiné.

    Cependant, les scènes décrites ne me paraissent pas réalistes de l’époque car trop propres. Sur un plan historique, je suppose que c’est un sans faute mais j’attendais autre chose, une autre interprétation. Bref, ce titre n’apporte rien dans ce contexte particulier. Comme dit, c’est la troisième bd exactement sur le même sujet.

    Voilà, il faut bien un raté dans les séries concepts.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:15:10
    Dossier A. - Tome 1 - Le Continent perdu

    C'est une série très inégale que voilà avec pourtant un sujet aussi passionnant que la recherche de l'Atlantide, cette mystérieuse île civilisation qui a disparu sous les flots. C'est un mythe qui continue de fasciner les générations.

    On évitera pas les japanaiseries. Certains personnages sont hautement stéréotypées comme cet enfant à la tête de bébé mais qui réagit comme un adulte.

    Il va falloir avaler des couleuvres et bien digérer après. Certes, cela ne sera pas évident car même le dessin paraît fade. Cependant, si on s'accroche, on va entrer progressivement das un processus aventureux qui va se révéler intéressant. Le premier tome est clairement assez creux.

    Pour se faire une idée, il faut poursuivre. Une belle aventure mais une fin pas très réussie car trop ouverte.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:13:25
    Baptist - Tome 1 - Tome 1

    Je n'ai guère été convaincu par cette série qui oscille entre la science-fiction et le fantastique sur fond d'angoisse meurtrière.

    Le premier tome jette les bases du récit et n'ont pas réussi à me captiver suffisamment malgré le flot de questions que le lecteurs pourraient se poser pour résoudre les énigmes. A vrai dire, la série va se jeter dans les griffes du mysticisme dès le second tome. Par la suite, cela sera l'égarement le plus total et c'était à craindre. Il fallait déjà tenir jusque là !

    Le graphisme est plutôt morne avec des personnages beaucoup trop expressifs (voir la mère par exemple). Bref, on est loin de la finesse qui pourtant peuvent caractériser certains titres en manga. Le trait est plutôt épais et noirci. Il faut aimer.

    Le sentiment est plutôt celui de la déception bien que tout ne soit pas à jeter.

    Jujuv Le 22/12/2020 à 16:12:32
    Le scorpion - Tome 13 - Tamose l'Égyptien

    Le tome 12 concluait les aventures du Scorpion avec un lot de questions ouvertes, va-t-il arriver de l'autre côté vivant ? Va-t-il retrouver Méjaï ? Porte-t-elle vraiment son enfant ?
    Mais surtout, ce tome concluait avec brio le cycle des Familles.
    Et ça aurait peut-être été mieux comme cela !

    Sur le tome 13:
    Au niveau du scénario, on se retrouve à suivre le Scorpion de page en page sans réellement qu'il y ait de surprises. Je trouve que les personnages perdent en profondeur.

    Au niveau dessin, il est dans l'ensemble plaisant, mais il manque cruellement de détail sur les arrières-plans (tête sans visage, dessin de paysage sans contour).
    Et sur la dernière page, gros plan sur Méjaï et là je suis revenu en arrière pour voir comment elle était habillée parce que je ne l'ai pas reconnue ...
    A voir le prochain tome ... mais je vais peut-être m'arrêter-là !

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:11:52

    Ce récit ne sera pas destiné à un public jeune. Il contient des scènes d'une certaine violence mais également à forte connotation sexuelle. On est dans un milieu un peu grunge. On s'aperçoit que le monde des rock-stars peut être pire que celui des hommes politiques s'ils accédaient au pouvoir.

    On est dans l'univers des super-héros mais c'est traité d'une manière totalement différente de ce qu'on a pu voir auparavant. J'ai aimé une certaine audace des auteurs à aller très loin. Cela pourrait être pris comme de la provocation mais la morale sera sauve à la fin. La parodie et l'irrévérencieux ne sont pas loin. C'est à la mode actuellement.

    Juste un conseil final destiné aux membres éminents de la famille royale d'Angleterre: ne lisez pas cette bd pour votre bien car vous seriez profondément chocking.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:08:44

    Cette œuvre est à l’antipode de ce que j’aime dans le monde de la bande dessinée. C’est curieux comme on peut être attiré comme un aimant par des choses hautement intellectualisantes baignées dans une pseudo littérature de pacotille. Il est vrai que l’absurde dans sa truculence peut faire office de faire-valoir.

    A côté de cela, nous avons le choix sur pléthores de bd beaucoup plus intéressantes comme par exemple HSE - Human Stock Exchange. Je me suis ennuyé à en mourir à cette lecture de cette poésie célinienne. A vrai dire, je me suis endormi, ce qui est une chose assez rare pour que je le souligne. Cette cavale m’a fait l’effet d’une grosse déception à l'exception du dessin en noir et blanc, je le reconnais.

