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Ce dix-huitième tome est un peu à part dans la série puisqu’il propose non pas comme d’habitude une grande aventure de LEO LODEN mais au contraire deux courtes enquêtes. Dans la première, Léo assiste en direct à un meurtre en plein cœur de la Fnac lors d’une séance de dédicace d’un journaliste et il se charge de retrouver le tueur. La seconde aventure a pour héroïne Marlène, victime d’une prise d’otages au sein-même du commissariat central de l’Evêché.
Honnêtement il s’agit d’un album très décevant, l’un des moins bon de la série, à cause justement de ce nouveau format avec deux petites histoires au lieu d’une seule, et qui ne me convient pas. En effet, le gros inconvénient de ce format est que le scénario demeure à chaque fois trop superficiel car il n’y a pas la place de développer un peu plus l’histoire. Ainsi la première enquête est intéressante et aurait méritée d’être traitée de manière un peu plus étoffée sur un album tout entier, hélas elle est trop vite expédiée et se termine très rapidement. Quant à la deuxième histoire avec Marlène, elle est beaucoup trop rocambolesque à mon goût et ne m’a pas du tout passionné.
LEO LODEN est chargé par la société Carte Plus, leader mondial de la carte à puce, de retrouver la mallette comportant des plans exclusifs d’un de leurs ingénieurs disparu il y a peu dans un accident d’hélicoptère … « accident » bien sûr terriblement louche dont Léo a également failli faire les frais!
Une très bonne enquête qui se déroule entre Marseille et ses environs et dont Léo a du mal à démêler les fils, principalement à cause d’un nouveau personnage très séduisant et très casse-pieds en la personne de Dorinda, elle-aussi détective privé et par conséquent rivale de LEO LODEN puisqu’elle cherche à le doubler, en plus d’être accessoirement une bombe sexuelle à laquelle Léo a du mal à résister. Il est d’ailleurs dommage que Léo succombe à ses charmes, ce pêché d’adultère enlevant une grande part de sympathie au personnage de LEO LODEN jusqu’ici très attachant.
Léo et Loco enquêtent sur le meurtre d’un chirurgien marseillais, propriétaire d’une clinique privée où de nombreux décès inexplicables sont survenus ces derniers temps. Une enquête difficile qui mêle Léo au monde médical et le fait arpenter de nombreux quartiers de Marseille, entre les riches villas du Prado, les théâtres du Vieux-Port et les terrasses du cours Julien.
L’un des meilleurs épisodes de la série; le scénario est bien imaginé avec toute une série de suspects dont il est bien difficile de deviner le coupable. Les dessins sont bons et il y a beaucoup de passages humoristiques, notamment toutes les séquences où Tonton est à l’hôpital. Un bon cru, en somme.
Un bon album, avec un joli dessin raffiné et un peu espiègle sur les bords. Le héros de cette aventure est assez drôle et le scénario, qui peut paraître caricatural au début, prend toute sa saveur au moment du dénouement dans les dernières pages. Ce n'est pas indispensable, mais c'est en tout cas gentiment poétique et très divertissant.
Avec ce 34ème tome se termine enfin le "cycle Boo" et par là-même, l'ensemble de la série DRAGON BALL. Le dernier grand combat de la série, Sangoku vs Boo, est bien mené et tient toute ses promesses : de l'action, de la tension, des retournements de situations et des imprévus salvateurs (qui aurait pensé que c'est grâce à l'action de Satan que Sangoku sauverait une dernière fois le monde ?). La série se termine qui plus est avec une fin ouverte très plaisante, sur un dernier Tournoi Mondial des Arts martiaux, et c'est avec un petit pincement au coeur que l'on referme ce volume en disant "au revoir" à tous ces personnages attachants qui auront marqué l'imaginaire collectif de tous les lecteurs de la série.
Bien qu'imparfaite à cause d'un scénario rallongé plusieurs fois et de plus en plus abracadabrant, DRAGON BALL reste une série mythique, regorgeant de très bonnes idées, d'un humour décapant et de personnages emblématiques (surtout dans les premiers volumes, sans conteste les meilleurs) qui mérite d'être lue entièrement au moins une fois dans sa vie.
LEO LODEN et son oncle Loco sont chargés de récupérer un authentique "Cézanne" dont la vente aux enchères doit avoir lieu sous peu à Aix-en-Provence; toile qui revient de droit à leur client du moment car elle appartenait à sa famille avant d'avoir été dérobée pendant la Seconde Guerre mondiale.
Un album "de routine" avec une enquête simple mais efficace, des personnages un peu étranges et toujours quelques citations bien placées. Cet épisode aurait pu s'avérer selon moi bien meilleur s'il avait bénéficié d'un graphisme plus convaincant, le dessin de Carrère apparaîssant ici assez baclé.
LEO LODEN et son oncle Loco se retrouvent par hasard sur la piste d'un tueur en série suite à l'assassinat d'une jeune demoiselle d'origine russe qu'ils recherchaient pour le compte de leur ami Ivan Dlabibine Ossouzof. Une enquête sous forme de course-poursuite qui se déroule, une fois n'est pas coutume, non pas à Marseille mais à Strasbourg.
Certainement l'un des épisodes de la série les plus plaisants. L'enquête est plutôt bien ficelée, il y a de l'action à tout-va, et les citations et petites "piques" envers Strasbourg et l'Alsace sont particulièrement drôles (les références à la gastronomie, au dialecte alsacien, etc.).
Suite à un héritage, Tonton Loco se retrouve propriétaire de plusieurs restaurants, night-clubs et salon de massage situés dans le centre-ville de Marseille. Une situation qui n'est pas du goût de tous, et notamment la mafia corse qui cherche à faire main-basse sur la ville et décide donc de racketter l'oncle de LEO LODEN.
Un épisode assez amusant (surtout grâce aux différents personnages corses) mais qui n'atteint pas la qualité des premiers albums.
Après un septième tome très décevant (pour ne pas dire raté) Fane revient aux commandes de la série et franchement ça fait du bien. Nouvelles bécanes et esprit JOE BAR TEAM de nouveau au beau fixe (aussi bien pour le dessin que pour le ton général). Au rayon bonnes surprises on notera l'apparition d'un nouveau personnage qui peut donner lieu à toute une série de gags particulièrement tordants (le bien-surnommé "le fût"), tandis qu'au rayon déceptions il est dommage que les anciens motards du "team" soient aux abonnés absents.
Malgré tout ce tome huit se lit avec pas mal de plaisir et fait à coups sûrs honneur à la série.
Ce septième tome de la série JOE BAR TEAM est concocté par une nouvelle équipe de dessinateurs. Si les gags sont dans l'ensemble très drôles (bien que l'originalité commence à s'essouffler), hélas le dessin est à mon goût cataclysmique et sans charme aucun ! Il est vraiment dommage de retrouver des personnages charismatiques auxquels on s'était attachés depuis le début de la série croqués de cette façon. Sans conteste le moins bon épisode de la série pour moi.
Une fois de plus, Fane succède à Bar2 dans la série. Il replace celle-ci dans une époque contemporaine et on retrouve avec plaisir nos sept motards déjantés. Les gags ne font pas tous mouche même si certains sont bien marrants.
Un bon album, du niveau du troisième de la série.
Bar2, le créateur de la série, revient aux manettes le temps d'un album. S'il est très plaisant de retrouver les héros originels de la série, qui plus est dans une action transposée au cœur des années 70, et que la plupart des gags sont très drôles, hélas cet album est tout de même un peu frustrant : il est en effet dommage de n'avoir droit qu'à une moitié d'album, l'autre moitié étant complétée par des croquis du dessinateur.
Pour résumer l'ambiance y est, le dessin (parfait) également, mais ce cinquième album sent tout de même un peu l'arnaque ...
Un quatrième tome que les fans de la série considèrent souvent comme inférieur aux autres car beaucoup mois axé "motos", ce qui n'est pas du tout mon cas. Certes, le format a changé puisque nous n'avons plus droit à une succession de gags sur une planche mais à une histoire complète. Certes les courses de motos sont (un peu) moins présentes que dans les autres albums de la série.
