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Cet album est formidable ! Ça faisait longtemps que je n'avais pas autant ri et en ces temps compliqués ça fait du bien.
Je le recommande à tous !
Bravo aux auteurs !
Gregoire
Très bel album qui doit beaucoup au dessin et encrage magnifique de Mastantuono qui est un maître en la matière. Le noir et blanc le met à l'honneur.
L'histoire raconte les aventures de Deadwook Dick, un jeune noir qui s'engage dans l'armée juste après la guerre de sécession pour échapper à ceux qui le traquent. Il rejoint donc le 9e régiment de cavalerie, exclusivement constitué de soldats noirs hormis l'officier supérieur. Il va devoir affronter une horde d'indien pour sauver sa peau. Un scénario peut être un peu simpliste mais qui permet de montrer les rapports humains et les traumatismes post guerre de sécession. Très agréable à lire.
J'ai adoré ce premier tome, une bonne BD de Science-fiction, avec des dessins et des couleurs au TOP, le scénario est vraiment pas mal lui aussi; au début j'avais quelques certitudes sur l'univers où les protagonistes évoluaient et bien finalement tout est parti en éclat, on est agréablement surpris je trouve. bel univers, je vais clairement prendre la suite!
Très belle découverte que cette trilogie qui allie romanesque, Histoire et un graphisme à la fois très artistique et totalement adapté au propos. Pour sa seconde BD, la dessinatrice remarquée sur l’adaptation BD du succès ado Les Colombes du roi soleil se fond dans l’époque et l’atmosphère totalement romantique voulue par les scénaristes, des auteurs de théâtre et de cinéma. Dans un style léger tout en courbes et aplats de couleurs franches qui rappelle Olivier Pont ou Marc-Antoine Boidin, elle offre au regard les paysages de l’hiver de la Russie de 1917. Alliant des textures précises et décors rigoureux avec des personnages esquissés sans encrage, on reconnaît le style des livres jeunesse, très libres graphiquement. Mayalen Goust sait pourtant garder une bonne lisibilité même dans les séquences d’action et alterne une très grande variété de découpages, des pleines pages (voir doubles pages à la coupe), dessins qui sortent de leur cadre et une multitude de cadrages qui rendent la lecture hautement dynamique. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/02/12/kamarades-integrale/
Pour une première œuvre, c'est vraiment réussi je trouve ! Le dessin est parfois un peu brouillon mais ça donne du charme à ce manga qui se veut chaotique
J'ai rapidement accroché à l'histoire racontée, la personnage principale est attachante, l'histoire est un peu émouvante
Je le recommande !
Voici un manga qui décrit la ville des habitants d'une île assez près des côtes japonaises. Visiblement, la vie y est très paisible surtout pour les retraités. On assistera surtout à un regard tendre au travers de personnages assez sympathiques, toujours accompagnés de leurs chats, et au fil des saisons qui passent.
C'est une œuvre assez bienveillante où il ne se passera pas grand chose de spécial. On vit au jour le jour au rythme des tâches quotidiennes. On pourrait penser que la désertification des zones rurales est l'un des thèmes mais pas vraiment. Les amoureux des chats (dont je ne fais malheureusement pas partie) pourront y trouver leur compte mais qu'eux.
Pépé Daikichi et son ami pêcheur Pépé Iwao n'auront plus aucun secret pour vous. A moins que vous ne vous laissez tenter par le café de la belle Michiko qui est une excellente cuisinière. Le récit se concentrera également sur Wakata que les habitants ont affectueusement surnommé le jeune docteur.
Le dessin est presque totalement dépouillé mais il y a une touche de colorisation qui donne un peu de charme graphique à l'ensemble.
J'avoue que c'est une lecture plutôt calme et paisible en déconnexion de notre monde réel. Certes, il faut regarder au-delà de la banalité pour ressentir l'essence de ces petites choses simples mais essentielles comme la tendresse.
Je viens de découvrir cette formidable série cinq ans après son lancement et trois albums parus sur les quatre prévus. L'écriture est remarquable. J'ai été emballé par le premier album. Le dessin de Maël peut dérouter par son apparente simplicité et son côté jeté mais en y regardant bien, il révèle sa grande richesse. le dessinateur sait mettre en scène chaque case, se placer sous l'angle le mieux approprié pour servir le récit. Il utilise aussi habilement les aquarelles pour bâtir avec sobriété et une palette restreinte des ambiances et des lumières très subtiles. Ses paysages et ses vues larges, s'ils n'en jettent pas plein les yeux, n'en sont pas moins capables d'évoquer les lieux où évoluent les personnages avec une rare véracité.
Le vent de l'aventure souffle sur cet album. Il souffle sur les personnages, les fait vaciller, les fait avancer, les stoppe ou les détourne carrément de leur route, les jette dans le pétrin ou sur les mers, ou les deux à la fois. Et c'est dans leur capacité à se servir de ce vent, ou a s'en accommoder, que les personnages grandissent ou périssent, se libèrent ou se consument.
L'aventure, lorsqu'elle est développée par deux auteurs de ce talent, a un parfum qui rappelle les plus beaux textes littéraires du genre. Une telle réussite dans un domaine de la fiction pourtant si souvent visité, c'est remarquable.
Une œuvre colossale dans tous les sens du terme ! 300 pages chargées d’un texte dense, intense, dans lequel s’est littéralement fondu Luz, avec une puissance et une liberté éblouissantes. Ses dessins enflamment les planches avec la même énergie rageuse que les mots de Virginie Despentes. Le résultat est une véritable dissertation graphique sur le thème « sex, drugs & rock n’roll ».
C’est extrêmement long à lire mais il fallait bien ça pour décortiquer aussi précisément le milieu underground des années 80/90, dans son nihilisme, sa fureur et sa démesure. Avec, en filigrane, le souvenir persistant de tous ceux qui y sombrèrent.
« Vernon Subutex » n’est pas qu’une adaptation, c’est la BD exceptionnelle de deux très grands auteurs en parfaite symbiose.
Par contre, inutile de préciser que tous les tenants d’une morale proprette passeront leur droit chemin !
un très bon western, qui se lit très bien sans connaitre la série Chinaman. le travail de Taduc et Letendre est vraiment fort. bravo pour ce gros album.
Cet avis vaut pour les deux tomes existant à ce jour.
La thématique du voyage dans le temps est un élément de science-fiction qui a tellement été exploité, qu'il en devient difficile de se démarquer (en BD comme au cinéma d'ailleurs).
L'autre problématique inhérente réside dans le fait de maintenir un scénario à la fois intéressant, ludique tout en évitant le sentiment de redite que cela pourrait occasionner.
"Paradoxes" entend explorer les différentes possibilités du voyage temporel en utilisant un gros socle d'arguments et d'idées scientifiques solides, avant de passer à la science-fiction, tout en racontant une histoire d'amour.
Les auteurs vont donc mélanger les temporalités et croiser les univers parallèles, ce qui va avoir pour conséquence de nous perdre au fur et à mesure (le deuxième tome pousse le bouchon loin dans cette direction), nous avons donc le droit à un scénario alambiqué, ce qui risque de laisser plus d'un lecteur sur le carreau.
Le dessin est correct mais j'ai constaté à plusieurs reprises que cela manquait parfois de reliefs, de vie (au niveau des visages) voire de détails sur certaines cases.
L'enchaînement des cases est réalisé avec efficacité et, comme dit au-dessus, avec un mélange des univers.
La fin du deuxième opus pourrait éventuellement laisser présager d'une suite, heureusement les auteurs se sont arrêtés au bout de deux tomes !
A conseiller aux amateurs de voyage temporel, autrement c'est sans plus.
Depuis des mois, un tueur en série met la police parisienne en échec et défie les plus fins limiers du 36 Quai des Orfèvres. Il faut dire, qu’à chaque nouveau meurtre, les enquêteurs découvrent une mise en scène particulièrement macabre et désopilante. Le divisionnaire, au langage fleuri à la Audiard, et sa brigade de bras cassés - il faut bien le reconnaître - deviennent la risée de la presse. Et pour couronner le tout, on lui envoie un bleu qui n’est autre que le fils du ministre de la justice, le jeune Pierre Caillaux. La situation est déjà assez compliquée comme ça pour ne pas, en plus, s’encombrer du rejeton du ministre. A peine arrivé, le jeune diplômé est aussitôt redirigé vers L'Ecluse, un policier relégué au sous-sol dans ce qui lui sert de bureau. Mis à l’écart de l’affaire qui occupe tout le commissariat, les deux compères vont enquêter tranquillement sur un autre meurtre, commis du côté de la cour Saint Émilion, haut lieu du négoce de vin pour la ville de Paris. L’Ecluse qui porte bien son nom a le physique et le caractère de Gérard Depardieu, ce qui en fait un personnage fort sympathique.
On dirait du Maigret avec des angles intéressants sur les débuts de la police scientifique et sur les éternelles querelles entre anciens et modernes. L’histoire est bonne mais le scénario trop haché. L’action a du mal à se développer graphiquement du fait d’un manque de liant entre les cases. Un peu longues aussi les planches qui mettent en scène uniquement les bureaux du 36. Heureusement, que les dialogues sont argotiques et drôles à souhait ! Le dessin aux lignes fuyantes est vraiment beau avec des perspectives superbes sur les rues de Paname. On s’immerge avec plaisir dans ce Paris du début du siècle aux couleurs fanées. Ce n’est pas l’enquête du siècle mais on passe un super bon moment de lecture.
