Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2025 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 16/01/2025 à 07:05:29 en 0.2076 sec
J’ai décidé de relire la Marque jaune et l’Onde Septimus avant de me lancer dans le Cri du Moloch.
Je ne partage pas la dureté de certains propos : l’album se lit quand même sans s’ennuyer, même si tout est perfectible du scénario au dessin, et qu’en relisant les 3 à la suite on sent une baisse progressive et de la qualité graphique, et de la qualité scenaristique.
D’un autre côté je ne peux pas être d’accord avec ceux qui qualifient cet album de « bon album pas pire que certains autres de la série »... en toute honnêteté c’est le scénario le plus faible et les graphismes les moins bons de toute la série (j’ôte le Dernier Pharaon, grande mascarade à mes yeux)
Le propos est brouillon, les graphismes approximatifs et parfois très faibles en terme de décors. Mais d’un autre côté le scénario est cohérent avec l’Onde Septimus et la lecture des 3 tomes à la suite demeure claire. Les graphismes sont moyens sans être les pires possibles...
Disons que l’on attends de meilleurs albums à l’avenir. Celui-là fera collection...
Absolument aucun intérêt !
Sur le fond : tous les faits décrits sont archi connus depuis des années et des tas de bouquins existent sur le sujet ! On n'apprend absolument rien à la lecture.
Quand à la mise en BD, il faudra m'expliquer ce qu'elle apporte. C'est décousu, pénible à lire et pas du tout scénarisé.
La on atteint vraiment la limite de ce genre d'exercice ...
Pour finir le dessin, ou plutôt le gribouillage de salle de classe ne mérite même pas que l'on s'attarde.
Et au passage une petite remarque satirique : pour une BD qui dénonce l'argent fou, je trouve la finition bien luxueuse : couverture soft touch et bien épaisses : ce n'est pas un peu contradictoire avec le sujet ?
Et hop direction Rakuten !!!!
Cet avis vaut pour les 2albums de la série qui, d'ailleurs, me semble "Terminée" et non "En cours".
J'ai passé un bon moment de lecture sans être tombé sur l'album du siècle.
C'est une fresque historique (si j'ai bien compris, car je ne suis pas aller vérifier!) qui suit peut-être trop l'Histoire et n'est pas assez scénarisée au point qu'on finit par se perdre entre la multiplication des lieux et des personnages. Concernant les personnages, justement, je ne pense pas que cette multiplication apporte beaucoup à l'histoire à part le risque de nous perdre un peu.
J'ai apprécié le graphisme, réaliste mais pas gore dans les scènes de guerre.
Par contre, ma grande déception vient du résumé donné sur les albums et dans les critiques. On nous parle de 2frères qui se recherchent dans cette guerre. Je m'attendais à une saga familiale et une critique sociale puisque l'un est parti pour subvenir aux besoins de sa famille. Il n'en est rien et c'est un peu dommage. Si chacun a un rôle important dans l'histoire, leurs relations et leurs recherches pour se retrouver ne sont absolument pas explorées. Là, y'a arnaque dans le teasing! ;)
Bref, deux bons petits albums sympa à lire, même si on n'est pas particulièrement attiré.e.s par les romans historiques.
Le meilleur tome de la série selon moi. Les marcheurs y sont bien plus présent, et c'est ce qu'o attendait de la série. Bien que l'action soit plus présente, l'intrigue n'en demeure pas moins intéressantes pour autant.
Il y a 3 niveaux de lecture, pour cet album, qui est plutôt réussi au final.
Si vous pensez lire une copie de "la patrouille des Castors", avec des aventures comme seul le grand Jean-Michel Charlier savait en raconter, vous allez être déçu. Ce n'est pas le propos de cet album, et c'est clair dès la couverture, comme cela personne ne sera surpris.
Si vous avez fait du scoutisme, cet album vous parlera déjà plus, surtout si c'était au sein des SUF (pour Scouts Unitaires de France), ce mouvement qui a tenu à conserver la pédagogie scoute traditionnelle, que les SDF (Scouts De France) ont abandonné un peu bêtement. Malgré votre connaissance du scoutisme, vous allez aprendre des choses, et surtout, si vous avez été scout il y a un moment déjà (comme ce fut mon cas, jusqu'en 1993), vous aurez ainsi quelques actualités sur le devenir du mouvement.
Et si vous ne connaissez rien au scoutisme, cet album est fait pour vous ! Il vous expliquera la pédagogie scoute (garçons et filles, des plus jeunes aux plus âgés), et c'est déjà pas mal.
Pour autant, la limite de l'histoire qui nous est contée est de ne pas assez montrer les activités du scoutisme, et ce qu'il apporte à un jeune ou une jeune.
Ce sera peut-être pour un prochain album, que j'espère plus basé sur l'aventure. PArce qu'après tout, c'est ce que propose le scoutisme, de l'aventure à un age ou on est en attente de cela.
En tout cas, pour un album à mi-chemin entre didactisme et exploration temporelle, il est plutôt très bien dessiné, ce qui n'est pas toujours le cas des albums de ce genre. Dessins plaisant, humour présent, anecdotes intéressantes, fait pour plaire aux petits et aux grands, pas seulement aux nostalgiques de leur folle jeunesse.
Je le recommande.
Voici donc la fameuse histoire que Francq refusait mordicus de dessiner.
On se souvient en effet que c'est ce qui a mené à leur séparation sur Largo Winch, Van Hamme voulant envoyer Largo en Afrique pour lui faire vivre une aventure à la "blood diamonds" et Francq refusant catégoriquement sous le prétexte, curieux, que "l'Afrique génère trop de clichés".
Je dois dire que je suis partagé là-dessus. Mon avis c'est qu'il vaut le coup d'être lu mais il n'est au final pas aussi bon que je l'avais espéré en feuilletant quelques pages.
Avantage: l'histoire est solide et, comme d'habitude avec Van Hamme, très bien documentée. On en apprend beaucoup sur la situation au Congo et au Rwanda, sur les atrocités qui s'y déroulent et leur raisons profondes: derrière les terres rares et chères indispensables à nos objet high-tech se cachent des villages incendiées, des populations massacrées, violeés, réduites en esclavage, des multinationales corrompues et corruptrices, des chefs d'état fantoches, des sites surexploités dont la richesse ne profitera pas aux ethnies trop occupées à se faire la guerre, encouragées par ceux qui y trouvent leur compte.
Mais on découvre aussi des raisons d'espérer avec ceux qui ne cèdent pas à la corruption ou la haine comme ce commissaire de police intègre ou les soignants de l'hôpital Panzi. Et bien sûr, le formidable docteur Mukwege, personnage réél et reconnu pour son travail sur les victimes de mutilations génitales, auxquelles il apporte une aide tant médicale et psychologique que financière.
Rien que pour ça l'album mérite d'être acheté.
Maintenant les inconvénients: le dessin d'abord. Réaliste et détaillé (un peu surchargé même) il est très figé et surtout très mal découpé.
Je prends comme exemple les trois dernières case de la page 8 (= la page 14 de l'album), est-ce que vous trouvez que le déroulement de l'action est cohérent ? Moi je pige pas comment ce policier a pu se téléporter d'un endroit à l'autre. Entre autres.
Les dialogues ensuite, au moins en partie. Il faut reconnaître que Francq n'avait peut-être pas tort sur ce coup. J'ai rien contre les méchants tout méchant, les crapules sans scrupules et les saints sans nuances - on sait à quel point la réalité dépasse parfois l'affliction; mais généralement on évite quand même que le méchant dise explicitment "je fais des choses horribles" et le gentil "je suis révolté par ce méchant qui fait des choses horribles."
Enfin voilà, au final je donne 3/5 à cette bd.
Cet album est une anthologie rendant hommage aux quarante-neuf victimes de l’attentat d’Orlando en 2016. Plus d’une centaine d’auteurs de comics – mais aussi plusieurs auteurs extérieurs à ce milieu – écrivent et illustrent en une ou deux planche(s) leur perception de ce tragique événement. De par la nature de l’exercice, l’album est immanquablement traversé par une vaste palette de sentiments, des plus intimes et personnels aux plus objectifs et distanciés. Mais, que ce soit sous la forme d’une courte bande dessinée ou d’une illustration, chacun veille surtout à se ranger à sa manière derrière le slogan Love is love / L’Amour c’est l’amour.
Il faut d’abord saluer Bliss Comics pour l’édition française de cet album enrichie de la contribution d’une vingtaine d’auteurs français par rapport à la VO et pour en avoir maintenu son caractère caritatif. Initié par Marc Andreyko et soutenu par IDW et DC Comics, on ne s’étonnera donc pas d’y retrouver de-ci de-là quelques figures super-héroïques bien connues (au premier rang desquels Batwoman et Poison Ivy). Sur 160 pages, on y découvre nécessairement des auteurs plus ou moins reconnus – et, il faut aussi le dire, plus ou moins inspirés – mais chacun y garde son style, voire essaye d’y refléter son actualité (Liam Sharp sur Wonder Woman, Tom King et Mitch Gerads sur Batman, Guillem March sur Karmen, etc.). On pourra cependant regretter l’absence de Marvel Comics sur un sujet qui aurait dû transcender les clivages éditoriaux.
