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Une tentative assez maladroite de pousser le lecteur vers une réflexion mais sur un sujet de fond pas très original.
L'album se lit avec plaisir, mais commune une nouvelle de plage. On est pas particulièrement transporté ou investi.
Tenter de centrer l'intrigue sur deux personages était une bonne idée, mais sur les 272 pages une bonne moitié est assez inutile, avec une narration qui peine arrivée à la moitié, et des éléments qui se répètent inlassablement de lieux en lieux et époques en époques. L'intérêt baisse donc rapidement.
Le dessin est ici comme pour les autres oeuvres du dessinateur, affaire de goûts. Personnellement, je trouve qu'il excelle dans les décors et les ambiance mais le traits de personnages sont à la peine.
Une super découverte !
Une intrigue totalement loufoque avec Hadès, des personnages super attachants et drôles, pour nous proposer un récit assez pédagogue sur notre sol.
Grosse remise en question sur notre mode de vie...
Un Van Hamme totalement quelconque, sans grand rapport dans la narration avec tout ce qui a fait le charme de la série mère. Et le dessin de Berthet est trop lisse, trop plat, sans profondeur ni mouvement, et ne colle pas du tout avec l’histoire. En bref : très bof.
Imaginons que vous vous appeliez Isidore… Pourquoi pas ? Cela ne fait pas de vous un assassin, n’est-ce pas ? Imaginons maintenant que vous ayez un apprenti et qu’il s’appelle Chris… Vous viendrait-il à l’idée de prendre deux poutres quelques clous et de le crucifier ? Non ? Nooon ? … Alors c’est que cet infâme individu paresseux, fainéant, mou, nonchalant, inerte, oisif, flâneur, engourdi, apathique, endormi, flemmard, inactif, lambin, désoeuvré, oiseux, négligent, atone, tire-au-cul, tire-au-flanc, molasse, faignasse… Et j’en oublie ! ne travaille pas pour vous… Enfin, « travailler » sonne comme un gros mot lorsqu’on évoque pareil individu… Juste bon à s’endormir en laissant une lampe à souder allumée… qui va faire partir en fumée votre gagne-pain !
Il vous reste des clous ?
Critique :
Après avoir lu un thriller passionnant mais où les personnages ne respirent pas tous une santé des meilleures, les uns parce que leur cerveau mal oxygéné ne véhicule que des idées noires, d’autres parce qu’ils ne sont plus oxygénés du tout, plus très mobiles, pas beaux à regarder, et en définitive plus morts que morts, c’est un bonheur de se plonger dans les gaffes à répétition d’Isidore et de ses petits camarades garagistes ou non.
Gaston Lagaffe a fait des émules, tant au niveau du dessin, merci Stédo (Stéphane Dauvin) qui dessine également les aventures de Boulard, qu’au niveau du scénario, merci François Gilson !
A lire sans modération.
PS : Si vous êtes propriétaire d’une voiture, ne lisez pas cette BD ! Vous allez vous faire beaucoup de tort !
Pour ma part, je n'ai pas du tout connu la série Chinaman dont cet album est un hommage, un dernier Au Revoir...
Plus qu'un western, plus qu'une histoire, plus qu'une aventure, Le Reveil du Tigre est une véritable ode à l'Ouest sauvage.
C'est un des meilleur album du genre que j'ai pu découvrir. Tout, absolument tout est travaillé et maitrisé. L'histoire complexe de plus de 120 pages, est riche de nombreux personnages qui ont tous leur rôle et leur importance.
L'intrigue est bien construite, intelligemment menée et rythmée de belles scènes d'action.
Le dessin est très réussi, bien détaillé et fourmille de détails. Les personnages sont expressifs. C'est tout le graphisme en général qui est d'une puissance particulièrement plaisante.
Le tout est d'ailleurs sublimé par une colorisation de très grande qualité. Les ambiances et les atmosphères qui s'en dégage sont criantes de vérité, époustouflantes et donnent un rendu absolument magnifique. En témoigne la scène de fusillade sous un terrible orage ainsi que le dénouement ensanglanté sous un ciel rouge feu. MAGNIFIQUE !!!
J'ai refermé cet album avec cet étrange sentiment (bien trop rare dans la BD), d'avoir passé bien plus qu'un simple moment de lecture et d'avoir participé, comme un membre à part entière, à cette ultime Aventure de Chinaman....
J'aurais aimé être plus sensible que cela à ce récit d'une aveugle et sourde qui retrouve la faculté de communiquer grâce au travail admirable de sa préceptrice. Cette petite famille réussira à sortir du néant. Je ne comprends pas pourquoi l'alchimie n'a pas fonctionné alors que c'est plutôt mon genre. Ais-je alors été rebuté par la laideur extrême du graphisme alors qu'il y a certaine audace?
Je ne connaissais pas cette histoire qui donne lieu à un jour de célébration aux Etats-Unis. La bd se termine par une note assez négative sur une supercherie soi-disant commise. Il faut se concentrer à l'extrême pour bien saisir les subtilités de la méthode pédagogique d'Annie Sullivan. Les flash-back sont mal insérées. On ne comprend pas ce qui se passe.
Par ailleurs, le texte possède trop d'onomatopées inutiles. Néanmoins, cela reste tout de même une belle leçon d'humanité.
N'en déplaise à certains machistes, Marie Curie n'était pas la petite fée du logis mais celle du radium. On passe tout de suite à une autre classe. Il faut dire que c'est la seule femme à avoir obtenu deux prix Nobel. En 1995, le président Mitterrand fait déplacer les cendres au Panthéon pour lui rendre un ultime hommage.
Il est dommage que le destin de cette femme extraordinaire soit traité de manière aussi académique et austère dans ces 22 pages. Il est vrai qu'un reportage complète la seconde partie de cet ouvrage. Cela reste très chronologique. J'aurais aimé savoir pourquoi le radium est si important, les implications dans notre vie de tous les jours etc...
Bref, c'est la forme qui pêche alors qu'il y avait de quoi faire une bonne BD avec un sujet pareil.
Le footballeur Samuel Eto'o vient de publier une bande dessinée consacrée à sa carrière. Destinée aux enfants, cette série en neuf tomes raconte l'extraordinaire parcours du joueur camerounais depuis Douala jusqu'aux plus grands clubs au monde. Pour mener à bien ce projet, le footballeur s’est associé à l’artiste camerounaise Joëlle Esso. Il est vrai que je ne connaissais pas ce joueur de football, m'intéressant assez peu à cette discipline.
C'est toujours intéressant de voir quelqu'un venant d'un quartier pauvre et qui réussit sa vie grâce à son talent. Il fut d'ailleurs l'un des joueurs les mieux payés au monde grâce à un impressionnant palmarès. Bref, l'espoir existe.
Juste un mot sur l'auteur qui est la première femme africaine à la fois scénariste et dessinatrice à publier des albums de bande dessinée en France. Et dire qu'elle a été choriste de Céline Dion, de Yannick Noah et même de Michel Sardou.
L'Afrique est à l'honneur. Neuf tomes ont été prévus initialement pour cette série. Nul doute que les fans de ce joueur d'exception seront au rendez-vous. Cependant, on constatera un arrêt de la série après seulement deux tomes.
Par ailleurs, en Novembre 2016, j'apprends que le parquet espagnol a requis des peines représentant au total dix ans de prison et le paiement de 18 millions d'euros d'amendes à l'encontre du footballeur Samuel Eto'o poursuivi pour fraude fiscale. Oui, cela calme un peu. Du coup, je me dis que la bd part d'une bonne intention mais que la réalité est tout autre. Les joueurs de football ne sont pas les plus à plaindre.
J’aimerais pouvoir aimer toutes les bd que je lis mais ce n’est malheureusement pas le cas. Certaines sont certainement très bien mais elles n’arrivent pas à capter mon attention. On ne peut le savoir qu'en se confrontant à la lecture. Je ne sais jamais à l’avance si cela va me plaire ou pas. Et puis, quelques fois, il peut y avoir des surprises.
C’est louable par exemple pour un professeur d’histoire-géographie de nous faire partager son expérience professionnelle. C’est vrai qu’il se procure du temps pour cela. Je n’aime pas vraiment le milieu scolaire ainsi que les préoccupations de la caste des professeurs. Bref, le sujet ne m’intéresse pas vraiment.
C’est une bd humoristique qui tourne en dérision. Je n’ai pas aimé ce que j’ai lu. Je n’ai pas été captivé. Je n’ai pas été en adéquation avec ce professeur. Je préfère sans doute le point de vue des élèves. Voilà, c’est comme cela et on n’y peut rien.
Il y a un peu d'audace dans la mise en forme de ces récits qui mets en scène l'inspecteur Gould en charge de résoudre des affaires délictuelles et parfois criminelles. Cependant, je n'ai pas trop accroché à ces histoires de chaises volées par une femme comme si c'était l'affaire du siècle.
De menu larcins et de simples individus. C'est visuellement très beau. Scénaristiquement, il m'en faut plus pour me convaincre. C'est une nébuleuse pour finalement pas grand chose. Il est vrai que cela a été plutôt assez ennuyeux à la lecture où l'émotion est totalement absente. On peut passer notre chemin sans vouloir mettre du sang sur les mains.
Comment en 2013 refaire une bd digne des années 80 ? Quelque fois, je m'interroge et c'est légitime.
Dick Turpin raconte la fin d'un bandit de grands chemins qui avait sévi dans le comté du Yorkshire au début du XVIIIème siècle. Il ressemblait dans l'approche à Robin des bois sauf qu'il ne redistribuait pas l'argent aux pauvres. Cependant, il sera reconnu comme fringuant et héroïque dans le théâtre populaire britannique. Malheureusement, cette bd en noir et blanc ne va rien révéler de particulier.
On va suivre une tranche de vie et pas la plus intéressante qui soit. La fin de sa vie a été assez mouvementée mais l'auteur a décidé de faire l'impasse pour ne pas noircir son personnage et conserver ainsi la légende. Un choix certes mais pas des plus judicieux.
Mauvais! Un scénario sans queue ni tête ni intérêt, des dialogues truffés de blagues de papa et une surutilisation du parler québécois en guise d'humour, des dessins médiocres au mieux et une action souvent difficile à suivre.
Quand ton fil conducteur ne tient qu'à faire parler tes personnages en québécois et qu'il n'y ait absolument rien d'autre de pertinent, c'est plate à dire mais c'est plate.
Même si il y a quelques incohérences ( ou quelques raccourcis dans le scénario) pour poser l'uchronie, l'important est surtout que l'univers créé est lui cohérent et semble profond , et donc susceptible de pouvoir développer une intrigue complexe. L 'organisation sociale est extrêmement intéressante, fondée sur un partage des ressources malgré des modes d'existences qui varient beaucoup d'un clan à l'autre. C'est la possibilité de la sédentarité qui va déclencher une révolution dans l’organisation nomade du monde.
Des dessins et couleurs parfaitement adaptés. Si les auteurs savent ou ils nous emmènent, on peut avoir une série référence. En tous cas, une entrée en matière qui donne envie d'aller voir plus loin.
J’ai emprunté cet album à la bibliothèque après avoir vu 47 Ronin avec Keanu Reeves. Le film est bien sûr sans rapport avec le comics si ce n’est de se situer au Japon féodal du XVIIe siècle où Wolverine, Hulk, le Punisher, Psylocke et Deadpool sont ici transposés. Cependant, il ne faut absolument pas s’attendre à lire une histoire de super-héros classique ; les cinq histoires courtes mettent en effet en scène ces personnages dans leur vie civile, sans jamais les nommer et surtout sans les artifices habituellement associés aux super-héros (5 Ronin 2011, #1-5).
