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Sam Lawry est une série que je redécouvre après en avoir eu un très bon souvenir par le passé. J'ai acquis récemment l'ensemble de ces tomes alors que ce n'était pas très évident.
Le second constitue incontestablement un tournant car Sam Lawry va devoir lutter contre ses visions de mort afin de protéger son propre frère. Il va d'ailleurs en payer un très lourd tribu en s'apercevant qu'on ne peut changer le futur.
On voit également que cette guerre a été un véritable enfer pour des américains voulant délivrer cette population du joug sanguinaire des communistes. Le danger venait de la population du sud qui n'hésitait pas à trahir et à tuer de manière assez sournoise. Sam Lawry n'hésitera pas à se rendre justice soi-même.
J'ai beaucoup aimé ce tome qui ne va pas épargner Sam. C'est une série qui ne se termine pas forcément bien. Cela rend notre héros très vulnérable et on y croit davantage.
Sam Lawry est une excellente série. Le premier diptyque est même une réussite du genre. Et le second parvient même à se renouveler alors que le premier se suffisait à lui-même. J’ai franchement adoré… de même que le dessin. Cependant, je dois bien avouer que le troisième diptyque se situe un peu en-deçà au niveau de la qualité scénaristique.
La guerre du Viêt Nam est décrite dans les deux premiers volumes d’un point de vue réaliste. Peu de BD sont parvenues jusqu’ici à faire ressentir une telle atmosphère qui régnait alors. L’histoire part d’un postulat un peu fantastique que du don de voir qui va mourir ou pas. Tout le reste s’inscrit dans une réalité bien difficile.
Sam Lawry est un de ces héros malgré lui auquel on s’attache. Il est terriblement humain dans les erreurs qu’il peut également commettre. On est loin du héros sans peur et sans reproche. J’ai beaucoup apprécié son approche psychologique d'autant que les malheurs ne vont pas épargner son entourage.
C’est une série qui mériterait sans doute d’être un peu plus connue du grand public. Cependant, nous vivons des temps où la qualité et l’originalité ne sont pas vraiment reconnues et où du n’importe quoi peut être primé à Angoulême ! C'est un peu désespérant...
En conclusion, c'est un bon premier tome qui donne envie d'explorer ce personnage hors du commun.
l’histoire est vraiment captivante. Dessins superbes. l’auteur nous emmène dans son univers bien à lui. Très bon deuxième tome qui clos cette histoire. Je trouve que le format en deux tome est une très bonne idée. J’espère qu’un tome 3 se fera car il y a matière à continuer.
"Psychometrer Eiji" continue calmement son petit bonhomme de chemin. Au menu ici, tout d'abord trois nouveaux chapitres intermédiaires. Ce n'est toujours pas très passionnant, mais au moins ici pas d'humour lourd et on a droit à des histoires un peu plus élaborées. Puis place à la nouvelle "affaire". Eiji retourne dans le quartier de son enfance, menacé par un promoteur immobilier véreux. Le jeune psychometrer va donc devoir se retrouver les manches... Personnellement, je ne placerai pas cette nouvelle histoire dans le même panier que les affaire habituelles, contrairement à la façon dont les auteurs nous la présentent. En effet, il n'y a pas vraiment d'enquête ici, et l'histoire est plus prétexte à fouiller un peu plus le passé d'Eiji qu'autre chose. Je la vois plutôt comme une histoire intermédiaire plus bien plus riche que la moyenne, sympathique mais rien d'exceptionnel. La série se repose un petit trop dernièrement, mais elle fonce aussi dans sa dernière ligne droite, ce qui laisse espérer un rythme un peu plus soutenu très prochainement.
Une série à lire et à avoir absolument dans sa bédéthèque. L'histoire vous tient en haleine et il va être dur d'attendre le troisième et dernier volet de ce triptyque. L'ambiance oppressante de cette époque très sombre de notre histoire est très bien rendue et on ressent bien ce que les gens ont pu vivre pendant ces années d'occupation. Une des meilleures BD qu'il m'ait été donnée de lire. Ne passez pas à côté.
Curtis Hill est un riche beau chien qui brille en société surtout depuis qu'il enchaîne les victoires dans les courses automobiles. Toutes les femmes chiennes sont à ses pieds.
Il a cependant un concurrent Rowfl Zeichner qui est originaire d'un pays en dictature militaire où l'on extermine des chats dans des camps de concentration. Ce dernier ne recule devant aucune bassesse pour remporter la victoire. Bref, deux hommes que tout oppose.
Une journaliste d'investigation va enquêter afin d'en savoir plus et le portrait qu'elle va découvrir ne correspond pas toujours à la réalité. Le contexte s'inspire des années 30 avec la montée du fascisme en Europe alors que l'Amérique vivait dans une certaine insouciance.
J'ai beaucoup aimé le graphisme mais également le déroulé de ce récit plutôt attrayant. C'est juste la fin qui m'a semblé un peu décevante à moins qu'il ne s'agisse que d'un premier tome mais ce n'est pas précisé.
Voici encore un manga sur les chats qui ont le vent en poupe actuellement. Il faut dire que ces animaux domestiques ont un comportement qui fascine.
Le mangaka imagine une histoire où ils auraient la faculté de communiquer entre eux. Il va se pencher plutôt sur les chats errants dont la durée de vie est généralement inférieure à 5 ans. C'est surtout l'histoire d'une rencontre avec une humaine qui ne les aime pas. La première rencontre sera d'ailleurs assez catastrophique. Fort heureusement, leur relation va changer.
Cela commence d'ailleurs de manière assez triste ce qui est un peu dommage. Je suis assez sensible à la cause animale. Je n'aime pas voir les animaux souffrir. Il faut dire que le monde est également parfois très dur avec eux. Bref, on est tout de suite happé par ce récit.
C'est un manga où l'on croit que c'est mignon tout plein mais en réalité, on se dirige vers une lecture pour le moins bouleversante et mélancolique. Une narration assez agréable ainsi qu'un graphisme très raffiné. Un bon début en tout cas.
Il est question d'esprits divins qui sont source de vie et d'une communauté qui se forme sous leur protection. Il y a des mages qui veillent sur l'équilibre. On les nomme les souls senders car ils sont capables d'absorber la pollution maléfique et de délivrer l'âme des esprits. Bref, tout un programme dans un univers enchanté riche et féerique !
On va suivre une jeune soul sender à savoir Alpi qui est accompagnée dans sa tâche par un fidèle serviteur. Elle se lance à la recherche de ses parents à travers le monde. Le thème est celui de la découverte de différentes cultures et du respect de la nature. Point de manichéisme et beaucoup de sensibilité. Un dessin également assez élégant.
Malheureusement, ce manga n'échappera pas à certaines caricatures et à certaines exagérations du comportement ce qui est assez malvenu dans ce type d'aventure sérieuse. Il manque également un peu d'originalité pour me séduire totalement.
Pour autant, la lecture va demeurer assez agréable et c'est tout ce qui compte au final. Le thème principal est celui de la fable écologique avec comme postulat que l'harmonie avec la nature a un prix.
Très belle progression par rapport au tome 1 qui était déjà très bien. Scénario à double facette très fouillé. très réussi.
même si les dessins sont sympa et que le monde proposé était attrayant, c'est décousu et avec une pagination a revoir. On passe d'un lieu a un autre, d'une époque a une autre sans aucune narration, sans aucune explication. on a l'impression que des pages ont été retirées. un bonne dizaine de pages en plus n'aurait pas été de trop pour fluidifier tout ca ... quelle déception !!!!
Bon, ok, c’est amusant parce que délirant, racontant de façon pseudo sérieuse une histoire n’importe quoi.
Drôle d’y mêler des personnalités politiques existantes dans des situations improbables…
Sorti de là, ça reste du Mathieu Sapin – le dessin lui est propre est marrant à regarder mais c’est pas dessus qu’on va passer des heures à s’esbaudir devant les détails.
Et l’histoire, toute délirante soit-elle, est comme une bonne grosse blague : on a rigolé et on passe à autre chose…
Sympa mais pas mémorable.
Je mets un point par respect pour Alan Moore. Franchement quelle déception. Quel est ce besoin d'associer un "hommage" à Lovecraft avec les turpitudes sexuelles et débridées de notre époque. Sans doute l'ermitage de l'auteur le pousse à l'onanisme et à des phantasmes masturbatoires. C'est ordurier et racoleur. Cette bd surfe sur les maux et les moeurs de notre société violente et américanisée. Lovecraft ne choquait pas, il fouissait dans les tréfonds de nos peurs. A l'inverse de ce projet. L'essai est manqué.
( Il s’agit en fait d’un *grand format flexible* par *Curiosity Magazine* qui doit être une publication Michel Deligne, même si le nom ne se trouve nulle part à l’intérieur ou à l’extérieur )
Publié pour la première fois en 1941, La résistible ascension d’Arturo Ui est une pièce de Bertolt Brecht de 17 scènes. L’auteur transpose la situation allemande des années 30 à Chicago. Arturo c’est Hitler. On y rencontre les personnages qui ressemblent à Goebbels, Göring, Von Hindenbourg ou Röhm. Chicago c’est l’Allemagne.
Ainsi Ui est dans une résistible ascension, c’est à dire qu’elle aurait pu être évitée. Les aides sont nombreuses, lui restant dans un premier temps dans l’ombre, puis arrive au pouvoir et écarte ses opposants. On connait malheureusement la suite...
Pour autant, cette adaptation en bd n'est guère convaincante à la lecture sans aucun parti pris. Même le dessin m'a paru totalement statique. Cela discute souvent et on n'a pas très envie d'écouter. Il manque une mise en scène et une certaine magie qui fait que cela puisse prendre vie.
Zaroff sera incontestablement une BD figurant dans les incontournables des lecteurs de l'année 2019 à n'en point douter. Elle recèle toutes les qualités pour cela.
Je connaissais vaguement ce récit mettant en scène une chasse à l'homme mais j'ignorais jusqu'au nom du compte Zaroff ayant fui la révolution bolchevique. La grande originalité de ce récit est de nous raconter une nouvelle aventure après l'officielle et qui met en valeur ce méchant personnage passionné par la chasse. On va avoir droit à un duel entre psychopathes sans savoir qui est le gibier ou le chasseur. C'est un vrai survival dans le genre.
Le graphisme est véritablement à couper le souffle. J'avoue avoir apprécié les décors de ces îles tropicales au large du Brésil puis du Venezuela. La jungle est vraiment belle et luxuriante. Je suis véritablement un adepte du style réaliste. Rien à redire par conséquent.
J'ai juste un problème entre deux dates qui me semblent trop rapproché pour être vraiment crédible. En juin 1932 se passe la première partie de l'action qui se solde par un échec pour le comte. Cependant, ce dernier parvient à s'échapper et à reconstruire tout sur une autre île en novembre 1932 de la même année. On nous fait croire qu'il connaît tout les recoins de cette nouvelle île alors qu'il n'y a jamais eu de partie de chasse. C'est dommage pour cette incohérence de datation qui aurait pu être évité en laissant tout simplement plus de marge ce qui n'aurait rien changé sur le fond.
Pour autant, j'ai passé un agréable moment de lecture et c'est tout ce qui compte. Et même si c'est un peu cruel et intense. On rêve même d'avoir une suite, c'est dire !
j'ai acheté cet album car j'avais le tome 1
je n'ai pas trouvé cet album meilleur que le précédent.
objectivement je me suis un peu ennuyé .
un album juste moyen.
la série des reines de sang est relativement inégale mais souvent de bonne qualité.
l'histoire est souvent arrangée mais globalement juste
ce tome traite de Catherine Sforza femme typique de la renaissance connue pour son énergie.
les dessins sont plaisants et de bonnes qualités avec de bons découpages des cases.
le scénario tient bien la route.
bref, une bonne bd
Arkangelsk (Russie).
Le « Fossoyeur » est de retour. Un homme gît sur le sol, vidé de son sang, les mains sur le ventre. Il porte des traces de coutures au visage…
Un an plus tôt. Brescia (Italie).
Giuliano Nero, ancien flic devenu détective privé, s’apprête à sortir alors qu’un homme se préparait à sonner chez lui. Sa fille, Silvia, qui venait d’avoir 26 ans a été égorgée. Au commissariat où il se trouvait avec son épouse, il a croisé le regard de celui que les autorités présentent comme l’assassin, Massimo Scalia. Il est persuadé que ce n’est pas lui l’assassin car il a vu dans les yeux de cet homme une peur terrible. Pourtant, Massimo est le coupable idéal : il s’est présenté au commissariat et a avoué le crime au lendemain du meurtre de la jeune fille, Silvia Zacchini. Il aurait commis son crime dans une scierie. Massimo Scalia n’est pas inconnu de la justice. Il avait violé une femme. Il avait été condamné à une peine de deux ans de prison. On l’avait envoyé en hôpital psychiatrique et en avait été libéré un an plus tard. Affaire résolue ! La police est contente et il ne reste plus qu’à condamner Massimo Scalia… Monsieur Zacchini n’y croit pas. Nero non plus ! Il n’apprécie guère les solutions trop simples. Il accepte d’enquêter…
Critique :
Voilà un polar italien qui se déroule dans une Italie d’où le soleil s’est taillé pour laisser la place à une pluie qui crée une atmosphère glauque et dépressive. J’ignore ce que vaut le scénario d’Alex Crippa vu que l’histoire est loin d’être terminée à la fin du premier tome. L’ancien flic dépressif mène l’enquête avec intelligence sans pour autant découvrir l’assassin, le vrai, pas celui qui accepte d’endosser le crime. Paru en 2006, je risque d’éprouver quelques difficultés à mettre la main sur les albums suivants. Il y a peu de chances que je connaisse un jour le fin mot de l’histoire et notamment pourquoi le récit débute à Arkangelsk…
Les dessins d’Andrea Mutti rendent bien l’atmosphère désespérante du scénario. Froid, pluie et brume sont au rendez-vous et les scènes d’intérieur ne jouissent pas d’un éclairage fabuleux. L’ambiance est plutôt réussie. Il va de soi que je ne serais pas fâché de connaître la suite…
Trois albums de Nero ont été publiés chez Casterman.