Beauté graphique. Scénario remarquable en trois actes.
Une belle réussite sur la nature humaine profonde.
A découvrir sans tarder.
La lecture de ce titre me laisse sans voix et me plonge dans un état de sidération profond.
Lucky Luke, héros de notre enfance à tous, se lance dans la propagande indigéniste.
Cet album qui carricature les blancs comme racistes est entièrement consacré à casser du blanc.
Thème d'actualité mais ô combien opportuniste.
L'histoire (si l'on peut dire) est un agrégat de stéréotypes malaisants sans humour.
Et un final exceptionnel, au cours duquel pour libérer tout le monde des chaines de la société de cette époque, les méchants meurent.
200 méchants meurent dévorés par les crocodiles.
Le dernier mort dans Lucky Luke est mort en 1954.
Alors le scénariste, pour se démarquer (?) de son prédécesseur, organise tout en douceur la mort de 200 personnes toutes plus méchantes les unes que les autres.
Et comme par hasard, ce génocide concerne 200 blancs.
Waouh pour une lecture pour les enfants, il est vrai que c'est inquiétant de trouver jubilatoire la mort de 200 personnes.
En conclusion, je ne recommande surtout pas de lire ou pire d'offrir cet album à votre progéniture tant une telle propagande est dérangeante. Et pour ma part, je ne lirai plus Lucky Luke tant que le scénariste n'aura pas changé.
Triste histoire. J'en suis dépité...
Histoire très prenante qui se dévore littéralement. Décidément F. Nury a le don de nous emporter dans son univers. Mais malgré ce plaisir évident, j'ai trouvé que les recettes de narration, surtout le caractère des héros, étaient identiques à d'autres récits. Ainsi le "terroriste/révolutionnaire" avec son aspect violent et cynique ressemble fort à ce qu'il y a dans Katanga. Il en va de même dans le premier volume pour le caractère de l’aristocrate russe (pleutre et plutôt gentil!).
Mais bon l'ensemble est efficace.
Pamphlet sur la guerre d’après, celle qui ronge les âmes. Quand le retour salvateur ne rime qu’avec douleur, le sens de la vie devient bien abstrait. Classique dans son développement mais pas consensuel dans l’idée développée lors de l’épilogue. Grand angle nous offre une nouvelle fois un excellent dossier de fin d’ouvrage pour approfondir le sujet et nourrir notre réflexion.
Résumés petits formats des albums d'Astérix sorti en 1973 pour les station ELF. On y retrouve les dessins et case bien connus par ailleurs. Uniquement pour collectionneurs
Album retrouvé dans ma bibliothèque. Je l'avais oublié, y compris son existence.
L'éditeur écrit en 4ème de couverture qu'il a pris la décision d'éditer sur le synopsis. Je le crois car si le dessin est très beau, J. P. Gibrat joue "facile" et racoleur en dénudant les héroïnes, le scénario est très léger et pas assez fouillé.
Bref l'idée de départ était sympa mais faire beau et étrange ne suffit pas à faire quelque chose de grande qualité. , surtout si on compare avec ce que produit Boucq et Charyn.
Un album qui se laisse lire sans réel plaisir.
L'intrigue est morne, progresse lentement, sans réelle surprise. On avance au gré des flashs back de Neige, d'Aubépine et d'un message post mortem de Northman. Un album sans connexion directe avec les précédents.
Une double intrigue se mêle avec les possibilités d'un remède contre le mal d'Orion, et l'espoir d'une autre contre le dérèglement climatique qui affecte l'Europe. Dans les deux cas la solution passe par Neige.
On peine à comprendre pourquoi ce n'est qu'à l'aube de sa vieillesse que Neige découvre un message crucial laissé par Northman, son mentor disparu, tant d'années après sa mort.
Un album ou la fatigue d'un Neige vieillissant se ressent...
La BD en impose avec ses 62 planches, son livret technique et sa couverture agressive.
Les auteurs s'appuient sur des faits réels pour mettre en place leur récit et cela donne à chaque fois de la profondeur à l'histoire.
Cependant, le scénario est comme toujours très superficiel et n'est qu'une suite d'évènements, de rencontres ou de scènes de guerre.
2,5 étoiles pour ce tome.
C'est le témoignage d'un auteur ayant vécu son enfance dans les années 70 en ayant des parents militants du parti communiste. Il a été très vite sensibilisé à la question de la justice sociale pour changer la société. Il a participé avec son père aux manifestations mais également au collage des affiches lors des différentes élections. Il a vécu les fêtes de l'humanité tout en achetant le Pif Gadget. Il a chanté l'internationale etc...
On peut avoir des opinions politiques différentes et suivre ce témoignage d'une époque passée ensemble. Tout le monde n'a pas eu « la chance » d'avoir des parents communistes. A noter que les socialistes commençaient à avoir le vent en poupe. La BD nous fera revivre l'élection mythique de 1981 avec le visage qui s'affiche sur l'écran pour nous présenter le nouveau président de la République.
Il est vrai que l'auteur ne nous fait pas l'apologie du communisme fort heureusement car cette idéologie est quand même responsable de millions de morts sous les purges de Staline. C'est plutôt des clins d’œil sur la tendance d'une époque vu par un enfant (à savoir l'auteur).
J'avoue que j'ai bien ressenti avec une certaine nostalgie l'atmosphère de ces années 70 gouverné par le président Valéry Giscard d'Estaing. Cependant, au final, on aura plutôt droit à des lendemains qui déchantent !
j'aime le style de vincent Perriot dans les dessins et le rythme et j'ai aimé Belleville story ainsi que Paci.
Je sais préféré le style polar, aventures à la science fiction et cela se confirme encore avec ce one shot
J'ai apprécié les dessins sur double pages et la mise en place de l'action jusqu’à l'entrée de notre héros dans la ville mais vraiment bof pour la suite des 100pages...
Un album très sympa. Les dessins, le scénario, l'ambiance, le background, rien à redire.
Cela promet une belle épopée !
3,5 étoiles !
J'ai moins bien noté ce tome car il ne fait pas beaucoup avancé l'histoire... il démarre le troisième cycle de la série et c'est dommage qu'il n'apporte pas plus que ça
Peut-être que l'auteur voulait simplement se focaliser très particulièrement sur Terry, étant donné que c'est le plus jeune il est moins en vue que les autres héros depuis le début de l'aventure, et cet album est donc un moyen de le mettre en avant
C'est sympa mais moins attractif que les autres tomes, mais ça n'enlève rien à la qualité de la série ni au génie de Vehlmann
Super album !! J'aime beaucoup la tournure que prend l'intrigue mystérieuse de cette série. L'auteur répond à quelques questions et aussitôt, il en soulève d'autres : on ne s'ennuie pas, c'est génial :)
Très bon début, on est déjà bien plongé dans le mystère ! Je trouve que cette série suit vraiment un bon rythme au fil des albums : ni trop lent, ni trop rapide
Je recommande vivement cette série !
Un premier tome vraiment saisissant ! J'avais lu que cette série était digne d'un blockbuster, et ce premier tome n'a pas contredit cette affirmation, je vais vite me procurer la suite
Quel magnifique démarrage de cette série qui regroupe tout ce que j'aime : intrigue, techno futuriste, rapport à la science et à la mystique. Vivement le T2
A l'issue de la lecture de ce premier tome, que retenir de Julie Doohan ?
Qu'il s'agit d'une irlandaise au caractère bien trempé, qui sait faire parler la poudre face à la concurrence, et placer quelques crochets au visage des malpolis ^^
Plus sérieusement, cette bande-dessinée qui se déroule durant la Prohibition n'est pas trop mal puisque mêlant action, réglements de compte, drame et fusillades: on ne s'ennuie pas une seule seconde !
Pour le moment, l'histoire de façon globale accumule les poncifs du genre et quelques passages obligés inhérents au film de gangster. En soi, ce n'est pas mauvais mais rien de nouveau sous le soleil, néanmoins là où cette oeuvre va se démarquer de toutes les autres correspond à son personnage principal (une jeune femme irlandaise donc) et à son unité de lieu; en effet, tout se déroule en pleine campagne américaine dans une petite ville, alors que généralement ça se passe du coté des grandes métropoles (Chicago, New York, Détroit).
Le dessin est agréable et les couleurs sont correctes. Là où en revanche je suis un peu plus sceptique concerne les visages un peu figés ou manquant d'expressivité/détails sur certaines cases, ce qui est dommage.
Notons également le gros clin d'oeil au film "Pulp Fiction" au détour d'un dialogue à propos des pâtes au beurre françaises (page 18).
Une bande-dessinée sympathique, j'attends de voir où la suite va nous mener et surtout si les auteurs vont réussir à davantage démarquer l'oeuvre et déjouer mes attentes.
A déguster autour d'un bon verre de bourbon et avec un disque de Duke Ellington (de sa période au Cotton Club) ^^
Cette BD est là pour nous rappeler qu'un juge peut très bien faire son travail et avoir été un assassin durant sa jeunesse : ce n'est pas incompatible pour rendre la justice. Tous les espoirs sont permis pour exercer une profession honorable. A quand un malfrat à l’Élysée ?
Plus sérieusement, ce juge a bien caché son jeu en s'inspirant d'une autre criminelle qu'il a contribué à faire arrêter. Pas vu, pas pris : tel est la devise. A vrai dire, je déteste un peu cette hypocrisie. Mais bon, en l’occurrence, notre magistrat a usé de beaucoup de ruse pour échapper à la prison.