Bien que je comprenne naturellement l’objectif d’honorer la mémoire des victimes et de permettre à ces auteurs de mettre leur art au service d’une œuvre caritative en faveur du mouvement LGBT+, j’ai refermé cet album avec un sentiment d’inachevé. En effet, s’il est permis d’émettre une critique malgré la noblesse de cette initiative, le propos général de Love is love m’a paru finalement tiède et mièvre au regard de l’enjeu. Si chacun reconnaitra qu’il faudrait plus d’amour dans ce monde, il est malheureusement des sujets, tels l’homophobie, pour lesquels cela est très insuffisant. Rares sont les auteurs de cet ouvrage à oser prendre position, à oser entrer sur le terrain de la politique, des armes ou de la religion pourtant indissociable de cet attentat. Pour ne pas dévier de l’exercice, pour ne pas s’engager sur des sujets de société et, peut-être aussi, pour ne pas froisser leur lectorat.
Cet album n'a qu'un seul défaut : il est trop court. Gros travail de documentation pour l'époque et ça se ressent dans les dialogues et les plans entiers. Très belle aventure ...
Malgré le manque d'action, on reste quand même happé par cette aventure remarquablement dessinée jusqu'au final riche en suspens !
Le scénario est bon et on retrouve un méchant qui ne se laisse pas aller aux états d'âmes. S'il doit tuer un enfant, il ne s'encombre pas de demi-mesure. Un peu en deçà des précédentes aventures quand même malgré l'aspect géo-politique qui est intéressant !
Un voyage dépaysant, des personnages inoubliables mais une histoire qui s'étire en longueur. Quand même une réussite du genre.
Superbe. On entre de plein pied dans le fantastique. Une étrange momie qui endort des scientifiques ayant trouvé un trésor archéologique Inca, un manoir où il se passe des phénomènes curieux et le trio Tintin-Haddock-Tournesol simplement parfait. Une vraie alchimie. Pour moi, c'est le meilleur de tous les albums !
Il faut le lire car il finit le dyptique commencé avec Le Secret de la Licorne. Il y a un côté course à l'échalote que je trouve vieillot et on a parfois l'impression de tourner en rond, c'est dommage. Sinon pas désagréable.
Je le mettrai dans le top 5 de la série et ce pour plusieurs raisons : une bonne intrique, de l'action et du mystère et encore une fois des personnages secondaire qui font évoluer l'histoire.
Première fois qu'Hergé se risque à faire de la science-fiction. Tout n'est pas réussit mais c'est quand même pas mal. On se croirait dans un film de SF des années 50. Excellent !
Un must absolu : une aventure avec un grand A et LA rencontre avec le personnage icônique de Haddock. J'adore et c'est un vrai plaisir de le lire et le relire. Indiana Jones n'a pas inventé le genre, c'est Tintin et on s'en rend compte à chaque page lue !
Une bonne aventure qui combine une intrigue épurée qui lorgne du côté du prisonnier de Zenda en ce qui concerne le folklore royal. Tout y est : dépaysement, action et personnages secondaires très riches.
Toujours aussi décalé, toujours aussi rythmé, toujours aussi bon !
Un tome 2, nous dévoile un peu plus sur notre réparateur d'aspirateur..
Vivement la suite.....
Un album excellent et pour plusieurs raisons! Mais avant tout ne cherchez pas un album de Lucky Luke comme les autres, car c'est un hommage.
Dessins superbes qui deviennent sérieux tout en gardant des aspects comiques.
Scénario fin et efficace avec des références à l'univers de la série.
Je conseille aux amateurs du genre de foncer aussi sur Texas Cowboy du même auteur; le titre paraît kitsch mais c'est une des meilleures BD western.
Un second tome déroutant.
Si vous pensiez poursuivre votre périple dans l'espace, et bien non...
Un second tome déroutant puisqu'il nous entraine vers là... ou ne pouvait penser arriver.
Un tome un peu bavard, mais dont la chute révèle au final un scénario diabolique !
Apres avoir lu le tome 2, j'ai relu le tome 1. Et bien, je confirme, le scénario est juste génial !
Un homme et une femme enfermés dans un satellite survivant d'un holocauste qui a décimé l'humanité.
Un huis-clos mystérieux dans l'espace avec un dessein très sympa et des couleurs douces.
C'est étouffant, intrigant, captivant. VIVEMENT LA SUITE !
une histoire de sauts quantiques dans des futurs de notre monde actuel avec Monsieur Pécau au scénario et Monsieur Kordey au dessein ?
Vous avez aimé les autres univers de ce duo de génie (l'Histoire Secrète, les 30 deniers, Arcanes, etc.) ?
Alors vous adorerez cette nouvelle série !
Moi, j’ai A-DO-RE !
j'aime bien de manière générale la série Chinaman qui je trouve est un western dans l'ensemble très réussie.
lire cet album était donc une évidence.
l'histoire se passe donc 20 ans après le dernier tome de Chinaman
nous retrouvons donc Chen Long dans une suite et une conclusion captivante.
si il est effectivement possible de lire ce one shot sans avoir auparavant lu les album précédents l'avoir fait permet de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de l'histoire.
les dessins sont toujours aussi bons voir même meilleurs que dans les albums de la série.
si j'osais une comparaison audacieuse, je comparerai ce one shot au chef d'oeuvre que tout compagnon du devoir doit faire à la fin de son apprentissage pour monter qu'il a atteint le niveau requis.
il s'agit donc pour moi du chef d'ouvre du tandem Taduc et Serge Le Tendre
Pour apprécier cette BD de science fiction, il faut la replacer dans son contexte : nous sommes sur une publication en épisodes dans "Métal Hurlant" en 1980/81.
Et qu'y trouve-t-on ? un Empire galactique avec ses intrigues, une courtisane (en réalité, une Colonelle des services secrets Impériaux), des espions, des assassins, des androïdes électro-chimiques (pas mal trouvé, non ?) vétérans de guerres oubliées ...
Et 40 ans après, j'ai (re)découvert et admiré les décors, les costumes, les vaisseaux spatiaux...
Bref : UN REGAL !
PS : c'est Magnus, quand même !
Ca sent la fin d’une époque… la fin des vrais cow boys. Ils sont maintenant relégués à la surveillance des clôtures des grands ranchs. Ambrosius Morgan est un vieux cowboy désabusé. Un jour d’hiver, il reçoit une lettre d’une femme avec laquelle qu’il a connue, il y a plus de 20 ans. Ce courrier l’informe que, de cette brève aventure, est née une fille, Liza Jane, et qu’elle a disparu à la frontière mexicaine. Quittant tout, il part à sa recherche, traversant les Etats-Unis en direction du Mexique. Sur sa route, il rencontre un enfant apache qui, sans un mot d’explication, se met à le suivre partout. Mais d’où sort ce gamin ? Certain d’être victime d’une hallucination, il le baptise Ghost Kid. Si l’histoire ne surprend pas par son originalité, elle tient carrément la route avec son lot de rencontres, de mauvaises surprises et de bagarres. Découpage très réussi, dessin magnifique avec ses grandes planches qui sont autant de pauses esthétiques que d’articulations de l’histoire.
Tout commence par la couverture ! Son façonnage particulier est une porte ouverte qui nous permet d’entrer directement dans le cerveau de Sherlock Holmes. Et là ! On découvre une organisation impressionnante, une immense bibliothèque dans laquelle sont méthodiquement classées les affaires élucidées, les poisons, les armes, les grands criminels de l’histoire…
Un cerveau exceptionnel… mais Sherlock Holmes s’ennuie. Fort heureusement, une nouvelle affaire ne tarde pas à se présenter.
Il fait nuit, dans une rue de Londres, un homme en sous-vêtements semble dans un état second. Quand un policeman l’interpelle, il ne se rappelle rien sauf qu’il est une connaissance du docteur Watson. Il n’en faut pas plus à Sherlock Holmes pour mettre son cerveau en marche. Récoltant indice après indice, le super détective classe tous ces éléments dans sa tête. On le voit raisonner, classer, analyser. L’histoire est prétexte à une mise en scène excellente, intelligente et précise, fourmillant de détails, mais aucun n’est inutile. Ce premier album d’un diptyque avec ses décors soignés, ses couleurs douces et un Sherlock plus vif que jamais est une vraie belle interprétation du détective légendaire. Une réussite !
Cet album est le prototype de ces albums qui m'ont lassé définitivement de Ric Hochet. Une intrigue qui se décline dans un décor chaque fois différent, mais un coupable que l'on devine rapidement. Soit il a un intérêt évident en jeu, soit il se trahit en racontant une histoire invraisemblable à laquelle Ric semble croire un instant avant de se reprendre et de le confondre dans les 2 dernières pages. De ce fait, je ne parviens plus à accrocher...
