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Gros coup de cœur pour ma part. Les saisons de Superman apportent cette trame narrative, le fil rouge qui manquait à Superman Man of Steel : ici c’est la rivalité et le combat entre Superman et Lex Luthor qui est superbement amené. Ce que j’ai le plus aimé, ce sont les illustrations en double page qui sont extraordinaires et bluffantes.
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INTRIGUES 5/5
DESSINS 4.5/5
PERSONNAGES 4.5/5
LES PLUS
Les illustrations en pleine page ou en double page magnifiques
La confrontation Superman/Luthor que les habitants de Métropolis subiront
La poésie se mélange aux illustrations
LES MOINS
La conception artistique de Clark/Superman qui peut rebuter certains
Analyse uniquement de l'histoire des origines de Shazam. Le pouvoir de Shazam! est une très bonne histoire. Elle raconte les origines du super-héros Captain Marvel, et est un bel hommage à l’âge d’Or des comics. L’aventure est simple, mais énergique, ce qui au final passe crème grâce à ce petit côté Pulp provenant de l’âge d’Or des comics (d’où l’hommage). Par contre, le traitement de l’enfant dans le monde d’adulte est très bien réussi, que cela soit à travers l’histoire ou les illustrations. C’est la grande force du récit.
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INTRIGUES 4.5/5
DESSINS 3.5/5
PERSONNAGES 4/5
LES PLUS
Hommage rétro au Golden Age réussi
La personnalité de Billy Batson
L'impression de voir le monde du point de vue d'un enfant : grand et immense
LES MOINS
Dr. Sivana qui n'est pas super intéressant, voire ridicule
Et voilà Wonder Woman, la Super-Héroïne qui compose la Trinité de DC (Batman, Superman et Wonder Woman). Pour ses origines modernes, le récit est plutôt épique : de très bonnes intrigues qui mélangent monde des Dieux et monde des Hommes, sur fond de guerre froide et de crise atomique. Une bonne surprise.
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INTRIGUES 4.5/5
DESSINS 3.5/5
PERSONNAGES 4/5
LES PLUS
L'imbrication époque moderne/mythologie grecque bien réussie
Le vocabulaire qui change en fonction des personnages et de leurs origines
Un récit épique avec de très bonnes intrigues...
LES MOINS
… qui est entaché par quelques longueurs et facilités scénaristiques rares
Les 'Grande Héra !!!' ou 'Artémis aide-moi' qui sont un peu agaçants même si c'est cohérent avec le personnage
J'ai longtemps hésité avant d'acquérir cette BD,
Peur que ce pavé de + 400 pages en noir & blanc, soit rébarbatif ..
ET bien, j'ai été agréablement surpris, et l'ai dévorée en une après-midi; faut dire que l'histoire est très bien amenée: un parallèle chronologique entre les différents nations à la quête de l'arme absolu très fluide, animé par un dessin très efficace.
Dire que tout cela est vrai..
Félicitations aux auteurs
TIF ET TONDU sont embarqués contre leur gré dans une rocambolesque histoire d'espionnage. Ils se retrouvent en effet un peu par hasard en possession d'une drôle de poupée que plusieurs puissances convoitent. Le début des ennuis pour nos deux détectives ...
Après cinq ou six albums résolument tournés vers le mystère et le suspense, ce titre revient en quelque sorte à l'insouciance naïve des premiers épisodes. Un album où s'enchaînent sur un rythme effréné des péripéties beaucoup trop rocambolesques pour être crédibles et où les méchants sont tous plus ridicules les uns que les autres. Un épisode clairement dispensable à mon sens.
Un chimiste et un ingénieur français de renommée internationale sont mystérieusement enlevés. TIF ET TONDU mènent l'enquête.
Un épisode qui fleure bon les romans d'espionnage et la guerre froide. Les enquêtes angoissantes de nuit sous un terrible orage, le lugubre laboratoire délabré, la base secrète souterraine, des héros ensevelis vivants (!) , l'énigme de la trajectoire de ces fameuses flèches ... tout concourt à créer une ambiance pesante, pleine de mystère.
En outre le mystérieux méchant de cet épisode permet d'éviter les apparitions trop récurrentes de M.Choc dans la série et donc de lasser les lecteurs ... même si la toute dernière case de cette histoire s'avèrera bien surprenante !
Mathieu Mariolle (coscénariste de l'excellent 'Blue Note') nous revient en compagnie d'un dessinateur (Guénaël Grabowski) dont c'est la première BD visiblement, et nous plongent dans une histoire située au début du XIXe siècle en Inde, où une guerre secrète entre espions russes et anglais fait rage pouvant à tout moment dégénérer vers une guerre ouverte entre les deux puissances.
C'est dans ce contexte géopolitique tendu que nous suivons les traces Kimball O'Hara, agent secret au services des Anglais, qui va se retrouver piégé et traqué. Son seul espoir réside en la personne du Capitaine Nemo, détenu dans une forteresse prison russe.
Beaucoup de choses à dire sur cette œuvre et le moins que l'on puisse dire c'est que c'est bien mené et sans temps mort !
La traque d'O'hara est remplie de rebondissements et d'actions, d'ailleurs j'ai noté de grosses références bien appuyées au film "Le Fugitif" d'Andrew Davis de 1993:
- Une scène où Harrison Ford est poursuivi par Tommy Lee Jones et saute du haut d'un barrage pour lui échapper est exactement la même que dans la BD sauf que le héros saute d'un train pour finir au fond d'un ravin
- Les deux héros sont traqués par un marshal/agent opiniâtre tout au long de l'histoire.
- Hasard amusant: le héros se prénomme Kimball O'hara tandis que le personnage d'Harrison Ford se prénommait Richard… Kimball !
Le passage dans la prison est mené avec suspense et intérêt, chacun cherchant à tirer son épingle du jeu pour s'en sortir au mieux.
J'ai quand même noté quelques passages et transitions un peu trop rapides et scénaristiquement peu clairs (à deux/trois instants mais rien de vraiment très choquant).
Enfin, soyons clair: le Nautilus n'apparaît que sur deux planches (en début et fin), il faudra donc attendre le prochain tome pour le voir véritablement en action, d'où une légère déception.
Les dessins et les couleurs sont au top et rendent honneur aux œuvres respectives de Vernes et Kipling.
Un bon album de mise en place, en espérant que la suite nous embarque pour de bon sur le Nautilus.
On ne compte plus les tentatives d’adaptation et de poursuite fantasmée de l’ouvre de Jules Verne qui impulsa chez nombre d’auteurs l’envie de raconter (et dessiner) des histoires. La grande idée de Mariolle est d’avoir principalement prolongé un roman méconnu de l’auteur du Livre de la Jungle, auquel il a interfacé une suite de l’île mystérieuse. Ainsi il évite les attendus et une familiarité en nous maintenant tout le long de l’album un certain mystère tant sur le personnage de Némo que sur le héros lui-même, découvert en pleine opération. Hormis ceux qui auront lu le livre de Kipling, les lecteurs découvriront ainsi progressivement au fil d’échanges avec ses interlocuteurs (et chasseurs!) qui est ce personnage aux airs d’Indiana Jones mâtiné de Corto Maltese. Sachant maintenir beaucoup de mystère en révélant juste ce qu’il faut pour nous titiller, le scénariste pose une structure quasi-parfaite sur son histoire, se payant le luxe d’une grande variété de décors, d’ambiances et nous abandonne juste quand il faut: sur la découverte du fantastique vaisseau…[...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/05/20/nautilus-1/
Certaines personnes sont particulièrement hostiles à la franc-maçonnerie qui a pourtant comme devise : liberté, égalité, fraternité. Chacun est bien entendu libre d'apprécier ou pas de telles valeurs entre rites anciens et modernité.
Les auteurs Didier Convard assisté par Denis Falque au dessin nous proposent de parcourir l'histoire de la franc-maçonnerie. Ce chapitre sera consacré à Hiram, l'architecte du temple de Salomon qui va connaître une fin atroce trahi par trois de ses compagnons. Il y a une origine à retrouver dans ces grands bâtisseurs qui ont conçues les pyramides et puis par la suite les cathédrales. Il y avait une certaine conception de la spiritualité qui habitait ces bâtisseurs.
Bref, je trouve qu'il est toujours utile de lever certains mystères qui entourent les francs- maçons qui ont traversé les âges jusqu'à nos jours. Je n'ai rien contre l'ouverture et la tolérance bien au contraire car ce sont des facteurs d'amélioration de la société. La BD en question traduit un récit rondement bien mené et qui remplit cet objectif.
Cette série reçoit en général tellement d'avis favorables, voire dithyrambiques, qu'une exigence certaine existe au moment d'en entamer la lecture. On s'attend à évoluer dans le sublime, le légendaire, l'ineffable, le cosmique, le divin... et, après avoir parcouru quelques pages de ce diptyque, on se retrouve plongé dans de l'honnête ouvrage d'artisan, du "ouais, c'est pas mal mais on n'est pas loin du tout venant quand même". On se rend bien vite compte qu'on n'est pas dans l'exceptionnel et que l'emballement promis n'arrivera sans doute pas.
J'aime bien le dessin de Boucq mais je ne lui prête pas l'admiration que d'autres lui accordent. Je trouve son graphisme, avec sa propension à évoluer vers la caricature, bien plus à son aise dans une série comme Jérôme Moucherot. Son trait colle alors parfaitement à l'univers proposé. Ici on est parfois dans un entre-deux qui à mon goût dessert la série.
D'autre part, je n'ai jamais été tout à fait emballé par les mises en couleur que Boucq réalise sur ses albums, et même si ici il y a des choses vraiment réussies sur ce plan, à d'autres moments le dessin y perd en intensité avec une utilisation peu convaincante de la couleur à cause d'effets de matière ratés ou d'association de teintes desservant le trait. De ce point de vue, il y a une réelle perte graphique due au changement de coloriste par rapport aux albums précédents.
Et puis graphiquement, je trouve que le personnage principal manque singulièrement de charisme. Cela donne l'impression qu'au moment du casting on s'est fourvoyé en confiant le rôle à un type qui n'a pas du tout le physique de son personnage. Un peu comme si on avait confié à Jean Lefèvre le rôle interprété par Clint Eastwood dans "Le bon, la brute et le truand".
Quant au scénario, s'il se suit avec un certain plaisir, ce n'est toutefois pas avec enthousiasme et frénésie, loin s'en faut.
Bref, voilà deux albums qui se lisent aussi facilement qu'ils s'oublient. On est quand même loin du chef d'œuvre annoncé.
note: 3/5
Cette série reçoit en général tellement d'avis favorables, voire dithyrambiques, qu'une exigence certaine existe au moment d'en entamer la lecture. On s'attend à évoluer dans le sublime, le légendaire, l'ineffable, le cosmique, le divin... et, après avoir parcouru quelques pages de ce diptyque, on se retrouve plongé dans de l'honnête ouvrage d'artisan, du "ouais, c'est pas mal mais on n'est pas loin du tout venant quand même". On se rend bien vite compte qu'on n'est pas dans l'exceptionnel et que l'emballement promis n'arrivera sans doute pas.
J'aime bien le dessin de Boucq mais je ne lui prête pas l'admiration que d'autres lui accordent. Je trouve son graphisme, avec sa propension à évoluer vers la caricature, bien plus à son aise dans une série comme Jérôme Moucherot. Son trait colle alors parfaitement à l'univers proposé. Ici on est parfois dans un entre-deux qui à mon goût dessert la série.
D'autre part, je n'ai jamais été tout à fait emballé par les mises en couleur que Boucq réalise sur ses albums, et même si ici il y a des choses vraiment réussies sur ce plan, à d'autres moments le dessin y perd en intensité avec une utilisation peu convaincante de la couleur à cause d'effets de matière ratés ou d'association de teintes desservant le trait. De ce point de vue, il y a une réelle perte graphique due au changement de coloriste par rapport aux albums précédents.
Et puis graphiquement, je trouve que le personnage principal manque singulièrement de charisme. Cela donne l'impression qu'au moment du casting on s'est fourvoyé en confiant le rôle à un type qui n'a pas du tout le physique de son personnage. Un peu comme si on avait confié à Jean Lefèvre le rôle interprété par Clint Eastwood dans "Le bon, la brute et le truand".
Quant au scénario, s'il se suit avec un certain plaisir, ce n'est toutefois pas avec enthousiasme et frénésie, loin s'en faut.
Bref, voilà deux albums qui se lisent aussi facilement qu'ils s'oublient. On est quand même loin du chef d'œuvre annoncé.
note: 2,5/5
Que les blasé(e)s aillent se rhabiller. Cet album part sur un scénario tout à fait original et le dessin est superbe. De la SF d’excellente qualité !