On va suivre son parcours, son enquête et cela se révèle assez passionnant. On ne lâche pas une miette jusqu'à la dernière page pour savoir s'il va s'en tirer à aussi bon compte. Comme dit, il n'y a pas de justice en ce bas monde. C'est juste une erreur de parcours !
Magnifique, autant par les histoires de Christin que les beaux dessins de Lesueur. Christin, toujours à l'avant garde : cette BD de 1978 était prémonitoire. Elle est complètement actuelle.
J’ai beaucoup retardé le moment de lire cet album de peur d’être déçue mais comme j’aime vraiment le dessin de Matthieu Bonhomme, j’ai fini par l’acheter et le lire. C’est fou ce qu’il pleut dans cet album ! Trempé jusqu’à l’os, Lucky Luke arrive dans la petite ville de Froggy Town. Après avoir confié Jolly Jumper au propriétaire de la grange du village, il rejoint le saloon pour y passer la nuit. Alors que la soirée s’annonce des plus calmes, un type mi provocateur mi simplet défie au revolver l’homme qui tire plus vite que son ombre. L’incident est rapidement clos mais tout se complique quand le frère de l’homme en question s’en mêle. Lucky Luke découvre alors que la sécurité de la ville est assurée par trois frères, sheriffs à tour de rôle.
C’est alors que Lucky Luke fait la connaissance de celui, Doc Wednesday, qui sera son compagnon d’aventure pour cet album. L’histoire démarre vraiment quand la population de la ville confie à Lucky Luke l’enquête sur l’attaque de la diligence qui transportait la récolte d’or des mineurs.
Il est très intéressant de voir comment Matthieu Bonhomme, un fan de Lucky Luke, interprète le héros et met en valeur les éléments qui lui semblent essentiels dans sa personnalité. C’est bien vu ! Il remet en jeu la légende du cowboy qui tire plus vite que son ombre, confirme son rôle de justicier, lui rappelle qu’il est temps d’arrêter du fumer – ça c’est drôle ! J’ai beaucoup aimé aussi la distance graphique que le dessinateur prend avec la série. Décor de western mais légèrement décalé. Le début est très réussi, la fin un peu convenue.
Le dessin est aussi dur que la cruauté des personnages ! L'atmosphère est glaciale ! Du sang, du sang et encore du sang...
Âme sensible s'abstenir
Album très décevant, pour lequel j'ai vraiment du mal à comprendre les nombreuses critiques positives.
Outre les nombreuses incohérences du scenario et ficelles un peu faciles au bénéfice d'une trame cousue de fil blanc, la critique sociétale de l'auteur est franchement au ras des pâquerettes.
J'ai eu l'impression de retrouver les réflexions "fin de soirée" de mes années lycéennes... Pourquoi pas, mais on est très loin du chef d'œuvre, et il y a tellement d'autres œuvres SF plus pertinentes (et c'est un non fan de SF qui parle) que je considère malheureusement cet album sans intérêt.
S'agissant du dessin : certains paysages sont splendides, mais l'ensemble est gâché par les personnages et en particulier leurs visages.
Je n'arrive pas à comprendre que cette bd ait pu recevoir un tel accueil !
C'est aussi moche que creux. Invoquer deux IA omniscientes pour enfiler pendant 267 pages des niaiseries métaphysiques sous un ton pompeux, il faut non seulement n’avoir rien lu mais être affublé de l’orgueil des incultes pour pondre un tel ouvrage.
Pardonnez ma colère mais j’ai acheté cette BD après en avoir lu la critique de BD – Gest et je le regrette amèrement tant je déteste avoir dans ma bibliothèque une œuvre qui me fait honte et que je ne peux partager.
Cela faisait un moment que je devais lire cette bande-dessinée et, à l'occasion de la sortie de l'intégral regroupant les trois albums, je me suis enfin décidé à m'y attaquer.
L'histoire tourne autour du naufrage du Lusitania en 1915 au large de l'Irlande, torpillé par un U-boot allemand, mais pas que, puisque nous suivons une série de personnages d'horizons divers et variés qui vont être plus ou moins liés à cet évènement et ses conséquences.
Le premier opus plante le décor, le contexte historique, les personnages et les tenants/aboustissants en terme de géopolitique et d'espionnage, et ce en utilisant le principe d'un récit choral (procédé qui va être également exploité sur les deux autres opus). Le deuxième tome traite de la traversée de l'Atlantique et du naufrage avec son lot de rebondissements. Le troisième et dernier tome s'attarde sur les survivants qui recherchent la vérité sur le naufrage et les vraies raisons qui l'entourent.
Là où on pourrait craindre d'être perdu en passant d'une intrigue à une autre, ou d'un personnage agent simple ou double à un autre, il n'en est rien puisque c'est efficacement bien mis en page et cela ne perd pas en temps inutile (nous allons à l'essentiel sans pour autant sacrifier les personnages et les émotions).
Le seul défaut serait le fait d'avoir introduit autant de personnages, le temps d'exposition étant réduit et certains d'entre eux sont mieux traités au regard d'autres beaucoup plus anecdotiques.
Les dessins sont beaux et dynamiques, tantôt mettant l'accent sur l'action et l'histoire de ces personnages, tantôt sur des compositions marines (le U-boot, le naufrage, le plan de fin du troisième album).
Les décors ne sont pas en reste: on part des quartiers/docks de New York au quartiers brumeux de Londres, en passant par la côté irlandaise avec un petit tour en France et Belgique; le dénominateur commun étant l'océan toujours à proximité.
Une oeuvre que je recommande de lire :)
Je ne suis jamais entré dans cette BD.
Il s'agit juste d'une succession de références à Lovecraft, maladroitement mises bout à bout.
Il manque clairement une histoire. Un lien entre tous ces éléments.
Et les pavés de texte à la fin de chaque épisode, qui redisent exactement ce qu'on nous a montré en BD.
Les tomes 2 et 3 souffrent des mêmes problèmes.
Je précise que j'adore Lovecraft et j'apprécie généralement le boulot de Moore.
1/5 : sans intérêt
BD farfelue mais assez grave aussi : Arthur MEME, le héros, n'est plus propriétaire que des murs d'enceinte dans le grand domaine de Mornemont. Sorte de concierge décalé, on le suit dans ses déambulations au sommet des murailles, lui qui tente de retrouver la propriété de tout le domaine.
De très bonnes idées, loufoques et poétiques. Le style personnel de Tardi pour les dessins : la rencontre des deux génies de la BD (Forest et Tardi) tient ses promesses... Jusqu'à un certain point car au bout d'un moment le soufflé à tendance à retomber et le final est à la fois un peu bâclé et un peu trop sérieux.
4/5 : à découvrir.
J'ai beaucoup aimé cette histoire merveilleusement racontée par Tiburce Oger qui a fait du chemin depuis sa fameuse série «Gorn ». A noter une belle couverture qui est encadré par une dorure qui la met en valeur.
Le récit est magnifiquement illustré. Certaines pages sont de toute beauté aussi bien les paysages enneigés du Dakota en passant par les plaines désertiques de l'Arizona puis du Mexique. C'est réellement d'une beauté sidérante. Tiburce Oger est sans doute l'un des meilleurs dessinateurs en ce qui me concerne. La maîtrise est parfaite à tous les niveaux.
C'est une jolie quête initiatique d'un vieux cow-boy solitaire à la recherche de sa fille disparue qu'il n'a jamais connu. Il va être accompagné à un moment donné par un ghost kid dans son voyage. Cela lui sera fort utile tant il y aura des embûches car on ne croise pas que du beau monde.
Au final, un beau western à l'allure cinématographique. Une belle chevauchée attend le lecteur.
Un vrai coup de coeur.
Blain profite de ce western pour se faire plaisir et développer son style personnel.
Niveau graphisme on en prend plein la vue : les dessins sont hyper dynamiques, réduits à l'essentiel : des silhouettes, du mouvement, des aplats de couleurs.
Les histoires ne sont pas forcément très originales, mais c'est exactement ce qu'on veut dans un western : de l'action et des grandes gueules. Et on est servi.
5/5 : cette série fait partie de ma bédéthèque idéale.
Cette BD, c'est avant tout une ambiance. La fin d'une époque, la mort des petits commerces... Servent avant tout à créer une oeuvre dédiée à la mélancolie.
Les graphismes sont épurés mais parfaitement maîtrisés. Pleins de petits détails, que ce soit dans les dessins ou dans les petites anecdotes.
Une très bonne BD, pas vraiment joyeuse mais pas plombante non plus.
Franchement, je n'ai jamais rien lu de comparable.
4/5 ça mérite clairement d'être découvert.
On ne retrouve pas encore la patte de Seth dans ces premières BD.
Les déboires sentimentaux d'un jeune ado, pas forcément très bien mis en scène.
1/5 : franchement dispensable
Gros coup de coeur, je l'ai lu il y a 4 ans et j'en ai encore d'excellents souvenirs.
Seth a vraiment un style à part, que ce soit dans le graphisme (minimaliste mais super bien maitrisé) ou dans la narration (l'art de rendre l'anodin passionnant).
Suite à cette lecture j'ai voulu lire toutes les autres œuvres de Seth, et La Confrérie des cartoonistes reste sa meilleure BD, à mon avis.
5/5 : dans ma bédéthèque idéale.
Très bonne série, qui va crescendo.
Les thèmes s'entremêlent (années 20, racisme, recherche du père, archéologie...) et ça donne une bonne histoire.