    Il est vrai que la vie de cet antisémite et collaborationniste égocentrique ne m’a guère passionné même s’il est présenté comme le plus grand écrivain français comme quoi ! Le burlesque des situations lui donne un côté assez sympathique mais tout ceci n'est qu'interprétation faussée. C’est comme cela et il faut bien l’accepter. Oui, cela a la saveur d’un citron défraîchi. Acide et terne.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:06:30
    La mosca - Tome 1 - Vol. 1

    On entre assez rapidement dans l’univers de la Mosca. On suit un petit groupe débarqué sur une île isolée mais pas tout à fait déserte. Dans ce groupe, il se détache trois personnalités différentes qui vont devoir composer pour survivre dans cette nature hostile.

    Il est vrai que le premier volume est principalement basé sur l’attaque d’un monstre qui va décimer une bonne partie du groupe. De toute façon, il n’y aura aucune compassion car le lecteur n’a pas eu l’occasion de faire connaissance. Oui, pas de prise de tête ! Les bons sont bons et les méchants sont méchants.

    La construction de ce manga est quand même assez déroutante. On passe d’un univers à l’autre sans crier gare. Par contre, le dynamisme des scènes d’action est assuré. C’est malheureusement au détriment de l’intelligence du propos.

    A noter qu’on nous balance que le café et le chocolat sont devenus une sorte de drogue pour les êtres humains sans expliquer ce qui a conduit à ce constat. Par la suite, cela sera vite occulté par des scènes plus bestiales. Cependant, la majeure partie des interrogations trouveront leurs réponses au fur et à mesure.

    Nous aurons droit également à des scènes de cannibalisme qui seront présentés de manière tout à fait naturelle voire nonchalante. Or, cette idée même me révulse au plus haut point.

    C’est un survival un peu bourrin qui ne me marquera pas car cela manque de consistance et de cohérence.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:04:46
    Imbéciles heureux! - Tome 1 - Le droit chemin

    Heureux les pauvres d’esprit car le royaume des cieux est à eux. C’est Jésus qui le dit lors d’un sermon sur la montagne. Bref, le jack-pot pour les imbéciles heureux.

    Moi, je n’aurais pas cette complaisance. Ces histoires sur la société japonaise sont totalement amorales pour la plupart. Cela provoque du dégoût et de la répulsion ce qui est également un sentiment légitime sur une base action-réaction.

    Cela se veut une caricature du genre humain avec ces tranches de vie sordide. Certes mais que dire ? Cet humour caustique accouplé à des scènes parfois gores n’est pas ce que j’apprécie le plus.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:02:41
    L'Énigme de la disparition du Dr Grahms - Tome 1 - Cinéria-Cruentus

    Tout finit par arriver. Une série policière teinté de fantastique débutée en 2000 puis arrêtée au second tome en 2002. En 2015, nouvelle édition et la promesse de terminer la série prévue en 3 tomes. Pourtant, personne n'a réclamé son retour, même pas une pétition en faveur. Il faut dire que les avis étaient même plutôt assez négatifs dans l'ensemble.

    J'ai lu la nouvelle édition et mon ressenti au sortir de cette lecture est la suivant: il y a des séries qui ont été abandonnée et qui auraient dû le rester. L'auteur n'est pas très connu dans le monde de la bd puisqu'il s'agit de sa seule série. Visiblement, il tenait à y ajouter le chapitre final en mûrissant son projet.

    Le graphisme est plutôt coloré et les dialogues font vielle école. Bref, l'énigme de la disparition du Dr Grahms ne casse pas des briques. Il s'agit simplement de reprendre des clichés de l'univers du roman policier façon Agatha Christie. Certes, il y a des références cachés ici et là mais la compilation ne fait plus recette. J'ai envie d'une histoire qui tienne debout et non décousue et alambiqué.

    Le tome 3 se fait toujours attendre même dans la nouvelle édition.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 16:01:17
    Le triangle Secret - Lacrima Christi - Tome 6 - Rémission

    Avec les années, on se rend sans doute mieux compte de ce qui est bien et ce qui est mal. A l’époque, quand Le Triangle Secret est sorti, c’était l’embrasement avec ce thriller ésotérique d’un nouveau genre. Avec du recul, on se rend compte que c’est plutôt moyen. Il faut dire que les séries dérivées n’ont pas été franchement à la hauteur. Or, en l’occurrence, nous avons encore droit à une série parallèle, la quatrième si je m’abuse après I.N.R.I, Les Gardiens du sang et Hertz. C’est beaucoup trop.

