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Les avis de la bedetheque

Visualiser les 73190 avis postés dans la bedetheque
    herve26 Le 27/05/2021 à 21:56:13

    C'est la première fois que j'achète et que je lis une bd signée Axel, pourtant j'ai souvent feuilleté ses précédents ouvrages sans pour autant franchir le pas. Alors pourquoi celui -ci? Sans doute en raison d'une couverture plus sobre qu'à l’accoutumée, représentant une femme bien mystérieuse.
    Mais derrière cette couverture assez intrigante, se cache un récit où l'érotisme flirte plus avec la pornographie qu'autre chose. Axel sait mettre en lumière les scènes de sexe voire les sublimer.
    Mais avec cette histoire d'adultère partagé, Axel nous offre un schéma plus complexe que l'on y pense.. En 65 pages, qui se lisent certes très vite -les pages muettes y sont nombreuses-, le destin de Sophie ne nous laisse pas indifférent.
    Le dessin d'Axel m'a surpris de prime abord. Les personnages sont presque ordinaires, et Sophie ressemble à ce que Hugh Hefner appelait "the girl from next door", la femme d'à côté, ce qui donne à ce récit un aspect assez réaliste.
    En abordant différents thèmes, l'adultère, la maladie, le dévouement voire la soumission à un homme, Axel nous offre un portrait intéressant et assez ambiguë de Sophie, une femme "fidèle".
    Finalement, je vais sans doute me lancer dans la lecture de ses autres albums.
    Livre à ne pas mettre entre toutes les mains, il va s'en dire.

    yannzeman Le 27/05/2021 à 21:44:20
    Jylland - Tome 1 - Magnulv le Bon

    Bon album, effectivement.
    La couverture est plus prometteuse que le dessin intérieur, mais l'ensemble se laisse lire de façon agréable et limpide. Le dessinateur ne maitrise pas toujours graphiquement ses personnages, mais cela reste correct. J'espère juste une amélioration du niveau graphique dans les futurs tomes.

    Le scénario est le gros point fort de cet album.
    Il est très bon, et proche de l'ambiance de la série "vikings". Pour qui aime la série, il ne sera pas dépaysé. C'est violent, et les personnages ne sont pas élevés dans de l'eau tiède !

    Hyper réaliste, ce titre a tout pour plaire, si le dessin devient vraiment très bon.

    Sotelo Le 27/05/2021 à 20:43:44
    Psychometrer Eiji - Tome 21 - Tome 21

    Une nouvelle série de meurtres cause la panique à Tokyo. Plusieurs personnes ont déjà été tuées par le biais d'engins explosifs particulièrement précis. En effet, à chaque fois seule la personne spécifiquement visée perd la vie, et ce même si l'explosion a lieu à proximité d'autres personnes. Nouvelle enquête donc pour Eiji et Ryoko, qui doivent vite retrouver le meurtrier, avant qu'il ne fasse d'autres victimes... Un excellent tome, entièrement dédié à cette nouvelle affaire, et il n'y a pas vraiment grand chose à lui reprocher : une intrigue prenante et très efficace, un rythme soutenu qui ne fléchit jamais, des rebondissements parfaits et nombreux, et un tueur surprenant et particulièrement effrayant, justifiant à lui seul une grande partie du tome précédent. Seul l'humour, comme toujours inapproprié et gênant, vient ternir une enquête assez remarquable.

    minot Le 27/05/2021 à 15:44:05

    Malgré un dessin plaisant tout en légèreté et en subtilité, agrémenté de couleurs pastels qui créent une ambiance propice au mystère, je me suis profondément ennuyé à la lecture de cet album. Si la première partie de l'intrigue est prenante (avec la découverte de ce diabolique Club du Suicide), le seconde est passablement confuse (où trop de personnages aux identités multiples compliquent la compréhension du scénario, à tel point qu'on ne sait plus qui est qui et dans quel camp se situent les personnages).
    Lecture décevante au final.

    Aaapollo Le 27/05/2021 à 13:16:06
    Natacha - Tome 22 - L'Épervier bleu

    Pourquoi se plaindre du travail de l'ami Walthéry? Si vous n'êtes pas content, passez outre! Mais ne crachez pas dans la soupe. Vous en connaissez beaucoup vous, des dessinateurs qui sortent encore des albums à l'âge qu'il a? Il faut lui laisser le temps; et s'il utilise des scénarii "vieux", c'est que cet immense bonhomme qu'est François Walthéry reste fidèle à ses amis. Oui, si un scénario a "dormi" dans un tiroir, c'est qu'il comptait certainement l'utiliser un jour. Moi, je suis toujours ravi de voir sortir un nouveau Natacha. J'ai eu l'honneur et l'immense plaisir de rencontrer FW deux fois à Cheratte et outre la sympathie qu'il dégage, j'ai été étonné par se disponibilité et sa gentillesse. Il y aura toujours des râleurs et si vous n'appréciez pas ce que sort Walthéry, passez votre chemin ou achetez des manga! Un seul album m'a quelque peu déçu, Natacha et les dinosaures" mais tous les autres sont magnifiques. François est le dernier "monstre sacré" de la BD et personne ne le remplacera jamais! Regardez donc ce que les "nouveaux" auteurs ont fait d'Astérix! Un véritable massacre et le pauvre Goscinny doit se retourner dans sa tombe s'il voit ce qu'on a fait des ses personnages. Ces deux idiots feraient mieux de s'abstenir car tout ce qu'ils font est exécrable. FW avait "promis" la sortie d'un numéro 24 pour les fêtes 2020, hélas, il a dû être retardé et à moins que je me trompe il n'est toujours pas sortit. Moi je dis MERCI à François pour Natacha mais aussi pour ses autres personnages. Les râleurs: essayez donc de créer, dessiner avant de critiquer l'un de tout meilleurs de la BD. N'oubliez jamais que Walthéry a révolutionné la BD avec la création de Natacha. C'est le premier qui a imposé une vraie femme (avec ses formes) Les autres personnages féminins étaient de vrais "garçons manqués", plates dans tous les sens du terme. Natacha est belle et a un caractère, parfois bien trempé!!! Par contre aujourd'hui, certaine BD est devenue quasi pornographique; à défaut de talent, on montre son c** , un peu comme les chanteuses d'aujourd'hui. Enfin, le SEUL maître à bord, c'est Walthéry qui choisit le scénario qu'il VEUT, n'en déplaise aux râleurs!

    Reginhard Le 27/05/2021 à 11:28:12
    Culottées - Tome 1 - Des femmes qui ne font que ce qu'elles veulent 1

    Œuvre contemporaine destinée à l'édification des masses enfantines.
    Bagieu a un style de dessin libre, inventif, efficace et plus qu'agréable. Mais pour le fond elle s'avère (une fois admis que les normes morales ont changé) être une improbable réincarnation de feu notre Oncle Paul.

    darwin03 Le 27/05/2021 à 09:37:49

    Bonjour un must indispensable à tout amateur de bd Une fois que vous avez commencé on ne le lâché plus même si l intégrale nécessite de gros bras vu le poids

    Reginhard Le 27/05/2021 à 09:29:15
    Best of Marvel - Tome 12 - Les guerres secrètes

    Historique donc indispensable!
    Pour la première fois étaient réunis les douze épisodes des guerres secrètes à destination du public francophone.
    Jim Shooter au scénario, Mike Zeck (deux tiers) et Bob Layton (un tiers) pour le dessin : des bons mais pas les plus grands de l'équipe Marvel de l'époque. Personne n'avait anticipé l'importance que prendrait ce spin-off dans l'Univers Marvel. Ce qui nous rappelle que la puissance mythologique des comics est totalement indépendante de la qualité de leur scénario ou de leurs dessins (pensez aux premiers épisodes de Spiderman).

    Historique donc daté.
    Daté dans le récit et les personnages, daté dans les dessins et la mise en page. Et surtout dans l'édition : Panini ayant conservé la palette de chez Lug, on se croirait d'avantage dans une pochette de MnMs que devant un comics. Et pourtant c'est cette édition que je préfère à celles plus léchées et cartonnées qui viendront bien plus tard. Elle porte en elle la fougue de l'enfance et de l'adolescence d'un genre qui n'était pas encore établi et embourgeoisé. Elle était, elle est
    Historique.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:43:57

    On va suivre le parcours d'une prof pas comme les autres dans un établissement scolaire puisqu'il s'agit de la documentaliste du CDI. On entre également dans sa vie privée car elle doit aussi gérer son adolescente rebelle en plus des élèves dans la journée. Tout un programme!

    Visiblement, elle est parfois dans l'attente de projet pédagogique organisé par les professeurs ce qui lui permet de travailler voir de sympathiser avec les élèves pour leur donner le goût d'accomplir des choses intéressantes liés à la culture de ce monde. Cependant, il y aura également des moments difficiles surtout quand on est face à la détresse psychologique d'une élève. Elle doit également trouver en elle la part d'assistante sociale alors que ce n'est pas forcément son métier. Elle trouvera toujours les mots justes.

    A noter de longs passages où les professeurs se plaignent des élèves et d'une baisse générale du niveau. Il y a de quoi s'inquiéter si cela reflète effectivement la réalité. Je laisse place à une part de doute. D'ailleurs, elle répond que ce n'est pas le niveau qui baisse mais le monde qui change et les élèves avec. Cette explication me convient mieux.
    Il y aura des moments assez amusants lorsqu'elle est par exemple dans un parc en plein été à se prélasser au soleil et qu'elle croise la route d'un ancien élève qui souhaite la présenter à sa femme. J'aime bien cette part de reconnaissance.

    D'autres thématiques propres au métier sont également évoqués comme la concurrence de Youtube en matière de pédagogie où l'on peut mettre sur pause ou revenir en arrière lorsqu'on ne comprend pas un concept ce qui n'est pas forcément le cas lors d'un cours donné par un professeur.

    Bref, au final, on aura droit à une sympathique chronique qui nous explique ce métier et on verra d'ailleurs une réalisation concrète à la fin avec tout un groupe d'élèves qui va beaucoup apprendre sur le thème d'une escapade à l'opéra.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:27:00

    Je suis toujours preneur de récit et de témoignages via le roman graphique ou la BD historique sur ce qui s'est passé dans le monde et que l'on ignore faute de projecteur basé sur l'actualité.

    Il est question d'un massacre à grande échelle perpétré par l'Etat islamique en 2014 sur un peuple vivant sur les bords des monts Shingal dans le nord de l'Irak. Cela serait le lieu où l'arche de Noé se serait échoué d'après certaines légendes.

    On va faire connaissance avec les Yézidis qui ne sont ni chrétien, ni musulman et qui ont une croyance bien à eux : un archange qui se serait transformé en paon. Pas de textes sacrés mais une tradition orale qui se transmet depuis des millénaires de génération en génération.

    Moi, je suis pour la préservation des peuples et des cultures et non pour leur extermination au nom d'une religion ou d'un pouvoir hégémonique. Bref, cela le mérite d'être clair et je tiens à le souligner pour ne laisser aucune place au doute.

    Visiblement, la cause de leur malheur en août 2014 serait que des milliers de soldats kurdes, les Peshmergas qui avaient juré de protéger les lieux se sont enfuis devant l'avancée des forces de l'état islamique. Fort heureusement, des milliers de Yézidis réussiront à s'enfuir grâce aux montagnes et à un corridor tenu grâce à une milice kurde de Syrie. La réalité est souvent assez complexe. L'auteur ne tombe pas dans la facilité de l'explication.

    Cet ouvrage a le mérite de nous apprendre davantage sur un génocide méconnu du XXI ème siècle.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:23:52
    Elin, la charmeuse de bêtes - Tome 1 - Tome 1

    Il s'agit d'un village où l'on élève des sortes de dragons de combat. Il est vrai que cela ressemble beaucoup à de gros crocodiles assez imprévisibles et plutôt menaçants.

    D'emblée, j'ai aimé cette ambiance un peu particulière et un peu sombre. On s'attache assez rapidement à Elin et à sa mère en charge de la garde de cinq Tôda qui meurent brutalement durant une nuit. Elle sera emprisonnée pour ce crime alors qu'elle n'est pas responsable de ce qui est arrivé.

    C'est en effet une société patriarcale très guerrière et plutôt repliée sur elle-même et qui a tout misé sur ces dragons protecteurs. La jeune Elin va devoir alors prendre son destin en main avec un don assez mystérieux.

    La suite ne m'a pas déçu, loin de là. Je dois dire que j'ai été agréablement surpris au fil des tomes. On suivra Elin dans ses aventures parsemées de beaucoup d'épreuves dans un monde assez rude. de la très bonne fantasy qui dépasse toutes les attentes.

    Erik67 Le 27/05/2021 à 08:09:09

    Les fakes sont entrain d’inonder la toile et beaucoup de gens y croient. On peut dire que l'inventeur du fake a été Orson Welles car il a mis en ondes sur CBS « la guerre des mondes » de l'auteur H.G. Wells. Visiblement, certains auditeurs y ont cru fermement et cela a été la panique.

    Ce récit va prendre pour base ce fait pour adapter une histoire où un homme tue sa femme et tire sur son fils avant de se suicider pour échapper au massacre des martiens. Visiblement, la chaîne de radio CBS va subir des plaintes et des procès. Elle dépêche sur place un journaliste afin d'enquêter sur ce qui s'est réellement passé.

    Le thème de cet ouvrage est de démêler le vrai du faux. Il faut parfois beaucoup de perspicacité afin d'y arriver. Il y aura d'ailleurs de multiples rebondissement pour arriver à un résultat que j'ai jugé pas vraiment crédible. Mais bon, passons !

