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Un baillement poli a exprimé ce que je pensais de l'album à la fin de sa lecture et pourtant j'aime bien Grangé. D'habitude, je lui reproche de bâcler ses fins alors que ses débuts sont toujours remarquables.
Là je trouve le début lénifiant, que doit être alors la fin ?
Même le dessin d'Adamov que d'habitude j'adore me paraît assez quelconque.
Monsieur Jo est un personnage de légende des plus noires heures de l'histoire française.
Aujourdhui encore, il ne laisse pas les spécialistes indifférents : vrai salaud ou pour héros ?
Cette BD essaie de nous le restituter dans sa vérité par force flash backs qui s'enchaînenent remarquablement les uns aux autres. Du grand art, un superbe dessin et un scénar en béton : la définition du chef d'oeuvre !
Le succès des Maîtres de l'Orge nous vaut aujourd'hui de voir une floraison de ce dynasties industrielles comme Flor de Luna ou van Berg.
Cette fois ci il s'agit d'une dynastie pétrolière américaine, encore qu'on en parla assez peu dans le livre.
Il s'agit davantage d'une rivalité entre deux frères dont le père est le tycoon de la ville et fait donc la pluie et le beau temps.
L'album est plaisant mais on saura davantage ce que la série vaut avec le deuxième album.
Tout Sherlockien ne pourra qu'être satisfait de cet opus qui nous propose une vision très personnelle et originale des débuts du grand Holmes.
Si l'album se lit avec grand plaisir d'une traite, un petit reproche toutefois, non pas au niveau du Canon holmésien, mais sur le fait qu'on a deviné le qui dès la moitié du livre.
Quant au pourquoi, il assez indigne d'un tel volume. Et voilà pourquoi, je ne lui accorde pas le rang de chef d'oeuvre, même s'il n'en était pas très loin.
Cela fait déjà un bon moment que le Comte de Monte-Cristo est mis à toutes les sauces, preuve que le père Dumas était un génie.
Transposer l'histoire dans notre monde moderne et dans le milieu de la finance est assez astucieux. Le dessin est classique et très agréable et si le scénario n'est pas par définition originale, il tente de rendre ce que pouvait être les début du Matif à la fin des années 80.
Les techniques se sont considérablement compliquées depuis et les mesures de contrôles sont sensées en avoir fait autant. Mais l'époque était encore le Far-West et les faits qui sont ici décrits sont crédibles (et même arrivés mais dans des contextes différents).
Bref, un bon album qui lance fort correctement une série. Reste à savoir si elle aura le souffle nécessaire.
Pour faire une BD humoristique sur De Gaulle, il faut être sacrément culotté. Et puis il faut un minimum de talent pour ne pas sombrer dans le ridicule. Ferri n'a pas ce minimum de talent ... il en a un maximum.
Sa suite de gags d'une 1/2 page formant une suite continue est d'une totale drôlerie. Attention, ce n'est pas aussi irrésistible que Gaston Lagaffe mais c'est toujours délicieux et arrache à chaque fois au moins un sourire.
Il fallait donc être gonglé et talentueux. Ferri est tout cela à la fois !
Un dessin toujours aussi merveilleux, des couleurs toujours exceptionnelles, mais un scénar qui lasse un peu (sans être mauvais toutefois).
Bon c'est pas mal, c'est à lire, mais c'est sans plus !
Et c'est bien dommage car le talent des auteurs est quand même supérieur à cela.
Cela fonctionne moyennement et explique aisément que la suite se fasse attendre maintenant depuis 3 ans alors que la pauvre Yoni était quand même en mauvaise posture.
La beauté du dessin de Berthet (et celles des couleurs de Lerolle aussi) enjoignent de lire cet amusant album, pas exceptionnel au demeurant, mais durant lequel on passe un bon moment.
Les vestiges de Disneyland Paris sont joyeusement réussis et le monde théorique dans lequel évolue Yoni est "amusant" bien qu'inquiétant.
Bon, cela étant pas la peine de demander plus à cette bande d'aventure qu'un pur moment de détente.
Les amateurs de la version littéraire du Kama-Sutra auront tous apprécié la dualité entre la "gentille" Yoni et le "méchant" Lingham.
Les deux noms servent en effet à caractériser le sexe de la femme et de l'homme dans le célèbre ouvrage (encore que certain parlent aussi de linguam pour celui de l'homme).
Un livre à prendre au deuxième degré donc.
L'idée de faire un cycle d'histoires basées sur celles des muses étaient une excellente idée.
Bon, il n'y a fondamentalement que l'idée qui soit bonne et éventuellement le dessin. Le scénario (????) est une catastrophe. Il est soit d'une allégorie telle que réservée à une élite de happy few, soit d'une débilité profonde. J'ai opté pour le second choix.
Par ailleurs, je ne sais pas où, ni comment on peut classer un tel album dans la catégorie "érotique" (aucun rapport, si j'ose dire).
"Vide sidéral" ou "Nullité abyssale" me semblent plus appropriés.
C'est, je crois, une grave erreur de fare figurer dans la base BD Gest des livres qui n'ont qu'un rapport assez vague avec la BD. Celui-ci n'échappe pas à la règle puisqu'il s'agit d'une histoire écrite par Françoise Rey, LA spécialiste des nouvelles et romans érotiques, le tout illustré par Terpant.
Terpant a fait mieux, ses femmes ont gagné en vulgarité ce qu'elles ont d'habitude en sensualité. Quant au texte de Françoise Rey, il accumule clichés et poncifs tristounets. Les amateurs SM y trouveront peut-être leur compte. Pas les autres.
La BD est suffisamment vaste pour que le site présent ne se consacre qu'à ce qui appartient à ce monde et non à ses lointains à-côtés.
Sinon pourquoi ne pas intégrer les livres illustrés par Dubout ou encore le merveilleux "Jason et la Toison d'Or" (1991) de Giovanni Caselli, paru chez Casterman de surcroît et dont l'originalité de la présentation est tout à fait réelle.