Puisqu’il faut sélectionner dans l’onglet du menu déroulant la manière dont l’on note une œuvre, je viens de relire le tome 1 et je confirme le 5/5. C’est un CHEF D’OEUVRE, n’ayons pas peur des mots.
J’avais été « surpris » par le tome 1 de cette série...
Ce tome 2 est MAGNIFIQUE. Philippe GAUCKLER s’est lâché avec des dessins superbes et une mise en page vraiment très agréable à suivre. Merci Philippe, c’est une vraie réussite !!!
Le tome GÉNIAL de la série : le dessin est stabilisé, les personnages mènent leur vie... L.’univers de Turf avance à son rythme pour notre plus grand plaisir. Celui des yeux et des dialogues (franchement surréalistes). Ce tome est juste un chef d’œuvre. Je ne m’en lasse vraiment pas.
Les éditions Tabou ont publié en l'espace d'un mois deux bandes dessinées," Les Arcanes de la Maison Fleury", au scénario solide et mystérieux", et "une journée bien remplie", récit beaucoup plus léger, mais ce récit mérite toutefois de s'y attarder.
Ici pas de surprise, la couverture annonce la couleur, ou plutôt les couleurs. L'auteur espagnol Juan SanMiguel s'amuse en effet au mélange des genres en nous proposant les aventures de la plantureuse rousse Rachel, de Clara, la black délurée et enfin de Kaori, une asiatique qui réserve des surprises au lecteur.
Les amateurs du genre ne seront pas déçus., le ton est donné dès la première page avec une scène de fellation. Pas de temps mort au cours de ces 48 pages, qui s'achèvent par une partouze SM, avec une dernière page amusante.
C'est bien dessinée, même si la poitrine de Rachel est furieusement imposante, tout comme la taille des sexes de hommes qui passent dans l'appartement de nos 3 colocataires.
Je regrette juste que l'auteur, malgré un talent indéniable au niveau du dessin, n'ait pas proposé un scénario moins basique.
Je pense que cet auteur a du potentiel pour nous offrir un album plus construit à l'avenir.
A suivre donc.
Avec ce deuxième opus d'une série qui en comptera trois, Thierry Dubois nous plonge dans une ambiance plus sombre, d'ailleurs j'ai préféré cet album au premier, qui plaçait déjà la barre assez haut.
Car nous plongeons ici dans le coeur de l'occupation, avec une description de la Résistance, vue au niveau local, avec ses différents réseaux que la France Libre veut réunifier. Il s'agit non seulement de la Résistance, menée par le Merlu, mais aussi la résistance passive .
Le ton est plus dramatique dans cet album, même si le running gag de l'explication de Colin sur l'explosion du berlier fait sourire. "Les routes du sang", titre de cet album, passent donc par les traitres, les héros anonymes mais aussi par la torture, et les collabos.
Si vous vous intéressez, comme moi à cette période trouble de l'histoire, lisez cette série. Ce second volume est encore plus prenant que le précédent.
Vivement le prochain pour connaitre le dénouement de cette histoire imaginée par Thierry Dubois.
L'aventure commence bien mal pour le principal protagoniste Walther Lurco. Il va cependant chercher à mener sa mission à terme voire plus si affinité...
Le scénario plutôt sombre tient en haleine. Comme dans les westerns, la vie ne pèse pas lourd. La psychologie des principaux protagonistes est aboutie.
Le dessin est efficace (peut-être pas assez puisque le dessinateur a été remplacé pour le 2nd tome pour un peu plus de couleur, perspective).
On trouve 4 pages de rappel historique qui feront découvrir aux Français moyens l'histoire des hussites.
J'ai du mal à comprendre pourquoi la série n'a pas décollé (6 tomes prévus au départ).
ENFIN! Celui qu'on attendait tous, Pirlouit, est là. Une bonne dynamique commence à se construire entre ce qui deviendra le duo qui deviendra le nom de la série.
Intrigue plus imaginative, apparition de l'humour, on apprécie déjà le nouveau duo bien que ça reste le tout début de leur amitié et qu'il faudra attendre les tomes suivants pour que celle-ci soit bien ficelée.
Le dessin s'améliore aussi par rapport aux tomes précédents et l'on apprécie aussi bien l'histoire que le style.
Intrigue assez basique mais plaisante pour ceux qui aiment passer un bon moment.
Un style de dessin améliorable mais par la suite, les autres albums seront bien plus jolis.
Plus d'action que dans le précédent et un peu plus de suspense aussi.
Ceci sera le dernier album de Johan en solo car Pirlouit apparaîtra au tome suivant. On se languit
J'ai découvert cette série presque par hasard, en lisant un sujet lui étant dédié sur le forum de bdgest. J'avoue être passé complétement à côté de sa sortie en 2020.
J'ai vite réparé cet oubli, en trouvant chez mon libraire l'édition canalbd limitée à 1000 exemplaires. Il faut avouer qu'il s'agit d'un bel objet éditorial avec le nom de la série étrangement en retrait sur la couverture et un 2ème plat de couverture qui me rappelle les anciennes bd (avec le rappel des titres déjà parus).
Après ces considérations de collectionneur, qu'en est-il de cet album?
Certes le thème de l'exode a souvent été évoqué récemment dans la bd (rappelons nous d'Emile Bravo, avec sa vision de Spirou - d'ailleurs un clin d’œil y est fait page 27- ou ,encore "comment faire fortune en juin 40" d'Astier et Dorison), mais là, nous sommes rapidement plongé dans l'ambiance du désastre de mai 40.
Nous suivons donc les aventures du sergent Colin (colin....merlu...vous avez fait le rapprochement? ,non? attendez de lire le tome 2 alors...), rendu à la vie civile, suite à son évasion. Bref, tout au long de ce volume, nous assistons à la vie des petites gens, des anonymes sous l'occupation, qui peu à peu vont s'engager dans la résistance, par des actes presque anodins
C'est bien observé, et même si les personnages sont assez caricaturaux (le jeune fougueux, le père pétainiste , l'ami juif , le pro-allemand, sans oublier l'amoureuse de service), on lit cet album avec un grand plaisir.
Le dessin de Jérôme Phalippou sied parfaitement à cette histoire, à tel point que j'ai envie de découvrir d'autres albums de ce dessinateur .
Un scénario certes traditionnel servi par un dessin classique, mais qui s'achève sur une page qui ne demande qu'à découvrir le tome 2, bref un très bel album.
Je remercie les participants du forum dédié à cet album de m'avoir fait découvrir cette série, prévue en 3 volumes, et qui va rejoindre mes incontournables de mon immense bibliothèque.
Une bonne série qui se balade dans des époques qui n'ont pas vraiment étaient explorés dans la BD, une ambiance qui nous retient On sent qu'il y a vraiment une autre façon de fabriquer des histoires.
Tamia Baudouin et Béatrice Bottet revisitent les contes de Perrault et leur redonnent leur sens originel. Magnifié par le dessin et les couleurs de Tamia Baudouin... un régal !
Après un premier tome moderne et rafraîchissant, cette suite a répondu à mes attentes.
Batman se retrouve confronté au terrible Sphinx dans un récit aux allures de thriller.
Les dessins de Gary Frank sont sublimes. L'encrage et notamment les jeux ombres/lumières sont remarquables.
Le troisième tome devrait enfin voir le jour fin 2021/ début 2022 pour clôturer cette trilogie qui, je l'espère, rencontrera un jour le succès qu'elle mérite. En attendant, je vous conseille vivement de dévorer ces deux premiers tomes qui sont de véritables coups de coeur pour moi.
Faire d'un de ces crétins qui enlaidissent les murs de nos villes et villages le héros d'une BD, c'est trop pour moi.
Mais ce n'est pas la seule raison qui m'incite à ne pas encenser cet album. le dessin est correct, mais le sujet n'est pas très intéressant. La sauce n'a pas pris, me concernant.
Drôle de choix de la part de Dupuis de publier ça...
Cet éditeur n'est plus ce qu'il a été.
Le diabolique Monsieur Choc envisage de dérober plusieurs chefs d'oeuvres au Louvre. TIF ET TONDU vont tenter de l'en empêcher.
Une aventure pas très passionnante, malgré la présence de Choc. C'est d'ailleurs l'un des albums de la série où le génie maléfique de ce personnage est le plus évident : tous ses stratagèmes sont plus ingénieux et machiavéliques que jamais, au point que nos héros sont constamment bernés et totalement largués du début à la fin de l'album.
TIF ET TONDU sont invités sur la Côte d'Azur par un éditeur parisien qui souhaite les rencontrer pour publier leurs aventures. Mais en arrivant à sa villa, ils trouvent celle-ci déserte. Bientôt tout un tas de phénomènes étranges apparaissent. Que signifient tous ces mystères ?
Album agréable à lire, qui bénéficie d'une bonne ambiance, un peu inquiétante, et d'un scénario très prenant. La première partie de l'album, pleine de mystères, est meilleure que la seconde, un peu plus convenue. Mention spéciale aussi pour les décors méditerranéens de Will extrêmement réussis, qui créent un cadre d'aventures très agréable.
N’étant ni fan, ni connaisseur de l’univers de Spirou, j’ai lu cet album sans grandes références à l’original. Et j’ai beaucoup aimé.
Je dois reconnaître que ce Spirou « adulte » en jean, t-shirt et lunettes me parle d’avantage que le petit groom traditionnel.
Cote dessin, rien à dire, c’est parfait.
Côté scénario, cette histoire ne laisse pas insensible et appelle à la réflexion tant elle est ponctuée de symboles ou de paraboles.
Dommage que certains n’aient pas saisi le lien entre l’histoire principale et l’histoire des champignons noirs.
Un petit indice ? Méditez sur le dessin de l’okapi blanc que Fauvette offre à Spirou...
En tant que fan de Valerian et, à condition de ne pas chercher à révolutionner l’univers créé par Christin et Mézières, c’est une excellente reprise. La modernisation est parfaite tant au niveau scénario que dessin. L’aficionado de la série d’origine y retrouvera tous les ingrédients de base: humour, personnages pittoresques déjà connus, scénario à implications spatio-temporelles où l’existence de la Terre est en jeu, une Laureline aussi craquante que l’originale et un Valerian parfois dépassé par les contingences matérielles.
Pour un one-shot « hommage », c’est parfait.
Nous avons un titre qui se situe dans l'univers du sulfureux Sunstone. Cependant, cela concernera ici surtout les couples hétéro qui peuvent se livrer à d'étranges expériences comme l'échangisme. Bref, c'est pour un public toujours aussi averti.
Rien à redire sur un esthétisme et un graphisme quasiment impeccable. Les corps sont de toute beauté ainsi que ce dessin réaliste que j'aime bien. J'ai éprouvé une certaine fascination sur le plan de la forme.
Sinon, j'ai bien aimé le fait qu'après une introduction qui nous raconte la rencontre plus ou moins romantique de ce couple, on aura droit à voir l'après ce qui n'est parfois pas très réjouissant.
C'est le thème de l'usure du couple et des choses qu'il faut faire pour se sortir de cette routine et retrouver la passion perdue.
ce livre est indispensable pour les grands fan de Franquin, malgré le peu qu'il en reste on arrive encore à en trouver, mais à un certain prix, mais le contenu est au rendez-vous, c'est un livre très long à lire mais qui nous apprend véritablement beaucoup de choses sur lui, les conditions de travail, sont ressenties, l'époque... et il repasse chaque BD qu'il a fait page par page. je conseille vraiment d'avoir lu intégralement toute ces BD et d'avoir lu "Franquin la chronologie d'une œuvre" pour un rappelle. c'est la perle que chaque fan de l'art de Franquin se doit se lire.
Dans la lignée des tomes précédents, un album qui nous transporte dans une ambiance toujours aussi oppressante , on se délecte des aventures et du destin d’Elric, dessin et écriture toujours aussi réussis, un must de la dark fantasy qui ne faiblit pas
Une très très belle surprise, un superbe polar dans les années troubles du Franquisme espagnol, On se laisse porter par une narration fluide, un découpage structuré magnifié par le dessin et les couleurs de Teresa VALERO, scénario soigné, qui prend son temps et ne vous lâche pas avant de vous amener à bon port. Un des coups de cœur de ce début d’année
On a beau s’y attendre, on est emporté une nouvelle fois par la qualité de la série. Encore au dessus des tomes précédents - c’est dire - un tourbillon onirique, historique, dramatique, … la finesse du scénario, la délicatesse de l’écriture et l’à propos du dessin avec une mention spéciale pour les couleurs…. On est touché par la sensibilité qui se dégage de l’album, que l’on referme orphelin …
Ayant bien apprécié ma lecture du premier cycle de l’Épervier, j’ai découvert que Pellerin, en digne héritier de Charlier qui l’avait fait pour Blueberry (en encore plus réaliste), avait inventé toute une biographie pour son personnage.
