Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
Copyright © 1998-2024 Home Solutions
• CGU Site
• CGU Logiciel
• CGV
• Cookies
• Design by Home Solutions
Page générée le 26/11/2024 à 19:35:28 en 0.0724 sec
Trinski, un dictateur sanguinaire, vient de réaliser un coup d'état dans une province voisine de York City. Le Bureau Royal va infiltrer ses meilleurs agents pour renverser le tyran. Une mission des plus périlleuses pour nos héros !
Si l'ambiance "guérilla" et le ton dramatique de cet épisode sont bien rendus, avec un côté "danger de mort imminent" des plus stressants, hélas la fin de cet épisode est assez tirée par les cheveux et gâche un peu cette aventure qui aurait de fait pu être bien meilleure. Pas mal, mais inférieur aux meilleurs tomes de la série.
Jim et Jenna s'octroient quelques jours de vacances bien mérités après leurs précédentes enquêtes. Retirés dans le luxueux hôtel Rivendalwn situé en bord de mer, ils se détendent et finissent par faire chacun une agréable rencontre. Mais leur bonheur sera de courte durée car bientôt un nouveau danger va les menacer …
Un épisode quelque peu mollasson. L'enquête n'est pas des plus exaltantes, même s'il faut reconnaître que la résolution finale du mystère est particulièrement bien trouvée. Album moyen toutefois.
Suite à L'AFFAIRE SYLVAK, Jim est incarcéré au pénitencier. En prison, sa haine envers ses anciens collègues du Bureau Royal grandit de jour en jour et il finit par s'évader en compagnie d'un des plus gros parrains de la mafia de York City, avec qui il se retrouve en cavale. Il a bientôt toutes les polices du royaume à ses trousses, qui le veulent mort ou vif …
Un scénario extrêmement bien pensé, de nombreuses scènes spectaculaires et des héros plus en danger que jamais : pour moi le meilleur épisode de la série, tout simplement.
Des proches du Bureau Royal sont assassinés mystérieusement, et bientôt la menace se précise et semble se centrer sur Jim et Jenna. Mais qui est derrière ce complot diabolique ?
Un tome riche en action, avec un méchant mystérieux qui semble insaisissable et qui donne beaucoup de fil à retordre à nos héros. Des héros plus vulnérables que jamais, ce qui casse un peu la routine et relance l'intérêt de la série. Bon épisode !
Une habitante de York City est assassinée par son mari, lequel est arrêté aussitôt son forfait accompli. A priori rien de très anormal, sauf quand le dit-mari vient de sortir de la tombe où il reposait depuis sept ans ! Jim et Jenna mènent alors l'enquête pour comprendre comment il est possible de revenir d'entre les morts … et démasquer qui est derrière ce morbide projet.
Un épisode sympathique pour qui aime les ambiances "films d'horreurs", les hordes de zombies et les morts-vivants. Le scénario est bien ficelé et une fois encore, il est difficile de deviner à l'avance qui est le vrai méchant dans cette histoire. Un album amusant, malgré de nombreux passages trop peu crédibles.
Depuis quelques semaines, les meurtres se multiplient dans les quartiers les plus huppés de York City. Et ils ne touchent que les jolies femmes célibataires. Jim et Jenna doivent se rendre à l'évidence : un tueur en série est à l'oeuvre, et ils vont devoir le démasquer et l'arrêter avant qu'il ne commette d'autres assassinats ! Les premiers indices de leur enquête les conduisent tout droit au cirque Collossos, en tournée en ville depuis peu …
Un bon épisode avec un scénario bien imaginé, où les méchants ne sont pas forcément ceux que l'on croit. Bien que le dessin ait toujours si peu de charme à mon goût, on finit par s'y habituer. Une lecture plaisante.
Un train transportant de l'or arrive en gare de York City mais la précieuse cargaison a mystérieusement disparu ! Pourtant, le train ne s'est arrêté ou a ralenti à aucun moment durant le trajet et de plus aucun occupant du train ne se souvient avoir repéré l'approche d'individus extérieurs au train pendant le trajet. Comment l'or a-t-il bien pu être alors dérobé ? Et par qui ? C'est l'enquête que vont devoir mener Jim et Jenna.
Ce second volet des ARCANES DU "MIDI-MINUIT" n'est hélas pas meilleur que le premier. Le synopsis était pourtant prometteur mais hélas la réalisation des énigmes est vraiment tirée par les cheveux. De plus, le méchant présenté dans cet épisode est si caricatural qu'il en devient ridicule. L'un des moins bons épisodes de la série pour moi.
Mêlant efficacement fantastique, suspense et humour, LES ARCANES DU "MIDI-MINUIT" est un steampunk mettant en scène Jim et Jenna, deux agents spéciaux du Bureau Royal, les services secrets du Roi. Chaque tome retrace une enquête policière, plus ou moins intéressante.
Force est de constater que ce premier opus s'avère assez décevant : un scénario incongru (une histoire étrange de promoteurs immobiliers véreux et de loups-garous, bof …), un univers déjà-vu (l'effet steampunk) et surtout un dessin formaté "éditions Soleil" que je trouve totalement impersonnel (quasiment TOUS les albums édités chez Soleil présentent ce genre de dessin !).
L'originalité de la série vient surtout du pouvoir étrange des deux héros, mais peu d'éléments explicatifs sont apportés à ce sujet, aggravant de fait le sentiment de frustration à la lecture.
Une série qui plaira certainement aux fans de steampunks et de fantastique mais qui personnellement ne me charme pas plus que ça.
Un bon album, bien que l'histoire se ralentisse sensiblement au cours de cet épisode. Un scénario un peu redondant (les différentes scènes de retrouvailles entre Bragon et ses anciennes connaissances) qui ne s'accélère malheureusement qu'au cours des dernières pages. On reste un peu sur notre faim en lisant cet épisode, bien que le dessin soit de qualité. Une pause, peut-être, avant de rebondir au cours du prochain album.
C'était assurément l'album le plus attendu de ce cycle, et il ne déçoit pas ! La rencontre entre Bragon et le Rige et l'origine de leur relation sont magnifiquement mises en scène. Le dessin est époustouflant, la mise en page grandiose et le scénario est à la hauteur, mêlant remarquablement l'action à l'émotion.
Et puis bien sûr il y a ce personnage du Rige : implacable, froid, méthodique, et pourtant fragile alors qu'on ne le pensait pas. Magnifique !
Second volet de AVANT LA QUETE, et second coup de maître. Une aventure épique, des dessins sublimes, des personnages qui prennent de l'épaisseur, une trame qui se densifie … la lecture de cet opus est un vrai régal ! Les ramifications avec des éléments du cycle initial de LA QUETE (personnages, lieux, bestiaire, objets, etc.) se fait remarquablement et naturellement et donne une dimension encore plus vertigineuse à cette aventure.
Réaliser un préquel de LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS qui serait aussi bien que la série-mère semblait très difficile. Pourtant, c'est ce qu'ont réussi à réaliser les auteurs avec ce nouveau cycle intitulé AVANT LA QUETE, un cycle d'aventures aussi onirique et épique que le premier.