Une profileuse est particulièrement efficace grâce aux pouvoirs paranormaux dont elle dispose. Ça tombe bien car on vient de retrouver des charniers sous les différents ponts de Paris, Prague, Vienne et j'en passe.
L'enquête s'engage donc entre cauchemar et réalité cauchemardesque.
Dire que l'album est original est vrai, dire qu'il est convaincant ne l'est pas totalement. Disons que l'intrigue est bien menée mais que la fin est assez indigente.
Glissons sur erreurs techniques, elles n'ont quère d'importance (mais sont pourtant bien là : rappelons qu'Interpol n'est pas une unité d'élite de la police internationale mais un centre d'échange d'informations !)
Quoiqu'il en soit ce premier tome est celui d'introduction. Ce n'est qu'avec le deuxième qu'on saura vraiment si l'on s'oriente vers un bon petit plat succulent ou le fast food à grande échelle.
Très belle histoire toute en nuances.
C'est le classique chassé amoureux : un jeune homme aime une femme de la upper class (nous sommes en Angleterre dans les années 20) laquelle n'est pas insensible à son charme mais a "conscience" du rang qu'elle doit tenir.
Durant son abscence, le même Andy Harlow séduit une autre jeune femme qu'il n'aime pas vraiment alors qu'elle est -elle- amoureuse.
L'album se termine sur la déception des uns et des autres et la tentative d'Andy de récupérer le mal qu'il a fait. Néanmoins différents éléments annexes laissent penser que les choses vont nettement se compliquer et sortir du cadre strictement amoureux.
Bon album donc même s'il n'est pas exempt ici et là de quelques détails anachroniques.
Les BD à substrat politique sont suffisamment rares pour qu'on ne salue pas cette nouvelle série. Cela dit ce n'est pas vraiment la crédibilité qui étouffe cette histoire.
Il est en effet courant de voir le chef du parti de l'opposition pour aller menacer le président directement à l'Elysée. Il est commun de jouer à Quasimodo sur les tours de Notre-Dame et il est non moins fréquent de sauter d'un bateau qui est sur le point d'exploser. Et j'en passe !
Néanmoins ne boudons pas notre plaisir avec ce Largo Winch politique aux péripéties très hollywoodiennes.
Inutile de comparer aux "Coulisses du Pouvoir" de Richelle, plus subtiles, plus crédibles et donc plus inquiétantes qui restent -à mon sens- le nanan du genre.
A la fin des années 60 Pilote lançait un nouveau héros, australien et docteur de son état, qui avait la particularité, vu l'étendue du bush australien, de visiter ses patients en avion (le cas est bien réel).
Rien à dire sur ces aventures sans réelle envergure (pour des ailes d'avion, c'est dommage !) qui ne sont d'ailleurs jamais sorties en albums.
En revanche, les deux dernières histoires "Le Grand complot" et "Tu n'es pas le bon dieu, petit Chinois" ont été réunies dans cet album.
La première partie de l'histoire voit Ian McDonald, le médecin volant, prendre fait et cause pour un jeune politicien d'origine chinoise qui est candidat aux prochaines élections locales.
Bien évidemment les notables du cru lui mettent des bâtons dans les roues. A l'époque (1971) le traitement semblait audacieux même si je n'ai pas été complèment convaincu car je trouve que les "méchants" n'ont pas été très adroits et encore moins professionnels.
Mais tout le sel de l'histoire est bien évidemment le second épisode que je ne dévoilerai pas parce que le livre vaut vraiment le coup d'être lu.
Vidal a un culot d'acier et nous offre une fin à la fois ouverte et fermée (très fort !).
Du rarement vu dans la BD. Une oeuvre unique et donc en ce sens un chef d'oeuvre.
Vague histoire d'espionnage (il s'agit davantage de manipulation que d'espionnage mais bon) basée sur la création des ailes volantes fort en vogue à la fin des années 40 (souvenez du tome 1 du "Secret de l'Espadon).
Le mérite de l'histoire est d'être fort réaliste, l'inconvénient est que ce n'est pas très palpitant.
L'album est accompagné d'un dossier historique bien documenté qui intéressera les spécialistes et fera bailler les autres.
A priori plutôt sympahtique, cette BD qui tire vers la ligne claire nous offre une classique histoire de tombe égyptienne découverte par hasard par le gamin d'une famille pauvre et rejetée (sa mère fait le plus vieux métier du monde !). Bien évidemment la beauté des pièces attise maintes convoitises. On n'en saura pas plus car de deuxième album, il n'y a point eu.
Et donc cette énigme cairote en restera une définitive.
Cela commence assez fort dès la page de garde puisqu'on apprend qu'Houdini est né à Belgrade ... en Hongrie. En fait s'il est bien né en Hongrie, c'est à Budapest que cela s'est passé et en 1874 de surcroît.
Le thème -le monde de la mgie et de l'occultisme- et l'époque -les années 20- étaient évidemment très alléchantes, au moins autant que le dessin.
Quant au scénario, nous avons droit aux multiples facilités qu'offrent les univers parallèllee et souterrains (et ça n'en finit pas). La fin très inspirée par le film "la Malédiction" est certes intéressante mais globalement l'album ne satisfairat que les afficionados de ce type de lecture aux réelles capacités d'endormissement.
Le thème de l'histoire n'a pas une once d'originalité puisqu'il s'agit d'un homme qui tient à retrouver sa promise.
L'originalité vient du fait qu'il s'agit d'un samouraï japonais qui échoue à la cour de Louis XIV à Versailles.
Clichés et situations éculées sont compensés par la beauté -classique- des dessins et par l'amusement qui est le nôtre de voir un Japonais chez les Français, le tout imaginé par des Américains.
C'est très hollywoodien et maints détails sont anti-historiques mais qu'à cela ne tienne on passe un bon moment. Que demander de plus ?
Ce premier album d'une série fut en fait pendant longtemps un one shot.
Il décrit à travers une famille typique (?) d'Allemands et d'amis du héros, la lente et inexorable montée du nazisme.