Ce volume réunit les 3 premières aventures de Trent, un enquêteur solitaire de la police montée canadienne. Des westerns qui surprennent par l’originalité et la qualité de leurs intrigues et la profondeur psychologique de leurs personnages. Un pur bonheur.
Très bonne série que cette jeunesse de barbe rouge que j'ai achetée pour 5 euros le tome. Le dessin est beau et le scénario est prenant. Je n'ai pas lu la grande série mère Barbe rouge.
J'aime énormément ces deux BD le graphisme est superbe et le scénario intéressant, j’attends la suite qui se fait désirée. Je pense que cette série ainsi que le crépuscule de tellure des mêmes auteurs ne verra pas le jour. Hé oui bons lecteurs est ce l'éditeur qui a arrêté, un manque de bol des auteurs merda deux séries pas terminées ou tout simplement du je m'en foutisme vis à vis des lecteurs. Dommage parce que les auteurs sont des bons et j'adore leur travail.
Très bonne série qui malheureusement n'a pas de suite comme la série Carthage des mêmes auteurs. Est ce un manque de respect vis à vis des lecteurs ou la maison d'édition qui a tout simplement mes un arrêt à ces deux séries? De toute façon c'est prendre les lecteurs pour des cons. Je suis peut être médisant, il y aura t'il un miracle ?
Je viens de relire avec délectation l'intégrale du décalogue. Frank Giroud, récemment décédé, était un scénariste hors pair. L'histoire reste diablement d'actualité et il est absolument passionnant de détricoter la pelote au fil des albums. On s'aperçoit que Eugène Nadal n'est pas le si glorieux Capitaine qu'on aurait pu imaginer. Le véritable héros de la série, c'est l'énigmatique et talentueux Desnouettes. Un petit bémol pour la qualité inégale du dessin. Mais en choisissant à chaque fois, un nouveau dessinateur, on ne pouvait pas être dans la continuité sur ce point ...
L'auteur Thomas Legrand est en fait l'un des éditorialistes politiques les plus célèbres de notre pays puisqu'il officie chaque matin sur la radio France Inter. Il nous livre une partition sans faute de l'histoire de la Vème République qui est née dans la rue et qui finira sans doute dans la rue. Comme le disait le Général de Gaulle, comment voulez-vous gouvernez un pays où il existe 258 variétés de fromage ? C'est ce que s'efforce de faire les 8 présidents de la République qui se sont succédés depuis près de 60 ans.
Il faut dire qu'assez bientôt, cette République dépassera en longévité la troisième République qui a duré près de 70 ans avant de s'éteindre avec le régime de Vichy. La France a sans doute besoin d'un président jupitérien. En effet, il existe un rapport exceptionnel entre le président et le peuple qui l'élit directement pour un mandat renouvelable.
J'ai beaucoup aimé bien que cela se concentre surtout sur le Général de Gaulle pour comprendre l'essence même de cette Vème république. Il fallait un exécutif fort pour sortir la France d'une quasi guerre civile liée à l'Algérie. Bref, il faut un pouvoir fort qui ne dépende pas uniquement de l'Assemblée Nationale. Cependant, il faut également un subtil équilibre des pouvoirs. Les mauvais côtés ne seront pas épargnés non plus comme la collusion de la Justice avec le politique (voir les affaires du SAC).
En vérité, ce n'est pas l'histoire de tous les présidents de la Vème République mais comprendre les origines avec le double sauveur de la France. Cette République a permit tout de même une certaine stabilité du pouvoir ainsi qu'une véritable alternance démocratique. Cela a permit paix et prospérité pour le plus grand nombre malgré tout ce qu'on peut dire.
Au final, un ouvrage très bien réalisé et très intéressant pour peu que l'on s'intéresse un peu à la politique.
On va avoir droit à des tranches de la vie de l'auteur Margaux entre une certaine légèreté mais également une certaine profondeur. Cette dernière va tenter une vie de famille mais cela ne sera pas facile tant elle semble vouloir tout contrôler. Bref, c'est le parcours d'une femme emprunt de modernisme et d'épanouissement personnel.
Il est vrai que je me suis attaché à son pauvre compagnon Paco qui devra gérer tous les aléas. Au départ l'humour est assez présent mais cela se termine sur une note plutôt triste. Je retiendrais cependant des dialogues savoureux ainsi que des expressions bien travaillés.
En effet, j'ai beaucoup aimé ce trait graphique et cette colorisation qui donne du tonus à l'ensemble. Il y aura des moments de rire et de joie. C'est assez spontané comme écriture. Humour et amour vont faire bon ménage.
J'ai parfois reconnu ma propre épouse en Margaux surtout lorsqu'elle dévalise le Jardin land. A noter que le thème principal est la vie de couple dans ses bons et mauvais moments.
Au final, on suivra la suite en espérant que les choses s'arrangent pour Margaux. Il suffit qu'elle change certains aspects de sa personnalité. Y parviendra telle ?
Gess nous amène une fois de plus dans son univers. Et je me suis laissé emporter avec joie, peur et émerveillement, comme pour les opus précédents. A lire absolument.
( Je ne sais pas encore comment entrer dans une édition différente :
Mon édition est mars 1987 = 4 Cargos et 1 Berlin à l’arrière )
Le tandem de « Monsieur désire » se reforme pour « Joe la pirate » et c’est peu dire qu’on attendait ce dernier opus avec impatience. Unique biographie dans l’œuvre d’Hubert mais quelle biographie ! Celle de Marion Barbara Carstairs, une « Violette Morris » américaine pour son côté frondeur et anticonformiste dotée en plus d’une fortune colossale puisque petite fille richissime d’un actionnaire de la Standard Oil. En treize chapitres dans une narration linéaire et une ligne claire proche de celle d’Yves Chaland, Virginie Augustin et Hubert nous racontent donc le destin hors du commun de cette enfant née à Londres en 1900 qui traversera le siècle entre « champagne et extravagance » pour s’éteindre en Floride à 93 ans.
*
Celle qui décrétait « je n’ai jamais été une petite fille. J’étais queer déjà dans la matrice » et ajoutait « je suis ma propre création. Je ne dois rien à personne et surtout pas à mes parents » se rebaptisa « Tuffy » à l’âge de 5ans, puis « Joe ». Elle vécut mille vies en une : elle servit en France dans la croix rouge durant la première guerre, battit des records de vitesse dans des courses de bateau, fonda un garage féminin , acheta une île dans les Bahamas qu’elle gouverna, appris à piloter un avion, collectionna les conquêtes féminines (pas « mil et tre » mais 123 tout de même !) parmi lesquelles Tallulah Bankhead et Marlene Dietrich, fréquenta le duc et la duchesse de Windsor et eut pour confident et meilleur ami une poupée « le major Wadley » avec laquelle elle se fit incinérer…
*
Un très riche matériel biographique donc, presque taillé sur mesure pour nos deux auteurs qui se sont documentés et appuyés sur l’ouvrage de Kate Summerscale «The Queen of Whale Cay » malheureusement non traduit en français et sur des clichés d’époque parois fidèlement reproduits. Ils nous offrent des dialogues piquants et qui font mouche, un découpage enlevé avec parfois de superbes pleines pages avec de magnifiques noirs contrastés ainsi que des notices biographiques fort utiles de toutes les célébrités évoquées dans un appendice final… Et pourtant, il manque un petit « je ne sais quoi ». La linéarité de la narration et le noir et blanc épuré mettent finalement le lecteur à distance instaurant un côté paradoxalement trop sage et désincarné. La couverture magnifique, l’unique séquence en couleur (aux crayons) été le portrait final dans ses tons chauds et mordorés laissent entrevoir ce qu’aurait pu être cet album tout comme les deux derniers chapitres. A la fin du roman graphique en effet, le visage trop lisse et semblable à celui de sa poupée de Joe Carstairs se trouve enfin marqué par le vieillissement et elle quitte son masque d’éternel Peter Pan trublion pour montrer son décalage avec les flamboyantes seventies… Là soudain, elle devient humaine et vraiment intéressante …
Série exceptionnelle, il n'y a pas d'autre mot. Tant au point de vue dessin , qui est magnifique, que l'Histoire , avec un grand H, dont on sent le travail énorme de documentation pour coller au plus prés à la réalité.
A vrai dire je ne connais pas aussi précisément cette période.
J'ai dévoré les 6 premiers albums, j'attends avec impatience le prochain album.
Plombant dans tous les sens du terme.
Effectivement, plus j'avançais dans la lecture de ce pavé, plus j'avais hâte que cela se termine. C'était aussi indigeste que le poids de ce livre sur mon estomac.
Graphiquement, si les décors sont corrects (ils sont fournis, mais pas extraordinaires), les personnages sont vraiment difficiles à supporter, tant ils sont laids. Les corps sont difformes, les visages trop éloignés de la réalité.
Le dessin n'aide pas, le scénario non plus.
Tant de pages pour en arriver là...
D'abord, effectivement, comme écrit par Pulp_sirius, la vision du monde de Bablet est proche de la superficialité d'un lycéen et occulte la situation géopolitique actuelle et à venir. Cela manque cruellement de réalisme.
Bablet occulte par exemple ce qui concerne pourtant pas loin de 90% de la population de la planète, à savoir les religions. sa vision laïque du monde est franco-française (et encore, par une partie minoritaire des français), mais elle n'est absolument pas partagée par le reste de l'humanité.
L'autre énorme écueil de ce pavé boursouflé, c'est l'absence de réflexion sur la procréation ; c'est pourtant ce qui domine, là aussi, au moins 90% de l'humanité, les enfants et leur devenir.
Avoir des enfants, ça vaut tous les couchers de soleil du monde et les connexions internet.
La réflexion sur l'injustice de la mort est juste, mais c'est un peu la découverte du fil à couper le beurre. Pas besoin d'autant de pages pour s'en rendre compte.
Bref, je ne recommande pas ce gros livre, qui plombe plus qu'il n'éclaire.
Je m'attendais à mieux... Certes le trait est agréable tout comme le découpage en plans cinéma, mais l histoire manque sérieusement d'épaisseur.
Et puis il y a trop de personnages ennemis de Lucky Luke qui parasitent la fluidité de l'ensemble.Sur ce point c est une succession de portraits qui s'accumulent sans grand intérêt.
Quant au côté romantique, cette histoire parallèle amoureuse...chacun fera son opinion.
Dommage car l'idée de départ était bonne.
De battre son cœur s’est arrêté. Après avoir rythmé celui des Longoviciens et prêté sa voix pendant presque deux ans à tous – aux sidérurgistes en lutte bien sûr, mais aussi à toute la population de Longwy – à la fin des années soixante-dix, Lorraine Cœur d’Acier, « radio pirate, libre et populaire » s’est tue. C’est l’histoire de cette radio mythique silencieuse depuis maintenant 40 ans mais encore bien présente dans le cœur et les esprits des habitants du Pays-Haut que nous content Le Messin d’origine Tristan Thil et le Longovicien Vincent Bailly dans l’album Lorraine cœur d’acier qui vient de paraître aux Éditions Futuropolis.
Longwy, mardi 20 mars 1979, 3 jours avant la grande manif à Paris
D’une vue de la ville de nuit jouxtant le crassier surmonté d’un SOS au pied duquel les hauts fourneaux crachent leur feu en continu, on passe dans une ruelle de maisons ouvrières adossées à l’usine. Dans cette ruelle, une fenêtre éclairée nous fait pénétrer dans une cuisine où nous assistons à une belle engueulade entre Camille et son père Eugène. La dispute tourne court après une gifle et Camille s’en va retrouver son pote Ismaël au café du coin avant que celui-ci n’aille pointer à l’usine. Sur le chemin du retour, Camille allume l’autoradio : « Lorraine Cœur d’acier, bonsoir… Je vous rappelle que vous êtes sur 100 MHz de modulation de fréquence et que notre numéro de téléphone est le 223 22 35 »...
Bienvenue chez les Lipowski
Le choix de nous faire découvrir l’histoire de la radio par le biais d’une famille fictive représentative d’une famille ouvrière lorraine permet aux auteurs d’éviter le piège d’un ouvrage didactique et également d’aborder de façon vivante et naturelle des sujets familiaux et sociétaux tels que les conflits intergénérationnels, le sentiment de trahison que peuvent ressentir les jeunes à quitter cette région qui n’a d’horizon que ses usines et leur fermeture à venir.