Grégory Mardon se met en scène pour un récit totalement hallucinant dans un genre comics à la demande du directeur des éditions Futoropolis Sébastien Gnaedig qui joue son propre rôle. C'est presque une mise en abyme avec un côté assez rigolo.
J'ai bien aimé cette audace et cette autodérision mais cela va par la suite un peu plus loin. On ne pourra pas lui reprocher un manque d'originalité même si parfois la réalité peut rejoindre la fiction.
Le dessin coloré est toujours aussi impeccable car véritablement lisible pour le lecteur qui arrivera à suivre. Et puis, il y a toutes ces références qui ancrent ce récit dans notre époque moderne et qui nous parle. J'ai toujours aimé ce côté moderniste et dépoussiérant dans la bd qu'incarne cet auteur d'un genre nouveau loin des habituelles icônes élevées au rand de dieu. Lui, il se moque bien du résultat des ventes car il se présente d'ailleurs comme un auteur loser. Non, il a bien saisi toute l'essence de notre époque avec ses enjeux.
Un bémol cependant dans la conclusion de ce récit qui a du mal à convaincre. C'est comme si l'auteur ne savait pas où il allait après de bonnes idées de départ. Cependant, ce n'est pas ce que je vais retenir en priorité car j'ai passé un agréable moment de lecture avec cette Butterflywoman qui traduit le besoin d'avoir un super héros dans nos sociétés en perdition. C'est une œuvre pleine de surprises à découvrir !
Vraiment excellent, j' avais déjà adoré le premier album
histoire captivante, j'ai hâte d'enchainer la suite.
J'ai vraiment aimé.
dans la logique des précédents albums.
histoire bien ficelée et traitant des problèmes récurrents qui empoisonnent notre excitante dans ce monde gouverné par des politicos-escrocs
J'ai vraiment aimé.
dans la logique des précédents albums.
histoire bien ficelée et traitant des problèmes récurrents qui empoisonnent notre excitante dans ce monde gouverné par des politicos-escrocs
Que dire de plus à part que j'ai A-D-O-R-E du début à la fin. Comme le dit Thérèse dans "le père noël est une ordure" c'est fin ça se mange sans faim.
Plus sérieusement, moi qui suis féru de romans policiers dans la mouvance Agatha Christie, Conan Doyle et tant d'autres qui ont forgé le genre, j'ai une préférence toute particulière pour les huis clos psychologiques avec des intrigues complexes en apparence. J'ai des exigences assez stricte, et je dois dire que j'ai été bluffé. Cette intégrale m'a prouvé plusieurs choses : on peut faire une historiette policière avec une intrigue complexe et passionnante qui ne dure que quelques pages. C'est un exploit admirable d'un point de vue stylistique. Chaque historiette développe une thématique qui à elle même pourrait se transformer en roman. L'ambiance british n'est pas désagréable, bien au contraire. Le dessin est très plaisant à regarder. Plus encore que cette intégrale, on sent une réflexion sous-jacente présente plus ou moins explicitement dans chaque historiette : le crime parfait existe-t-il ? Les questionnements moraux ne sont pas présentés comme des clichés. Les sujets sont traités avec sérieux et humour à la fois. Qu'ajouter d'autre ? Tout est dit. Je recommande la lecture.
« La chute » est une version catastrophe de la crise sanitaire, sociale et environnementale que nous vivons actuellement, qui se projette dans l’effondrement de notre société. Car même si ce 2ème volet suit une trame assez classique, l’atout de cette série est son réalisme prenant. Une qualité qui fait trop souvent défaut aux récits post-apocalyptique qui ont toujours tendance à recourir au fantastique pour justifier la fin du monde. Là, nous assistons aux difficultés d’un homme ordinaire qui essaye juste de mettre les siens à l’abri, sans qu’ils sachent réellement ce qu’ils fuient. Mais ce pauvre Liam n’a pas le profil d’un survivant. Il n’est ni entrainé ni équipé pour affronter un monde devenu brusquement mortel : une pandémie de grippe et la violence des hommes livrés à eux-mêmes faisant autant de morts l’une que l’autre. Aucun moyen physique, intellectuel ou technique particulier ne peut l’aider à préserver l’essentiel. Ses efforts, ses échecs, ses craintes, sa vulnérabilité pourraient donc être les nôtres.
Jared Muralt n’est pas le plus expérimenté des auteurs et cela se ressent parfois au fil des pages tant dans le dessin que dans le scenario (Cf. l’avis de thieuthieu79). Mais cela ne m’a en rien gâché la lecture et en tant qu’amateur du genre, je trouve « La chute » vraiment réussie. Ces deux tomes m’ont accroché au point d’attendre le 3ème avec grande impatience.
Je constate que cette série est malheureusement mal notée. Donnez-lui sa chance, elle mérite largement d’être lue ! Ma note reflète mon envie de la défendre.
C'est une histoire d'une jeune adolescente qui débarque chez un père trentenaire un peu simplet qu'elle n'a jamais connu sur ordre de sa mère qui a besoin de réorganiser sa vie. Il s'en suit une merveilleuse rencontre mais qui ne durera pas très longtemps avec pour toile de fond la cité de Minnéapolis et sa précarité.
Il est vrai que cette bd assez discrète ne payait pas de mine au premier abord. Le graphisme est plutôt sombre. Or, il ne faut jamais se fier aux apparences car elles peuvent être trompeuses.
J'ai été retourné par cette fin qu'on n'avait pas vu venir. On en garde un sentiment de malaise assez profond. Je suis sidéré par la gentillesse de certaines personnes et par la méchanceté d'autres qui n'hésitent pas à utiliser tout les stratagèmes possibles pour arriver à leurs fins.
J'ai bien aimé cette BD qui faut bien l'avouer est assez morbide. Elle comporte plusieurs petites histoires dont le thème principal est la mort mais pas seulement. Tout ça est raconté d'une manière assez trash, C'est un peu la marque de fabrique de l'auteur, j'avais déjà lu les excellents: Pinocchio, Pat Boon et Smart Monkey de ce même auteur. Pour tous ceux qui aiment le trash avec une légère pointe d'humour et des histoires très sombres, foncez! D'autant plus que les dessins ont beaucoup de caractère. Par contre ce n'est surtout pas pour les enfants.
Je découvre. Je viens de me faire toute la série, du 1 au 5. Et je conseille absolument !!!
Bon, bien sûr, s'il n'y avait pas le bouche à oreille et le succès de librairie, ce n'est pas le dessin qui aurait pu m'accrocher. Mais peu importe.
Pour raconter sa vie, il faut penser que ça peut intéresser les gens, qu'il y a matière. Et là, bingo... une enfance et une adolescence très particulières, une double culture, un double regard, un double étonnement. L'école, les enfants, les adultes, les jeunes, les sociétés si différentes, la place (ou non) des religions, le poids des traditions et de la famille, les préjugés, les clichés, les à priori, la découverte de la vie, des autres, parfois la peur, l'inquiétude... C'est drôle ou dramatique selon les moments, mais jamais dramatisé. Riad Sattouf prend les yeux de l'enfant puis ceux de l'ado, il voit, il découvre, il s'étonne parfois, il relate, il constate. Mais il ne juge pas, l'enfant se souvient, il raconte, c'est tout, ce n'est pas le rôle de l'enfant de porter un jugement, et certainement pas sur ses parents ; tout juste un regard un peu plus critique quand il avance dans l'adolescence. Mais jamais manichéen.
Drôle ou émouvant parfois, passionnant toujours. Vivement la fin !
Désolé, c'est une boucherie en continu, je déteste ce genre. on est loin des bandes dessinées des années 80. Malheureusement le cinéma a prit cette tournure depuis plusieurs années.
Les albums passent, les auteurs changent mais le plaisir restent le même.
Encore une excellente adaptation.
Le découpage de l'ouvrage entre les réflexions des différents protagonistes est très intéressant.
Je rejoins Erik Arnoux. La biographie de Jijé par François Deneyer va devenir une référence absolue. Déjà sur Jijé bien évidemment mais aussi pour toutes les autres biographies à venir sur des auteurs de Bandes Dessinées.
J’ai déjà lu celles d’Hergé, de Jacobs, de Rosinski, de Peyo et les recueils d’interview de Loisel et Lambil par les BPY, mais je dois reconnaître que nous avons ici une œuvre magistrale.
C’est toute l’histoire de la Belgique rurale et catholique du début du XXe siècle qui est retranscrite ici, de même qu’une partie de l’histoire du Journal de Spirou et de la BD Franco-belge (ou Belgo-française).
Magistrale, ce fut une lecture majeure.
On poursuit le périple de la famille de Liam qui cherche désespérément à survivre au milieu du chaos.
Ils abandonnent la ville pour rejoindre la montagne, en espérant y trouver du réconfort..
Toujours au plus proche de notre actualité, Muralt réussi à utiliser cette fiction pour nous inviter à la réflexion sur de réels problèmes de société, de santé, de politique et d'économie.