Niveau dessin c'est correct, très classique mais plutôt bien maîtrisé.
Rien de bien innovant dans ces albums mais ça se lit avec plaisir.
3/5 : Bon album, pas forcément à posséder dans une "bédéthèque idéale".
Une histoire qui s'intégre parfaitement à la réalité historique (avec des nazis ...). J'ai trouvé ce Champignac parfait dans son role plus éloigné du personnage des Spirou et un peu plus "adulte", c'est. Bref une super BD pour faire découvrir Enigma à tous.
Enquête en terre bretonne
Scenario pas super accessible mais les dessins m'ont bien plu
...................................................
Une histoire sur le temps qui passe, la place "des vieux" dans notre société et DU SENTIMENT et cela donne une belle histoire.
Histoire assez simple comme Zidrou aime nous les décrire et j'ai aimé cet album
Personnellement j'ai préféré le théme évoqué dans les 2 tomes "l’adoption" mais cette BD a quel chose de tendre et d'émouvant que j'ai apprécié...
Un album sympa. Le scénario prend le lecteur à contre-sens et nous raconte l'histoire vu par les "méchants".
L'intrigue nous offre également un rebondissement intéressant dans cet album.
Après, cela ne change pas mon avis sur la série en générale, que je trouve très moyenne et peu intéressante.
Encore une histoire de vengeance qui tourne mal pour un homme qui vient tout juste de sortir de prison. Il retrouve son frère et va vouloir faire la peau à la vieille bique responsable de son malheur dans les environs de Reno, une ville du Nevada assez connue pour son jeu et ses mauvaises mœurs.
C'est un one shot qui ne sera guère mémorable mais dont la lecture nous fera passer un moment de détente pour peu qu'on suive bien l'intrigue des différents protagonistes.
J'avoue avoir certain trou noir comme par exemple le fait que le frère soit enlevé à un moment donné alors qu'il était sous la protection de notre héros. L’œuvre n'est pas exempte de défaut comme le manque de fluidité.
Par ailleurs, le graphisme manque également de lisibilité dans un genre photoshop. Et puis, il y a toute cette violence parfois gratuite.
Au final, ce road-trip reste satisfaisant mais sans le petit plus qui élèverait cette BD.
Petit bout de femme haut en couleur au caractère affirmé et aux souvenirs bien ancrés. L’épilogue esquisse des allures philosophiques, l’émotion se fait ressentir en ne tombant pas dans le larmoyant. Ne jamais oublier son passé pour vivre pleinement le présent.
Suite, ou réel début c’est selon, de ce petit event, toujours inutilement entrecoupé de plusieurs épisodes d’Action Comics (DC’s Year of the Villain Special 2019, #1 "Leviathan", Action Comics 1938, #1012-1016 et Event Leviathan 2019, #1-6).
Le premier tome ne constituait qu’une vaste mise en place et pouvait se résumer à la disparition de la plupart des organisations secrètes par l’action d’un mystérieux personnage : Leviathan. J’attendais donc des réponses de ce second tome. Malheureusement, le scénariste ne sème aucun indice, ses personnages progressent dans l’enquête aussi difficilement que le lecteur et il faut attendre les toutes dernières pages du dernier épisode pour découvrir son identité et ses motivations. Rien ne pouvait permettre de les deviner et il n’y a aucune surprise, et au contraire une grande déception, lorsque ceux-ci sont enfin révélés.
Pourtant, depuis leur run sur Daredevil, Brian M. Bendis et Alex Maleev constituent l’un de mes duos préférés et c’est une lecture que j’entamais avec un certain enthousiasme. Mais le scénario fait clairement un flop et je n’en retiendrais que l’art du dialogue de Bendis et le trait brut, sombre et réaliste de Maleev. Et le petit plaisir de les voir mettre en scène Batman.
Je suis surtout persuadé que le découpage de cet event en deux tomes est une erreur. Les dix épisodes traitant de l’enquête de Superman et de Lois Lane avaient clairement leur place dans la série Clark Kent : Superman – en particulier ceux du second tome traitant de Brume pourpre, de l’Epine ou de Naomi –, il n’y avait nul besoin d’imposer leur lecture et une brève introduction en début d’ouvrage aurait suffi à les résumer (quitte à renvoyer les fans de Superman vers leur série favorite pour plus de détails). D’ailleurs, tous les épisodes du cœur de l’event débutent par un énième rappel des faits…
Une suite, Event Leviathan: Checkmate, par les mêmes auteurs, était attendue mais celle-ci parait à ce jour reportée indéfiniment et seul un one-shot, Leviathan Dawn, servant de pont entre les deux séries est sorti début 2020.
Leviathan est un petit event scénarisé par Brian M. Bendis peu après son arrivée chez DC Comics en 2018. A la différence de la plupart des events chez DC ou Marvel, celui-ci se veut davantage anticipé et construit sur la durée. Il tire ainsi ses origines d’une menace initiée plusieurs mois auparavant dans les pages de la série régulière Action Comics également scénarisée par Bendis. Et c’est probablement pour cette raison, à regret à mon sens, qu’Urban Comics nous impose la lecture d’une dizaine d’épisodes de cette série en complément du cœur de l’intrigue (Action Comics 1938, #1007-1011 et Superman: Leviathan Rising Special 2019, #1).
Le premier tome n’est autre qu’une longue introduction sur laquelle il serait donc tout à fait possible de faire l’impasse pour aller directement à l’essentiel. Dans celle-ci, plusieurs organisations d'espionnage et de contre-espionnage, tant amies qu’ennemies – Kobra, A.R.G.U.S., D.E.U.S., Task Force X, Spyral –, sont tour à tour prises pour cibles par une mystérieuse organisation secrète dénommée Leviathan. L’enquête de Superman et de Lois Lane est plutôt efficace et le complot, à la tonalité assez sombre, est bien mis en place. Mais on ne saura trop rien à ce stade de ce nouvel adversaire et ces premiers épisodes semblent surtout avoir pour rôle de faire s’interroger le lecteur sur son identité tout en faisant lentement monter la tension. Les lecteurs les plus impatients, ou nostalgiques, peuvent toutefois déjà en apprendre plus sur le retour de cet ancien adversaire dans le tome 7 "Batman Incorporated" de la série Grant Morrison présente Batman.
A l’exception du numéro spécial illustré par Yanick Paquette et le très bon Mike Perkins, les épisodes de la série Action Comics sont illustrés par Steve Epting. Sans être forcément mon style préféré, il faut reconnaitre que c’est très pro et propre.
Enfin, sans aller jusqu’à retirer une étoile à ma note, je dois dire que je suis fort déçu de la couverture sélectionnée par Urban Comics pour ce tome 1. D’une part, celle-ci est tirée d’un épisode qui ne sera présent que dans le tome 2. D’autre part, celle-ci met en avant Batman alors qu’il n’est ici, au contraire de Superman, qu’un personnage mineur voire absent. Enfin, son auteur, Alex Maleev, dont les couvertures sont certes bien meilleures que celles d’Epting, ne dessine pas la moindre planche de ce premier tome. Une pratique commerciale trompeuse que j’abhorre et malheureusement trop courante dans l’industrie du comics.
Centre religieux et culturel d’une importance majeure dans l’Europe chrétienne, l’abbaye de Cluny est en proie à actes malveillants… De là à penser qu’ils sont peut-être l’œuvre du surnaturel, il n’y a qu’un pas. Surtout quand ils se déroulent lors du retour d’un ancien novice, condamné à partir en croisade pour purifier son âme après avoir ressenti des désirs coupables envers une jeune fille du village. L’abbé Guillaume qui avait pris la défense du jeune novice 10 ans auparavant, lui confie l’enquête. Alternant entre deux époques – Cluny aujourd’hui et l’abbaye au début du XIIIe siècle - le récit se déroule de manière linéaire. Ca se tient, c’est intéressant historiquement, pas désagréable à lire, mais l’ensemble reste assez plat et parfois lourd, surtout quand les dialogues insistent sur ce que les auteurs veulent à tout prix nous faire comprendre. L’enquête ira jusque dans l’entourage du pape et dévoilera un complot politico-religieux qui sera à l’origine de la quatrième croisade. L’idée était intéressante, le résultat est décevant. Trop fade. Trop de clichés. Le seul point très positif ce sont les reconstitutions de l’abbaye de Cluny. J’avais cet album ; je l’ai lu mais il ne me laissera pas un grand souvenir.
John Wallace, un colon anglais suspecté du meurtre de deux hommes noirs, est arrêté. L’histoire commence au Kenya dans les années 1920. Alors qu’il est incarcéré dans un camp de détention dont l’encadrement pratique la torture et le travail forcé, il réussit à s’enfuir. C’est alors qu’apparaît une femme noire mystérieuse qui part à sa poursuite. Qui est-elle ? On ne sait pas mais elle semble en savoir long sur Wallace, sur son passé et sur la force mentale qui l’habite. Sur fond de colonialisme, de traditions africaines et de chamanisme, on suit les pérégrinations du héros. Le héros n’a plus rien à perdre, il a été déclaré mort, est dépossédé de ses propriétés et sa fiancée est en passe de rentrer en Angleterre. Très beaux dessins, visages anguleux marqués par la dure vie en Afrique, une maîtrise du scénario indubitable mais des dialogues (en particulier les hors textes) qui m’ont paru un peu convenus voire lourds.