Cette nouvelle série, centrée sur la jeunesse de Bragon, démarre de manière superbe avec cet opus de très haute volée. Tout y est : le dessin sublime très fidèle au style original, les décors grandioses, le bestiaire recherché, une trame très bien construite (dialogues et scénario au top) et surtout, l'ambiance de LA QUETE qui semblait si difficile a récréer et qui pourtant est de nouveau palpable.
Un album d'introduction en tout point excellent et qui lance idéalement ce nouveau cycle d'aventures !
Un tome 5 à l'ambiance sombre et assez gore, dans un esprit très "film d'horreur". S'il n'atteint pas la qualité des précédents opus, cet épisode demeure tout de même très bon. C'est plein de zombies, de fantômes, de balades nocturnes à bicyclette sous la pluie, de lutins, de fées et de cimetierres lugubres ... bref le ton général de la série PROFESSEUR BELL est une nouvelle fois au rendez-vous et les dialogues sont de plus drolatiques à souhait. Encore un bon moment de lecture !
Un second tome aussi fade que le premier. Une histoire toujours aussi peu passionante, même si il y a quand même plus d'action que dans le précédent opus (la présence de Blake change tout). D'ailleurs cet album se finit sur les chapeaux de roue avec un final des plus explosifs; on en viendrait même à regretter que toute cette histoire n'ait pas été du même accabit que ces dix dernières pages ... la cerise sur le gâteau étant dans ce qui arrive à l'avant-dernière page et que l'on ne peut dévoiler sous peine de gâcher la lecture.
Malheureusement dix bonnes pages ne suffisent pas à faire un bon album et cet épisode reste largement décevant.
Dernier BLAKE ET MORTIMER signé Jacobs, cet épisode est hélas l'un des moins passionants de la série. D'abord à cause d'un scénario qui n'a rien de passionant (j'avoue que les histoires de robots ne sont pas vraiment ma tasse de thé), ensuite car l'intrigue manque cruellement de suspense (on devine vite ce qui va se passer) et enfin car les dessins, s'ils sont comme d'habitude bien réalisés, sont malheureusement gachés par une colorisation peu convaincante ... sans compter les pauvres décors de bureaux de banques, de bunker ou de hall d'hôtel qui sont loin de faire rêver !
Dommage, car raconter une aventure de BLAKE ET MORTIMER au Japon était à la base une très bonne idée.
LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS se termine en apothéose, avec un final des plus inattendus et par conséquent des plus surprenants et magistraux. Un final marqué par des sentiments mélangés de tristesse, de nostalgie et de mélancolie qui sont particulièrement présents à la lecture.
Avec un dessin frisant l'excellence et des décors toujours plus fantastiques, ce dernier tome de LA QUETE tient toutes ses promesses.
LE RIGE est sans conteste l'album-phare de LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS. Episode-culte, avec pour héros principal un personnage devenu mythique, ce troisième volume de la série est un sommet à plus d'un titre : dessin à maturité regorgeant de détails et de trouvailles géniales, univers et bestiaires complètement délirants, humour bien amené au milieu des tous ces évènements épiques, etc.
Mais plus encore, c'est surtout pour la tension ressentie et l'ambiance digne d'une tragédie grècque que cet album est un chef d'oeuvre : l'affrontement entre le maître et l'ancien élève est un sommet du genre; on sent tout le respect immense et toute la crainte réciproque que se vouent Bragon et le Rige, en plus de leur code d'honneur qui dictent toutes leurs actions.
Très très grand !
LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS atteint réellement une dimension supérieure à partir de ce second tome : plus complexe, plus passionante, avec des personnages plus ambigüs et encore plus affirmés ... Des idées géniales (le Temple de l'Oubli, ses gardiens, la Mort Rampante ...), des paysages extraordianaires (aah ces décors enveloppés de brume ...), des dialogues au top et un dessin qui va nettement en s'améliorant. Un sommet du genre HF !
Relire LA QUETE DE L'OISEAU DU TEMPS, c'est se replonger dans une épopée mythique, où l'action et l'héroïsme côtoient à la fois la poésie et le merveilleux et c'est retrouver par la même occasion des personnages et des univers extraordinaires, auxquels il est très difficile de ne pas s'attacher.
Bien que n'étant pas le meilleur volume de la série, ce premier tome est tout de suite accrocheur : les personnages présentés ont un charisme immense, le scénario apparaît complexe, et surtout les trouvailles des auteurs (décors, bestiaire ...) incitent facilement au rêve. Et même si le dessin de Loisel n'est pas encore à son apogée, ce premier tome s'avère palpitant à suivre tant les péripéties subies par Bragon, Pélisse & cie. s'avèrent épiques !
Un début d'épopée emballant pour une série qui va vite atteindre des sommets dans les albums suivants.
Un premier tome prenant avec beaucoup d'action, mais un scénario un peu confus que l'on a du mal à suivre.
L'univers post-apocalyptique est certes des plus plaisants et joue pour beaucoup dans l’ambiance de ce premier album, mais les personnages - à ce stade de la série du moins - manquent d’épaisseur et ne sont pas spécialement attachants, en particulier le héros Kanéda qui fait un peu figure de jeune ado écervelé.
Enfin, le trait d’Otomo, bien qu’il manque parfois de précision, a au moins le mérite d’être réaliste, ce qui renforce le côté sombre du scénario et donne de la crédibilité à l’histoire. Un trait à mille lieux des dessins insipides des mangas d’aujourd’hui. Dommage que les couleurs qui manquent de nuances ne le mettent pas mieux en valeur.
Un premier tome d’AKIRA imparfait donc, mais avec pas mal d’éléments mystérieux dans le scénario qui donnent envie de poursuivre la lecture.
Une histoire à l'eau de rose pleine d'humour et d'absurdité, où il est question de séduction courtoise, d'amour platonique, de déclaration maladroite, de rivalités amoureuses ... ainsi que de protozoaires, de force centrifuge, de pente gravitationelle et de lépidoptères !
Un LAPINOT une nouvelle fois cocasse et très rigolo, bien mis en scène et qui se boit comme du petit lait ... à l'heure du thé et des petits gâteaux.
Nadia et LAPINOT organisent une petite sauterie dans leur appart' et y invitent tous leurs amis. Mais cette soirée ne va pas tarder à partir en vrille et rien ne va se passer comme prévu.
Clairement pas l'album de la série que j'aime le plus. Non pas à cause de la manière dont tout ça se termine (je trouve la fin au contraire très bien pensée) mais plutôt à cause des dialogues que j'ai trouvés moins percutants et moins drôles qu'à l'accoutumée. Un bon LAPINOT certes, mais loin des meilleurs tomes de la série.
Et revoilà notre joyeuse troupe de pirates du dimanche dans une nouvelle aventure encore une fois totalement foireuse et absurde ! Des gags, des vannes à gogo, des situations improbables et bien sûr beaucoup de loose pour Romuald et ses copains flibustiers ! On a beau connaître le principe de cette série par coeur, RATAFIA continue de nous régaler sans jamais nous lasser.