Les sentiments de Martin vis à vis de Katarina apporte une dimension amoureuse (cachée) à l'histoire. Mais l'essentiel, à mes yeux en tout cas, est ailleurs. Nous sommes dans une version rationnelle du Rhinocéros de Ionesco qui, lui, avait préféré l'absurde.
Quoiqu'il en soit une chose est bien sure, Philippe Richelle est déjà un scénariste qui compte et ce n'est sans pas fini.
Un bel album qui clôt une belle série.
Pour un essai, ce fut un coup de Maître. Même s'il est toujours délicat de prévoir l'avenir, il semble bien que la BD vient de se trouver l'un de ses futurs très grands scénaristes; lequel risque de faire vieillir d'un coup quelques valeurs qu'on croyait sures.
Bon, il y a sans doute encore quelques facilités (de détails) dans cet album mais globalement c'est remarquable.
Encore plus remarquable est le fait que les situations de la série ont été situées dans des milieux très différents. Si à mon sens les albums 3-4-5 étaient un peu "ficelle", il n'en reste pas moins vrai qu'ils étaient fort bons et que le cycle entier donne une impression de grande plénitude et de vraie maîtrise.
Alcante est vraiment à suivre.
Suite du volume précédent (encore que les deux histoires peuvent se lire séparément), cet opus est un pur chef d'oeuvre qui nous plonge dans le monde des laboratoires militaires travaillant sur les virus les plus pathogènes possibles.
J'ai trouvé ce bouquin d'une humanité extraordinaire (dans le sens de ce qui se rattache à l'humain). C'est sans doute aussi le seul album de la série pour lequel le titre corrrespond tout à fait au contenu. A cet égard la fin est grandiose même -et peut surtout- si complètement désespérée.
Le thème de ce livre est celui qu'on retrouve dans la BD "Chances" ou le film "Blade Runner" (ou pour ceux qui préfèrent le livre de Philip Kindred Dick "Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?").
Les clones, cyborg ou androïdes ont-ils une âme ?
A voir tous ceux qu'on rencontre dans nos vies professionnelles on pourrait penser que non (des monstres froids sans états d'âmes). Le livre a l'air de penser que si.
Le débat reste ouvert, comme les pages de ce livre qu'on avale assez goûlument et asurtout avec grand plaisir.
Je ne voudrais pas avoir l'air de la ramener mais ce qui est décrit ici n'est pas l'avarice mais le goût du lucre; ce qui n'est pas la même chose.
L'histoire est celle d'un "méchant" tycoon (comme il s'appelle Midas on peut parler de coup de pot !) qui veut faire beaucoup d'argent en abusant des encore plus méchants que lui.
Mais du coup, il fait de la peine à sa fille chérie et sera bien puni. Et que toc !
Les mécanismes financiers décrits ont été véridiques à une époque mais aujourd'hui les requins de la finance sont encore plus sophistiqués et ne tomberaient plus dans un tel panneau.
Par contre au niveau des dégâts collatéraux, rien n'a changé !
Pour ce qui est de l'album on donne donc dans le classique de chez classique. A lire donc, mais sans emboucher les trompettes de la renommée !
Cette fois-ci nous avons droit au monde du cyber-sexe. Un brave Orphée pleure son Eurydice : classique !
L'album se lit très agréablement mais la recette de la série commence à être à la fois trop visible et surtout omniprésente.
Un bon travail d'artisan, bien léché (pour le cyber-sexe, c'est bien le moins !) mais une certaine lassitude.
On ne peut pas reprocher à Alcante de ne pas fouiller ses références. Seul petit problème cet opus qui traite d'une nouvelle forme de l'ESB fait la part belle à l'aspect documentaire et moins -à mon sens- à l'intrigue.
Du coup je me sentais davantage en empathie avec les veaux qu'on allait abattre qu'avec les personnages. Je sais, c'est vache !
Une série décidément très intéressante !
Ce second album nous emmène dans le domaine du sport et plus particulièrement celui du 100 M. Un athlète plutôt sympa est confronté au problème : dopage or not dopage ?
Pas de mièvrerie, pas de politiquement correct, une ambiguité de tous les instants, une fin plus qu'originale. Un seul petit défaut : le dessin est en souffrance dans les scènes d'athlétisme.
C'est à ces comparaisons qu'on vérifie que Reding (pas Otis !) était vraiment un grand !!!
L'Equipe a eu la bonne idée de vouloir faire un bouquin sur sport et BD. Petit problème nos amis journalistes s'y connaissent davantage en sport qu'en BD, du coup toute tentative de dictionnaire est abandonnée pour un survol thématique où sont tout de même présents les plus beaux pinceaux et crayons du 9ème art à commencer par Pellos.
Pour autant la BD sportive attend encore son ouvrage "définitf", mais le grand mérite de celui-ci (qui ne prétend d'ailleurs pas à l'exhaustitvité) est d'avoir jeté les premières bases.
Excellent ouvrage pour lequel on peut malgré tout faire un petit reproche, le thème (l'orgueil) et le nom de Narcisse en page de garde font qu'on a deviné l'astuce sur laquelle repose l'histoire.
Néanmoins la presque fin rachète le tout. Joli message comme quoi, il ne faut pas toujours et complètement désespérer de l'homme.
L'histoire est ambiguë, humaine, réelle. J'adore.
La base du scénario -véridique, puisqu'il s'agit du pillage du musée archéologique de Bagdad sous les yeux plus ou moins bienveillants des GIs américains- est encore une fois excellent.
Bon et après ? lLes dessins restent aussi laborieux que le scénario : à savoir qu'ils sont assez maladroits et figés.
On y retrouve les mêmes gentils et les mêmes méchants que dans le premier album. Pour un peu on se croirait chez Lefranc contre Axel Borg, sauf que ce dernier duo s'adressait au départ aux enfants et jouait avec les codes.
Cette dernière série se prend au sérieux et compte tenu des multiples faiblesses du scénario, je ne trouve pas ça sérieux.