Dans la famille Lipowski, il y a le père Eugène, sidérurgiste cégétiste sectaire, il y a la mère que son mari aime bien voir à sa place dans sa cuisine, il y a la fille et il y a le fils Camille, élève de terminale. Cet ado, passionné de photo, ne se voit pas passer sa vie à l’usine et, contrairement à son père qui va tout d’abord refuser d’y mettre les pieds, va s’investir dans la radio d’autant plus qu’il n’est pas insensible à la voix de la belle Mathilde qui officie sur les ondes. Et c’est à travers le prisme de Camille et des membres de cette famille que nos bédéistes vont montrer à quel point cette expérience de radio a, en libérant la parole, fait évoluer les mentalités et changer les protagonistes : émancipation pour la mère, ouverture d’esprit et tolérance pour le père, projets d’avenir pour le fils. Pour bien comprendre les choses, comme Camille nous invite à le faire dans la séquence introductive de l’album, revenons en arrière.
Sur le plan Davignon, chronique d’une mort annoncée
12 décembre 1978, annonce de la restructuration de la sidérurgie européenne par la mise en place du plan Davignon : suppression de 22 000 emplois dont plus de 6 000 sur le bassin de Longwy. Il n’en fallait pas plus pour allumer le feu et un SOS lumineux au sommet du crassier de Longwy, signal rassembleur d’un combat pour l’emploi tandis que dans les usines se multiplient les actions (grèves, manifestations, occupations) parfois musclées ou spectaculaires. C’est dans ce contexte que Lorraine Cœur d’Acier va voir le jour.
LCA, what else ?
Si l’histoire de la famille Lipowski est une fiction, celle de la radio, créée par la CGT n’en est pas une et est retracée très fidèlement depuis son cadre avec l’implantation du studio dans l’ancien Hôtel de ville de Longwy-Haut et son antenne sur le clocher de l’église mitoyenne, en passant par les acteurs de l’époque autrement dit les journalistes professionnels Marcel Trillat et Jacques Dupont, le secrétaire CGT de la section de Longwy Michel Olmi jusqu’à la reconstitution de différentes émissions allant jusqu’à reprendre les discours prononcés par les différents interlocuteurs auxquels les auteurs ont eu accès en piochant dans les archives sonores de la radio, nous livrant ainsi de grands moments d’émotions.
Dans la France giscardienne de l’époque les radios libres étaient interdites et rapidement démantelées. Alors, comment « la seule radio libre tolérée par le pouvoir » selon Guy Bedos lors de son passage dans les locaux de LCA a-t-elle pu résister si longtemps ? C’est ce que nous apprend ou nous rappelle l’album de façon très dynamique.
Sur les ondes de LCA, j’écris ton nom …
« On ne peut pas brandir ses idées en faisant taire les autres », dixit Marcel Trillat.
La liberté, la liberté de parole, un des sine qua non de LCA. On leur a donné la parole et ils l’ont prise : les sidérurgistes en lutte, les femmes venant parler accouchement, contraception, avortement, les émigrés à travers « La parole aux émigrés », une série d’émissions en langue française et arabe ... De radio conçue au départ pour la mobilisation en vue de la manifestation à Paris du 23 mars, elle s’est mise sous la protection de la population et est devenue cet espace de liberté au studio et au micro ouverts à tous et à toutes où débats, témoignages, invités se sont succédé avec priorité au direct pour les différentes actions de la lutte et les appels téléphoniques nullement filtrés. Magnifique aventure pour ceux qui l’ont vécue !
Quand deux Lorrains se rencontrent et racontent …
Sensibles tous deux aux problèmes sociaux et sociétaux, les deux Lorrains avaient déjà coopéré lors de l’écriture de Congo 1905, le rapport Brazza qui levait le voile sur un côté sombre de l’Histoire coloniale française, ouvrage paru en 2018 chez Futuropolis également. Pour la réalisation de ce nouvel album, ils sont allés faire un tour du côté de l’AMICAL (Association pour la mémoire industrielle de la communauté d’agglomération de Longwy), ont recueilli divers témoignages des acteurs de l’époque et consulté les archives sonores.
Tristan Thil, le scénariste, réalisateur de plusieurs documentaires notamment sur la fin de la sidérurgie en Lorraine dont « Florange dernier carré » en 2012 a également signé le scénario de l’album « Florange, une lutte d’aujourd’hui » paru en 2014 chez Dargaud, la réalisation graphique ayant été confiée à Zoé Thouron. Autant dire que l’histoire de la sidérurgie lorraine, il la connaît bien.
Natif de Nancy, installé à Longwy depuis une dizaine d’années, Vincent Bailly, bien qu’étant sur place a dû malgré tout se plonger dans la documentation et notamment les photos de l’époque pour recréer ce paysage hérissé des hauts fourneaux et du crassier aujourd’hui disparus. Les magnifiques planches en couleurs directes mettent parfaitement en valeur la beauté paradoxale de la ville éclairée de ces feux continus qui ont fait vivre la région tout en consumant par leur nocivité ceux qui les alimentaient. C’est une bande dessinée haute en couleurs dont le choix judicieux des tons employés sert à merveille les différentes atmosphères. Avec ce trait très reconnaissable qui n’appartient qu’à lui le dessinateur rend parfaitement compte de la violence de la situation et en donnant à ses personnages une très grande expressivité, nous fait bien ressentir les différentes émotions qui les traversent.
A la fin de l’album, avant qu’une chronologie ne retrace conjointement la lutte des sidérurgistes et l’histoire de LCA. un troisième Lorrain est venu apporter sa modeste contribution dans une postface de 3 pages. Il s’agit de celui « qui dessine si bien les hauts fourneaux », autrement dit Baru.
Cet album passionnant nous dresse le portrait d’une radio pas comme les autres avec en creux la fin d’un monde, l’agonie de Longwy Texas, cette région qui était passée en un siècle de l’état de pâturage à celui d’eldorado industriel avant de retourner en friche. Elle fut le théâtre du baroud d’honneur des derniers sidérurgistes, le témoin d’un bel élan de solidarité dans l’adversité et un bel exemple de libération de la parole populaire. Pour conclure, laissons, comme dans l’album, le mot de la fin à Marcel Trillat qui aurait dû signer la préface s’il n’était malheureusement décédé en septembre 2020 :
« Ce n’est pas parce qu’on a perdu qu’on avait tort !»
J’ai toujours voulu connaître comment un inspecteur du guide Michelin s’y prenait pour noter un restaurant gastronomique selon des critères assez précis. On est véritablement dans les coulisses de l’institution défendant la gastronomie nationale pour découvrir tous leurs petits secrets et méthodes d’investigation au travers d’Emma.
Il faut dire qu’elle est la première inspectrice dans ce milieu très macho où les hommes avaient toutes leurs places parce qu’ils pouvaient sacrifier leur vie personnelle. En tout cas, c’est l’excuse qui est donnée. Il est clair qu’une femme a également le droit de faire le métier qu’elle aime en mettant une croix sur homme et enfant à la maison. C’est également cela l’égalité des sexes.
Il faut savoir que c’est un métier où l’on se déplace de ville en ville dans des zones assez éloignées de Paris et sa région. Il faut sillonner toute la France sur des routes de campagne limitées à 80 km à l’heure. On ne peut que déjeuner deux fois par jour et c’est souvent assez copieux. Le reste du temps est occupé par la rédaction des rapports qui peuvent prendre une bonne partie de la soirée dans une chambre d’hôtel.
On apprendra également la grande confidentialité de cette profession. Gare si on perd sa carte professionnelle car on risque la faute et le licenciement. Par ailleurs, il ne faut rien laisser de visible dans sa voiture ou dans sa chambre d’hôtel (par exemple une carte routière). Il faut passer incognito en réservant pour deux personnes et finalement en se déplaçant seul en prétextant que le conjoint a eu un empêchement de dernière minute.
Emma va également faire un voyage au Japon où elle découvrira une cuisine beaucoup moins riche et calorique que la nôtre ce qu’elle apprécie fort bien pour maintenir sa ligne. J’ai beaucoup aimé sur la philosophie de ses restaurants prêts à tout pour gagner une étoile quitte à perdre leur âme. On découvrira également la vraie cuisine de cœur au travers d’enseignes pourtant moins prestigieuses mais qui valent le coup de fourchette.
Lorsque la fin, on regrette déjà de laisser Emma. On aimerait bien savoir si elle a pu maintenir sa relation avec son copain qu’elle voyait de moins en moins souvent. On sait bien qu’elle ne se faisait guère d’illusion en acceptant ce job pas comme les autres. Derrière le rêve, il y a également toutes les contraintes…
J'ai l'impression de ne pas être objectif quand je mets cette note à Fabcaro car c'est l'un des rares qui arrive à me faire sourire avec un humour très fin et distingué. Je succombe à chaque fois et ce depuis que je l'ai découvert alors qu'il était quasi-inconnu dans le vaste monde de la BD. C'est vrai que Zaï Zaï Zaï Zaï a tout changé et je me demande ce qui a enfin provoqué l'étincelle au niveau du public. Bien sûr, c'était mérité depuis longtemps.
Avec ce titre, on flirte avec le roman photo qu'on trouvait dans les kiosques des gares et qui narrait les infidélités d'un couple sur fond d'eau de rose. Les références me parlent réellement à l'exception de la macédoine. Bon, en même temps, je ne verrai plus jamais ce légume de la même façon !
L'auteur est un formidable conteur qui sait bien nous embarquer. Le texte est véritablement hilarant. On passe un superbe moment de lecture détente avec cette parodie de roman photo dans un style Harlequin des années 80.
Ce n'est pas parce que Moby Dick est un monument de la littérature universelle reconnu bien après la mort de son auteur Herman Melville que j'ai aimé cette énième adaptation un peu spéciale.
En vérité, c'est une sorte de relecture en approfondissement de l’œuvre que propose les auteurs. C'est comme un véritable devoir de français d'une œuvre connue avec une analyse assez détaillée. Bref, le format de la bd ne passe pas ce genre d'exercice en ce qui me concerne.
En effet, je me suis vite ennuyé tout d'abord par des dialogues assez assommants. Il faut dire également que la calligraphie des caractères n'aident vraiment pas. Le choix ne fut pas l'un des plus judicieux. Le dessin assez hachuré a fini par me rebuter totalement.
Il y a certes une certaine passion de l’œuvre par les auteurs (4 ans de travail) mais cela ne touchera qu'un public très ciblé.
Il est vrai que dans le genre flibusterie, j'ai lu beaucoup mieux. Et puis, pour une bd parue en 2017, cela fait très vieux jeu jusque dans le graphisme.
Je suis également surpris par toutes ces péripéties qui se succèdent de manière séparée. La construction de ce récit d'aventure ne m'a pas du tout convaincu. Les enchaînements paraissent très flous. On ne s’attachera pas non plus au héros. On notera également un dessin un peu brouillon.
Cette œuvre fait vraiment compilation de ce qui peut arriver à un équipage de navire. Il n'y a rien de vraiment original qui ferait la différence. L'idée de cette colonie basée sur la liberté à Madagascar au début du XVIII ème siècle ne fait malheureusement pas tout.
Le design des personnages ressemble étrangement à Albator du même auteur pour une œuvre un peu méconnue en France. Cependant, ici nous sommes plutôt dans l'Ouest sauvage où il n'y a pas encore de frontière.
C'est un western assez décalé qui fait dans l'humour un peu spécial et pour tout dire assez loufoque.
Je n'ai pas trop aimé l'enchaînement des situations qui n'est guère crédible avec ses deux vagabonds impitoyables qui tirent sur tout ce qui bougent sans se poser plus de question sur la valeur d'une vie. C'est assez répétitif dans l'ensemble.
Bref, je n'ai pas trop accroché.
Magnifique, même si l'histoire est dure et que ce récit ne vous donnera pas de baume au cœur c'est une plongé dans un récit très prenant et bien rythmé.
les dessins sont superbes et l'histoire émue. J'adore cette série et attends la suite impatiemment..
typiquement le genre de BD ou l'on doit se faire son idée et son propre avis. j’aurai du mal a la conseiller car ce n'est le type d'histoire de j'affectionne mais il est vrai que c'est prenant et cela sonne juste. bon moment en lisant l'ensemble de cet ouvrage cependant cela me confirme que je ne n'irais pas visionner le film.
