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Notre ami BLACKSAD évolue dans ce troisième épisode dans les milieux américain « intellectuels » et artistiques de gauche en pleine période de maccartisme et de chasse aux sorcières. Autant dire que les ennuis et les coups tordus sont à prévoir …
Un album plaisant, réalisé avec toujours autant de maestria, avec comme d’habitude toute une série de personnages attachants (mention spéciale à la sublime Alma !). L’intrigue, bien qu’inférieure aux deux précédents épisodes, reste pas mal ficelée. Un très bon polar.
Aussi magistralement dessiné que le premier tome, ce second volume des aventures de BLACKSAD se lit avec beaucoup de plaisir. Un nouveau cadre d’action, de nouveaux personnages savoureux, tout ça est très bon. Toutefois, si on se laisse facilement entraîné dans le récit (avec un scénario basé sur des tensions racistes entre diverses communautés dans une petite bourgade des Etats-Unis), la résolution du mystère initial est pas mal tirée par les cheveux et nuit quelque peu à la crédibilité de l’histoire.
Un volume tout de même de très bonne facture à savourer comme il se doit.
Le premier volume de la série BLACKSAD est une vraie bombe atomique ! Tout y est : dessins et couleurs magnifiques, cadrages audacieux, sens de la mise en scène et du mouvement, dialogues percutants, ambiance polar bien rendue … sans oublier toute une galerie de personnages animaliers aux « gueules » parfaitement croquées.
Une lecture passionnante de la première à la dernière page.
Une très belle aventure humaine comme Davodeau a l'habitude d'en raconter. L'idée de départ de ce bouquin est excellente et on suit avec intérêt et le sourire aux lèvres la découverte du monde de l'autre par ces deux "ignorants". Etant familier du monde viticole, c'est surtout la rencontre et les échanges entre Richard et les différents auteurs de BD qui m'ont intéressé.
Si je ne suis pas spécialement fan d'habitude du trait de Davodeau, j'ai trouvé que l'auteur avait effectué un travail très soigné sur cet ouvrage-ci, certaines de ses cases (notamment les paysages de vignobles) étant tout bonnement magnifiques.
Une BD vraiment intéressante à plusieurs niveaux, parfois bien drôle, et qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Raconter de manière détournée la vie de Django Reinhardt en représentant ce dernier sous les traits d'un renard et en le faisant évoluer dans un univers animalier aurait pu être une bonne idée. Malheureusement, à part quelques passages amusants, cet album pêche par un dessin somme toute très banal et une grande vulgarité dans les propos ou dans les situations. Un album qui pour ma part présente peu d'intérêt.
Un dessin épuré presque qualifiable de "ligne claire" (un comble pour un manga !), une histoire poétique avec de nombreux personnages attachants, un ton empreint de nostalgie et de mélancolie, un rythme narratif très lent et apaisant … voilà ce que propose QUARTIER LOINTAIN.
Loin du chef d'oeuvre proclamé, on a malgré tout à faire à une bonne BD. Ce manga arrive en effet à mêler brillamment histoire intimiste et éléments fantastiques : comment cet homme de 48 ans, se retrouvant inexplicablement plongé à l'époque de ses 14 ans, va-t-il parvenir (ou pas) à changer le cours de l'Histoire et à empêcher la disparition de son père ? Si l'ensemble de l'album est de bonne facture, hélas la résolution de ce problème s'avère selon moi décevante.
A lire malgré tout car certains passages nous transportent vraiment et nous déconnectent totalement de la réalité.
Winshluss revisite avec brio le conte de PINOCCHIO en teintant cette histoire de cynisme et d'humour noir. Certaines scènes sont vraiment hilarantes (celles mettant en scène Jiminy le cafard notamment, mais pas que) alors que d'autres, grâce à un dessin superbe, sont très marquantes (je pense notamment à la page où Pinocchio se retrouve pendu à un sucre d'orge sur l'île enchantée, qui est pour moi l'image la plus forte de l'album).
Un PINOCCHIO très irrévérencieux dessiné avec maestria et une histoire muette où les différentes scènes s'enchaînent pour s'imbriquer finalement de manière magistrale : ne serait-ce pas là ce qu'on appelle un chef d'oeuvre ?
Tome & Janry réutilisent brillamment le personnage de Zorglub pour une histoire bien trouvée mais qui a du mal à démarrer (le début de l'album traîne un peu en longueur). Les décors futuristes de Janry sont assez délirants et l'ambiance totalitaire et apocalyptique est bien rendue, avec comme toujours quelques passages comiques bien sentis.
Spirou et Fantasio voyagent dans le temps ... pourquoi pas ? Malgré quelques bonnes trouvailles, cet album ne m'a pas entièrement convaincu. Si le scénario est dans l'ensemble bien élaboré, certains personnages sont peu intéressants; ainsi n'ai-je par exemple pas aimé le Snouffelaire qui fait un peu sous-Marsupilami selon moi. Reste quand même une très bonne histoire dans sa globalité avec les dessins élégants de Janry et une petite allusion à Tintin et l'album "Objectif Lune" (dernière case de la planche 13) qui m'a beaucoup amusé.
Ce premier ASTERIX post-Uderzo est selon moi une très belle réussite. Sans égaler les chefs d'oeuvre de l'âge d'or de la série (albums 2 à 15 grosso modo, en comptant également le génialissime ASTERIX EN CORSE), cet ASTERIX CHEZ LES PICTES s'inscrit naturellement et de belle manière dans la catégorie "bons albums" de la série.
Un dessin épatant et agréable très fidèle au style d'Uderzo, un scénario amusant, une galerie de nouveaux personnages bien originaux, des jeux de mots et calembours plein de malice ... bref, une lecture qui se révèle des plus agréables.
Ferri et Conrad remplissent avec brio leur part du contrat en remontant largement le niveau d'une série qui était à la dérive depuis quelques albums déjà, et franchement ça fait du bien !
Dans la lignée des précédents épisodes, cet opus est un condensé de tout ce que je déteste dans DRAGON BALL : action violente dénuée d'humour, scénario pauvre et peu inspiré basé uniquement sur une succession de combats peu convaincants, personnages secondaires inutiles destinés à faire de la simple figuration, combats à rallonge qui deviennent lassants ... bref, il est temps que ce "cycle des cyborgs" prenne fin !
En outre, l'affrontement entre Cell et Sangoku a un air de déjà vu, on sent que Toriyama a du mal à se renouveller dans ses combats. Enfin, et c'est là une déception supplémentaire, il est navrant de constater que pour la première fois dans la série Sangoku ne fait pas le poids face à un ennemi.
Seule l'intrusion totalement incongrue du personnage de Satan à ce stade de la série est vraiment réussie, ce personnage ridicule permettant à Toriyama de développer des situations comiques et un humour potache comme aux premières heures de la série, ce qui est grandement rafraîchissant. Mais c'est hélas trop peu pour sauver cet album du naufrage.
Je m'attendais à mieux. Le dessin de Brüno n'est pas à remettre en cause, j'ai toujours aimé son trait qui possède une vraie originalité. La relative déception vient plutôt de l'histoire qui est archi-classique et n'offre que très peu de suspens. Les personnages sont tous caricaturaux et l'ambiance n'y est pas vraiment. TYLER CROSS est un bel album mais sa lecture n'amène guère de surprise.
La série DRAGON BALL n'en finit plus de se dégrader avec ce nouvel épisode, pas plus inspiré que le précédent. Malgré quelques bonnes trouvailles scénaristiques (comme la salle de l'esprit et du temps par exemple qui permet aux personnages d'augmenter leurs forces de façon crédible), l'histoire dans sa globalité est décevante voire lassante et n'a pas la fraîcheur des premières aventures de Sangoku ni même l'inventivité du cycle précédent (celui de la planète Namek). Le scénario de ce "cycle des cyborgs" est au contraire poussif et répétitif (Cell domine les héros, puis se trouve dominé par un des personnages, puis domine à nouveau les héros grâce à ses récurrentes transformations, etc.). A cela s'ajoute un climat de plus en plus pessimiste et noir qui fait que l'on n'a plus envie de s'attacher à Sangoku et à ses amis. Très décevant.
La série continue de se dégrader avec cette suite d'une médiocrité affligeante. Beaucoup de bavardages et de blabla dans ce volume pour expliquer un scénario de moins en moins compréhensible, une succession de combats sans saveur, des personnages de moins en moins crédibles ... Seul le personnage de Cell, principal ennemi de ce "cycle des cyborgs", est vraiment réussi : sa laideur et sa cruauté en font un méchant de tout premier plan. Sa présence vient quelque peu réhausser le niveau d'une série malheureusement à la dérive. Que les premiers DRAGON BALL, qui mêlaient habilement personnages attachants, humour potache, scénario inventif et bastons bon enfant semblent loin !