Mais bon sang qu'est-ce que j'ai ri à la lecture de cet album ! C'est certainement le tome qui m'a fait le plus marrer. L'histoire est débile à souhait et les personnages, spécialement les trois jeunots, sont d'une stupidité hilarante. Les gags s'enchaînent sur un rythme endiablé et le tout est particulièrement réjouissant, notamment grâce au dessin très plaisant de Fane.
Un tome ultra-déjanté que j'apprécie tout particulièrement !
Les amis du JOE BAR TEAM ré-enfourchent leurs bécanes pour s'étriper de nouveau dans de folles et hilarantes courses-poursuites, quand ils ne doivent pas en découdre avec nos amis de la marée-chaussée.
Beaucoup de gags très drôles dans ce troisième album de la série qui bénéficie en outre du dessin très agréable de Fane, bien plus convaincant que lors du précédent épisode où son trait manquait de maîtrise à mon goût.
Fane succède à Bar2 pour ce deuxième volet des aventures du JOE BAR TEAM, et modernise la série en la plaçant dans les années 90 (soit environ 20 ans après le premier épisode) et surtout en y introduisant trois nouveaux personnages, des jeunots tout aussi fanfarons et irresponsables que leurs aînés, et qui vont vite s'intégrer à la bande initiale, promettant ainsi des courses de motos encore plus farfelues et déjantées.
Si la majorité des gags sont (très) bons et que l'on rit de bon cœur, hélas le dessin de Fane à ce stade de la série est plutôt fouillis et manque cruellement de charme, surtout en comparaison de celui de Bar2 qui était lui vraiment excellent.
Un bon album certes, mais l'un des moins passionnants de la série à mon goût.
Le premier, et sans conteste le meilleur album de cette cultissime série qu'est JOE BAR TEAM. L'idée initiale - une bande de motards forts en gueules qui se chambrent constamment et se tirent la bourre en n'importe quelle circonstance dans des courses suicidaires qui les mènent presque toujours à l'hôpital - est géniale en ce sens qu'elle est une source quasi-inépuisable de gags.
Un dessin typé "école de Marcinelle" vraiment impeccable, des répliques et des gags hilarants, des personnages terriblement attachants, des motos mythiques et une petite ambiance "seventies" fort appréciable : la série démarre sur les chapeaux de roue.
"GAAAZZ !"
Alors que tous les journaux du pays l'annonçaient mort suite à son duel avec Moriarty, Sherlock Holmes réapparaît à Londres sous une fausse identité. Il renoue aussitôt contact avec LES QUATRE DE BAKER STREET en leur demandant d'espionner pour son compte les plus proches lieutenants de feu Moriarty, impliqués dans le rapt d'un nourrisson issu d'une richissime famille londonienne. Enlèvement qui, après paiement de la rançon exorbitante, doit permettre aux criminels de financer de nouveau leur diabolique organisation, ce dont Holmes veut bien entendu éviter à tout prix.
Un bon scénario et un dessin et une colorisation impeccables font de ce cinquième volume de la série une vraie réussite, même si la présence de Holmes, davantage marquée que dans les précédents épisodes, tend à reléguer quelque peu "les quatre" au second plan.
LEO LODEN et son oncle Ulysse Loco se portent à la rescousse de leur ami et complice Amadeus, victime d'un enlèvement. Les ennuis n'arrivant jamais seuls, Léo apprend qu'il va bientôt être papa ... Une enquête qui conduira nos héros sur la piste de trafiquants d'armes et qui les fera déambuler entre les docks du port autonome de Marseille et la cité de Plan Vallon dans les quartiers Nord.
Un album plaisant, bourré d'action et de répliques rigolotes, dans la droite ligne des meilleurs épisodes de la série. Classique, mais efficace.
La lecture de cet album s'est révélée pour moi bien décevante. Un scénario creux et superficiel, des personnages stéréotypés et un dessin façon "manga" dont je ne suis absolument pas fan. Certains apprécieront probablement ces personnages aux yeux immenses, aux cheveux dressés sur le crâne ou aux seins énormes, mais perso ce n'est pas du tout ma tasse de thé. Une lecture au final quelque peu ennuyante, donc.
UN OCEAN D'AMOUR est une BD muette remarquable, à la fois très drôle et attendrissante. Les chassés-croisés entre le pécheur et sa femme sont amusants, tout comme leurs (més)aventures respectives. La "lecture" est très fluide, principalement grâce à un trait assez épais particulièrement séduisant et une colorisation remarquable. Les péripéties des deux protagonistes s'enchaînent sur un bon rythme, tantôt avec humour, tantôt de manière plus tendre. Le tout est vraiment réussi et l'ensemble est très rafraîchissant, car sortant véritablement de l'ordinaire.
A noter le quatrième de couverture particulièrement hilarant !
Bien que la fraîcheur due à l'effet nouveauté des deux premiers tomes se soit atténuée, ce troisième volume de la série SILAS COREY n'en demeure pas moins excellent. L'album se lit avec énormément de plaisir - ce qui demeure soit dit en passant la première qualité d'une bonne BD. Scénario accrocheur, dessin incisif, dialogues percutants, action bien dosée ... tous les éléments ayant fait le succès des deux premiers opus sont présents. Mention spéciale pour les dialogues particulièrement tranchants et excellents par moments !
SPIROU ET FANTASIO en mode "Indiana Jones": l'idée n'est pas très originale, mais pourquoi pas ? L'album n'est pas mauvais en soit, mais hélas pour lui il souffre trop de la comparaison avec nombre de ses lointains prédécesseurs. C'est "correct, sans plus". Yoann fait ce qu'il peut au dessin, mais ce dernier se révèle très décevant. Son trait apparaît imprécis, sans âme, voire baclé (la tête de Vito, mamma mia !), comme si Yoann avait perdu la flamme (mais l'a-t-il réellement eu en dessinant un SPIROU ?). Quant à Velhmann, son scénario regorge de quelques bonne idées (j'aime beaucoup la résolution finale du mystère du trésor d'Alexandre le Grand) et de pas mal d'humour, hélas les situations s'enchaînent beaucoup trop rapidement, et sans réel suspens qui plus est. Bref, depuis l'éviction du duo Tome et Janry, quels que soient les albums ou les auteurs, le même sentiment agaçant prédomine : la facheuse impression que tout ça manque d'inspiration, de maîtrise, d'ambition.
Quelle tristesse de voir ce qu'est devenu une si grande série !
Un dessin coup-ci coup-ça, mais un excellent scénario avec de multiples rebondissements, complexe, non manichéen et magnifiquement construit (les nombreux flash-backs sont parfaitement gérés). L'histoire est palpitante et accrocheuse, et l'ensemble se lit avec facilité. Les personnages sont tous aussi répugnants les uns que les autres, et il est difficile de trouver une morale à cette histoire (si tant est qu'il y en ait une !). Une série policière efficace, malgré un dessin façon "ligne claire" dont je ne suis pas spécialement friand.
Drôle, absurde, surréaliste, loufoque et cynique, L'ILE AUX CENT MILLE MORTS se lit avec beaucoup de délectation. Certes, l'album lorgne - beaucoup - du côté de DONJON ou d'ISAAC LE PIRATE, mais bien que qualitativement inférieure à ces deux monuments, la bande-dessinée de Velhmann et Jason demeure hyper plaisante à lire. Le dessin, la mise en page et la colorisation sont d'une grande simplicité, et font parfaitement écho au ton absurde du scénario. Une vraie réussite.
LE TRAIN DES ORPHELINS relate un pan de l'Histoire des Etats-Unis totalement méconnu : celui de la déportation massive d'enfants orphelins vers l'Ouest au cours de la seconde moitié du XIXème et début du XXème siècle. Le fait qu'il s'agisse d'un fait historique avéré et oublié donne tout son intérêt à la série, qui malgré un dessin plaisant, pèche malheureusement par un scénario trop convenu et sans réel suspens. Toutefois le plaisir à la lecture demeure, et c'est bien là l'essentiel.