On dira que c'est simplement moyen pour la simple raison que le thème originel est original; mais c'est bien tout.
Bien sûr l'idée de départ est excellente : une agence destinée à sauver le destin des plus belles oeuvres d'art de la planète. Vous argumenterez qu'une telle agence internationale existe déjà et qu'elle s'appelle l'Unesco.
Oui mais celle-là, elle est secrète et même qu'elle détourne les satellites espions américains pour mieux surveiller les méchants contrabandiers de l'art.
Ça vous paraît exagéré ? Si peu !
C'est là où le bât blesse car le point de départ de cette histoire (le vol d'oeuvres d'art, elles mêmes dérobées par les nazis) est excellent (et véridique même si ce n'est pas sous la forme décrite).
Mais on l'aura compris le traitement est moins bon. Tout comme les dessins d'ailleurs.
Bref, une bonne idée pas très bien finalisée. On demande à voir pour la suite.
Bien qu'ayant eu un avis plus que mesuré sur les trois premiers albums qui forment un cycle complet, j'ai voulu en savoir plus sur ce dernier opus. D'aucuns avaient parlé "d'album poétique"; la chose me tentait et j'ai donc voulu en avoir le coeur net.
De poésie, je n'ai pas vraiment vu. Moins de noirceur et de désespoir sûrement mais, à mon sens, cela ne suffit pas à en faire un bon album, la qualité des dessins permettant de mettre l'ensemble juste au niveau de flottaison.
Tout ceci est quand même -à mes yeux- très moyen.
Le deuxième tome ne pouvait qu'être moins bon. D'abord parce que toute fin est une petite mort et qu'enfin les fils du mystère se dénouent. Triste mystère au demeurant. D'ailleurs qu'on ne s'y trompe pas, ce qui fait la qualité de cette série n'est pas la présence du suspense (assez faible en fait) mais par la peinture des caractères qui nous est offerte, le dessin de Pellejero atteignant une totale plénitude, sinon dans son genre une quasi perfection.
Superbe série dans une merveilleuse collection.
Superbe chef d'oeuvre qui part du Paris de la Commune pour se terminer plus de de 50 ans plus tad (dans le Tome II).
Personnage muet et difforme, Quasimodo de la Belle Epoque, Tristan Paulin va finir par trouver son Esméralda-Pygmalion. Mais comme si ce n'était pas tout on retrouve aussi la quintessence du roman-feuilleton du XIXème siècle, "L'écorché" étant en quelque sorte un prolongement (tout à fait différent) des Mystères de Paris de Sue.
L'ambiance du Paris populaire de l'époque est merveilleusement rendue. Les couleurs (rougeâtres le plus souvent) sont fabuleuses. Et comme Tristan, on reste bouche bée.
Nous voici maintenant en France dans la période 34-35. C'est donc à la Cagoule que Wlad va être confronté dans une sombre histoire de manipulations et de transports d'armes.
Incontestablement il y a des choses intéressantes mais rien qui ne se démarque vraiment. Ça se lit sans trop d'ennui mais aussi sans joie.
Cet avis devait être largement partagé puisque la série s'arrêta là alors que nos héros franchissaient la frontière espagnole pour se mettre au service des Républicains.
Au final, la série marquait la fin (provisoire ?) de Mouquet dans la BD à qui on devait un interessant "Sacrifice du Fou" mais elle marquait surtout l'arrivée des frères Stalner dans le 9ème art.
Nous voici avec les mêmes personnages lesquels ont échoué en Bavière. Comment ? Pourquoi ?
On n'en saura pas plus. Nous sommes en 1924 et les nazis pointent déjà leurs museaux. Hitler est en prison et récite son "Mein Kampf" à son sbire de service à savoir, Hess.
Là dessus, une série de crimes sont commis sur des prostitués munichoises ravalant Jack l'Eventreur au rang d'amateur distingué, et Wlad, le héros, de la série est suspecté.
En fait, nous avons droit sur plusieurs séquences à un "repompage" ou une "inspiration" de "M le Maudit". Evidemment c'est bien, sauf qu'on ne peut pas le comparer au chef d'oeuvre de Fritz Lang. Quant à l'assassin, on a déjà deviné à la moitié de l'album son identité.
Là encore, on sent quelques influences cinématographique dont notamment le très médiocre "Barbe Bleue" d'Edouard Dmytryk, "inoubliable" film qui se permettait le luxe d'associer Richard Burton, Raquel Welch, Virna Lisi, Agonstina Belli, Nathalie Delon et ... Jean Lefevre !!
Pour ce qui est de la BD, nous dirons qu'elle est donc assez moyenne sans être toutefois mauvaise.
Makhno, anarchiste ukrainien, est un personnage ambigu de l'Histoire. Tour à tour allié et ennemi de l'Armée Rouge, combattant les Autro-Hongrois et Allemands mais soutenant ceux qui se sont ralliés à l'Armée Rouge. Libertaire certes mais également coupable de quelques massacres, tout comme son ennemi ukrainien de droite ultra-nationaliste Pétlioura.
Bref, on le voit la situation de l'Ukraine en cette année 1920 est des plus complexes. C'était donc une bonne idée de choisir cette période et qui plus est de situer l'action dans un train.
Malheureusement après un excellent début qui nous ramène à la révolution avortée de 1905, nous avons droit à une sorte de Lagardère modernisé et quelque peu destroy.
Le scénar use et abuse de facilités.
Un thème tentant certes mais un tout assez moyen.
J'avais laissé passer le roman mais ai sauté sur l'occasion lors de la version BD. Je ne peux donc faire de comparaisons entre les deux.
Toujours est-il que cette BD retrace les relations entre Hoover, le fameux président du FBI, et le clan Kennedy. On part ainsi des frasque d'un jeune étudiant atteint de la maladie d'Addison à l'élection d'un président.
Ceux qui attendent une histoire continue en seront pour leurs frais puisque ce qui est conté ici reprend certains épisodes sur quelques pages pour nous propulser ensuite quelques années plus tard.