La série RALPH AZHAM continue tranquillement son bonhomme de chemin avec cet album de belle facture. Un tome agréable où les nouveaux personnages s'accumulent autour de Ralph, parfait anti-héros qui malgré tout décide des évènements plus qu'il ne les subit. On pourra toutefois regretter quelques petites confusions dans le scénario qui compliquent parfois la lecture (le coup de la pendaison de Ralph dans sa cellule n'est par exemple pas très clair, de même que l'on ne sait pas comment le garde arrive à repousser le pouvoir de Ralph quand il l'attaque sur le navire). A suivre.
Dans ce quatrième volet, LES QUATRE DE BAKER STREET sont plus mal en point que jamais : leur mentor Sherlock Holmes est annoncé mort dans tous les journaux du pays et le petit groupe de nos héros explose en plein vol suite à une malencontreuse dispute : voilà donc Charlie, Tom et Billy (et le chat Watson ...) livrés à eux-mêmes, plus seuls et vulnérables que jamais. Pour couronner le tout, leur pire ennemi vient de s'évader de prison et est bien décidé à leur faire la peau.
Un très bon quatrième tome, bien plus dur que les précédents : entre scènes de racisme ouvertement déclarées envers les Irlandais, pensions de redressement pour enfants et tentatives de meurtres sur enfants, l'ambiance fait parfois froid dans le dos. Heureusement, de nombreux passages humoristiques, bien dans le style de la série, détendent un peu l'atmosphère.
Pour moi, le meilleur album de la série à ce jour.
Très bon troisième opus de la série LES QUATRE DE BAKER STREET : une intrigue de nouveau bien menée et des nouveaux méchants d'envergure qui vont donner pas mal de fil à retordre à nos trois héros. Cerise sur la gâteau, contrairement aux deux premiers épisodes, dans ce troisième volet Holmes joue un rôle primordial (même s'il apparaît très peu au fil des cases) et cela est particulièrement réjouissant. De même que l'apparition de Moriarty en fin d'album est un grand moment.
Grâce à se qualités graphiques et scénaristiques, LES QUATRE DE BAKER STREET séduira facilement les amateurs de BD et du héros de Sir Conan Doyle.
Un second tome encore meilleur que le premier. Cette fois-ci, Billy, Charlie et Tom se retrouvent mêlés à un complot d'anarchistes russes en plein coeur de la cité londonienne alors que dans le même temps le mystérieux et terrifiant Jack l'Eventreur semble avoir fait son retour dans la ville ! Bref, voilà nos héros embarqués dans une affaire qui à priori les dépasse mais où ils vont se révéler au final très utiles.
Une atmosphère un tantinet plus sombre, des dessins toujours autant épatants, une belle galerie de personnages, de l'action à tout-va et une intrigue dont la solution est loin d'être devinée d'avance ... bref, que du bon !
Un bon premier album pour démarrer cette série que j'ai découverte le week-end dernier. Certes, le scénario peut paraître un peu simpliste mais il ne faut pas oublier que LES QUATRE DE BAKER STREET est d'abord une série destinée aux jeunes. A ce titre, je ne trouve pas l'intrigue si naïve que ça; au contraire, on aurait pu s'attendre à quelque chose d'assez léger or il n'en est rien : les héros - trois gamins des rues effectuant de temps à autre des missions de surveillance pour Sherlock Holmes - se trouvent confrontés à la violence des adultes et ces derniers ne leur épargnent rien. Rapts d'enfants, proxénétisme, scènes de bagarres ensanglantées, morts violentes de certains personnages ... tous ces éléments ajoutent une bonne dose de crédibilité à l'histoire et rendent la lecture d'autant plus attrayante.
Les héros sont très attachants (j'aime particulièrement Charlie) et l'atmosphère victorienne de l'époque magnifiquement retranscrite. A cela s'ajoutent un dessin splendide, des couleurs lumineuses parfaitement choisies, ainsi que beaucoup de rythme et d'action qui font que l'on a très peu le temps de s'ennuyer.
Bref, voici une BD d'aventure très divertissante. Une jolie surprise;
Le "cycle des cyborgs" continue dans cet épisode où Toriyama ne se montre hélas pas plus inspiré que dans le précédent volume. Si l'idée d'éloigner quelques temps San Goku de l'action principale est intelligente (l'idée de la maladie cardiaque est pour le coup bien trouvée), malheureusement l'auteur a du mal à se montrer convaincant avec ses autres personnages. En effet, l'accumulation des personnages secondaires est peu intéressante et on sent que Toriyama ne sait plus trop quoi faire avec un certain nombre d'entre eux : Krilin, Yamcha,Ten Shin Han et à un degré moindre Piccolo ne servent plus à grand chose tant ils sont dépassés par la puissance démesurée de leurs nouveaux ennemis. Voilà pourquoi à mon sens le virage pris par DRAGON BALL vers une histoire de plus en plus sérieuse, avec des combats de plus en plus violents et spectaculaires dans une ambiance toujours plus sombre, nuit à la série : trop de personnages importants et/ou sympathiques de la série originelle se retrouvent sur la touche, ce que je trouve dommage.
A noter toutefois la fin réussie de ce volume qui se termine sur un passage bien mystérieux et qui entretient un très bon suspens en vue du prochain épisode.
C'est à partir de cet épisode que la série DRAGON BALL se dégrade et se dirige vers le plus grand n'importe quoi. Le scénario devient de plus en plus confus et incohérent. Le retour de Freezer m'a par exemple toujours paru improbable, ce dernier étant censé avoir été exterminé par San Goku dans le volume précédent. De même que l'apparition de Trunks m'a toujours semblée incongrue, même s'il faut avouer que le personnage est plutôt réussi. Enfin, je n'ai jamais réussi à comprendre comment des cyborgs, soit de simples machines créées par un humain de surcroît, pouvaient être plus forte qu'un personnage comme Freezer, censé avoir été l'être le plus puissant de l'univers. Il y a là une incohérence scénaristique totale que Toriyama n'a jamais su expliquer, et qui nuit définitivement à la qualité de l'histoire de la série DRAGON BALL.
Quand deux des plus grans auteurs de la BD humoristique s'associent, cela ne peut que faire des étincelles. LES DINGODOSSIERS sont un pur moment de plaisir, et rassemblent dans un même ouvrages des histoires complètement loufoques et d'autres très réalistes, mais traitées de si belle manière que l'on ne peut s'empêcher de rire. Un must !
Chef d'oeuvre de la bande-dessinée humoristique, RUBRIQUE-A-BRAC et son auteur Gotlib ne sont plus à présenter. Concentré "d'humour glacé et sophistiqué", servie par un dessin rigide mi-réaliste mi-caricatural, avec une richesse de texte incroyable, des blagues fines et élaborées ou au contraire des situations carrément absurdes, des personnages devenus mythiques (la Coccinelle, Isaac Newton ou encore le professeur Burp), la RUBRIQUE-A-BRAC est un pur bijou humoristique. Un très grand moment de BD !
L'AFFAIRE DU VOILE n'est pas à mon sens la meilleure aventure de JACK PALMER, bien que cette BD possède d'indéniable qualités. La caricature de l'Islam et des islamistes, qui peut paraître périlleuse tant le sujet peut à priori sembler sensible, est faite au contraire de façon très intelligente et est tout à fait réussie. Cela ne va pas sans rappeler d'ailleurs la manière dont Pétillon s'était gentillement moqué des corses, dans le précédent album. Là où cette BD pêche à mon avis, c'est au niveau des dessins dont la qualité se dégrade hélas de plus en plus et dans l'accumulation de clichés qui, s'ils sont amusants au début, provoque au bout d'un moment une certaine lassitude.
Certainement l'aventure de JACK PALMER la plus connue, et l'une des plus hilarantes. Pétillon s'en donne à coeur joie pour caricaturer la Corse et ses habitants. On rit dès la première page et cela ne s'arrête pas. La caricature est belle et réussie, car faite de manière intelligente. L'ENQUETE CORSE est vraiment une très bonne BD humoristique.
LA DENT CREUSE est à mon sens le meilleur album de la série humoristique JACK PALMER. Pétillon développe dans cet opus un humour absurde et des non-sens qui atteignent ici leur paroxysme. Les aventures suivantes, tout en restant bien sûr comiques, seront hélas un peu trop lisses : l'absurdité des premiers albums aura été atténuée au profit d'une certaine dose de crédibilité pour la cohérence des scénarios.
C'est ce qui fait que cette aventure intitulée LA DENT CREUSE est une véritable pépite, un ovni dans la série JACK PALMER. Indispensable !