Bref, encore un épisode sacrément hilarant et fortement recommandé !
Encore une aventure rocambolesque, parsemée de jeux de mots hilarants et de blagues foireuses bien tordantes. L'ambiance "pirates" est de nouveau au rendez-vous et c'est toujours un plaisir de retrouver toute cette attachante bande de bras cassés, d'autant que le scénario de ce sixième tome de RATAFIA est un petit bijou humoristique.
Un épisode jubilatoire servi une nouvelle fois par un dessins des plus exquis.
Ce dernier album de GIL JOURDAN est plutôt convaincant. L'histoire intitulée "Entre deux eaux" est très bien, avec un scénario efficace et très bien mis en scène. Une affaire louche, un mystère initial, un peu de suspense et d'action, GIL JOURDAN en péril … bref ça tient la route.
Les autres histoires proposées sont plus banales et servent à meubler l'album.
Petite aventure de GIL JOURDAN assez quelconque. L'album vaut pour les nombreuses scènes de pagaille automobile (accident sur l'autoroute, sortie de route de Crouton avec sa caravane, camping mis sens dessus-dessous par les malfrats s'échappant en auto attelée à la caravane …), son humour assez drôle et ses dessins toujours au top.
Rien d'exceptionnel toutefois.
GIL JOURDAN en mode "science-fiction". C'est assez surprenant, mais j'ai finalement trouvé que cela passait plutôt bien.
Le scénario, bien que fortement capillotracté, est distrayant et la lecture de cet album s'avère au final plaisante. Les décors (bunker réaménagé, falaises normandes surplombant la mer, environs campagnards …) créent un cadre d'aventure fort sympathique et si finalement cette aventure n'a rien de transcendant, on ne s'ennuie pas à la lecture de ce nouvel épisode.
Désormais Tilleux ne s'occupe plus que du scénario et il laisse le dessin à Gos.
Cet album "de reprise" est une vraie réussite. Une bonne histoire policière, certes avec des airs de déjà vu, mais très bien agencée, avec de nombreuses scènes d'action efficaces (la poursuite en voitures sur les toits de Paris vaut son pesant d'or), un suspense bien dosé, un cadre d'action varié et sympa - entre les calanques de Marseille, la Camargue et Paris - et cerise sur le gâteau, un humour omniprésent et très efficace, qui n'alourdit nullement le récit.
En bref, l'ambiance y est et on passe un très bon moment de lecture.
Encore un album bien décevant. Deux histoires courtes sont ici proposées :
- la première, intitulée "Pâtée explosive", part sur de bonnes bases mais se révèle vite quelconque. Trop courte, pas assez travaillée et qui plus est assez tirée par les cheveux.
- la seconde, "La guerre en caleçon", est vraiment loufoque et de plus, l'ambiance de ce récit très guerrier n'est pas vraiment dans l'esprit de la série, GIL JOURDAN étant une série policière avant tout.
Ces trois aventures de GIL JOURDAN sont assez pathétiques, surtout en comparaison des albums précédents. Des histoires d'une extrême fadeur, des dessins assez pauvres … hélas la série entame son lent déclin. Dommage, d'autant que la couverture très réussie pouvait laisser espérer mieux.
Le dernier grand album de la série. L'atmosphère est un régal et la tension est bien palpable, tant GIL JOURDAN, Libellule et Crouton semblent ne jamais pouvoir se dépêtrer des situations périlleuses dans lesquelles ils se sont embarqués. Un album marqué par des conditions météorologiques dantesques (il pleut sans discontinuer de la première à la dernière page) qui rendent l'ambiance particulièrement pesante.
De l'action, du danger, des paysages superbes, des scènes spectaculaires et un dessin parfaitement maîtrisé; bref, un excellent épisode.
C'est à partir de cet album que le style graphique et le ton général de la série deviennent plus humoristiques. Cet épisode est un cas d'école : GIL JOURDAN sa vautre dans la guignolerie, avec des personnages certes rigolos (les méchants sont particulièrement stupides et amusants), mais perd hélas en crédibilité. Bien que le scénario soit très rythmé et l'action échevelée, l'ambiance de ce neuvième tome est beaucoup moins lourde et le style polar moins affirmé. Ajoutez à cela plusieurs défauts majeurs (facilités du scénario (apparition comme un cheveu sur la soupe de Libellule et Crouton), fin trop précipitée ...), et nous voila dorénavant simplement dans de la BD d'aventure humoristique certes divertissante mais bien loin des premiers tomes de la série - sans aucun doute les plus intéressants.
Le seul point positif à cet album reste pour moi les nombreuses cascades et poursuites en voiture très bien maîtrisées et qui ajoutent un peu de piment à cet épisode.
Un épisode correct, mais en-deça de la plupart des précédents albums. L'humour prend nettement le dessus sur l'enquête (au demeurant plaisante). Quelques scènes hilarantes (le coup du bandit piégeant sa propre voiture ou l'explosion du camion de propane) malgré une ambiance moins typée "polar" que d'habitude. Est-ce parce qu'il y a trop d'humour ? Ou est-ce à cause de l'absence de décors glauques comme dans certains albums précédents ? Sans doute un peu des deux.
Encore un bon épisode. GIL JOURDAN mène une enquête à priori simple dans un petit patelin perdu du fin fond de la Bretagne, mais tout va très vite se corser.
Encore une fois l'ambiance est magistrale; on se souviendra longtemps de l'exploration des ruines par Gil en plein brouillard, avec cette inquiétante silhouette du Moine Rouge derrière lui ...
Tout simplement l'un des meilleurs de la série. Un scénario hyper bien pensé, avec plusieurs intrigues qui finissent par s'imbriquer entre elles (l'affaire des camionnettes volées et celle du chien noir) et un dessin parfaitement maîtrisé. Et que dire de l'ambiance qui se dégage de cet album ? Une ambiance lourde pleine de mystère façon LE CHIEN DES BASKERVILLE de Conan Doyle, nos héros pris dans la tempête en pleine Lozère, le charme des provinçiales … que du bon !
Personnellement j'ai trouvé cet album très décevant. Il n'y a pas d'enquête à proprement parler, le scénario est forcé et certaines scènes sont très peu crédibles (comme par exemple l'apparition inopinée de Crouton pour sauver nos héros). Et de plus l'ambiance exotique n'est pas spécialement prenante, à l'inverse des atmosphères plus glauques ou lugubres émanant de décors plus "traditionnels", type quartiers populaires parisiens ou petits bistrots de province. Heureusement le dessin est très plaisant.
Encore un excellent épisode de GIL JOURDAN. Le scénario est très solide, avec une intrigue captivante et un suspense haletant; le tout mis en images de superbe manière (les différents angles de vue proposés par Tilleux sont un pur régal). Et puis l'ambiance est une nouvelle fois géniale, entre les différentes scènes nocturnes dans les ports, l'évasion de Gil dans les égouts ou le charme des petits troquets du Havre.
