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Un jeune Arménien, rescapé des massacres, est recruté par des groupes de "vengeurs". Son rôle : séduire la fille d'un criminel de guerre pour mieux attirer son père dans un piège. Le Nahik sera un excellent prétexte pour cela. Tout se passerait dans le meilleur des mondes si l'amour ne venait pas perturber ce joli plan.
L'amour peut-il être plus fort que la haine ? L'album ne répond pas véritablement à la question mais tente de le faire. Correctement; sans plus.
Superbe, magnifique, subtil ! Les qualitficatifs manquent pour exprimer la qualité de cet album.
Cet histoire d'amitié et de haine prend racine dans la Yougoslavie d'avant-guerre et se poursuit dans la Rome de l'après-guerre avec les fameux réseaux d'exfiltration des criminels de guerre.
L'histoire qui nous est racontée ici est celle d'anciens amis devenus ennemis mais aussi parfois liés par des liens familliaux. Le prêtre qui est la figure centrale de l'album est plein de fragilités et de contradictions. La manière dont vont tourner les évènements vont faire que ce n'est pas la vérité qui va sortir triomphante mais une certaine perception de la réalité. Avec en attendant son cortège d'erreurs et de drames humains. Mais après une guerre qui a coûté 60 millions d'âmes, est-il simplement possible de sortir indemne d'un pareil conflit ?
Cette quête à la recherche du fabuleux Nahik n'est qu'un prétexte pour raconter des histoires à forte connotation policière.
Celle-ci se déroule dans la Grèce des années 50, autant dire le Tiers Monde à l'époque et nous vaut de nous balader dans les fabuleuses Météores.
Le début de l'histoire se raccroche à celle de "Randonnée pour un Tueur", à savoir qu'un assassin se joint à un groupe d'alpinistes puis se termine à la manière des "10 petits nègres" d'Agatha Christie où bien sûr le criminel était le moins soupçonnable.
Mais ne boudons pas notre plaisir, l'album est sympa et se lit bien.
Sous un abord a priori original, j'ai en fait trouvé l'histoire assez convenue. Je l'ai lue avec plaisir, certes, mais tout en ayant l'impression de savoir grosso modo ce qu'il allait advenir 3 planches après. Comme je ne suis pas scénariste de profession, j'ai donc l'impression que le traitement est assez bateau.
L'originalité, incontestable, vient du contexte. Le souci d'objectivité mais aussi de présenter les personnages sous plusieurs angles montrent également une belle honnêteté intellectuelle.
C'est donc à tout cela que j'applaudis (et aux dessins bien sûr) plus qu'à l'histoire elle même.
Ainsi donc voici la série qui a tant fait parler d'elle et qui a sans doute révolutionné le monde de la BD franco-belge. C'est en effet depuis cette série qu'on en voit d'autres qui sont dessinées par plusieurs artistes soit simultanément, soit successivement. Jusqu'alors une série n'avait qu'un seul dessinateur sauf abandon (exmple Tanguy et Laverdure) ou décès (Victor Hubinon avec Barbe-Rouge).
On pouvait éventuellement entrevoir plusieurs dessinateurs sur des séries parallèles (cas de Blueberry par exemple avec Giraud, Wilson, Rossi et Vance).
Ce qui semble être une mini-révolution puisque les Américains pratiquent la chose depuis fort longtemps est en fait beaucoup plus profond que cela.
De manière traditionnelle, une série comme le Décalogue aurait duré 10 ans. 10 ans c'est long pour maintenir la mobilisation constante du scénariste, desinateur et surtout du public. Ici en 3 ans tout a été dit et tout le monde est content.
Nous sommes donc aussi entrés dans le domaine du zapping en matière de BD, tout doit aller plus vite !
Cet album reprend le premier voyage du fameux Belem, navire historique et emblématique de la marine à voile. Si la base du récit est vraie, le tout est bien évidemment romancé et c'est une bonne surprise.
Certes, cet album ne révolutionnera pas la BD mais il permet de passer un agréable moment dans une histoire qui fait un peu penser à Calme Blanc puisqu'il s'agit de 4 naufragés qui sont récupérés par le Belem.
L'un d'entre eux est mort, le deuxième est en piteux état, les deux derniers sont épuisés mais bons pour le service.
Plus gênant est le fait que mort et blessé l'ont été par arme blanche...
Après le succès de la "Survivante", l'idée fut de reprendre la recette et l'adapter dans d'autres contextes. Après tout le dessin de Paul Gillon est immédiatement entouré de grâce quand il s'appesantit sur les femmes, a fortiori sur les corps féminins dénudés.
Comme recette, c'est un peu court et cela nous vaut ce torchon insipide et vulgaire se situant dans les milieux du X.
Franchement, il ne faut surtout pas juger le talent de Gillon à l'aune de ce ratage complet.
Christin a bati une partie de son succès sur des oeuvres militantes. Pourquoi ne pas continuer en dénonçant les ghettos de riches ? L'idée est bonne en effet. Mounier est de plus un bon dessinateur; le tout devrait donc être parfait.
Eh non !
Dire qu'on s'enquiquine serait très exagéré, dire qu'on est enthousiasmé le serait tout autant. On tourne les pages les unes après les autres en se disant que ce filet d'eau tiède n'est pas si mal mais qu'il serait quand même temps d'aller se coucher.
Un album étrange. Déjà par le format. Ensuite par les dessins réellement envoûtants. Certaines images sont purement et simplement des tableaux. C'est souvent magnifique. Enfin l'histoire, délirante à souhait. Délirante au point où l'on se demande avec quel type de champignons l'auteur a pu faire son omelette.
Pas très cohérent, à moins d'y voir un génie caché. J'ai cherché mais j'ai rien vu !
Ulysse part dans l'autre monde car il a repéré des traces humaines et tient à en avoir le coeur net. Deuxième et dernier volet du "passage de la saison morte", puisque la série s'est arrêtée là. Depuis Ulysse et Romaine sont toujours bloqués et la maison de la sorcière qui n'en finit pas de brûler obstruant ainsi définitivement le passage d'un monde à l'autre.
Il faudra quand même un jour nous offrir la fin de cette série. Quand on voit la médiocrité de certaines publications actuelles, il n'y a pas de raison que cette série n'ait pas une deuxième chance.
Louis a failli laisser sa vie dans une tranchée, il a surtout laissé une partie de sa virilité -psychologiquement au moins. Or voici qu'il se marie avec la charmante Mathilde et qu'il convie son sauveur du champ de bataille, Ulysse.
Ils retrouvent donc trous les 3 à la campagne. Et voici que dans une vieille cabane, une mystérieuse porte donne accès à un monde inconnu. Monde dans lequel Louis redevient pleinement un homme.
Un sujet très original avec un traitement qui ne l'est pas moins.
C'était l'époque où les Editions Milan faisaient encore de la BD et des bonnes qui plus est. C'était aussi la triste époque où l'apartheid sévissait encore et où Nelson Mandela croupissait en prison.
Cette oeuvre doit donc être restituée dans ce contexte. C'est une oeuvre également militante.