C’en est d’ailleurs un peu déroutant au début car c’est à peine si on les reconnait. Une coupe de cheveux pour Wolverine, un gros fusil pour le Punisher ou un tatouage pour Psylocke, un détail graphique, une attitude ou une personnalité que les amateurs de comics reconnaitront mais qui n’est pas d’une grande évidence. Si je n’avais pas lu l’introduction, je n’aurais probablement pas reconnu Hulk ou Deadpool par exemple. Je comprends la volonté de Peter Milligan de raconter une histoire de super-héros réaliste mais cela ne devrait pas être au détriment de l’identification des personnages. En ce sens, l’univers alternatif de Marvel Noir était bien plus réussi.
A ce détail près, c’est une histoire de vengeance assez classique, dans laquelle on y retrouve tous les clichés sur le Japon médiéval et ses samouraïs, mais bien racontée. Cinq dessinateurs se relaient sur les cinq numéros ; Tomm Coker (Daredevil Noir, Black Monday Murders) et Laurence Campbell (Deadpool Pulp, B.P.R.D.), dans leur superbe style noir, sortent clairement du lot tandis que les trois autres sont plus oubliables. Bref, un album correct mais qui ne méritait sans doute pas d’être édité sous pas moins de six couvertures différentes.
Oui c'est un bon album. Tardi est un auteur que j'adore, il sait donner de la consistance à ses personnages, qui sont toujours un peu cyniques et décalés. Ses dessins sont somptueux et nous replongent de manière nostalgique et vibrante dans le Paris des années 50. Pourtant je n'ai pas plus accroché que ça à l'histoire, car peu passionnante au niveau scénaristique, s'adressant surtout aux anciens anars qui y retrouveront des codes et des valeurs qui leur sont chers. Oui pour le dessin et l'ambiance, bof pour l'histoire.
Encore de belles idées et de belles surprises. Les super pouvoirs de la DB sont décidement nombreux. Jousselin arrve à renouveler et à trouver de nouvelles idées quasiment à chaque histoires . Indispensable rien que pour le concept
Un second tome qui tombe dans la facilité et parfaitement dispensable. Dessin et couleur sont un cran au dessous également. Ne retournez pas sur cet île, le second voyage est décevant. Bref je suis déçu =)
Suite et fin de cette série et, comme dit dans un avis précédemment, c'est une tuerie (dans tout les sens du terme !).
Le dessin de Grun (Metronom') est toujours excellent, les couleurs et filtres permettent une immersion totale au cœur de l'action, le découpage est au service d'un récit dynamique qui ne va pas traîner en chemin.
Car en effet, ce dernier opus enchaîne les phases de combat, d'action et de violence, où toutes les forces en présence vont en prendre plein la figure, et ce jusqu'à cet épilogue totalement surprenant.
Pour dire les choses: cela a été tellement prenant que je ne me suis pas arrêté avant de connaître la fin de cette histoire !
En résumé, 'On mars' est excellent ! Jetez-vous dessus si vous cherchez de la bonne BD de science-fiction.
Gabriel Rosset né dans l’Isère a fait de brillantes études à l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud où il rencontre le groupe TALA (normaliens qui vonTALA messe).Il a accompagné des générations de jeunes dans l’enseignement laïc par une formation qui s’appuyait sur la vision verticale et horizontale de l’homme. En 1950, il fonde l’association «FoyerNotre-Dame des Sans Abri» à Lyon.
On aurait pu s’attendre à une banale BD retraçant l’histoire de l’homme.
Eh bien ce n’est pas le cas! Cette bande dessinée est bien plus que l’histoire de Gabriel Rosset. Elle nous plonge dans le vif du sujet, nous faisant vivre la vie de l’homme à traversdes moments importants de son histoire.
François Asensio nous raconte la vie de Gabriel Rosset en nous la faisant partager. Son enfance, sa maladie, ses études, son éloignement de la religion et son retour. Sa rencontre avec le groupe TALA lors de ces études, sa façon d’enseigner, ses réalisations de logements pour les sans-abris, ses rencontres avec des personnes connues, la famille Rosset, l’abbaye Notre-Dame des Dombes où Gabriel Rosset aimait à se ressourcer.
Le dessin est clair, épuré. Le détail des visages permet de bien comprendre les émotions des personnages. Les couleurs sont tendres avec une certaine prédominance pour l’utilisation de la couleur brune dans de nombreuses cases.
L’impact chrétien est intéressant. Un homme chrétien qui enseigne dans une école laïque sans pour autant faire état de sa religion. Comme lorsqu'il répond à la question
"Vous êtes un professeur de l’enseignementd’inspiration chrétienne?" en disant «Non, je suis chrétien, professeur de l’enseignement».
L’intérêt de cette BD est important selon moi. Voilà l’histoire d’un homme normal, à qui il est possible de s’identifier. Perdant et retrouvant sa Foi, suivant les évangiles pour aider les plus démunis.
Scotto nous invite ici dans une bande dessinée animalière aux interrogations philosophico-humoristiques, avec clins d'oeil à F'murr et au Covid !
Ce genre est lié à l'histoire du neuvième Art depuis Krazy Cat et Pogo, pour ne citer que deux classiques. Scotto nous livre sa version avec une santé graphique et un brio certain dans ses dialogues.
Renar le curieux et Blerô le bellâtre se chamaillent et baguenaudent en devisant, comme chez ce bon La Fontaine, y ajoutant quelques calembours de bon aloi, et des déclinaisons sur le racisme, la séduction, l'altérité, etc...les décors bucoliques servant de repères narratifs, habillés de chaudes couleurs.
Chemin faisant, nos deux héros rejoignent le petit Panthéon des Chlorophylle, Snoopy et autre Lapinot, en exposant leurs avanies et aventures de tous poils.
On se surprend, entre deux rires, à envier l'existence ludique et innocemment cruelle du duo.
Je rejoins les avis précédents: une très bonne reprise d'une BD culte !
Le scénario ressemble à du Charlier de la grande époque, le dessin est beau, le découpage efficace. Plusieurs références à certains titres de la série mère sont évoquées sans pour autant gêner l'intrigue ou le lecteur.
Vivement la suite !
scénario diabolique, dessin et couleurs impeccable. Décidément, cette série continue sur sa lancée et ne déçoit pas les amateurs de SF. Merci à MM. Istin et Jarry pour leur imagination et chapeau à M. Radivojevic pour la mise en image !
PS : ENCORE ! ENCORE !
le dessin est superbe, et si l'intrigue est un peu longue à démarrer, le résultat est magnifique. 9/10. Vivement la suite !
Blueberry13 a tout à fait raison, voici les 3 raisons pour acheter et lire ce tome 11 "Kronan" de la série Orcs & Gobelins :
- l'histoire est inspirée de la nouvelle "A witch shall be borne" de Robert E. Howard;
- Jean-Luc Istin signe ce scénario impeccable;
- Sébastien Grenier et son dessin remarquable.
A NE PAS MANQUER !
Une bonne surprise que cet album, après avoir hésité moi aussi à acheter. Van Hamme n'a pas perdu la main pour pondre des scénarios à rebondissements, je partage d'ailleurs la remarque d'Herve26 concernant le parallèle avec les Maîtres de l'orge. L'aspect survol historique est toujours intéressant et constitue pour moi un intérêt principal, et la rapidité de l'action ne m'a donc pas gêné. Côté dessin, la collaboration avec Berthet et sa ligne claire, surprenante dans les premières pages (j'avais bien sûr Largo Winch dans la tête) m' finalement très vite séduit.
Une bonne nouvelle mini-série.
Tout va beaucoup trop vite dans cet histoire pour que l'on s'attache aux personnages et que l'on s'intéresse à leur histoire malheureusement un peu bâclée. Cette saga sur plusieurs générations aurait sans doute méritée d'être développée sur plus d'albums afin de développer les caractères des différents protagonistes. Ça reste pour le moment très superficiel et sans grand intérêt si ce n'est pour le plaisir de savourer les dessins de Berthet.
C'est une bd où les personnages sont anthropomorphes. Ce sont des chats à la place d'être humains. Cela donne un côté assez mignon à l'ensemble.
Pour autant, les thèmes traités ne le sont pas car il s'agit de la non acceptation de la perte d'un être cher en l’occurrence un jeune frère. Ce deuil le hante encore des années après. Pire encore, il se culpabilise.
Notre héros Nidô s'est plongé dans la boxe jusqu'à en devenir un champion. Un jour, malheureusement, il est violemment agressé au couteau à la jambe ce qui signe la fin de sa carrière et le début de la misère. Bref, tout cela n'est pas très gai.
Le graphisme est plutôt assez soigné même si l'édition de cette œuvre ne paye pas de mine. On entre facilement dans ce récit prévu comme un one-shot, une fois n'est pas coutume dans le manga. Je ne suis pas certain que le public jeune adolescent puisse apprécier pleinement ce seinen dramatique et mélancolique.
En conclusion, un manga court assez touchant à découvrir.
Mon premier réflexe a été de voir si la baronnie de Nuit Safran figurait bien sur la cartographie des mondes de Troy établie par Arleston il y a maintenant près de 25 ans (parmi les 77 existantes sur l'Hédulie). Ce fut le cas à mon grand soulagement. J'aime quand il y a de la cohérence dans l'imagination d'un monde nouveau.
Arleston va même jusqu'à établir une chronologie de Troy que l'on voit pour la première fois dans cet ouvrage et qui restitue chaque série crée depuis. Il faut dire qu'on a un peu du mal à suivre avec la multiplication des séries liées au monde de Troy. J'ai souvent hurlé à l'exploitation commerciale à tout va. Je regrette ce faire-valoir d'autant que la série originelle a réellement apporté un vent de fraîcheur dans le paysage de la bande dessinée en contribuant un peu à son renouvellement.
L'originalité de cette bd réside dans le fait de voir s'y associer un dessinateur de renom à savoir Hérenguel qui est également familier du monde des trolls et autres dragons. Rien à dire sur le dessin qui est conforme à ce que l'on pouvait attendre car c'est tout à fait adapté à cet univers.
Cependant, c'est au niveau du scénario que cela pêche. Après un début intéressant, on part sur du n'importe quoi. Le pire est d'introduire des scènes d'humour là où elles n'ont pas lieu d'être comme quand notre héroïne assiste à la mort en directe de son père le roi.
C'est franchement pathétique par moment notamment avec l'introduction des fantômes qui envahissent le castel.
On assiste, impuissant, à la décadence du mythe de Troy. Bref, encore une expérience désagréable que ne parviendra pas à sauver le pauvre Hérenguel malgré sa présence sur cette nouvelle licence qui n'apporte rien.
C'est une chronique sentimentale et sociale basé sur les familles recomposées et surtout sur la relation avec ce qu'on nomme les quasi c'est à dire les enfants de chaque parents qui doivent apporter une vraie valeur ajoutée.
En réalité, les quasi ne sont pas très faciles à vivre. Ils sont même insupportables lorsque l'un des parents tentent de refaire sa vie sentimentale. C'est une expérience vécu par les auteurs et par visiblement beaucoup de familles nucléaires recomposées. Bref, comment accepter les enfants infernaux de l'autre et construire une relation ?
J'ai trouvé cette lecture un peu enquiquinante comme les gosses d'ailleurs. Il est vrai que c'est le quotidien et que cela se rapproche de la réalité mais bon, ce n'est pas actuellement ma tasse de thé. Oui, cette œuvre dans l'air du temps fera dans l'humour et la bonne humeur avec une fin qui n'est pas digne des contes de fée mais qui a le mérite de montrer la réalité.
Je n'ai pas du tout aimé le trait épais et noirci de cette bd. Dès lors, c'est avec un gros inconvénient qu'on se force à lire ce récit un peu étrange. Il est question d'un contrôleur de vérité au nez très crochu.