    C'est assez bien exploité mais je ne crierai pas au chef d’œuvre. Et, ce n'est pas une fake news!

    TDH75 Le 27/05/2021 à 07:33:25
    X-Men (L'intégrale) - Tome 4 - 1980

    « X-men, l’intégrale 1981 » vaut surtout le détour par les derniers épisodes issus du tandem Claremont-Byrne, même si le spin off avec Cyclope et l’Homme Chose ne manque pas de saveur.

    Comme conscient de ses propres insuffisances, Cockrum s’associe avec d’ autres dessinateurs comme Josef Rubinstein et Bob Wlace avant même de laisser la place à Jim Sherman, Bob Mc Leod, Rubinstein et Brent Anderson dans la dernière partie de l’intégrale mais cela ne suffit pas à recréer la magie de l’association Claremont-Byrne.

    Néanmoins, Fatalis et Magneto constituent des « valeurs sures » de l’univers Marvel et on ne peut pas dire que ces épisodes soient ratés, ils manquent simplement d’imagination et de style !

    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1981-chris-claremont.html

    DupontDupond Le 27/05/2021 à 00:48:50
    Contrapaso - Tome 1 - Les enfants des autres

    trés bon formidable et tien en haleine, tré bon dessins et couleur Bravo si une suite j'attends avec impatience

    Tiburce2 Le 26/05/2021 à 18:39:03
    Elric (Blondel/Cano) - Tome 4 - La Cité qui rêve

    Cela reste globalement très bien. Les auteurs ont pris une certaine liberté dans leur adaptation, mais restent fidèles à l'esprit de l'oeuvre. Le personnage d'Elric, torturé, cruel, décadent, rebelle, est parfaitement rendu et maitrisé, notamment dans son refus d'être manipulé par des dieux qui le dépassent et dans son attration/dégout de Melniboné.
    L''atmosphère et l'univers gothiques et décadents sont bien rendus. Le tout est servi par un dessin et un graphisme magnifiques, tant par la précision, la scénographie que par la créativité de certains visuels (notamment les dieux - sublimes!).

    Au final, une belle adaptation d'heroic fantasy solide, maitrisée, et graphiquement très belle. Il ne manque qu'un peu de souffle et de tension dans les enjeux pour en faire une grande oeuvre (ce qui était aussi a mon avis le cas de l'oeuvre de Moorcock).

    4/5 - à lire, surtout si vous êtes amateurs d'heroic fantasy

    LeDocBass Le 26/05/2021 à 17:16:36
    Valhalla Hotel - Tome 1 - Bite the Bullet

    Comment vous dire ?? J'ai ADORE !!!
    Des personnages totalement décalés ou totalement barrés, perdus au milieu des Etats Unis profonds en plein RedNeck country, de l'humour, de l'action, des références en veux tu en voilà, des paysages superbes, un dessin très dynamique, des couleurs splendides et une intrigue un peu louche qui commence à se dessiner dans ce tome et qui nous invite à lire la suite. Si le tome 2 est dans la même lignée, voilà deux albums INDISPENSABLES qu'il faudra avoir dans sa collection. Vivement la suite !!

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 17:14:28

    L’album La Dame, le Cygne et l’Ombre , publié en 1989, présente trois histoires inspirées de l’univers cinématographique. Dans le premier « one shot », intitulé « La dame d’épées », le dessinateur Philippe Berthet aidé par sa femme et scénariste Dominique David nous transporte dans la région mexicaine du Michoacán, plus précisément dans la ville de Pátzcuaro. Là, le cinéaste Gorky Stubborn retrace pas à pas les dernières heures de son ami scénariste Jim O’Henry retrouvé assassiné ou suicidé quelques jours auparavant. Après un entretien avec une vieille chiromancienne qui lui lit l’avenir dans des cartes de tarot xultún représentant des anciennes déités, Gorky part à la recherche d’une jeune femme nommée Almería, l’héroïne du scénario inachevée de O’Henry. La venue de Stubborn n’est pas du goût de tout le monde et il se fait agresser dans sa chambre d’hôtel avant qu’on ne lui dérobe le manuscrit.
    La fête des morts étant arrivée, Stubborn s’embarque sur l’île Janitzio située au centre du lac de Pátzcuaro, convaincu qu’il est que la solution de l’énigme se trouve là-bas. Il y retrouve en effet Almería qui lui apprend son aventure avec Jim. Or, la communauté tarasque à laquelle elle appartient, une communauté qui a conservé en grande partie l’authenticité de ses coutumes, lui interdit d’épouser une personne étrangère à son peuple. Déjà sa mère avait trahi sa communauté en aimant un blanc. Jim fut donc assassiné pour cette raison cependant que Gorky est en passe de suivre le même chemin. C’est sans compter l’aide d’Angel, un jeune vagabond loquace, qui permet à Gorky d’échapper à la mort. Cette courte histoire se termine par le retour de Gorky à Hollywood où le film tiré du scénario de Jim est un succès. De son côté, Almería est enceinte d’un petit garçon.
    Cette histoire est fort bien documentée. Non seulement l’espagnol qui est très présent dans les dialogues des personnages est bien maîtrisé – une seule faute dans le mot « Municiónes » qui n’a pas besoin d’accent – mais les décors sont crédibles et l’univers mexicain de la fête des morts, certes assez topique, est bien figuré.

    Nicolas Balutet

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 17:02:48
    Barracuda (Weinberg) - Tome 2 - Le puits sacré de Chichen Itza

    En 1979, le dessinateur belge Albert Weinberg (1922-2011), bien connu pour son personnage de Dan Cooper, un jeune aviateur canadien, publie les deux seuls albums de la série des « Barracuda », surnom de deux plongeurs, l’Allemand Jan et le Danois Eric. Le premier opus, Les drakkars d’or, nous transporte en Scandinavie cependant que le second, Le puits sacré de Chichén Itzá , nous conduit au Mexique, plus précisément au Yucatan.
    Chichén Itzá qui, selon Jan, « de toutes les villes mayas, [est celle] qui a atteint le plus haut degré architectural de ce peuple », n’est autre que le personnage principal de la bande dessinée. L’ouvrage commence certes à Acapulco, décrite comme sur une brochure touristique (« Côte Ouest du Mexique. La douceur du climat, les innombrables plages de sable fin et le confort des hôtels attirent constamment les touristes par milliers. Le symbole de cette joie de vivre, c’est la ville balnéaire d’Acapulco, baignée par les eaux tièdes du Pacifique. Partout, plantés dans des écrins de verdure et de fleurs, les hôtels luxueux s’échelonnent à quelques pas des eaux émeraude. ») pour nous entraîner ensuite à Taxco (« Taxco est une bourgade très ancienne ayant conservé entièrement son caractère typiquement mexicain et qui est devenu un site classé. Située entre Acapulco et Mexico, Taxco est visitée par des milliers de touristes dont beaucoup sont attirés par les bijoux en argent. Il y a près de 200 « boutiques » à Taxco qui regorgent d’objets en argent. Les mines sont à quelques pas ; elles truffent les flancs de la montagne, depuis plus de 400 ans. Cortès les a visitées avant les touristes d’aujourd’hui… ») mais l’action se déroule essentiellement dans « la mystérieuse cité maya-toltèque, endormie depuis près de cinq siècles ».
    A la lecture des pages de l’album, on ressent l’admiration de Weinberg pour cette cité et la documentation qu’il a réuni afin de reproduire le plus fidèlement possible les décors et les objets. Ce trait de la bande dessinée est à la fois ce qui en fait sa qualité et son plus gros défaut. On y décèle trop le didactisme. Les explications sur les hiéroglyphes (« Tout comme les Egyptiens, les indiens habitant les terres du Mexique et une partie du Guatemala, avant l’arrivée des conquistadores espagnols utilisaient une écriture hiéroglyphique, dont la traduction este encore malaisée, les Aztèques et les Mayas donnant diverses interprétations par signe ou motif peint au gravé. »), sur l’existence – fictive ici – d’un tombeau sous l’Observatoire (« il s’agit d’un croquis de la pyramide des Inscriptions à Palenque. On y a découvert une ancienne crypte dans laquelle reposaient les restes d’un haut dignitaire. Il s’agit d’une découverte qui a bouleversé la théorie admise jusqu’alors [car] on affirmait que les pyramides américaines contrairement à celles d’Egypte ne contiennent jamais de tombes ») et surtout les longs commentaires sur le cenote, le puits sacré, fort bien expliqués par ailleurs, font perdre à l’ouvrage sa part de spontanéité et d’imagination. Voilà pour exemple le texte explicatif du cenote qui accompagne la reproduction des fouilles de 1967 :

    "Le puits sacré de Chichén Itzá, appelé aussi cenote par les Mexicains, n’a pas de caractère unique. Le sol calcaire de la presqu’île du Yucatan en est truffé dans sa partie septentrionale. Beaucoup parmi ces excavations atteignent plus de 70 m. de diamètre et les eaux qui les remplissent seraient d’origine souterraine. Les Mayas qui n’utilisaient aucun système d’irrigation malgré la sécheresse du climat, s’en remettaient à Chac, le dieu de l’eau et de la pluie, pour assurer leurs besoins. Pour attirer les faveurs de Chac, on jetait dans le puits de l’encens, du copal, des objets d’or, des bijoux, du jade, etc. Par la suite, on en vint aux sacrifices humains… Il en fut ainsi durant plusieurs siècles à Chichén Itzá. Ainsi, ces objets accumulés au fond du puits finirent pas constituer une véritable mine d’or pour les chercheurs de trésor et pour les archéologues… Arrivés les premiers, les conquérants espagnols transformèrent en lingots les objets d’or qu’ils récupérèrent. Puis, jusqu’au 20è siècle c’est l’oubli pour le puits des sacrifices. Entre 1904 et 1907, un américain en tenue de scaphandrier est le premier à explorer le cenote. Il en remonte une multitude d’objets d’une valeur inestimable qui sont aujourd’hui au musée Peabody de l’Université de Harvard. En 1954, sous le contrôle de l’Institut National d’Anthropologie et d’Histoire, une expédition est montée et des plongeurs appartenant au club des « frogmen » de Mexico descendent dans le puits. Hélas, l’eau bourbeuse les empêche de localiser les objets ensablés dans le fonds du puits. De 1960 à 1968, nouvelles explorations. Parmi les richesses, des dizaines de crânes humains… macabres présages ? »

    Cela étant, l’album conte les aventures des deux plongeurs européens accompagnés de Beatriz, une archéologue mexicaine blonde et qui déchiffre les hiéroglyphes aussi vite qu’elle lirait un journal !, de deux plongeuses de l’INAH et de Juan, un pilote d’hélicoptère. Ces personnages se retrouvent autour du cenote afin de poursuivre son exploration. Mais, c’est sans compter sur une bande de trafiquants de diamants qui pense avoir perdu leur butin dans les eaux troubles du puits après leur crash d’avion. Pris en otage, nos héros doivent récupérer les sacs de diamants au fond du puits. A cette occasion, ils découvrent un passage qui les mène vers un tombeau inviolé qui va leur permettre de sortir et de prendre à revers les trafiquants. Seul Juan, le pilote d’hélicoptère, meurt dans cette aventure après que son appareil se soit écrasé contre une pyramide. On appréciera la comparaison de cette mort avec celle des milliers de prisonniers sacrifiés : « Comme une victime expiatoire, l’hélicoptère disloqué roule jusqu’à la base de l’édifice ».

    Nicolas Balutet

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 16:58:59
    Sylvain et Sylvette (albums Fleurette) - Tome 56 - En route pour le Mexique

    La bande dessinée francophone est pleine de couples d’aventuriers, souvent jeunes et a priori peu prédisposés à se lancer tête baissée dans des voyages à travers le monde : Sylvain et Sylvette, deux jeunes fermiers bien franchouillards en sont un exemple frappant. Imaginées par Maurice Cuvillier pour la revue Fripounet et Marisette, les aventures de ces petits héros furent dès 1953 éditées sous forme d’albums brochés. Dans le numéro 56, daté de juillet 1962, ils partent « en route pour le Mexique » .
    Sans que l’on sache, au début de l’album, les raisons de leur voyage – leur ami Isidore Tartalo a décidé de conduire nos deux jeunes compagnons au Mexique dans son ballon mais il n’explicite la raison de son voyage que plus tard (écrire un livre sur les Aztèques) –, Sylvain et Sylvette et leurs animaux (Cui-Cui l’oiseau rouge, Moustachu le chat, Gris-Gris l’âne, Raton la souris et tous les autres) se retrouvent bien vite au-dessus du Río grande « qui longe la frontière des Etats-Unis et du Mexique », découvrent les montagnes de la Sierra Madre puis se posent dans un village accueilli, comme il se doit, par des mariachis ! L’image d’Epinal est souvent présente dans cet album, notamment à travers la figure – typique ! – du Mexicain, dormant sur son âne avec son grand sombrero. Néanmoins, l’ouvrage a le mérite de représenter quelques fêtes traditionnelles mexicaines et d’en donner l’explication, la « danse des rubans », la piñata où « il s’agit de taper, les yeux fermés, sur cette calebasse pleine de bonbons » et la danse des voladores ou « faiseurs de pluie » car « tournant pendant des heures, les anciens Aztèques pensaient obtenir ainsi la pluie ».
    Après un bref séjour dans le village, nos héros décident de partir à la recherche du Temple du Soleil du dieu Tutubetubegay, un nom pour le moins original ! Sur le chemin, ils échappent de peu à la mort en raison de rochers qui se détachent mystérieusement des flancs de la montagne et ils finissent par recevoir un message pour le moins explicite « Malheur aux étrangers s’ils s’approchent du temple sacré », en français dans le texte ! Tartalo, contre toute évidence, ne croit pas à la dangerosité de l’expédition et décide de poursuivre l’aventure. Nos héros arrivent finalement dans le temple, vaguement mexicain, où est conservé un précieux codex, c’est-à-dire des « tablettes de lois écrites et peintes ». Après quelques péripéties, Sylvain trouve un passage secret cependant que Raton la souris réussit à empêcher le gardien du temple de blesser les trois protagonistes. Après sa chute, le gardien se relève et Tartalo reconnaît en lui son vieil ami, le professeur Pailledeblé, disparu depuis trente ans, qui se prenait pour le dieu Tutubetubegay. Ayant recouvré tous ses esprits, le professeur décide d’abandonner le temple et d’écrire un livre sur les Aztèques en collaboration avec Tartalo.