    On se rend compte que l’esprit n’y est plus. Le Vatican va s’allier à ses anciens ennemis pour combattre un ennemi encore plus puissant qui menace toute la planète (rien que cela). Cela me rappelle le film que je viens de voir à savoir Batman versus Superman. Parmi les ennemis, il y a le dirigeant fou de la Corée du Nord allié avec la Syrie : l’Axe du Mal. C’est tellement gros et abusif qu’on en a marre. Il faut savoir également que les larmes du Christ sont devenues une arme de destruction massive. On en pleurerait de stupeur !

    Pour le reste, les grosses ficelles ne prennent plus. Au sortir de la lecture, je me rends compte que celle-ci ne m’a rien apporté. J’ai été attiré sans doute par la nostalgie de ma première lecture du Triangle Secret qui surfait sur la vague du Da Vinci Code. Je me suis un peu lassé de ces intrigues ésotériques qui traînent en longueur, voilà tout.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 15:59:16

    Il faut savoir que l'auteure est la fille du chanteur Renaud et également l'ex-épouse du chanteur Renan Luce (qui a d'ailleurs produit deux bons albums que je possède).

    Elle nous livre ses réactions à chaud lorsqu'elle était enfant et qu'elle attendait la naissance d'un petit frère. Cet événement imprévu va bouleverser sa vie de petite fille un peu gâtée jusqu'à provoquer une crise existentielle avant l'âge requis.

    Le dessin est très épuré avec des feuilles quasi-blanches. Cela fait toujours bizarre !

    Le scénario est malheureusement assez plat malgré une certaine tendresse et douce drôlerie. On s'ennuiera assez vite car on ne trouvera pas d'intérêt. Cela manque un peu de matière.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 15:50:29

    Pouvoir faire revenir quelqu'un de l'au-delà, cela n'a pas de prix ! Certes, mais c'est impossible à moins de croire à la résurrection. Au-delà d'un drame familial, on va flirter avec de la science-fiction.

    Le dessin ne m'a absolument pas convaincu ce qui est une autre manière de dire qu'il est hideux. Au début, j'ai confondu un femme qui ressemblait à un homme. C'est dire ! On notera également que les pages sont tantôt jaunes, rouges, violettes, vertes. Bref, on aura droit à toutes les couleurs ce qui ne manquera pas de déstabiliser le lecteur.

    Le livre n'a pas eu l'effet hypnotique sur moi ce qui était d'ailleurs attendu. Divers médias l'ont couvert d'éloges notamment l'Express qui parle d’une fable lysergique graphiquement époustouflante sur la mort.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 15:48:58

    Là encore, cette oeuvre au format à l'italienne ne m'a pas touché. Il y a 3 cases par page en horizontale. La couleur sera de rigueur. La forme est presque linéaire et homogène. On notera l'absence de bulle et une narration omniprésente. La construction se fait dans une parfaite logique.

    Le dramaturge prend des notes mentales toute la journée qu'il restitue le soir de manière mécanique. Cela va s'étirer sur près de 159 pages. C'est ennuyeux à la longue car nous allons avoir droit à dur "le dramaturge dort toujours sur le dos. Enfant, le dramaturge avait une conscience éveillée".

    Oui, on peut finir par s'endormir et passer totalement à côté de ce dramaturge solitaire aux journées totalement mornes.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 15:44:26

    J'avais été plutôt attiré par le principe qui avait l'air assez séduisant. Je suis plutôt un grand cinéphile.

    Pour autant, le choix de certains films cultes est plutôt sujet à caution: Boulevard du crépuscule, Délivrance, Le chien andalou, Le rock du bagne, The breakfast club, Le 7ème sceau ou encore Le garde du corps. Certes, on trouvera Casablanca, Citizen Kane ou encore Autant en emporte le vent. Mais bon, je n'ai pas été franchement convaincu.

    Par souci de modernisme, il ajoute des films tel que Forrest Gump ou Alien. Cependant, cela ne trompera personne. C'est vieux jeu.

    Au niveau de la forme, nous aurons droit à 4 cases dont le titre du film sur 90 pages. Bref, peu de variation. C'est poussif et répétitif avec un manque sérieux d'originalité.

    Erik67 Le 22/12/2020 à 15:42:30

    J'ai sans doute trop mangé de ces mangas culinaires qui pullulent actuellement sur le marché. Oui, je suis en période d'indigestion. En l'occurrence, nous avons droit à une succession de petits plats japonais mitonnée par Hana se définissant elle-même comme une truie heureuse (je n'invente rien).

    Arrivé au 17ème plat de manière tout à fait linéaire (un plat par chapitre), on n'aura plus très faim. C'est destiné avant tout à un public japonais aimant cette cuisine vite faite en fouillant les restes des placards. Certes, on pourra s'attacher à Hana au fil des recettes.

    Cependant, le quotidien des situations va finir par nous lasser. Hana parle beaucoup toute seule et se jette des fleurs sur la qualité de sa cuisine. Vous saurez à quelle sauce vous allez être mangé et vous allez déguster !