Nous pourrions très certainement nous retrouver dans cette situation dans un futur proche, au vu de notre actualité très proche de ce qu'il se passe dans "La Chute"..
Un petit point négatif sur certains enchainements difficiles à comprendre ou à interpréter, ainsi que des dialogues mal placés, qui nuisent à la compréhension et à la fluidité.
Guerre ou rédemption ? Jusqu'ou est prêt à aller l'être humain pour survivre ???
Une histoire qui nous emmène très rapidement au cœur de son sujet sans réellement nous accrocher.
On partage le quotidien d'une guilde de mercenaire et notamment son dernier membre, le jeune Ian Aranill, et tous le mystère qui l'entoure.
Aucune réelle surprise dans le premier tome de cette série prévu en quatre opus.
Le point positif vient du graphisme toujours aussi pointu de Mario Alberti. Son découpage, ses cadrages et la colorisation sont une invitation à se plonger dans l'histoire.
Il en ressort un premier tome qui a réussi a atteindre son objectif, à savoir nous divertir et nous donner envie de connaître la suite.
Je retrouve cette bande dessinée pour l’humour après dans d’année passée, le relire en intégral 1, et vraiment un plaisir de ce fait j’ai réservé l’intégrale 2
Je ne crie pas au génie.
Le diptyque est sympa mais je n'ai rien trouvé d'extraordinaire dans le scénario.
C'est du bon travail avec une grande qualité dans les couleurs, les effets et les grandes doubles pages.
Mais je ne comprends pas l'extase autour de cette BD.
Je n'aurai jamais acheté cette BD, les dessins ne m'inspirant pas.
Mais mon fils de 6 ans est fou d'Egypte antique, il rêve de devenir égyptologue (à 6 ans ????), demande à ce qu'on lui achète le moindre magazine parlant d'Egypte des pharaons, avait réclamé (et obtenu) la pyramide Playmobil, peut citer des noms de dieux égyptiens et leur fonction respective, connait les différents types de pyramide, bref l'Egypte des Pharaons, il connait.
Persuadé qu'il allait parcourir cette BD avant de la laisser tomber, je lui ai achetée.
Depuis, il la dévore, la li et la relit, rigole tout seul devant certaines vignettes, et m'en parle sans arrêt.
Je ne sais pas si tous les albums sont aussi réussis, mais il me semble évident que celui-là est très bon. Et nous n'avons pas eu besoin de faire les bouquinistes pour le trouver, il était dans la librairie spécialisée BD que nous fréquentons habituellement, en Alsace.
Une réussite, certifiée !
Le dessin que je trouve magnifique, d'une originalité absolue avec des couleurs chatoyantes, mais encore très perfectible à bien des égards, m'a convaincu de m'intéresser au dessin d'Ignacio Noé que je ne connaissais pas du tout. J'ai un peu fouillé le site et les bandes dessinées auxquelles il a participé antérieurement. Je suis convaincu que c'est un dessinateur hors pair qui n'est pas loin du tout du sommet de son art. Mais il doit changer de registre parce que la plupart des choses qu'il a dessinées l'étaient dans l'osé, l'érotique et le pornographique. (ça peut en intéresser bien sûr, c'est sans critique négative que je dis ça mais ça limite fortement le public)
Ici dans "Et on tuera tous les affreux", il s'éloigne un peu de ses frasques vulgaires et indécentes pour aborder un sujet non moins éloigné mais beaucoup plus intéressant, même si le scénario laisse un peu à désirer, bien que très riche de complications et bien mené malgré tout, cela reste encore un sujet contenant toujours et encore du sexe, de la procréation ou des manipulations génétiques... Il reste toujours quelque chose de commun... Je ne sais pas comment le décrire. De l'érotisme et des belles femmes, il en faut toujours, c'est même, en ce qui me concerne, un élément phare d'une bonne BD aussi il réussi une phase plus érotiquement correcte, plus douce et un dessin qui contient les germes d'un génie. Je suis convaincu qu'avec un très bon scénario et un dessin encore plus apuré (certain gribouillage à supprimer), il pourrait produire un chef d'oeuvre. Ce n'est que mon opinion. Il a quelque chose de Don Lawrence chez Ignacio Noé, j'espère qu'il lira ce commentaire et qu'il se décidera à produire une nouvelle bande dessinée "qui déchire sa race", pour atteindre réellement le sommet de son art. Un très grand dessinateur !!!! Je suis très content de le connaître maintenant et j'espère qu'il dessinera davantage de belles bandes dessinées...
Cette bande dessinée, rien que pour le dessin et ses couleurs, elle déchire. De plus, l'histoire est complète, riche et il n'y a pas loin de 95 planches pour 19€ seulement. J'adore tout simplement.
Assis dans un train qui l’emmène dans un camp d’entraînement de l’armée américaine, Willy se souvient… Nous sommes en 1942 et les Etats-Unis viennent de s’engager dans la Seconde Guerre mondiale. Par une succession de flashbacks, Willy se remémore l’histoire de sa famille après son déménagement dans le Bronx. A peine arrivé, le jeune garçon se heurte à l’antisémitisme ambiant. On retrouve alors les thèmes chers à Will Eisner qui croque avec tellement de talent la vie quotidienne du quartier de sa jeunesse. A travers son histoire, c’est le portrait de l’Amérique des années 1930 qui se dessine : une société où les vagues d’immigration se sont succédé et où les derniers arrivés ont des difficultés à s’intégrer. Le dessin d’une grande sensibilité fourmille, comme toujours, de petits détails du quotidien. Will Eisner use avec habilité des cadres et des dessins sans cadres, des fenêtres et des portes pour entrer ou sortir d’une scène. Lecture fluide. Quête identitaire du jeune héros, réflexion sur une société en construction, sur l’intégration, sur la difficulté d’émigrer, Will Eisner ne donne jamais dans les clichés. Un très beau moment de lecture…
J'avais dit tellement de bien du premier opus ( scenario d'un "romantisme westernien" rafraichissant , couleur et découpage exceptionnels que....
Que j'ai eu très peur en débutant ce deuxième tome .
Tous les poncifs du politiquement correct des bd modernes semblaient commencer à s'accumuler, quand la magie de cette série s'est encore mise en marche.
Graphisme et dessins épatants , des personnages plus complexes que prévus , un scénario toujours impeccable.
Bref , un excellent livre dans lequel on se plonge en apnée jusqu'à la fin .
Bravo , one more time!
Les avis m'ont convaincu de l'acheter alors que la note des votants n'était pas extraordinaire et a part les 4-5 pages d'action avec el loco sur la fin. le reste m'a bien fait délirer .
Une sorte de TARANTINO en BD
Franchement , une vrai découverte que cet album , un travail bien léché!
Sans glisser dans l'hyper-violence , et le parti-pris (Wanted) ce western , premier galon de la saga, se lit d'une traite grâce à un scenario classique , certes, mais calé au millimètre ,d'abord, et ensuite , par son travail graphique , découpage et couleurs remarquables pour un premier jet.
On en a plein les yeux , du bel ouvrage!
Espérons que la suite soit du même tonneau.
Bravo aux auteurs , et merci pour ce bon moment!!!!
Como se arruina, desnecessariamente, uma saga. A falta de imaginacao chega a ser aflitiva. :/ Para que entupir a "historia" com tanta personages posta ao calhas sem o minimo sentido ou logica? O que se ve aqui, comecou a surgir no 10 volume: metro de chatelet e chama-se preguica ou pura falta de imaginacao... enfim
Fort surprenant albums que celui-ci, qui navigue entre enquête de détective, série Z érotique et science-fiction impliquée… Comme je l’avais signalé sur le premier opus il est difficile de savoir dans quelle mesure la matière première contraint le scénariste de cette histoire totalement absurde, rocambolesque et pour finir assez ridicule… On comprend assez rapidement l’aspect parodique de la chose, avec ces très beaux – et très numériques – dessins de Noé (qui a déjà travaillé avec JD Morvan sur les Chroniques de sillage et les trois tomes d’Helldorado). L’argentin a été recrutée pour sa science anatomique et on peut dire que ces Ken et Barbies sont plantureux, beaux, parfaits, comme cette Amérique d’Epinal qui nous est présentée, les personnages arborant soit un sourire « émail-diamant » (pour les gentils) soit des trognes patibulaires et grognant (pour les méchants). Si les écrits de Vian sont souvent marqués par leur aspect érotique, Ignacio Noé est en terrain connu, lui qui excelle dans l’exercice avec sa carrière commencée dans les histoires d’humour très chaudes.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/01/22/et-on-tuera-tous-les-affreux/
Le sujet du voyage dans le temps a fait l'objet de nombreuses bd qui ont repris un scénario tout à fait similaire surtout quand c'est de manière accidentelle que des personnages sont renvoyés dans le passé. Bref, le critère de l’originalité ne va pas jouer en faveur de cette bd sauf à considérer que les nazis sont bien plus dangereux que les dinosaures (parole effectivement prononcée dans la bd : ce n'est pas un fake).