Un LL rigolo, avec tout un tas de "piques" amusantes sur le mariage et la vie de couple. Si l'album est drôle, on peut toutefois lui reprocher un scénario uniquement axé sur l'humour, au détriment d'une intrigue solide (reproche que l'on peut quasiment reformuler pour TOUS les albums de reprise depuis le décès de Morris). Les dessins vont également en ce sens, avec un trait très humoristique.
Trés bonne série aprés avoir lu les 2 tomes.
Dessins superbes, bon scénario, bon rythme , du suspense , ...
De trés belles planches.
J'ai hâte de lire le tome 3.
Je conseille.
Fan des scénarios de Lupano, j’y suis allée en confiance… Son regard sur notre société, des histoires attachantes, des personnages au caractère ciselé, bref : je pars avec un a priori plus que favorable. Dès le premier tome, j’ai aimé. La série commence par une crémation. Mise en ambiance. Antoine vient de perdre sa femme et ces deux amis Mimile et Pierre ne vont pas le laisser tomber. Mais voilà qu’Antoine décide d’aller rendre visite à un ancien amant de sa femme en Sicile. N’arrivant pas à lui faire entendre raison, ses deux amis accompagnés de Sophie, la petite fille de la défunte, et enceinte de sept mois, se lancent à sa poursuite. Il faut dire qu’Antoine est parti avec son fusil… Commence alors un road trip au cours duquel la cohabitation entre Mimile, Pierrot et Sophie ne va pas être de tout repos. Sophie, jeune femme à la conscience citoyenne affirmée balance à ses ainés tout ce qu’elle a sur le cœur en matière de responsabilité de leur génération : "Vous êtes inconséquents, rétrogrades, bigots, vous avez sacrifié la planète, affamé le Tiers-Monde ! En 80 ans, vous avez fait disparaître la quasi-totalité des espèces vivantes, vous avez épuisé les ressources, bouffé tous les poissons ! ... » Et c’est très drôle !
Ces personnages touchants, aux caractères bien affirmés – Pierrot est un militant anar, Mimile ancien joueur de rugby ne veut pas admettre que les années ont passé et que physiquement, il en a pris un coup et Antoine, empêtré dans des histoires familiales compliquées et pour lesquelles qui ne veut pas admettre sa part de responsabilités – à la mauvaise fois évidente et aux répliques croustillantes, sont le sujet des albums. Le dessin de Cauet met super bien les personnages en valeur en accentuant à l’envi leurs expressions et leur humeur. Mon enthousiasme a un peu faibli en milieu de série, le tome 6 m’a redonné l’envie de continuer.
J'avais pris cet album pour 2 raisons, Sébastien Grenier et R.E.Howard.
Finalement ma surprise vient de Jean-Luc Istin qui réussit parfaitement a mêlé les univers de Conan et d'Orcs et Gobelins.
S.Grenier nous gratifie de magnifiques dessins, il excelle dans les ambiances et les décors, grandiose. Sans compter les scènes de batailles.
J'avais déjà fortement apprécié cette nouvelle dans Savage Sword Of Conan ... Cette transposition chez les Orcs est une bonne mouture.
Un bon point, le language est un peu moins vulgaire et c'est appréciable, même si les Orcs ne font pas dans la dentelle, cela m'avait gêné sur le tome 1 où je mettais arrêté.
Comme beaucoup j'attends la version Glénat, déjà depuis l'annonce de leurs adaptations.
Je rangerais avec plaisir cet O&G avec ma collection Conan.
Scénario incompréhensible, dessin approximatif, couleurs criardes, tout est catastrophique. On ne comprend rien, on ne reconnait personne. Avec des erreurs grossières comme un personnage qui perd sa barbe puis l'a retrouve ou "vous n'êtes pas sans ignorer".
Pourtant la serie présente des albums de tres bon niveau mais celui-là : À FUIR ABSOLUMENT.
C'est une BD documentaire sur le témoignage des auteurs qui sont montés à bord de l'Aquarius afin de sillonner la Méditerranée afin de sauver des migrants en désarroi en mer. Il s'agit de porter secours à ces personnes qui ont échappé aux pires misères notamment commises par les libyens assez connus pour leur manque d'humanité vis à vis des candidats à l'immigration (même si tous ne sont pas des monstres). Il y a les guerres, les persécutions mais également la misère et la famine.
Dès les premières pages, l'auteur refuse le débat qu'il a eu dans un train avec une personne qui se demandait comment garder tous les migrants dans nos pays ? En prime, elle se demandait s'il fallait maintenir les aides sociales en ce qui les concerne et s'il ne valait pas mieux les aider chez eux pour développer leur pays.
Bref, la rengaine habituelle que l'auteur évacuera d'une simple phrase : je refuse de gaspiller de la place dans ma BD pour ces conneries. Pour autant, ce sont des interrogations légitimes que j'entends de la quasi totalité de mon entourage peu enclin à aider ces miséreux dans une intolérance qui gagne du terrain. Je comprends qu'il faut sauver avant tout des vies et que cela importe sur tout le reste.
On apprendra également que le Maroc demande des visas à ses propres ressortissants pour entrer dans le pays. Or, si un marocain se trouve être en Libye pour y travailler par exemple, il n'obtiendra pas ce précieux sésame. Bref, on se rend compte que la situation est complexe dans la réalité du terrain.
L'organisation est bien expliquée avec le rôle de chacun. On voit également le groupe en œuvre pour porter assistance. Ces personnes désireuses de sauver des vies conservent tout mon respect et mon admiration. Il faut également beaucoup de courage. Tendre la main à ces exilés peut être puni par la loi, il faut le savoir. Triste époque.
J'ai été ému par cette femme enceinte venant d'Erythrée qui avait été violé et qui est morte durant la dernière phase de son long périple. Par ailleurs, on comprendra que ces gens dans la souffrance la plus absolue ne recherchent qu'une seule chose en Europe qui a vraiment de l'importance : la liberté.
Au final, une œuvre pédagogique sur le travail de cette ONG. Tout le monde devrait la lire afin d'avoir une opinion un peu moins tranché sur le sujet et comprendre le parcours de ces pauvres gens qui fuient à juste titre leur pays au péril de leur vie. Cela fait échos malheureusement à l'actualité du moment.
OK, ce tome 36 était effectivement annoncé sur la 4eme de couverture du tome 35 en mars 2019...
Comme toujours depuis la fin "officielle" de cette série en 2013, les "suites" et le prequel (tome zero) sont sortis sans crier gare.
Alors ? Si vous n'avez pas suivi(e) attentivement la série de "l'Histoire Secrète" et la guerre que se livrent les Archontes depuis des siècles, vous aurez du mal à accrocher à ce tome 36.
MAIS..?.
... si vous avez suivi et aimé la série, et si comme moi vous aimez la "patte" Kordey, alors.... ALORS C'EST D'ENFER (comme toujours avec Maitre Pécau).
PS : vivement le tome 37 qu'on en sache plus sur l'Atlantide, le Vril et les Brillants !!!
L’album est présenté dans une très jolie boite. A peine ouvert, on se retrouve dans un jardin anglais, dans les années 1920, dans une ambiance aux couleurs chaudes et douces, un rien suranné. Emma G. Wilford est mélancolique, elle attend. Elle espère. Elle espère avoir bientôt des nouvelles de son fiancé parti en exploration dans le grand nord, en quête d’une déesse nordique. Malheureusement, il n’a donné aucune nouvelle depuis plus d’un an. Est-il seulement en vie ? Emma G. Wilford est une poétesse. Tout au long de l’album elle écrit des vers. Emma est aussi une femme libre, pleine d’énergie, aux répliques directes et bien envoyées. N’y tenant plus, elle décide de partir à la recherche de son amour perdu en Laponie. La clef de l’énigme se trouve-t-elle dans l’enveloppe qu’il a laissée à son attention avant de partir ? Cette lettre est glissée à l’intérieur de l’album, tout comme une carte d’embarquement et une photo du disparu. Cet album est une pépite. Du jardin anglais écrasé par la chaleur étouffante de l’été aux paysages glacés du grand Nord, Emma part à la recherche de l’homme qu’elle aime, en apprend plus sur les êtres humains, sur la vie et sur elle-même . Du très beau dessin se dégage un romantisme extraordinaire.
Comme pour chaque album depuis la reprise (la "saison 2", à l'imitation des séries tv), celui-là ne déroge pas à la recette qui a fait le succès du titre. Ca fonctionne toujours, il n'y a aucun risque à achetre cet album.
Le scenario est classique, les surprises se laissent deviner, un certain duo est étonnant quand même mais le tout est vraiment dans l'esprit de la série, où certaines valeurs humanistes passent avant la compétition sportive.
Difficile de faire aussi fort que dans le précédent cycle (des tomes 1 à 8), d'un point de vue dramatique. Mais c'est une respiration bien venue.
Graphiquement, c'est toujours très bon ; je n'ai pas cherché à comparer avec les albums précédents, mais c'est là aussi dans l'esprit graphique de la série, et innovant par petites touches.
Dans les aspects négatifs, les visages ne sont toujours pas fidèles à ceux des personnages créés par Jean Graton ; en fait, aucun personnage n'est reconnaissable ! Michel Vaillant, un peu, mais les autres, pas du tout (que dire de ce fameux pilote texan... méconnaissable).
C'est quand même dommage, et les dessinateurs pourraient vraiment améliorer ce point très négatif.
Les couleurs sont plutôt chouettes, mais j'ai un peu moins gouté l'omniprésence du jaune dans les décors. Question de gout, peut-être, mais pas que.