Jacques Gallard se retrouve malgré lui embringué dans une affaire où des agents des services secrets sud-africains cherchent à faire le ménage dans un ballet zoulou qui donne des représentations à Toulouse.
C'est très plaisant et à lire.
Une catastrophe a éliminé tous les adultes de la planète. Les gamins se réorganisent avec leur cruauté naturelle mais aussi leur sens du partage. Plusieurs histoires d'inégales longueurs et d'inégale valeur.
Une fausse bonne idée en fait mais toujours, toujours la qualité du dessin d'Altuna où même en noir & blanc, même en crayonné est toujours d'une qualité exceptionnelle.
Une autre belle bande morte née et là encore c'est bien dommage.
Après "Rebecca", le tandem Queirolo/Brandoli nous offre une série se situant dans l'Amsterdam de la seconde moitié du 17ème siècle.
Parmi les protagonistes on remarquera surtout un guerrier maya, Ci-U-Than, qui est lié à Saldago, aventurier portugais qui fait un peu penser à Corto Maltese.
L'intrigue, elle même, est bigrement attrayante puisqu'un nain philosophe et alchimiste recrute nos héros après quelques péripéties pour un vol impossible. Tout était réuni pour une grande série mais on en resta là.
Je confesse avoir un faible pour les albums de Jeronaton/Torton. Celui-ci devait débuter une nouvelle série qui s'est en fait arrêtée là. Et c'est relativement dommage puisque l'action se passe au Moyen-Age, aux confins de l'Ukraine et de la Pologne, avec pour principaux protagonistes les fameux Mongols de la Horde d'Or. Bref, des lieux et des thèmes peu abordés dans la BD.
Difficile de juger le scénario dans la mesure où il s'agit d'un album de présentation des personnages et de l'intrigue. On le trouvera donc assez conventionnel mais le meilleur restait sans doute à venir.
Une jolie aventure de Freddy Lombard dans des années 50 fantasmées et réinventées. Ce F.52 est un super avion capable de faire Paris-Melbourne en vol non-stop. Et c'est bien sûr du Bourget que part le vol inaugural. On le voit, Chaland mise comme toujours sur le charme désuet.
Cette vraie-fausse parodie d'aventure d'espionnage est délicieuse à souhaits; c'est aussi le chant du cygne de Chaland. Malheureusement !
Une très réjouissante aventure d'espionnage se situant durant la période du Blitz. C'est drôle, décalé et pourtant plein de suspens avec de nombreuses réminiscences des "39 marches". Norman S. Fields, critique d'art au London Observer est, à sa grande honte, obligé de considérer la BD comme un art mais c'est pour mieux déjouer l'horrible plan nazi.
De nombreuses trognes viennent d'acteurs britanniques mais pas seulement puisqu'on trouve en vrac Winstn Churchill et même Edouard Herriot !
La -bonne- surprise du premier album passée, force est de reconnaître que ce deuxième tome est des plus répétitifs.
Certes les dialogues restent bons (avec les bémols indiqués par Signé Fufu) mais l'histoire est des plus plates puisqu'on a droit à un gigantesque réglement de comptes sanguinolent sur 44 pages.
Ça finit par lasser.
Je partage complètement la fine et pertinente analyse de Signé Fufu. Je le trouve néanmoins sévère quant au jugement final.
Que Chanoinat ne soit pas Audiard, soit c'est une évidence; mais si c'était le cas il mériterait alors 10 car on pourrait véritablement parler de chef d'oeuvre, ce qui encore une fois n'est pas le cas.
De la à le ranger dans la catégorie moyenne, il y a un pas que je n'oserai franchir.
D'abord parce qu'il est réjouissant de voir des jeunes se réclamer d'Audiard et vouloir emprunter son chemin.
En outre car il faut savoir encourager des "débutants" qui ont pris pour modèles des auteurs difficilement égalables. Je rappelerai à ce titre que les débuts d'Audiard n'ont pas été immédiatement flamboyants, ni au niveau du succès, ni au niveau de la qualité d'écriture. Il convient donc que les choses se fassent et mûrissent.
Ensuite parce que même si la pâte du maître n'y est pas, on y sent quand même ses intonations.
Enfin parce qu'on passe quand même un très bon moment.
Dernier volet à ce jour des aventures d'Hipp et de Connie. Celui dans lequel Connie a justement un rôle majeur et devient à la fin l'associée de Fynn (et plus si affinités ?).
L'enquête, assez complexe, prend son origine dans un drame similaire qui eût lieu sur le yacht de Hearst et pour lequel aujourd'hui encore il n'existe aucune explication officielle mais seulement "des doutes raisonnables".
Encore une fois, les dessins de Berthet font mouche, bien plus encore que le scénario.
L'idée est encore une fois pas mal : le milieu allemand dans le cinéma d'Hollywood et l'existence d'une possible 5ème colonne. Mais la réalisation ne suit pas (si j'ose dire !). L'ensemble est intéressant mais sans plus. Mais là encore, le thème de la série et le dessin de Berthet emportent la mise.
Une excellente idée que de créer un privé dans le Hollywood mythique de la fin des années 30.
Autre bonne idée de l'album donner un zoom sur des personnages qui font penser à Boris Karloff et Bela Lugosi. Dans son superbe imper jaune, Hipp Fynn fait penser à Dick Tracy mais l'élégance en plus. Quant à son assistante, Connie, elle anticipe les futures héroïnes de Berthet.
Le scénar quant à lui parodie les films noirs des années 30/40, c'est donc assez linéaire, pas très original mais superbement pastiché.
Bref, quasiment que du bonheur !
Deux histoires fantastiques d'inégale valeur. C'est incontestablement la première qui recueille mes suffrages; même si elle me parait une variation subtile de "L'invasion des profanateurs de sépultures" (je parle de la version de 1978 de Philip Kaufman qui se passe dans une grande ville, plus que celle de 1956 de Don Siegel qui se déroule plutôt à la campagne).
Qui plus est la fin est particulièrement bien venue même si justement, il ne s'y passe rien.
3 courtes histoires douces amères situées dans la période des années 20/30.
La première qui donne d'ailleurs son titre à l'album est celle dans laquelle le style de Berthet est le plus resplendissant. C'est sans doute aussi la plus riche en émotions. Néanmoins, c'est la seconde, d'une facture très classique décrivant une machination qui est la plus réjouissante.
Une oeuvre de jeunesse pour Berthet, mais aux âmes bien nées ...
Le scénario n'est pas d'une folle originalité mais reste prenant. Un condamné aux travaux forcés, Climby, réussit à s'évader. Le gardien chef part à sa recherche dans le deep south jusqu'aux bayous.
L'occasion pour Berthet de nous offrir quelques superbes paysages et quelques trognes de plus ou moins tarés.
La moralité, totalement amorale, de l'histoire est plus que grinçante.
Une petite perle de Giardino. Ce recueil de très courtes histoires -le plus souvent très noires- est basé sur la surprise finale, ce qu'autrefois on appelait le retournement de situation et qu'il est de bon ton d'appeler désormais twist.
Bref, on passe un ecellent sans s'ennuyer.
Et puis, il y a les dessins de Giardino, au sommet de sa forme.