Tiens donc ! On n'a pas intérêt à mentir sur son passage. La vérité et rien que la vérité. La vertu dans toute sa splendeur presque biblique ! Il se définit d'ailleurs lui-même comme le cavalier blanc de la vérité, le Saint-Georges qui dépècera le dragon cracheur de la flamme du mensonge. Rien que ça !
On sent bien qu'il s'agit d'une fable ou un conte moral. Il sera intéressant de voir ce que le destin réservera à ce contrôleur de vérité qui brisera des vies au nom de cette recherche.
Doit-on forcément trancher la tête de sa bien-aimée pour savoir si on l'aime encore ? Cela me fait singulièrement penser à la question pratiquée par l'Inquisition religieuse. Si on meurt, c'est qu'on a dit la vérité. C'est clair que dans ces conditions, il vaut mieux mentir quelquefois...
Raphaël est un chanteur que j'aime bien. C'est pour moi la consécration de ces 15 dernières années. Je possède 4 de ces albums et je l'ai même vu en concert à la Foire aux vins de Colmar. Bref, j'attendais beaucoup de ce petit ouvrage.
Il n'y a que 5 chansons illustrées à savoir: - Et dans 150 ans - Ne partons pas fâchés - Schengen - La ballade du pauvre – Caravane.
Or, les différentes illustrations ainsi que les histoires sont franchement mornes et peu intéressantes. Outre cela, le graphisme est parfois douteux et toujours brouillon. J’ai pourtant essayé même en mettant un CD de Raphaël comme fond sonore. Rien n'y a fait !
Il y a bien entre les chapitres, la biographie de ce chanteur qui a connu le succès avec le troisième album à savoir "Caravane" en 2005. Il est dommage que les chansons ne soient pas placées dans un ordre chronologique de manière à être en adéquation avec la biographie.
Bon, c'est pas trop grave. On peut oublier la bd. Il reste quand même les albums à écouter pour nous transporter dans une atmosphère musicale hors du commun à la fois mélodieuse et poétique.
J'ai été agréablement surpris en commençant la lecture de ce polar bien noir qui raconte le parcours d'un activiste italien d'extrême gauche qui sera contraint à l'exil dans une jungle d'Amérique latine. Il faut savoir qu'il s'agit d'une adaptation d'un best-seller italien de Massimo Corlotto, un des maîtres du polar.
Le récit s'enchaîne assez bien. La première partie semble être un sans faute. On s'attendait à une seconde qui relève le défi de faire aussi bien. Pourtant en l'espèce, on va être un peu déçu ...
Notre anti-héros va le rester jusqu'à la fin : bref une crapule de la pire espèce. Je me suis demandé pourquoi on a eu droit à toutes cette série de meurtre et de descente aux enfers.
J'ai cru que viendrait le moment de la rédemption. Ce ne fut malheureusement pas le cas d'où ma relative déception. L'auteur nous a livré un portrait cynique du grand banditisme italien des années 90 entre corruption et terrorisme. Je n'aime pas la violence gratuite ou même la violence pour l'argent.
A noter que la fin de ce récit ne m'a guère convaincu et que la trame demeure assez classique.
Je suis un adepte de cette série qui nous mène sur les traces d’explorateurs reconnus ou moins connus.
Pour ma part, j’ignorais totalement les explorations menées par ce souverain de Monaco.
C’est donc avec beaucoup de plaisir que j’ai lu cette histoire.
Les dessins sont de qualité. Seul bémol pour ce tome, les planches se succèdent sans grand fil conducteur, seulement une chronologie des différentes explorations et découvertes du scientifique.
Je conseille d’ailleurs de commencer par la lecture du dossier historique en fin d’album afin d’avoir des informations plus précises avant de s’attaquer à la lecture.
Du très bon, je ne m'attendais pas à un si bon album, du niveau de Murena !!
Le dessin de Breccia est top, combats, amour, trahison, mysticisme ... Une vraie bonne recette !
Les Nouveaux Spartiates font chanter le gouvernement suédois. Celui-ci dispose de 72 heures pour verser, en bitcoins, une rançon de 30 milliards de couronnes suédoises. Faute de quoi, le groupuscule suprémaciste blanc et libertarien rendra public les données du Data Center des services secrets et l’intégralité du projet de surveillance Hugin visant à connaître le moindre détail de la vie, non seulement des Suédois, mais de tous les Européens.
Le ministre de l’Intérieur l’a en travers de la gorge car il n’était au courant de rien ! La première ministre estimant qu’il s’y opposerait avait décidé qu’il ne devrait pas en être informé. C’est donc à un tout petit niveau que l’affaire a été décidée entre la cheffe du gouvernement et le chef des services secrets…
Pendant ce temps, Salander est toujours enfermée avec son otage libertarien et « masculiniste » dans un hôtel. C’est l’homme qui donne des conférences à des prix très élevés pour que de futurs machos sachent comment séduire les femmes. Mais ce calme relatif pourrait bien ne pas durer… Alpha, le maître des Nouveaux Spartiates à donné l’ordre à ses troupes d’attaquer…
Critique :
Et c’est une fois de plus à du cent à l’heure que Runsberg entraîne le lecteur dans cette folle équipée avec une Lisbeth Salander qui ne lâche jamais prise, des complotistes suprémacistes, racistes, libertariens menés pas un chef tout-puissant, un gouvernement suédois pris à la gorge et des journalistes inquiets pour l’un des leurs qui a disparu depuis quelques jours et qui est accusé par l’extrême-droite d’avoir tabassé lourdement quatre des siens avec des islamo-gauchistes…
Bref ! C’est tambour battant que l’auteur a ajouté un chapitre de plus à l’œuvre du regretté Stieg Larsson. Mon plaisir devrait donc être complet. Il ne l’est pas car je n’ai toujours pas digéré la qualité du dessin. L’œuvre méritait mieux. Bien sûr, le trait est dynamique, mais ce n’est pas suffisant quand je pense aux standards actuels. Le fait qu’Alpha ait des airs de Trump ne suffit pas.
Ne vous fiez pas à la qualité des illustrations des couvertures pour vous figurer que vous allez trouver la même dans les planches ! Les couvertures sont très réussies, la dernière tout particulièrement… Mais un album se limite-t-il à une splendide couverture ?
Retour dans le temps…
Plague, un super hacker, un élément clé de Hacker Republic, annonce à Lisbeth Salander qu’il quitte le groupe. Il doute de la sincérité de la motivation de nouveaux-venus au sein de cette famille de hackers. Un certain Télècle l’inquiète plus particulièrement car il milite pour des actions violentes. Lisbeth lui crie à la face que personne n’est irremplaçable. Pourtant, elle aurait bien besoin de Pleague !
Plusieurs mois plus tard…
En compagnie de Blomkvist, le célèbre journaliste de Millenium, après avoir réussi à échapper à des agresseurs très mal intentionnés à leur égard, elle s’introduit chez Plague. Visiblement, celui-ci a disparu depuis un temps certain. Serait-il parti en voyage ? Impensable ! Il déteste s’éloigner de chez lui. Il serait parti sans ses figurines, ses mangas et ses DVD auxquels il tient plus que tout ? Inimaginable ! Et le ménage a été fait sur son ordinateur…
Ce que Lisbeth ignore, c’est que la caméra de Plague est restée allumée et qu’à plusieurs kilomètres de là, les ravisseurs qui ont enlevé ses trois amis la voient et lancent l’alerte pour que leurs complices s’en emparent… Il la leur faut vivante…
Critique :
Bon ! Ok ! Le scénario, c’est du déjà vu ! Cependant, Runberg sait se montrer très efficace pour mener ce thriller à du cent à l’heure et pour donner envie de poursuivre la lecture sans s’arrêter une seconde. Nous revoilà partis sur les traces d’un groupuscule qui rêve de créer un nouveau monde de type libertarien avec un petit plus qui ressemble à une méchante dictature. Ses membres se la jouent nouveaux Spartiates. La faiblesse n’est pas tolérée chez ces musclors violents et obsédés par leur vision de la liberté. (Ils ne conçoivent pas ce mot de la même manière que les auteurs de dictionnaires.)
Les dessins sont toujours aussi dynamiques mais les visages, particulièrement, me déçoivent. Ces illustrations m’empêchent d’apprécier pleinement le récit… Mais je vais aborder tout de suite le troisième et dernier tome de cette aventure.
Göteborg (Suède). 13 août.
Lisbeth Salander et sa copine Trinity veulent assister au festival « Way out West ». Elles n’y sont pas encore car Trinity tient à se procurer de la MDMA. Elle a besoin d’un peu de détente vu qu’elles passent des journées enfermées, des journées de vingt heures dans l’appartement de Lisbeth, sur leurs ordis. Elle mérite bien un peu d’évasion non ?
Eh, bien, ce ne sera pas pour aujourd’hui ! Une camionnette surgit dans la nuit. Des hommes qui prétendent appartenir aux services de sécurité suédois s’emparent de Trinity et ratent de peu Lisbeth…
Critique :
Rien de neuf sous le soleil ! Salander est une fois de plus confrontée à un (des ?) complot(s). Dans sa ligne de mire une sorte de jeune premier, genre beau gosse propre sur lui : Sten Windoff. Ce faux gentleman est le président d’un parti d’extrême-droite raciste, homophobe et antiféministe, les Républicains suédois. Les idées sont simples : la Suède aux « vrais » Suédois ! Les femmes à la maison pour s’occuper du foyer, aux hommes seuls de prendre les décisions, dehors les étrangers, les gauchistes, les homos, et j’en passe et des meilleures. Ce parti risque fort de sortir vainqueur des prochaines élections qui sont toutes proches et de se retrouver au gouvernement. Les sondages les créditent de 34 % d’intentions de vote…
Mikael Blomkvist, du journal Millenium enquête sur lui et voudrait mettre en avant son passé de néo-nazi… Il risque de voir son nombre d’os se démultiplier pendant que, dans le même temps, ses gencives perdraient quelques dents qui encombreraient sa bouche si les partisans de Windoff ne veillaient pas à lui rectifier le portrait.
Lisbeth a d’autres préoccupations : l’enlèvement de sa copine hackeuse et une banque de données monstrueuse, créée pour les services secrets suédois, qui récolte la moindre miette d’information, non seulement sur les Suédois mais aussi sur tous ceux qui habitent en Europe, Russes compris… La NSA peut aller se rhabiller. Si Salander arrive à prouver cela, nul doute qu’une grave crise éclatera. Le pire, c’est ce qu’un Sten Windoff au pouvoir pourrait faire d’un monstre pareil…
Pour ceux qui douteraient que pareille chose soit possible, sachez qu’en Belgique, le plus grand parti du pays est le Vlaams Belang, un parti d’extrême-droite, raciste et xénophobe, qui a à sa tête un jeune homme propre sur lui…
Le scénario est tout ce qu’il y a de plus convenu. Il y a un côté déjà vu, comme dans « 24 heures chrono ». Mais reconnaissons que Runsberg s’en tire magnifiquement bien puisqu’il donne un rythme d’enfer à l’histoire. Là où le bas me blesse, c’est au niveau du dessin de la dessinatrice Ortega. Si l’action est très bien rendue, les visages sont assez sommaires, pas toujours très convaincants.
Vous m’excuserez de vous abandonner là, mais le deuxième album m’attend…
Un premier tome qui pose le contexte avec malheureusement un air de déjà lu et relu côté scénario. Une delegation d'une civilisation avancée et religieuse débarque sur une planète primitive à la recherche de l'armée absolue, accompagnée par une bande de mercenaires qui tire sur tout ce qui bouge... On a déjà vu plus original.