Aussi bon, si ce n'est encore meilleur que le premier tome. Le scénario de ce CODEX BELLUM repose sur les mêmes bases que celui du premier opus : quiproquos et retournements de situations se succèdent sur un rythme effréné. Les envolées verbales et les phrases comiques sont nombreuses. Les personnages passent constamment d'une contradiction à l'autre, vont de surprises en surprises, et ne cessent jamais de courir. Le tout servi par un dessin caricatural des plus exquis. Tout cela est jubilatoire et fait passer un agréable moment de lecture.
L'imagination et le talent narratif de Lewis Trondheim servis par le dessin loufoque et rafraîchissant de Fabrice Parme. Série à la fois divertissante et originale, VENEZIA fait passer un très bon moment de lecture. Ce premier tome est en tout cas fort réjouissant : le scénario est basé sur une succession d'imbroglios, de quiproquos et d'emmêlements de situations entre les personnages. Les dialogues sont ciselés, les répliques comiques et les gags nombreux mais employés à bon escient, et le rythme est effréné; l'action est sans temps mort et les retournements de situation sont incessants. Pas de quoi s'ennuyer une seule seconde donc. Au contraire, on s'amuse du début à la fin.
VENEZIA n'est peut-être pas la série de Lewis Trondheim la plus connue, mais pour moi c'est l'une des meilleures.
Un chouilla moins bon que le tome 1 mais ça reste quand même très drôle. NIC OUMOUK est forcé de quitter sa banlieue pour aller effectuer des travaux d'intérêt généraux à la campagne. S'en suit toute une série d'évènements farfelus et très comiques pour notre (anti-)héros. Larcenet tourne en dérision avec brio quelques thèmes comme les rivalités citadins / paysans ou les dérives de l'industrie agro-alimentaire; de quoi être sûrs de se payer encore quelques bonnes tranches de rigolade !
Beaucoup d'humour et d'éclats de rire à la lecture de cette BD qui caricature avec beaucoup de tendresse la banlieue et ses racailles. Dessin efficace et agréable, personnages loufoques et attachants, dialogues comiques bien sentis : du pur Larcenet comme on l'aime !
Dans la lignée du premier opus, ce second tome de GREEN MANOR s'avère être tout aussi bon que son prédecesseur. Dessin exquis, histoires originales, ambiance très prenante ... un très bon moment de lecture !
Londres, fin XIXème - début XXème siècle. Un club réputé, le "Green Manor's club". D'élégants gentlemen en apparence tous aussi respectables les uns que les autres ... mais en apparence seulement ! Car au sein de ce club prestigieux, entre deux verres de brandy, nos amis british s'adonnent à leur passe-temps favori : imaginer le crime parfait ... et le réaliser !
Succession de plusieurs récits policiers, GREEN MANOR est une série sympathique qui séduit autant par son graphisme que par son ambiance. Les différentes histoires proposées sont pour la plupart excellentes, même si certaines sont un peu tirées par les cheveux. Le ton "so british", mêlé à un humour noir des plus délectables, donne toute sa saveur à l'atmosphère de la série. Enfin, à l'imagination de Velhmann s'ajoute le dessin de Bodart, classique mais très plaisant.
Au final, ce premier opus de GREEN MANOR s'avère être une vraie réussite et sa lecture est des plus agréables.
Hyper déçu par la série BARBARELLA que j'ai découverte il y a peu grâce à cette intégrale. Le dessin a très mal vieilli, les histoires sont décousues au possible et l'héroïne principale est insupportable de naïveté et de frivolité. Alors je veux bien que dans les années 60 cela fit son petit effet (on voit de temps à autre quelques bouts de poitrine ou de fesses de la pulpeuse héroïne - chose absolument impensable dans le paysage BD français de l'époque) et que cette oeuvre fut considérée comme une sorte de témoignage de l'émancipation des femmes et de l'amélioration de la condition féminine qui était d'actualité à l'époque, mais aujourd'hui cette BD a perdu selon moi tout son attrait et n'a plus aucun intérêt.
A réserver à mon sens aux fans de BARBARELLA et aux nostalgiques de l'époque. Les autres peuvent passer leur chemin.
Je me souviens qu'enfant j'avais découvert et beaucoup aimé BILLY THE CAT, une série originale qui changeait un peu des traditionnels YAKARI ou BOULE ET BILL. En deux mots, c'est l'histoire d'un garnement de 8-10 ans qui, renversé à la sortie de l'école par une voiture, se retrouve au paradis. Là, il parvient à se débrouiller pour retourner sur Terre et ressusciter mais il le sera dans la peau d'un chaton, avec en mémoire son passé de petit garçon.
Une idée de départ originale pour une série qui s'avèrera à mon sens très réussie (du moins les 5-6 premiers albums). Ce tome 1 est en tout cas fort plaisant, avec une introduction bien menée et une histoire à la fois touchante, drôle et divertissante. Le tout est servi par un dessin soigné qui fourmille de détails et de chouettes trouvailles. Enfin, cerise sur la gâteau, les personnages présentés dans ce premier épisode sont bien travaillés et sont vite attachants, avec une vraie personnalité, en particulier le malfaisant matou Sanctifer, digne des grands méchants des dessins-animés de Walt Disney. Bref, si vous voulez offrir une BD de qualité à un enfant et sortir un peu des sentiers battus, n'hésitez pas, BILLY THE CAT est là pour ça !
Une BD qui se lit sur plusieurs heures sans que l'on se lasse c'est relativement peu courant. Quand en plus cette BD peut être lue aussi bien par des adultes que par des enfants, c'est d'autant plus rare. Tel est le cas de BILLY BROUILLARD. Non seulement on ne se lasse pas une seule seconde à la lecture de cet ouvrage, mais en plus on suit les périgrinations de Billy avec beaucoup d'envie et d'émerveillement !
Le monde féérique de l'enfance est joliment croqué; aventures imaginaires extraordinaires, monstres gentillement farceurs et jeux et amours enfantins étant au menu pour le héros BILLY BROUILLARD. Mais outre l'atmosphère envoûtante qui se dégage de cet univers, c'est surtout dans sa réalisation que cette BD fascine : LE CHANT DES SIRENES se présente sous la forme d'un grimoire rigolo qui regroupe tout à la fois BD, récit illustré, cartes, poèmes et bestiaire divers. D'où les quantités de minutes nécessaires à la lecture complète de cet album. Tout cela est mis en images de bien belle façon grâce au dessin malicieux de Guillaume Bianco, très influencé par Sfar.
Bref, une très jolie découverte que ce BILLY BROUILLARD !!
A part la classe des dessins d'Emmanuel Guibert, je ne vois pas ce que cette BD possède d'exceptionnel. C'est ennuyant du début à la fin, et pour tout dire je ne vois pas l'intérêt d'un tel ouvrage. Un récit monotone, une succession d'évènements insignifiants (sauf à la fin) ... bref, pas de quoi s'extasier. A moins d'être amateur de récits biographiques, cet album est à éviter. Seul le dessin minutieux reste à observer.
Le second cycle des aventures de RALPH AZHAM démarre de belle manière. Certes, le déroulement du scénario est quelque peu linéaire, mais l'intrigue recèle de maintes surprises, et les retournements de situations sont nombreux, pour ne pas dire incessants. Tout cela donne du rythme au récit et finalement le plaisir à la lecture est évident. Récapitulons :
- une réalisation graphique (dessin + couleurs) soignée,
- une intrigue agréable à suivre,
- de nombreux nouveaux personnages intéressants,
- un héros toujours aussi attachant,
- un humour "trondheimien" omniprésent,
- des gags et des blagues à foison.
Bref, RALPH AZHAM Tome 4 remplit largement son contrat.
Après deux premiers albums plutôt décevants, Velhmann et Yoann nous offrent enfin un assez bon album de "Spirou et Fantasio". Graphiquement, le dessin de Yoann se révèle bien plus agréable que sur les précédents albums et d'un point de vue scénaristique, Velhmann se montre inspiré en nous concoctant une histoire semi-réaliste sur fond de rachat du Journal de Spirou par un fond de pension américain.
Le personnage de "la Vipère" est réussi et donne suffisamment de fil à retordre à notre héros. L'action et l'humour se situent selon moi sur un pied d'égalité, gage d'un album réussi. Seule la fin laisse un peu à désirer, tout étant résolu de manière plutôt expéditive; dommage.
Quoiqu'il en soit, à défaut d'être inoubliable, cet album d'une qualité honorable s'avère bien plus réussi que les quatre ou cinq albums précédents.
PS : dernier détail agréable, et non des moindres : le retour de la Turbotraction !