Cela commence comme une enquête policière puisqu'un magnat de l'industrie demande à un détective privé de partir à la recherche de son fils disparu à Peshawar. Nous sommes en 1987 et la grande affaire est évidemment la guerre d'Afghanistan.
Notre couple de détective part pour le Pakistan où de coups de pots en enlèvements ils finiront par retrouver l'homme qu'ils cherchent.
Disons le tout net, le scénario est assez foireux. Cailleteau croyant donner de la profondeur à son récit et à ses personnages vasouille sur des détails de peu d'intérêt.
Son récit aurait également gagné à être plus ramassé, notamment au début.
Reste le fait d'avoir situé l'action en Afghanistan, ce qui permet à Terpant de nous offrir quelques planches superbes. C'est lui qui sauve la mise et la rafle en même temps.
Cela commence comme la "317ème section" et cela se termine sur le fameux trafic de piastres.
Le scénario n'est pas vraiment exceptionnel. Ce que l'on retient essentiellement c'est l'impression d'étouffement et de violence extrême de ces combats dans la jungle. Cet aspect doit beaucoup à la qualité du dessin de Terpant, pas complètement réaliste car avec une légère pointe de caricature.
Le thème de l'Indochine en 1948 était donc très fort et en ce sens on était en droit d'attendre davantage de l'album.
Suite de l'album précédent.
Luc Orient va enfin rencontrer les Terangiens.
Le coté boy scout un peu naïf gâche un peu le plaisir. Cela montre surtout que l'état d'esprit des lecteurs a changé avec le temps. Et finalement ce n'est pas plus mal.
Du coup avec des yeux plus modernes, l'avis que je peux émettre est plus sévère que celui que je pouvais avoir gosse. L'album est donc simplement moyen.
Si Goscinny est le Voltaire de la BD, Charlier son Alexandre Dumas, Greg est incontestablement son Victor Hugo puiqu'il a su se couler avec succès dans tous les genres.
Ce qui est réellement épatant quand on relit avec le temps cette BD est de constater qu'aujourd'hui on n'écrit plus les histoires de la même manière, ni pour le même public.
Greg écrivait alors spécifiquement pour des adolescents (et tant mieux si les parents suivaient !) et respectait une trame séquentielle qui devait autant que possible se terminait toutes les deux pages par un "cliffhanger". La parution journal était encore à l'époque la raison première de la BD.
Aujourd'hui les schémas économiques sont complètement différents et la manière de construire les histoires, ainsi que le public cible, le sont tout autant.
Moyennant quoi, cette aventure de Luc Orient a pris un coup de vieux.
On ne peut pas reprocher à Valérie Mangin un manque d'originalité. Au contraire. On aimerait au contraire un scénario plus construit, moins hallucinogène. Il y a certes quelques progrès par rapport au premier album, mais encore très insuffisants pour en faire quelque chose de digeste.
Le dessin lui est de mieux en mieux mais ne peut compenser l'incongruité de l'intrigue.
Quelle cruelle déception !
Ces retrouvailles 20 ans après pour une explication ésotérico-fantastique que j'ai personnellement trouvée oiseuse.
Le premier album se satisfaisait à lui même. Il y a aviat quelques planches incompréhensibles mais fallait-il ce rajout quelconque pour les expliquer. Vraiment moyen... et long en plus !
Un superbe album d'une sensibilité rare.
Une plongée dans le monde magique et tragique de l'enfance. Un couple d'Anglais débarque en Italie avec leurs enfants.
Nous sommes en 1906 et les nouveaux venus ne sont pas bien vus et encore moins acceptés. Vont alors arriver un certain nombre d'évènements décodés par des yeux de gosses.
A la fin le drame sera là et l'émotion avec.
Presqu'aussi bien qu'A la Recherche de Peter Pan.
Quel dommage que cette série n'est pas été poursuivie.
1/ le dessin est agréable sans être classique
2/ la période historique, celle de l'ascension seldjoukide, est rarement choisie (c'est d'ailleurs -à ma connaissance la seule fois)
3/ le point de vue exprimé est celui de l'Orient pas celui de l'Occident
4/ le message est celui d'une grande tolérance avec des à-cotés pas politiquement corrects
Bref, tout ce dont nous avons besoin. Dommage donc !
Mowgli est amoureux (d'où ce titre de Printemps) mais le méchant Papa de la gentille jeune fille fait rien que de lui mettre des bâtons dans les roues. Pauvre Mowgli !
Par dessus le marché des attentats visent les gentils Britanniques. Un officier de sa Gracieuse Majesté abuse Mowgli pour faire arrêter des notables indiens. Mais n'st-ce pas là un marché de dupes ?
En fait, le marché de dupes est celui qui unit l'acheteur du livre et les auteurs. Non pas que le livre soit mauvais. Il est simplement moyen et on a le sentiment que Desberg ne s'est pas vraiment foulé pour son script.
Le livre de la jungle ainsi que le second livre de la jungle sont des oeuvres qui ont du souffle. Ce n'est donc pas pour rien qu'elles sont devenues des classiques.
Ici le souffle est un peu court. Ce n'est pas désagréable mais le plaisir vient (quand il vient) des personnages de Kipling.
Si vous voulez connaître le dernier combat de Shere Khan et d'Akela, ce livre est fait pour vous, pour les autres ce sera s'ils tombent dessus et par temps de pluie.
On entre cette fois ci dans la machination de l'affaire. C'est plutôt pas mal fait même si on peut taxer l'accusé, grand avocat paraît-il, d'une naïveté manifeste.
Le tout est très agréable et les dessins de Gillon sont toujours un régal.
L'album se termine en plus par une surprise qui remet tout en cause et nous fait languir la venue du 3ème album.
Nous sommes ici dans une dérivée des Maîtres de l'Orge à ceci près qu'il s'agit de deux dynasties d'avocats, l'une franco-américaine, l'autre franco-française. Nous plongeons à la fin des années 30 et au début de l'occupation, période des plus fangeuses et des plus ragoûtantes, pour mieux comprendre la haine d'une de ces familles envers l'autre, lesquelles comme dans tout bon drame classique sont également liées par les liens du sang.
Agréable et bien fait mais pas franchement révolutionnaire.
Le marketing est une science intéressante. Elle cherche à cibler une clientèle selon les caractérisitiques mutliples d'un produit. Question : Quelle peut bien être la clientèle de Pharaon ? quand on aura dit
1/ que l'intrigue peut facilement passionner les 8-10 ans. Au delà ça les gave, en deçà ils ne comprennent pas
2/ que la série réussit à n'être ni fantastique, ni d'espionnage, ni policière tout en louchant un peu vers tout ça
3/ que le héros, Pharaon, et l'héroïne, Crystal, sont aussi attachants qu'un tube de colle vide
4/ que même les nanars italiens des années 60 avaient des scénarios un peu mieux élaborés (c'est dire !)
J'espère ne pas avoir dégouté les amateurs de la série (s'il y en a !) mais j'aurais prévenu les autres.
Accablant de bêtise, ce recueil de petites histoires courtes de Pharaon est LE chef d'oeuvre absolu du Nanar.