J’ai donc fait l’acquisition de ces « Archives secrètes » et les ai lu avant d’entamer le second cycle.
Et je dois dire que ces Archives sont une très belle réalisation. Déjà, plus de 60 illustrations et près de 12 pages de BD inédites parsèment l’ouvrage, dont le rédactionnel se veut assez encyclopédique. Ensuite, le récit est très bien écrit et alterne des explications sur l’histoire de L’Épervier et sur l’Histoire réelle.
Ainsi, aux côtés du récit biographique imaginé par Pellerin pour Yann de Kermeur, des historiens, amis de l’auteur, offrent des encarts très universitaires et agréables sur divers éléments (notamment des explications de Yannick Le Roux sur les Jésuites et sur la Guyane coloniale de l’époque qui sont de grande qualité).
S’il est vrai que le propos très feuilletonesque devient plus « sérieux » et informatif au fur et à mesure, on gagne en réalisme ce que l’on perd en intensité dramatique. C’est bien le seul bémol que je mettrais.
En tout cas je conseille à tous les lecteurs de la série de s’immerger dans cet ouvrage entre leurs lectures des 2 cycles, tant ce livre offre des éléments qui serviront pour la suite des aventures de l’Épervier !
En dévorant les intégrales Barbe-Rouge, j'ai découvert que Patrice Pellerin, auteur de l'Épervier, avait prévu un nouvel épisode du célèbre pirate... avant de le transformer en sa propre série, avec son propre héros.
J'ai donc décidé de m'intéresser à cet Épervier, que je ne connaissais pas (ou du moins que de nom, déjà vu dans la bibliothèque paternelle durant mon enfance).
Et je dois dire qu'en grand fan de Barbe-Rouge et de manière générale des feuilletons à la Charlier, je n'ai pu qu'apprécier cette splendide série, digne des meilleurs récits produits durant les siècles passés.
Quelques points forts ressortent particulièrement :
- Des graphismes ultra-réalistes, aidés par des découpages très bien réfléchis. Tout est millimétré, il n'y aucune fausse note, aucune erreur. On sent les embruns de la Bretagne puis la chaleur et l'humidité de la Guyane.
- D'ailleurs, cette idée de déplacer progressivement le récit et l'histoire de la Bretagne vers la Guyane est très bien réalisée et amène un vrai plus. Surtout que cela nous permet de découvrir au fur et à mesure le passé du héros, qui a vécu une partie de son enfance en Amérique.
- Un travail de recherche historique monumental pour une série BD. Certes le temps de parution fut long entre chaque tome à l'époque (et encore aujourd'hui pour le nouveau cycle en cours), mais cela vaut le coup. C'est à ce prix que Patrice Pellerin nous offre un réalisme terrible, tant au niveau des graphismes que du scénario.
Comme dit précédemment, on s'immerge complètement dans la Bretagne puis dans la Guyane.
- Le personnage de Yann de Kermeur/L'Épervier est à la fois mystérieux et charismatique, entouré de personnages secondaires intéressants et attachants (Main de Fer, Comtesse de Kermellec, etc.).
Je suis conscient que ce genre de récit, très construit et réaliste, puisse rebuter ceux qui attendent un simple divertissement, facile à lire. C'est vrai qu'il faut être bien concentré pour s'immerger dans cette histoire.
D'ailleurs, au début du tome 1, j'ai eu du mal à me mettre réellement dedans, l'histoire évoluant sur un faux-rythme, les personnages étant difficiles à différencier au niveau des visages.
Mais si l'on réussit à poursuivre l'immersion, c'est un vrai régal, tout se met en place et se termine de manière très cohérente et très intéressante.
Un vrai récit de qualité, qui mérite sa place parmi les grands classiques du feuilleton d'aventure et du romanesque.
un univers décalé où un poulpe parlant contrôle un zombie (le Gérard du titre). Et quand je dis "parlant", il parle, le Ludwig ! Il monologue tout du long (ses interlocuteurs principaux étant le zombie, un pigeon et un canasson). Plus des humains non zombies (que le poulpe ne semble pas capable de différencier des zombies), mais là, bizarrement, il n'arrivent pas à s'entendre.
Parallèlement au poulpe (qui cherche à retrouver un docteur), on suit l'histoire du docteur, justement, et de sa femme.
C'est plutôt amusant dans les dialogues, mais un peu trop surréaliste ! Du coup, c'est confus, on ne sait pas bien où on va. Et les dessins en noir et blanc n'aident pas (quelques planches sont difficiles à comprendre). Bref, impression très mitigée pour ma part. A voir au tome 2...
Encore un bon petit album, bien drôle et joliment dessiné (avec quelques trouvailles graphiques astucieuses tout à fait réjouissantes, comme dans la manière d'agencer les cases par exemple). Le scénario est amusant et bien tourné, même si Astrid est quelque peu mise au second plan dans cet opus au profit du Yéti, qui est le véritable héros de cet épisode (et dont la personnalité est tout à fait savoureuse !).
Déjà Plantu n'a jamais été très drôle.
Mais avec le temps et l'oubli de l'urgence d'une actualité éphémère, il ne l'est plus. Restent quelques caricatures bien troussées et le plaisir nostalgique de se promener dans les temps anciens de la première cohabitation et de la fin de la guerre froide. Bof.
J'ai souri trois fois.
« Superman, l’homme d’acier 2 » est un ouvrage de très bonne qualité.
Les dessins de Byrne sont exceptionnels, ceux de Ordway très bons.
Superman affronte des menaces diverses, que ce soit sous la forme d’ennemis usant d’armes technologiques complexes, ou bien manipulant des sources d’énergie d’origine mystique ou cosmique comme Darkseid et ses fameux rayons oméga.
L’épopée sur Apokolips avec le redoutable Darkseid, qui présente quelques similarités avec le Thanos du monde Marvel est à mes yeux le point culminant de ce récit.
Même si je trouve le personnage de Superman à la base trop lisse et trop puissant, je dois avouer ne pas avoir été déçu par la prestation de Byrne qui au milieu des années 80 bascula donc avec succès du monde Marvel à celui de DC.
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Malgré son menu alléchant, « Wolverine, Punisher, 1. Révélation » est loin d’atteindre toutes ses promesses et laisse véritablement le lecteur sur sa faim.
Le graphisme de Pat Lee trop élégant et glacé avec une dominance de teints bleutés ou verts, paraît impropre à des personnages aussi virils et violents que Wolverine et que le Punisher.
La grande nouveauté de cette histoire est l’évolution du Punisher, qui accède via ses nouveaux pouvoirs à un statut de super héros usant d’armes d’origine mystique ou d’étonnantes facultés de psychométrie ou de cicatrisation comparables à celle de Wolverine.
En quête de rédemption, le Punisher si il gagne en puissance, perd donc le coté tueur implacable et mauvais garçon qui faisait finalement pratiquement son plus grand attrait.
Wolverine en revanche est égal à lui même, féroce, courageux, teigneux et doté d’une certaine forme de morale mais ceci ne parvient pas à sauver tout à fait ce thriller religioso-technologique apocalyptique qui peine finalement à convaincre.
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A l'heure actuelle, c'est mon album préféré et je ne comprend pas pourquoi c'est le moins apprécié de la série.
On a une jolie petite adaptation en BD du mythe de La Nuit sur le Mont-Chauve qui, loin d'être diabolisé, devient un refuge pour nos sorciers malmenés par la société
Le fait d'avoir créé une histoire avec pour personnages centraux des gentilles sorcières qui ne se laissent pas démonter par un méchant sorcier qui veut s'approprier leurs pouvoirs tout en leur donnant une réputation macabre auprès des gens quand ça l'arrange est très bien pensé.
Ca change des albums où les femmes sont soit des mégères repoussantes qui castrent métaphoriquement les hommes, soit des figurantes passives, soit des demoiselles en détresse puisqu'on a des femmes intelligentes méprisées par les hommes (seuls des hommes les pourchassent par bêtise et par peur) ajouté une critique de l'église ridiculisée qui juge que tout ce qu'elle ne comprend pas est forcément maléfique (d'autant plus que les femmes ne sont pas les seules victimes vu que Johan et Pirlouit seront aussi pris pour des sorciers. Spécialement Pirlouit vu que Biquette sera prise pour un bouc animal du diable)
Contrairement à ce qu'on peut penser, Johan et Pirlouit ne sont pas au second plan vu le nombre de personnages: ils agissent non pas POUR les sorcières mais AVEC elles puisque épées et sortilèges sont combinés aussi bien pour l'attaque que la défense.
Pirlouit est toujours aussi drôle: peureux, râleur, tombant sous le charme de la première dame qu'il voit...tout en devenant la victime préférée d'une sorcière susceptible (passages qui m'ont fait le plus rire)
Seuls bémols, la présence des Schtroumpfs; certes, ils sont plutôt bien amenés scénaristiqument mais n'y feront pas grand-chose à part être là pour les fans des petits êtres bleus. On sent que l'auteur voulait jouer sur la popularité de ces derniers pour les ventes de cet album comme lors du début de la fin de Johan et Pirlouit où les Schtroumpfs étaient réclamés sans arrêt jusqu'à avoir leur propre série.
Au moins, la présence des Schtroumpfs, dans ce qui avait été les derniers albums de Johan et Pirlouit pendant un temps à cette époque, était justifiée par les histoires (la création des flûtes à six schtroumpfs, enjeu scénaristique pour Johan et Pirlouit quand il faut les sauver, aider des personnages en danger victime de sortilèges...). Ici rien, juste une présence qui n'amènera rien dans l'histoire.
De plus, l'album va trop vite et les péripéties s'enchainent un peu trop rapidement au point que, parfois, on a pas le temps de souffler contrairement à d'autres albums où il y avait des pauses. Dix pages de plus auraient été les bienvenues.
Heureusement que les Schtroumpfs ne reviendront pas dans l'album suivant (qui sera le dernier vu que plus aucun album n'a été publié depuis vingt ans. Oula, ça fait beaucoup!)
Vraiment, ne vous fiez pas aux mauvaises notes qu'on voit sur Internet et LISEZ CET ALBUM! (moi, ça fait déjà trois fois) Vous passerez un bon moment.
Les bons sentiments ne font pas toujours les bons albums de BD.
Surtout quand le propos est mensonger.
J'ai été attiré par le dessin et l'ambiance vacance un peu "vintage", nostalgique des campings d'autrefois, période années 70-80, avant que les campings ne deviennent des complexes hôteliers, avec bungalow, attractions aquatiques, restaurants, aires de jeux, activités de groupe, etc...
Sauf que l'histoire se déroule de nos jours, avec les téléphones portables, mais qui sont peu utilisés finalement. Cet anachronisme partiel déçoit un peu.
Mais c'est surtout la lecture de l'histoire, d'abord sympathique et bien observée, qui déçoit le plus.
Parce que le propos, c'est finalement de nous faire accepter, une fois de plus, comme dans toute bonne tyrannie de la pensée qui se respecte, que l'immigration est une chance, et pas un danger (pour notre société, notre économie, notre système de redistribution, notre système de santé, etc...), et que nous sommes vraiment des salauds si nous la refusons.
Mon fils, qui a lu ce livre, a conservé cette explication mensongère donnée dans le livre sur les motivations des personnes qui immigrent : "des gens qui fuient leur pays en guerre".
Ah bon ?
J'ignorais que l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la quasi-totalité de l'Afrique noire, la Chine, la Roumanie, (entre autre) étaient en guerre...
Des propos imbéciles pour une histoire sympathique. Dommage.
Voici un auteur que j'aimais timidement au début de sa carrière mais que j'ai fini par apprécié de plus en plus car il s'est véritablement bonifié avec le temps. Bref, c'est comme un bon vin que l'on déguste quand il a pris un peu d'âge.
Pour autant, il croit être un has-been notamment dans sa relation avec son fils Antoine qu'il emmène en vacances sur une île au large de Madagascar pour y vivre une curieuse expérience de rapprochement avec la nature. En effet, il s'agit de s'isoler de la technologie et vivre l'aventure d'un naufragé volontaire sur une petite île au bout du monde.
J'ai aimé les anecdotes et certaines réflexions personnelles également qui me rapproche avec ce père de famille vieillissant. C'est le genre d'autobiographie que j'aime bien lire car c'est loin d'être ennuyeux, bien au contraire ! Il a un regard acéré qui me parle parfois.
Pour la petite histoire, c'est la seconde fois en moins d'une semaine que j’entends parler du chanteur perdu à savoir Jean-Claude Rémy qui s'est exilé sur une île après avoir connu un succès d'estime au niveau de la chanson dans les années 70. Voir ma précédente critique « Sur la vie de ma mère ». Il faut dire que l'auteur Tronchet a réitéré par rapport à une nouvelle BD qui lui est entièrement consacrée et que je n'ai pas encore lu.