La série monte encore en régime avec cet opus de haute volée. Un scénario particulièrement bien pensé, des dessins en nette amélioration et surtout une ambiance à couper le souffle : les scènes nocturnes dans la tempête bretonne, l'exploration des ruines du château, les déambulations de nos héros dans les quartiers populaires glauques de Londres ou de Paris, la voiture prise au piège par la marée ... tout cela est assez saisissant.
Assurément l'un des albums-phares de la série.
Suite directe du premier tome avec lequel il forme un diptyque, cet opus s'avère nettement meilleur. Si le dessin est de qualité égale, l'humour est plus percutant (les scènes où Libellule doit se faire passer pour le peintre grec sont vraiment drôles) et le scénario plus abouti, avec un suspense mieux dosé. Un album d'un très bon niveau.
Un premier tome imparfait mais néanmoins satisfaisant. L'histoire, sans être transcendante, se laisse lire agréablement. Le dessin classique, typé "ligne claire", a son charme. Il y a de l'action, un humour plutôt léger et on ne s'ennuie pas un instant en lisant cette première aventure.
Toutefois on sent que tout ça est encore perfectible, notamment le personnage de GIL JOURDAN qui n'est pas spécialement attachant ici : trop sec de caractère, assez cassant, voire même hautain.
Bref, ça se lit mais il n'y a encore rien d'exceptionnel. La suite sera nettement meilleure.
Petit western humoristique bien sympathique. Le scénario est bien ficelé, avec une trame bien mouvementée, ponctuée de nombreux gags et de dialogues aux petits oignons; et le dessin est agréable et efficace, évoquant les meilleurs LUCKY LUKE.
Une BD sans prétention mais qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Un cinquième tome très amusant, mêlant une nouvelle fois avec bonheur aventure et humour absurde. Peut-être un peu moins épique que les premiers volumes, mais tout de même sacrément original. Dans ce nouvel opus, nos joyeux pirates délaissent un temps les chasses au trésor et périples sur les océans pour accoster en Nipponie, puissant pays asiatique partagé entre ses désirs de modernité et ses traditions millénaires.
Nouveau décors donc, mais ambiance inchangée : c'est toujours aussi burlesque, aussi rocambolesque, aussi abracadabrant bref toujours aussi hilarant. En plus des traditionnelles blagues et jeux de mots ou des habituels comiques de situation, on a droit à toute une série de poncifs et clichés sur le Japon bien rigolos. Presque tout y passe : les jeux vidéos, les mangas, les suhis, le sumo, le sens de l'honneur et le respect absolu de la hiérarchie, etc.
A côté de ça, les dessins sont comme toujours au top.
Bref, même si l'ambiance "pirates" se fait beaucoup moins ressentir que dans les précédents épisodes, ce T5 évite la monotonie grâce à un nouveau cadre d'aventures et offre encore quelques sacrées tranches de rigolade.
Fin du premier cycle de RATAFIA. L'album est (très) bon, mais bizarrement moins drôle que les précédents. Pourtant les calembours et jeux de mots vont bon train et sont dans la grande majorité amusants. Alors ? Alors si les allusions socio-politiques et les parodies de discours et promesses électorales sont bien marrantes, hélas leur accumulation nuit à la trame du récit qui se retrouve ici mince comme du papier à cigarettes. Le scénario est malheureusement un peu creux et au final il ne se passe pas grand chose d'épique dans cet épisode, à l'inverse des précédents.
Heureusement le dessin et les couleurs sont toujours aussi agréables et globalement, ce premier cycle de RATAFIA s'avère vraiment fendard.
LE VENT DANS LES SAULES est une adaptation en BD d'un roman écrit en 1908 par l'auteur écossais Kenneth Grahame, grand maître de la littérature enfantine. Personnellement, j'ai mis du temps à m'immerger dans ce récit animalier, mais une fois dedans, la lecture s'est avérée succulente.
Le dessin, parfaitement maîtrisé, a énormément de charme. Les couleurs et les jeux de lumière sont exquis et le découpage est excellent. Mais bien plus que pour l'aspect "technique" (irréprochable), c'est surtout pour l'atmosphère ressentie que cette série est un régal. Le ton général est empli de poésie et l'ambiance qui se dégage de ce récit est à la fois d'une joyeuse légèreté et très apaisante, avec des personnages tous plus attachants les uns que les autres, dans un cadre délicieusement suranné.
Une très belle série dont la lecture procure une réjouissante sensation d'évasion.
Une source d'eau magique, des gueux victimes d'une malédiction, un géant armé d'une massue, une grotte parsemée de dangers, un vieux mage hostile qui commande aux serpents, un seigneur odieux et des soldats brutaux ... JOHAN ET PIRLOUIT se mettent en mode héroïc-fantasy, et c'est génial !
L'un des épisodes les plus passionnants de la série, qui préfigure les futurs chefs d'oeuvres qui arriveront bientôt.
L'un des albums-phares de la série : découverte du mage Homnibus (l'un des personnages secondaires les plus emblématiques de la série) et de son assistant Olivier, apparition d'un méchant particulièrement fourbe et cruel (la scène de l'incendie est à ce titre très révélatrice sur le caractère lache de Boustroux, véritable Zantafio à la mode Peyo) et une intrigue originale, où mystères et sortilèges font bon ménage avec les nombreuses péripéties que subissent nos héros.
C'est bon, mais pas autant que les derniers albums que dessinera plus tard Peyo, les meilleurs épisodes se situant pour moi à partir du tome 7.
Un très bon album de reprise, vraiment. Le dessin est bien léché, très fidèle au style Peyo (en particulier Johan, Pirlouit étant un peu moins réussi je trouve) et réellement agréable. Et le scénario est bien imaginé, avec cerise sur le gateau plusieurs intrigues menées de front, toutes aussi intéressantes les unes que les autres. Dommage toutfois que la fin soit un peu trop précipitée.
Une gentille petite aventure de Johan, même si le scénario est assez simpliste et le dessin plutôt basique. Malgré tout, il y a déjà du rythme et du suspense. La série démarre tout doucement.
Ambiance "joies et tracas de la vie de couple" et groupuscules anarchistes dans cet épisode. Cela n'a bien sûr rien à voir, mais évidemment avec Trondheim ici tout ça fonctionne. Encore un très bon LAPINOT, drôle, mouvementé et joliment absurde.
LAPINOT et Nadia se mettent au vert quelques jours chez l'oncle de celle-ci, ce dernier disposant d'une grande batisse à la campagne. Ils sont bientôt rejoints par tous leurs amis.
Un épisode avec une intrigue quasi-absente, qui avance à deux à l'heure mais dont la lecture s'avère pourtant hyper plaisante ! Comment ? Grâce justement à ce rythme très zen, aux personnages attachants et à des répliques toujours bien trouvées. Il ne se passe presque rien et pourtant cet album est un petit bijou. Très très fort !