Un album instructif qui traite du retour d'ULYSSE à Ithaque, vingt ans après son départ pour la Guerre de Troie. Le récit est intelligemment mené, illustré pour cela par un dessin très schématique, mais finalement agréable. Une BD qui aborde plusieurs thèmes universels (l'amour, la loyauté, la vérité, l'amitié, la famille, etc.) et qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Un polar honorable, mais qui pèche à mon avis par un ton beaucoup trop narratif. Le dessin aux couleurs blafardes est réussi, malgré quelques approximations. L'ensemble se lit bien mais rien d'inoubliable toutefois.
Que penser de L'ARABE DU FUTUR, un livre aussi étrange que déplaisant ? Effectivement la lecture de cet ouvrage met mal à l'aise : honnêtement je n'ai pas ri (ni souri) une seule fois, par contre je n'ai pu m'empêcher d'éprouver un certain malaise à la lecture des évènements subis par le jeune Sattouf, en Libye comme en Syrie. Des évènements assez dramatiques et qui font plutôt froid dans le dos, et que la narration de l'auteur ne parvient pas à rendre drôle. Un humour peu présent, des personnages antipathiques (en particulier le père, d'une connerie absolue), et un dessin très très basique (certains aimeront et parleront de style; pour ma part je n'accroche pas du tout). Bref, un ouvrage auquel je n'ai que peu adhéré.
Jolie fin pour la série RALPH AZHAM. De l'épique, du panache et de l'humour finement dosé. Bref, tous les ingrédients qui font le succès de cette série attachante. Une série pour les amateurs d'Héroïc Fantasy en quête d'originalité.
Aussi trash et aussi con que le premier tome. C'est vulgaire et irrévérenscieux. Bref, encore une bonne poilade d'assurée !
Tout simplement brillant. Une histoire parfaitement construite et un scénario hyper cohérent pour expliquer de façon magistrale tout ce qui va se passer dans LE SECRET DE L'ESPADON. Tous les mystères irrésolus, toutes les incohérences et les questions que l'on pouvait légitimement se poser à la lecture de la première aventure de Blake et Mortimer sont résolus et expliqués de manière très intelligente dans cet album-ci. Un album captivant qui nous apprend par exemple dans quelles circonstances nos héros et Olrik se sont rencontrés pour la première fois ou encore comment la Troisième Guerre Mondiale a succédé à la Seconde. Assurement l'un des tous meilleurs albums post-Jacobs !
Un onzième tome inattendu dans la mesure où la série se terminait magistralement à la fin du dixième volume. Nous voilà donc embarqué dans une nouvelle aventure avec Eusèbe pour héros, et qui se passe donc "vingt mois avant" (et non pas "vingt ans après") le premier volume de la série.
Si l'idée de départ est excellente, j'avoue que le scénario m'a laissé perplexe lors de ma première lecture : autant je trouve le personnage d'Eusèbe parfait dans le rôle de personnage secondaire lors du premier cycle, autant il ne me convainc pas totalement en protagoniste principal : trop naïf, trop maladroit, trop candide ... certaines situations sont quelque peu téléphonées et de plus, j'ai trouvé que l'ensemble manquait de panache et de souffle épique, autant qu'il manquait de personnages charismatiques, un comble pour un album de DE CAPES ET DE CROCS !
Impression mitigée donc pour ce onzième épisode, qui reste néanmoins un bon album, avec des dessins toujours aussi splendides.
Après plusieurs albums de niveau assez faible où les erreurs et les mauvais choix se succédaient, ce "cycle Boo" décolle enfin avec ce volume-ci, bien plus rythmé que les précédents. Un volume placé sous le signe du combat où Boo affronte successivement Gotenks (résultat de la fusion entre Trunks et Sangoten) puis Sangohan. Si le combat contre ce dernier est assez classique, c'est bien le duel Boo vs Gotenks qui fait l'intérêt de cet album. Des chorégraphies et des techniques de combat particulièrement inventives, des dialogues aiguisés et un humour omniprésent, entre les noms abracadabrants et totalement ridicules que Gotenks donne à ses attaques et la personnalité même de Gotenks, personnage cabochard particulièrement hilarant, arrogant au possible et à l'égo surdimensionné. Vraiment, il y avait bien longtemps que l'on n'avait pas ri autant dans DRAGON BALL tout en assistant à un combat rocambolesque et plein de panache. Pour le coup, Toriyama a poussé son délire à fond avec ce personnage de Gotenks et on en redemande !
Un volume assez bancal avec un scénario tantôt répétitif (les menaces récurrentes de Badidi) tantôt décousu, où plusieurs histoires sont menées de front (celles de Sangoku, de Sangohan puis de Satan). Malgré quelques erreurs notables (comme le personnage du vieux Kaïo Shin largement repompé sur celui de Tortue Génial ou le Super Sayan 3 assez ridicule), ce volume est finalement parsemé de passages assez comiques (notamment quand Sangoku et Piccolo tentent d'apprendre la fusion à Trunks et Sangoten) et regorge de quelques bonnes idées, en particulier en fin de volume où Toriyama exploite le personnage de Satan à la perfection : sa ruse pour se débarasser de la menace Boo est pour le coup particulièrement bien trouvée, en plus de constituer le passage le plus drôle de l'album. Bref, un volume assez correct dans l'ensemble, même s'il n''y a rien de transcendant.
Un magnifique reportage sur la vie au quotidien à Tchernobyl de nos jours. Un dessin sublimissime, des cases d'une immense puissance évocatrice, le tout parsemé de beaucoup de poésie et de pudeur. Envoûtant !
Ce tome 3 clôt en beauté cette première aventure de BLAKE ET MORTIMER. L'incursion d'Olrik dans la base secrète de nos héros est géniale, et Jacobs s'en donne à coeur joie pour nous décrire celle-ci. Alors que les deux premiers tomes étaient assez réalistes, le côté science-fiction (qui sera l'une des clés du succès de la série) se met en place dans ce troisième volume : on découvre ainsi nombre d'engins scientifiques et de machines improbables, que l'auteur a pris soin de crédibiliser par des explications à rallonge plutôt bien trouvées.
Une histoire qui se termine en apothéose, des scènes spectaculaires, un dessin mieux maîtrisé et un très bon sens de la mise en scène caractérisent ce dernier volume du SECRET DE L'ESPADON.
Le tome 2 du SECRET DE L'ESPADON est de très bonne facture. Un album essentiellement basé sur la capture puis l'évasion de Mortimer. Loin d'être ennuyant, cet opus multiplie au contraire les rebondissements et les retournements de situation. Bien que pourvu de nombreuses scènes d'action, ce tome est un petit peu moins axé sur l'action que le précédent. Un album que je trouve plus équilibré et assez passionnant.
LE SECRET DE L'ESPADON inaugure cette série cultissime qu'est BLAKE ET MORTIMER. Ce premier tome, bien que comportant de nombreuses imperfections, garde un charme désuet qui fait qu'on le relit toujours avec plaisir.
Il est intéressant de constater que dans ce tout premier opus, Jacobs ne s'embarrasse pas pour mettre en place le décor ou présenter ses personnages en détails. Au contraire, il va droit à l'essentiel et nous propose d'emblée un scénario bourré d'action, avec une histoire qui commence sur les chapeaux de roues.
Ce tome 1 traite en effet de la traque de Blake et Mortimer par le colonel Olrik. Une poursuite extrêmement longue, où nos héros tentent de se sauver par tous les moyens (poursuites en camion, en avion, en blindés …). Un bon album, aux dessins encore perfectibles, mais avec un scénario mené tambour battant où l'on n'a pas le temps de s'ennuyer une seule seconde !
ECONOMIX relate l'histoire de l'économie du XVIIème siècle à nos jours. Un exercice de style intéressant et instructif, qui permet d'appréhender les sciences économiques - discipline on ne peut plus obscure - avec un regard nouveau. Les dessins très simplistes servent autant à illustrer de manière claire les propos de l'auteur qu'à les rendre moins indigestes. S'il m'est arrivé de décrocher parfois au cours de ma lecture, cette BD m'aura au moins permis de mieux comprendre certains aspects de l'économie et de me rendre compte de son rôle dans la plupart des évènements importants passés et présents de notre Histoire. Contrat rempli, donc.