Bon album, aux dessins très soignés, avec un scénario bien élaboré et original. Une BD qui permet de mettre en exergue un pan de l'Histoire peu abordé et relativement méconnu, celui de la participation à la "der des der" sous le drapeau français des soldats issus des colonnies d'Afrique. A lire.
Après les 4 ou 5 derniers épisodes tous plus fades les uns que les autres, LE SERMENT DES CINQ LORDS remonte honorablement le niveau de la série. Sans être un chef d'oeuvre au même titre qu'un SOS METEORES ou LA MARQUE JAUNE, voire un très bon cru comme l'était par exemple LA MACHINATION VORONOV (des mêmes auteurs), cet album-ci surprend agréablement et remplit largement sa part du contrat. Ce SERMENT DES CINQ LORDS dispose en effet de plusieurs atouts. Premièrement, l'ambiance policière "à la Agatha Christie" qui se dégage du récit est des plus prenantes, malgré quelques longueurs dans le scénario (surtout au début de l'album). Les nouveaux personnages sont plaisants et il est intéressant de constater que Yves Sente aime réutiliser ses personnages post-Jacobs, comme le major Seele ou l'adjoint Honeychurch. Surtout, la non-présence d'Olrik est fort appréciable et renforce l'originalité du scénario (c'est en effet seulement la seconde fois que cela se produit dans l'histoire de la série, après le très surprenant PIEGE DIABOLIQUE de Jacobs). Le dessin de Juilliard, parfois inégal en ce qui concerne les personnages, sied bien aux décors, particulièrement les extérieurs enneigés.
Évidemment, tout n'est pas parfait et l'album souffre de quelques imperfections. La principale est que l'identité des voleurs/assassins est trop vite devinée, ce qui enlève une grosse part de suspens au scénario, par ailleurs bien ficelé. D'autre part, si Blake joue un rôle relativement important dans cette histoire, force est de constater que Mortimer a toujours un train de retard et n'a quasiment que le rôle de faire-valoir, passant son temps à déambuler dans les couloirs du musée et du campus universitaire. Dommage de n'avoir pas su mieux exploiter le personnage de Mortimer.
En bref, à l'instar de L'AFFAIRE DU COLLIER ou de L'AFFAIRE FRANCIS BLAKE, LE SERMENT DES CINQ LORDS est un récit purement policier, sans le moindre élément fantastique, qui fait tout de même honneur à la série grâce à une histoire bien élaborée et plusieurs éléments originaux. Un bon BLAKE ET MORTIMER que l'on lit avec un certain plaisir.
Fin du combat entre Sangoku et Freezer, et fin du "cycle Namek". L'évènement majeur de ce volume est bien évidemment la transformation de Goku en Super Sayen, élément scénaristique qui permet à l'auteur de faire triompher notre héros face à ce monstre de Freezer, réputé comme étant l'être le plus puissant de l'univers. Si la métamorphose en soit n'est guère impressionnante et même légèrement décevante (Sangoku change seulement de couleur de cheveux, ce qui est beaucoup moins spectaculaire qu'une transformation en singe géant par exemple), j'ai beaucoup apprécié la raison pour laquelle Goku se change en Super Sayen : c'est en voyant son meilleur ami se faire tuer qu'il libère toute la rage et la haine qui étaient enfouies en lui.
Dès lors le combat tourne court et Freezer se fait littéralement pulvériser. L'ambiance apocalyptique est parfaite pour clore ce combat et le mystère est total car on ne sait pas si Sangoku a pu survivre à l'explosion de la planète. Un final des plus épiques et des plus exaltants !
Ce "cycle Namek", par son atmosphère, ses décors, ses personnages et son scénario très riche et parfaitement élaboré était vraiment bien et ce volume est à mon sens le dernier bon DRAGON BALL. La suite des aventures de Sangoku sera nettement moins enthousiasmante et l'ambiance générale de la série dérivera toujours vers le plus grand n'importe quoi, avec un scénario de plus en plus confus et débridé. On en a un léger aperçu à la fin de ce volume avec le retour improbable de Freezer, censé avoir été exterminé par Sangoku quelques pages auparavant !
Avec ce troisième volume se termine la série COMIX REMIX. Super-héros de la Corporation et des Clandestins, jusqu'ici opposés, se retrouvent regroupés pour faire face à la colère de la population de Towerville.
La situation est de plus en plus mal embarquée pour les super-héros de tout bord et le final est à ce titre surprenant.
Au final, COMIX REMIX est une série divertissante qui retouche de belle manière les codes du comics en proposant à la fois des personnages hallucinants, un ton humoristique des plus appréciables et une histoire finalement assez sérieuse avec de nombreux passages émouvants ou dramatiques. L'équilibre entre tous ces éléments est quasi-parfait et le tout est une belle réussite.
Un second tome où le scénario devient de plus en plus sombre et pessimiste, bien qu'il réside de nombreux passages forts drôles. Où l'on verra les deux factions rivales de super-héros s'affronter sur le terrain politique, et non plus uniquement à coups de rayons lasers ou de gros coups de poings dévastateurs. Où l'on assistera aussi à la lente agonie de la démocratie au profit d'un pouvoir centralisé et à la montée d'une idéologie nauséabonde visant à stigmatiser les Monstres, ces personnes à "la normalité contrariée".
Si le scénario de ce second tome peut paraitre quelque peu manichéen, il n'en reste pas moins vrai que l'histoire est très prenante et tient le lecteur en haleine jusqu'au bout.
A mi-chemin entre la parodie et l'hommage aux comics américains, COMIX REMIX est une bande-dessinée française qui traite du mythe des supers-héros. Le scénario oppose deux "clans" rivaux : la Corporation, organisation officielle de super-héros censée protéger la population de Towerville, et les Clandestins, composés de super-héros s'opposant à l'hégémonie de la Corporation sur la ville.
Autant je ne suis pas du tout un amateur de comics us, autant j'ai été véritablement séduit par cette série plus que sympathique. Il existe un très bon équilibre entre un scénario bien élaboré et un ton burlesque et de nombreuses situations loufoques qui installent un humour des plus fins et des plus délectables. A cela s'ajoute toute une galerie de personnages et de super-héros aux pouvoirs extravagants pour former un bestiaire des plus impressionnants.
Au niveau du dessin, ce dernier est très plaisant bien qu'il souffre de nombreuses imperfections. Toutefois, il gagne en nervosité ce qu'il perd en précision et le tout est au final très cohérent et appréciable.
Bref, un premier tome très prometteur, à la fois drôle, original et finalement assez captivant.
Un bon album qui procure beaucoup de plaisir à la lecture. Certes il ne révolutionnera pas la série mais il maintient celle-ci à un niveau de qualité très élevé. Tous les bons ingrédients de la série LINCOLN sont là : dessin vif et plaisant, scénario bien travaillé, personnages secondaires au style original et au caractère bien trempé, humour, comique de situation, etc.
Le personnage de Lincoln évolue certes très peu depuis plusieurs albums mais on n'arrive toujours pas à se lasser de ce cow-boy anarchiste et je m'enfoutiste. Vivement la suite !
Un tome centré sur le combat contre Freezer. Un combat intense et très bien mené, où les personnages secondaires résistent tant bien que mal en début de volume à leur terrifiant adversaire avant de passer la main à San Goku qui connaîtra de grosses difficultés lui-aussi face à Freezer.
Un album très rythmé, avec des combats aux chorégraphies très enthousiasmantes, le tout dans une ambiance de plus en plus pessimiste. Un très bon volume !
Humour noir, déconne, provocation et mauvais goût ... Bienvenue dans l'univers ultra-trash de PAF & HENCULE ! BD parodique au ton humoristique abject, cet album met en scène deux "héros" (médecins-chirurgiens pour l'occasion) dans des strips de trois cases à l'humour plus que douteux. Ce côté provoc' et je-m'en-foutiste se retrouve jusque dans les dessins, délibérément baclés et sans intérêt.
Si je n'ai pas ri à tous les gags, certains sont quand même vraiment fendards, à condition bien sûr d'adhérer à ce style d'humour bien trash.
Au final, une BD qui ne manquera pas de choquer tous les bien-pensants et moralisateurs de notre bonne société mais qui personellement m'a bien fait rigoler par instants.
Le dénouement du combat entre Sangoku et le commando Ginyu est particulièrement original, d'autant qu'il oblige notre héros à se soigner pour recouvrer des forces, ce qui l'amènera à rater le début du combat contre Freezer. Cette astuce scénaristique permet ainsi à Toriyama de démontrer une partie de la puissance démesurée de Freezer face à des adversaires qui ne sont pas à sa hauteur.