    Nicolas Balutet

    N.Balutet Le 26/05/2021 à 16:56:46
    Blondin et Cirage - Tome 5 - Au Mexique

    A l’instar d’Hergé, Joseph Gillain (1914-1980), plus connu sous le pseudonyme de Jijé, fut l’un des plus grands noms de la bande dessinée belge au point que depuis le 26 mai 2003 la ville de Bruxelles compte son Musée BD Jijé. Auteur de plusieurs séries comme Jojo, Freddy Fred ou bien Jerry Spring pour ne donner que quelques exemples, Jijé s’est fait connaître avant tout par les épisodes des aventures de Blondin et Cirage, deux amis inséparables, l’un blond, l’autre noir, comme le suggère leur nom respectif, qui vivent de nombreuses aventures policières mais aussi fantastiques dans l’épisode des soucoupes volantes. Créée en 1939 dans le magazine catholique « Petits Belges » – ce qui explique les références à des Saints et à des personnages bibliques et le fait que les deux héros soient des scouts –, cette série disparaît quelques années plus tard, en 1942, car les religieuses estiment que les albums dissipent les enfants… Après un long séjour en Amérique et au Mexique, Jijé reprend ces héros au début des années 50 (cinq volumes de 1951 à 1955) avant de se concentrer sur la série « Jerry Spring » qui sera une des premières grandes bandes dessinées européennes axées sur l’Ouest américain.
    Jijé publie donc en 1952 les aventures de Blondin et Cirage au Mexique . Le scénario est très dense mais peut se résumer de la manière suivante. Conchita, une jeune fille orpheline, doit partir au Mexique afin de retrouver son oncle Henri (ou Enrique). Alors qu’elle se trouve dans l’avion privé qui la conduit en Amérique, Monsieur González, son tuteur, essaye de la tuer mais c’est sans compter l’intervention opportune de Blondin et Cirage, réfugiés et cachés par mégarde dans l’avion. Après avoir échoué sur la côte mexicaine, nos héros décident de ramener Conchita chez son oncle mais tout a changé. Ce dernier est aux portes de la mort, le médecin et l’infirmière sont des sbires de González et l’on apprend rapidement que les conspirateurs recherchent le trésor de don Roberto, le père d’Enrique. González, qui a réussi à fausser compagnie aux policiers qui le tenaient prisonniers et a éliminé ses associés, ne cesse de jouer de mauvais tour à nos amis avant qu’un serpent mortel ne le pique mortellement. Finalement, la clé de l’énigme se trouve sur une inscription du tableau préféré de don Roberto : « Primo avulso non deficit alter » (« le premier arraché, il y en a un autre »). Sous une partie de la toile, les jeunes gens découvrent la lettre suivante : « En prévision des temps troublés qui s’amorcent, j’ai forgé de mes mains secrètement la rampe de l’escalier d’honneur de mon hacienda. Elle est en or massif dissimulée sous la peinture. Elle constitue toute ma fortune, que je lègue à mes héritiers. Don Roberto ».
    Grand connaisseur du Mexique, le tableau que Jijé nous offre de ce pays et de ses habitants est très réussi. On retrouve toujours les célèbres cactus, les églises coloniales, les mariachis qui distraient les fêtes, les habitants aux vêtements blancs et aux larges sombreros mais il ajoute des détails qui ne sont pas courants dans d’autres bandes dessinées. Il signe ainsi un magnifique dessin représentant un maguey ou agave, une plante magnifique à la couronne foisonnante constituée de feuilles acérées. Cette plante est très importante pour les Mexicains car sa sève fermentée entre dans la composition d’un alcool très prisé, le pulque. Sa consommation provoque parfois des troubles publics ce à quoi fait référence l’officier de police lorsqu’il interroge l’homme qui a perdu son âne et sa récolte de la semaine : « Et vous n’avez pas pu vous garer ? Vous aviez bu un peu trop de pulque, sans doute ? ». Autre référence peu fréquente, celle du zopilote dans le nom de la rue où habite le peintre. Ce mot qui provient du nahuatl tzopílotl renvoie à un oiseau rapace et charognard au plumage noir irisé. C’est une sorte de vautour très présent au Mexique. Enfin, Jijé illustre parfaitement les fameux taxis jaunes mexicains (des Coccinelles), les trains verts, les ambulances ou bien l’hacienda de San Luis Potosí au Nord de la capitale. Par ailleurs, il fait référence aux temps troubles de la révolution mexicaine.
    A l’instar de la description du Mexique, l’espagnol est très bien employé, tantôt dans des phrases françaises (« « il faut raconter cela à la jefatura amigo » ; « la femme avait un rebozo rouge sur la tête ») ou, plus souvent, en rapportant directement les propos des personnages sans prendre la peine de les traduire (« ese muchachito es amigo mío » ; « no puede caminar » ; « yo no sé nada, señor »). Seules deux fautes peuvent être relevées dans le prénom et le surnom de deux des personnages, Alonzo (au lieu de Alonso) Pérez, et pépé au lieu de pepe. Mais tout cela n’est pas bien grave car Jijé réussit à nous transmettre ici une image du Mexique tel qu’il l’a connu et aimé, sans jamais tomber dans un travers courant, à savoir la caricature.

    Nicolas Balutet

    yannzeman Le 26/05/2021 à 14:31:43
    Tounga (Intégrale) - Tome 5 - Intégrale 5

    Le niveau remonte un peu, pour ce volume 5.

    Les dessins sont en progrès, mais restent très loin des 1ers albums. Si les animaux ont toujours été réussis, les humains et les décors se sont dégradés au fil des ans. Aidans a cherché à surfer sur des modes graphiques, alors qu'il avait visé juste au départ.

    Néanmoins, cette intégrale 5 remonte un peu dans mon estime, parce que les dessins sont corrects (j'y retrouve ce que je lisais dans le journal de Tintin), avec une mention spéciale à Ohama qui mérite à elle seule la lecture !

    Et les scenarii sont aussi meilleurs que dans le volume 4.
    Du coup, j'ai passé un bon moment de lecture, pas que nostalgique.

    zoubida2017 Le 26/05/2021 à 13:28:28
    Le convoyeur - Tome 2 - La cité des mille flèches

    Je m'étais lancé dans le convoyeur pour le dessin d'Armand et aucun regret le tome 2 confirme pour ma part une très bonne bd, le scénario avance et se dévoile tout en gardant beaucoup de mystère, vivement la suite !!

    Reginhard Le 26/05/2021 à 12:03:07
    Blueberry - Tome 11 - La mine de l'Allemand perdu

    Himmelkreuzzusammen ! Encore une nouvelle étape dans le dévoilement progressif de Blueberry à lui-même et à ses lecteurs. Le dyptique, avec "le spectre aux balles d'or", est une étape indispensable à qui s'intéresse à l'évolution psychologique et graphique de ce sergent mal rasé. Enfin Charlier se laisse déborder par son sujet et par son dessinateur. Et le personnage de Lückner est inoubliable.
    Certaines cases et planches de ces albums resteront à jamais gravées sur le mémorial de la BD franco-belge, Donnerwetter!

    Erik67 Le 26/05/2021 à 08:07:34
    Les ensembles contraires - Tome 2 - Deuxième partie

    On s'est arrêté sur la tentative de suicide d'Eric dans la précédente partie. Son ami Chris va tout faire pour lui apporter son soutien. On peut voir que cette amitié est totalement indéfectible même si elle paraissait improbable à première vue en raison des différences sociales des deux protagonistes.

    Il faut savoir sans doute dépasser ses clivages de ces fameuses classes sociales pour découvrir le meilleur chez chaque individu. On se rendra compte que ce n'est pas que la connaissance et la culture qui font la différence. Il y a d'autres qualités à découvrir.
    J'avoue que le personnage d'Eric m'a fait parfois beaucoup de peine. Il a de la chance d'avoir Chris comme ami car ce dernier ne se disputera jamais avec lui pour remettre en cause ses choix de vie. Il fera absolument tout pour son ami. Je trouve que c'est la description d'une très belle amitié sans équivoque possible. D'autres non pas connu cette chance et peuvent être comme dans la situation d'Eric qui voulait parler à cette fille volage non dotée du sens de l'écoute profonde.

    Sinon, tout à la fin, cela se termine plutôt bien malgré toutes les difficultés rencontrées. On regrettera de ne pas savoir le fin mot de toutes les situations évoquées comme par exemple pourquoi la sœur d'Eric ne lui a pas donné de nouvelles pendant 14 ans. On aurait aimé un saut dans le temps pour savoir ce que les personnages sont devenus mais nous le savons puisqu'il s'agit de deux auteurs aux commandes du scénario.

    Un mot sur le dessin de Nicoby pour indiquer que je l'adore dans sa précision et ses rondeurs. La colorisation est une pure réussite. Tout cela rend cette lecture très agréable.
    Les ensembles contraires resteront pour moi le meilleur album qui soit sur l'amitié.

    Erik67 Le 26/05/2021 à 08:06:41
    Les ensembles contraires - Tome 1 - Première partie

    La collection Futuropolis est celle que je préfère actuellement. Chacune de la plupart des œuvres sont réalisées avec brio. "Les ensembles contraires" m'a époustouflé par une indéniable qualité narrative ainsi que graphique qui s'étalent sur les deux tomes.

    Pourtant, on traite juste le quotidien de deux jeunes hommes qui vont découvrir ensemble l'amitié alors que beaucoup de choses semblaient les séparer à commencer par le milieu social. Bref, il n'y a rien de réellement extraordinaire. C'est la première fois que je vois une œuvre qui se consacre à la construction d'une amitié sincère entre les confidences, les questionnements amoureux ou les fous rires. C'est un thème qui me touche beaucoup personnellement pour avoir perdu à tout jamais mon meilleur ami il y a longtemps. C'est une ode à l'amitié pure et sincère comme il en existe si peu …

    Dans les ensembles contraires, l'un des protagonistes va mal tourner. Il y a de petites projections dans le futur où on le voit seul dans un foyer misérable. On se demande ce qui a bien pu se passer pour en arriver là. Il y a pas mal de moments particulièrement touchants. Le passage à la vie adulte avec ses contraintes et ses malheurs comme la maladie est particulièrement dur. Cela avait pourtant commencé par l'insouciance de la jeunesse. On se retrouve dans celle-ci pour avoir vécu les mêmes années 89-90.

    Oui, j'aime ces récits autobiographiques quand ils ont la force de communiquer toute l'âme d'une BD. C'est une incomparable réussite. Le meilleur de Kris assurément ! Que de chemin parcouru depuis la lecture un peu morne d'Un homme est mort. Il m'a agréablement surpris ces derniers temps (voir également l'excellent Coupures irlandaises). Le dessin est également bien réalisé car il permet de retranscrire à merveille toutes les émotions des personnages.

    Kris a ouvert son intimité et son cœur, c'est une forme de générosité envers ses lecteurs. Ceci est la clé d'une réussite méritée. J'espère que cette série figurera parmi les immanquables où elle aura toute sa place.

    Erik67 Le 26/05/2021 à 08:05:15

    Cela sera sans doute la première fois que je ferai une louange sur une BD signé Pecau. Il faut dire que ce scénariste m'avait bien déçu sur « l'histoire secrète ». Là, il raconte la véritable histoire du pétrole et je dois bien avouer que cet exercice m'a convaincu. Pour moi, il signe là sa meilleure BD.

    On apprendra que c'est la Russie et plus précisément la région de Bakou qui concentre près de 90% de la production mondiale de Pétrole en 1890. Pour autant, c'est un américain qui va faire ma découverte sur une petite rivière de Pennsylvanie en 1859.

    Les Etats-Unis vont vite rattrapé les russes à travers celui qui va devenir l'homme le plus riche du monde à savoir John Rockefeller. Staline va d'ailleurs avoir un rôle non négligeable dans les grèves de Bakou qui ont conduit à une sacrée désorganisation dans la Russie tsariste.

    Par ailleurs, les lois américaines anti-trust de 1911 vont conduire au démantèlement de l'empire de Rockefeller mais par des artifices , il y aura une survivance à travers ce qu'on a appelé les sept sœurs. Les pétroliers se sont bien joués des lois anti-trust et leurs actions vont incontestablement monter à Wall Street.

    On se rendra compte que par la suite, les américains vont faire et défaire des gouvernements en fonction de leurs intérêts pétrolier. Le pétrole, c'est le nerf de la guerre comme on pourra le voir lors de la Seconde guerre Mondiale. C'est ce que va appeler la malédiction du pétrole pour les pays qui ont trouvé cette matière visqueuse dans leur sous-sol.

    Au final, une lecture très intéressante qui ouvre les yeux sur les enjeux du pétrole. L'or noir a été pendant très longtemps le moteur de la croissance. Fort heureusement, il est en voie de disparition. Nul ne sait si cela sera en 2040 ou en 2060. Une histoire est entrain de se terminer sous nos yeux. Cependant, on dit toujours que Dieu est toujours américain grâce au pétrole.