Incohérences du scénario, dialogues débiles, clichés éculés, tout y passe.
Nous avons l'étalon-mètre pur sucre du ratage complet. A garder dans des conditions optimales au Pavillon International de Sèvres.
Le dessin est bien sûr exceptionnel. Le scénario est surtout en devenir puisqu'il s'agit d'un volume d'introduction. L'intrigue est des plus classiques : deux jeunes hommes que tout oppose, l'un est romain, l'autre est un otage germain vont être élevés ensemble et apprendre la dure loi de Rome.
Pas très flamboyant, ni original comme on le voit.
Dernier point, ne pas donner l'album à votre petit dernier. Rien à voir avec Alix car les scènes de violence et surtout de sexe abondent. Elles n'ont d'ailleurs pas un grand intérêt.
Tackian a beau signer avec "le syndrome de Caïn" la série la plus intéressante du moment, cet album reste néanmoins en retrait.
Partant dans tous les sens, il donne l'impression d'être confus ce qui n'est pas vraiment le cas car cherchant à donner des explications (à vrai dire assez casse-pieds).
Bref, malgré les péripéties l'aventure pédale un peu dans l'azimuth.
Sinon, le dessin est toujours aussi parfait et les couleurs somptueuses.
Intrigant album que celui-ci. Une jeune femme, Marianne Bell, est amenée par hasard à enquêter sur son père suspecté d'avoir trahi au profit de l'Allemagne durant la guerre.
Chaperonnée par le meilleur ami de son père, pilote de chasse comme lui, elle part à la recherche d'un mystérieux carnet que détiendrait un Gurkha qui est depuis reparti au Népal ...
Un peu bavard, un tantinet lent, on reste confondu par ce scénario qui en tout cas retient l'attention.
Mais ce qui fait véritablement la différence est le dessin, particulièrement la reconstitution du Paris des années 50. Le Londres offert dans cet album souffre bien sûr de la comparaison avec celui de Jacobs mais reste fort plaisant tout de même.
C'est le deuxième album qui nous dira, en fait, si ce tome était très bon car developpant progressivement le mystère ou si l'auteur a "fait de la planche" comme d'autres pissent les lignes.
Cette histoire kidnapping est remarquablement troussée. Les raisons ultimes qui président à l'enlèvement m'ont en revanche parues un peu faibles. Qui plus les dernières planches de l'album font certainement faire rebondir la série sur le dossier Dana Anderson.
A lire donc, même si c'est à mon avis le moins bon album de la série.
Cette fois-ci Forster doit tenter de sauver un homme qui doit être exécuté dans les tous prochains jours. Il reprend donc cette affaire vieille de 8 ans et le compte à rebours est enclanché.
Deux histoires s'enchassent dans cette enquête intéressante et originale.
La série est solide et sans surprise; on sait ce que l'on achète et le plaisir qu'on va y prendre. Ne boudons pas notre plaisir.
Une jeune femme, Fiona Offermann, vient trouver Forster Hill car elle vient de mettre la main sur un vieil album photos. On y reconnait Fiona et sa mère. Seul petit problème Fiona insiste en disant qu'elle n'a jamais mis les pieds dans l'endroit où la photo a été prise.
Forster et elle se rendent sur place. Là, la police arrête promptement la jeune femme pour meurtre.
Une excellente enquête, toujours dans le style hard boiled. A lire.
Une famille entière disparaît lors d'un voyage. Enola Morrison a donc perdu d'un seul coup son mari, sa fille, sa soeur et ses parents. Elle croupit depuis tel un légume dans un asile. Or voilà qu'un article retient son attention et qu'elle s'échappe.
Bien évidemment c'est dans le commissariat de Forster Hill qu'elle finit par débarquer et celui-ci est très intéressé par ce qu'elle raconte. C'est pourquoi, ils décident tout deux de reprendre l'enquête 10 ans après.
Encore un excellent roman noir avec la pointe d'humour toujours due au fantôme de Dana. Un très bon moment.
Forster Hill est flic et veuf. Petit problème, sa femme, la star Dana Anderson, a été assassinée et de forts soupçons pèsent sur lui.
Même si le procès l'a blanchi, le fantôme de sa femme est là, à la fois amoureuse, jalouse et quelque peu accusatrice.
Or voilà qu'un des camarades de guerre de Forster vient de mourir "accidentellement" et donc sa veuve demande à Forster de mener son enquête.
Il faut dire que dans cette vallée texane remplie d'orangeraies, il s'en passe de belles depuis qu'une jeune femme a été recueillie et fait part à qui veut l'entendre d'étranges prémonitions.
Scénario solide et classique remarquablement mené. Le dessin reconstitue à merveille cette mythique Amérique des années 50.
L'humour notamment entre Dana et Forster est très présent (on se délectera d'ailleurs des dernières prémonitions de la "voyante").
A lire absolument.
Caroline part à la recherche de l'ancienne maîtresse de son grand-père, maîtresse dont elle vient de découvrir l'existence. Pour cela, elle part pour le Nunavut dans un village que le réchauffement de la planète va faire disparaître.
En voulant faire revivre le passé, elle va surtout raviver le souvenir d'un drame oublié mais qui pourrait bien remonter à la surface.
Encore une histoire atypique pour Caroline Baldwin et encore un très bon moment.
Suite et fin de l'épisode précédent. Encore une fois, c'est Gary Scott qui finira par remettre les choses d'aplomb.
Là encore, ce qui plaît dans la série ne réside pas dans le caractère uniquement policier mais encore et surtout par le caractère humain qui s'en dégage.
Ainsi l'exemple de cette jeune femme qui tient à se venger de son père mais craque au moment final, ainsi Gary Scott qui n'hésite jamais à franchir la ligne jaune par amour pour Caroline.
Une très gentille série avec quelques très hauts et jamais de bas.
Ça grogne dans les réserves indiennes.
Sous couvert d'un trafic de cigarettes, certains indiens en profitent pour constituer un trésor de guerre qui alimentera le coût d'une révolte. Sauf que le neveu de Caroline, Jérémie, fait partie de ces va-t-en-guerre.
Bien évidemment Services Secrets canadiens et FBI américains vont faire tomber les meneurs. Il faudra toute l'astuce de Caroline pour sauver -momentanément- son neveu car la drame va quand même finir par exploser.
Ce n'est pas le meilleur Baldwin, c'est plaisant et bien fait, mais Taymans a également fait mieux.
De retour au Canada, Caroline se voit proposer de faire partie d'un groupe de patients devant expérimenter un nouveau traitement anti-sida. Or elle s'aerçoit bien vite que plusieurs de ces expérimentateurs passent de vie à trépas qui par des suicides, accidents domestiques ou de la route, etc.
Un laboratoire concurrent chercherait-il à runier le protocole ?
Mais pourquoi tuer des malades ?
Excellente enquête policière où notre héroïne finira par défaire l'écheveau.
Caroline Baldwin est toujours interdite de séjour aux Etats-Unis.
Gary Scott qui se remet de ses blessures la rejoint à Katmandou. Mais comme à chaque fois sa mission va prendre le pas sur ses sentiments.