Liste en cours d’exécution
n°47:
8e Cercle = 8e Cercle
Jaunes = Ordre Nouveau
Antoine et Victor 2 = Compagnons du Mashamba
Mercenaire = _____
Matricule 45 000 = Retour
Nuit de l'Horus Rouge = Nuit de l'Horus Rouge
Dirigeables de l'Amazone 3 = Cour des Miracles
Merchand d'Idee 1 = Merchand d'Idee
Passagers du Vent 4 = Heure du Serpent
Ecluses du Ciel 1 = La Marque de Morgane
Mort au Metre = Mort au Metre
Pastiches = Alley Oof + Gono (Pogo)
n°48
Louis La Guine 1 = Louis La Guine
Ab Aigre = Correspondance
Jaunes = Ordre Nouveau
Nuit de l'Horus Rouge = Nuit de l'Horus Rouge
Mort au Metre = Mort au Metre
Ecluses du Ciel 1 = La Marque de Morgane
8e Cercle = 8e Cercle
Merchand d'Idee 1 = Merchand d'Idee
Antoine et Victor 2 = Compagnons du Mashamba
Passagers du Vent 4 = Heure du Serpent
Terre de la Bombe = Sortileges de Perp
Pastiches = The Strip (Spirit)
n°49
Route des Goélands = Reve de Alligator
Mort au Metre = Mort au Metre
Louis La Guine 1 = Louis La Guine
Passagers du Vent 4 = Heure du Serpent
Terre de la Bombe = Sortileges de Perp
Ecluses du Ciel 1 = La Marque de Morgane
8e Cercle = 8e Cercle
Jaunes = Ordre Nouveau
Merchand d'Idee 1 = Merchand d'Idee
Antoine et Victor 2 = Compagnons du Mashamba
n°50
n°51
Je rejoins le commentaire précédent (Alfred2). Malgré des défauts, cet album n'est pas sans intérêt. Les auteurs réinterprétant Alix avec une vision moderne, Enak en sort grandi. La découverte de la civilisation sarmate est fort intéressante, et le personnage de la guerrière Amagé est bien croqué.
Cette Troisième intégrale comporte l'intégralité de l'event "Le règne du mal".
Le scénario est centré sur le Syndicat du crime suite à la disparition de la Justice League à la fin du tome précédent.
C'est plutôt osé de la part de Geoff Johns, car lorsqu'on achète du Justice League, c'est pour voir la Justice League !
J'ai apprécié cette prise de risque tout comme la qualité d'écriture de cet event. En résulte ses associations de personnages que je ne pensais pas voir un jour. Le fait d'avoir créé de nouveaux antagonistes permet, par la même occasion, d'en liquider certains en fin de récit (ce qui permet d'éviter un énième statu quo).
Petit coup de coeur pour les "metal men" pour lesquels je me suis surpris en finissant par ressentir de l'affection.
Pour le moment, je ne suis vraiment pas déçu de cette version New 52 de la Justice League.
Voilà, c'est fini.
C'était vachement bien !
Est-ce que c'est dans le plus pur style Charlier ? Impossible pour moi de le dire, mais l'histoire était prenante de bout en bout, et j'ai aimé la lire.
Le dessin était très bien, l'Afrique très bien reconstituée, surtout qu'il ne s'agit pas de l'Afrique actuelle mais passée, celle des années 70, avant ces putains d'islamistes et leurs idées barbares.
Mon seul bémol, c'est que Mankho ne sait pas dessiner les visages de jolies femmes ; c'est un peu dommage, même si ce n'est pas déterminant pour l'histoire.
mais sinon, scenario, dessins et couleurs sont au diapason, et je regrette que ce soit déjà fini. j'en aurais bien repris pour quelques albums de plus !
Un beau projet de reprise, que je ne regrette pas d'avoir suivi.
J'ai la nette impression qu'on est beaucoup plus sévère dans son jugement quand c'est une femme qui ose écrire des choses sur le sexe sans complexe.
Et puis, il y a également les femmes qui ne pardonnent pas et qui sont encore plus sévères entre elles comme une espèce de jalousie latente. J'ai déjà observé ce phénomène parmi la population lors des dernières élections présidentielles avec une candidate femme.
Bref pour en revenir avec fraise et chocolat, je pense que cette série est nettement sous-estimée à mon avis. C'est réellement dommage. Cependant, je vais essayer de convaincre le lecteur qui ne connaît pas cette œuvre de la lire pour se faire également une idée.
J'avais souvent entendu parler de cette œuvre qui a été presque unanimement saluée par les médias presse et radios (le Monde, Libération, France info, RTL...) et qui a bénéficié par ailleurs d'excellentes critiques. C'est une œuvre intimiste hautement érotique qui dresse le portrait d'un couple pas comme les autres : Aurélia Aurita ainsi que l'auteur de BD Frédéric Boilet qui a 20 ans de plus. Cette différence d'âge ne se remarque pas tant il y a une véritable jeunesse d'esprit au mépris de toutes les conventions sociales.
C'est vrai qu'au début, je me sentais un peu gêné car on a l'impression d'être un voyeur dans des relations très intimes qui ne regardent que le couple en lui-même. C'est quand même assez rare pour des auteurs de faire partager des choses charnelles comme cela. Si encore, ce n'était pas une œuvre autobiographique.
Cependant, fraise (Frédéric) et Chocolat (Chenda) existe bel et bien. Mais qu'importe car c'est assumé ! Petit à petit, on arrive à s'attacher à ces personnages qui nous font vivre une passion amoureuse dans une vision empreinte de lucidité et d'humour. Il y a également ce mélange de crudité et de tendresse que j'ai bien aimé.
En effet, cela dépasse l'aspect pornographique qui pourra en choquer plus d'un ou d'une ce qui explique d'ailleurs beaucoup de réactions épidermiques. L’œuvre est troublante donc cela se comprend. Je rappellerai juste à titre purement informatif que son auteur n'a que 23 ans quand elle commence le premier tome et 25 au second. La sincérité de la jeunesse quand d'autres y verront une forme de maladresse.
J'ai posté il n'y a pas si longtemps une série du nom d'Angora. C'était la première œuvre d'Aurélia Aurita. J'avais aimé la liberté de ton et ce dessin si attachant. Je n'avais pas aimé par contre le dénudement gratuit qui manquait de charme. Je m'aperçois que l'auteur a parcouru du chemin depuis en construisant ces histoires de manière plus intéressante.
J'ai rarement lu une œuvre aussi bien faite sur les rapports de couple. Je crois également que c'est une forme de courage pour l'auteur de se dévoiler autant. Je ne crois pas qu'elle soit à la recherche du sensas dans une volonté purement mercantile. Si ce titre rencontre le succès populaire, c'est que c'est bien mérité et qu'il ne faut pas forcément faire la fine bouche. Au regard de la plupart des productions, c'est bien au-dessus de la moyenne !
Cette BD sera certainement culte dans quelques années dans le rayon "érotique".
Le Cahier à fleur traite du génocide arménien qui a été reconnu par la France. Ce n'est pas ma première lecture sur le sujet car il y a eu le fameux « Medz Yeghern : le grand mal » et encore plus récemment « Le fantôme arménien ». Je dois reconnaître que cette série se situe un peu en-dessous du niveau des 2 titres cités plus haut.
Le premier débat est de savoir si un génocide peut être le sujet d'une BD. Ma réponse personnelle sera positive. Viols, mâchoires arrachées, tueries atroces de femmes et d'enfants, abandon dans le désert, compromission au nom de la survie, rien ne sera épargné au lecteur ! Les dessins sont clairs et percutant même s'il manque une certaine force et expressivité. Il faut dire que cette BD se penche sur des événements d'une exceptionnelle violence.
L'autre débat agite toujours la société turque où des personnes de bonne foi ignorent tout de ce drame épouvantable puisque les manuels scolaires n'en font pas état. Ainsi, dans le récit, il s'agit d'un jeune violoniste turc virtuose qui ignore qu'un million de personnes ont été décimées par l'Empire Ottoman puisqu'il n'en n'a jamais entendu parler à l'école. Un vieil homme d'origine arménienne va lui raconter son histoire à travers le cahier à fleurs qui contenait des partitions de musique.
Encore une fois, on évite les pièges du manichéisme qui consiste à pousser un peuple contre un autre en forgeant un mensonge pour attiser la haine et justifier un complot. La démarche est de simplement raconter l'histoire sans fioriture. C'est écrit avec sobriété et une volonté de vérité. On ne peut qu'approuver la démarche de ces auteurs.
Il est dommage cependant que cela soit un peu scolaire dans l'horreur racontée. Il manque une réelle mise en scène que ne parvient pas à faire oublier la rencontre entre ce vieil homme qui a beaucoup souffert dans le passé et ce jeune violoniste virtuose plein d'avenir. En tout cas, il est toujours bon d'avoir des BD qui renouvellent le rapport à l'histoire.
C'est un titre qui est présenté comme sortant des sentiers battus mais il suffit de jouer au jeu vidéo Zelda pour se rendre compte de l'appropriation d'un certain univers. Il y a tout d'abord un arbre de vie qui fait penser à l'arbre Mojo pour ceux qui connaissent.
L'action commence assez rapidement mais je dois dire que j'ai un peu été perdu par la proportion des personnages au point de ne plus savoir qui sont les géants. Par ailleurs, le trait est très noirci. Cependant, je reconnais que le graphisme peut plaire car il y a tout de même une certaine lisibilité.
J'avoue ne pas avoir accroché à ce récit d'aventure mais cela ne sera sans doute pas le cas pour les plus jeunes lecteurs qui peuvent y trouver leur compte.
Nous avons un contenu plutôt banal et sans véritable saveur. De petits récits se succèdent. On ne retiendra pas grand-chose sauf sans doute la première histoire sur les toilettes.
Je ne comprends pas vraiment réellement l'intérêt de publier ce genre de BD. Quel retour en termes de ventes peut attendre cet éditeur ? On me répondra que c’est de l’art. Certes, mais que c’est ennuyeux.
A vrai dire, je n'ai même pas envie de connaître les raisons de ces choix car cette BD me passe vraiment au-dessus.
Je vais faire court. Cette BD revient un peu à habiller du vide. C'est assez superficiel voir narcissique et surtout faussement humoristique.
C'est vrai que Ki-Oon est un éditeur plutôt remarquable mais il y a eu également des loupés dans le passé comme cette série qui est passée inaperçue et pour cause. Je n'ai pas vraiment aimé l'introduction et j'ai eu un peu de mal par la suite.
Néanmoins, cela peut se laisser lire si on est point exigeant. L’originalité fait défaut et encore une fois, on ne s'attache pas à ces personnages trop stéréotypés et très creux. Même les méchants sont ridicules !
Par ailleurs, le graphisme est très commun. A noter une parution de basse qualité sur du papier jauni. On peut aisément passer son chemin. Certes, il y a pire comme lecture.
Hotaru rentre enfin au lycée après de durs années de labeur. Elle va pouvoir enfin partager le même lycée que l'homme de ses rêves à savoir Haruna. Cependant, elle va vite déchantée.
La lecture de ce manga m'est très vite apparu comme sirupeuse avec des situations surfaites et de l'exagération dans les sentiments. On va avoir droit à des dialogues de maternelle du style « je suis amoureuse de lui avant toi, alors il est pour moi ». C'est pathétique d'être ainsi livrer en pâture à de jeunes filles immatures.
Après, je pense que ce genre de lecture ne m'est pas du tout adapté. Je suis tombé dessus par hasard et mal m'en a pris. Cependant, il y a tout de même du charme qui se dégage de ce dessin et je comprends qu'on peut être séduit. C'est juste pas pour moi.
C'est quand même dommage que le premier numéro aie une faute au dos. (Ce n'est pas le volume 1 de "The Amazing Spider-man" mais le volume 2...
Un album de transition, une aventure de Thorgal en one-shot.
Pas de reproches majeures pour cette histoire, mais rien d'exceptionnel non plus. Juste 2 étoiles.
Certes ces deux tomes historiques (les premières bandes dessinées parues après la Libération en 1944 et 45) sont pur jus de l'époque. Mais le récit sous forme de conte est fluide et les planches de Calvo sont somptueuses. Cela se dévore même si tout cela ne décrit pas une réalité historique mais une réalité patriotique, bien compréhensible dans le contexte.
C'est palpitant, riche et tellement beau. Toutes les pages sont réussies. Comment ont-ils pu créer en pleine occupation, car c'est un travail immense qui a du demander du temps et deséchnages entre les auteurs. Décidément Calvo est un auteur majeur post 2ème guerre mondiale. L'exposition qui lui a été consacrée au musée de la BD d'Angoulême a permis de le redécouvrir. Il ne faut pas l'oublier!
C’est après avoir revu le film "Wolverine : Le Combat de l'immortel", réalisé par James Mangold et sorti en 2013, que je me suis replongé dans les deux comics qui l’ont inspiré. Le film est surtout inspiré de la première aventure en solo de Wolverine au Japon par Chris Claremont et Frank Miller en 1982 (rééditée récemment avec une très jolie couverture de Mathieu Lauffray à l’occasion des 20 ans de Panini Comics). Mais les quelques scènes se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale paraissent inspirées de cet album (Logan 2008, #1-3).
Ainsi, Wolverine est prisonnier de guerre, s’échappe bien évidemment, s’entiche brièvement d’une japonaise peu farouche, se dispute avec son compagnon d’infortune aux étranges pouvoirs et les deux en viennent rapidement à s’affronter sous le soleil ardent d’Hiroshima…
Le scénario de Brian K. Vaughan est basique même si l’on sent une petite volonté de faire plus intelligent que les aventures ordinaires du mutant (il faut bien mériter un minimum la collection Marvel Graphic Novels). De toutes façons, sur trois épisodes pour un total d’une grosse soixantaine de pages – dont près d’un tiers passé à se battre –, il n’y avait guère la place pour développer l’intrigue ou la personnalité de Wolverine. Ça se lit en dix minutes, quinze si l’on s’attarde un peu sur le dessin si particulier d’Eduardo Risso, et c’est très moyen.