Une étrange société, qui passe son temps à espionner illégalement la vie privée des gens et consigne toutes leurs actions dans des fichiers top-secrets, propose à LAPINOT le poste de directeur. Notre héros hésite : certes, cela lui permettrait de veiller à ce que ses employés respectent une certaine éthique dans le travail, mais ... si c'était un piège pour mieux le surveiller lui, LAPINOT ?
L'un de mes albums préférés de la série. Un très bon scénario, assez tordu mais parfaitement construit, des dialogues qui font mouche et bien sûr quelques tranches d'humour finement dosées (la fin est d'une grande ironie). Et puis la couv' est réellement envoutante. Top !
LAPINOT et ses amis se retrouvent soudain confrontés à une mystérieuse malédiction héritée d'une ancienne civilisation d'Europe Centrale disparue il y a plus de 2500 ans. Dès lors apparaissent tout un tas d'imprévus tous plus étranges les uns que les autres …
Encore une très chouette aventure, drôle et bien construite. Des dialogues et des répliques subtils, des personnages attachants (ce Richard est vraiment extraordinaire) et des scènes bien imaginées qui sonnent juste (la séquence de jeux dans l'appart est juste mythique).
Encore un bon moment de lecture !
L'ACCELERATEUR ATOMIQUE est un album bien à part dans la série. Hommage appuyé aux SPIROU ET FANTASIO période Franquin, cet album réussit le tour de force d'être à la fois dans l'esprit des LAPINOT et dans celui des SPIROU. Une aventure rocambolesque, des personnages farfelus et un final des plus réjouissant avec des retournements de situation incessants et particulièrement marrants.
Un exercice de style parfaitement maîtrisé selon moi.
Une bonne petite aventure de LAPINOT en mode ADELE BLANC-SEC. Un savant fou, des monstres étranges, des flics dépassés, un complot politique ... et bien sûr toujours beaucoup d'humour ! Les situations farfelues s'enchaînent avec bonheur et on prend beaucoup de plaisir à la lecture.
SLALOMS n'est pas la BD la plus aboutie de la série, mais c'est de loin ma préférée. C'est terriblement drôle et surtout tellement vrai ! Les pistes de ski dévalées comme des bourrins avec les copains, les restos d'altitude dégueu hors de prix, les parties de "huit américain" à l'appart après une bonne grosse journée de ski, les plans-dragues sur les pistes, les sorties en boîte où on fait n'importe quoi et on finit par se faire virer (aah cette choré débile sur Cloclo ... qui ne l'a jamais faite ?) ... bref, Trondheim retranscrit à la perfection l'ambiance des vacances au ski avec les copains, et c'est vraiment très drôle !
Un album très jouissif servi par un dessin clair et efficace parfaitement adapté au ton burlesque de la série.
Un album qui vaut surtout pour le dessin de Brüno que j'apprécie tout particulièrement. Un style graphique très personnel, avec toujours cette simplicité de trait (voire de naïveté) mêlée à une petite touche de fantaisie. L'ensemble - qui plus est réhaussé de couleurs chaudes dans cet album-ci - est particulièrement agréable.
Le scénario est en revanche moins convaincant à mon goût, malgré une originalité certaine (le déroulement de la seconde guerre mondiale dans certaines colonnies françaises - ici Madagascar). L'histoire tient relativement bien la route et se laisse lire, mais le ton est assez déséquilibré : l'histoire se veut sérieuse, tout en y incorporant quelques situations humoristiques. Hélas le lien entre le comique et le ton plus sérieux de l'histoire se fait mal, avec cette impression que le mélange des genres n'a pas réussi. Au final, c'est une BD d'action ou une aventure comique ?
Malgré ce défaut, ce premier tome de COMMANDO COLONIAL se laisse lire agréablement, surtout grâce au graphisme plaisant de Brüno.
L'idée de faire une aventure de JOHAN ET PIRLOUIT avec pour protagonistes principaux des sorciers et des magiciens était une vraie bonne idée (ça change des histoires de brigands ou d'héritiers de duchés à secourir). Dommage que le fil narratif de cet album soit assez plat et linéaire et que le scénario soit beaucoup moins haletant que ceux des aventures imaginées par Peyo.
Le dessin est toujours aussi splendide et la mise en page toujours aussi efficace, mais malheureusement le scénario commence à flancher. Alors que suite à la lecture des deux précédents volumes on pouvait s'attendre à ce qu'enfin ce nouveau cycle décolle vraiment, hélas tout retombe comme un soufflé. L'histoire traine en longueur, le manque de scènes d'action dynamiques devient ennuyant, on ne connaît toujours pas les véritables méchants de ce cycle … même Nao déçoit tant il semble avoir perdu en charisme et paraît effacé. Seul l'évènement crucial en fin d'album permet d'espérer un prochain volume placé sous le signe de l'action, avec une histoire qui devrait enfin s'emballer.
Heureusement que les dessins superbes atténuent un peu la déception relative à ce troisième tome.
Décidément, RATAFIA n'en finit plus de nous faire rire, avec ce troisième album de très haute volée ! Des situations toujours aussi absurdes et abracadabrantes, des personnages terriblement attachants et des nouveaux hilarants, des jeux de mots savoureux ... le tout servi par un dessin toujours aussi impeccable. De l'aventure, de l'humour, de beaux dessins ... pourvu que ça dure !
Tout aussi hilarant et absurde que le premier tome, ce second volet de RATAFIA est tout simplement jubilatoire. Un scénario encore plus déjanté, des dessins toujours aussi agréables, des rebondissements en cascade ... toute cette joyeuse bande de pirates s'embarque avec bonheur dans des situations de plus en plus foireuses, pour notre plus grand plaisir. On rit, on rit, et on en redemande !
Sommet d'absurdité, RATAFIA vend du bonheur de la première à la dernière page. Un dessin et une colorisation archi-classes, des scénarios loufoques à souhait, des personnages hilarants aux trognes pas possibles (mention spéciale à l'inénarrable Romuald), des décors exotiques enchanteurs et surtout des répliques d'une finesse et d'une drôlerie immense, les calembours et jeux de mots étant légion.
Bienvenue dans la BD de pirates la plus drôle et la plus décalée de tous les temps !
Si comme moi vous êtes amateur d'humour absurde, alors vous ne pouvez qu'adhérer aux histoires d'Anouk Ricard. En effet, les enquêtes policières que mènent le COMMISSAIRE TOUMI sont toutes plus abérrantes et saugrenues les unes que les autres. Cette atmosphère d'absurdité se trouve de plus renforcée par de nombreux personnages secondaires bien stupides et un dessin naïf à l'extrême qui accentue encore plus le décalage.
Et c'est là que le bât blesse pour moi : si le trait est bien évidemment en accord total avec le ton loufoque du scénario, j'avoue que je le trouve extrêmement repoussant. Du coup, le plaisir à la lecture s'en trouve obligatoirement diminué.
Personnellement, pour des histoires humoristiques mêlant absurde et aventure avec des dessins plus esthétiques, je préfère me tourner vers d'autres séries comme DONJON, LA RUBRIQUE-A-BRAC ou RATAFIA.