Il ne se passe pas grand chose pendant ces 62 pages, on s'ennuie et on reste un peu sur notre faim. A lire pour les dessins surtout.
Espérons que le second tome relève le niveau de ce diptyque.
En fil rouge, on a une intrigue sérieuse. A côté de ça, on trouve un peu de fantastique (le "don" du personnage principal), qui ne rend pas le récit ubuesque pour autant, et un peu de poésie dans le dessin.
Très bon scénario, excellent auteur.
C'est très sordide, tant au niveau des idées que des quelques scènes morbides. L'absence de tabou rend le récit particulièrement haletant : on s'attend à tout. Ce n'est clairement pas pour un jeune public.
Les dessins sont réalistes et très réussis.
Les dessins de Fabien lacaf sont réussis dans cet BD .
Bayard a toujours la même tète depuis la première page à la dernière, les habits, les maisons, les batailles sont fort bien faite.
Pour le scénariste le commentaire est agréable et il y a bcp de documentations sur la vie du chevalier.
Bon c'est vrai il faut aimer l'histoire si oui lisez le si non passez votre tour.
4/5
Après les batraciens samouraï de 'Gaijin Salamander', voici les robots samouraï de 'Yojimbot' (jeu de mot sur 'Yojimbo' signifiant garde du corps et 'bot' pour robot).
Nous avons ici une œuvre qui rend donc hommage aux samouraïs en reprenant les codes inhérents au Japon médiéval et les appliquant à des robots, dans un monde post-apocalyptique. Il faut aussi ajouter, d'autre part, que l'auteur s'est inspiré de l'esthétique visuelle des mangas, pour un très beau rendu au final.
Le nombre de pages est conséquent pour une œuvre qui est dotée d'un univers riche et très colorée. Le scénario n'est pas avare en action, émotion et rebondissements, même s'il est très codifié par les différents genres qu'il convoque, la greffe prend bien et le tempo va crescendo pour aboutir à un final tonitruant.
J'avais vraiment apprécié le premier album mais au fur et à mesure qu'avance l'histoire ma déception s'accentue. La fin de certains personnages se termine de manière assez expéditif, ce qui pour moi est regrettable. Je ne sais pas où l'auteur veut nous emmener mais j'ai l'impression qu'il n'y a plus aucun mystère et que quoi qu'il arrive l'engouement aura du mal a repartir, en ce qui me concerne bien entendu. J'ai du mal à accrocher aux sentiments de Beth vis à vis de Mandor, qui celui-ci, je le trouve à la fin de ce tome un peu trop inexpressif voir un peu trop dépressif à mon goût et encore plus lorsque l'on connait sa véritable identité. Pour moi ça ne Colle pas. Déçu.
Valois est une série qui jongle entre le souci de faire connaitre l'histoire au lecteur et de le divertir avec un talent certain. Un bon équilibre semble avoir été trouvé par le scénariste dans ce tome initial. On ne se sent pas perdu au milieu des enjeux politiques et des personnages historiques et fictionnels qui s'y trouvent mêlés. Gloris a le sens de la scène frappante et édifiante en peu de cases. Ce qui fait que l'impression qu'il se passe mille choses donne au final la sensation d'un album bien rempli, sans jamais être indigeste, car les scènes enlevées s'enchainent avec une grande fluidité et un sens avéré de la concision en dépit d'un nombre importants d'informations à chaque page.
Le revers de la médaille, c'est qu'il manque sans doute au lecteur une plus grande proximité avec les deux personnages "principaux" quelque peu noyés dans le flot de l'histoire. C'est malgré tout un grief tout à fait mineur.
Tout cela serait finalement assez peu de chose à mon sens sans un grand dessin. Le trait réaliste de Jaime Calderon n'a rien a envier à un Delaby par exemple, auquel il ajoute une expressivité remarquable.
Mais ce qui sublime le trait de Calderon, c'est la formidable mise en couleur de Felideus. Celui-ci apporte au graphisme au moins tout autant que Calderon. Rares sont aujourd'hui les mises en couleur si travaillées et soignées. Il sculpte les volumes d'un visage de manière stupéfiante de véracité sans tomber dans la sensation photographique. Sa palette de couleurs, toujours denses et profondes, est d'une fascinante beauté. Elle donne aux décors une grande présence et aux paysages une incarnation palpitante de la nature. Les ciels chargés de pluie ou bien encore les ambiances nocturnes révèlent la pleine mesure du talent du coloriste.
Ces trois talentueux auteurs donnent à ce projet le meilleur d'eux mêmes. Le résultat est tout à fait remarquable. Le lecteur ne peut que se réjouir d'une telle rareté dans la bande dessinée historique.
Ce huitième tome est censé être le point de départ de l'élaboration scénaristique du Décalogue. On peut donc lui reconnaitre que le fait d'être l'album pivot de la série lui donne d'emblé un intérêt particulier. C'est malheureusement aussi le principal, pour ne pas dire le seul. Le scénario n'est ici pas en cause, même s'il est assez sage (on a étrangement par moment l'impression d'être égaré dans un épisode de Scoubidou...). Non, là où le bât blesse comme souvent dans cette série, c'est au niveau du dessin qui assure un service minimum. Le trait de Rolin, sa mise en page ne sont pas désagréables. Tout cela n'est pas mauvais. Mais ce n'est pas vraiment bon non plus. Sans doute qu'une mise en couleur inspirée l'aurait agréablement réhaussé mais là aussi, comme pratiquement à chaque fois, on est plus proche du repas de cantine que du restaurant étoilé.
C'est finalement le grand défaut du Décalogue à mon sens. Car on voit bien, lorsqu'un scénario de Franck Giroud est servi par un grand dessinateur comme Homs pour l'Angélus (dans la série Secrets), on atteint le sublime, on touche au chef d'œuvre.
Bref, album après album, le Décalogue apparait un peu comme un gâchis pour n'avoir pas su trouver, ou presque, un dessin à la mesure de l'ambition scénaristique.
Note: 2,5/5
La préface qui est signé par Alain Dodier, l'auteur de Jérôme K. Jérôme Bloche vaut le coup d'être lu. C'est assez original comme approche.
Pour le reste, Martin Bonheur fait un peu penser à Martin Mystère. Il est clair que ce personnage barbu cache bien son jeu.
Le graphisme de cette bourgade normande est tout fait avenant et somptueux. J'aime beaucoup ce trait réaliste dont les couleurs font dans la douceur. C'est assez agréable à la lecture. J'avoue également avoir beaucoup aimé cette couverture qui donne envie de découvrir cette histoire de romance.
On s'attendait à tout à fait autre chose comme histoire d'amour entre la belle parisienne Agathe travaillant dans la cosmétique et le sympathique Martin très attaché à venir en aide aux anciens du village.
Les auteurs vont s'enfoncer dans une enquête un peu saugrenue. Le suicide d'un des protagonistes n'est par exemple absolument pas crédible. Il y a également des trous dans la mise en œuvre notamment à la fin de ce récit. Cela a un peu gâché le plaisir même si l'ensemble demeure tout à fait correct.
Au final, une comédie romantique comme on les aime. Le divertissement est assuré. Comme dit, ce n'est que du bonheur !
Cette série dérivée de l’œuvre originale d'Istin et Lambert s’intéresse, comme son nom l’indique, à la recherche d’Excalibur, la fameuse épée...
Je suis tout d'abord séduit par le dessin qui est une pure merveille notamment dans les décors. Il y a véritablement des planches de toute beauté. Les couleurs donnent vraiment envie de s'y plonger. C'est plaisant à regarder.
Le scénario du premier tome paraît très prenant mais dans un style tout à fait conventionnel avec des dialogues écrits avec justesse et intelligence. Cependant, le tome 2 va plonger directement ses idées dans la saga de la trilogie du Seigneur des anneaux (notamment des deux Tours avec la bataille du gouffre d'Helm). On ne peut que regretter ce manque manifeste d'originalité. Il est vrai qu'entre le repompage et l'hommage à l'univers de Tolkien, il y a une limite à ne pas franchir...
Ce n'est pas une série vraiment indispensable mais elle reste tout à fait divertissante dans un registre maintes fois exploité.
Le synopsis de ce manga avait l'air assez intéressant. Que se passerait-il si la terre était détruit par des extraterrestres et que les survivants vivaient dans l'espace pendant 1000 ans ? Ils sont obligés de fuir devant la menace sachant qu'ils sont poursuivis sans relâche.
On pense surtout à l'excellente série TV Battlestar Galactica. Pour autant, le traitement ne m'a pas convaincu. L'intrigue ne parvient pas à me séduire malgré la mise en place d'un univers assez particulier et de l'utilisation de certaines technologies comme le clonage. Le graphisme me paraît très pauvre. Il y a un traitement informatique qui enlève tout charme à l’œuvre.
Bon à savoir : ce manga a été sélectionné pour le prix Asie de la critique 2013 décerné par l’Association des critiques et des journalistes de bande dessinée. En 2015, il est nominé pour le 39ème prix du manga Kōdansha dans la catégorie générale. Il existe même une adaptation en série télévisée d'animation.
Je ne connais pas du tout la série TV. J'ai abordé cette lecture avec beaucoup de difficultés pour comprendre qui est qui au niveau des super-héros. On passe d'un personnage à l'autre sans réel fil conducteur. C'est parfois difficile à suivre.
J'ai toutefois compris que Captain Québec s'est fait arrêter suite à de mauvaises conduites. Son successeur est le fade Captain Canada qui a tout à envier à Captain America. Cependant, il y a les politiques qui s'en mêlent et c'est parti pour une aventure assez incompréhensible. Je n'ai toujours pas repéré qui étaient les vrais méchants.
Les deux autres tomes ne seront que des petites chroniques sur les différents super-héros de cette confrérie un peu spéciale.
Une œuvre qui plaira sans doute aux fans d'Héro Corp avec son côté drôle et décalé mais les autres pourront aisément s'abstenir.
Une série de gags mettant en scène des animaux imaginaires qui essayent de survivre au milieu de la savane. L’un d’eux est un peu hargneux et a toujours une idée qui se retourne contre lui ou le groupe. Voilà ce que c’est que de suivre un leader. C’est la même chose à l’image d’un pays.
Pour le reste, je me suis ennuyé à en mourir. On est très loin de l’humour d’un Fabcaro par exemple. Oui, on est à l’antipode de ce que j’aime dans la bd d’humour. En effet, ce n’est pas avec ce titre que je vais mourir de rire.
Je me réjouissais de découvrir ce nouveau président qui va remettre en marche le pays. Cependant, cette bd se base sur un humour un peu spécial. Il y a un style à la Fabcaro mais sans véritablement l’égaler. C’est très caustique et parfois trop fantaisiste pour en rigoler (confer le lobby du parmesan).
L’idée est qu’on prend les Français pour des imbéciles mais c’est bien eux qui votent et qui choisissent le dirigeant qui va appliquer les réformes indiquées dans un programme politique. Cependant, il ne faut pas venir pleurer après dans la rue car c’est bien cela la démocratie.
Ce nouveau président semble diriger le pays comme s’il était un gamin. La critique est à peine voilée. C’est vrai que le niveau ne vole pas haut avec ces vannes puériles qui tombent à plat.
Bref, une bd humoristique décalée qui ne m’a pas fait rire du tout que l'on soit partisan ou pas de ce président d'un nouveau genre.
comme toute chose à une fin cette série devait en avoir une.
ce qui est aussi bien dans un sens car cela évite qu'elle ne s'éternise à l'excès comme le font tant de séries blockbuster qui ne continuent souvent que parce qu'elles sont bankable.
comme toujours le dessin de J Calderon est parfait.
les expressions des visages sont particulièrement biens rendus avec une précision photographique.
cependant il y a un petit quelque chose qui m'a manqué mais je n'arrive pas vraiment à savoir quoi?
peut être est ce du à l'impression qu'il y a eu une obligation de faire 3 tomes alors qu'il en aurait peut être fallut un de plus?
dans tout les cas c'est une réussite parfaitement à mon gout.
je vais prendre plaisir à les relire comme je le fais avec Durango par exemple.