Cette fois c'est l'affaire de Rosewell que ressort Taymans, mais compte tenu du mystère on imagine aisément la fin.
Quoiqu'il en soit, Gary Scott va arranger le coup pour Caroline, au prix bien sûr d'une compromission. Celle de top pour l'intransigeante Caroline ?
Plus j'y pense, plus je me dis qu'aucun album de la série ne s'est vraiment terminé sur une note positive !
Bon album certes, avec ce qu'il faut de surprises et de trahisons mais pour lequel j'ai quand même une retenue car ce n'est pas vraiment l'univers de Caroline Baldwin.
D'autant joli résultat qu'elle se retrouve à l'étranger, menacée dans son propre pays et suspectée d'avoir tué un procureur.
Quant à Gary Scott, cet agent du FBI qu'elle aime et qu'elle vient de retrouver, il semble bien qu'il ait du plomb dans l'aile (au propre).
C'est dans une bien bizarre affaire dans laquelle Caroline s'engage puisqu'elle concerne ni plus ni moins que le vice-président des Etats-Unis et futur candidat au bureau ovale.
Celui-ci est suspecté de différentes malversations organisées par un banquier qui a été enlevé par la guérilla birmane laquelle réclame une rançon. Pas question pour le gouvernement US de verser cette rançon. Mais le banquier étant couvert pour ce genre de risques, c'est à Caroline d'apporter la rançon.
Très agréable album avec un excellent suspens. Cela dit nous n'avons pas droit aux décharges d'adrénaline que nous pouvons trouver dans des séries spécialisées telles Alpha.
Caroline vient d'apprendre sa séropositivité et fuit le monde pour éventuellement en finir avec la vie.
C'est la quête d'un homme qui veut récupérer le corps de son fils dans la montagne qui la fait sortir de son état suicidaire. Ils partent tous les deux vers leur destin.
Encore une fois, Taymans ne fait pas qu'écrire qu'une histoire policière, laquelle n'est qu'un simple prétexte. Ce qu'il montre c'est la relation à l'autre, le transfert d'amour et le passage de la vie à la mort et de la mort à la vie. Un bel album assurément.
Un frappadingue sévit à New York, ville qui pourtant n'en manque pas. Cette fois-ci, il assassine les gens au petit bonheur la chance (du moins le croît-on) en signant ces crimes Midas et en exigeant que le chanteur vedette reprenne son rôle dans la comédie musicale Absurdia.
C'est gentiment fait prenant même si les raisons sont peut-être un peu trabiscotées (encore que...). Disons qu'elle ne sont heureusement pas courantes.
Une série qui s'installe et se confirme comme de qualité.
Intéressant mais pas vraiment maîtrisé tel pourrait être le premier commentaire sur cet album qui se déroule à Cuba et qui fait suite à Rouge Piscine. On sent qua Taymans avait beaucoup à dire, trop peut-être, moyennant quoi ça part un peu dans tous les sens.
La solution de l'énigme principale est un peu oiseuse en tout cas pas à la hauteur de ce que l'album précédent pouvait laisser espérer.
Quant à l'aspect cubain proprement dit, on sent que Taymans a manquer de place pour développer ce qui lui tenait à coeur. Même si la vengeance de Caroline est remarquable, l'album reste un cran en dessous de l'aune habituelle de la série.
Un étrange série de meurtres endeuillent New York. Le plus curieux est que plusieurs de ces victimes ont été scalpées. Parmi elles, un écrivain raté, nègre à ses heures qui tentait de rentrer en contact avec Caroline.
Cette histoire, nerveuse, se lit d'un trait grâce à un fort suspense. Nous sommes néanmoins en plan à la fin du volume puisque la suite et donc la clé de l'énigme n'est révélée que dans l'album suivant : "La dernière danse".
C'est également par la mort du grand-père, de l'héroïne cette fois, que commence l'album placé sous le signe de la fidélité. Peut-on, doit-on tout dire à ceux qu'on aime ?
C'est à la demande d'un de ses amis infirmes que Caroline se lance dans une enquête couverte par le secret défense où l'on apprendra les rapports peu ragoûtants entre laboratoires pharmaceutiques et services secrets.
Comme dans le premier album, c'est un drame humain qui clôt l'histoire.
Toute l'essence et les raisons du succès de Caroline Baldwin sont contenus dans cet album.
Un jeune femme, belle et libérée, représentante d'une minorité (amérindienne), fragile, conduit des enquêtes qui peuvent se terminer par un échec comme cette première aventure.
Pout autant on découvre et surtout on apprécie une approche poétique des choses comme si Cosey faisait du roman policier à la manière de Peter Pan.
Qui plus est l'album prend tout son sens quand on sait qu'il est dédié au grand-père de l'auteur.
Recueil de 7 histoires complètes dont 6 étaient parues dans Spirou. Il s'agit de l'épopée d'une escouade de poilus français entre 1916 et 1917.
On est loin de l'univers repoussant des tranchées de Tardi, de la souffrance du Trou d'Obus et d'autres joyeusetés du même acabit.
Ici sans être fraîche, la guerre reste héroïque, les p'tits gars savent pourquoi ils se battent, même la saleté est relookée Chanel, etc.
Que ces histoires aient été destinées à des enfants expliquent cela m
Pour comprendre l'histoire il est préférable d'avoir lu le Triangle Secret, sinon cela risque de rendre la comprenette dificilette.
Cette histoire de résistance, à la fois tragique et pleine d'espoir, se lit sans déplaisir même si la notion du fils qui tue "accidentellement" son père reste à mon sens assez lourdingue de symboles.
Mais il est vrai que la série principale, le Triangle Secret, ne donnait pas dans la légèreté alors pourquoi voulez-vous qu'il en aille différemment avec l'un de ses épigones ?
C'est fini et cela ne pouvait finir que tragiquement. L'histoire eût certainement été prenante avec moitié moins d'albums, là l'effet dilution d'intérêt jouait à plein.
Encore avons nous eu de la chance. 7 tomes pour un triangle ! Qu'en eût-il eté pour un carré (magique !), un hexagone, voire un octogone.
Mais les sachants vous diront qu'il ne pouvait en être autrement que le triangle.
C'est le symbole maçon par excellence, celui du mystère de la Sainte Trinté, de France-Brésil 98, des 3 Mousquetaires et surtout celui aussi des 3 Petits Cochons (qu'on oublie trop souvent à mon sens !).
Ça se tire et c'est très bien comme cela. Encore une fois l'agitation ne créé pas nécessairement l'intérêt sinon tous les films d'action américains seraient des chefs d'oeuvre et cela se saurait.
La série est aussi pompante que les titres de ces albums sont pompeux. Dire qu'il faut 6 albums pour localiser le tombeau de Jésus !
Et encore, ce ne sont pas les moins futes-futes puisque Gardiens du Sang (ça jette, hein, comme nom de société secrète !) et Francs-Maçons s'y cognent en vain depuis 2000 ans. C'est vous dire que ce ne sont vraiment pas des lumières.
Pas convaincu que la BD sorte grandie par cette série.