C'est vrai que le titre associé à la couverture est un peu trompeur. J'ai compris par la suite que les auteurs ont voulu jouer sur cette ambiguïté entre un homme volage et "sérial baiseur" et une jolie femme qui croît aux énergies vitales du Feng Shui et autres pratiques new-âge. Les relations amoureuses de deux êtres que tout semble séparer sont parfaitement bien traités.
Finalement, on a droit aux deux excès qu'on peut rencontrer dans notre vie au travers de relations:
- Il y a tout d'abord les mâles qui collectionnent les conquêtes et qui flattent ainsi leur égo en parvenant à conquérir les belles. Oui, on a tous rencontrés à un moment donné des sales cons. Le coup d'aller draguer sur un marché bio est bien vu ! On ne peut tomber que sur des canons...
- Puis, il y a les femelles qui placent leur vie dans un ensemble cosmique insondable en étant persuadé que ce mysticisme est un signe ostentatoire d'intelligence. Le pire est de suivre ces conférences données par des gourous qui prétendent vous délivrer le corps de toutes les maladies. Un miracle vous dis-je. La forme la plus adoucie est tous ces magazines féminins qui traitent des sciences douces et du Feng Shui. J'ai changé la couleur de mon salon à cause de cela: j'ai connais un rayon sur le sujet!
J'ai bien aimé le rôle de Martial, le copain homo de Peggy qui semble être un tampon raisonnable ou le juste milieu des choses. Par contre, le meilleur ami d'Ernest (le bon père de famille bien rangé) s'avère décevant. On a les amis qu'on mérite !
L'alliance durera t'elle au fil des quatre saisons ? J’ai beaucoup aimé les détails comme l'Eglise et ses pancartes qui évoluent ou encore les séances chez le psy. Beaucoup de choses sont très recherchées pour peu qu'on souhaite y regarder de plus près. Les critiques fusent sur une société en mal de spiritualité.
Une BD de mode ? Certainement ! Cependant, elle reste très agréable à lire. Un album fort réussi qui m'a également convaincu.
J'avais déjà été abasourdi de façon malsaine par ma lecture de Borgia du même auteur sur les méfaits de l’église romaine. Jodorowsky, toujours fidèle à lui-même, nous remet cela dans le Pape terrible à savoir Jules II l'ennemi juré du clan des Borgia.
Mais jusqu'où ira-t-il dans l'ignominie pour dénoncer les crimes de l’église ? Il franchit toutes les frontières du sordide. Paradoxalement, c'est ce que j'aime. C'est choquant et séduisant en même temps. Il le fait avec maestria dans une fresque papale envoûtante et barbare.
Je vais d'ailleurs en profiter pour prêter ce titre à mon meilleur ami, un pratiquant convaincu de la première heure. Je ne sais pas : c'est à vous dégoûter à tout jamais de ce qui porte du rouge. Pour gagner l'élection du Saint-Siège, certains cardinaux sont réellement prêt à tout entre trahison, luxe et luxure les plus perverses.
Le dessin reste d'un excellent niveau ce qui agrémente la lecture. On ne pourra que se plonger dans cette lutte vaticane faite de manipulation, de pouvoir, de sexe et de meurtre.
Au fait, et la religion dans tout cela ? Bon, ce n'est pas avec ce titre que je vais retrouver la foi !
Si je me place dans un contexte de lectorat jeune et aimant les jeux vidéos, alors oui ce manga est plutôt bien conçue malgré un manque certain d'originalité et des situations vraiment tirés par les cheveux.
C'est également un shonen qui met à l'honneur les artisans qui crée des choses de la vie quotidienne dans leur atelier. Certes, il y a tout un monde de magie dans ce monde moyenâgeux où la compétition règne.
En effet, le héros est un jeune tailleur qui rêve de se surpasser. Il possède des pouvoirs qu'il doit apprendre à maîtriser. Cela rappelle bon nombre de mangas, bd ou comics mais avec un habillage différent.
J'avoue avoir eu beaucoup de mal à m'intéresser aux enjeux. Cela devient vite lassant car cela ne décolle jamais. A noter un graphisme assez enfantin.
Ce one shot fait partie de la prestigieuse collection Aire libre. Pourtant, sa lecture m'a réellement déçu. Il y a tout d'abord ce graphisme où je n'ai pas accroché. L'imprécision du trait rend les visages des personnages très commun voire presque méconnaissable. Par contre, il y a de très jolies couleurs concernant le décor extérieur. Curieux choix graphique, tout de même!
Cette histoire est celle d'un fait réel survenu à la fin du XIXème siècle où des explorateurs ont ramené des esquimaux à New-York comme s'il s'agissait de spécimens à exposer au muséum naturelle. C'est d'ailleurs ce qui va arriver à l'ensemble du petit groupe qui ne survivra pas à une simple grippe. Tous vont périr sauf un enfant à savoir Minik.
Cet enfant déraciné devra s'adapter au mode de la société occidentale plutôt individualiste et sûre de ses prérogatives. C'est un véritable choc de culture qui est exploité assez maladroitement par les auteurs. Il y a d'ailleurs des scènes totalement stériles pour l'avancée de l'histoire.
On pourra emprunter ce titre pour le lire une fois car l'histoire de ce Minik est tout de même intéressante; l'achat étant tout à fait dispensable.
Des histoires comme la série l'Agence en produit, j'en ai déjà lu des dizaines à la pelle. Il n'y a rien de vraiment singulier dans les aventures de cette bande d'enquêteurs. On nous présente le trafic d’œuvres d'art comme une originalité en bd. Ce n'est pas vraiment tout à fait le cas.
Le dessin est à l'image des personnages c'est à dire froid et impersonnel. On ne s'attache véritablement à personne. Il y a d'ailleurs toute la panoplie presque habituelle : la top modèle reconvertie, l'ancien agent secret, le prodige des technologies modernes...
C'est de la bd d'action où cela tire dans tous les sens et qu'on traverse sans éprouver le moindre plaisir. Oui, cela se laisse lire mais c'est tout. Je déplore un sérieux manque de créativité ! C'est vraiment l'agence sans risque.
Il s'agit de la seconde bd de cet auteur italien (qui s’exporte d’ailleurs très bien à l’international). La première œuvre à savoir « Notes pour une histoire de guerre » - Prix du meilleur album à Angoulême 2006 - ne m’avait guère convaincu.
Avec le Local, j’ai eu l’impression de lire une bd se situant dans le même univers un peu glauque. C’est certainement lié à un graphisme très reconnaissable que signe la patte de l’auteur. Et justement, je trouve ce trait graphique anguleux assez repoussant. Les visages de ces quatre grands adolescents sont volontairement horribles : oui, c’est le fameux créneau « la beauté du laid » ! On a l’impression d’évoluer au milieu d’une bande de loubards ou de skin head néo-nazis.
J’ai pourtant essayé de faire abstraction de mon dégoût pour me plonger dans l’histoire de ce local. Le récit est tout ce qu’il y a de plus banal : un local provisoire où cette bande d’amis s’entraînent collectivement à jouer de la musique rock.
J’ai alors voulu savoir ce qui fait que cette bd est tant appréciée par ses lecteurs. Ce n’est certainement pas les dialogues qui sonnent creux et ni la profondeur psychologique des personnages. Je cherche encore et je ne trouve pas. Recherche Suzanne désespérément.
Essai ou témoignage pour démontrer qu’unis dans la musique, c’est bien ? C’est tout ce que cela évoque pour moi. Pas fameux…
Alors comme ça, les Saxons ne veulent pas se convertir au christianisme ? Charlemagne est là pour les convaincre qu’ils ont tort… Et le tort tue… Convertissez-vous mes frères ou mourrez… Le bon roi Charles est convaincu d’avoir été choisi par la main de Dieu ! (Bien avant Diego Maradona.) Il est le phare d’une chrétienté, malgré les très grandes turpitudes de sa vie privée. Une chrétienté qui souffre de la présence des païens au nord et à l’est, et de ces hérétiques de musulmans au sud qui dominent toute l’Afrique, une bonne partie de l’Orient, et le Mare Nostrum des Romains, la Méditerranée.
Bien plus encore que Charlemagne, les soldats apprécient son neveu, Roland, un guerrier intrépide, d’un courage indomptable, prenant toujours plus de risques insensés.
C’est alors qu’il est en pleine séance de conversions de païens à Paderborn que se présentent à lui des musulmans en la personne de Suleyman Ben Yaqzan Ibn Al-Arabi, gouverneur d’importantes cités du nord d’Al-Andalus. Il prétend venir en paix et lui offre les clés de la ville de Saragosse s’il soutient sa rébellion contre l’émir de Cordoue…
Critique :
Pour cet album-ci, l’Espagnol Juan Luis Landa joue les hommes-orchestres puisqu’il assure tout : scénario, dessin et mises en couleur. Un très grand soin est apporté au graphisme et à la mise en page. L’auteur a dû se dire qu’il valait mieux faire ce grand voyage tout seul plutôt que d’être mal accompagné… Et le résultat lui donne raison.
Bien plus que Charlemagne, c’est Roland qui est mis en vedette en preux chevalier. Historique tout ça ? Ben, il y a du vrai dans le récit, quelques simplifications et puis une importance accordée au personnage de Roland que les textes de l’époque et du siècle suivant ne distinguent pas particulièrement des autres comtes. Ce sont les Croisades qui, bien plus tard, vont avoir besoin d’un personnage héroïque sans peur et sans reproche, tout dévoué à l’église catholique, et qui vont faire de Roland ce paladin défenseur de la chrétienté, le plus grand héros de l’ère de Charlemagne. Et comme les Français semblent préférer les glorieux perdants aux vainqueurs, Roland tué à Roncevaux en commandant l’arrière-garde de l’armée de Charlemagne qui rentre d’Espagne, va devenir une figure mythique du panthéon national aux côtés de Jeanne d’Arc et de Napoléon. (Rappelons que cela ne s’est pas trop bien fini pour chacune de ces figures encore aujourd’hui adulées par bien des citoyens de la république « Bleu-Blanc-Rouge ». Si ça fait mal quand j’appuie là-dessus, dites-le-moi ! Ah, encore une petite chose pour ceux qui l’ignoreraient, si ! si ! il y en a : Waterloo ne fut pas une victoire française, mais bien la défaite définitive de Napoléon et la fin de son empire. Mais je m’écarte du sujet…).
Le récit de ce premier album s’achève sur un moment très fort, engendrant un suspense insoutenable et il nous faudra sans doute patienter un an avant de connaître la suite. Les Francs vont-ils réussir à prendre Saragosse ??? Que ceux qui connaissent l’histoire ne caftent pas pour ne pas briser ce suspense insoutenable !
Encore une petite observation historique : si le Pape approuva la campagne contre les Sarrasins, il aurait préféré que Charlemagne vienne s’occuper des païens qui en Italie menaçaient le trône de Saint-Pierre. Donc, contrairement à ce que rapporte la BD, ce n’est pas un enthousiasme délirant dans la papauté quand Charlemagne se rend dans la péninsule ibérique car il était le seul en mesure de lever les menaces sur Rome. Eh puis, les raisons religieuses invoquées par Charlemagne ont bon dos…
Une très intéressante et agréable bande dessinée qui vaut la peine d’être lue tout en se renseignant quelque peu sur les aspects historiques. Tout n’est pas à prendre au premier degré. Ce n’est pas un livre d’histoire. D’ailleurs, ces « jentils » sortis de sous terre, cela a un côté plus heroic-fantasy qu’historique.
Mon sentiment sur "X-men, la fin, tome 2" est que Claremont essaie de renouer avec le chef d’œuvre des années 80 qui était l’avènement puis la mort du Phénix.
Pourtant cette aventure ne contient pas le coté dramatique et l’émotion surnaturelle que dégageait l’original.
Les dessins de Sean Chen sont propres et lisses, trop à mon goût, et le nombre très élevé de personnages présents rend presque impossible le développement de sentiments d’attachement pour leurs personnalités.
Quant à la fin de Wolverine, moi qui m'attendais comme le laissait supposer la couverture (mensongère !) à un affrontement épique avec Dents de Sabre, elle m’a encore plus déçu, en effet, le fait de voir un Wolverine vieux, en fin de course, ayant du mal à rentrer ses légendaires griffes m’a énormément déplu.
Et finalement la question profonde de ses origines m’intéressant au final assez peu, je me suis assez vite désintéressé de cet affrontement entre deux papys mutants aux griffes émoussées.
En résumé, une belle tentative, très ambitieuse qui se solde par une déception.
Et si tout simplement au final, les aventures des X-men et de Wolverine n’étaient pas faites pour avoir une fin ?
Quelque part ces personnages sont immortels donc avec éventuellement un début mais surtout pas de fin…
Plus sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/04/x-men-la-fin-chris-claremontsean-chen.html
Collectionneur dans l'âme, je continue d'acheter la série.
Mais je suis de l'avis de yannzeman, cet album ne présente aucun intérêt sur le plan du scénario.
J'espère que le prochain album sera de qualité.
La critique est aisée, mais ma déception est telle que c'est la 1ère fois que je publie un avis
Je réitère pour cet album exactement mon avis du précédent opus car j'ai exactement le même ressenti : j'ai adoré!
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Un album qui fait du bien et qui se lit tranquillement, juste pour le plaisir.