    Erik67 Le 26/05/2021 à 08:03:51

    Ce récit frôle finalement le ridicule avec pour ingrédient un beau châtelain solitaire et une maison de poupée. Cela se veut assez gothique sur le style pour un shojo à l'ambiance sombre.

    Le thème sera celui du conte qui vire au cauchemar. Je ne suis pas du tout tombé sous le charme car cela manque singulièrement de subtilité. Les fans de Kaori Yuki seront peut-être ravis de la sortie de l'un de ses premiers mangas produit en 1993. Il est vrai que j'ai déjà posté deux œuvres de cet auteur et elles ne m'ont guère inspiré (Boy's next door et Gravel Kingdom).

    Deux chapitres assez courts et une fin véritablement expédiée pour une commande dont l'auteur se plaint d'avoir eu des délais assez court au point d'embaucher une stagiaire. Je suis tellement désolé pour lui au vu du résultat. Minable. Point de vue cruel ?

    madmix83 Le 25/05/2021 à 23:43:20

    Je suis entièrement d'accord avec la chronique de T. Cauvin.

    L'album est très beau, certaines planches sont à couper le souffle tellement c'est minutieusement détaillé ! Moi qui ne suis pas fan du noir et blanc, là je suis bluffé ! Traversant un cycle SF, j'ai été séduit par la cover de Ion Mud.

    Hélas le scénario se perd en route à force de vouloir ménager un suspens qui finit par accoucher d'une souris ... C'est bien dommage car l'ensemble était prometteur.

    thorntrop Le 25/05/2021 à 22:56:59
    Elric (Blondel/Cano) - Tome 4 - La Cité qui rêve

    Cette adaptation assez libre (et réussie) de l’œuvre de Moorcock est de belle qualité. C'est sombre, Elric est à la fois cruel, tourmenté et dominé par Stormbringer. Sans être révolutionnaire, ce quatrième volume confirme la qualité de ce premier cycle. Le dessin et le scénario forment un ensemble cohérent

    Reginhard Le 25/05/2021 à 22:44:06

    Le Surfer d'Argent doit avoir quelque chose de français.
    De tous les héros de Stan Lee (et ils sont légion), c'est celui qui a le plus marqué nos esprits. Il faut dire que sous le pinceau de John Buscema, il détonnait nettement dans Fantask et autres Strange.
    De tous, il est le seul à avoir été parodié par Gotlib. Et, ici, illustré par Moebius : la rencontre merveilleuse d'un des plus grands scénaristes de comix américain et de l'un des meilleurs graphistes européens. Voire le plus grand et le meilleur. Tous les deux naïfs à leur façon.
    Un plaisir pur. Un pur plaisir.

    Padav Le 25/05/2021 à 22:25:59
    Carnets d'Orient - Tome 11 - Suites algériennes - 1962-2019 - Première partie

    Des dessins, des couleurs toujours aussi beaux pour nous raconter cette histoire qui colle à l’actualité de ces dernières années.
    Des personnages vivants, un documentaire à lire absolument !

    TDH75 Le 25/05/2021 à 21:55:35
    Spider-Man (L'Intégrale) - Tome 16 - 1978

    « Spider-Man, l’intégrale 1978 », n’est pas globalement le meilleur des aventures du Tisseur de Toile.

    Bien sur le long passage avec le Bouffon Vert ravira les fans, mais l’épisode s’étire un peu trop dans la durée pour ne pas finir par la lasser.

    Même si les dessins de Andru restent de très bonne qualité, les débuts de Wolfman pourtant talentueux sont poussifs avec une galerie de super criminels « bouche trous » d’assez piètre composition.

    Seul le dernier épisode, court mais succulent, mettant aux prises la légende Captain America allié à notre Tisseur face à une double menace de grande envergure, constitue le must relevant le goût de ce volume un peu trop fade à mon goût.

    A la fin des années 70, Peter Parker semble avoir franchi un cap, perdu sa première amie, terminé ses études, et donc quitté le monde de l’innocence et de l’adolescence qui faisait une de ses particularités.

    Seul son attachement viscéral à sa tante malade reste le principal point d’ancrage du personnage si touchant des débuts.

    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/spider-man-lintegrale-1978-len-wein.html

    DupontDupond Le 25/05/2021 à 17:23:00

    J’ai hésité avant d’achetée ce livre car le gravit ne m’attirait pas, et puis je me suis décidé de l’achetée et bien je ne le regrette pas au contraire Bravo et félicitation

    thieuthieu79 Le 25/05/2021 à 17:02:43
    Le masque aux mille larmes - Tome 2 - Pour prix de mes tourments

    La conclusion de ce diptyque est encore plus sombre, plus glauque et plus noire. Nos 2 jeunes protagonistes souriants, paisibles et en marche vers le masque aux milles larmes, laissent place ici à 2 êtres en colère, au visage fermé en quête de vengeance et de justice...
    L'intrigue évolue sur 2 trames différentes. D'un coté Sadakïo au château à la recherche du masque, et de l'autre Masamura dans les bas quartiers qui se prépare à la guerre. Tous est lié et s'imbrique parfaitement bien. Le graphisme est toujours maitrisé et dépaysant, le découpage ciselé et efficace, et la colorisation très sombre. On est véritablement plongé au cœur de ce japon en guerre. La conclusion qui laisse la part belle à la mythologie nippone est graphiquement superbe, mais un peu trop rapide, et laisse un sentiment de " NON, ça se termine vraiment comme ça, là maintenant ??"
    Mise à part ça, le travail complet sur les 2 albums est de très bonne qualité, divertissant et ne laisse pas indifférent. Un très bon diptyque.

    ascbibbd Le 25/05/2021 à 17:01:02
    La saga de Wotila - Tome 2 - Les trois sanctuaires

    indispensable pour connaitre ce peuple fondateur de la nation française...enfin un peu espagnole aussi!

    kergan666 Le 25/05/2021 à 13:32:25
    Moréa - Tome 9 - Noir devoir

    je suis cette série depuis l'origine avec ses hauts et ses bas.
    ce tome 6 est à situer plutôt dans les hauts pour moi tout au moins.
    un plus pour les dessins qui me plaisent même si, objectivement, j'ai une légère préférence pour ceux de T Labrosse.
    le scénario à un humour dans le plus pur style de S Arleston
    bref, une série qui arrive à se renouveler et à ne pas tomber.

    kergan666 Le 25/05/2021 à 13:20:49
    Le convoyeur - Tome 1 - Nymphe

    le tome 1 m'avait plus dans l'ensemble mais pas réellement enthousiasmé surtout le scénario que je trouvai assez compliqué.
    bis repetita avec cette suite.
    j'ai toujours du mal avec le scénario même si celui-ci évolue dans
    le bon sens et donne envie de connaitre la suite.
    peut être vais je finir par réellement apprécier cette série

    jlponty Le 25/05/2021 à 12:55:19
    Manuscrits - Tome 1 - Les îles d'Auvergne

    Génialement originaux, ces vrais/faux carnets de voyage racontent une histoire d'aventure (dérivant vers le polar) dans un futur où la montée des eaux n'a laissée immergés que les zones montagneuses de ce qui est désormais la "planète mer". Nous suivons, à travers ses notes et dessins griffonnés dans ses carnets, un entomologiste en partance pour une croisière scientifique au départ des îles d'Auvergne, qui ne va pas se passer comme prévu.

    Tout est pensé pour renforcer la crédibilité - et l'immersion - dans ce canular littéraire : outre les notes, croquis et dessins de l'auteur, on retrouve des cartes (splendides !), coupures de presse, prospectus commerciaux, notes scientifiques, publicités, recettes de cuisine... avec une cohérence fantastique. Y compris l'histoire de la découverte des carnets.

    Tout cela est très inventif et original, tout en réussissant à conserver une trame générale de qualité (un écueil fréquent dans ces OVNI, où le fond prime souvent sur la forme).
    Bref j'ai adoré et recommande chaudement à tous ceux qui cherchent une lecture (attention il ne s'agit pas à proprement parler d'une bande dessinée) originale et intelligente !

    Tiburce2 Le 25/05/2021 à 12:12:36

    Un histoire atypique, assez fascinante, mais qui m'a laissé malgré tout sur ma faim.
    Dans le Paris de 1848, nous suivons Rachel, sorte de medium extralucide absolue, qui traverse son époque de manière transparente au milieu de concitoyens futiles, incapables de voir en elle plus qu'un simple phénomène de foire. Et cette histoire a deux "échos temporels", au milieu du XXe, et de nos jours.

    Je reconnais à cet album des qualités indéniables : un dessin atypique et des couleurs exceptionnelles qui créent une atmosphère onirique, une histoire qui se construit au fil des 200 pages (tout de même), un découpage en trois parties qui donne de la profondeur.
    Malgré ces qualités, je n'ai pas saisi le message des auteurs, avec le sentiment d'être passé à côté de quelque chose, et donc une frustration palpable.
    Au final, le Don de Rachel est une œuvre atypique, intéressante, de qualité, et qui se démarque clairement du flot continu de BD ultra standardisées actuel.
    3/5 : atypique, intéressant, mais à recommander pour les amateurs un peu "pointus"

    Tiburce2 Le 25/05/2021 à 12:00:23
    Contrapaso - Tome 1 - Les enfants des autres

    Wouaaaah. Enorme surprise, et moment de plaisir intense en dévorant ce gros tome (138 pages !) dévoré d'une traite.
    L'intrigue policière est complexe, dense, prenante, mais parfaitement scénarisée pour qu'on ne perde jamais pied. surtout, l'action se déroule dans l'Espagne des années 50, dans un climat où les cicatrices de la guerre civile sont encore bien visibles, aux niveaux collectif mais aussi individuel chez chacun des protagonistes. Il en ressort une ambiance exceptionnelle dans un contexte historique méconnu, et porté par des personnages forts, bien écrits, complexes. Et l'autrice exploite pleinement les 137 pages pour prendre son tempset développer plusieurs actes narratifs qui se croisent et se développent. Franchement, le travail d'écriture et l'intrigue sont remarquables.
    Le dessin est lui aussi excellent, dans la même veine que Guarnido (Blacsksad, les Indes pourpres), avec ce dynamisme des mouvements et des visages, cette colorisation typique aquarelle et ce soin du détail.
    Au final, un vrai coup de coeur. Je l'ai lu d'une traite, avec un ravissement que je n'avais pas eu depuis "La Bombe". Et, au-delà du plaisir immédiat de naviguer dans cet univers et cette intrigue remarquables, la jubilation de savoir que je tiens là une œuvre que je vais lire et relire régulièrement, en y découvrant à chaque fois quelque chose de nouveau tant le contenu est riche. Bref, une œuvre remarquable que je recommande sans aucune modération.
    5/5 - à lire absolument, et à relire avec plaisir.

    thieuthieu79 Le 25/05/2021 à 11:47:23
    Marshal Bass - Tome 6 - Los Lobos

    Un album qui se déroule presque exclusivement au sein de l'hacienda "La Paloma" que le gang Los Lobos occupe illégalement. Une Hacienda ou vie désormais toute la famille de River Bass...
    Une histoire en huit-clos où chacun a un objectif. Le Gang veut s'établir dans l'Hacienda, l'ancien propriétaire veut la récupérer, la famille de River veut vivre et ce dernier veut sauver les siens. Tous le monde gravite ensemble dans une histoire qui encore une fois, arrive à tordre les codes du Western classique. La pléiade de personnages du gang est surprenante et permet de justifier un peu plus toute l'énergie que mettent les auteurs à innover et à surprendre.
    Cette sixième aventure de Marshall Bass continue un peu plus de solidifier les bases d'une série qu'on ne présente plus.

    thieuthieu79 Le 25/05/2021 à 11:33:40
    Amen - Tome 1 - Ishoa ou la précession des équinoxes

    Une histoire de colonisation qui pourrait avoir des airs de déjà vu mais qui, grâce au grain de folie de Georges Bess, suscite l'intérêt et le plaisir.
    Personnages aux bonnes gueules cassées, dialogues grossiers et ciselés, décors imaginaires sur une planète hostile... la recette est jouissive.
    Et au delà d'un scénario simplet, c'est tout un univers atypique et plaisant que l'on retrouve.
    Le très beau graphisme appuyé de très belles couleurs et de subtils jeux de lumières, donne de superbes planches qui se complètement parfaitement bien avec l'histoire.
    J'ai juste eu un peu de mal a différencier les différents personnages, leurs noms, leur races et leur rôles, car il y a beaucoup de monde au sein de l'expédition. Mais après une seconde lecture, tout est parfaitement identifiable.
    Je lirai avec plaisir le second tome qui s'annonce déjà encore plus énigmatique, et plus barré que celui-ci.

    thieuthieu79 Le 25/05/2021 à 11:23:39
    Les Âges perdus - Tome 1 - Le Fort des Landes

    Ce premier tome, d'une série qui en comptera quatre, nous plonge très rapidement dans le vif du sujet. Le contexte humain et planétaire dans lequel les personnages évoluent, est très intéressant et permet d'avoir un univers très singulier (un peu dans la veine de "La Horde du Contrevent"), mais dans une toute autre époque.
    Les personnages sont bien définies, et le décor rapidement posé. Le graphisme est beau et lisible avec une palette de couleur froides qui retranscrit l'insécurité d'un monde soufrant qui se relève juste. On se lit très vite avec tous cet univers. Ce premier tome a su poser rapidement et efficacement les bases d'une série qui s'annonce prenante et haletante.