Globalement, c'est du très bon, à condition d'améliorer les visages.
Vivement les prochains albums !
Vous aimez l'humour noir ?
Vous appréciez les saillies humoristiques de Fluide Glacial ?
Vous aimeriez lire autre chose que des oeuvres politiquement correct ou trop bien pensante ?
Alors "Mauvaise mines" est fait pour vous.
Affirmer que cette bande-dessinée est dotée d'un humour corrosif est un doux pléonasme, tant Jonathan Munoz passe notre société au vitriol et tire au bazooka sur le politiquement correct et les dysfonctionnements sociétaux actuels.
Le dessin alterne entre dessins minimalistes enfantins et pages avec illustrations détaillés, d'ailleurs mention spéciale à la couverture qui met tout de suite dans l'ambiance ^^
Mes deux seuls regrets résident dans le fait que c'est une oeuvre trop courte et que certaines institutions, groupes de pression et autres casse-pieds politico-journalistico-débiles ne soient pas représentés.
L’Arabe du futur, 5 tomes parus qui nous ont menés de la Libye du colonel Kadhafi à la Syrie d’Hafez Al-Assad en passant par la Bretagne. Fils d’un couple franco-syrien, Riad Sattouf raconte son histoire à hauteur d’enfant puis d’adolescent. C’est pertinent, drôle, tendre, émouvant… L’œuvre est pensée dans sa globalité ce qui donne à chaque album sa place dans la série. Au fil des tomes de cette autobiographie, Riad Sattouf se souvient et raconte avec précision les scènes du quotidien, ses sentiments, ses angoisses d’enfant et d’adolescent dans une famille partagée entre deux religions, deux cultures et deux pays aux sociétés si différentes. L’auteur revient sur le rapport entre le monde des enfants et celui des adultes, dont il se rapproche au fil des albums, sur le poids du père et son insistance à faire de Riad un musulman accompli fidèle aux traditions, sur ses questionnements sur la religion et la spiritualité en général, et sur une vie familiale qui finit par se déchirer, tiraillée entre l’Orient et l’Occident. Cette magnifique série est à la fois un témoignage et une analyse de deux sociétés qui ont du mal à dialoguer entre elles. Le dessin – on dirait du dessin de presse - est d’une sobriété très efficace. Pas besoin de décors, seuls les personnages captent l’attention et c’est le but de l’autobiographie. Un grand coup de cœur pour cette série !
L’union fait la force et la bravoure se conjugue au pluriel. Échappée belle pour des minots au plan audacieux. Fortunes diverses en guise de clap de fin. Une aventure humaine qui traite avant tout de la solidarité comme pour mieux mettre en lumière le destin majeur d’une poignée de mineurs.
Retour à la réalité, on ne s’évade pas du destin que la société vous a collé sur le dos. L’ancrage historique se fait plus ressentir et avec lui les personnalités s’aiguisent. Tout comme les parcours de vie, les tourments sont divers. Écorchés par la vie.
De façon épuré et sans tomber dans le misérabilisme, la lourdeur du quotidien se dessine au rythme d’une solidarité naissante. Les profils des différents protagonistes se complètent efficacement. Comme bien souvent, Grand Angle nous accompagne avec brillo en dehors des sentiers battus.
Vouloir traiter du consumérisme avec beaucoup d'insistance, du racisme, de l'exploitation des peuples et des dérives éthiques de la science avec un petit paradoxe temporelle en plus... et bien ca fait juste trop.
Trop ambitieux, trop manichéen mais très joli (sauf les visages)
Cet avis vaut pour les deux opus de cette série.
Voilà une histoire plutôt originale et sympathique où l'on suit une colonie pas comme les autres en Russie.
Comme dit dans un avis précédent, il y a effectivement un côté manga sur certaines cases et/ou certains personnages, autrement le dessin est solide et bien mené.
L'histoire se suit bien et part dans une direction inattendue à partir du deuxième tome. En revanche, là ou le bât blesse réside dans le scénario global et la dénonciation que les auteurs entendent mener, à savoir le régime mené par Poutine en Russie.
En effet, les auteurs ont une vision "occidentale" de la Russie à travers le prisme de ce que les médias dominants nous abreuvent à son sujet depuis toujours.
A aucun moment, il n'y a une quelconque forme de questionnement ou réflexion qui ne soit pas manichéenne et/ou qui essaierait d'être subtile ou objective: ici Poutine est au final un politique pourri qui néglige son peuple, vit et est adulé comme une star, se moque de la démocratie...
Rien de nouveau sous le soleil en terme de dénonciation et en conséquence de quoi, vous obtenez un produit bien inoffensif.
Cela se laisse lire mais sans plus.
Aïe ! L'une des séries de mon enfance vient d'être sacrifié sur l'autel du dieu "Argent" par les éditeurs et des auteurs peu respectueux.
- Le premier choc concerne le nouveau design des personnages qui ressemble à une version cartoon de ce que l'on a connu. Cet aspect cartoon aurait pu bien passer si, en amont les auteurs avaient eu des idées et/ou une direction précise de là où aller, malheureusement c'est tout le contraire qui se passe... ;(
- Le scénario est un ramassis de non-sens, de clichés, de manichéisme primaire bobo-gauchiste politiquement très correct sur la guerre de Sécession (les méchants sudistes racistes, les pasteurs rigoristes/fanatiques, les femmes battues, les noirs opprimés…). Après "Lucky Luke, un cow-boy dans le coton", qui est passé à la moulinette de la propagande manichéenne bien pensante, les tuniques bleues suivent la même trajectoire :(
En résumé: n'achetez pas cet opus !!! Il ferait tâche d'huile dans votre collection, cet album n'est rien d'autre qu'un doigt d'honneur envers tous les fans de cette série.
Boycottez, histoire de faire comprendre aux auteurs (coupables de ce crachat) et aux éditeurs (qui ont validé et cautionné ce projet) que l'on refuse un résultat d'aussi piètre qualité et aussi malhonnête intellectuellement !!!
Un album qui démontre qu'il faut savoir s'arrêter à un moment.
Scénario abracabrantesque, méchants extrêmistes de droite (plénoasme!), énième complot politique visant les Etats-Unis (re-pléonasme)...
XIII est une série qui commence au tome 1 et finit au tome 19, le reste n'a plus d'intérêt si ce n'est faire de l'argent facile.
Dans mon cas, c'est terminé pour de bon.
Un cowboy dans la galère.
Comme le décrivent si bien les avis précédents, cet album est le summum de la bêtise et de la bien-pensance dans toute sa splendeur.
Au programme donc:
- Bass Reeves qui apparaît quelques planches, c'est presque du caméo à ce niveau-là
- Les Dalton servent de quota comique et n'apportent presque rien à l'histoire
- Les Noirs sont gentils et opprimés par les méchants blancs racistes sudistes (pléonasme)
- La subtilité a disparu au profit du bourrage de crâne et du manichéisme primaire
- Les méchants blancs meurent à la fin
Un magnifique doigt d'honneur envers les fans et un beau gâchis vu le potentiel du personnage de Bass Reeves sous-exploité.
Une bande-dessinée qu'il ne faut ni acheter ni recommander, histoire de montrer aux auteurs et éditeurs que l'on ne cautionne ni le travail bâclé, ni le manichéisme de bas étage, ni les idéologies propagandistes bobo-gauchiastes pro-indigènes. Nos enfants méritent mieux que cet étron !
Les auteurs devraient s'excuser d'avoir pondu ce qui est sans doute le pire album de Lucky Luke.
Adrian Smith est l’un des designers de l’univers Warhammer. Il y a trois ans il proposait aux amateurs de BD de découvrir une odyssée barbare dans la quintessence de la Dark Fantasy que les joueurs de wargames Game Workshop connaissent bien. Libre de toute contrainte il nous narrait l’itinéraire de Ver, insignifiante créature humanoïde, difforme, pourvue de trois jambes, que le destin a placé en possession d’un parchemin capable de libérer la Déesse Nature, emprisonnée par des rois-barbares sanglants… A noter que l’album comprend un cahier final de portraits de guerriers, très poussés… souvent plus que les pages de l’album lui-même…
Il serait abusif de parler de Bande-Dessinée à propos de Hate. D’une par car il faut bien l’avouer, le scénario est totalement insignifiant et simple prétexte à dessiner les pérégrinations du très sympathique personnage au sein de landes terrifiantes, de batailles sanglantes et de cavernes putrides. Étonnamment c’est ce petit personnage muet et insignifiant qui est la première réussite du livre! [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/04/10/hate-chroniques-de-la-haine/
Qu'est-ce qui rend les livres Perramus si unique ?
Ce sont des récits dans lesquels 3 amis sont envoyés à l'aventure par un devin pour réaliser des quêtes. Ce sont des histoires pleines d'énigmes, de symbolisme et de réflexions qui creusent profondément la conscience de l'Amérique latine pendant les années de terreur militaire. Les héros sont Washington Sosa (Uruguayen, tueur de boeufs, on l'appelle "Canelones", parce que c'est là ou il est né), Ezequiel Gorriti (insulaire et l'ennemi de Mr Whitesnow (guano, coke, ...)) et enfin Perramus (qui n' existe par son nom qui vient d'une marque d'imperméables de qualité existant depuis 1922. Perramus laisse des compagnons derrière lui lors d'un raid nocturne sanglant et perd sa mémoire dans les bras de Margerita, prostituée qui représente l'oubli). Enfin, le devin est une version fictive de Borges, lauréat du prix Nobel de littérature sud-américain.