L'intérêt des albums ne tient que par la qualité des histoires subalternes qui sont présentées.
Dans celui-ci, nous avons droit à celle de Jérôme le Juif. Laquelle met en scène un apothicaire poursuivi par les foudres de Torquemada et qui saura se venger par delà la tombe.
C'est très astucieux, très sympathique et sauve l'album de ses langueurs habituelles. Faire mourir Torquemada de façon bien mystérieuse est vraiment bien trouvé, même si en fait il avait quand même 78 ans au moment de sa mort.
Si non e vero ...
De ces trois histoires les deux premières sont des chefs d'oeuvre d'humour noir et disons le même franchement la première est un pur chef d'oeuvre tout court.
Il est assez scandaleux que ces livres ne soient pas réédités en un seul volume. Ne serait-il pas temps de reconnaître que De Groot est un GRAND de la BD qui sait faire autre chose que des "petits miquets" (même s'il les fait d'ailleurs très bien).
Je recommande plus que vivement la lecture de ces deux albums.
Une mauvaise manip' m'oblige à reprendre et poursuivre.
La seconde histoire donc parle d'un couple qui se défait. Mais le sel de l'histoire vient que justement l'épouse tremble trop pour son héros de mari, il est démineur.
La fin est assez corrosive évidemment.
Quant à la troisième histoire, il s'agit d'un meurtre qui est programmé pour être parfait. Plus classique -le thème a déjà été traité dans de nombreuses nouvelles policières- la structure narrative s'avère excellente et la fin comme toujours assez caustique.
De Groot nous avait offert jusqu'alors que des oeuvres légères, pas désagréables mais "sans la profondeur qui sied au tragique". Quant à Philippe Francq, il était encore inconnu. Mais dans cette ouevre de jeunesse on sent déjà tout ce qui fera le charme et la puissance son style.
Mais revenons à ces trois nouvelles, toutes d'un genre différent. La première située à Key West flirte avec le fantastique, la seconde -la plus grinçante à mon sens- p
Le thème de départ est assez original puisque l'avenir de la station est menacée par une sorte de rouille qui en détruit progressivement le caparaçonnage.
Là dessus cela vire sur un gentil délire de monde virtuel, assez nouveau pour l'époque, mais qui, aujourd'hui où l'on a poussé les curseurs beaucoup plus loin, paraît un tantinet désuet.
Pas très grave en fait car ce que la série perdait en cohérence, elle le gagnait largement en originlaité.
Le retour sur Terre n'est pas très enchanteur. Nous sommes dans un mélange de Mad Max, New York 1997 et d'un Star Wars qui virerait au glauque.
Sur Terre existent d'autres tarés, avec le même appétit de pouvoir et les mêmes ambivalences; car l'intérêt de cette bande est bien que les "méchants" sont plus équivoques ou plus exactement, moins univoques
On retiendra la variété des décors et la nuance des couleurs. On se souviendra surtout d'une fin culottée en diable.
Une bande SF classique et sans trop d'originalité mais qui fit quelque bruit à l'époque car on avait trouvé quelqu'un qui "dessinait comme Gir".
Depuis Wilson a en effet repris Blueberry sur des "vies parallèles" mais ce n'était pas le cas à l'époque.
La terre a été ravagée et un satellite tente de recréer ce qui pourrait être la base du nouvelle vie. Sauf que cet alléchant programme, dirigée par la poigne de fer de Mme Steiner, exige des quasi esclaves et tout le monde n'est pas d'accord.
C'est en Indochine, sur la route Mandarine que se déroule cette dernière mission.
Il est bien dommage que Capitaine Sabre n'ait pas eu droit à une réédition en bonne et due forme, car cette bande d'aventure essaie, le plus souvent d'aller au delà des simples apparences.
Cette histoire ne trouvera d'explication valable au comportement assez peu cohérent d'un instituteur qu'à la toute dernière page. Qui plus est, cette fin est "à retournement". De la belle ouvrage assurément.
Le Baïlam est un état fictif mélange de Laos, Birmanie et Siam. C'est aussi une dictature qui vit sous la coupe de Car Se Tran Giam qui fait grand cas des prophéties. Or l'une d'elle annonce la venue d'un Occidental libérateur ...
Une version asiatique du fameux "quand viendra l'homme roux, tombera le joug" (le piège diabolique).
De l'aventure avec un grand A et un grand plaisir de lecture.
Le capitaine Sabre traîne son vieux rafiot, le Santa Cruz 2, de la Mer de Chine à celle de Timor, en passant par le Golfe du Tonkin.
Dans cet album, il est à Bornéo conduisant une troupe de comédiens/marionettistes dans les villages les plus reculés. A l'époque cette partie de l'île est toujours néerlandaise et un couple de parents fortunés à décidé de rejoindre fêter le 25ème anniversaire de leur fille là-bas.
Evidemment, les choses ne se passeront pas tout à fait comme prévues.
La fin ironique et cruelle est un must à elle toute seule.
Convard reprend la technique des boucles de la Seine : on donne l'impression d'avancer mais en fait on ne progresse pas vraiment, on offre de nouveaux paysages en pensant enrichir la diversité (mais rien ne ressemble plus à un plateau crayeux qu'un autre plateau crayeux). Ce qui est sûr c'est que le temps passe.
Cette fois-ci nous avons droit à une diversion sous Napoléon III en 1864. Cela ne sert en rien l'histoire sinon de souligner que la menace est de toute éternité et fait quand même gagner quelques pages de plus.
Après tout chacun doit payer ses impôts, ses charges et son loyer. Il est simplement dommage qu'on nous fasse la ficelle à la taille d'une corde ou mieux encore d'un cable d'acier.
Y'a pas à dire, chapeau !
Etre capable de tirer 7 tomes à partir d'une intrigue aussi ténue, c'est du vrai travail de pro.
La recette : aussi simpliste que le scénario !
1/ les personnages doivent bouger de manière inversement proportionnelle à la dénsité du scénario.
2/ cette agitation permanente doit être entrecoupée de pauses régulières où l'on fait le point sur l'avancement de l'enquête.
3/ de manière à faire rebondir l'action, on ajoute un élément nouveau à chaque tome (ici la loge première).
4/ il n'est pas inutile de truffer certaines vignettes de détails mystérieux. On ne sait jamais, cela pourra reservir plus tard et montrera combien a été fine la construction de l'intrigue. Si cela ne sert pas, le gogo aura de toutes façons oublié et cela aura toujours entretenu un temps le mystère.
Fort de de tous ces éléments, il est donc possible de construire une série forcément médiocre mais qui se tient. Cela s'appelle faire le métier !
Question ambiance, cela fait un peut penser aux histoires extraordinaires qu'on se raconte à quinze autour d'un feu de bois en essayant de flanquer la pétoche aux copains (et mieux encore aux copines !).
Comme j'ai passé l'âge, ce mystère me saoûle un peu et je n'y vois guère d'intérêt. J'y remarque en revanche de grosses ficelles. Pourquoi pas, après tout ?
Certaines planches m'ont semblé (mais j'hallucine peut-être) comme un hommage à Jacobs notamment dans "SOS Météores".