Ce septième tome fait partie des moins bons de la série. Il a au final peu de choses pour lui en dépit des noms prestigieux des auteurs. Car ici Gillon fait du mauvais Gillon. Tout parait terriblement figé, les mouvements manquent de dynamisme comme si les personnages étaient pris dans du plâtre. Il s'arrange en permanence pour n'avoir à dessiner qu'un minimum d'éléments de décors et pour cela met en évidence les visages des personnages. L'effet pervers de ce procédé est que l'on remarque l'étrange ressemblance entre quasiment tous les visages. Des visages bien trop peu expressifs au final, toujours dessinés sur une même base et avec les mêmes "trucs" de dessinateur. On sent sans cesse ici les mauvais tics de ce grand nom de la bande dessinée qui se parodie davantage qu'il ne se réinvente.
De son côté, Giroud déroule une histoire à laquelle on souscrit à grand-peine et que l'on suit distraitement, sans passion, ce qui est positivement fatal pour une histoire de passions amoureuses, politiques et familiales.
Cet album est à coup sûr la grande déception du Décalogue pour moi. Un ratage. Ce qui, dans une série déjà moyenne, nous amène mécaniquement assez bas.
Louisiane, à proximité de la base England de l’USAF.
Pourquoi Nicholas Beaulieu, de retour aux USA ne se rend-t-il pas chez lui, voir sa femme et sa fille, son vieux père ? Pourquoi passe-t-il son temps à évoquer des souvenirs du Vietnam avec d’autres pilotes ?
C’est là qu’Heather, l’ex-petite amie de son meilleur ami, Josh Larue, qui s’est fait passer pour sa cousine auprès des collègues de Beaulieu, débarque pour l’interpeler. L’engueuler serait plus exact.
Elle aimerait aussi avoir des nouvelles de Josh. Beaulieu lui avoue que Larue est toujours vivant mais qu’il lui a fait promettre de dire à Heater qu’il était mort.
Finalement, Beaulieu s’engage à demander une permission pour aller retrouver sa famille. Mais va-t-il tenir parole ?
Critique :
Cette bande dessinée, dont l’histoire se compose de trois albums, a le grand mérite d’évoquer les changements que la guerre a opérés sur ces combattants. Après les horreurs qu’ils ont connues et commises, y a-t-il une réinsertion possible dans un monde tel que les USA ? Un univers où les gens ne comprennent pas ce qu’ils ont vécu et où on ne leur pardonne pas de ne pas revenir en vainqueurs. Il fallait être sur place pour se rendre compte que c’était un combat que les Américains ne pouvaient pas remporter. La drogue fait des ravages, beaucoup de combattants ayant l’impression qu’ils n’ont plus rien à perdre.
Les dessins d’avions, hélicoptères, véhicules et paysages sont toujours aussi beaux. Les couleurs sont magnifiques et le scénario est solide. Alors pourquoi cette bande dessinée n’est-elle pas plus connue ?
Port d’Anvers (Belgique).
Fin novembre 1955.
Le bateau qui vient d’accoster a connu une avarie en pleine mer. Une partie de son chargement a connu bien des misères. Les très nombreux animaux qu’il transportait dans sa calle sont morts. La puanteur est phénoménale à cause de tous ces cadavres en décomposition. Tous les animaux sont morts ? Tous ? Non ! Un animal d’une férocité redoutable a survécu… Une bête indescriptible. Singe ? Léopard ? Ours ? Un croisement improbablement entre espèces ? A coup sûr, un MONSTRE…
Critique :
Le Marsupilami tel que vous ne l’avez jamais vu ! Fini, le gentil et comique marsupial destiné à faire rire les enfants ! Tremblez jeunes gens ! Evanouissez-vous jeunes filles ! Une bête dangereuse, incontrôlable, s’est échappée.
Et qui va la recueillir ? Un marmot qui ne cesse de ramener chez lui toutes les bestioles à plumes ou à poils qu’il rencontre et qui sont souffrantes, blessées, ou trop vieilles et condamnées à l’abattoir. François. Il s’appelle François. François Van Den Bosche, un nom tout ce qu’il y a de plus belge. Belge ? Vraiment ? Vous êtes sûrs ? Alors, pourquoi ses charmants compagnons, dont le premier de classe, l’appellent-ils Van le Boche ? pourquoi est-il le souffre-douleur de trois de ses très estimés compagnons de classe ?
Il faut que je vous avoue que sa mère a commis, vers la fin de la guerre, l’irréparable. Elle a aimé un soldat allemand ! Un sale Boche ! Depuis, elle est considérée par les bonnes âmes comme un être impur. N’est-elle pas mère-célibataire ? Et qui c’est que c’est qui a semé la petite graine, hmm ? Une moins que rien ! Tout le monde le sait ! Cette petite dévergondée et son mioche ne méritent pas de…
Pour gagner modestement sa vie et nourrir son fils, elle vend des moules au Marché au Poisson.
Vous en raconter davantage serait criminel, alors affrontons courageusement, les femmes et les enfants d’abord, tous ceux qui vont vomir cette bande dessinée. Leurs arguments ne manqueront pas : « Quelle trahison ! Comment est-ce possible ? Que fait l’ONU ? Pourquoi l’OTAN ne bouge pas ? Virez le gouvernement ! Et le Pape ? Pourquoi il ne dit rien, le Pape ? Encore un coup des islamo-gauchistes d’extrême-droite ! Comment a-t-on pu transformer le gentil Houba ! Houba ! Marsupilami, en être démoniaque qui fait peur aux enfants (et à beaucoup de grands) ? Qu’est-ce que donc que ce langage peuplé d’astérisques qui renvoient à des sous-titres parce que l’auteur recourt à une langue barbare ? Pourquoi autant de cases sans le moindre dialogue ? Qu’est-ce que ce format débile si éloigné du véritable format BD franco-belge ? Et ces couleurs ! Non, mais ! Vous avez vu ça ? Des bruns… Des gris… Des marrons ! Beurk ! Beurk ! Beurk ! »
Je ne suis pas payé pour défendre les auteurs, mais, ne tirez pas ! Moi, j’ai adoré ! D’abord, ce langage barbare, c’est du bruxellois ! Quand j’étais enfant (c’était il y a quelques décennies) tous les enfants et une majorité d’adultes s’exprimaient ainsi « en français » à Bruxelles. (Répétez après moi : Brusssselles et pas BruXXXXelles !) Zidrou a rendu crédible une histoire qui se déroule essentiellement en Belgique, et plus particulièrement à Bruxelles au milieu des années cinquante.
Le format, peu pratique, il est vrai, pour le glisser dans sa bibliothèque aux côtés d’autres BD est celui qui a semblé graphiquement le mieux adapté à l’œuvre originale que Zidrou et Frank Pé ont réalisée. De temps à autres, il y a de très grandes cases avec des dialogues minimalistes… Mais à quoi bon causer quand l’image est tellement forte qu’elle se suffit à elle-même ? Les premières planches sont dignes des films les plus noirs avec cette pluie, la nuit, qui, rien qu’à la vue des images, vous donne froid dans le dos et vous transperce comme le fait la pluie glaciale d’automne qui annonce l’arrivée de l’hiver. C’est glauque… Parce que l’histoire est glauque ! Tant le sort de ces animaux que celui du marsupilami dont on continue de tout ignorer, que celui de ce garçon et de sa maman, abandonnés à leur triste sort. Pourtant, en dehors de François et de sa mouma, il y a d’autres personnages lumineux dans ce récit… Heu… Aurais-je vraiment mis « personnages » au pluriel ? Ah ! Veuillez m’excuser… Le « s » est en trop ! Il y a un personnage d’une rare gentillesse dans ce monde de brutes : monsieur Boniface, l’instituteur de François. Il est … Heu… C’est sa vie privée, si vous voulez en savoir plus, lisez « LA BÊTE » !
Frank Pé a un rare talent pour la caricature, les expressions du visage. C’est tout simplement exceptionnel et les couleurs me semblent très bien adaptées au contexte historique et sombre du récit.
Beaucoup ne partageront pas mon avis, je m’en fous, j’ai adoré et j’attends une suite car l’histoire se termine sans se terminer et il semble clair qu’il y aura un « à-suivre » puisque les auteurs ont jugé bon de préciser « Fin de l’épisode » !
Un western ou les femmes tiennent le rôle des hommes le pouvoir, la violence, les habits masculin, le pantalon... Les hommes aiment ici la douceur, et servent les femmes .. on s'y perd un peu... Mais c'est très original et humoristique.Le dessin est a poil, .. heu au poil.
J'ai suivi avec beaucoup de plaisir et d'intérêt l'histoire de ce jeune Aldobrando, magnifiquement dessiné par Critone. Cette quête initiatique nous dépeint divers personnages, tous très attachants, mention spéciale à Gueulevice dont le physique est directement inspiré d'un personnage de tableau de la Renaissance. Le jeune apprenti, tout fragile et simplet qu'il soit, est séduisant de délicatesse et de réflexions justes sur le genre humain. On ressort de ce livre tout étourdi de sérénité.
Les lecteurs ont affectueusement appelé Marc-Antoine Mathieu par les initiales MAM. Il est vrai que dans les discussions sur les forums de bédéphiles, quand on parlait de MAM, je pensais plutôt à Michèle Alliot-Marie ce qui n'est pas la même chose ! C'est quand même curieux : est-ce fait exprès ? Parce que si c'est le cas, ce n'est franchement pas flatteur !
L'auteur a gagné ses lettres de noblesse par le passé (« Le dessin » et de « Julius Corentin Acquefacques ») et s'est très vite imposé dans le milieu par des productions plutôt iconoclastes et portées sur la philosophie en règle générale.
En l'espèce, il traite du thème de Dieu et de ses rapports avec l'Humanité qui doute de sa réalité en lui intentant un procès : rien que cela ! La méthode est toujours la même. Il utilise des astuces plutôt bien trouvées.
Pour autant, c'est le genre de lecture qui procure en moi un profond ennui. Je regarde cela comme une espèce d'intellectualisme chic et choc. Toutes ces approches métaphysiques sur un mode décalé et absurde provoquent très vite en moi une sacrée migraine. Bon, il y a quand même 122 pages !!!
Finalement, entre un discours de l'ancienne Ministre de la Justice ou la lecture de cet ouvrage rhétorique, c'est la même chose : un puissant mal de tête ! Oui, c'est la seule similitude que je vois avec ce sobriquet de MAM.
Pour le reste, cet auteur a ses fans inconditionnels pour vanter tout les mérites de la terre. Cela sera sans moi.
L'histoire se passe dans un pays imaginaire qui pourrait être l'Allemagne de l'Empire de Guillaume II. Il est question d'un jeune apprenti peintre qui va être confronté progressivement au régime alors que la révolution couve et qu'une guerre se prépare.
C'est vrai que cette trame est plutôt classique. On peut en effet trouver un écho jusqu'à nos jours car il existe malheureusement encore des peuples qui sont opprimés par le pouvoir en place.
Au-delà de ce décor, on suivra un genre de parcours initiatique à travers le héros qui va découvrir toutes les misères du monde. Il y aura fort heureusement certains passages très drôles comme le duel ou le dépucelage. La fin est également très poétique et fait le lien avec le début.
Cependant, je n'ai pas trouvé un réel plaisir de lecture car il n'y a aucun fil conducteur. On est baladé littéralement dans tous les sens du terme. Il y avait des potentialités mais elles ont été mal exploitées au niveau scénaristique.