Les quêtes consistent à sauver l'âme de Buenos Aires (Santa Maria), à retrouver le sourire perdu du peuple argentin en recherchant les dents manquantes du crâne souriant de Carlos Gardel et enfin à participer à la révolution sur l'île de Mister Whitensnow.
L'œuvre graphique de Breccia est tout simplement époustouflante. Appliquant son expressionnisme exubérant avec constance, ce grand maître nous livre une histoire lisible et un chef-d'œuvre.
A lire absolument.
On parle beaucoup de la Chine actuellement. Il est vrai qu'avec ses 4800 morts à l'heure actuelle, ce pays de 1,4 milliards d'habitants s'en est bien sorti pendant la crise COVID19 à moins que les chiffres ne soient pas exacts mais cela serait remettre en cause le gouvernement de cet honorable pays en passe de devenir la première puissance mondiale.
Pour autant et ce sont des faits, il ne faut pas oublier ce qui s'est passé au mois de mai et juin 1989 sur la célèbre place Tiananmen où des chars ont écrasé les jeunes manifestants dans un carnage digne d'un film d'horreur. Ce fut une répression sans précédent entraînant l'indignation du monde entier à commencer par le président Mitterrand qui déclara : « Un pays qui fusille sa propre jeunesse n'a pas d'avenir ».
Je garde en mémoire ce jeune homme qui avait fait face à un char qui s’arrêtait faisant preuve d'un sang-froid soi-disant remarquable. Cependant, on apprendra que cette image ne reflète pas la réalité des faits. Quelques heures auparavant, les chars avaient bien écrasé les étudiants en ne faisant pas dans la dentelle ou la compassion, loin des caméras.
On comprend qu'il ne s'agissait pas de faire une révolution ou de mettre fin au pouvoir en place mais d’entraîner des réformes conduisant à moins de corruption et à plus de démocratie. Cependant, malgré le libéralisme économique, le dirigeant chinois indiquera plus tard qu'on ne peut gouverner plus d'un milliard d'être humain dans une démocratie.
Il est vrai que quelques mois plus tard, le mur de Berlin allait s'effondrer de même que les dernières dictatures d'Europe de l'Est (on se souvient de la Roumanie de Ceausescu). Même le Chili de Pinochet allait connaître une transition démocratique. Puis, la fin de l'apartheid en Afrique du Sud. C'est comme si ce mouvement qui n'avait pas abouti avait donner des ailes à d'autres mouvements ailleurs dans le monde.
Le 4 juin de chaque année, il faudrait se souvenir de ce qui s'est passé en Chine afin d'entretenir la flamme de Tiananmen. Cette BD est un bon témoignage de ce qui s'est passé à moins de nous faire croire que tout ceci n'est pas exact ou le fait de quelques exaltés contre-révolutionnaires menaçant l'ordre et la stabilité du pays.
J’aime bien les week-ends d’hiver, ça me donne l’occasion de relire ma bibliothèque. A la lettre « Z », il y a « La zone » de Monsieur Stalner. Le tome 1 est très bien construit avec quelques flashbacks, l’histoire est rapidement captivante, et les dessins vraiment superbes.
15/20 mérité !
Excellente idée d'avoir repris une nouvelle de Robert E. Howard pour l'adapter dans le monde des Terres d'Arran.
Conan devient Kronan l'orc : on retrouve la patte d'Howard dans ce one-shot, une sorcière cruelle et envoutante, une opposition entre civilisé et barbare, un monstre invoqué du fond des âges (hommage à son ami Lovecraft) et bien entendu de nombreux combats à l'épée.
Je souhaite maintenant que la série "Conan le Cimmérien" adapte la nouvelle : Une sorcière viendra au monde!
Ne vous privez pas du plaisir de relire les deux tomes de cette série. Le scénario est original (un régime fasciste surveillé par des « supers héros »), les personnages intéressants et le dessin magnifique.
Que demander de plus à une BD de science fiction ?
La suite des aventures de Gaw'yn et de ses deux protégées.
L'elfe noir recherche sa rédemption et il pense la trouver dans le Grand Nord des Terres d'Arran.
Ce que j'apprécie le plus dans cette œuvre magistrale des Terres d'Arran, c'est la découverte de nouveaux lieux, de nouvelles organisations, de nouvelles créatures...
difficile de donner un avis sur cet album.
en effet, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je ne peux pas dire le contraire non plus.
les dessins sont tout à fait à mon gout sur certaines planches en particulier les scènes dans la neige qui m'ont fait penser au style de Alex Alice (il y a pire comme comparaison)
à l'inverse d'autres me semblent bâclées.
mais bon dans l'ensemble le résultat est correct.
le scénario est assez plaisant avec ce robin des bois revisité.
mais de même qu'avec les dessins il est assez inégal.
j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et surtout à m'y intéresser réellement.
j'attend le prochain tome pour avoir un avis plus définitif
Un format sympa et une histoire pleine de référence au cinéma muet. Un vrai délire servi par un graphisme original. A lire absolument !
J'ai décidément beaucoup de mal avec les adaptations de H.P Lovecraft en bande dessinée. Celle-ci passe assez mal le cap.
Pour la petite histoire, la quête onirique de Kadath l'inconnue n'a pas été publiée du vivant de l'auteur mais après sa mort dans une sorte d'exploitation commerciale. Sans doute, Lovecraft ne voulait pas publier en l'état cette quête onirique où se mêlent encore une fois le fantastique, l'horreur et l'aventure.
Je n'ai pas eu de mal avec le graphisme tout à fait avenant bien qu'assez simpliste. C'est le scénario qui ne m'a pas convaincu. Je me suis perdu en chemin sans jamais pouvoir le retrouver. Cette quête m'a paru assez hallucinante avec un manque manifeste d'intensité qui fait normalement la réputation de Lovecraft.
j'ai mis du temps pour l'acheter, mais au bout du compte se livre est génial, il est en 3 chapitres, le premier est un peut long et on ne sait pas trop ou cela peut aller, mais à partir du chapitre 2 c'est l'extase jusqu'à la fin.... franchement le scénario ma laisser sur le cul, pour les dessins ! du grand art une fois de plus pour maitre Guarnido. merci pour ce chef-d'oeuvre
J'ai bien aimé cet album, même si le passage avec du début avec Mc Call est parfaitement inutile et ne sert nullement l'intrigue. Cet album dont le personnage central passe son temps à tomber dans d'inextricables situations et dont il se sort par miracle jusqu'à la pirouette finale qui, avec sa conclusion attendue, permet de relier cette intrigue avec la série XIII elle-même.
On peut dire que ce n'est pas réaliste, mais qui pourrait imaginer que la série mère elle-même le soit.
Le monde en a enfin fini avec la période Trump qui restera la plus triste et la plus meurtrière que ce pays n'aura jamais connu. Sous sa présidence, il y a eu plus de monde que durant toute la Seconde Guerre Mondiale (près de 440.000 morts qui n'ont sans doute pas porté le masque comme il le préconisait). C'est du jamais vu. Et dire qu'il a failli confisquer la démocratie en mauvais perdant.
Cet ouvrage a été réalisé par des enquêteurs américains (journalistes issus du Washington Post) et diffusé à près de 400.000 exemplaires rien qu'aux USA. On sait désormais que les russes ont joué un rôle majeur pour influencer le vote des électeurs en faveur de Trump et au détriment de la démocrate Hillary Clinton surnommée la crapule par son adversaire. Le président encore en exercice Barack Obama va annoncer des sanctions contre la Russie en ayant obtenu la preuve que la dictature russe est derrière le piratage du comité nationale démocrate.
Par la suite, tout va s'enchaîner pour que Trump étouffe l'enquête russe qui aurait pour effet de ne pas légitimer son élection. Il aura suffit d'un appel d'un conseiller de Trump à l'ambassadeur russe afin de calmer les tensions entre les deux puissances ce qui visiblement était répréhensible.
Cela va entraîner une réaction en chaîne ayant pour conséquence le limogeage du directeur du FBI puis du Ministre de la Justice en passant par d'autres conseillers et même des avocats. On s'apercevra du véritable fonctionnement de cet homme qui se croit tout puissant pour faire par exemple des menaces sur des témoins clés. Bref, les méthodes d'un chef de gang alors qu'il est à la tête de la première puissance mondiale.
Les partisans pourront y voir un acharnement contre un milliardaire qui ne serait pas issu du système, voir une fake news orchestré par des médias ne faisant pas preuve de neutralité. Quand les preuves sont aussi accablantes dans les faits, j'ai réellement honte pour ce pays. J'espère que cet homme, ancien présentateur de réality show et promoteur douteux, sera un jour traduit en justice pour le mettre hors d'état de nuire car comme dit, il a fait beaucoup de mal à son pays et à la planète en reniant par exemple les accords de Paris ou ceux avec Téhéran. Il est vrai qu'il avait une grande admiration pour la Corée du Nord et son dirigeant.
Sur le plan graphique, je ne peux pas affirmer que c'est beau bien au contraire. Cette BD manque de charme au niveau du dessin. Je sais bien que ce n'est pas ce que le lecteur passionné par ce sujet politique voulait mais bon. Par ailleurs, cette enquête s'est révélée assez complexe ce qui ne sera pas facile à suivre pour le lecteur. Il faudra s'accrocher mais on comprendra les grandes lignes. Entre nous, la crapule n'est pas celui que l'on désigne. Si seulement, Hillary avait gagné. Bref, les amateurs de géopolitiques aimeront sans aucun doute. Cela apporte une vision des pratiques politiques aux États-Unis.