Le thème principal se situe dans l'inquiétude paternel par rapport à un adolescent de 13 ans qui a bien grandi et qui s'émancipe petit à petit pour vivre pleinement. Le fils qui était un enfant va devenir un homme. C'est parfois touchant par moment.
Pour le reste, Robinson et fils est un beau travail réalisé dans le style des carnets de voyage que j'aime bien entre humour et dérision mais sur un fond humain non négligeable. Du même auteur, il y a eu « Vertiges de Quito » qui vaut aussi une bonne lecture. Humour et exotisme seront au rendez-vous !
Cette édition a également une colonne vertébrale jaune blanc
J’ai une édition L-2985 Luxembourg
92-823-1666-1
9789282316665
Desert du Mojave. La Frontière des Grands Espaces. Dans son ranch isolé, Teddy Ted n’est plus que l’ombre de lui-même, vieux cowboy fatigué, presque lassé de la vie, qui semble accomplir les gestes quotidiens avec un sorte d’automatisme vain. Tous les jours, il prend son cheval et s’éloigne au milieu de nulle part. Il semble attendre… Mais attendre quoi ? Un jour débarque une jeune fille blessée, pourchassée par les adjoints du shérif. Teddy S’interpose, la sauve, l’emmène chez lui. Elle se nomme April Johnson, et elle va réveiller des souvenirs douloureux chez le vieil homme. Une dernière chevauchée s’impose pour être en paix avec lui-même, et tourner la page.
Créée en 1963 par le scénariste Jacques Kamb et dessinée par Yves Roy, avant d’être reprise par Roger Lécureux et Gérald Forton (le nom du personnage est une allitération inspirée du Lucky Luke), la série des Teddy Ted est parue chez Vaillant en 1963 puis en chez Pif entre 1972 et 1975. Elle est récitée en intégralité chez Hibou grâce à la passion de l’éditeur. Ici, une page se tourne avec la dixième aventure. Un peu à la façon de L’aventure Immobile présentant Blake et Mortimer vieillissant, Gérald Forton, le crayon toujours aussi impressionnant à ses 90 ans, nous livre un western crépusculaire, une fin d’époque, un Unforgiven de Clint Eastwood sur papier. Teddy Ted n’est plus le fringant cowboy aux yeux clairs qu’il a été, c’est une homme meurtri, hanté par ses souvenirs. À l’encrage, exercice difficile, on retrouve Philippe Cottarel, qui prend le parti osé d’un trait beaucoup plus épais, plus sombre, d’une nécessité impérieuse, crépusculaire comme la vie du héros, contrastant avec celui plus fin marquant les souvenirs de Teddy comme dans un rêve. Pari réussi, qui colle au mieux à l’atmosphère d’abord empreinte de nostalgie, puis glauque dans le ville de Deadstone avec un ultime gunfight comme dans tout western qui se respecte. Nous ne sommes pas dans un monde de beauté, la réalité est là, crue, violente. Là encore, la comparaison avec le film de Clint Eastwood est évidente, avec ses couleurs sombres et saturées, et son atmosphère poisseuse et détrempée. On en vient presque à se dire « déjà » lorsqu’on referme l’album, en se disant qu’on aurait bien chevauché encore avec Teddy dans sa dernière aventure à la nostalgie poignante.
Foin de yakuza ! Dégagez, les kamis ! Haro sur les petites culottes des écolières !
Un manga très particulier, qui fait la part belle aux émotions des protagonistes.
Au sein d'une chorale d'école, un jeune avec une voix d'ange, chanteur prodige et synesthète, perçoit les sons et la musique avec tous ses sens. On suit les pérégrinations (émotionnelles) de tout ce petit monde. On remarque au passage que les adultes, avec parfois leurs faiblesses, sont traités avec compassion.
La particularité de cette série est de représenter la musique, et les états d'âme, de façon très prenante. Ce qui peut ressembler à des excès du pinceau est un tour de force graphique qui stimule notre sens visuel et parvient à nous faire ressentir le vécu intime des acteurs...
Vraiment très particulier ! On se laisse subjuguer par ce long fleuve, pas si tranquille.
Magnifique ouvrage d'une grande qualité graphique et d'un onirisme qui rend un bel hommage au roman de Barjavel.
Alerte coup de coeur pour ce comics retraçant les origines de Batman !
"Batman Terre-Un" est un indispensable pour plusieurs raisons :
- Tout d'abord, c'est un récit hors continuité. Il peut donc être lu par tout lecteur souhaitant se lancer dans les comics. Nous sommes plongés dans un univers qui réinvente les origines du chevalier noir.
- Ensuite, le scénario est parfaitement écrit (nul besoin de respecté le passé de tel ou tel personnage). Ici tout est réinventé et nous partons de zéro.
- Les dessins de Gary Franck sont divins. Il s'agit d'un des meilleurs dessinateurs à mon goût.
Je ne peux que vous conseiller de foncer sur ce récit qui est vraiment idéal pour les amoureux du Batman, surtout si vous débutez dans le vaste univers des comics. Pour ma part, je fonce découvrir le tome 2.
Comment ne pas faire le parallèle avec la série Le Tueur de Luc Jacamon et Matz, publiée également chez Casterman, dans la collection "ligne rouge" ? Même si le thème est différent, on ne peut que faire allusion à cette formidable série à la lecture de "Malone".
J'ai été vraiment bluffé par ce premier numéro de ce diptyque. Ce premier opus alterne sans cesse scènes bavardes (voire très bavardes), et scènes muettes.
Nous suivons le parcours d'un tueur cynique et froid, que l'aspect souvent silencieux de certaines pages, rend encore plus mystérieux.
Je déplore pourtant certains effets de style à la "matrix" (voir page 16 ) qui n'apporte rien à l'histoire et font plus sourire qu'autre chose, atténuant ainsi le côté spectaculaire de l'intrigue.
Le scénario de Michel Rio repose essentiellement sur le personnage du tueur (dont on ne connaît même pas le nom tout au long de cet épisode); élément assez paradoxal pour une série qui s'intitule "Malone", du nom du commissaire divisionnaire chargé de l'enquête, que l'on découvre seulement à la fin de l'album.
J'ai apprécié la maîtrise scénaristique mettant en évidence le sang froid de ce tueur, sans état d'âme et calculateur.
Convaincu par cette série, j'en conseille évidemment la lecture.
C'est domage, je reste sur mon impression que les HS aurait du être un et un seul tome. L'histoire est gachée par le sentiment d'être utiliser comme une vache a lait.
C'est une œuvre comme je les aime à savoir une histoire personnelle pour raconter son enfance, sa famille et en l'occurence la vie de sa mère la belle Jeanne. L'auteur Alain Remy (fils du chanteur perdu Jean-Claude Remy) vient de la perdre et il a beaucoup de peine.
Cette œuvre va lui servir de maintenir sa mémoire et sans doute de faire son travail de deuil. Il faut avoir vécu l'absence prématurée d'une maman pour comprendre véritablement ce sentiment de désarroi.
Cette jeune femme décide de quitter son Jura natale et rurale dans les années 70 après l'expérience d'un mariage forcée par ses parents. Suite à une fausse couche et un divorce expresse, elle va mettre le cap sur le Maroc où elle va faire connaissance du véritable amour puis par la suite élever seule ses deux enfants puis partir à Haïti, la Réunion, le Mali etc... En effet, cette femme libre avait la bougeotte facile.
Une grande partie de ce livre est consacrée au Maroc essentiellement et notamment à la ville de Tanger peu connu des touristes. Certes, il y aura également un chapitre entier consacré à Haïti avec sa dictature et ses sinistres Tontons Macoutes.
J'aime bien ces récits où il est questrion de faire partager son expérience de français expatriés à l'étranger aux quatre coins du monde. C'est toujours un regard un peu différent et loin des cartes postales ou des préjugés. Les différentes anecdotes racontées tout en pudeur sont plutôt interressantes car variées.
Il y a des thèmes abordés qui font réfléchir sur le sens de la vie et des priorités que l'on accorde ou pas. Le propos m'a paru souvent très juste et non décalé.
C'est un excellent album que je recommande si on a envie de se plonger dans la vie de famille et ses sombres secrets. C'est parfois drôle, parfois émouvant comme la vie. Un beau témoignage et un bel hommage à une maman trop tôt disparue.
3 octobre 1942. Dispensaire de Trulo.
Hans Rader, pilote de Focke Wulf, est un nazi pur et dur. Petit problème pour lui, par une nuit d’orage, il se retrouve dans le corps du lieutenant de l’US AIR FORCE, James O’Brady. A l’hôpital où il passe des tests, il intrigue le médecin qui le suit, d’autant qu’il fait des cauchemars en allemand. Son cousin, a une explication très simple. James a vécu en Allemagne et y a même participé aux Jeux olympiques. Il avait une liaison avec une jeune allemande, une pure nazie, et cela s’est terminé par une douloureuse rupture. De retour à sa base, « ses camarades » le trouvent fort changé, irascible, solitaire, très loin du charmant garçon qu’ils connaissaient avant l’accident.
Pendant ce temps, le père de James est en Espagne occupé à trouver des ressources naturelles pour aider les nazis. Il a trahi son pays, plongeant sa famille dans le déshonneur et la ruine…
Critique :
Mais que voilà une étrange série puisque deux équipes travaillent en parallèle. D’un côté, nous avons Wallace et Julien Camp pour Eagle, et de l’autre, Patrice Buendia et Damien Andrieu pour Adler.
JG Wallace (ou simplement Wallace), de son vrai nom Stéphane Carpentier, transforme le charmant James en une belle crapule depuis que son corps est habité par un nazi pur jus qui tente de comprendre ce qu’il fait là. Les rebondissements sont multiples et donnent envie de savoir comment tout cela va se terminer…
Au dessin, Julien Camp s’en sort très bien, en particulier dès qu’il s’agit de dessiner des avions.
Il est vivement recommandé de lire les deux séries en parallèle, encore que rien n’empêche de lire Adler d’un côté et Eagle de l’autre.
Un trés bon space opera.
Les agents de l'ODI (Caleb Swany et Mézoké Izzua) font tout ce qu'ils peuvent pour permettre au Terriens d'intégrer la Confédération. Cependant de nombreux conflits essaiment et des puissances hostiles aux accords semblent impliquées...
Le scénario (psychologie, politique), les nombreux personnages, le dessin sont vraiment travaillés. Les scènes d'action sont fluides.
Cette série BD mériterait d'être adaptée (cinéma, série d'animation).
Pas facile pour un homme persuadé d’être James O’Brady, pilote de l’Air Force, de se réveiller dans un hôpital allemand en France dans le corps de l’as allemand, Hans Raeder. Encore moins facile pour son esprit d’accepter d’être ce salaud car Hans Raeder a menti et trahi tout le monde.
Deux pilotes viennent le voir à l’hôpital. Il ne dit rien. Il regarde par la fenêtre. Puis, un seul vient encore lui rendre visite. Un beau jour, il apprend que s’il ne sort pas de son mutisme et ne reprend pas sa place d’ as de la chasse, il sera muté sur le front de l’Est… comme fantassin !
Critique :
Patrice Buendia propose un scénario des plus originaux. Deux pilotes, l’un de bombardier B-17, l’autre de chasseur Focke Wulf 190 se croisent dans le ciel en plein orage. Par un mystère inexplicable, l’esprit des deux pilotes se retrouve dans le corps de l’autre. Comment réagir quand on devient ce que l’on déteste le plus sans se trahir ? Comment accepter d’être un salaud nazi de la pire espèce ? Le nouveau Raeder n’a pas d’autre choix que d’endosser son rôle en essayant de corriger les méfaits du vrai Raeder, en commençant par sa mère et la femme juive qu’il aime et qui vit recluse et cachée pour ne pas subir le sort de tout juif dans une Allemagne peuplée de nazis.
Dans le premier tome, j’avais été déçu par les dessins de Damien Andrieu. Les personnages avaient tendance à se ressembler tous. J’avoue avoir été séduit par les progrès du dessinateur très visibles dans ce deuxième tome. Quant aux scènes aériennes, elles sont de toute beauté.
Il convient de lire en parallèle ce tome 2 d’Adler avec le tome 2 d’Eagle.
Trois histoires de Corto qui s'enchaînent et se passent en Amérique du Sud du Surinam au Brésil en passant par la Guyane. Pratt au sommet de son art dans sa capacité à faire de beaux dessins à nous raconter des récits fluides de Corto Maltese. De plus il introduit des personnages et des mythes qui réapparaitront plus tard (Bouche dorée, Mu par exemple). Un seul regret, je trouve la mise en couleur pas au niveau du reste, peut être est-ce du à l'absence de dégradés ou à la comparaison avec ses magnifiques aquarelles. Mais on prend un grand plaisir à lir cette bande dessinée. C'est l'essentiel!