    Erik67 Le 25/05/2021 à 08:04:07

    J'ai beaucoup aimé la collaboration entre ces deux auteurs pourtant très différents. le résultat est vraiment à la hauteur de nos attentes un peu comme un plat culinaire original qu'on dégusterait.

    Maintenant, je suis sidéré par la méchanceté des remarques acerbes de ces riches propriétaires qui ne respectent pas du tout l'auteur devenu cuisinier pendant un temps par véritable passion pour cet art. Sans doute, de nos jours, cela ne se passerait pas ainsi car respect et bienveillance sont un peu plus présents dans ces milieux.

    Il est question de cuisine moderne et donc de qualité et non de quantité. Il est vrai que la plupart des gens sont un peu gloutons et préfère nettement la quantité comme d'ailleurs on le verra dans cette bd par le biais de l'un de ses amis invités.

    J'ai apprécié cette véritable initiation à la cuisine mais au-delà, j'ai vraiment retenu l'aspect sociologique et le comportement des gens. Une œuvre que je qualifierais de très raffinée.

    Erik67 Le 25/05/2021 à 08:02:55
    La guerre invisible - Tome 1 - L'agence

    A noter qu'il s'agit de l'ultime album scénarisé par Frank Giroud qui nous a quitté il n'y a pas bien longtemps. Encore une fois, on reconnaîtra une patte d'un récit rondement bien mené comme à son habitude. On va le regretter.

    Au dessin de cette BD d'espionnage, on retrouve l'excellent trait graphique d'Olivier Martin qui réalise un sans faute pour une aventure située dans l'Egypte de l'après-guerre où se cachait la plupart des criminels nazis. Il n'y avait pas que l'Argentine comme terre d’accueil.

    J'ai un bémol concernant le changement brisque d'attitude de la jolie Cassie à l'égard du petit garçon orphelin Rudi qui doit servir d'appât. Elle n'avait aucune considération pour celui-ci au début de l'aventure et puis, elle souhaite le sauver au détriment de sa vie dès qu'il est menacé à la fin de cette histoire. J'avoue ne pas avoir compris ce brusque revirement psychologique.

    Une aventure qui reste assez intéressante à découvrir car en marge de l'histoire officielle.

    Erik67 Le 25/05/2021 à 08:01:47

    Cette Bd vise à nous faire prendre conscience qu'il existe divers types de handicap et qu'il ne faut pas stigmatiser ces personnes dans notre vie en société. Nous pouvons tous également nous retrouver en situation de handicap par accident pour prendre un exemple.
    Chaque chapitre sera consacré à une fore de handicap : intellectuel, auditif, visuel, psychique, moteur... On aura droit à une séquence de vie différente tiré de faits réels pour expliquer toutes les difficultés du quotidien mais également toutes les réponses à apporter.
    Il s'agit de nous expliquer un peu mieux le handicap dans la vie et dans la ville pour comprendre.

    Cela se terminera de manière à chaque fois assez positive. Sans doute trop dans l'optimisme pour refléter la triste réalité. Mais bon, il faut des œuvres comme celles-ci qui marquent un long chemin d'espoir sachant qu'il reste encore beaucoup de choses à construire pour l'égalité des droits et des chances des personnes handicapées.

    Erik67 Le 25/05/2021 à 07:53:47

    J'éprouve toujours de la peine par rapport à ces personnes qui sont obligés de quitter un état dictatorial communiste avec leur famille pour être simplement en sécurité. Chaque être humain devrait pouvoir vivre en toute quiétude sans avoir peur du gouvernement qui dirige un pays.

    C'est un nouveau témoignage d'une famille ayant du quitter la RDA pour la RFA en pleine guerre froide qui nous est raconté par l'auteur Simon Schwartz. Evidemment, les détails seront assez glaçants pour cette famille qui souhaitait tout simplement vivre paisiblement. La STASI et les dénonciations calomnieuses ainsi que le regard des autres feront le travail d'émancipation.

    Le graphisme assez épuré n'est pas du tout mon genre car assez austère à l'image de ce pays ayant appartenu au bloc de l'Est. Le ton choisi sonne juste pour donner une authenticité à ce récit.

    Au final, on se dit qu'on est bien de ce côté-ci et qu'on plaint ceux qui étaient en face.

    Erik67 Le 25/05/2021 à 07:52:36
    Terra prohibita - Tome 2 - Patient Zéro

    Je sais que je casse un peu l'ambiance mais je n'ai pas vraiment aimé cette série. Je dois reconnaître que les décors et le graphisme de cet univers steampunk est vraiment somptueux. Rien à redire sur le dessin de Patrick Laumont !

    C'est le scénario et la mise en œuvre des idées qui pêchent. Cela commence par une scène d'une inégalable cruauté pour nous tenir en haleine mais on se perd vite dans les conjonctures. C'est très bavard par moment. Cela ne m'a point accroché au final. La lecture a été plutôt assez difficile dans l'ensemble.

    Je pense que c'est dans doute le concept d'une contamination végétale et biologique au début du XXème siècle qui m'a rebuté dans l'idée. On est dans l'inconcevable avec des cités suspendues en 1909.

    Moi, je préfère aisément passer mon chemin de cette terra prohibita. Je reconnais qu'il y a de l'originalité et une belle mise en forme, mais cela n'a pas pris avec moi. Par contre, c'est une série qui pourra plaire au plus grand nombre, j'en suis certain.

    Yovo Le 24/05/2021 à 22:52:19
    Urban - Tome 5 - Schizo robot

    Il n’aurait pas fallu qu’une conclusion aussi longtemps attendue déçoive ! Heureusement, ce 5ème et dernier tome est aussi beau que prenant. Je note l'album à l’aune de la série entière qui mérite ses cinq étoiles. Série qui semble d’ailleurs avoir été bien peu promue et défendue par Futuropolis... C’est étonnant, désolant même, vu la qualité générale de la réalisation : dessin et scenario parfaitement en phase captivent à chaque page.

    Mi science-fiction, mi anticipation, l’univers profondément ténébreux développé par "Urban" est particulièrement maitrisé et abouti, même s’il peut rappeler certaines productions d’un genre proche. Et si cet ultime opus ne répond pas précisément à toutes les questions, il boucle de façon fluide et cohérente une série foisonnante, spectaculaire, inventive, intelligente, glaçante. En un mot, incontournable.

    A découvrir absolument pour ceux qui seraient passés à côté.

    Yovo Le 24/05/2021 à 22:48:47

    Frantz Duchazeau est un auteur émérite et son « Peintre hors la loi », à l’image de sa couverture, est superbement illustré.

    En revanche, son récit est âpre, sec et sans concession.

    Au regard de la pagination généreuse, je m’attendais à plus de développements dans le scenario et à davantage de finesse, voire de psychologie dans le portrait qu’il brosse du peintre Lazare Bruandet. Même si quelques éléments traumatisants de son passé sont évoqués, il est surtout dépeint comme un homme peu attachant dont on ne retient que le caractère farouche et ombrageux. Rien ou presque sur sa peinture elle-même, le feu créatif qui l’anime et le dévore, son parcours révolutionnaire ou la place du contexte artistique dans cette époque violemment troublée. C’est un choix respectable mais qui m’a laissé un goût d’inachevé et limité mon intérêt pour cet ouvrage, malgré la grande beauté de l’ensemble.

    bd91130 Le 24/05/2021 à 20:00:54
    La grande Peste - Tome 1 - Tome I/II - Le Quatrième Cavalier

    Très décevant !
    La mise en page est splendide (comme souvent chez Stalner), le dessin superbe, un peu flamboyant peut-être, dans l'ensemble un régal pour les yeux, et le contenu est ... indigent ? L'Histoire - celle avec le grand H - sert juste d'alibi pour un récit qui se noie dans l'ésotérisme mâtiné d'un peu de fantastique. J'avais pensé le thème intéressant, au final j'ai trouvé le scénario presque hors sujet. Très dommage.

    zoubida2017 Le 24/05/2021 à 13:24:01
    Le troisième Œil - Tome 1 - Acte I. La Ville Lumière

    Je rejoins malheureusement ignis, déçu même si sa reste un premier tome pour poser les bases, on s'ennuie, le dessin reste top mais le scénario n'a pas beaucoup de rythme (peut être trop psychédélique pour moi). J'attends malgré tout la suite car l'intrigue possède plein de bonnes idées et je reste fan du travail de Mr Ledroit.

    ignis Le 24/05/2021 à 10:40:45
    Le troisième Œil - Tome 1 - Acte I. La Ville Lumière

    Très déçue, esthétiquement très beau, scénaristiquement très décevant , idem pour le découpage générale.
    Beaucoup de pages inutiles, j'ai fini par arrêter de lire le pseudo blabla new age qui ne semble pas apporter d'information utile à l'histoire et tourner les pages.
    ça donne une grosse longueur à la bd qui n'est pas forcement utile.
    L'album fait plus de 100 page c'est dommage.

    yannzeman Le 24/05/2021 à 10:37:25
    Tounga (Intégrale) - Tome 4 - Intégrale 4

    La dégradation continue.
    Et, plus embêtant, les scenarii deviennent soit insipides, soit invraisemblables (et le plus souvent les deux), la faute à un dessin devenu quelconque, dans l'air du temps des années 70 et aujourd'hui complètement dépassé.

    Pourquoi Aidans n'a pas souhaité conserver le style puissant des débuts ?
    Je l'ignore.

    Sans doute mal conseillé (quand je lis la dédicace de Greg, dans une intégrale, pourtant grand homme de la BD, je me dis que tout le monde peut se tromper), il a fait de son personnage charismatique des années 60 un sous-Rahan sous-Conan dans les années 70. Et les décors, magnifiques au départ, sont devenus du sous-Jijé (période "Tanguy et Laverdure").

    Dommage, une fois encore.

    Dunyre Le 24/05/2021 à 10:35:43

    Cet ouvrage offre des analyses historiques et techniques sur la conception de l’Épervier, en particulier les tomes 7 et 8 (mais pas seulement, des références au cycle précédent parsèment les explications).

    Bien construit, agrémenté de documents d’époques mis en parallèle de leurs représentations dans l’œuvre de Pellerin, ce livre est un véritable making-of de l’Épervier, commenté par son auteur.

    Un vrai ajout intéressant et pertinent, qui rend la relecture encore plus agréable.

    TDH75 Le 24/05/2021 à 10:16:10
    X-Men (L'intégrale) - Tome 10 - 1963-1964

    J’ai moyennement apprécié cette intégrale.

    J’ai trouvé les dessins de Kirby assez grossiers et très datés ce qui a grandement nui à l’appréciation visuelle de cette bande dessinée.

    Les épisodes avec le Confrérie des Mauvais Mutants sont pour moi les plus captivants car ces derniers présentent également des failles psychologiques intéressantes, telles le double jeu permanent et les velléités de commandement du Cerveau ou les doutes et l’instinct de protection de Vif Argent pour sa sœur.

    J’ai également toujours eu de la sympathie pour le personnage de monstre incompris du Colosse et les problèmes que son invulnérabilité pouvait poser à ses adversaires.

    Malgré son coté expérimental et inabouti, « X-Men, l'intégrale 1963-1964 » peut néanmoins être vu avec le charme de la nostalgie et celui de l’aspect historique de cette série de plus de 50 ans à présent.
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1963-1964-stan-lee.html

    TDH75 Le 24/05/2021 à 10:13:00
    X-Men (L'intégrale) - Tome 1 - 1975-1976

    Sans être un chef d’œuvre absolu, « X-men, l’intégrale, 1975-1976 » contient déjà pour moi les germes du renouveau et des futurs chefs d’œuvres à venir.

    Même si ils n’atteignent pas encore des sommets artistiques, les dessins de Cockrum sont pour moi considérablement plus fins et travaillés que ceux de Kirby, ce qui confère un coté plus réaliste et dynamique à la série.

    A partir d’un effectif de personnage sans doute jugé ingérable par Claremont, un écrémage subtile a lieu, allant de pair avec une éviction progressive des anciens X-men comme Angel ou Iceberg que j’ai toujours trouvé beaucoup moins intéressants que les autres.

    Les scénario sont habiles menant souvent à des affrontements fratricides (personnages possédés mentalement ou répliqués technologiquement) et mènent continuellement aux incessants changements géographiques aux quatre coins du globe qui font toujours fantasmer le lecteur rêveur que je suis.

    Coté adversaire, les Sentinelles ou le Fléau font partie de valeurs sures de l’histoire des X-men et on retiendra l’événement sans doute le plus marquant de la saga : la première transformation de la douce en Jean Grey en inquiétant Phénix.

    Ici Wein et Claremont créent progressivement leur univers et jettent donc les premières bases de l’une des plus prodigieuse saga du monde de la bande dessinée.
    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1975-1976-chris.html

    TDH75 Le 24/05/2021 à 09:58:07
    X-Men (L'intégrale) - Tome 4 - 1980

    « X-men, l’intégrale 1980 » est pour moi un des sommets de la bande dessinée.

    Le personnage central de cette tragédie est Jean Grey qui lutte contre un pouvoir sans limite capable de menacer l’univers.

    Jean Grey est donc l’enjeu de la bataille avec le Club des Damnés, Jean Grey est également la raison pour laquelle les X-men acceptent, seuls et contre tous de lutter sur un monde extra terrestre pour la sauver.

    Amitié, amour, sacrifice, mort, deuil, noblesse des sentiments et grandeur des personnages font vibrer le lecteur au rythme d’une saga au souffle purement héroïque.

    Quand on ressort de cette saga on l’impression que les X-men sont des proches et on partage même la douleur cinglante de Cyclope devant la tombe de Jean.