Enquiquinant penserez-vous ?
Non justement, car les "épisodes" sélectionnés sont "signifiants" et donnent par ailleurs une triste idée du personnel politique américain.
Ça se lit comme un polar (c'est le cas de le dire !), c'est un pur chef d'oeuvre et cela aurait mérité un 10, si les dessins avaient été meilleurs (c'est vraiment là où le bât blesse !).
Desberg nous refait le coup des "Envahisseurs", le célèbre feuilleton US des années 60/70.
Et après ? Après ? le comportement de la fameuse India Allen n'est pas très cohérent (les mutants sont schizos !).
Dans la même mesure sa petite enfance a l'air de se passer en Wallonie ou dans le nord de la France, alors que son nom sonne américain et qu'on la retouve plus tard étudiante dans un campus US.
Tout ceci aura certainement une explication mais elle se fera certainement sans moi.
J'ai vu, j'ai compris : ça ne m'a guère paru passionnant sans être toutefois mauvais. Moyen quoi !
Un mot quand même sur la qualité des couleurs sur toute cette série. Joli boulot ! Cela méritait d'être signalé.
J'avoue avoir été un peu déçu. En règle générale, plus les intrigues sont remuantes, plus les personnages bougent, plus le ressort dramatique ne fait que déplacer de l'air.
C'est un peu le cas cette fois-ci avec un postulat de mutants qui m'a laissé complètement froid. Je ne dévoilerai pas les tenants et les aboutissants mais quand on prend la peine d'y réflechir deux secondes, si les raisons qui poussent les mutants à agir sont cohérentes, la manière dont ils s'y prennent ne le sont pas.
Disons que dans le cadre d'une lecture superficielle et pour un pur moment de détente, cela passe.
Mais compte tenu des auteurs, j'attendais quand même davantage.
Voici un premier album plaisant qui part certes dans plusieurs directions mais dont on se doute bien qu'elles finiront par se rejoindre.
Le éhros sans peur et sans reproche est un braav' journaliste qui est en guerre personnelle contre une mutlinationale sans âme : la Waxon.
Bien entendu, ça se complique un peu.
Avec un gentil suspens pour faire acheter l'album suivant.
Pas désagréable à lire mais vraiment rien de révolutionnaire.
C'est au moment où Cothias commençait à donner chair aux personnages secondaires de la série que celle-ci s'est terminée. En cours de route, car on ne connaîtra désormais vraisemblablement jamais sa fin.
C'est dommage car il commençait à développer des aspects nnaratifs absents dans la version du "Khan' (voir cette série).
Au final une excellente collection tout de même; néanmoins on peut avoir le sentiment que si Cothias s'est passioné pour son héros, il n'a jamais été capable d'en prendre la totale mesure.
Le plus souvent il fait le choix de raconter la vie par ellipses, gommant sur maints détails, résumant la situation, alors qu'on le sent tenté (et on le sait capable) de déborder et de nous offrir une vaste saga pleine de sang et de fureur.
Mais un tel projet, dans les mains de Cothias, aurait sans doute représenté une très grosse quantité d'albums. Il a préféré se consacrer à d'autres séries.
On peut quand même le regretter.
Si Griffo est à son zénith, il me semble que Cothias a quand même du mal à se dépatouiller dans son scénario, non pas que celui-ci soit inintéressant, loin de là. Mais on reste dans une version (améliorée tout de même des "Belles Histoires de l'Oncle Paul).
La vision qui était exprimée dans celle du Khan bénéficiait d'une dramaturgie -à mon sens- plus puissante même si plus guerrière.
Cothias insiste davantage sur le coté rusé du personnage mais ne s'apesantit pas sur les mêmes détails. Malgré la qualité de cet album ma préférence va tout de même sur la version antérieure du "Khan".
Sortie après celle du "Khan", on ne peut s'empêcher de faire des comparaisons entre ces deux versions de la vie de Genghis Khan.
IL est assez piquant de voir que les 2 versions divergent sur nombre de points historiques et ne retiennent pas non plus les mêmes éléments de l'histoire.
Pour faire simple nous dirons que les dessins de Griffo emportent les suffrages, même si la vision de la toute jeunesse de Temudjin semble bien plus dramatique dans celle du "Khan" qu'ici.
L'album présent reste nénanmoins de qualité.
La fin un peu trop grandiloquente, très hollywoodienne, affaiblit à mon sens l’album. Certains y verront une catharsis finale, pourquoi pas ?
Néanmoins ces moments de feu dans un paysage glacé m’ont quand même laissé de marbre. Cela ne remet nullement en cause la qualité de l’album, a fortiori de la série, c’est simplement à mon sens un ton au dessous des albums précédents.
La série reste cependant très exceptionnelle et est recommandable à tout amateur de BD.
Grandissime !
Toujours ces paysages tourmentés, ces architectures fabuleuses (le pont des Templiers, la crypte écossaise, le château de Sayn, etc.), cette mise en page séduisante.
Un immense plaisir de lecture avec une intrigue qui gagne à la fois en lisibilité mais aussi en mystère (ce qui en soit est déjà un tour de force).
On peut trouver le ressort de l'intrigue (un 3ème Testament ?) un peu tordu, il n'en reste pas moins vrai de c'est de la belle ouvrage et du grand art.
On en redemande !
L'opus est un peu plus convenu et un peu plus confus que le précédent. On a du mal à percer les arcanes profonds de l'intrigue. Le mystère c'est bien à condition qu'on ait un minimum de clés. Ici, il s'agit vraiment du minimum minimorum
Du coup les auteurs nous baladent à travers l'Europe de Tolède à l'Ecosse. Et toujours une mise en page fabuleuse et des vignettes qui sont presque à elles seules des tableaux (je pense notamment à la chevauchée de la dernière page).
Des dessins et une mise en page de haute volée. Des décors tout à fait exceptionnels, avec des architectures tourmentées, emblématiques et fantasmées.