Après Star Wars, on va avoir droit à Demon Wars. Eux aussi ont le droit de faire la guerre. Sauf qu’on est plus proche du Seigneur des Anneaux avec ces gemmes aux pouvoirs magiques qui suscitent bien des convoitises. Et en plus, cela tombe du ciel...
J’avoue que pour l’originalité, il faudra repasser avec cette entité démoniaque qui se réveille après des siècles de sommeil. On va suivre principalement trois personnages principaux qui vont lutter contre l’invasion de monstres.
Au niveau graphique, c’est très faible. En effet, les décors et arrières plans laissent à désirer et se révèlent être la plupart du temps réduit au plus simple voir au néant.
Le scénario est relativement compliqué. On peut s’en mêler les pinceaux. Ce n’est pas d’une grande clarté. Je n’ai pas vraiment apprécié le découpage qui m’a semblé parfois abrupt et parfois assez artificiel. Il faut dire que l’histoire a bien eu du mal à démarrer.
En conclusion, c’est vraiment du réchauffé. Ce n'est pas assez intéressant en ce qui me concerne.
Le talent des auteurs ne fait pas de doute, étant donné leurs bibliographies réciproques. Cependant, j'ai trouvé cette histoire de rail complètement vide de sens. La pseudo complexité du scénario présentée par l’auteur ne rend guère hommage à cette bd à mon humble avis.
En clair, je me suis totalement ennuyé à cette lecture. J'ai passé mon temps à soupirer. Au niveau des dessins, la qualité est moyenne. Cependant, on observe de temps un temps un cadrage intéressant et un découpage original. Le trait a l'air assez soigné, les décors et les appareils sont travaillés.
Rémi est l'auteur de plusieurs livres parus notamment au Dernier Cri ou en auto-édition. Avec Blasphème au Paradis, il nous présente une véritable bande dessinée d'images, sans case, sans texte, et qui, à l'instar des contes, entraîne le lecteur dans une narration aussi simple et fluide que chargée de multiples allégories.
Cependant, je n'ai guère adhéré à l'univers plutôt très glauque de cet auteur. L'allégorie de l'homme-cochon totalement chauve, il fallait le faire ! Encore du pseudo-intellectualisme de base ! Quand on devient un animal, on n'a plus aucune considération pour la nature humaine.
Par contre, on peut faire une crise de larme quand une mouche est écrasée. Je connais également quelqu'un dans mon entourage qui développe le même état d'esprit au-delà d'une quelconque cause animale. Je ne partage pas cette vision des choses. Dès lors, cela sera difficile d'apprécier les visions d'horreur de l'auteur. Enfer ou paradis ? En tout cas, gare au blasphème !
J'avais été attiré par le nom de Loisel sur la couverture pour découvrir ce one-shot. C'était l'une de ses premières œuvres. On commence à apercevoir tout le potentiel de cet auteur qui va éclore plus tard dans des séries comme « Peter Pan » et surtout « La quête de l'oiseau du temps ».
Il s'agit d'un conte assez enfantin qui semble remettre le genre humain à sa place. La vie d'un enfant n'est pas dans la nature mais auprès de ses semblables. C'est d'une grande simplicité dans le message véhiculé.
J'avoue que je me suis un peu ennuyé à cette lecture qui reste assez naïve en ce qui me concerne. Désolé mais je ne crierai pas au chef d’œuvre pour cette fois-ci.
un très bon album sur une naine forte qui va au bout de sa quête, ses compagnons d'aventure ne manque pas non plus de charismes, un plaisir de les suivre dans cet album! en espérant en retrouver certains dans un prochains album!
En gardant à l'esprit que chaque tome du Décalogue peut se lire indépendamment des autres, celui ci semble particulièrement s'affranchir de sa dépendance à la série. S'il est bien question de Nahik, le livre tant convoité, le reste de l'histoire appartient tout entier au genre du roman policier des années trente à la Agatha Christie, un Whodonit où l'entièreté de l'intérêt réside dans l'identité de l'assassin qui élimine les uns après les autres les membres de l'expédition.
Le charme et les limites du dessin de Jean François Charles donnent la mesure de ce troisième tome du Décalogue. On lui trouve mille défauts mais il a pour lui sa singularité, laquelle produit une sorte fascination qui fait défaut à une bonne partie des autres albums de la série. Ses dessins sont noirs et tourmentés par les ombres qui menacent de dévorer chaque personnage et chaque chose, rendant efficacement l'ambiance de mystère et d'inquiétude de ce récit. La mise en couleur n'appelle aucun blâme ni éloge, on évolue dans l'utilitaire sobre. C'est déjà ça de pris.
S'il est agréable à lire, "Le météore" ne dépasse toutefois pas le cadre de son genre. Il demeure malgré tout une des réussites de cette série, même s'il est loin d'en être la pierre angulaire. Il peut parfaitement se lire sans avoir lu les autres titres.
Sans le savoir, les deux vieux amis se retrouvent en Alabama en permission. Larue pour rendre un dernier hommage à son père mort dans un « accident » dans sa caravane qui a complètement flambé et Baulieu pour revoir sa femme et sa fille… pour lesquelles il ne manifeste aucun intérêt…
Le père Baulieu se prépare à se lancer en politique. Ce serait bien de montrer à ses côtés un fils médaillé. L’ennui, c’est que les médailles pour ceux qui se battent au Vietnam ne semblent être distribuées qu’au goutte-à-goutte.
Pourtant, le lieutenant Beaulieu, à bord de son coucou prend des risques énormes pour dénicher les Viêts. Son ami Larue est rentré très secoué de sa permission. La femme qu’il aime a un autre boy-friend. Elle ne l’a pas attendu. Larue a le sentiment d’avoir tout perdu aux USA, son père, sa petite amie… Il lui reste les tracas du sergent Garcia… Pardon, du shérif local qui continue à tout faire pour l’em… . Son séjour au Vietnam n’est guère plus réjouissant. Chaque sortie se solde par des pertes. Le voilà promu sergent, le sien ayant été abattu. Une nouvelle qui ne lui fait guère plaisir…
Critique :
Michel Koeniger, seul maître à bord, réalise une fois de plus tout dans cet album. Les scènes où interviennent avions et hélicoptères sont splendides. Si faiblesse il y a dans le dessin, c’est du côté des personnages.
Quant au scénario, il donne un petit aperçu de ce qu’a pu être cette guerre du Vietnam dans l’horreur. On la voit bien du côté des soldats américains puisque nous suivons nos deux héros venus de l’Alabama, mais on la devine du côté vietnamien à cause de ces bombardements où le napalm est roi. L’auteur ne montre ce qui se passe du côté vietminh que lorsque les soldats sont engagés pratiquement au corps-à-corps au sol. Vu du ciel, juste des explosions, des boulles de feu, des fumées.
Le moral de tous les hommes est vite altéré par les pertes, mais pas que… On sent qu’il n’y a pas ce sentiment d’être des libérateurs comme pouvaient le ressentir les GI’s durant la Seconde Guerre mondiale. En plus de ce poids moral, il y a les conditions climatiques qui sont épouvantables : pluies, brumes, chaleur, humidité persistante…
Les Vietnamiens s’arrangent pour que jamais les soldats américains n’éprouvent un sentiment de sécurité, ne connaisse de vrai répit.
On devine que le retour au pays ne va pas se faire sans casse avec ces hommes brisés moralement et totalement incompris par leur propre population.
Vivement le troisième et dernier album de la saga !
Je viens de découvrir cette série qui ma foi n'est pas trop mal. Pourtant le sujet de la guerre de 45 n'est pas fait pour moi mais ici c'est assez original. Le fil conducteur c'est l'enquête de la mort de la soeur de l'héroïne qui est morte dans un accident d'avion; ceci dans des décors du Pacifique et de bases militaires. Notre héroïne est pilote d'avion et travaille pour l'armée Américaine. ce sont les dessins qui m'ont fait vouloir découvrir cette série, qui je dois l'admettre sont sublimes. Si je devais souligner un défaut, c'est le passage d'une scène à une autre (la mise en scène), comme les flashbacks par exemple, ou bien des fois certains personnages sont séparés et ceci n'est pas précisé et on s'y perd un peu, mais rien de grave. Je trouve que quelques cases (pages) en plus auraient été un plus pour apporter plus de clarté. C'est une très bonne BD.
De la bonne came !
Dans la lignée du premier tome : c'est classique mais très efficace.
Tout est bon, les dessins, le scénario, les personnages.
Un série à suivre...
Mai 1917. Terrain d’aviation d’Avemont, occupé par la célèbre escadrille des Faucheurs.
Le sergent Lafitte se présente aux ordres du commandant d’escadrille. Il précise qu’il est très fier de servir dans l’escadrille du célèbre lieutenant Marais. Le capitaine lui annonce que malgré ses excellents états de service en qualité de pilote dans l’aviation d’observation, il va devoir s’entraîner sur un Nieuport désarmé avant de partir au combat. Ce n’est pas du goût de l’impétueux qui demande à partir au casse-pipe tout de suite. Pour s’entraîner, il se voit confier un avion maudit, surnommé « le Fer-à-cheval », un de ces porte-poisse à la légende desquels les pilotes croient… Pas lui ! Il demande aux mécanos de remettre en place la mitrailleuse qu’ils sont occupés à retirer car il a hâte d’aller se battre… Sans même l’accord de son supérieur !
Critique :
Je n’ai trouvé nulle trace ni d’un endroit appelé Avemont, ni d’une escadrille « Faucheurs de Vent ». Nous sommes donc en présence d’une pure fiction.
Mais que voilà de la belle et bonne bande dessinée ! Comment ne pas être attiré par ces images de vieux coucous et de combats aériens aussi « réalistes » ? Les dessins de Cédric Fernandez font merveille, aidés en cela par la mise en couleurs très réussie de Franck Perrot.
Mais que vaut l’histoire sans un excellent scénario ? Heureusement, Thierry Lamy sait y faire en multipliant les intrigues. D’abord l’accueil de ce jeune fanfaron au sein d’un groupe de pilotes aguerris dont certains ne viennent pas de milieux bien bourgeois. Ensuite, il y a dans le camp des aviateurs allemands ce pilote chevaleresque qui refuse d’abattre un pilote désarmé et qui semble chercher avant tout à se battre en duel aérien avec Marais. Et d’ailleurs, comment Marais s’est-il retrouvé avec le visage tellement amoché qu’il porte un masque de cuir pour ne pas effrayer les gens qui le voient ? Et quel lien unit le commandant de l’escadrille au lieutenant ? Et finalement, pourquoi cette marraine de guerre tellement jolie cherche-t-elle à rencontrer à tout prix le lieutenant Marais, un homme défiguré qui ne vit plus que pour abattre des Boches ?
Ce livre dormait chez moi depuis des mois… Je l’ai ouvert et n’ai pu m’en décrocher jusqu’à la dernière image. Je viens de commander les deux autres tomes car j’ai hâte de me replonger dans la suite des aventures des « Faucheurs de Vent ».
bof, le moins que je puisse dire c'est que je me suis ennuyé.
autant j'avais accroché au tome précédent autant celui-ci m'a parut sans intérêt.
les dessins sont corrects sans plus tout comme les couleurs.
le scénario quand à lui est inintéressant et je suis poli.
ce qui m'énerve le plus est récurent chez beaucoup de scénaristes actuels même chez les plus grands.
c'est cette mauvaise habitude de ne jamais mettre de négation comme je n'ai pas ,je ne pense pas, je n'aime pas, etc..
cet album est un "exemple" du genre.
sans demander aux scénaristes de faire de l'Alexandre Dumas ou du Victor Hugo ils feraient bien d'apprendre à "causer la France".