    Bien entendu la splendeur tragique et grandiose des dessins de Byrne sont pour beaucoup pour rendre poignants les scenario géniaux de Claremont.

    Cerise sur le gâteau, l’épisode avec Wendigo, terrifiant de réalisme ne gâche rien à notre plaisir.

    Si vous ne devez en lire qu’un album des « X-men »…il faut que ce soit celui ci.

    Magique, inoubliable, insurpassable !

    Plus d'informations ici : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1980-chris-claremont.html

    TDH75 Le 24/05/2021 à 09:51:36
    X-Men (L'intégrale) - Tome 3 - 1979

    « X-men, l’intégrale, 1979 » est un très grand cru.

    Graphiquement parlant, on peut avancer sans crainte que si Kirby correspondait à la période de la préhistoire, Cockrum à celle du Moyen-Age, Byrne correspond assurément à celle de la Renaissance avec des dessins d’une beauté, d’une classe et d’une finesse exceptionnelles.

    Les scénario sont déjà fantastiques, car si l’affaire Moise Magnum n’a rien d’hors du commun (un brillant ingénieur rendu fou par le pouvoir qui prend en otage une nation), elle a pour conséquence le sacrifice du pouvoir du Hurleur qui traîne ensuite un terrible sentiment d’impuissance et d’inutilité pendant tout le reste de la série.

    La Division Alpha est une équipe presque aussi sympathique et attachante que les X-men, Arcade tueur psychopathe et inventif à la Joker est un charismatique adversaire quand au face à face avec Proteus il est d’un niveau proprement exceptionnel, plongeant chacun des X-men dans de grands troubles psychologiques.

    Outre ces merveilles on notera les premières passionnantes approches de séduction du Cerveau à l’encontre de Jean Grey, qui prenant l’apparence d’un magnifique gentilhomme, Jason Wyngarde, projette Jean dans un puissant monde d’illusions autour de l’époque du XVIII iéme siècle.

    Approches d’autant plus cruelles que dans le même temps Cyclope se détache de Jean en sortant avec Coleen Wing.

    En résumé « X-men, l’intégrale, 1979 » annonce déjà tout du chef d’œuvre à venir !

    Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/05/x-men-lintegrale-1979-chris-claremont.html

    Erik67 Le 24/05/2021 à 09:27:55

    Voici la dernière production du génial Fabcaro au scénario qui s'associe à Evemarie au dessin pour produire un petit strip sur une jeune femme d'aujourd'hui un peu perdue dans sa solitude et son absence de perspective professionnelle. On va passer 24 heures avec elle du lever au coucher. On ne va pas s'ennuyer bien au contraire.

    Visiblement, elle aime les Beatles ce qui est plutôt assez rare chez nos jeunes de nos jours tant cela pourrait apparaître comme dépassé. Ce n'est pas la même génération, ni la même vénération. De nos jours, il y a pléthores d'artistes et pour tous les goûts.
    Pour en revenir à June, elle paraît très insouciante et semble vivre au jour le jour. Elle n'a pas de travail et se laisse un peu aller même si le frigo est bien vide. Le ton de cette BD est résolument caustique.

    Le concept de cette Bd paraît assez limité même si les auteurs ont fait leur travail avec honnêteté. Il s'agit de prendre un titre des Beatles et de l'illustrer au travers les actions quotidiennes de cette jeune fille June qui apparaît bien agaçante à la longue. On pourra dire qu'elle est le produit d'une éducation d'enfant gâtée. Il est vrai que je n'aime pas les râleuses et les fainéantes mais bon, il en faut pour tous les goûts.

    Au final, on passe un agréable moment de lecture qui est dévoré assez rapidement.

    Erik67 Le 24/05/2021 à 09:26:39

    Cette histoire de fausses jumelles ou de rencontre de deux réalités, je ne sais plus, m'a laissé un goût amer. Le trait est certes envoûtant mais cela ne suffit pas pour me convaincre. Pourtant, j'avais bien aimé « La fin du monde » par les mêmes auteurs. On dirait qu'ils exploitent le filon au maximum.

    Cependant, après la montée des eaux, c'est le tour de l'expérience humaine suite à la mise en service de l'accélérateur de particules du CERN à l’origine d'un trou noir qui absorbe toute la lumière environnante ! On n'y croit plus !

    Les auteurs n'ont pas su faire preuve d'originalité car ils utilisent quasiment le même procédé : on en dit le moins possible sur le phénomène étrange pour laisser la place à une certaine atmosphère où ils vont concentrer le paquet. Là encore, cela ne le fait plus !

    Erik67 Le 24/05/2021 à 09:25:13

    Après le King's Game ou le Darwin's Game, voilà le Butler Game. Cependant, il ne s'agit pas du même jeu. On se situe dans un autre registre moins sanguinolent et donc un peu plus gai et sans doute beurré.

    Le décor est celui des maisons bourgeoises du XIXème siècle. Il s'agit d'une relation un peu particulière entre le maître et le majordome à savoir Rau et Gai (on n'invente pas les noms). Celui qui mène à la baguette n'est pas forcément celui que l'on croît.

    Le style graphique de ce yaoi est assez soigné mais encore une fois, les personnages se ressemblent beaucoup ce qui peut entraîner de la confusion chez le lecteur. Le second récit reprend le personnage du frère avec également son propre majordome. Bref, c'est une histoire qui reste concentrée sur le domaine familial.

    Il y a de grandes déclarations d'amour à l'emporté mais un peu vides de substance. On n'y croît pas une seconde avec une mise en scène qui reste assez sommaire. La lecture a pourtant été assez fluide. Cela reste très soft dans l'ensemble.

    Saigneurdeguerre Le 23/05/2021 à 19:12:46
    Combattants du rail - Tome 1 - Un train pour Sedan

    10 mai 1940. Ardennes françaises.

    Quatre cheminots à bord d’une locomotive, la Louison, discourent de l’état de l’engin, qui aurait bien besoin d’une réparation urgente, mais aussi des jeunes cheminots mobilisés pour faire face à une Allemagne où un vilain bonhomme avec un ersatz de moustache a des idées plus que belliqueuses. Ces quatre cheminots sont un peu l’image de la France : divisés !

    Quand ils arrivent en gare de Sedan, il y a foule ! Cela sentirait-il les congés payés ? Oh, que non ! Cela sent plutôt la poudre d’escampette…

    Critique :

    Bien que pas du tout crédible, le scénario est distrayant car très vite le lecteur se trouve plongé dans la multitude qui fuit l’avance des troupes allemandes avec une crainte particulière : les Stuka ! Ceux-ci font des ravages parmi les civils.
    La rencontre des cheminots avec une fille habillée en ouvrier et d’un militaire peu orthodoxe rend l’aventure hollywoodienne ! Là, on peut dire adieu à toute vraisemblance historique ! Ne pleurez pas ! Rappelez-vous les films avec Jean-Pol Belmondo et profitez du cinéma !

    Cette jeune demoiselle, jolie, mais fort masculine par certains aspects, a participé à la Guerre d’Espagne où elle côtoyait les anarchistes dans les brigades internationales. Elle a une obsession : rencontrer un des trois hommes au nom figurant sur le restant de photo auquel elle tient plus qu’à tout. Une photo d’une très jolie femme. QU’est-ce donc qui la lie à cette magnifique dame ?

    Les dessins des personnages ne m’ont pas du tout convaincu. Il n’empêche que je lirais bien la suite des aventures…

    Saigneurdeguerre Le 23/05/2021 à 14:08:33

    USA. 1937.

    John Clark , 22 ans, est photographe. Dans le pays, c’est encore la misère pour beaucoup de monde. La crise de 1929 à Wall Street a entraîné des chutes d’entreprises en cascade. La misère touche bien des gens. Elle est clairement visible dans les villes.
    Et dans les campagnes ? La situation n’est guère brillante. Pourtant, il existe un endroit qui est carrément l’enfer sur Terre : le Dust Bowl… Vous ne connaissez pas ? Les Américains non plus ! Cette région est balayée par des vents très puissants qui soulèvent un sable qui s’immisce partout à cause d’une sécheresse qui dure depuis des années. Pas une goutte d’eau ! Pas une ! Ceux qui habitent cette région n’ont qu’une solution : migrer vers la Californie… s’ils en ont les moyens. Autrement, il ne leur reste plus qu’à mourir de faim, de soif ou les poumons envahis par cette saleté de poussière qui vous asphyxie.
    C’est pour attirer l’attention des masses qu’un organisme gouvernemental, la Farm Security Administration, a été créé. Quel moyen employer pour faire connaître au pays l’état dramatique dans lequel se trouvent les fermiers du Dust Bowl, région à cheval sur l’Oklahoma, le Texas et le Kansas ? La photographie ! Une mission cruciale attend John Clark…

    Critique :

    Un des livres les plus poignants de ces dernières années vous tend les bras ! N’hésitez pas à vous procurer « Jours de Sable », un roman graphique magnifiquement mis en images et en couleurs, servi par un texte sensible qui ne dit que l’essentiel pour ne pas distraire le lecteur. Aimée de Jongh réalise là un travail d’historienne mettant à la portée de tous la compréhension d’un phénomène climatique qui va transformer, par la faute des hommes, un petit paradis vert en un désert où le soleil chauffe l’air qui entraîne ses tourbillons de poussière au point que les gens se voient plongés dans la nuit en plein jour. (Voilà qui devrait nous servir d’avertissement au moment où, sur tous les continents, nous désertifions à qui mieux-mieux !)

    L’auteure se livre à un découpage quasi cinématographique de son ouvrage en variant les plans. Certaines doubles pages donnent envie de les agrandir et de les placer bien en vue pour rendre hommage à la subtilité précise de son travail.
    Aimée de Jongh a, certes, inventé une histoire, un personnage aussi, mais celle-ci est basée sur des faits historiques indéniables illustrés dans l’album par des photos d’époque.
    La subtilité du récit fait que l’auteure garde comme fil conducteur ce jeune photographe de vingt-deux ans qui avait besoin d’un gagne-pain et qui se voyant confier cette mission y trouve une planche de salut. Ce qu’il va découvrir va le métamorphoser en profondeur au contact de ces personnes qui fuient devant son objectif qui fait même pleurer les enfants. Autant à Washington et New York les gens sont familiarisés avec les appareils photographiques, autant dans ce désert, un inconnu avec une étrange boîte fait peur et dérange. John Clark, qui n’est pas idiot, va changer son approche, parfois en trichant, en manipulant, y compris auprès de personnes dénuées de tout, même d’un simple litre d’eau, jusqu’à ce qu’il se rende compte du côté atroce de son comportement et change radicalement.

    Amie lectrice, ami lecteur, ce serait bien le Diable si vous aussi vous ne vous laissez pas prendre à la gorge par ce récit, par ces personnages merveilleux qui gardent leur dignité face à des conditions de vie épouvantables.

    Voilà un livre qui mérite de figurer dans toutes les bonnes bibliothèques ! Un pur Chef-d’œuvre ! Il n’attend plus que vous…

    Nattorres68 Le 23/05/2021 à 13:20:47
    Thanos : La Trilogie de l'infini (1991) - Tome 1 - Thanos : Le gant de l'infini

    Je ne suis pas fan des récits cosmiques, mais je ne recule jamais devant la découverte des oeuvres majeures. Et quel comics a plus sa place que "Le Gant de l'infini" dans la gamme Must-Have de Marvel ?
    Jim Starlin est le scénariste de cette oeuvre devenue culte et ayant inspiré une multitude de suites et de sagas cosmiques.
    Certains diront que le style graphique est très old-school. Les dessins sont "vintages" mais c'est davantage l'utilisation de la couleur qui vieillit (mal à mon sens). J'avoue m'être souvent demandé, au cours de ma lecture, ce que ça aurait donné ce récit avis vu le jour avec les dessinateurs et les coloristes (et traducteurs) d'aujourd'hui.
    Sachez que si vous avez aimé le film inspiré de ce récit, vous aurez le plaisir de découvrir un scénario totalement différent.
    Je ne peux que recommander cette oeuvre si, comme moi, vous voulez enrichir votre culture comics.

    Erik67 Le 23/05/2021 à 09:09:22
    Arsènio & Barny - Tome 1 - Les aurores de North Pole

    Je vais mettre 4 étoiles à cet excellent polar qui se passe exclusivement en Alaska dans la ville du Père Noël à savoir North Pole où il se commet des meurtres assez horribles. Il faut compter sur Arsenio, un nouveau shérif dépressif et violent qui débarque et qui a la particularité de souffrir de zoopsies.

    Ce terme issu du grec ancien signifie que c'est un type d'hallucination qui consiste à voir des animaux terrifiants dans un délire imaginaire. C'est lié à un mécanisme du delirium tremens associé à un sérieux manque d'alcool. Pour autant, chez certains patients, ces hallucinations visuelles peuvent être prémonitoires.
    J'avoue avoir bien aimé la construction de ce récit qui promet quelques bonnes surprises ainsi que des personnages assez charismatiques. Ce sont deux nouveaux auteurs qui ont réalisé ce qui se présente comme un one-shot. Cependant, à la fin, il y a une page pour "à paraître prochainement, une nouvelle enquête... Les lignes de Nazca". On aimerait bien continuer l'aventure avec eux, c'est certain. Cependant, ce n'est pas dit car c'est une petite maison d'édition d'Aix en Provence assez récente. Les ventes ne suivront probablement pas et c'est bien regrettable.