Une intrigue qui picore ici et là (notamment avec Conrad de Magdebourg/ Sean Connery -ectoplasme du Nom de la Rose, évocation de Qumran, allusion à Notre Dame de Paris, plans à la Terminator, etc.) mais qui recrée son propre mythe.
Tout à fait original et prenant.
Un ouvrage majeur.
Et pourr finir, braves gens, un happy ending de derrière les fagots qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Bon c'est fini, c'est déjà ça.
Soyons charitables, tout le monde doit payer ses impôts, faire une BD pour cela n'est pas déshonorable. Le tout est de le savoir.
Un conseil lisez le en bibliothèque !
Ah si quand même, les dessins des Sicomoro sont toujours aussi beaux; classiques, mais beaux !
L'histoire continue son petit bonhomme de chemin davantage portée par les dessins de Sicomoro par le scénar de Makyo qui "emprunte" par ci par llà (il le reconnaît lui même dans une scène où le héros se demande s'il n'est pas dans "Eyes Wide Shut"). Bon. On en sait un peu plus sur les raisons du charme d'Eva (ça remonte aux Babyloniens, mon bon monsieur, et avec une beêête, je ne vous dis que ça).
Makyo a déjà beaucoup mieux.
Lou un jeune comédien tombe amoureux de la voluptueuse Eva, actrice vedette qui est dotée d'un charme irrésistible. Est-ce bien naturel ?
Si les dessins de Sicomoro sont magnifiques, Makyo est parti sur un rythme de pas trop vite le matin et doucement l'après-midi.
L'amitié sensée unir les 3 héros de l'histoire semble des plus superficielles malgré les flash backs sur le -douloureux- passé.
Bon, cela étant c'est suffisamment bien fait pour qu'on attende la suite... mais, attention, sans précipitation.
Cette série d'aventures située en Argentine bénéficie d'un charme désuet et surtout des dessins du grand Burne Hogarth. On est d'accord sur le fait que ce qu'il n'a pas fait de mieux mais c'est tout de même délicieux.
L'équivalent d'un vieux film de ciné club où la patine du temps ajoute du charme à l'affaire.
Benoît Peeters est certes un fin connaisseur de la BD. Pour autant cet ouvrage d'initiation ne convaincra pas ceux qui ont déjà une bibliographie assez soutenue. Je ne suis pas convaincu que les autres soient même simplement intéressés.
C'est plus le formatage du livre qui en cause que le talent de l'auteur.
Excellent dictionnaire. Presque complet et qui bénéficie de nombreuses pages introductives sur la BD à travers le monde.
Pilote fut un grand journal. Ce recueil bien illustré mais superficiel ne rend pas complètement justice à cet hebdomadaire. Un gros travail quand même.
Plus fouillé, plus complet que l'Enfer des Bulles. Plus axé sur le X aussi.
Pour historiens ou experts du genre quand même.
L'une des premières monographies sur Tintin. Noir et Blanc de rigueur mais bien fait. C'était l'époque où Glénat avec ses Cahiers de la BD (anciennement Schtroumpf) était synonyme d'érudition et d'exhaustivité.
Mêmes commentaires que pour le volume précédent. Mêmes avantages donc et mêmes limites.
Très joliment illustré. Survole assez correctement les principaux avatars (dans le sens de réincarnations) des éditions du Lombard.
Néanmoins si l'on veut pousser tel ou tel point un livre plus spécialisé s'impose.
Les moins de 45 ans ne verront pas l'intérêt d'un tel livre, les autres ou les historiens de la BD se délecteront de la gué-guerre Spirou-Tintin, du journal des enfants espiègles contre celui des enfants sages, même si les différences sont aujourd'hui assez effacées par le temps.
Un excellent dictionnaire, mais l'invénient de ce genre de chose est de devenir assez vite obsolète et par définition incomplet.
Le premier topo sur l'érotisme et la BD. Avec en prime le parfum des interdits des années 60. Pas très méchant et pas très ordonné mais sympa.
Un livre complètement déjanté. Digne de la la Rubrique-à-Brac ou des Dingodossiers. Totalement méconnu et pourtant un pur chef d'oeuvre de Goscinny. Le dessin de Martial sert merveilleusement les propos hellzapopinesques du grand René.
A rééditer d'urgence et à prescrire médicalement pour combattre la morosité ambiante.
Une adaptation des Misérables de Victor Hugo. Vise un public d'enfants et dans ce sens y réussit pleinement.
Très réjouissant. Iconoclaste et décapant. Une bonne dose d'humour et une bonne tranche de rigolade.
Le Decameron de Boccace est une pure merveille de drôlerie et de polissonerie. Celui-ci mal colorié, mal dessiné est une merveille de catastrophe. Evitez la BD et achetez le livre vous ne le regretterez pas.
Barry Lan va se confronté à ses origines dans une ville perdue et étouffée par les glaciers. Cedernier album, un peu moins intéressant que les précédents se veut comme un rite initiatique imprégnée de la sagesse bouddhique.
Quand on voit le nombre de rééeditions souvent dérisoires qui nous sont proposées aujourd'hui, comment se fait-il q'une saga aussi pleine et aussi belle que Barry Lan y ait échappé ?
En effort , messieurs les éditeurs.
Barry Lan est chargé de récupérer un groupe d'Anglais dont le dirigeable s'est perdu dans le Pamir. En fait ce prétexte cache d'autres choses et nous voici replongés dans ce que Kipling appelait le "grand jeu" et qui renvoie à la sourde rivalité entre Russes et Britanniques dans l'Asie Centrale.
Un bon livre d'aventures, même si la tonalité philosophique est moindre que dans le premier opus.
Ceux qui ont aimé les récits de voyage d'Ella Maillart se régaleront de cette expédition partant en 1858 à la recherche de la tombe de la reine Koulan dans l'Asie Centrale.
C'est donc un récit de voyage avec une jolie morale finale. Ce livre fait donc penser à une phrase de la même Ella Maillart (Oasis interdites) : "C'est un voyage où il ne s'est rien passé mais où ce rien a rempli ma vie !".