Meilleure lecture depuis ce début d'année et de loin.
Quelle claque ! Je me suis littéralement fait happer par cette envoûtante histoire sur fond de la plus magique de toutes les villes ! Paris !
La transmission, l'apprentissage... un bien joli voyage initiatique qui nous emporte au-delà de toute réalité sensorielle.
Une vraie pépite, un ovni dans le décor actuel de la bande dessinée et ça fait du bien de voir que de grands éditeurs proposent autre chose que du mainstream !
Il n'y avait qu'Olivier Ledroit pour faire une telle proposition.
Je mets clairement cet album dans mon Hall of Fame tous albums et auteurs confondus. Cela faisait plus de 20 ans qu'une de ses propositions ne m'avait pas autant touché ! Un réel plaisir de lecture !
« Joker » est une bande dessinée pour adultes, d’une grande violence, fortement déconseillée aux âmes sensibles.
Le dessin de Berjemo est superbe, à la fois soigné et d’une noirceur sans limite.
Personnage principal du récit, le Joker se montre tel que dans le film « The Dark knight », brillant, imprévisible, impitoyable mais semble toutefois poursuivre un but plus logique que dans le film ou il se révèle un agent du chaos plus qu’un criminel organisé.
J’ai trouvé l’idée d’une narration par un second couteau entrant dans une spirale tout d’abord enivrante puis ou tout finira par lui échapper extrêmement intéressante.
L’intervention de Batman, bien que tardive montre bien qu’il est le dernier rempart assez solide pour enrayer la terrible mécanique de destruction enclenchée par le Joker.
« Joker » est une œuvre impressionnante, âpre, dure et sans concession qui malgré ses qualités évidentes demeurera toutefois moins passionnante que les films de Nolan ou Philipps.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/joker-brian-azzarello-lee-berjemo.html
[...] on laisse de soi-même dans tout ce que l'on fait, que ce soit raté ou réussi [...]
Georges-Edmond, fils du très réputé et mondialement demandé architecte Jules-Fabien d’Eyquerre est un grand rêveur. Il s’imagine voyageant partout à travers le monde et vivant mille et une aventures. Aussi est-il très contrarié quand il expose ses projets à ses parents. « Non, mon fils ! Tu es fils d’architecte, et architecte tu seras ! »
Décidé malgré tout à s’en aller sachant que l’aventure l’attenda au coin de la rue, il part. Sans un bagage. Sans un sou. Bon, ben, après cinq jours, retour à la case départ… Avec pour obligation d’étudier l’architecture auprès des meilleurs professeurs. Georges-Edmond ne dessinera qu’un immeuble, « La Maison qui rêvait »…
Critique :
Me promenant dans ma librairie BD favorite, mon regard fut attiré par ce curieux album d’un petit format, aux couleurs lumineuses et aux dessins ô combien sympathiques ! A acheter impérativement !
Je n’avais jamais entendu parler de Max Braslavsky, artiste complet, à la fois auteur, dessinateur et coloriste, ayant travaillé pour les studios Disney. C’est aussi un grand poète et un rêveur qui nous transporte dans des univers riches et variés au travers d’une singulière maison puisqu’ « aucune fenêtre ne s’alignait sur les autres et on eût été bien en peine d’en compter les étages. » Et ce ne sont là que quelques-unes de ses caractéristiques surprenantes. Cette maison a sa propre existence et est capable de se transporter partout sur Terre, et au-delà, par la puissance de ses rêves. Seules deux occupantes de cette maison ressentent les effets des rêves de leur demeure. Deux vieilles vivant seules chacune dans son appartement. Deux vieilles qui ressentent l’humidité quand, la nuit venue la maison s’en va briser la glace, la chaleur, lorsqu’elle se transplante dans le désert, le bruit de moteur lorsqu’elle s’envole dans les cieux, …
Chaque case est un tableau finement ciselé aux couleurs douces et variées. Offrez-vous (ou à vos enfants) un moment de douce poésie au travers d’un conte magnifique.
Un classique du manga par la grande Akimi Yoshida, si vous n'y voyez qu'un "polar homosexuel" comme certains c'est vous le problème (alors qu'il n'y a aucune relations amoureuses ou sexuelles explicites) et pas l'histoire, qui est très bien ficelée et devient de plus en plus passionnante au fur et à mesure. Un récit sombre et au découpage cinématographique très agréable à lire. Yoshida pour le dessin s'inspire autant d'Otomo que de sa maître à penser Ryoko Yamagishi, ce qui donne un mélange clinique sans fioritures et diablement efficace. Il était temps que Panini propose une nouvelle version à cette grande série qui a énormément à offrir... pour peu que l'on daigne passer outre ses préjugés d'un autre âge
'La foire aux monstres' ou 'Freak show' en version originale nous plonge dans une sombre histoire de monstres de foire donc, qui est à la fois glauque et sordide.
Commençons par le dessin de Wrightson qui réussit parfaitement à restituer tout ces corps difformes et peu enviables, son trait permet de jouer sur le clair/obscur et les effets d'ombre afin de faire ressortir toute l'horreur et la terreur à la vue de ces monstres. Il y a un aspect conte gothique qui se dégage tant au niveau narratif que visuel, chose que n'aurait pas renié un certain Tim Burton.
Cela a pris un petit coup de vieux à certains moments mais cela reste toujours aussi effrayant malgré son âge (1984 quand même).
Au niveau du scénario, le suspense est bien tenu jusqu'à la scène finale glaçante. Nous avons le droit à l'opposition très classique du personnage laid physiquement mais bon intérieurement face à l'homme laid intérieurement, qui finalement est le vrai monstre de l'histoire; cette thématique est exactement la même que dans d'autres œuvres du genre (de "Freaks la monstrueuse parade" à "Elephant man" en passant par 'le Labyrinthe de Pan').
Ce one-shot d'environ 50 pages est suffisant pour le sujet qu'il aborde, et je le précise bien: ce n'est clairement pas destiné aux enfants.
J'ai bien vu les qualités de cette BD, mais n'étant pas un fan d'histoire gothico-sordide, je n'ai pas été plus emballé que ça.
A réserver aux amateurs du genre.
Très agréablement surpris.
le dessin est différent mais reste agréable.
l'idée du début pour expliquer le changement de look de l'héroïne est très bonne. Cela permet de faire la transition de dessinateurs.
le scénario est toujours aussi bon, un régal !
Il y a des albums auxquels on adhère, d'autres pas... A mon grand regret celui-ci fait partie de ceux dans lequel je ne suis pas parvenu à rentrer.
On peut y voir les signes avant-coureurs de l'incal (Deepo), et quelques plans qui y seront repris, il y a de vraies idées novatrice mais cela ne m'a pas séduit.
Etonnamment, je n’avais encore jamais lu Secret War. Et c’est en lisant récemment Secret Wars, par Hickman et Ribic, sorti dix ans après, que je me suis décidé. Les deux récits n’ont toutefois rien en commun – et pas davantage avec Les guerres secrètes de Shooter et Zeck – si ce n’est de partager un titre similaire au demeurant bien plus indiqué pour cette intrigue dont Nick Fury et d’autres agents du S.H.I.E.L.D. sont les personnages principaux (Secret War 2004, #1-5 et Secret War: From the Files of Nick Fury 2005, #1).
Le scénario de Brian M. Bendis commence très bien et l’on navigue entre les évènements passés et leurs conséquences présentes sans voir, pour l’instant, le lien qui les unis. On assiste au recrutement d’une poignée de super-héros, sous l’égide de Fury, pour une mission gardée secrète jusqu’au bout. Et quelques extraits de la base données du S.H.I.E.L.D. s’intercalent entre chaque épisode pour documenter le renseignement de cette mission secrète et renforcer l’immersion du lecteur.
Si le début de l’histoire m’a plu, le dernier épisode m’a en revanche déçu. Raser le château de Fatalis en Latvérie ne me parait pas être la réponse la plus subtile au problème rencontré et la motivation de Fury – digne de la "guerre contre le terrorisme" menée par les Etats-Unis – est expédiée en une page. Bref, il y a de l’idée mais il n’y a plus personne quand il s’agit de l’assumer (même Fury se carapate). Enfin, il est barbant de finir cette lecture sur une nouvelle fournée d’une cinquantaine de pages de documentation secrète…
Le dessin est entièrement assuré par Gabriele Dell'Otto et, bien que je pense que sa peinture convienne mieux à des couvertures variantes qu’aux pages intérieures d’un comics, il faut bien reconnaitre que cela a du style. J’ai lu cette histoire dans l’intégrale Marvel par Dell'Otto, dans la collection Marvel Absolute, et ce grand format est un régal pour les yeux au point d’en faire oublier les scénarios très moyens pour lesquels l’artiste a œuvré.
Pour la suite de ce récit, il faudra lire Secret Warriors d’Hickman en trois volumes dans la collection Marvel Deluxe.
Paris des Merveilles. 1911.
Faubourg Saint-Germain. « La Rapière d’Ivoire », une des plus élégantes salle d’armes de Paris.
Lieu parfait pour permettre à des gentlemen, officiers et diplomates de croiser le fer, mais aussi de discuter en toute tranquillité d’affaires confidentielles de la plus haute importance pour le sort de l’OutreMonde.
Le colonel Laethian, Elfe et chef de la diplomatie secrète du Royaume d’Ambremer se livre à une passe d’armes sans concession avec le capitaine Jules Bormange du 2e Bureau, les services secrets français. Le sujet de leurs échanges ? La disparition de la sigillaire. Pas n’importe quelle bague, non ! Le roi du Royaume elfe d’Irthil remit sa chevalière à la reine Méliane en signe d’allégeance. Sa disparition, surtout si elle tombe entre de mauvaises mains, pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Les Allemands sont prêts à tout pour la posséder. Vraiment à tout !
Mais où donc est passée la sigillaire ? Ah, ben tiens, par une heureuse coïncidence, Louison, Mam’zelle Gatling, la sort de sa poche…
Critique :
J’ai toujours dit qu’une femme ça pouvait être drôlement dangereux ! Alors trois… Suite des aventures de trois drôles de dames qui se trouvaient dans une situation extrêmement embarrassante au terme du premier album où elles étaient aux prises avec presque un régiment de gendarmerie qui, tout en finesse, mitraillait à tout-va. Par miracle, elles ont réussi à s’échapper (en recourant tout de même un peu à la magie). Rappelons que Lady Remington est une magicienne…
Les voilà en quête d’un havre de paix où se remettre de leurs blessures. Rien de tel que de trouver refuge dans la Zone, sorte de bidonville, jouxtant Paris.
Le scénario de Pierre Pevel, une uchronie dans un Paris de la Belle Epoque, fortement coloré de magie et où se mélangent gnomes, elfes, trolls, humains, etc. est plein de rebondissements. Etienne Willem au dessin prouve qu’il est l’un des meilleurs pour animer un récit plein d’action. La finesse des détails est d’un niveau rarement atteint et ses planches mériteraient d’être imprimées à un format plus grand encore pour que le lecteur puisse pleinement profiter de la minutie de son travail. Tanje Wenish aux couleurs complète divinement bien ce trio.
Faites péter… Le champagne ? Heu… Non ! Faites tout péter ! Les Artilleuses ne sont pas d’humeur à se laisser marcher sur les pieds par des danseurs allemands mal intentionnés qu’elles n’ont pas invités au bal de la sigillaire convoitée par des appétits d’ogres.
La suite des aventures des Attilleuses est promise pour fin 2021… A suivre !
J'ai souvent entendu parler de la mondialisation mais pas vraiment dans de très bons termes. Je suis plutôt du genre à m'intéresser à l'économie sans porter de jugement hâtif. Il me faut comprendre ce qui reste assez abstrait pour moi avant de me faire véritablement une idée précise.
La mondialisation a entraîné la baisse de la pauvreté dans le monde et un pouvoir d'achat accru pour les habitants d'un pays donné et cela est un fait aussi indéniable qu'elle a entraîné une hausse des inégalités. Bref, il y a également de bons aspects à la mondialisation qu'il convient de souligner pour rester honnête dans ce débat. Il faut savoir que ce phénomène a été en expansion à partir du XIX ème siècle à la faveur d'une centaine d'année sans guerres majeures (1815-1914) entre les puissances capitalistes. On peut dire également que c'est parfois un facteur de paix.