    Il y a à la fois une belle maîtrise graphique avec un trait anguleux qui nous fait vivre un récit polaire de toute beauté. Il y a également du rythme dans ce polar qui nous tient en haleine entre réalité et cauchemar. Pour moi, cela constitue une belle réussite comme une pépite qui se dégage du lot. Et pourtant, cela passe un peu inaperçu au milieu de tant de bd. Il faut venir à North Pole car les aurores sont magnifiques.

    Erik67 Le 23/05/2021 à 09:07:13

    C’est vrai que je m’attendais à autre chose d’une histoire aussi connue que celle du petit poucet qui est tiré d'un conte de Perrault. J’aime bien l’auteur mais là, je dois dire que je suis un tout petit déçu. Il n’y a pas de réels changements ou innovations par rapport à l'existant sur le sujet.

    Certes, l’auteur l’inscrit dans le cadre de la guerre de 100 ans qui a apporté son lot de désolation et de famine sur le pays mais c'est tout. Par ailleurs, je n’ai pas très bien compris la dernière case qui semblait sortir de l’ordinaire alors que l’ogre était représenté par un seigneur féodal assez sanguinaire ce qui donnait un côté réaliste à cette histoire.

    Que dire également du graphisme ? Il n’a certainement pas fait dans la douceur des tons. C’est même parfois assez anguleux avec des couleurs sombres. Je ne pense pas que cela plaira forcément aux enfants pour qui les contes sont généralement un sujet d’émerveillement. On passe néanmoins pour les adultes un bon moment de lecture.

    Erik67 Le 23/05/2021 à 09:05:52
    Dossier tueurs en série - Tome 5 - Ted Bundy

    C'est pour l'instant le moins bon de la collection des sérial killers. Pourtant, il y avait matière à bien traiter le sujet puisque nous avions le portrait du plus connu des tueurs en série. Une personnalité intéressante que ce Ted Bundy car c'était un gentil républicain bien sous tous rapports qui s'adonnait aux pires crimes que l'on puisse commettre. Bref, le gendre idéal !

    Malheureusement, ce sont les gens les mieux intégrés dans la société et les plus intelligents dont il faudrait surtout se méfier le cas échéant. Leur intelligence leur permet souvent de se sentir supérieur aux autres et d'exercer ainsi une forme de domination qui peut prendre dans certains cas des sentiers morbides. Il n'y a pas bien sûr de généralités à appliquer...

    On reprochera à ce one shot une manière d'établir un portrait trop didactique sous forme de cours et pas assez ingénieux pour retenir l'attention. On apprendra certes des choses dont on aimerait oublier les détails tant la barbarie n'est pas ma tasse de thé. On éprouve un réel malaise tant le mode opératoire est choquant. Les auteurs n'ont malheureusement rien fait pour proposer autre chose qu'une succession froide d'événements meurtriers sans même une introspection du personnage. Le voyeurisme n'est d'ailleurs pas loin.

    Au final, ce titre constitue pour moi un raté de la collection. C'est un peu dommage car le sujet aurait pu être très intéressant avec un autre traitement !

    Erik67 Le 23/05/2021 à 09:04:27
    Colonisation - Tome 1 - Les naufragés de l'espace

    Une série ayant énormément de potentiel mais beaucoup trop bavarde en ce qui me concerne. Le rythme est plutôt hachuré. Il y a sans doute trop de dialogues inutiles et de personnages caricaturaux dont aucun ne m'a particulièrement marqué.

    Par ailleurs, il y a un problème dans la mise en scène de certaines situations entre la virée cosmique et les mondes virtuelles. Cela ne me convient pas car ce n'est pas très fluide d'autant qu'il y a une réelle complexification du scénario. On a par exemple du mal à identifier qui sont les méchants et quelles menaces ils représentent pour le sort de l'humanité.

    Au niveau du dessin, c'est plutôt bien réalisé avec de vrais décors de science-fiction à la Star War. On pourra cependant reprocher une colorisation trop dense. Bref, un gâchis en ce qui me concerne car je n'ai pas accroché à ce space-opéra.

    Erik67 Le 23/05/2021 à 09:02:47

    J'avoue en avoir assez soupé de ces récits où un homme mort fait un voyage en compagnie de son ange gardien pour se remémorer ce qui la conduit dans cette situation navrante.

    C'est un road-trip de l'au-delà dans le purgatoire. On va y rencontrer de multiples références à la bande dessinée comme par exemple Tintin et Milou.

    Bref, je fais une overdose de ce type d’œuvre tellement commune et qui ne fait pas dans la subtilité mais le loufoque et l'imaginaire. Certes, il y a une fin plutôt étonnante si on arrive à tenir jusque là car cela part véritablement dans tous les sens.

    Le_Gertrude Le 23/05/2021 à 00:42:53

    Le point va pour l’univers graphique qui est intéressant.

    En revanche l’histoire est faussement complexe, avec une intrigue qui s’étire en longueur pour au final ne jamais décoller. On voit que l’auteur tente des choses, à chaque double page une nouvelle « idée » mais qui ne fait pas avancer l’histoire. C’est la première fois que je trouve une œuvre pédante. J’aurai aimé y voir de l’ambition, jy vois plutôt de l’arrogance. Un enchaînement de monologues incompréhensibles, se voulant intelligent mais qui n’ont ni queue ni tête. Bref je crois vous l’avez compris, fuyez.

    Adelring Le 23/05/2021 à 00:06:48

    J'ai adoré, tout d'abord les designs et les décors, puis les personnages et l'histoire.
    Histoire plus sombre qu'il n'y parait, il y a à la fois le côté futuriste rétro et des concepts totalement nouveaux, c'est un rythme de croisière où on se balade vraiment avec les personnages sur la Lune, avec des créatures étranges et quelques coups de théâtre, je n'en dis pas plus, mais j'ai trouvé l'album excellent en tout points.
    J'espère d'autres tomes sur cet univers.

    Saigneurdeguerre Le 22/05/2021 à 21:59:28
    Eagle, l'aigle à deux têtes - Tome 4 - Rédemption

    Septembre 1943. Prison d’Alcatraz.
    O’Brady, le père, as de l’aviation américaine de la Grande Guerre, devenu traître à son pays en faisant ami-ami avec les fascistes et les nazis, Goering en particulier, a été capturé par les Alliés. Il était activement recherché par les autorités des USA. Enfermé à Alcatraz, il risque la peine de mort mais nie les évidences, renvoie son avocat et prétend être capable de mieux se défendre tout seul. Il reçoit la visite d’un officier de la police militaire qui s’intéresse bien moins à lui qu’à son fils, James, qu’il veut à tout prix faire tomber pour trahison, meurtre, espionnage, et peut-être même songe-t-il à l’accuser d’avoir volé la culotte de Blanche-Neige ! C’est son obsession à ce petit gars-là. (Pas la culotte de Blanche- Neige, encore que, mais bien de faire condamner à une peine maximale James O’Brady.)
    A Nouméa, James, dont l’esprit a retrouvé son corps d’origine, vit de petits trafics avec l’aide de Black Kite, trafiquant local notoire. Pas facile de se reconstruire quand des visions de son « autre » vie viennent le pourchasser dans son sommeil. Esther… Esther la jeune juive qu’il aime entre les pattes de Raeder ! Il est si loin et est incapable de l’aider…

    Critique :

    Album intéressant qui voit James accepter un châtiment dont le lecteur sait qu’il ne l’a pas mérité. Enfin… Pas vraiment…
    En 48 planches, on visite presque tous les continents.
    Les dessins des personnages sont en net progrès et les avions sont fabuleux.

    Bien entendu, lire cet album sans s’être immergé dans les précédents n’a guère de sens. De même, il est bien plus intéressant de lire son pendant en même temps : Adler Tome 4 – Le choix du retour.

    Les cinquièmes et derniers albums sont promis pour 2022.

    Saigneurdeguerre Le 22/05/2021 à 21:15:02
    Adler, l'aigle à deux têtes - Tome 4 - Le choix du retour

    Hans Raeder a récupéré son corps, mais pas tous ses esprits. Il sent la présence de ce maudit Américain. Pour l’instant, sa préoccupation majeure consiste à quitter l’Angleterre pour rejoindre la France occupée par ses amis nazis. S’il y arrive sans se faire tuer, il va devoir fournir des explications quant à son étrange disparition… Lui, l’enfant chéri de Goering, va-t-il pouvoir reprendre l’air et déverser sa rage sur les avions alliés ? Et quels sont ces étranges sentiments qu’il éprouve pour sa mère et cette juive, cette Esther ?

    Critique :

    Après le transfert d’esprits dans leurs corps respectifs, Hans Raeder est encore loin de l’Allemagne. Si on le retrouve au début de l’album en Angleterre, ce n’est pas par magie, les pages suivantes vont aider le lecteur à comprendre les multiples péripéties vécues par ce suppôt du nazisme qui commence tout de même à s’humaniser. O’Brady a laissé des traces dans son subconscient. Raeder compte bien reprendre sa place de héros vedette du Reich et de la revue Adler. En son absence un autre a pris sa place.

    Si je déplore les dessins des personnages, j’apprécie par contre les graphismes qui se rapportent aux avions.

    omoide Le 22/05/2021 à 19:08:52

    Je me suis assez profondément ennuyé en lisant ce gros pavé. Pendant la lecture, j'en blâmais cette narration à deux étages, construction pseudo-psychologisante, où les dessins sont soulignés par la voix-off du barde, dépressif et en constante auto-analyse.

    Mais à la fin du recueil, je crois surtout que ma lassitude vient de la faiblesse de l'histoire qui, bien qu'étirée sur 336 planches, donne peu à retenir sur son Univers et ses personnages.
    La trame principale est ce complot dont même l'instigatrice hésite finalement quant à sa finalité.
    Mais surtout le liant devrait être cette relation amoureuse, entre le barde alcolo-dépressif-mal-rasé et l'ogresse, à laquelle on ne croit malheureusement pas. "Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour", dit-on ; cette histoire en manque beaucoup.

    Les planches, soignées et très chamarrées, rattrapent assez l'ensemble.

    pose Le 22/05/2021 à 18:39:59
    Batman Poche (Sagédition) - Tome 38 - La cible humaine

    Une couverture qui annonce une tiers personne... Un élément féminin qui troublerait le duo dynamique!? Un contenu très pauvre
    graphiquement et loin de la promesse faite!

    pose Le 22/05/2021 à 18:34:10
    Batman Poche (Sagédition) - Tome 39 - Le médecin frappe à minuit

    Un Batman poche pour compléter sa collection. La dernière histoire du comics, nommée "la cible humaine" est illustrée par Dick Giordano
    et mérite un coup d'oeil, voir des deux yeux!

    pose Le 22/05/2021 à 18:17:34
    Papyrus - Tome 3 - Le colosse sans visage

    Le cross-over qui révolutionna DC, mais un peu le mode du Comics aussi. Cette version française est un "Must have"! La version cartonnée
    peut paraître plus seyante, mais cette premier édition dans l'hexagone est un vrai bout de paradis perdu!

    pose Le 22/05/2021 à 18:16:02
    Top BD (Lug) - Tome 12 - Les Vengeurs - Fatalis Imperator

    Une aventure des Vengeurs rondement menée. Les dessins pleines pages sont saisissant. Le scénario est ficelé aux petits oignons. Daté des
    années 80 (1987 pour la France) l'histoire n'a pas vieillie, et annonçait déjà l'arrivée de la nouvelle vague...! (Jim Lee/ Mc Farlane and Co)

    Reginhard Le 22/05/2021 à 17:18:17
    Alix - Tome 6 - Les légions perdues

    De tous les Alix, "Les légions perdues" est, pour moi, le meilleur.
    Par son scénario qui arrive à être riche sans être confus (problème récurent avec J. Martin); par son dessin qui ajoute des ombres encrées à la ligne claire; par ses couleurs fines et nuancées.
    A lire et relire sans modération.

    Pedro32 Le 22/05/2021 à 16:01:18

    Très intrigué par la couverture et les dessins attractifs, je me suis laissé séduire par l'achat de cette BD. Erreur, j'ai pourtant fait l'effort jusqu'au bout, mais même si l'idée était intéressante, sa réalisation l'est bien moins. Deux centaines de pages, pour découvrir deux/trois? histoires d'amour finalement assez banales, un "héros" sans charisme, qui manie les pseudosciences occultes, et une énucléation ... Bref, passez votre chemin.

    El-Rej Le 22/05/2021 à 10:34:35
    Le convoyeur - Tome 2 - La cité des mille flèches

    J'avais mis 5 étoiles au premier volume pour la découverte de cette France post-apocalyptique où les humains sont devenus des mutants... Une étoile en moins pour ce nouvel épisode car la surprise a laissé place au déroulé du récit qui reste très qualitatif pour ma part.
    L'univers est toujours aussi cohérent et les dessins très efficaces.
    A voir en combien de tomes est prévue l'histoire mais, pour l'instant, c'est un sans faute.

    Erik67 Le 22/05/2021 à 09:51:23

    C'est un Los Angeles dans les années 40 complètement alternatif. C'est par exemple le progressiste Henry Wallace qui est devenu président à la place du président Franklin D. Roosevelt.

    Mallory Hope est un détective qui a perdu son fils dans un kidnapping et qui est chargé de retrouver un enfant pour le compte de riches clients.

    C'est un mélange bien étrange entre le polar noir et l'ésotérisme façon magie noire. Le graphisme en noir et blanc est impeccable dans les détails et souligne à merveille cette atmosphère très rétro.

    Je regrette juste une narration parfois trop bavarde qui empêche une bonne fluidité dans la lecture. Le rendu reste d'une remarquable qualité avec tous les codes du genre réunis.