Un volume riche en combats et en personnages d'envergure, avec l'arrivée de Sangoku sur Namek et l'apparition du commando Ginyu, soldats d'élite de l'armée de Freezer. Bien que surpuissants, ces soldats sont d'un ridicule affligeant et amènent de nombreux passages comiques à l'intrigue devenue très complexe - mais néanmoins passionnante.
C'est pour ça que le "cycle Namek" est selon moi le plus réussi de la série DRAGON BALL "Z" : le scénario bien élaboré et l'action survitaminée laissent encore la place à de nombreuses situations humoristiques (au contraire des cycles de Sayens ou de Cell par exemple), comme lors des toutes premières aventures de la série.
Excellent tome : scénario très bien ficelé et combats intéressants car relativement courts. Le décor de la planète Namek est vraiment agréable et il est tout à fait délectable de voir les Dragon Ball changer plusieurs fois de camp, sans qu'aucune des trois parties n'arrive à réunir entièrement les sept boules de cristal.
Une histoire dynamique et très accrocheuse avec uniquement des personnages secondaires; un très bon volume.
Avec la fin du combat contre Végéta se termine le médiocre cycle des Sayens. Commence alors un cinquième cycle, qui est effectivement le meilleur de toute la série : celui de la planète Namek (même si j'avoue avoir un faible pour celui de l'armée du Ruban Rouge). En route donc pour des aventures extraterrestres trépidantes !
Découverte du terrifiant Freezer (le méchant le plus sadique et le plus charismatique de la série DRAGON BALL pour moi) et de son armée implacable. L'originalité et le point fort de ce "cycle Namek" est d'éloigner dans un premier temps Sangoku et de confronter un trio de personnages secondaires moyennement puissants (Bulma, Krilin et Sangohan) à des adversaires surpuissants et effrayants contre lesquels ils ne peuvent pas faire grand chose : le climat de tension et de danger de mort imminent est alors bien palpable.
Ne pouvant compter sur leurs forces, Krilin et Sangohan doivent alors faire preuve d'astuce pour se sortir de situation périlleuse et le personnage de Bulma apporte une touche comique au scénario.
Ce tome 16 est centré sur l'affrontement légendaire entre Sangoku et Végéta. C'est sûrement l'un des duels les plus populaires et les plus appréciés des fans de la série, non seulement à cause du charisme des deux héros, mais aussi et surtout pour sa parfaite mise en scène. J'avoue que ce n'est pas mon favori, même si j'aime bien le personnage de Végéta. Un album qui ravira les fans, mais qui personnellement ne m'emballe pas plus que ça, ce cycle des Sayens commençant par traîner un peu trop en longueur.
Tout juste un peu meilleur que le précédent. Maître Kaio ramène un peu de comique à la série, sans toutefois arriver à la cheville d'un Tortue Génial. Pendant ce temps-là l'ennuyeuse bataille contre les Sayens continue, Nappa explose tout le monde et les personnages survivants attendent - comme le lecteur - l'arrivée de Sangoku pour mettre un terme rapidement à ces combats plus que lassants.
A noter dans cet album (et le précédent) l'évolution du trait de Toriyama qui passe de personnages tout en courbes à des personnages plus "carrés", avec des muscles saillants apparents. Un dessin plus "dur" qui va de pair avec un scénario de plus en plus sombre et sérieux.
Début de la série DRAGON BALL "Z" (même si officiellement c'est toujours la série DB), avec l'introduction de personnages extraterrestres (les Sayens) et l'apparition du personnage de Sangohan, fils de Sangoku devenu jeune adulte. Si l'idée de dévoiler les origines extraterrestres de notre héros et de le confronter à son frère aîné est somme toute bien trouvée, hélas c'est à partir de ce moment-là que la série part dans le plus grand n'importe quoi. Ce "cycle des Sayens", quatrième cycle des aventures de Sangoku (après Pilaf, le Ruban Rouge et Piccolo),est trop sérieux et même ennuyeux : sans parler de la disparition quasi-totale d'humour, ce cycle des Sayens est caractérisé par un scénario très pauvre puisqu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une succession de combats guère enthousiasmants.
Dans le présent opus, s'il est agréable de voir Sangoku s'allier à son ancien rival Piccolo, hélas leur combat contre Raditz n'est pas très convaincant et l'album tourne un peu en rond.
Bien meilleur que le tome précédent, avec cet excellente finale entre Sangoku et Piccolo. Notre héros fait preuve de beaucoup d'astuce pour terrasser son rival et être enfin sacré, après trois tentatives, Champion du Monde des Arts Martiaux ! Très très bon tome qui clôture de belle manière la série "classique" DRAGON BALL avant d'entamer la série Z.
Troisième Tournoi Mondial des Arts Martiaux. Un tournoi au final très peu intéressant, tant on sait à présent qu'aucun protagoniste n'est de taille à lutter contre Sangoku ou Piccolo junior. On attend donc que tout ce beau monde se fasse éliminer plus ou moins rapidement avant d'assister à la finale idéale, qui s'avèrera pour le coup beaucoup plus intéressante que les matches précédents.
Le problème de cet épisode est que dorénavant, l'humour a quasiment disparu de la série au profit des combats toujours plus épiques et vertigineux, alors que c'était jusqu'à maintenant l'un des points forts de DRAGON BALL. L'équilibre entre humour potache et combats invraisemblables était parfait jusqu'à cet album; hélas à partir de cet épisode l'action prend le pas sur la rigolade. Il reste certes quelques vestiges d'humour (le combat Sangoku / Chichi), mais c'est vraiment trop insuffisant. Dommage ...
Autre point un peu gênant : le fait de retrouver sans prévenir Sangoku "ado". Sa grande taille laisse une impression bizarre.
Enfin bref, ça reste du bon DRAGON BALL, mais c'est le moins bon épisode de la série jusqu'alors.
Le combat entre Sangoku et Piccolo est en effet très intense et remarquablement mis en scène, mais je le trouve un poil trop long. On continue de s'attacher malgré tout à Sangoku qui, si on sent qu'il a mûri par rapport à ses précédentes aventures, n'a pas encore perdu toute sa naïveté d'enfant. Ce duel au sommet entre Goku et Piccolo aurait presque pu servir de conclusion à la série DRAGON BALL ... mais non, on aura droit par la suite à un troisième championnat d'arts martiaux avant que la série déraille hélas vers un trop long cycle Z !
Le troisième cycle d'aventures de Sangoku est le "cycle Piccolo", qui dénote effectivement des précédents par une noirceur de situation accrue (morts de différents personnages) et la présence d'un ennemi mortel apparemment plus puissant que notre héros (du moins dans un premier temps : Piccolo est en effet le tout premier "big bad guy" de la série à faire de l'ombre à Sangoku, bien avant les Sayens, Freezer, Cell et autres Boo).
Le scénario dans cet épisode est mené tambour battant, Piccolo et ses monstres sont repoussants à souhait et, si l'histoire est un tantinet moins drôle que dans les précédentes aventures, on n'a pas le temps de s'ennuyer une seule seconde tant la situation paraît compromise pour notre héros.
A noter l'apparition du personnage un peu incongru de Yajirobé, qui amène pour le coup une petite once d'humour dans cette histoire bien sombre.
Un album que j'apprécie tout particulièrement car il est centré sur le second Tournoi Mondial des Arts Martiaux, mon préféré de la série. Si ce tournoi n'a pas la drôlerie du précédent, il réussit quand même à mixer efficacement les passages amusants (duel Sangoku vs Pamput) aux situations plus héroïques ou sérieuses. La plupart des combats sont originaux, rythmés, sympathiques et plein de panache. Si Ten Shin Han tient le haut du pavé niveau charisme et puissance, j'avoue avoir un faible particulier pour les combats menés par Krilin (contre Chaozu puis Sangoku) : son manque de puissance et sa vulnérabilité l'obligent toujours à faire preuve d'astuce et d'audace pour s'en sortir. Je me régale des acrobaties et de la gouaille de ce personnage attachant, qui nous offre toujours des combats aux chorégraphies très inventives.
Le duel Sangoku VS Sangohan est succulent, le grand-père de notre héros étant un personnage très attachant (il est d'ailleurs attendrissant de voir Sangoku pleurer lorsqu'il retrouve son défunt grand-père). Côté personnages attachants, c'est avec joie qu'on retrouve ce fourbe de Pilaf et sa bande de bras-cassés pour la clôture de cette seconde quête des Dragon Ball.
Enfin, cet opus se termine par les premiers combats du second Tournoi Mondial des Arts Martiaux, tournoi qui sert évidemment de transition avant la prochaine série d'aventures de Sangoku.