Cependant, il y a bien d'autres critères à prendre en considération pour juger une œuvre de fiction. Je pense d'abord au dessin assez coloré. Afid Khaled ne s'en tire pas trop mal avec un design qui fait très réaliste avec sa petite touche personnelle. C'est agréable pour les yeux.
Et puis, il y a le récit et la qualité de l'intrigue qui nous fait passer un bon moment de lecture pop corn avec des références geeks. Cela serait une bonne série Z à titre de comparaison. Je ne suis pas réfractaire à ce genre de divertissement car il en faut pour tout les goûts. Les amateurs de littérature n'apprécieront pas sans doute. Pour le reste, on ne peut pas dire que c'est une perte de temps comme pourtant le titre de la bd l'indique.
J'ai littéralement dégusté cette DB sur plusieurs jours. un vrai régal a touts les niveaux. J' y retourne juste pour le plaisir des yeux
Impossible de faire la moinde remarque négative : c'est une tuerie !
L'histoire reste celle du roman ...Graphiquement c'est celle qui m'a le plus emballé peu etre un peu moins glauque que l'atmosphère de roman...finalement la BD la plus "abordable" sur les 3 ou 4 sorties du moment (et la moins cher, ca compte aussi)
Aïe ! Ca fait mal ! C’est vraiment pas terrible avec une très grosse impression de déjà vu ! C’est une très pale copie de Blake et Mortimer avec quelques clins d’œil à Hergé. Et que les personnages sont mal dessinés ! On navigue entre une maigre aventure assez convenue et un prospectus touristique. Comme s’il avait fallu citer tous les lieux de la région à ne pas rater ! Je ne l’avais pas encore lue, c’est fait.
Le snobisme serait-il sans limites, de même que la vanité, les postures convenues, l’absurdité, la bêtise, le mépris, le respect aveugle des règlements ? C’est probable. En tout cas, ces situations du quotidien n’échappent pas, une nouvelle fois, à Fabcaro et à son regard sans concession. Et c’est tant mieux pour nous… tellement c’est drôle… et horriblement conforme à la réalité. Très bon moment de lecture !
Comme il va être compliqué de constituer une collection pas trop chaotique avec cette série TOTALEMENT chaotique de Geof Darrow… Si le premier volume est ce qui s rapproche le plus d’une BD (et donc très clairement si vous ne devez investir que dans un tome c’est celui-là), si le second est un exercice de style, comme un carnet d’exercices anatomiques (… mais avec des zombies!), ce troisième et dernier volume, relativement proche de la parution originale, est un pahmplet contre une Amérique abhorrée, l’Amérique des rednecks, du smartphone, de la vulgarité… l’Amérique de Trump. Et comme d’habitude, avec son influence Métal Hurlant, sans aucune retenue et un mauvais goût affirmé, Darrow se met au niveau de sa cible et envoie du pâté. L’histoire est simple: le Shaolin Cowboy est en très mauvais état et va devoir se tapder deux derniers adversaires pour en finir: un cochon géant ninja dont le Cowboy a tué la mère et le Big Boss, le crabe shaolin, décité à se venger… Comme l’histoire on s’en fout, elle pourrait bien continuer éternellement comme nous l’indique la fin. Bref. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/12/25/the-shaolin-cowboy-3/
Cette série a provoqué beaucoup d’attentes avec un dessinateur avec qui a grandi toute une génération de bdvores, de superbes couvertures et la promesse d’une grande saga SF. Le premier album nous laissait un peu sur notre faim avec une mise en place prometteuse et quelques séquences d’action péchues… Prenant la suite directe du premier, ce second tome peine à décoller. On nous raconte le passé de gladiateur de Kash et l’album propose quelques séquences très inattendues dans l’interaction des trois personnages principaux, mais l’intrigue piétine un peu et je crains que la série souffre du syndrome des albums de dessinateurs: très beaux, proposant des choses graphiquement intéressantes, mais qui oublient d’accrocher le lecteur par un mystère de fonds. Ainsi on s’aperçoit en refermant l’album que toutes les séquences qui nous ont accroché ou donné des informations reposaient sur un seul design, mouvement, action. Heureusement, cette série dans laquelle le couple Tarquin a mis beaucoup de cœur prévoit un premier cycle de trois volumes, ce qui évitera dans le pire des cas d’éterniser une histoire faible et au mieux permettra de rebondir dès le prochain tome.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/01/11/bd-en-vrac-14/
Je dois dire que le pitch ressemble énormément à une des très bonnes séries SF de ces dernières années, Warship Jolly Rogers. Et si la réalisation est impeccable et sent l’expérience, niveau scénario l’absence du vieux routier Arleston se ressent avec une certaine imprécision sur ce qu’est cette série, les pistes visées par Didier Tarquin. Le gros bras qui accompagne la rouquine sortie du couvent est efficace tout comme les méchants et surtout le mécano du navire, sorte de croisement entre Wolverine et un Jawa, particulièrement réussi! L’héroïne en revanche subit le même syndrome que Lanfeust à ses débuts, à savoir être finalement le side-kick de ses acolytes… paradoxal. Le mystère principal repose sur le vaisseau lui-même qui sur ce premier tome est étonnamment normal. En conclusion je dirais que pour les fans de Tarquin la lecture se tente (surtout que l’intrigue est prévue en trois tomes pour le premier cycle, ce qui est raisonnable), pour les autres, la comparaison avec la série de Montllo et Runberg est en défaveur de l’UCC Dolorès. C’est un peu lent à démarrer même si l’univers à la Starwars et le design général restent agréables. Essai pas vraiment transformé et on attend la suite pour se prononcer.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/02/27/ucc-dolores/
Aussi indispensable que le 1er je le conseille. Très beaux dessins et un scénario très intéressant et original
Cet album marque le retour de Moynot après l'interlude des deux opus signés Barral. C'est somme tout assez inégal, mais on peut néanmoins trouver cet album sympathique et somme tout assez cohérent et bien ficelé, même si la dernière partie prête un peu à la confusion. Le dessin particulier et authentique de Moynot est agréable et sert le récit (il est quelque part plus introspectif que celui de Barral). Et puis Burma qui tombe amoureux, c'est quand même inattendu et vaut le détour! Rien que pour cela, on pourra prêter de la sympathie à cet album.
J'ai hésité entre la note de 2 et celle de 3, mais j'ai décidé de mettre la moyenne.
Sombre, violent, tragique et sans issue. Riff Reb's ne dessine pas, il raconte une histoire. Une des BD qui a déclenché mon amour pour cet art.
Graphiquement, c'est terrible mais l'adaptation du livre narratif en dialogues est terrible! Terriblement mauvaise. Dommage.
Un très bon album, qui fait bien avancer le récit et qui s’offre plein de parallèles avec le tome 7 (et même avec le précédent, tome 14). Un cliffhanger final digne d’intérêt. Bref encore un super tome pour cette série !
Pour une fois, je retrouve l'auteur Jean-Pierre Pecau dans une œuvre plus classique loin de ses uchronies fantastiques habituelles. C'est toujours assez intéressant de changer de registre.
Pour autant, cette lecture de l'ombre rouge ne m'a absolument pas convaincu. Le thème est celui des différentes factions communistes sous l'ère Lénine puis Staline : encore faut-il se passionner pour ce sujet ! On est tout de suite noyer de détails dans les vies que racontent certains personnages dans de longs dialogues à n'en plus finir.
J'aurais aimé quelque chose de plus simple pour la compréhension du lecteur comme une mise en image racontée. Et puis, quand on se focalise enfin sur le sujet (la vie d'une célèbre photographe révolutionnaire Tina Modotti dont j'ignorais tout personnellement), il y a de nombreux flash-back qui nous font perdre le fil de ce jeu de pistes. Bref, la mise en scène du scénario n'était pas vraiment à mon goût. Cela a rendu cette lecture assez pénible et fastidieuse.
Je me dis qu'il fera sans doute mieux la prochaine fois. C'est à espérer en tous les cas.
franchement ne n'ai pas été emballé par le parcours initiatique de aldobrando
Je pense également que je suis pas fan des dessins mode aquarelle
avis très perso alors je vous en conseille la lecture pour se faire son avis mais on est loin d'un best seller
j'ai bien aimé cet album comme le premier.
seul regret il y a comme une impression d'accélération au milieu de l'album comme si le scénariste était pressé de terminer.
je pense que 3 tomes aurait permis de mieux fouiller les histoires des différents personnages.
coté dessins rien à dire, ils sont bien adaptés et de bonnes qualités à défaut d'être parfaits.
bref, j'ai bienaimé cette série mais il est vrai que Leningrad m'avait particulièrement impressionnée à une époque aujourd'hui révolue.
particulièrement le cimetière géant ou repose tant de victimes de la grande guerre patriotique.
... C'est beau, c'est intelligent, c'est bien dessiné et ça interroge ... des BD comme ça j'en veux tous les jours !
Comme darkmicmac, cette BD est au panthéon de ma bibliothèque ... il y a tout et même plus !
Quel gâchis de ne pas continuer sur la même lignée Mister Ledroit !!!