Cependant, si la mondialisation détruit des emplois dans certains secteurs, elle en crée dans d'autres. Rien n'est vraiment aussi simple. C'est pourquoi un journaliste plutôt ouvert Enzo sur la question interroge deux spécialistes de l'économie Isabelle Bensidoun et Sébastien Jean afin d'expliquer ce phénomène qui cristallise les passions.
Dans la dernière partie, les auteurs vont se pencher sur ce qui ne va pas. Là encore, c'est traité avec une parfaite neutralité qui rend la réflexion assez crédible. On arrive à la conclusion qu'il y a encore beaucoup de travail à réaliser pour construire le monde de demain en respectant l'environnement.
La crise sanitaire actuelle et ses conséquences sont justement bien abordées. En effet, pourquoi n'avions nous pas de masques ou de test anti-COVID ou encore de médicaments ? Ah oui, on avait confié la fabrication à la Chine d'où est parti ce fameux virus. La mondialisation a révélé toutes nos failles.
C'est un essai économique en BD et ce n'est jamais très facile de réaliser cela en 220 pages. Il y a des passages où il faudra s'accrocher mais l'effort de vulgarisation a bien été réalisé. Ce sont trois grandes parties avec de petits chapitres qui répondent à des questions simples : la France construit-elle encore des voitures ? Faut-il relocaliser la production ? La mondialisation, terreau du populisme ? Peut-on dompter la finance ?
Le côté aride sera évité et c'est une bonne chose. Je trouve que c'est un travail d'investigation assez honnête. A noter que j'ai bien aimé la décortication de la marinière d'Arnaud de Montebourg qui se revendiquait 100% française. On se rend compte que nous vivions désormais dans un monde interconnecté et qu'un produit est l'assemblage d'éléments provenant du monde entier.
On apprendra également que c'est la France socialiste de François Mitterrand qui a été le véritable promoteur de la mondialisation au sein de l'Union européenne alors qu'on tape sur Margaret Thatcher ou Ronald Reagan. Il faut rendre à César ce qui est à César. Bref, il y aura des sujets qui fâchent.
J'ai bien aimé également le fait que les auteurs ne s'arrêtent pas à la dimension économique de la mondialisation mais abordent également les répercussions politiques ou culturelles par exemple ou son aspect historique. Bref, c'est à découvrir absolument !
1926. Stamwood. Virginie. USA.
Quatre ans que Julie Doohan a pris la succession de son père assassiné par des sbires mangeurs de Mozzarella di Bufala. Quatre ans qu’elle produit le meilleur Bourbon du coin. Mais cela ne lui suffit plus. Elle veut redonner vie au Wild Mustang Saloon ! Vingt ans que le célèbre établissement était fermé. Il y a du boulot. Il faut tout remettre en état et acheter du nouveau mobilier. Il y a des danseuses à engager. Les plus célèbres de préférence. Il faut aussi un pianiste. Pas n’importe lequel ! Un qui sache continuer à jouer, même en pleine fusillade.
Pour fêter l’événement, Julie dispose sur chaque table une bouteille de sa dernière création, l’Old Scarecrow Premium, qu’elle compte bien ne vendre que dans son établissement. Voilà qui ne va pas faire plaisir à la concurrence, y compris à l’Irlandais à qui elle vend l’essentiel de sa production…
Critique :
Thierry Gailleteau fait exécuter un bond de quatre ans à ses personnages. Julie se montre une femme d’affaires accomplie. L’idée d’ouvrir un saloon va déranger jusque dans les rangs de ses propres alliés qui perdent ainsi leurs meilleurs clients, ceux qui ont une automobile (comprenez ceux qui ont du fric). L’ambiance m’a moins enthousiasmé. Julie et ses amis ont le flingue facile et tirent plus vite que Lucky Luke, mais pas pour déchirer une ceinture et faire tomber le pantalon de leurs adversaires. Ici, c’est plutôt pour faire gicler le sang des Italiens comme s’il n’y avait pas déjà assez de purée de tomate dans la pizza. Beaucoup de clichés et peu de nouveautés. Le rythme est soutenu puisque la petite Julie est du style à faire un gros caca nerveux quand on la contrarie. (Et on la contrarie souvent !) Elle se débat aussi dans un drame sentimental. Elle est amoureuse de son ami d’enfance qui l’aime, mais elle refuse de devenir son épouse car elle ne veut pas devenir femme au foyer… Mouais…
J’espérais une amélioration au niveau du dessin… Je ne la trouve pas.
Cela reste distrayant et agréable à lire.
1922. Virginie (USA).
Doyle Doohan est bootlegger. En clair, il distille de l’alcool en pleine période de prohibition aux Etats-Unis.
Tiens ! On dirait qu’il a de la visite… Un certain Enzo Scaletti se présente avec une vingtaine d’appointés auprès de la Mafia. Il a un marché à proposer à Doyle : désormais, il doit travailler pour son patron, Monsieur Jake Mozza. Doyle, Irlandais et ancien champion de boxe, a horreur des intimidations, surtout lorsque le macaroni en face de lui a besoin de se faire refaire le nez. Malheureusement, seul contre tous et sans arme, il ne fait pas longtemps le poids. Mécontent des changements esthétiques gracieusement offerts par Doyle, le petit Scaletti, profitant que le boxeur soit à terre et tenu par ses comparses lui offre trois pruneaux du genre qu’on digère plutôt mal. Après quoi, pour fêter ça, il fait péter la grange…
Université de Blackbay (Virginie).
C’est le dernier cours du professeur Finnegan, un spécialiste de la distillation qui vient d’expliquer les différentes parties de l’alambic aux étudiants. Parmi eux, Julie Doohan. Brillantissime élève, elle se prépare pour un doctorat. Elle est navrée d’apprendre que le professeur Finnehan prend sa retraite.
A peine sortie du bâtiment universitaire, elle est apostrophée par un homme qui se présente comme étant Ethan Rourke, un grand ami de son père avec qui il a combattu dans les tranchées. Il a une très mauvaise nouvelle a annoncer à Julie…
Critique :
Sans la trouver grandiose, j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette BD pleine d’action. De l’action violente, explosive, expéditive. Cela fait du bien de temps en temps.
D’un côté, nous avons la mafia sauce bolognaise et de l’autre des Irlandais qui préfèrent picoler au bourbon plutôt qu’au vin rouge. J’ai tout vu, m’sieur l’agent : ce sont les ritals qui ont commencé ! Ils ont été très méchants et même pas gentils ! Alors, il y a une rousse (ben quoi ? elle est Irlandaise pure souche, non ?) il y a une rousse, faut pas m’interrompre tout le temps, cela brise le rythme du récit, il y a une rousse, elle a la haine ! Faut la comprendre, m’sieur l’agent : les pizzaïolos, ils ont fait avaler des pruneaux à son père. Il en a fait une indigestion au point d’aller vérifier si saint Pierre a bien les clés du Paradis pour lui ouvrir vu que là il vient de quitter la Terre de ceux qui ne sont pas encore morts. Elle a la haine, j’vous dis ! Et elle est pas la seule. Faut qu’j’vous expliqu’, m’sieur l’agent. Son paternel, il distillait et il était du genre généreux pas avare puisqu’il faisait des dons à toute la communauté, école, église, police, tout le monde profitait de ses liquidités, et pas que les ivrognes. Tout ça pour vous dire que la Julie, elle est pas toute seule à vouloir faire avaler de travers leur gorgonzola aux buveurs de Chianti, histoire qu’ils s’étouffent avec ! Elle est p’têt’ pas encore docteur en chimie, mais elle a des idées…
C’est un scénario non dénué d’humour de Thierry Gailleteau mis en images par Luc Brahy et l’on trouve Simon Champelovier aux couleurs (forts jolies). Le dessin des personnages me paraît parfois un petit peu faiblard. Si l’histoire n’a rien de révolutionnaire, elle contient de jolies trouvailles et pas mal d’humour malgré la violence qui pète à la figure. Donc pas de prise de tête, surtout que la gnole qu’ils distillent est du genre à neutraliser les neurones !
Après Wyat Earp et Billy The Kid, voici Sitting Bull qui a le droit à son album one-shot.
Cet opus est particulièrement bien mené et très bien écrit avec un subtil mélange entre violence, gore, fusillades et rebondissements. Le contexte géopolitique amérindien est bien posé et le lecteur est bien tenu en haleine sur une bonne partie de l'album avant les explications et la résolution.
Le sang gicle par hectolitre pour une histoire où Sitting Bull est mis à l'honneur pour ses qualités de stratège, guerrier ou tout simplement visionnaire. Il forme un duo peu plausible mais intéressant en compagnie d'un ancien sudiste.
Je trouve que le dessin est plus graphique, plus agréable et mieux géré au niveau du découpage que les deux volets précédents de la série West Legends.
De loin, le meilleur opus de cette série pour le moment.
Simplement magnifique ! Je redécouvre la série en les lisant dans l'ordre et ce 1er est le meilleur de tous. Les dessins et l'histoire nœud plongent de suite dans l'univers de Michel Vaillant. Beaucoup de personnages reviennent tout au long des différentes BD. Je vous conseille de faire comme moi et de les savourer dans l'ordre.
26 août 1918. Cimetière de l’île.
Elles sont huit rassemblées devant la tombe de Maël, le facteur. Leur facteur. Le jeune homme au pied-bot qui a si bien su leur tenir compagnie durant les années de guerre alors que tous les hommes valides ont été appelés sous les drapeaux.
A sa manière, Maël avait su se montrer vaillant. Lui aussi.
La guerre va bientôt s’achever. Les hommes vont revenir. Enfin… Ceux qui auront survécu. Et encore ! Peut-on parler de survie quand on revient défiguré, la tête ravagée par les horreurs indicibles vécues à Verdun ou au Chemin des Dames ?
La nouvelle de ce prochain retour est loin de faire plaisir à toutes ces dames. Cinq ans, c’est long. Cinq années durant lesquelles elles ont fait tourner la « boutique » sans homme. Et maintenant que les mâles sont de retour, elles vont devoir rentrer dans le rang ?
Et puis, il y a LE secret ! Le secret ? Non ! Plutôt les secrets. C’est qu’elles en ont des choses à cacher ces mères, ces épouses, ces veuves, ces fiancées…
Critique :
Didier Quellat-Guillot avait rédigé un scénario extraordinaire dans « Facteur pour femmes ». Le tome 1. Il devait constituer une histoire complète, mais ne voilà-t-il pas que, subissant les pressions de son épouse, on ne plaindra jamais assez les hommes, il ajoute six ans plus tard un deuxième tome. Pourtant, tout était dit, non ? Pas vraiment… Comme son épouse le lui a signalé, c’est bien une idée de mec, une fois le héros disparu, point final ! « Ah ? Et que sont devenues toutes ces femmes ? »
Voilà le pauvre scénariste obligé de se replonger dans l’histoire de l’île pour suivre, pour l’essentiel, ces femmes qui, toutes, ont aimé Maël durant ces années de conflit. Elles ont plus d’un lourd secret à cacher. L’ennui, c’est qu’avec le temps, les langues se délient. Certaines sont prises de remords. Les enfants grandissent et se souviennent de certaines choses. Des photos, la passion du maire, témoignent… Le curé lui-même a laissé des guillemets autour du mot « accident », celui qui a conduit à la mort tragique de Maël…
Je suis encore tout secoué par ce scénario, magnifiquement mené avec des révélations en cascade, des péripéties qui se tiennent et une finale qui…
N’ayant pas trouvé la patte de Sébastien Morice, ni ses couleurs, j’ai, en feuilletant l’album, été envahi par la déception. C’est quoi ces couleurs sombres et majoritairement froides ? Et ces dessins qui n’ont pas la même légèreté de trait ? Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu ! … Heu… Eh bien, pas du tout ! Une fois les premières récriminations passées, je me suis fait au trait et aux couleurs de Manu Cassier. Je trouve qu’il a su trouver l’accent juste pour illustrer cette histoire de femmes, bien plus sombre que celle du tome 1.
Que vous soyez amateur de bande dessinée ou tout simplement amoureux de belles histoires, plongez-vous vite dans ces deux albums. Et s’il vous est encore possible de dénicher le coffret, sautez sur l’occasion !
Alors certes, la couverture aurait pu être vraiment mieux choisie, certes il y a quelques incohérences au niveau du scénario (les hommes sortent des grottes protectrices après des siècles mais comment y ont ils survécu, sans nourriture...?).
Pour autant, le récit nous prend très vite. Les personnages prennent leur place sans difficulté et on s'y attache, même si certains qu'on imaginait prendre les premiers rôles disparaissent rapidement. La narration d'un mode de vie sociétal basé sur le partage des ressources et qui aplanit les différences de mode de vie entre les clans surprend et interroge.
Tout est fait pour nous porter à nous questionner sur la suite de l'histoire qui devrait s'échelonner en 4 tomes.