Découverte des personnages charismatiques tels que Ten Shin Han ou Chaozu. La rivalité entre les élèves de Tortue Génial et ceux de Corbeau Génial est bien rendue et sert de fil conducteur à ce nouveau Tournoi.
Ici se termine l'excellent cycle de l'Armée du Ruban Rouge : Sangoku pulvérise son ennemi Tao Paï Paï puis enchaîne dans la foulée avec l'extermination du QG du Ruban Rouge, ce qui donnera à l'auteur l'occasion de proposer au lecteur nombre d'actions bien bourrines.
Mais la quête des Dragon Ball n'est pas finie pour autant puisque Sangoku, accompagné de ses amis, se rend chez Baba la voyante pour savoir où se situe la dernière boule de cristal. Perso j'ai apprécié cette série de combats absurdes contre des ennemis improbables; il est en effet très rafraichissant de voir des personnages secondaires comme Krilin, Yamcha ou même Plume se battre un temps à la place de Sangoku.
Tout aussi bon que le précédent : la poursuite entre les sbires de l'Armée du Ruban Rouge et la bande à Sangoku dans le repaire sous-marin des pirates est très sympa. Le tandem Sangoku / Krilin combattant côte à côte est réjouissant (avec Krilin qui se prend toujours des mandales !). Des trouvailles astucieuses (les pièges), des clichés rigolos (les pirates et leur trésor), des bagarres bien cool ... que du bon !
Un volume qui vaut également pour l'apparition d'un personnage ultra-classe : les tueur psychopathe Tao Paï Paï !
Un volume plus qu'excellent ! Les "méchants" de l'Armée du Ruban Rouge sont tous aussi drôles et "sympas" les uns que les autres (mention spéciale au Ninja Violet et au Colonel Bleu). Beaucoup d'action et de bouffonneries dans cet épisode où Sangoku enchaîne ses aventures dans divers lieux tout aussi funs les uns que les autres : Tour du Muscle au milieu de régions polaires, ville tentaculaire ultra-moderne et îles paradisiaques perdues au milieu des océans tropicaux.
Les enchaînements sont fluides et l'action sans temps mort; on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Très bon tome avec une finale épique entre Sangoku et Jacky Choun. Ce combat entre le héros et son maître est d'ailleurs pour moi l'archétype des combats des premiers DRAGON BALL : un affrontement mêlant avec brio des actions spectaculaires et un humour potache hilarant. La façon dont Jacky Choun remporte le Tournoi est à ce titre aussi drôle que débile !
Après cette finale l'histoire se poursuit avec un second cycle d'aventures qui sera l'un des meilleurs cycles de la série DRAGON BALL : celui de l'Armée du Ruban Rouge.
Un tome consacré presque entièrement au premier Tournoi Mondial des Arts Martiaux, à coups sûr le plus loufoque d'entre tous (les Tournois suivants deviendront vite trop sérieux à mon goût). Certes il ne s'agit que d'une succession de combats plus ou moins intéressants mais certains adversaires de nos héros sont vraiment farfelus (Guilan et surtout Bactérie) et la plupart des affrontements sont bien ridicules. Le fait aussi que Goku et Krilin doivent affronter leur maître déguisé sous les traits de Jacky Choun ajoute du piment à ce tournoi.
Suite et fin de la première quête des Dragon Ball. Un tome très riche avec des méchants gentillement débiles (Pilaf &co.) l'apparition du Dragon Sacré, la transformation de Sangoku en singe géant ou encore l'apparition de Lunch et Krilin (mon personnage préféré) dans la série.
L'entraînement de Goku et Krilin chez Tortue Géniale est hilarant et l'amitié naissante Goku/Krilin est très touchante.
Une vraie réussite : la présentation du monde magique et fantaisiste de DRAGON BALL est magnifiquement effectuée; la magie opérant immédiatement. L'aventure est à la fois très drôle et très prenante. Qui plus est, le dessin tout en rondeur de Toriyama est efficace et des plus agréables.
Un héros auquel on s'attache très vite, des personnages secondaires charismatiques, des combats farfelus ... cette première aventure de Sangoku est fort plaisante et constitue une excellente introduction à cette série mythique qu'est DRAGON BALL.
Avec L'ASSAUT FINAL, la série SIR ARTHUR BENTON se termine en apothéose. Le final est tellement ahurissant et inattendu qu'il m'a littéralement scotché.
Avec SIR ARTHUR BENTON, les auteurs ont su créer à la fois une excellente histoire d'espionnage ET un récit traitant de la Seconde Guerre Mondiale de façon intelligente et non manichéenne.
Chapeau bas messieurs les auteurs.
Dans la lignée du premier opus, WANNSEE, 1942 est une réussite totale. Le sujet est encore plus noir que dans le précédent épisode car dans le présent album sont notamment traités les sujets des camps de la mort et de la solution finale.
Et à côté de ces évènements historiques, les évènements "fictifs" s'enchaînent sur un bon rythme, donnant à cette histoire un côté très captivant, avec un suspens bien dosé. Le dessin, quant à lui, est toujours aussi magistral. Du très beau boulot !
SIR ARTHUR BENTON est un excellent récit d'espionnage se déroulant sur fond de Seconde Guerre Mondiale. Ce premier opus, OPERATION MARMARA, plante le décors de manière efficace : présentation soignée des personnages, premières intrigues, premières machinations ... le tout dans des lieux assez insolites puisque au cours de cet épisode, les différents protagonistes de l'histoire se croisent à Istanbul, en Bulgarie ... avant de se retrouver à Berlin.
Le scénario est très bien ficelé, l'histoire est prenante et les dessins en forme d'aquarelle sont un véritable régal pour les yeux. Toute l'histoire n'est que fiction, et pourtant tout est tellement plausible. Afin d'accentuer cet effet de réalisme, quelques pages en fin d'album détaillent le contexte politique et historique de l'époque et chaque personnage du récit, fictif ou historique, a droit à une petite fiche récapitulative détaillant son rôle et sa personnalité.
Un sujet passionnant, une superbe réalisation et une documentation détaillée : un album très fort !
Balzac disait que "le comptoir est le Parlement du peuple". Pas sûr qu'il aurait tenu les mêmes propos en voyant les pauvres types, beaufs et autres poivrots accoudés au comptoir du rade cradingue de CHEZ FRANCISQUE ! Brèves de comptoir, discours racistes, propos sexistes, palabres inutiles, échanges basiques entre alcooliques sur des sujets aussi différents que le foot ou la politique ... la connerie à l'état pur et la détresse humaine sont bien mises en avant par les auteurs.
Avec un dessin caricatural mais efficace et une mise en page très simple, l'album se lit facilement et (trop) vite. Que ce soit sur des strips d'une seule case ou sur plusieurs pages, les différentes histoires proposées font très souvent sourire, même si à la longue cela devient un peu répétitif.
Une BD drôle et pas compliquée à lire à une terrasse à l'heure de l'apéro.
L'ORDRE DE CICERON raconte l'affrontement de deux grandes familles d'avocats (l'une américaine, l'autre française) par procès interposés, sur fond de passé trouble liant les deux familles depuis la guerre de 39-45.
L'originalité de cette série tient au fait qu'elle se déroule dans les milieux juridiques (univers très peu mis en avant en bande-dessinée à ma connaissance), ce qui nous permet d'avoir un petit aperçu sur la façon dont fonctionne ce milieu très particulier. C'est l'un des rare point positif de ce premier tome, LE PROCES. Mis à part ça, je dois avouer que je n'ai guère accroché, la faute à un scénario qui tire sur les grosses ficelles et qui fait pourrait faire penser à un scénario d'une série télévisée française digne de TF1 ou France2.
Qui plus est, le dessin est à mon sens moyennement convaincant : si les décors sont plutôt réussis, les personnages ont des attitudes trop statiques, le trait manquant pour moi de dynamisme.
Un album assez moyen au final pour moi, malgré l'originalité de l'univers servant de cadre au récit.
Ce n'est que très récemment que j'ai lu pour la toute première fois L'INCAL (que les puristes me pardonnent !), grâce à ce format de poche.
Sans revenir sur la place de cette série dans l'histoire de la BD, son rôle majeur dans la promotion du genre SF et les (très) nombreuses séries que L'INCAL a inspirées, je dois avouer que j'ai pris pas mal de plaisir à suivre les aventures extraordinaires de John Difool.
Alors certes, le dessin de Moebius peut paraître vieillot et les couleurs criardes, il n'en reste pas moins vrai que L'INCAL demeure une très bonne série de SF par son scénario complexe et captivant, l'univers original qu'il propose ainsi que les personnages charismatiques qu'il met en scène. L'univers est vraiment déroutant (pour l'époque) et le souffle épique de l'aventure est présent à chaque page. Une œuvre à la fois onirique et décapante !