Beaucoup d'action (les incessantes bagarres et guet-apens) et pas mal d'humour (le running-gag de Pirlouit cassant sa mandore est amusant) dans ce T15 qui pêche toutefois par un scénario assez répétitif (les provocations récurrentes à l'encontre de Maximin). Episode largement correct toutefois.
Le dessin manque encore franchement de maîtrise mais le scénario est bien tourné. La lecture de cet épisode s'avère très fluide, et l'équilibre entre les actions héroïques amorcées par Johan et celles plus humoristiques provoquées par Pirlouit est quasi-parfait.
Une aventure qui doit également son originalité à la présence des vikings (ce qui change un peu des traditionnelles histoires médiévales de chevaliers) et aux nombreuses scènes de batailles navales qui sont un véritable régal.
Si elle demeure somme toute sympathique, BENOIT BRISEFER est loin d'être la meilleure série de Peyo, ce que confirme ce premier album. Un héros beaucoup trop lisse, un scénario simplissime et des personnages convenus. Reste le dessin, très classique évidemment, mais agréable pour qui aime le style.
Pour plus de piment, avec de meilleures intrigues et plus de rebondissements, préférez sans hésitation l'excellente série de JOHAN ET PIRLOUIT !
Encore une chouette aventure d'ADELE BLANC-SEC, qui mêle avec brio humour, enquête, fantastique et parodie. Une fois de plus Tardi s'en donne à coeur-joie avec toute une brochette de personnages secondaires loufoques et grotesques, des différents savants obsédés par leurs découvertes aux flics qui ont toujours un train de retard, en passant par d'anciens personnages revanchards ou ce succulent Alexandre, homme préhistorique revenu à la vie, adepte de littérature et de cognac.
A cela s'ajoutent les décors hivernaux de ce Paris sous la neige parfaitement réussis, qui assurent une sacrée ambiance à ce récit !
Ce deuxième épisode des aventures d'ADELE BLANC-SEC est l'un des meilleurs épisodes de la série. Un scénario pour une fois limpide, des liens avec le précédent album forts à propos et toute une galerie de personnages secondaires à l'allure de grands guignols, entre le commissaire principal Dugommier, l'inspecteur Caponi, l'actrice Clara Benhardt ou encore le détective Simon Flageolet.
Un bon album, assez amusant, où une fois de plus Tardi nous régale avec ses décors parisiens réellement magnifiques.
BLACK HOLE dépeint une jeunesse américaine complètement paumée et maudite car en proie à un mal mystérieux : une redoutable maladie venue de nulle part qui transforme les adolescents en êtres difformes.
A la fois glauque, mélancolique, malsain et effrayant, BLACK HOLE met particulièrement mal à l'aise. Le dessin inquiétant est en accord avec le sujet qui ne l'est pas moins et la lecture a quelque chose d'hypnotique, à la fois grâce au scénario addictif et au graphisme vraiment puissant. A ce titre le choix du noir et blanc est particulièrement judicieux, l'absence de couleur renforçant l'ambiance dramatique et la noirceur de l'histoire.
Un ouvrage marquant sur les problème de l'adolescence, le rejet des autres et le dégout de soi, la difficulté de se constituer et l'apprentissage à aimer.
Cet album est un thriller policier sous forme de « one-shot » se déroulant dans l’univers d’HOROLOGIOM. Le scénario est assez confus et l’enquête menée par les personnages de ce récit est ainsi assez ennuyante à suivre. Rien de bien convaincant pour moi, si ce n’est le dessin d’une belle précision.
Quelque part entre « Le meilleur des mondes », « Brazil », « 1984 » et « Le roi et l’oiseau », voici HOROLOGIOM ! Dans une cité imaginaire où toute la vie sociale et religieuse est régie par les lois de la mécanique, ayant pour résultat une déshumanisation complète de ses habitants, un être humain extérieur à la cité fait irruption, mettant ainsi en péril l’ordre et les fondements de la société d‘HOROLOGIOM. Ce premier tome n’est guère transcendant: un scénario convenu, un univers peu original, un rythme poussif, des personnages caricaturaux … bref rien de très exaltant. Quant au dessin, si le style tout en rigidité et en précision colle bien avec le thème de cette série, j’avoue qu’il ne me séduit pas plus que ça. Bref, la série démarre mollement.
La série MASQUE se finit avec ce quatrième et dernier album. La confrontation finale avec le héros et son ennemi est très décevante car vite bâclée. Pas de duel final spectaculaire, des révélations assommantes … rien de folichon donc, si ce n’est le personnage de la Gargouille qui apporte une fine touche d’humour à cet épisode.
La série MASQUE se poursuit avec ce troisième album aussi barbant que le précédent. Des nouveaux « super-vilains » dont on ne comprend pas bien le rôle, des scènes d’action sans saveur, une intrigue de plus en plus brouillonne … rien d’intéressant.
Cette série part en sucette dès ce deuxième tome: la lecture se révèle vite ennuyeuse à cause d’un scénario peu inspiré. Ainsi le premier « super-vilain » arrive d’un peu nulle part et ce personnage est d’autant plus inintéressant qu’il est maîtrisé en deux-temps trois mouvements par le super-héros. Qui plus est les explications sur la nature des super-pouvoirs des personnages sont confuses et tirées par les cheveux.
L’originalité de la série MASQUE est de proposer une aventure de super-héros « à l’américaine » dans un Paris futuriste. Ce premier tome est relativement décevant à mon goût: un scénario qui avance trop lentement, une intrigue qui ne se dévoile qu’avec parcimonie et des personnages auxquels il est difficile de s’attacher. Et si certaines planches sont visuellement impressionnantes par la taille gigantesque des cases, le dessin façon « comics » n’est pas du tout ma tasse de thé. Dommage car la couverture splendide donnait vraiment envie de s’intéresser à cette série.
Série assez ancienne mais que j'ai personnellement découverte il y a peu, INSPECTEUR MORONI narre les aventures d'un jeune flic qui débute dans le métier. Une truffe ce Moroni ! Psychorigide, parano, et pour tout dire totalement stupide, ce jeune imbécile va réussir pour sa première mission à faire foirer une enquête que ses collègues menaient depuis des mois avec un brio insoupçonnable !
L'idée de base de cette série est bien originale et le scénario de ce T1 franchement marrant; hélas le dessin trop simpliste de Guy Delisle, même s'il est en accord avec le ton du scénario, ne m'emballe pas du tout. Un gros point faible donc pour cet album, dont l'histoire demeure tout de même hilarante et très plaisante à suivre.
Un tome un peu plus policier et un peu moins fantastique que les précédents. L’histoire est agréable à suivre, tout le monde en prend pour son grade et notamment la police, génialement ridiculisée. Episode correct, mais inférieur aux meilleurs albums de la série.