Les personnages sont parfaitement croqués avec beaucoup de d'expressions dans les regards, les postures. Le duo (rapidement couple) est adorable. Les dessins, arrières plans, sont détaillés.
Le scénario qui s'appuie sur des faits historiques avec des détails très techniques peut surprendre et même sembler un peu long. J'ai beaucoup aimé, mais ça peut se discuter.
Et tout ça mené tambour battant dans la bonne humeur!
Juste, j'ai trouvé que la fin tombait un peu comme un cheveu sur la soupe, ça arrive rapidement. Elle aurait mérité d'être un peu plus détaillée.
Un album qui fait du bien et qui se lit tranquillement, juste pour le plaisir.
Les personnages sont parfaitement croqués avec beaucoup de d'expressions dans les regards, les postures. Le duo (rapidement couple) est adorable. Les dessins, arrières plans, sont détaillés.
Le scénario qui s'appuie sur des faits historiques avec des détails très techniques peut surprendre et même sembler un peu long. J'ai beaucoup aimé, mais ça peut se discuter.
Et tout ça mené tambour battant dans la bonne humeur!
Juste, j'ai trouvé que la fin tombait un peu comme un cheveu sur la soupe, ça arrive rapidement. Elle aurait mérité d'être un peu plus détaillée.
Comme toujours dans la collection "Signé", un album qui ne laisse pas indifférent.
J'ai hésité entre :
- Une note de 3sur5 car le scénario est assez classique avec un manque de profondeur des personnages dont le seul but est de tuer. Mais pourquoi? Sous l'effet de quelques influences, histoires? Ca aurait mérité d'être développé.
- Une note de 4sur5 pour la qualité des dessins. Et surtout, moi qui ne suis pas fan de tout ce qui est gore, sur le côté presque soft de tous ces sangs versés. Ma sensibilité a été respectée!
Dans l'ensemble, donc un très bon album même si le scénario est un peu trop prévisible et simple.
Un très bon album avec un scénario original accompagné d'un très bon dessin.
J'aurai juste aimé voir la suite de la confrontation humain/alien...
J'ai bien aimé le 1er cycle tant par la qualité de l'histoire que du dessin.
Je croyais cette série terminée et c'est donc avec surprise que j'ai découvert ce nouvel album.
Un 1er album d'introduction, on y retrouve les protagonistes du 1er cycle, une nouvelle histoire, de nouveaux intervenants, bons ou méchants...
Points positifs : On retrouve une intrigue archéologique qui débute fort, les anciens protagonistes qui ont évolué...
Points négatifs : Un dessin un peu grossier par moment mais qui reste quand même de bonne qualité. Mais j'ai surtout trouvé les couleurs un peu trop forcées par moment, trop style manga...
J'attends la suite pour voir si je continue ce cycle...
On apprend que l'auteur qui était un dessinateur de BD a décidé après 20 ans de carrière de changer de profession. On peut supposer que cet art ne l'a pas fait bien vivre ce qui est malheureusement le cas de beaucoup d'auteurs. Sans argent et au bord de la séparation, il décide d'accepter un emploi dans un EHPAD afin de s'occuper de la toilette des personnes âgées atteintes de la maladie d'Alzheimer. Oui, il faut un sacré courage pour opérer cette reconversion professionnelle.
Il va se heurter à une direction qui n'a que pour objectif de faire du chiffre pour satisfaire les actionnaires au dépend des pensionnaires. C'est tout l'histoire du capitalisme. Mais bon, ce n'est qu'un des aspects de cette bd quelque fois assez introspective. En effet, notre auteur souffre d'une certaine dépendance affective lié à son hyper sensibilité ce qui lui jouera de mauvais tour dans sa vie sentimentale.
Notre sympathique auteur fera des rencontres assez intéressantes avec certains pensionnaires dans un milieu où la mort frappe assez souvent. Il y aura des moments assez touchants emprunt d'un humanisme qui fait parfois défaut dans notre monde. On peut apprendre beaucoup des autres.
Cependant, il y aura également du personnel assez félon et des attitudes provenant des familles des pensionnaires assez déstabilisantes. La réalité sera montrée sans enjoliver le propos.
Une mise en image d'une expérience vécue avec une rare élégance dans le trait graphique. Les personnages sont bien définis et les ambiances sont parfaitement rendues. A noter également certaines astuces dans le découpage notamment pour expliquer le mécanisme psychologique de l'hypersensibilité. Bref, un ouvrage lumineux sur la forme.
J'ai beaucoup aimé et cela se traduit par ma note presque maximale. J'en retiens surtout une certaine philosophie de vie à laquelle j'adhère complètement. Un album à ne pas manquer !
J'ai franchement aimé ces lendemains sans nuages. A vrai dire, ce que nous réserve l'avenir n'est pas sans nuages comme le titre l'indique. Imaginez qu'un tyran domine toutes les nations du futur en ayant simplement réalisé une bonne opération qui était commerciale au départ.
Bref, une firme contrôle le monde via ses avancées technologiques et les puces qu'elle a implanté dans chaque humain dès la naissance. On ne peut rien faire contre cette domination à moins de remonter le temps et d'empêcher que cela arrive. Voilà le constat de départ de ce formidable scénario.
On ne sera pas au bout de nos surprises dans cette aventure de science-fiction pas comme les autres. Il y aura de nombreuses séquences qui n'ont qu'un lien tout à fait limité avec la trame principale. Bien sûr, cela aura pour effet de freiner un peu l'intrigue mais on découvre toute la richesse de ce monde du futur. Il y a comme un arrière-goût de SOS Bonheur.
On regrettera juste que l’œuvre ne soit pas plus longue et donc plus complète. Il y aurait eu matière à faire beaucoup plus. Cependant, je salue le travail de ce trio d'auteur qui ont su nous apporter une BD de qualité. A découvrir de préférence dans sa nouvelle version de la collection "signé" du Lombard.
Qu'est-ce que je me suis ennuyé à la lecture de ce pavé qui retrace la vie d'un homme qui renonce à ses rêves. Il renonce tout d'abord au dessin pour multiplier les petits métiers (marchands de pierres, brocanteur d'antiquité, réparateur d'appareil photo...). Cette autobiographie est résolument introspective dans le genre homme désabusé de sa vie.
Le dessin est totalement épuré ce qui accentue le côté désespérance. C'est clair qu'on a droit à un manga différent de ce qu'on rencontre habituellement. Cependant, je n'y ai pas adhéré car très vite gagné par l'ennui. La fin est d'ailleurs insignifiante.
En résumé, c'est long avec un scénario qui tourne en rond et c'est ennuyeux.
Il y avait vraisemblablement quelque chose à saisir dans ce récit composé de 4 courtes nouvelles évoquant l'invitation au voyage. Cependant mise à part la première nouvelle, les 3 autres ont eu le goût de la fadeur.
Les dessins ne sont pas très agréables, mais vont bien avec l'ambiance et les couleurs chaudes de la grande bleue. Le trait reste plutôt fin mais pas assez précis notamment dans les décors.
Finalement, les personnages ne vont nulle part qu'explorant leur être et leur âme. On ne peut pas dire que c'est un voyage de rêve. On aura droit toujours à la même vaine du voyage vers le rêve qui introduit une petite touche de fantastique. C'est tellement usité. Cela manque également d'exotisme.
Je n'ai pas été convaincu par cet album qui n'est pas totalement mauvais mais qui ne m'a pas touché.
'avais envie d'en savoir un peu plus sur le terrible génocide qui a touché le Rwanda en 1994. C'est l'une des pires tragédies du XXème siècle car elle n'a duré que 100 jours pour un massacre de près d'un million de personnes dans les pires conditions d'horreur. Je me demandais si on aurait pu éviter un tel carnage en intervenant pour stopper cette guerre civile fratricide. A cette époque, j'avais un couple de voisins qui venaient du Rwanda et qui étudiaient dans notre pays. J'ai souvent songé qu'ils avaient échappé avec leurs enfants en bas âge à cette tuerie sans nom.
Pawa, qui est une chronique de ladite région des lacs ne m'a pas apporté de réponses claires et précises. C'est plutôt le contraire car tout se mélange sous prétexte d'éviter le simplisme. Il aurait été bon de faire un rappel des faits en début d'ouvrage afin qu'on puisse évoluer et mieux comprendre les tenants et les aboutissants. Bref, j'ai eu l'impression que cet ouvrage est réservé aux survivants ou à des spécialistes de ce conflit ethnique. Cela m'a paru très brouillon avec une difficulté accrue de lecture.
Je retiens également que l'auteur a un parti pris: celui d'un pays blessé par des colonisateurs responsables de déchirures dont le génocide ne serait que la conséquence. A vrai dire, j'en ai un peu marre de ceux qui pointent du doigt une population européenne à mille lieux des préoccupations des politiciens locaux véreux et extrémistes. Sommes-nous coupable ? Oui mais d'indifférence !
Les témoignages recueillis demeurent toutefois très intéressants. J'aurais souhaité cependant une autre dimension moins culpabilisante.
Le titre peut nous laisser pantois. A-t'on simplement idée d'échanger son papa contre deux poissons rouges ? Cependant, dans une société de consommation où l'on gâte nos chérubins, tout demeure possible.
Oui, c'est une bien étrange bd qui ressemble à une expérimentation graphique très réussie au demeurant. Je n'arrive cependant pas à comprendre le sens profond de ce conte. Peut-être qu'il n'y a rien à comprendre au fond.
Alors, si je ne comprends pas, comment un enfant de moins de 10 ans à qui cette bd est d'abord destinée peut-il faire preuve de compréhension ? Et faut-il lui inculquer l'idée qu'un papa qui lit paisiblement son journal est échangeable contre deux vulgaires poissons rouges ? Non, merci sans façon !
C'est connu, les blancs sont tous racistes, et ils sont les seuls dans ce cas. C'est la morale que je tire de cet album sans queue ni tête.
J'avoue que je n'accroche toujours pas à ces tentatives d'humour façon "petits meurtres d'agatha christie - saison 2", la série TV à succès de France 2. Il y a du talent dans la série TV, qui manque curellement dans cette BD.
Comme dans une autre grande série de l'Histoire de la TV, "the avengers", les criminels sont farfelus (mais meurtriers, ne l'oublions pas), mais la aussi, les auteurs avaient une autre trempe.
Là, c'est farfelu, mais comme un poulet sans tête. Avec une vulgarité qui n'évoque pas tellement l'année 1970, ce qui n'aide pas.
Il y avait moyen de faire autre chose de ce commisaire Dior, un peu trop donneur de leçon et "avancé" pour son époque et son milieu d'origine. Pour qui connait un peu les africains d'Afrique, il n'est pas du tout représentatif de ses origines et de son époque. L'antiracisme n'empêche pas un certain réalisme.
J'auras plus imaginé un commissaire Dior complètement décalé, enclin à prendre très au sérieux l'exorcisme et les esprits, et capable de références et anecdotes africaines savoureuses, avec l'accent qu'on leur connait. De ce point de vue, Zidrou s'est loupé, il n'a pas su exploiter les capacités de cet échange culturel.
La seule bonne idée, c'est la façon dont Bourdon résoud son enquête, au Sénégal. Mais c'est anecdotique dans un album mal fichu.
Graphiquement, il y a une progression. On sent de plus en plus l'imprégnation des années 60. Dommage que l'histoire se déroule en 1970, qui s'éloigne radicalement des années 60...
Je reste dubitatif sur la capacité de Zidrou a écrire un album de Ric Hochet qui vaille la peine ; je relis, dans le même temps, les intégrales du personnage, par les auteurs d'origine, et la différence est criante. Je vois comment marier mystère et humour, et en comparaison, Zidrou n'y parvient pas vraiment. Au bout de 5 albums, c'est inquiétant.
New York City. 1943.
Le zeppelin Hindenburg a amené avec lui les négociateurs du IIIe Reich qui doivent signer la paix définitive avec l’Angleterre. Les opposants à cette paix, dont Roosevelt, cherchent désespérément des preuves qui feraient entrer les USA dans la guerre. Les services secrets allemands sont omniprésents dans la ville, aidés en cela par de nombreux Américains, dont Hoover, le big boss du FBI. Les nazis font tout pour que rien ne retarde la signature du traité. Ils ont hâte d’estourbir les soviétiques et les forces qu’ils laissent face à l’Angleterre seraient bien plus utiles à l’Est. Les Soviétiques le savent et apportent leur aide à Roosevelt pour réunir les preuves nécessaires à convaincre le Congrès du danger que représente le sieur Hitler.
Kissinger attend désespérément des nouvelles de Mary partie en Chine à la recherche de preuves accablantes sur les projets des nazis « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard) visant à éliminer les juifs, mais aussi les tziganes, les homosexuels, les handicapés… Il estime que Mary est plus que probablement morte…
Critique :
Une fois de plus, l’histoire contée par Fred Duval et Jean-Pierre Pécaud nous entraîne dans un mélange de faits et de possibles. Notons au passage la trop grande confiance accordée par les auteurs au roman d’un certain André Malraux (qu’ils ne citent pas) en faisant raconter par un communiste chinois que les Japonais balancent dans les chaudières de leurs locomotives leurs prisonniers communistes. Cet emprunt fait à l’œuvre de Malraux tiré de la « La Condition humaine » est historiquement faux. Dans l’œuvre de Malraux, c’étaient les troupes de Tchang Kaï-chek qui traitaient ainsi les communistes. Rappelons que Malraux n’a jamais mis les pieds en Chine et qu’il n’a jamais été à un mensonge près. On peut être un grand écrivain, et avoir une moralité douteuse quand on prétend rapporter des faits historiques.