Pour son premier tome de cette série Oknam le dessin n'est pas si mauvais on reconnait les personnages, les paysages ne sont pas mal du tout et les couleurs s'associent bien au dessin.
Pour ce qui est du scenario ce n'est pas le meilleur que j'ai pu lire mais y'a pire.
Par contre il faut laisser à césar ce qui est à césar!
1)Il a fait le scenario ce qui n'est pas négligeable.
2)Il a fait les dessins.
3)Il est encore novice puisque c'est son premier scenario et sa premiere Bd qui a été faite en 1992.
Score 3,5/5
Western décalé, en dehors des codes du genre, Gus est une série drôle, dynamique au dessin d’une vivacité incroyable. J'ai raiment beaucoup aimé. Gus n’a rien du « lonesome cowboy », il n’est jamais très loin de ses meilleurs potes, Clem et Gratt, avec les lesquels il monte des coups plus ou moins foireux. Mais les trois hors-la-loi ont d’autres soucis que d’attaquer des banques et des diligences : ils sont très occupés par leurs conquêtes amoureuses. Loosers attachants, leurs aventures sont découpées en chapitres ce qui peut donner l’impression d’une histoire décousue. Passée la mise en place des personnages dans le premier tome, les trois autres albums sont plus cohérents. Et puis franchement, comment rater de telles couvertures !
Lors de mes explorations récurrentes de ce médium, il m’arrive parfois de tomber sur un O.V.N.I.... En voici tout un ! Tel ne fut pas mon étonnement de remarquer cet album alors que je parcourrais les dernières parutions des Éditions Delcourt. Le genre graphique ainsi que l’intrigue mentionnée, ont tout simplement piqué ma curiosité... et donc, je n’ai pas pu résister.
Une fois ce volume en main, j’ai eu droit à une autre surprise : il ne s’agissait pas d’une bande dessinée franco-belge, mais plutôt de la traduction d’un comique américain, « Sword of Age » (vol. 1 à 5) publié par IDW en 2019. D’ailleurs, j’ai aisément reconnu le style de Gabriel Rodriguez, qui a quand bien même évolué depuis sa participation sur « Doctor Solar » et « X-O Manowar » chez les éditions Valiant, au cours des années 90.
Pour ce qui en ait du scénario, on peut facilement la résumer comme étant un combiné de Tarzan/le livre de la jungle (version féminin) avec la légende des « Chevaliers de la Table Ronde ». Rodriguez, ici, y puise allégrement les sources de son inspiration et s’en sert pour la trame générale de son histoire.
Les points forts de cette BD sont indéniablement son graphisme orienté vers les scènes d’actions. En fait, ce livre n’a pratiquement aucun temps mort dans le déroulement de ses trames ; les séquences de chocs se suivent à une cadence infernale qui vous laisseront passablement essoufflé en arrivant à la toute fin.
Les points faibles, et n’y en a qu’un seul, se situe au niveau du l’intrigue. En effet, lors que l’on parvient à la dernière page de ce volume, on se rend compte que nous ignorons encore bien des choses sur la nature et origine des protagonistes peuplant ce récit : qui sont les Templiers de l’Étoile noirs ? Pourquoi cherchent-ils à anéantir les 4 dieux qui veillent sur ce monde ? D’où viennent leurs technologies ? Qui sont Merlin et Nikola ? Et surtout comment Avalon s’est retrouvée en sa présence ?
Cette BD se terminant sur une « fin ouverte », nous laisse que peu d’espoir d’en apprendre davantage sur cet univers particulièrement fascinant.
En conclusion, cet album est un délassement acceptable qui se lit facilement et dont les scènes d’actions vous tiendront en haleine jusqu’à la fin. Un très bon divertissement qui se lit très bien et ne vous décevra pas pourvu que vous ne vous attendiez pas sur quelques choses de trop compliquer. Je lui donne 3 sur 5.
Bonne lecture à tous
Prochain : Getter Robot Volume 2.
Note : Ce texte fut composé en mars 2020.
C'est de nouveau un très bon et beau travail pour une adaptation complexe à mettre en œuvre.
Encore un grand plaisir de lecture !
Second volume très différent d’un premier qui réussissait plutôt bien sa description historique en parvenant avec difficulté à s’envoler. Ici on change de registre en délaissant la chronique sociale pour un scénario d’arnaque. Eugénie avait dit à la fin du tome un qu’elle allait « faire raquer » la grande Sarah et sa supériorité pédante, voici donc son plan assez subtilement présenté par le scénariste, suffisamment pour qu’on n’y voit que du feu. Par l’enchevêtrement de séquences qu’il ne lie pas, Cédric Simon parvient progressivement à mener son histoire comme un agencement de saynètes que la conclusion fera se rejoindre. Le risque de ces schémas est celui du Deus ex Machina, de la conclusion un peu facile, un peu fabriquée. Cependant les personnages sont suffisamment installés (tant dans l’écriture que graphiquement) pour nous détourner l’attention comme les pickpockets qu’ils sont, le temps que la magie fasse son effet.[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/01/20/loiseau-rare-2-la-grande-sarah/
New Cherbourg Stories tome 2.
De nouveau un très bon album, plus intéressant et mieux travaillé que le premier.
Les dessins sont toujours très bien détaillés et d'une grande qualité.
J'aime beaucoup l'idée de ce monde parallèle au notre, très proche mais avec ce petit côté fantastique comme si les inventions de Jules Verne seraient fabriquées par Gustave Eiffel.
J'apprécie aussi énormément le fait que tout (ou presque) les personnages soient traités avec le même égard, il n'y a pas de héros principal et on prend du coup du plaisir à suivre les tribulations de chacun tout le long de l'aventure.
Cette bd avec son côté classique, vintage et moderne à la fois me donne envie de la recommander à tout ceux qui ne sont pas encore tentés de la lire.
Olive est une jeune fille de 17 ans qui s'est inventé un monde imaginaire assez fantastique dans lequel elle se réfugie. Est-ce lié à cet accident d'avion survenu durant la grossesse de sa mère qui quittait la Martinique pour la métropole ? On n'aura pas toutes les réponses durant ce premier tome introductif.
On sait d'ores et déjà qu'il y aura 4 tomes qui sont programmés. C'est une aventure surtout initiatique qui mêle le fantastique à la réalité avec ces astronautes qui ont disparu dont l'un d'eux apparaît dans le monde de notre adolescente troublée ce qui lui crée un sentiment d'insécurité.
On a un peu de la peine pour cette fille qui se coupe du monde comme une autiste et qui devient vite la risée de son lycée par son côté décalé. Elle est suivie par une psychologue mais dont le dialogue est rompue car cette professionnelle ne la suit pas dans ses délires. Bref, c'est un abord assez difficile notamment pour une bd destinée également à la jeunesse.
J'ai trouvé que le dessin collait assez bien pour ce récit parfois étrange et onirique avec des planches présentant des décors surréalistes de toute beauté. Il y a une différence de ton entre le monde imaginaire débordant de couleurs et le réel plutôt sobre ce qui renforce la crédibilité de cette œuvre.
Bref, on a envie de poursuivre l'aventure car c'est original dans son approche et que les questions posées méritent des réponses.
Il ne suffit pas d'une couverture aux tonalités évocatrices (cf la couv' de Ballade pour un cercueil) pour en faire un vrai Blueberry.
Il manque presque tout : Le mode narratif de Sfarr à coup de bulles descriptives, des dialogues minables, un vrai faux Lieutenant Blueberry, une histoire qui se veut plus Corto Maltese (en version pauvre) que de la trame construite du western road movie, une absence complète de recherches historiques, aucune connexion avec l'histoire originelle, des personnages loufoques et l'apothéose : un dessin grossier, sans aucun décor ni plan cinéma, mais quelques dessins en ombres de ci de là qui rendent hommage à Giraud ... En bref, passez votre chemin ! ... et dire qu'il doit y avoir une suite ... je lui mettrais un 1/5 pour avoir osé souiller l'héritage de Charlier et Giraud !
2ème tome d'une très bonne série qui montre la monté du nazisme depuis l'accession au pouvoir d'Hitler.
le coté totalitaire du régime n'est pas apparu tout de suite du moins pas à l'allemand moyen.
n'oublions pas que Hitler est arrivé au pouvoir par les urnes suite à une dépression économique hors normes.
si beaucoup d'allemands étaient inscrits au parti c'était pour la plupart par opportunisme.
cette série le montre bien.
le scénario est comme toujours avec Rodolphe parfaitement huilé.
bien aidé par des dessins qui, s'ils ne sont pas parfaits, sont parfaitement adaptés.
j'attends la suite avec impatience.
« L’objet de votre haine » est toujours mené par une écriture aussi brillante. Les joutes verbales s’enchainent et déchainent passions, trahisons et manipulations. L’orgueil léonin et la rouerie étant parfaitement incarnés par Mederion, souverain aussi dangereux qu’intelligent, et Térys, son ombre au jeu trouble. L’habileté politique sans égale du jeune roi peut à elle seule faire basculer le destin d’Angleon et c’est là toute la force du scenario qui parvient sans cesse à surprendre le lecteur.