De plus, le dessin est extrêmement plaisant, sans lourdeur, simple, efficace et servi par des couleurs magnifiques qui nous mettent vraiment dans l'ambiance du décor.
En résumé, un vrai coup de coeur, en espérant que les albums suivant arrivent à nous tenir aussi bien en haleine.
j'ai déjà donné mon avis sur cet album mais je vais le donner sur la version TT.
c'est un très bel album avec un beau papier mais avec une taille impossible à ranger dans une bibliothéque.
ce n'est pas le premier tirage de tête que j'achète at avec qui j'éprouve quelques problèmes de rangement mais, là, c'est le pompon.
je pense qu'il ne vas pas me rester d'autre choix que de le revendre.
dommage.
je viens de lire avec plaisir cet album que je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir.
cette lecture m'a donné l'occasion de m'intéresser à la guerre froide et aux différentes expériences qui en a découlée.
l'histoire si elle n'est pas transcendante est bien ficelée et glaçante à souhait.
rien à dire sur les dessins de Hermann qui sont très bons comme d'habitude et bien adaptés au froid polaire..
seul bémol, sauf si j'ai mal compris, il y a une erreur de date.
en effet, l'histoire est censée se passer en 1997 mais sur la page final 1992 est indiquée????
J'écris cet avis pour le retour de ces deux flics totalement déjantés. Si vous ne connaissez pas la série les 5 premiers tomes sont géniaux avec un humour déjantés, incisifs, méchants, bêtes aussi mais tellement drôles. J'aime aussi particulièrement les nombreuses références aux séries et films d'action américain comme dans le tome 2 la fliquette enceinte de Fargo des frères Cohen et bien d'autres.
Le dessin très caricatural colle aussi parfaitement au propos. En revanche les albums à partir du 6 sont nettement moins drôles, plus convenus comme si quelque chose était cassée .
J'espère retrouver la verve des débuts avec 9e album qui sort prochainement.
Sur ceux Azum...
Ce long récit de 340 pages (11 chapitres) s'inspire à la fois très classiquement et très librement de la mythologie nordique.
Il raconte l'histoire du combat éternel entre les Dieux d'Asgard (Odin, Thor, Freyja, Loki & cie) et les géants de Jötunheim.
Après la création du monde, Géants et Dieux s'allièrent pour combattre les Serpents originels.
Mais au moment du partage du monde, un conflit démarra : les deux groupes voulaient le contrôle sur Midgard, la terre des Hommes. Les combats furent longs et acharnés, causant beaucoup de pertes.
C'est alors que la reine des Géants et Odin se mirent d'accord : division du monde connu en deux, avec Midgard au centre.
Pour savoir qui dominera Midgard, un tournoi sera organisé toutes les X décennies/tous les X siècles (en fonction de l'alignement des étoiles). Les combattants seront des humains ou semi-humains choisis et entraînés à Jötunheim (Géants) ou Asgard (Dieux), qui s'affronteront dans une arène au moment venu. Le dernier combattant en vie fait remporter Midgard pour ses maîtres jusqu'au prochain tournoi.
Jusque-là, rien d'ébouriffant, on reste dans des domaines et des thèmes intéressants, mais connus.
Cependant la force de cette histoire est de proposer une trame très classique et maîtrisée des grandes lignes de la mythologie scandinave, en la saupoudrant d'originalités et de petits twist bien pensés.
Dans ce contexte, le récit suit plus particulièrement une jeune femme du nom de Vei, mi-humaine mi-géant, vivant à Jötunheim. Elle fait partie des élus, chargés de s'entraîner au combat pour, éventuellement, participer au fameux tournoi... qui au fil du temps est presque devenu légendaire. Sauf qu'au début de l'histoire, à la planche 1, la fameuse Vei est... perdue au milieu de l'océan, sans rien comprendre.
Voilà la proposition scénaristique fort alléchante de Sara Elfgren. Du côté des graphismes, je dois dire que Karl Johnsson fait un travail remarquable : c'est varié, c'est lisible et c'est beau. Le découpage est bon, la mise en scène est très dynamique, notamment les double-pages où les personnages se déplacent dans l'environnement, offrant un dynamisme incroyable aux scènes et aux décors.
Et les couleurs sont chatoyantes, renforçant de nombreuses fois la qualité des graphismes.
Non vraiment, peu de choses à reprocher à ce titre, surtout que l'histoire est complète et maîtrisée, avec une vraie belle et bonne fin (pour une fois). Pour des néophytes n'ayant pas réalisé d'autres récits (ou d'autres récits importants) à ma connaissance, chapeau bas !
Si vous êtes fans de la mythologie nordique, cette lecture est pour vous . Et si vous aimez les récits fantastiques/de fantasy ado-adultes dans la BD Franco-belge (type Terres d'Arran, Mjöllnir, etc.) vous serez ravis : le récit est plus dynamique dans ce comics que dans ces BD, sans avoir la lourdeur d'une construction d'univers à ingurgiter pour les plus réticents.
C'est du tout bon vous dis-je !
Ce titre qui est issu d'un roman à succès de Ron Rash risque de sévères critiques de ligues féministes. En effet, il a malheur de décrire le portrait d'une femme dans tout ce qu'il y a de plus vil, de plus vénale et de plus horrible au niveau du comportement. On ne pourra difficilement faire pire.
Il parait que notre héroïne d'Hunger Games à savoir Jennifer Lawrence s'est essayée à la version cinématographique de ce roman portant le même nom en 2014 et cela a été un flop retentissant. Elle n'était visiblement pas assez crédible ou convaincante pour ce rôle de méchante perfide.
Pour autant, je dois bien avouer que la bd m'a beaucoup plu. le récit se déroule dans le contexte économique de la crise de 1929 et notamment dans l'industrie du bois. On apprend qu'être bûcheron était alors un métier plus que difficile où on avait de grande malchance de perdre la vie entre une branche acérée, un coup de hache mal placé ou encore les crotales vénéneux.
Une bonne mise en scène, un format très grand qui laisse admirer le graphisme, aucun temps mort. Bref, c'est une bd très réussie sur le fond et sur la forme. On se souviendra longtemps de Séréna en espérant ne jamais la croiser dans nos vies.
Je n'ai pas lu cette BD. Je ne sais rien de son contenu, et en le feuilletant, je le trouve absolument sans intérêt.
Mais mon fils de bientôt 7 ans, qui sait lire depuis plus d'1 an, qui lit de la BD depuis tout petit, l'a adoré dès qu'il l'a feuilleté en librairie. J'ai eu beau lui montrer des albums bien plus élaborés et de son age, rien n'y a fait.
J'ai fini par céder, persuadé qu'il allait être déçu en le lisant, une fois à la maison. Mais pas du tout, il adore, le lit et le relit...
Alors l'accroche ("30 millions de lecteurs...") doit être vrai.
(soupir...)
28 juin 1914.
Une île au large des côtes de Bretagne.
Un archiduc autrichien assassiné par un jeune étudiant serbe. En Bretagne, et sur une île de surcroît, personne n’en a rien à « kicker » ! Sarajevo ? Connais pas !
Les marins ont du thon à pêcher et les paysans voient que la moisson ne va pas tarder. Seul Félicien, l’instituteur, en lisant le journal, trouve qu’il y a là une sérieuse raison de se préoccuper. Plus vite qu’il ne s’y attendait, les gendarmes débarquent : mobilisation générale ! On sonne le tocsin. Tout le monde est rassemblé. Ordre à tous les hommes de 20 à 50 ans de rejoindre les dépôts pour être équipés et envoyés au front. Pour une fois, la France n’a pas oublié ses « finis terrae », ses terres du bout du monde. Certains hommes y voient une belle occasion de quitter l’île. Personne ne semble envier ce pauvre Maël. Il ne partira pas, lui ! A cause de son pied-bot, il est réformé. Encore un plaisir que le jeune homme ne connaîtra pas ! Il va continuer à vivre avec son veuf de père, brutal et alcoolique.
Très vite, un problème se pose : le facteur aussi a été appelé sous les drapeaux ! Impensable de vivre sans facteur, surtout que les nouvelles des soldats seront attendues avec impatience et qu’ils espéreront recevoir des lettres et des cartes de leurs proches. Le vieux maire a bien une idée : pourquoi ne pas confier la tâche au fils Gréhat ? Maël a un vélo et il sait lire et écrire ! A l’annonce de la nouvelle, le vieux malmène son fils car il prétend qu’il a besoin de lui pour les moissons. Il n’a pas le choix.
Maël est ravi de se voir confier cette tâche et attend tous les jours avec impatience le bateau venu du continent avec son courrier.
Les femmes se sentent bien seules depuis que tous les hommes sont partis. Beaucoup ne savent pas lire. Heureusement, le facteur est là pour leur faire la lecture et, au besoin, pour rédiger une lettre ou une carte. Peu à peu, il entre dans l’intimité de toutes ces femmes… D’autant plus qu’il n’hésite pas à ouvrir le courrier et à prendre connaissance des nouvelles… Il découvre comment se rendre indispensable…
Critique :
Sans les recommandations de mon libraire, je ne me serais pas attardé sur ce magnifique album. Un facteur pour femmes… Sur une île bretonne, en plus ! Non, mais…
Séduit par les dessins de Sébastien Morice et la finesse de son trait plein de douceur, j’ai craqué ! A défaut d’un bon scénario, je pourrais toujours me consoler avec les (très) jolies images de Morice. Et là… Grosse baffe ! Le scénario est admirablement construit… Il vire même au polar ! On s’attache à ce Maël qui, pour arriver à ses fins, coucher avec la plupart des femmes esseulées de l’île, ne va pas hésiter à se comporter comme une fripouille !
Une histoire très humaine… Où les personnages ne manqueront donc pas de défauts… Mais pas que !
Si vous avez la possibilité d’acheter le coffret comprenant les deux intégrales (4 tomes), n’hésitez pas : il est splendide et l’histoire en vaut la peine.
Cette bd n'a aucun intérêt. Elle est navrante.
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Superman Red Son est l'un des "What if..." les plus célèbres de l'univers DC Comics. Et si la fusée de Superman s'était écrasée en Union Soviétique ?
Cette relecture des origines de Superman est absolument passionnante. Compte tenu du contexte géo-politique du récit, je craignais une prise de parti pro-amécaine avec plaçant les USA dans le rôle des gentils face à un méchant Superman communiste. Au final, je peux dire que le résultat est nuancé et d'une étonnante subtilité.
Les dessins font beaucoup penser à de la BD franco-belge et ça fonctionne très bien. Les planches et les couleurs sont absolument magnifiques. Je me suis plongé dans ce comics comme dans un film.
Vrai coup de coeur pour ce grand classique qui est à la hauteur de sa réputation.
Par le plus grand des hasards, une petite fille seule va se lier d'amitié avec un énorme ours d'Alaska...
Nous suivons leur parcours et leur évolution dans ce coin perdu.
Une histoire simple et gentille pour les petits et les grands, renforcée par de beaux dessins à l'aquarelle.
Une belle histoire d'amitié à découvrir.
Un petit air de "il faut flinger Ramirez", mais ici le principal intervenant à troqué son aspirateur par des raquettes de tennis de table et accessoirement un magnum 357...
C'est décalé, explosif, mais on reste un peu sur notre fin. La suite est prévu en juin... A suivre
Dans cette série merveilleuse, j'ai une faiblesse pour ce tome 2.
Trois double-planches s'y orientent vers le parfait de l'inspiration et de l'humour.
Celle ou F'murr fait intervenir le facteur temps, bien sur.
Celle où le troupeau crise et puis celle de la caverne.
Ce qui est splendide avec F'murr c'est qu'il est impossible de savoir quel genre d'humour il va utiliser. Il en change à chaque case, à chaque coin de case.
Album(s) à lire et relire.
La lecture de cet album ne m'a pas franchement emballé, pour deux raisons :
- l'absurdité totale de scénario, auquel je n'ai pas accroché, bien que la pirouette scénaristique en fin d'album explique le pourquoi de toute cette absurdité (et pour le coup c'est plutôt bien vu et amusant, même si le procédé apparaît très facile).
- le dessin de Panaccione dont je n'ai jamais été un grand fan. Comme à son habitude, le dessinateur livre une partition peu soignée et manquant de rigueur, où les contours des personnages ne sont pas fermés, les décors d'arrière-plan à peine esquissés et limite "flous" ... Bref, je n'accroche pas à ce style minimaliste particulier. Seule la très classe colorisation trouve grâce à mes yeux.
Au final, malgré un ou deux passages amusants, c'est vite lu et vite oublié.