Initialement paru dans Pilote sous le titre l'Histoire de France en 80 gags, ce recueil est assez typique de l'humour potache qui régnait alors dans Pilote juste avant que n'aparraissent les fameuses pages "d'actualités".
Mignon dans l'ensemble et désuet mais quelle madeleine !
La boucle se termine comme attendue. Plus qu'une histoire d'espionnage, Dufaux nous a offert un vrai roman russe, nostalgique et désespéré.
Lente dramaturgie et subtile montée en puissance. Avel est de retour en Russie. Nous sommes juste après la chute du mur. Les frontières entre communisme et démocratie sont encore floues, tout celles entre le pouvoir et la mafia.
Dufaux prend son temps pour un dénouement que l'on sent tragique et inexorable.
Bien bel album, où l'on en apprend davantage sur le passé d'Avel, transfuge soviétique passé chez les services français.
Mais l'histoire ne fait que continuer car notre héros mélancolique a rendez-vous avec son passé.
Sobre, presque elliptique mais fascinant
Attente et mystère dans une station balnéaire hors saison.
L'album est énigmatique à souhait. Attendons maintenant la suite. Soit les auteurs seront capables d'être "raccords" et la série sera parfaite, soit cela se terminera en daube.
Après le désastre du deuxième album, celui-ci est comme une oasis dans le désert. Plaisant et rafraichissant. Mais nullement grandiose.
Une intrigue qui progresse à la vitesse d'un escargot mutant (encore plus lentement !), un scénariste qui pour meubler tire au maximum sur la corde et nous gratifie de péripéties que j'ai trouvées somnolantes car vues et revues.
La psychologie des personnages aussi épaisse que du papier à cigarette n'aide guère à s'intéresser à l'action. L'introduction de multiples questions laissées en suspens est sensée éveiller l'intérêt du lecteur. J'y ai vu, quant à moi, une recette lassante à force d'être systématique.
Les dessins ne peuvent donc sauver cet ennui profond.
Un dessin grandissime. Un scénar impeccable picorant chez Blade Runner, Farenheit 451 et d'autres classiques du genre, une mise en abyme astucieuse mais pas le chef d'oeuvre annoncé.
Une excellente idée de départ, avec une lontaine -mais réelle- base historique puisque Baudelaire fut LE grand traducteur de Poe (il ne fut cependant pas le premier). Il a beaucoup été dit, et il sera encore dit davantage sur la corrélation de ces deux géants de la littérature (encore qu'à mes yeux l'un est quand même plus grand que l'autre, mais ce n'est pas le sujet !).
Bref, le thème était très séduisant. Mais le sujet est loin d'être maîtrisé. C'est dommage.
Ceux qui ne sont ni amateurs de Baudelaire, ni de Poe n'y trouveront sans doute pas leur compte. Les autres applaudiront davantage à l'idée qu'à l'intrigue.
Tentative -ratée car le succès n'était pas là- de Futuropolis de ressortir les premiers strips quotidiens du Caped Crusader. Pas franchement folichon.
Les afficionados préféreront se reporter sur l'édition complète de Kitchen Sink Press (1990) The Dailies 1943-46 et sa soeur jumelle aux mêmes éditions, The Sundays Classics 1943-46.
Les séries sont complètes et il y a davantage d'archives.
Suite et fin de ce second volet des aventures de Juliet et Katie Lynn. Si ce que les scénaristes dépeignent est vrai (ultra puissance de certains tycoons dans des coins des USA, importance des télé-évangélistes, collusion avec le pouvoir, scandales fnanciers, ...) le traitement à mon sens reste assez puéril ou pour le moins superficiel.
Cela étant cela reste un plaisir de lecture.
Cette fois-ci c'est Katie Lynn qui va se mettre en péril en partant régler ses comptes avec son paternel lequel de père indigne est passé à adepte d'une secte.
Bien évidemment, les choses vont être plux délicates que prévues et ce au moment même où une tempête de neige immobilise le pays et empêche donc tout secours.
Suite et fin du premier cycle d'aventures de Juliet Nash.
Elle finit par s'en sortir avec l'aide de Katielynn, de Neil Turner et surtout des scénaristes.
Moins convaincant que le premier album.
Juliet Nash travaille pour Angeline une société de détectives privé(e)s qui en fait est une boîte de tueuses à gages spécialisées dans la mise à tépas de méchants maris, odieux amants, etc.
Pour mieux s'assurer de la vilénie de ses cibles Angeline met du coeur à l'ouvrage. Parallèlement, elle cherche à récupérer la garde de sa fille, laquelle a été placée en institution spécialisée.
Pas simple d'avoir une vie rangée quand on est tueuse !
D'autant que Juliet a 48 heures pour régler un dossier à la Nouvelle-Orléans. Sauf, bien sûr qu'il s'agit d'une manipulation !
40 planches sur la vie de Bayard en BD + quelques pages de dossiers.
L'album est plutôt bien fait (il faut dire aussi que je suis assez fan de Moriquand et Lacaf depuis leurs "Pécheurs d'étoiles) mais a bien sûr les limites de tout ouvrage pseudo pédagogique.
Très moyen !
Les personnages sont à la limite de la caricature psychologique, les dessins sont sympathiques bien qu'empesées quant aux ressorts financiers de l'histoire ils sont d'une simplicité biblique.
Les vrais requins de la finance, c'est bien autre chose, plus complexes aussi !
Ou le scénariste n'était pas en mesure d'assimiler ces différents jeux financiers pervers ou il a préféré s'adresser à des imbéciles. Encore que l'un n'exclut pas l'autre !
L'Epervier Bleu fut le grand héros d'aventures du journal Spirou dans les années 40 et 50. Très influencée par les bandes américaines de l'époque, la série n'est pas formidablement dessinée et offre des histoires que notre monde actuel trouverait hautement fantaisistes.