Tout ça pour ça ! serait-on tenté de dire.
Il y aurait beaucoup à dire sur les présentations faites au grand public des sociétés secrètes. Non pas que celles-ci n'existent pas mais qu'en règle générale après une génération elles ont purement et simplement disparu.
Et les Francs-Maçons m'objectera-t-on. Ce à quoi il est facile de répondre que cette "école de pensée" et malgré ses légendes n'a pas encore trois siècles d'existence. Quant à son caractère secret, vous en connaissez beaucoup des sociétés secrètes qui ont pignon sur rue, sites internet et tutti quanti ?
Mais là n'est pas le problème, que l'Eglise ait eu des branches pourries : oui, cent fois oui. Qu'il y en ait encore aujourd'hui ? Je n'i bien sûr aucune preuve mais je pense que oui.
Mais qu'il existe une branche encore plus pourrie qui tient le coup depuis 2000 ans, je n'y crois pas un seul instant.
C'est d'ailleurs la faiblesse consubtancielle de séries, par ailleurs remarquable, comme le Troisième Testament ou Le Scorpion
L'existence du frère caché de Jésus est elle boulversante ? Pas plus, il y a beau temps que des exégèses plus ou moins farfelues sont sorties sur le fameux Thomas (on parle du jumeau, Didymos en grec, pas de celui qui mettait ses doigts dans les plaies du Christ).
Quant aux Christ lui même, il y a tellement d'explications, toutes scientifiques bien sûr, sur les explications techniques de sa résurrection qu'on ne les compte plus.
Grâce au métier de Convard et au talent de Julliard (pas assez présent dans l'albuml à mon goût), on passe un bon moment.
Mais question originalité : zéro ! On est vraiment dans l'air du temps.
On aimerait pouvoir dire du mal de cet album car finalement les dessins ne sont pas terribles, le début de l'histoire est bavard et même verbeux !, l'assassin-méticuleux-propre-sur-lui-très-professionnel-mais-qui-a-un-coeur-sous-sa-gabardine fait quand même très cliché.
Eh bien malgré tout cela, ça fonctionne !
En fait on veut surtout savoir ce qui a lié le tueur et la jeune veuve (elle a des faux airs d'Emmanuel Béart jeune).
On verra avec le second album ce que vaut vraiment la série. En attendant, voici un très gentil moment de détente.
C'est l'album le moins intéressant de la série, d'abord parce qu'on y solde les comptes (il serait plus juste de dire qu'on les règle !).
Du coup le schéma est assez binaire : méchant/gentil, vivant/mort.
Les quelques pointes d'humour comme avec Kim Basinger ne compensent pas cette marche funèbre à laquelle on croit d'ailleurs assez peu : trop rapide, trop facile. Même si cette rapidité et cette facilité ont été voulues par les auteurs histoire de montrer qu'il y a de plus poissons encore.
Je reste convaincu que Matz aurait pu faire mieux.
Qu'on se rassure l'album reste néanmoins très bon et la série excellente. Le fait de chipoter sur des détails montre à quel niveau nos deux compères ont su porter leur affaire.
Ça dégage sec dans ce deuxième album puisque les trois duo se réduisent pour chacun à l'unité.
Il semble bien que tant du coté des flics et des journalistes que de celui des tueurs, il ait été décidé en haut lieu de couper les pistes.
Qel choix va-t-il donc rester aux survivants sinon et contre toute attente de collaborer ?
Moins drôlissime que le premier album, celui-ci est un noir de chez noir, gouteux avec ce qu'il faut d'amertume dedans.
Un grand cru !
Deux tueurs qui font penser à Laurel & Hardy, pas pour le physique mais pour le comique qu'ils inspirent, doivent aller buter un sénateur puritain qui se donne du bon temps avec une professionnelle mineure.
Le problème est que l'un des tueurs marche dans une merde de chien et que ses pompes valent 2.000 $ à partir de là tout dérape...
Décidément Matz est très à l'aise dans ses histoires de tueurs. Rien à voir ici avec son héros vedette, mais la mise en plac e d'un triple duo : les tueurs, les flics et les journalistes.
Car comme de bien entendu, l'affaire est vite étouffée. En tout cas beaucoup aimeraient qu'elle le soit.
Epilogue de cette fugace (pour ne pas dire fugitive !) série. Nous sommes en Afrique, au Congo où Désiré doit préparer son championnat d'Afrique. C'est peu de dire que Coralie est bien vue par le coach de son compagnon.
Le plus intéressant -à mes yeux en tout cas- ne réside pas tant dans l'énigme policière -assez quelconque- mais dans cette confrontation du traditionnel millénaire et de l'esprit rationalistes des lumières (représenté par Coralie).
Aucun des deux ne peut prétendre à la complétude, chacun apporte des réponses différentes -à des questions différentes qui plus est et aucun ne complète véritablement l'autre.
En attendant, cet album bénéficie de la présence d'un tueur habillé en prêtre et qui fait véritablement le sel de l'album.
La fin de l'histoire policière est bien dans le ton désabusé et légèrement amoral de la série.
Toute corrélation avec Caroline Baldwin est évidemment voulue. Coralie Lavallée est en quelque sorte sa petite soeur.
Toutes les deux sont des femmes libres, l'une est indienne, l'autre créole, toutes deux sont nées de l'imagination de Taymans et enfin le style d'Eric Lenaerts peut se définir dans la lignée de Taymans.
En attendant que vaut ce blues ?
C'est la suite directe de Requiem, lequel était resté en suspens sur les problèmes de narco-trafic. On rerprend donc avec un vague piège qui tourne mal et très franchement, ce n'est pas le meilleur de l'album.
Le meilleur de l'album, c'est justement la préparation du combat de boxe de Désiré et ses tentatives de revenir aux sources originelles africaines, Coralie jouant alors le rôle de Candide.
Coralie Lavallée est une -superbe- pianiste spécialisée dans les standards américains des années 30 à 50.
L'un de ses plus fervents admirateurs décide d'en faire pour moitié son légataire universel. Colère (rentrée) du gendre qui ne supporte pas de voir la moitié des picaillons lui passer sous le nez. A moins que ...
Ajoutons à cela que le compagnon de Coralie est un Rudy aussi jaloux que vioilent et trempant abondamment dans le trafic de stup' et vous aurez la base de cocktail classique mais solide.
Nous voici désormais dans la botte italienne laquelle -entre duchés, royaumes et républiques- est d'une complexité absolue. Les alliances d'un jour se défont selon la pression que peut mettre la puissante maison d'Autriche.
Or un drame successoral est bien en train de se jouer.
Charlier retrouve toute la verve des grands feuilletonistes du XIXème pour nous brosser un monde plein de dangers.
Paru initialement dans Pilote sous le titre "Sus aux Barbaresques"
Ce second album ne faiblit pas d'un pouce. Toujours complexe mais lisible. On commence bien sûr à avoir plus qu'une idée de qui trahit avec qui.
Ceux que les vrais histoires d'espionnage passionnent (loin des aventures jamesbondesques) seront ravis de cette combinaison immorale et amorale qui traduit l'état de putréfaction de certains services.