Pour en revenir au scénario qui nous occupe, les auteurs n’hésitent pas à faire intervenir et s’entremêler des personnalités bien réelles issues de la pègre et du monde de l’espionnage, mais je n’ai pas envie de spoiler davantage cette histoire en vous révélant quel rôle ils jouent dans ce grand drame.
Je déplore toujours autant la qualité médiocre des dessins de Brada. Je trouve cela regrettable parce qu’une bande dessinée, ce n’est pas qu’un scénario illustré à la va-que-je-te-pousse ! Et une fois encore, l’incroyable couverture est le fruit s’une collaboration entre Nicolas Siner & Fred Blanchard. Une couverture qui « en jette » et aide beaucoup à faire vendre en laissant imaginer que New York est entre les mains des nazis… Non, rien à voir avec « Le Maître du Haut-Château »…
Si vous avez aimé les 2 premiers volumes de Jim Hawkins, vous allez adorer ce 3e tome... ! L'histoire et l'art de Sébastien Vastra atteignent leur paroxysme !
J'ai trouvé le rythme de ce dernier album beaucoup plus soutenu que les précédents (qui étaient plus dans la mise en place du récit) ; les scènes d'action sont à couper le souffle comme cette double-page de l'attaque du fort (pages 12-13 il me semble) et d'autres planches tout aussi époustouflantes et magnifiques... on est en plein dans l'aventure.
Je suis très impatient de découvrir où l'auteur nous mènera dans ses prochaines séries mais une chose est sûre, là où ses futurs héros iront, j'irai.
New York City 1943.
Mary Kate Danaher sort de ses cauchemars dans une chambre d’hôpital. Par la fenêtre, elle découvre un énorme Zeppelin arborant fièrement la svastika. Que fait-elle là ? L’attentat ! Elle a échappé de peu à l’attentat préparé par les nazis pour se débarrasser d’elle et de son garde du corps, Sterling. Les nazis auraient-ils pris possession de New York ? Pas tout-à-fait… C’est la fameuse délégation qui se présente pour signer les accords de paix avec le Royaume-Uni vaincu par le IIIe Reich.
Kissinger vient trouver Mary pour lui proposer une petite balade à Shanghai dans la concession internationale. Voyage d’agrément pour se remettre de ses blessures ? Que nenni ! Une nouvelle tentative pour faire capoter les négociations de paix en prouvant que les nazis veulent que les Japonais mettent en œuvre la même politique qu’eux : « Nacht und Nebel » (Nuit et Brouillard), faire disparaître les juifs que les Japs ont déjà enfermés dans un ghetto de la ville.
Elle a beau protester qu’elle ne parle ni chinois, ni japonais et qu’elle ne connaît rien à la ville, Kissinger lui montre une photo qui change sa vision des choses…
Critique :
Magnifique couverture, n’est-ce pas ? Elle n’est pas l’œuvre du dessinateur de la bande dessinée, Brada, mais bien l’enfant de Nicolas Siner et de Fred Blanchard. Elle n’a qu’un tout petit rapport avec la bande dessinée elle-même. Il n’y a pas à dire, les éditions Delcourt s’y connaissent pour appâter les lecteurs en confiant à des artistes talentueux le soin de peindre les couvertures. Les dessins de Breda sont toujours aussi sommaires et peu intéressants.
Le scénario est un vrai thriller avec une héroïne que rien, pas même de vilains SS, ne saurait arrêter. Là voilà condamnée à se rendre dans une Chine où les concessions internationales sont encore respectées par un Japon qui n’est pas en guerre avec les Etats-Unis. Les Nippons espèrent que les Américains les laisseront tranquilles pour faire leurs sales besognes en Chine. Ils n’ont rien contre les juifs mais leurs alliés nazis veulent les convaincre de la nécessité de s’en débarrasser. Dans le récit, les auteurs font plusieurs fois référence à un livre de science-fiction réellement publié en 1937, Swastika Night. Ce récit-là n’a donc rien d’une uchronie puisqu’il a été écrit par une Britannique, Katharine Burdekin, quatre ans après l’accession au pouvoir d’Adolph Hitler et deux ans avant l’invasion de la Pologne. Méconnue des Français jusqu’il y a peu, elle dénonçait dans ses romans la société phallocratique britannique… Mais pas que ! Ce roman se situe peu après "Le meilleur des mondes" d’Aldous Huxley, mais bien avant "1984" de George Orwell. Il semblerait qu’elle y parle déjà des chambres à gaz pour éliminer les opposants du régime nazi, idée irrecevable en 1937, quand l’Allemagne était encore considérée comme une nation comme les autres…
Derrière un titre que je n'ai jamais compris (si quelqu'un a la réponse et veut bien m'expliquer ...) se trouve une aventure plaisante de TIF ET TONDU. Nos héros sont - encore - aux prises avec le diabolique Monsieur Choc, qui leur en fait voir dans cet album de toutes les couleurs (et leur fait voir également du pays !). Les idées de Choc pour décrédibiliser TIF ET TONDU sont ingénieuses, l'ensemble se lit bien mais la résolution de l'intrigue est un peu expéditive.
Meilleur que le précédent, grâce à une atmosphère un peu plus angoissante et surtout un bon scénario qui multiplie les fausses pistes et entretient bien le mystère. Au final, la principale question demeure : qui est Choc ? On croit avoir la réponse à la dernière page, mais l'album suivant montrera que l'on se trompait ...
L'album date des années 50, avec tout ce que cela peut comporter comme limites, donc soyons indulgents.
Le dessin est correct pour l'époque, bien représentatif de ce qui ce faisait à cette période; sans être fou il demeure sympa.
Le scénario a le charme de ses incohérences : les péripéties toutes plus rocambolesques et improbables les unes que les autres s'enchaînent sur un rythme soutenu (TIF ET TONDU font même involontairement un petit tour dans l'espace à bord d'une fusée ... !) mais l'ensemble est vraiment peu réaliste.
Cet album vaut néanmoins le détour car c'est dans cet opus qu'apparaît pour la première fois Monsieur Choc - criminel d'envergure internationale et sorte de "génie du Mal" comme peut l'être un Olrik ou un Rastapopoulos - qui sera l'ennemi numéro 1 de nos héros tout au long de la série. Pris en tant que tel, l'album est par contre assez faible.
Bon dessin réaliste (quoique trop raide et figé parfois, ce qui est préjudiciable aux scènes d'action notamment). Par contre scénario improbable, incohérent et mièvre de surcroît, qui plus est avec un happy end ridicule qui ne colle pas du tout avec l'ambiance générale de la série-mère. La lecture m'a véritablement ennuyé (un comble pour un thriller !). Van Hamme nous avait habitué à beaucoup mieux ...
Hélas l'un des moins bons épisodes de cette série.
L'intéret de cet ouvrage est principalement militant et pratique. Je ne vois pas ici de BD, les illustrations sont beaucoup de schémas et listes qui détaillent tout ce qu'il faut savoir pour vivre en permaculture, ce qui est très efficace pour ceux qui veulent mettre leur vie en adéquation avec ces principes. Le scénario est ici un alibi qui permet de décliner l'intégralité de la doctrine en images. Le dessin est pratiquo-pratique mais n'a aucun intéret graphique. On m'a offert ce bouquin et j'ai appris plein de choses qui seront sans doutes utiles pour le futur, mais il s'agit d'un manifeste politique et non d'une BD.
Suite des aventures de Julie Doohan qui se déroule chronologiquement quatre ans après le premier opus, on reprend les mêmes ingrédients et on recommence.
Julie Doohan a toujours son caractère bien trempé et est plus revancharde que jamais, pour un opus où les règlements de compte et la violence sont omniprésents toutes les deux planches.
De nouveaux personnages sont introduits (le pianiste, la chanteuse Lollybelle) et l'ambiance est résolument tournée vers le western avec notamment le saloon qui donne le titre de l'album. Cet aspect western apporte une plus value à l'histoire (très codifiée il est vrai) et tente le mélange des genres, chose qui me pousse à mettre une note correcte.
Le rendu est toujours bien soigné et c'est divertissant.
Attention, le fils de l'ours n'est pas nécessairement un ourson. Cela peut être un humain comme vous et moi. En effet, certaines damoiselles du Moyen-Age étaient véritablement attirées par la puissance sexuelle de cet animal fort et majestueux pourtant décrié comme le diable par les habitants. Moi, je ne porterai aucun jugement même si je pense que cela ne serait pas ma tasse de thé. Mais bon, soyons tolérant !
Cela faisait longtemps que je n'avais pas acheté une BD de Servais. Au fil des années, ces histoires simples ayant pour cadre la nature s'étaient un peu perdu dans la masse de la production actuelle sans doute plus en phase avec l'attente du public. Je dois dire que j’adore toujours son trait graphique qui est l'un des plus beaux qui existent. Au niveau scénario, certes, il faudra s'accrocher. Il se justifie en indiquant qu'il s'est inspiré des contes et du folklore local. Soit.
J'ai surtout acquis cette BD car cela se situe dans les Vosges et en Alsace plus particulièrement dans ma région natale. Les maisons qui sont dessinés sont similaires à celles qu'on peut visiter à l’Écomusée d'Ungersheim où j'ai passé deux jours sur place. L'action se situe d'ailleurs au cœur de la belle vallée de Münster.
Un bémol pour dire qu'il y a une faute de frappe au début de cette œuvre sur le prénom de l'auteur où la lettre l à été oublié à Claude. Je suis intraitable sur ce genre de chose qui ne devrait pas être quand il y a une vente auprès du public. Cela ne fait pas sérieux surtout pour une collection comme Aire libre.
Sur le fond comme la forme, ma lecture a été plutôt agréable entre mysticisme et réalisme. J'étais sans doute plus sensible sur le fait que cela se passe dans des lieux que je connais. C'est toute la coutume alsacienne qui est à découvrir. Bref, un bel album !
C'est l'histoire des frères Rubinstein sur une période s'étalant de 1927 à 1948. Il est vrai que je ne connaissais pas ce récit qui se situe à une époque troublée par la montée du nazisme et surtout par la Seconde guerre mondiale.
Au rayon des bémols, il y aura des dialogues en plusieurs langues étrangères et non traduit ce qui ne va pas faciliter la compréhension du lecteur. Je comprends le besoin d'authenticité mais cela nuit un peu à l'ensemble.
On suit également ce récit sur trois époques différentes ce qui est également assez difficile à suivre pour relier la chronologie des événements. On passe d'un flash-back à l'autre sans crier gare.
Au niveau graphisme, c'est excellent car j'aime ce style de dessin réaliste. Rien à redire.
Sinon, pour le reste, il y aura de terribles scènes très cruelles où les nazis ne faisait pas de quartier. Cependant, au-delà de cela, c'est la terrible injustice de l’école qui a donné le palmarès au fils du riche bourgeois local qui m'a le plus touché. Le professeur va expliquer que la justice n'est pas l'important et qu'il faut se soumettre à la loi du plus riche ?
Au final, un très bon début.
Une curiosité venue de l'est du Canada (Nlle-Ecosse) avec traduction par un Québécois, mais sans plus que quelques très discrètes expressions locales.
[Je signale à J. Milette (voir ci-dessus) qu'il existe encore au Canada des communautés francophones parfois importantes hors Québec, même si, notamment en Nlle Ecosse, certaines peuvent être en voie d'extinction. Ces communautés connaissant aussi l'influence québécoise peuvent utiliser des expressions québécoises. Les unions mixtes et familles bilingues existent aussi. Il n'y a rien de saugrenu à traduire certaines expressions d'anglais courant par du vocabulaire québécois, il aurait pu y en avoir nettement plus. La division Canada anglais/Canada français est une simplification à base légale, mais pas si tranchée dans la réalité. De plus, des véhicules peuvent porter des inscriptions en français ou en anglais ou les deux, surtout au Nouveau-Brunswick, la province bilingue voisine et seul contact terrestre de la Nouvelle Ecosse avec le continent !].
Une ambiance enquêteur Club des 5 en fin de lycée ou début post scolaire (série biblio verte des Alice ?), entourés d'adultes dont ils se méfient plus ou moins.
Les ingrédients (société secrète, enlèvements, meurtres, hypnose, prémonition) ne nous éloignent pas des productions destinées à la jeunesse selon la loi de 48 (E. P. Jacobs), notamment sur les plans amour, sexualité et sentiments, complètements absents.
Une solidarité d'habitude de fréquentation dans une petite localité nord-américaine unit les héros, et est étendue sans réticence au nouveau qui débarque, malgré son arrogance de citadin savant.
Les dialogues, basiques et sans relief, hésitent entre sitcom de collégiens, mangas pour ados, ou la parodie des deux (les 2 sportifs sagement logés chez papa maman et leurs dialogues de pré ados !).
Si on opte pour une lecture distanciée d'une parodie décalée, c'est agréable à lire.
D'autres volumes sont annoncés.