Un final tout en violence !
Vincent Sisco rouage de l'ombre des magouilles politico-mafieuses souhaite faire le ménage avant de disparaître...
"Celui qui prend l'épée périra par l'épée"
J'ai emprunté cet album à la médiathèque, juste sur les noms de Zidrou et de Maltaite, dont j'avais découvert et apprécié le dessin sur la série "Choc".
Avec cet opus, je suis toujours sous le charme de son style de l'école de Marcinelle.
Zidrou est capable du meilleur comme du moins bon. C'est sans doute le lot des scénaristes prolifiques.
Ici, l'histoire débute sur les chapeaux de roues avec ces mystérieuses disparitions sur lesquelles va enquêter Blandine, sœur jumelle d'une disparue.
Pas mal d'ellipses rythme le scénario qui finit par tomber à plat.
J'ai envie de dire tout ça pour ça!
J'ai, comme beaucoup, regardé s'il s'agissait d'un tome 1, attendant la suite, mais que nenni!
Aucune explication à ces mystérieuses disparitions, ce qui est très frustrant pour le lecteur.
Dommage, car le récit allait crescendo pour déboucher ....finalement sur rien.
En voilà une histoire originale !
C'est pas commun, ce que le scenariste nous propose, mais je ne me suis pas senti floué par le "dénouement".
Le dessin est correct, je le pensais un peu plus précis en voyant la planche en avant-première sur ce site, mais il ne l'est pas tant que ça. Mais la lecture est très fluide, et les couleurs très réussies.
Un livre à ne pas mettre entre toutes les mains, à éviter aux plus jeunes mais une expérience de lecture sympa. Affreuse mais sympa !
Super une fin incroyable comme je n'ai jamais vue.
Une série à lire absolument.
Bon ben maintenant je m'envole pour plume au vents.
Ne vous arrêtez pas au pitch de ce magnifique album (des histoires sur les problèmes d’ado mal dans leur peau et d’artefact alien qui donne des pouvoirs on a effectivement déjà vu ça mille fois). Le premier choc (qui demande un peu de concentration) c’est le type d’écriture qui nous balance sans prévenir dans une voix off, celle de Samuel, youtuber sans grande audience qui rêve d’être sélectionné par la star des réseaux, Waxy. Très rapidement (puisque c’est l’idée centrale) les trois protagonistes vont se retrouvés liés par l’Alien et nous livrent leurs pensées avec une couleur différente par personnage. A ce stade la structure des planches se retrouve de plus en plus destructurées à mesure que l’emprise de l’entité sur les esprits tourmentés des ado augmente. Capables de tout, voir ailleurs, créer des objets ou faire disparaître des gens, cet extra-terrestre est encore un bébé avide de connaissance et d’émotions. C’est là toute la subtilité de l’album que de nous présenter l’utilisation de ces facultés toutes puissantes par des ado dans l’âge de la recherche, du doute et de la toute puissance justement, sans que l’on ne sache jamais si ce à quoi nous assistons n’est qu’issu de leur psyché ou influencée par l’alien. Dans un rythme ternaire, les trois personnages se retrouvent l’un après l’autre capable d’assouvir ses envies et ses pulsions, jusqu’au drame. Ne voyant qu’un bébé alien passif et semblant subir la violence des pensées des humains, le lecteur est placé dans une incertitude permanente de la cause…[...]
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C'est le genre de lecture qui part d'une bonne idée de départ mais qui ensuite s'avère un brin ennuyeuse. C'est ce qui s'est produit en tout cas en ce qui me concerne. D'autres lecteurs pourront sans doute tenir jusqu'au bout et apprécier véritablement. Quelque fois, l'alchimie ne se produit pas et j'en suis toujours le premier désolé.
Le thème est celui de vieux tontons flingueurs dans le milieu du cinéma qui se retrouvent comme une bande de copains trente ans après pour faire une suite et se remettre sur le devant de la scène.
Or parmi eux, il y avait un grincheux que nul n'a envie de revoir. C'est clair que c'est tiré d'acteur du cinéma français qui ont fait parer d'eux. Je pense par exemple au regretté et talentueux Jean-Pierre Marielle ayant tourné dans de nombreuses comédies.
Il va se faire se faire passer pour son sosie afin de savoir ce que les autres pensent de lui. Le stratagème constitue le seul ressort comique de cette œuvre. Une fois découvert, il ne reste plus grand chose sauf un rattrapage à effectuer pour changer son image. Les ressorts comiques ne m'ont fait aucun effet.
J'avoue que ce genre d'histoire ne m'apporte pas grand chose. Avec ou sans moustache, je m'en balance un peu.
Super BD ! L'histoire est bien travaillée et est basée sur l'actualité d'un groupe mythique. Les dessins sont magnifiques, bravo au dessinateur ! Nous attendons avec impatience une suite.
Une histoire moins simple qu’il y paraît… Un paysan qui essaie d’empêcher les étourneaux de manger ses cerises sert de prétexte à Rabaté pour nous confronter à la dureté du monde rural, à la vieillesse, aux rapports familiaux pleins de rancœur. Je retrouve bien l’esprit des albums de Rabaté et ce petit format permet de concentrer le récit. C’est court, un peu trop peut-être !
Deux histoires racontées en parallèle se croisent et finissent par se rencontrer : celle d’une jeune Auvergnate, Ariane de Troïl et de sa famille, et celle d’Henri IV, roi de France.
L’histoire se déroule au XVIIe siècle, à la fin du règne d’Henri IV, présenté ici en bon vivant, paillard, aimant les femmes et la bonne chair. C’est drôle ! Le Paris du Grand siècle dans lequel se déroule une partie de l’histoire est superbement dessiné. On s’immerge dans l’ambiance de l’époque et dans les intrigues du pouvoir aux multiples rebondissements.
Fille d’un seigneur local, Ariane vit en Auvergne. Drôle de coïncidence, elle est née le même jour que le fils d’Henri IV, le futur Louis XIII. N’ayant pas froid aux yeux, la jeune fille parcourt la campagne à cheval. Un jour, elle rencontre un chevalier masqué et va se lier d’amitié avec ce mystérieux justicier. Un hasard ? Pas certain. Entre ces deux mondes, une vieille femme accompagnée de ses éperviers joue le rôle de sorcière et de voyante, et donne un côté ésotérique qui s’intègre très bien dans le récit. J’avais lu cette série, il y a longtemps. Je viens de la relire. Elle a un peu vieilli mais les dialogues sont toujours d’une grande finesse et les dessins qui perdent de leur raideur au fil des albums restent très bons. La reconstitution de Paris est particulièrement réussie. Cette série est vraiment une très bonne histoire de capes et d’épées qui au-delà du récit romanesque nous laisse entrevoir la vie des villes et des campagnes au XVIIe siècle.
Chinaman est une excellente série, tant niveau scénario que dessins. C'est plein de détails, les couleurs sont magnifiques, les dessins variés. l'Heure du Tigre conclut la série de manière magistrale. Pour moi, série dans le top 3 des westerns. Merci les auteurs !!
Le dessin est très beau, tout en délicatesse. L’histoire est prenante dès le départ, mais je ne me suis jamais senti happé par l’histoire, ce qui m’a un peu déçu de la part de Lupano.
Je ne regrette pas ma lecture, mais je n’en conseille pas pour autant l’achat.
Une superbe série dans la lignée des « il faut flinguer ramirez » j’ai adoré. J’aime ce nouveau style qui sort un peu des eternels classiques ou l’histoire ne nous transporte pas.
Scénario top et dessin et couleurs aussi
Vivement la suite
Ce 4ème opus est centré autour des sans-visages. Car plus qu'Oblivion et que ses créatures qui y rodent, ce sont bien les sans-visages le plus grand danger pour Oblivion, comme pour la Terre. L'opération de sauvetage lancée pour sauver les hommes qu'ils détiennent risque bien de condamner l'humanité tout entière...
Le ton est beaucoup plus noir et dramatique. Le rythme est soutenu et les rebondissements se succèdent.
On sent qu'avec ce 4ème tome, la série va prendre un tournant et va pouvoir développer tout son potentiel.
En tout cas, c'est toujours un plaisir de se replonger dans cet univers de science -fiction que les auteurs exploitent au maximum. On en redemande !!!
La libération du récit originel permet comme prévu aux auteurs de délirer sur ces cinq princesses qui reprennent les ficelles de David Chauvel sur l’anthologie Sept. Ne nous le cachons pas, Robilar vise le grand public ce qui limite un peu un esprit Fluide glacial par trop punk que laissait pourtant présager la très jolie couverture. Une fois passées les grimaces, les bouffons et la course de carrosse introductive plutôt drôles, on déroule des épreuves cliché (une déco de chambre par-ci, un gâteau par-là) destinées à utiliser les mécaniques du rire en décalage. Le soucis c’est que contraint par ces enchaînements répétés des cinq princesses le rythme effréné se casse un peu et on enchaîne alors les pages avec des gags attendus. Le comique de répétition c’est risqué… [...]
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Le dessin magnifique, la couvertures également. On ne peut qu’admirer le graphique autant que celui de la Quête de l’oiseau du temps. Une Bd qu’il serait indispensable de posséder dans toute bédéthèque qui se respecte !