Sirweed Galver a tout pour être heureux. Dans 4 semaines la quille pour ce numéro 2 de la CIA !
Une vraie contrariété toutefois puisque l'un de ses meilleurs amis Peter Tasker vient de disparaître brutalement en Tchétchénie.
Et l'ennemi d'hier et allié d'aujourd'hui, Buggentov, qui traîne les pieds pour activer l'enquête sur place. Et voilà que Sirweed sert de cible à plusieurs reprises, rien ne va plus dans le monde du renseignement.
Souvent violente mais tout autant subtile, cette histoire met en exergue les tentatives d'infiltration des mafias russes par différents services secrets et d'où l'on se pose la question de qui manipule qui ?
Faire d'une île inconnue le symbole de la lutte entre indigènes et conquistadores est peut-être une bonne idée (on verra à l'usage). Choisir ce dessinateur (que je ne connaissais pas) est une idée géniale.
Quel talent, quelles nuances, quelle subtilités dans les couleurs.
Ce qui a gâté un peu mon plaisir est l'impression du 1 partout la balle au centre. Certes les Espagnols sont très méchants, voyez comme ils tuent et ils violent mais les pré-Colombiens ne sont pas meilleurs non plus voyez comme ils traitent leur peuple !
Même s'il est historiquement fondé, ce genre d'argument me met mal à l'aise. D'abord parce qu'il s'agit d'un abus de pouvoir et que dans ce domaine, les caciques indiens ne devaient pas être meilleurs -ni pires- que les seigneurs féodaux. Ensuite, à l'arrivée ce sont quand même les civilisations pré-colombiennes qui ont disparu.
Il me semble donc que l'acier de Tolède a fait plus de dégâts que le poignard d'obsidienne !
Bien que ce ne soit pas une BD mais plutôt un livre illustré, il se rattache -très indirectement au cycle d'Olivia Sturgess.
Il s'agit bien sûr d'une enquête policière des plus classiques (un whodunit cher à Rivière) mais l'intérêt du livre réside dans un double twist qu'on a certes deviné depuis un certain temps grâce au titre et au prénom de l'une des héroïnes.
Ce n'est pas grandiose mais tout à fait charmant.
Suite de cartes postales signées par F. (Floc'h ou Fromental, zatize ze kweshion !). Elles trainent leur pesant d'ennui et preuve que les auteurs sont vraiment talentueux, cet ennui se communique rapidement au lecteur. Lequel se demande si on se fout de sa gueule ou si on se moque de lui ? Comme de toutes façons on lui a piqué son pognon, la réponse n'a plus beaucoup d'importance.
C'est pas une BD mais un livre illustré.
Comme son titre l'indique il s'agit d'un pseudo journal d'un "artisse" de passage à New-York. L'année -1966- et le milieu -artistique- sont sensés jouer de l'exotisme de pacotille. Car le problème qu'on se pose vite est de savoir si c'est du deuxième ou du premier degré ?
Autrement dit si en ne voulant pas faire une critique (?) via un second degré de bon aloi, Jourde n'est pas finalement tombé dans le panneau.
Sans les dessins de Floc'h se serait une catastrophe absolue, déjà que même avec eux ...
C'est bien sûr excellent, je pense aux multiples fins bien sûr, mais on avait quand même deviné depuis un petit moment le pourquoi du comment du "méchant".
Du coup, il me semble que cet album n'est quand même pas complètement à la hauteur des deux précédents. Dans la même mesure, il n'est pas autant d'équerre. Peut-on simplement croire qu'entre 1954 et la fin du communisme, un simple changement d'identité suffisait (je pense à celui du méchant pas au père du héros) ?
En pleine période kroutchevienne et brejnevienne, c'est à dire à l'acmé de la puissance du KGB. Laissez moi rigoler !
Attention ce que je dis est que ce type d'histoire est crédible mais que le secret qu'il constitue face aux autorités de l'état n'est qu'un pétard mouillé.
Même si cela ne relève pas du détail, cettte erreur est finalement de peu d'importance tant on a pris du plaisir dans cette formidable histoire.
Un suspense qui ne mollit pas, des décors envoûtants (je pense notamment au combinat), ce deuxième album prolonge le premier. Il l'explose même sur certains aspects dont notamment la violence, laquelle n'est toutefois jamais gratuite.
Outre une formidable histoire d'homme, Giroud nous dépeint tout un pan de l'histoire russe. C'est formidable et on en redemande encore !
A la mort de son père, un jeune traducteur de russe décide d'en savoir un peu plus sur son mystérieux géniteur. En fonction de quelques éléments retrouvés dans une mallette, il entame une enquête laquelle le mène bien évidemment à Moscou chez une partie ignorée de sa famille. L'acceuil est glacial car Valentin s'aperçoit que son père a purement et simplement laissé tomber sa famille moscovite. Pis, il était bigame.
Voyant qu'il n'est pas le bienvenu, il quitte le demeure en laissant les photos. Nouvel appel de sa "famille" le lendemain : le monsieur sur les photos n'a rien à voir avec l'éventuel mari bigame.
En revanche, il semble bien que le père de Valentin ait fait partie d'une mission ultra secrète dans l'Arctique en 1948. Ce qui expliquerait les tueurs lancés à ses trousses.
Cet album de quête identitaire et d'enquête que s'est-il passé voici plus de cinquante ans est une pure merveille.
C'est dans les îles grecques que nos auteurs ont décidé de nous emmené. Par rapport aux précédentes aventures, cette histoire -plaisante- est linéaire. Peut-être même un peu trop.
Mais tout comme pour les précédents albums on sent la pâte d'un grand scénariste qui ne demande qu'un minimum de maturation.
C'est fait depuis !
NB: signalons qu'un 4ème album, "Compte à rebours", était prévu; il n'est semble-t-il jamais sorti.
Cette fois nous sommes en Egypte et Donnington, l'écrivain amateur de jolies femmes et de porto, part rejoinsre un ami.
Or celui-ci a disparu. Commence alors une enquête qui va cotoyer le monde dangereux des services secrets.
Par rapport à l'album précédent Richelle a simplifié sa narration mais pas les explications finales.
Tout de même intéressant.
L'un des premiers scénarios de Philippe Richelle. Il situe son histoire dans le Congo belge de la fin des années 50. La restitution de l'ambiance de l'époque, son racisme latent sont formidablement rendus.
Néanmoins, l'histoire a tendance à partir dans tous les sens. C'est touffu et confus. Les idées sont certes là mais elles pullulent et se téléscopent les unes les autres. Richelle apprendra bientôt a gagner en lisibilité et en clarté.
Je cherche encore ce qu'il y a de plus casse-pieds dans ce livre.
Sont-ce les pouvoirs d'Irina (c'est pas son vrai nom !)
Est-ce la mychose qui défigure le corps embaumé de Lénine ?
Est-ce la duplicité du compagnon de l'héroïne ?
Et tout plein de choses aussi essentielles que cela. Le problème est qu'on s'en fout, mais qu'on s'en fout à un point inimaginable.
De la bonne daube bien française, solide et qui tient au corps !