Dans ce volume apparaît enfin Boo, le grand méchant de ce dernier cycle de la série DRAGON BALL. Sa puissance démesurée et son invulnérabilité tranchent radicalement avec son apparence physique grotesque et sa psychologie enfantine, deux éléments qui s'expliquent par la volonté de Toriyama de renouer avec le côté loufoque et décalé des premiers épisodes de la série. Le résultat est étonnant et moyennement convaincant. Et pourtant, force est de constater que Boo, malgré son apparence de chamalow, a néanmoins plus de charisme que l'ensemble des autres personnages présents depuis le début de ce nouveau cycle (Kaio Shin, Dabbra, Badidi ...). C'est dire à quel point ce cycle est particulièrement décevant jusqu'à présent !
Pour en revenir à ce volume, j'ai trouvé que tout cela manquait cruellement d'inspiration : des combats sans panache (y compris le combat Sangoku vs Végéta), des personnages mal exploités ... Les seuls points positifs de ce tome étant à mes yeux la nouvelle facette du personnage de Végéta et la finale du Championnat du Monde des Arts Martiaux, en mode "royal battle", qui s'avère pour le coup très rigolote et bien mise en scène.
Trop peu hélas pour sauver cet album du naufrage.
Pour la quatrième fois depuis le début de la série, Sangoku et ses amis participent au Tournoi Mondial des Arts Martiaux, un évènement qui se veut plus spectaculaire que jamais.
Toriyama poursuit ainsi son retour aux sources de la série DRAGON BALL. Malheureusement, ce Tournoi n'a ni l'intérêt ni l'intensité des précédents : les combats sonts inintéressants au possible (certains d'ailleurs n'aboutissent même pas) et au final il ne se passe que très peu de choses dans ce volume. Un rythme extrêmement lent, beaucoup de blabla inutiles, toute une galerie de personnages sans saveur ... bref, rien de très exaltant. Le seul intérêt de ce Tournoi étant de révéler l'identité du dernier grand méchant de la série : un terrible démon nommé Boo.
Au final, un tome plutôt ennuyant donc où seules les pitreries de Satan et des petits Trunks et Sangoten sont les bienvenues.
Avis plus que mitigé: d'un côté, il y a les couleurs flashys bien agréables et des cases immenses qui en jettent vraiment, mais de l'autre, on a droit à un découpage bordélique au possible, des dessins parfois difficilement supportables tellement ils sont fouillis, un scénario hyper confus et totalement décousu puis beacoup de vulgarité. Sans parler des divers montages photos dont j'ai eu du mal à comprendre l'intérêt. Bref, avec TOKYO, Joann Sfar nous offre une BD encore plus punk que d'habitude. Je n'ai pas spécialement accroché.
Rien d'exceptionnel. Le dessin de Sattouf est hideux, mais ce n'est pas l'essentiel. La lecture procure quelques sourires, mais guère plus. Ce n'est pas vraiment drôle, malgré la volonté de l'auteur de nous faire marrer. Les personnages - y compris d'ailleurs Jérémie - ne sont pas spécialement attachants. Pourtant je suis assez fan d'habitude des anti-héros, mais là non, j'ai trouvé que Jérémie était un personnage totalement sans saveur. Une BD sans grand relief à mon sens.
Aussi bon que le premier tome. Action et suspense mènent le bal. Certaines scènes sont magistrales, comme la poursuite aérienne en fin d'album ou l'attentat aux galeries Lafayette. La fin est également excellente. Une histoire d'espionnage au final parfaitement menée.
Un très bon récit d'espionnage. L'action se passe à Paris, au cours de l'année 1917. Le détective-gentleman SILAS COREY, personnage ambigü, doit contrer le redoutable agent allemand surnommé Aquila. Un scénario accrocheur, un dessin plaisant, efficace et dynamique, une histoire pleine de rebondissements et des personnages bien imaginés : une BD dont la lecture s'avère très agréable.
J'ai apprécié le côté poétique de ce conte. J'ai beaucoup aimé l'univers onirique et les personnages extravagants qu'il proposait. J'ai adoré le dessin tarabiscoté de Joann Sfar et ses sublimes couleurs. Malheureusement la narration et le langage ampoulé m'ont fatigué. S'il participe évidemment à l'atmosphère si singulière de ce récit et lui donne une partie de son charme, ce vocabulaire alambiqué est à force assez exaspérant, et les dialogues deviennent passablement lourds. Dommage, car cette BD dispose par ailleurs de qualités peu communes.
Dernier épisode de la série CORTO MALTESE, cet album raconte la découverte par Corto du légendaire royaume englouti de MU.
Probablement l’une des aventures les plus étranges de CORTO MALTESE : un récit certes très onirique mais un scénario confus et très abstrait. On ne sait pas trop si les évènements subis par Corto sont réels ou si ce dernier est en train de rêver. Et malgré une poésie certaine et une ambiance propice à l’imaginaire, cet album est finalement assez décevant. D’abord car la réutilisation de presque tous les personnages antérieurs de la série me paraît trop artificielle (on a même droit au retour du Moine), et ensuite et surtout car les dessins de Pratt sont particulièrement peu convaincants : un trait beaucoup trop simpliste et dépouillé, rendant le dessin vraiment abstrait.
La série CORTO MALTESE, très réussie dans son ensemble, se termine malheureusement en queue de poisson.
Corto accompagne son vieil ami le professeur Steiner dans le sud de la Suisse pour rendre visite à l’écrivain Hermann Hesse, grand spécialiste des traditions ésotériques et alchimistes héritées du Moyen-Age. Commence alors la plus étrange de toutes les aventures de CORTO MALTESE.
Bien que le lieu de l’action semble à priori peu excitant (la Suisse fait difficilement rêver), Pratt réussit le tour de force de nous concocter un scénario très onirique en faisant entrer son héros dans le monde féérique des légendes médiévales européennes. Une aventure rocambolesque, voire psychédélique, au cours de laquelle Corto affrontera tour à tour des chevaliers, des fées maléfiques, des squelettes morts-vivants, le Diable, la Mort et même King Kong ! Une histoire tellement abracadabrante qu’elle en devient très amusante. Dommage que les dessins ne soient pas aussi soignés qu’au début de la série.
Malgré le lieu de l’action qui aurait pu s’avérer dépaysant (Buenos Aires), il s’agit d’une banale histoire de gangsters et de mafia à laquelle CORTO MALTESE se trouve mêlé, sous prétexte qu’il souhaite retrouver Louise Brookszowyc, une amie qui lui a envoyé une lettre pour lui demander de l’aide. Peu d’éléments mystérieux, une ambiance loin d’être poétique, et des dessins qui me paraissent moins travaillés. Cet album est hélas l’un des épisodes les moins passionnants de la série.
De la Méditerranée aux contreforts de l’Afghanistan, CORTO MALTESE traverse l’Asie à la recherche du légendaire trésor d’Alexandre le Grand. Sa route croisera la destinée des nationalistes turcs, des peuples arméniens et kurdes, des bolcheviks …
L’une des aventures de CORTO MALTESE les plus riches et les plus mouvementées. La complexité du scénario, la longueur du récit, la quantité d’évènements et le nombre important de personnages secondaires font que l’on est parfois un peu perdu dans la compréhension de l’histoire, mais ce n’est pas vraiment un reproche tant cet épisode est des plus passionnants !
Le trait de Pratt est toujours aussi élégant, les dialogues sont ciselés à souhait, et malgré une action omniprésente, il y a beaucoup d’humour, notamment grâce au personnage de Raspoutine qui est au sommet de sa forme dans cet opus. Pas mal de magie et de mystères également dans cet épisode, qui est vraiment l’un des meilleurs de la série, même s’il s’agit hélas du dernier grand CORTO MALTESE.
Peut-être l’aventure la plus poétique de CORTO MALTESE. Au cœur de la Sérénissime, Corto tente de déchiffrer une énigme pour retrouver « la clavicule de Salomon », une émeraude légendaire que recherchent également les francs-maçons, les assassins et les fous …
Il est très agréable de voir Corto s’aventurer dans Venise, au milieu des cours cachées, des canaux étroits et des sociétés secrètes. Pratt dessine avec beaucoup de talent et de subtilité les décors vénitiens, en même temps qu’il met en scène quelques personnages attachants. Le scénario est limpide et l’histoire se lit bien, tout en étant agrémentée de passages où magie, illusions et mystères s’emmêlent, dans la grande tradition des meilleurs albums de CORTO MALTESE.