Un épisode plutôt décevant. Le début de l’album est assez cocasse, avec ces incessants chassés-croisés entre ADELE BLANC-SEC, ses amis et ses adversaires, personne n’arrivant à mettre la main sur quiconque. Mais très vite l’accumulation excessive de nombreux personnages secondaires devient passablement lourd et le scénario devient rapidement brouillon. Quant à la participation en « guest-stars » de nombreux grands noms de la BD, elle n’amène en fait rien d’intéressant à l’album. Bref, rien de très exaltant.
Celui-là, il n’est vraiment pas mal. Le scénario n’est pas si décousu et l’histoire est énigmatique à souhait. Des mystères (d’où viennent ces monstrueuses tentacules ?), un ton acerbe et un humour corrosif, cynique et très subversif. Cette atmosphère clairement anarchique n’est pas pour me déplaire, et rend sympathique toute cette brochette de personnages secondaires. Un album amusant donc, avec une histoire comme toujours rocambolesque mais qui se tient et que l’on suit avec plaisir.
Un album moins confus que les précédents, grâce au ton beaucoup plus narratif qui donne un éclairage salvateur au scénario qui apparaît du coup moins compliqué. Les faits sont expliqués clairement et l’histoire est donc agréable à suivre. Un album original où ADELE BLANC-SEC est quasiment absente et qui met en vedette essentiellement des personnages secondaires, dans un cadre où baignent comme d’habitude mystères, absurde et surnaturel. Ce qui est amusant dans cet épisode, c’est le côté résolument anti-militariste et anti-patriotique que TARDI donne à ses personnages. Certains dialogues sont d’une grande drôlerie et participent efficacement à l’atmosphère particulière de cette aventure.
Un album plutôt effrayant, avec certaines scènes assez gores (les momies sanguinolentes découvertes au hasard des rues de Paris … beurk !). Le scénario est vraiment abracadabrant, le très absurde côtoyant le fantastique et les codes plus classiques du polar. Une histoire confuse pas forcément évidente à suivre mais une ambiance « film d’horreurs » très appréciable avec pas mal d’humour, entre les grossières tentatives d’assassinat d’ADELE BLANC-SEC et les momies vagabondes qui sont plutôt amusantes. Un album assez sympa au final.
Série policière mêlant fantastique, absurde et paranormal, ADELE BLANC-SEC est un peu la série de tous les contrastes pour moi. L’univers est génial, l’héroïne au charme mutin irrésistible, les personnages secondaires cocasses, mais les scénarios sont tellement confus et décousus que les lectures sont parfois difficiles, certaines séquences n’ayant ni queue ni tête. Quant au dessin de Tardi, je ne l’aime pas vraiment, même si je reconnais qu’il participe grandement à l’atmosphère si singulière de cette série.
Ce premier tome ne déroge pas à la règle. Un scénario très incohérent, une trame redondante (les récurrentes attaques du ptérodactyle), des personnages extravagants; bref un premier album assez déconcertant. Un épisode qui vaut surtout le détour pour les décors parisiens que Tardi a magnifiquement su retranscrire.
La série ALIM LE TANNEUR se termine avec ce quatrième volume très réussi, malgré une petite baisse de qualité dans les dessins. Le scénario rebondit de manière spectaculaire après un troisième volume qui était un peu mou. Beaucoup de révélations et de coups de théâtre, des personnages qui ont bien évolué (notamment Bul, que l'on est content de revoir) et un final très convaincant qui, sans avoir l'air d'y toucher, amène une réflexion intéressante à propos de l'exercice du pouvoir et de la nécessité pour les élites gouvernantes de truquer la vérité pour pouvoir manipuler et diriger les peuples à leur guise.
Une série remarquable dans l'ensemble qui fait passer un très bon moment de lecture.
Un troisième volume un tantinet décevant : un scénario un peu fade, peu d'action; à vrai dire il ne se passe pas grand chose dans ce volume où l'histoire tourne un peu au ralenti. Si la magie des deux premiers tomes est beaucoup moins présente, c'est surtout parce que mis à part Alim, il manque tous les personnages attachants des deux premiers volumes.
Un album de transition donc, légèrement décevant d'un point de vue scénario, tout juste sauvé par les dessins et la mise en page qui constituent à coup sûr le point fort de l'album.
Alors qu'il se trouve à Lille pour suivre des cours de cuisine dans un grand restaurant, Tonton se retrouve impliqué dans le meurtre d'un officier de police. Arrêté et risquant la prison à perpétuité, il demande à Léo et Marlène de venir l'aider à se sortir de cette embarrassante situation. Une enquête compliquée qui mettra LEO LODEN aux prises avec des flics ripoux et un groupuscule d'extrême-droite.
Un scénario très bien imaginé, du suspens, de l'action, de l'humour; bref, un excellent LEO LODEN.
Toujours aussi éblouissant graphiquement et accrocheur du point de vue de la trame. L'histoire avance avec parcimonie, le mystère des activités des Terriens sur AQUABLUE reste entier mais l'album est palpitant, entre les scènes d'action magistrales et le caractère bien trempé des différents personnages. J'attends la suite avec impatience.
D'habitude, je ne suis pas spécialement fan des dessins et des couleurs travaillés à l'ordinateur mais alors là j'ai vraiment été bluffé : les dessins de Reno sont absolument splendides, il n'y a pas d'autres mots ! Ce nouveau trait réaliste et chatoyant donne une seconde jeunesse à tous les personnages de cette saga et magnifie considérablement la planète AQUABLUE.
Parallèlement à l'aspect graphique, force est de constater que ce nouveau cycle semble très prometteur et surtout très plaisant à suivre, la principale cause étant que les aventures de Nao&cie. vont enfin se dérouler à nouveau sur cette chère planète d'AQUABLUE. Un "retour aux sources" qui était attendu depuis belle lurette et qui personnellement me ravit, tant j'avais adoré le premier cycle de cette série (et tant les suivants m'avaient déçu).
En tout cas ce nouveau tome démarre plutôt bien, on est tout de suite dans l'action et le scénario paraît très bien ficelé. Vivement la suite … "AVAANTIII" !
C'est le premier album des AVENTURES DE PHILIP ET FRANCIS que je lis, et j'ai trouvé ça d'une nullité abyssale ! Le dessin est quelconque et l'humour passablement lourd, avec une succession de blagues vaseuses et de situations grotesques. L'histoire est ennuyante et il n'y a pas vraiment de suspens; bref rien qui puisse justifier de l'intérêt à cette série pour moi.
Western loufoque et déjanté, BIG FOOT ne m'a pas totalement convaincu. Si le dessin débridé est plutôt sympa, j'avoue avoir eu du mal à accrocher complètement à l'histoire. Pourtant j'aime bien d'habitude les histoires et les personnages un peu barrés, mais là bizarrement ça ne m'a pas inspiré plus que ça. Peut-être à cause de certaines séquences un peu trop décousues et qui rendent la compréhension de la trame assez difficile. L'ensemble est toutefois très correct et devrait néanmoins ravir les fans de western ET d'histoires humoristiques.
Si le dessin de Turf est splendide, avec des couleurs chatoyantes à souhait, hélas l'histoire est un petit peu mollassonne. Les personnages sont certes attachants (quoique très caricaturaux, en particulier le maire) et les décors agréables, mais l'histoire ne décolle jamais vraiment avec des scènes assez redondantes qui plus est.