Toutefois, on s’approche déjà de la fin du 1er cycle et je m’étonne que cet avant-dernier tome ne fasse guère avancer l’intrigue. Car ces complots fomentés dans le secret des alcôves deviennent habituels et gagneraient à être contrebalancés par un peu plus d’ampleur et d’action. Il est un peu dommage que les arcs narratifs parallèles, plus riches en mouvement, ne soient qu’entr’aperçus dans ce 5ème opus. J’espère donc que le rythme final s’accélèrera sensiblement pour nous offrir la conclusion épique que cette série mérite.
Super série .
De la même veine que l'excellente série "Louis la Guigne" .
On suit les aventures et mésaventures d'un personnage attachant .
Scénario solide, rebondissements, trés beaux dessins .... que dire de plus.
A lire.
Après Aya de Yopougon, on retrouve Abidjan où le commissaire Kouamé réveillé aux aurores est appelé de toute urgence dans un hôtel de passe. Un magistrat vient d’être assassiné ! Débordant d’énergie, Kouamé prend l’affaire en main et se lance à fond dans l’enquête. Mais c’est compliqué… très compliqué…
Bon d’accord, ses méthodes sont quelque peu… discutables ? Des voyous attachés à des radiateurs pendant les interrogatoires, une méthode infaillible pour faire avouer tout et n’importe quoi aux suspects. C’est drôle, vif, plein, d’énergie. En creux, on retrouve des thèmes chers à Marguerite Abouet : les rapports parents-enfants, le poids des coutumes et des interdits... Le dessin est top ! Rapidité de l’action. Couleurs, éclatantes ! Une fin un peu courte. Je recommande pour une bonne dose d’énergie !
Ce fut une agréable série à la lecture mais qui ne restera pas dans les annales. L'intrigue est plutôt très commune. Il y a même des effets archi-conventionnels comme l'esprit du mort qui vous parle comme si de rien n'était alors que vous l'avez trucidé. Je n'ai pas aimé ce virage vers le surnaturel.
Par ailleurs, le dessin au style semi-réaliste m'a semblé manquer de véritable consistance pour éblouir vraiment (malgré des couleurs flashy). On reconnait la patte dynamique du scénariste qui nous offre tout son savoir-faire. Pour autant, ce dernier a un peu abandonné l'idée de clore cette série aujourd'hui abandonnée comme si l'envie avait disparu au bout de 4 tomes. Je comprends pourquoi.
Le plaisir ! Rien que le plaisir ! N'est ce pas le but d'une bd ? N'en déplaise a certains, chipoteur, expert autoproclamé des perspectives et autre analyse...Cette Bd emporte, fais rire et sourire...du plaisir je vous dit...!
Parfois, il m'arrive de détester un graphisme mais d'aimer quand même la bd en soi. Il faut dire que le scénario et le déroulé de ce récit m'ont convaincu.Je regrette peut-être une fin en happy-end mal expliquée et de circonstance. C'est comme un cheveu sur la soupe. Cela fait tâche.
Ceci dit, dans l'ensemble, j'ai passé un agréable moment de lecture alors que ce n'était pas gagné d'avance. Le dessin assez coloré m'a paru trop anguleux et imprécis au niveau des personnages. Cela fait très ligne à la George Gershwin pour ceux qui aurait vu le premier « Fantasia » de Disney dont une séquence lui rend hommage. Bref, c'est stylisé dans le décor !
C'est l'histoire d'un homme plutôt fort en corpulence qui a jadis été un grand jazzman mais il a commis un crime d'amour en voyant sa dulcinée embrasser un amant. Il a détruit des vies mais a refait la sienne. Cependant, le passé ressurgit toujours à un moment ou l'autre et il va falloir payer l'addition.
On va se rendre compte que les choses peuvent être un peu plus compliqué que cela. Bluesman est une véritable descente aux enfers pour rappeler que les difficultés dans la vie peuvent arriver très vite. Musique, amour, tragédie : tout un programme !
Au final, un polar musical à l'ambiance jazz assez réussi.
Mon album préféré de cette série.
Toujours excellemment dessiné, avec des ambiances sous la neige magnifiques. Et un scenario en béton, intriguant à souhait et avec des rebondissements. On croit deviner la suite et on se trompe. En tout cas, ce fut mon cas !
Bravo aux auteurs. !
Comme le tome 4, cette histoire est étonnante et surprend ses lecteurs. Encore du très très bon Rubine.
Et un dessinateur qui maitrise totalement son sujet, pour notre plus grand plaisir.
Comme le tome 1, ce tome 2 est encore un peu "waltherien" dans l'esprit (et les dessins) mais cela va progressivement changer pour trouver sa voie, proche du Maître mais tout de même singulière.
Là aussi, le début est très intrigant, je n'ai pas compris ce qui se passait. C'est venu plus tard, et là encore, le scénario est très bon.
Et comme les dessins ne faiblissent pas, c'est du pur bonheur de lecture.
Cette histoire est surprenante. Au début, je ne comprend pas les motivations des tueurs, les implications de certains personnages, ni ce qui explique l'activité du groupe criminel organisé.
C'est très malin, et bien construit, bien amené. Dessins au top.
J'ai pris le train en marche, au moment où un nouveau tome inédit est annoncé. Je pensais ce titre comme étant du sous-Natacha, mais je me trompais lourdement, et je suis ravi d'avoir écouté les conseils de ceux qui suivent cette série depuis longtemps.
C'est excellent (et cela vaut pour les tomes 1 à 8, que je viens de finir de lire). Non seulement très bien dessiné, mais en plus avec des scenarii réalistes (oui oui), policiers, et très bien foutus. Un certain nombre de fois, je me suis demandé où voulait en venir le scenariste, avant de m'avouer vaincu, n'ayant pas vu venir l'explication.
Rubine est un personnage en 3 dimensions, pas juste une jolie pépée sans âme. Les décors ont du caractère et certaines ambiances sont dignes des meilleurs récits policiers.
Les intégrales sont encore facilement trouvables en librairie ; je conseille de sauter sur l'occasion, sous peine de le regretter.
A vrai dire, je préfère largement Rubine à Natacha, même si la nostalgie de cette hotesse de l'air conserve sa fraicheur dans mes lectures. Un must de la Bd FB, injustement passé sous les radars, mais fort de 4 intégrales, et qui n'a pas pris une ride.
Un classique qui nous apprend un tas de choses et nous promène dans la splendeur des montagnes suédoises.
« Fleur de tonnerre » ce n’est pas l’un des jurons fleuris dont le Capitaine Haddock a le secret mais le titre d’un roman du non moins truculent Jean Teulé paru en 2013. Cette biographie romancée inspirée de l’histoire réelle d’Hélène Jegado, la plus grande tueuse en série de l’histoire de France, a bénéficié en octobre dernier d’une adaptation en bande dessinée par Jean-Luc Cornette et Jürg aux éditions Futuropolis. Ont-ils réussi à rendre le ton si caractéristique de l’artiste entre « true crime » et humour grinçant dans leur one shot de près de 120 p ?
Les œuvres de Jean Teulé ont décidément la côte auprès des bédéistes. « Fleur de Tonnerre » est la septième adaptation de l’un de ses romans et deux autres sont en chantier. Sans doute parce qu’il a commencé lui -même dans le 9eme art et que ses livres sont séquencés et rythmés comme des albums et très visuels dans leur style. Il a fait du roman historique son fonds de commerce et, après Le Moyen Age de « Je, François Villon » , la Renaissance de « Charly 9 » ou d’ « Entrez dans la danse », le XVIIe siècle du « Montespan », il s’est intéressé à des faits divers du XIXe : le drame de Hautefaye dans « Mangez-le si vous voulez » et, ici, l’histoire d’une enfant bretonne fascinée par le personnage légendaire l’Ankou et le pouvoir des plantes et des poisons qui commence sa carrière à huit ans en assaisonnant la bouillie de blé noir de sa génitrice avec de la belladone et va durant près de quatre décennies tuer des dizaines de ses contemporains sans raison apparente.
Au départ, le duo Cornette et Jürg, qui avait déjà œuvré sur « Ziyi » paru aux éditions Scutella en 2013, souhaitait adapter « Mangez-le si vous voulez » mais ils se heurtèrent au refus de nombreux éditeurs effrayés par la noirceur du propos. Ils reportèrent donc leur choix sur « Fleur de Tonnerre » rendu plus acceptable par la distanciation introduite par l’humour dont fait preuve le romancier au fil du texte.
On y retrouve ainsi les anachronismes langagiers à double sens chers à Teulé : Hélène conseille par exemple à ses clients de goûter son gâteau « trop mortel » et surtout le duo comique des perruquiers normands. Ces derniers croisent, au fil des décennies, le chemin de l’héroïne éponyme et ne cessent de faire sourire le lecteur grâce à leurs silhouettes de Laurel et Hardy, leurs avanies, leurs propos dignes de Bouvard et Pécuchet, et finalement grâce à leur « acculturation » car ils finissent plus bretonnants que les Bretons ! Cette dimension comique est l’une des forces de l’album car, contrairement au film homonyme de Stéphanie Pillonca, il conserve le mélange des genres. C’était d’ailleurs la seule exigence manifestée par Teulé auprès du tandem d’auteurs.