CORTO MALTESE EN SIBERIE retrace le périple de Corto, entre 1919 et 1920, de Hong-Kong à la Sibérie, via la Mandchourie et la Mongolie, pour s’emparer du trésor impérial de Russie contenu dans un train blindé voyageant à travers toute la Sibérie.
Une aventure pleine de rebondissements, riche en retournements de situation et personnages d’envergure. Un album trépidant où l’action est omniprésente. De nombreuses scènes épiques (les attaques de trains), des héros hors-du-commun (le baron von Ungern-Sternberg, Changaï Li, la duchesse Marina Séminova …), des paysages superbes, de l’humour (grâce au personnage de Raspoutine) : bref, un excellent CORTO MALTESE, parmi les meilleurs de la série.
LES ETHIOPIQUES raconte les aventures de CORTO MALTESE en Afrique orientale vers la fin de l’année 1918.
Quatre histoires de très grande qualité et extrêmement bien construites, et qui mêlent
efficacement action et surnaturel. Quoi de mieux en effet que l’Afrique pour faire évoluer Corto dans des décors de rêve et le confronter à des rites mystérieux, des sorciers et des mythes en tout genre ? Les paysages désertiques sont superbes et le personnage de Cush est fascinant. Un album magnifique et envoutant, l’un des meilleurs de la série.
LES CELTIQUES retrace le passage de CORTO MALTESE en Europe au début de l’année 1918. De Venise à l’Irlande en passant par Stonehenge et les tranchées de la baie de la Somme, Corto tente de déjouer les offensives allemandes au côté des Alliés en même temps qu’il cherche certains trésors pour son propre compte.
Après des histoires exotiques dans le Pacifique et dans la jungle amazonienne, le climat change radicalement puisque les aventures de Corto se déroulent ici dans la « froide » Europe, plongée dans l’horreur de la Première Guerre Mondiale. Encore une fois l’ambiance est magistrale - bien que forcément différente des précédents albums; l’atmosphère de la « der des ders » est superbement rendue et tous les éléments d’un bon CORTO MALTESE sont là : de l’action (les combats contre les Allemands), de l’ironie, du féérique et du merveilleux (les légendes celtes), des dialogues exquis et surtout des femmes envoutantes (la redoutable Venexiana Stevenson, la belle et mélancolique Banshee, la fée Morgane, la glaçante Rowena …).
« Mais pourquoi les femmes qui m’intéressent sont toujours de l’autre côté ? » s’interroge Corto. On se le demande aussi …
Suite directe de SOUS LE SIGNE DU CAPRICORNE, cet album, intitulé CORTO TOUJOURS UN PEU PLUS LOIN, raconte le passage de Corto dans la jungle amazonienne vers 1916.
Cinq chapitres, cinq récits d’aventures où l’action prime sur la magie et le mystère, même si certains éléments d’ordre surnaturel viennent s’immiscer dans les diverses histoires. Des récits de qualité inégale mais qui restent très plaisants : les dessins de Pratt sont toujours aussi remarquables et l’atmosphère toujours aussi envoutante (on sentirait presque la moiteur et la chaleur qui se dégagent de la jungle). Peut-être pas le meilleur album de la série, mais tout de même très divertissant. Au passage, mon histoire préférée de l’album est la cinquième, intitulée « Fables et grands-pères », un pur récit d’aventure d’où émane cependant une touchante poésie.
« Je pense que les femmes seraient merveilleuses si tu pouvais tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains ». Cette phrase prononcée par Corto, d’une grande ironie et pourtant pleine de vérité, justifie à elle-seule la lecture de cet album.
SOUS LE SIGNE DU CAPRICORNE, qui raconte les aventures de CORTO MALTESE entre le Brésil, la Guyane Hollandaise et les Caraïbes entre 1915 et 1916, est l’un des meilleurs albums de la série. Tour à tour chasseur de trésor, complice des britanniques pour contrecarrer la flotte allemande ou allié des bandits cangaceiros du nord du Brésil luttant contre les riches propriétaires terriens, Corto poursuit sa route, toujours avec cette désinvolture, cette ironie et ce romantisme qui le rendent si attachant. Un tome riche en péripéties, énigmes et personnages sympathiques, le tout magnifié par le trait sublime de Pratt qui participe évidemment à l’ambiance si envoutante de cet album.
LA BALLADE DE LA MER SALEE narre les aventures de CORTO MALTESE dans le Pacifique Sud, entre Novembre 1913 et Janvier 1915.
Cette aventure, la première de CORTO MALTESE (par ordre de parution, et non pas chronologique puisque Pratt dessinera plus tard LA JEUNESSE DE CORTO) est une Œuvre majeure de la bande-dessinée. Le scénario est très bien imaginé, d’une richesse folle, avec toute une galerie de personnages remarquables (mention spéciale au Moine, et bien entendu à Corto), et beaucoup d’action et un certain humour s’en dégagent. Mais c’est surtout pour l’ambiance ressentie que LA BALLADE DE LA MER SALEE est un chef-d’œuvre: le souffle épique de l’aventure est présent à chacune des pages, en même temps qu‘une très grande mélancolie se dégage au fil des pages. La scène d’adieux par exemple entre Corto et Pandora est juste magnifique; c’est peut-être la plus belle de toute la série.
Du rêve, de la tragédie, de l’ironie, de l’action, de l’invitation au voyage … le tout sublimé par le trait en noir et blanc de Pratt tout simplement exceptionnel. Bienvenue dans l’univers onirique de CORTO MALTESE !
Comme son nom l’indique, cet album retrace la jeunesse de CORTO MALTESE et nous dépeint ses premières aventures en Mandchourie au cours de l’année 1904 durant le conflit russo-japonais.
L’idée de départ était vraiment intéressante mais hélas cet album est loin de tenir ses promesses : un scénario assez fade, un dessin trop dépouillé et un Corto quasiment absent du récit puisqu’il n’apparaît qu’en fin d’album. Cet élément est particulièrement agaçant puisqu’au final on n’apprend quasiment rien de plus sur notre héros que l’on ne savait déjà - le protagoniste principal de cette histoire étant finalement Jack London. Un album sans magie sur l’honneur, le courage et le patriotisme mais qui n’a finalement que très peu d’intérêt, hormis le fait de savoir comment CORTO MALTSE et Raspoutine se sont rencontrés et sont devenus amis.
Même si les énigmes posées dans le premier tome sont assez vite résolues dans cet album-ci, j'ai vraiment bien apprécié ce second volet de BIOTOPE. L'ambiance est peut-être un peu moins oppressante que dans le premier épisode mais l'idée que les personnages soient prisonniers à jamais de cette immense planète verte est aussi particulièrement stressante ! Malgré un scénario quelque peu manichéen, l'action est bien prenante et le plaisir à la lecture est là. La fin ouverte est particulièrement inattendue et m'a de fait tout à fait convaincu.
Biotope : une base scientifique sur une planète-forêt et au sein de laquelle un crime a été commis dans des circonstances énigmatiques. Un groupe composé de trois flics débarque en provenance de la Terre pour mener l'enquête mais très vite ces derniers vont se heurter à l'hostilité des scientifiques habitant la base. Quels secrets renferment donc cette base et cette planète verte ?
Un très bon petit polar, avec un scénario très bien ficelé, des personnages attachants et une ambiance oppressante des plus réussies. L'album bénéficie en outre du graphisme très convaincant de Brüno, minimaliste et fantaisiste à la fois. Un album qui se termine en feu d'artifices et où le suspens reste total en vue du second épisode. Très chouette BD !
Un "Donjon" magnifique, aussi bien par le dessin exquis de Mazan que par le scénario foisonnant qui lève le voile sur pas mal de mystères passés (les motivations de l'Entité) tout en étant bien sûr d'une très grande drôlerie. Un monde à l'agonie, des héros usés, des évènements dramatiques, une atmosphère plus noire et pesante que jamais ...et pour finir une guerre épique qui décidera du sort de tout : un tome plus "Crépuscule" que jamais ! La fin est magnifique et clôture à la perfection cette hallucinante saga de "Donjon", devenue au fil du temps une série incontournable dans l'histoire de la bande dessinée.