Après un premier album très plaisant, Béka et Etien rempilent avec cette suite des aventures du comte de Champignac durant la Seconde Guerre Mondiale.
Les dessins et décors d'Etien sont toujours très bons (à l'image de ceux des Quatre de Baker Street) et l'encrage et les couleurs viennent sublimer le tout. Ajoutons que le découpage est dynamique et nous obtenons un album de très bonne facture graphique.
En revanche, là où le bas blesse concerne la scénario: celui-ci est rempli de quelques facilités d'écriture à plusieurs moments et surtout vers la fin; l'objectif est bien évidemment de tout boucler sur un tome et cela en altère la lecture: il manque des rebondissements et plus de difficultés pour les personnages. J'ai aussi trouvé que le discours était assez naïf et politiquement très correct au détour de quelques dialogues, ce qui me fait penser que cette œuvre est destinée à un public plus jeune qu'adulte.
Les dialogues sont tantôt sérieux, tantôt amusants et d'ailleurs les clins d'œil et références sont légions au fil des pages (Duplumier, Von Braun,...). Il y a même une blague autour de Roger Federer ^^
Tout d'un coup, je me rends compte que je n'ai pas laissé d'avis sur le Tome1, désolé ... Mais il y en a tellement et bien sûr je lui donne 5sur5.
Pour m'excuser, je dois avouer que je l'ai offert comme cadeau à plein de personnes, aussi je ne culpabilise pas trop!
Et dire que je n'ai même pas eu 10% sur l'achat du T2 : désolant ;) !!!!!
Plus sérieusement : bien sûr, j'attendais avec délectation l'arrivée de ce nouvel opus! Mais ... j'ai été déçu.
Il y a bien sûr le délire permanent, les planches toutes de qualité, avec des détails. Mais je n'ai pas aimé le déroulement de l'histoire. C'est bien plus gore que le premier tome, même si c'est traité "à la Tarantino" , mais quand c'est trop, c'est trop pour moi! La scène dans le garage, par exemple.
Par ailleurs, contrairement au premier tome, je n'ai pas senti de fil conducteur dans cet album.
Autant dans le premier il y avait une énigme qui se déroulait tout le long des pages: Qui était ce Ramirez? Que lui voulaient ces gangsters? Qui les trucidaient au fur et à mesure qu'ils tentaient de s'approcher de lui? Y aurait-il méprise sur le personnage?
Dans ce second tome, ça tue à tout va sans qu'on comprenne pourquoi. Sans que rien s'entrouvre sur qu'est-ce qui fait qu'il est maintenant muet (ou refuse de parler)? Pourquoi il porte une alliance? Pourquoi, tout d'un coup sans crier gare, ce groupe de rock que ses collègues et lui ont créé? C'est quoi son histoire entre le début dans cet hôtel où il reprend les "affaires" de son père et quand on le retrouve Star des réparateurs d'aspirateur?
Pour tout avouer, que l'auteur et/ou l'éditeur se rassurent : En mémoire du tome1, j'achètera le dernier opus car j'espère une réponse à tous ces mystères!
Mais ça ne sera pas grâce à ce tome2 que j'ai trouvé trop moyen, comme si, après la décharge de délires contenus depuis longtemps chez l'auteur et traduits dans le tome1, il avait dû forcer le trait pour ce second opus.
Visuel poétique et très accrocheur (magnifiques aquarelles qui plongent dans une ambiance tactile). Mais autant j'aime l'ambiance générale, autant je n'ai pas accroché aux personnages ni vraiment à l'histoire qui nous balade sans nous apporter de réponses. Déçue au final.
C’est souvent le tome deux qui déçoit après des entames tonitruantes… c’est l’inverse ici après un premier volume dont l’intrigue m’avait laissé mitigé. Car les reproches faits disparaissent ici dans un album qui assume enfin le côté totalement gore et action débridée… qui est quand-même ce pourquoi on est là! La coloration arthurienne reste donc dans l’Outremonde avec un Arthur toujours aussi benêt ; si l’on attendait peut-être Merlin (au design tout aussi réussi que ses comparses de la Geste de Camelot) un peu plus présent et central, le prix du méchant le plus charismatique revient à Beowulf, le légendaire guerrier conté dans un poème épique du premier millénaire de notre ère et dont le combat contre le démon Grendel donne le prétexte au scénario de ce tome. Car maintenant que la problématique (qu’on oublie assez vite) et les personnages sont posés, place à la baston avec une mamy Bridgette toujours aussi bavarde et maîtresse dans le lattage de cul d’entité maléfique.[...]
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Un épisode sans le moindre intérêt dont le souci de coller à la vérité historique se fait au détriment de l'intrigue elle-même.
Le futur décrit dans "Dreamers" est très intéressant. Cela m'a fait un peu penser à une série comme "Travis » ainsi que le film Blade Runner ou plutôt Strange days pour son univers.
L'influence de cette bd est typiquement manga. J'ai beaucoup aimé le découpage des planches avec ce fond noir : cela fait assez classe ! Mention spéciale également pour la couverture avec cette dualité mise à l'envers entre deux personnages clés.
Pourtant, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à suivre cette histoire qui est par moment assez confuse entre une enquête policière autour de crimes odieux et de la disparition d'un tableau biblique : le retable. Il y a beaucoup d'informations à emmagasiner et peu d'explications sont réellement données. J'ai même eu l'impression qu'on passe trop brutalement d'une scène à l'autre sans véritable lien. Bref, une faiblesse du scénariste qui s'apparente plus à un pêché de jeunesse.
Par ailleurs, la dernière scène nous laisse vraiment sur notre faim en pleine action avec un robot qui fait peur. Ce n'est pas très agréable pour le lecteur qui est tenu en haleine. Bonus non négligeable : 56 pages au lieu des 46 de rigueur dans la plupart des autres bd.
En conclusion, je dirai que "Dreamers" mérite quand même la peine d'être lu à défaut d'être acquise dans votre collection. Une série à suivre avec un certain intérêt. Il est cependant dommage que le rythme de parution soit si long d'autant que le récit avance plutôt lentement.
J'apprendrais bien plus tard que la série a été abandonnée. Cela ne m'étonne guère. Je pense qu'elle a été victime du résultat de ses ventes. Dans la production actuelle, elle ne faisait pas la différence. Or, c'est fatal de nos jours.
L'action se situe en 1922 au temps de la prohibition aux States. C'était une époque bien puritaine mais pour autant, l'alcool n'a jamais autant coulé à flot et cela a bien arrangé les affaires de tous les mafieux qu'ils soient italien ou irlandais.
Julie Doohan, une étudiante en chimie qui étudie la distillerie, va devoir reprendre les rênes de l'entreprise familiale clandestine qui semblait faire vivre toute une communauté en Virginie.
J'ai trouvé que l'action était trop classique et sans aucune forme de subtilité. Ainsi, les actes de violence en représailles seront d'une rare violence à la manière d'un bon western spaghetti. Tout cela manque singulièrement de subtilité et même d'originalité.
Mais bon, cela reste une lecture assez divertissante avec un graphisme assez dynamique. Cependant, je dois bien avouer que la suite se fera sans moi. A consommer de préférence avec un bon bourbon pour se mettre dans l'ambiance.
Je ne suis pas entré dans cette histoire d'un gamin ayant la maladie des os de verre et qui passe un marché en se faisant tatouer un talisman qui le protégera à condition de le régénérer avec une encre magique.
On pénètre à reculons dans un monde post-apocalyptique assez complexe. Cependant, un découpage assez inégal a eu raison de ma lecture. Par ailleurs, il y a comme une sorte d'attirance envers un jeune garçon vulnérable mais les masques tomberont assez rapidement.
On se sert un peu de cette maladie, ce qui m'a un peu rebuté dans le procédé. Cela peut toutefois plaire au plus jeune lectorat qui sera alors sensibilisé. A noter qu'il s'agit d'un manga à la française avec le format et les codes du genre.
La "Marie en plastique" est une tranche de vie d'une famille rurale dont les grands-parents mènent encore un combat digne d'un "Don Camillo" avec Fernandel : l'Eglise contre le communisme.
J'ai eu la nette impression de lire du sous Davodeau. On sourit de temps en temps mais il ne se passe rien. C'est pas tant que l'ennuie pointe son nez... Non, cela reste plat comme la vie de tous les jours jusqu'à ce qu'un miracle se produise....
Ai-je réellement une irrésistible envie de lire de la bd sur les disputes de vieux sexagénaires ? Euh, ce n'est pas mon cas !
Pour le reste, tant d'auteurs ont déjà décrié les superstitions qui règnent encore dans le plus profond de nos campagnes avec toujours les mêmes clichés d'un village peuplé de simples d'esprits.
J’ai détesté d’emblée le concept. On mélange le manga culinaire parsemé d’un zest de poésie au travers une île japonaise isolée avec le concept guerre à une entité extraterrestre menée par un groupe de lycéens. Inutile de préciser que ce gloubi boulga ne passe pas.
Malgré une couverture au dessin impeccable, cela n’est absolument pas crédible et pire encore, on n’entre pas dans ce récit qui se prend totalement au sérieux. Certes, on aura tout vu en matière de manga.
Cependant, la stupidité de celui-ci atteint des limites insupportables. Comme dit, il faut de tout pour faire un monde. Il a sans doute une utilité mais pas pour ce qui me concerne. La dernière heure n’est pas encore arrivée...
Je n'ai pas du tout aimé ce cow-boy moustachu dans un genre hippie à San Francisco. Tout les garçons portent la moustache et draguent les femmes dans un genre plutôt lourd et très indigeste.
Où sont passés le charme et la grâce ? Cette bd en est malheureusement tout simplement dépourvue. Pour le reste, c'est d'un niveau très bas sans vouloir être méchant mais plutôt réaliste. J'ai rarement vu pire dans les dialogues totalement insipides.
L'oisiveté règne en maître dans un monde dépourvu de certaines valeurs. Bref, je ne cautionnerai pas cette œuvre pour rien au monde. Désolé mais ce n'est pas ma tasse de café.
en effet l'histoire avance tout doux, uniquement quelques confirmations déjà annoncées dans les 2 précédents tomes
tout de même hâte de lire la suite
très bonne surprise que cet album pris un peu par hasard.
j'ai eu un peu de mal au début à rentrer dans l'histoire mais les premières pages passées tout s'accélère et il est difficile de décrocher.
tout n'est pas parfait cependant mais la matière est là et bien là.
les dessins sont dans l'ensemble bons à part certaines cases qui manques de détails à mon gout.
les couleurs quand à elles me semblent trop fades par moment à tel point que j'ai pensé un moment qu'il y avait une erreur d'impression.
mais je trouve que globalement c'est un bon album avec une conclusion qui donne envie de lire vite le prochain.
Purée, je ne sais pas ce que j'ai, en ce moment, mais je n'arrête pas de ma planter sur le choix de mes bd.
Je me suis laissé piéger, à la fois par '' elles ne savent pas ce qu'elles font'' et par la preview proposée ici, qui laissait entrevoir un post apo sympa. C'est tiré par les cheveux et je n'ai pas compris grand chose. Graphiquement, c'est très sombre et pas très agréable à lire.
Bon, c'est pas la fin du monde.........Ah si !!
Avis pour la série : je n'ai pas accroché du tout. Je me suis même clairement em...dé !!!.
Le scénario n'a rien d'original et les dessins, même si ils sont acceptables, manquent parfois cruellement de lisibilité.
Info 1er tirage : © Casterman 2006. ISBN : 2-203-01208-0. Imprimé en Belgique par Proost, Turnhout. Dépôt légal : mai 2006; D.2006/0053/362.