Mais comme le romancier et la réalisatrice, ils gardent également la profondeur du personnage principal. Contrairement à deux autres albums consacrés à l’empoisonneuse -« Hélène Jegado » de Berthelot et Moca paru chez L’Apart en 2013 et « La Jegado » de Keraval et Monnerais paru aux éditions Locus Solus en 2019 - qui la dépeignent come folle et laide telle qu’elle apparait à son procès, le « Fleur de Tonnerre » de Teulé, Jurg et Cornette s’attache à la fillette puis à la jeune femme. Ils arrivent à nous faire éprouver empathie et presque fascination d’abord parce que l’héroïne est dessinée comme une belle jeune femme, une « sirène » irrésistible, ensuite parce qu’elle est présentée comme une victime de son milieu socio-culturel : enfant d’une mère peu aimante qui la rabroue sans cesse et la terrorise à l’aide de légendes, elle est élevée dans la peur et dans un milieu rude. Les épisodes de Notre dame de La haine de St Yves de vérité ou des naufrageurs, si violents et invraisemblables qu’ils paraissent, sont pourtant véridiques et montrent bien comment le milieu étouffe et suscite la folie. Enfin, Hélène est également décrite comme capable de sentiments : elle tombe follement amoureuse, tente même de mettre fin à ses jours, et dans une superbe scène se montre même charitable en abrégeant les jours d’un vieil instituteur fatigué de la vie.
La couverture montre d’emblée la richesse du propos : une jeune fille blonde regarde dans notre direction avec un air sévère. Elle ne ressemble en rien à l’image traditionnelle qu’on a de la Bretonne : pas de coiffe blanche de dentelle empesée mais une épaisse jupe, un tablier de domestique et une cape noire à capuchon. Autour d’elle le paysage paraît menaçant : flots houleux, rochers abrupts, ciel rouge de tempête aux nuages noirs et menhir semblable à une pierre tombale. Quelques fleurs au premier plan pourraient donner un côté bucolique mais il s’agit de scabieuses, appelées également « fleurs des veuves » ou « fleurs de tonnerre » et réputées pour leurs vertus dangereuses. Ainsi un paysage bucolique et champêtre devient menaçant et une fillette, incarnation de l’innocence, apparaît finalement comme celle de la mort puisque son expression et sa cape évoquent la grande Faucheuse... Les pages intérieures sont tout aussi réussies on y trouve de superbes pleines pages telle la page inaugurale. Le dessin peut se déployer car le gaufrier n’excède pas les six cases et on a souvent de grandes vignettes magnifiquement composées. L’œuvre est divisée en chapitres introduits par des médaillons qui reprennent des détails bretons : calvaires, statues, village et soulignent encore une fois l’importance du milieu. Si l’héroïne est magnifiée, on y trouve également une belle galerie de tronches et de trognes qui redonnent bien le style enlevé de l’auteur. L’album est par ailleurs réalisé en tons d’ocres et de sépia ravivés de rouge par endroits. Cette bichromie évoque les gravures du XIXe et montre d’emblée la complexité de l’œuvre et le mélange des genres : la palette est en effet à la fois sombre et lumineuse, chaleureuse et froide…
L’album est donc une vraie réussite tant sur le plan du découpage que du dessin. Il restitue parfaitement le côté tragi-comique du récit initial et l’on pourrait même dire qu’il excède parfois son modèle car il est finalement plus rythmé que l’œuvre originale dans laquelle les crimes avaient un côté répétitif. « Fleur de Tonnerre » : un roman graphique garanti sans arsenic mais plein de saveurs !
Ancien snipper chez les Navy Seals, Chris Kyle est un héros américain au sommet de sa gloire. Un héros qui a, à son actif, 160 morts… minimum. Sa légende grandit encore quand de retour aux States, il aide les vétérans victimes de stress post-traumatique. Le 2 février 2013, l’un d’eux, Eddie Ray Rough, l’abat froidement. Sa mort secoue l’Amérique qui prend en pleine figure l’assassinat de son héros par un ancien d’Irak qui souffre de grave dépression. Au-delà du fait divers, c’est tout un questionnement que met en place Fabien Nurry pour déconstruire pièce par pièce la figure du héros et pour faire remonter à la lumière ce qu’on voudrait ne pas voir : le mal qui ronge ses soldats et qui les rend difficilement réadaptables à une vie en société. Sacré challenge de passer après Clint Eastwood et « American snipper » ! Mais Fabien Nurry qui s’appuie sur une solide documentation réussit le pari et nous livre un récit « clinique », glaçant à souhait. C’est magnifiquement dessiné par Brüno qui restitue, lui-aussi, la froideur et le malaise qui se dégagent du récit. Y’a pas à dire, ça refroidit et ça fait réfléchir…
très bonne seconde partie d'album également, se déroulant à partir de quelques jours avant B.Y. narrée par un stormtrooper clone
Un excellent western dans la lignée d'"il était une fois dans l'ouest". Biasco-Martinez adapte remarquablement cette histoire de vengeance. Il y a de la violence et de l'émotion. Le récit est porté par un découpage et un dessin qui est meilleur d'album en album. Du vrai cinéma.
C'est vraiment une tuerie dans tous les sens du terme !!!
à lire et relire, soucis du détail excellent
vivement l'acte 3 ( 4, 5 ..... :-) )
BRAVO monsieur Petrimaux et MERCI
C'est de la bd estampillée d'une certaine époque révolue mais qu'on peut trouver à notre époque actuelle ce qui donne un curieux goût. Moi, j'aime bien. Cette association d'auteur avait tout pour me plaire.
Il est vrai que le dessin de Dany m'a toujours assez impressionné. Il sait très bien dessiné les femmes avec ses contours généreux. Il sera justement question de femmes et cela ne sera pas aux goûts des féministes de tout poil.
Nous avons en effet un homme tombeur et charmeur qui a bien profité des femmes durant sa vie sans jamais s'engager, en étant tout simplement un électron libre qui ne promettait rien que du plaisir. Il est l'incarnation ou la cible de ce que peuvent détester certaines femmes. Les marâtres n'auront qu'à s'abstenir !
J'avoue que j'ai beaucoup aimé cette liberté de ton ainsi que ce récit qui réserve bien des surprises notamment un final assez inattendu.
Bref, le talent sera au rendez-vous avec une bonne exploitation de ce sujet. La subtilité et la psychologie sera de mise également. Certes Mesdames, c'est un homme qui passe mais pour un de perdu, dix de retrouvés !
Bien déçu par cet album !
Le concept est toujours bon : l'Ouest sauvage avec une figure mythique telle que Buffalo Bill, même si c'est un personnage très controversé : tueur d'Indiens, massacreur de bisons, baratineur devant l'éternelle...
Le scénario est bien construit mais le final est décevant sans explication sur le fond de l'histoire que nous venons de vivre.
Ce 1er tome est sympathique mais pas de quoi s’emballer non plus.
A partir d’une base ultra référencée – des voyageurs s’échouant dans un motel vide au milieu de nulle part, cernés de gens plus ou moins louches – « Valhalla hotel » fait monter tranquillement la sauce avec de bons ingrédients. Mais vu la couverture et l’affiliation évidente avec « Il faut flinguer Ramirez », je m’attendais à beaucoup plus détonant. Les dialogues restent assez sages et le rythme n’a rien de trépidant. Les différents personnages sont pourtant bien incarnés et immédiatement identifiables. Mais leurs rôles étant encore trop flous à l’issue de ces 60 planches, il est difficile de s’y attacher pour l’instant.
D’autant que le dessin est bon, mais particulier. Si les tronches des acteurs sont bien trouvées et l’action parfaitement rendue par des cadrages dynamiques et efficaces, l’obsession géométrique de Fabien Bedouel m’a paru en revanche un peu décalée. Comment peut-on tracer à la règle les bords d’une route poussiéreuse au Nouveau-Mexique ?? Idem pour tous les bâtiments et chaque élément de décors…Tout est rectiligne, lisse, soviétique. Si l’on rajoute une colorisation ingrate (personnages jaunâtres, fonds de cases neutres) qui refroidit tristement l’action censée se dérouler sous une chaleur désertique, on peut avoir quand même une légère impression de trop peu. C’est frustrant car on devine clairement un gros potentiel à la clé. La lecture est d’ailleurs très agréable. Mais avec une image un peu plus naturelle et mieux texturée, son effet serait décuplé.
Ces petites critiques ne m’empêcheront pas bien sûr de suivre cette série qui connaitra probablement un beau succès. Allez, go !
Un excellent one-shot bien violent.
Cette série continue d'être une réussite.
Les personnages sont bien travaillées.