Troisième opus de la série, exclusivement dédié à GUS ce coup-ci. Aussi bon que les deux autres volumes. Un album mêlant efficacement parties de poker entre cow-boys, braquages de banques et scènes de drague ou parties de jambes en l'air entre outlaws et personnages de la gente féminine plus que séduisantes. Le tout sur un ton humoristique des plus appréciables.
Aussi marrant et innovant que le premier tome. Même si le héros GUS est un peu mis de côté dans cet album au profit de son acolyte Clem, on ne s'ennuie pas une seconde et du début à la fin, c'est avec le sourire aux lèvres qu'on suit les (més)aventures et déboires amoureux des 3 despérados GUS, Clem et Gratt.
Le style graphique est dans la lignée du premier opus : loufoque et caricatural.
A découvrir d'urgence pour ceux qui ne connaissent pas encore !
Succession de plusieurs mini-récits traitant d'histoires d'amitié, d'amour et de cul sur fond de western, GUS est à mon sens la BD la plus aboutie et la plus réjouissante de Christophe Blain.
Des personnages aux trognes pas possibles, un dessin "élastique" des plus expressifs, des couleurs vives et bien choisies, un ton drôle et résolument tourné vers la comédie ... GUS fait énormément rire, en même temps qu'il soulève, sans avoir l'air d'y toucher, quelques questions pertinentes au sujet par exemple de thèmes comme la fidélité (en amour comme en amitié).
Un "western" qui n'en est en fait pas un, mais une BD indispensable, drôle et rafraîchissante.
Un dessin ciselé et une ambiance des plus tendue et oppressantes font de ce GARDE-FOUS un thriller très accrocheur.
Décors froids, personnages froids, couleurs blafardes, atmosphère glaciale ... tout s'accorde pour créer un climat des plus stressants. Très classe !
Les histoires de pirates m'ont toujours faites rêver, aussi est-ce avec un à priori plutôt favorable que j'ai abordé cet album. Sans être des plus transcendants, il s'avère très sympathique à lire et fait passer un agréable moment de détente. L'idée de réutiliser les principaux protagonistes de L'ILE AU TRESOR de Stévenson 15 ans plus tard est originale. L'histoire manque peut-être un peu de panache mais elle n'est pas trop tordue (à l'inverse du premier tome de la série SEPT PSYCHOPATHES) et reste suffisamment crédible.
J'aime assez les dessins, même s'ils s'avèrent un peu particuliers. Les couleurs sont un peu faiblardes mais s'accordent finalement avec le style du dessin.
SEPT PIRATES est une honnête BD d'aventure; pas inoubliable, mais pas inintéressante non plus.
Un album d'Héroïc-Fantasy tout ce qu'il y a de plus classique, mais très bien réalisé. OK, l'univers est archi-classique et on est en terrain connu : voleurs, orques, nains et autres dragons se côtoient dans divers lieux usuels comme des auberges, des montagnes, des forêts ou des grottes souterraines. Mais même si l'originalité n'est pas de mise au niveau du cadre du récit, SEPT VOLEURS vaut le détour pour ses dessins des plus réussis (notamment les décors vraiment splendides) et son histoire reposant sur un scénario bien plus subtil qu'il n'y paraît.
Un album qui ne laissera peut-être pas un souvenir impérissable mais se lit avec beaucoup de plaisir.
Le dessin confus et peu lisible (personnages aux visages difficilement identifiables) et le scénario tiré par les cheveux (sept psychopathes censés assassiner Hitler par leurs propres moyens) rendent cet album largement dispensable.
La série SEPT ne démarre pas de la meilleure des façons. Heureusement certains albums qui suivent seront largement meilleurs.
Si je ne suis pas un aficionados du dessin de Sfar (plutôt inégal - du moins dans cet ouvrage-ci), je suis en revanche assez fan de son style narrateur et de la poésie qui se dégage constamment de ses univers imaginaires où pullulent toutes sortes de créatures toutes plus attachantes et originales les unes que les autres. Entre vampires romantiques, créatures-arbres, vieilles sorcières sympathiques ou jeunes filles morts-vivantes amoureuses, on rencontre nombre de personnages attendrissants.
C'est tendre et mélancolique, amusant et intelligent, poétique et un brin impertinent. C'est Sfar, tout simplement. Et c'est bien.
SINBAD ... ou l'héroïc-fantasy sur fond de contes de mille et unes nuits. Sans faire preuve de beaucoup d'originalité, l'album se lit agréablement. Le dessin, malgré de nombreuses imperfections, reste efficace et le héros est suffisamment charismatique pour que l'on s'y attache un minimum : sa gouaille et son sens de l'humour le rendent appréciable. L'ambiance reste empreinte de magie, l'atmosphère orientale des contes des milles et unes nuits donne une certaine chaleur à cet épisode.
Ce premier tome se présente sous la forme d'un parcours initiatique pour le héros; rien de vraiment nouveau donc sous le Soleil (hu hu !), mais c'est le genre d'album qui se lit bien installé tranquillement sur son canapé à l'heure de la sieste.
Bien meilleur que le précédent, en raison notamment de nombreux retournements de situation et révélations inattendues, et aussi grâce à un final des plus explosifs. Quelques séquences tendues, une ambiance par moment lourde, beaucoup plus d'action que dans le premier tome ... ce second et dernier tome de JUNK relève efficacement l'intérêt de la série. Pas mal du tout !
Le premier tome de JUNK ne m'a pas emballé plus que ça : si le thème initial est plutôt bien trouvé (faire se réunir une ancienne bande de despérados 15 ans après leur séparation, ces derniers étant aujourd'hui tous plus ou moins proches de la retraite), malheureusement la mise en place de l'intrigue prend beaucoup trop de temps et le rythme du récit s'en trouve considérablement ralenti. Les dialogues entre les personnages manquent de saveur, et c'est presque avec ennui que l'on suit leurs périgrinations à travers l'Ouest, un comble pour un western !
Encore plus étonnant, je n'ai pas non plus tellement accroché au dessin de Brüno, qui pourtant habituellement me séduit. Autant j'avais adoré son travail sur des séries comme INNER CITY BLUES, NEMO ou encore BIOTOPE, autant là je ne le sens pas à l'aise dans l'univers du Far-West. C'est peut-être une fausse impression, mais son dessin dans JUNK ne m'a pas fait beaucoup d'effets.
Un premier album pas très convaincant donc, à l'originalité quand même certaine car très éloigné de ce qui se fait habituellement en western.
Une série qui revisite intelligemment le mythe des vampires. Loin des clichés du genre (crucifix, tombeau, ail, chauves-souris, etc.), les auteurs ont fait le pari de développer une histoire de vampires dans un univers moderne et urbain, avec de nombreux codes retravaillés. Il en résulté une histoire prenante, avec un rythme dynamique, mettant en scène des personnages variés et bien travaillés. L'action n'est pas ce qui manque dans JE SUIS UN VAMPIRE, la plupart des scènes étant d'une violence assez inouïe, sanglantes et effrayantes à souhait, mais celles-ci sont entrecoupées par des passages parfois plus intimistes ou plus tendres (les relations entre le héros et ses amis).
L'autre point fort de l'album est bien evidemment le dessin en noir et blanc particulièrement bien maîtrisé. Si le style un peu "comics" est assez intéressant, c'est surtout la maîtrise des jeux d'ombres et de lumières qui impressionne : les alternances de noir et de blanc sont vraiment bien travaillées, et le tout (dessin + "couleurs") donne un résultat impeccable, évoquant par de nombreux points une autre série considérée comme l'un des sommets du noir&blanc, en l'occurrence SIN CITY.
En bref, JE SUIS UN VAMPIRE est une série originale réalisée avec beaucoup de talent et basée sur la confrontation entre deux vampires, présentant de nombreux nouveaux éléments liés à ce thème cher à la littérature fantastique.
Le thème initial est intéressant (relater le quotidien d'expatriés en Afghanistan dans les années 2000), mais la lecture n'est hélas pas des plus passionnantes. L'humour de l'auteur est trop naïf et trop léger, il fait plus sourire qu'il ne fait rire aux éclats. Les différentes scènettes s'enchaînent sans vraiment de lien convaincant; on est en mode "journal de bord" plutôt rébarbatif. OK il est intéressant d'avoir le point de vue d'un français expatrié en Afghanistan pendant cette période trouble, mais de là à en faire toute une BD ...
Qui plus est le style graphique est minimaliste au possible, vraiment simpliste, dans le mauvais sens du terme. Je n'aime pas ce style "manga" enfantin. Mais bon, après, les goûts et les couleurs, hein ... Certains s'extasieront devant ce dessin épuré au possible, le trouvant en total accord avec les sujets abordés. Personnellement je n'accroche pas du tout.