Un album à savourer en le lisant parallèlement au tome précédent (DC110) pour pouvoir saisir toutes les subtilités et les richesses du scénario.
Un "Donjon" à la fois épique, émouvant et hilarant, tout en étant noir et apocalyptique comme du "Crépuscule" ! Le scénario est d'une très grande richesse, l'action omniprésente, et les gags bien marrants (le duo inversé Marvin Rouge / Zakûtu est particulièrement drôle). La bataille finale contre l'Entité Noire est un moment d'anthologie et l'album se termine en apothéose, clôturant par là-même de belle manière la saga "Donjon".
Le dessin d'Alfred est plutôt plaisant, même si ce n'est ni le plus original, ni le plus mémorable de la série. De par son caractère minimaliste, il suit les codes graphiques de la série, avec toutefois son propre caractère: le trait présente une certaine souplesse (certains personnages semblent avoir une constitution de chewing-gum), voire une certaine élasticité (donnant aux scène d'action un dynamisme appréciable).
Un album qui présente l'originalité de devoir se lire non pas avant, ni après, mais PENDANT le DC111 ! Cette lecture simultanée de deux albums est vraiment amusante et permet de saisir toutes les subtilités de cet album-ci.
Magie, humour et fantastique sont de nouveau au rendez-vous dans ce second tome. L'histoire de ce conte oriental se poursuit et on suit avec amusement toute la petite troupe de personnages divers et variés et tous plus attachants les uns que les autres, y compris (et surtout) les méchants. On en redemande!
Un joli conte oriental mêlant habilement mystères, illusions, absurde et paranormal. Le dessin de David B. est très particulier, son style rappelant un peu par certains côtés des hiéroglyphes égyptiens ou des tapisseries moyenageuses. Quoique déconcertant dans un premier temps, il s'adapte finalement à merveille à ce conte qui se boit comme du petit lait.
Encensé par la critique et plébiscité par les lecteurs, c'est avec un à priori très favorable que je me suis lancé dans la lecture de CHRONIQUES BIRMANES. La déception n'en fut que plus grande !
J'ai trouvé ça terriblement ennuyant. A un tel point que je n'ai même pas réussi à aller au bout. Je me suis à peine arrêté au tiers. Peu de choses intéressantes (ni sur le pays, ni sur le travail de MSF), pas vraiment marrant, des anecdotes sur la vie des expat' sans grand intérêt ... bref, l'ennui total. Quant au dessin minimaliste et ultra simpliste, certes c'est un style mais il ne me plaît absolument pas.
Bref, cette BD est pour moi un coup d'épée dans l'eau. Dommage.
Un polar dans la lignée du premier tome, mais meilleur à tous les points de vue. Plus noir (ça parle quand même d'esclavagisme, là où dans le précédent épisode on avait seulement à faire à un trafic de contrefaçons), plus touchant (le héros - Pierre Dragon - fait part de ses états d'âme et de son blues et y apparaît plus vulnérable), plus tragique (le passage entre le flic adjoint et sa mère malade). Plus poétique aussi (grâce au personnage de la juge d'instruction dont Dragon tombe amoureux).
Bref, un polar très prenant qui se lit avec enthousiasme malgré la noirceur de certaines situations. Dommage que le dessin ne soit pas mieux adapté à ce scénario extrêmement bien tourné.
Un polar honorable qui s'inspire de faits réels puisque le scénariste - qui est également le héros de cette BD - n'est autre qu'un ancien membre des RG. De fait, pas d'esbrouffe, pas de poursuites en voiture ou de fusillades spectaculaires, pas de grosses bagarres ... Au contraire, le scénario montre la réalité du métier de flic tel qu'il est : l'ennui du policier à poireauter et à rester planqué des heures au même endroit afin de surveiller d'éventuels trafiquants, les contraintes politico-administratives liées aux rivalités entre services, les filatures discrètes, etc.
RG est donc une BD réaliste que j'ai plutôt appréciée, même si je ne suis pas spécialement fan du dessin de Peeters que je trouve assez quelconque.
Un album qui conclut de belle manière la série LANFEUST DE TROY, même si les passages les plus intéressants (rencontre Lanfeust/Magohamot, duel final entre Lanfeust et Thanos) sont trop vite expédiés à mon goût. Certains passages se révèlent inattendus (comme la rupture entre Lanfeust et C’ian) et cassent un peu la routine, témoignant de l’inventivité d’Arleston, qui malheureusement s’embourbe encore un peu plus dans ses délires humoristiques à ras les pâquerettes.
Malgré tout, la série LANFEUST DE TROY se termine au bon moment : ce cycle de Troy est en effet une très bonne saga d’Héroïc-Fantasy, certes imparfaite mais bourrée d’éléments novateurs et originaux. Les autres cycles d’aventures de Lanfeust ne seront hélas qu’une accumulation d’éléments réchauffés du premier cycle et seront très décevants.
Le moins bon album de la série pour moi. Certes il se passe des événements intéressants, mais hélas ils sont ternis par le ton de la série qui vire de plus en plus vers un humour de parodie sans aucune finesse. Arleston gâche un peu l’esprit de sa série en y développant un humour lourdingue (jeux de mots minables, parodies de messages publicitaires, blagues vaseuses …) dont personnellement je me serai bien passé. Les personnages ont également du mal à évoluer et à sortir de leur rôle respectif, hormis Cixi qui prend dans cet album une toute autre dimension et devient un personnage de tout premier plan, peut-être même le personnage le plus intéressant de la série.
A noter également l’évolution du dessin de Tarquin et l’amélioration de son trait, ainsi que des nouvelles couleurs chatoyantes apportées par un nouveau coloriste.
Un bon album mais en-deça des précédents. La partie traitant des évènements à Eckmül, avec la trahison de Cixi et son union à Thanos, est très prenante; malheureusement les passages centrés sur Lanfeust sont moins enthousiasmants, notamment toute la partie qui se passe dans le palais des Dieux et qui est, je trouve, assez lassante. A noter toutefois le passage de l’attaque du train par les hordes de Trolls blancs qui est l’une des meilleurs scènes de la série.
L’un des meilleurs albums de la série. Le scénario se complexifie avec l’exil de Lanfeust et ses amis au Darshan, en même temps que l’ambiance générale devient de plus en plus noire suite à la perte de l’épée magique de Lanfeust au profit de Thanos qui devient ainsi l’homme le plus puissant de Troy.
Un Thanos plus cruel et redoutable que jamais, des héros très vulnérables obligés de fuir, un nouveau personnage (Sphax) important et très attachant, et toujours des combats rocambolesques mêlant de belle manière action et magie. Très très bon !
Ce quatrième tome de LANFEUST DE TROY marque un premier virage dans la série, avec la première victoire de Lanfeust sur Thanos. Un très bon album, mouvementé comme il se doit, avec son lot de combats épiques, de poursuites et de monstres variés. Outre Thanos, Lanfeust se fait un nouvel ennemi en la personne du baron Bugrenne, personnage ridicule qui rajoute une touche comique au scénario.
CASTEL OR-AZUR est selon moi le meilleur album de la série LANFEUST DE TROY. Une atmosphère toujours plus sombre, des évènements épiques, des monstres en pagaille, une bataille mémorable, des personnages qui prennent de l’envergure … La lecture de cet album est un vrai bonheur ! De la vraie bonne Héroïc-Fantasy comme on l’aime !
Un second tome excellent, dans la lignée du premier opus. L’univers fantastique de Troy continue de s’enrichir, notamment avec la découverte de la cité d’Eckmül, centre névralgique du monde de Troy, et du redoutable Thanos, qui sera le principal adversaire de Lanfeust. Beaucoup d’action, de révélations, de bagarres spectaculaires, de pouvoirs et d’objets magiques, des événements qui s’aggravent et une ambiance qui s’assombrit rapidement et qui font passer les aventures du premier album pour de simples péripéties. Excellent !