Mais nous sommes à l'époque où si le monde n'est plus Terra Incognita, il reste encore très mystérieux pour la majorité des francophones (et des autres aussi j'imagine). On croit encore qu'on peut bricoler des machineries exceptionnelles dans des arrières cours ou des caves (encore que les débuts de la micro-informatique ont montré que cela était possible).
Bref, tout ceci a vieilli mais reste un témoignage exceptionnel.
C'est donc plutôt l'historien de la BD, le chercheur ou le passionné qui se plongera dans ces bandes.
Les autres, passez votre chemin !
3 histoires de Macherot, 2 se déroulant à Coquefredouille et 1 à Bois-Joli.
Toute la palette du talent de Macherot. Incontournable !
On doit à Macherot la création du personnage de Clifton. Ce recueil qui reprend les 3 premières aventures du fameux colonel lequel évoluera de manière assez différente sous la plume de De Groot et le crayon de Turk.
C'est pas mal, mais sans plus. Le génie de Macherot ne faisait que sommeiller dans cette série.
Encore une bande alimentaire de Goscinny. Pour autant son talent (il a mis son génie entre parenthèses dans cette série) permet de nous faire sourire et nous divertit agréablement.
Reste le dessin d'Attanasio qui n'est pas franchement préoccupé par les décors.
Un témoignage intéressant sur une bande aujourd'hui complètement oubliée.
Ah si, encore un mot, là encore la mention "intégrale" est complètement fausse puisque cet opus recueille 5 histoires à suivre alors qu'on en recense plus d'une 15aine (toutes ne sont pas de Goscinny) sans compter les gags en 1 ou 2 pages !
Là encore le terme d'intégrale est quelque usurpé puisque le recueil reprend 5 des 9 histoires à suivre signées par Goscinny et cela sans compter les histoires courtes de 2 ou 3 pages signées des mêmes auteurs.
Avec le succès d'Astérix, Goscinny laissera tomber cette bande qui était pour lui purement alimentaire et c'est Acar qui reprendra le flambeau pour 5 nouvelles histoires à suivre.
Bande alimentaire ou pas on retrouve dans cet album tout le génie de Goscinny, même si on reste en deçà de ces purs chefs d'oeuvre. Même quand il était simplement moyen le grand René était au dessus du lot.
Cet album reprend 4 des 5 histoires éditées au Lombard et intègre une 5ème (Stanislas a disparu). Néanmoins on est loin du compte pour une intégrale (qui d'ailleurs n'intéresserait pas grand monde car la série a vieilli).
Cette terminolgie d'intégrale est pour le moins osée. En effet, cette série publié dans Vaillant (l'ancêtre de Pif) représente en fait près de mille planches ! On est donc ici loin du compte. ET encore je ne compte que celles qui ont été publiées dans Pif-Vaillant. A cela il faudrait rajouter celles parues dans les multiples spin-off de poche diffusées dans ces années là.
Quoiqu'il en soit cette série pour enfants est très remarquable.
Son lectorat possible d'aujourd'hui serait sans doute plus jeune qu'à l'époque car moins naïf (?). Néanmoins, cette bande est un superbe témoignage de ce qui pouvait faire rêver et rire les gosses de l'époque. Ils y retrouvaient des héros pas très éloignés d'eux, pas toujours très sages et un peu plus astucieux.
Et une madeleine, une !
Après le départ de Rouge, c'est Allot qui reprend le pinceau.
Rodolphe change également d'approche, on est davantage dans le cérébral, un peu verbeux, empruntant aux Armées du Conquérant.
Du coup c'est moi qui n'est pas été complètement conquis !
Gwen quitte Elaine pour reconquérir sa couronne de Bretagne. Si vous avez gardé une âme d'enfants cet album vous rappellera Robin des Bois avec Errol Flynn.
Pas original certes, mais bondissant et rebondissant.
Ah qu'il est plaisant de retomber parfois en enfance !
Pour échapper aux forces de Reynaud, Gwen a du se réfugier sur la Grande Ile (comprenez l'Ecosse et l'Angleterre !). Mais il est toujours poursuivi et trouve l'appui d'un chevalier mystérieux. Il se trouve que le chevalier est une femme et qu'il trouve donc aussi l'amour.
De l'action, un peu de tendresse, un bon moment.
Un gentil petit album situé dans la Bretagne légendaire, celle qui passe des croyances celtes au christianisme.
Les auteurs on fait le choix de l'époque moyen-âgeuse, aujourd'hui on essaierait de coller davantage à la réalité il me semble.
Quoiqu'il en soit de réalité, il n'y a pas vraiment puisque lutins et sorcière (il n'y en a qu'une, mais elle compte !) sont partie prenante de l'intrigue.
Par rapport à son alter ego "Les 1001 nuit de Shéhérazade", petit chef d'oeuvre de polissonerie coquine, cet album là est plus cru. Même la pirouette finale -un peu téléphonée- ne comble pas notre attente.
La suite qui n'est pas la suite du "Cahier Bleu". Comme on dit Outre-Atlantique, il s'agit d'un spin-off. Du coup on est un peu déçu de ne voir nos "héros" qu'en coup de vent. Mais cette (petite) déception n'explique pas tout; je persiste à croire que l'intrigue -très bonne- est quand même moins riche en finesse que celle du Cahier Bleu.
Bon d'accord c'est vrai, je suis un grand admirateur de Juillard.
Je trouve son dessin d'une grande finesse et d'une grande émotion.
On s'aperçoit ici que c'est aussi un grand scénariste qui dépeint avec délicatesse les affres, les tourments et les griseries de l'amour.
Une apothéose !
L'étalon mètre (ou même maître) du nanar. Même les deux ultimes pages pourtant les plus réussies n'arrivent pas à sauver la vacuité, l'incohérence et -osons le mot- la débilité du scénario.
Le héros continue à avoir des visions (ça c'est plutôt rigolo) et avance dans son enquête grâce au conseil avisé d'un pasant qui lui recommande de filer en Floride (ça c'est du n'importe quoi !).
Ce qui faisait le peu de charme du premier opus est en train de virer au système et du coup ça gave grave !