Si l'album vaut pour se faire une opinion de ce qu'il se passait en Afghanistan à cette période-là, la réalisation est malheureusement très très moyenne.
Avant toute chose, je tiens à signaler que je n'ai jamais lu aucun album de la série VALERIAN. Et pourtant, cela ne m'a pas empêcher d'apprécier à sa juste valeur ce petit bijou. Un sommet d'humour burlesque et décalé, avec des personnages improbables et d'une drôlerie effarante.
Le fait de ne pas connaître l'univers de base de la série VALERIAN ne gêne en rien la compréhension de cet album, au contraire, il donne même envie de (re)découvrir cette "vieille" série.
Je me suis bien poilé en lisant cette histoire, Larcenet s'est vraiment surpassé, aussi bien au niveau de l'intrigue - sacrément drôle et gentillement débile - que des dessins où la colorisation est superbe.
A lire pour se vider le cerveau; fous rires garantis !
CHAS termine de belle manière la série LE POISSON-CLOWN. Tous les éléments qui manquaient à la compréhension du braquage manqué du le premier tome sont dévoilés dans cet album-ci. Le scénario est parfaitement cohérent, très bien huilé, et l'intrigue est menée d'une main de maître. Si on ajoute les dessins très soignés et toute une galerie de personnages tous plus sournois les uns que les autres, on peut dire que LE POISSON-CLOWN est une très bonne série policière qui remplit parfaitement son contrat.
Avec ce troisième tome, on entre dans le cœur de l'histoire. Ce AIDAN apporte de nombreux éclairages sur le braquage manqué du premier opus, en multipliant les points de vue, les flash-backs, avec de nombreuses scènes recoupant certains passages déjà vus dans les deux premiers albums.
Dans un même temps, il nous en apprend plus sur le personnage de Codikow, nous dévoilant une part de son passé et nous expliquant comment ce simple agent de police, naïf et idéaliste, est devenu le flic verreux que nous connaissons aujourd'hui.
AIDAN est assurément l'album le mieux construit de la série jusqu'à présent, le scénario est parfaitement cohérent, amenant nombre de rebondissements inattendus, en même temps que le récit se déroule de façon claire et limpide.
A cela s'ajoutent des dessins irréprochables, notamment en ce qui concerne les décors (les paysages de moyenne montagne sont un régal), le découpage et différents cadrages qui donnent beaucoup de rythme à l'action.
En bref, un très bon album, qui relance complètement l'intérêt de la série, après un second volet certes agréable, mais qui était trop dans la continuité du premier album et qui n'apportait que peu d'éléments nouveaux.
Ce second volet est tout aussi bon que le premier. L'histoire se densifie et on commence à comprendre que de nombreux personnages semblent impliqués de près ou de loin dans le braquage manqué du premier tome.
Le héros continue d'être assez largué au milieu de tous ces truands et flics verreux, mais parvient pour l'instant à passer entre les mailles du filet.
Une histoire plaisante, facile d'approche, avec un scénario bien ficelé et pas trop tordu.
Une histoire on ne peut plus classique et manquant cruellement d'originalité (des malfrats préparent un casse, foirent le braquage de la banque et sont poursuivis par la police), un dessin certes plaisant mais pas non plus transcendant (trop humoristique, dans un style ligne claire "à l'ancienne") ... à priori ce premier tome de la série LE POISSON-CLOWN ne devrait pas faire plus d'effet que ça.
Et pourtant ... ce HAPPY s'avère être des plus agréables, l'ambiance séduit agréablement. Pour plusieurs raisons :
1/ la personnalité du héros, plutôt décalée par rapport aux canons habituels du genre policier. Le personnage de Happy, naïf et un brin maladroit, est très attachant.
2/ le dessin, s'il n'impressionne guère au niveau des personnages, est en revanche très convaincant en ce qui concerne les décors (rues, bars, immeubles ...) et surtout les voitures. Un dessin très soigné, où les éléments du décors sont produits avec un vrai souci de minutie.
3/ le cadre général de l'intrigue : l'atmosphère des USA années 50 est magistralement retranscrite, et participe de belle manière au climat très agréable de cet album.
4/ Le système narratif et les nombreux flash-backs, un peu déroutants au début, mais qui sont très efficaces et n'embrouillent pas trop la compréhension du scénario.
En bref, HAPPY est un bon album d'introduction pour une série policière qui ne révolutionnera pas le genre mais qui se révèle être très agréable à lire.
Les nombreuses aquarelles sont superbes et illustrent l'indéniable talent de Sfar. Un dessin tout en liberté, qui laisse assez rêveur. J'avais adoré le film, et j'ai énormément apprécié cette BD.
J'ai beaucoup aimé les couleurs et le trait assez "lâche" de Sfar, ainsi que certaines immenses cases qui parcourent l'album. L'univers créé est archi-classique de l'Héroïc Fantasy, mais le ton paisible et les thèmes abordés (religion, croyances, tolérance, amour, fidélité, courage ...) font passer un agréable moment de lecture.
La série se finit un peu brutalement mais le tout est cohérent. Malgré quelques défauts majeurs (personnages dessinés tous de façon quasi-identique), SANCTUAIRE est une bonne série, un thriller aquatique qui nous fait retenir notre souffle pendant 3 albums.
On est dans la lignée du premier tome, avec les mêmes qualités (ambiance lourde et inquiétante, décors fantastiques, découpage quasi-cinématographique) et les mêmes défauts (personnages difficilement identifiables à cause d'une trop grande ressemblance dans les visages).
A la fin de cet épisode le mystère reste entier. Un tome très accrocheur.
Les décors sont superbes mais les personnages sont difficilement reconnaissables. Malgré ce défaut majeur, l'album se lit bien, en particulier grâce à l'ambiance qui est des plus oppressantes. Le mystère va crescendo tout au long de l'album et le suspens est total.
Un très bon thriller sous-marin !
L'histoire est immensement drôle et l'intrigue est bien travaillée, avec de nombreux personnages tous plus attachants les uns que les autres. Comme en plus le dessin de Kéramidas est des plus séduisants, ce douzième "Monsters" s'avère être une vraie réussite.
Un album dans la lignée des tout premiers "Zénith", dans une atmosphère et un ton qu'on croyait révolus et dont on n'imaginait plus les auteurs capables de les développer à nouveau.
Cette fin du premier cycle des aventures de RALPH AZHAM ne manque ni d'audace, ni de surprise, ni de panache !
Les fils de l'intrigue et les mystères sont dénoués de belle manière, même s'il subsiste beaucoup d'interrogations en ce qui concerne le personnage de l'intendant (qui seront à n'en point douter levées dans le second cycle).
Le cocktail aventures / humour / magie fonctionne toujours à plein, le tout porté par des dialogues très fins et subtils.
RALPH AZHAM est au final une série HF au scénario bien plus complexe qu'il n'y paraît, et qui pour ma part m'a beaucoup plu.
Bien meilleur que le précédent, ce second tome de RALPH AZHAM réussit le tour de force d'être à la fois plus drôle et plus tragique que le premier opus ! Même si on se délecte de certaines situations cocasses, certaines scènes font froid dans le dos : ça parle d'assassinat d'enfants, d'abandon de nourrissons, d'absence d'amour d'un fils pour sa mère ... et pourtant, tout ça reste dans une ambiance plutôt légère et divertissante. Sacré tour de force !
Au final, cet album se trouve être plus rythmé et plus trépidant que le précédent, avec plus d'action, sans toutefois que l'on sache à la fin de celui-ci comment tout ça va finir.
Du bon boulot.
PS : le personnage de Yassou est vraiment très très drôle !
La série démarre pianissimo. Le ton humoristique est là, moins absurde qu'à l'accoutumée, mais résolument décalé, comme toujours chez Trondheim.
Le personnage de Ralph Azham est touchant, malgré son côté "je m'en-foutiste" qui rappelle évidemment un certain Herbert de Vaucanson (principal héros de la série DONJON).
Plusieurs bons passages même si l'album manque un peu de panache (sauf peut-être lors de la scène finale). Il faut un peu de temps pour que l'univers se mette en place.
Le dessin est du pur Trondheim, on est donc en terrain conquis, pas de surprise à ce niveau-là. Pour ma part je l'ai toujours trouvé agréable. Par contre, mention spéciale pour la colorisation qui est juste exceptionnelle.
Si RALPH AZHAM ne révolutionnera pas le genre Héroïc-Fantasy par le monde et les protagonistes qu'il met en œuvre, cette série fera preuve d'originalité grâce au ton cynique et pince-sans-rire typique de son créateur.