    Une œuvre volontairement poisseuse et qui joue sur une part de mystère.

    yannzeman Le 22/05/2021 à 09:14:24
    Omac (1991) - Tome 1 - Past imperfect

    J'ignore si on peut le trouver en VF, mais si c'est le cas, ne passez pas à côté de ce petit chef d'oeuvre.
    C'est noir de chez noir, très mature, totalement maitrisé, et prouve que du duo mythique des "X-Men" Claremont/Byrne, c'est Byrne qui était le plus talentueux.

    Pourtant, le personnage d'OMAC est un personnage obscur de l'univers DC Comics, qui n'a jamais vraiment percé. Mais là, sublimé par Byrne, il prend tout son sens, et Byrne délivre une histoire prenante, sans concession et très bien dessinée.

    C'est du noir et blanc, qui sied bien à l'ambiance.
    Du Byrne au sommet de son art, pour un des géants des comics américains de la grande époque.

    tonyayo1462 Le 22/05/2021 à 00:16:01
    L'emprise (Zakine) - Tome 1 - Premier contact

    Superbes bds, beaucoup de rythme, scénario intelligent, dessin de qualité.
    Je recommande +++
    les 2 tomes sont très intéressants.
    Cela mériterait un tome 3 ou une autre histoire parallèle.

    A découvrir pour les amateurs de SF et d'action
    En espérant que cette série soit connu du plus grand nombre car elle le mérite.

    Reginhard Le 21/05/2021 à 22:16:51
    Benoît Brisefer - Tome 3 - Les douze travaux de Benoît Brisefer

    Avant, B.B., c'était des personnages de Peyo, rondeur et perfection du trait, et des décors de Will plus schématiques et parfois oniriques à souhait. L'histoire était naïve. J'aime beaucoup.
    Et Walthéry vint. Walthéry c'est du Peyo avec du mouvement. Si on ajoute un scénario de Delporte, on tombe sur un autre personnage. J'aime aussi.

    Saigneurdeguerre Le 21/05/2021 à 21:36:43
    Adler, l'aigle à deux têtes - Tome 3 - Le choix du moi

    France. 1943.

    James O’Brady commence à s’habituer au corps de Hans Raeder, et même à sa vie de pilote de chasse au service de l’Allemagne nazie. Il tente de réparer tout le mal que le vrai Raeder a causé à ses proches : à sa mère, à cette femme juive à qui il a fait un enfant et qui a été obligée de confier sa fille à un couple d’Allemands pour qu’elle ait une chance de survivre. Mais il se pose beaucoup de questions. L’esprit de Raeder a-t-il pris possession du corps d’O’Brady. A-t-il envie, lui, de récupérer son corps ?

    Critique :

    Patrice Buendia montre un Raeder qui n’est plus ce fanatique nazi, et pour cause puisque l’esprit d’O’Brady l’habite ! Il cherche à tout prix à sauver Esther, cette jeune juive à qui Raeder a fait un enfant, mais il n’arrive pas à se décider : veut-il rester dans le corps de Raeder ou récupérer le sien ? Il aime la mère de Raeder comme sa propre mère… Un choix difficile…

    Les combats aériens sont pleins de vie bien que causant beaucoup de morts…

    Reginhard Le 21/05/2021 à 20:56:53

    L'auteur de "Zazie dans le métro", Raymond Queneau, était un écrivain. Il a écrit d'autres romans. Il a également écrit les paroles de la chanson "Si tu crois qu'ça va, fillette, fillette..." mais il croyait que c'était un poème. Il a en plus créé l'Oulipo dont le nom (ou-vroir de li-ttérature po-tentielle) dit bien ce qu'il veut dire!
    Jacques Carelman était un artiste peintre et illustrateur. Il a par ailleurs illustré un Catalogue d'objets introuvable avant de s'arranger pour qu'on puisse les trouver.
    Ici, il a illustré le roman de Queneau à la manière des Pieds Nickelés (version Forton): non seulement le texte est imprimé en dessous des cases, mais en plus il y a des phylactères où les personnages expriment un court extrait de leur réplique. Mais comme il est moderne (on est en 1966, tout de même) à chaque fois la typographie de la bulle indique le caractère ou l'humeur de celui qui cause. Et la mise en page est plus dynamique que celle de l'Epatant.
    Quand à l'histoire c'est celle d'une pré(pré?)-ado qui va passer trois jours à Paris chez son tonton. Une histoire simple qui va se révéler plus complexe qu'il ne parait. Il en est de même des personnages.

    Ne chipotons pas : "Zazie dans le métro" est une grande œuvre graphique greffée sur une grande œuvre littéraire.
    Selon BDGest, on ne trouve cet Album que dans 0,07% des collections.
    Je présume que les autres exemplaires ont été raflés par les musées...

    Saigneurdeguerre Le 21/05/2021 à 20:53:27
    Eagle, l'aigle à deux têtes - Tome 3 - Aux sources du mal

    Afrique du Nord. Printemps 1943.

    Oh, comme il n’est pas content le petit nazillon, Hans Raeder d’être encore et toujours dans la peau de cet horrible Amerloque, James O’Brady.

    Il n’a plus qu’une obsession : s’échapper de ce piège pour retrouver ce maudit Sailosi, ancien compagnon de son père durant la Grande Guerre, et qui est responsable de ce mauvais sort qui l’oblige à vivre au milieu de ses ennemis et de bombarder au profit des Alliés. De plus, il a toujours sur le dos son fichu « cousin », Joe. Il faut absolument qu’il trouve un moyen de filer dans le Pacifique…

    Critique :

    Un peu trop de magie à mon goût, mais qui plaira à d’autres moins terre-à-terre que moi. Hans Raeder, dans la peau d’O’Brady, continue à être toujours aussi désagréable avec « ses » compagnons qui ignorent qu’un pur produit nazi s’est glissé dans la peau de leur estimé compagnon… De moins en moins estimé car il est visiblement de plus en plus agressif et méconnaissable. Avions et décors sont de qualité, les personnages beaucoup moins..

    BudGuy Le 21/05/2021 à 20:31:27

    Avec un postulat de départ digne des meilleures œuvres du théâtre de l'absurde, Turf se lâche avec au programme:
    - de l'humour absurde donc
    - des situations burlesques, ubuesques voire surréalistes
    - des jeux de mots
    - des personnages un peu tarés ou excentriques
    - des dialogues truculents
    - des références à tout va (Molière ou encore Tintin)

    Le dessin est incroyablement bien géré et original. Seule l'intrigue est un peu mince et manque de reliefs notamment dans le deuxième tome. Toujours dans ce dernier, le fond de l'histoire et la forme des cases entrent en symbiose ajoutant encore plus d'inattendu et d'originalité à cette œuvre.

    Un régal pour tout amateur de BD comique absurde et décalée.

    Erik67 Le 21/05/2021 à 08:06:45
    Darryl Ouvremonde - Tome 1 - Tome 1

    Il est question d'un monde un peu magique et steampunk où règne en maître les journalistes. Cela ferait rêver les rédactions de BFM TV qui vont sans doute accueillir favorablement cette BD.

    Les moyens de transport dans les airs sont les dirigeables et les montgolfières. Il y a également un côté Harry Potter avec la magie mais à une dose raisonnable pour ne pas tomber dans le plagiat.

    Il est question d'un adolescent Darryl qui a le pouvoir d'ouvrir des glyphes-serrures qui mène tout droit dans un autre univers : l'ouvremonde. Il va mener une enquête assez dangereuse qui sera le point de départ de cette aventure.

    Je n'ai pas accroché plus que cela à ce nouvel univers malgré un graphisme de qualité et une édition particulièrement soignée avec une couverture magnifique et un titre en doré. Cela sent le réchauffé en changeant un peu d'habillage. Cependant, un public plus jeune pourra sans doute mieux apprécier que moi ce titre qui ne manque pas de charme.

    la9emebulle Le 21/05/2021 à 07:48:27

    Superbe récit, et quel dessin, tous les ingrédients sont là pour nous emmener loin de cette terre et ce souvenir de ce "Petit astronaute"!
    Touchant, ému, et voilà le quatrième gros coup de cœur de l'année.

    Krompir Le 21/05/2021 à 03:57:38
    Dune: The Graphic Novel - Tome 1 - Book 1

    Le scénario est une reprise mot-à-mot des passages clé du roman. Et ça marche plutôt bien.
    Mais le dessin est très "clinique" et s'il illustre fidèlement le développement de l'intrigue, il n'arrive pas à donner vie aux personnages, ni à nous faire rêver la planète Dune dans notre imagination. Un grand format BD serait plus approprié, avec des illustrations pleine page, pour donner des visuels Cimémascope à la Laurence d'Arabie.

    Lecture DC Le 20/05/2021 à 19:02:23
    DC Comics - La légende de Batman - Tome 81 - Gotham by gaslight

    Voici une histoire de Batman pas comme les autres. Le super-héros est revisité dans une autre époque, l’époque victorienne. Les éléments principaux de l’univers de Batman sont présents, le tout dans l’année 1889 !! Surprenant notamment grâce à l'intégration du steampunk et de Jack l'Eventreur.

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    INTRIGUES 4.5/5
    DESSINS 4/5
    PERSONNAGES 4.5/5

    LES PLUS
    Les excellentes ambiances qui se dégage de la lecture
    La touche steampunk
    L'utilisation d'éléments historique qui s'imbrique bien dans le récit de fiction

    LES MOINS
    Pas de suite :(

    Lecture DC Le 20/05/2021 à 19:01:18
    Batman (DC Heroes) - Tome 1 - Batman et les monstres

    Batman et les monstres est la suite directe de Batman : Année Un. Ce comics introduit le premier super-vilain : Professeur Hugo Strange. Personnellement, je ne le connaissais pas et je trouve que ses origines sont bien amenées. Il y a des combats, du sang et quelques massacres… n’oublie pas le terme 'monstres' dans le titre quand même.

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    INTRIGUES 4/5
    DESSINS 5/5
    PERSONNAGES 4.5/5

    LES PLUS
    La première confrontation de Batman face à du surnaturel
    Des illustrations dans la lignée de Batman : Année Un
    Des intrigues principales et secondaires qui se recoupent très bien...

    LES MOINS
    ... soutenues par un rythme parfois trop dynamique

    Lecture DC Le 20/05/2021 à 19:01:13

    Batman et les monstres est la suite directe de Batman : Année Un. Ce comics introduit le premier super-vilain : Professeur Hugo Strange. Personnellement, je ne le connaissais pas et je trouve que ses origines sont bien amenées. Il y a des combats, du sang et quelques massacres… n’oublie pas le terme 'monstres' dans le titre quand même.

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    DESSINS 5/5
    PERSONNAGES 4.5/5

    LES PLUS
    La première confrontation de Batman face à du surnaturel
    Des illustrations dans la lignée de Batman : Année Un
    Des intrigues principales et secondaires qui se recoupent très bien...

    LES MOINS
    ... soutenues par un rythme parfois trop dynamique

    Lecture DC Le 20/05/2021 à 19:01:09
    DC Comics - La légende de Batman - Tome 12 - Batman et les monstres

    Batman et les monstres est la suite directe de Batman : Année Un. Ce comics introduit le premier super-vilain : Professeur Hugo Strange. Personnellement, je ne le connaissais pas et je trouve que ses origines sont bien amenées. Il y a des combats, du sang et quelques massacres… n’oublie pas le terme 'monstres' dans le titre quand même.

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    La première confrontation de Batman face à du surnaturel
    Des illustrations dans la lignée de Batman : Année Un
    Des intrigues principales et secondaires qui se recoupent très bien...

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    ... soutenues par un rythme parfois trop dynamique

    Lecture DC Le 20/05/2021 à 18:59:59

    Gros coup de cœur pour ma part. Les saisons de Superman apportent cette trame narrative, le fil rouge qui manquait à Superman Man of Steel : ici c’est la rivalité et le combat entre Superman et Lex Luthor qui est superbement amené. Ce que j’ai le plus aimé, ce sont les illustrations en double page qui sont extraordinaires et bluffantes.

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    Les illustrations en pleine page ou en double page magnifiques
    La confrontation Superman/Luthor que les habitants de Métropolis subiront
    La poésie se mélange aux illustrations

    LES MOINS
    La conception artistique de Clark/Superman qui peut rebuter certains

    Lecture DC Le 20/05/2021 à 18:59:54
    Superman - For all seasons - Tome 2 - Automne et Hiver

    Gros coup de cœur pour ma part. Les saisons de Superman apportent cette trame narrative, le fil rouge qui manquait à Superman Man of Steel : ici c’est la rivalité et le combat entre Superman et Lex Luthor qui est superbement amené. Ce que j’ai le plus aimé, ce sont les illustrations en double page qui sont extraordinaires et bluffantes.

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    Les illustrations en pleine page ou en double page magnifiques
    La confrontation Superman/Luthor que les habitants de Métropolis subiront
    La poésie se mélange aux illustrations

    LES MOINS
    La conception artistique de Clark/Superman qui peut rebuter certains

    Lecture DC Le 20/05/2021 à 18:59:49
    Superman - For all seasons - Tome 1 - Printemps et Ete

    Gros coup de cœur pour ma part. Les saisons de Superman apportent cette trame narrative, le fil rouge qui manquait à Superman Man of Steel : ici c’est la rivalité et le combat entre Superman et Lex Luthor qui est superbement amené. Ce que j’ai le plus aimé, ce sont les illustrations en double page qui sont extraordinaires et bluffantes.

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    DESSINS 4.5/5
    PERSONNAGES 4.5/5

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    Les illustrations en pleine page ou en double page magnifiques
    La confrontation Superman/Luthor que les habitants de Métropolis subiront
    La poésie se mélange aux illustrations

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