On a du mal à croire qu'entre le nouveau pas laid et très ingénieux, les deux footballeurs (américains), la jeune cassandre et la fille à papa, il ne se passera jamais rien. Mais je me trompe peut-être.
New York City 1943.
Bataille d’Angleterre perdue. Churchill ayant démissionné car ne voulant pas d’un armistice. De Gaulle à Moscou. Une conférence de paix doit se tenir à New York pour mettre définitivement un terme à la guerre.
Le très discret bureau 103 est chargé par D.F. Roosevelt de vérifier ce que font les nazis. Roosevelt voudrait convaincre le Congrès de faire entrer les USA dans la guerre. Trois personnes à peine veillent sur ce travail de vérification des documents qui semblent attester des crimes de guerre commis par les Allemands. Roosevelt attend des preuves incontestables, sinon il risque d’obtenir le résultat inverse d’autant qu’un très puissant lobby pro nazi fait tout ce qu’il peut pour contrer le Président.
Critique :
Il y a un excellent rythme dans la bande dessinée qui rend cette uchronie d’autant plus réaliste et crédible que les auteurs Fred Duval & Jean-Pierre Pécaud se sont bien documentés. Je n’ai pas été convaincu par les dessins de Brada. La couverture de ce premier album, très réussie graphiquement est l’œuvre de Nicolas Siner et de Fred Blanchard… Mais sans aucun rapport avec le contenu de ce premier album.
Si le récit est aussi convaincant, c’est parce que beaucoup d’Américains, notamment parmi les plus grands chefs d’entreprise, admiraient les nazis, et que certains auraient bien vu l’installation d’un état fasciste aux Etats-Unis. Vous trouverez ainsi des noms d’entreprises comme IBM, Ford, Thyssen, soutenir financièrement les mouvements favorables aux nazis. On y découvrira qu’au moins un des Bush était dans le coup. L’avantage avec le recul, c’est qu’il est permis d’évoquer certaines choses que l’on préférait taire au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
Je viens tout juste de l'acheter!
Pouvoir lire 5 tomes tout d'un coup, c'est génial!
Et ça permet de mieux suivre l'evolution de Takeo, dans la lutte contre ses nombreux ennemis !
J'ai beaucoup aimé aussi le cahier graphique à la fin !
Je partage l'analyse de kingtoof point par point !
On retrouve le personnage de Takeo avec une valeur ajoutée.
Une belle conclusion pour un diptyque commencé au tome 6 !
J'ai adoré les combats, mais aussi les monstres!
C'est un beau clin d'oeil à les mythes et légendes japonaises.
- J’ai du poisson ! Du beau poisson ! Qui c’est que c’est qui veut de mon beau poisson ?
Cette poissonnière n’est autre que Lydveig, fille d’Aasbjorn. Soudain, une tête est jetée au milieu de son étal de poissons… La tête de son paternel ! Qui va encore vouloir acheter ses poissons ? En fait, c’est un faux problème car elle est là pour signaler à la belle poissonnière qu’elle va être emmenée de force, et pour la convaincre d’être coopérante, les nouveaux-menus blessent grièvement son mari qui s’était porté à son secours, et, surtout, menacent de trucider sa gamine si elle ne se plie pas fissa fissa à la loi du plus fort, celle de mâles crapuleux et violents, sans une once de pitié. Mais que lui veut-on ? Son père était ce que les Vikings appelaient un pisteur. Aujourd’hui, nous dirions un enquêteur ou un détective. Un homme brillant reconnu pour son sens de la justice et son efficacité. Il se fait que le roi Hardeknud l’avait chargé de trouver qui avait osé occire son aîné, et fils préféré, héritier du trône. Le pisteur ayant échoué dans sa mission puisqu’il avait eu la tête tranchée, probablement par une de ces damnées foutues sirènes (Beurk ! Beurk ! Beurk !) c’est à sa fille de reprendre malgré elle la quête où son paternel avait échoué. Elle n’avait plus de contacts avec son paternel qu’elle détestait depuis deux décennies. Elle a six jours si elle ne tient pas à voir mourir sa fille (et on lui promet que ce ne sera pas sans…).
Critique :
Si vous êtes fan des Vikings et que vous trouvez que c’étaient de chouettes gars, courageux, fiers, nobles… Passez votre chemin car ce scénario ne va pas vous plaire. Vous y découvrirez des brutes sanguinaires, des tyrans qui mangent leur parole plus sûrement que leurs harengs, des lâches… Comment ? Il n’y avait pas de lâches parmi les Vikings ? Je vous aurai prévenus… Passez votre chemin, l’histoire ne va pas vous plaire ! Si cela peut vous consoler, il y en a tout de même un ou deux qui s’en tirent noblement. Mais est-ce que les femmes comptent aussi ? Les féministes se réjouiront de constater que les héros sont en fait des héroïnes laissant aux hommes le soin d’assumer tous les vilains rôles…
Plus que jamais les relations entre humains et sirènes sont détestables. Je ne vous dirai pas qui sont les méchants… Ainsi en a décidé le scénariste, Nicolas Mitric, qui nous offre une enquête quasi policière, une leçon de diplomatie qui aurait pu trouver sa place dans « Le Trône de Fer », et des combats avec des éléments déchaînés. Les dessins de Francesco Trifogli et de Maria Francesca Perifano me laissent quelque peu sur ma faim, certains personnages ayant des visages très peu expressifs et des corps très statiques et à peine esquissés. Il y a une jolie mise en couleur d’Aretha Battistutta.
Bref ! Si ce n’est pas un album incontournable, il est tout de même intéressant, surtout par la qualité du scénario sponsorisé par les ligues féministes pour l’extinction totale des individus mâles. C’est l’époque qui veut ça, que les hommes doivent se sentir responsables (coupables diront certaines) de tout ! Si demain un volcan entre en éruption, soyez certain.e.s que la faute rejaillira sur un mec.
Ah, encore un détail : ne vous imaginez pas que les dessins à l’intérieur de la BD sont de la même facture que la fabuleuse couverture due au talent de Josep Homs !
Une vision plutôt juste de l'adolescence dans ses prémices, servie par des dessins de bonnes factures. Pas mal du tout pour vos propres ados en tous cas.
L'intégrale 1 de Green Arrow version New 52 contient l'intégralité du run de Jeff Lemire sur le personnage (un run étant considéré comme étant l'un des meilleurs).
Les dessins d'Andrea Sorrentino sont très particuliers. J'ai eu un peu de mal au début, car ils sortent des sentiers battus, mais je m'y suis rapidement fait. Les découpages et les couleurs nous offrent une expérience novatrice qui vaut le cout d'oeil.
J'ai connu Green Arrow grâce à la série-télé que j'apprécie énormément.
L'histoire ainsi que les personnages sont vraiment différents de la série (ce qui est positif pour éviter un sentiment de déjà vu).
L'intrigue offre de nombreux rebondissements et une histoire très agréable à suivre. J'espère revoir des personnages sur des events du relaunch New 52.
Ce second tome ne retrace pas vraiment le parcours de Wild Bill, comme cela avait été le cas dans le premier tome avec Calamity Jane. Il se contente juste de poursuivre l'histoire là ou elle s'était arrêtée, et c'est dommage. On aurait aimé voir et comprendre comment il en était arrivé là.
On abandonne également le huis clos noir, glauque et oppressant du premier tome, qui avait su cassé et détourné les codes du western, au profit d'une suite à l'univers, au contraire, des plus banals.
Indiens, bisons, plaines sauvages, fort, tuniques bleues, guerre...
Rien de bien surprenant..
Le graphisme est quand à lui toujours aussi bien travaillé, détaillé et précis mais avec une colorisation aux teintes plus claires et aux ambiances plus chaudes.
En résumé, ce second tome est à l'exact opposé du premier, même si l'histoire complète de ce diptyque forme un tout cohérent et bien construit.
Un second diptyque et d'ore et déjà annoncé, sans que l'on sache pour le moment s'il sera ou non la suite du premier et à quel niveau il y sera lié..
Affaire à suivre...
Un final en apothéose !!!
Que dire de plus.... à part que c'est le meilleur tome de la série...
La conclusion de ce premier cycle rassemble toutes les pièces du puzzle disséminées jusque là. On possède toutes les cartes pour comprendre pourquoi Mony en est arrivée là.
Les révélations fuses au milieu d'une histoire intelligemment scénarisée et diaboliquement bien mise en scène. C'est un régal.
C'est un vrai travail de fond qui a été opéré, pour permettre de nous offrir un "space opéra fantastique", où l'on retrouve pourtant une vrai identité humaine et touchante, dans laquelle on s'identifie assez facilement.
C'est formidable !!
Et que dire du graphisme lui aussi de haute volée...
On retrouve de superbes planches, richement détaillées, aux ambiances prenantes et à la colorisation de toute beauté.
Le désert de Karmanga aux nuances bleutée, la lune morte et son atmosphère verte envoutante, ou encore ce magnifique monde luxuriant aux allures d'Avatar, on en prend plein les yeux.
Il en ressort des ambiances et des atmosphères presque réelles. C'est superbe !!!
Ainsi ce conclut en beauté le troisième et dernier tome du cycle du cristal rouge.
Une page se tourne mais un autre s'ouvre vers l'inconnu, avec une Mony déterminée que je prendrais plaisir à suivre.
Merci aux auteurs de m'avoir offert ce qui est pour moi une de mes plus belles série.
Visiblement, la période victorienne inspire beaucoup d'auteur de BD. On va avoir droit à un enquêteur courageux Malcolm Max accompagné d'une acolyte intelligente et impulsive pour résoudre des mystères dans le Londres des années 1889.
Cet enquêteur est un peu spéciale car c'est un chasseur de monstres accompagné par sa compagne demi-vampire. Comme dit, il vaut toujours mieux balayer devant sa porte plutôt que de s'en prendre aux autres.
J'ai bien aimé le début qui est assez marrant avec cette demande en mariage sur fond de macchabée flottant dans les eaux. Il y a de l'humour un peu ironique avec tout ces crimes sordides vont s'accumuler.
C'est très bavard par moment ce qui ne concourt pas à un dynamisme de l'ensemble. Certes, certains dialogues sont plutôt savoureux notamment ceux mettant en scène notre couple.
Par ailleurs, il y a une belle maturité graphique avec des décors qui font ressortir cette période victorienne et ce côté ésotérique.
Un bon polar à découvrir mais il faudra s'accrocher un peu. A noter qu'il s'agit d'une série allemande ce qui change un peu.
Cette BD crée un univers particulier autour de la ville de Cherbourg dans un monde uchronique ou celle-ci jouerait un rôle majeur.
Je n'ai pas trop apprécié ces frères jumeaux qui jouent les justiciers car ils n'ont pas l'air très sympathiques notamment avec les enfants. On ne s'attachera pas à ces personnages ce qui n'est pas de bon augure. Par ailleurs, il y a également l'utilisation de super pouvoirs de façon presque inopinée. L'introduction du fantastique se fait de manière trop abrupte.
Par ailleurs, le dessin fait très rétro malgré des images à l'ancienne qui détonnent. Le graphisme très ligne claire ne m'inspire guère. Certes, il est plutôt en adéquation avec ce récit qui se situerait plutôt dans les années 30.
Au final, je n'ai pas été emballé plus que cela par cette aventure qui m'a paru assez vide à défaut d'être bancal. A réserver aux amoureux de cette ville car cela n'apporte rien d'autre.
Un seul homme. Montré une seule fois. Sans paroles. Les rêves se réalisent!
L’histoire est scandaleuse, mais je ne me souciais pas avec les femmes bad-ass dans des paysages sauvages faire des choses folles!
Les tritons doivent rester cantonnés dans leur grotte. Ils ne sont là que pour ensemencer les sirènes. En échange, celles-ci leur procurent de la nourriture. Rien de tel qu’un Norrois pour les sustenter. Mais pourquoi les tritons ont-ils chassé l’un des leurs. Serait-ce parce qu’il porte une rune gravée sur sa poitrine ? Parole de sirène, jamais on n’a vu cela… Et visiblement, cela ne plaît pas aux autres tritons qui n’hésiteront pas à le tailler en pièces s’il y retourne. Aegir, le puissant maître de ce monde sous-marin et époux de Ran n’est pas homme à tolérer une transgression de la loi. C’est donc en cachette que Ran va confier ce jeune triton à sa fille la plus douée, Blodughadda, une vraie peste qui joue des tours à ses sœurs et qui dispose de pouvoirs magiques très puissants. Mais la jeune sirène arrivera-t-elle à cacher à son très puissant père la présence de cet hôte hors de la grotte des tritons ?
Critique :
Bienvenue dans ce conte de fées imaginé par Marie Bardiaux-Vaïente et scénarisé par Gihef. Les fabuleux dessins sont l’œuvre de Livia Pastore et les couleurs sont dues au talent de Bruno Pradelle. Les Vikings dans cet album ne sont que des faire-valoir juste bons à être donnés en pitance aux tritons. Dans ces mers du nord, une sirène d’un type redoutable est introduite par des Norrois qui ont pillé Séville et s’en revienne avec leur butin, dont cette étrange créature dont ils sont loin de se douter de ses pouvoirs maléfiques.
Complètement d'accord avec A.Perroud, album sympathique mais décevant, avec l'impression de rester à la surface du personnage et de sa personnalité