Une bande-dessinée qui se laisse tout de même lire et qui vaut surtout pour l'originalité du sujet : la petite vendeuse ambulante de sextoys arrivera-t-elle à faire prospérer son commerce et à se faire accepter par la population rurale et rétrograde du petit bled campagnard où elle vient de s'installer ???
C'est l'album que j'ai préféré parmi les quatre premiers. Le dessin de Tanquarelle a son charme et l'histoire est diablement bien construite : à la fois rigolote, absurde même, avec une bonne dose d'action et une ambiance roman policier très appréciable. Beaucoup de loufoquerie, des scènes coquines bien drôles et la présence d'un ennemi mortel rendent ce tome exaltant. Qui plus est, la fin de l'album - même si l'on s'y attend un peu - est excellente et laisse augurer un cinquième volume de haute volée. Bref, c'est tout bon.
Si Sfar continue d'assurer le scénario des aventures du PROFESSEUR BELL, c'est désormais Tanquerelle qui le remplace au dessin à partir de ce troisième tome. Un dessin très fidèle au style de Sfar, mais que je trouve pour ma part plus maîtrisé et donc plus agréable. Quant à l'histoire, ce T3 est à mon sens le meilleur des trois premiers albums d'un point de vue scénario; j'ai adoré cette idée de singe géant dominant ses congénères dans une société hiérarchisée. La "monarchie des singes" est une idée géniale, il y a des scènes bien trash (la chasse à courre en fin d'album) et j'aime beaucoup le nouveau personnage d'Ossour qui apporte une touche comique supplémentaire au scénario.
Ce second volet des aventures du PROFESSEUR BELL se déroule en grande partie non pas à Edimbourg mais au coeur de Jérusalem. On y croise entre autres le Diable, une sorcière, une secte satanique, des golems, des exorcistes, des truands et un Napoléon du crime.
Le scénario est très bon et le ton est assez cocasse; l'humour qui se dégage de cet album est d'ailleurs tel que l'atmosphère vire plus au comique qu'au film d'horreur, contrairement au premier tome. Malgré cela, il s'agit d'un bon album qui se lit au final avec beaucoup de plaisir.
Des morts-vivants, un tératologue (savant spécialiste des monstres en tout genre), un fantôme obsessionnel, un homme à deux têtes, des zombies jaloux et menaçants, un flic peu perspicace, des femmes atteintes de folie ... et toujours des morts-vivants ! Dans cet inventaire à la Sfar où se mêlent fantastique, absurde, surnaturel et poésie, on suit avec amusement les aventures du PROFESSEUR BELL, au coeur d'Edimburg et de l'Ecosse du XIXème siècle. Une série attachante qui emprunte autant aux romans-feuilletons populaires qu'aux aventures romanesques de SHERLOCK HOLMES de Conan Doyle ou d'ADELE BLANC-SEC de Tardi.
Ce tout premier album est en tout cas fort plaisant, avec une intrigue simple mais bien menée, une ambiance "film d'horreurs" par moments bien effrayante et un dessin alerte bien qu'encore perfectible.
Ce second volet de la série UW2 est tout aussi magistral que le précédent album d’introduction. Un dessin spectaculaire, une ambiance apocalyptique et un scénario qui se complexifie de belle manière avec bien évidemment toute une série d’énigmes et d’interrogations liées en partie à tous ces sauts et voyages spacio-temporels. Sans oublier bien sûr l’apparition de Kalish qui était particulièrement attendue ! Excellent.
Graphiquement époustouflant, ce premier tome de la série UW2 se distingue par un scénario très accrocheur et très pessimiste. A ces bases solides s’ajoute évidemment le plaisir de retrouver l’atmosphère et l’univers fascinants d’UW1. Une nouvelle menace, des nouveaux personnages, une ambiance très noire … la série UW2 démarre de superbe manière.
La poésie du premier tome a laissé place à plus d'action, avec une histoire quand même plus violente. Mais ce n'est pas un reproche tant la lecture de cet album est réjouissante : un univers fascinant, des rebondissements, des grosses bagarres spectaculaires, et malgré tout toujours pas mal d'humour (le personnage de Bul est irrésistible). Et les dessins sont superbes. Un tome vraiment excellent donc.
Ce premier album de la série ALIM LE TANNEUR est une pure merveille ! Cette histoire d'aventure mâtinée d'héroïc-fantasy sur fond de fanatisme religieux démarre vraiment très bien : un scénario limpide avec de l'action qui se met tout de suite en place, des personnages vraiment attachants, un brin de poésie; le tout servi par un dessin splendide rehaussé de couleurs particulièrement agréables et bien choisies.
Une BD originale à mille lieux des traditionnelles histoires d'héroïc-fantasy, qui traite joliment divers thèmes comme la tolérance, la liberté ou encore l'amour paternel.
Un album plaisant qui part d'une idée originale : l'Homme est une espèce en voie d'extinction dans un monde dominé par les animaux. De fait, dans le Paris de 1910, savants et braconniers se disputent une petite fille capturée dans la forêt de Fontainebleau, les uns pour l'étudier, les autres pour la revendre aux amateurs de chair humaine. Grace à un scénario bien imaginé et un dessin d'une grande clarté et simplicité, l'album se lit facilement, avec un dénouement final original particulièrement bien trouvé. Un album sympa, même si le dessin assez naïf n'est pas particulièrement à mon goût.
Marlène enceinte et encore plus ingérable que d’habitude, Léo s’éclipse un temps du côté de Saint-Tropez pour rencontrer un client potentiel voulant lui proposer une affaire. Mais il déchante vite en constatant que le dit-client est un parrain de la mafia russe et décline donc son offre. Le problème étant que refuser une offre de la mafia russe peut s’avérer assez néfaste pour la santé …
Une aventure sympathique qui se déroule essentiellement dans le Var, entre Toulon et Saint-Tropez. Les dessins sont réussis et le scénario drôle et plaisant comme d’habitude, malgré quelques incohérences dommageables (les papys corses qui s’attaquent seuls au bunker russe armés de leurs seules pétoires et fusils de chasse et qui s’en sortent sans une égratignure, mmouais …). Toutefois l’album se lit bien et reste divertissant.
Léo et Loco se rendent en Bretagne pour épauler Erwan, un jeune détective privé ami de Léo, qui piétine dans son enquête pour retrouver une journaliste disparue il y a peu. Une enquête qui va vite se révéler périlleuse et qui va conduire Léo sur la piste de passeurs de clandestins africains peu scrupuleux.
Une aventure sans grande saveur, malgré le sujet abordé qui est alarmant et traité correctement, avec des scènes qui font parfois froid dans le dos. Hélas tout cela est gâché par un humour beaucoup trop lourdingue et surtout par le personnage exaspérant d’Erwan, absolument pas crédible en tant que détective, et dont on se demande bien en quoi sa fonction de sosie officiel de Johny Hallyday peut être utile au scénario.