Les crocodiles de Thomas Matthieu avait abordé exactement le même sujet à savoir le harcèlement de rue qui touche principalement les femmes. Or, je suis l’œuvre de Yatuu qui a déjà réalisé « Moi, 20 ans, diplômée, motivée... Exploitée ! »ainsi que Génération mal-logée !. Ce titre est sa dernière production. le principe est celui d'une fille qui se fait aborder lourdement dans la rue par un ou plusieurs mâles en chaleur.
C'est tout de même à lire car c'est abordé de manière différente et sous l'angle assumé de l'humour. L'auteure semble être une spécialiste pour tourner en dérision certains problèmes de société pourtant difficiles. Les hommes sont traités comme des primates qu'il faut éduquer même si cela parait mission impossible. Elle ne tombe pas dans le stigmatisme car elle a inversé les rôles au cours de deux-trois gags ce qui donne une situation désopilante qui nous fait prendre conscience du phénomène. Par ailleurs, il y a encore des garçons bien mais ils payent pour tous les autres relous. Bref, la manière de lutter de l'auteure, c'est le gag et même s'il paraît agaçant à la longue.
J'ai bien aimé le jeu « chercher le non relou » à la manière d'où est Charlie ? J'avoue ne pas avoir trouvé. Heureusement qu'il y a la réponse en fin de BD. J'apprécie toujours également la même fraîcheur du trait même si le décor est plutôt minimaliste. Bon point également pour retranscrire le doux langage des cités et de montrer certains hommes dans toute leur bassesse lamentable. le rappel de la loi en fin de volume paraît dans ce contexte assez adéquat. C'est visiblement l'application qui semble poser problème.
Les critiques n'ont en général pas été tendres avec cette œuvre qualifiée de parution estivale féminine revendicatrice. D'autres y ont vu une forme de trivialité confinant au malaise (sic !). Le pire étant toujours lorsqu'il s'agit de plume critique féminine traîtresse. Au contraire, j'ai trouvé cette BD décomplexée et assez intelligente dans le concept même si cela paraît moins élaboré que Les Crocodiles pourtant écrit par un homme.
Je n'étais pas franchement persuadé par ce titre non pas que je n'aime pas Baudelaire bien au contraire. J'avais peur d'un récit à la sauce nippon c'est à dire jeune collégien empruntant l'un des plus beaux monuments de la poésie française pour en faire n'importe quoi. Il faut dire que l'exploitation du thème a été plutôt efficace et cela fonctionne plutôt bien.
L'exploitation des trois principaux personnages est plutôt une réussite surtout sur les différents tomes qui prennent le temps de les exposer. le scénario est même assez surprenant par moment nous révélant quelques bonnes surprises. Bref, je n'ai pas bouder mon plaisir des fleurs du mal. On est toujours tenter par des choses plus ou moins interdites.
Sans être grandiose le dessin est correct, si l'idée de base n'est pas mauvaise son exploitation est affligeante.
La lecture est laborieuse et sans intérêt.
Je commence à m'ennuyer ferme dans cet interminable cycle des aigles décapités.
Dans un album Hugues sauve son fil, dans le suivant le fils sauve sa sœur, puis à nouveau le père sauve le fils, ici le fils sauve le père...
Cet album propose l'ultime confrontation attendue d'El Mansour et du père et du fils de Crozenc. Quelle déception, j'attendais quelque chose de grandiose... Tout est bouclé rapidement en quelques cases!
Une histoire pleine d’aventures qui se déroule à l’époque où Napoléon est premier consul et s’achève lorsqu’il est sacré empereur. Mais le héros de cette histoire, le personnage sur lequel Napoléon va s’appuyer pour différentes missions, est un homme du peuple peu recommandable, ce qui permet aux auteurs de nous plonger dans les fastes de la cour Napoléonienne mais aussi dans les bas-fonds de Paris. Les intrigues des différents albums sont prenantes mais l’histoire fil rouge, teintée de fantastique, est peu crédible et nuit à l'ensemble (alors que dans une œuvre comme les 7 vie de l’épervier par exemple, cela fonctionnait très bien). L’autre point faible est le dernier épisode qui, s’il apporte une conclusion aux diverses intrigues et sous-intrigues de l’histoire, ne développe pas d’histoire et n’a donc aucun intérêt lu seul.
Dernière intégrale et fin de l'arc New 52 de la Justice League.
La première partie est consacrée à "la ligue d'injustice", l'histoire est centrée autour d'un Lex Luthor essayant d'intégrer la Ligue. Un court récit d'introduction sur la Doom Patrol permet de découvrir cette nouvelle équipe de méta-humains.
La seconde partie traite du "Virus Amazo". Un récit que vous aimerez si vous êtes amateurs d'histoires de Zombies.
Puis enfin la dernière grosse partie (et celle qui constitue le bouquet final de la série) : La guerre de Darkseid !
Un ultime affrontement au scénario incroyable qui restera dans les mémoires. Des retournements de situations à foison, des révélations complètement folles, le tout magnifié par les dessins de l'excellent Jason Fabok. Quelle fin réussie pour cette Justice League version New 52 !
Je recommande vivement cet arc sur la guerre de Darkseid qui est un incontournable de la Justice League !
Ah cette scène de RH avec un arc pour enfant ...
Et cet ersatz de porsche !
Bref : toute série qui se poursuit approche de sa fin (et c'est triste)
En effet le titre à lui seul est une énigme. Piger quoi ?
Tout est dit dans les avis précédents, pas besoin d'en rajouter.
J'ai rouvert des pages des dix premiers albums de la série, et je me suis dit: ah mince, c'était autre chose !!
D'où cette nostalgie sans doute, qui me contraint malgré moi à continuer de lire une série qui me répugne carrément...
Voilà une belle et magnifique mélodie
Scipion Nisimov, volatile en sursis
Il se promène souvent dans la nature
En quête de nouvelles aventures.
Il croisa la roulotte d'un gitan
Tchavolo Naguine, voyageur bien vivant
Il vient de l'Inde et va à la rivière
Tantôt pêcheur, tantôt musicien fier.
Infidèle Daphnée qui préfère le taureau au poisson
Coup de massue et déprime sur la raison
Rien de mieux que de se mettre au violon
Refaire surface et être au diapason.
Souhaite-t-il jouer de cette musique ?
Il lui faudra beaucoup de pratique
Le camping n'est pas le terrain idéal
Reprendre la route et être en cavale.
Du ramoneur sur un toit brûlant
A la quête d'un ami passionnant
Mais au final, cela fera bien des émules
Que cette mélodie au crépuscule.
C'est réellement une agréable découverte à laquelle je ne m'attendais pas avec un titre pareil. Certes, le scénario est classique et un peu digne des grandes sagas familiales à travers les épreuves historiques du temps. Néanmoins, en l'espèce, c'est rondement bien mené. On est très vite happé par le récit et on a envie de découvrir la suite avec impatience. L'Histoire et la bande dessinée font quelquefois fois très bon ménage ensemble!
On s'attache à l'histoire d'un immigrant russe de confession judaïque qui fait fortune en France dans l'acier, juste avant la seconde guerre mondiale. J'ai bien aimé le début car on découvre la genèse de l'histoire en Bessarabie en 1905 au moment des pogroms puis la fin un peu tragique du magnat en 1965 au moment de l'élection présidentielle. Il est vrai qu'on est facilement ballotté d'une époque à l'autre avec de nombreux flash-backs. Cependant, je trouve qu'ils sont savamment orchestrés d'autant que cela va être de plus en plus limité par la suite.
Bref, la réalisation de cette bd est tout à fait convenable tout comme le dessin. Il faut dire que le dessin de Sylvain Vallée avec son style réaliste ne décrédibilise pas l'ensemble. Je suis véritablement conquis! Par contre, je pense que la filiation revendiquée avec Sergio Léone est pour le moins hasardeuse sauf à revendiquer un côté fresque. Que dire également des différentes couvertures qui se succèdent et qui respectent un cadre bien précis ! C'est réellement du très bon travail !
Le second tome traite de la période de la seconde guerre mondiale où il n'était pas bon d'être un juif dans un pays conquis. Aussi cet homme va tout faire pour sauver sa famille et son entreprise jusqu'à renier ses propres origines et se compromettre avec le mal. Fera t-'il acte de résistance ou bien de collaboration avec l'ennemi pour consolider son empire dans la sidérurgie? On tient là une grande série qui ne fait pas de complaisance.
Le troisième tome est un peu celui de la consécration. La série se poursuit toujours avec brio grâce aux talents des deux auteurs. On est au cœur de la Seconde Guerre Mondiale avec la période de l'Occupation où Joseph Joanovici navigue entre des affaires douteuses qui marchent bien et une collaboration de circonstance avec les nazis. Pour autant, il sent le vent tourner et investit peu à peu dans la Résistance. C'est difficile de jouer sur deux tableaux : c'est ce que semble démontrer cette série qui nous dépeint un homme pas complètement pourri.
Le quatrième tome est sans doute le plus fort car c'est le temps du passage à l'acte afin de sauver les meubles devant le débarquement alliés. Jamais notre homme ne sera autant au bord du gouffre avec son double jeu ! Cependant, il arrivera à s'en sortir non sans de terribles sacrifices. On découvre dans toute sa splendeur l’ambiguïté de ce personnage qui a pactisé avec le diable. La sympathie qu'il inspirait va s'effacer peu à peu. Reste à découvrir ce qu'il l'attend au tournant.
Le cinquième tome fait un retour sur le petit juge de Melun qui avait un peu disparu de l'intrigue. le personnage de Joseph devient de plus en plus détestable car sans moralité. J'en arrive même à espérer que le petit juge qui lutte contre un puissant réseau qui le protège pourra le coincer. Néanmoins, il faut se dire que c'est toute une époque troublée qu'il faudrait juger où des dignitaires ont d'abord collaboré avec l'ennemi avant de retourner leur veste.
Le dernier tome est l'heure pour notre anti-héros de payer l'addition remplie par une vie d'excès et d'argent facile. Les sombres prédictions se réalisent. On en vient à avoir de la compassion pour Joseph malgré tout ce qu'il a pu faire. Cette œuvre se termine de façon magistrale. J'ai franchement bien aimé.
Un dernier mot pour dire que la narration est d'une remarquable fluidité malgré la complexité de l'histoire de ce personnage. C'est ce qui me fait dire que Fabien Nury est certainement l'un des scénaristes les plus doués de sa génération. Je crois que cette bd fera un jour un très bon film de cinéma ! Tout y est pour notre plus grand plaisir dans cette intégrale !
L'inventivité de J. Lebert dans ses machines futuristes ou délirantes fait de cet album une pépite rare. Pour le reste (scénario, personnages, couleurs, ...), on ne s'étendra pas.
Si seulement ça avait un sens, ce serait 5/5.
Pure folie.
Horreur de terreur.
Je recommande seulement à ceux qui ont les constitutions les plus fortes.
Mon sentiment sur « Hulk, tome 1, montée en puissance » est plutôt partagé.
La première partie avec l’Homme Absorbant est fantastique, avec la révélation d’un nouveau et effrayant pouvoir de Creel ainsi que d’une certaine intelligence tactique qu’on ne le lui connaissait pas jusqu’alors.
Les dessins de la paire Deddato Jr-Fernandez sont superbes, mélangeant puissance et noirceur dans un New York gothique enveloppé d’un froid polaire.
La deuxième partie ne m’a pas en revanche passionnée.
Intrigue trop complexe, thème rabattu du complot pseudo gouvernemental, et pas d’ennemis réellement à la hauteur de Hulk.
Un demi plaisir donc ce qui après tout n'est déjà pas si mal.
Plus sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/hulk-tome-1-montee-en-puissance-bruce.html
Depuis l’âge de dix ans (j’en ai soixante-sept) je m’abreuve de SF sous toutes ses formes et si j’en ai fatalement avalé de particulièrement indigestes, ce spécimen-là, décidément, ne passe pas.
Pas la moindre lueur d’originalité. Un scénario d’une platitude navrante, qui ne parvient à crédibiliser ni les personnages ni l’idée fondatrice ... elle-même d’une inconsistance ahurissante sur l’origine de ce fameux pouvoir qui fait le titre ! Ajoutez à cela un graphisme de Marchal honteusement dégradé par rapport à « Namibia » ou « Amazonie ». Que reste-t-il ? L’aura des auteurs ? Elle est ouvertement mise à caution par la préface de Léo, d’une complaisance à peine voilée ! Et que dire de celle du comité de lecture de Dargaud ?... Une tromperie caractérisée envers les amateurs du genre !
En résumé : une œuvre bâclée et sans intérêt, inadmissible dans une bédéthèque qui se respecte. Aussitôt acquise, aussitôt rendue. Rarissime de ma part ...
C'est horriblement dessiné, incroyablement naïf, et absolument délicieux ! A réserver aux nostalgiques de plus de 60 ans...