On est beaucoup plus proche du roman-photo que de la BD. Certaines photos sont à peine rehaussées de quelques touches de couleur çà et là. Certains s'en accommoderont, d'autres crieront à la supercherie... C'est d'autant plus regrettable que Le Hénanff est un auteur talentueux. Quant au scénario, il est ultra classique, c'est une autoroute monotone sans la moindre surprise.
Malcolm s’est converti à l’islam en prison. Ne l’appelez plus Malcolm… C’est Malek, maintenant !
Il est tout ce qu’il convient de ne pas être en Amérique : ancien taulard, black… et musulman ! Ajoutons qu’aucun de ses amis n’est vraiment très fréquentable… Et pourtant, c’est lui que le corps des Marines cherche à recruter pour une opération spéciale de propagande, mais pas que…
Critique :
Ce scénario du très regretté « Tome », Philippe Vandevelde pour l’état-civil belge, en perdra plus d’un en cours de route. Rien n’est évident dans la compréhension de ce récit qui commence par la fin de l’histoire. Il faudra relire attentivement la BD pour avoir une idée du coup monté, car coup monté il y a… Mais vous en dire davantage me vaudrait le peloton d’exécution pour avoir spoilé cette aventure à clés.
Les deux personnages principaux de cette histoire sont Malcolm-Malek et un vieux rescapé de la Shoa bien décidé à lui venir en aide sans qu’on ne sache pourquoi, même si l’individu est très ouvert d’esprit puisqu’il fréquente une chapelle pour écouter du gospel et prétend avoir des amis athées et musulmans. On devine qu’il est juif même si à aucun moment cela ne figure dans le texte.
Les dessins de Goffaux font preuve de beaucoup de talent et d’originalité grâce aussi au coloriste, Redj (Régis). Pour les couleurs, parlons-en, il y a tout une déclinaison de tons sépia rehaussés régulièrement par du rouge qui confère à ce récit un côté sombre.
Si vous vous donnez la peine de relire attentivement cette bande dessinée, vous découvrirez à quel point, le scénariste s’est torturé les méninges pour éviter au lecteur une histoire trop facile à comprendre…
SI on peut dire que ce premier tome n’esquisse qu’un début d’histoire, il ouvre suffisamment de portes passionnantes pour nous entraîner, malgré un dessin très marqué jeunesse et peut-être moins grand-public que celui d’Alice, dans une grande aventure qui se paie le luxe d’aller très vite tout en développant énormément d’éléments de l’univers partagé. Pour le moment pas de véritable croisement à prévoir avec le Château des Étoiles mais une grande aventure steampunk mélangeant bonnes idées et concept rétro volontairement datés comme ces dinosaures vénusiens. Les parallèles entre le Second empire et ce monde futuriste sont très imaginatifs et justifieraient sans doute d’autres spin-off ou même un film, qui ne serait guère étonnant quand on connaît la popularité de la série, les projets avortés d’Alice dans l’Animation et donc le style d’Etienne Jung qui donne l’impression de voir l’adaptation album d’un long métrage d’animation.
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A la fois moins ambitieuse mais abordant le cœur du mythe Cthulien, Celui qui hantait les ténèbres propose une magnifique introduction à Lovecraft, courte, facile de lecture et terriblement prenante. Et comme chaque fois l’on a envie juste derrière d’aller piocher à la bibliothèque l’intégrale des écrits du maître de Providence…
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Ce récit classique a la première qualité de justifier pleinement sa très volumineuse pagination qui permet, comme dans une grande fresque cinéma (les auteurs ont des attaches avec le monde du septième art, tiens tiens…) de prendre le temps de l’Histoire et d’une vie entière. Si certaines révélations sont attendues, la mise en scène reste très bien tenue, sachant imperceptiblement glisser de la tendresse pour ce pauvre homme et nous impliquer dans un récit plutôt tragique, vaguement dépressif, mais qui sait amener par le dessin comme par les dialogues la part de dérision qui procure la légèreté de mise, comme une note de piano.
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La Ballade de Ran est la seconde création de Yusuke Osawa et propose une courte et sympathique histoire évidemment inspirée par le monument Berserk. Si le trait assez précis de l’auteur s’inscrit dans l’école Miura, le format (deux tomes avec une sacrée différence de pagination entre les deux volumes) et le ton adopté se rapprochent plutôt du Shonen, même si l’aspect monstrueux des démons cible un public plutôt adolescent. Le récit nous narre la chasse aux créatures démoniaques (les Karma) du meilleur des Exterminateurs. Résolument timide et inadapté socialement, il est suivi par une jeune menestrelle décidée à devenir célèbre en contant ses aventures. Au fil d’affrontements (qui rappellent par moment le joli Alpi de par l’absorption de la Souillure maléfique par l’exterminateur) grands format il va rencontrer différents guerriers qui montreront que l’union fait la force contre un mystérieux manipulateur de démons qui s’avère relié à Ran…
L’aspect Dark fantasy est assumé mais est plaisant en évitant les aspects les plus malsains du genre. Le design général est franchement réussi avec des monstres bien cracra et énormes qui procurent des combats épiques très lisibles. La personnalité du héros le laisse paradoxalement un peu en retrait et il faudra plutôt chercher la complexité dans le passé du personnage et sa relation au méchant. Dans un format court l’auteur parvient à développer un univers solide avec une galerie de personnage que l’on aurait plaisir à retrouver, bien que l’histoire se termine a priori définitivement. Manga bref à l’ambition modeste, La ballade de Ran permet à de jeunes lecteurs de se frotter sans mal à un genre particulier et assume une structure simple où l’aspect Geste chevaleresque et l’équilibre général permettent un agréable moment de lecture.
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Dans la continuité directe du précédent opus ce volume continue sur l’action effrénée avec le passage à l’attaque de la très sexy et très dévêtue androïde Alma qui a désormais recouvré son autonomie. Pour la bataille finale l’auteur évacue tous les faibles humains pour lancer un affrontement épique entre Alma, Soma réfugié dans son cyborg détenteur de deux ex-arm et le fameux Ogre, coquille de combat à la pointe de l’armement, piloté par Akira. Il faudra bien tout cela pour confronter le redoutable Beta (dont l’identité n’a pas encore été dévoilée) dont la puissance absorbe tous les éléments mécaniques à proximité dans une redite du final d’Akira, le monument de Katsuhiro Otomo, en une citation à peine voilée. Alors qu’il ne reste plus que deux volumes pour conclure la série, on savoure toujours autant les planches grand luxe et les grandes références assumées. Si les auteurs auraient clairement pu éliminer un certain nombre de dialogues bouche-trou dans ce final entièrement dédié aux combats, on ne boude pas son plaisir, en attendant l’Anime…
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C'est basé sur un épisode réel à savoir l'émergence d'une île volcanique au large de la Sicile au XVIIIème siècle et qui a disparu sous les flots quelques mois après. le droit maritime veut que celui qui foule le premier l'île en soit le propriétaire.
Un pauvre pêcheur sicilien va se disputer l'île avec les Anglais et les Français qui arrivent avec leur navire de guerre. Il est vrai que ce genre de réaction de la part de ces États est assez pathétique. On voit que la possession d'un bout de caillou provoque une guerre sans merci. Pour moi, il me paraissait évident que l'île devait être la possession du prince de Sicile car on la voit de la plage. Bon, l'Angleterre n'a pas hésité à prendre possession de Gibraltar au détriment de l'Espagne pour des raisons hautement stratégiques.
J'ai bien aimé car au-delà de cette histoire d'île, il y a une histoire plus personnelle entre notre héros et son frère ou encore la fille du notable promise à un mariage avec un riche bourgeois. Il y aura de la folie chez ce personnage qui va peu à peu sombrer, l'alcoolisme aidant.
Le trait sera assez vif, presque hachuré et qui confère une certaine identité visuelle à cette œuvre peu singulière.
Au final, c'est un épisode historique plutôt intéressant même si cela peut paraître assez dérisoire.
Cet été-là est un comics avec une postface signée Craig Thompson auteur de Blankets – Manteau de neige. Nous avons là un album de bande dessinée américaine qui a été traduit en France par l'éditeur Rue de Sèvres.
Les auteurs se sont intéressés à l'adolescence ou plutôt à la pré-adolescence quand les filles commencent à perdre leurs illusions dans cette période assez fragile. Le cadre est celui d'un camp de vacances situé au bord d'un lac dans l'Ontario au Canada.
Il ne se passera pas grand chose au fil de ces 300 pages. C'est juste une tranche de vie avec ces petits riens qui font la vie ordinaire de gens ordinaires. Fort heureusement, le dessin est tout à fait correct et entraînant. Les héroïnes Rose et Windy (13 et 11 ans) sont également assez attachantes dans leur genre mais il faudra un peu de temps pour pouvoir les cerner correctement. Bref, on s'accroche à cette suspension du temps et de vivre l'instant présent.
Des prix ont été récoltés par cette oeuvre (notamment le prix Eisner 2015) qui traite de thème comme l'identité sexuelle ou l'image de soi. Cependant et au final, je la trouve personnellement trop commune et assez légère pour nous faire palpiter ou rêver.
Les indigènes ont finalement rejoint le casting et ils étaient les étoiles avec la dame noire absolument belle.
L’histoire est réconfortante, mais l’humour ne fonctionne pas.
Les explosions de dirigeable continuent avec toutes sortes de dangers pendant qu’ils voyagent.
Une sirène vampire attaquant avec des requins ? Elle doit savourer la compétition. Elle n’est pas sous sated avec une seule femme alors elle suit l’équipage pour atterrir. Voir une vieille dame la frapper dans l’eau avec une pelle est la partie la plus drôle de ce tome! Ce n’est pas la fin d’elle bien sûr...
L’histoire sort un peu de la tâche, mais le plaisir de l’absurdité de l’ensemble reste. Kickboxing en bandes sur les filets dans le ciel et la plongée préservatif de la peau avec des nageoires d’oreille sont le type de pitreries qui se poursuivra.
Verrons-nous un jour des indigènes?
L’histoire est un peu absurde, mais l’esprit de celui-ci est rafraîchissant. Les notions positives et progressistes sont le genre qui serait si agréable dans le monde d’aujourd’hui.
Le meilleur de tous sont les conceptions en terre et l’architecture. FASCINANT!
Les dirigeables sont bizarres et toujours s’écraser ce qui ajoute une certaine tragédie et l’humour en fonction de la situation.
Le casting est varié et intéressant, ce qui est de bon augure pour les tomes à venir.
Un tome de plus à cette collection remarquable. Chacun des albums est à la hauteur de l'émission dont ils s'inspirent.
J'ai hésité avant d'acquérir cet album, ô pas bien longtemps.
Je l'avais feuilleté et j'avoue avoir été un peu surpris pas le dessin de Berhet, auteur pourtant dont j'achète d'habitude les albums les yeux fermés.
Mais là, l'encrage me paraissait différent et les couleurs plus ternes qu'à l'accoutumée. J'ai donc reposé l'album sur la pile. Et puis, mon côté collectionneur l'a emporté et j'ai pris la version "tirage limitée" à 1635 exemplaires, et finalement, en me lançant dans la lecture , je n'ai pas regretté mon choix une seule seconde.
On retrouve ici le Van Hamme scénariste de la série "les maîtres de l'Orge" avec cette nouvelle saga. D'ailleurs il y fait quelques emprunts non dissimulés.
Certes, cela vite, parfois trop vite, l’histoire galope, elle va très vite, elle court la poste mais elle reste passionnante à travers les 2 générations que nous suivons ici..
C'est tout un pan de l'histoire de l'Amérique qui défile sous nos yeux, et j'ai hâte de savoir comment le vieux Nério Winch a bâti son empire.
Et finalement le style de Berthet sied parfaitement à cette nouvelle saga de Van Hamme...