Un premier tome fort plaisant qui lance parfaitement la série LANFEUST DE TROY. Malgré des personnages stéréotypés (un jeune héros, deux bombasses, un vieux sage et un gros bourrin rigolo), ce premier épisode est palpitant. L’univers de Troy est fascinant (l’idée que chaque habitant possède un unique pouvoir - banal ou redoutable - est excellente car elle permet énormément de possibilités pour le scénario), le bestiaire vraiment original (les Pétaures, les Voraces …), les lieux variés et le cocktail action-magie-humour fonctionne vraiment bien.
L’imagination foisonnante d’Arleston est mise en image de belle manière grâce au dessin de Tarquin qui, bien qu’imparfait, est déjà très séduisant.
Un début d’épopée vraiment bien mené donc, et qui préfigure une suite encore meilleure qui assurera un immense succès (mérité) à cette sympathique série LANFEUST DE TROY.
Graphiquement, c'est à couper le souffle et Bézian a réalisé des prouesses. Trait vif, acéré, sens du mouvement et de la mise en scène, bon découpage, jeux d'ombres et de lumières parfaits, couleurs superbes … bref, tout cela est vraiment très classe.
Malheureusement j'ai eu plus de mal à accrocher au scénario : l'histoire part sur de bonnes bases mais très vite ça s'essouffle un peu. Le méchant soit-disant si génial tombe parfois dans des pièges grossiers, cela nuisant ainsi à sa crédibilité.
En bref, un gros contraste entre un dessin magistral et un scénario imparfait.
LEO LODEN et son oncle Loco sont en mission à Toulouse où ils doivent coincer un petit dealer d'héroïne. Une mission à priori facile mais qui les conduira dans de plus hautes sphères, sur la piste d'espionnage industriel et de sabotage au sein du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales).
Une enquête assez complexe, un scénario bien ficelé, de l'action, de l'humour et des dessins de qualité : un très bon LEO LODEN.
Léo et tonton Loco sont chargés de protéger une juge italienne menacée par la mafia à cause de ses enquêtes sur la Côte d'Azur. Une mission risquée qui conduira Léo de Marseille à Nice, avec des tueurs à ses trousses.
Un scénario un chouilla moins maîtrisé que ceux des précédents tomes et un personnage plutôt horripilant (la juge italienne) rendent cet album moins captivant que ses prédécesseurs. Surtout, contrairement aux cinq premiers tomes, ici le fait de connaître d'emblée les méchants de cette aventure enlèvent une grosse part de suspens à l'enquête que mène LEO LODEN. C'est le principal écueil de cet épisode et ce dernier se révèle de fait moyennement intéressant.
Avec ce nouvel album démarre le dernier grand cycle d'aventures de Sangoku & Co. Ce dernier mort suite au combat contre Cell, c'est à présent Sangohan qui endosse l'habit du héros en devenant le personnage principal de la série DRAGON BALL. L'action se passe environ 9 ans après la bataille contre Cell, et tous les personnages phares de la série ont bien évolué : Sangohan est devenu étudiant, Krilin s'est marié avec C18, Bulma vit avec Végéta et le petit Trunks; bref tout le monde vit en paix et pour une fois aucune grande menace ne pèse sur nos amis.
En débutant ce nouveau cycle, Toriyama tente un retour aux sources de la série DRAGON BALL : en effet, après un précédent cycle marqué par une violence inouïe et une absence quasi-totale d'humour, l'auteur essaie de renouer avec l'esprit des premiers DRAGON BALL, caractérisés par un humour potache appréciable et des petites bastons sympathiques mais bien chorégraphiées. Pour cela, il n'hésite pas à se servir de la naïveté d'un Sangohan devenu adolescent plus ou moins indépendant et mal à l'aise dans une grande métropole dont il ne connaît aucun des codes, lui le campagnard de toujours. Une certaine fraîcheur et naïveté se dégagent donc de ce nouveau personnage, le rendant ainsi assez comique, et rappelant un peu le personnage drôle et candide de Sangoku enfant.
Si le résultat est moyennement convaincant, le procédé est toutefois louable et il est agréable de constater que Toriyama cherche à mener sa série dans un esprit plus léger et moins grave que le précédent cycle d'aventures dans lequel elle s'était un peu dénaturée.
Enfin l'exaspérant "cycle des cyborgs" se termine dans ce volume-ci ! Un volume qui voit Sangohan dévoiler toute sa puissance et supplanter son père. La manière dont Gohan élimine Cell rappelle fortement la façon dont Goku s'était débarrassé de Freezer : c'est en voyant ses amis proches se faire torturer à mort que Sangohan développera toute la haine et la force qui étaient enfouies en lui, lui permettant dès lors de se débarrasser de son ennemi.
Un procédé scénaristique qui sent donc le réchauffé mais qui a le mérite de mettre fin à cet horripilant "cycle des cyborgs", marqué par une violence extrême et des combats trop surréalistes pour qu'ils soient vraiment intéressants.
Dans la lignée des précédents épisodes, RALPH AZHAM poursuit ses péripéties et plans foireux au royaume d'Astolia afin de se mesurer au Roi et en découdre une bonne fois pour toute ... à moins que le venue d'un nouvel ennemi, bien plus terrifiant, ne vienne encore compliquer les choses !
La série a à présent trouvé son rythme de croisière et Trondheim s'en donne à coeur joie pour dérouter continuellement le lecteur en compliquant de manière systématique le scénario et en brouillant constamment les pistes. Loin de deviner comment tout ça va se terminer, on suit les périgrinations de RALPH AZHAM avec enthousiasme, tout en se marrant bien. L'action et l'humour sont sur un pied d'égalité, et font de ce sixième tome une vraie réussite.
Léo et Loco se retrouvent coincés sur le château d'If à cause d'une tempête, en compagnie de membres d'un séminaire pharmaceutique. La situation est déjà particulière à la base, alors quand en plus le grand patron du labo de pharmacie meurt empoisonné lors du cocktail ... la nuit risque d'être mouvementée sur l'île d'If.
Une enquête sous forme de huis-clos mais qui n'apporte que peu d'éléments nouveaux à la série. Le scénario est encore plus tiré par les cheveux que d'habitude. Une vraie déception.
Léo et Loco sont au festival de BD d’Angoulême et doivent enquêter, pour le compte des éditions Soleil, sur le vol de planches du tout nouveau "Lanfeust de Troy", vol constaté par le dessinateur Didier Tarquin lui-même alors que les planches se trouvaient dans sa chambre d’hôtel et n'y sont plus. Une enquête qui mènera nos héros jusqu'à Bruxelles évidemment, capitale mondiale de la BD.
Le scénario un peu trop "private joke" fait de cet épisode un album quelque peu dispensable. Clairement pas le LEO LODEN le plus passionnant de la série.
LEO LODEN et Tonton Loco sont à Bordeaux, et plus exactement dans le Médoc, pour enquêter sur le meurtre d'un vigneron, propriétaire d'un grand domaine viticole.
Une enquête sympathique qui mêle Léo au monde du vin où se déroule tout un tas de magouilles et où les rivalités et tensions entre vignerons et négociants peuvent s'avérer néfastes pour certains. Un épisode où Tonton est bien évidemment à son aise et particulièrement drôle.
Initialement intitulé "Léo Loden et Jules sauvent la coupe du monde", cet album était paru début 1998, quelques mois avant le début du Mondial en France. Un épisode se déroulant donc en pleine coupe du monde de football où un attentat doit avoir lieu, mobilisant ainsi LEO LODEN.
Un album totalement loufoque, encore plus incongru que toutes les autres aventures de LEO LODEN. Léo y côtoie Aimé Jacquet, Zinédine Zidane, Ronaldo, Didier Deschamps ... bref, c'est un album très étrange et vraiment à part dans la série. Personnellement je n'ai pas accroché plus que ça.
LEO LODEN et son oncle Loco sont dans la Provence authentique, et plus exactement au cœur du Luberon, entre Gordes et l'Isle-sur-Sorgues, pour retrouver qui menace une vieille villageoise. Une enquête qui conduira Léo autant sur la piste de stars parisiennes du show-biz installés dans le Luberon que sur celles de vieux paysans provençaux qui trafiquent les truffes ...
Un bon album, au dessin et scénario plaisants, qui met en valeur l'arrière-pays provençal.
Léo et tonton Loco enquêtent sur le rapt d'Ivan Dlabibine Ossouzov, ex-officier du KGB reconverti dans les petites combines et arnaques marseillaises. Enquête qui conduira notamment nos héros sur la piste d'un trafic nucléaire, et qui les verra arpenter de nombreux quartiers de Marseille, depuis le palais Longchamps jusqu'aux anciens docks de la Joliette, en passant entre autre par la Plaine ou le cours Ju.
Un scénario un peu trop rocambolesque, amusant mais inférieur néanmoins à ceux des premiers tomes de la série (sans conteste les meilleurs). Toutefois le dessin est de bonne qualité.
Délaissant un temps Marseille, LEO LODEN se trouve à Lyon pour goûter aux joies du Beaujolais Nouveau ... et enquêter sur le vol de la Kabbale, ouvrage ésotérique de grande valeur, daté du 16ème siècle.
Une enquête "musclée" et résolument tournée vers l'action qui confrontera Léo et Loco au monde peu expansif de la grande bourgeoisie lyonnaise, et qui verra nos deux héros déambuler depuis les traboules du vieux Lyon jusqu'au village médiéval de Pérouges, en passant par les bouquinistes des quais de Saône de la cité lyonnaise.
Un excellent épisode plein de rebondissements qui fait surtout honneur à la ville de Lyon.
Un promoteur immobilier engage LEO LODEN afin que ce dernier trouve les personnes qui cherchent à le piéger en lui faisant endosser la responsabilité de plusieurs incendies dans la pinède provençale. Une enquête compliquée qui mènera Léo sur la piste d'un groupuscule néo-nazi et le fera se balader depuis la campagne aixoise au cœur de la Sainte-Victoire jusque dans le quartier du Panier, le plus vieux quartier de Marseille.
Encore un excellent épisode avec une enquête à la fois drôle et bien ficelée; l'un des tout meilleurs albums de la série.
Amédée, vieil ami docker de tonton Loco, est retrouvé mort chez lui dans son appartement de la Joliette (le port industriel de Marseille). Une mort qui ne semble pas naturelle selon sa fille et dont LEO LODEN va devoir résoudre le mystère. Une enquête qui mènera notre ami Léo de bistrots en parties de pétanque entre les calanques de Cassis, le quartier populaire de la Joliette à Marseille et la ville vauclusienne de Cavaillon.
L'un des meilleurs épisodes de la série, avec un scénario très bien ficelé et un dessin toujours meilleur.
Dans ce deuxième opus, LEO LODEN est chargé de retrouver Paméla Cayols, étudiante en journalisme disparue depuis plus d'une semaine alors qu'elle préparait un sujet sur la prostitution à Marseille. Une enquête dangereuse qui mènera Léo et son oncle Loco des quartiers Nord de Marseille aux riches quartiers bourgeois d'Aix-en-Provence, en passant par les bars à filles du quartier de l'opéra et du Vieux-Port.
Une bonne intrigue, très plaisante et efficacement menée, des personnages secondaires amusants et un dessin en nette amélioration par rapport au premier album. Le tout sous un ton plutôt drôle. Un bon album.
LEO LODEN, c'est un peu "Tintin à Marseille". Le détective privé LEO LODEN mène des enquêtes au cœur de la cité phocéenne, aidé et accompagné de son oncle Loco, un marin exubérant et gaffeur, sorte de capitaine Haddock à la marseillaise.
Dans ce premier album, le commissaire LEO LODEN est accusé à tort d'un meurtre qu'il n'a pas commis et est de fait destitué de ses fonctions et renvoyé de la police. Il décide alors de mener l'enquête pour savoir qui est derrière tout ça, afin de s'innocenter.
Le dessin de Serge Carrère, à défaut d'être exceptionnel, a le gros avantage d'être très efficace et d'être en total accord avec le ton humoristique de la série, ce qui le rend finalement plaisant. De son côté, Arleston (dont LEO LODEN est l'une des premières séries, bien avant le succès de LANFEUST DE TROY), développe des scénarios peu complexes mais bien imaginés, parsemés d'humour gentillet qui fait souvent sourire.
Les deux auteurs sont donc en adéquation et font de LEO LODEN une série policière sympathique qui fait honneur à la région provençale en général et à la ville de Marseille en particulier.
Dans le 17ème arrondissement de Paris, NESTOR BURMA a rendez-vous un matin avec une cliente et la découvre assassinée en arrivant à son rendez-vous. Dès lors notre ami détective se met en tête d'enquêter sur ce crime mystérieux ...
Les dessins de Moynot sont toujours aussi peu convaincants mais cette fois-ci, malheureusement, le scénario ne se montre guère plus inspiré. Malgré quelques idées intéressantes, l'histoire traîne un peu trop en longueur et le récit n'est pas des plus cohérents, avec pas mal de passages assez confus.
Un NESTOR BURMA globalement décevant.
Au sein du 1er arrondissement parisien, NESTOR BURMA est mêlé bien malgré lui à un trafic de tableaux. Un trafic parsemé comme il se doit de coups tordus et meurtres crapuleux …
Le dessin n’a rien de transcendant mais le scénario est bien ficelé. L’intrigue est plaisante à suivre mais il manque quand même ce fameux ton si typique des premiers NESTOR BURMA dessinés par Tardi et qui faisaient le sel de cette série.
Un polar honorable à défaut d’être inoubliable.
NESTOR BURMA enquête dans le 6ème arrondissement de Paris sur un vol de bijoux pour le compte d’un riche assureur.
Un scénario très confus, des dessins manquant cruellement d’esthétisme et des couleurs blafardes qui n’amènent rien : voila, hélas, la pire aventure de NESTOR BURMA.
Un album qui ne sert à rien. Vraiment.
Au cœur du 12ème arrondissement de Paris, NESTOR BURMA mène une enquête complexe suite à une agression qu’il a subie à la Foire du Trône …
A coups sûrs l’un des meilleurs épisodes de la série ! Un scénario plein d’énigmes, de fausses pistes et de rebondissements. Le tout avec une belle brochette de personnages secondaires, tous plus sournois les uns que les autres. Un excellent polar !
Incontestablement le meilleur NESTOR BURMA de la série !
Une intrigue complexe, riche et passionnante; du suspense, des dialogues et des personnages truculents, de nombreux rebondissements … et une ambiance excellente : celle du Paris et du Lyon pendant l’Occupation.
120 RUE DE LA GARE est bien plus qu’une bande-dessinée : c’est tout simplement un sommet du polar; BD, romans et films confondus !
NESTOR BURMA enquête dans le 13ème arrondissement de la capitale sur la mort d’un vieux ferrailleur, enquête qui plongera notre héros dans son passé, du temps de sa jeunesse où il fréquentait les milieux anarchistes.
Une atmosphère « polar » bien rendue par des textes qui sonnent juste; une ambiance noire, froide, pluvieuse et glauque grâce notamment à des décors des plus inquiétants : Tardi impose d’entrée sa patte sur la série.
Le scénario, par ailleurs, est moins simpliste qu’il n’y paraît. En effet, il mêle habilement deux meurtres inexpliqués à deux époques différentes et lointaines l’une de l’autre; deux enquêtes se juxtaposant ainsi, complexifiant de fait la tache de NESTOR BURMA. J’ai trouvé cet élément scénaristique particulièrement convaincant.
Un premier album de qualité donc, pour une série policière particulièrement attachante.
Un dessin moins maîtrisé qu’à l’accoutumée et un scénario quelque peu échevelé rendent ce cinquième tome de BLACKSAD moins captivant que ses prédécesseurs. Qui plus est, le nombre (trop ?) important de personnages secondaires font que l’on a du mal à s’attacher à l’un d’entre eux, en même temps qu’ils relèguent notre héros au second plan de l’histoire.
Un tome que les fans apprécieront tout de même.
Une scénario très bien maîtrisé avec une intrigue bien tordue dont on est loin de se douter avant la fin de l’album comment elle va se terminer, un nouveau cadre (celui de la ville de New-Orleans) des plus appréciables, de nombreux nouveaux personnages tous plus attachants les uns que les autres, une ambiance « jazzy » sympathique, et un dessin toujours aussi admirable : tous les ingrédients d’un bon BLACKSAD sont réunis dans cet album qui est pour moi le meilleur de la série à ce jour.